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AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore
August P. Rowle

August P. Rowle



À SAVOIR
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Arrivé(e) le : 16/05/2019
Parchemins rédigés : 1105
Points : 5
Crédit : ©
Année : 5ème (16 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un cormoran aptère
Epouvantard: Un miroir de plein pied
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore Left_bar_bleue1415/2000AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore Empty_bar_bleue  (1415/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: L. Daisy Gibson

AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore Empty
Message(#) Sujet: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 11:17


                     
August est un sang-pur, né le 1er août 2013 à Londres en Angleterre. D'ailleurs, il y vit toujours, dans le vieux manoir familial qui, entre nous, se révèle bien trop grand pour trois. Aujourd'hui, August a donc 16 ans ans et est en cinquième année à la rentrée suite à un redoublement. Et juste pour ta culture personnelle, sache qu'il a un harfang des neiges qui s'appelle Atticus.

Il est bon de savoir qu'August est brillant, solaire, expansif, entreprenant, décidé, audacieux, intègre  et passionné, mais également fiévreux, obstiné, exigeant, imbu de lui-même, provocateur, démesuré, excessif et inconscient. Il a des goût étranges, par exemple, il adule la notoriété et le succès,ses deux principaux moteurs de (sur)vie qui le poussent notamment à passer des heures à concocter de nouvelles potions. Il vous dira que c’est pour le plaisir d’améliorer ses compétences en vue de contribuer à la recherche scientifique, mais c’est aussi pour mieux briller en soirées où circulent ses préparations, si bien qu’il ne lui en reste généralement que peu de souvenirs… Et pour tenir la cadence effrénée de ce quotidien partagé entre sombres lubies et nuits blanches, étant d’une nature qui a besoin de rester stimulée en permanence et qui est donc sans cesse à la recherche de nouvelles occupations (et c’est d’ailleurs comme ça qu’il s’est mis au piano), il apprécie particulièrement les cafés noirs et brûlants. A noter qu’il prend soin d’élaborer son style vestimentaire, par pure extravagance et volonté de se démarquer comme le laisse deviner sa chevalière flanquée d’un large soleil. En effet, il adore attirer tous les regards, bien qu'en réalité, il ne supporte pas tous ces yeux braqués sur lui, et c'est pour ce même motif qu'il craint les miroirs de plain-pied, son Épouvantard. Il maudit de fait tout ce qui le renvoie à sa condition, justifiant son profond agacement envers les escaliers du château qu’il juge plus rageants encore que ses rencontres hebdomadaires avec la Docteure Sakho. Du reste, il n’aime aucun plat sucré , déteste les bruits parasites qui perturbent sa concentration, rejette l’ennui d’une journée à ne pas savoir quoi faire et méprise la procrastination, triste origine des anonymes de ce bas monde.

Sa baguette est composée de bouleau avec un cœur de plume de Phoenix et mesure 32 centimètres. Grâce à elle, August a le malheur de suivre les cours obligatoires, mais aussi l’Arithmancie, l’étude des Runes et le Vol..




August P. Rowle
feat. Chase Hudson

ET EN VRAI ?
J'ai 26 ans, mais peut-être que tu le sais déjà parce que j’étais Blue et que je suis Daisy, j'ai même dépensé 1060 points pour faire de la magie sans baguette et partir chez les Gryffons. Je suis arrivée sur NYL grâce à une petite furie qui nous avait manqué AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 3865189181 et je devrais être là en moyenne entre 0 et 7 jours par semaine (rythme en dent de scie vous me connaissez). Avant de finir j'aimerais juste rajouter que QUATRE ANS DÉJÀ - je suis choquée mais pas déçue (et un peu émue quand même). Aimie


Tout le monde a une histoire

“Tu sais pourquoi tu es là, August ?” “Parce que je suis mort.” Cette grognasse ne me lâchait pas du regard derrière ses lunettes trop rondes pour son visage triangulaire. Je savais que ce n’était pas la réponse qu’elle attendait et pourtant, elle eut l’obligeance de s’en contenter dans un pathétique sourire d’empathie. C’était sûrement pour ça que Maman l’avait choisie. Docteure Sakho était patiente et douce. Assez patiente pour supporter mon manque de volonté, trop douce pour que je la prenne au sérieux. Surtout avec des lunettes qui n’allaient pas du tout avec son fichu visage isocèle. “Tu considères donc que tu es mort ?” reprit-elle, affable, en relâchant son carnet de notes pour s’installer contre le fond de son fauteuil. Je haussai des épaules en guise de seule réponse. Ils disaient que non. Mais moi, je savais que c’était faux : je suis mort le 16 juillet 2028.
Je n’ai peut-être pas de tombe, mais c’est parce que je suis mort sans avoir eu la chance d’être enterré. Et oui, je suis toujours parmi les vivants, fait de chair et d’os, comme eux ; je respire, mon cœur pulse du sang, enveloppe corporelle qui cache combien je suis à la dérive, éteint. On raconte que mourir relève d’une expérience transcendante, et c’est effectivement ce qu’affirment tous ces imbéciles heureux qui ont cru à leur dernière heure. Un tunnel avec de la lumière, une sagesse décuplée à l’éveil, un sentiment de plénitude. Mais moi, je sais que ce sont des conneries. Tout ce que je retiens de ma mort, c’est la panique d’une insupportable odeur chimique qui compressait tellement mon crâne que je croyais que mes yeux allaient être expulsés de leurs orbites. Pas de tunnel avec de la lumière, donc, juste le noir étouffant, opaque, brutal. Au moins était-ce silencieux. Mais à cause de Maman et d’un prétendu instinct maternel, j’ai échappé à un enterrement, j’entends à nouveau du bruit, tous ces bruits parasites et je dois supporter ces futilités qui m’entourent, prétendre que je m’en réjouis, car bordel, j’ai “survécu”. Ils ne comprennent pas que je suis réellement mort, ce 16 juillet 2028, et que tout ce qu’il me reste, c’est une vie à moitié que je m’acharne tous les jours à combler, pour en déborder, pour m’en échapper. Et je me retiens donc à ce corps, honteux, fragile, pour garder les restes de mon esprit au chaud, dans l’espoir que le jour venu, il s’enflamme à nouveau. Ce sera un spectacle magnifique. J’irradierai un feu de joie dément tout autour de moi, et j’aveuglerai toutes ces autres âmes errantes qui vivent sur la surface du globe, et j’aurai enfin un monde à mon image - oui, le jour venu, je m’enflammerai devant les autres et deviendrai Soleil, centre d’un système qui dépendra entièrement de moi, rien que de moi, spécialement de moi.
“Bien, si tu ne veux pas répondre, ne te sens pas obligé. Parle-moi plutôt de ton enfance.” J’esquissai un rictus. Ces petites boucles noires ne cachaient donc rien d’autre qu’une exécrable tendresse professionnelle, que ces questions préméditées pour donner un contour à un exercice insensé. Parler de mon enfance. Comme si elle était en mesure, cette psychologue de banlieue, de ressusciter celui que je ne serais jamais plus. “J’aurais dû naître Prosper, Maman en a décidé autrement.” En effet, peut-être par un sens de l’humour douteux, m’extirpant de son utérus le premier jour d’août alors que j’étais prévu pour septembre, ou peut-être par seul souci esthétique d’un prénom moins obsolète, elle a retenu August, scellant ainsi, à défaut d’une destinée chanceuse, une identité impériale. “August, c’est un prénom d’Empereur, ce qui veut dire que je suis né pour accepter le revers tortueux des grands de l’histoire.” “Ah oui ?” Elle feignait même de l’intérêt, cette garce. “Oui. J’aurais dû naître Prosper, riche et plein de succès, mais finalement, Maman m’a contraint à être un mégalomane délirant, coincé par les limites physiques de son propre corps. Oh mais, vous inquiétez pas, Docteure Sakho, j’aime quand même mes parents.” “Ah oui ?” répéta-t-elle. Sa douceur s’était peut-être rouillée, petite machine huilée qu’elle exerçait, ne fonctionnant qu’aux injections monétaires de ma famille. “Bien sûr” affirmai-je dans un large sourire. Peut-être était-elle apte à reconnaître la sincérité, parmi tous les mythomanes qu’elle essayait de soigner. Ce qui expliquerait pourquoi elle me sourit à nouveau en retour. “Tu me permets d’en avoir un aperçu ?” demanda-t-elle poliment. “Mais je vous en prie. J’ai plus vraiment de secrets pour le corps médical, de toute façon” signalai-je en posant mon crâne contre mon poing. Et elle entra aussitôt dans mon esprit, à la recherche des souvenirs que je lui offrais en guise de maigre contribution, histoire de prouver que je ne crachais pas complètement sur l’argent dépensé pour ces séances ; que je n’étais pas non plus complètement ingrat envers ces parents que j’aimais tant.

Et pourtant, ce fut sur Oncle Owen que nous tombâmes dans le saut tourbillonnant à mon premier souvenir. En effet, la salle de thérapie aux couleurs aseptisées s’était estompée au profit de la salle à manger colorée de notre manoire, dûment hérité des Rowle quand ils étaient encore à leur âge d’or avant que mes grands-parents ne ruinent toute leur fortune en des placements hasardeux. Une demeure luxuriante, complètement anachronique avec notre époque, mais dont les excès avaient quelque chose de charmant ; beaucoup plus que le silence qu’elle abritait. “Oncle Owen, je veux m’asseoir à côté de toi !” s’écria soudain un petit garçon qui courait entre les murs pourpres. Je manquai de sursauter à la vue de ce moi d’autrefois, ce gamin de six ans tout maigrelet sur des jambes pourtant si toniques. Je tiquai avant de jeter un regard en biais au Docteure Sakho qui demeurait au contraire impassible à mes côtés, considérant la scène avec l’anesthésie requise par sa fonction. Je m’étais bêtement attendu à ce qu’elle soit la plus perturbée par cette vision intime, à ce que je sois le plus assuré à ainsi assister à des souvenirs que je connaissais déjà. Mais il fallait admettre que l’exercice était plus subtil que je ne l’avais cru. Que cette psychologue était plus professionnelle que ne le laissait penser la docilité de ses traits et que moi, j’étais plus embarrassé que ne le suggérait mon attitude. “Mais bien sûr, viens là petit monstre !” répondit mon Oncle, déjà installé sur son siège avec un verre de rouge généreusement rempli. Je remarquai alors que la tablée était longue, les hôtes, nombreux ; le feu de la cheminée crépitait, les chandeliers virevoltaient, le tout dans une atmosphère chaleureuse que le manoir ne connaissait qu’à Noël. Mes parents étaient si occupés par les urgences de l’hôpital qu’ils n’étaient d’ordinaire jamais là, me laissant seul avec l’ennui d’une journée entière à occuper sous le regard désintéressé de ma nourrice. Alors, quand les fêtes de fin d’année approchaient, que toute la famille Rowle se réunissait pour peupler nos étages et que Papa levait sa baguette pour ensorceler des décorations dorées, je devenais extatique. Après tout, on me donnait enfin l’occasion de partager tout mon imaginaire et d’être le héros de l’attention, le seul enfant jovial dans un décor surchargé de fioritures parmi une masse d’adultes à divertir. Oncle Owen était mon préféré. Cynique, anticonformiste, un brin alcoolique, il était le sel de ces plats souvent fades, Papa ayant en horreur toutes les épices.  Tout le monde y passait ; surtout Papa, son frère aîné. Il le traitait régulièrement de coincé quand, après plusieurs verres, il n’avait plus la créativité des synonymes. “J’espère que tu as bien mangé, et que tu as ajouté autant de poivre que tu le pouvais. Rien n’est pire qu’une viande rouge sans poivre. Ça n'a pas de goût. Or, tu sais ce qu’on dit ? On est ce qu’on mange… Alors qu’est-ce qu’on devient, quand on mange un plat insipide ?” Petit August leva le visage, les mains fermement accrochées autour des accoudoirs du siège comme pour mieux se retenir aux paroles d’Oncle Owen dans sa belle barbe brune. “Insipide, aussi ?” J’esquissai un rictus au souvenir de cette conversation. “Exactement. Regarde ton vieux père ! Il vaut pas mieux que ce bovin mort. Une gentille bête sans goût.” Un vendu ajoutai-je dans un murmure en écho à la réplique finale d’Oncle Owen que je connaissais d’avance. La table entière s’offusqua, et moi je riais ; aussi bien à six ans qu’à seize. Docteure Sakho arqua un sourcil et je me rassurai de voir que la situation s’était inversée. La voilà perturbée, me voici tout à mon aise. “Mais dis, pourquoi c’est un vendu, Papa ?” “August ! Ne parle pas comme ça de ton père” riposta sévèrement Maman ; mais déjà, Oncle Owen la faisait taire d’une seule main. “Vois-tu August, ton père a tellement de potentiel…” reprit-il en levant à nouveau son verre de rouge ; mais Maman préféra lever les yeux au ciel. Elle n’avait jamais été obéissante, et c’était pour ça que je l’estimais - bien plus que Papa. “En effet, il est bien plus intelligent que toi, Owen.” “Ton père a tellement de potentiel”, répéta-t-il, armé d’un sourire d’intelligence que je lui avais toujours envié, “mais il n’en fait rien. Il se contente, les fesses sur une chaise molletonnée, de rédiger des prescriptions à des vieilles femmes ridulées plutôt que de faire avancer la science.” “C’est faux !” hurla Maman en le pointant du doigt. Elle m’avait toujours dit de ne pas pointer les gens du doigt et du haut de mes six ans, je trouvais cette contradiction admirable. J’avais hâte d’être adulte et d’être contradictoire, moi aussi.“William passe son temps à faire des recherches, et…” “Et il a trouvé quoi, Joyce ?” Le silence était lourd, je jubilais. Cette tension-là était tellement plus drôle que le vide habituel de la maison. “Il a permis de véritables progrès sur la réparation de la mémoire suite à…” “C’est bien ce que je disais, il garde ses fesses sur un siège molletonné pour aider des vieilles ridulées.” Maman était rouge de colère et Papa blanc de honte, presque transparent et d’ailleurs, tous semblaient l’avoir oublié, le regard passant successivement d’Oncle Owen à Maman comme s’il n’était pas question de lui. Papa avait toujours honte, j’en étais persuadé ; honte d’être brillant, honte d’être doué, honte d’avoir une femme que tous convoitaient. Oh oui, Maman avait toujours été magnifique, et brillante elle aussi - seulement moins talentueuse que Papa. Personne n’était aussi génial que lui, c’était un fait et toute la médecine s’accordait à le dire. Ses recherches avaient permis des avancées dans des domaines méconnus. Et c’était précisément ce que lui reprochait Oncle Owen : des avancées dans des domaines méconnus quand il aurait été capable de révolutions dans des milieux prestigieux. Il descendit son verre d’une traite avant d’essuyer ses lèvres avec sa manche. L’éducation n’était pas son fort, il s’en fichait des règles - comme je l’ai dit, il était anticonformiste. Il préférait la liberté, brute et sauvage, d’exprimer une indépendance et une volonté peut-être choquantes, mais entièrement siennes, rien que siennes, spécialement siennes. Oncle Owen était unique, et moi, j’adulais cette excentricité que tous méprisaient et que dans le même temps, personne ne critiquait ouvertement. Il était détesté, mais je restais persuadé que cette haine n’était que le miroir d’une jalousie féroce pour un homme libre, infiniment plus libre qu’eux. “William, tu n’es pas un bon exemple pour ton fils. Il mérite un père aussi intelligent que toi, mais il mérite un père plus ambitieux. August,” poursuivit-il en reportant enfin son attention sur moi, “ne manque jamais d’ambitions. Sinon, tu arrêteras de vivre, comme mon bon à rien de frère.” Mon ventre se serra douloureusement. Celui de Maman aussi, certainement - quoique pour une autre raison - puisqu’elle se leva brusquement de table. Elle renversa sa fourchette, mais le bruit fut couvert par un craquement de bois dans la cheminée. “Owen, je te laisse dix minutes pour récupérer tes affaires et quitter ma maison.” Parce que oui, c’était sa maison. Papa était encore plus rarement là et même quand c’était le cas, on l’oubliait presque ; comme dans cette altercation où il n’avait toujours pas bougé, ni prononcé le moindre mot. Dans le fond, Oncle Owen avait raison. Papa était devenu transparent à force de partager son génie au monde sans faire de bruit. Et moi, je n’avais que trop envie de hurler pour tout m’approprier. “Volontiers, Joyce. De toute manière, la nourriture est vraiment infecte.” Il lui fit un clin d’oeil et Maman lui jeta la salière en guise de réponse ; il l’esquiva de justesse dans un ricanement qui couvrit le chahut des invités, considérant unanimement dans des murmures scandalisés que Owen faisait honte aux Rowle. Comme si mes défunts Grands-Parents, endormis dans leur cadre au-dessus de la cheminée, n’étaient pas les seuls responsables de cette décadence sociale dont il ne restait qu’une vague bourgeoisie, comme en témoignait cette maison trop grande où plusieurs pièces avaient dû être condamnées… Oncle Owen transplanna pour réapparaître au bout de quelques secondes seulement, son sac de voyage déjà prêt comme s’il s’était attendu à être mis à la porte ce soir. Il s’apprêtait à traverser la cheminée pour rentrer à Brighton où il habitait seul avec ses livres et ses romans déjantés, quand l’enfant que j’étais se rua vers lui. “Mais moi, j’ai pas envie que tu partes” gémis-je sous le roulement d’yeux de Maman. “Désolé, petit monstre, mais tout le monde n’aime pas la franchise et tant qu’il restera des coincés comme ça, je serai condamné à partir plus tôt qu’on ne le souhaiterait.” Maman répliqua qu’il n’était pas en posture de victime, mais Oncle Owen fit mine de ne pas l’entendre, gardant ses yeux chocolat ancrés dans les miens. “Je m’en fiche. Je continuerai à lui dire tout ce que je pense à ton père, jusqu’à ce qu’il se bouge enfin les fesses.” Je commençais à croire qu’Oncle Owen avait une obsession pour les fesses de Papa. “Tu reviendras bientôt, hein ?” lui demandai-je en lorgnant un instant sur sa longue cape de velours (car Oncle Owen avait toujours eu bon goût, du vin aux nouvelles femmes qu’il nous présentait chaque année). “Bien sûr. Tu auras bientôt besoin de moi, de toute façon.” Je ne l’avais pas compris sur l’instant et pourtant, tout faisait sens à présent puisqu’il m’avait aidé à gérer mes premières manifestations magiques. Oncle Owen était une énigme à laquelle nous n’avions pas toujours de réponses. Il se disait moins talentueux que Papa, je le trouvais plus dégourdi ; il insultait son frère mais il lui écrivait aux moindres occasions ; il faisait sortir Maman de ses gonds alors que je la voyais souvent lui esquisser quelques sourires. Une énigme entretenue jusqu’à son métier : il se disait écrivain et nous n’avions pourtant jamais lu un seul de ses livres. “Prends soin de toi.” Il attrapa doucement mes mains pour m’écarter de lui avant de saisir de la poudre de cheminette dans un bol à proximité. Maman et lui s’échangèrent un dernier regard avant qu’il ne se jette dans la cheminée.

La salle à manger s’effondra et nous atterrissâmes aussitôt dans mon jardin. Une nausée me saisit dans la violence d’un vertige. Je n’étais pas habitué aux voyages de l’esprit - Oncle Owen ne m’avait initié qu’au contrôle de la magie sans baguette, et non aux séances de légilimencie. “Comment sont déterminés les souvenirs ?” demandai-je à la Docteure qui ne m’avait toujours pas accordé le moindre regard depuis notre bond dans le passé. “Ils ne le sont pas” répondit-elle calmement en examinant les hortensias autour de nous comme elle aurait pris un cours de botanique. “C’est ton esprit qui nous guide, August” précisa-t-elle alors en relâchant les fleurs pour se tourner vers moi. J’avais cru reprendre contenance un peu plus tôt, mais il n’en était rien ; je n’aimais ni le calme stoïque de son ton, ni le déboussolement que je sentais miroiter dans mes yeux. “Mais je ne choisis pas” répliquai-je, immobile sur le gazon, les yeux plissés par le soleil écrasant au-dessus de nous. “Tu ne choisis pas consciemment nuança-t-elle alors en tournant son visage sur sa gauche. Je suivis ses yeux et remarquai alors une nouvelle version de moi-même, à peine plus grande qu’un enfant, à peine plus petite qu’un adolescent. J’étais en train de jouer tout seul, comme tous les autres jours quand mon précepteur avait fini de me donner mes leçons, m’inventant probablement une énième aventure dont j’étais le seul et unique héros à l’ombre d’un haut chêne qui se situait en bordure de notre terrain. “Ton cerveau nous montre les premiers souvenirs que lui a évoqués ma question, quand j’ai parlé de ton enfance. Tu n’as pas besoin de réfléchir - au fond de toi, tu sais déjà quels moments t’ont marqué.” Je fronçai les sourcils alors que mon reflet criait victoire, ayant achevé je-ne-sais quel ennemi imaginaire. Je lui avais offert tout mon consentement pour cet exercice, persuadé que je ne craindrais rien avec son écoeurante tendresse, d’autant que je n’avais en vérité pas le moindre secret à protéger. Mais désormais, je n’aimais pas la tournure que prenait cette séance. Je ne maîtrisais plus réellement nos échanges et d’ailleurs, il ne s’agissait même plus d’échanges puisqu’elle s’entêtait à m’en dire le moins possible, préférant observer froidement ces scènes dont je ne distinguais aucune valeur… Si bien qu’il me fallut à nouveau un certain temps avant de comprendre de quel souvenir il s’agissait. Mon alter ego se tut à nouveau, déconcentré dans son jeu, le regard porté de l’autre côté du muret qui séparait le jardin du domaine voisin. Il avait toujours été inoccupé et pourtant, cette après-midi là, une ombre y errait. “Vesper” sussurrai-je à moi-même. Docteure Sakho arqua un sourcil mais je ne lui donnai pas la satisfaction d’y répondre. Si elle voulait croire que mon inconscient était éloquent alors qu’il se contentait de toute évidence de lui présenter des souvenirs sans importance, comme cette rencontre avec ma voisine, alors soit - pour ma part, je n’avais pas l’intention de fournir le moindre effort pour lui prémâcher ce travail qui n’était que le sien. Autant que l’argent investi de mes parents investi dans cette thérapie servent à quelque chose. “Salut !” lança alors mon reflet en levant gaiement la main pour saluer la silhouette au loin. Celle-ci, entièrement vêtue de noir, demeura cependant silencieuse, ne prenant même pas la peine de bouger un visage qui semblait toiser le mien. “Je m’appelle August” repris-je avec un large sourire flanqué sur les lèvres, imperméable à sa réticence dans tout l’élan de mon enthousiasme. Je m’en souvenais très bien : dix années à grandir en fils unique dans ce quartier délabré d’ennui et voilà que cette fille brune, visiblement de mon âge, y emménageait à un jardin de moi, amenant avec elle  l’opportunité d’une alliée dans mes épopées ou d’une adversaire dans mon cirque. Mais la gamine ne me répondit toujours pas, préférant au contraire se reculer pour me tourner le dos et rentrer aussitôt chez elle. Je me surpris de l’air soudain déçu que prit mon visage ; avais-je vraiment été peiné par ce désintérêt ? J’étais certes le seul enfant du coin, mais je n’étais pour autant pas dépourvu d’amis, bien au contraire. J’avais Ash, par exemple, que j’avais rencontré tout jeune, sa mère étant une collègue de la mienne. Malgré notre petite incartade, curieux de savoir ce que ça faisait, d’embrasser quelqu’un, nous étions encore à ce jour d’excellents amis ; j’avais aussi cette fille-là, dont j’avais perdu le nom, qui était la petite du voisin d’Oncle Owen chez qui je passais parfois des après-midis entières quand, lors de mes séjours à Brighton, mon Oncle avait besoin d’un peu de temps pour rédiger un énième roman que personne ne lirait jamais ; sans mentionner tous mes copains des cours de natation ; et de vol ; et de piano. Je ne m’expliquais ainsi pas cette déception de comprendre que cette voisine ne voulait pas de ma main tendue. Vesper Corvere n’avait jamais voulu de moi, c’était un fait, et encore aujourd’hui nos échanges demeuraient purement cordiaux. Je sentais qu’elle ne m’appréciait pas et je me fichais bien de ses sentiments à mon égard : Mademoiselle était connue pour préférer la solitude tandis que moi, j’avais plein d’amis, peut-être trop d’amis… Enfin, s’il m’en restait encore. Après tout, cette dernière année, personne n’avait vraiment fait l’effort de se manifester, en dehors de quelques stupides cartes amoncelées d’une Selene que je n’avais vue qu’une seule fois dans ma vie et d’une ridicule intrusion improvisée d’un Kenneth qui s’était soudain souvenu de son rôle de “meilleur ami” après six mois de silence. Tout ce globe social que j’avais finement taillé au cours des années s’était effondré avec moi. En vérité, il ne me restait plus vraiment que Ash, le seul à m’avoir accompagné depuis mon accident, sinistre gage d’un retour à la case départ. “Tu veux évoquer quelque chose sur ces deux souvenirs auxquels nous venons d’assister ?” La voix de la psychologue me tira de mes songes ombragés, juste à temps pour décrisper ma mâchoire et lui renvoyer ce fichu sourire qui lui ferait comprendre qu’elle était encore loin d’avoir gagné quoi que ce soit. “Non, j’ai rien à dire, si ce n’est que je suis désolé de gâcher votre temps vu que tous ces souvenirs sont sans intérêt” fis-je, réaliste. Après tout, cette séance était une perte de temps : je n’avais pas envie d’être là et la pauvre matière que mon cerveau consentait à lui offrir était vraisemblablement illisible. “Peut-être parce que tu considères que tu es mort. Mais à la lueur des vivants, je t’assure que ces souvenirs sont très parlants” répliqua-t-elle en croisant mon regard. J’aurais juré y deviner une pointe d’amusement. Cette catin ! Prenait-elle du plaisir à se moquer de ma rhétorique, à chercher à intellectualiser une enfance pourtant si commune ? Pensait-elle réellement que l’insolence d’Oncle Owen ou le rejet de ma voisine pouvait mettre en lumière la profondeur de ma personne ? Non, bien sûr que non, elle se contentait de bluffer pour justifier tant bien que mal son diplôme. Ce soir, je dirais à Maman que, comme je le pensais, la thérapie ne valait rien, mais qu’elle pouvait se tranquilliser, que ma rentrée prochaine à Poudlard se passerait bien, que je n’avais de toute évidence pas besoin de voir une pseudo-professionnelle pour aller mieux. Et puis pourquoi cet acharnement à ce que j’aille mieux ? J’allais déjà bien, puisque j’avais survécu, enfin non, j’étais mort ; il n’y avait rien à sauver et, bordel, qu’on me laisse juste en paix. “Tu es d’accord pour continuer ?” “Evidemment” grognai-je aussitôt. Je ne lui ferais pas le plaisir d’abandonner. Même dans la mort, je n’avais jamais renoncé.

Et ainsi, la lumière se déchira en deux pour nous projeter dans l’obscurité d’une salle abandonnée où gisaient chaises et bureaux délaissés. Je jurai en posant une main sur mon crâne, en proie à un nouvel étourdissement fracassant, avant de distinguer dans la pénombre des dizaines de visages familiers aux regards enthousiastes, aux lèvres imbibées d’alcool. C’était une superbe image répugnante : superbe de celui que j’étais à mon apogée, répugnante de ce que je ne serais jamais plus. Nous ricanions à une énième stupidité d’adolescents éméchés, n’ayant que ça à faire dans la vacuité d’une nuit sans sommeil, car nous n’étions jamais fatigués, non, je n’étais jamais fatigué - bien loin de ma récente langueur où je pouvais tuer des jours entiers à l’abri de ma couette. Et effectivement, le August de quatorze ans qui déambulait parmi l’assemblée, royal quoi que chancelant sous l’emprise de quelques verres et potions, n’avait plus rien de la pâle copie que j’étais devenue. “Poudlard” mentionnai-je à mon acolyte de fortune sans même la regarder, les yeux rivés sur ce fantôme pour oublier que ce n’était pas moi, la véritable chimère. Docteure Sakho ne répondit pas, visiblement moins curieuse que lors du précédent souvenir ;  mais moi, je ne supportais pas cette vision et avais besoin de la décrire pour l’abréger au plus vite et ainsi presser ce futile exercice. “C’était en janvier 2028” précisai-je en serrant un peu plus ma mâchoire malgré mon besoin de couvrir de mes mots les exclamations hilares du petit groupe. Ils riaient tous : Ash, Kenneth, Toni et tous les autres, pour des moqueries, pour des plaisanteries, désinhibés par ce que nous consommions. Nous avions construit de réels liens au cours des années, parce que nous étions tous liés par les mêmes volontés ; nous divertir, profiter de l’adolescence, colorer la pierre grise du château de nos délires imprudents. Tout était permis dans cette jeunesse qui se refusait à dormir et c’était précisément pour ça que je m’acharnais à ne pas me coucher tôt, à ne pas me lever tard. J’avais envie, de tout ; là où je n’avais plus envie, de rien. Quelle motivation me restait-il à présent que je regardais, impuissant, non, fébrile, toute cette vie dont j’avais été privé à peine quelques mois plus tard ? C’était injuste ! Et encore ! Cette vision n’était qu’un frêle reflet de celui que j’étais dans les couloirs, exhibé, droit et fier, marchant fermement sur mes deux jambes pour retrouver mes alliés, mes amis, cette popularité qui captait chacune de mes secondes pour les remplir, les faire frétiller puis éclater à la vue de tous. Où étaient-ils, maintenant ? Où diable était passé Kenneth, ces six premiers mois de ma convalescence, quand je l’avais accompagné toute sa première année, quand je l’avais épaulé à toutes ses premières réceptions ? Et tous ces autres, dont j’avais serré les épaules, dont j’avais comblé les heures perdues ? Le voilà, le fléau d’être mort sans sépulture : il n’y avait aucun endroit où me pleurer, aucun endroit où me remémorer, et j’allais revenir dans cette école comme un spectre dont les contours ne sont que vaguement familiers. “Non mais attends Kenny, tu sais pas ce que m’a dit ce connard de Silas, l’autre jour…” lança alors mon reflet comme pour mieux me narguer, un large sourire tordant ce visage prétentieux. Par pitié, profites-en ! voulus-je l’implorer ; profite de cette notoriété et cet été, ne t’aventure pas dans le cabinet de papa, n’y va pas, tu vas tout gâcher, ils t’ignoreront, tu seras enfermé dans ta chambre, tu… “Docteure Sakho, c’est une perte de temps” interrompis-je d’une voix sévère en tournant mon visage vers elle. “Désolé d’insister, mais ces souvenirs sont ridicules ; en l’occurrence, c’est qu’une banale soirée entre amis, et vous méritez probablement pas…” “Tu n’as pas confiance en ton propre cerveau, August ?” Sa répartie, presque tranchante dans un sourire affûté, me coupa la respiration. Qu’était-il arrivé à la jeune femme affable du début de notre échange ? S’était-elle donc regaillardie de me voir si oisif au gré de mes souvenirs ? M’avait-elle déjà rangé dans la catégorie des enfants capricieux, des adolescents débauchés et dorénavant infirmes ? Elle me dégoûtait. J’étais dégoûté. “J’ai pas confiance en votre stupide thérapie rectifiai-je, acide. “Toi, peut-être pas. Mais tes parents y croient, eux.” “Mais je m’en fous de ce que pensent mes parents !” Ma voix était montée sans même que je ne m’en aperçoive, cherchant à faire taire cette bonne femme, mais aussi les piaillements de plus en plus cacophoniques de ces adolescents autour de nous qui braillaient une joie absurde. “C'est pas eux qui ont perdu une jambe, c’est pas eux qui en pâtissent, c’est pas eux qui sont humiliés” poursuivis-je en crachant ces mots de mes lèvres retroussées. De fait, j’écumais de rage dans le venin que j’avais retenu jusqu’alors et ne craignais ainsi plus rien du couteau aiguisé de ses répliques. Qu’elle me le tende à nouveau : je n’avais pas peur, je n’avais jamais eu peur de rien. C’était peut-être la seule constante qu’il me restait dans un univers renversé et inversé, où j’avais tout et où il ne me restait désormais plus rien à perdre. “Je suis désolée de ce qu’il t’est arrivé, August.” Sa réponse fut inattendue, son visage, d’une douceur incongrue. Elle eut même l’audace de pencher la tête en signe de docilité, un sourire sur le bout de ses lèvres. Je la détestais, c’était officiel et immuable ; une garce de plus dans une société qui tendait déjà vers cette fragilité décomplexée. Moi, j’avais mes raisons d’être faible ; mais elle, pourquoi cet élan de compassion ? Pourquoi même feindre de l’intérêt au-delà des retombées évidemment financières de notre rencontre ? Je ne voulais pas - non, je ne méritais pas cet étalage de bonne volonté, ni maintenant, ni quand j’étais encore cet adolescent insouciant, le crâne alourdi de substances et de rêves. Je ne la méritais pas maintenant parce que j’étais devenu misérable. Je ne la méritais pas alors parce que j’étais trop beau pour me rabaisser à cette modestie. “Je crois comprendre que tout a drastiquement changé pour toi, et ça doit être difficile à accepter.” Mais non, non, elle ne comprenait rien du tout ; elle se fiait seulement à ce souvenir au creux d’une nuit d’hiver, entouré, libre, sans même réaliser que ce n’était qu’une étape dans une ascension sociale qui avait démarré à mes premiers pas dans le château, non, dès la voie 9 ¾. Les sourires charmeurs de Ash avaient rameuté du monde dans notre wagon, le statut de Kenneth avait affiné notre valeur, mes sourires rayonnants avaient aveuglé les plus sceptiques. Je m’étais créé un réseau tout entier, comme un système solaire, si bien que les mésaventures de l’école me paraissaient même anecdotiques, des péripéties de fond à une histoire que j’étais le seul à écrire. Une première année où j’avais été guidé par un Selma sauvage puis auréolé par un incendie juste avant l’été, une deuxième année à servir d’exemple pour les nouvelles recrues, victimes de l’incapacité de la Directrice (heureusement que Kenneth était bien plus dégourdi que sa mère), une troisième année partiellement sans baguette qui m’avait érigé en modèle au vue de mes quelques compétences en la matière, une quatrième année à me pavaner avec une insigne d’or pour rappeler que j’étais un véritable héros digne d’être idolâtré - puis, plus rien, rien d’autre qu’une année de convalescence, une année gâchée, perdue, pour reprendre ma scolarité dans quelques jours, comme s’il n’y avait pas eu cette déchirure, comme s’il n’y avait pas ce trou béant. Ce n’était même plus une année ratée ; c’était une année à rattraper, une année de retard. La seule idée de ne plus être à la page, cet adolescent admiré qui connaissait tout et tout le monde, me crispait plus que je ne l’étais déjà, les phalanges blanchies. Ce n’était même pas qu’un simple retard ; c’était une vie entière que j’avais laissée derrière moi, parce que je n’étais plus bon à rien, désormais, quand bien même j’assurais à mes parents que je récupèrerais rapidement mes lacunes. Ce n’était pas un vrai mensonge, c’était plutôt une insidieuse volonté, rongée d’incertitudes, brûlante de rage. Et comme en écho à la violence de mes réflexions, mon reflet de cette soirée tourna son visage vers moi, dans un éclat de rire spontané, transperçant. A croire que je me moquais alors de cette version à venir de moi-même, impertinent envers celui que je deviendrais. Ça ne dura qu’une poignée de secondes avant qu’il ne détourne le regard pour considérer à nouveau les visages de ses amis, ignorant l’évidente menace que je représentais. Mais comment lui en vouloir ? Personne n’aurait pu prévoir ce danger.



BORDERLINE
Dangerously fine and unforgiven,
I bet you're too terrified
to try your best


Dernière édition par Bluebell E. Sherwin le Jeu 24 Aoû - 11:27, édité 1 fois
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August P. Rowle

August P. Rowle



À SAVOIR
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DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
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Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette
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Patronus: Un cormoran aptère
Epouvantard: Un miroir de plein pied
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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D'autres comptes ?: L. Daisy Gibson

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 11:20


Parce que je sais pas faire court

Sans prévenir, nous chutâmes précipitamment dans un nouvel espace assombri par la nuit. Docteure Sakho me retint juste à temps par le bras avant que je ne tourne de l'œil. “Ça va aller ?” s’enquit-elle doucement sans même considérer les lieux autour de nous. Ma tête me lançait encore, j’avais envie de vomir. "Bien sûr” rétorquai-je aussitôt en m’arrachant à ses doigts. Je devinai ses sourcils arrondis se froncer en signe de désapprobation muette, mais elle eut la décence, non, le professionnalisme de ne rien y redire. “On peut arrêter si tu le souhaites” suggéra-t-elle en soustrayant toujours son regard à la scène obscure autour de nous, comme elle aurait attendu une nouvelle fois mon consentement explicite pour arpenter ces parcelles d’intimité. Elle était douée dans son rôle de fourbe ; faire semblant d’être bonne pour mieux être perfide quand l’occasion se présentait de me faire vomir mes vérités. Et moi, j’étais encore plus doué dans mon rôle désintéressé. “Non” répliquai-je froidement. J’aurais voulu ajouter quelque chose de cynique, ne serait-ce que pour poursuivre sur mon élan de mauvaise foi et arguer par la même occasion combien j’étais indemne ; mais rien ne franchit plus mes lèvres alors que mes yeux se posèrent sur l’environnement où nous venions de basculer. Une petite pièce aux élégantes boiseries murales. Une large cheminée éteinte flanquée du blason Rowle, près de laquelle fumait un chaudron. De hautes étagères cachées sous d’innombrables fioles étiquetées. Non. Non non non. “Tu veux me dire où nous sommes ?” Elle ajouta autre chose, sûrement, ou peut-être n’avait-elle même rien demandé ; je ne savais plus ; je n’écoutais pas ; je n’étais attentif qu’aux craquements de mes propres pas sur le parquet alors que mon alter ego avançait prudemment dans ce cabinet. La thérapeute suivit mon regard pour découvrir celui qui nous avait rejoints, réalisant certainement qu’il ressemblait fidèlement à celui que j’étais, à l’exception d’une chevelure plus courte, soignée, et pour cause ; je n’avais qu’un an d’écart avec cette version-là de moi-même, la plus récente de toutes celles que nous venions d’observer. Je ne sais pas si elle comprenait déjà ce qui se tramait à ce moment-là, mais Docteure Sakho se décida quoiqu’il en soit à respecter le silence que je venais de lui imposer. C’est que je n’avais pas envie de parler. J’avais envie d’hurler. “Y a quelqu’un ?” demanda vaillamment mon reflet en approchant de la fenêtre entrouverte, gonflant les rideaux blancs d’une brise estivale. Pourquoi vouloir faire mon héros ? J’y avais certes entendu un étrange bruit étouffé, mais je savais que je n’avais pas le droit d’être là, et je savais qu’il ne s’agissait que d’une question de temps avant que mes parents ne reviennent de leur conférence. Alors qu’est-ce que je foutais dans ce putain de cabinet ?? J’avais la réponse sous mes yeux, ce corps qui était le mien et qui brûlait de l’envie de battre un vrai adversaire après tous ces jeux imaginaires, qui rêvait d’une gloire plus grande que des soirées désoeuvrées. Je voulais une quête de bravoure, défendre les études de ma famille et enfin être reconnu dans les yeux de ce père qui ne semblait même pas conscient que j’existais ; je voulais qu’il me retrouve dans son cabinet, ennemi à terre, pour me remercier, pour me dire que j’étais promis à faire mieux, à faire encore plus grand que lui ; je voulais qu’Oncle Owen soit fier de ses enseignements magiques ; je voulais que Maman réalise que j’avais bien fait de ne pas être obéïssant, comme elle avant moi. “Si vous m’entendez, vous feriez mieux de vous rendre!” Mais il n’y a rien, pauvre idiot ! Ou plus exactement, personne, car ce n’était qu’un chat, rien d’autre qu’un pauvre chat tigré qui avait profité de la fenêtre mal refermée pour trouver un abri pour la nuit. Un simple animal qui me porta à ma perte ; ce n’était pas seulement injuste, c’était odieux. Une insulte qui sembla me gifler, laissant la peau de mon visage cuisante alors que cet Icare s’approchait de sa fin, ignare. “Mais qu’est-ce que tu fais là, toi ?” Je venais finalement d’apercevoir la petite bête, perchée sur l’une des étagères pour échapper à la hauteur d’un humain qu’elle ne s’était pas attendue à croiser dans son escapade. Un pas, un seul pas en avant et le chat tressaillit comme j’aurais voulu l’agresser. “Attention !” m’écriai-je alors que l’animal bondissait loin de sa cachette. Peu agile pour un félin, il atterrit lourdement sur l’étagère perpendiculaire qui se brisa sur le coup après plusieurs siècles d’une existence tranquille et passive, sans la moindre faille. La planche en bois massif vint ainsi renverser les autres étagères qui s’effondrèrent à leur tour, emportant avec elles toutes les précieuses fioles qui y étaient alignées. Par un mouvement instinctif de survie, l’animal s’extirpa de la cohue et s’empressa de regagner la fenêtre pour disparaître dans la nuit. Mais moi, je restai cloué sur place, horrifié d’assister à ce désastre ; des dizaines, des centaines de potions de valeur explosant sur le parquet dans la cassure d’un meuble ancien qui semblait soudain tout régurgiter à mes pieds. Les flacons brisés coulèrent un à un sur le sol en un épais liquide qui remonta d’un coup en une volute nauséabonde. Enfin, celle-ci était inodore, lavée par la distance du souvenir ; mais je me souvenais encore nettement de l’amertume qui gonfla ma langue, de l’acidité qui rongea ma gorge. En miroir de mon reflet, je portais mes mains à mon nez, ne voulant plus jamais sentir cette odeur de mort - en vain. Ici, je n’avais à me protéger de rien, et là-bas, il était déjà trop tard. Je me vis reculer d’un premier pas empressé, d’un deuxième pas fébrile, d’un troisième pas hésitant avant de m’effondrer au sol, convulsif. Mes yeux se révulsèrent, ma salive moussa, mes jambes tremblèrent dans des soubresauts nerveux ; et je perdis tout à fait connaissance, dans le plus religieux des silences. Plus de traces du petit chat tigré disparu au-dehors, plus d’agitation dans cette pièce à l’agonie. Rien d’autre que cette étrange quiétude jonchée de morceaux de verre où gisait une masse immobile. J’étais autrefois rayonnant, je n’étais alors plus qu’une ombre qui se confondait avec cette nuit sans lune. C’en était saisissant de violence. C’était comme si je regardais mon propre cadavre.

Mais brusquement, je retournai dans le fauteuil que je n’avais jamais quitté, sous une lumière éclatante qui me déchira la rétine. Le haut-le-cœur qui accompagna le soudain martèlement dans mon crâne monta jusqu’à mes lèvres ; et je vomis aussitôt, là, à mes pieds, sur mes Docs noires. Docteure Sakho eut l’obligeance de ne rien relever, se contentant de lancer un sort pour laver toute preuve de cette humiliation. Le mal, lui, ne pouvait hélas pas se nettoyer. Il était incrusté dans ma peau, suintait depuis mon regard qui ne savait plus où se raccrocher. “C’était ça, le jour de ta mort ?” Je me contentai d’opiner du chef, passant un bras sur mes lèvres pour effacer les dernières traces d’un malaise qui engourdissait encore mes jambes, enfin, celle qu’il me restait. “Tu veux me raconter la suite ?” Après plusieurs errances paniquées, mes yeux se stabilisèrent finalement sur l’horloge qui tiquait dans son dos. Enchantée, elle n’affichait pas l’heure, semblait figée dans le temps. Je ne savais même pas quand je pourrai enfin me sortir de là, non, me traîner hors de ces quatre murs soudain bien trop étroits. “Maman est arrivée quelques minutes après. Elle m’a emmené à Sainte Mangouste. Papa m’y a pris en charge.” “Ne te sens pas obligé, August” reprit-elle d’une voix qui me fit pourtant sentir l’urgence de conclure au plus vite cette histoire, de la lui balancer sans aucun détour pour ne plus m’y perdre, pour ne plus jamais y retourner. “Au début, ils pensaient que je resterais paralysé. Mais à force d’acharnement, de potions, de sortilèges, j’ai réussi à bouger mes doigts. Mes bras. Une jambe.” Je l’agitais frénétiquement comme pour mieux ignorer la raideur de la seconde. “Après deux mois d’hospitalisation, ils ont compris que la droite resterait bloquée. Une histoire de tendons dans le genou. On n’a jamais trop su le justifier. Les mélanges chimiques des potions sont trop complexes pour trouver une origine précise. Et donc une solution exacte.” Et enfin, après de nouveaux détours, je parvins à croiser le regard de la psychologue qui, pour sa part, dégageait une sérénité presque outrageante. Qu’elle profite de sa victoire. Je n’avais plus la force de lui tenir tête, à cette démone qui m’avait fait remonter le Tartare. “On s’est résignés. Je suis retourné à la maison, pour une année de convalescence. Rééducation, repos, soins. Manipulation de ça ajoutai-je en désignant du menton ma canne qui était sagement restée accolée au fauteuil. Oh, elle était très jolie, il fallait en convenir. Mes parents venaient de me l’offrir après les béquilles des premiers mois, pour célébrer mon seizième anniversaire. Noire, elle était incrustée de détails dorés représentant différentes scènes mythologiques. Je n’étais pas spécialement un féru de ces mythes, mais le symbole était là, notamment grâce à différents soleils disséminés à plusieurs endroits. Une idée de toute évidence copiée d’Oncle Owen qui m’avait offert une chevalière flanquée d’un soleil l’année passée. “A qui tu fais référence avec ce ‘on’ ?” demanda-t-elle, affable. Je haussai des épaules, la jaugeant du regard comme si je ne l’avais pas vraiment observée avant. Et de fait, si ses lunettes étaient de toute évidence trop rondes pour son visage triangulaire, je n’avais pas remarqué l’amande de ses yeux qui s’étirait sous la placidité de son sourire. Le rond agrandissait son regard, plus percutant que je ne l’envisageais. Et sa mâchoire pointue contrecarrait son apparente docilité d’une sévérité médicale de rigueur. Docteure Sakho n’était pas qu’une grognasse patiente et douce. C’était une foutue thérapeute douée dans son domaine, que j’exécrais de toutes les fibres de mon corps, elle est ses prétendues analyses rhétoriques - autant que je la respectais. Elle était parvenue à ses fins, après tout. Elle m’avait coincé dans ses filets, me regardant gesticuler avec la satisfaction de l’araignée qui avait attrapé sa proie. “Papa, maman. Moi, aussi.” Je levai les yeux sur cette maudite horloge qui ne daignait pas avancer avant de poser mes doigts sur mes lèvres. J’en avais assez dit. J’en avais assez tout court aussi. “Très bien. J’ai juste une dernière question : il est noté dans ton dossier qu’on a envoyé une candidature pour un centre de soins, en Suisse… Tu n’as pas voulu y aller ?” Ce que je ne voulais pas, c’était m’asseoir à nouveau dans ce fauteuil de cuir et affronter son regard sondeur. Encore moins retourner dans le fouillis de mes pensées, vraisemblablement inintéressantes, inextricablement éloquentes. Je ne voulais plus vomir comme un fragile, être fragile, dans cet état de dégoût envers moi-même, de haine contre le monde. Je voulais juste revenir à mon assurance d’avant, et à défaut, puisque plus rien ne serait jamais comme avant, celle que j’avais arborée fièrement en pénétrant dans cette pièce, une heure plus tôt ; feinte, maladroite, et pourtant si désirée, si palpable. “Mes parents espéraient que j’intègre ce centre spécialisé pour les empoisonnements magiques” soufflai-je alors en confrontant à nouveau mes prunelles aux lunettes de la psychologue. “Ah oui ? Tes parents ?” Elle avait pris la même intonation que celle qu’elle avait eue en m’entendant dire que je les aimais, en début de séance. Quelque part entre de l’étonnement et de la curiosité, qui auraient tout aussi bien pu être feints, la portant à nouveau à gratter quelques notes sur le calepin qu’elle avait mis de côté au cours de nos échanges. “Et c’est toi qui as décidé de ne pas y aller ?” J’esquissai un rictus sans joie. “Non, c’était par manque de places. Mes parents ont bataillé, ils ont utilisé tout leur réseau pour me trouver un lit - et je peux vous assurer qu’ils sont influents, mes parents, qu’ils manquent pas de contacts dans le milieu.. Mais ça, vous le savez déjà” enchéris-je dans un sourire plus marqué qu’elle miroita avant de s’enfoncer contre le dossier de son fauteuil. Après tout, il lui était inutile de cacher son amitié avec Maman, ou plus exactement, leur copinerie professionnelle. Docteure Sakho était réputée, c’était un fait, si bien qu’elle n’acceptait plus aucun nouveau patient. Et pourtant, on m’y avait trouvé un créneau en moins d’une semaine, avec une redondance hebdomadaire déjà prédéfinie. On avait même négocié avec le nouveau Directeur de Poudlard, l’ancien concierge, pour me constituer un portoloin me ramenant à Londres à dix heures tapantes chaque samedi. Au même titre que cet elfe de maison promis pour me guider à travers les étages… Des aménagements très grands, pour une personne très diminuée. “Pourtant, ils n’ont pas réussi à obtenir gain de cause. Et c’est pour ça que je me suis retrouvé à moisir chez nous, tout ce temps.” “Il n’y a que les êtres vivants qui peuvent moisir, ce qui est une très bonne nouvelle en soi. Tu n’es donc pas tout à fait mort comme tu te plais à le croire” nota-t-elle avec philosophie. Cette fois-ci, je fus celui qui miroita le rictus qu’elle esquissait. Je la détestais ; mais elle avait de l’esprit. C’était rare, chez les femmes. “Tu as hâte de rentrer à Poudlard, la semaine prochaine ?” J’acquiesçai aussitôt. “Oui” affirmai-je alors sans l’ombre d’un doute, sans l’ombre de mes amis. Je ne savais pas à quoi m’attendre pour ces retrouvailles, si tant est que l’on puisse parler de retrouvailles alors que j’étais devenu un autre - mais je n’avais peur de rien. J’étais prêt, prêt à me démener pour reprendre un semblant de vie, mieux, pour briller, pour m’élever, pour devenir ce soleil qui hantait mes rêves les plus démesurés. “Et tu as bien raison. C’est un nouveau départ, August. Et il me tarde d’observer ton évolution.” Ascension, aurais-je voulu nuancer - mais ce n’était certainement pas assez psychologique, ou médical, ou je-ne-sais quelle autre bêtise thérapeutique ; c’était trop affirmé, trop présomptueux, et ses petites lunettes se seraient fendues sous un tel coup d’audace. Un son cristallin, comme un carillon, me fit lever la tête ; c’était l’horloge au-dessus de ses épaules. Le cadran entier s’était mis à tourner dans des rouages invisibles, gong subtile de la fin de séance. Rien de trop virulent pour qui serait en train de sangloter devant elle, rien de trop discret pour qui serait en pleine déclamation d’une vie sans intérêt. “Juste à temps” remarqua-t-elle en refermant son carnet de notes sur ses genoux. “C’était très riche, et je te remercie de m’avoir autant partagé en cette première séance. Je suis certaine que les suivantes n’en seront que plus prolifiques, et ça reprend dès samedi prochain” me rappela-t-elle en se levant pour m’inviter à en faire de même. “Evidemment - j’oserais quand même pas manquer à l’appel” répondis-je alors, un brin trop provoquant. Je ne fis pas attention à sa réaction, trop occupé à me lever lentement en m’assurant de ne pas brusquer ma jambe. Stabilisé sur mes deux pieds, j’attrapai ma canne et n’attendis pas de signal supplémentaire de sa part pour clopiner jusqu’à la porte de sortie. “A samedi, August” lança-t-elle alors d’un ton affirmé. “Au revoir, Docteure Sakho” saluai-je avec plus de modération. Et sans un dernier regard pour son visage isocèle, je quittai la pièce aussi vite que mon rythme me le permit, prenant soin de claquer la porte pour fermer hermétiquement cette antichambre des Enfers dans mon dos. Comme si ce qui m’attendait au-devant ne serait pas encore pire.



Famille et compagnie

Joyce Regina Rowle, née Gaunt : Rescapée de la consanguinité familiale, Maman a toujours eu en horreur les préceptes dans lesquels elle a grandi et qui ont rongé sa lignée. Ce n’est même pas de l’horreur, c’est du rejet. Dès la fin de sa scolarité à Poudlard, où elle a fréquenté les Poufsouffle, Maman s’est trouvée un travail pour subventionner seule ses études de médicomagie. De longues années de travail acharné plus tard, elle a obtenu son diplôme de sa seule volonté. Alors si je me moque souvent de Maman et de sa tendresse plus que dégoulinante, dans le fond, je reconnais sa valeur. C’est une femme comme il en existe peu : déterminée, indépendante, belle, aussi. Ses longs cheveux blonds encadrent un visage en cœur percé de deux grands yeux bleus. On raconte qu’elle avait beaucoup de prétendants dans sa vie, aussi bien du fait de sa fortune que de ses talents, mais elle a vécu la plus grande partie de sa jeunesse en irréductible célibataire, trop soucieuse de réussir sa vie avant de s’y conformer. Je crois vraiment que dans le fond, Maman a toujours eu un côté rebelle. Envers sa famille avec laquelle elle a coupé les ponts, envers les codes moraux de son époque, envers les injonctions générationnelles. Carriériste, elle a attendu d’être Cheffe de département en spécialisation cardiologique comme elle le souhaitait (à tout juste 29 ans) avant d’accepter de marier Papa et de me porter dans son utérus. Et elle s’est d’ailleurs contentée de moi, ne souhaitant plus perdre neuf mois à nourrir un fétus qui ne lui apporterait rien. Oh, elle assure que je suis le plus beau cadeau de sa vie, mais je reste persuadé que ce n’est qu’une formulation vaseuse pour exprimer un amour forgé sur le tard. De fait, elle n’a jamais vraiment assuré mon éducation, me remettant à des nourrices puis à des précepteurs pour mieux se dédier au véritable amour de sa vie : son métier. Et je ne lui en veux pas. L’exigence et la détermination sont de nobles valeurs. Non, je lui en veux au contraire d’avoir perdu cet horizon de vue. Elle culpabilise, bêtement, et ne travaille plus autant depuis mon accident, convaincue que sa présence actuelle remplacera son absence passée. Maman n’est résolument pas bête, mais je dois reconnaître son erreur de jugement qui la rend un peu sotte, au point de refuser de me donner sur demande la seule potion capable de détendre temporairement ma jambe. Elle ne consent à me donner une fiole que dans les occasions spéciales, persuadée qu’en abuser serait mauvais pour ma santé, sans préciser s’il s’agit de ma santé physique ou mentale. Ce n’est pourtant pas elle qui doit supporter le poids de ce handicap. Elle me déçoit un peu. Heureusement qu’elle est encore capable d’avoir du mordant, surtout quand je me montre particulièrement exécrable. Elle me rappelle celle qu’elle était, avant. La Maman que j’étais content d’avoir.

William Hector Rowle : Papa est l’aîné de sa fratrie. Ils sont nés à trois, restés à deux. Tante Helena est effectivement morte quelques années avant d’être en âge d’intégrer Poudlard. Il n’a jamais évoqué ce drame avec moi, ni avec qui que ce soit, d’ailleurs ; je n’en ai connaissance que grâce à Oncle Owen. Elle aurait succombé à un mauvais sort lancé par leur propre père qui, toujours selon Oncle Owen, était un homme réprimandable. Obnubilé par la gloire, il avait placé l’ensemble de sa fortune en parts d’actions de récentes sociétés vouées à la réussite. Elles firent toutes faillite. L’ensemble du long héritage des Rowle fut ainsi dilapidé en quelques vulgaires années, rongeant Grand-Père qui rejeta sa frustration sur ses enfants, notamment sa cadette. Les circonstances exactes de la mort d’Helena me sont inconnues, mais j’imagine que si même Oncle Owen ne me les a pas précisées, c’est qu’il s’agit de quelque chose de vraiment condamnable. Quoiqu’il en soit, il semblerait que cet accident ait suffisamment marqué Papa pour ne mouvoir ses lèvres qu’en cas d’extrême urgence. Effectivement, peu bavard, il passe plus de temps à écrire qu’à réellement parler. Heureusement pour lui, sa réussite est éloquente. De ce que m’assure Maman, Papa a toujours été un sorcier de génie. Il a passé ses années chez Serdaigle à faire des recherches toujours plus approfondies sur l’usage curatif de la magie, passionné de potions et de sortilèges. Sa famille n’avait plus rien, mais de renommée et de quelques ventes d'œuvres d’art, elle parvint à financer des études plus que fructueuses : Papa s’est tout de suite retrouvé parmi la Direction de l’hôpital de Sainte Mangouste. Il connaissait Maman d’avant, mais ce n’est qu’une fois collègues qu’ils ont commencé à se fréquenter. C’est certainement le plus grand mystère de ma famille : comment une femme aussi belle et brillante que Maman a pu s’enticher d’un homme aussi commun et taciturne que Papa. Brun, les yeux marron, seul son nez en trompette lui confère un brin de charisme en dehors de son talent inné pour les sorts. Du reste, il n’est bon ni en mariage, ni en paternité. En vérité, il est inexistant. Mais je m’en fiche. J’ai grandi seul et la verve de Maman m’a suffi à connaître mes limites ; à les défier. Papa fait plutôt office de décor. Quand il est là, le manoir Rowle dont il a hérité au décès de ses parents brille un peu plus, parce qu’il s’enferme dans son cabinet pour des recherches lumineuses sur des sujets auxquels seuls les initiés s’intéressent. Contrairement à Maman, il n’est pas vraiment plus présent depuis mon accident. Il se contente de me donner des prescriptions et de vérifier mes progrès. Je pense qu’il n’a jamais rien attendu de moi, non pas par mépris, mais par connaissance de cause. Ses parents ont toujours trop espéré de leur progéniture et il ne veut pas réitérer les mêmes erreurs. Il veut me laisser vivre, et c’est ce qu’il fait en me soignant sans un mot.

Owen Achille Rowle : Oncle Owen me fascine. Rien dans sa vie ne fait sens et pourtant, dans toute cette absurdité, il irradie d’intelligence, comme une réponse à un mystère jamais élucidé. Le décès de sa petite sœur ne l’a pas traumatisé comme Papa, mais au contraire déterminé à poursuivre une vie autonome, pleine de plaisirs. Vin, femmes, écriture ; il vit en débauché assumé, depuis Poudlard, déjà. Icône de Gryffondor, il a profité de ses études pour s’amuser, dans l’indifférence de Papa, dans l’exaspération de Maman qui lui reprochait déjà son manque de rigueur. En  vérité, Oncle Owen ne manque pas d’ambition, il maîtrise par exemple l’art de la magie sans baguette auquel il m’a initié au début de mes manifestations magiques ; il est seulement réaliste. Conscient de ne pas être foncièrement talentueux, il a renoncé dès le début à l’acharnement d’une vie austère pour en préférer les excès décadents. Maman me dit qu’il est la honte de sa famille et que c’est pour ça que Grand-Père à décidé de le déshériter entièrement (du maigre capital qu’il leur restait) au profit de Papa.  Et pourtant, je vois bien qu’il attise la jalousie. Il vit en artiste, sans foi ni loi, et s’amuse infiniment plus que mes parents. Je lui dois beaucoup. Ma chevalière bien sûr, mais aussi mes aspirations, mes objectifs. Grâce à lui, je sais que je ne veux pas qu’un travail, un joli manoir en banlieue de Londres, une famille comme une autre ; je veux des aventures et des mésaventures, des comédies et des tragédies, rien pour vivre en bandit, tout pour vivre en empereur. Oncle Owen est extrême sans être extrémiste. Comme sur la question du sang ; c’est le seul de ma famille proche à considérer que les sang-purs sont nécessairement supérieurs aux autres. Maman déteste cette théorie qu’elle considère dangereuse, Papa s’en moque car il n’a pas d’opinion politique. Oncle Owen l’assume, tout en ne détestant pas foncièrement les nés-moldus qui suscitent tout de même sa curiosité. Et finalement, je pense qu’il a raison. Il est stupide de céder à la bienséance et à ces pathétiques dogmes d’égalité dans un monde par nature injuste. Il faut plutôt envisager les choses comme un résultat de l’évolution ; une même espèce, différentes branches, certaines plus puissantes que d’autres, ce qui ne remet pas en cause la légitimité de la plus faible. Extrême, sans être extrémiste. Il y a un monde où j’aurais préféré qu’Oncle Owen soit mon véritable père, mais je ne suis pas sûr que Maman apprécie cette éventualité. Elle déteste Oncle Owen, même si ce n’est pas réciproque ; en tous cas, je ne l’ai jamais vu rejeter maman.  Au contraire. C’est lui qui l’a serrée fort dans ses bras quand j’ai rouvert les yeux à l’hôpital. Papa était trop occupé à vérifier mes taux en oxygène.

Regina Dolores Gaunt & Philip Rionach Gaunt : En dehors de la prospérité de leur nom, je ne sais rien de ce côté-ci de ma famille. Maman n’a plus jamais eu le moindre contact avec eux et je dois admettre qu’à en juger les histoires sordides qu’on en raconte, je n’ai pas spécialement envie de les rencontrer. Maman assure que la recherche de la pureté a souillé leurs récentes générations. Ils seraient tous devenus fous, à quelques rares exceptions près qui se sont toutes échappées. Il ne me reste ainsi qu’à en attendre l’éventuel héritage.

Juliette Helena Rowle & Edwin William Rowle : Ils sont morts quand je n’étais qu’un bébé, je ne les ai pour ainsi dire pas connus. Grand-Père était violent. Grand-Mère, redoutable. Dommage que leur vigueur ne leur ait pas permis plus de jugeote. Ils ont perdu presque toute leur fortune, ne conservant que quelques œuvres vendues pour des soucis économiques et le manoir où nous vivons à présent. Et encore. Mes parents gagnent excessivement bien leur vie, mais pas suffisamment pour entretenir une architecture centenaire. Plusieurs salles sont abandonnées, il y a régulièrement des fuites sous le toit. Mais du reste, nous ne sommes pas à plaindre. C’est grand et impressionnant, c’est vide. A notre parfaite image.


CLASSEMENT DU CHOIXPEAU
Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle.




BORDERLINE
Dangerously fine and unforgiven,
I bet you're too terrified
to try your best
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Silas Jørgensen

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 11:24

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Anoushka Anoushka Anoushka
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E. Murphy Leonhart

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 11:27

Rebienvenue mille fois encore bestie, hâte de commencer à RP avec ce nouveau personnage parce que ça faisait beaucoup trop longtemps. Admiratif Perrin AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 2738742592


Plus d'informations sur le personnage ::


Murphy's law

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 11:42

Anoushka Anoushka
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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 12:09

Anoushka Anoushka AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 1204796564
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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 13:16

Helllo! Hello!!! Rebienvenue! Pompom Girl



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 ◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 13:55

Bonjour toi, rebienvenue Brooklyn AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 2738742592
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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 21:21

JE SUIS EN DEUIL... AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 872274910 AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 2972055691 AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 2633367711
mais rebienvenue quand même Brooklyn
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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptyJeu 24 Aoû - 21:23

Gryffon, 5ème année, problèmes de santé : je confirme, je garde une place au chaud Rusé Anoushka
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Le Choixpeau Magique

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Message(#) Sujet: Re: AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore EmptySam 26 Aoû - 12:22




Bienvenue parmi nous

Je sens que la rentrée va roxxer du poney avec tous vos nouveaux perso haut en couleur xD Par contre je soupçonne la Direction d'être soit désespérée, soit inconsciente pour te nommer Préfet, mais ce n'est que mon avis AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 1434744687 Re-bienvenue parmi nous avec ce nouveau perso, j'espère que tu t'amuseras avec lui tout autant que tu as pris plaisir à RP avec ta belle Blue. Je veux un lien avec Zola et en attendant, bon courage pour la rédaction de toutes tes fiches. A bientôt en RP le nouveau dealer de Poudlard AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 1434744687 AUGUST ☼ Don't want my footsteps to be silent anymore 2738742592



Arrogant, prétentieux, ta place est bien évidemment à ...
GRYFFONDOR
!
Gryffondor Gryffondor Gryffondor



Quelques conseils pour bien commencer


Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiète pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors dans le doute, mieux vaut le faire ! Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un scénario.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ça peut paraître un petit peu étrange au début mais je suis certaine que tu t'en sortiras très vite ! Ce serait quand même bête de ne pas savoir comment récolter des points ou comment en faire gagner à ta maison !

D'ailleurs, en parlant de maison, l'un des moyens de récupérer quelques précieux points est de participer en cours ! Après tout, nous sommes dans une école et tes professeurs sont là pour t'apprendre tout ce qu'ils savent ! Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible .D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe.

Il n'y a pas que les points maison qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis puisque, comme tu le comprendras très vite, c'est la monnaie NYLienne. Tu pourras acheter tout un tas de particularité pour ton perso, un futur DC ou un scénario. Tu trouveras toutes les informations nécessaires dans ce sujet. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points pour le mois en cours en allant voir la fiche ou regarder le total dans ta feuille de personnage ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que tu as un point, tu peux voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000... Ils sont bloqués à 2000, si tu veux en gagner d'autres, il faudra envisager de les dépenser !

Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. N'hésite pas à lancer tes propres sujets ! Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux ou même présente  tes propres créations. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, il y a souvent du monde et avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !


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