Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2322 Points : 33 Crédit : (avatar) timus - (signa) anaphore Année : 4e année (14 ans - 19/08)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli Poste de Quidditch: Batteur Patronus: un bouc Epouvantard: des entraves Matières suivies et niveau: Points Défis: (380/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 16 Sep - 19:54
- Peut-être, mais c'est quand même toi le plus petit ! avait clamé Antonella d’une façon qu’il trouvait un peu irritante, sans doute parce qu’elle touchait sans trop le savoir le complexe de l’adolescent.
Il fallait reconnaître qu’il était assez susceptible sur la question, la faute sans doute à plusieurs années de moqueries de la part de ses frères et cousins. Cela avait laissé quelques marques bien ancrées en lui et qui s’éveillaient à nouveau chaque fois que l’on venait à lui rappeler qu’il était plus jeune, ou plus petit. Souvent les deux, d’ailleurs. Mais il tâchait de ne pas trop le montrer, prétendant que ça ne l’atteignait pas tant que ça, alors qu’en fin de compte, pour qui le connaissait suffisamment, le complexe était flagrant... Heureusement pour lui, l’annonce de Teddy arriva à point nommer pour lui épargner d’avoir à trouver une répartie.
- Bien sûr que je participe ! Et tu devrais faire pareil, c'est fun ! lui répondit la serpentard alors que des premiers participants s’approchaient du placard et du saladier pour y glisser leur nom. - Je passe mon tour, ça ne me dit pas trop.
Il s’obstinait mais pour ça, il n’en ressentait pas la moindre honte ; il n’aimait rien de ce qui s’apparentait à une perte de contrôle comme celle-ci, un enfermement dans une pièce avec une personne qu’il n’avait même pas choisi et ce sous le regard curieux de pleins d’autres élèves... c’était là quelque chose de répugnant et de ridicule. Les deux serpentards ne partageaient vraisemblablement pas son avis et Antonella partit sans plus attendre glisser son nom dans le saladier. Seuls demeuraient à côté de lui Jin Kyung, qui surveillait encore un peu le début du jeu, et Thomas qui les avait rejoints.
Nul besoin d’être fin observateur pour comprendre que les deux élèves de cinquième année ne s’appréciaient guères. Le cracmol était d’une nature plutôt sympathique, une bonne patte – c’était le cas de le cas – qui s’entendait facilement avec tout le monde, mais il se montrait inhabituellement froid avec le Coréen, malgré quelques efforts pour se montrer plus avenant.
- Dans le placard ? Elles s’embrassent dedans… souligna le lycanthrope après que Dmitri lui eut expliqué les règles du « jeu ».
Le Tchèque, lui, réprima difficilement la toux qui lui était venu en entendant les propos de son ami alors qu’il buvait une nouvelle gorgée de bière. À vrai dire, il n’avait guère envisagé l’animation sous un tel jour et l’avait plus perçu comme... comme quoi ? Il n’était pas tout à fait sûr, mais en réalisant la naïveté de ses pensées, il se sentit rougir et porta à nouveau ses lèvres à sa bière pour cacher sa gêne. Et comme pour rajouter un peu de pourpre à ses joues, l’apprenti garde-chasse l’attaqua avec une nouvelle question :
- Tu aimerais y aller avec qui ? Tu peux choisir même des gens plus âgés. - Euh... commença-t-il, un peu pris de court. « Franchement, ce genre de jeux ne me donne vraiment pas envie, la dernière fois que j’ai été enfermé dans un espace confiné, c’était avec... »
Ultime miracle de lucidité – il n’avait pas encore assez bu, Merlin soit loué – il se tut avant de terminer sa phrase. L’animation de la soirée lui évoquait, bien malgré lui, ce jour où il avait été enfermé dans une petite pièce attenante à la grande salle avec Michaela... en pensant à elle, il se sentit soudainement un peu morose. Elle aurait sûrement adoré les rejoindre pour cette soirée...
- Peu importe... Il but une nouvelle gorgée de bière, avant de reprendre pour chasser l’ancienne petite amie de Thomas de la discussion : « Je sais pas trop... la fille avec qui Teddy est, peut-être ? »
C’était la première qui lui était venu, sans doute parce qu’il l’avait aperçu rentrer dans ledit placard et qu’il se souvenait de leur rencontre au Chaudron baveur... et surtout, ça ne l’impliquait guère dans une situation gênante. Il y avait bien d’autres noms qui lui avaient traversé l’esprit, des personnes dont il était plus proche, mais il était bien trop pudique pour le dire à voix haute, devant plusieurs personnes.
- Et toi Jin ? Avec qui ? - Tant que c’est pas avec toi, tout me va. répondit à son tour Jin Kyung, avant de partir presque aussitôt vers l’animation.
Dmitri resta, l’espace d’un instant, coi. L’hostilité entre ses deux amis n’était donc pas une vue de son esprit.
- Eh beh... t’as cherché à le grignoter durant la dernière pleine lune, c’est ça ? argua-t-il en donnant un petit coup de coude au cracmol, un sourire un peu moqueur sur les lèvres. « Ou alors, c’est juste qu’il n’ose pas avouer qu’il rêverait d’aller dans ce placard avec toi. »
Mine de rien, l’aiglon était plus curieux de savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière une telle antipathie entre les deux adolescents. Jin Kyung était un garçon colérique et violent, comme le Tchèque, et sans doute avait-il de gros préjugés à l’égard des cracmols et des loups-garous – c’était après tout le cas des gens comme eux – qui pouvaient justifier cette hostilité, mais en temps ordinaire, c’était plutôt une forme d’ignorance et de mépris distant qui était favorisé vis-à-vis des hybrides, plutôt qu’une animosité aussi flagrante.
- Il a l’air de mauvais poil, je n’aimerais pas être la personne avec qui il va aller dans ce placard... remarqua-t-il sur le même ton badin, avant de rajouter : « D’ailleurs, tu n’as toujours pas dit avec qui tu aimerais aller, toi ? »
Il n’y avait pas de raisons pour qu’il soit le seul à s’embourber dans ce genre de scenario gênant, après tout.
Alors qu’il laissait son regard vagabonder un peu dans toute la pièce, comme pour apercevoir des binômes de placard intéressant pour son ami, il croisa le regard de Silas qui lui fit un clin d’œil tout en tapotant sur son nez. Il était assez difficile de comprendre ce qu’il cherchait à lui transmettre mais il avait comme l’intuition que ses invitations truquées venaient d’être découvertes... Il lui rendit son clin d'œil, assez fier de lui.
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 16 Sep - 23:01
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( Cette nuit, passons-nous de courtoisie Allons nous faire, buvons à la perte, Aimons se plaire, soyons qu’ils nous regrettent, Allons s’y faire, laissons les trouble-fêtes, Cette nuit, l’abus sera sans merci )
Dans le confort de cette bulle ouatée à l’intérieur de laquelle Dash et Silas étaient blottis, le Serdaigle se promit de faire tous les efforts du monde pour que cette soirée se déroule comme son meilleur ami l’espérait. Il ne maîtrisait peut-être pas les autres, mais il était capable de faire profil bas et de s’amuser – même si ça voulait dire revêtir un masque pour le reste de la nuit. Après tout, il en avait assez fait baver au Gryffondor pour toute l’année ; s’il pouvait éviter de remettre le couvert, il préférait encore. Tant pis si ça impliquait de remettre le couvercle sur cette marmite bouillonnante de colère et de désespoir qui était déjà près d’exploser.
— J’t’aime, crétin, souffla Dash avant qu’ils ne se séparent à l’arrivée des invités.
Silas ne répondit rien de plus qu’un regard appuyé, dont l’ombre pesait sur ses lèvres sans équivoque. Personne ne pourrait jamais lui retirer qu’il aimait Dash de toutes ses forces, même s’il se comportait comme le dernier des connards. C’était tellement une évidence qu’elle n’avait pas besoin d’être dite à haute voix ; il l’aimait, c’était tout.
La suite de cette première partie de soirée s’écoula dans un agréable enchaînement de plaisanteries et de provocations à demi voilées, auxquelles Dash répondit comme de coutume ; en gloussant bêtement sans vraiment rentrer dans son jeu ou renchérir. Et lorsqu’il répondait une idiotie similaire, il ne laissait aucune ouverture à une potentielle suite. Mais Silas n’était pas déçu ; ça avait toujours été comme ça, et il n’était pas fâché de retrouver l’aisance de leur complicité, quand bien même la magie et la tendresse de celle-ci était sans cesse interrompue par des indésirables, ainsi que le ballet de cette soirée qui promettait d’être mémorable. Enfin… Sans doute l’aurait-elle été s’il avait pu se convaincre que ce Silas plein de morgue et de piquant n’était pas tiraillé par mille dissonances intérieures.
La salle se remplissait si vite que Jørgensen en avait le tournis et le cœur serré. Il aurait mille fois préféré être effondré dans un vieux canapé défoncé en compagnie de ses amis, plutôt qu’ici, au beau milieu de tous ces gens, avec l’impression d’être scruté et ballotté par le flot de la rumeur de conversations qu’il se découvrait ne plus supporter. Il n’avait rien à foutre là – tellement de visages dans le flot de cette chaleur humaine lui rappelaient qu’il n’était ni apprécié ni bienvenu qu’il avait plutôt envie de leur donner raison et de quitter cette fête qui n’en avait que le nom. Son regard se reposa sur le profil de son meilleur ami, qui paraissait ravi d’être ici, et il se souvint que c’était parce qu’ils étaient ancrés l’un à l’autre qu’il était là. Il lui devait bien ça, non ? Si ça lui faisait plaisir, il pouvait bien endurer encore un peu le malaise qu’il sentait croître à chaque nouvelle entrée dans la salle, à l’arrivée de Kenneth, August, Ashton au bras de Saige, Kath la Poufsouffle au QI négatif.
J’ai rien à foutre là.
Malgré ses efforts et ses pitreries, le cœur n’y était pas et il avait la sensation que toutes ses tentatives d’animer la soirée de Dash n’étaient qu’une succession de coups d’épée dans l’eau – voire d’échecs. Ce n’était peut-être qu’une sale impression due à sa gorge serrée qui lui semblait chercher désespérément l’air qui s’éloignait à mesure qu’il coulait au rythme de la musique et des conversations. Il aurait beau faire comme s’il était l’un des organisateurs de cette soirée, il n’y avait pas plus d’importance que l’un des meubles poussiéreux qui trônaient dans un coin.
La morsure brûlante de l’humiliation silencieuse infligée par Ashton le lança longtemps après qu’il eut repris son chemin sans plus prêter attention à lui. La sensation de trahison qui l’avait étreint à l’entrée de Saige demeurait aiguë et désagréable ; à moins que ce ne soit le goût amer laissé par l’illusion de s’être fait une amie. L’ignorance parfaite de Kath rajouta un peu de peinture fraîche à ce vieux meuble défraîchi qui, décidément, n’était plus au goût du jour, tandis que Dash le repoussait avec agacement devant sa tentative de tourner la situation en dérision. Ballotté d’une déception à l’autre, il ignora purement et simplement la présentation de cette blaireaute qu’il aurait oublié sitôt sa première gorgée d’alcool bue. L’incursion de Teddy alluma une petite étincelle, mais l’absence de réaction à son remerciement l’étouffa aussi sec. Ses yeux cherchaient en vain une face amicale qui pourrait le sortir de là sans passer pour un trouble-fête, mais ils ne trouvaient que du vide sur lequel se refermer.
J’ai rien à foutre là.
Cette phrase lancinante crevait le noir de son crâne avec la violence d’un éclair. Il aurait voulu être seul avec Dash ; y ajouter Selene et Daisy, comme au bon vieux temps, fermer les yeux sur les ombres cauchemardesques qui hantaient le coin de chaque pièce et profiter de leurs voix enthousiastes pour sombrer dans une plénitude bercée de tendresse. Il n’avait jamais été un élève populaire, pas même un camarade apprécié. Qu’est-ce qui lui avait pris de croire que c’était une bonne idée de crever les groupes soigneusement délimités en nourrissant autant d’hostilité pour ces gens qui se cognaient à la périphérie de ses yeux pleins de hargne ? Il aurait peut-être mieux fait de creuser plus fort dans son bras ce soir-là. Il aurait épargné ce poids qui pesait sur la poitrine de Dash, lui qui n’avait rien demandé et se traînait ce boulet revenu d’entre les abysses alors qu’il aurait pu le libérer de sa présence d’un simple geste plus appuyé.
Le glauque poisseux de ses pensées se mêlait avec une aisance dangereuse à l’enthousiasme adolescent qui gonflait pourtant sa poitrine, dans un mélange paradoxal qui pouvait chavirer à tout moment. Chaque attention et chaque mot étaient sincères, chaque petit pic de joie également, mais ça ne l’empêchait pas d’être, tout au fond de lui, agrippé par des mains fantomatiques et tiré jusqu’aux tréfonds de son esprit sans un bruit, comme un sourire fait disparaître le souvenir du sel sur les lèvres. Pourtant, il faisait de son mieux pour ne plus être triste. Il essayait vraiment ; il y mettait toute son énergie. Mais les amandes tombantes de ses yeux ne mentaient plus, à mesure que la fatigue creusait ses traits. Sa jambe le lançait et Bane ne le quittait toujours pas de ses grands yeux inexpressifs, sa queue battant comme un métronome le compte à rebours qui le séparait de la fin de cette mascarade. Dans le néant de ses pupilles, il lui semblait voir le reflet d’un piètre comédien égaré dans une scène de mauvais goût. La question du début de soirée revint le tarauder : comment Teddy avait-elle pu penser qu’ils avaient quoi que ce soit en commun ? Elle était aussi lumineuse que Dash. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne semblait décidé à nouer cet ersatz d’alchimie qui paraissait évidente au reste du monde. C’était sans doute parce que le hasard était cruel et la vie une sale chienne vicieuse. C’était sans doute pour ça que Dash s’était retrouvé affublé d’un bouffon pareil en guise de meilleur ami.
J’ai rien à foutre là.
Oui, vraiment, il valait mieux qu’il quitte l’effervescence qu’il tentait désespérément d’embrasser avant de l’embraser avec le gaz toxique qu’il exhalait à chaque nouvelle pirouette pour tenir son rôle. Il avait promis à Dash qu’ils se diraient tout, non ? Plus de secret. Est-ce qu’il lui en voudrait d’échouer ici, maintenant ? D’accepter que quitter la soirée était une meilleure idée que de se faire mal à en crever à chaque fois qu’il posait les yeux sur un nouvel angle de cette pièce bondée de rappels nauséabonds de son insignifiance et de son antipathie ?
Dash décida qu’ils participeraient au jeu du placard, alors il patienta. S’il avait envie de jouer, il pouvait se forcer encore un peu – même s’il avait l’impression de creuser davantage un fossé entre ce qui se jouait derrière son front émaillé de mèches décolorées et cette réalité qui lui paraissait pourtant fantasmatique. Voilà toute la joie qu’on lui promettait et il n’était même pas foutu d’en ramasser suffisamment de miettes pour se convaincre pleinement qu’il passait un bon moment ? Qu’est-ce qui clochait chez lui, bordel ?
— Ça m'branche pas, c'quasi ta meuf, rétorqua Dash à sa suggestion malicieuse.
Silas fronça les sourcils, crevant la surface de ce lac resté trop longtemps lisse.
— C’est pas ma meuf, et j’ai pas envie que ce soit ma meuf. Teddy non plus.
Son ton avait été un poil trop agacé, un poil trop tranchant. Il commençait à fatiguer.
J’ai rien à foutre là et j’aurais dû écouter cette putain de petite voix dès qu’elle a commencé à m’en avertir.
Lorsque vint le moment de piocher leurs élus respectifs, le Serdaigle se recomposa une contenance et fournit à nouveau des efforts dantesques pour chasser le brouillard corrosif qui grignotait sa volonté de garder la face un peu plus à chaque minute écoulée. Il félicita son ami avec sincérité, malgré le couteau qui tourbillonnait férocement dans cette plaie béante qui palpitait férocement à la place d’un cœur qui avait visiblement renoncé à fonctionner correctement, glissa une nouvelle provocation teintée du soulagement propre aux aveux, avant d’accueillir Selene – qu’il avait sauvée quelques instants plus tôt d’une discussion apparemment indésirable avec Appleton. Ce dernier avait lancé quelque chose à Silas, mais le jeune homme se sentait à présent si indifférent et engourdi qu’il n’y prêta aucune attention.
Cependant, la joie de voir Selene et Daisy s’approcher et se joindre à la conversation fut sévèrement douchée par la perplexité de la jeune fille amnésique face au papier que tenait le Gryffondor entre ses doigts. N’avait-elle donc pas été invitée à déposer son nom dans le saladier ? Quelqu’un lui faisait-il une mauvaise blague ? Silas se sentit furieux ; pour elle et pour Dash, qui lui jeta un appel à l’aide du regard ; pour cette compagnie dont il rêvait depuis le début de la soirée. Il n’avait qu’une envie : quitter la fête avec elles et Dash. Quitter cet endroit de merde où il n’avait décidément pas sa place. Il avait besoin de réconfort et de plénitude, et ça, il n’y avait que son meilleur ami pour le lui apporter – quelque chose que ne ferait qu’amplifier la présence agréable, familière de Daisy et Selene.
J’ai rien à foutre là parce que ma place est ailleurs.
Le brouillard dense qui embrumait son esprit se dissipa soudain. Il s’en sentit si sonné qu’il ne réagit pas lorsque Dash enfouit le papier dans sa poche l’air de rien – ce débile si profondément gentil qu’il lui en brisait le cœur – ou lorsqu’il tira le nom de Toni, qui provoqua une réplique encourageante de son ami.
— J'finis la bière pendant qu'tu m'abandonnes, mais promis y'en aura une entière qui t'attendra à ton r'tour, promit ce garçon qu’il aimait à en brûler sa raison jusqu’à ce qu’il n’en reste que des morceaux calcinés, éparpillés par le vent d’une légèreté amoureuse.
Ça suffit les conneries, décida-t-il avec une détermination nouvelle.
Contre toute attente – la sienne comme celle des autres –, Silas s’empara du visage de Dash, le regarda longuement et l’enlaça pendant quelques secondes ou une éternité, il ne savait plus. Quand il le relâcha, il posa également ses prunelles sur les visages de Selene et Daisy.
— Quand je reviens, on se casse et on va boire dans le parc. Juste tous les quatre. Ça me ferait plaisir. Et on trouvera bien un placard sur le chemin, hein ? ajouta-t-il comme pour envelopper sa proposition très sérieuse de cet air mutin qui faisait luire ses iris.
Les filles auraient bien le temps de se débiner d’ici à ce qu’il revienne si elles n’en avaient pas envie, mais il savait qu’il pouvait compter sur Dash ; Silas avait décidé qu’il tiendrait ses promesses, aussi désagréables soient-elles ; aussi désagréable était la sensation de gâcher la soirée de son meilleur ami en l’arrachant à cet endroit qu’il avait longuement préparé. Dashiell Dashner lui avait dit que c’était à lui de décider de ce qu’il voulait ou non – eh bien, à lui de décider s’il voulait toujours de ce boulet, parce que se le traîner ne ressemblait définitivement pas à cette fête. Se traîner ce boulet, c’était plutôt pouffer de rire dans le noir en se marchant dessus, faisant tinter les bouteilles de bière par inadvertance, manquer de s’étaler par terre et probablement y finir, par terre, là, comme des cons, à regarder les étoiles sûrement déjà mortes sur cette herbe humide, dans la fraîcheur nocturne avec pour seule compagnie celle qu’il ne céderait pour rien au monde contre le plus grand des trésors. S’il décidait de se traîner ce boulet, il lui promettait que leurs rires monteraient jusqu’aux étoiles – même celles qui étaient encore vivaces comme cette amitié qui n’avait jamais terni et lui redonnait suffisamment d’espoir pour imaginer un avenir.
Il les quitta d’un pas soudain plus léger, laissant Bane derrière lui. Le chat-qui-n’était-pas-un-chat sauta sur les genoux de Dash et s’y blottit en ronronnant bruyamment, lâchant son maître des yeux pour la première fois depuis le début.
Appleton lança une provocation suffisamment fort pour que le Serdaigle l’entende. Celui-ci marqua un temps d’arrêt, suspendant sa démarche grotesque suffisamment longtemps pour planter son regard dans le sien et étirer un sourire indéchiffrable avant de reprendre le chemin du placard. Il y aurait un avant et un après. Tout dépendait de ce qu’il trouverait à son retour, mais il était certain que les cafards dans le genre d’Appleton ne l’atteindraient plus de la même façon. Rien ne pourrait gâcher cette résolution de s’accrocher à ce qui apportait vraiment de la lumière dans ce trou noir qui l’aspirait depuis plus d’un an. En souriant à Appleton, il pensait « Dash, Selene, Daisy » en boucle, jusqu’à repousser la pulsion autodestructrice de lui rentrer dedans sans se soucier des dégâts. Ils avaient été heureux, une fois. Ils pouvaient l’être encore, pas vrai ?
Et puis, il n’avait pas besoin d’ajouter quoi que ce soit après avoir vu Toni accepter son tirage et se diriger d’elle-même vers le centre névralgique de ce jeu à la con. Appleton avait ce qu’il méritait, pas besoin d’en rajouter. Il avait mieux à faire de son temps – comme s’amuser, et penser au visage de Dash éclairé par lune, l’alcool et les rires qui montaient de quatre poitrines renouant dans l’air nocturne.
Un peu péniblement, Silas rejoignit la Serpentard dans le placard avant de refermer soigneusement derrière lui.
— Salut ! le salua-t-elle, soufflant des vapeurs éthyliques sur le visage du jeune homme. Je suis contente d'être tombée sur toi, c'est mille fois mieux que Max...
Un petit rire rauque secoua Silas, qui déchargea son poids sur sa jambe valide pour masquer son inconfort, qu’il tenta d’évacuer en s’appuyant contre l’une des parois du meuble. C’est qu’ils étaient vraiment serrés, dans ce truc ! Il distinguait le joli visage de Toni, seulement animé par la spontanéité qu’il appréciait tant chez elle, et cette silhouette tout en courbes qu’il pouvait difficilement ignorer à cette distance – ou plutôt, à cette absence de distance. Il lui fallut toute la volonté du monde pour ne pas loucher sur ce décolleté très plongeant.
— Si tu m’avais balancé que t’aurais préféré ta cousine, je serais déjà sorti de ce placard, lâcha-t-il. Mais bon, mille fois mieux, c’est pas trop mal, concéda-t-il d’un faux air songeur.
— Je..., enchaîna la jeune fille, visiblement hésitante et peu sûre d’elle. On est censé s'embrasser ? Je sais pas si les filles l'ont fait...
Silas haussa les épaules, sans esquisser un seul geste vers elle.
— Y a pas d’obligation. On fait ce qu’on veut, dans ce placard. Personne saura.
— Oh euh attends, on va faire comme ça, décida Toni en se coulant contre lui.
Pris au dépourvu par cette poitrine qu’il sentait très bien contre son torse et les cheveux qui lui chatouillaient à présent les clavicules, Silas faillit ne pas réagir lorsque la Serpentard tituba et manqua de les faire basculer tous les deux dans un enchevêtrement de membres assez peu confortable. D’une main leste, il l’attrapa par la taille pour l’empêcher de tomber, ce qui le plaqua complètement à la paroi contre laquelle il s’appuyait jusqu’alors. Enfin stabilisée, la jeune fille le laissa s’appuyer contre elle pour lui rendre ce moment plus confortable.
— Profite, pour une fois que je n'peux pas te regarder de haut, rit-elle, masquant difficilement son embarras à présent qu’ils étaient collés l’un à l’autre.
— Ah, mais, je profite, lui assura le Serdaigle avec un petit sourire, quoique d’une voix très douce comme pour lui assurer qu’il n’avait aucune intention de la brusquer.
Il aimait la malice et le répondant de Toni, mais il percevait aussi très clairement les battements de son cœur contre le sien et la fébrilité qu’elle dégageait à ce contact improvisé. Elle n’en menait pas plus large que lui. Bizarrement, cette constatation le rassura. Il avait embrassé une seule fille dans sa vie ; ça avait été trop rapide à son goût, et lui avait laissé un sentiment d’inachevé désagréable. Si Toni devait être la première qu’il prenait le temps de découvrir, ça lui allait très bien. Il l’appréciait sincèrement ; elle était jolie, suffisamment pour qu’il se sente rougir en prenant conscience que son bras était enroulé autour de sa taille et que leurs poitrines respiraient à l’unisson dans une étreinte intime. Il mentirait s’il prétendait que ça ne lui faisait aucun effet et qu’aucune envie ne rampait sur sa peau soudain frémissante de curiosité. Et puis, ça ferait chier Appleton, ce qui était un bonus non négligeable.
— Bon, commença-t-il avec un nouveau rire moins assuré. On a sept minutes à tuer, il paraît. Alors… Je te propose un truc. J’essaie de faire des machins agréables et, si t’as plus envie ou que t’aimes pas, tu m’arrêtes. OK ? Ça a rien de sexy si t’as pas envie, insista-t-il. Et puis, chuis sûr que t’aimes bien l’idée de me donner des ordres, au fond, glissa-t-il un ton plus bas en relevant une commissure amusée pour adoucir le sérieux de sa proposition.
Une fois que Toni eut donné son accord, Silas resserra légèrement son bras autour de sa taille afin que la jeune fille soit hissée vers lui – qui la dominait d’une bonne tête de plus –, sans doute sur la pointe des pieds. Lentement, afin de lui laisser le temps de l’arrêter ou de se détourner, il pencha la tête vers elle, la respiration d’un coup plus lourde, et choisit de ne pas cueillir ses lèvres. D’abord, il déposa un premier baiser à la base de son cou, profitant de la douceur de cette peau dont semblaient être miraculeusement dotées les filles, et de cette odeur qui marquait déjà les jalons d’un souvenir agréable. Ensuite, il remonta le long de sa jugulaire, faisant glisser sa bouche contre ce cou de satin avec un soupir qu’il ne chercha pas à réprimer ; son ventre battait déjà le rythme impatient du désir qui montait comme il se rapprochait de sa bouche. Enfin, ses lèvres trouvèrent les siennes après une légère hésitation – autant timide que délicate, pour lui laisser à nouveau une chance de se dégager –, puis il se pressa un peu plus contre elle en levant une main indécise pour prendre sa joue en coupe, glissant lentement ses doigts dans ses cheveux. Comme il s’en doutait, ils étaient très doux. Leurs nez se frôlaient à présent, si bien qu’elle devait sentir le métal froid de son piercing. Était-ce désagréable ? Lui, en tout cas, ne trouvait pas ça désagréable du tout – à tel point, même, qu’il osa entrouvrir les lèvres pour suggérer à Toni de l’imiter d’une caresse de sa langue sur sa lèvre inférieure. Le baiser avec Teddy avait peut-être été trop rapide à son goût, mais il conservait un vif souvenir qu’il comptait bien mettre à profit à cet instant pour tirer autant de plaisir à sa partenaire qu’il n’en avait eu à recevoir cette suggestion humide.
Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 572 Points : 9 Année : Équivalent d'une 5ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Lycanthropie Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Aucun Epouvantard: pas encore déterminé Matières suivies et niveau: Points Défis: (610/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Blaze Mansfield et Alexander van Aken
Thomas chercha « la fille qui était avec Teddy » du regard et hocha la tête, comprenant où voulait en venir Dmitri. « Tu vises haut. Enfin, sans mauvais jeu de mot » blagua-t-il. Il avait déjà vu « cette fille » traîner avec Azure mais c’était peu dire que les deux adolescentes avaient un style tout à fait différent l’une de l’autre. Là où Azure était pleine de fraîcheur, l’autre faisait déjà bien plus « femme » ce qui lui donnait un côté intimidant. D’un autre côté, il n’était pas Dmitri, et bien que plus jeune que lui d’un an, le Tchèque avait toujours été plus « classe ». Uniforme bien taillé, coupe soignée et une ascendance irréprochable sur plusieurs générations de ce qu’en avait compris Thomas, sans parler de son éducation irréprochable et de son vocabulaire châtié, peut-être irait-il bien avec la Gryffondor…? si elle consentait à baisser son regard jusqu’à lui.
Thomas observa Jin s’éloigner d’un œil noir, heureux toutefois de le voir les planter là. Non seulement le jeune homme était désagréable, mais il était également maussade et de piètre discussion.
- Eh beh... t’as cherché à le grignoter durant la dernière pleine lune, c’est ça ?
Thomas esquissa un sourire. Plaisanter sur sa lycanthropie lui rappelait qu’elle le rendait – par certains aspects – redoutables, même s’il espérait que jamais ô grand jamais il n’en viendrait à mordre qui que ce soit.
- Rien du tout, il a essayé de m’embrouiller dans les toilettes mais je l’ai repoussé et il s’est fait mal.
Et il avait chouiné, mais il préféra taire ce détail peu glorieux. Les souvenirs du jeune homme n’étaient plus très clairs sur le déroulé des événements, dans le stress de l’altercation. Bien qu’incapable de faire de la magie, Thomas n’en était pas moins originaire d’un petit collège de la banlieue de Glasgow où les bagarres étaient fréquentes. Sans y avoir beaucoup pris part, elles ne l’impressionnaient pas, et après deux ans à travailler aux côtés du garde-chasse, il avait commencé à gagner en carrure et se révélait plus musclé que la plupart des adolescents de son âge.
- Ou alors, c’est juste qu’il n’ose pas avouer qu’il rêverait d’aller dans ce placard avec toi.
- Pff, Thomas balaya la plaisanterie d’un geste de la main.
- Il a l’air de mauvais poil, je n’aimerais pas être la personne avec qui il va aller dans ce placard...
- C’est lui qui va mordre quelqu’un ouais, et pas besoin de pleine lune.
Il releva sa bière pour en prélever une gorgée. « D’ailleurs, tu n’as toujours pas dit avec qui tu aimerais aller, toi ? »
- Oh…
Il hésita une seconde. « Avec Azure je pense. Tu sais qu’on s’est embrassé cet été ? Sur la plage et tout, et même plusieurs soirs de suite. »
Il n’avait pas eu l’occasion de raconter l’affaire à son ami et s’il n’était pas du genre à se vanter, ça n’en restait pas moins un beau souvenir agréable à partager. Il porta de nouveau la bouteille à ses lèvres mais constata cette fois-ci qu’elle était vide et la déposa sur une table à côté de lui.
- Toi cet été t’as enfin déclaré ta flamme à Frimord ou t’ose toujours pas ?
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mer 20 Sep - 2:36
underground venue
Un peu ailleurs, un peu surprise, un brin soulagée, Selene laissa le garçon s'asseoir à sa table sans trouver rien d'autre à lui demander que le vœu qu'il avait formulé. C'est que le tourbillon de cette soirée menaçait déjà de l'emporter, la ballotant à droite et gauche comme une plume perdue dans les vents. La présence de Daisy avait été une ancre jusqu'à ce qu'elle s'en détache, persuadée que si ça n'était pas elle qui coupait le cordon, ce serait sa camarade. Les sourires radieux de Dashiell et Silas avaient violemment brisé les espoirs chancelants qui s'étaient formés durant ces brèves retrouvailles : il n'y avait de place aux côtés de ce reflet douloureux que lorsque personne d'autre n'en briguait la propriété. Alors, face à ce sourire différent, ce regard qui la scrutait intensément et ce charme désinvolte de celui qui n'a pas tout à fait conscience de l'effet qu'il dégage, Selene ne pouvait que s'incliner et se prêter au jeu, allégée du poids de cette inquiétude qui lui susurrait qu'elle allait rester seule aussi longtemps qu'elle le pensait. Face à la réponse incongrue de son camarade, elle tempéra un souffle amusé d'un sourire complaisant. Ça, c'était une blague, pas besoin d'avoir pris l'humour comme deuxième langue pour s'en rendre compte ; ou peut-être qu'il lui aurait fallu parler le même langage que l'adolescent assis en face d'elle pour comprendre que ça n'en était pas exactement. Le bébé résonna quand même étrangement, appellation cavalière qui se fichait de tout et ne prenait rien au sérieux, dans une habitude qui était loin d'être la sienne. Cherchant à retrouver un prénom qui lui échappait, Selene essaya subtilement de le lui faire révéler, mais son interlocuteur se montra une nouvelle fois frivole dans son assurance. « Abuse pas, tu peux pas me faire ce coup-là après cinq ans dans la même classe. » Promis, juré, elle ne lui faisait aucun coup bas ! « Non, je… » Avant même d'avoir pu se justifier, une tornade rousse se glissa dans leur échange, déposant ici une bière, là une remarque amusée, ne restant pas plus de quelques secondes auprès d'eux, juste assez pour soulever la poussière que Selene avait dans la tête. Si elle additionnait les chiffres à sa disposition, probablement que la résolution de l'équation donnerait Kenneth comme prénom aux boucles brunes qui s'agitaient joyeusement en face d'elle. « Ouais t’inquiète, elle est juste jalouse. Fais pas attention. » Jalouse ? Teddy ? De qui, de quoi ? Quelques lueurs étonnées vinrent teinter le bleu de ses yeux résolument fixés sur le garçon. Il en disait, des bêtises, mais elle ne parvenait pas à être moins qu'un peu flattée qu'il reste à ses côtés. L'imitant comme l'adolescente mal habituée des soirées qu'elle était, Selene porta le goulot à ses lèvres, laissant de grosses gorgées couler dans sa gorge, un peu trop peut-être. Elle n'avait même pas atteint la moitié que Kenneth, ça devait être lui, ça ne pouvait être que lui, reposait déjà son verre et levait un doigt en l'air, lui demandant quelques secondes pour régler une affaire qui semblait pressante. Selene haussa les épaules, l'alcool qui se glissait doucement dans son corps tout entier allégeant le poids de ce dernier, adoucissant ses muscles tendus, laissant grimper une douce chaleur sur ses bras nus. Elle continua de boire, cessant bien vite de jeter un regard indifférent à la salle pour en poser un plus curieux sur le mot que le garçon était en train d'écrire puis d'envoyer magiquement, après bien des tentatives qui lui arrachèrent un gloussement grisé. À l'autre bout de la salle, un jeu était lancé, et puisque Kenneth n'était plus occupé à rédiger elle ne savait trop quoi pour elle ne savait trop qui, Selene lui jeta la première question qui lui passait par la tête, les mots roulant sur sa langue déliée par les bulles qui dansaient dans son sang. Il se rapproche doucement, si doucement qu'il était déjà penché tout près d'elle quand la vision se para d'un sens et lui chuchota quelques mots à l'oreille qui lui arrachèrent un frisson insolent. « Je peux te donner un avant-goût, si tu veux… » L'émotion se pressa jusqu'à ses pommettes qu'elle sentit se réchauffer, imaginant sans peine la teinte cramoisie dont elles devaient être parées. « Je veux, je… » Non mais, wow. C'était sa faute à lui ou celle de la bière si elle était incapable d'articuler deux mots cohérents face à une proposition sur laquelle elle gardait volontairement un flou rassurant.
Une voix familière l'arracha de cette bulle dans laquelle il n'y avait que Kenneth et elle, ramenant en même temps tous les sons et toutes les odeurs qui emplissaient ce cachot. « Plus tard, d'accord ? Je dois aller voir ce qu'il veut, désolée. » s'excusa-t-elle avec un sourire désolé, l'esprit ralenti par les brumes encore fines qui menaçaient de s'épaissir à chaque prochaine gorgée. Sa moue s'accentua alors qu'il apostrophait Silas mais déjà les silhouettes de leurs condisciples qui se mouvaient ici et là les séparaient, les renvoyant chacun à d'autres présents. Sur le canapé auquel elle s'arrima comme une embarcation de papier en peine sur des flots déchaînés, Dashiell et Silas formaient une paire inséparable qu'elle salua d'un grand sourire et d'un questionnement, lequel fut rapidement balayé par l'arrivée de Daisy. C'était presque étonnant qu'elle n'arrive que maintenant alors que Selene avait l'impression qu'une petite éternité s'était écoulée autour de la petite table ronde où Kenneth l'avait trouvée, mais sa surprise se noya dans le goût amer qui lui brûla la gorge — pas celui des doutes par milliers qui lui pinçaient le cœur, non, certainement pas, ce n'était que les relents de sa bière qu'elle tenait serrée entre ses doigts — au moment où Daisy se glissa sur le canapé, parfaitement à sa place, pièce manquante de ce trio doré. Debout face à eux, pas vraiment à leurs côtés, toujours un peu en décalé, elle nota alors la présence d'un bout de papier portant son prénom entre les doigts de Dashiell, son interrogation réverbérée par celle de Daisy qui ne devait pas en savoir beaucoup plus qu'elle. « Nan, c'est rien, c'juste une connerie, OSEF. » Et le petit papier se retrouva tout froissé avant de disparaître dans la poche de l'adolescent, enterrant Selene, son prénom et le peu d'aplomb qui lui restait encore, ne laissant qu'un faible sourire qui ne savait plus où se mettre. Cette fois, l'alcool ne propulsa pas une chaleur innocente sur ses joues mais juste quelques étincelles coupantes au creux de ses yeux. Les lèvres pincées pour ne rien laisser échapper, elle tenta de faire disparaître le mal être que ce brusque rejet pourtant déposé l'air de rien réveillait au plus profond de ses insécurités. C'était sans compter Silas qui avait attrapé un autre petit bout de papier, dans un bol qui passait de mains en mains, et qui se faisait maintenant encouragé par Dashiell pour cette même connerie aux contours encore flous, Dashiell dont l'enthousiasme semblait sincère. Dans un geste tendrement complice, son camarade de maison s'était emparé du visage de son meilleur ami pour lui souffler quelques paroles que Selene n'écouta pas, n'entendit qu'à moitié, trop occupée à détourner le regard, sans rien laisser paraître de ses joues qu'elle mordait fort pour que la sensation de ne pas être à sa place ne déborde. Machinalement, l'alcool trouva un infime espace où se glisser, tapissant ses émotions d'un duvet brillant en même temps qu'il les déliait, ouvrant la porte à ce qu'elles dansent au fond de ses prunelles et sur son sourire ravalé.
« Sinon ça va, vous ? V'passez une bonne soirée quand même ? » La voix du Gryffondor la ramena à ce divan sur lequel ils n'étaient plus que deux, la silhouette de Silas s'éloignant en direction d'un placard duquel sortaient tout juste deux autres élèves. Continuant à additionner les éléments qui s'offraient à elle, Selene n'était pas tout à fait sûre de la réponse à obtenir, mais elle commençait à en avoir une idée assez claire. Et face à ce joli tableau de deux meilleurs amis lovés l'un contre l'autre, elle se sentit violemment intruse. Telle une voyeuse qui contemple un tableau à l'abri d'un cadre privé, elle restait là, plantée comme un piquet, face à une scène dans laquelle elle était de trop. « C'est chouette, oui. » répondit-elle alors que son sourire lui hurlait de s'en aller. Elle n'avait rien à faire là. « Bravo pour avoir tout organisé, » continua-t-elle d'une voix qui sonnait désespérément faux à ses propres oreilles. « nous on a juste eu à se préparer et à profiter. » Ses yeux clairs croisèrent ceux de Daisy dans un éclat de connivence qui lui fit plus de mal que de bien. Fallait-il tout mettre sur le compte de l'alcool ou bien sur ces dynamiques adolescentes qui se faisaient plus violentes encore dans un tel contexte ? Elle n'en savait rien, ne voulait même pas de réponse. Tout ce qu'elle cherchait, c'était à fuir, garder son honneur sauf et ne pas s'éterniser là où elle n'était clairement pas désirée. « Je vais en reprendre une, vous voulez quelque chose ? » proposa-t-elle gentiment, secouant doucement sa bouteille vide, tutélaire de sa fuite en avant. Elle attendit avec impatience que les réponses tombent et s'éloigna enfin, respirant comme si elle avait été sous l'eau tout ce temps. Sur le buffet, les couleurs et les formes dansaient les unes avec les autres et se troublaient, tant et si bien qu'elle porta son choix sur le premier verre que ses doigts trouvèrent, shot rempli à ras bord d'un liquide bleuté dont quelques gouttes lui glissèrent sur les doigts. C'était une très mauvaise idée et en même temps c'était la meilleure qu'elle pouvait avoir. Tout devint plus confus et plus précis à la fois alors que l'alcool fort disparaissait derrière une vague sucrée, à vous en faire tout oublier. Avisant des boucles rousses familières, une idée lui traversa l'esprit qui voguait désormais dans des contrées inexplorées. Quitte à être ici… Ses prunelles se déportèrent une dernière fois vers le divan, lieu de tous les conflits internes qui l'agitaient. Le préfet des Serdaigle, penché vers Dashiell, semblait pointer le placard d'un doigt décidé. L'idée penaude que son camarade préférait les garçons n'adoucit nullement la blessure. « Teddy ? » l'apostropha Selene avant même de se rendre compte que le prénom avait jailli de sa bouche. « J'ai un service à te demander. » Un sourire faussement assuré de plaqué sur son visage ne masquait pas du tout le rouge qui lui avait grignoté les joues. Approchant ses lèvres de son oreille, elle lui chuchota sa demande, vaguement confuse quant à la provenance d'une telle audace. Elle avait un nom, en réalité, et il portait celui des alcools ingurgités jusqu'à présent. La jeune fille lui retourna un sourire qui en disait long — enfin, peut-être, Selene aurait été bien incapable d'en démêler les sous-entendus — et l'entraîna à sa suite. Hors de question de faire marche arrière, désormais.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un cormoran aptère Epouvantard: Un miroir de plein pied Matières suivies et niveau: Points Défis: (1415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: L. Daisy Gibson
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mer 20 Sep - 10:50
Underground venue
August n’était pas bête, bien loin d’être un bleu, comme on dit ; tout au contraire, lui, c’était un Gryffondor, un rouge, donc, un Empereur, pourpre et impétueux et il en allait donc de son rang et de son titre épinglé jusqu’à sa poitrine dans l’insigne dorée des Préfets, de son honneur, même, d’homme de goût et d’exemple de la société qu’il gouvernait du haut du piédestal où il s’était hissé (à la force de ses jambes initialement, et où il se raccrochait désormais de la force de ses bras) de se fracasser le crâne avant le reste de la plèbe. C’était, entre autres, à ça que servait la petite cachette sous son lit - à anticiper la stratégie qu’il avait définie pour ce soir. Boire, s’enivrer, s’arracher, remplir son sang de toxines pour oublier le poison qui rongeait désormais ses veines, amertume qui lui retroussait souvent les lèvres alors que ce soir elles étaient tenues de sourire, glorieux, un Empereur, pourpre et impétueux. Le dortoir tournait déjà un peu après ses quelques gorgées brutes d’une mauvaise vodka piochée parmi le reste de ses victuailles. Il parvint néanmoins à s’y orienter pour dénicher cargo noir et chemise du même coloris. Les boutons s’emmêlèrent, se mélangèrent, il y perdit dix minutes, pesta, jura, avant d’abandonner la tâche à une hauteur suffisamment décente sans être strictement convenable, puis il avala une nouvelle gorgée brûlante pour que le reflet du miroir s’estompe un peu plus tandis qu’il prenait au contraire une place prépondérante dans l’étroitesse de cette pièce. “Saloperie de reflet, t’en as pas marre de renvoyer ce connard ?” grogna-t-il tout seul en tournant les épaules à cet ennemi, à la recherche de quelque chose qu’il oublia aussitôt… Putain, c’est que c’était pas le dortoir qui tournait, mais sa tête qui rétrecissait ! Il esquissa un sourire carnassier au souvenir du doux visage déboussolé de Selene à la sortie du psy. C’était comme ça qu’elle percevait le monde maintenant qu’elle avait perdu la boule ? C’était marrant, quand même, cet espace tout étriqué. On pouvait à peine y bouger, à peine y respirer, c’était étourdissant, délirant - surtout quand on avait à l’inverse tellement d’espace, trop d’espace pour un corps infirme. Absurde.
Il souriait encore à ce constat, amusé par cette rancœur qui ne lui faisait plus peur dans toute l’arrogance de l’ivresse, quand il se résolut à quitter la chambre avant que son peuple ne le réclame. Il parvint à enfiler ses Docs qu’il laissa dénouées pour rejoindre le couloir, les escaliers qui menaient à la salle commune, les fichus escaliers qui descendaient aux étages inférieurs, les putain d’escaliers qui plongeaient vers la Grosse Dame. Il aurait pu appeler ce connard d’elfe (truc ? Machin ? Ils avaient tous les mêmes prénoms, pires qu’une école de catho blonds et bourges), mais il avait trop de fierté, surtout maintenant qu’elle suintait depuis ses pores imbibés d’alcool. Alors il garda le sourire, le pas pourtant chancelant à mesure qu’il approchait de la destination sous le coup de l’effort, de la douleur, de la vodka, des trois à la fois. Il en avait même oublié que Kenny l’attendait juste derrière le tableau. "Alors Roméo, t’as prévu d’accrocher une rose à ma boutonnière ce soir ?” August resta figé une seconde avant d’éclater de rire, jugeant que c’était drôle, jugeant que c’était bien, d’être accompagné par ce pote en carton. “Je crois que dans ton cas c’est plus un mouchoir qui te servirait, non ?” Le sous-entendu était trop gros pour ne pas être limpide, si bien qu’ils éclatèrent de rire ensemble et que cet ami en carton lui sembla soudain plus tangible, un roc, finalement, un soutien dans ce qui l’attendait. Son sourire s’adoucit alors qu’il continuait de le regarder crûment. Il était trop dur avec lui ; et pas parce que c’était son roc, hein, parce qu’il était juste trop amer le reste du temps, et que ça devait cesser, ces conneries, c’était tellement plus agréable d’être comme ça, léger, tranquille, insouciant. Comme avant. Ils prirent le chemin de la soirée pour finalement se retrouver empêtrés dans une mauvaise salle de classe, sous le regard circonspect de Kenneth, mais profondément amusé d’August. Ils étaient drôles, ces cons, c’était bien joué de leur part, même s’il rit beaucoup moins des escaliers à redescendre, le tout en serrant les dents pour garder un superbe sourire parce qu’il était heureux avec son ami le roc et qu’il était hors de question qu’il laisse échapper la moindre faille ; parce qu’il n’en avait pas des failles, attendez, c’était un Empereur, pourpre et impétueux, toutes ces conneries qui tournoyaient dans sa tête trop étroite pour un corps trop diminué. Une heure, ou juste vingt minutes plus tard, après des plaisanteries destinées aux tableaux dont il ne se souvenait même plus une seconde après les avoir balancées, ils rejoignirent le vrai lieu de rendez-vous, qui lui tira une moue de joie que seuls les enfants connaissent dans leur tendre innocence. Parce que c’était ça, la maison, non ? Cette foule amassée, ces bouteilles alignées, ces figurants pour le spectacle dont il était le seul et exclusif héros. "On devrait aller trouver Ash', mais avant je vais passer par le bar. Attends-moi.” La voix de Kenny était ferme et parce qu’il était redevenu un gosse, August n’envisagea même pas de lui désobéir. Il se contenta de lui renvoyer un nouveau sourire idiot avant d’attraper la bouche de son meilleur ami entre ses doigts comme pour lui écraser les lèvres. “Ramène-moi ta spécialité bébé, j’ai SOIF.” Il ricana en laissant finalement le Poufsouffle disparaître parmi la foule. Il avait hâte qu’on lui ramène son biberon.
Il attendit sagement debout sans bouger, quelque part et surtout ailleurs dans la contemplation de cette soirée qui battait déjà son plein, quand après un lapse de temps à nouveau incertain, une main se planta sur son épaule. Il aurait pu sursauter, mais il était ici chez lui, alors il ne craignait rien, alors il se contenta de se retourner, hagard, pour laisser découvrir toutes ses dents à la vue du grand, du fameux, du célébrissime Ashton. Il était canon, ce soir ; il l’était toujours, mais il dégageait vraiment une aura particulière pour qui était assez éméché pour n’entrevoir qu’une forme féline à toute son allure. “Eh beau gosse !” s’exclama-t-il gaiement en l’attrapant aussitôt entre ses bras. “Ça fait du bien de te voir” ajouta-t-il dans un souffle avant de se défaire de lui. C’était sincère. Si Kenneth était son roc, Ash était… Une île flottante ? Mais pas cette merde sucrée qui tordait les boyaux et n’avait d’ailleurs aucun goût (y avait que les Américains pour aimer ça, comme Willow tiens, d’ailleurs, il était pas là ? Non il n’était pas là, pas encore, patience) ; non, une véritable île où il pouvait s'abriter quand les remous étaient trop violents. Comme cette année où sa traversée avait été suspendue. Il n’y avait eu que Ash. “Sympa cette soirée, nan ? C’est peut-être un gros fils de pute, mais Jørgensen sait quand même recevoir ses invités… Il doit tenir ça de sa daronne.” Il esquissa un sourire terriblement insolent, amusé par sa propre répartie aux scandaleux atours. “Tu veux boire un truc ? Kenny est parti préparer sa recette secrète, si on arrive à le chopper on pourra lui demander de t’en servir un verre aussi.” Oubliée, la promesse de l’attendre, et aussi facilement déconcentré, il s’élança en compagnie du Serdaigle parmi l’assemblée à la recherche des bouclettes d’Appleton quand le silence retomba pour l’annonce d’un jeu. Il n’y comprit rien, parce qu’il n’écouta pas, se fichant bien de la plèbe à laquelle il était pourtant venu se confronter. “Je reviens. Tu m’connais, les jeux et moi, c’est indissociable” annonça son ami. Il lâcha un rire railleur avant de le retenir par le bras juste avant qu’il ne disparaisse. “Mets mon nom, aussi, je suis d’humeur.” Il n’avait vraiment pas compris de quoi il s’agissait mais il serait bien être d’humeur quand même, non ? “Du pain et des jeux” soupira-t-il à lui-même alors qu’Ashton s’en allait à son tour. “Vieux comme le monde.” Sans savoir pourquoi il avait soudain eu l’âme si poète, il arriva près d’une table où il retrouva enfin Kenneth ; qui avait également été retrouvé par Toni. “Mademoiselle” la salua-t-il en passant aussitôt son bras autour des épaules de la jeune fille. “Toi aussi t’es venue t’abreuver?” Et il croisa le regard du Poufsouffle. “Tavernier, je croyais vous avoir dit que j’avais SOIF !” rappela-t-il lourdement. S’il devait jouer, il était temps de s’hydrater… D’autant qu’il faisait chaud, ici. La chemise serait peut-être bientôt de trop. Toni aussi, sembla de trop, se retirant de sa prise pour s'approcher d'un placard qu'il n'avait même pas encore identifié... Cette soirée n'avait vraiment pas de sens, non ? Remarque, tant mieux. Il n'était pas venu pour réfléchir, comme en témoignait le généreux verre que lui remplissait Kenneth.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Voyante Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un requin marteau Epouvantard: Une casserole de pâtes Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: August P. Rowle
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Jeu 21 Sep - 7:42
Underground Venue
Les lèvres de Dash étaient chaudes et douces, ou bien était-ce au contraire sa peau qui était encore froide de la traversée du château. Daisy n’en savait trop rien, mais elle jeta aussitôt un regard rempli d’affection à son meilleur ami qui venait de la saluer d’un baiser sur sa joue. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il répondait avec désinvolture à sa demande. “Nan, c'est rien, c'juste une connerie, OSEF.” Très bien, alors, elle s’en fichait. Silas avait lui aussi tiré un petit morceau de papier pour afficher un prénom qu’elle reconnaissait également. Antonella. Ses jolis sourcils épilés se froncèrent alors que ses yeux glissaient sur cette harpie à côté de son beau marin. La Serpentard était jolie, mais toutes les méchantes Disney étaient jolies, elles aussi. Ça ne voulait rien dire ; en revanche, ce qui était éloquent, c’était sa manie d’être toujours collée à Kenneth comme si elle le possédait alors même qu’il n’était pas à elle. Ce n’était que son ami, en tous cas, c’est ce qu’elle en avait déduit à force de les voir ensemble sans qu’il ne se passe jamais rien… Une conclusion rassurante et agaçante à la fois, parce que ça signifiait tout de même qu’il l’appréciait, cette fille collante, et qu’elle représentait en conséquence un danger. Elle pouvait encore l’ensorceller, à la manière des vilaines des contes de fée. Ce fut ainsi avec la même défiance qu’envers une ennemie que Daisy perdit son regard sur le duo qui riait aux éclats près d’une table un peu plus loin ; mais déjà, Dash s’exclama que Silas allait en profiter et au même moment, le Préfet des Gryffondors attrapa les épaules de Toni. C’était mieux comme ça - quand elle se tenait loin de celui qui lui était promis. “J'finis la bière pendant qu'tu m'abandonnes, mais promis y'en aura une entière qui t'attendra à ton r'tour.” Daisy retrouva alors le trio près duquel elle était installée, lorgnant une seconde sur l’énorme bière que tenait Dash entre ses mains. Il allait vraiment finir ça ? Comment avaler autant de bulles ? Sa propre boisson n’était peut-être pas bonne, mais elle avait au moins le mérite d’être transparente comme de l’eau. Elle ne devait donc pas être trop mauvaise pour son corps, n’est-ce pas ? Et elle en avala de fait une nouvelle longue gorgée, lave serpentant jusqu’à son estomac ; mais cette fois-ci, la Serdaigle parvint à retenir sa grimace, quand soudain, Silas attrapa gravement le visage de Dashiell pour le fixer un long moment avant de se jeter dans ses bras. Daisy tiqua, bien plus que si elle avait vidé son verre cul-sec, et elle chercha presque aussitôt les yeux de Selene du regard, comme pour valider la surprise - non, l’embarras qui venait soudain de la happer. C’était même plus insidieux, plus fort, parce que c’était vraiment des prunelles claires de Selene dont elle avait besoin en cette fraction de seconde, cette fille qui l’avait un jour comprise et qui continuait d’une étrange façon de la saisir comme si le passé n’avait aucun poids dans ce qui les reliait à présent. Mais sa colocataire s’était réfugiée dans son propre breuvage, et le cœur de Daisy s’appesantit un peu plus, et son estomac également alors qu’elle avalait encore de son poison. Elle regretta presque ne pas perdre connaissance comme Blanche-Neige, quitte à ingérer le même venin. A l’inverse de la Princesse, il n’y avait personne pour prendre soin d’elle, dans le vrai monde.
“Quand je reviens” lança soudain la voix de Silas par delà l’obscurité de ses considérations, “on se casse et on va boire dans le parc. Juste tous les quatre.” Daisy releva lentement ses yeux pour croiser le regard du Serdaigle. Elle n’avait plus la moindre émotion, le visage froid, la moue éteinte. “Ça me ferait plaisir. Et on trouvera bien un placard sur le chemin, hein ?” Elle ne comprit pas pourquoi il parlait d’un placard, elle n’avait d’ailleurs rien compris à ce jeu qui se tramait sans qu’on daigne le lui expliquer, et en fait, elle ne voulait plus rien comprendre, ni à son trouble, ni à ce garçon qui s’était ainsi approprié son meilleur ami, ses étreintes, sa chaleur. Elle hocha ainsi la tête pour acquiescer sans la moindre conviction mais Silas s’en contenta, se dépêchant aussitôt de quitter le canapé pour disparaître près de cette harpie de Serpentard. Le plaisir de constater que Kenneth était à nouveau éloigné de toutes présences féminines parasites ne suffit même pas à la consoler, parce qu’il était quand même loin et qu’elle était de toute façon trop lâche pour aller le voir, et pas assez jolie, et pas assez adorable. Un silence gênant retomba entre Dash, Selene et elle, si bien que le Gryffondor finit sa bouteille comme s’il ne s’agissait que d’eau. “Sinon ça va, vous ? V'passez une bonne soirée quand même ?” reprit-il finalement. “C'est chouette, oui” répondit Selene. Daisy releva ses yeux sur elle. Évidemment que c’était chouette pour elle ; elle avait l’attention de tout le monde alors même qu’elle l’avait oublié, tout ce monde. C’était facile alors qu’au contraire, tout lui semblait affreusement compliqué. Le canapé commençait même un peu à bouger pour ne rien arranger ; non, la pièce toute entière, tous semblaient se mouvoir dans des formes singulières, comme ils auraient évolué dans de l’eau, sa propre vision devenant de fait moins nette. “Bravo pour avoir tout organisé” reprit la jeune fille, “nous on a juste eu à se préparer et à profiter.” Sa voix sonnait de plus en plus désagréable, parce qu’elle était jolie, maîtrisée, parce que les mots étaient gentils, sincères, parce qu’elle était vraiment parfaite, cette Selene et qu’elle se sentait au contraire toute misérable. Elle voulut toiser sa camarade du regard mais rencontra aussitôt ses yeux et se dégonfla, parce que le problème ce n’était pas Selene, c’était elle-même qui n’arrivait plus à se sentir aussi joyeuse qu’elle l’aurait dû, renfrognée parce que Dash semblait avoir un nouveau meilleur ami et parce que Selene ne pourrait jamais être rien de plus que ce beau miroir où elle contemplait ses propres échecs dans l’incapacité de réparer les fissures qu’elle y avait elle-même creusées. “Oui, c’était beaucoup plus facile pour nous” confirma-t-elle dans un écho de voix avant de détourner le regard de honte. “Je vais en reprendre une, vous voulez quelque chose ?” Daisy vida aussitôt son gobelet, forte d’aucune expression à présent qu’elle était habituée à cette brûlure, pour le tendre à Selene. “Je veux bien un nouveau verre. Ce qui te passera sous la main” précisa-t-elle, bien peu soucieuse d’ingérer un autre poison pourvu qu’elle trouve enfin une manière de disparaître de cette réalité dont elle ne voulait pas. Selene acquiesça avant de s’échapper avec son gobelet vide.
Alors, enfin, Daisy se retrouva seule avec Dashiell. Et s’ils étaient si habitués l’un à l’autre que les silences entre eux n’avaient jamais rien eu d’embarrassant, celui-ci se retrouva étrangement pesant, barbouillant son estomac brûlant d’un alcool pur qui ne semblait pas apprécier les feuilles de salade qu’elle avait eu pour le dîner. “C’est normal que ça remue un peu, l’alcool ?” demanda-t-elle alors d’une voix blanche en cherchant l’approbation dans les yeux de son ami. Elle ignorait l’état d’ébriété, et elle ignorait tout aussi bien les conséquences physiques de ce qu’elle venait de boire. “Parce que je me sens pas super bien” avoua-t-elle en joignant ses doigts sur ses cuisses, jouant nerveusement avec ses phalanges. Elle était bien en peine de savoir où s’arrêtait l’implication du liquide et où commençait ce à quoi elle avait assisté avec Silas (est-ce que ça avait un nom, de toute façon ?), aussi leva-t-elle à nouveau les yeux vers le Gryffondor, le visage neutre à défaut de savoir quoi en penser. “Dis, tu l’aimes vraiment bien, Silas, pas vrai ?” ajouta-t-elle alors frontalement en cherchant à nouveau une réponse dans les iris de Dash. Mais avant de pouvoir y lire quoi que ce soit, le Préfet des Serdaigle, Ashton, débarqua à l’improviste entre eux, un autre petit bout de papier entre les doigts. C’était quoi, leur délire à tous d’avoir les prénoms des uns et des autres inscrits sur des parchemins ? Est-ce que son propre prénom y était quelque part ? Est-ce que quelqu’un l’avait pioché et si oui, qui, et pour faire quoi ? Daisy avait beaucoup de questions et pour l’heure, pas la moindre esquisse de réponse. Ç’aurait pu être agaçant si ça ne la retranchait pas un peu plus dans le sentiment d’être complètement mise de côté par toute cette foule. “Salut, Ashton” fit-elle alors en croisant le regard de son Préfet. Parce que même s’il venait de couper court à une tentative de confidences, elle se devait d’être polie, de bien paraître dans cette soirée où elle était censée trouver sa place ; et parce qu’aussi, c’était un beau garçon et qu’elle n’avait pas la moindre envie de lui sembler détestable, quand bien même elle avait l’impression que personne n’avait l’intention de lui apporter l’affection dont elle avait désespérément besoin, ce soir.
À SAVOIR Arrivé(e) le : 22/08/2023 Parchemins rédigés : 102 Points : 8 Année : 6e (18 ans - redoublante)
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 23 Sep - 11:29
Underground venue
Salem & les fêtards
Je hochai la tête d’un air enthousiaste, accompagné d’un petit sifflement admiratif, quand Teddy me désigna les tableaux qui constituaient l’orchestre pour la soirée. Clairement, ils n’avaient pas fait les choses à moitié, ils avaient mis le paquet pour la première fête de l’année ! À mon plus grand plaisir, car j’avais bien l’intention de profiter un maximum en oubliant tout ce qui pouvait avoir attrait aux cours et à la rentrée. Teddy s’absenta pour aller servir les plus timides et je ne me fis pas prier pour poursuivre la descente de ma bière. Quelques gorgées plus tard, la voix de mon amie retentit dans toute la pièce pour annoncer la présence d’un placard et d’un saladier, je ne compris pas tout de suite l’allusion jusqu’à ce qu’elle mentionne les 7 minutes au paradis. C’est donc l’une de ces soirées-là ! Ça me fit rire un peu, juste à imaginer comment ça tournerait, mais même si c’était généralement le genre de trucs dans lesquels je fonçais juste pour le fun, je ne me voyais pas tellement y participer ici. La grande partie des élèves ici étaient clairement plus jeune que moi, ça risquait d’être vite un peu awkward. Je pouvais profiter de la soirée sans problèmes et sans passer par le placard.
Je m’apprêtais à en discuter avec mon cousin quand je vis Max s’approcher de nous. Je souris devant son air snob, égal à elle-même. Je l’aimais bien, cette fille, mais ça m’amusait toujours de la voir toujours si apprêtée. Je la saluai et elle nous demanda ce qu’il se passait maintenant. Azraël m’ôta les mots de la bouche et je levai ma bière pour accompagner ses paroles. Tous trois nous dirigeâmes vers le bar où Maximilianna put se trouver la boisson idéale. Je lui indiquai d’un geste le reste des bouteilles d’alcool fort et elle se servit, puis Azraël me demanda de lui faire signe si je voyais sa soeur, pour qu’il puisse la pourrir. Je ris à sa remarque, les deux avaient l’air d’être dans une rivalité constante depuis qu’Isadora s’était trouvé un petit copain avec qui passer ses journées entières.
« Laisse tomber, même si elle était là, pas sûre qu’on la reconnaisse si elle a le visage plaqué contre celui de son chéri. »
Max offrit un verre de son cocktail à Azraël puis nous laissa pour aller piocher un nom dans le saladier. Je me servis moi-même une autre bière et eut un petit gloussement de surprise en réalisant que la Poufsouffle venait de tirer le nom de sa cousine. Eh ben, j’avais bien fait de ne pas jouer, je n’avais même pas imaginé la possibilité de piocher le nom de mon cousin, heureusement qu’on avait évité ce moment de gênance ! En parlant d’Azraël, celui-ci me demanda ce que je voulais faire. Je pris une nouvelle gorgée de ma bière, la reposa sur le comptoir et répondit :
« Danser jusqu’au bout de la nuit. Oublier notre été merdique et faire enfin un peu la fête ! »
Pendant que la musique battait son plein, les couples s’enchaînaient dans le placard. Je ne connaissais pas tout le monde, mais je notai dans ma mémoire ceux qui y allaient ensemble, par simple commérage et aussi parce que ce serait drôle de les embêter avec ça plus tard. Je donnai un coup de coude à mon cousin d’un air complice en désignant le placard d’un mouvement de tête :
« Tu crois qu’il y en a combien qui s’embrassent vraiment là-dedans ? Et combien qui se regardent juste dans le blanc des yeux pendant sept minutes ? »
Comme Max et le mec un peu coincé de Serpentard, par exemple, je les voyais mal s’emballer comme des bêtes à l’intérieur. Ou alors, ils cachaient bien leur jeu. À voir si la chevelure parfaite de la Poufsouffle serait dérangée quand elle en sortirait.
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2322 Points : 33 Crédit : (avatar) timus - (signa) anaphore Année : 4e année (14 ans - 19/08)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli Poste de Quidditch: Batteur Patronus: un bouc Epouvantard: des entraves Matières suivies et niveau: Points Défis: (380/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Dim 24 Sep - 19:53
Dmitri jouait peut-être au jeu des suppositions avec Thomas mais la réalité était qu’il ne rentrerait dans ce placard pour rien au monde, pas même pour y rejoindre une quelconque élue de son cœur. Il n’aimait tout simplement pas ce genre de choses ; en prime, l’animation le laissait tout à fait perplexe quant à son intérêt. Il ne comprenait pas l’engouement du jeu, qui n’avait d’ailleurs pas de réel but sinon que de faire glousser avec idiotie quelques élèves. Il ne fut pas du tout étonné de voir des personnes comme Kenneth Appleton s’y prêter bien volontiers ; cet adolescent avait des goûts bien discutables et très probablement une estime de sa propre personne très mauvaise.
- Tu vises haut. Enfin, sans mauvais jeu de mot, le charia une nouvelle fois l’apprenti garde-chasse. - J’avoue que je vais sans doute avoir l’air un peu con à côté d’une grande perche comme elle... concéda-t-il dans un haussement d’épaules. Bien sûr, c’était elle qui était trop grande et pas lui trop petit... qu’importe, ça n’était qu’un scenario purement hypothétique et loin d’être suffisamment plaisant à ses yeux pour qu’il y réfléchisse réellement.
Malgré tout, l’aiglon surveillait un peu les gens qui s’y inscrivaient et tiraient tour à tour le nom d’un binôme. Sans trop comprendre pour quoi, voir que Zeynep, qui était plus loin avec une autre camarade, n’avait pas glissé son nom dans le récipient le soulageait un peu... il ne saurait dire si c’était parce qu’il était satisfait de voir qu’elle n’avait pas le mauvais goût d’apprécier ces animations puériles, ou de savoir qu’ainsi elle ne risquait pas d’entrer dans le placard avec un indésirable.
L’attention du Tchèque se reporta sur leur camarade de serpentard qui semblait entretenir une relation relativement hostile avec Thomas. Si ce dernier le taquinait souvent sur sa taille, lui aimait évoquer la lycanthropie du garçon qu’il avait toujours très classe. Ça n’était pas quelque chose de socialement acceptable dans son milieu, mais cela n’en demeurait pas moins cool aux yeux de Dmitri.
- Rien du tout, il a essayé de m’embrouiller dans les toilettes mais je l’ai repoussé et il s’est fait mal.
Le benjamin dressa les sourcils en une expression surprise. De la part de Jin Kyung, il n’était pas particulièrement surpris d’entendre qu’il cherchait des poux à d’autres élèves, mais imaginer une bagarre dans les toilettes entre lui et le cracmol restait surprenant.
- Je le reconnais bien là, il a toujours eu un sale caractère... répondit le garçon en riant avant d’avaler une nouvelle gorgée de bière.
L’alcool commençait à le désinhiber un peu, rien de bien inquiétant mais cela commençait discrètement à se ressentir dans sa manière de parler. Et dans ses propos également : il fallait qu’il porte des œillères pour ne pas noter que l’hôpital se moquait de la charité.
- C’est lui qui va mordre quelqu’un ouais, et pas besoin de pleine lune.
Thomas ne releva pas la plaisanterie du jeune van Aken mais rebondit sur sa remarque, soutirant au plus jeune un nouveau ricanement qui était déjà en train d’imaginer Jin Kyung attaquer son binôme de placard comme les loup-garous des histoires. Sans transition, et après une nouvelle gorgée de bière – sa bouteille allait bientôt être vide s’il continuait à ce rythme – il lança à son tour son ami sur ses choix de binôme.
- Oh… Avec Azure je pense. Tu sais qu’on s’est embrassé cet été ? Sur la plage et tout, et même plusieurs soirs de suite.
Dmitri écarquilla les yeux, son regard cherchant machinalement la gryffondor pour finalement la trouver en pleine discussion avec une autre fille, un peu plus loin d’eux.
- Thomas Chastel, nouveau Don Juan de Poudlard, ricana-t-il. « En revanche, je ne suis pas convaincu par le choix de ta dulcinée. » Il la trouvait assez inintéressante comparée à Michaela, mais... eh bien, sans doute mieux valait-il ne pas dire ça à haute voix.
L’aiglon reporta son attention sur son camarade, une expression curieuse sur le visage.
- Du coup, vous sortez ensemble, c’est officiel ?
Il était plutôt content pour lui : avec le décès de son ancienne petite amie, que Dmitri avait par ailleurs toujours apprécié, il s’était pas mal inquiété pour lui. Qu’il retrouve le goût pour les choses de cœurs était plaisant à voir.
- Toi cet été t’as enfin déclaré ta flamme à Frimord ou t’ose toujours pas ?
En guise de réponse, le Tchèque lui fit une moue moqueuse. Le fait était qu’il aurait sûrement beaucoup de choses à raconter sur son été, mais rien qui ne soit bien joyeux ou agréables... il gardait un souvenir plutôt amer du mois d’août.
- Mon idylle avec Frimord est secrète, je ne prévoyais pas d’en parler, rétorqua-t-il sur un même ton moqueur, avant de rajouter : « Mais si tu veux des ragots, je n’ai pas désignée la cavalière de placard de Teddy pour rien... je l’ai rencontrée cette été, pendant que vous étiez au voyage scolaire. »
Il désigna d’un geste du menton Agatha, la grande gryffondor qui venait de ressortir du placard. Il avait un peu discuté avec elle au Chaudron baveur et il devait avouer qu’il avait bien aimé son style. Elle était pas mal plus âgée que lui, aussi n’avait-il pas imaginé une seule seconde qu’elle puisse avoir un intérêt particulier pour lui, mais il l’avait trouvé plutôt sympathique... et c’était un souvenir infiniment plus agréable à raconter à Thomas que celui de ses discussions avec son vieil oncle.
- Et elle est beaucoup plus intéressante qu’Azure, ajouta-t-il d’un air mi mystérieux, mi goguenard.
À son tour, il termina les quelques gouttes qui restaient dans sa bouteille et avisa celle de son camarade, délaissée sur une table, lui proposa :
- Je vais m’en prendre une autre, je t’en ramène une ?
C’est que mine de rien, il commençait à y prendre goût !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Animagus & Cuicuilang Poste de Quidditch: Aucun Patronus: -- Epouvantard: Les membres de sa famille morts Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?:
Son programme de la soirée était tout défini. Elle comptait s'emmitoufler dans un plaid et lire tranquillement un de ses nouveaux livres dont elle avait fait l'acquisition récemment. Elle pourrait ainsi mettre son cerveau et pause et profiter d'un moment de relaxation dans sa salle commune qui était tant propice à la déconnexion. Mais ça, c'était avant qu'elle ne voit Salem débarquer, l'air pressée, mais surtout l'air d'être sur le point de sortir. La repérant, elle fonça sur elle pour lui chuchoter les plans de la soirée. C'est ainsi que Lilith apprit qu'une soirée clandestine allait se dérouler dans les cachots et son amie la pressait de venir. Elle lui disait que ça lui changerait les idées, qu'elle s'amuserait mais surtout qu’elle ferait un truc enfin différent. C’est vrai que des vraies soirées, Lilith n’en n’avait pas fait beaucoup dans sa scolarité. Du moins, aucune qui ne soit vraiment mémorable. Elle essayait toujours de ne pas se retrouver au mauvais endroit pour ne pas avoir à regretter quelque chose qu’on pourrait lui reprocher mais qu’elle aurait immanquablement oublié. Salem lui indiqua qu’elle était en retard et qu’elle devait vraiment y aller, qu’autrement elle l’aurait attendue, mais lui fit promettre qu’elle y réfléchirait. Pour être sûre qu’elle ne se perdrait pas en chemin, elle lui fit même une rapide copie de son invitation puis disparu aussi vite qu’elle était arrivée.
Lilith était partagée. En même temps, elle n’avait pas envie de débarquer dans un environnement qu’elle n’était pas sûre d’apprécier. Mais d’un autre côté, il fallait qu’elle découvre de nouvelles choses. Elle en avait marre d’avoir l’impression de passer à côté de sa vie, à côté de souvenirs mémorables de sa scolarité. Elle avait besoin de nouveauté, d’aventure et de défi. Cette soirée ne se présentait-elle pas comme telle ? Après tout, le couvre feu allait bientôt être passé, des élèves se rassemblaient dans un endroit pour faire la fête et cela la ferait clairement sortir de sa zone de confort. Après avoir débattu encore un moment avec sa conscience, elle finit par se lever et retourner dans son dortoir. Elle ouvrit son armoire et après avoir trifouillé un peu dedans, en sortit une robe en sequin noir à brettelle et passa rapidement par la salle de bain pour se faire un trait d’eye liner et détâcher ses cheveux qui tombèrent naturellement sur ses épaules. En se regardant dans le miroir, elle eut du mal à se reconnaître. Etait-elle bien la même Lilith ? Qu’est-ce qu’elle s’apprêtait à faire exactement ? Et si ils se faisaient choper, qu’est-ce qui lui arriverait ? Est-ce que cela décevrait ses parents ? Elle se força à secouer la tête pour faire disparaître ces pensées, retourna dans sa chambre où elle se saisit d’une plume pour griffonner un mot qu’elle envoya sans tarder à Murphy. Elle ignorait si son amie pourrait venir ce soir, mais au moins une personne serait au courant d’où elle serait si jamais quelque chose devait lui arriver. Elle mémorisa le chemin qu’elle devait emprunter et à peine fut elle sortie de sa salle commune qu’elle se transforma en petit rouge gorge pour passer inaperçu.
Se repérer dans les cachots fut plus complexe que ce à quoi elle s’était attendu. Mais au moins ne croisa-t-elle personne, encore moins un adulte, et au bout de longues minutes fini par trouver la bonne porte. Après avoir pris soin de retrouver sa forme humaine, elle resta une bonne minute derrière la porte, rassemblant le courage qui lui faudrait pour se retrouver au milieu d’autres ados de son âge, puis finit enfin par rentrer. La violence du bruit fut la première chose qui la frappa. C’était un véritable boucan, elle qui avait profité du calme de sa salle commune. Visiblement un orchestre s’en donnait à coeur joie, couplé aux voix de ses camarades. Son coeur se mit à battre la chamade. Est-ce qu’elle était vraiment à sa place ? Les gens avaient l’air de déjà beaucoup s’éclater. Elle repéra Salem au loin, ainsi que d’autres têtes familières de sa nouvelle promo de cinquième année. Mais elle restait immobile sur place. Elle ne savait pas si elle pouvait aller les déranger et encore moins comment le faire sans avoir l’air d’être une parfaite idiote. Peut-être qu’elle ferait mieux de tourner les talons maintenant après tout, avant qu’on ne la remarque.
Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 572 Points : 9 Année : Équivalent d'une 5ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Lycanthropie Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Aucun Epouvantard: pas encore déterminé Matières suivies et niveau: Points Défis: (610/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Blaze Mansfield et Alexander van Aken
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mar 26 Sep - 17:56
S’il n’était pas dans les habitudes de Thomas de se vanter, rapporter ses aventures de l’été tenait plutôt du plaisir de partager un bon souvenir, comme si un peu de la joie éprouvée sur le moment avait pu, à travers la conversation, toucher Dmitri. Ce-dernier paru étonné, mais pas si joyeux que ça, et Thomas leva un sourcil curieux quand son ami lui confia entretenir quelques doutes sur Azure. Y avait-il entre eux une défiance qu’ignorait le lycanthrope ? Il valait peut-être mieux le savoir avant de proposer une sortie collective…
- Non, pas Don Juan, dénia Thomas. « C’était juste cool. »
Il n’était pas certain de pouvoir y mettre les mots exacts : il n’avait pas fait tout ça pour la frime, même s’était senti un peu mal à l’aise, au cours de l’année dernière, dès lors qu’il avait été vaguement sujet de « remplacer » le mot était fort et dur, Michaela. Non simplement qu’il voulait passer un bon été, qu’il aimait bien Azure, et que ces deux états de fait s’étaient assez harmonieusement retrouvés l’un dans l’autre. C’était peut-être – sûrement même – pour cette raison que tout ce qui touchait à « l’officialisation » d’une quelconque relation l’ennuyait. Pourquoi s’embêter avec ça quand les choses se faisaient d’elles-mêmes sans avoir besoin d’y toucher autrement qu’en leur impulsant un peu d’élan ?
- Du coup, vous sortez ensemble, c’est officiel ?
- Bof. Il grimaça. « Oui et non. J’ai pas envie de faire tous les trucs que font les couples là tu sais ? »
Était-ce clair ? Il préféra blaguer sur le pauvre Frimord, elfe bien connu de la maison van Aken dont lui avait plusieurs fois parlé Dmitri lorsqu’il avait été question de passer un bout de vacances ensemble, l’année dernière. Projet non concrétisé à cause du refus du grand-oncle.
- Mais si tu veux des ragots, je n’ai pas désignée la cavalière de placard de Teddy pour rien... je l’ai rencontrée cette été, pendant que vous étiez au voyage scolaire.
Thomas lui donna un petit coup de poing sur l’épaule en cherchant ladite cavalière des yeux. C’était bien que Dmitri voit des gens, le garçon avait tendance à se bagarrer avec presque tout le monde alors s’il pouvait passer de bons moments apaisés avec des gens de leur âge – si possible qui ne soient pas Jin Seo – il fallait y voir une bonne nouvelle.
- Et elle est beaucoup plus intéressante qu’Azure.
- C’est toi Don Juan, blagua-t-il avant de se rembrunir. « Si tu le dis. Au moins Azure elle sourit. »
Et ça, ça comptait quand même pour pas mal. Il hocha la tête à la proposition de l’aiglon de leur rapporter une nouvelle bière, la première faisant déjà doucement effet dans sa tête il se sentait légèrement euphorique et adressa un petit signe de la main à la préfète de Gryffondor, des fois qu’elle regarde dans sa direction.
Dmitri s’étant éloigné, il attrapa un fragment de conversation au vol, de la part d’une fille aux cheveux teints en rose, et esquissa un sourire à l’évocation des nigauds qui, dans le placard, n’oserait pas franchir le pas. Oserait-il, lui ? Il le pensait, mais il n’était pas sûr d’en avoir tant envie que ça à vrai dire. Tout le monde semblait un peu trop à l’aise sur la question, Dmitri et lui faisaient vaguement figure d’anomalie dans le lot.
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 821 Points : 12 Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Maledictus Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un faucon pèlerin Epouvantard: Un faucon pèlerin Matières suivies et niveau: Points Défis: (425/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Dim 1 Oct - 15:07
Il y avait dans les cachots tant de monde qu’il était parfois difficile de repérer toutes les têtes connues. Au loin, en se dressant sur la pointe de ses pieds – elle n’était pas petite mais un certain nombre de garçons la dépassaient largement – elle put apercevoir la silhouette de Silas et, malheureusement quoique gère bien surprenant, de Dashiell juste à côté. Elle serait bien allée voir son ami de serdaigle, mais elle n’avait guère envie de discuter avec le gryffondor, encore moins depuis qu’il l’avait renvoyée bouler alors qu’elle ne lui demandait que d’aider un peu Silas. Quel faux cul, celui-là. Saige préféra détourner le regard, avisant plutôt la scène qu’avait quittée Teddy, suggérant à Ashton d’y monter, un moment où l’autre. Après tout, ces tableaux n’étaient pas trop mal pour l’animation musicale de la soirée, mais rien ne valait de vrais musiciens comme la poufsouffle ou lui !
- J’y compte bien. J’irai quémander à Teddy, lui répondit le préfet alors qu’ils se dirigeaient tous deux vers le bar. De là où ils étaient, elle pouvait encore mieux apercevoir Silas, dont le regard semblait s’être transformé en arme mortelle braquée sur le dos de son cavalier. Elle aimait bien le quatrième année, mais il fallait reconnaître qu’il était tout de même sacrément susceptible pour ainsi prendre en grippe Ashton. Pour l’heure, il valait mieux ne rien faire et laisser le temps faire son œuvre et non sans intimer l’ordre à son cavalier de se montrer courtois, ils se séparèrent sur un alors qu’elle lâchait un ultime : « Y’a intérêt ». La paix des ménages, et surtout de son entourage, s’il vous plait ! Elle avait autre chose à faire que de régler des conflits idiots et des combats de coq entre deux garçons trop susceptibles.
Elle préférait rejoindre Azure, avec qui au moins il n’y avait pas de drames inutiles même lorsqu’elle la taquinait un peu. Comme quoi, le problème n’était pas tant le caractère que le sexe : être chiant, c’était juste un truc de mec semblait-il. Les filles – de son entourage à tout le moins – ne faisaient pas tant de cas d’idioties.
- Toi non plus. Mais comme tu me le dis pas habituellement...
Saige laissa un sourire coupable fendre son visage avant de porter sa bouteille aux lèvres pour se délecter du liquide alcoolisé.
- C’est pas comme si y’avait pas masse de préfèt dans la place. J’t’avoue que je suis surprise. - Boh j’imagine que tout le monde en a pas grand-chose à foutre de cette histoire de préfets... on sait tous plus ou moins que c’est juste fait pour décorer, donc on peut bien faire venir tous les préfets de l’école sans que ça pose de problèmes, souligna-t-elle en rigolant. Entre Azure, Ashton et August qui traînait un peu plus loin, ça faisait déjà pas mal de préfets dans la pièce... elle avait même cru voir celui de serpentard, mais elle ne le connaissait pas assez pour en être certaine.
La fête battait son plein autour d’elles et bientôt, Teddy vint à proposer une animation pour ceux qui se sentaient une âme joueuse et sans hésiter, lorsque le récipient vint à passer à proximité des deux gryffondors, Saige y glissa un morceau de parchemin avec son nom. Azure, en revanche, dédaigna le saladier.
- T’es venu avec Ashton et t’a mis ton nom pour le jeu? - Ouep, répondit simplement l’Écossaise en buvant une nouvelle gorgée. « Ça te tente pas, toi ? »
À en juger le nombre de papiers dans le saladier, il y avait tout de même une majorité des convives de la soirée qui s’était inscrit au petit jeu de Teddy. Certains demeuraient malgré tout un peu en retrait, comme Azure.
Puisqu’elle était encore en train de boire sa bière, puis une deuxième, la gryffondor ne se précipita pas pour aller tirer un nom dans le récipient. Elle laissa plusieurs binômes se succéder tandis qu’elle discutait avec sa camarade de dortoir, mais finalement, lorsqu’elle entendit son prénom, Kenneth tenant un morceau de parchemin bien en évidence, elle dut se résoudre à abandonner son interlocutrice pour rejoindre le cœur des festivités.
- Ah, le devoir m’appelle ! Monsieur le fils-du-Ministre et moi avons rendez-vous dans un placard... lâcha-t-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres. « À toute ! »
L’appelée prit la direction du placard, traversant une foule d’élèves plus ou moins alcoolisés pour rejoindre le poufsouffle qui avait un peu d’avance sur elle. À en juger l’odeur qui émanait de lui, le garçon n’avait pas tardé à s’attaquer au bar, mais ça n’était guère surprenant de sa part.
- Oh attend ! lâcha-t-elle alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans le placard. D’une lampée, elle termina ce qui lui restait de bière et posa maladroitement la bouteille désormais vide sur la première table qui traînait... à moitié posé sur des morceaux de papiers destinés à ceux qui voulaient glisser leurs noms dans le saladier, la bouteille glissa au sol et éclata en mille morceaux. « Elle tombera pas plus bas. » fit-elle dans un haussement d’épaules avant de se faufiler à son tour dans le placard, refermant la porte derrière eux.
Dans l’espace réduit où plusieurs binômes avaient déjà cumulé plusieurs dizaines de minutes, la chaleur se mêlait aux effluves corporels ; le bon goût aurait sûrement incité bon nombre de personnes à grimacer, mais l’alcool et l’excitation ambiante ôtait de son esprit toute velléité de la sorte. Et puis, il y avait pire compagnie qu’un Kenneth alcoolisé ; c’était un garçon agréable, un pote plutôt fun et populaire, le genre à avoir toute une armada de filles qui lui courraient derrière. Un sourire fendit le visage de la gryffondor.
- Partager un placard avec monsieur le fils du ministre, me voilà comblée, railla-t-elle en guise de préambule. « Si j’avais su, je me serais habillée pour les grandes occasions. »
Le poufsouffle avait beau appartenir à la haute, désormais, il avait toujours présenté un aspect plutôt simple et négligé qui le rendait beaucoup plus sympathique que tous ces gars qui se prenaient pour Merlin seul savait quoi.
- Par pitié, dis-moi que tu as une ou deux midinettes dans ce cachot à rendre jalouse, il est hors de question que je sorte de ce placard sans voir tes admiratrices se répandre en torrents de larmes.
Loin d’être complètement ivre, Saige avait tout de même gagné un peu en perfidie sous l’effet de l’alcool, s’amusant de l’idée qu’elle, qui n’avait pas de vues particulières pour Kenneth, allait passer un moment un peu chaud et intime avec l’une des coqueluches de leur promotion.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Lun 2 Oct - 13:46
Faire pour décorer, les préfets? C’était un chouia pas vrai; mais si ça pouvait la rassurer de savoir qu’elle ne plomberait pas sa soirée, elle pouvait bien y croire. Après, c’est pas comme si Ash n’allait pas juste décider de la couvrir au cas où. Du moins, elle espérait bien pour elle. Peut-être n’avait-il pas de mal à écrire son nom dans ce saladier, après tout. Du moins, pas plus que celui où elle n’était tenue de rien d’autre que passer cette porte et le refermer pour sept minutes. Et puis, j’imagine que ça dépendait de l’ambiance; mais n’ayant jamais essayé… C’était quoi sept minutes dans une vie, assurément très très court, en comparaison avec tous les autres qui s’écoulaient dans une journée. N’empêche que malgré l’assurance évidente de ces deux copines, Azure n’en était pas vraiment plus certaine. Trois autres, alors qu’elle notait que Nelly en faisait tout autant.
Euh… oui.
Voilà comment Azure finit par ajouter son nom! Sur un commentaire de Saige, qui lui demandait si elle n’en avait pas envie elle aussi, mais surtout parce qu’elle avait l’impression de faire tache et que comme d’habitude elle essayait de faire partie du groupe. C’était avec une sensation d’être toujours hors traque qu’elle regarda Nelly partir avec Silas dans le placard. C’était bien elle qui lui avait dit que c’était correct si c’était en jeu. Mais quand même Silas Jorgensen ?!?!
J’dois halluciné. – Finit-elle par dire en regardant dans le fond de sa bouteille de bière en prenant la dernière gorgée. Y’avait étrangement pas de pastille ou une couleur étrange qui aurait pu lui faire penser qu’elle avait été droguée au passage. Et quelques parts, peut-être que ça aurait été même mieux. Elle n’aurait pas à se dire que sa copine de Serpentard allait faire des trucs avec son ex-meilleur ami. La Serpentard avait l’air plutôt contente. Elle secoue la tête, avant de regarder Saige partir. Maintenant Saige avec Kenneth Appleton ? – Amuses-toi ! J’veux une note sur dix ? – Parce que c’était la seule chose logique à dire, non? De plus qu’en rire! Pas qu’elle avait vraiment besoin de savoir les performances du Pouffsoufle, mais juste parce que c’était un peu plus drôle que comme cela. Les duos se formaient, allaient et venaient. Quelques mots échangés avec Agatha alors qu’elle en sortait pour une première fois. Elle n’avait aucune envie de rester seule bien longtemps après la dernière disparition d’Agatha qui la laissa un peu pantoise alors que personne n’avait encore, dieu soit loué, tiré son nom. Au moins l’incrédulité se changea en rire alors qu’elle rejoignait Thomas et Dmitri pour se changer les idées. Bon, elle n’avait pas d’amour fou pour le Serdaigle et elle le trouvait généralement pédant; mais c’était probablement beaucoup mieux que de rester à côté de la copine de Shayne, Lilith, qui arrivait dans la salle, et l’autre qui allait probablement arriver dans son sillage – après tout, il lui courrait toujours après, il devait pas être bien loin. En redoublant, la Poufsouffle finissait par partager la classe avec la Gryffonne au gros terme de son exaspération. Elle arriva par derrière, s’arrimant à Thomas en posant une main sur son torse pour passer devant lui et s’étirer un peu pour pouvoir poser sa bouteille sur le comptoir qui rejoignait les deux leurs.
Hello. Plus de bière! Je l’ai bu. Et c’est mauvais! – Rigola-t-elle. – Il va m’en falloir des litres pour aimer, je crois. Mais je suis assez certaine que Maxwell me dirait que je vais filer pas droit BIEN avant ça! Pourquoi est-ce que c'est si haut le dortoir, déjà ? Si je bois jusque là, je me rend pas en haut, j'crois.- Et probablement que ça viendrait avec une notice sur comment pas rendre sur ces chaussures. Déjà qu’elle avait eu droit à de sérieux regard qui louche pour un jello-shot; là, c’était un autre monde, son premier auparavant, là on est dans un autre univers. - Tu l’avais prise où? – Parce qu’il en reste plus et qu’elle peut bien fouiller, mais c’est quand même plus simple de demander. Après, Nelly est arrivée avec des bouteilles, probablement que ça serait moins dégueulasse à boire. Retournant son attention momentanément vers Dmitri, avant de revenir fixer son regard vers Tom. - Ça va, vous deux ? – Et elle l’entend ce bruit de verre brisé, ne sachant pas trop ou ni comment, mais elle lève les yeux au ciel, avant de tourner la tête et ne décider qu’elle y fera rien, du moins qu’elle espère que la personne qui l’a cassé soit capable de lancer un tout petit Reparo. Pas que ça l’intéresse ou de l’intéresse pas ce qu’ils peuvent bien raconter, mais question d’oublier un peu qu’elle se fait larguer en série et que quelqu’un va se prendre un shrapnel de vitre un moment ou un autre, elle approuvera probablement toutes conversations, ou presque. Le sacro-saint saladier est là, mais elle ne s’en approchera pas pour autant, préférant largement porter une attention courtoise à Dmitri et dévorer des yeux Thomas. Il est vraiment plus mignon de prêt. – Je savais pas que tu venais. – Justement à son intention. C’est pas un reproche, juste que côté communication, elle est un peu étourdie qu’il ne lui en ait pas parlé. Après, c’est bon, c’est une bonne surprise, juste que ça place quelque balise en place sur qu’est-ce qu’elle est sensée lui dire ou non, avec cette superbe conversation post cabane à outil. Jusque ou, elle peut ne rien lui dire et inversement, elle nage dans une zone grise aussi vaste que l’océan. – La scène, c’est pour quelqu’un en particulier ? – Souligna-t-elle à l’intention de Dmitri. Parce que la guitare était là, en mode attente alors que les figures des tableaux s’amusaient à performer pour les élèves avec entrain. Même bancal, l’estrade prenait quand même pas mal d’espace dans la salle pour être laissé vide. Cela étant, elle avait aucune envie d’y monter pour montrer ces piètres aptitudes à la guitare, mais ça attisait quand même un peu sa curiosité.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Dmitri D. van Aken
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2322 Points : 33 Crédit : (avatar) timus - (signa) anaphore Année : 4e année (14 ans - 19/08)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli Poste de Quidditch: Batteur Patronus: un bouc Epouvantard: des entraves Matières suivies et niveau: Points Défis: (380/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Lun 2 Oct - 16:39
Les histoires de cœur étaient une chose relativement mystérieuse aux yeux de Dmitri qui n’y portait qu’un intérêt limité sans doute un peu atypique pour un adolescent de son âge. Il n’était pas idiot et voyait bien que beaucoup de ses camarades commençaient à s’y intéresser de plus en plus, particulièrement lorsque bal et Saint-Valentin approchaient, mais lui s’était toujours tenu assez à l’écart de ces bruits de couloirs. Il n’y avait bien que lorsque Thomas lui parlait un peu de Michaela, au début de leur histoire, qu’il s’était posé à son tour quelques questions sur la chose amoureuse... mais depuis la mort de la gryffondor, le lycanthrope ne parlait guère plus de ça et l’aiglon avait fini par passer lui aussi à d’autres sujets. Apprendre que son ami fréquentait une nouvelle fille ravivait un peu de cette curiosité somme toute très adolescente mais il se garda bien d’en faire la moindre remarque et lorsque le cracmol balaya son anecdote estivale, il ne put qu’opiner du chef d’un air entendu.
- Oui, je comprends, lui répondit-il sans trop insister. Sans avoir beaucoup d’expérience en la matière, il pouvait facilement deviner qu’il devait marcher sur des œufs avec Azure en ayant toujours dans un coin de sa tête le souvenir de la révolutionnaire de gryffondor.
La discussion vira brièvement sur les propres aventures estivales de Dmitri, beaucoup moins passionnantes ou à tout le moins plus difficilement évocables en soirée. Il n’y avait bien que sa rencontre avec l’Américaine qui puisse faire l’objet de quelques ragots amusés et vaguement fanfarons.
- C’est toi Don Juan. Si tu le dis. Au moins Azure elle sourit.
Le Tchèque haussa des épaules ; Azure n’était clairement pas de son genre, mais il n’avait rien de particulier contre elle. De toute façon, il n’était même pas vraiment certain de savoir qui était « de son genre ».
- Je te crois sur parole... je n’ai jamais trop fait attention à elle.
Insignifiante, c’était plus ou moins ainsi qu’il la voyait. Il ne la trouvait ni très élégante, ni particulièrement intéressante ; c’était une adolescente banale, pas méchante ni moche, mais simplement facilement ignorable selon les maigres standards qu’il était capable d’établir avec certitude.
Constatant sa bière terminée – elle n’avait pas tenue aussi longtemps qu’il l’aurait cru – il se proposa pour aller leur en rechercher deux et abandonna quelques minutes Thomas le temps de gagner la table où les abondants stocks récoltés par Dashiell les attendait. Sur le trajet, ses yeux trouvèrent une Zola que sa précédente compagnie semblait avoir délaissée.
- Eh Zola ! C’est sympa que tu sois venu, fit-il en approchant d’elle, le sourire aux lèvres. « Tu joues pas à leur jeu du placard ? Si tu veux, il y a un petit groupe d’irréductible, un peu plus loin, tu devrais nous rejoindre ! »
D’un geste de la main, il lui désigna l’endroit où il avait laissé Thomas... qui était désormais caché à la vue par une silhouette féminine. Était-ce Azure ? Qu’importe, il verrait bien plus tard ; il avait plus urgent et, avisant ce qui faisait office de bar, ajouta à l’adresse de sa camarade de maison :
- Faut que j’aille vite chercher des bières avant que les alcoolos comme Appleton finissent tout, je te laisse nous rejoindre si ça te dit !
Et il fila sans demander son reste, récupérer deux bières et les décapsula d’un geste déjà un peu plus expert que pour la première tournée avant d’entreprendre le chemin inverse en prenant garde de ne pas se faire percuter par un fêtard un peu trop joyeux.
- Tiens Thomas ! fit-il en arrivant à son niveau, lui tendant une bière, avant de se tourner vers la gryffondor qui les avait effectivement rejoint : « Salut Azure. Désolé, je ne t’en ai pas prise, je ne savais pas que tu étais là. »
Elle avait fini par trouver sans trop de mal son chemin malgré l’invitation truquée, visiblement... mais il n’allait peut-être pas le faire remarquer, pas devant son ami qui batifolait un peu avec elle. Il n’avait plus qu’à prier pour que Zola finisse par les rejoindre, il n’escomptait pas passer sa soirée à tenir la chandelle.
- Ça va, vous deux ? - Ça va, répondit-il d’un ton neutre, ne sachant guère trop quoi dire à la préfète. Ça n’était pas comme s’ils partageaient beaucoup de choses communes si ce n’était la compagnie du lycanthrope. « Je ne savais pas que Silas t’avait ajouté à la liste des invités. »
Il s’était efforcé de masquer dans sa voix toute forme d’exaspération. Il était évidemment au courant de la liste depuis le début, notamment parce qu’il avait eu quelques rapports sur les personnes détentrices des invitations peintes de sa main, et la plupart des noms qui lui avaient été donnés ne lui avaient guères posés problèmes, mais celui d’Azure l’avait quelque peu surpris. Il la préférait à Kenneth, il allait sans dire, mais l’idée d’inviter des préfets demeurait surprenante.
- La scène, c’est pour quelqu’un en particulier ? demanda la nouvelle venue en désignant l’estrade qui avait servie à Teddy pour inaugurer la soirée... ça lui confirmait qu’elle avait un peu tourné dans les couloirs de l’école avant d’arriver. - Pas particulièrement, non. Teddy a joué un morceau tout à l’heure mais elle n’avait pas trop envie de passer sa soirée à faire la musicienne.
Les tableaux avaient très aisément pris son relai grâce aux instructions musicales de la poufsouffle ; ils jouaient depuis plusieurs dizaines de minutes des morceaux de son cru sans discontinuer ni fatiguer, ce qui était tout de même beaucoup plus pratique que de vrais musiciens en chairs et en os.
Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 572 Points : 9 Année : Équivalent d'une 5ème année
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 7 Oct - 9:50
Se retrouvant seul, Thomas laissa promener son regard sur le reste de la pièce où ses camarades s’agitaient, blaguaient et jouaient, chacun à ses occupations. Regarder de loin ne l’avait jamais vraiment dérangé, s’étant assez spontanément placé en marge de la vie sociale du reste de l’école, il aimait assister aux bals et aux événements, mais jamais dans l’espoir de se retrouver au centre de l’attention. Siroter son jus de citrouille adossé à un mur lui allait tout aussi bien.
C’était cependant la première vraie fête clandestine à laquelle il était invité et, la bière aidant sans doute, il regretta soudain de ne pas être plus dégourdi. S’il avait su parler facilement, il aurait pu spontanément rejoindre un petit groupe, ou aller saluer des camarades, simples connaissances croisées pendant les cours, mais il n’osa pas et se retrouva à se balancer un peu bêtement sur ses deux jambes, à observer silencieusement les autres qui s’amusaient.
Perdu dans ses pensées, l’apparition d’Azure eut l’effet d’une petite brise qui lui remit les idées en place et, reconnaissant, il fit un pas vers elle.
- J’ai reçu une invitation, expliqua-t-il bêtement, se demandant s’il y avait quelque chose d’incongru à cela. « Toi aussi ? »
Il était content de la voir, et se fit la réflexion que Dmitri changerait probablement d’avis sur elle, dès lors qu’ils commenceraient à discuter. Ce dernier revenait d’ailleurs avec les bières promises et Thomas récupéra celle qu’il lui tendit avec un hochement de tête en guise de remerciement.
- Salut Azure. Désolé, je ne t’en ai pas prise, je ne savais pas que tu étais là.
- On peut partager si tu veux, assura-t-il à la jeune fille en lui tendant la sienne.
La réflexion de l’aiglon sur la liste des invités lui fit bizarre, et Thomas se fit la réflexion qu’ils étaient un peu deux pièces rapportées, finalement. Ce n’était pas forcément très grave, n’ayant jamais eu prétention à compter parmi les gens « populaires » et cela se sentait dans le décalage entre leur attitude et celle des gens bien plus à l’aise autour d’eux.
Il écouta d’une oreille distraite les explications sur les tableaux, avant de se tourner vers Dmitri, interrogateur.
- C’est tous des ancêtres à toi ? Tu sais qu’Azure sait faire de la musique avec des runes ?
Enfin, plus exactement, les runes faisaient entendre la musique qu’on avait en tête, il se gratta le menton, pensif.
- Mais c’est une musique par personne, ça donnerait une drôle de piste de danse c’est sûr.
Arrivé(e) le : 13/01/2017 Parchemins rédigés : 2172 Points : 19 Crédit : Azure (c) Année : 16 ans (06/02)
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 7 Oct - 10:05
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Underground venue
Getting started
E t puisque Teodora semble encline à jouer le jeu, dans l’intimité offerte par ce placard dont les autres ne peuvent voir que les portes, nous nous embrassons. Sans hâte ni bousculade, écartant nos mèches de cheveux pour ne pas nous gêner, nous nous cherchons l’une l’autre… Je presse doucement ses lèvres tièdes avec les miennes et dépose une main sur sa nuque, qui s’aventure sur le haut de son échine. Le parfum d’alcool qui se dégage de sa bouche s’immisce jusque dans mes narines… Et je sens sa main à elle s’inviter dans mes cheveux soigneusement tressés. C’est plutôt agréable, en fin de compte… Le temps d’un instant, ça me rappelle nos instants volés entre deux cours, à Ilvermorny, avec Chase, quand on se retrouvait en secret derrière les remparts… ou nos rendez-vous secrets avec Maxton dans la salle de bains. Lorsque je sens mes canines pointer à travers mes gencives, tentées d’aller se planter dans sa chair juvénile, je me retire prudemment, détachant ma bouche de la sienne… C’est un jeu, ne prenons pas de risques inconsidérés. « C’était pas mal, tu te débrouilles bien, trésor. » Plus que la plupart des mecs gauches et stupides à qui j’ai ouvert le seuil de mes lèvres, en tout cas. Pas d’entrechoquement de dents, pas d’excès de salive, pas de précipitation… c’est presque un sans faute. « Tu feras des heureux. » conclus-je avec le fier sentiment d’avoir adoubé cette jeune fille. Enfin, quand elle aura fait quelque chose pour cette dégaine, on la croirait tout droit sortie d’un festival. Elle est pourtant mignonne, si elle faisait quelques efforts pour dompter cette tignasse de sauvageonne, elle pourrait passer dans la cour des grands… ! Nous passons les quelques minutes restantes à bavarder de choses et d’autres, de la soirée, de sa musique, de mon podcast… et enfin au terme des sept minutes sonne notre libération. Je m’extrais du placard en veillant bien à ne pas froisser ma robe, un sourire mystérieux sur le visage… Je ne compte pas trop en dire, j’aime faire fonctionner l’imagination fertile de mes camarades. J’adresse un signe de la main un brin aguicheur à Teodora et m’empare d’un verre d’hypocras que je descends d’une traite.
Le moment est venu de faire une pause, je pars à la recherche d’Azure et mâchouiller une pastille à la menthe avant d’aller tirer un nouveau nom. Et figurez-vous que je l’aperçois vers l’entrée, visiblement bien occupée ! En reconnaissant à ses côtés son copain garde-chasse à l’air hagard, mon enthousiasme manque de s’évaporer, mais je ne dévie pas ma route pour autant. En arrivant à leur niveau, j’attrape le bras de mon amie et remarque qu’elle a déjà bien entamé sa bière… « Oh t’es là, chérie, je te cherchais. Tu ne joues pas ? » lui demandé-je, haussant les sourcils d’un air espiègle. Certes, il n’y a pas que des canons qui jouent à ce jeu, mais c’est plutôt marrant. Enfin, je daigne remarquer les deux garçons avec lesquels elle était visiblement en pleine discussion… Je tends une main en direction du premier. « Salut ! On s’est déjà vus, non ? » adressé-je au petit brun qui a les cheveux un peu en bataille. J’ai le sentiment de le connaître de quelque part, mais où diable ai-je pu l’avoir rencontré ? Vous savez, chers lecteurs, c’est la rançon de la notoriété, on perd un peu le fil. Et enfin, je me tourne vers le dernier élément du groupe avec une moue un brin dédaigneuse… À chaque soirée son lot de parasites, et celui-là semble particulièrement tenace. « Et toi, tu es Thomas, le jardinier, c’est bien ça… ? Je savais pas qu’ils avaient aussi invité le personnel de l’école, c’est sympa de leur part. » lancé-je avec un sourire bien trop poli pour être honnête. Ne me dites pas qu’Azure est encore est train de recommencer ses bêtises… Allez savoir pourquoi, elle s’est entichée de ce garçon d’écuries et elle ne semble voir le monde que par ses yeux. Étant donné que mon dernier copain m’a mordue à la jugulaire en me maudissant pour des siècles, je constate qu’elle et moi, nous avons ça en commun, faire les mauvais choix… Mais lui, à défaut d’être un vampire, est si inintéressant et transparent qu’il pourrait se confondre avec le papier-peint… ! Est-ce qu’il sait lire et écrire, au moins ? Vous savez, chers lecteurs, j’ai l’air dure, mais c’est parce que je tiens à mon amie qu’il est de mon devoir de dire qu’elle mérite mieux qu’un apprenti dresseur d’hippogriffe qui sent le purin. Je pourrais écourter la conversation tout de suite en lui faisant comprendre que sa place est plutôt dans sa cabane à nourrir les scroutts à pétards qu’avec nous dans les sous-sols, mais j’ai comme une envie un peu mesquine de jouer avec lui. J’étire mes commissures de lèvres et croise les bras sur ma poitrine en le toisant. « Mais ça tombe bien que tu sois là, on a une interro de botanique sur les engrais lundi, et tu dois bien mieux t’y connaître que nous. » ajouté-je en entortillant une mèche de cheveux autour de mon index d’un air faussement distrait. Avec un peu de chance, il se rendra compte tout seul du décalage immense qui le sépare de nous et remontera de lui-même dormir dans sa bergerie…
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 7 Oct - 18:57
Teddy a du mal à croire à sa chance, devoir embrasser une fille comme Agatha, c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. Est-ce qu’il y a une personne plus cool qu’elle dans tout le château ? Non. Alors c’est le moment de montrer ce qu’elle sait faire…Et heureusement pour la poufsouffle, embrasser est l’une des rares activités du château dans laquelle elle ne squatte pas le bas du classement. Sûrement parce que les travaux pratiques sont bien plus agréables qu’un quelconque grattage de parchemin… Elle s’applique, puis profite de l’instant, avant de, comme la dernière des nouillasses, demander si ça s’est bien passé. Heureusement, Agatha est gentille avec elle. Elle se débrouille bien ? Elle fera des heureux ? Teddy a envie de faire la danse de la joie et sans le rouge lui monter aux joues. Elle murmure un merci aussi embarrassé qu’hésitant et meurt d’envie de serrer la gryffondor dans ses bras, mais se contient. Ce serait un peu ridicule.
Heureusement, Agatha maîtrise bien mieux la situation qu’elle-même et conduit la conversation sur des terrains moins minés, et la gorge de la poufsouffle se dénoue pour papoter tranquillement en attendant la libération. La sixième année s’extrait la première du placard, avec l’élégance qui la caractérise avant de lui faire un petit signe complice. Les yeux en cœur, Teddy le lui rend, se précipitant vers Dashiell et Silas prête à couiner sa surexcitation.
Mais elle est arrêtée en cours de route par Selene. Oh, elle a été encore piochée. « Mmmh, attends une seconde, il faut que je boive un truc. » Elle se saisit du premier verre qui passe à portée de main. Un shot quelconque, très alcoolisé et un poil écœurant tant il est sucré. Nul doute qu’il l’aidera néanmoins à rester sur son petit nuage. « Dis-moi tout. » dit-elle amusée devant le sourire mystérieux de sa camarade, qui a sa grande surprise vient lui chuchoter à l’oreille. Eh bah putain, ça valait le coup de l’invité et de mettre son nom dans le chapeau, elle a géchan la Selene. Alors comme ça, elle ne connait pas le jeu ? Qu’à ne cela ne tienne, Teddy se fera une joie de lui montrer. Après tout, c’est de sa faute si Selene se retrouve dans la sauce. Et vu qu’elle n’embrasse pas mal avec un peu de chance, ça lui laissera un meilleur souvenir qu’avec le premier crétin bourré de la soirée. Elle la prend par la main et l’entraîne derrière elle dans le placard.
« Désolée, j’ai mis ton nom dans le saladier. » dit-elle avec un air pas vraiment désolé. « L’année dernière tu disais que tu voulais oser plus de choses alors…je me suis dit que c’était l’occas’. » Elle hausse les épaules, et s’installe à côté de sa camarade. C’est un peu serré mais il n’y en a pas pour longtemps. « Le principe, c’est que tu profites d’être à l’abri des regards, pour s’embrasser ou autre, après tout, 7 minutes c’est court et long à la fois. » ça dépend de sur qui on tombe et de ce qu’on prévoit. Elle imagine que c’est très long s’il faut écouter le geek du coin raconter son dernier tournoi d’échecs sorciers et très court si c’est le bogoss du coin qui vous roule des pelles. « Tu peux aussi juste discuter si t’as pas envie. L’avantage c’est que de toute façon chacun pourra s’imaginer ce qu’il veut de l’autre côté de la porte. » Elle se redresse, l’alcool se diffusant lentement dans sa tête. Elle se prendrait presqu’un peu trop au sérieux, mais hey, si ça se trouve c’est carrément la première fois que Selene se trouve en tête à tête avec quelqu’un et il y a des trucs importants à dire. « T’as le droit de dire non ,si t’as pas envie. Et t’as le droit de pas avoir envie mais de raconter quand même qu’on s’est embrassée, je m’en moque. Alors je te demande, on fait comme tu veux. On s’embrasse ? » On pouvait bien penser ce qu’on voulait de Teodora, elle n’avait rien contre le fait d’embrasser les garçons et elle n’avait pas vraiment encore formé son avis sur l’activité entre filles. Mais en tout cas, elle ne comptait pas vraiment s’en cacher, alors si ça pouvait rendre service à Selene…
Sa camarade de Serdaigle acquiesça. Elle lui lança un dernier regard, sûre sûre Selene ? . Elle glissa doucement sa main sur la joue de la blonde pour l’attirer à elle et embrassa doucement sa bouche. Un simple baiser d’abord, puis un deuxième plus appuyé où elle presse les lèvres de la sa camarde entre les siennes. Et c’est déjà pas mal non, pour une première fois ? Elle est quasiment certaine que la serdaigle préfèrerait rouler une pelle à quelqu’un qu’elle aime vraiment bien, plutôt qu’à une meuf piochée dans un bol. Heureusement, elle n’a pas vraiment l’occasion de se demander quoi faire après, puisque leur temps est rapidement écoulé. L’avantage d’avoir été un peu bavarde.
Elle attrape Selene par la main et ressort du placard, la laissant rejoindre ses camarades.
Elle se met en quête d’un verre quelque part, alors qu’elle s’approche du bar, elle croise Ashton qui s’en éloigne. Un peu guillerette, elle lui claque une bise maladroite, sur la pointe des pieds. « Heyyy salut Ash ! J’espère que t’as fait une bonne pioche, c’est cool d’être venu ! » Elle lance un regard vers la scène. « Tu me rejoins quand t’as fini ? Je te laisse la guitare et je prends le micro. J’aime pas jouer quand j’ai bu et j’ai soif. » dit-elle avec un sourire malicieux. Elle ne le retient pas plus longtemps, il a une visite de sept minutes au paradis. Elle rejoint la table des alcools et attrape ce qui ressemble être un Rhum coca. Elle laisse la boisson couler lentement dans sa bouche et remplir son ventre de chaleur. Ça fait du bien par où ça passe. Elle termine son verre. Bois quelques gorgées de bière. Elle s’apprête à rejoindre Dmitri en grande discussion quand elle voit Amelia lui faire signe avec son bout de papier à la main. Que des filles à embrasser ce soir, elle est prête à parier qu’elle aura un meilleur score que Kenneth à ce rythme là !
Alors que la place dans le placard se libère, il en aura vu passer du monde ce soir, sûrement bien plus qu’en une année. A moins que les potions du vieux Van Aken ne contiennent des restes humains, mais elle préfère ne pas y penser. D’ailleurs pour quoi est-ce que cette idée lui vient en tête ? Sûrement les effets conjugués de la bière, du rhum et du shot. Elle s’assoit dans l’espace restreint en compagnie de sa camarade, les yeux un peu trop brillants pour feindre la sobriété. D’ailleurs elle n’essaie pas vraiment. « Saluuuut ! ça va tu passes une bonne soirée ? » après tout, c’est important de le savoir quand on s’organise, pour pouvoir s’améliorer pour la prochaine. « T’as des plans pour ce placard. Enfin pas pour monter des étagères hein. » Bordel, j’aurais peut être pas du descendre tout le verre d’une traite. Je dis vraiment de la merde. Elle essaie d’expliciter un peu sa pensée : « Je veux dire on se roule une pelle ou tu préfères qu’on échange nos meilleurs tips pour cheveux frisés ? Ou n’importe quoi qui ne nous rappelle pas que demain va falloir garder les yeux ouverts en classe. »Tais-toi Von Misère par pitié. Peut-être qu’elle t’embrassera juste pour que tu la boucles finalement. T’es vraiment trop con Elle rit légèrement, de son ivresse, de la situation. C’est qu’elle commence à avoir de l’entraînement pour ce soir, et qu’Agatha a dit qu’elle ferait des heureux. Mais peut-être que ce sera des heureuses, allez savoir !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Lun 9 Oct - 18:17
Elle avait posé la question, un peu comme elle avait demandé à Agatha qui lui avait donné la sienne avant de glisser ces mains sur le côté de Thomas pour lui arracher un demi-câlin.
Moi aussi. – Mais comme si cela devait avoir plus d’explication. – En tout cas, c’est une bonne surprise.
Avait-elle vraiment besoin de lui dire qu’elle était en liesse de le croiser ce soir ? C’est sans trop de difficulté qu’elle pouvait s’imaginer la soirée sans, à regarder Agatha, Nelly et Saige faire des tours en boucles dans le placard alors qu’elle resterait un peu écartée à se demander s’il fallait qu’elle se rende jusqu’à jouer le jeu avec Silas et faire comme si de rien n’était. Son nom n’étant pas sorti de la pige, cela la laissait vaguement comme une spectatrice dans un groupe qui ne lui appartenait pas vraiment. Tous semblaient mieux s’accorder les uns aux autres, comme si elle était cette brisure dans l’émulsion. D’ailleurs, elle fût un peu surprise de voir Van Aken tendre une bière à Thomas; un peu comme si elle avait l’impression d’être de trop. Elle ignorait à peu près tout des fréquentations de Thomas, si ce n’était qu’elle en faisait partie. Mais van Aken, vraiment ? Comme s’il aurait pu être évident de lui proposer la sienne et retourner en chercher, alors que lui savait ou était cacher les bières, la gryfonne sentit un peu passé qu’il ne ferait pas plus un geste en sa direction quand bien même elle était aimable et agréable. Elle tendit un regard reconnaissant au garde-chasse, avant de reprendre un sourire plus sure d’elle tout en le remerciant. Elle n’avait pas vraiment envie de sortir enivrer bien qu’elle avait l’impression que quelque chose changeait un peu dans son humeur depuis qu’elle avait englouti les dernières gorgées de la précédente bière. Ce qui s’était passé sur la scène, Azure avait tout simplement pas noté à cause du détour qu’elle et Agatha avait dû faire pour s’y rendre. Alors ça semblait logique de poser la question.
Ah. J’ai raté, alors.
Visiblement, elle n’aurait pas été contre un petit spectacle mais si c’était terminée, cela voulait dire que la scène pouvait servir à autre chose que son précédent usage. Après, les tableaux se débrouillaient bien, et elle hocha la tête en comprenant que la quatrième du quator qui organisait voulait probablement profiter de la compagnie de ses amis plutôt que rester accrocher aux cordes de sa guitare. Elle rougit un peu, ne sachant pas trop ce qui la gênait; de savoir que Thomas voulait qu’elle ait l’air cool, ou de savoir que celui devant en aurait rien à faire; à moins que ça soit des explications nébuleuses de la seule personne qui n’avait pas de baguette en main. Passé la rougeur, elle rit un peu embêtée.
Totalement, un véritable chao musical! Déjà qu’à deux, ça demandait …
Oh mais, bon retour Agatha, qui s’agrippe au bras d’Azure qui délaisse Thomas pour confirmer son option bouée de sauvetage social. Elle n’a pas besoin de savoir ce qui se passe dans son regard, ni ce qui suivra; elle sait pertinemment que sa fréquentation ne lui plait nullement. Son autre main dans ces cheveux, la Gryfonne répond à la seconde en concentrant son attention pleinement sur elle.
Eh. Oui. – Mais visiblement, elle aurait pu ne pas jouer et coller le garde-chasse toute la soirée que ça aurait pu être plus mal. – Mais j’ai pas été pigé. C'est pas grave. Si ? – Belle excuse pour ne pas mettre ta main directement dans le saladier, elle-même, alors qu’elle finit par replacer ces cheveux derrières son épaule. C'était sympa ? Mue par curiosité, un peu comme avec Saige. Mais le sujet de la conversation change rapidement alors qu'elle en vient à saluer les autres avec qui elle était déjà. À côté d’Agatha, la petite brune avait l’air de disparaître de plus en plus en voyant sa réaction faces aux garçons. Visiblement, elle ne partageait pas du tout son opinion et ses propos. Étrangement, ça aurait été parfait que son nom soit pioché, là, à cet instant pour éviter de devoir assister à la tolé que ferait une telle scène dans sa tête.
Agatha. Tu veux pas vraiment parler Botanique, ce soir ? On avait dit qu’on venait s’amuser! Et si on allait danser à la place ?
Du genre, la pire matière de toute sa vie ? En même temps, elle l’a bien senti la pique dans sa direction de son mec – qui n’est pas son mec. Elle craint moins d’avoir l’air ridicule en se trémoussant avec un verre à la main que de devoir des excuses à Thomas, alors qu’elle est même pas celle qui est odieuse. Après, Agatha n’a pas totalement tord pour certain aspect. C’est peut-être sympa maintenant, mais ça augure quoi dans le futur ? Quand bien même son monde semble s’éclairer dès qu’il est là; il y a toujours une part d’ombre qu’elle aurait peut-être dû prendre en compte.
Et à boire!
Redirection de la conversation vers les breuvages, ça marche vous croyez ?
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Aucun
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mer 11 Oct - 17:48
Underground venue FT. too much people
Kenneth et Toni, enfin réunis, ne tardèrent pas à être rejoints par August, le troisième larron de la bande. « Mon préfet préféré ! » Le salut l'Italienne, alors que ce dernier passait un bras autour de ses épaules en lui demandant si elle était venue pour se retourner la tête. « J'crois que Kenny a pris de l'avance sur nous. » Répondit-elle en désignant le Poufsouffle d'un mouvement de tête. Elle même sentait doucement l'alcool s'emparer d'elle mais dans une proportion bien moindre. Vesper aussi venait d'arriver et se servit un verre de Mancini tout en remerciant Toni. Celle-ci remarqua que sa camarade de chambrée n'avait pas encore mis son nom dans le saladier pour l'instant. Peut-être était ce plus sage, cela lui éviterait au moins de tomber sur Maximilianna ...
C'est à ce moment que le nom d'Antonella retentit une seconde fois, cette fois-ci prononcé par Silas. Un bien meilleur parti que la cousine allemande de la Serpentard ! Alors que Kenneth commençait à se moquer, elle décida de lui clouer le bec en acceptant de se rendre dans le placard. Cela lui apprendra, à draguer la première blondasse qui passe ! En chemin, Toni saisit un verre rempli d'un alcool inconnu qu'elle avala cul sec. Elle rentra la première dans le placard, suivie par le Serdaigle qui ferma la porte derrière lui. Ils étaient désormais seuls, dans un espace réduit et clos où un seul rayon de lumière perçait l'obscurité. L'adolescente prit la parole en premier et brisa le silence en avouant son soulagement de se trouver dans ce lieu avec Silas et non avec sa cousine. Ce n'était pas le meilleur compliment du monde et son interlocuteur ne manqua pas de le souligner avec douceur, ce qui fit balbutier Toni. Devaient-ils suivre le jeu à la lettre et s'embrasser ? Silas ne semblait pas fermé à l'idée. Ils feraient ce dont ils avaient envie, protégés par l'intimité de ce placard. « Personne, d'accord. » Ce qui allait se passer ici resterait ici. Antonella en était rassurée. Non pas car Silas ne lui plaisait pas - bien au contraire, elle le trouvait charmant - mais parce qu'elle préférait que cela n'arrive pas aux oreilles indiscrètes. Les rumeurs se répandaient si facilement ... Les réputations aussi.
Réalisant soudain que son camarade peinait à se maintenir debout, la Serpentard se précipita pour lui apporter son soutien. L'alcool commençait à lui monter sérieusement à la tête, si bien qu'elle faillit les faire tomber tous les deux. Heureusement, Silas la maintint par la taille, l'aidant ainsi à se redresser. Ce contact fit frissonner Toni. Ils étaient très proches l'un de l'autre, maintenant. Le Serdaigle dépassait sa comparse d'une bonne tête, ce qu'elle constata avec un brin d'humour un peu gêné. La réponse de Silas ne fit qu'amplifier son embarras, elle se sentait maintenant clairement rougir. Il faut dire que leurs corps se touchaient et que la main du garçon se trouvait toujours sur sa taille. Est-ce qu'elle avait le droit de ressentir tout ça avec quelqu'un qui n'était pas Kenneth ? Est-ce qu'elle n'était pas en train de commettre une faute, là, dans ce placard ? Même si le Poufsouffle était dans un coin de sa tête, tout son corps réagissait au contact de Silas. La chaleur de l'alcool mêlée aux frissons de cet émoi adolescent lui faisait tourner la tête.
Toni aurait pu rester dans cette tension charnelle jusqu'à la fin des sept minutes, juste pour prolonger ce sentiment si nouveau et agréable du désir partagé. Habituée à l'ambiguïté floue et borderline de sa relation avec Kenneth, elle fut toute surprise d'entendre Silas lui faire une proposition claire avec des limites définies. Loin de rompre le charme, ce cadre affirmé rassura Antonella. Se sentant en sécurité avec le Serdaigle, elle reprit du poil de la bête et tenta la malice. « OK. Mais je te préviens : j'aime punir aussi. » Dit l'adolescente en souriant à son tour, le coeur battant à tout rompre dans sa poitrine ridiculement peu cachée par ce décolleté plongeant qu'elle arborait. Allait-elle regretter ce moment avec Silas lorsqu'elle se réveillerait demain ? Est-ce que Kenneth allait regretter, lui, d'avoir dragué Selene Paulet ? Certainement pas.
Ragaillardie par cette pensée, Toni s'abandonna totalement à Silas. Elle se mit sur la pointe des pieds pour tenter d'arriver à la hauteur du jeune homme - c'est fou comme les garçons avaient grandis pendant l'année écoulée - et plongea les yeux dans son regard azur. Il vint poser ses lèvres dans le cou de l'adolescente, là où personne ne s'était encore jamais aventuré. Elle oublia de respirer alors qu'un frisson lui parcourait le corps d'un bout à l'autre. Sa main se plaqua d'un coup contre la paroi du placard et sa respiration devint plus rauque tandis que les lèvres de Silas remontaient le long de son cou. Toni fut tentée de fermer les yeux pour s'abandonner totalement à ces sensations qu'elle découvrait pour la première fois. Oh elle avait bien fait un rapide bisou sur la bouche, une fois, quand elle avait treize ans. C'était lors d'une réception chez une amie d'Antonella the first, un étranger qu'elle n'avait jamais revu. Là, c'était quand même beaucoup plus concret et la bouche de Silas lui faisait beaucoup plus d'effet que celle de ce garçon ! Le Serdaigle arriva au niveau des lèvres de l'Italienne et marqua un léger arrêt. Est-ce qu'elle avait fait quelque chose de mal ? Elle n'eut que le temps d'un soupir pour y penser : Silas venait de prendre ses lèvres. Elle sentit le piercing au nez du quatrième année, rajoutant encore un peu plus de sensations, un peu plus de désir. Les doigts de Toni se crispèrent sur la paroi boisée en même temps qu'une contraction se fit ressentir dans son bas ventre lorsque Silas caressa sa langue avec la sienne. Elle lui rendit son baiser, passionnément, s'abandonnant complètement à l'instant. Sa main libre vint se glisser dans la chevelure blonde du jeune homme.
Ce moment parut durer une éternité et une seconde à la fois. Lorsque leurs lèvres se séparèrent enfin, Toni n'avait plus les idées très en place. Tout son esprit était recouvert de coton duveteux et un sourire béat éclaira son visage avant que son éternel bagout ne reprenne le dessus. « Wahou tu maitrises grave ! » S'exclama-t-elle. C'était pas peu de le dire, elle était encore toute essoufflée. Silas avait réussi à lui faire complètement oublié Kenneth, durant sept minutes. C'était déjà un putain d'exploit ! « On dirait que tu vas échapper à la punition, pour cette fois. » Plaisanta Toni avec canaillerie. Il était temps de sortir du placard, le temps était écoulé. La Serpentard poussa la porte et sortit la première, clignant des yeux à cause de la lumière. Elle devait être rouge comme une tomate et nul doute que ses cheveux n'étaient pas aussi bien coiffés qu'en rentrant dans ce placard. Est-ce que les autres invités pouvaient deviner ce qu'ils venaient de se passer ? Est-ce que Kenneth le pouvait ? D'ailleurs où était il ?
Toni repéra facilement August mais pas de Kenneth à l'horizon. Elle fronça les sourcils : où avait-il bien pu encore passer ? Avec Selene ? La Serpentard se saisit d'une bouteille de Mancini et s'approcha du préfet. « Bah alors, t'es tout seul ? » C'était vraiment pas son genre. D'ailleurs, c'était une impression ou y'avait beaucoup moins de monde dans la salle ? Et de noms dans le saladier ? « T'en veux ? » Elle lui désigna la bouteille qu'elle tenait dans la main avant de porter le goulot à sa bouche pour prendre une rasade d'alcool. Franchement, l'entreprise familiale faisait la meilleure boisson sur Terre, y'a pas à dire !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Un paon Epouvantard: Sa mère en tant que directrice Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Murphy
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mar 17 Oct - 16:31
Underground venue
What's goin' on on the floor?
Décidément, personne ne peut draguer tranquille : tandis que j'essaie péniblement de courtiser Selene, ou en des termes moins cérémonieux, de lui offrir un aller express dans mon lit ce soir, on vient me déranger pour la troisième fois. Et c'est une tête bien connue que je reconnais derrière ce sourire goguenard ! Je me tourne en direction de la Serpentard qui ne manque jamais une occasion de me vanner. « Oh Amelia, arrête de froncer les sourcils comme ça et fonce récupérer à boire pour nous montrer que t’es bien une meuf de la campagne. » réponds-je en lui montrant le mini-bar et tous les trésors qu'il a à offrir. De toute façon, Selene a pris la fuite, embarquée par le boiteux de service... Je soupire, bien conscient qu'il va me falloir revoir mes plans. Tant pis, l'histoire d'amour que je vivrais sera avec cette bouteille ! Alors j'avale encore une gorgée et me lève pour rejoindre cette chère Toni Mancini, ma représentante préférée de la communauté italienne de Poudlard. Dommage, sa propension à se marrer n'est pas au rendez-vous ce soir, puisqu'elle m'interroge sur le nombre de verres que j'ai bu... Je fais mine de m'en formaliser, avant de désigner la boisson à demi-entamée que je tiens : « Ehhh, t’occupe, c’est un secret entre ce verre et moi, tu peux pas interférer entre nous. » lui réponds-je avec un air faussement mystérieux, pourtant bien conscient que mon haleine alcoolisée doit lui suffire pour toute réponse. Je me demande ce qu'elle a, ce soir ! D'habitude, elle est un peu plus joviale, on dirait qu'elle a un truc à me reprocher.
Mais c'est la suite des événements qui m'inquiète encore plus... Voilà que maintenant, elle accepte de se rendre dans le placard avec ce taré de Jørgensen, ce qui montre bien que son comportement est anormal. A-t-elle été kidnappée par des extraterrestres qui lui ont lavé le cerveau avant de se rendre à cette soirée... ? Je suis en droit de me poser la question, tandis qu'elle referme la porte sur eux ! J'applaudis mollement, le rire jaune : « Bravo Toni, on devrait tous suivre ton exemple et faire notre BA annuelle nous aussi. » Enfin, avec Jørgensen ça fait cher payé, le dévouement à la bonne cause… Même pour la blague, j'aurais jamais été aussi loin avec ce type, j'aurais eu trop peur qu'il se mette à me citer tous les grands théorèmes de Gant dans ce placard pendant sept minutes ou que je doive lui expliquer comment les êtres humains se reproduise. Je me tourne finalement vers August, à qui je tends un verre teinté de la couleur la plus suspecte qui soit. « Ok mon frère, tu vas pas être déçu de celui-là. J’y suis allé un peu fort dans le dosage, donc n’hésite pas à recracher tes tripes. » lui lancé-je sur un ton de défi, tendant comme une offrande le cocktail explosif que je lui ai préparé : gin, liqueur de poire, un centilitre d'eau glouglousse et bien sûr, la classique, une cuillère de sauce pimentée qui traînait par là. Je ne doute pas que ce savant mélange saura mettre tous ses sens en éveil et qu'il me remerciera ! On fait cogner nos verres et j'avale le mien cul sec en attendant qu'il crache du feu.
Finalement, Toni finit par sortir... Je lui demanderais si ce bouffon lui a avalé la langue plus tard, pour l'instant c'est à mon tour de jouer. Je tape sur l'épaule d'August en dirigeant ma main hasardeuse vers les morceaux de papiers... « Ah, c’est l’heure de mon numéro de galochage artistique. » Ça dépend plus ou moins de la personne sur qui je tombe, mais je ne suis pas bien difficile ! Mec ou nana, je prends tout... à moins d'avoir affaire à la grosse bouche visqueuse de Jørgensen, mais heureusement Toni a décidé de se sacrifier pour le bien commun. Je laisse quelques secondes de suspens avant de finalement déplier le petit papier, et découvrir le nom de... Saige ! Je croise finalement son regard et lui souris à pleines dents, lui indiquant d'un signe du pouce qu'elle et moi, on va avoir sept longues minutes pour visiter ce placard de fond en comble. Et tandis qu'on s'y dirige tous les deux sous les sifflements de nos camarades, la voilà qui en profite pour taper dans ma bouteille... Je prends un air outré et explose de rire tandis qu'elle la fait tomber en voulant la reposer sur la table. Et moi qui croyais être le seul à m'être mis une mine, on dirait bien que Miss Billington m'a devancé ! Je la laisse passer après une révérence volontairement exagérée, et une fois qu'elle s'est logée dans le placard, je la rejoins, contraint de plier les genoux pour faire rentrer mes jambes à l'intérieur. « Attends, deux secondes. » Je feins de refermer les battants, que je laisse finalement légèrement entrebâillés, tout en m'exclamant suffisamment fort pour me faire entendre : «Quoi ? Oh non Saige, ne me dis pas que tu as prévu de tout filmer, t’es une sacrée coquine ! » Je pouffe en me retournant dans sa direction. J'ai encore tout un répertoire de blagues grivoises qui auraient fait mourir de rire August, mais je choisis de bien me tenir. « Voilà, c’est bon, j’suis à toi. » lancé-je en fermant enfin les portes derrière nous, nous coupant de l'agitation régnant à l'extérieur. Et soudain, le calme s'installe, le silence devient pesant. Tout à coup, je réalise la proximité physique entre nos visages... Ça fait quelques années que les compagnies féminines ont cessé de me rendre nerveux, j'ai aujourd'hui une meilleure expérience que l'ado gringalet et boutonneux que j'étais à Cricklewood Square il y a trois ans... Mais difficile de se sentir à l'aise dans un espace aussi confiné, entre ces quatre planches.
Heureusement, Saige est une vraie marrante, et quand elle me lance qu'elle se serait vêtue pour les grandes occasions si elle avait su qu'on se retrouverait tous les deux dans ce placard, je ne peux m'empêcher de saisir la perche qu'elle m'offre : « Oui, ou alors on peut ne pas s’habiller du tout, c’est au choix hein. » lâché-je en ricanant bêtement, les joues rougies par la chaleur. Je me mords les joues pour essayer de retrouver mon sérieux, mais c'est quasiment mission impossible tant la situation est plutôt cocasse… Grisé par les quelques bières que je me suis enfilé, je tente de reprendre contenance tout en me retenant de loucher en direction de son décolleté. « Pardon, promis j’arrête de faire le con. » déclaré-je, la main sur le cœur, pourtant certain qu’il s’agissait d’un engagement que je ne pourrais jamais tenir. C'est plus fort que moi, l’humour était bien la dernière branche à laquelle je pouvais me raccrocher pour désamorcer cette tension naissante dans cet espace étriqué… Elle et moi, on doit rester sept longues minutes dans ce placard. Et comme je ne suis pas certain qu'elle soit d'accord pour enlever son t-shirt et me laisser mater ses seins, alors j'imagine qu'on va juste discuter... Finalement, sa proposition me surprend, et je prends conscience que ce que ça implique : on est potes, Saige et moi... Rendre jalouses les midinettes dehors ? Tu parles, j'aurais bien voulu mais Selene a décidé d'aller assister au numéro de "Silas le pauvre handicapé" plutôt que de flirter avec moi ! Je prends un air éploré, la main sur le front, décidant de me la jouer tragédie grecque : « Oh tu sais, ça fait des mois que j’essaie de raviver la flamme entre August et moi, et il ne me regarde plus comme avant… » Mais en y réfléchissant bien, je me dis que ce n'est pas parce qu'on est potes que c'est interdit de se tripoter. « Alors option un, on peut donner des coups dans les planches des murs pour faire marcher l'imagination des autres… » Perspective tentante, hein... ? Je me retiens aussi d'ajouter que je suis très doué pour simuler de faux cris si on a vraiment envie de pousser le jeu plus loin. Mais, ce serait quand même dommage de ne pas lui proposer une autre voie... Je hausse les sourcils d'un air espiègle. « Ou option deux, tu peux m’embrasser, c’est gratos pour les copines. » J'ai un peu picolé, alors je promets pas que ce soit royal... mais au moins, ça sera marrant.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Légilimencie Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Epouvantard: Une foule qui murmure autour de lui Matières suivies et niveau: Points Défis: (760/2000) Disponible pour un RP ?: Pour l'instant, c'est pas possible... D'autres comptes ?: Ashton B. Shipperfield
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mar 24 Oct - 14:30
UNDERGROUND AVENUE
with /
Jin vida son verre d’une traite, jetant un regard mauvais à l’apprenti garde chasse avant de s'éloigner du duo en plein discussion. Il ne lui avait pas demandé de l’intégrer à leur conversation et se moquer bien de savoir avec qui il voulait partager ce laps de temps dans le placard. soit disant pour embrasser l’autre personne. Qui était aussi con pour faire ça sans connaître la personne enfermée avec vous ? Il n’était clairement pas assez éméché pour penser poser ses lèvres sur la ou le premier venu. Et c’est bien dans cette optique qu’il pénétra dans le dit placard après avoir été pioché par Maximilianna qu’il connaissait brièvement pour la lignée de sa famille et le fait qu’elle ait été la cavalière de son jeune frère.
Ils pénétrèrent dans la pièce exigüe et il l’observa comme il put refermer la porte derrière eux. Son regard glissa sur le verre qu’elle tenait à la main et il se dit soudainement qu’il aurait peut-être dû prendre un verre un avec lui. de but en plan, il lui indiqua avec une franchise non feinte qu’il ne comptait pas l’embrasser ici, comme beaucoup semblaient se sentir obliger de le faire en pénétrant dans ce placard. Pas assez imbibé pour le faire et la poufsouffle avait beau être une jolie fille, il n’éprouvait aucune attirance pour elle. Sa réponse lui fit arquer un sourcil mais il se contenta de caler ses mains dans ses poches et d’attendre. Parfait. Nous sommes sur la même longueur d’onde. La dignité en premier. Ils ne leur restaient plus qu’à patienter le temps passe et qu’ils ne craquent pas avant. Cette pièce était ridiculement petite et leur proximité presque gênante. Son regard ébène coula sur ce qui lui sembla être son visage lorsque sa main se posa sur son torse. Un rictus se dessina sur ses lèvres à sa justification, conscient qu’elle ne le verrait pas de toute manière. Juste en face de toi. Il souffla sans être conscient que leurs visages étaient plus proches que ce qu’il pensait.
Ils passèrent le reste du temps dans cette position, en silence, à écouter la respiration de l’autre. Sept minutes, c’est long lorsqu’on a pas grand chose à se dire et au fond, Jin comprenait pourquoi certains en venaient à devenir des animaux de foire. Ca passait au moins le temps. Le temps écoulé, il s’avança vers la poignet de la porte, se rapprochant un peu plus de Maximilianna, pour ouvrir la porte et lui fit signe de sortir en premier.
Le bruit ambiant de la pièce le surprit tout d’abord, presque habitué au silence après cette interlude dans le placard. La première chose à laquelle il pensa fut qu’il avait soif et prit la direction du bar pour trouver de quoi combler ce besoin. Excuse-moi, tu peux me passer une bière ?demanda-t-il à la Serdaigle ( @Zola R. Shaw ) installée non loin de lui et se trouvant proche d’un paquet à peine ouvert. Cette fille était dans sa promo, il en était sûr mais il n’était plus du tout sûr de son prénom. Avaient-ils même déjà discuté ensemble une fois ?
Quelques instants après, il vit débarquer Antonella au bar qui semblait sortir du placard au vu de la coiffure qu’elle arborait. Je ne savais pas qu’une tempête avait élu domicile dans le placard, Anto. Railla-t-il à l’attention de la jeune fille tout en prenant une gorgée. La Serpentard était totalement décoiffée et il ne faisait aucun doute sur le fait qu’elle n’avait pas joué au roi du silence comme lui durant son séjour. En tout cas, tu as l’air d’avoir profiter de tes sept minutes.
Arrivé(e) le : 15/05/2023 Parchemins rédigés : 260 Points : 4 Crédit : zuzu Année : 4e années - 4 septembre (15 ans)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette / Anneaux grigri Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Ara Epouvantard: Le blason familiale brisé en morceaux Matières suivies et niveau: Points Défis: (280/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Azure - Gwen - Prof.Alexander
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Ven 27 Oct - 3:16
La porte s’était refermée sur nous deux. J’avoue que bien que je n’aie rien de ces jeunes femmes qui se jettent sur les autres, je m’étais avancé jusqu’à pose sa main sur lui pour déterminer la distance et m’assurer qu’elle ne diminue. La conclusion de notre échange, rien n’était sensé se passé dans ce minuscule espace; mais plus les secondes s’égrainait plus le silence devenait embêtant, entêtant. Je sentais ma main se soulever puis s’abaisser sous sa respiration. Son souffle balayer ma franche qui se soulevait et venait chatouiller mon front. Je n’étais assurément pas habitué à être dans un endroit aussi petit, et pourtant ce ne fût pas la panique qui passa dans ma tête, mais plutôt le fait que je percevais beaucoup trop bien celui qui se tenait devant moi. Mes yeux occultés par l’absence de lumière, je ne pouvais que faire attention à mes autres sens. La chaleur sous ma main gauche, alors que la droite restait plutôt fraîche tenant mon verre de ligueur italienne. L’odeur qui n’était pas la mienne, la sienne, assurément, mélangé aux touches sucrées occulté par le goût sous chaque gorgée. Et pour le son, le silence entre nous; éternel, et cette impression qu’il se passait beaucoup de chose à l’extérieur alors que nous étions tous les deux en inertie totale. Il aurait été plus facile de juste discuter, et rapidement je n’eut plus beaucoup de facilité à différence Jin de Jun. Lui ne serait pas resté aussi mutique qu’une carpe, mais lui n’était pas dans cet espace exigu. Quand je sentit le bras de Jin passé et dépassé lentement ma taille pour attraper le poignet de la porte, j’eut tout à loisir de le fixer intensément, brisant un peu ma confiance qu’il n’aurait vraiment pas pu se passer quelque chose, ici. J’en avait été si sur alors que j’avais refermé ma porte derrière moi. C’est Norine qui allait s’esclaffer de rire! C’était garantie. C’était tellement percutant que je décalai mon regard jusqu’à suivre son épaule jusqu’à sa main comme si c’était officiellement le chemin le plus suivre à prendre plutôt que resonder une nouvelle fois son regard aussi opaque.
Mann, das war knapp.
Assurément plus pour moi et tout bas, que pour que lui y comprenne quelque chose. Après, Teodora comprendrait mais elle devait être bien occupé ailleurs, qui n’impliquait pas de coller son oreiller à la porte pour avoir un sujet pour me charrier en sortant de là. D’ailleurs, il y avait beaucoup d’autre son autour pour qu’il ait besoin de porter attention à ce que je disais. S’il avait voulu discuté, il était fort à parier qu’il aurait entre-ouvert les lèvres au lieu de les laisser close pendant six minutes. Mes pas me menèrent à rejoindre le groupe avec qui j’étais plus tôt, Salem et l’autre, le brun; mais en chemin, elle s’arrêta remarquant une tête rousse un peu perdu en plein milieu du chemin.
Lilith. Te voilà!! Tu es adorable. - Mon verre maintenant vide dans ma main. – Ne met pas ton nom dans le saladier, ce placard c’est une sorte de torture des plus sophistiquée. On va danser ? Salem est là-bas avec … je sais pas qui! Kathleen aime bien le divan, mais je crois qu’il est défoncé, alors aucune raison d’y aller. Kenneth est… nulle part. Probablement dans le placard. Teodora est… - Mais je tournai la tête pour la revoir partir direction du placard avec un air plutôt joyeuse. – Je crois qu’elle … - Ne comprenant absolument pas l’intérêt. - … aime souffler dans le visage des autres. Soit cela, ou elle va nous revenir avec plein de bouton sur les lèvres, et elle va … Oh herr … vider mon stock d’exfoliant pour les lèvres. Si je m’y connais pas.
Je guidai la nouvelle arrivante vers les autres au comptoir qui semblaient se questionner sur ces soit disant minutes au paradis.
Je sais que je suis sublime, mais me fixer comme cela, Salem ?
J'étirai un sourire sur mes lèvres, amusée. Probablement qu'elle voulait des détails... probablement qu'elle n'en aurait aucun. Du moins, aucun de pertinent sur l'extérieur. Avant de retourner mon attention sur son binombre et de poser mon verre sur le comptoir, bien vide. Tu serai aimable de me resservir ? Ta devise c'était bien de boire, non ? Je suis partante pour participer activement. Et après, on va danser. Tu viens aussi ! C'est ma devise à moi.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Animagus & Cuicuilang Poste de Quidditch: Aucun Patronus: -- Epouvantard: Les membres de sa famille morts Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Lun 30 Oct - 18:44
Lilith ne savait plus où donner de la tête. La fête battait son plein et elle, elle se sentait complètement décalée par rapport aux autres. En regardant autour d’elle, elle avait l’impression que tout le monde se sentait à sa place, se mouvait avec tellement d’aisance, savait ce qu’ils faisaient là. Elle, c’était une énigme et elle se demandait même si elle n’était pas plutôt une intruse. Elle n’avait jamais mis les pieds dans ce genre de soirée et elle ne savait absolument pas comment se comporter. Se balançant légèrement d’avant en arrière de façon gênée, la rouquine essayait d’évaluer la situation. Il y avait beaucoup de visages, plus que ce à quoi elle s’attendait pour une fête clandestine. La musique était si forte qu’elle se demandait comment tout le château ne pouvait pas l’entendre, mais elle se doutait qu’un sort d’insonorisation devait couvrir les murs. Deux choix s’offraient à elle. Soit elle marchait d’un pas déterminé vers l’une des personnes qu’elle connaissait - la seule qu’elle reconnaissait de loin n’était autre que Salem avec sa chevelure si reconnaissable, mais elle était dans une grande conversation avec quelqu’un et Lilith n’osait pas se résoudre à l’idée de débarquer et de l’interrompre. Soit, elle faisait marche arrière illico et elle emportait avec elle sa résolution de prendre des risques. La Pouffy hésitait encore quand Maximilianna, sa comparse de maison, prit une décision pour elle en déboulant dans son champ de vision. « Salut Maxi. Euh, merci ? » Elle n’avait pas l’impression que se faire appeler “adorable” dans ce genre de soirée était vraiment un compliment. En tout cas en choisissant sa tenue, aussi rapidement que cela fut, elle n’avait pas eu pour objectif d’avoir l’air adorable Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus que cela que son amie se lança dans des explications qui partaient dans tous les sens. Elle lui parla de placard, de saladier, de divan et d’autres choses qui, sorties de leur contexte, n’avaient aucune signification pour la jeune rousse. Elle essaya de la suivre en absorbant ses bribes de paroles et en regardant ce qu’elle lui indiquait mais cela faisait beaucoup d’informations à absorber. « Pourquoi elle aurait des boutons sur les lèvres ? » demanda naïvement Lilith, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait et à quoi son amie faisait référence.
« Salut. » Souffla-t-elle avec soulagement quand elles finirent par rejoindre Salem au bar. Elle salua également le serpentard avec qui elle était qu’elle reconnut comme le cavalier des dernières soirées de Murphy. « Qu’est-ce que j’ai raté ? » Demanda-t-elle plus pour faire la conversation, sachant pertinemment qu’elle avait raté beaucoup de choses. Elle regarda Maxi se faire servir, louchant sur sa boisson bizarre et sa bouche devant tout de suite plus asséchée. Elle n’avait jamais bu d’alcool de sa vie. Est-ce que c’était vraiment une bonne idée ? Elle n’en était pas sûre. Aussi, elle détourna le regard, osant espérer qu’on l'oublierait et qu’on ne lui proposerait rien. Son regard se posa alors sur une silhouette familière et le feu lui monta aux joues quand elle reconnut Ashton. Bien sûr. Il fallait qu’il soit là lui aussi. Finalement, peut-être que se retourner la tête n’était pas une si mauvaise idée. « Avec plaisir pour aller danser Maxi. Quand tu veux » Tout plutôt que de continuer à faire la potiche et à remettre en question sa présence. Il était trop tard maintenant. Elle était là.
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 821 Points : 12 Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Mer 1 Nov - 15:08
Joueuse, Saige s’était avancée jusqu’au placard en savourant les quelques élèves qui sifflaient les deux sélectionnés, s’amusant déjà à l’idée de laisser un peu de mystère planer sur ce que le placard leur réserverait ; Kenneth n’était pas le dernier lorsqu’il s’agissait de fanfaronner bêtement et avec la plus grande des lourdeurs, ce qui aux yeux de la gryffondor relevait d’un bon goût certain, surtout alors qu’elle avait un peu d’alcool dans le sang. Elle aurait pu tomber bien pire pour passer son temps là-dedans : un garçon un peu moins fun ou une fille trop maniérée et coincée pour l’adolescente, qui ne faisait habituellement guère de grand cas de la pudeur des gens. C’était après tout le but de ce jeu que d’abolir certaines distances ; ils n’étaient plus des enfants, et pour la plupart plus tout à fait sobre, le moment était donc venu de laisser derrière eux les complexes et les états d’âmes ridicules pour profiter de la soirée... quitte peut-être à le regretter un peu le lendemain matin. Un bon mal de crâne, éventuellement un peu de honte, il fallait bien de ça pour leur laisser quelques souvenirs inoubliables ! Et en la matière, le poufsouffle était une valeur sûre ; fêtard et parfumé de quelques effluves d’alcool qui témoignaient que lui non plus n’avait pas lésiné sur les moyens – elle n’en attendait rien de moins que lui – et absolument pas prude pour un sou, il avait en prime l’avantage de bénéficier d’une certaine popularité auprès de la gent féminine qui le rendait d’autant plus intéressant pour partager le placard.
Un bon programme en perspective qu’elle inaugura avec une dernière lampée hasardeuse de bière, non sans ignorer ostensiblement l’air faussement outré de l’adolescent, qui ne trompait personne, et s’engouffra dans l’espace exiguë. Il ne tarda pas à la rejoindre, quoique fidèle à sa réputation en profitant pour alimenter un peu les ragots d’un cri clairement destiné à leur public. Bon public, et pas mal désinhibée par l’alcool, Saige pouffa de rire tandis qu’il refermait les battants en bois sur eux.
Le brouhaha de leurs camarades n’était désormais plus qu’un vague bruit de fond, un son d’ambiance juste assez fort pour qu’ils n’oublient pas que de l’autre côté, des personnes pouvaient encore prêter attention à ce qui se passait dans le placard – et tant mieux ! – mais pas assez pour être dérangeant. Sans surprise, Kenneth s’était bien sûr armé d’un humour bien grivois, soulignant qu’après tout, les vêtements étaient quelques peu superflus.
- Il fait chaud en plus, là-dedans, pas besoin de vêtements, souligna-t-elle sur la même lancée, sûrement aidée par l’alcool.
Elle n’allait de toute façon pas se prétendre plus pure qu’elle ne l’était ; avec la puberté et le désir inconscient de s’intégrer dans un groupe, elle avait abandonnée ce genre de velléité depuis longtemps. Du reste, son éducation avait toujours plus portée sur la nécessité de faire des économies et de suivre ses traitements qu’autre chose, sa mère ne s’était jamais trop préoccupée de savoir ce que sa fille pourrait devenir en devenant une femme et il était indéniable qu’elle en avait quelque peu pâti.
Le souci, avec Kenneth, et sûrement dans une situation comme celle-ci avec n’importe quel autre garçon un peu décomplexé et aviné, était qu’il demeurait toujours très difficile de savoir où s’arrêtait l’humour grivois et où commençait le flirt. Saige n’avait jamais été très douée pour faire la différence entre les deux et son bon sens élémentaire, déjà eu développé, semblait avoir chu au sol avec la dernière bouteille de bière. Il n’y avait jamais eu d’ambiguïté dans sa relation avec la plupart des garçons qu’elle connaissait ; Asthon était comme un frère pour elle, Silas était devenu un ami dans de telles circonstances qu’il semblait improbable qu’il y ait réellement quelque chose entre eux un jour, le poufsouffle était un bon pote pour faire des conneries, et August... aussi, sans doute... Ils ne l’avaient même pas cité dans la liste des plus beaux culs, ce qui pour être tout à fait honnête l’avait un peu vexée. Alors elle n’imaginait pas trop qu’il puisse y avoir quoi que ce soit qui ne dépasse le jeu un peu idiot auquel ils se prêtaient tous deux, mais tout de même, cette question la taraudait un peu sans qu’elle ne soit vraiment à-même de savoir ce qu’elle préférait ou espérait.
- Oh tu sais, ça fait des mois que j’essaie de raviver la flamme entre August et moi, et il ne me regarde plus comme avant… Alors option un, on peut donner des coups dans les planches des murs pour faire marcher l'imagination des autres…
Un sourire amusé fendit les lèvres de l’adolescente ; le plus simple étant sans doute qu’ils restent sur cette lignée du jeu, deux bons amis qui s’amusaient de ce que les autres pouvaient dire, qui riaient naturellement de tout ça qu’il n’y ait à s’inquiéter du reste.
- Ou option deux, tu peux m’embrasser, c’est gratos pour les copines.
Cette fois-ci, la gryffondor eut un moment d’hésitation, pas tant pour réfléchir aux propositions de Kenneth que pour en assimiler le parfait contenu. Elle avait déjà embrassé des garçons, et ne s’était d’ailleurs guère arrêtée à quelques baisers volés, certains dans la plus platonique des relations, comme à l’occasion de jeux plus ou moins spirituels – souvent moins que plus, ceci dit... d’autres plus sérieux. Avec le poufsouffle, la couleur était annoncée ; ils jouaient comme deux potes alcoolisés qui avaient sept minutes à tuer dans un placard, sans arrière-pensée. Au moins, c’était clair.
- Tu me déçois, Kenny, fit-elle en ricanant bêtement. « Je sais que les hommes sont réputés ne pas pouvoir faire deux choses en même temps, mais ça, je pensais que c’était à ta hauteur. »
Ses lèvres se recourbèrent en un grand sourire qui ne dissimulait rien d’autre qu’une humeur joueuse. Elle avait l’alcool joyeux et compétiteurs, se laissant facilement portée par la surenchère et, surtout, par ce besoin de s’affirmer encore un peu plus en poussant les évènements à aller toujours plus loin. Ça n’était jamais assez. Ou jamais trop.
- J’opte pour l’option trois : les deux à la fois. Et puis, ça rendra la scène plus crédible aux oreilles des autres, si on y met un peu notre.
Et pour mieux montrer qu’elle était prête à donner du sien pour leur scenario grivois, elle attrapa le vêtement de Kenneth au niveau du col, tirant son visage vers le sien. Il était un peu plus grand qu’elle, aussi se hissa-t-elle légèrement sur la pointe, les talons cognant contre le bois du placard pour la surélever. Nul besoin d’éthylotest pour savoir que les deux avaient bu, l’odeur de l’alcool emplissant leurs haleines respectives... mais puisqu’elle n’avait pas trop hésité en voyant le bar, ces effluves n’avaient pas de quoi la gêner. Elles en devenaient même presque enivrantes. Elle s’arrêta pourtant là, laissant leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre sans abolir le dernier espace entre eux... un sourire qui pourrait passer pour aguicheur sur les lèvres, laissant l’adolescent entamer réellement le premier acte de leur petite pièce. N’était-ce après tout pas le rôle de l’homme que d’avoir cette initiative, dans les œuvres classiques ? Oui, bon, elle s’y connaissait clairement plus en jeux-vidéos qu’en classiques littéraires, mais l’idée était là.
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(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Sam 4 Nov - 18:42
Underground venue
What's goin' on on the floor?
Le placard se referme sur nous, nous isolant des autres. À travers les planches, on entend encore le son étouffé des rires et des conversations, mais à l’intérieur un silence de plomb s’installe, que nous brisons parfois en plaisantant. Je distingue à peine son visage avec l’obscurité…Heureusement, ma compagne est joueuse, je sais qu’avec elle, je ne m’ennuierais pas. Entre la chaleur et les trois verres que je viens de vider, j’ai la tête qui tourne légèrement. « Doucement ma petite dame, j’enlève mon tee-shirt que si t’enlèves le tien. » lui lancé-je sur un ton de défi. Je ne me berce pas d’espoir… Ça fait depuis ma première année que je feuillette des magazines de cul, et jamais une fille ne m’a laissé toucher sa poitrine, même naissante. Mais soit, j’aurais d’autres occasions de tomber sur le Saint-Graal : nous avons sept longues minutes à occuper, et je propose de les utiliser à bon escient. Sa réaction me confirme qu’elle est plutôt réceptive… Et lorsqu’elle me reproche de ne pas pouvoir opter pour les deux options à la fois, j’ai un tas de vannes graveleuses qui me viennent en tête. « C’est parce que j’suis trop bien élevé, on m’a appris à pas parler la bouche pleine. » réponds-je avec malice, pour détendre un peu l’atmosphère. J’aurais pu tomber sur franchement pire : même si c’est une amie, Saige est plutôt pas mal dans son genre. Elle a cet air désinvolte qui la rend plutôt attirante et une silhouette flatteuse. Il suffit juste de la dissocier de la Saige avec qui je faisais des conneries en cours d’histoire, en crachant du feu par le nez pendant que la prof tournait le dos… Maintenant qu’on se fait face dans un espace exigu, qu’on est si proches que l’on peut entendre la respiration de l’autre, mon regard sur elle change : elle ressemble à une femme en devenir. Joviale, désinhibée… ça tombe bien, moi aussi.
Le silence se fait complice de l’attente grandissante qui m’anime. Sa bouche se trouve à peine à quelques centimètres de la mienne, et puisqu’elle se surélève pour arriver à ma hauteur, on dirait qu’elle n’a pas l’intention de se dérober. « Ok, approche. » soufflé-je avec un sourire en allant à sa rencontre. Au-dehors, le brouhaha se tait. Dans la pénombre, nos souffles se mêlent, la chaleur du placard rend mes mains moites. À tâtons, mes lèvres cherchent les siennes, les effleurent furtivement, comme des ailes de papillon, avant de se retirer chastement. Puis nos lèvres s’étreignent avec plus de passion. Je porte ma main à son visage, le rapprochant du mien tandis que ma langue curieuse s’aventure dans sa bouche. Elle a le goût de la bière et d'un drôle de parfum que je ne parviens à authentifier... Je ne sais pas trop pourquoi, mais je repense à mon premier baiser avec Jane, la soeur de Lee. À sa langue pâteuse, au goût métallique de son appareil dentaire, à nos mouvements de langues maladroits. Saige est plus habile, plus sûre d’elle. Moi, je me sens comme ce gamin inexpérimenté que j’étais à douze ans, sur le terrain de basket de Cricklewood Square, sous le grand cèdre. Je crois que nos dents s’entrechoquent légèrement au début. Et puis, mes doigts entourent sa nuque, descendent le long de sa colonne… C’est un peu bizarre, cette sensation dans mon bas-ventre… Saige est une copine, et pourtant notre baiser m’excite un peu. Il s’écoule un certain temps, et je ne saurais dire combien de minutes se sont écoulées pendant que nos bouches se sont entremêlées… Nous finissons par nous retirer et nous écartons prudemment l’un de l’autre. Toujours un peu exalté, je prends le temps de redescendre… Je passe une main dans mes cheveux et m’éclaircis la voix, tentant de retrouver contenance. Et puis, je perds le peu de sérieux qu’il me reste, en la dévisageant avec un air espiègle. « Attends attends. » Boum. D’un grand coup de coude, je cogne dans la porte du placard, la main en porte-voix pour être sûr de bien me faire entendre. « Oh oui Saige, vas-y, plus fort oui !» Ça, ça fera bien marrer August. « Voilà, c’est bon, là on peut y aller. » Je pouffe, et finis par enclencher la poignée pour nous extraire de ce placard. J’éponge mon front humide… c’est qu’il faisait chaud, à l’intérieur.
Galamment, je la laisse passer la première, et descend à mon tour, offrant la place aux prochains infortunés. Le contraste est saisissant entre l’ambiance intimiste du placard et l’atmosphère vibrante qui règne dans les cachots… La musique s’intensifie dans nos oreilles tandis que nous renouons avec le monde réel. Je m’empare du premier verre qui passe, et tape dans la main de Saige, en signe de triomphe pour notre accomplissement. « Putain, vu ce qu’elle m’a mis, je vais devoir être dispensé de cours de vol pendant un mois entier… » lâché-je en ricanant assez fort pour me faire entendre, avec un coup d’oeil en direction de la Gryffondor qui disparait de son côté. Tu parles… Je prends plaisir à me la jouer, mais je ne sais pas si nous aurions osé aller jusqu’à abaisser ces dernières barrières entre nous. Même si les vannes douteuses reprennent le dessus, c’était un moment plutôt agréable… Je décide toutefois de faire une pause et me dirige vers Ashton… J’ignore si c’est à cause de ce sentiment d’euphorie dont je ne parviens à me défaire depuis que je suis rentré dans ce placard, mais c’est pile la personne que j’ai envie de voir. « Eh, Ash, tu bois quelque chose ? » lui demandé-je avec un sourire enjôleur, levant mon verre à moitié entamé dans sa direction.
À SAVOIR Arrivé(e) le : 22/08/2023 Parchemins rédigés : 102 Points : 8 Année : 6e (18 ans - redoublante)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Une lionne Epouvantard: Son cousin mort Matières suivies et niveau: Points Défis: (60/2000) Disponible pour un RP ?: Pour l'instant, c'est pas possible... D'autres comptes ?: Violet McGregor
(#) Sujet: Re: [ouvert à tous] Underground venue Lun 6 Nov - 20:42
Underground venue
Salem & les fêtards
Les couples allaient et venaient par la porte du placard, mais j’en avais détourné mon attention depuis un moment, préférant me concentrer sur la piste de danse et sur la musique des tableaux pour me déchaîner comme il se doit et oublier les cours et les devoirs. J’étais venue pour faire la fête et c’était exactement ce que j’allais faire. Finalement, je fis une pause entre deux morceaux et montra le comptoir d’un signe de tête à mon cousin pour l’avertir que j’allais me resservir. Toute cette danse m’avait donné soif. Je n’avais pas envie de reprendre une bière, alors pour changer, je me versai un verre de rhum auquel j’ajoutai du soda pour faire passer le goût. J’en avais à peine bu une gorgée que j’aperçus Max revenir vers nous accompagnée d’une tête familière. Je souris en voyant Lilith et la saluai d’un geste de la main, contente de voir qu’elle avait fini par suivre mes conseils et se pointer à la soirée. Je notai que Maximilianna n’avait pas l’air d’avoir tant changé entre l’avant et l’après placard, ce qui ne m’étonnait guère. Elle surprit mon regard sur elle et me fit la remarque à voix haute, ce qui me fit rire. Désolée, Max, mais t’es pas vraiment mon genre. Je répondis sur le même ton amusé :
« C’est que ta chevelure est si parfaite… un peu trop même, je dirais. Elle a résisté à l’action dans le placard, à ce que je vois. »
L’allemande demanda ensuite à ce qu’on lui resserve un verre et je laissai à mon cousin la lourde tâche de s’en occuper. Je me tournai plutôt vers Lilith qui me demandait ce qu’elle avait loupé.
« Juste le début de la soirée, pas grand-chose, on attendait plus que toi. C’est cool que tu sois venue. Je ne sais pas si on t’a déjà fait le topo, mais il y a un jeu en cours pour tirer des noms au sort et finir à deux dans un placard. Mais tu n’es pas obligée de participer, perso je l’ai pas fait. Az et moi, on était plutôt occupés à mettre le feu à la piste de danse, là. »
Je comptais bien y retourner d’ailleurs, ce qui tombait bien puisque les deux Poufsouffle avaient l’air aussi partantes pour nous y joindre. Je terminai mon verre un peu vite, ce qui me donna le tournis pendant quelques secondes, puis je levai mon poing en l’air et criai « Let’s goooooo ! » avant d’entraîner tout notre petit groupe vers la piste de danse. L’alcool aidant, j’en fis tournoyer quelques-uns, sautant en rythme avec la musique. Je donnai tout ce que j’avais, vraiment pas pressée de voir la soirée se terminer.
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