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[SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins !
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! - Page 5 EmptyMar 31 Jan - 18:45



Il n’avait strictement rien d’Eléonore. Pas le moindre trait commun, à l’exception d’une Maison dont l'emblème était un maudit blaireau. Charles était parvenu à cette conclusion désastreuse quand, emmuré dans un silence de plus en plus épais, il assistait, impuissant, à toute une cérémonie de va-et-vients ; des étrangers, des gens connus, qui arrivaient flanqués d’un gigantesque sourire pour célébrer Noël. Comme si tout était parfaitement normal, comme s’il ne venait pas d’embrasser Eléonore (ou d’être embrassé par elle d’ailleurs pour la précision sémantique,  aventure bateau d’une adolescence normale. Était-il normal ? Certainement pas, personne ne pouvait dignement paniquer au milieu d’une salle de bal en compagnie d’autres pairs après avoir échangé un baiser avec une fille ravissante, le tout dans une atmosphère joyeuse et festive. Charles était parvenu à cette seconde conclusion désastreuse quand il crut se liquéfier sur place. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’était plus aussi figé qu’un mur ; la mauvaise, c’est qu’il risquait à tout moment de fuire et dans toute ses plus pertinentes réflexions, il savait bien qu’il ne serait pas de très bon augure, qui plus est pour un préfet, de prendre les jambes à son cou sans la moindre explication. Quant à s’expliquer, qu’aurait-il eu à dire ? Navré, je suis mal à l’aise, voyez-vous, tout va bien et pourtant, je vous assure, tout va mal. Il esquissa un sourire nerveux. C’était pitoyable mais voilà que cette sourde angoisse battait à ses oreilles, pulsait dans son corps ; quand une prise ferme resserra son bras. Dans un soubresaut, Charles identifia les doigts d’Eléonore. ”Je suis désolée, on va vous laisser. Dmitri, Murphy, au plaisir de se voir sur le terrain !” Levant les yeux sur son visage, il décela un sourire resplendissant, un signal amical de la main, tous ces apparats d’une sympathie qui ne souffrait d’aucune difficulté comme s’il s’agissait de la réaction la plus aisée du monde alors même que tout cela sonnait douloureusement insurmontable pour lui, quand Eléonore le tira doucement loin de sa léthargie. Ils étaient parvenus dans le Hall, à l’abri de tous ces regards indiscrets de la Grande Salle, quand elle ralentit enfin le pas ; quand il se reprit enfin à respirer.

Ce fut encore pire. Sans souffle, il avait été capable de retenir ses pensées alors suspendues dans le néant ; mais l’oxygène remit en marche ses neurones et ses déductions qui éclatèrent les unes à la suite des autres dans un spectacle dément. Qu’il venait de passer pour un crétin, aux yeux de tous, et à commencer à ceux insupportablement tendres d’Eléonore. Comment daignait-elle se montrer si douce alors qu’il venait de l’humilier ! Et d’ailleurs, comment daignait-elle se montrer tout court alors qu’ils venaient de gâcher leur premier baiser ! Oui, parfaitement, tout était gâché. Ils avaient échangé un instant d’intimité volé par les premiers venus, volé de ses rêves, également. Il aurait été mensonger de dire qu’il n’avait pas fantasmé cette proximité en quelques moments de divagation, mais jamais il n’aurait projeté le bal, une danse, toute cette foule ; et encore moins une réaction aussi misérable de sa part. Il s’était reculé et il n’avait presque rien dit. Que devait-elle croire, à présent, mieux, que devait-il penser ? Qu’il était à la hauteur  ? Mensonges et calomnies ! Il était plus bas que terre et il le savait de ses seules jambes engourdies, prêtes à se fondre avec le sol. Il aurait eu envie d’être le sol, de se laisser marcher dessus par Eléonore, d’être le paillasson de cette école - de disparaître et de ne plus devoir supporter son corps, si inconfortable. “On rentre à la salle commune ?” suggéra alors la Poufsouffle, comme si elle ne se heurtait pas à son silence, comme s’il existait réellement en dépit de ses vœux de ne plus rien être du tout. Curieusement, non, pathétiquement, car ce n’était somme toute pas du tout le moment, il pensa à Sidney. Est-ce que c’était ça qu’il avait ressenti, lui aussi ? L’année passée, quand il était parti en courant, avait-il été sujet à ces mêmes questionnements, à cette même pulsion de n’être plus personne que cette âme qui ne voulait pas de cet accoutrement mal taillé sur ses épaules ? Il étouffait sous sa cravate, il asphyxiait sous ses songes. C’était résolument mieux quand il ne respirait plus. La tête lourde, Charles parvint néanmoins à acquiescer en signe d’approbation, seule manifestation d’une vie qu’il pensait s’être arrêtée et qui, au contraire, pulsait frénétiquement dans ses membres. Il vivait trop fort.

Avant de lui emboîter le pas alors qu’elle prenait la direction du premier étage où les attendait leur salle commune, Charles pensa avec une lucidité déconcertante qu'il ne devait pas oublier ce fichu cadeau laissé dans la Grande Salle - preuve d'une conscience rigoureuse à défaut d'être bienveillante. "Je reviens" chuchota-t-il. Il courut ainsi en direction de la grande salle, ignorant la folie qui y battait toujours pour revenir comme si de rien n'était, le cadeau de Judith sous le bras. Heureusement, il marchait par automatisme grâce à des réflexes innés qui prirent le pas sur son stupide cerveau. D’abord, il ne pensait pas, maintenant, il réfléchissait trop ; et pourtant, il était toujours incapable d’utiliser sa langue, de reprendre contenance et d’accepter qu’il n’était pas en plein AVC. Il avait le droit de réagir, mais il s’en empêchait. C’était terrifiant, aussi bien parce qu’il ne supportait pas cet état que parce qu’il l’imposait à Eléonore et qu’elle avait même la patience de ne pas se sentir humiliée. Du moins, elle n’en avait pas l’air, avançant tranquillement avec son index entortillé dans ses jolis cheveux. “Toi et moi … ?” Sa voix s’était faite hésitante. Hésitante, mais pas humiliée - alors quoi, elle n’était pas dégoûtée de lui, pire, elle se permettait d’insinuer que… Charles rougit. Il avait résolument trop chaud, comme si ce corps en effervescence avait trop d’hémoglobines à disperser à la fois - bien sûr, pourquoi ne pas toutes les stocker sur ses joues dans ce cas, c’est vrai que c’était la zone la plus discrète, quelle excellente idée très cher corps ! “Toi et moi… ?” répéta-t-il sur le même ton, les yeux rivés sur ses chaussures. Il ne voulait pas terminer cette phrase, parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’attendait Eléonore et qu’au vu des circonstances calamiteuses, il aurait tout dit en ce sens. Elle et lui, c’était une erreur ? Bien sûr, évidemment, sans rancune, ils pouvaient rester amis comme avant et tout irait pour le mieux. Elle et lui, c’était plus que ça ? Naturellement, elle était si belle et si douce, un ange, comment ne pas chercher plus quand on avait la possibilité d’accéder à ce petit paradis ? “Toi et moi ?” reprit-il en tournant timidement son visage vers son interlocutrice. Ce n’était plus la même interrogation ; ce n’était pas un doute sur la fin de la phrase, c’était une question frontale. Y a-t-il un toi et moi ? Il crut deviner la réponse dans le regard que lui renvoya la jeune fille, intimidé (comme si on pouvait raisonnablement être intimidé par lui !) mais empli d’espoir comme ce petit sourire qu’elle lui adressa. Ses propres commissures se fissurèrent à leur tour. Elle était géniale, il n’avait strictement rien d’elle. Un courage, une résilience, une force qui le confortèrent dans toute sa tourmente. “Toi et moi” conclut-il ainsi dans un semblant de sourire avant de flanquer à nouveau son regard sur ses pieds. Il était gêné, mais c’était différent - son corps était toujours taillé trop grand, mais il parvenait à s’y mouvoir, marchant un pas après l’autre vers leur dortoir, vers cet avenir qu’elle lui avait proposé.


Pull de Charles:
code by EXORDIUM.



Dernière édition par Charles T. Ehrlich le Mar 31 Jan - 22:18, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! - Page 5 EmptyMar 31 Jan - 19:06


 
Joyeux noël, mes petits lutins!

 

Sarah répondit à son amie Kathleen :

« Oui, ça va. Pour une fois, je vais fêter Noël avec Matthew et Orion ! Oh oui, c’est chouette ça ! C’était quoi ? Non, je ne l’ai pas encore trouvé, mais je le connais de vue donc je devrais pouvoir le repérer »

Après quoi, elle s’était donc avancée en direction de la pancarte à son nom qu’elle avait vue un peu plus tôt dans la soirée avant que l’objet n’eût disparu de sa vue. C’est ainsi qu’elle se trouva face à une Poufsouffle plus âgée qu’elle.

« Oui, c’est bien ça, je suis Sarah Davenport » acquiesça-t-elle à la demande de son aînée.

« Oui, j’ai bien cru voir une pancarte à mon nom, c’était une bonne idée » répondit-elle à la réflexion de la septième année.

« Merci à toi. » fit-elle poliment, en recevant son cadeau et avant d’avoir pu l’ouvrir.

Ce qu’elle fit sous les yeux de son aînée. Elle sourit, amusée, face au paquet cadeau qui semblait avoir voulu adopter le thème de la soirée. Puis, elle découvrit avec des yeux émerveillés – ayant malgré tout ce qu’elle avait traversé pu préserver cette part d’enfant en elle qui trouvait de petites choses merveilleuses – la boite à musique. Elle ouvrit et vit le petit sapin et pu entendre la musique de la boite.

« Oh, oui, ça me fait très plaisir ! Encore une fois, merci beaucoup ! »
dit-elle à son interlocutrice du moment.

Elle rangea précautionneusement son cadeau et se mit en quête d’offrir celui qu’elle avait pris pour Azraël. Enfin, elle aperçut le Serpentard et le rejoignit.

« Bonjour Azraël, joyeux noël » fit-elle en lui tendant son cadeau.

En l’ouvrant, il trouverait donc un album photo enchanté, ayant la faculté de prononcer une phrase écrite au dos de la photo, contenant des images de ses proches, le tout accompagné du petit mot suivant :

« Joyeux Noël Azraël. Pour que ceux qui te sont chers t’accompagnent quand tu le souhaite. Il reste de la place pour d’autres photos, que tu choisiras.
Bonnes vacances,
Sarah Camille Davenport »


Elle avait eu l’impression d’être limitée avec les informations qu’elle avait sur le jeune homme, mais elle avait fait de son mieux.

Après avoir remis ce présent, la jeune rouge et or repartit profiter de la fête.
 

 

 

 
(c) Kira pour Never Utopia

 


Robe de noël:
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Kenneth D. Appleton

Kenneth D. Appleton



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Arrivé(e) le : 14/11/2020
Parchemins rédigés : 851
Points : 4
Crédit : Bazzart (c)
Année : 5ème année (15 ans)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Attrapeur
Patronus: Un paon
Epouvantard: Sa mère en tant que directrice
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Agatha & Murphy

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! [SUJET COMMUN] Joyeux Noël mes petits lutins ! - Page 5 EmptyMer 1 Fév - 18:03


Joyeux Noël...


Haley au bal de Noël


Si Hayden subissait son morne quotidien ces derniers mois, se laissant aller à une profonde déprime, ce début de soirée complètement improvisé avait au moins pour mérite de lui faire oublier un peu de sa tristesse. Misha, son nouvel interlocuteur, qui pensait certainement s’adresser la vraie Haley, semblait se présenter à lui comme son cavalier désigné, même si a priori, il n’avait pas encore fait officiellement sa demande à la principale concernée… « Ce n’est pas trop tard pour ça ! » répondit-il, ne sachant trop dans quoi il s’aventurait. Est-ce qu’il avait l’audace, sous l’apparence d’une autre fille, de demander indirectement à un garçon qu’il ne connaissait que très peu d’être son cavalier… ? De toute évidence. Est-ce qu’il risquait de le regretter ? Probablement. Comme il faisait chaud, tout d’un coup… Etait-ce le monde autour de lui qui rehaussait la température, le stress qui le gagnait progressivement, ou la douce euphorie que provoquait en lui cette soirée un peu folle ? Le problème, c’était que son interlocuteur était manifestement très curieux, et ne tarissait pas d’interrogations auxquelles il n’était pas en mesure de répondre, ce qui n’arrangeait pas ses affaires. Il n’avait pas le choix, s’il comptait conserver une certaine crédibilité, il devait inventer de toutes pièces une histoire à dormir debout… « Il a dit que ce serait une surprise… on verra bien, mais je suis curieuse ! » se contenta-t-il de répondre, afin de rester le plus vague possible. Maintenant, restait à espérer qu’Artemis ait réellement l’intention de se rendre au bal, et avec une fille à son bras, sinon il aurait l’air bien fin. Le problème, avec les mensonges, c’était que l’on finissait toujours par y être confronté à un moment ou un autre… Restait à espérer que ce moment advienne le plus tard possible. En revanche, le contact des doigts de Misha dans son dos lui arracha un léger frisson. Ce n’était pas désagréable, c’était… surprenant. La dernière fois qu’il s’était senti physiquement aussi proche de quelqu’un, c’était de Daisy Miller, au dernier bal de Noël… Cette fois-là aussi, ça lui avait fait quelque chose, comme un petit courant électrique dans son système nerveux. Et là, cette fois, avec ce garçon qu’il ne connaissait que brièvement, qui était avec lui sur un malentendu, pensant qu’il avait affaire à la véritable Haley Strauss, alors qu’il sombrait depuis des mois dans une profonde dépression… il ne s’était pas attendu à ressentir furtivement cette exaltation. Évidemment, tout cela soulevait bien des interrogations en lui… à écouter Blaze, c’était simple comme bonjour de savoir comment on pouvait être attiré par quelqu’un. Cependant, il tacha de ne rien en laisser voir, camouflant comme il put la teinte écarlate de ses joues… Avec un peu de chance, Misha ne remarquerait rien, il était trop occupé à le questionner sur ces échanges de cadeaux de Noël. « Tu sais, c’est confidentiel ce genre d’informations. » répliqua-t-il, enjoué, sur le ton de l’humour, comme si cette rétention d’informations était purement un choix volontaire de sa part. Tu parles… Il aurait pu inventer n’importe quoi, évidemment, mais Blaze était le meilleur ami de Misha, il gardait à l’esprit que ce dernier pouvait bien le démasquer sur la première fausse note qu’il jouerait avec lui. Mieux valait prendre le moins de risque possible…

La présence du directeur à proximité d’eux rendait Hayden passablement nerveux et vulnérable… De préférence, tant qu’il était transformé, il aurait aimé ne pas le croiser ; mais se retrouver face à lui était bien pire. Si Misha semblait un peu trop à l’aise, en compagnie d’un adulte qui incarnait la plus haute autorité dans cette école, se permettant même de plaisanter sur le présent qu’il venait de lui remettre, il s’effaçait à ses côtés, préférant se faire oublier. Par politesse, il se contenta de poser une simple question, pour tempérer un peu la discussion... Heureusement pour le Poufsouffle que Fergal Armitage avait conservé avec son nouveau titre son sens de l’humour. Ce dernier lui répondit aimablement, ce qui permit à Hayden de se sentir un peu plus à l’aise, quand bien même la situation ne le mettait pas à son avantage. « C’était absolument déli… » Il s’interrompit au beau milieu de sa phrase, la bouche légèrement entrouverte, en croisant un peu plus loin le regard de la véritable Haley Strauss. Elle était accompagnée d’Artemis… comme c’était ironique, lorsqu’il avait affirmé plutôt à Misha que ce dernier viendrait avec une bien mystérieuse cavalière. Et bien maintenant, ils étaient deux sosies d’une seule et même personne, à seulement quelques mètres l’une de l’autre, dans un lieu public engorgé. Seuls leurs vêtements différaient, mais chacune des deux exemplaires de la préfète possédait le même regard, les mêmes boucles dorées, les mêmes lèvres satinées. Et au vu de l’air qu’affichait l’originale, elle était aussi surprise que lui de découvrir l’autre dans la Grande Salle… Hayden se retourna alors en direction du directeur et de Misha, la peur au ventre, l’air consterné. Le piège n’allait pas tarder à se refermer sur lui, il n’avait pas d’autre choix. « … je dois vous laisser. Désolée. » Et sans plus de cérémonie, Hayden tourna aussitôt les talons, s'enfuyant comme Cendrillon au bal, fonçant à travers un groupe d’élèves, s’efforçant de garder l’équilibre sur ses chaussures légèrement surélevées. Marmonnant quelques "pardon" indifférents après quelques collisions involontaires, il accéléra le mouvement en jetant des coups d’œil nerveux derrière lui, s’assurant que la véritable Haley n’était pas à ses trousses… Son cœur battait la chamade, sous le pull qu’il avait revêtu ce soir. Puis, le front couvert de sueur et les mains moites, il se concentra à nouveau sur son objectif : la sortie. Les battants des immenses portes qui menaient au hall d’entrée se rapprochaient, et dès lors qu’il les aurait franchies, il pourrait disparaître, retrouver son apparence normale et son dortoir.  

@Misha A. Bradford
@Fergal Armitage
@Haley M. Strauss
@Artemis T. Lewison

Pull de Haley (?):

rainmaker

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