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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 13 Déc - 6:26
Myrthilde afficha une mine circonspecte devant son miroir. Une tenue moche de Noël. Pour un bal. Elle n’avait pas de vêtements moches, elle faisait très attention à son image, et veillait à avoir toujours l’air à son avantage. Pourquoi diable aurait-elle voulu le contraire ? Elle avait déjà vu des sorciers afficher ces affreux pulls en poil à gratter à l’Université, souvent des étudiants américains. Elle s’était bien gardée de leur emboîter le pas. Un petit bonnet de père Noël, un bijou en forme de sapin, des couleurs hivernales ou rappelant la fête pourquoi pas. L’exercice du jour lui déplaisait fortement. Mais elle s’y prêta, car elle était bonne élève, qu’un professeur ne pouvait décemment pas venir au bal en ayant mis au rebu la consigne. Elle avait étudié toutes les options et s’était résignée. D’abord des vêtements dans lesquelles elle serait à l’aise, elle enfila un short et un débardeur blanc. Elle n’oublia pas de glisser son amulette fétiche au creux de son soutien gorge. C’était bien plus sobre que les habits chamarrés et complexes qu’elle arborait en cours. Mais il fallait au moins ça pour éponger la rétine. Elle prit ensuite un gilet informe, aux couleurs de serpentard néanmoins, et le mis par-dessus. Myrthilde sourit, imaginant sa mère effarée de voir ses courbes avantageuses emballées dans un sac dans un soupire réprobateur. Elle ne pouvait pas donner tord à cette petite voix, aussi ne boutonna-t-elle pas l’horrible vêtement. Elle enfila une paire de chaussures noires à talon, à moumoute, avec un « joli ruban » complètement kitsch, qui a défaut d’avoir une quelconque classe contribuait tout de même à lui galber la gambette. Elle enfila ensuite une paire de boucles d’oreilles en forme de sapin, dont la magie faisait scintiller les ornements. Bien, au moins, cela correspondait à la consigne. Mais en ce qui concernait sa chevelure, la jeune femme se refusait à faire quelque chose de moche. Elle s’assit confortablement et de sa baguette, colora savamment quelques mèches en vert, d’autres en bordeaux, avant de les tresser savamment. Elle ajouta quelques touches de dorés sous forme de guirlande de grelots, auxquels elle fit subir un sortilège de mutisme, par pitié, elle ne comptait pas tinter à chaque pas.
Enfin prête, elle attrapa le paquet qu’elle avait préparé pour une certaine Bella Summers. Elle ne l’avait pas en cours, aussi avait-elle eu un peu de mal à se faire une idée de qui était la jeune fille. Mais l’historienne n’avait pas fait de la recherche pour rien, et entre le registre des élèves et les indications de @Professeur W. Aylmer elle avait fini par repéré la jeune fille dans la grande salle. Et elle avait eu une idée immédiatement. Il faut dire que la poufsouffle avait des goûts simples, auxquels son nom semblait l’avoir prédestinée.
Myrthilde entra dans la Grande Salle, contemplant les tenues de chacun et la décoration on ne peut plus tape à l’oeil. Repérant des professeurs dans la foule, elle s’arrête un instant pour saluer Alice et Jaimie. Elle n’avait pas beaucoup eu l’occasion de passer du temps avec le directeur des gryffondors depuis la rentrée et elle se promit de remédier à cela. “Je vous rejoins après avoir offert mon cadeau à Miss Summers. Il va au moins me falloir de la bonne compagnie pour que mes rétines se remettent du voyage vestimentaire.” dit-elle amusée.
Elle se balada parmi les convives, croisant même un dinosaure de Noël : "Par Merlin, je crois que vous gagnez le prix de l'originalité Monsieur Lewison. S'il veut dévorer quelques pulls moches pendant notre sommeil, qu'il n'hésite pas, ce sera toujours ça de moins pour l'année prochaine." Elle était amusée, mais pas moqueuse.
Elle finit par trouver la jeune fille. “Bonjour Miss Summers, on ne se connait pas : je suis la professeur d’Histoire de la Magie.” Et oui, c’était en option. “J’espère que cela vous plaira.” Le cadeau consistait en un long ruban de tissus pour maillot de bain, à motif de vagues que Myrthilde avait cousu et ensorcelé elle-même. Telles des bandelettes de momie, le ruban s’enroulait tout seul autour du corps pour proposer l’ajustement parfait. C’était une amie égyptienne qui lui avait montré cette technique, un jour où elle avait oublié son propre maillot de bain. Elle attendit que la jeune fille déballe pour lui apporter des explications. “Il s’agit d’un maillot de bain. Il vous suffira de faire un premier tour au niveau de votre poignet si vous voulez une combinaison, de votre épaule pour un maillot classique, de votre buste pour un bustier, et ensuite, il s’enroule tout seul autour de vous. Pas de problème de taille comme ça.”
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 13 Déc - 15:18
Bal de Noël
Bon sang, mais qu’est-ce qui lui avait pris de demander à Azure par hibou d’être sa cavalière pour le bal de ce soir ? Par hibou ! Certes, dans son message il ne lui avait pas demandé de façon directe, – et heureusement, car jamais il ne lui serait venu à l’esprit de lui demander en face après l’altercation du terrain de Quidditch – gribouillant quelques phrases trop niaises pour d’autres plus évasives. Oui mais voilà, la jeune fille semblait avoir compris au dernier hibou posté, et le comble dans cette histoire était qu’il n’avait pas reçu de véritable réponse à sa demande ! En effet, elle avait préféré jouer la carte du mystère, disant qu’il aurait « peut-être » sa chance le soir venu. Il ne savait quelle était son intention, mais Shayne n’était pas rassuré du tout : quelqu’un avait-il tenté sa chance avant lui ? Réservait-elle la place à un autre garçon si jamais il ne se présentait pas à temps au rendez-vous avec elle et Florent ? L’idée pourtant de retrouver son ami de longue date ne le déplaisait pas, bien au contraire : il savait d’ailleurs qu’avec lui, Kathleen n’était jamais loin, et il ne se lassait jamais d’accompagner le couple. Maintenant le faire avec Azure avec qui, certes, la tension était un peu descendue mais gravitait toujours autour d’eux dès lors que leurs regards se croisaient ou qu’ils se trouvaient à moins d’un mètre l’un de l’autre, sachant que le petit couple allait forcément quitter la foule à un moment ou un autre pour se retrouver seuls, Shayne ne savait comment gérer la situation une fois lui et Azure seuls.
Ce qui s’était réellement passé, c’était qu’une fois le Bal de Noël annoncé, il avait tout de suite pensé à Azure. Bon, sachant aussi que toutes ses amies filles avaient plus de chance de trouver un cavalier avant lui. Ainsi il avait envoyé un premier hibou pour le lui demander. Enfin surtout lui demander si elle y allait. Un jour, alors qu’il entrait à la Salle Commune de Gryffondor, la tension entre lui et Azure s’étant apaisée depuis le soir d’Halloween, il avait croisé la jeune fille de loin et voulant aller la voir – il se disait que le mieux était de lui annoncer en face –, il s’était arrêté dès l’instant où il l’avait vue avec un autre élève et il lui semblait avoir entendu les deux élèves parler de « bal ». Alors il s’était finalement abstenu de lui parler et interrompre sa conversation avec son ami, et s’était contenté de poursuivre la demande par hibou, non seulement pour ne pas faire face à un éventuel refus de la part de la jeune femme, mais aussi pour tenter sa chance car il ne lui semblait avoir entendu des bribes des deux élèves les mots « oui » ou « non » venant d’Azure. En y repensant, Shayne se demandait si c’était à lui qu’Azure réservait, semblait-il, la place du cinquième année si celui-ci se permettait de lui poser un lapin.
C’était le Bal de Noël. Le jeune Gryffondor, encouragé par ses amis qui souhaitait qu’il sorte de sa zone de confort, s’était inscrit pour l’animation des Secret Santa. Et ça sera une occasion pour toi de connaître de nouvelles personnes, qui sait ? avait dit Kathleen, toujours aux aguets pour mettre en avant son meilleur ami malgré lui. La personne pour qui Shayne devait jouer les anges gardiens était Jasper Bellingham, un élève de Serdaigle de la même année que lui bien qu’ils n’eussent pas eu l’occasion de partager autre chose qu’une salle de cours. Il ne connaissait pas ce jeune homme, et donc, malgré les petits indices donnés dans le mot envoyé à Shayne, il eut beaucoup de mal à choisir le cadeau qu’il allait lui offrir ce soir. Heureusement pour lui, sa meilleure amie Kathleen le connaissait ! Il l'avait souvent entendu dire que Jasper était un peu comme son cousin, assez proche d'elle, et lorsqu'il avait tiré au sort son nom, il s'était empressé de lui demander son avis sur le cadeau qu'il pourrait lui offrir. La jeune fille lui offrit son aide de bon cœur : elle savait que Jasper aimait lire et s'intéresser à tout ce qui se rapprochait de la magie. Mais pour Shayne cela ne suffisait pas : des sorciers qui aimaient la magie cela ne faisait pas l'exception de nos jours, et tous n'avaient pas les mêmes goûts. Il avait clairement l'embarras du choix ! Il dût alors insister auprès de Kathleen pour l'accompagner dans son choix de cadeau. C'était finalement elle qui suggéra au brun de se retrouver dans une petite librairie de Pré-Au-Lard, quelques jours avant l'événement. Une fois à l'intérieur, les deux se séparèrent quelques instants avant que Shayne ne revienne vers la jeune femme pour lui présenter un livre qui lui avait tapé dans l'œil. Devant l'enthousiasme de son amie, le jeune homme s'était empressé d'acheter ce livre à Jasper, intitulé Tant qu’il y a de la magie, il y a de l’espoir. En espérant fort intérieurement que Jasper ne l’ait pas déjà lu… En y repensant, il remercia intérieurement Kathleen : sans elle, il aurait improvisé un cadeau qui pourrait ne pas lui plaire.
Pour cette occasion, le thème imposé était une tenue moche. En fouillant dans ses affaires, Shayne n’avait pas trouvé plus moche que ce pull de Noël. Certes il était noir donc pas très visible, mais avec des motifs, et surtout : un renne en doudou qui semblait transpercer le pull. Et toute personne assez proche de lui ou ayant partagé le même dortoir savait qu’aucun vêtement dans les affaires de Shayne n’avait de motifs. Mais avec ce renne, il avait l’air d’un nounours sur pattes. Enfin presque, d’où la présence de ce pull dans sa pile de vêtements. Il espérait juste ne pas croiser son petit frère Siggy, se doutant bien qu’ils porteraient le même pull, leur mère ayant acheté des tenues assorties pour Noël. Il espérait surtout que ses amis ne se rendent pas compte que lui et Shayne étaient frères, non pas qu’il avait honte de son frère mais qu’il n’assumait pas leurs tenues. Surtout pour ne pas choquer Azure… Oh la ferme, voix intérieure ! Et voilà qu’il parlait à sa tête ! Heureusement pour lui, il portait un pantalon rouge bordeaux, et il connaissait son petit-frère : il détestait les bas rouges, que ce soient pantalons ou chaussettes. Au moins, ils ne seraient pas à 100% assortis.
En dévalant les escaliers de la Salle Commune, son cadeau emballé sous la main et habillé pour l’occasion, il aperçut Florent qui, comme l’avait prévenu Azure, semblait attendre la jeune fille pour se rendre à la Grande Salle. Il ne connaissait pas vraiment le lien qui unissait son ami de longue date et la jeune femme, n’ayant jamais daigné parler d’elle à Florent pour ne pas éveiller les curiosités de « son petit couple », comme Shayne se plaisait à appeler son ami et Kathleen, quant à sa vie personnelle et relationnelle. Il s’empressa d’aller le rejoindre à l’écart de la foule, affichant son rictus habituel.
« Hey Florent ! ça fait vraiment plaisir de te voir. »
Il était heureux de le retrouver en dehors des cours. L’ambiance des bals ne l’avait jamais emballé, mais lorsqu’il s’agissait de revoir ses amis en dehors d’une salle de classe, il était quasiment toujours prêt à se sacrifier. Au moins il ne s’ennuierait pas, surtout qu’il ne restait presque jamais avec sa cavalière lors de la soirée : il s’en allait auprès de ses proches. Bien sûr après avoir prévenu celle qui l’accompagnait et avant d’avoir veillé à ce qu’elle soit déjà en conversation avec une autre personne : il ne ferait jamais quelque chose qui pourrait potentiellement gêner une fille. Appelez-le un gentleman, mais c’était surtout parce qu’il savait que pour vivre bien avec les autres, il fallait les traiter comme on souhaiterait l’être par eux. Shayne savait pour sa part qu’il n’apprécierait pas qu’on le laisse en plan pour passer un moment avec des amis sans potentiellement proposer de l’intégrer au groupe et à la discussion.
« Depuis quand es-tu là ? J’espère que tu n’as pas oublié que ta dulcinée ne réside pas dans notre humble demeure… Ah oui, suis-je bête ! Tu attends Azure, j’imagine… »
Moi aussi, figure-toi, voulut-il ajouter avant de se retenir. C’était certain que son ami allait s’apercevoir qu’il accompagnait également Azure lorsque celle-ci sortirait du dortoir des filles. Shayne redoutait ce moment, craignant que son ami ne lui pose des tas de questions auxquelles il ne saurait probablement pas répondre dû à l’embarras. Après sa remarque, le jeune homme donna un coup de coude amical à son camarade après un petit clin d’œil discret. Shayne aimait bien taquiner Florent : c’était son passe-temps favori de faire des blagues, bonnes ou mauvaises, mais avec lui il se contentait de lui lancer des remarques pas bien méchantes mais qui étaient faites pour le charrier un peu. Il aimait surtout le taquiner par rapport à son couple. Lui-même ne savait pourquoi il charriait autant ses deux amis avec ça. Il se demandait à la longue si ce n’était finalement pas un moyen d’oublier son propre célibat et donc son manque de discussion par rapport à ces sujets sur lesquels la populace se plaisait tant à converser. Il préférait ne pas penser ainsi, et garder en tête qu’il le faisait surtout parce que c’étaient ces amis. En parlant d’amis, Shayne espérait également voir Lilith au bal. Il se doutait bien qu’elle avait un cavalier : une jolie rousse comme elle, certes un peu perdue la plupart du temps mais toujours souriante, ne serait pas passée inaperçue aux yeux des autres hommes. Il pouvait se permettre de la trouver jolie, c’était avant tout une bonne camarade de classe et une partenaire de lecture qu’il appréciait si bien qu’il l’avait dorénavant dans sa liste. Il était curieux de savoir l’identité de celui avec qui elle comptait se rendre. Il regarda sa montre : OH ! voilà bien dix minutes qu’il attendait, et il fut pris de compassion en se doutant que Florent avait attendu bien plus longtemps que lui.
« C’est moi ou les filles prennent trop de temps à s’habiller même si le but est de porter une tenue moche ? »
Et non, ce n’était pas machiste, mais réaliste. La majorité des personnes qu’il fréquentait était des filles, donc il savait de quoi il parlait. En y réfléchissant, elle avait bien dit 18h30, donc ce serait plutôt la faute des deux jeunes hommes, à vouloir l’attendre aussi tôt. Après quelques minutes, il finit par apercevoir avec soulagement la jeune silhouette Azure descendre les escaliers. Elle était Une tenue moche, elle disait dans son message, hein ? Franchement, il y a bien plus moche que ça. Malgré le pull plutôt original qu’elle portait, il ne put s’empêcher de la trouver plutôt mignonne dans ce pull lumineux. Sans doute aimait-elle les motifs, contrairement à lui qui n’osait jamais en porter en dehors de l’événement… Il se reprit vite, jugeant qu’il avait trop louché sur elle, espérant ne pas avoir été pris la main dans le sac par ses deux camarades Gryffondor. Il racla sa gorge avant de reprendre son air habituel.
« Dis plutôt que tu trouvais plus ta montre. »
Il se mordit l’intérieur des joues après cette phrase. Celle-ci avait été prononcée par pure taquinerie, comme il voyait qu’elle avait peur d’être arrivée en retard. Mais il ravala sa salive quand il se rappela qu’Azure n’était pas n’importe qui : l’altercation au terrain de Quidditch lui restait probablement encore au travers de la gorge. Il comprenait maintenant pourquoi elle ne lui avait pas vraiment répondu quand il lui avait demandé si elle avait un cavalier. Elle s’attendait à ce qu’il ait progressé en termes d’attitude vis-à-vis d’elle et qu’il n’ait plus l’air de se moquer d’elle. Lorsqu’elle les tira par les deux bras avec elle vers la sortie, il ne posa aucune résistance, se laissant entraîner vers la foule sortant de la Salle Commune, trop honteux pour dire quoi que ce soit.
Eureka ! Florent avait l’air de s’engager le premier vers la sortie, les devançant et les laissant derrière lui. Un silence régna entre Azure et Shayne. Finalement ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle que son ami les laisse tous les deux quelque temps. Il n’osait pas trop lever les yeux vers la jeune femme, par crainte de croiser ses yeux absinthe et de perdre le contrôle de ses gestes et de sa bouche… Non pas dans ce sens-là ! Il avait bien retenu la leçon après « l’incident » du printemps dernier. Il avait seulement peur de dire des choses qu’il ne fallait pas, ou pire de bafouiller comme un gamin devant sa première petite copine. Après un temps, et se rappelant qu’il ne fallait pas trop faire attendre Florent plus longtemps, lui qui devait s’impatienter à l’idée de retrouver sa cavalière, il souffla un peu avant de se lancer, se raclant à nouveau la gorge :
« Alors… Je n’ai pas eu de réelle réponse avant l’heure. Et du coup… je m’excuse de te redemander ça à une heure aussi tardive, mais… j’espère qu’il n’est pas trop tard pour moi de t’escorter à la réception de ce soir ? »
Et il daigna relever timidement les yeux pour la regarder, appréhendant sa réaction. Il espérait juste ne pas se prendre un râteau ou un truc du genre, lui qui était en fête après avoir croisé Florent et ne voulant pas qu’on lui gâche la soirée. Il détestait ça habituellement, mais pour Azure il se préparait mentalement à accepter sa réponse, quelle qu’elle soit. Si elle répondait par la négative, il devrait faire cavalier seul et la laisser rejoindre son potentiel rival. Sans doute le jeune de la dernière fois, lui-même ne pouvant associer un nom à cette personne étant de dos. Et malheureusement pour lui, Shayne reconnut ce dos à quelques mètres de l’endroit où il se trouvait avec Azure. Il espérait se tromper, mais une part de lui était certaine que non. Et si Azure pour se venger de son baiser volé retournait sa veste et choisissait de partir avec ce garçon ? Au moins, tu aurais essayé de te réconcilier avec elle et c’est fini… dit sa voix intérieure.
Dernière édition par Shayne T. Williams le Ven 16 Déc - 14:51, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mer 14 Déc - 8:53
Après le bal de la fin d’année dernière, ce serait la seconde fois que Jasper participait à l’un de ces événements. Non pas qu’il n’aimait pas s’y présenter habituellement par manque de cavalière, au contraire c’étaient des événements qu’il préférait fuir. Gwendolyn avait réussi à bien le changer depuis qu’ils étaient devenus plus intimes que de simples amis. Le pull porté par sa cavalière était amusant et presque trop clair par rapport à son teint, on pourrait croire qu’elle est malade. Pourtant il la trouvait aussi radieuse qu’à son habitude et se sentait vraiment heureux de la voir. Le père Noël accroché à la petite guirlande était très amusant. Elle aussi avait son présent dans le cadre de l’animation de l’école entre ses mains, il se demandait qui elle avait bien pu tirer au sort, lui ne connaissait même pas la personne à qui il devait l’offrir.
« C’est vrai qu’on dirait que tu es malade, mais tu es très belle quand même tu sais ? »
Avec un air amusé sur le visage, le garçon s’amusa pour l’embrasser rapidement avant qu’ils ne se mettent en route, juste histoire de montrer qu’il se fichait complètement de son pull. Elle était là et c’était tout ce qui importait à ses yeux. Quant à donner le pull à sa sœur, il était peu convaincu de l’idée de cadeau mais se garderait bien de lui dire. Arrivés dans la Grande Salle et son décor toujours aussi impressionnant en si peu de temps. Un discours des plus classiques de la part du Directeur, ils purent ensuite profiter des festivités. Gwen lui indiquait qui était la personne à qui il devait offrir son cadeau. Le capitaine de l’équipe de quidditch de Poufsouffle ? Tout cela n’était pas sans lui rappeler ce premier match auquel il avait participé et l’entente de son nom acclamé par le stade à la suite de son exploit d’attraper le vif d’or au nez et à la barbe des Serpentards. Misha allait certainement lui en parler alors l’idéal resterait de lui mettre le cadeau entre les mains et partir rejoindre Gwen qui…venait de lui dire qu’ils devaient se rejoindre sur la piste de danse directement. Si lui accorder une danse était dans ses plans, cela venait beaucoup trop tôt. Il y avait encore tellement de gens autour. Son choix était entre planter Misha pour rejoindre Gwen, planter Gwen pour discuter avec Misha de ses prouesses, chose qu’il n’appréciait pas, ou bien les planter tous les deux. Tant pis, va pour la danse. Kathleen s’approcha d’eux pour les saluer et leur révéler qu’il s’agissait du Directeur qui avait tiré au sort son nom pour lui offrir un cadeau. Jasper regardait le flacon qui était plutôt joli et de bonne facture. Le directeur savait faire de beaux cadeaux.
« Salut Kath, tout va bien et toi ? C’est joli dis donc ! Monsieur Armitage sait faire des cadeaux. » répondait-il avec entrain à sa cousine après lui avoir fait une bise.
A la suite de cette discussion avec sa cousine et son compagnon, Gwendolyn l’avait emmené jusque derrière le grand Poufsouffle, prenant une inspiration, Jasper passa devant lui.
« Bonjour Misha, joyeux Noël. Bonne soirée, j’espère que ça te plaira ! » là-dessus il posa son cadeau entre les mains de son camarade avant de s’éclipser le plus rapidement possible afin d’éviter toute discussion ou défi envoyé concernant le match à venir entre leurs deux équipes.
Puis, Jasper se rendit à la piste de danse où il cherchait sa petite amie afin de la retrouver. Il y avait tellement de monde, c’était impressionnant. Gwen et lui allaient vraiment danser au milieu de tout ce monde ? C’était vraiment perturbant. Seulement, il ne pouvait pas se défiler, elle était déjà suffisamment patiente avec lui et ses réticences, c’était à lui de faire des efforts. Quand enfin la repéra, le garçon prit son courage à deux mains et se rendit jusqu’à devant la Serpentard.
« Je te préviens je ne sais pas danser Gwen. Si on tombe, ce sera ma faute ! » il plaisantait mais on sentait tout de même qu’il était assez peu à l’aise.
Son regard se perdit sur la foule autour, tâchant de voir comment les autres faisaient, comment ils bougeaient leurs pieds, où ils mettaient leurs mains sur leur partenaire. Jasper s’avança pour essayer d’attraper Gwen comme le faisaient les autres et essaya de commencer à bouger ses jambes comme eux, sans attendre les instructions de sa partenaire. Clairement, il s’y prenait très mal.
Ça avait été compliqué mais Adrian avait finalement réussi : Elinette avait accepté de l’accompagner au bal. En réalité, il aurait compris qu’elle refuse. Si sa condition ne changeait pas grand chose à une discussion ici ou là ou à quelques lettres échangées par l’intermédiaire d’un facteur un peu trop impliqué, là, c’était une autre histoire… Normalement, on voulait danser, à un bal, et puis l’espèce de flirt maladroit qui se jouait entre eux aurait pu laisser espérer quelque rapprochement pour l’occasion… Mais évidemment, rien de tout ça ne pourrait vraiment être au programme de cette fin d’année. Et s’il faisait comme si tout ça ne l’atteignait pas… peut-être que ça n’était pas aussi vrai qu’il voulait bien le faire croire. C’était frustrant. Vraiment, vraiment frustrant. Au point qu’il tente, pour la première fois depuis que Murphy jouait les apprentis savants fous, de faire changer les choses. Pas forcément de manière définitive, il ne se faisait pas d’illusions, mais juste pour une heure ou deux. Pouvoir inviter sa cavalière sur la piste, trouver une branche de gui sous laquelle l’attirer en croisant les doigts pour avoir le droit de l’embrasser… Retrouver l’existence banale d’un garçon de quinze ans. Mais non… Il allait devoir se contenter de moins que ça, rester l’abruti impalpable qu’il était devenu depuis trop longtemps. Autant il adorait sa soeur, autant, sur ce coup-là, elle était d’une inutilité à faire peur. À quoi ça servait de lire tous les bouquins bizarres de la bibliothèque si elle ne pouvait même pas trouver une potion ou un enchantement qui pouvait le rendre matériel le temps d’un bal, hein, sérieusement ?!
Enfin qu’importe… Même ça ne suffisait pas à entacher sa bonne humeur et son envie de profiter de la soirée – bon, d’accord, peut-être un peu – aussi l’adolescent attendait sagement dans le couloir devant la salle commune de Serdaigle, aussi innocent et bien élevé qu’il était possible de l’être. Après tout, même si elle l’avait invité dans son dortoir la dernière fois et qu’il aurait facile de prendre cette exception pour une habitude, il n’avait pas pour but de la faire fuire ou regretter dès maintenant. Pourtant, ça n’était pas l’envie de se glisser dans son antre qui manquait ! Les mains dans les poches, adossé négligemment à la balustrade qui donnait sur les escaliers, il offrait à tous les élèves qui entraient ou sortaient de là le sourire immense et un peu prétentieux de celui qui se sait chanceux. Les pauvres ne devaient pas comprendre grand chose… Ni pourquoi il attendait là, ni pourquoi il avait l’air d’un abruti heureux. S’ils savaient ! Elle avait souri, que la gamine avait dit ! Et elle avait accepté de ruiner à tout jamais la discrétion qu’ils avaient maintenue jusque là. C’était pas rien ! Lorsque la porte s’ouvrit une énième fois et que la silhouette d’Elinette se dessina, il ne put retenir un sourire immense et ravi. Il abandonna la barrière de sécurité et s’approcha d’elle, une main un peu nerveuse ébouriffant ses boucles autrefois blondes.
— Salut, lâcha-t-il en s’arrêtant à sa hauteur, est-ce que ce serait pas en train d’ressembler à une habitude un peu ?
Si c’était le cas, c’était le genre d’habitudes qu’il n’avait aucun mal à imaginer prendre en un rien de temps. C’est vrai, ça faisait quoi…? Trois fois ? Quatre ? Dans une autre vie, ça aurait sûrement commencé à vouloir dire quelque chose. Dans celle-là – dans la mort, en réalité – ça ressemblait plus à un jeu dangereux auquel, objectivement, ils avaient 100% de chance de perdre. Mais loin de se risquer à ce genre de pensées déprimantes, il se contenta de sourire plus grand encore.
— Prête à passer le meilleur bal de ton existence ? …sans aucune prétention, hein, évidemment.
Un ricanement idiot passa ses lèvres avant qu’il ne désigne l’escalier un peu plus loin d’un regard qui aurait facilement pu dire « on y va ? ». Il attendit son aval, lui laissant presque malgré lui l’occasion de rebrousser chemin, et finit par ouvrir la voie, les semelles de ses chaussures s’enfonçant imperceptiblement dans le sol à chacun de ses pas. Cette soirée avait quelque chose de merveilleusement normal. C’est qu’il aurait fait exactement la même chose s’il n’avait pas passé l’arme à gauche. Bon, peut-être pas cette année puisqu’il n’aurait plus été à Poudlard… mais les années avant de quitter l’école, en tout cas. Il aurait invité Ashton… ou peut-être que ça serait reparti avec Valentina… Mais, aujourd’hui, rien de ce qui aurait pu se passer un jour ne semblait à la hauteur de ce qui se passait réellement. Eh, il y allait avec Elinette, quand même ! Elle n’avait rien à envier à ces filles qui avaient fait partie d’une autre vie. Lorsqu’ils arrivèrent devant les portes grandes ouvertes de la Grande Salle, Adrian jeta un regard prévenant à sa cavalière. Il savait que ça n’était pas le genre de trucs qu’elle appréciait particulièrement – ou en tout cas c’était ce qu’il avait compris – alors il n’avait aucune envie qu’elle se sente obligée de le faire ou qu’elle ne soit pas bien. C’était qu’un bal, après tout, il en avait loupés plusieurs ces dernières années, il n’était plus à un près si vraiment il fallait… Mais ils finirent néanmoins par entrer. Il se sentait comme un enfant le matin de Noël, redécouvrant presque la vie aux côtés de cette fille qui n’avait rien à gagner à être aux siens. Il ne fit pas très attention au discours de Monsieur Armitage, il était certain qu’il ne lui en voudrait pas, cherchant plutôt des yeux sa soeur et son cavalier. Il ne savait pas qui des deux garçons que son petit manège lui avait envoyés elle avait décidé de se trimbaler toute la soirée. Mais il ne la repéra pas, aussi abandonna-t-il l’affaire pour se reconcentrer sur la Serdaigle.
— C’est quoi le programme ?
Après tout, elle était la seule à pouvoir vraiment faire quelque chose ce soir alors autant qu’elle décide. Lui se contenterait de lui tenir compagnie… sans toucher au buffet, sans enflammer la piste, sans trop dragouiller sa partenaire… une bonne soirée qui sentait un peu l’arnaque quand même.
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 831 Points : 4 Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Jeu 15 Déc - 9:38
Haley s’était attendu à beaucoup de choses de la part d’Artemis, mais pas à ça. C’était un garçon doué en sortilèges, un bon élève travailleur et adroit, aussi n’avait-elle jamais douté de sa capacité à transformer un pull relativement banal en vêtement des plus appropriés pour un bal aux codes vestimentaires douteux. En cela, sans doute avait-il réussi mieux que quiconque son accoutrement, mais à en voir sa tête, il n’était pas tout à fait ravi par ladite réussite. « Moi, je l’aime beaucoup ton pull. » affirma-t-elle, autant pour rassurer un peu l’égo du serpentard que parce qu’elle le trouvait réellement très amusant. « Et il n’y en a pas d’eux comme ça, ce n’est pas rien. On ne savoure jamais assez ce qui fait de nous des personnes uniques, crois-moi sur parole. » Le sous-entendu était assez clair ; elle parlait de cet usurpateur qui se plaisait à se pavaner dans les couloirs en prenant son apparence, discutant avec ses propres camarades et amis. Cela dit, elle n’avait pas dit ça d’un air amer mais d’un ton plutôt décontracté. La fausse Haley était loin de ses préoccupations ce soir, sans compter que le temps avait fait un peu de son œuvre, l’aidant à relativiser la chose. Ça et le fait que les personnes qui lui étaient vraiment importantes savaient ce qu’il en était.
Pour l’heure, ils n’étaient de toute façon pas en chasse du faussaire d’identité. La préfète devait donner un cadeau – et quelqu’un d’ailleurs devait également lui en faire un, mais pour ça elle n’avait rien d’autre à faire que d’attendre – et peut-être apercevoir avec qui Misha était venu au bal. Et passer un bon moment avec son meilleur ami, tout de même. Il faisait l’effort de l’accompagner, elle lui devait bien d’être d’une bonne compagnie. « Oh arrête, Lilith est gentille. Un peu maladroite, c’est vrai, mais je suis sûre que si tu prenais un peu de temps pour lui parler, tu verrais que c’est quelqu’un de bien. » Le petit duo arriva enfin devant les longues tables emplies de victuailles et boisson, non sans attirer quelques regards vers eux... pas besoin d’être devin pour savoir que ce n’était pas tant le charme irrésistible de la poufsouffle que celui du borgne chevaucheur de dinosaure qui causait ces quelques œillades. La jeune fille foudroya un gamin de ses pupilles bleues, l’incitant silencieusement à décamper vite fait avant qu’elle ne sévisse – ils étaient préfets après tout, on leur devait un minimum de respect – et attrapa la louche du récipient de punch pour leur servir un verre chacun. « J’en déduis que c’est lui, ton Sam qui t’escortera jusqu’au dortoir à la fin de la soirée. Boire ou conduire, il faut choisir ! » Un sourire goguenard sur les lèvres, elle tendit sa boisson à Artemis. « Attention tout de même au créneau, il ne faudrait pas que la queue de ton dinosaure ne renverse ce qu’il y a sur la table... notre nouveau concierge risquerait de ne pas apprécier, et c’est une vraie peau de vache ! » Il était difficile de remplacer Armitage dans le cœur des élèves ! C’est ce moment que choisi un adulte pour surgir dans son champ de vision, venant rajouter une petite couche à l’humour déjà douteux qui ciblait le pull du serpentard. « J’espère que vous avez soufflé l’idée d’un tel prix à monsieur Armitage, professeur ! » Puis elle se tourna vers son camarade : « Double primé : gagnant de l’énigme du directeur et du prix du pull de Noël, ça fera très joli sur ton CV ! » Haley suivit quelques instants la progression de l’enseignante d’histoire de la magie dans la foule, reconnaissant quelques têtes de ci de là, comme celle de sa coéquipière, Bella, mais il n’y avait pas encore le moindre signe de Lilith.
Où est Charlie ? 2 & 3. En cherchant Misha, ses yeux finissent par se poser sur lui... et sa cavalière, l'usurpateur lui-même. (edit : ça ne sera peut-être pas pour le prochain post, il faut que je donne le cadeau avant, c'est plus pratique ^^) Le reste. Nop, elle ne voit rien. Faut dire que Sidney et Judith bloquent la vue
Dernière édition par Haley M. Strauss le Jeu 15 Déc - 9:42, édité 2 fois
Le Hasard
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Jeu 15 Déc - 9:38
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Jeu 15 Déc - 10:49
Joyeux Noël mes petits lutins !
Florent J. Kane Gryffondor Florent se trouve actuellement dans son dortoir. Le préfet de Gryffondor est en train de terminer de se préparer pour le bal de Noël que leur directeur organise. Pour cette occasion, le cinquième année décide de porter un pull de Noël blanc et rouge. Une fois le pull enfilé, il y arbore son badge de préfet. Voilà, il est près à partir pour le lieu de réception. Mais avant de s'y rejoindre, il devait rejoindre Azure dans la salle commune. Après avoir passé la porte, Florent se souvient alors qu'il devait prendre le cadeau de la secret santa. Il doit offrir à Bailey Dawson.
Le Gryffondor avait alors acheter un livre sur l'Histoire des grands clubs de Quidditch Anglais. Florent retourne donc vers le dortoir et se dirige rapidement vers son bureau. Une fois sur place, il saisit son cadeau et le glisse sous son bras. Cette fois, il est bien près et s'empresse de rejoindre la salle commune, lieu où il doit rejoindre son amie Azure et se diriger ensuite vers le lieu de réception.
En arrivant dans la salle commune des Gryffondors, Florent est le premier arrivé. Il reste sur place et de temps à autre salue les élèves de sa maison. Puis dans les minutes, il est rejoint par Shayne qui s'empresse de le rejoindre et il entame la discussion avec Florent. Lorsque Shayne termine de parler, Florent en profite pour lui dire avec un léger sourire:
"Salut Shayne, je suis là depuis quelques minutes et comme tu l'as deviné, j'attends Azure. C'est quand même plus sympa de se diriger vers la fête avec des gens que l'on connait. Et pour Kath, on se retrouve à la soirée. Et toi, tu as une cavalière pour l'occasion ?"
Puis les minutes avancent et toujours pas d'Azure. Shayne en profite pour faire une petite remarque sur les filles et leur retard. Florent rigole légèrement et lui rétorque joyeusement:
"Trop le temps, je ne sais pas. Mais elles aiment bien se montrer en valeur. Je suis certain qu'il doit y avoir des garçons qui mettent autant de temps parfois."
Maais pas le temps de poursuivre la conversation qu'Azure arrive enfin. Elle porte un pull de Noël rouge avec un personnage en pain d'épice. Florent toujours heureux de croiser son amie lui sourit généreusement avant de lui dire:
"Super pull, bon avec ton retard. Kath doit déjà m'attendre en bas alors en avant les amis."
Et sans plus attendre, le préfet de Gryffondor entame leur marche vers la Grande Salle. Cela prend plusieurs minutes avant que le trio arrive sur place. Une fois dans la foule, le cinquième année laisse en retrait ses deux compagnons de maison pour rejoindre sa petite amie. Pour le moment pas le moindre signe d'elle, il essaye aussi de voir si au passage Bailey Dawson est arrivé. mais pas moyen de le trouver pour le moment. Puis d'un coup, il voit au loin Kath. Elle est en train de discuter avec d'autres élèves.
Alors, en avançant très calmement, le Gryffondor se dirige vers sa dulcinée. Lorsqu'il arrive proche d'elle, il dépose un baiser sur la joue de sa petite amie et pose sa main délicatement sur la taille de la jeune fille. Ensuite, il regarde les personnes et joyeusement leur dit:
"Bonsoir tout le monde, vos pulls sont sympa. Sinon j'espère Kath que tu m'as trop attendu, j'ai du attendre avec Shayne Azure qui a eu un petit problème de chaussure."
Arrivé(e) le : 09/10/2021 Parchemins rédigés : 418 Points : 2 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore/timus/swan Année : Professeur de sortilèges (51 ans - 18/11)
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Ven 16 Déc - 8:16
Wenceslas n’était pas en avance, mais qui pourrait lui reprocher d’arriver en retard au bal de Noël alors même que sa présence lui valait de fournir un effort presque surhumain ? L’année dernière, il n’avait pas foulé le sol de la grande salle à l’occasion des festivités et sa présence n’était guère primordial pour surveiller les élèves ; après tout, puisque Sørensen s’était dégoté une brigade, c’était bien pour que les enseignants puissent se décharger un peu de leur travail. Le souci était que cette année, il avait d’autres responsabilités ; non pas celles d’un professeur, mais plutôt celles d’un soutien moral pour ce pauvre directeur qui n’entamait pas son nouveau poste de la meilleure des manières. Entre le meurtre et le départ approchant de Siwan, Fergal n’était clairement pas aidé par les circonstances. Et puis il avait à présent charge d’âme, avec son petit serdaigle.
L’ancien langue-de-plomb poussa un soupir las alors qu’il accrochait son second bouton de manchette. Pourquoi diable se devait-il d’avoir un brin de solidarité ? Il enviait les gens, comme le vieux maître des potions, qui ne s’encombraient pas de telles obligations morales. Le doyen des professeurs devait sûrement se repaitre tranquillement dans le calme des sous-sols, quelle chance !
Enfin prêt, il n’eut plus de raisons de repousser le moment où il devait rejoindre le vacarme assourdissant d’adolescents excités. Demain, grand nombre d’entre eux allaient retourner chez eux, rejoignant leurs familles le temps de quelques vacances. Poudlard allait se vider, et Wenceslas lui-même n’escomptait pas demeurer dans l’école, mais pour l’heure l’effervescence était à son paroxysme. C’était la dernière soirée avant de brèves séparations, les premières réelles réjouissances depuis la rentrée, de quoi chasser les mauvaises nouvelles de la rentrée... l’on ne pouvait guère reprocher à de jeunes gens de chercher un peu de gaieté.
Dans la grande salle, la fête battait déjà son plein. L’adulte mit quelques secondes avant d’apercevoir l’ancien concierge qui s’était rapproché d’une poufsouffle. Il ne le rejoignit que lorsque cette dernière partait, cadeau en main, sûrement pour rejoindre ses camarades. « Bonsoir Fergal. » Il avisa la tenue du directeur, un sourire fendant son visage. « Splendide pull, même si après le bal de l’année dernière, je m’attendais au moins à te voir déguiser en lutin de Noël. » Comme à son habitude, le né-moldu était resté plus neutre. Il avait tout de même fait l’effort d’agrémenter son costume de quelques touches un peu plus laides, afin de convenir au mieux aux indications, mais cela restait relativement discret pour qu’il puisse garder un peu de sa dignité désuète. « Il m’a semblé voir que tu jouais les père Noël ce soir, ça aurait été dans le ton. » Machinalement, il tira de sa poche une montre à gousset, s’avisant du coin de l’œil de l’heure ; il n’était pas encore assez en retard pour espérer un retour dans ses appartements rapidement.
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Ven 16 Déc - 14:18
Azure & Shayne
[SUJET COMMUN] JOYEUX NOËL MES PETITS LUTINS !
Par Merlin, elle aurait juste dû lui écrire un gros OUI sur ce fichu bout de parchemin. Au moins, elle n’aurait pas eu l’air d’attendre avec fébrilité que Florent les laisse tous les deux ensembles avant qu’il n’ose se lancer ou encore pire, qu’il ne se lance jamais à lui demander de vive-voix. Vu ce qui se passait depuis un peu plus de six mois, tout était vraiment possible avec ce garçon. À chaque pas qu’elle descendait de l’immense escalier de Poudlard, à chaque fois elle avait l’impression que son cœur accélérait sa course. Vous savez le plus idiot dans cette histoire ? C’est que vu l’heure ou elle avait reçu ce fameux hibou c’était presqu’à parier qu’elle avait été un second fois sur la liste et cela la rendait néanmoins tout autant nerveuse. Et vous savez ce qui est aussi très idiot ? C’était qu’on ne pouvait même pas se dire que c’était un rendez-vous, vu que la question était plus s’il allait l’accompagner à la soirée, rien ne précisait s’il n’allait pas disparaitre dans la foule avec des amis par la suite. Était-ce elle qui sur-analysait ? C’était bien la seule chose qu’elle pouvait faire avec les deux garçons de chaque côté d’elle en descendant les escaliers. Trop penser. Vraiment trop s’impatienter. Et de sa faute en plus! Son premier bal ou la journée-même, deux garçons lui demandaient d’être leur cavalière. Si elle n’était pas un boulet d’accompagnement, c’est qu’elle n’en était vraiment pas très loin. Combien des filles aux bataillons leur avaient dit non à tous les deux ? L’horreur. Elle ne voulait même pas savoir où elle se situait sur leur liste.
Azure nota son homologue de 4e dans la foule avant de tourner la tête alors que Shayne se râclait la gorge. Bah dit donc, c’était un abattoir auquel il se rendait avec elle ou une soirée ? Il releva ces yeux comme mal à l’aise de devoir se lancer devant elle; ce qu’elle estimait qu’il aurait toujours dû faire en soit. Trop exigeante ? Peut-être. Néanmoins, l’aurait-elle accueillie avec une brique et un fanal ? L’Halloween avait changé un peu la perception qu’elle avait de lui. Elle voulut se faire encourageante et lui sourit – oh punaise, elle allait se mettre à rougir déjà elle le sentait la chaleur lui monté aux joues – tout en replaçant une de ces mèches de cheveux derrière son oreille.
Je pensais que tu n’allais jamais finir par demander.
Puis, elle posa une main sur la tête du renne sur le chandail de Shayne et une idée traversa son esprit et ne put que la partagé.
C’est une zone de sécurité anti-Azure ? Tu sais si ça marche bien ?
Et elle prit sa main, pour se joindre à la foule et avancé vers les doubles portes de la grande salle. L’idée qu’elle doive garder un renne de distance l’amusait beaucoup vu ce qui c’était passé antérieurement dans la salle commune de Gryffondor. Ce n’était probablement pas la raison de cet achat douteux, mais l’idée elle était amusante. Du moins, espérait-elle! Et puis, ce n’est pas comme si elle avait dit cela de manière méchante, c’était avec cet air coquine et particulièrement joueuse que Shayne avait déjà vu par le passé, celui qui lui avait déjà attiré quelques problèmes, mais surtout, quelques plaisirs.
J'dois croiser la prof d'histoire pour son cadeau. T'a quelqu'un toi ?
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Sam 17 Déc - 16:22
Bella était d'excellente humeur et elle avait de quoi ! Pour plusieurs raisons. Premièrement, c'était le dernier jour avant les vacances de Noël. Qui n'aimait pas Noël ? Elle avait l'habitude de le passer sous le soleil d'été de Sydney et cette année ne ferait pas exception ! Son père lui avait fait la surprise en lui annonçant qu'ils passeraient les fêtes en Australie avec sa tante. Elle avait vraiment hâte de quitter, même temporairement, la neige et le froid de l’Écosse.
Elle comptait bien profiter de cette soirée et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait décidé de participer à l'animation. L'idée, au final, était parfaitement dans l'esprit de Noël. Offrir un cadeau à un inconnu était un challenge amusant, surtout qu'elle avait eu des indices. Le problème était qu'elle ne connaissait pas du tout la personne à qui elle devait offrir son cadeau. Pas évident de retrouver sa tête parmi tous les élèves qui allaient être présents. Pour palier à cette difficulté, elle avait trouvé une solution toute simple. Elle créé une pancarte avec le nom de Sarah Davenport dessus, exactement comme le faisaient certaines personnes à l'aéroport. Facile et pratique. Et étant donné le thème de la soirée, Bella n'avait absolument pas peur du ridicule.
C'était le troisième point qui contribuait à sa bonne humeur. Le thème du pull moche de Noël la faisait beaucoup rire. C'était déjà quelque chose qu'elle avait eu l'habitude de faire avec sa tante farfelue, et son père s'était également toujours prêté au jeu. Alors Bella s'était donnée à fond. Elle avait dégoté un pull rouge et vert avec un énorme ruban doré sur le devant, la transformant presque en cadeau géant. Parfait pour aller avec sa mission du cadeau mystère !
Bref, Bella était fin prête à vingt heures pile quand les portes de la Grande Salle s'ouvrirent. La seule chose à laquelle elle n'avait pas pensé, c'était trouver un cavalier. Personne ne lui avait demandé mais ce n'était pas grave. En revanche, elle aurait pu demander à Sidney. Bah, peu importait, elle le croiserait sûrement au cours de la soirée. Tout comme Roxy d'ailleurs. La décoration de la Grande Salle était à la hauteur du thème de la soirée. Super kitch ! Elle adorait ça. Même le directeur avait respecté le dress code et rien que ça, c'était respectable.
Son petit paquet soigneusement emballé sous le bras et sa pancarte dans la main pour se faire connaître de la fameuse Sarah, Bella s'avança dans la salle, observant les détails de la déco, admirant les centaines de pulls moches qui défilaient sous ses yeux et piquant quelques petits fours au passage. Elle fut abordée par une adulte qui se présenta comme professeur d'Histoire de la Magie. C'était en effet une matière qu'elle n'avait pas choisie en option mais elle avait l'avait déjà vue à la table des professeurs lors des repas. Si Bella avait choisi soigneusement son cadeau pour Sarah, elle en avait presque oublié qu'elle devait elle aussi en recevoir.
- Bonjour Professeur ! C'est donc vous mon Secret Santa ? demanda-t-elle en attrapant le cadeau après avoir temporairement posé celui de Sarah ainsi que la pancarte.
Bella déballa le cadeau avec un grand sourire et fut étonnamment surprise de ce qu'elle y trouva. C'était un cadeau juste parfait !
- C'est fabuleux ! s'exclama-t-elle après avoir reçu les informations sur l'utilisation du maillot de bain. C'est vraiment très ingénieux. Merci beaucoup professeur ! C'est un merveilleux cadeau, je suis vraiment contente ! la remercia-t-elle. J'espère que vous obtiendrez un cadeau aussi bien adapté !
Bella garda précieusement le maillot de bain avec elle et s'adressa une nouvelle fois à sa mère Noël attitrée.
- Au fait, connaitriez-vous une certaine Sarah Davenport ? C'est la personne à qui je dois remettre mon cadeau mais je ne sais même pas à quoi elle ressemble. En tant que professeur, il y avait une chance qu'elle soit dans sa classe.
Qu’est-ce que je donnerais pas pour juste m’éclipser de cette soirée et abandonner ce satané pull. Si je ne savais pas que c’était un pull tout à fait normal en-dessous de la métamorphose qu’il avait subie, je serais même tenté de le brûler purement et simplement. Mais bon, pour cette fois il me fallait résister à la honte que je portais sur le torse. Mais celle pour qui je faisais cet effort n’aidait pas des masses, s’attardant beaucoup trop longtemps sur la chimère et soulignant que je serais bien le seul à porter un truc pareil. Evidemment, je n’étais pas sans comprendre le sous-entendu de sa réflexion sur les personnes uniques, mais quand même. Soupirant légèrement, comme pour expulser un peu de cet esprit maussade jurassique, je prenais sur moi pour rentrer dans le jeu. « Encore heureux qu’il n’y ait que moi, ce serait vite la galère pour circuler dans la Grande Salle sinon ! » Imaginez, même la piste de danse quand même suffisamment grande pour que chacun puisse s’y mouvoir sans problème, mais avec tous les danseurs affublés d’une tête et d’une queue de dinosaure. La place disponible réduirait drastiquement. Quitte à ce qu’il y ait eu accident, mieux vaut que ce ne soit que chez moi.
La première étape de la soirée était de trouver Lilith, pour libérer Haley du cadeau qu’elle devait lui faire. Je ne pus réprimer une pointe d’ironie au sujet de la rousse que j’évitais comme la peste depuis bien longtemps. Mais sa préfète la défendait, peut-être simplement par chauvinisme Poufsouffle, peut-être parce qu’elle l’aimait vraiment bien… Qu’importe, moi, je préfère éviter ce nid à problèmes, surtout quand elle n’est même pas foutue de se souvenir de ce qu’elle a fait. « Si tu le dis… » mieux valait couper court au sujet, pas la peine d’envenimer les choses en explicitant trop mon avis sur la question. Ce soir, c’était le bal de Noël, on était là pour s’amuser, pas pour se prendre la tête, et si je dois composer avec Lilith pour ça, je composerai avec.
Et au moins, avant d’aller la chercher, nous nous dirigions vers les boissons et apéritifs. Comme dans le hall d’entrée, j’apercevais les regards amusés, moqueurs, intrigués de nombre d’élèves. Il fallait que je m’y fasse, ça allait être ma réalité pour cette soirée, à moins de m’éclipser pour me changer en laissant Haley seule un moment, pas moyen de changer ça. « Je l’aurais pas appelé Sam, mais ouais, personne n’imaginerait escorte plus proche que ça. » Il me collait presque littéralement à la peau, difficile de faire mieux, en effet. « Si y a un accident, on dit que c’est Sam, au pire. Ca sèmera la confusion. » A peine avais-je fini qu’une voix me surprit. La prof d’Histoire de la Magie venait pour donner son propre commentaire sur ma tenue. Si gagner un prix était toujours sympathique, je me passerais bien de celui-là, mais au moins, elle semblait avoir le même avis que moi sur le thème de cette année. « Voilà une bonne idée, madame Grant, je réfléchirai à libérer la bête d’ici la fin du bal. » répondais-je à la proposition, bien que je ne comptais pas non plus foutre tout le monde à poil juste par rage de voir tant de pulls de qualité douteuse. Haley, elle, s’était surtout attardée sur le prix. « Va falloir négocier la récompense, pas question que j’aie juste le titre de pire pull de l’année pour prix. » Ceci étant dit, je levais mon verre, invitant ma cavalière de fortune à trinquer, avant d’en avaler la moitié. « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On va pas juste poireauter devant le bar jusqu’à voir Lilith quand même ? On aura plus de chances en se baladant. Ou peut-être que tu veux aller sur la piste, c’est pas donné à tout le monde de danser avec un dinosaure. » Quitte à être venu, autant aller jusqu’au bout et profiter de la soirée en oubliant Sam.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Renard Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (185/2000) Disponible pour un RP ?: D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Dim 18 Déc - 10:50
Bal de Noël (Azure et Shayne)
Le trio dévalait les marches du Grand Escalier pour se diriger comme le reste des élèves de l’école vers la Grande Salle. Pendant toute la marche, alors que Florent s’engageait le premier vers les grandes portes dorées de la réception principale du château, ses deux autres amis derrière lui le suivaient, au départ en silence avant que Shayne ne daigne faire entendre sa voix pour s’adresser à Azure. Il lui avait fallu un long instant qui lui sembla une éternité avant de se lancer. Se tenant près d’elle, il ne s’était jamais senti aussi tendu qu’à cet instant. Il avait imposé une petite distance entre eux pour lui donner l’espace et le temps de respirer avant d’ouvrir la bouche. Il fallait dire qu’après être descendue des dortoirs des filles, Azure ne l’avait pas laissé indifférent malgré son pull, et voilà que lui-même avait tellement honte de son propre pull qu’il ne savait plus où se mettre. Un pull noir à motifs, avec en plus une espèce de renne en peluche qui paraissait transpercer le vêtement et lui par la même occasion puisqu’il le portait : il ne s’était pas dit grand-chose au départ car il rentrait parfaitement dans le thème de « tenue moche », mais devant la jeune femme c’était la honte absolue ! Sérieusement, pourquoi ma mère a changé ce pull ? Elle veut ma mort ? se dit-il. S’il savait comment faire disparaître ce renne encombrant d’un seul sort sans endommager son pull, il l’aurait fait sans hésiter. Et s’il avait eu plus de temps, il aurait pu demander à un camarade de chambre plus habile que lui de l’aider. Trop tard… Néanmoins en se souvenant qu’il avait le même pull que son frère, l’idée que lui aussi aurait la honte pour son premier Noël à Poudlard le rassurait un peu. Au moins il ne serait pas le seul embarrassé par cet accoutrement grotesque ! Il espérait tout de même que la jeune femme ne le remarque pas…
Lorsqu’Azure lui donna sa réponse – positive heureusement, Shayne sentit comme un poids s’enlever de ses épaules aussitôt qu’elle eut prononcé sa phrase. Son précédent silence lui avait tellement semblé comme une éternité qu’à vrai dire, qu’elle lui réponde négativement ou pas du tout au final cela n’aurait pas ôté la pression que le jeune homme avait. Son étonnement laissa place petit à petit à de l’enthousiasme et il daigna enfin lui accorder un vrai regard, non timide cette fois. C’est ainsi qu’il vit avec surprise la rougeur des joues de son interlocutrice. Apparemment, il n’était pas le seul gêné par ce long silence, et cela conforta le jeune Gryffondor dans son assurance enfin retrouvée.
« C’est plutôt moi qui pensais ne jamais avoir de réponse. »
Dans la Salle Commune, il avait du mal à sourire en constatant sa présence. Dorénavant, alors qu’ils approchaient de la Grande Salle, il n’avait plus aucune peine à lui rendre son sourire. Celui-ci ne perdit pas de son espièglement lorsqu’il sentit le regard d’Azure descendre sur sa silhouette, mais il fana aussitôt que la jeune femme fit une remarque sur son pull, sa main frottant la tête de l’animal comme s’il s’agissait un vrai renne. Merlin, elle a fini par le voir… Et la manière dont elle avait abordé le sujet ! Il aurait pu rougir de honte après cette remarque, se renfrogner ou essayer de changer de sujet, tant il n’aurait pu contrôler son embarras. Mais malgré son sourire perdu, il n’avait pas complétement perdu ses moyens après ces mots : il se souvint que la dernière fois qu’elle avait affiché ce regard si sûr de lui et employé ce ton enjôleur, c’était à leur première rencontre et où le jeune homme après leur jeu de regards n’avait pu résister à se jeter quasiment sur ses lèvres. C’était la première chose qu’il avait découvert chez elle qui lui avait tout de suite plu, et au fond de lui il remercia les cieux de lui avoir permis de revivre ce moment, lui qui depuis six mois ne savait s’il allait pouvoir lui reparler un jour. Les yeux verts de Shayne se baissèrent vers son accoutrement, à l’endroit où sa cavalière – car c’était dorénavant sa cavalière – avait posé sa main, puis releva la tête pour lui répondre, haussant les épaules de sa nonchalance habituelle, et petit point bonus, son rictus taquin qu’il arborait chaque fois qu’il se sentait suffisamment à l’aise.
« J’avais espéré que oui. »
Shayne sortit sa main droite de sa poche, l’autre tenant encore le paquet cadeau, pour venir saisir de ses doigts la petite boule verte accrochée au chandail d’Azure, située près de sa hanche droite.
« Je ne voudrais pas… que tu sois embêtée le soir d’un événement comme celui-ci. »
Une idée lui vint à l’esprit. Il rapprocha sa tête vers elle pour lui chuchoter quelques mots, pas trop pour observer sa réaction mais assez pour ne se faire entendre que par elle, son rictus scotché aux lèvres.
« D’ailleurs tu n’es pas sans savoir que malgré mon apparence, je peux être très dangereux. »
En reportant son regard devant lui, il se rendit compte qu’ils étaient enfin arrivés à la réception, une partie de la foule d’élèves essayant de se faufiler eux aussi dans la Grande Salle. Il s’aperçut alors de la disparition de leur ami commun Florent – sans doute si impatient de rejoindre Kathleen qu’il ne pouvait plus les attendre –. C’est à ce moment-là qu’il sentit une main prendre la sienne d’une douceur plus qu’agréable. Sans même se tourner, il comprit qu’il s’agissait d’Azure : une fille qui eut jadis l’audace de l’attirer vers elle d’un coup de baguette magique et de poser les mains sur lui la première, qui d’autre oserait lui prendre la main de cette manière ? Il sourit plus grandement et entrelaça leurs doigts, observant sa cavalière du coin de l’œil d’un air complice avant de l’emmener avec lui à l’intérieur. Son regard balaya la salle afin de retrouver une tête familière parmi toute cette foule. Pendant ce temps, Azure lui parla du Secret Santa :
« La prof d’histoire ? Ah ben dis-donc, déjà que c’est compliqué avec un élève qui ne fait pas partie de notre cercle d’amis, mais alors un professeur... Moi j’ai Jasper, on partage la même promo, je ne sais pas si tu le connais. Je ne le connais que par nos cours. Ah heureusement que Kathleen était là pour m’aider sinon…Et tu lui as trouvé quoi, à la prof ? »
Enfin, il finit par trouver Kathleen et Florent non loin de leur endroit, les deux tourtereaux s’encerclant mutuellement la taille. Shayne sourit face à ce doux spectacle : bien qu’il n’aimait pas les choses niaises, voir ses amis aussi proches ne le dérangeait pas, bien au contraire. Mais ils n’étaient pas seuls : une tête lui semblait familière… Eureka ! C’était Jasper. Mais voilà qu’il s’apprêtait à quitter le groupe avec une fille qui semblait être sa petite-amie. Il fallait qu’il l’intercepte avant de le perdre de vue : il n’allait quand même pas le laisser passer une soirée sans son cadeau !
« Merde, il va partir : Jasper va partir ! Viens avec moi, il faut qu’on le suive : sinon je n’arriverai jamais à lui donner son cadeau avec tout ce monde ! »
Il l’aperçut enfin en compagnie d’un grand jeune homme à qui il tendait un paquet cadeau. Il ne savait l’identité de ce garçon, mais là n’était pas le problème : il fallait l’intercepter avant qu’il ne disparaisse ! Oh non, il se dirige vers la piste de danse ! Le voyant danser avec sa compagne, il se précipita presque vers le duo, pressé de lui donner son cadeau, entraînant avec lui Azure. Enfin, il arriva devant eux et toussota un peu pour gagner son attention.
« Bonsoir ! Excusez-moi tous deux de vous embêter à un moment des plus intimes, mais j’ai un cadeau pour toi Jasper »dit-il dans la précipitation avant de tendre son paquet cadeau au jeune Serdaigle.« Joyeux Noël, j’espère que ça te plaira. »
Il était un peu gêné de se retrouver au milieu de la piste de danse avec sa cavalière dans le seul but de donner un cadeau à un camarade. Il attendit que le jeune homme lui prit le cadeau des mains avant d’ajouter :
« Sur ce, je ne vous dérange pas davantage. Passez une bonne soirée ! »
Et il s’éloigna d’eux sans attendre que le jeune homme lui réponde, décidé de quitter cet emplacement pour ne pas avoir de remarque sur son pull de la part d’un camarade et permettre à Azure de pouvoir chercher la professeure d’Histoire de la Magie. Enfin surtout pour ne pas lui imposer une danse alors qu’ils se situaient pile à l’endroit ! Arrivés pas loin de là, il se tourna vers la brunette.
« Bon ben… C’est fait alors ! Manque plus que la prof d’histoire… Sauf si tu souhaites qu’on revienne voir Florent et Kathleen, mais après les avoir vu je pense pas qu’ils veulent qu’on les dérange.»
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un chiot golden retriever Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Dim 18 Déc - 15:09
Ce qui est bien, avec Judith, c'est qu'elle a jamais fait semblant d'être ce qu'elle est pas, ou de bien m'aimer alors que c'était pas le cas... Et elle ne fait que le prouver une fois de plus, ce soir, quand elle avoue ne pas savoir qui est Haley Strauss. C'est parfaitement illogique pour n'importe qui d'autre et, même pour moi, c'est assez surprenant. Mais cette fille lui apporte sûrement rien alors elle a juste oublié son nom, son statut, son existence... J'aime à croire que ça veut dire que si elle est là à mes côtés à ce bal, ça veut dire que c'est pas mon cas. Que, je sais pas comment, elle trouve que notre relation lui apporte un truc... Peut-être qu'on s'est bien trouvés, finalement. Le hasard, le désespoir, j'en sais rien... Mais ça a bien fait les choses, j'ai l'impression. Enfin, quoi qu'il en soit, je prends la peine de lui rafraîchir la mémoire sur l'identité de la fille qu'elle cherche.
— Ah oui, maintenant que tu le dis, il me semblait bien avoirrr entendu ce nom quelque parrrt.
Mon sourire s'agrandit discrètement alors que je triture d'un geste un peu nerveux l'une des oreilles de ma capuche. Même si je ne suis pas aussi mal à l'aise que je l'aurais cru en venant, je dois bien reconnaître que je ne me sens pas totalement à ma place non plus. Heureusement qu'elle est là. Enfin... si elle n'y avait pas été, je n'y serais pas non plus. Bien au contraire... Je serais sûrement en train de broyer du noir dans mon dortoir, roulé en boule sous ma couette, à maudire tous les menteurs du monde... ou au moins l'un d'entre eux. Je m'efforce de ne pas chercher des yeux Charles et sa copine. Je sais qu'ils sont sûrement là, quelque part, mais j'essaye de me convaincre que je m'en fiche. Je suis là pour passer une bonne soirée. Alors je passerai une bonne soirée... et pour ça, faut faire comme s'ils existaient pas. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre de Judith, je crois. Je lui demanderai des cours, à la rentrée. « Comment oublier les gens qui servent à rien dans sa vie en dix leçons. » Je sais que j'y arriverai même pas. Je veux dire... lui il doit s'en foutre royal de m'avoir planté sans raison valable, de plus me parler depuis des semaines, de faire comme si on avait jamais été amis... mais moi... Y'a pas une journée où j'y pense pas au moins cent fois, que je retourne pas cette lettre maudite dans tous les sens, que je repasse pas en boucle nos derniers échanges pour voir ce qui mérite vraiment une réaction aussi radicale. Et, spoiler alert, j'ai toujours pas trouvé... Qu'il fasse un peu la tronche parce que j'ai pas été hyper honoré de passer une soirée avec Eléonore, pourquoi pas, même si je trouverais ça débile... mais qu'il me raye de sa vie comme ça...?
— Elle a dit aimer la corrrnemuse, son insigne de prrréfète et la bibliothèque. Avec ça, j’étais bien avancée pour fairrre un cadeau. Honnêtement, qui peut dirrre qu’il aime son insigne de prrréfet ? C’est un peu vaniteux, non ?
Si je ris à ses premiers mots, la fin me refroidit. Ça se transforme en un ricanement un peu plus amer que je l'aurais voulu alors que je hausse les épaules. Blablabla qualité de préfet blablabla... Ça me rappelle quelqu'un... Tout me le rappelle, en vrai, c'est désespérant. J'aurais préféré n'être jamais entré dans ces chiottes de l'enfer, là ! J'ai envie de vomir.
— C'est la maison qui veut ça, je crois, je reconnais alors qu'on prend la direction du buffet. T'as réussi à trouver un truc, finalement ?
Je m'assure tous les deux pas qu'elle est toujours près de moi, bien conscient que ça doit faire pitié, mais c'est plus fort que moi. Heureusement, on arrive à destination sans encombre. J'attrape deux verres de bièraubeurre et lui en tends un avant de tremper mes lèvres dans le mien... non sans une hésitation palpable. Et il faut bien reconnaître que c'est pas à la hauteur de tout ce qu'on en dit !
— C’est dans le thème de la soirrrée j’ai l’imprrression. Cette boisson n’est vrrraiment pas bonne ou c’est juste moi ? — C'est pas toi... c'est vraiment pas ouf...
Et dans le fond, ça me rassure encore un peu plus. C'est nous contre le monde entier, ce soir, jusque dans ces goûts qui vont à l'encontre de ce qu'on pourrait attendre de nous. Je lui adresse un sourire plus complice que d'ordinaire et bois une nouvelle gorgée. C'est toujours pas bon mais, dans un espoir stupide et incertain, je me dis que si y'a vraiment de la bière dans ce machin, ça rendra peut-être cette fin d'année moins pénible. Je suis prêt à supporter le goût dégueu sur des verres et des verres si ça me permet d'oublier à quel point rien ne va. J'essaye de reprendre la conversation mais je n'ai même pas le temps de finir qu'Haley se dessine un peu plus loin. Au moins, ça nous donne un truc à faire, ça éloigne la tapisserie pour l'instant.
— D’accorrrd, allons-y. Tu rrrestes avec moi ? — Oui, t'inquiète, je te lâche pas.
Pour faire quoi, de toute façon ? Je suis venu pour lui tenir compagnie, c'est la seule chose que j'ai envie de faire à ce bal. Judith abandonne son verre sur le buffet, moi je m'accroche désespérément au mien et je lui emboîte le pas au travers des gens. Quand son attention se pose sur moi pour s'assurer que je suis toujours là, dans un geste qui ressemble sûrement beaucoup à ceux que j'ai eus sur notre trajet jusque là, je presse le pas, juste assez pour que mon bras frôle le sien dans un « je suis là » silencieux. On est à deux dans cette galère, j'ai pas l'intention de la laisser tomber maintenant. Pourtant, quand on arrive devant Haley et Misha, je donnerai assez cher pour être ailleurs. Je les connais pas, ni l'un ni l'autre... je sais juste que Misha est le meilleur pote de Blaze – le duo gagnant de son top 5, avec Skyler – et ça suffit à m'impressionner.
— Salut, je souffle si bas que je suis même pas sûr qu'on puisse m'entendre, les joues soudainement brûlantes et l'envie violente de me noyer dans mon verre pour éviter d'avoir à passer pour le plus gros crétin du monde devant le gratin de Poufsouffle.
Durant une seconde, rien qu'une, je les imagine se foutre de nous, ce soir, dans la salle commune, en mode « les deux boulets asociaux de Serdaigle » et rien que de supposer que Charles pourrait se joindre à eux, et sa copine aussi sûrement, ma gorge se noue. Mes doigts se resserrent sur mon verre, mon attention se fixe désespérément sur les mains de Judith qui cherchent dans son sac... Et je réalise qu'on doit avoir l'air tellement con, là, plantés devant eux sans rien dire, qu'ils doivent se demander ce qu'on fout là... Alors je prends sur moi et tente de faire un truc à peu près normal, comme parler, genre :
— V-vous passez une... une bonne soirée...?
J'ai hâte qu'elle donne son cadeau à Haley et qu'on retourne dans un coin sans rappeler au reste du monde qu'on existe. Heureusement, elle finit par trouver et tend le paquet à sa camarade préfète. La torture est proche de la fin !
— C’est pourrr toi. Pourrr l’animation.
Avec un peu de chance, la Poufsouffle va lui dire merci tout de suite et on va pouvoir partir comme si on était jamais venus jusqu'à eux. Avec la sensation du devoir accompli, en plus, si c'est pas merveilleux !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Animagus & Cuicuilang Poste de Quidditch: Aucun Patronus: -- Epouvantard: Les membres de sa famille morts Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Dim 18 Déc - 17:13
A quelques heures du début du bal, Lilith sentait la pression commencer à monter. Elle craignait plus que tout au monde d’oublier quelque chose. Cette année plus que toutes les autres allait avoir une saveur particulière. Lilith avait un cavalier pour le bal de Noël. C’était la première fois de toute sa scolarité qu’elle allait s’y rendre avec quelqu’un d’autre que sa meilleure amie. Et un garçon en plus de ça ! Elle pouvait cocher la première case des prédictions qu’elles avaient fait avec Murphy au bord du lac pendant les vacances. Honnêtement, elle avait du mal à y croire. Depuis qu’elle était arrivée à Poudlard, elle était catégorisée comme la fille un peu bizarre avec sa mémoire de poisson rouge. Personne ne tenait à aller au bal avec elle de peur qu’elle n’oublie ou qu’elle ne fasse une bourde dont elle seule avait le secret. Mais cette année, les choses semblaient enfin changer. Et ça, c’était grâce à Noah. Les choses n’avaient pourtant pas bien commencer entre les deux adolescents. Lilith l’avait confondu avec son frère jumeau qui prenait un malin plaisir à se moquer d’elle avec sa bande de pote stupide. Mue par une violente envie de se défendre, elle l’avait prit à parti pour lui dire ses quatre vérité. Malheureusement, elle avait réglé ses comptes avec le mauvais frère qui n’avait rien demandé à personne. Mais il ne semblait pas lui en tenir rigueur aujourd'hui. La preuve, il l’avait invité au bal ! Elle !
Pour s’assurer qu’elle n’allait rien oublier, elle avait opté pour l’astuce des post-its. Résultat, une dizaine se retrouvaient collés sur sa tête de lit. Elle les avait ensorcelé pour qu’ils viennent tournoyer autour de sa tête toutes les demi heures pour s’assurer que rien ne lui sortait de la tête. Elle n’avait pas prévu que ce serait aussi compliqué de se retrouver avec une nuée de post its autour de sa tête alors qu’elle essayait de boucler sa chevelure de feu. Pour s’en débarrasser, elle devait les toucher du bout de sa baguette magique mais empêtrée comme elle l’était, elle manqua d’en brûler la moitié. Elle finit enfin par sortir de la salle de bain, maquillée et coiffée pour les fêtes. Elle avait essayé de se mettre sur son 31, mais le thème de la soirée rendait la chose un peu plus compliquée. Elle ne voulait pas se ridiculiser et faire honte à son cavalier mais souhaitait quand même rester dans le thème. Elle avait donc opté pour une robe verte, couleur qui avait le don de la mettre en valeur, couverte de guirlandes et de petits boules magiques qui brillaient subtilement. Satisfaite de son apparence, elle se pencha sur tous ses mémos pour les repasser une dernière fois et s’assurer qu’il ne lui manquait rien. Robe et collant, c’était bon. Maquillage et cheveux, fait. Bottines à talons ? Lilith baissa le regard sur ses pieds et remarqua qu’elle était encore dans ses souliers habituels. Vu que l’heure filait, elle estima qu’il était temps pour elle de mettre ses chaussures du soir avant qu’elle n’oublie. Ensuite, bracelet en forme d’étoile qui venait compléter sa tenue ? Check. Sa baguette magique, dans sa poche. Son cadeau secret pour Violet ? Elle le chercha du regard quelques instants, sentant la petite pique de panique arriver alors qu’elle ne le retrouvait pas. Elle identifia finalement l’emballage avec le prénom de Violet soigneusement calligraphié sur sa table de nuit. Parfum ? Elle s’aspergea d’un dernier trait de son parfum préféré au lilas et à la rose.
Quelques minutes plus tard, elle arriva à la fin de sa liste. Tout était fin prêt. En jetant un coup d’oeil à l’heure, elle se rendit compte qu’elle était en retard. Comme d’habitude… Elle se saisit du petit sac qu’elle avait prévu et dans lequel elle fourra le cadeau pour son amie et sortit en trottinant. L’avantage d’être à Poufsouffle était que le chemin pour arriver jusqu’à la grande salle était relativement court. Elle n’avait pas autant d’escaliers à dévaler que les Gryffons ou même les Aiglons. Elle n’eut aucun mal à repérer Noah qui attendait timidement dans un coin et le rejoignit sans hésitation avec un grand sourire. « Salut ! » Pendant quelques secondes, elle ne sut pas comment interpréter sa remarque, pensait qu’il trouvait sa robe parfaitement moche. Puis elle se rappela, fort heureusement, du thème du bal. Tenues moches. « Et attend, tu n’as pas tout vu ! » Elle leva ses deux bras dans les airs pour que ses mains se rejoignent et ainsi montrer qu’elle ressemblait à un arbre de Noël avec l’étoile qui pendait à son poignet. « Encore plus chouettement moche, non ? » Rigola-t-elle. « J’aime beaucoup ton pull aussi. Il te va bien. D'ailleurs, encore merci de m'avoir invitée. C'est la première fois que j'ai un cavalier à une soirée. » Dit-elle avec une franchise déconcertante. Elle remarqua a peine qu’il détournait le regard et accepta son invitation de se rendre dans la grande salle. Comme elle s’y attendait, elle adora la décoration de la grande salle. Elle adorait tout ce qui touchait aux fêtes et de l’ambiance qui en découlaient. Elle trouvait Noël particulièrement magique et se laissa happer avec plaisir par le côté enchanté insufflé à la grande salle.
Elle n’eut pas le temps de scruter la foule pour voir si ses amis étaient là que le directeur débuta son traditionnel discours de début de soirée qui fut très court. Son regard se perdit sur le plafond qui laissait tomber une fine neige magique lorsque son cavalier attira son attention. Elle ne put s’empêcher de rougir légèrement à cette pensée. Elle avait un cavalier ! « On n’est pas obligés d’aller danser tout de suite. Profitons de la pièce et allons voir ce qu’ils nous ont préparé à manger ? Je meurs de faim. Et de soif ! » Elle chercha du regard l’endroit où était le buffet et commença à se frayer un chemin en s’assurant que Noah la suivait. « Au fait, au cas où j’oublierai, je dois offrir un cadeau à Violet. Tu dois certainement la connaître. Brune, Serdaigle de mon année, elle adore lire et on dirait qu’elle fait la tête à tout le monde mais en fait c’est une personne vraiment sympa. » Décrivit-elle en essayant de rentrer le plus dans les détails, mais c’était chose impossible pour elle. Elle était par exemple incapable de se rappeler de la couleur de ses yeux ou même autres choses qu’elle pouvait aimer. Elle espérait que cette description serait suffisante pour Noah. « Et toi, tu participes ? » Tout en avançant, elle essayait de repérer Murphy mais comme toutes les personnes qu’elle essayait de retrouver, elle était introuvable pour l’instant. Mais ce n’était pas grave. Elle aurait bien le temps de les retrouver plus tard. La première étape était de remplir leurs assiettes et les verres.
Sarah s’était inscrite à une animation de Noël et découvert qu’il s’agissait d’un père noël secret. Quinze jours avant le bal, elle avait reçu des informations sur la personne à laquelle elle devrait faire un cadeau. Il s’agissait d’Azraël MacMillan, issu d’une famille de sang pur. Elle voyait à quoi il ressemblait, était capable de le connaître, mais n’avait pas eu plus de contacts que cela avec lui. Et avec les informations qu’elle avait, lui faire plaisir allait s’avérer compliqué... Apparemment, il aimait sa famille, attirer l’attention et être aimé... La dernière option étant juste impossible – elle ne pouvait l’aimer ou ne pas l’aimer alors qu’elle ne le connaissait quasiment pas – elle allait devoir trouver quelque chose qui irait dans le sens de l’une des deux premières. Oh bien sûr, pour ce qui était d’être aimé, elle avait bien envisagé de lui offrir de l’amortentia, mais elle savait aussi que l’amour ne pouvait être véritablement créé par magie, que cette potion ne faisait que créer une attraction puissante. Et elle a avait beau réfléchir, elle ne voyait pas non plus comment lui permettre d’attirer l’attention… Elle qui au contraire avait tout fait pour se fondre dans la masse les deux années passées, ce n’était certes pas son point fort. Restait son amour pour les siens. Alors, pendant ces quinze jours qui la séparaient du bal, elle avait profité d’une visite à Pré-au-Lard pour acheter un album photographique enchanté, qui avait la faculté de prononcer les phrases qui pouvaient être écrites sur les photos. Paralèllement, elle avait observe Azraël, ses fréquentations. Et elle avait finit par aller parler avec la sœur de celui qu’elle devait gâter et lui avait expliqué que dans le cadre du secret santa de Poudlard, elle devait faire un cadeau au Serpentard et avait demandé des photos des membres de la famille d’Azraël que celui-ci aimait. Elle avait ensuite rangé les photos dans l’album, ajouté un petit mot de sa plume :
« Joyeux Noël Azraël. Pour que ceux qui te sont chers t’accompagnent quand tu le souhaite. Il reste de la place pour d’autres photos, que tu choisiras. Bonnes vacances, Sarah Camille Davenport »
Après quoi, elle avait fait un joli paquet. Elle était consciente que ce n’était pas forcément un cadeau extraordinaire et encore moins d’une originalité folle. Mais, avec les informations qu’elle avait, ses possibilités étaient limitées et elle n’avait pas non plus un budget extensible.
Enfin, une fois son cadeau prêt, elle s’était mise en quête d’une tenue correspondant au dress code du bal. Elle avait finalement opté pour une robe bleue en laine avec des reines et des flocons de neige.
Les derniers jours avant cette soirée, Sarah avait préparé ses bagages. Pour la première fois depuis trois ans, elle rentrerait chez elle pour Noël, pour le passer avec Matthew, Orion, Cassi et Léo à savoir ceux qui lui étaient chers. Avec la rentrée qui n’avait tout de même pas été de tout repos, le fait que finalement, sa cousine n’avait pas fait sa rentrée pour sa septième année, le décès de sa camarade de Gryffondor qui l’avait affectée bien qu’elle n’en eût pas été proche, parler avec son frère et ses cousins lui ferait le plus grand bien. Et surtout, pour une fois, elle pourrait goûter à la douceur d’un moment en famille. Et il n’était pas question de s’en priver.
Étant arrivée dans la salle de bal, elle put voir que la décoration choisie allait finalement bien avec les tenues qu’on leur avait demandé d’utiliser. Elle chercha des yeux Azraël MacMillan et en même temps ses amis. N’ayant pas repéré le Serpentard, elle rejoignit le groupe formé par Kathleen, Azure, Florent et Shayne et les salua chaleureusement :
« Bonjour ! Comment allez-vous ? »
Après quoi, elle balaya de nouveau la salle du regard, cherchant toujours celui à qui elle devait faire son cadeau. Elle savait qu’un membre de l’école participant au secret santa devait être également en train d’essayer de voir où elle se trouvait elle-même, alors, elle essaya de ne pas trop se fondre dans la masse. Elle finit par apercevoir la pancarte de Bella peu avant que celle-ci ne fût abordée par leur professeur et ne reposât l’objet. Elle se dirigea vers celle-ci et attendit poliment que la Poufsouffle eut fini de parler avec l’adulte.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 20 Déc - 0:03
Azure & Shayne
[SUJET COMMUN] JOYEUX NOËL MES PETITS LUTINS !
Comme si elle ne lui aurait pas répondu; il avait vraiment cru qu’en lui envoyant sa missive de lui demander en face, elle l’aurait tout bonnement rejeté ? Voyons, Azure était émotive mais elle n’était pas du genre mesquine à ce point. D’imaginer mettre quelqu’un dans cette position pour uniquement l’humilier lui semblait tout bonnement impossible, du moins pour elle. Elle ne sut pas trop quoi y répondre et finalement son regard se porta sur le pull de Shayne avec cette drôle de forme qui ressemblait plus à une peluche qu’à un chandail chaud. Ça l’amusa surtout en sachant que ça les garderait à minimum à distance l’un de l’autre. De doux rêve que l’espérance…
Ça s’enlève ou tu es pris avec ?
Elle se sentait vite plus légère et moins contrainte. Il glissa une main pour jouer aussi avec son pull à elle, main qu’elle ne suivit pas et sentit plutôt alors que son pull tirait doucement contre sa poitrine. Quand elle leva les yeux c’était pour absorber son regard avec une pointe d’étonnement fugace, suivi d’un éclat de questionnement. Ce pull est pour me protéger, alors ? Retournant la situation au sens inverse de ce qu’elle avait préalablement proposé. Désirait-elle se faire protéger… Excellente question! Était-ce vraiment nécessaire même ? Elle avait voulu ce rapprochement pendant des mois avant de se claquer une colère d’avoir été mise de côté. Désirait-elle toujours se retrouver dans une posture qui impliquait de revenir à la base de ce qu’ils avaient vécu. C’était un salto d’émotion qui faisait tambouriner son cœur, guider par autant d’émotion agréable que désagréable. Un peu trop, tout en même temps. Elle voulait simplement profiter du moment, oublier qu’on l’avait invité dix secondes avant de rentrer dans la salle et que ça sonnait presque pathétique dans un sens qu’elle se raccroche à espérer autre chose que juste un partenaire amusant pour la soirée. Et pourtant, son cœur claquait fort dans sa poitrine alors qu’elle avait du mal à répondre au sourire énigmatique et rempli de promesse qui l’avait ravi cette journée-là alors qu’elle lisait ce manuel de rune.
Voulait-elle se risquer à une réponse ? À la place, elle tourna la tête vers le devant et pris la main de Shayne pour avancer avec lui, quand elle sentit ces doigts se glisser entre les siens, elle échangea un bref regard en arrière et un sourire gêné et complice avant de rentrée dans la grande salle. Elle annonça qu’elle devait trouver la professeure d’Histoire et quand il lui répondit qu’il cherchait Jasper, elle fit une moue mi-figue mi-raisin. Une des seuls choses qu’elle reprochait à Jasper était que … Kathleeen avait passé un nombre incalculable de temps à la mettre avec un garçon avec qui elle ne partageait aucun centre d’intérêt. Elle le trouvait morose et ils passaient plus de temps à se chamailler qu’autre chose. Alors, oui, elle connaissait bien le frère de la préfète de leur maison. Elle aurait mieux aimé ne pas le connaître et ne pas savoir exactement à quoi ressemblait son dressing dans le dortoir de Serdaigle qu’elle avait visiter en début d’année… Mauvais plan, mauvaise galère. Si, si … elle connaissait Jasper de manière platonique et espérait qu’il n’avait dit à personne qu’elle pouvait se promener dans les couloirs sans être vu. Venant d’une personne qui n’était pas un ami proche, tout était possible.
Si, je le connais, Jasper. -Tac-o-tac. – C’est le frangin d’Opal. Kathleen et elle était sûr que j’allais bien m’entendre avec lui… - Elle tourna des yeux vers Shayne qui se révélait être très expressif de son opinion sur la question du jeune Belligham. - … mais non. Je lui ait acheté quelque chose pour ces cheveux. J’ignore si ça va tenir par contre. – Car c’était sans oublier que la chevelure de Mlle Grant était crépue, ce qui rendait probablement son cadeau plus complexe à utiliser. Mais on disait que c’était l’intention qui compte, restait à voir si c’était bel et bien le cas dans la réalité.
Voilà qu’il la traînait dans son sillage à la chasse au Jasper. Vous savez, cette petite bestiole au cheveux bruns à la mine renfrogné et qui circule avec un ou deux bouquins ouverts dans les mains, muni, habituellement, d’un uniforme aux couleurs bleus; alors vous l’avez trouvé, vous aussi ? Elle suivit, pas à pas et riant doucement entre chaque bourré, essayant d’éviter de marché sur les orteils d’autrui. Bonne soirée à vous. Répliqua-t-elle devant l’attrapeur de Serdaigle après que Shayne eut remis son paquet et qu’il ait lui aussi fait des souhaits. Quand Azure tourna le regard, c’était pour noter qu’il était sur la piste de danse et qu’on la tirait à nouveau vers le bord. Elle n’avait jamais noté les conventions, mais était-ce même nécessaire de danser si on voulait juste échanger quelques paroles; il sembla qu’à l’évidence, la piste s’était la piste et que Shayne avait décidé de la mission prioritaire c’était de donner les cadeaux. Après, il est vrai, il aurait la liberté de leur mouvement et de choisir ce qu’il ferait ou ne ferait pas. Et il semblait que déranger Kath et Florent était ce qu’il ne ferait pas, alors qu’elle échangea un sourire avec Shayne.
C’est long trois semaines de vacances! Ils ont bien le droit à un petit moment juste pour eux.
Était-elle romantique ? C’était une question qui n’était pas clairement défini dans sa tête, mais une chose était certaine, un jour elle finirait bien par le découvrir. Elle sortit de sa poche une petite pochette cousus avec un bouton. C’était loin d’être un emballage pimpant, mais elle avait pris le temps de le faire elle-même. De couleur verte, pour rappeler les fêtes, il contenait un accessoire à cheveux formants deux serpents entremêlée. Sa tête sur le côté vers les professeurs avec aussi leur pull moche. Mais ce n’était pas vraiment un pull, mais plutôt une veste moche que l’enseignante portait. Elle la pointa du doigt, mais ce fût de courte durée car elle continua à circuler dans la foule. Finalement, tout le monde avait la même idée, c’est cela ? Se débarrasser le plus rapidement de son présent ? Voilà, elle y arrivait presque, et quand elle arriva à côté de Grant qui parlait avec la belle Pouffsoufle de maillot de bain, elle patienta jusqu’à ce que le discours soit terminé et qu’elle démontre un signe de bouger pour une énième fois dans la salle. Elle cherchait Sarah ? Elle était… ou déjà ? Elle l’avait brièvement vu en entrant dans la salle. Mais dès qu’elle eut quitté en chasse de la petite, Azure lança :
Professeur Grant, c’est pour vous. - Et elle lui tendit le petit paquet refermé sur lui-même. – J’espère qu’il vous plaira. – Affichant une mine sincère. - Joyeuses fêtes!
Elle n’avait pas de manuel d’instruction, mais elle attendit néanmoins qu’elle l’ouvre avant de disparaitre dans la foule avec Shayne. Notant son expression et rempli d’espérance qu’il puisse lui plaire.
On fait quoi maintenant ?
Car, il n’allait pas se mettre à la prendre par la taille comme Florent. Elle en avait autant envie qu’elle en fût tétanisée mentalement. C’était son premier bal avec un cavalier, ils étaient censés faire quoi de leur soirée ? À avoir eu une invitation une semaine plus tôt, elle aurait questionner Agatha ou même Opal, mais là… elle se sentait de plus en plus gauche maintenant qu’elle n’avait plus cette mission à accomplir.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Violet McGregor
À SAVOIR Arrivé(e) le : 06/06/2022 Parchemins rédigés : 214 Points : 1 Année : 6ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un cygne Epouvantard: Que l'on brûle ses livres Matières suivies et niveau: Points Défis: (365/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: C. Salem MacMillan
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 20 Déc - 5:02
Joyeux Noël
Violet & du monde
Postée devant l’entrée de sa salle commune, le cadeau pour sa professeure préférée serré entre ses mains, Violet attendait, de plus en plus incertaine au fur et à mesure que les secondes passaient. Pour la trentième fois de la journée au moins, elle se demandait ce qui lui avait pris d’accepter de venir au bal de Noël. C’était une idée stupide, plus stupide encore que le thème qui avait été choisi pour les costumes. Elle détestait ce pull moche qu’elle portait actuellement, mais pas autant qu’elle détestait ce qui l’attendait dans la Grande Salle. Du monde, beaucoup trop de monde. Mais c’était Noël, c’était une fête où l’on célébrait la joie, l’amitié, l’amour, bla bla bla. Elle avait bien envie de faire demi-tour pour célébrer tout cela dans son coin avec un bon livre à l’eau de rose pour compenser, mais c’était un peu tard maintenant pour se défiler, malheureusement. Alice Cooper attendait son père noël secret et Violet n’avait pas l’intention de décevoir sa professeur d’arithmancie. Si ça avait été n’importe qui d’autre, elle aurait peut-être hésité, mais là, c’était hors de question.
Alors elle attendait sagement, les bras croisés et sourcils froncés, appréhendant la soirée à venir, que son cavalier vienne comme il l’avait promis dans sa lettre. Là aussi, elle n’était plus si sûre d’avoir fait le bon choix en acceptant l’invitation. Elle n’avait jamais eu de cavalier pour quoi que ce soit, et ça lui était toujours allé ainsi. D’un autre côté, peut-être qu’avoir quelqu’un à ses côtés rendrait le bal plus supportable. Elle ne connaissait pas vraiment Jin, mais il lui avait paru être quelqu’un de calme qui ne parlait pas pour rien dire, qualité qu’elle valuait beaucoup chez les autres. Et puis, dans le pire des cas, ce ne serait qu’un autre mauvais moment à passer, et elle serait de retour dans son dortoir bien assez vite pour retrouver ses bouquins.
Des élèves allaient et venaient par la porte qui gardait l’entrée de la salle commune de Serdaigle, mais pas de trace de Jin pour le moment. Il devait être un peu en retard. Si Violet détestait ne pas être à l’heure lorsqu’elle allait en cours, ici c’était moins dérangeant. Moins de temps de bal, ce n’était pas tant pour lui déplaire. Finalement, elle le vit arriver, du moins elle pensait que c’était lui, car en dehors des mots qu’ils s’étaient échangés, elle ne l’avait pas beaucoup croisé. Gwendolyn lui avait dit qu’il jouait dans l’équipe de Quidditch de Serpentard, mais elle ne regardait jamais les matchs, alors elle ne pouvait pas trop se baser sur ça pour le reconnaître. Heureusement, puisqu’il se dirigeait vers elle, ce devait bien être lui, et elle lui adressa un signe de tête en le saluant simplement :
« Salut. »
Pas un mot de plus, elle n’aurait pas trop su quoi lui dire d’autre de toute manière. Elle avait compris que parfois les personnes qui allaient à des soirées ensemble pouvaient se complimenter mutuellement sur leur apparence, mais il n’y avait rien d’élégant dans ces pulls de Noël moches qu’ils portaient tous les deux. Violet préférait donc rester silencieuse ; elle l’avait prévenu qu’elle n’était pas bavarde de toute manière, et il n’avait pas eu l’air de s’en soucier. Ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle, la Serdaigle tentant tant bien que mal d’ordonner à ses jambes d’avancer plutôt que de faire demi-tour comme ça les démangeait de le faire. La salle était déjà bien remplie de monde lorsqu’ils arrivèrent. Elle soupira en admettant à son cavalier :
« Je ne sais pas si je vais rester longtemps pour être honnête. »
Elle avança de quelques pas tout de même, sans pour autant se décider à se mêler à la foule. Elle remarqua un peu plus loin la Professeure Cooper en compagnie d’un autre enseignant et se demanda si elle devait lui offrir son cadeau tout de suite ou attendre un peu. Elle avait l’air occupée à discuter et Violet ne voulait pas la déranger ; et puis, ça voulait aussi dire traverser une foule de personnes dont certaines étaient déjà en train de danser, et elle n’était pas sûre d’être encore prête à le faire. Peut-être pouvait-elle attendre un peu. À la place, elle se tourna vers le Serpentard et demanda :
« Qu’est-ce qu’on doit faire, maintenant ? »
Elle n’avait pas l’habitude des bals, et encore moins d’y être accompagnée, alors elle n’était pas certaine de ce qu’il se passait dans ces cas-là. Est-ce qu’il fallait danser ? Parce que ce n’était vraiment pas dans ses cordes et elle n’avait pas vraiment envie de s’y essayer. Avec un peu de chance, ils pouvaient rester simplement là dans un coin à attendre que le temps passe, ça lui semblait être une activité plus agréable que d’aller s’agiter sur la piste de danse.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Légilimencie Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Epouvantard: Une foule qui murmure autour de lui Matières suivies et niveau: Points Défis: (760/2000) Disponible pour un RP ?: Pour l'instant, c'est pas possible... D'autres comptes ?: Ashton B. Shipperfield
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 20 Déc - 17:12
Un simple murmure au coréen au bout de mes lèvres. Devant mon lit, les bras croisés sur mon torse, simplement vêtu d’un t-shirt blanc, je regarde avec un certain dédain le pull qui trône sur mon lit. J’ai pris le moins moche possible, n’assumant clairement pas de porter une horreur pareil sur les épaules. Et pourtant, même celui-ci est pathétique. Jamais au Japon on nous aurait obligé à porter une tenue aussi moche pour une soirée ou un bal. A croire que le manque de dignité semble être une habitude dans cette école. Cependant, ce n’est pas en ignorant les soirées organisées par l’école que je vais réussir à “m’intégrer” et voir qui est intéressant ou non ici. Dans un soupir, je décroise les bras et attrape, avec dédain, le pull qui me fait face. Je l’enfile avec peu d’entrain et me regarde à peine dans le miroir. Heureusement que mon physique et mon visage font la différence.
Habillé, j’attrape le paquet rectangle, emballé sobrement, qui trône sur ma table de chevet. Ca aussi c’était une décision stupide de ma part. Je regrette amèrement d’avoir mis mon nom sur cette liste et me retrouver à offrir un cadeau à un parfait inconnu. J’espère fortement que ce n’est pas pour un né moldu. Rien que l’idée que ça puisse être le cas me retourne l’estomac. C’est en effaçant cette image de mon esprit que je quitte mon dortoir et ma salle commune. J’ai donné rendez-vous à ma cavalière devant sa salle commune. Cela m’oblige à faire un détour mais je n’ai aucune envie de devoir attendre dans le hall au milieu des autres que ma cavalière arrive. Puis, j’ai un minimum d’éducation. Je passe le Hall sans un regard pour ceux qui attendent et grimpent les marches jusqu’au deuxième étage afin de rejoindre l’endroit où se trouve la salle commune des Serdaigles pour y retrouver Violet. On ne se connaît pas spécialement mais après observation, c'est l'une des rares filles que j'aurai pu inviter. Pas bavarde, plutôt jolie, peu curieuse sur la raison de mon invitation et surtout Sang pure. Je tourne au bout du couloir et arrive vers l’entrée des Serdaigles. Devant, la brune m’attend, également affublé d’une tenue correspondant au thème de la soirée. Salut. je répond à sa salutation tout en inclinant légèrement la tête vers le bas, comme le veut ma culture et arrive à sa hauteur. nous n’échangeons pas de compliments sur nos tenues, surement aussi ravis l’un que l’autre de porter ce genre de pulls stupides. Prête ? Je demande tout en lui indiquant de la tête le chemin nous menant au bal.
C’est dans le silence que nous descendons les marches jusqu’à rejoindre le Hall. Il n’y a plus grand monde à l’extérieur et la musique se fait déjà entendre dans la Grande Salle. D’un commun accord, nous avançons jusqu’à l’entrée jusqu’à ce que l’aiglonne admette à voix basse de ne pas être certaine de rester longtemps dans cette salle bondée. Je fais un rapide tour de celle-ci, peu intimidée par le monde. J’ai l’habitude des soirées bondées qui donnent juste envie de trouver une sortie pour pouvoir respirer. Je repose mon regard noir de jai sur elle. Pas de soucis. Je ne vais pas non plus la forcer à rester et si cette soirée est des plus ennuyeuse, cela me donnera également une raison de m'éclipser.
Nous avançons dans la pièce jusqu’à trouver un coin à l’écart des autres. Je l’emmène jusqu’à un mange debout afin d'y déposer le paquet que je tiens entre mes mains depuis mon départ de la salle commune des Serpentards. En toute légitimité, Violet me demande ce qu’on doit faire maintenant. La jeune fille semble peu habituée par tout ça et j’en viens à me demander pourquoi avoir accepté mon invitation si ce n’est pas sa tasse de thé ce genre d'événement. Je mets cette réflexion de côté et lui répond tout en désignant le paquet sur la table. Avant qu’on fasse quoi que ce soit, il faut que je trouve un certain Shayne. Je dois lui donner ça. Tu sais à quoi il ressemble ? Je sais simplement que c’est un Gryffondor de cinquième année. Le reste, je ne m'en suis pas du tout soucié. Il faut dire que ça ne m'intéresse pas et que je veux simplement me débarrasser de ce paquet. Et toi ? Qui doit-on chercher ? Je lance en pointant du menton le paquet qu’elle tient également entre ses mains.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: un caracal Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mer 21 Déc - 6:44
bailey dawson + bal de noël
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
DEC. Bailey avait finalement décidé de se rendre au bal de noël, au lieu de tirer la tête seul dans sa chambre. Poudlard était un lieu magique aux alentours des fêtes de fin d’années, et généralement nul n’était déçu par les efforts de décorations que le corps professoral faisait pour rendre ces moments inoubliables. Contrairement à beaucoup de ses camarades, il n’avait pas de cavalière. Mais au fond il s’en fichait. Il ne lui était jamais traversé l’esprit d’y aller avec une fille ou même d’en inviter une. Comme à son habitude, il semblait se complaire dans une solitude certaine. Néanmoins, Zia l’avait finalement convaincu de s’inscrire au secret santa. Pour sa meilleure amie, cela était une bonne occasion de rencontrer des gens, et surtout cela permettait de réellement s’inscrire dans l’esprit de noël. Ainsi, il était tombé sur Azure, une fille gryffondor qu’il ne connaissait pas réellement. Et s’en était suivi de longues heures à essayer de trouver un cadeau pour la demoiselle. Lui ne pouvait pas se permettre d’aller à Pré-au-Lard acheter un cadeau onéreux puisqu’il n’en avait clairement pas les moyens.
Mais il avait trouvé un petit quelque chose, et même si ce n’était pas fantastique ou incroyable, il espérait tout de même que ça suffise. Le jour J, en fin d’après-midi, il avait rejoins Zia dans le salon de la salle commune pour trainer en attendant les festivités. Son ami avait elle un cavalier et il ne pourrait donc pas y aller avec elle, entre amis, comme il se l’était imaginé. Tant pis, être seul ne lui avait jamais fait peur. Ce n’était pas aujourd’hui que cela allait commencer. D’ailleurs les années précédentes, il n’était pas non lus accompagné, et l’avait très bien vécu.
Et finalement en début de soirée, les deux amis se quittèrent pour aller se préparer. On lui avait prêté un pull, puisque c’était le thème de la soirée et qu’il n’en avait pas. Et finalement la préparation fut plutôt simple et rapide. Ne pas avoir à mettre de costume était finalement une petite victoire pour lui.
Bailey remonta les escaliers pour se rendre dans le hall, et quand il pénétra dans la Grande Salle, il fut ébloui par les décorations, par les jeux de lumières, et par l’effort considérable pour rendre ce lieu aussi festif. Les mains dans les poches, désinvolte, impassible, le garçon s’approche de l’une des tables où il se sert un verre de jus de citrouille. Maintenant qu’il y est, que se passe-t-il ? Il prend un instant pour observer les autres élèves. Il aperçoit El en compagnie d’un poufsouffle, et à quelques pas de lui ce bouffon de serpentard qu’il ne peut pas se voir en peinture. Il lève les yeux au ciel avant de tourner les talons à la recherche de Azure. Autant en finir maintenant avec la distribution de cadeau. Il la voit finalement. Elle n’est pas seule, surement en compagnie de ses amis. Il hésite un instant, mais marche finalement vers elle.
– Azure ?
Demande-t-il pour attirer son attention avant de lui tendre un petit paquet. Dedans se trouve un objet moldu : un vieil ipod avec des chansons classiques. Il n’est possiblement pas utilisable dans l’enceinte du château, mais si Azure aime réellement la musique, elle appréciera peut être la sélection de musique à l’intérieur.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (655/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Carla & Maxton
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mer 21 Déc - 8:48
Joyeux Noël
@"Charles T. Erhlich"
L’année avait filé à une vitesse telle que Léo avait l’impression de ne pas savoir où étaient passés les quatre mois qui venaient de s’écouler. Est-ce que cette sensation que le temps filait de manière inexorable et beaucoup trop rapide était la preuve qu’elle était en train de vieillir ? Cette pensée était déprimante. Sans doute parce qu’elle était aussi un peu trop juste. Elle chassa ces pensées de son esprit et se concentra plutôt sur le reflet que lui renvoyait le miroir, désespérée parce qu’elle voyait. Elle avait passé quatre mois à se réjouir sans relâche d’être la cavalière de Charles au bal, elle avait imaginé des centaines, des milliers de fois la scène où ils se retrouveraient et où elle aurait une robe splendide. Son style vestimentaire était habituellement assez simple, plutôt pratique, c’était l’occasion ou jamais qu’il soit ébloui. Et là, le thème du bal était tombé. Pulls moches.
PULLS MOCHES.
Son enfer personnel était résumé en deux mots. Elle avait presque failli écrire au directeur en lui indiquant que c’était bien gentil de vouloir un thème bon enfant et qu’elle appréciait à sa juste valeur une fête de Noël sans menace autre que celle du mauvais goût mais que dans une école remplie uniquement d’adolescents au stade des premiers flirts, ce qu’il venait de faire était criminel. Elle avait fini par abandonner ce combat et par décider de tricher en partie. Elle avait acheté un pull rouge avec un sapin doré dont les étoiles brillaient d’éclat enchanté. Elle avait choisi une jupe de velours noirs et avait mis des heures à faire en sorte que ses cheveux fassent des anglaises. Mais elle n’était toujours pas satisfaite. Elle ressemblait à une enfant dans ce pull, elle qui aurait tellement voulu avoir l’air d’une jeune femme. Elle ajouta un peu de rouge à lèvres et lâcha l’affaire. Hors de question d’être en retard.
Elle alla retrouver Charles dans la salle commune. Dans son pull noir et blanc et sa cravate, lui arrivait le tour de force de paraître élégant dans ce thème ridicule. En même temps, avec un visage comme le sien, il aurait sans doute fallu y mettre du sien pour avoir l’air idiot. Elle lui offrit un sourire timide
- Hey.
Il lui demanda gentiment si elle était prête et son sourire se figea l’espace d’une seconde. Il n’y avait rien d’autre à dire … ? Rien du tout ? En même temps, lui était beau, elle, elle avait l’air de sa petite sœur. Elle allait lui répondre qu’elle était prête quand elle fixa ses mains, écarquillant légèrement ses yeux
- Tu n’as pas tes gants ?
S’il avait cela pour elle, cela valait tous les compliments du monde, tous les pulls, toutes les robes de soirée qu’elle ne porterait pas. Elle esquissa un geste pour frôler le bout de ses doigts, puis s’arrêta net, arrêtant son geste et lui offrit son plus beau sourire, en lui lançant, comme pour alléger l’atmosphère
- Tu as de jolies mains.
Charles l’observa, totalement décontenancé mais ils finirent par y aller. Dire qu’il n’était pas à son aise était un euphémisme. Tout semblait le perturber, le monde, le bruit, la fête elle-même peut-être. Machinalement, elle lui sourit et lui murmura
- Ca fera des souvenirs sympas.
N’était-ce pas son but à chaque fois qu’elle était avec lui ? Le sortir de sa coquille et lui créer de jolis souvenirs ? A la fin du discours, il se dérida assez pour lui demander ce qu’elle voulait faire et elle décréta, tout sourire
- On va boire un verre. Personne ne danse sans avoir bu un verre et après je t’apprendrai comment se désintéresser de ce que pensent les autres de ta façon de danser. Spoiler alert, tout est dans la cavalière.
Plus elle annonçait le programme, plus elle se sentait ragaillardie. Elle allait lui faire passer une super soirée, il allait s’amuser. Et elle, elle si elle était assez courageuse, elle ferait ce qu’avait dit Gwen et elle l’embrasserait. Voilà, elle avait un plan. Mais il continua en indiquant qu’il devait retrouver une personne à qui il devait un cadeau pour l’animation et elle dissimula sa déception derrière un hochement de tête. Elle n’avait jamais prévu de le partager, mais elle pouvait bien faire des efforts. Puis, il sembla voir quelque chose qu’elle ne saisit pas et changea brusquement d’attitude pour devenir plus assuré. Entièrement dédié à elle. Une lueur de surprise passa dans ses yeux avant de se transformer en joie presque enfantine
- Tout, vraiment tout ?
Il devrait se méfier de ses promesses, elle en abuserait juste pour ce soir.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Batteur Patronus: Renard Epouvantard: Sa soeur morte Matières suivies et niveau: Points Défis: (1755/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Matthew Merryweather
Tout comme elle, Jasper sembla trouver que le directeur de l'école avait bon goût. Kathleen était vraiment contente du résultat de ce challenge de Noël. Elle avait offert son cadeau et elle avait reçu le sien sans aucune difficulté. Mais son cousin avait une cavalière et elle ne voulait pas prendre de son temps excessivement en sachant qu’il aurait vraiment voulu d être seul avec elle. Alors que Florent les rejoignait avec un sourire sur les lèvres à et qu'il lui donnait un baiser, Kathleen songea que le moment n'aurait pu être mieux choisi pour lui d'arriver. Elle ne serait pas toute seule si jamais son cousin avait envie de s'esquiver.
Au moment où Jasper et Gwen commencèrent à partir, Kathleen vit arriver Shayne et Azure, qui semblaient être venus ensemble, ce en quoi elle n'était pas au courant. Elle leur fit de grands signes afin qu'ils se rapprochent d'eux car elle serait ravie de passer un moment en leur compagnie, mais ils partirent soudain brusquement en direction du couple qui était parti, probablement parce que l'un des deux avait quelque chose à dire à l'un des deux autres. Kathleen ne s'en formalisa pas et sourit à Sarah qui arrivait à son tour.
« Salut Sarah, ça va et toi ? Figure-toi que c'est le directeur qui m'a offert mon cadeau. J’ai trouvé ça trop classe. Tu as trouvé la personne à qui tu devais offrir quelque chose toi ? »
Une fois toutes les personnes saluées, Kathleen ressentit le désir de passer un moment seule avec Florent. Il leur était difficile de trouver du temps pour faire ce genre de choses tellement il y avait de choses à faire au quotidien à l'école. Alors, quand ils pouvaient faire la fête tous les deux, elle avait envie d'en profiter. Laissant Sarah rejoindre la personne qui devait lui offrir un cadeau, elle se tourna vers son petit-ami afin de lui proposer de se changer les idées tous les deux, maintenant qu'ils étaient tous seuls. Elle se tourna vers lui et lui offrit son plus adorable sourire.
« Tu as envie qu'on aille manger un morceau ou danser tous les deux, maintenant que tous les autres sont partis de leur côté ? »
Eléonore était sublime. De toute manière, elle l’avait toujours été - ses longs cheveux d’Ange, ses sourires désarçonnants, à croire qu’elle avait atterri par erreur sur Terre au détour d’une course contre le Soleil. C’était même ce que Charles avait fini par croire pour de vrai, alors qu’elle l’avait extirpé des méandres du château en sa journée la plus sombre, où tournoyait une épaisse volute de fumée noire. Eléonore l’avait sauvé des Enfers, alors, elle ne pouvait être que divine ; de ses lèvres pourpre à sa douceur réconfortante. Il n’avait pas eu la chance ou, plus exactement, le courage de lui avouer ce qu’il pensait pourtant en boucle depuis qu’elle l’avait rejoint dans la salle commune, et il n’avait par ailleurs jamais trouvé l’occasion de la remercier encore et encore pour sa présence, son soutien, son inexplicable volonté de rester à ses côtés quand elle pouvait tutoyer bien mieux que lui. Alors, Charles espérait au moins que ses silences soient assez éloquents pour qu’elle comprenne tout ce qu’elle représentait pour lui. “Tu as de jolies mains” glissa-t-elle en frôlant ses doigts. Le Poufsouffle entrouvrit les lèvres avant de les refermer aussitôt, tremblantes. Seules des idioties en seraient sorties à en juger son état nerveux et il était donc préférable de garder ce silence qu’elle semblait véritablement saisir. Bien sûr, Eléonore était un miracle - brillante et rare, précieuse et omnipotente. C’était même pour cela qu’il s’était senti capable de retirer ses gants, non sans y jeter un petit sortilège capable de protéger son épiderme. Il n’était pas tout à fait à l’aise à l’idée de laisser sa peau courir à l’air libre, mais ces quelques mots valaient amplement son inquiétude. Il parvint finalement à relever ses yeux pour oublier ses doigts suspendus près des siens et considérer le visage rayonnant de sa cavalière. Oui, Eléonore était sublime et il était pathétique, loin d’être à sa céleste hauteur. Mais elle l’acceptait malgré tout, comme personne ne l’avait jamais toléré - pas même Sidney, à bien y songer. Il lui reprochait d’avoir changé - Eléonore ne l’avait pas fait. Il lui avait tourné le dos le soir du bal (et s’était certes expliqué, mais cette pensée et le sentiment latent d’humiliation étaient ce soir particulièrement vifs) - Eléonore était bien là. Il s’affichait en présence d’une Sorensen, cette famille pire que la peste qui avait sciemment instauré une règle pour mépriser ceux qu’ils considéraient impurs - Eléonore ne côtoyait pas ces fous sanguinaires. Alors, malgré un curieux poids dans son estomac, Charles était ravi d’arpenter la Grande Salle avec la jeune fille, ravi d’avoir droit à toute une soirée en sa seule compagnie. Il rappela qu’il avait un cadeau à offrir, mais à la vue de ce couple maudit, il choisit pour l’une des rares fois de sa vie de changer d’idée et de ne pas suivre les règles. Il aurait dû remettre son présent à Judith, mais à quoi bon se présenter à cette sorcière, esquiver le regard réprobateur de Sidney, supporter cette tension qui lui lacérait déjà le ventre ? Il était bien mieux avec la Poufsouffle - pas à sa hauteur, résolument, il se sentait toujours comme un imposteur et le sentiment ne faisait par ailleurs que croître à mesure qu’il prétendait savoir ce qu’il faisait depuis la rentrée ; mais au moins en sécurité. Là où Sidney ne faisait finalement que frôler le danger. “ On va boire un verre” répondit la jeune fille, l’arrachant à sa contemplation crispée du couple de Serdaigles. “Personne ne danse sans avoir bu un verre et après je t’apprendrai comment se désintéresser de ce que pensent les autres de ta façon de danser” reprit-elle. “ Spoiler alert : tout est dans la cavalière.” Charles esquissa un sourire, d’apparence sans joie, mais pourtant paré des meilleures intentions. Elle était sublime et il ne la méritait pas ; mais bon Dieu, qu’elle était joviale, chaleureuse, et que tout était si simple dans ses sourires, et que tout semblait si facile dans ses yeux. “Si tu promets de pas te moquer, alors c’est d’accord. Désintéressons-nous de ce que pensent les autres” acquiesça-t-il en relevant le menton.
Puisque de toute évidence, il était né pour n’être que ce fantôme qui prétendait savoir vivre, et puisque de toute manière, il n’était pas plus heureux avant de commencer à faire croire qu’il était sûr de lui et de ses décisions, Charles décida de se raccrocher à son propre mensonge et de pousser la comédie jusqu’au bout. Et puis, il n’avait initialement plus aucune envie de se rendre à ce bal - tout ce qu’il y faisait était désormais du bonus, y compris la présence d’Eléonore qu’il n’aurait jamais cru se concrétiser. Autant en profiter, même s’il s’agissait de se pousser à en profiter, même s’il s’agissait de se leurrer pour oublier, l’espace d’un soir, qu’il n’était qu’une vaste plaisanterie qui tentait désespérément de trouver un sens dans un univers toujours plus effrité. Il se détourna ainsi tout à fait du cadeau qu’il avait pourtant encore sous le bras, tournant même le dos aux deux jeunes gens qu’il avait aperçus quelques secondes plus tôt, afin de soutenir le regard de sa cavalière et lui certifier que ce soir, il n’était disposé qu’à elle. Ses mots sonnaient faux, dans la mesure où Charles n’avait jamais été assuré de lui-même en dehors des salles de classe et que la confiance détonnait franchement avec la fragilité de ses traits ; mais Eléonore eut la gentillesse de lui faire croire qu’elle mordait à l’hameçon. “Tout, vraiment tout ?” s’enquit-elle avec une lueur de joie dans les yeux. “A commencer par ce verre que tu réclames” répondit-il en désignant du menton la table de banquet qui décorait le fond. Il avança d’un pas décidé jusqu’aux boissons proposées avant de servir un verre à sa camarade. Naturellement, le colis qu’il tenait l’embarrassa ; aussi choisit-il de le laisser tomber par terre avant de le cacher sous la nappe. Il était d’ordinaire très soigneux, mais à nouveau, ce soir, il n’en avait plus rien à faire. Quitte à avoir changé, à être devenu hautain, autant l’être jusqu’au bout - et puis, il ne venait pas non plus de brûler son présent, seulement de le cacher le temps de la soirée pour libérer ses bras. “A la magie des fêtes” fit-il en trinquant. Le jus de citrouille n’était pas bon. Mais il sourit à Eléonore. “Bon, et maintenant ? Comment on fait, pour se lâcher tout à fait ?” demanda-t-il en reposant son verre désormais vide. C’était ce qu’elle lui avait promis : apprendre à lâcher prise, à se moquer des autres, et c’était bien tout ce qu’il demandait, avide de laisser aller ce poids dans ses entrailles et d’ignorer un peu plus l’étau de honte qui lui serrait les épaules. Il devina dans les yeux de sa cavalière la même lueur qu’il avait aperçue quelques jours plus tôt, quand ils s’étaient vus en toute intimité sur un banc du parc et qu’elle avait choisi de l’enlacer. Une forme de chaleur presque brûlante mais qui demeurait tendre, qui l’intimidait mais ne le repoussait pas. Il se demanda un seconde s’il avait lui aussi eu ce regard quand il avait précipitamment rejoint Sidney pour le serrer dans ses bras le soir de la rentrée, avant de se souvenir de sa résolution de la soirée. Lâcher prise. Se désintéresser des autres, en particulier de ceux qui écrivaient être attachés à lui, mais qui s’affichaient, dédaigneux, au bras de l’ennemi pourtant bien plus altier que lui. Continuer d’être un imposteur dans une vie qui n’avait de toute évidence aucun sens, où les gentils fréquentaient les Enfers, où les Anges finissaient sur terre avec un détestable verre de citrouille.
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 27 Déc - 12:19
Joyeux Noël
@"Charles T. Erhlich"
- Je ne me moque jamais de toi, mais je me réserve le droit de me moquer gentiment des autres.
Charles lui dédia un sourire hésitant. C’était une personne foncièrement, profondément gentille. L’idée que lui puisse rire des autres, même avec les meilleures intentions du monde lui semblait sans doute beaucoup trop paradoxal pour mériter une réponse. Léo était plus malicieuse dans son genre. Elle leva les yeux au ciel et désigna l’assemblée autour d’eux en lui expliquant
- Tu vois, je pourrais dire que dans cinq minutes Blaze va arriver en faisant la roue pour capter la lumière parce que je n’ai jamais vu une personne qui aime autant l’attention que lui ! Ca reste une taquinerie acceptable.
Diplomate et prudent, il se contenta de marmonner qu’ils n’avaient plus l’âge de faire la roue - ce qui la fit rire - tout en lui servant un jus de citrouille dont elle but une gorgée. Posant son verre sur la table, elle s’éloigne d’un pas et fanfaronna
- Moi je sais encore la faire !
Elle positionna ses mains devant elle avant de se raviser, presque déçue, prenant le regard horrifié du garçon non pas pour de l’inquiétude qu’elle se rompe le cou mais pour un avertissement silencieux sur sa tenue.
- Eeeeet je suis en jupe. La bienséance m’empêche de prouver mes dires.
Jamais ce pauvre Charles ne parut aimer autant la bienséance en question. S’il faisait mine de profiter de la soirée, Léo avait l’impression qu’il était surtout comme une biche prise dans les phares d’une voiture. Il aurait suffi d’un rien pour le faire déguerpir et pourtant il était là, à s’infliger un événement mondain dont il n’avait manifestement rien à faire pour ses beaux yeux. Le tout en ayant enlevé ses gants. Un élan de tendresse la traversa à cette constatation et elle se promit d’essayer de ralentir pour le mouvement pour s’adapter un peu plus à son rythme. Il le méritait bien. Elle le laissa finir son verre et attrapa doucement sa main, pour lui laisser le temps de se dégager. Il y a une seconde de flottement, tant pour lui que pour elle qui était presque surprise du contact de sa peau et elle l’entraîna vers la piste, dans un coin suffisamment à l’écart pour ne pas être la cible des regards.
- Quand on veut danser, la règle c’est de faire taire ses pensées. Si tu réfléchis sur ce que les autres voient, sur ton apparence, sur le ridicule … Tu finis juste raide et empêtré. Alors, gomme moi ton air sérieux et essaie juste de glisser sur la musique.
Le terme de glisser parut sceller son air dubitatif. Elle ne savait pas ce qu’il imaginait pour avoir l’air aussi sceptique, mais elle n’allait pas lui demander de s’élancer sur le carrelage comme un pingouin se serait élancé sur la banquise. Elle attrapa son autre main et balança juste leur bras en rythme, doucement
- Tu imagines qu’il n’y a que moi et qu’à chaque mouvement, tu chasses un truc qui te prend la tête.
Elle releva son bras pour tourner en chantonnant
- Et quand tu ne penses plus qu’à bouger, tu te laisses aller. Voire …
Elle le lâcha pour placer ses bras comme si elle essayait d’imiter un hiéroglyphe égyptien, ce qui eut pour effet de le déconcerter avant de le faire sourire avec indulgence, comme s’il la trouvait mignonne dans ses pitreries. Elle rit en passant à une imitation très personnelle d’un mouvement robotique
- Voire tu arrives à faire rire ton partenaire. Vais-je y arriver avec toi ?
En tout cas elle essaya. Elle ne sut pas s’il imita un rire pour lui faire plaisir ou s’il finit réellement par trouver la situation assez lunaire pour être amusante mais elle accueillit sa première manifestement de bonne humeur de la soirée avec un sourire si étincelant qu’elle dut l’éblouir. Les chansons se succédèrent avant que la musique ne bascule vers un traditionnel slow. Moment attendu et redouté que toute soirée entre ados, revanche sur la vie des adultes présents qui n’avaient pas réussi à emballer à l’époque, chacun y verrait bien le souvenir qu’il souhaitait. Elle en tout cas décida que c’était un signe divin qui lui était envoyé pour lui indiquer qu’elle devait arrêter ses bêtises pour tenter le rapprochement prévu depuis qu’il l’avait invitée. Un peu de courage que diable !
- Tout ce que je veux hein ? Je veux un slow !
Elle passa les bras autour de son cou, prenant garde à maintenir quelques centimètres d’écart entre eux pour ne pas lui infliger un contact trop important. A son étonnement, il s’en sortit mieux qu’elle ne l’avait imaginé. Mieux que boire un verre, mieux que danser sur des rythmes entraînants. Ou alors il s’était résigné à souffrir pour le reste de la soirée. Au bout de quelques secondes silencieuses et d’hésitation de sa part, elle finit par conclure que Gwen était pleine de bonnes idées en lui disant de foncer, mais que cela ne fonctionnait que lorsque l’on était certain que la personne en face était un minimum intéressé. Là … Elle ne savait pas. Il n’était pas tactile, mais ce n’était pas déterminant. Il ne lui avait pas dit qu’elle était belle, mais il la regardait avec une forme d’admiration. C’était parce qu’elle était jolie ou trop téméraire pour lui ? Elle n’avait pas envie de se ridiculiser si elle n’avait rien compris. Elle n’avait pas envie de laisser passer un contexte aussi idéal.
- Dis … Cette invitation au bal ce soir, elle a un sens ?
Plus subtil que « c’est un rencard ? ». Trop subtil pour un garçon potentiellement.
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(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 27 Déc - 13:37
Une petite tempête. La nuit du bal était étonnamment calme pour un hiver écossais et de fait, les branches désormais nues des arbres ne se dandinaient que modérément sous une brise légère ; en revanche, la Grande Salle était le théâtre d' un véritable cyclone. Charles en déduisit que le compte en était à la lettre E pour qu’Eléonore s’abatte ainsi parmi les convives. Elle commença en précisant qu’elle se réservait le droit de se moquer des autres, allant jusqu’à imager son raisonnement avec Blaze. Charles manqua de tirer la langue à l’énonciation de ce Préfet qu’il détestait (car parmi toute sa tolérance, Blaze était son exception, celui qu’il ne supportait pas même dans toute la bonté pacifiste de son caractère), acquiesçant au fait qu’il adorait attirer l’attention. Libre à chacun d’aimer les projecteurs, mais pas au détriment des autres… Et la perspective de le voir débarquer en faisant la roue lui donnait déjà envie de lever les yeux au ciel de cette mauvaise représentation. Mais alors que ses iris s’apprêtaient justement à dévier de leur trajectoire, Eléonore se prépara pour lui prouver qu’elle était encore en capacité d’en faire une. “Eléonore, ne fais pas…” s’écria-t-il dans un regard horrifié ; et la jeune fille se ravisa in extremis, se rappelant effectivement qu’elle portait une jupe. Charles posa sa main sur le front, comme pour échapper une seconde à la fougue de la demoiselle qui semblait si enjouée ce soir. Elle aurait raison de lui. Il avait presque changé d’avis, considérant qu’en fin de compte, la soirée pouvait peut-être bien tourner, et voilà qu’elle réagissait comme une pile électrique, l’épuisant avant même qu’il n’ait rechargé ses propres batteries. Et d’un autre côté… Il dut admettre qu’il n’avait pas été sollicité de la sorte depuis des siècles. A commencer par le bal précédent, qui s’était conclu en fiasco. Il termina son verre sur cette pensée fort questionnable quand une main s’empara de la sienne, attirant aussitôt son regard sur ses doigts alors qu’il retenait son souffle. Charles pensa s’être brûlé, si bien qu’il commença à crisper ses doigts, quand dans un éclair de lucidité, il se souvint du sort tapoté sur ses phalanges. Il ne risquait rien. Il observa ainsi cette main dans la sienne dans un regard curieux, comme qui contemplerait sa pire peur emprisonnée dans une cage et ainsi rendue inoffensive, quand Eléonore le tira parmi la piste, prenant soin de rester en retrait pour éviter les regards indiscrets. Charles, pour sa part, n’avait d’yeux que sur cette main dans la sienne. C’était la première fois depuis longtemps qu’il n’avait pas eu un contact franc avec quelqu’un, ou en tous cas, qu’il puisse le maintenir prolongé sans ressentir l’urgence de devoir se laver les mains. Il constata que les doigts de la Poufsouffle étaient chauds, ce qui l’emplit d’un sentiment diffus qu’il ne se justifia pas. Parmi tout le trouble de ses pensées antérieures s’éleva un bonheur soudain qui tira ses commissures jusqu’à ses oreilles. Il en oublia un instant tout ce qui se jouait autour de lui ; il n’y avait plus que quelques secondes d’un sentiment sauvage de liberté alors que sa tempête préférée lui apprenait à danser. Eléonore tenta quelques explications qui le laissèrent dubitatif - comment faire taire ses pensées ? gommer un air sérieux qui faisait partie intégrante de son visage ? glisser sur la musique ? C’était une expression qui n’avait aucun sens… Pas plus que ces mains entre les siennes. De fait, la jeune fille venait nonchalamment de lui attraper ses doigts libres pour balancer les bras au rythme de la chanson. Ce ne fut qu’après quelques secondes de divagations, emporté par des sentiments à la fois euphoriques et confus, que Charles parvint à défaire ses yeux de ce miracle sur sa peau. Il eut ainsi tout le loisir d’observer la Sainte qui venait de l’extirper de ses angoisses. Il n’y avait qu’elle pour susciter en lui une telle audace, il n’y avait qu’elle pour le sortir de sa zone de confort. Il n’y avait qu’elle, ce soir, si bien qu’il en omit un instant la foule autour d’eux.
“Tu imagines qu’il n’y a que moi et qu’à chaque mouvement, tu chasses un truc qui te prend la tête.” Pour une fois, ses propos faisaient sens. Au premier balancement, Charles oublia Judith ; au deuxième, il choisit de ne plus regarder qu’Eléonore devant lui ; au troisième, il souriait timidement. Demain, il reverrait son père, Poppy et toutes les misères d’une maison à l’abandon ; demain, il regretterait ce froid glacial qui s’était abattu entre Sidney et lui et qui l’empêchait d’amorcer une conversation qu’il brûlait d’avoir ; demain, il replongerait dans le noir de ses pensées. Mais ce soir, il s'autorise à être heureux, sans même plus chercher à faire semblant. Eléonore ne prétendait pas, elle, elle tourbillonnait ; et dans sa course à la gaieté, elle avait emporté avec elle un sourire qui lui donnait envie de croire que tout était possible. Eléonore ne faisait pas des miracles, elle était ce miracle à lui qui l’avait sauvé d’une explosion et qui le sauvait désormais de sa propre nature. Une bouffée d’air frais ; une petite tempête rien que pour lui qui chantonnait désormais sous ses doigts. “Et quand tu ne penses plus qu’à bouger, tu te laisses aller. Voire…” Elle lâcha prise pour imiter des postures plus incongrues les unes que les autres, ce qui eut pour effet de lui arracher un regard circonspect mais empreint des meilleurs sentiments. Ce n’était pas qu’elle était ridicule, au contraire, elle était fabuleuse d’ainsi embrasser sa bizarrerie. Il enviait cette spontanéité qui donnait à chacun de ses sourires une candeur dont il avait perdu trace dans ses souvenirs. “... Voire, tu arrives à faire rire ton partenaire. Vais-je y arriver avec toi ?” Elle passa à un nouveau mouvement, plus délirant encore que les précédents, ce qui finit par lui arracher un rire qu’elle accueillit d’un sourire qui le rendit à nouveau muet. Il n’avait plus envie de rire ; il avait envie d’observer ce sourire sans rien dire pendant des heures encore pourvu qu’il ne voit rien d’autre que ce bonheur brut. Mais déjà, la musique changea pour laisser place à un rythme plus lent. Charles leva les yeux pour considérer à nouveau les gens autour d’eux. Tous commençaient à s’emboîter pour suivre la cadence ralentie, ce qui lui fit monter le rouge aux oreilles. Il aimait les mains d’Eléonore, il en était convaincu ; mais de là à partager une telle proximité ? “Tout ce que je veux hein ? Je veux un slow !” s’écria-t-elle sans perdre une seconde pour jeter ses bras autour de son cou. Charles se figea une longue seconde avant de se souvenir de cette odeur, celle-là même qui l’avait bercé dans le parc. Il esquissa un sourire que personne ne put percevoir en plongeant son visage dans ses cheveux, avant de poser précautionneusement ses mains dans le dos de la demoiselle. Cette posture, il la connaissait déjà. Alors, davantage à son aise maintenant qu’on lui demandait simplement de répéter le réconfort qu’il avait connu auprès d’elle, il suivit la chanson en piétinant sur place pour faire semblant de danser et rendre cette étreinte moins maladroite que ne le laissaient paraître les battements empressés de son cœur. “Dis…” chuchota soudain la jeune fille à son oreille. “Hm ?” fit-il en guise de réponse. C’était sa première intervention depuis longtemps et il se devait d’admettre qu’il avait l’air bien stupide à ne lui accorder qu’un si pathétique son ; mais elle venait de le tirer de ses pensées et pour une fois, c’était le type de pensées où il avait encore envie de s’attarder. ”Cette invitation au bal ce soir, elle a un sens ?”
Charles se figea. Non pas que la musique se soit interrompue, au contraire, d’après son estimation, ils n’en étaient qu’à deux minutes et il leur restait encore un couplet et un refrain complet. C’était seulement la demande de la jeune fille qui le déconcerta, dans la mesure où il n’était pas certain d’en comprendre la teneur. Un sens ? Il l’avait invitée car il avait envie de passer un moment avec elle, un jour où il se sentait par ailleurs particulièrement seul. Il l’avait invitée car elle était ce rayon de soleil dont il avait besoin après une rentrée sous la pluie. Il l’avait invitée car elle était un cyclone bienvenu dans l’inertie de son quotidien. Alors, oui, naturellement, cette invitation avait un sens - sinon, il ne l’aurait tout bonnement pas invitée. Cela avait manqué d’être le cas, s’il s’était aperçu dès le Poudlard Express que Sidney était revenu à Poudlard… Il n’aurait pas mis un pied dans cette salle, il aurait profité d’une soirée entière dédiée à son meilleur ami. Charles s’attendit à un pincement au cœur, mais réalisa qu’en réalité, il ne regrettait plus tout à fait d’être venu ici. Ce n’était pas Sidney qui dansait avec lui, mais c’était peut-être mieux ainsi. C’était même très raisonnablement mieux ainsi. “Oui” répondit-il alors après un temps infini, réalisant que la jeune fille attendait toujours sa réponse. “Bien sûr” ajouta-t-il alors, ne comprenant effectivement toujours pas la nature de son interrogation. “J-je… Je suis content de passer ce moment avec toi. Je suis toujours content de passer un moment avec toi” reprit-il en se serrant davantage contre elle pour véritablement mourir noyé dans sa crinière et ne plus avoir à déblatérer de telles futilités qui le mettaient dans l’embarras. Ne pouvaient-ils pas juste continuer à danser, pourquoi devait-il justifier ce qui lui tordait le ventre ? Eléonore, en parfaite petite tempête, continua d’être imprévisible et choisit de fait d’arrêter de danser. Il sentit son visage se détacher de sa nuque et guetter ses yeux. Avait-il dit quelque chose de mal ? Bien sûr, il était incapable de prendre la parole sans se comporter comme un idiot, et il venait certainement de tout gâcher. Il ne lui avait même pas dit qu’elle était jolie ! Pas étonnant qu’elle cherche son regard, elle avait sûrement des milliers de reproches à lui… Mais attendez, voilà que ses yeux disparaissent derrière leurs paupières, voilà que son visage s’approche ; voilà que son souffle chatouille le sien. “Léo, tu fais qu…” Il ravala ses mots alors que ses lèvres se posaient sur les siennes, lui ôtant toute inspiration, toute volonté de rétorquer, toute idée de réfléchir. Il n’était plus question de rien et il choisit en conséquence de fermer les yeux à son tour. Le noir était calme. Ses lèvres étaient douces. Le temps se suspendit une seconde alors que son corps demeurait immobile, recevant ce baiser avec une surprise telle qu’il lui fallut quelques secondes pour se reconnecter au temps et à l’espace. L’espace… Le bal… Les autres. Tous ces gens autour d’eux ! Charles sentit sa peau le brûler et il eut un mouvement de recul, détachant ses lèvres de celles qui venaient de les sceller. Il rouvrit les yeux, mais paradoxalement, il lui sembla perdre encore plus son ancrage avec la réalité. “Désolé” souffla-t-il aussitôt en considérant les prunelles inquiètes de sa cavalière. “Désolé, vraiment, je.. C’est…” Il chercha encore ses mots avant que ses commissures ne s’étirent, quelque part entre un rictus nerveux et un sourire spontané. Pour une fois, il n’y avait pas de mot, pas d’explication. Elle l’avait emporté avec lui, il venait de tourbillonner entre ses bras, il n’y avait qu’un moment volé qui n’appartenait qu’à eux à en juger la profonde indifférence avec laquelle la chanson se poursuivait. Il ignorait s’il était censé débriefer la situation, mais d’un autre côté, il ne pouvait pas laisser la jeune fille dans l’incertitude injustifiée qui venait de le bousculer ; elle méritait mieux, infiniment mieux, quelque chose à la hauteur de la légèreté de ce baiser, alors il continua de sourire bêtement. Charles n’était pas doué pour la légèreté, mais il devait admettre que jamais ses jambes n’avaient été si cotonneuses, son cœur, si haut dans son abdomen ; ses tourments, si rêveurs.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (1765/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Benjamin Duncan
(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! Mar 27 Déc - 16:11
Ce soir, c’était la deuxième fois que j’allais au bal de Noël avec Dmitri. La première fois, on aurait pu dire que c’était une erreur, un hasard. La deuxième, ce n’était pas encore une habitude mais ça commençait déjà à y ressembler. Pour cette fois, je n’avais pas choisi avec soin une jolie robe qui m’avait donné un air élégant l’année passée. Le thème de ce Noël était beaucoup moins guindé et, s’il ne me mettait pas forcément en valeur, il ressemblait plus à ce que j’étais que les fois d’avant. C’était aussi le premier Noël depuis que j’étais retournée chez mes parents. J’irais chez eux pour les vacances et en attendant, ma mère avait tenu à m’envoyer un colis avec quelques affaires pour passer l’hiver. Entre les chaussettes et les chocolats, j’avais de quoi tenir avant de la revoir. Et elle me montrait à cette occasion qu’elle voulait rattraper le temps perdu. Dmitri m’attendait déjà, vêtu de son plus beau – et sans doute unique – pull de Noël. Il se fondait dans le décor sans que cela ne soit trop voyant. Ça lui allait bien mais je n’étais pas tout à fait sûre d’être objective. À côté, mon pull motif bonhomme de neige avec un nez en relief était déjà plus original. Mais c’était surtout mes chaussettes qui retenaient son attention, d’autant plus que je lui en avais parlé par hibou. « M’en parle pas ! J’en ai mis une de chaque parce que sinon j’étais sûre de me prendre une remarque de ma mère… Si j’avais mis les vertes, elle se serait demandé pourquoi j’avais pas mis les marrons et inversement, là au moins j’évite l’incident diplomatique » Je lui désignai en souriant mes pieds, le gauche revêtu d’une chaussette verte avec des petites loupiottes multicolores censées imiter les guirlandes lumineuses, et le droit affublé d’une chaussette marron avec une tête de renne qui dépassait. Nous descendîmes ensuite vers la grande salle, suivant les flots d’élèves que je voyais à peine. Ce soir, il n’y avait pas de manœuvres ou de plans foireux, de sangs-purs et de lutte, je voulais juste profiter de l’instant, me goinfrer de petits-fours au buffet, faire semblant pour Dmitri de savoir danser, m’amuser. Mais avant tout ça, il fallait trouver Charles, et oublier le ridicule de mon pull et de mes chaussettes. « Hmm… Il est un peu plus vieux que moi je crois » Heureusement que c’était une animation, et heureusement que Charles était un mec, j’aurais pu devenir jalouse sinon. Je balayais du regard la salle. « Tiens, je crois que c’est lui avec Eleonore » Autant je connaissais mal Charles, autant j’avais déjà parlé à Eléonore. Bon, il donnait son cadeau et ensuite on dansait. Je le tirai par la manche, accélérant le pas. Plus nous irions vite, plus vite la fête commencerait.
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Bon sang, mais qu’est-ce qui lui avait pris de demander à Azure par hibou d’être sa cavalière pour le bal de ce soir ? Par hibou ! Certes, dans son message il ne lui avait pas demandé de façon directe, – et heureusement, car jamais il ne lui serait venu à l’esprit de lui demander en face après l’altercation du terrain de Quidditch – gribouillant quelques phrases trop niaises pour d’autres plus évasives. Oui mais voilà, la jeune fille semblait avoir compris au dernier hibou posté, et le comble dans cette histoire était qu’il n’avait pas reçu de véritable réponse à sa demande ! En effet, elle avait préféré jouer la carte du mystère, disant qu’il aurait « peut-être » sa chance le soir venu. Il ne savait quelle était son intention, mais Shayne n’était pas rassuré du tout : quelqu’un avait-il tenté sa chance avant lui ? Réservait-elle la place à un autre garçon si jamais il ne se présentait pas à temps au rendez-vous avec elle et Florent ? L’idée pourtant de retrouver son ami de longue date ne le déplaisait pas, bien au contraire : il savait d’ailleurs qu’avec lui, Kathleen n’était jamais loin, et il ne se lassait jamais d’accompagner le couple. Maintenant le faire avec Azure avec qui, certes, la tension était un peu descendue mais gravitait toujours autour d’eux dès lors que leurs regards se croisaient ou qu’ils se trouvaient à moins d’un mètre l’un de l’autre, sachant que le petit couple allait forcément quitter la foule à un moment ou un autre pour se retrouver seuls, Shayne ne savait comment gérer la situation une fois lui et Azure seuls. ![[SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! - Page 2 R.4bd851281315a5641b2a384347a12662?rik=vwSB2%2fqKVQhldw&riu=http%3a%2f%2fwww.fenoweb.com%2fsites%2fwww.fenoweb.com%2ffiles%2f2020%2fNEWS%2fconcours-du-pull-moche-de-noel%2fcapture_decran_2020-12-02_a_15.54.08](https://th.bing.com/th/id/R.4bd851281315a5641b2a384347a12662?rik=vwSB2%2fqKVQhldw&riu=http%3a%2f%2fwww.fenoweb.com%2fsites%2fwww.fenoweb.com%2ffiles%2f2020%2fNEWS%2fconcours-du-pull-moche-de-noel%2fcapture_decran_2020-12-02_a_15.54.08.png&ehk=snLK8FXL0aTyoJ7Ce7v0GTmxEYeYBxpY5a8eLI6LDBg%3d&risl=&pid=ImgRaw&r=0)
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