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KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick
Kenneth D. Appleton

Kenneth D. Appleton



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 14/11/2020
Parchemins rédigés : 973
Points : 7
Crédit : Bazzart (c)
Année : 5ème année (15 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Attrapeur
Patronus: Un paon
Epouvantard: Sa mère en tant que directrice
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue2000/2000KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Agatha & Murphy

KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty
Message(#) Sujet: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 15:06


                       
Kenneth est un sang-mêlé, né le 1er Juin 2014 à St Albans en Angleterre. D'ailleurs il n'y vit plus puisqu'il a déménagé dans les appartements du ministère de la magie à Londres en Angleterre. Aujourd'hui, Kenneth a donc 15 ans et est en cinquième année. Et juste pour ta culture personnelle, sache qu'il a un petit-duc nain qui s'appelle Sale Cafteur.

Il est bon de savoir que Kenneth est sociable, charismatique, fidèle, drôle, séducteur, inventif, et loquace mais également irresponsable, dépensier, immature, paresseux, veule, désinvolte, insolent, flegmatique, égoïste et parfois cruel. Il a des goûts étranges, par exemple il aime ses meilleurs amis, faire la fête, jouer à la bataille explosive ou au pendu réutilisable, faire le contraire de ce qu’on lui dit, Cricklewood Square, les suçacides ou encore sécher les cours alors qu'il déteste les donneurs de leçons, la politique, l’autorité, sa vie dans les quartiers ministériels, aller en cours avec la gueule de bois et sa famille.

Sa baguette est composée de pommier avec un coeur de poil de niffleur et mesure 19,9 centimètres. Grâce à elle, Kenneth a le malheur de suivre les cours obligatoires, de soins aux créatures magiques et de vol.



Kenneth Darcy Appleton
feat. Timothée Chalamet

ET EN VRAI ?
J'ai 28 ans, mais peut-être que tu le sais déjà parce que je suis Murphy & Agatha, j'ai même dépensé 0 points pour l’affligeante banalité de ce nouveau personnage. Je suis arrivé(e) sur NYL pendant la guerre froide et je devrais être là en moyenne un bon millénaire par semaine. Avant de finir j'aimerais juste rajouter que Perv.


Tout le monde a une histoire


J’avais une trouille monstre, quand à six ans, mon père m’a lâché dans Cricklewood Square, en contrebas de notre appartement. « Allez, va te faire des copains », qu’il disait en me montrant des garçons de mon âge qui faisaient pourtant déjà le double de ma taille, jouant au basket avec une aisance à laquelle je ne pourrais espérer prétendre que dans mes rêves les plus fous. C’était un parc un peu pourri, entouré de haies mal taillées, en contrebas de l’immeuble dans lequel on vivait, autour duquel les voitures roulaient à cent à l’heure. Les balançoires étaient tellement rouillées que je me dis en grandissant que c’est un miracle qu’on ait jamais attrapé le tétanos, et au moins chacun d’entre nous s’est déjà cassé la pipe sur le sol glissant du terrain de basket… J’étais fluet, chétif, avec des genoux cagneux et certainement trop timide pour aller aborder ces gamins de quartier qui se connaissaient visiblement tous… À l’époque, on habitait un quartier de banlieue de Londres, entassés dans un petit appartement du sixième. J’imagine que c’était pour me faire oublier que je partageais ma chambre avec ma soeur Alienor et le sèche-linge que mon père voulait me pousser à profiter de la vie dehors… mais qu’allais-je trouver aux abords de ce skatepark mangé par des graffitis grossiers ? L’un de ces gars, Lee, était dans ma classe, et avait la carrure suffisante pour me pousser par terre et me priver à jamais des moyens de me relever. Ce fut donc avec une certaine réserve que je m’avançais vers eux, bredouillant un timide « salut » sur le terrain tandis qu’ils m’observaient tous, comme si j’étais à moitié extra-terrestre. Mais au terme de quelques longues secondes ponctuées de malaise, l’un d’eux finit par me lancer la balle, que j’attrapais de justesse… Mon père restait à quelques dizaines de mètres, sur le banc, pour s’assurer que tout se passait bien. Puis, j’ai commencé à réclamer à revenir le samedi suivant. Et le suivant. Et plus tard, tous les soirs après l’école.

Je savais que la bande me tomberait dessus quand on saurait que j’étais le fils de la maîtresse, c’est pourquoi j’avais judicieusement tu cette information en espérant qu’aucun d’eux ne saurait… Mais il avait fallu que Marcus, le pote rouquin de Lee, vende la mèche après nous avoir aperçus en famille à la supérette du coin. Et quand ma mère lui a passé un savon pour avoir jeté des claque-doigts dans la cour de récré, il a commencé à l’affubler de surnoms déplaisants devant moi quand on se retrouvait au Square, le soir après la classe. A ce moment-là, je ne ne suis pas certain d’avoir saisi toute la subtilité du terme qu’il a employé pour la qualifier, mais une chose est sûre, ça m’a mis suffisamment en colère pour que je me jette sur Marcus et que je ne l’assaille de mes petits poings. Mais notre différence de force était telle qu’il ne lui a fallu que quelques secondes pour m’écraser la tête sur le bitume… Et le temps que mon père ne remarque notre affrontement et ne se lève du banc sur lequel il était installé pour nous séparer, je hurlais à pleins poumons pendant qu’on me faisait manger la poussière. Pourtant, une force invisible sembla rejeter Marcus en arrière, et ce dernier resta hébété, assis sur le gravier, tandis que je gisais toujours face à lui… Bien sûr, mon père nous engueula durant une bonne vingtaine de minutes, et nous avons été forcés de nous excuser un bon millier de fois tout en promettant de ne jamais recommencer. Sur le chemin du retour, j’ai tiré la manche de mon paternel, pour lui dire qu’il s’était passé quelque chose d’étrange, avec Marcus… J’étais bien conscient que la seule force de mes bras n’aurait jamais suffi à le mettre à terre, et pourtant, c’était bien ce qui s’était produit. « Je sais. » s’était-il contenté de dire, avant que je n’aie pu lui raconter quoi que ce soit.

Ça faisait déjà trois ans que j’avais pris l’habitude de me réfugier au Square qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il y ait école ou non. Mes parents avaient fini par me laisser m’y rendre seul… De toute façon, tout le monde connaissait tout le monde, la plupart vivaient dans le même immeuble que nous… Et on se serrait les coudes ! Le soir, ils ont commencé à organiser des réunions de quartier, avec les familles voisines, pour parler de la sécurité de notre rue. Mon père, qui à l’époque travaillait à l’urbanisme pour la mairie de Londres, a même fait installer une nouvelle piste de glisse et un feu piéton à l’angle de la rue, pour qu’on puisse traverser sans danger. Et puis, on faisait des barbecues, sur le balcon des parents de Lee, les adultes d’un côté et les enfants de l’autre, le tout dans une odeur tenace de cochon grillé… Un des gars de la bande, Nico, avait une famille compliquée. J’avais appris en grandissant que sa mère avait des problèmes d’alcool, que ses bleus aux bras n’étaient pas dus qu’aux chutes en skate, et la mienne avait proposé à sa mère de l’héberger en attendant que ça se calme. On était un peu entassés dans notre chambre, mais on jouait à la bataille des dinosaures tous les soirs en rentrant du square, ce qui agaçait fortement ma soeur, contrainte de partager l’espace avec nous. Alors pour la faire enrager, avec Nico, on a sauté sur son lit jusqu’à casser une latte… On en a pris pour notre grade, mais qu’est-ce qu’on s’est marrés ! Et puis, il est rentré chez lui après quelques mois. J’ai demandé si ses problèmes de famille s’étaient arrangés, et il m’a répondu que parfois oui, parfois non.

Un jour, quand je rentrais du terrain, mes parents m’ont fait asseoir et m’ont dit que je n’irais pas au collège du district avec les autres. Ils ont dit que j’avais des pouvoirs particuliers que je devais apprendre à maîtriser, comme ma soeur qui y étudiait déjà, que c’était important, et que je ne devais pas en parler, même à Lee à qui je disais toujours tout. J’ai dit que c’était chiant, parce que j’aurais préféré rester avec les autres et continuer de les retrouver au Square après les cours, ma mère m’a dit de ne pas jurer. Elle a aussi dit que j’arrêterais l’école pour qu’elle me donne des leçons privées, en me disant qu’avant ma naissance, elle avait longtemps enseigné la défense contre les forces du mal à Poudlard… Elle a dit qu’on lui proposait cette année le poste de directrice, en remplacement de Neville Londubat. J’ai demandé si mes potes pourraient eux aussi y aller, et on m’a dit non. Qu’ils étaient ce qu’on appelait des moldus, que mon éducation et notre mode de vie étaient basés sur ceux des moldus, mais que maintenant, il était temps que je me familiarise avec la magie dont on m’avait préservé pendant si longtemps. Je me suis plaint au début, j’ai du raconter à Lee et aux autres que je partais à l’internat à Edimbourg sans qu’ils ne comprennent pourquoi est-ce que je ne serais plus avec eux… J’ai dit que j’étais désolé. On m’a emmené sur le chemin de Traverse acheter une baguette, un hibou, des livres et tout un tas de trucs farfelus… Et voilà comment deux mois après avoir fêté mes onze ans, je me suis retrouvé à traverser un mur pour aller prendre le train pour Poudlard. J’ai rencontré August, un gars plutôt cool, avec qui j’ai passé une bonne partie de l’année, en me promettant qu’en rentrant pour les vacances j’irais le présenter à la bande du Square… Puis Toni, une fille de Serpentard bon délire. Bon, on ne peut pas dire que l’année était de tout repos. C’est la première fois que j’ai eu d’autres enseignants que ma mère, et je peux dire que j’en ai croisés, des vieux grincheux ! Mes notes n’étaient pas brillantes, notamment parce qu’on préférait veiller dans le dortoir en se raconter dans histoires flippantes sur ce qui était vraiment arrivé au bibliothécaire l’an dernier plutôt que de réviser… J’avais tout de même hâte de rentrer chez moi.

« On aura qu’à rien dire aux autres » avait dit Jane, la soeur de Lee, en plaquant ses lèvres sur les miennes sous le grand cèdre derrière le skatepark. J’avais mis un peu la langue, senti le goût métallisé de son appareil dentaire, et ça m’avait un peu émoustillé, avant que je ne rencontre ensuite dans sa bouche la texture pâteuse de son chewing-gum. Elle avait un an de plus que nous, moi je rentrais d’une première année bien agitée à Poudlard, et quand j’étais revenu au Square elle avait commencé à traîner avec moi, plus qu’avec Marcus et les autres. Quand elle m’a demandé de rester sur le terrain pour lui apprendre à dribbler, j’ai juste cru qu’elle voulait juste progresser en basket, mais quand elle m’a attiré par le col du t-shirt derrière les grands arbres je me suis dit que finalement elle ne visait probablement pas de titre en championnat. Nos dents se sont naturellement entrechoquées, nous nous sommes perdus en caresses maladroites, avides de se découvrir l’un l’autre, et j’ai demandé en bafouillant si je pouvais passer ma main sous son chemisier, ce à quoi elle a répondu par un non ferme et catégorique. Je me suis demandé ce qu’elle pouvait bien me trouver à moi, toujours gringalet, avec un charisme plutôt limité et une répartie approximative. Finalement, ça a duré seulement trois jours, le jeudi suivant elle déclarait sèchement que c’était la honte de sortir avec quelqu’un de plus petit qu’elle, et que de toute façon elle trouvait Nico plus fort au basket. J’ai été déçu, j’ai dit que je l’emmerdais, j’ai mis un coup de pied dans une poubelle si fort que j’ai eu mal à la cheville tout le week-end.
Puis on a été chez Lee jouer à la console et ça m’est passé.

Quelques semaines plus tard, mon père s’est vu à son tour offrir un poste au ministère, au département des relations entre sorciers et moldus. Quant à ma soeur Alienor, elle entrait à l’université sorcière pour y étudier le droit magique… Suite à cela, on a déménagé du district de Cricklewood pour Marylebone. Tout changeait vite, trop vite. Si la perspective de quitter notre trois pièces étroit était séduisante, il y avait quelque chose qui me rebutait dans l’idée de quitter le Square et la bande du quartier, avec qui j’avais grandi. Le jour du départ, tous les voisins sont venus donner un coup de main, même si la magie nous permettait de nous en passer. J’ai dit à Lee, Marcus et Nico de m’attendre pour la revanche au basket, et on est partis emménager dans le centre-ville de Londres. Pour la première fois, j’avais ma propre chambre, une armoire remplie de nouvelles fringues, du matériel haut-de-gamme pour ma rentrée à Poudlard… L’ennui, c’était qu’en descendant nos trois étages, il y avait plus personne en bas. Alors, j’ai continué de me rendre sur le terrain rejoindre la bande… sauf qu’au lieu de descendre les escaliers, il y avait une demi-heure de métro depuis la station Marylebone jusqu’à Kilburn Park, suivi d’un bus jusqu’à Cricklewood Broadway. Mes parents avaient du mal à comprendre pourquoi je m’entêtais à y retourner… Selon eux, une nouvelle vie s’offrait à nous. Ma mère a intensifié les cours qu’elle me donnait durant les vacances, comme si elle se devait de faire de moi une sorte d’élève modèle, formé à l’ornithomancie et aux runes. Sans grand succès… je ne sais pas ce qu’elle espérait, réellement.

J’ai dit aux gars en leur tapant dans la main : « Ça fait un bail ! ». Et j’ai pris conscience que ça faisait vraiment longtemps en découvrant que le visage de Marcus était maintenant recouvert d’acné purulente, que Nico qui avait deux ans de plus que nous se faisait pousser une moustache ridicule, que Jane, la soeur de Lee, avait une poitrine naissante qui nous faisait tous loucher quand on la regardait. « Eh mais regardez qui nous fait l’honneur de revenir voir ses vieux potes depuis qu’il habite les beaux quartiers ! » a lancé Lee en mimant une courbette ridicule. « Ken le survivant ! » a-t-il fanfaronné, fier de son jeu de mot. Je me suis alors dit que j’avais bien fait d’insister auprès de mon père, quand je lui ai dit que je préférais prendre le métro que de me faire emmener par son chauffeur… Ça faisait six mois, depuis le dernier Noël que je n’étais pas venu au Square, et je constatais avec une déception certaine que j’étais toujours le plus petit de la bande. A cause de la barrière magique, impossible de me servir de mon téléphone durant l’année scolaire pour communiquer avec eux… et je savais que les lettres traditionnelles que nous nous échangions à l’école ne trouveraient pas de destinataire, ce qui nous conduisait à un inévitable éloignement naturel. « Et matez-moi ces nouvelles pompes. » a ajouté Marcus avec un sifflement moqueur. Un peu gêné, j’ai rabattu ma capuche sur le sommet de mon crâne avant de réclamer un basket, prétendument pour voir si personne n’avait perdu la main, mais surtout pour changer de sujet. Evidemment, on s’est fait laminer… On a fini par se partager une barquette de frites trop grasses sur la piste de glisse, et j’ai eu un mal fou à esquiver toutes les questions au sujet de ce fameux internat dans lequel j’avais passé les deux dernières années. J’ai eu une folle envie de tout leur déballer, la nomination de ma mère au poste de directrice, la soirée de Noël à l’orphelinat d’Inverness, cette émeute qui était née dans la Grande Salle… A la place, on a parlé de tout et de rien toute la nuit, de leur collège craignos, de la vieille qui fait constamment pisser son chien sur le banc couvert de nos vieux graffitis parce qu’elle n’est pas sensible à notre art… et j’ai retrouvé avec un soulagement certain mon quartier, comme si je ne l’avais jamais quitté.

En rentrant, j’ai mis les nouvelles chaussures au placard, en jurant que plus jamais je ne les remettrais.

Le début de la carrière politique de mon père a représenté un tournant majeur dans notre vie. Quand il nous a annoncé en Janvier qu’il se présentait aux élections, on lui a demandé avec ma soeur s’il ne nageait pas en plein délire. Il a certes développé de solides liens avec la mairie de Londres et commencé à acquérir une certaine notoriété depuis qu’il a rejoint le conseil d’administration, mais… un ancien fonctionnaire moldu, fils de cracmol, ministre ? Je me suis dit qu’il faudrait qu’il passe une tête à Poudlard pour entendre ce qu’on disait sur les impurs, et quand on sait que ces tarés de consanguins ont tous des parents qui ont le droit de vote… Évidemment, qu’on l’a soutenu, qu’on l’a accompagné à toutes ses conférences de presse, qu’on a posé avec lui sur les photos pour la Gazette. Mais sérieux, tout ça, ça faisait un peu beaucoup d’un coup… J’ai moins eu l’occasion de me montrer au Square, avec tout l’effusion médiatique que ça a créé autour de nous. Au retour de ma troisième année à Poudlard, il a fallu que j’y retourne ; j’ai retrouvé Lee, Nico, Marcus et tous les autres, avec le même enthousiasme que chaque fois que je refoulais le sol de notre terrain. C’était toujours chez nous, même si j’étais moins présent. J’ai appris que Marcus avait une copine, même si on le soupçonnait tous de raconter de l’avoir inventée pour se la jouer. Nico avait récupéré un scooter sur lequel il refusait de nous faire monter, et Lee était toujours égal à lui-même… On s’est baladés le long du fleuve pour finalement se poser sur les berges. Ma mère m’aurait tué si elle avait su qu’on était toujours dehors si tard, mais puisque j’étais supposément censé dormir chez Lee… Et au cours de la soirée, j’ai fini par être tenté par une idée aussi stupide que séduisante. « Ok, j’ai un truc à vous montrer. Mais vous me jurez sur la vie de votre mère que vous en parlez jamais à personne ? » ai-je demandé aux autres, qui ont tous juré en crachant dans la Tamise. Je savais pour le secret magique et les conséquences qui m’attendaient… mais ils étaient comme mes frères, alors au diable la punition qui m’attendait pour leur en avoir parlé ! Tous ces mystères planant autour de ce fameux internat… J’en avais marre de leur cacher ce que j’étais réellement. Alors j’ai sorti ma baguette et l’ai dirigée vers la canette de soda vide dans laquelle on avait shooté toute la soirée pour faire un airfoot. « Ok. Wingardium Leviosa » Et le morceau d’aluminium compacté s’est envolé, sous le regard ébahi de mes potes, tandis que je le dirigeais dans les airs avec une certaine fierté.

« Tu as fait quoi ? » s’était étranglé Papa, la voix teintée de fureur, quand j’avais du lui donner ma version de l’histoire. Il n’avait pas encore gagné le ministère, et il se trouvait que même si sa campagne électorale se portait bien à ce moment-là, cet aveu tombait particulièrement mal. Evidemment, les autorités avaient immédiatement été averties, dès lors que j’avais prononcé la formule, qui plus était devant des moldus… et s’étaient dépêchées de contacter mes parents pour les en informer. Mon père avait pris cet air grave qu’il ne réservait d’ordinaire qu’à de sinistres événements, et avait demandé à connaître ma version des faits avant d’aller s’entretenir avec ma mère pour décider de ma sanction. « Mais peu importe, qu’ils t’aient promis de ne rien dire ! C’est absolument interdit de te servir de la magie hors de l’enceinte de l’école, tu le comprends bien ? » avait-il ajouté en se frappant le front de la paume de la main. Puis, il s’était saisi de sa baguette, posée dans son étui sur le bureau en chêne. J’ai entendu ma mère parler de chute dans les sondages, de scandale médiatique, de retournement de l’opinion publique… « Je vais régler ça », avait-il dit en revêtant sa cape. Et après quelques instants à peine, il avait disparu en transplanant, me laissant seul face à mes interrogations. Je crois qu’ils en ont même oublié de me punir… Mais une semaine plus tard, lorsque je suis retourné sur le terrain, je me suis rendu compte en discutant avec la bande qu’aucun d’eux ne semblait se souvenir de ma frasque, ni de leurs nombreuses interrogations au sujet de mes pouvoirs. Et quand bien même mon père avait déclaré qu’il n’avait altéré leur mémoire qu’en retirant les seuls souvenirs liés à l’incident, je ne pouvais me défaire d’un désagréable sentiment… J’avais l’impression qu’ils avaient oublié bien davantage, à mon sujet.
Comme si nous étions des amis qui s’étaient perdus de vue, avec le temps.

Les résultats sont tombés ce lundi soir d’Août à minuit. On était tous réunis dans le grand hall du palais des congrès, quand une enveloppe officielle a volé jusqu’à mon père. Et les chiffres venaient plus tard confirmer ce qui avait été soufflé dans les coulisses : Richard Appleton remportait avec 55,41% des suffrages l’élection, le conduisant à devenir le futur ministre de la magie. Mon père. Je veux dire, le même type qui avait réparé les vélos de tous les gamins du quartier et qui s’occupait du barbecue, quand on habitait encore Cricklewood. J’étais un peu sonné, et je ne sais pas si c’était à cause de la flûte de champagne qu’on m’a laissé boire, ou de tous ces inconnus qui se pressaient autour de mon père en l’appelant "monsieur le ministre". Je suis sorti prendre l’air avec le goût de la bile en bouche et l’étrange impression que je n’étais pas aussi enthousiaste que j’aurais du l’être.
Ma vie a commencé à changer drastiquement, après ça.

Je faisais mes premiers pas dans un monde vertigineux, où la démesure régnait en maître et où tout avait un parfum d’extravagance. On a déménagé dans les quartiers ministériels, en plein centre-ville de Londres, dans un nouvel appartement immense aux allures de musée d’art moderne. Ma chambre faisait bien quatre fois la taille de l’ancienne, et on recevait désormais dans notre salon des sous-secrétaires d’état, des journalistes, des joueurs de Quidditch célèbres… Et que dire de l’absurdité que représentait cette fontaine en cristal dans le séjour ? J’ai dit à la bande du Square que ça ne changeait rien, qu’on ait de l’argent maintenant… mais c’était faux : ça changeait tout, justement. Si mes parents et ma sœur s’acclimataient aisément à cette nouvelle vie, c’était bien loin d’être mon cas : je me sentais constamment en décalage avec ces vieux sorciers aristocrates qui portaient sur ma famille un regard dédaigneux dans les galas de charité, en dépit de notre nouveau statut. Du haut de ses fonctions de ministre, mon père ne serait jamais plus à leurs yeux que cet ancien fonctionnaire moldu qui avait su nouer quelques bonnes relations, et pour eux notre ascension sociale demeurerait à tout jamais une escroquerie. Comme il était risible de constater qu’en dépit de tous les efforts auxquels se pliaient mes parents pour leur plaire, ils nous méprisaient ! En me rendant aux toilettes, j’ai entendu le directeur du département des jeux et sports magiques se moquer ouvertement de ma mère, et dire qu’il ne serait pas fâché de la voir démissionner de ses fonctions à Poudlard. Quant aux enfants de mon âge… Le contraste entre eux et moi était saisissant : ils pratiquaient le piano, le dessin ou la divination depuis qu’ils savaient marcher, utilisaient des verbes pompeux et semblaient à peine connaître le monde extérieur. Autant dire que je faisais pâle figure, à côté de ces apprentis Merlin ou de ces Mozart en devenir… Si la présence d’August ou Toni dans cet océan de requins était quelque peu rassurante, je réalisais que je n’étais ni suffisamment maniéré ni connaisseur des usages pour faire partie de leur monde. Non, j’avais même désormais la certitude absolue que quoi que nous fassions, nous ne serions jamais assez bien pour eux.
Et jusque dans ces banquets interminables qui suivaient une ennuyeuse séance d’opéra, je me demandais ce que faisait ma bande de Cricklewood Square.

Le procès qui avait opposé ma mère à Kaspær Sørensen et à sa clique de consanguins, présidé par Maureen Strauss, s’était soldé par un échec en notre défaveur. C’est la première fois que je lui ai vu un visage aussi fatigué, ses traits étaient tirés au point de laisser apparaître des cernes violacées. C’est tellement absurde, après l’année qu’on a passé, avec le souvenir planant de la menace des extrémistes… Enfin, j’imagine que c’est ce que j’aurais du me dire. A la place, je suis resté avachi sur mon banc lorsque la décision de justice a été rendue, aux côtés de ma soeur, en me demandant comment ma mère avait pu ne pas voir venir ce coup-là. J’ai reconnu dans les rangs de ceux qui l’accusaient de négligence et d’autoritarisme des sous-secrétaires d’état avec qui elle avait dîné, trinqué, qui vantaient devant elle ses nombreux mérites, pour ensuite la descendre dans ce tribunal. Comme on pouvait le pressentir, elle avait été lâchée par ceux-là mêmes qui se répandaient en courbettes des mois plus tôt, et était à son tour victime de ces petits jeux de manipulation… Aucun moment de répit à la sortie de l’audience : nous avancions péniblement entre les journalistes qui l’assaillaient de questions sur les accusations de Sørensen, sur la suite de sa carrière. Je me suis demandé comment elle pouvait accepter de se laisser humilier de la sorte… mais elle gardait le dos droit, le torse digne, face à l’adversité. Nous n’avons plus rien dit sur le reste du trajet.

Il était arrivé quelque chose à August.
Je l’ai su des jours plus tard, durant l’été de ma troisième année, un soir où je traînais au Square avec les autres. J’évitais de répondre à ma mère là-bas d’ordinaire, comme si même à travers le combiné du téléphone elle pouvait sentir l’odeur d’herbe qui embaumait le terrain, répandue par Nico qui était désormais au lycée. Mais cette fois… j’ai eu un drôle de pressentiment, alors j’ai décroché. Elle a dit, de sa voix très grave, qu’il s’était passé quelque chose de grave. Un accident du à une réaction chimique, à ce qu’on racontait il serait peut-être paralysé à vie. Quelques jours après, j’ai su que finalement, seule l’une de ses jambes en pâtirait… J’ai eu une drôle de boule dans le ventre, parce que mon cerveau refusait de se dire que désormais, les choses ne seraient plus comme avant. Qu’il ne serait plus là à la rentrée. Que je ne pourrais plus lui envoyer de boulette de parchemin en plein repas pour l’inciter à sécher la métamorphose pour aller traîner dans le parc.
Tout ce à quoi je m’étais habitué était en train de filer entre mes doigts.

« Est-ce que c’est vrai ? » ai-je demandé en ouvrant la porte de la chambre de ma soeur. J’étais en sueur après avoir couru pour rentrer, tout ça à cause de cette rumeur débile véhiculée par Lee, au beau milieu des vacances de Noël. Je n’ai pas voulu y croire, mais en voyant les rubans balisés autour du skatepark, j’ai eu l’impression de chuter du dernier étage de l’immeuble. « Que la mairie de Londres veut raser tout Cricklewood Square pour son projet de stade. Et que Papa y travaille avec eux. » Lee l’avait vu plusieurs fois se rendre sur le terrain avec des types en costume, serrer des mains et se faire prendre en photo pour le journal du district. Et il disait qu’il n’était même pas venu lui dire bonjour ! « Ah, ça. » se contenta-t-elle de répondre. « Tu serais surpris en découvrant la plupart des activités du ministère. » poursuivit-elle, toujours sans lever les yeux de son téléphone. J’ouvris la bouche, sans comprendre… tout le monde semblait toujours tout savoir sans prendre la peine de me tenir au courant. J’étais pourtant un des premiers concernés, non ? Mes potes et moi, on avait quasiment vécu toute notre vie dans ce square ! « T’as qu’à vérifier toi-même, je sais où est la clé de son bureau, si ça t’intéresse. » Secret qu’elle échangea froidement contre la moitié de mon argent de poche, bien sûr… Je suis entré dans le repaire de mon père avec la boule au ventre, craintif de ce que je pourrais y découvrir… Je suis tombé sur des tonnes de paperasses couvertes de jargon administratif auquel je ne comprenais goutte, des factures pour des sociétés dont le nom ne m’évoquait rien, et des rouleaux de parchemin entiers écrits en alphabet runique. J’ai cherché partout : dans les tiroirs, dans les étagères, dans sa bibliothèque une trace de ce fameux document dans lequel il annoncerait avec un ton cérémonial la restructuration prochaine de notre ancien quartier pour m’en rendre compte de mes propres yeux, mais sans succès… C’était comme si à quinze ans, je découvrais un autre homme, obsédé par la finance, appliquant une politique froide avec la complicité de ma mère. Et j’avais besoin d’une preuve irréfutable pour les confronter.
Mais à la place, c’est sur une lettre écrite de la main des Rowle, les parents d’August, sur laquelle je suis tombé.

Je me suis rendu compte avec une certaine amertume, une fois devant la grande baraque au style victorien des Rowle, que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas rendu visite à August. J’avais été aux abonnés absent pendant sa longue période de rééducation, parce qu’intérieurement je n’avais jamais voulu comprendre que le mal qui l’accablait ne guérirait jamais. Alors… j’avais simplement attendu qu’il aille mieux, qu’il se débarrasse de cette foutue canne, et qu’il revienne à Poudlard. Mais aujourd’hui, tout changeait, trop vite… On était maintenant la foutue famille du ministre de la magie, on allait bientôt détruire le Square pour y construire un immense stade, et il y avait cette lettre, que j’avais dénichée dans le bureau de mon père. J’avais besoin de mon meilleur ami, et je réalisais que je n’avais pas été bien présent pour lui quand ce dernier avait besoin de moi. C’était un soir de Décembre où il pleuvait des cordes, et comme je n’ai pas assumé de me retrouver face à ses parents, j’ai opté pour une entrée moins remarquée. En escaladant maladroitement la palissade, je me suis dit qu’au moins, on serait deux handicapés après ça… Et une fois parvenu à la fenêtre de sa chambre, je l’ai aperçu, assis sur son lit, l’air absent… Je suis resté là, à me dire qu’il avait cet air des mauvais jours. Alors avec mon index, j’ai tracé dans la buée de la vitre : « tu me manques, Rowle ». Sans lésiner sur les simagrées, j’ai joué les Roméo éplorés dans l’espoir de le faire céder. Après quelques longues secondes, où je le soupçonne d’avoir été sérieusement tenté de me laisser dehors, il a fini par se lever péniblement pour venir m’ouvrir.

Je me suis assis sur un muret, à proximité du chantier, et j’ai vu. Avant que je n’aie le temps de dire au revoir à l’endroit qui m’avait vu grandir, le square n’était plus qu’un champ de ruines, une montagne de gravas en proie aux pelleteuses. Quelques pancartes abandonnées après la manifestation contre le projet de destruction traînaient encore çà et là, près des poubelles… Une grue était plantée sur l’ancien terrain de basket, les bancs recouverts de graffitis avaient été retirés, le terre-plein où on s’allongeait face au ciel pour parler de tout avait déjà disparu. Il ne restait plus rien de l’aire de jeux où je m’étais battu avec Marcus, de l’arbre sous lequel Jane, la soeur de Lee, m’avait maladroitement embrassé sur la bouche pour la première fois, du gigantesque bonhomme masqué au sexe démesuré qu’on avait dessiné sur le skatepark. A la place, on avait planté tout autour ces panneaux publicitaires annonçant un tout nouveau projet de terrain sportif dans le quartier, et les premiers échafaudages étaient déjà installés autour de la structure balbutiante du stade. D’après Papa, le ministère était employé à créer un étage souterrain à l’architecture futuriste qui serait invisible aux moldus et entièrement réservé aux activités sportives sorcières… Il disait que l’on assisterait là-bas à des événements spectaculaires, à des tournois d’envergure mondiale ! Il a dit que ce serait bien mieux comme ça, que de toute façon ce skatepark devenait dangereux avec tous ces dealers qui y traînaient le soir, et qu’on pourrait toujours se retrouver au stade avec les copains, qu’il comptait offrir à chacun de nous des dizaines de tickets VIP aux premières loges… J’ai réalisé que le choix du lieu pour son nouveau projet n’était probablement pas anodin : il haïssait notre ancien quartier, dont la simple existence lui rappelait notre train de vie modeste, dans un appartement trop petit d’un coin de banlieue populaire. Mais à chaque couche de béton appliquée sur notre terrain, c’était lui que me surprenais à détester un peu plus. Je suis resté planté à regarder un moment, puis je suis parti, les mains dans les poches, les écouteurs dans les oreilles, le cœur bouffi de nostalgie.

Je n’ai plus revu Lee, Marcus et les autres, après ça.

Je ne sais pas ce qui était le plus décevant. De savoir que les projets ambitieux de mon père se fichaient bien de détruire un endroit rempli de souvenirs qui m’importait plus que ma propre maison… ou alors, de savoir que depuis tout ce temps, ils auraient pu venir en aide à un de mes meilleurs amis, qu’ils auraient pu changer sa vie si seulement ils avaient eu le courage de le faire… Je l’ai vu dans ses pires moments, de douleur, de frustration, haïr le monde qui l’avait plongé dans cet état. Ou bien, peut-être était-ce de me rendre compte que les deux êtres que j’avais considéré toute ma vie comme étant les plus droits, les plus intègres, portant sur leur dos le poids des valeurs les plus admirables, ne valaient finalement pas mieux que les autres. Quand on m’a dit qu’en politique tout le monde mentait, je me disais que mes parents échappaient à cette règle, qu’ils avaient fait le choix de mener leur combat contre l’injustice. A Poudlard, je les ai défendus pendant leur procès ! Et tout ça pour quoi ? En fait, ils ne changeaient pas le monde, ils se contentaient simplement de tirer leur épingle du jeu.
Bref, c’est la première fois que j’ai eu honte d’eux.

« Je voudrais porter un toast. » lancé-je alors au beau milieu du repas, entre deux bouchées de langoustines. Et tout le monde se fige : les fourchettes s’immobilisent entre les assiettes et les bouches, les conversations s’interrompent, les regards se croisent. Evidemment, mon annonce suscite plus d’inquiétude que d’enthousiasme : Alienor, ma soeur aînée, fronce les sourcils si fort que cela lui donne un air pincé… Erwin, son petit copain depuis la maternelle, qui a été assez dingue pour la demander en mariage, affiche un sourire forcé qui lui déforme les joues. Quant à ma mère, son visage est inexpressif : seuls ses doigts se crispent, on le voit à l’empreinte violacée que laissent ses bagues sur ses phalanges. Et puisque j’ai promis un discours, je m’exécute, me levant au beau milieu de ce dîner de fiançailles interminable. « À la famille, et à tout ce qu’elle peut nous apporter. Surtout en période électorale, hein ? » Les couverts tintent quand on les repose sur la table, des regards embarrassés s’échangent. Mon père m’a laissé boire un verre de vin pour l’occasion festive, et je vois à son visage qu’il regrette déjà. Finalement, c’est ma mère qui ose prendre la parole la première, décidant de jouer les médiatrices dans cette situation délicate. C’est sa spécialité, ça. « Mon chéri, je crois qu’on en a assez entendu. Et si tu m’aidais à débarras… » Dommage pour elle, je n’ai pas l’intention de collaborer si facilement. Je me tourne vers le fiancé de ma soeur. Il ne m’est pas particulièrement antipathique… je le trouve simplement banal et insipide à en mourir, c’est tout. « Non, sérieux, autant qu’il sache où il met les pieds ! Surtout vu toute la thune que vous vous apprêtez à mettre dans votre maria… » Le regard froid de ma mère est sans appel. « Kenneth. Dans la cuisine, tout de suite. » ordonne-t-elle alors en se levant. Elle se retourne pour balbutier quelques excuses inaudibles à l’adresse d’Alienor et de son crétin de fiancé, et m’entraîne par la porte de derrière. Je sais qu’elle est furieuse, mais je m’en fous : c’est trop tard pour regretter, fallait bien que ça sorte.

Mais alors que la porte était fermée, tous les convives entendaient nos éclats de voix étouffés, lancés sur un ton chargé de reproches.
- "C’est ce que tu as trouvé de mieux à faire, saboter le dîner de ta soeur ? Bravo, quelle maturité ! Tu te comportes comme un gamin capricieux."
- "Mais tu veux jamais en parler ! Ca fait des mois que je cherche à le faire, et tu fais la sourde oreille. Je me suis dit que c’était l’occasion."
- "C’est bien plus compliqué que ça. Tu ne comprends pas tout, d’accord ? L’argent ne sort pas de nulle part, on a du faire des choix difficiles. Tu nous rends coupables parce que tu es malheureux, mais tu…"
- "C’est ça, la vérité, c’est que toi et Papa, vous êtes trop égoïstes. Vous pensez qu’à vous et à la place que vous occupez dans les sondages ! Sørensen était peut-être un connard, mais au moins on tombait pas de haut en l’apprenant."
- "Crois-moi, tu ne comprends pas la moitié des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Et pour qui est-ce que tu crois qu’on le fait, d’ailleurs, hein ? C’est toujours vous qu’on a placés en priorité, toujours ! On a toujours fait en sorte que vous ayez la meilleure éducation, que vous puissiez avoir droit aux meilleures études, que vous deveniez des gens bien, capables de défendre la société."
- "Mais je m’en contrefous, de tout ça ! En attendant, mon pote se retrouve boiteux parce que vous avez pas les couilles de prendre des vraies décisions. Vous avez le pouvoir de changer la vie des gens, et vous préférez rien faire plutôt que de prendre le moindre risque !"
- "Cette discussion est close, Kenneth. On reparlera de tout ça quand tu auras appris à mûrir un peu et à faire la part des choses."

A partir de ce soir-là, c’est devenu un sacré bordel. J’ai commencé à faire le mur presque tous les soirs pour rejoindre des amis en ville, et je rentrais le lendemain comme si de rien n’était. Evidemment, ça rendait mon père fou… Ma mère ne voulait pas davantage envenimer la situation entre nous, alors elle a pris sur elle. Quand ils s’absentaient, j’ai commencé à organiser des soirées à l’appartement, avec quelques potes de l’école… puis le bouche-à-oreille a fait son effet, et on a fini par se retrouver à une vingtaine dans le salon, la musique à fond, à se servir dans les réserves d’hydromel de mon père. Je serais incapable de vous dire comment, mais un gars de notre classe a même réussi à ramener un python, une fois ! A moins que ça ne soit un animagus ? Bref, on s’en fout. Malgré mes efforts pour dissimuler mes déboires festifs, ma mère n’était pas dupe… à croire qu’elle est équipée d’un radar, quand je lui raconte des histoires. Et comme on peut l’imaginer, ça n’a pas amélioré nos rapports… Un jour, l’alarme du ministère s’est déclenchée alors qu’on avait transformé la terrasse en piscine géante, et on s’est retrouvés à moitié à poil dehors à se faire interroger par la brigade d’élite qui avait été dépêchée sur place à cause du signal donné par la Trace, et de nos sortilèges pour créer de la mousse. On s’est fait incendier un par un et un gars a menacé de nous faire tous renvoyer de l’école avant que mon père ne débarque pour régler cette histoire avec lui. Evidemment, après ça, j’ai passé un sale quart d’heure, et la réception de mon bulletin de notes calamiteux n’a certainement pas aidé.

« Kenneth Appleton, viens ici tout de suite ! » D’accord, je l’accorde, planquer ce pochon de champifleurs refilé par Anthony Fields sous mon matelas n’était pas très malin. C’est pile ce que je me suis dit quand j’ai entendu mon père hurler mon nom dans toute l’appartement, descendant les marches quatre par quatre en brandissant le sachet qu’il avait débusqué dans ma chambre. Son capteur de dissimulation a tout de suite vendu la mèche, et voilà que je me trouvais embourbé dans une belle galère. Ma mère s’est joint à lui pour l’engueulade du siècle et j’ai eu droit pendant deux bonnes heures au grand festival des leçons de morale sur les dangers de la drogue chez la jeunesse. Alors que ce n’était même pas le mien, mais celui d’Anthony !

Et ce qui devait arriver arriva : les deux horripilants personnages qui avaient eu le malheur de me mettre au monde n’ont rien trouvé de mieux à faire que de pourrir mon été. J’ai eu beau leur jurer par tous les dieux que les champifleurs n’étaient pas à moi, ils ne m’ont même pas écouté… Annulées, les vacances en bord de mer ! Mon père m’a envoyé à Craven Arms, un coin de rase campagne situé à l’autre bout de l’Angleterre, dans un camp moldu de réadaptation pour adolescents toxicomanes. J’ai littéralement passé un mois dans ce truc de barge, à dire "bonjour" au soleil en se levant et à passer des après-midis entiers à colorier des mandalas, tresser des bracelets brésiliens ou faire de la poterie pour m’éviter de "retomber dans le piège de la dépendance". Là-bas, les moniteurs étaient tous dans un délire de thérapie par l’art et étaient tellement survoltés que je les ai longtemps soupçonnés d’être sous cocaïne, ce qui était curieusement ironique dans un lieu censé prévenir contre les dangers de la drogue. Extinction des feux à vingt heures, confiscation des téléphones, et même pas le droit aux sodas, comme si on risquait de faire une overdose de Dr. Pepper avant le cours de peinture. Quel foutage de gueule, sérieux. Et tout ça pour quoi, un quiproquo à deux balles ? Je suis sûr que mes vieux ont du bien se marrer tous les deux, pendant que le psy du camp me demandait avec son affreuse moue compatissante si c’était à cause de mes complexes familiaux que j’avais commencé à me droguer. Qu’il aille se faire voir avec ses délires freudiens, celui-là… le vrai mystère, c’est surtout de savoir qui a bien pu lui délivrer un diplôme !

Mes bourreaux - je veux dire par là, ces deux imposteurs qui se font passer pour mes parents - sont venus me chercher à la gare à la fin du mois d’Août. Affublés de leur sourire hypocrite, ils me tinrent la portière pendant que je m’engouffrais dans la voiture, sans même leur adresser un regard. « Tu veux qu’on aille prendre une glace, mon chéri ? » s’enquit ma mère de son ton doucereux, tandis que je lui répondais par un regard des plus noirs. Quelle blague ! Quand on envoie son fils en colo de vacances forcée chez les tarés, il n’y a plus de « mon chéri » qui tienne. Je décidais alors de les ignorer superbement tout le reste du trajet, le casque vissé sur les oreilles, tout en me promettant que dès la minute où j’aurais dix-sept ans, je me prendrais un appartement à des milliers de kilomètres d’eux ; cette seule perspective m’aida à tenir de reste de l’été à vivre un étage au dessus d’eux.

La vraie guerre a débuté quelques jours avant la rentrée des classes quand ils ont refusé de signer mon autorisation pour le village. Ils ont pris cet air pincé qu’ils ont quand ils répondent aux interviews, les mains croisées sur l’imposant bureau en chêne. « Ecoute, avec ton père on s’est dit que ça n’était pas raisonnable. Essaie de te concentrer sur tes études, tu pourras aller à Pré-au-Lard l’an prochain. » avait déclaré ma mère, avec ce même ton que lorsqu’elle explique aux journalistes que le ministère ne prendra pas position sur le conflit qui oppose les sorciers aux géants. « Super, je savais pas qu’on vivait en dictature. » répliqué-je en fourrant rageusement le formulaire non rempli dans mon sac. Quinze ans et pas le droit d’aller à Pré-au-Lard… J’imagine que leur imagination fantaisiste les a poussés à croire que je m’y rendais pour me droguer tous les soirs. « J’ai encore le droit de respirer ou même pour ça faut que je vous fasse un rapport ? » J’entends ma soeur qui interrompt la lecture de sa revue pour ricaner bêtement. Je la déteste, elle aussi. « Et si tu te trouvais une activité extra scolaire ? Tu viens d’avoir quinze ans, il serait temps que tu deviennes un jeune homme responsable. A ton âge, Alienor assurait aux échecs. » me dit mon père en me tapotant l’épaule. C’est ça ! Tant pis pour les sorties aux Trois-Balais, heureusement que je peux me rabattre sur un jeu pour quinquagénaires. Comment ne pas leur en vouloir à mort, sérieusement ? De rage, je claque la porte du bureau derrière moi si fort que les elfes chargés du ménage sursautent, et juge qu’il est surtout temps de mettre mon plan de fugue à exécution. Il ne reste que trois jours avant la rentrée… Je devrais bien pouvoir débarquer chez August et lui demander de m’héberger, non ?

J’ai dit à mes vieux que je préférais me rendre à la gare seul, mais rien à faire… Me voilà, en route vers King’s Cross, entourés par ces deux traîtres à la démarche assurée, suivis par leur clique de gardes du corps qui portent mes valises et poussent mon chariot. « J’ai pas besoin d’escorte » grommelé-je en m’emparant de mes affaires et en tentant de les semer en marchant quelques mètres devant. Merci encore à eux pour la discrétion… On a l’air fins, à traverser le mur de briques à douze. Je me dis, en traînant des pieds, qu’on a beau dire, mais que certains ne se rendent pas compte de leur chance d’être orphelins. J’ai baissé la tête en arrivant sur le quai, rabattant ma capuche pour éviter de me confronter au regard de mes camarades qui me désignaient en chuchotant, façon Eminem dans le clip Really Slim Shady. La présence de ma mère a elle aussi suscité quelques réactions… Un photographe surgit pour nous prendre en photo sous un flash aveuglant, et j’imagine que la gazette titrera demain que la petite famille modèle du ministre se réunit pour des adieux larmoyants. Comme prévu, c’est la honte assurée, j’ai envie de pousser mes parents dans une armoire à disparaître, et de foncer dans le train pour ne plus avoir à les revoir de l’année. J’ai enfoncé mes écouteurs si fort dans les oreilles que quand ma mère a commencé ses au-revoirs larmoyants, je suis resté sourd face à leurs simagrées. Quand je suis monté dans le wagon rejoindre August, ils m’ont demandé d’écrire dès mon arrivée, ce à quoi j’ai répondu que ce serait à la seule condition qu’ils signent mon autorisation de sortie et qu’ils m’envoient plus de fric. Et devant leur absence de réponse, je suis monté dans le train sans me retourner, me réjouissant de cette émancipation temporaire… La perspective de passer une année au château sans avoir à supporter leur étouffante présence au quotidien est un soulagement indescriptible, si bien que je suis certain que cette rentrée sera formidable.



Famille et compagnie


Richard Appleton • Quand on demande à mon père comment il en est arrivé où il en est, il répond modestement qu’il a eu de la chance. Et je l’ai toujours admiré pour ça… Son ascension sociale pourrait paraître fulgurante, pour quelqu’un qui l’a connu quand on habitait le district de Cricklewood. A cette époque-là, il travaillait pour la mairie moldue de Londres, comme urbaniste. Tout le quartier le connaissait, on le trouvait sympa, agréable, toujours prêt à rendre service… Il s’arrêtait parfois au square pour marquer quelques paniers avec nous, en rentrant du travail. C’est lui qui a entamé les démarches pour nous faire installer une rampe et une piste de glisse, pour mettre un feu piéton à l’angle de la rue, là où les voitures roulent à cent à l’heure. C’est pour ça que tout le monde a voté pour l’intégrer au conseil d’administration, il parlait si bien que tout le monde avait envie de croire en ses projets, même les plus ambitieux. Il disait qu’il avait envie de changer les choses, bien au-delà du quartier, de changer la société, le monde… jusqu’à se rapprocher du monde de la magie et prétendre au ministère. Il a été moqué par les partis les plus conservateurs, traîné dans la boue par les partisans de Margaret Fawley, mais il a tenu bon, jusqu’à obtenir le soutien de l’Ordre de Merlin. Sa victoire aux élections a été une vraie surprise, après une campagne de longue haleine vantant les qualités d’un homme authentique, simple et ouvert, proche de la population, à l’écoute des autres. Il a promis qu’il renouerait les liens entre sorciers et moldus, et j’ai été si fier que me retenir d’en parler à mes potes du quartier a été une véritable épreuve. Puis, on a traversé de l’autre côté du fleuve. Il disait que ça ne changerait rien pour nous, qu’on se rapprocherait simplement du centre. C’est comme ça qu’on est passés d’un trois pièces exigu en banlieue avec vue sur le périphérique, pour un appartement immense avec des colonnes en marbre et des sculptures abstraites, style musée d’art moderne… Maintenant il porte des chemises blanches bien repassées, des costumes taillés sur mesure, des cravates en soie, et il n’a plus jamais voulu s’arrêter au square. Plus tard, j’ai appris que ça tenait à peu de choses, la chance ! Quelques coups de fils, quelques poignées de main, quelques promesses financières, quelques poignards dans le dos… Je ne sais pas si le monde a changé comme il le voulait, mais aujourd’hui, j’ai perdu l’envie de lui ressembler.

Evelyn Appleton • Maman était institutrice, avant, à l’école moldue. J’ai fait toutes mes classes avec elle, comme Alienor et tous mes potes du quartier. J’ai toujours été plutôt proche d’elle, d’aussi loin que je me souvienne… Elle m’a eu à un âge avancé, bien après ma soeur aînée, et j’ai joui d’une enfance plutôt agréable. Lorsque mes pouvoirs se sont révélés, c’est elle qui a insisté pour me retirer de l’école et me donner cours elle-même. Avant que j’intègre Poudlard, elle a redoublé d’acharnement pour me tenir à jour sur le programme et s’est tant investie que je me demande si ce n’est pas pour poursuivre ce qu’elle avait commencé qu’elle a postulé au titre de directrice. J’ai eu droit à une éducation classique à la sorcellerie basée sur l’ouverture d’esprit et l’apprentissage de la tolérance, la pratique de multiples activités, et quand Papa a été promu nous avons même gagné les grands appartements du ministère. Et malgré les hautes responsabilités auxquelles étaient appelés nos parents, ils demeuraient présents auprès de nous… Ma mère insistait toujours pour que je passe à la fin de mes cours lui raconter ma journée dans son bureau, tout en gardant un oeil sévère sur mes notes. J’imagine que je devrais me sentir chanceux. Pourtant, en grandissant, quelque chose s’est fissuré. De nombreux non-dits ont eu raison de la pleine confiance que je plaçais en eux, et l’estime que je leur portais s’est violemment effritée. Je me suis peut-être fait discret à l’époque quand elle était assaillie par l’opinion publique, mais je me suis efforcé de la défendre, quand tout le monde lui reprochait ses méthodes d’éducation, d’encourager la rupture du secret magique… toutefois, avec du recul, je me dis qu’elle n’a peut-être pas perdu ce procès pour rien. Ok, Sørensen était peut-être un salopard raciste, mais est-ce qu’au fond elle pouvait prétendre valoir mieux qu’eux ? Je me demande si elle ne récolte pas tout simplement ce qu’elle a pu semer, à vouloir imposer sa loi. Aujourd’hui, le conflit qui nous oppose me semble trop enraciné pour être désamorcé… Et je crois que l’envie de la rendre fière m’est passée, il y a bien longtemps.

Alienor Appleton • Miss Parfaite, qui a toujours fait ce qu’on attendait d’elle, et qui n’a jamais rien eu à y redire. Des bonnes notes, une attitude exemplaire, un avenir tout tracé, une carrière de juriste au Magenmagot… Notre trop gros écart d’âge nous a toujours empêché d’être proches, mais c’est devenu pire en grandissant : elle et moi, on n’a strictement rien en commun, à l’exception d’un ADN. Mais en vérité, c’est une maniaque du contrôle, ma soeur… ! Dès que les choses vont pas dans son sens, elle devient complètement fêlée. Elle mène son fiancé à la baguette et se prend pour la future présidente du monde. Secrètement, j’espère qu’un jour, quelqu’un lui remettra les pieds sur Terre.



CLASSEMENT DU CHOIXPEAU
Merci de classer les quatre maisons par ordre de préférence – Pas de préférence






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Silas Jørgensen

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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 15:11

Ouiiiii, trop hâte de notre rivalité puérile et stupide Perrin KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick 723178256
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Ashton B. Chipperfield

Ashton B. Chipperfield



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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 15:24

Brooklyn Anoushka
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Azure Zinnia

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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 15:37

Bave Une fiche! Bave Un Ken!



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Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 16:26

Cette promo de 5ème année va être tellement chaotique Cissy

Re-re-re-re-x10-re Bienvenue toi Rusé




if you can dream it you can do it

(c)Miss Pie

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Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 940
Points : 6
Crédit : (ava) carolcorps - (signa) anaphore
Année : 6e année (16 ans - 04/02)

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Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue855/2000KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (855/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken, Professeur W. Aylmer & Lachlann McCruikshank

KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty
Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 16:29

Dmitri a hâte de te détester Anoushka
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Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10922
Points : 8
Crédit : (c)
Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue2000/2000KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMar 22 Aoû - 17:59

Le plus beau Anoushka Bave Amoureux


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
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Selene O. Paulet

Selene O. Paulet



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 09/07/2023
Parchemins rédigés : 853
Points : 24
Crédit : lotta kaijarvi (septimus) (sial)
Année : 5e année - 16 ans (08/11)

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Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue220/2000KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (220/2000)
Disponible pour un RP ?:
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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyMer 23 Aoû - 15:03

Bave Anoushka KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick 2738742592
Rebienvenue Amoureux


she was, in fact, a child of the moon, wandering around aimlessly in the dark.
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August P. Rowle

August P. Rowle



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 16/05/2019
Parchemins rédigés : 1169
Points : 5
Crédit : ©
Année : 6ème (17 ans)

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Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un cormoran aptère
Epouvantard: Un miroir de plein pied
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue1925/2000KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (1925/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptyJeu 24 Aoû - 11:12

Salut bestie, hâte de faire des conneries avec toi et de dominer cette école. KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick 585074570 Brooklyn


BORDERLINE
Are you too terrified to try your best? Better ascend into the sky, dangerously fine and unforgiven, relentless, zealous: inspired by the fear of being average.

KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick K233
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Le Choixpeau Magique

Le Choixpeau Magique



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 21/04/2011
Parchemins rédigés : 1922
Points : 0
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS
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Statut Sanguin:
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Left_bar_bleue0/0KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?:
D'autres comptes ?:

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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick EmptySam 26 Aoû - 15:22




Bienvenue parmi nous

Re-bienvenue avec ce nouveau (Bave) perso, j'ai tellement hâte de le voir en action à Poudlard, je sens que ça risque d'être très drôle Anoushka Je sens que les sabliers de toutes les maisons vont en prendre un sacré coup avec vous, la Direction va devoir revoir son système de points KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick 1434744687 En tout cas éclate toi bien avec ta bombe, garde moi un lien au chaud pour Zola et bon RP à toi Slurp


Avec toi, c'est facile, tu as ta place (nulle part) chez les ...
POUFSOUFFLE
!
Poufsouffle Poufsouffle Poufsouffle



Quelques conseils pour bien commencer


Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiète pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors dans le doute, mieux vaut le faire ! Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un scénario.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ça peut paraître un petit peu étrange au début mais je suis certaine que tu t'en sortiras très vite ! Ce serait quand même bête de ne pas savoir comment récolter des points ou comment en faire gagner à ta maison !

D'ailleurs, en parlant de maison, l'un des moyens de récupérer quelques précieux points est de participer en cours ! Après tout, nous sommes dans une école et tes professeurs sont là pour t'apprendre tout ce qu'ils savent ! Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible .D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe.

Il n'y a pas que les points maison qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis puisque, comme tu le comprendras très vite, c'est la monnaie NYLienne. Tu pourras acheter tout un tas de particularité pour ton perso, un futur DC ou un scénario. Tu trouveras toutes les informations nécessaires dans ce sujet. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points pour le mois en cours en allant voir la fiche ou regarder le total dans ta feuille de personnage ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que tu as un point, tu peux voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000... Ils sont bloqués à 2000, si tu veux en gagner d'autres, il faudra envisager de les dépenser !

Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. N'hésite pas à lancer tes propres sujets ! Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux ou même présente  tes propres créations. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, il y a souvent du monde et avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !


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Message(#) Sujet: Re: KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick KENNETH ★ Let's have some fun, this beat is sick Empty

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