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(soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole.
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 1:59

    Sa malle était bouclée, fin prête pour le départ. En faisant le bilan de l'année, Mallory retenait plus de positif que de négatif et très honnêtement, c'était bien la première fois. La meilleure idée que son frère et elle avaient eu cette année était d'avoir participé aux sélections de Quidditch. Non contents d'être pris dans l'équipe, les jumeaux avaient pu grâce à ça expérimenter tout un tas de nouvelles choses et de nouveaux sentiments. Si Cameron avait semble-t-il eu plus de facilités qu'elle à se lier d'amitié avec d'autres personnes, Mallory pour sa part n'avait eu que ses coéquipiers et au final, ça lui suffisait. Elle avait pu ressentir le bien que pouvait procurer des amitiés et le sentiment de faire partie d'un groupe. Après toute une vie à se sentir exclue ou à part, voire rejetée, cette sensation était inestimable. Elle avait également expérimenté sa première cuite... et même si le souvenir du lendemain matin était horrible, ça lui donnait un sentiment de normalité plutôt agréable. Alors quand l'occasion d'une fête clandestine de fin d'année s'était profilée, Mallory n'avait pas vraiment hésité. Participer à une fête clandestine ne faisait que la conforter dans cette idée qu'elle était une ado normale qui agissait comme la plupart des ados de son âge. C'était ce sur quoi les jumeaux s'étaient mis d'accord en début d'année et il fallait bien avouer qu'ils s'y étaient tenus. Mallory était plutôt fière du résultat.

    A l'heure du rendez-vous, Mallory descendit dans la Salle Commune et y retrouva son frère qui avait fait un bel effort pour s'habiller bien. C'était assez rare pour le noter et Mallory ne se fit pas prier pour lui dire qu'il était beau. Mais il savait qu'elle le trouvait toujours beau, même vêtu de ses t-shirts plein de cambouis. Pour sa part, elle avait enfilé un short en jean pour le confort et un joli petit haut blanc pour rendre le tout plus élégant. C'était une fête après tout, pas un bal guindé et elle imaginait sans peine qu'il allait faire très chaud.

    "Ouais je suis prête ! Trop hâte de voir ça !" répondit-elle, visiblement aussi impatiente que Cameron. Encore fallait-il parvenir à atteindre le lieu de la fête. Cameron attrapa sa main et Mallory se laissa entraîner à sa suite. Les jumeaux n'en étaient certes pas à leur première escapade interdite, que ça soit chez eux à Halifax ou à Poudlard mais cette fois Mallory ressentait un peu plus d'excitation que d'habitude. C'était certainement dû au fait que tout un tas d'autres gens allaient à la soirée. Ce n'était pas seulement une sortie interdite seule avec son frère, que ça soit au Lac après le couvre-feu ou dans les Cuisines pour aller chourer de la bouffe, c'était une grosse fiesta clandestine au nez et à la barbe du staff de Poudlard. Autrement dit, un tout autre niveau.

    Cependant, la soirée faillit tourner court dès leur arrivée dans le Hall quand la prof d'Histoire de la Magie fit son apparition. Heureusement, Cameron fut plus réactif qu'elle et l'entraîna hors de sa vue, à l’abri derrière une statue et ce jusqu'à ce que la prof s'en aille. Mallory gloussa tout bas. Il s'en était fallu de peu mais ça rendait le tout plus excitant encore. Une fois dans le parc, Cameron l'entraîna jusqu'au Saule Cogneur où des silhouettes de filles disparurent entre les racines de l'arbre agressif.

    "Y'a un passage secret là ? Cool... je croyais qu'on allait devoir marcher jusqu'à Pré-Au-Lard. C'est encore mieux." fit-elle remarquer alors que son frère se mit à courir vers le Saule en lui disant de se dépêcher. Mallory partit à sa suite et se jeta littéralement dans le trou juste avant que l'arbre ne se remette à bouger.

    "Énorme !" s'exclama-t-elle en se redressant, époussetant ses vêtements de la terre qui s'y était accrochée. Rendant son sourire ravi à son frère, Mallory se dit qu'ils n'avaient même pas encore atteint le lieu de la fête qu'elle s'était déjà bien amusée. Mais à l'autre bout du tunnel leur parvenait déjà le bruit étouffé de la musique qui les attendait. Ce fut alors au tour de Mallory d'entraîner par la main son frère dont le regard fut un instant voilé par le doute. Et quand ils arrivèrent dans la Cabane Hurlante, ils ne purent que se rendre compte de l'ampleur de la fête. Canapés, piste de danse, bar et même piscine... elle ignorait qui avait organisé tout ça, mais il s'était clairement donné les moyens ! De mémoire, jamais les jumeaux n'avaient participé à quelque chose d'une telle envergure. Cameron lui demanda ce qu'elle voulait faire, suggérant d'aller boire quelque chose. Mallory regarda autour d'elle puis un sourire amusé étira ses lèvres.

    "Pour aller boire, faut avoir soif ! Viens !" fit-elle en attrapant les mains de son frère pour l'entraîner sur la piste de danse. Mallory se déchaîna alors sur la musique, tournant autour de son frère en l'entraînant avec elle. Ça ne ressemblait à rien et certainement pas à une danse mais qui s'en souciait ? Les vacances d'été arrivaient, les examens étaient derrière eux et ils avaient une chouette année à fêter. Mallory avait besoin de se défouler et de profiter. Ils auraient tout le temps après ça d'aller boire.

    Au loin, la voix familière de Skyler appelant son frère se détacha vaguement parmi le brouhaha. Mallory la vit un peu plus loin vers l'entrée en compagnie d'un garçon blond et de Griffith. Elle lui fit brièvement un signe de la main puis repartit dans sa danse endiablée.
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 11:15

Soirée clandestine
EXORDIUM.
La fin d'année était à nos portes et avec elle, le retour chez nous. Je ne pouvais nier que j'étais content de pouvoir rentrer chez moi. J'avais hâte de revoir Savannah, mes parents et évidemment, le reste de la fratrie. Le retour à la normalité allait me faire le plus grand bien et j'étais impatient de m'immerger de nouveau dans des activités des plus banales. Faire les courses, s'occuper des plus jeunes, aller se promener tous ensemble, faire des jeux, regarder la tv, rire ensemble, se disputer, faire des compromis... Cela fait quelques temps maintenant que je ne me voile plus la face et que j'avoue ouvertement que j'aime retourner chez moi et passer du temps avec ma famille. Et quand on sait d'où je pars, on peut véritablement voir cela comme un vrai pas de géant dans la vie. Même ma psy est contente de me voir mieux dans ma peau et plus heureux dans ma vie, ce qui n'était pas gagné, il faut bien l'avouer. Mais derrière toute cette joie et cette impatience, je ressens un petit pincement au coeur. Encore une fois, je vais laisser derrière moi Casey et même si ce n'est que pour deux mois, cela ne m'enchante absolument pas. Comment vont se passer ses vacances ? Va-t-elle aller au voyage scolaire ? Va-t-elle rester chez son père ou allait vivre plus en sécurité chez son frère ? Va-t-elle voir du monde ? Si oui, qui ? Des sang-purs qui tenteront de la convertir à leurs idéaux néo-nazi ? Parce qu'il ne faut pas se voiler la face, ils ne sont pas moldus, mais leurs idéaux archaïques sont dans la même veine que certains moldus extrémistes. Toujours cette histoire de race pure et dominante, de supériorité, de puissance. Il faut croire que c'est l'Etre Humain dans sa globalité qui déraille. Je la sais plus intelligente qu'eux et peu encline à envie d'être endoctriner, mais cela ne m'empêche pas de ne pas voir d'un bon oeil quand elle va à des soirées de sang-purs, personne ne sait ce qui peut vraiment se passer là bas. D'ici à ce qu'il torture des moldus pour se divertir, à mon avis il n'y a qu'un pas !

C'est la boule au ventre que je me prépare pour cette dernière soirée de l'année. D'ordinaire, je reste campé sur mes positions en ne me rendant pas aux soirées organisées par l'école mais il faut croire que cette année, j'ai bien du mal à rester dans mon coin. Plus le temps passe et plus Casey aspire à vouloir s'y rendre. Et vu que je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, je l'accompagne. Mais j'avoue que le bal de Noël m'a vacciné et que je n'ai aucune envie de revivre tout ça. Néanmoins, cette soirée n'est pas organisée par Poudlard, il n'y a donc pas de raison que ça se passe mal, si ? ... Je n'ai pas voulu savoir qui l'organisait, même si j'ai ma petite idée sur la question. Carter doit être derrière tout ça, avec son abruti de meilleur ami. C'est amusant de se dire qu'on a passé quelques vacances ensemble par le passé et qu'on s'entendait relativement bien, quand on était gosse. Mais on a grandit, changé et j'avoue que j'ai vraiment du mal avec son côté dragueur lourd, grande gueule et abruti profond. Je noircis peut-être un peu le tableau, c'est vrai, mais il n'a qu'à pas draguer Casey sous mon nez. Parmi toutes les filles du château, il ne va quand même pas me dire qu'il ne peut pas aller draguer quelqu'un d'autre. Elle est tellement mieux que lui, elle mérite mieux que lui. Franchement je le vivrais très mal si elle sortait avec lui. Je pense qu'elle fait suffisamment de mauvais choix dans sa vie pour rajouter celui-là. Mais j'imagine que je n'aurai pas vraiment mon mot à dire... Chassant tout ça de mon esprit, je me concentre sur mon reflet dans le miroir. Chemise noire, pantalon noir, gant noir. Au moins l'avantage de cette tenue c'est qu'on ne me verra pas dans la nuit, c'est toujours ça de pris. Je porte un maillot de bain en dessous mais plus pour "au cas où" que par réel envie d'aller me baigner. En plus je sais pertinemment que ce ne serait absolument pas une bonne idée, en dehors de me retrouver avec le nez en sang et une vision sur un de mes camarades, c'est tout ce que je gagnerai. Merci mais non merci.

Mon regard se porte sur le réveil ensorcelé d'un de mes camarades de chambrée et je vois que si je continue comme ça, je vais vraiment finir par être en retard. C'est donc sans plus tergiversé sur ma tenue que j'enfile des chaussures et je sors en vitesse de mon dortoir. Je cherche Carla dans la salle commune mais on m'apprend qu'elle est déjà partie. Mon coeur rate un battement. Elles sont parties sans moi ou attendent-elles devant la porte ? Un peu inquiet, je sors de la salle commune et je tombe sur un trio étonnant. Autant je m'attendais à voir Carla et Casey, autant je n'étais pas prêt pour voir Finnbjörn avec elles. C'est une blague ? Je commence vraiment à me demander si Casey se foutrait pas un peu de ma gueule... “Bonsoir !” Dis-je en arrivant à leur hauteur. Il n'y avait aucune chaleur dans ma voix, je n'avais envie de faire aucun effort. Je ne le connaissais pas personnellement, mais je savais qu'il était sang-pur et que le nom de sa famille était beaucoup ressorti l'an dernier. J'ignore s'ils ont vraiment pris part à ce qu'il s'est passé l'an dernier au château mais j'avoue que je préfère me tenir loin d'eux. Le souvenir des lettres de chantage et de ma tentative de suicide me reviennent en mémoire et on ne va pas se mentir, ce n'est pas vraiment le genre de souvenir que j'ai envie d'avoir en ce moment. Je détourne mon regard du brun pour le poser sur ma meilleure amie. Elle me complimenta sur ma tenue et pour la première fois depuis que j'étais arrivé, j'esquissais un sourire à son adresse. “Toi aussi, tu es très belle dans ce kimono !” Choix quelque peu original et étonnant, mais cette tenue lui allait bien et les couleurs mettaient en valeur ses yeux. Mon regard se détourne finalement de celui de Casey quand je sentis de la chaleur monter vers mes joues. Hors de question de laisser mon trouble se voir, je préférais le cacher, surtout avec Carla et Finnbjörn à nos côtés. Je gardais le silence durant tout le long du voyage, laissant Carla prendre les choses en main. Elle savait visiblement ce qu'elle faisait et n'avait pas l'air d'être à son coup d'essai. Je me contentais de suivre ce groupe somme toute assez atypique, me demandant vraiment ce que je foutais ici. Etait-ce une si bonne idée que ça d'avoir accepté de venir ? Non parce que si c'était pour passer la soirée avec les sang-purs de l'école, ça n'allait pas être envisageable. Même si je n'avais jamais rencontré aucun problème avec Junior, je préférais que nos rapports se limitent exclusivement au Quidditch. Je n'étais pas à l'aise d'être en leur présence et n'avais aucune envie de me forcer pour faire plaisir à Casey, surtout que je n'approuvais absolument pas cette histoire et que restait comme un gentil toutou pourrait lui faire croire que j'étais d'accord avec ses choix. Autant j'appréciais Carla et mes rapports avec Junior se sont toujours bien passés, autant je préférais ne pas pousser cette expérience sociale plus loin.

Une fois arrivés à la soirée, Carla nous mis en garde contre des petites billes qui, soit disant, était de l'alcool. Un peu perplexe, je la croyais malgré tout sur parole et décida de garder cette information dans un coin de ma tête, juste au cas où. Casey proposa de boire un verre classique et nous en attrapions tous un. Je n'avais pas forcément dans l'idée de boire jusqu'à être saoul, trouvant toujours l'alcool assez dégueulasse, mais je pouvais bien boire un verre pour me fondre dans la masse. Au bar, Casey profita de l'occasion pour me demander si j'allais bien et si mes examens c'étaient bien passé. Prenant un instant pour réfléchir, je finis par répondre “Ca va oui ... et toi ? ... Je ne sais pas trop, je crois que dans l'ensemble ça va à peu près. Je ne me fais pas de soucis pour Vol et Divination, par contre j'attends de voir méta et sortilèges.” Lui répondis-je. Les examens cette année n'étaient pas aussi importants que pour les BUSEs et les ASPICs mais j'espérais malgré tout ne pas m'être trop viandé. J'imagine qu'on finira bien rapidement par le savoir. “Et toi, ça c'est bien passé ?” Lui demandais-je curieux.

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Vesper L. Corvere

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 13:50

Plus d'école, il nous reste la picole !



Preuve de son amour sans limite pour sa jumelle, Maxton avait accepté de l’accompagner à cette soirée qui s’annonçait comme le dernier cercle de l’enfer. Alcool, adolescents stupides, l’autre troll de Carter, pire encore, une histoire de maillot de bain … Oui, il avait des chances de mourir là-bas, soit contaminé par la vermine, soit d’ennui. Mais puisque Blue lui avait demandé, il irait brûler dans les flammes du purgatoire avec plaisir tant que cela était pour ses beaux yeux. Et puis, avec un peu de chance et dans la confusion ambiante, peut-être pourrait-il en profiter pour s’amuser un peu ? Quelques moqueries n’avaient jamais tué personne.

Quel malheur que sa douce sœur n’ait pas décidé d’abandonner cette entreprise idiote pour un silence de circonstance. Grâce à sa persévérance, ils étaient donc contraints de se rendre à cette petite sauterie, ne serait-ce que pour sauver aux yeux des autres sont faux couple. Et lui, fidèle allié, ne se dévouait que pour lui adoucir ce mauvais moment et lui tenir la chandelle. Inutile de dire que ces perspectives ne suscitaient pas chez lui un débordement de bonheur. C’est donc avec une moue contrariée, bien que son éternel sourire moqueur, qu’il se rendit au point de rendez-vous. Évidemment, sortir dans le parc à une heure avancée n’était pas une chose simple. Néanmoins, il avait pris l’habitude lors de ses rendez-vous avec Erin de se faufiler dans les couloirs et d’anticiper les mouvements des professeurs. Avec un peu de prudence, il put se rendre dans le parc sans trop d’encombre. Il avait juste dû se jeter dans la première salle vide qu’il avait croisée pour éviter le professeur O’Neill, vers le troisième étage, à part cela, il n’y avait eu aucun souci à déplorer.

Ils vont enfin devant sa sœur, il leva les yeux au ciel quand elle lui fit remarquer son retard. Était-ce réellement important ? Il n’était pas sûr que les sauvages avec lesquels ils allaient évoluer avaient réellement le sens de la bienséance. Quant à la soirée en elle-même, est-ce que l’on n’était pas toujours trop en avance quand il était question de se rendre à l’échafaud ? Mais puisqu’elle entamait ainsi la conversation, il n’eut aucun scrupule à la piquer gentiment

- Je ne pouvais pas me douter que ton impatience serait telle. Une furieuse envie de rejoindre Carter peut-être ?

Il avait parfois l’amour vache. Autant il adorait sa sœur, autant il n’avait que peu de scrupules à la taquiner. Ils fonctionnaient ainsi depuis des années, elle était capable de savoir quand est-ce qu’il tentait l’humour, et quand est-ce que son mordant avait pour but de blesser. En l’occurrence, il essayait juste de faire naître un sourire sur les lèvres de la Serpentard, qui ne paraissait pas réellement ravie d’être là.

Dans l’air de l’embêter, sa sœur n’était pas mauvaise non plus. Voilà pourquoi elle répliqua sur sa tenue et sa coiffure. Cruelle plaisanterie quand on savait qu’il avait fait des efforts pour lui faire honneur, mais il fallait reconnaître que c’était bien envoyé.

- Je comptais seulement paraître à ton bras, ce qui était une raison suffisante de faire des efforts, mais puisque tu me suggères si gentiment de me comporter comme un adolescent lambda en draguant n’importe qui, je me laisserai peut-être tenté. Autant vivre cette déplaisante expérience jusqu’au bout, non ?

Il était charmeur de nature, mais il n’avait jamais réellement cherché à séduire une fille. Il n’y avait jamais vu un intérêt suffisant. C’était heureux d’ailleurs pour la gente féminine, difficile de dire s’il y aurait eu assez de place pour son ego, sa jumelle et une tierce personne.

- Très jolie tenue d’ailleurs. Elle te donne un côté charmant des plus étonnants.

Ils se rendirent plutôt calmement à la cabane hurlante, en apparence ralentis par les chaussures de Blue, en réalité certainement assez peu pressés d’y arriver. Puis, une fois devant la porte, Maxton laissa son jeu d’acteur reprendre le dessus. Ses traits ennuyés disparurent au profit d’un sourire charmeur, puis qu’un éclat de moquerie subsistait dans ses yeux. Sa sœur à son bras, ils firent leur entrée. La cabane avait subi une profonde transformation qui, si elle n’était pas à la hauteur des plus belles soirées, avait dû prendre suffisamment de temps pour que l’effort soit salué. Des invités commençaient déjà apparaître et à discuter dans un joyeux brouhaha, comme si tout le monde était ravi de se retrouver ici. Alors qu’il pensait ne rencontrer aucun sang pur ici, il aperçut plus loin Erin et Junior. Étonnant de les voir ici. D’ailleurs, Blue semblait penser la même chose, de ce qu’il pouvait en déduire à la pression de son bras. C’était quelque part en premier danger, laisser sa sœur avec Erin, c’était prendre le risque qu’elles s’entre-tuent. Il valait donc mieux éviter de rajouter un nouveau problème au conflit existant.

- Optons pour le verre. N’oublie pas, ce soir nous sommes là pour nous amuser.

L’avertissement était sous-entendu. Il n’avait pas pour mission d’alimenter la querelle entre Erin et elle, pas ce soir. L’entraînant vers le bar, il saisit deux verres de vin et lui en tendit un, avant de lui proposer

- Allons saluer ton petit-ami, tu veux ? Je serai ravi de faire sa connaissance.

Et accessoirement de lui rappeler son existence, histoire qu’il soit très clair entre eux qu’au moindre problème pour sa sœur, il l’en tiendrait responsable. Désignant d’un léger mouvement de tête les nouveaux arrivants, il ajouta

- Ca serait l’occasion que l’on vous voit proches.

Finnbjörn venait de faire son apparition avec Yaxley. La petite mise en scène de ce soir allait donc prendre tout son sens. Mais pour cela, Bluebell ne devait pas juste rester collé avec lui. Après tout, dans cette guerre qui était la sienne, Maxton n’avait qu’un rôle mineur pour l’instant.

@Bluebell E. Sherwin


lumos maxima


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Dernière édition par Maxton E. Sherwin le Jeu 4 Juin - 19:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 14:18

Sans bémol la fête est moins folle !

Il avait suffit de quelques mots de Sasha pour mettre Blaze dans tous ses états. Oh pas qu'il soit du genre à exploser en vol pour une jolie tenue mais l'italienne avait le don d'éveiller rapidement en lui les passions, qu'elles la concernent directement ou non. De fait, il se remit à chercher Skyler des yeux pendant que ses deux potes s'essayaient, visiblement sans résultat, à lancer la balle dans un verre. Ne l’apercevant toujours pas dans la petite foule qui se densifiait doucement, il se retourna vers les Sasha et Misha.

- Bon c'est pas très concluant comme tour de chauffe... on fait des équipes ?

A peine avait-il achevé sa phrase que plusieurs événements s'enchaînèrent rapidement. D'abord, il aperçut Skyler dans l'autre pièce, apercevant seulement de loin et trop furtivement la tenue promise, mais remarquant par contre très clairement qu'elle causait avec Maxwell. Blaze se rappela soudain que c'était ce dernier qui avait invité personnellement la jeune fille, et fronça les sourcils, se demandant quelle était la nature de leurs liens. Connaissant un peu le sixième année, il doutait que ce soit complètement innocent et se demanda s'il allait encore devoir lui donner une petite leçon pour calmer ses ardeurs. A croire que les messages qu'il avait envoyé au garçon quand ce dernier avait commencé à tourner autour de Sasha n'étaient pas passés correctement, il allait peut-être devoir se montrer plus clair.

Il allait réagir lorsque Jade débarqua, accompagnée d'Hillary, une gryffondor qu'il ne connaissait que de loin et pour ses liens avec la poufsouffle. Embarqué dans les accolades et présentations, il perdit à nouveau Skyler et Max de vue et du s'en détourner un moment.

- Salut Hilly ! la salua-t-il avec convivialité, quoique la tête un peu ailleurs.

Il allait tenter une nouvelle fois de regarder par dessus les têtes de ses amis pour garder un œil sur la situation mais Jade avait déjà pris les choses en main et l'évocation de son nom le tira de sa rêverie. Il rendit à la jeune fille un regard de défi. Ils avaient parié bien pire tous les deux, alors un bain tout habillé était vraiment de moindre mal.

- Un plongeon contre un verre ? C'est bien c'est pas du tout déséquilibré comme pari !

Mais il conclu sa remarque avec un petit rire avant de l'encourager à lancer sa balle. Discuter plus les termes du défi aurait pu passer pour de la couardise et il refusait de se défiler. Il fit un pas en arrière pour la laisser tirer et... évidement elle réussit. Ça commençait bien, tient ! Une seconde l'idée que se présenter trempé à Skyler ne serait peut-être pas du plus charmant effet, mais une seconde seulement, les paris comptaient plus que l'apparence, question de principe.

Il se fendit d'une espèce de révérence ironique face à Jade.

- La bière a parlé !

Puis il écarta les bras devant ses amis, un air ravi sur le visage.

- Vous aurez donc eu le plaisir de contempler Blaze Mansfield au sommet de sa classe pendant approximativement... cinq minutes ! Profitez-en c'est presque terminé !

Alors Blaze se dirigea vers la piscine qui était encore vide, s'arrêta devant le bassin, retira ses chaussures d'un coup de talon, observa l'eau une seconde, jaugea la profondeur, pris appui sur le rebord, et sauta. N'étant pas complètement un enfoiré, il évita de faire une bombe qui n'aurait pas manqué de tremper la moitié des gens dans cette partie de la pièce mais creva tout de même la surface dans une grande et bruyante gerbe d'eau. La piscine n'était pas profonde aussi ressorti-t-il la tête immédiatement, trempé et se mit à barboter tranquillement, satisfait de son petit effet avant de crier aux autres.

- Bon dépêchez vous de parier des conneries, je vais pas en profiter tout seul quand même !

:copyright:️ 2981 12289 0


Sapé comme jaja:


Dernière édition par Blaze H. Mansfield le Sam 6 Juin - 1:05, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 17:05



bientôt plus d'école
ft. Cameron Brown et les autres

D’ordinaire, cette soirée aurait été tout ce que Cameron aurait tout simplement évité. Il n’avait jamais été particulièrement à l’aise au milieu de l’humanité toute entière. Il ne savait jamais trop quoi dire aux gens, encore fallait-il qu’ils le remarquent, il se sentait particulièrement idiot, bien loin de l’intérêt et de l’amusement que suscitaient bien d’autres… Y aller pour faire plante verte, rester dans un coin à attendre de pouvoir repartir sans que ça fasse trop tache, ça n’était pas vraiment ce qui pouvait le faire rêver… Mais ce soir, les efforts étaient de mise. Après tout, ça terminait assez bien toute cette année et les progrès qu’il y avait fait. Oh, il ne se faisait pas d’illusion, pour beaucoup ça n’était sûrement rien. Il n’avait toujours pas des masses d’amis et sa côte de popularité devait être à peu près négative… Mais pour lui, c’était tout simplement énorme : il avait des amis, il avait appris à vivre sans sa soeur, il s’était fait une place, aussi infime soit-elle. Aussi ridicule était-ce en réalité, il en était fier et avait presque hâte de perdurer dans cette voie à la rentrée prochaine. Il n’espérait pas des amis par milliers ni finir un jour à la tête d’une soirée aussi énorme qu’on prétendait celle-ci, évidemment, seulement avoir la chance de vivre une deuxième année aussi épanouissante qu’avait pu être celle-là. Avec un peu de chance, ils gagneraient même la coupe de Quidditch et pourraient devenir, juste un petit peu, les héros de leur maison. Enfin… Avant d’en arriver là, il lui faudrait survivre à la fête… et à quelques pas de celle-ci, alors même que le tunnel n’était pas encore tout à fait de l’histoire ancienne, ça lui parut presque infaisable. C’était une grosse bêtise d’être venu ! Personne ne les avait invités, ils allaient encore passer pour des gros asociaux à rester dans leur coin, et peut-être même que ça ressemblerait à un retour en arrière brutal. Il n’aurait jamais dû lancer l’idée, c’était stupide ! Mallory ne se laissa pas démonter et l’embarqua à sa suite sur les quelques mètres restant. Il était trop tard pour faire demi-tour. Il avait voulu participer à cette soirée, il faudrait l’assumer jusqu’au bout ! À l’intérieur, et malgré tous les efforts du monde, l’adolescent dut avoir l’air d’un môme dans un magasin de jouets. C’était une vraie soirée, pas juste un truc vite fait dans la salle commune ni un bal un peu prout-prout. Un vrai truc, avec des gens partout, des bouteilles qui allaient sûrement se vider à une vitesse impressionnante, de la musique probablement trop forte… C’était grisant. Il se sentait affreusement insignifiant au milieu de tout ça, bien peu à sa place, mais en même temps, il n’aurait voulu être nulle part ailleurs. Jusqu’aux derniers instants de cette cinquième année à Poudlard, il s’intégrerait à cet univers duquel il était resté si longtemps en marge.

Pour aller boire, faut avoir soif ! Viens !

Boarf, ça leur éviterait surtout d’avoir l’air planté comme des cons à attendre que le temps passe… Et puis peut-être que ça dissiperait l’appréhension qui s’accrochait malgré tout. Mais sa soeur ne l’entendit pas de cette oreille et, sa main toujours dans la sienne, l’entraîna jusqu’à la piste de danse où elle se lâcha sans mal. Lui n’était pas aussi à l’aise, jetant des regards un peu désespérés autour de lui dans l’espoir bien vain de trouver un échappatoire. Il n’avait jamais été bon danseur, bien au contraire. Ses gestes toujours un peu gauches, un corps dont il ne savait pas quoi faire… Il préférait de loin se planter dans un coin et observer ces autres qui l’impressionnaient un peu.

Noooon, mais lâche-moi, souffla-t-il en gloussant à mi chemin entre l’amusement et la nervosité, c’trop la honte, arrête.

Il essaya de se dégager de son emprise mais déjà elle repartait dans une nouvelle ronde. Ils devaient avoir l’air particulièrement débile ! Si ça ne le dérangeait pas le moins du monde quand ils étaient ensemble, c’était différent, ce soir. Le jugement de la société, s’il lui avait souvent paru sans intérêt, comptait. Assez en tout cas pour craindre qu’on se foute d’eux une fois encore… La voix de Skyler s’éleva un peu plus loin, apportant avec elle tant un soulagement qu’une gêne plus grande encore. Mallory s’arrêta pour la saluer, lui laissant à peine le temps d’en faire de même, avant de repartir de plus belle. Tout aurait pu s’arrêter là si, en l’entraînant à nouveau dans sa danse, elle n’avait pas fait changer son champ de vision. Skyler disparut soudainement, offrant sa place à la chevelure blonde d’Hilary… et aux doigts de Shepherd accrochés à son bras comme si elles étaient les meilleures amies du monde. Ça ne dura qu’une seconde à peine avant qu’il ne soit emporté de plus belle, perdant leur progression jusqu’à ce qui semblait être Blaze et compagnie… Le tableau n’avait pas besoin d’être plus précis pour lui donner violemment la nausée. Shepherd, Bradford et Hilary. De sa vie, il ne s’était sûrement jamais senti aussi stupide. Même avec Sherwin, ça n’avait pas été décevant à ce point. Avec elle, il avait toujours su que c’était couru d’avance. Même avec toute la mauvaise foi du monde, son inconscient restait sur ses gardes… là… Oh, il savait qu’elles étaient amies, bien sûr, il avait toujours une photo qui en était la preuve… mais il avait bêtement pensé que les conneries de l’autre enfant de Satan auraient au moins pu ouvrir les yeux de la Gryffondor… Que tous leurs échanges n’étaient finalement pas basés sur du vent… « Je suis désolée » mon cul ouais ! Elle s’en battait les couilles et était visiblement prête à remettre le couvert ! Sainte Shepherd pouvait bien faire toutes les merdes du monde sans qu’il n’y ait jamais la moindre conséquence… et tous les mensonges et les manipulations du monde n’y changeaient rien. Et comme si ça ne suffisait pas, elle allait pactiser avec Bradford… Son coeur loupa un battement. Tout le brouhaha enivrant de ce début de soirée lui sembla insupportable. Et la ronde stupide de sa jumelle plus encore. Il se sentait humilié. Presque trahi… Il s’était attaché, il lui avait fait confiance ! Il se revoyait la chercher bêtement dans l'espoir de lui dire au revoir convenablement... et espérer plus bêtement encore que le hasard la tirerait jusque là. Quelle merde !

P’tain j’t’ai dit d’arrêter, là !

Il arracha ses mains de celles de sa jumelle d’un geste brusque et s’éloigna à grands pas de la piste… et surtout de l’endroit où il avait aperçu le petit groupe. Cette soirée était pourrie et c’était définitif, il n’aurait jamais dû y foutre les pieds…
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 21:20



bientôt plus d'école
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

Notre passage au coeur de la plèbe fut de courte durée… du moins le premier. À peine le temps de faire un tour et d’attraper un verre et, déjà, nous fuyions vers d’autres aventures. Il n’y avait rien qui pouvait me plaire davantage en réalité. Je n’avais rien contre le reste du monde, encore que celui-ci me paraissait indigne d’intérêt, mais il m’était bien impossible de refuser de n’avoir pour seule compagnie que la sienne. Éclipser l’humanité toute entière et nous lover avec délice dans cette relation qui ne souffrait du moindre partage. Nous y retournerions sûrement plus tard, ne serait-ce que pour vérifier si Finnbjörn avait fait son entrée ou s’il avait eu plus de bon sens que nous en s’évitant un tel voyage… Néanmoins, il fallait bien reconnaître que je ne regrettais rien. Il y avait des soirées plus agréables que celle-ci, bien sûr, mais le seul fait que tout le monde en parlait méritait au moins qu’on y jette un coup d’oeil. Maintenant que c’était fait, le reste de la nuit s’offrait à nous. La porte grinça à peine sur ses gonds, le bruit étouffé par le boucan de la fête, et nos pas quittèrent de même la masure. Pré-au-Lard n’attendait que notre visite illégale et je me délectais d’avance de violer avec elle quelques règles supplémentaires. La liste commençait à s’allonger cette année… Il était évident que mes parents verraient d’un très mauvais oeil les frasques qui étaient les nôtres mais, moi, je les aimais tout particulièrement. Il n’y avait rien de plus excitant que de la suivre sur des chemins interdits et de nous jouer de cette direction pitoyable qui se croyait capable de nous imposer quoi que ce soit…

Allons vérrrifier cela.

Au-delà même de l’illégalité de notre promenade, il y avait quelque chose d’apaisant à longer le sentier, sa main reposant contre la mienne. Nous n’étions évidemment pas à notre première balade mais celle-ci se parait de couleurs particulières, comme celles de la précieuse promesse que les jours à venir seraient tout aussi doux. J’avais bien du mal à ne pas imaginer mille et un moments de ces premières vacances en sa compagnie, rêvassant à des heures câlines non loin des yeux du monde. Je ne savais pas particulièrement où nous allions (ce qui était vrai tant sur un plan géographique que relationnel) mais je me plaisais à y aller, mon enthousiasme exacerbé par l’inconnu délicieux qui se profilait. Mes pensées revinrent machinalement jusqu’à notre soirée et plus encore jusqu’à la beauté de ma cavalière. Il y avait peu de garçons, ce soir, qui pouvaient se vanter d’être mieux accompagnés que je ne l’étais moi-même. Aucun, même ! Et je ne me fis pas prier pour le lui laisser entendre, dans une sincérité teintée de quelque chose de plus tendre encore. Mon compliment sembla faire mouche puisque Madame se mit à rire, esquissant quelques pas de danse. Mon bras accompagna sa démonstration, la faisant tourner sur elle-même sans jamais la lâcher alors que mes lèvres s’étiraient infiniment d’un sourire séduit. Sa légèreté lui allait à merveille, mieux encore que sa toilette. Elle avait l’air heureuse et rien que ça la rendait irrésistible.

Merrrci, mon ange.
Tant de progrès… je suis ébloui, la taquinai-je alors que je prenais soin de détacher chaque syllabe pour rendre ces quelques mots aussi intelligibles que possible.

Notre départ vers des contrées lointaines ne m’avait jamais semblé aussi proche. Il ne restait plus que quelques heures, à peine le temps d’un au revoir que nous nous retrouverions déjà. Est-ce qu’elle avait aussi hâte que moi ? Je n’avais aucun mal à le croire. Voler ainsi des jours entiers à cette vie qui avait toujours été privée me ravissait plus que je ne l’aurais cru. Effacer la frontière entre le temps accordé à ma famille et celui qui revenait à mes amis… Elle n’était plus ni tout à fait l’un ni encore tout à fait l’autre… Cet entredeux un peu flou ne me semblait acceptable qu’avec elle. Enviable même. Il me tardait de la présenter à tout ce que mon existence avait de connaissances, laissant entendre à qui le voulait qu’elle était sans l’ombre d’un doute la demoiselle la plus extraordinaire existant sur cette Terre.

Il me fallait êtrrre à la hauteurrr de mon cavalier.

Je ne pus m’empêcher de glousser tandis que nous reprenions notre route. Je portai mon verre à mes lèvres sans jamais me défaire du sourire tranquille qui y planait. Je me souvenais des toits de Londres comme d’un avant-goût du Paradis, je me demandais ce soir s’il ne ressemblait finalement pas plutôt à ça. Un monde entier qui n’appartenait qu’à nous, le murmure de la ville tant d’un côté que de l’autre et nous flottant au beau milieu de tout ça, nous suffisant simplement à nous-même. La fraîcheur de cette fin de soirée, le parfum de l’été… tout contribuait à parfaire un tableau des plus délicats. Le village se dessinait en contrebas, les lumières commençant à se découper dans le jour déclinant. Je ne savais pas ce que nous y trouverions… Quelques professeurs attablés aux Trois-Balais, peut-être ? Il nous faudrait être discret… mais pourtant rien ne me semblait plus inutile. Comment cette balade innocente pouvait être condamnée par l’autorité ? Nous ne faisions rien de mal… Mais nous ne saurions sûrement jamais à quoi ressemblait Pré-au-Lard de nuit… Erin ne nous en laissa guère le temps, tirant doucement sur mon bras pour m’entraîner sur une route alentour…

Viens parrr-là !

Je ne me fis pas prier pour la suivre, abandonnant un dernier regard sur les bâtiments qui se dressaient en contrebas. Rapidement, la terre disparut au profit du moelleux de l’herbe. Quoi qu’elle ait en tête, j’étais partant. Toute trace de bon sens ou de rébellion fondait face à ses regards envoûtants et à ses sourires charmants. D’un bond elle grimpa sur le banc qui avait été le théâtre de bien des confidences… L’ombre du Serment ne me revint même pas, pris dans des souvenirs bien trop évidents pour s’en sortir vivant. Je n’avais rien oublié, bien sûr, et il m’arrivait encore souvent d’y penser mais ce soir, rien ne vint. Il n’y avait que la douceur de cette soirée et l’espièglerie de ma meilleure amie.

Pourrr quelqu’un qui ne souhaitait pas êtrrre enferrrmé dehorrrs, je trrrouve que tu t’accommodes à la perrrfection de mes bêtises.
Qu’on nous y enferme ! Au moins, les vacances commenceraient tout de suite !

Il n’y avait plus grand chose d’effrayant à l’idée de rester coincés ici. Nous fuirions, voilà tout ! N’avait-ce pas fait partie de nos projets, de toute façon ? Je n’étais pas convaincu que ni sa famille ni la mienne ne verrait un tel écart d’un très bon oeil mais, moi, je trouvais la perspective particulièrement intéressante. L’année se terminait après-demain, il nous restait à peine plus de vingt-quatre heures à tirer ici, cela ou rien, c’était à peu près la même chose. Son regard accrocha la mien, je m’y noyai sans retenue, une chaleur inattendue m’enveloppant tout entier et arrachant à mes lèvres le plus idiot des sourires. J’étais bien, à ses côtés. Mieux que n’importe où ailleurs. Si je n’en avais absolument jamais douté, cette amitié n’en étant que la plus frappante des preuves, ça ne m’avait jamais semblé si clair pour autant. Elle vida finalement son verre, l’abandonnant entre nous, et sauta à bas du banc avec hâte.

Ne bouge pas.

Elle disparut de mon champ de vision… Si je la suivis des yeux un instant, curieux et amusé, elle me réprimanda d’un sourire moqueur. Bon joueur, je m’exécutai et partis dans l’observation désintéressée des ombres de la vie lointaine. Elle riait sans rien avouer, ce qui n’annonçait que des bêtises. Mon verre finit par rejoindre le sien juste avant que des clapotis surprenants ne se fassent entendre derrière moi. Sans attendre, je finis par me retourner juste à temps pour voir une Erin à moitié dévêtue s’enfoncer dans les eaux du lac.

Tu peux venirrr, c’est bon.

Un rire m’échappa alors que je commençais déjà à déboutonner ma chemise. Le banc faisait déjà partie, pour la deuxième fois, de lointains souvenirs, disparaissant peu à peu à mesure que je me rapprochais de sa nouvelle bêtise.

Ce n’est pas le luxe de la derrrnièrrre fois, mais c’est bien mieux que cette piscine grrrouillante de toute la verrrmine de Poudlarrrd.
Je ne sais pas où tu vas chercher tant de mauvaises idées, ma Reine, reconnus-je alors que le tissu blanc rejoignait dans l’herbe le noir de sa robe, mais tu es absolument brillante.

Le reste de mes vêtements ne mit qu’un instant à rejoindre ceux déjà abandonnés sur le sol. La piscine intérieure qui ravirait sans nul doute le petit peuple avait au moins eu le mérite de nous forcer à nous préparer en conséquence… et au vu de cette escapade aquatique inattendue, c’était sûrement l’une des meilleures choses que cette fête pouvait avoir à offrir. Mes pas quittèrent finalement la pelouse pour s’aventurer dans l’eau. Un gémissement étouffé m’échappa avant que je me mette à ricaner. Le soleil qui avait commencé à se coucher depuis un moment et les températures très écossaises qui avaient accompagné cette journée avaient rendu le lac bien plus froid que je ne l’aurais cru. J’y étais allé gaiement, sans même me poser de questions, mais je le regrettai un peu lorsqu’un frisson me prit violemment pour cible. Heureusement, ça ne fut que l’histoire de quelques interminables secondes, le temps que mon corps s’y habitue. Quand je parvins jusqu’à Erin, l’eau couvrant largement mes hanches, ça allait déjà un peu mieux.

Bon... J'avoue... Autant je me fiche bien du luxe manquant, autant le risque d’hypothermie me paraît un peu plus gênant.

Je n’étais qu’à moitié sérieux, bien sûr. Nous étions loin de la mer chaude et du soleil brûlant que je connaissais d’ordinaire en vacances mais, pour l’occasion, je m’en contenterai divinement bien. Après tout, la compagnie me semblait bien plus importante que quelques détails qui me reviendraient bientôt. Mes mains retrouvèrent machinalement le chemin de sa taille, glissant presque timidement le tissu fin que la recouvrait à peine. Je ne pus m’empêcher de penser que je préférais presque celui-ci au rouge de la dernière fois, encore que je n’en voyais pas grand chose. Les circonstances différentes, sûrement…

J’aime assez l’idée que les regards lubriques de tous ces impurs avinés ne puissent pas se perdre sur toi, ce soir.

C’était certainement un peu égoïste, beaucoup même, mais ça n’avait aucune importance. Qu’ils se contentent de toutes ces filles faciles qui se sentiraient flattées de tant d’attention ! Erin valait infiniment mieux que ça…
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Dernière édition par C. Junior d'Archambault le Ven 5 Juin - 19:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyVen 5 Juin - 16:13

    Joanne était ravie de participer à cette fête clandestine. Le goût de l'interdit et de la nouveauté était très excitant et il fallait avouer que Max et son pote s'étaient donné les moyens et avaient vu les choses en grand pour cette soirée. Et puis Joanne se disait qu'ils ne risquaient pas grand chose. Même si un adulte venait à les griller, que pourrait-il faire ? Le lendemain, tout le monde serait dans le Poudlard Express et Jo voyait mal la direction reporter des punitions sur l'année prochaine. Alors elle pouvait clairement se lâcher ce soir, d'autant plus que Jade avait pris d'un coup en maturité cette année. Du moins c'est ce qu'elle trouvait. L'an dernier, la Poufsouffle lui avait presque tapé un scandale parce qu'elle traînait trop avec un garçon et cette année, c'était elle qui traînait avec plein de garçons. C'était drôle.

    D'ailleurs, c'est Jade même qui lui présenta Max et Jo le trouva d'emblée sympathique. Jade lui avait déjà dit qu'il était drôle et cool mais elle ne pouvait que le confirmer. Bien évidemment Joanne était toujours très sociable et rare étaient les personnes qu'elle n'aimait pas mais disons qu'elle se sentait toujours plus à l'aise avec les personnes qui ne se prenaient pas la tête et Max semblait être de ce style-là. Jade et lui semblaient bien s'entendre et la Gryffondor se disait que l'ambiance de l'équipe de Quidditch devait certainement être meilleure que les années précédentes avec des gens comme lui et c'était tant mieux pour eux. Entre temps, d'autres personnes arrivèrent et Joanne remarqua la façon très appuyée que Max avait de reluquer certaines filles qui entraient comme Sasha et Bluebell par exemple. Pas besoin d'être très observateur pour comprendre qu'il devait être ce genre de garçon à courir après les filles. Jo se mordit la lèvre et pouffa de rire.

    Ce fut le moment où Jade reçut un appel de détresse d'Hilary qui avait besoin d'aide et ni une ni deux la Poufsouffle s'en alla à sa rescousse, prenant sa cape d'invisibilité au passage tout en lui promettant de lui ramener un maillot de bain. Jo décida de rester avec Max car elle ne se voyait pas aller s'amuser sans attendre sa meilleure copine. Elle en profiterait pour taper la discute avec lui en attendant que Jade revienne avec Hilly. D'ailleurs, Jo ne tarda pas à poser des question à Max, notamment sur comment l'idée d'une telle fête lui était venue.

    "Tout au long de l'année ? Sérieux ?" s'étonna-t-elle quand il lui expliqua qu'il était coutumier du fait avec son ami Caleb. "Oui carrément, c'est la première fois que je viens à une de tes soirées. J'ai entendu une rumeur dans un couloir, j'ai demandé à Jade et... me voilà ! Je n'en avais jamais entendu parler avant ça, j'imagine donc que vous ne vous êtes jamais fait grillés, c'est cool !" s'exclama-t-elle avant de littéralement éclater de rire quand il lui raconta la légende qui disait qu'embrasser l’organisateur portait chance pour les futures soirées.

    "L'autre eh ! Espèce de profiteur. J'ai pas encore assez bu pour me faire avoir aussi facilement. Et puis à ce que j'ai vu, y'a certainement d'autres filles avec qui tu préfèrerais perpétrer cette coutume." répondit-elle en montrant du menton Sasha et Bluebell. Elles avaient le même âge qu'elle à quelque chose prêt mais Joanne n'était pas aveugle et était parfaitement consciente que ces filles-là étaient bien plus jolies qu'elle.

    Skyler arriva à son tour et Max partit aussitôt chercher une bouteille de tequila qu'il donna à la Serpentard en lui proposant de se servir dans le coffre si elle voulait autre chose. Et bien, quel accueil ! Visiblement, Skyler lui avait donc tapé dans l’œil au même titre que Sasha et Bluebell. Amusée, Joanne retint un sourire et s'adressa à Skyler.

    "Tu sais Skyler, y’a une légende qui dit que c’est bien de rouler une pelle à l’organisateur d'une soirée parce que ça porte chance pour les futures fêtes à venir. Enfin, je dis ça je dis rien tu vois..." expliqua-t-elle d'un air innocent en glissant un regard amusé à Max.

    C'est à ce moment-là que Jade réapparut en trombe et déboula avec Hilary vers la table de beer-pong où se trouvaient Sasha, Blaze et Misha pour commencer directement à jouer. Joanne cligna des yeux le temps de réaliser la situation. Sacré Jade, elle ne la referait pas.

    "Alors moi je l'attends sagement pour pas commencer la fête sans elle mais elle... elle commence sans moi ! Pote en carton ! Et je parie qu'elle a oublié le maillot. Max, ça tient toujours ton offre ?" demanda-t-elle prête à enfiler le caleçon de bain du Poufsouffle.


@E. Jade Shepherd
@Maxwell Carter
@Skyler P. Mills

Tenue de Jo:


Dernière édition par Joanne Griffith le Dim 7 Juin - 19:47, édité 1 fois
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August P. Rowle

August P. Rowle



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Arrivé(e) le : 16/05/2019
Parchemins rédigés : 1169
Points : 5
Crédit : ©
Année : 6ème (17 ans)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un cormoran aptère
Epouvantard: Un miroir de plein pied
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 6 Juin - 1:02

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Soirée clandestine | Blue entre école et picole
@Maxton E. Sherwin, @Maxwell Carter

Bluebell en avait, des ennemis. De plus ou moins longue date, innés ou construits par les insultes réciproques, hommes et femmes, sangs souillés ou lignées pures. C’était l’une des raisons pour lesquelles elle se fichait éperdument de l’avis d’autrui sur sa propre conduite, et ne craignait en aucun cas les représailles éventuelles de Finnbjörn et Carla ; du moins se sentait-elle prête à tout subir. Se les mettre à dos, ce n’était qu’une formalité supplémentaire si elle n’était pas déjà actée, deux prénoms de plus derrière une longue liste commencée depuis sa naissance. A dire la vérité, celle-ci était si longue que Bluebell aurait pu finir par croire que les seules relations possibles se développaient au travers de sentiments de haine, colère, mépris, moquerie, sarcasme. La bienveillance et la douceur auraient pu lui être deux concepts abstraits, définissant quelques états d’âme d’une pitié si prononcée qu’elle changeait le dédain en un intérêt hypocrite. Mais le sort lui avait fait la faveur de lui accorder une épaule de soutien parmi ce flot d’adversaires : Maxton. Son acolyte. Son gardien des Enfers dans lesquels elle avait depuis toujours grandi. L’Eaque d’une Eurydice qui avait besoin de ce juge pour évoluer dans une obscurité un peu moins sèche. Et ce soir encore, Maxton lui prouvait sa loyauté sans faille, derrière une épaisse couche de sarcasme et de mauvaise volonté pour étouffer une fidélité fraternelle inébranlable. Il fallait bien cette couverture d’amour vache pour que leur humanité leur semble un moins vulgaire. Et c’était ainsi que Maxton pouvait se pavaner avec son rictus narquois et ses répliques cinglantes, sa nonchalance moqueuse et son arrogance sardonique sans que Bluebell ne quitte son bras. Il avait tous les privilèges en tant que souverain du royaume où jouait la Serpentard. Il dictait les règles qui lui permettaient d’avancer. Et c’étaient les seules règles que Bluebell eut jamais respectées en dépit de toute l’insolence dont son jumeau pouvait faire preuve. De ce fait, malgré l’ironie mordante du Gryffondor qui n’avait de toute évidence aucun plaisir à être ici, Bluebell attrapa le verre qu’il lui tendit en le gratifiant d’un sourire étonnamment doux aux reflets presque maternels. Il était le seul à bénéficier d’un sourire sans aucune cruauté, qui tirait alors ses traits dans une obligeance commune à l’ensemble de son visage. “A notre amusement parmi tous ces incapables, alors” trinqua-t-elle en levant son verre. Un rire franc la coupa un instant avant qu’elle ne reprenne à voix basse, presque dans un murmure, “Merci, Maxton.” Mais, comme voulant couper court à tout épanchement supplémentaire, elle s’empressa de boire une très longue gorgée du breuvage. Elle ne remerciait jamais personne ; Maxton, en de rares occasions. Mais il lui semblait que la venue de son superbe frère en ces lieux infestés méritait un mot de sa part.

Néanmoins, en dépit de sa volonté de rester près de celui qui la protégeait de son empire de haine, Bluebell n’était pas réellement là pour s’amuser. Observant le vin flotter dans le verre en plastique fourni par Maxton, Bluebell se rappela sa mission première : s’afficher avec Maxwell. Elle releva alors ses yeux, consciente qu’il était désormais temps d’aller le saluer. Elle s’aperçut qu’il était déjà en présence de personnes peu recommandables : des sangs impurs, et plus précisément, celui de cette gueuse, Skyler. Allons bon ; après l’avoir menacée de séduire son propre frère, la voilà à chercher les regards du Poufsouffle ? Cette école n’était donc peuplée que de garces ? Bluebell laissa s’échapper un rire aux sonorités cyniques. “Hélas, je crains cependant de ne pas pouvoir te le présenter tout de suite.” Elle n’eut pas besoin de justifier ses dires : son regard braqué sur le groupe agglutiné autour du jeune homme en disait assez pour que son frère comprenne la lueur qui éclata dans ses iris. Il était hors de question pour elle de s’approcher de ces groupies salies par un sang coupé de médiocrité ; elle pouvait bien faire des efforts avec Maxwell dont la compagnie n’était désagréable que par son statut sanguin. Mais ces jeunes filles échauffées lui semblaient trop animales pour mériter sa royale présence.

C’est alors qu’un autre animal pénétra les lieux. Le signe de tête de Maxton l’arracha de ses pensées et lui fit alors réaliser que Carla était en effet arrivée, avec un groupe des plus surprenants. Casey, Brooklyn, et bien entendu, Finnbjörn. Telle une douche froide, un frisson glacial parcourut l’échine de la jeune fille à la vue du jeune Norvégien. Pourquoi cet amnésique était-il accompagné d’une garce, d’une dépressive mal dans sa peau, et d’un né-moldu ? Une belle brochette qui lui arracha une moue dédaigneuse, d’autant que la robe rouge qui revêtait la peau de Yaxley était certes élégante ; mais Bluebell ne put s’empêcher de se demander à combien d’occasions pouilleuses la Gryffondor avait dû la revêtir, pour impressionner des compères sans prestance. Infliger un tel spectacle de médiocrité à Finnbjörn revenait à l’insulter. En quoi ne comprenait-il pas que même avec un cerveau lacunaire, il valait mieux que cette mécréante ? “Ne sont-ils pas méprisables ?” souffla-t-elle à son frère. Il voulait le comprendre, elle et ses histoires tortueuses : qu’il la contemple ainsi crispée, et qu’il prenne conscience de l’ampleur de la situation désastreuse dont elle s’était accablée. Elle serra fermement un instant le bras de son jumeau, dans une étreinte muette qui se passait de réflexions supplémentaires.

Le regard encore un instant, l’instant de trop, posé sur ce nouveau groupe, et plus spécifiquement sur un individu en chemise rouge, Bluebell finit par se reprendre, ignorant les lamentations capricieuses de son estomac soudain noué ; et elle but une nouvelle longue gorgée de vin, à la suite de quoi elle reporta prestement son attention sur son jumeau. La vue de son visage fier et de ses yeux familiers la revigorèrent presque aussitôt. “Tu sais quoi ? Finalement, tu as raison. Il est impoli de ne pas saluer l’hôte qui nous invite, et le respect n’attend pas. De plus, tu meurs d’envie de le rencontrer, et je ne peux décemment pas faire attendre mon frère adoré après tous tes efforts pour m’accompagner ici”, déclara-t-elle dans un sourire empressé. En effet, rien à voir avec son sourire précédent chaud et sincère ; il ressemblait davantage à une crispation de sa mâchoire. Elle s’empressa alors de rejoindre Maxwell non sans Maxton, auquel elle glissa tout bas alors qu’ils s’approchaient du groupe en question, “Je t’en prie, je sais que tu ne le portes pas dans ton cœur, mais pour moi, joue le jeu”. Elle appuya ses dires d’un regard insistant. Maxton avait toutes les raisons du monde de ne pas approuver ses choix, mais elle avait besoin qu’il fasse semblant d’être en accord, au moins ce soir.

Prise d’une vigueur nouvelle, comme lorsque l’on sort d’un bain glacial, Bluebell, accompagnée de Maxton, arriva ainsi à hauteur du groupe de Maxwell, Skyler et Joanne. Adressant un rapide coup d’oeil à sa camarade de dortoir, qui ressemblait plus à un toisement muet, et ignorant royalement la Gryffondor, elle adressa un sourire radieux à Maxwell à sa gauche. “Je suis navrée d’interrompre votre passionnante conversation”, fit-elle en guise de salutations, “Mais mon frère et moi-même tenions à te remercier personnellement de la magnifique soirée que tu nous as organisée”, reprit-elle en tournant son visage vers Maxwell qu’elle gratifia d’un parfait sourire tout aussi admiratif que forcé, reprenant le rôle de femme conquise. Mais, par-delà son sourire d’actrice, Bluebell lança un certain regard empli de sous-entendus à son partenaire. Il n’avait pas le droit à l’erreur, ce soir : pas maintenant que leurs ennemis communs se tenaient fiers derrière eux. “Au fait, laisse-moi te présenter Maxton : il était très curieux de te rencontrer”, reprit-elle avec une légère ironie en croisant le regard de son jumeau. La jeune fille se réfugia alors dans son verre et se délecta d’une troisième gorgée. L’acidité de l’alcool chatouilla finalement sa gorge ; à moins que ce ne fut son dégoût d’être pareillement entourée ; ou la conscience de savoir Carla et Finnbjörn derrière son dos ; serait-ce finalement un mauvais pressentiment ? Elle adressa un regard silencieux à son frère, se rabattant sur son gardien. Pourvu que tout se passe comme prévu. Mais cela ne dépendait que de Maxwell, et Bluebell n’était pas prête de lui faire entièrement confiance, lui et son caractère impulsif, lui et ses sautes d’humeur. C'est alors que l’éclat turquoise de la bague offerte (ou plutôt louée) par Maxwell brilla dans son mouvement. Au moins avait-elle un moyen de pression en cas de mauvaise conduite… Tous les moyens étaient bon d’assouvir sa fièvre ce soir.



Tenue de Blue:

code by EXORDIUM.




BORDERLINE
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Lilith C. Davis

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Bientôt plus d'école, il nous reste la picole


Fini les cours et les examens. A nous les vacances et deux mois de bon temps. J’avais appris dans une des récentes lettres de Bailey que nous allions passer un moins entier en Australie, sur ses terres d’origines. Bien que cela fasse 3 ans quasiment que je fais partie des Knight, je n’avais encore jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds et cette perspective m’enchante de fou. Alors oui, cela veut également dire 1 mois en compagnie de Daphné et de Lenora mais je suis persuadé que je pourrai habilement me soustraire de leur compagnie pour aller me pavaner sur les belles plages australiennes et profiter de la compagnie des belles meufs de ce pays. Rien que cette pensée me met déjà en joie. Pourtant, je dois encore attendre patiemment quelques jours avant ce fameux départ. Mais rien de tel qu'une bonne soirée pour fêter la fin de l'année pour faire passer le temps encore plus vite.

C'était l'idée des gars. Je parle bien évidemment de Max et de Cab. Ils raffolent de ce genre d'évènements et ils avaient décidé de l'ouvrir ce soir à plus de personnes, faisant des habituelles soirées clandestines une soirée d'un tout autre niveau. J'avais voulu les aider dans l'organisation, parce que dans le fond, j'adore faire ce genre de choses aussi. Rien de tel pour s'assurer que la soirée sera démente. Mais malheureusement, mes responsabilités de préfet m'avaient rappelé à l'ordre. Et c'est également à cause de ces responsabilités que je me retrouve en retard et que la soirée commence sans moi alors que je suis contraint de faire des énièmes rondes pour surveiller le château et s'assurer que tout soit dans les normes. Les professeurs doivent sentir que quelque chose se profile. Même si l'annonce de cet évènement est resté très discret, la fébrilité de certains élèves restaient palpable. En espérant que les profs mettent ça sur le dos des vacances qui approchent et ne se montrent pas trop suspicieux.

Je finis mon tour par le hall et parvient discrètement à me faufiler entre les lourdes portes d'entrée profitant de l'absence des professeurs de ce secteur. Bénéficiant de l'obscurité, je me faufile discrètement dans le parc avant de parvenir jusqu'au saule cogneur. En deux temps trois mouvements, je sors ma baguette pour l'immobiliser et me faufile entre ses branchages pour pénétrer dans le passage secret. Je profite du trajet pour me dévêtir de ma robe de sorcier. J'avais prévu le coup en mettant une chemise en jean avant de partir faire ma ronde pour ne pas perdre plus de temps. Faut pas non plus déconner, j'ai déjà perdu de précieuses minutes. Sur le chemin, je souris à en m'imaginant dans quel état je vais trouver l'endroit. J'ai du perdre quoi, 30 min voir 1h de fête. Sauf que connaissant Max et Cab, je ne doute pas une seule seconde que l'alcool doit être à volonté. Et il faut être honnête. Une bonne partie des élèves ne savent pas comment boire et vont certainement connaître la première grosse cuite de leur vie. Ca va être géant ! Après quelques minutes de marche, les premiers échos de la soirée me parviennent. J'approche et l'excitation monte. Enfin on va pouvoir fêter la fin de l'année comme il se doit !

Je tombe immédiatement sur Maxwell qui se tient non loin de l'entrée. Il joue le rôle de l'hôte qui accueille fièrement ses invités, histoire de bien montrer que c'est lui qui est derrière tout ça. Ca lui ressemble bien. Si ça peut en plus lui permettre de matter toutes les meufs qui arrivent pour qu'il puisse faire son choix dans le lot ! « Salut mec ! Je vois que tu as pas perdu ton temps ! T'es en bonne compagnie ! » Je lâche avec entrain en faisant un clin d'oeil complice à Joanne, l'attrapeuse de notre équipe de Quidditch. Je pourrai même dire de MON équipe de Quidditch, étant donné que j'en ai été le capitaine pendant de longs mois. « Ca va Joanne, la forme ? » J'ai toujours apprécié son entrain et sa bonne humeur. Malgré tout ce qu'on a traversé ces derniers mois et les difficultés du Quidditch, je ne l'ai jamais entendue se plaindre une seule fois. Sauf si je me trompe, je crois savoir qu'elle va passer en 5ème année à la rentrée. Nous aurons peut-être la chance de la découvrir Capitaine si ça se trouve.

C'est alors que deux nouvelles personnes se joignent à nous et je reconnais immédiatement les jumeaux Sherwin. Bluebell n'a d'yeux que pour Maxwell. Apparemment, ils sortent ensembles ou un truc comme ça. Surprenant me direz-vous quand on connaît les Sherwin comme je les connais mais bon. Max est bien assez grand pour choisir ses meufs. « Maxton, Bluebell. Quel plaisir de vous voir ce soir. » Je dis avec amusement, sachant pertinemment qu'ils ne sont pas particulièrement friands de ce genre de soirées où ils doivent se retrouver mélangés à tout type de gens et de "sang". J'avise la bouteille de vodka qui tourne entre les mains de Maxwell et Joanne. « Vous faites tourner ? J'ai visiblement un peu de retard à rattraper. » Hors de question que je reste totalement sobre lors de cette soirée. Surtout si je dois commencer la soirée en compagnie des jumeaux Sherwin. Après la disparition soudaine d’Alexis, je continue d’avoir de gros soupçons sur eux et sur leur famille, et ils le savent pertinemment. Notre amicalité est donc pleine de faux semblants.


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 6 Juin - 18:23

SKYLER
&
CO

Bientôt plus d'école, il nous reste la picole.
Dès mon entrée dans la salle, je me diriger vers l'organisateur de la soirée. Notre conversation, plus tôt dans la journée, était pleine de promesses et j'ai hâte de voir s'il tiendra parole. Ma tenue me rend plus à l'aise que celle que j'arborais à la soirée de Quidditch : je n'ai pas à m'emmerder avec des talons et suis bien plus coutumière du court que du long. Lorsque j'atteins Maxwell Carter, j'observe qu'il est déjà bien entouré : son pote Caleb se tient pas loin, de vrais inséparables. La présence de Joanne Griffith, une Gryffondor de ma classe, est un peu plus surprenante. Une nouvelle conquête ? Je ne prends pas tellement le temps de me questionner à ce sujet. Je salue mon hôte et le complimente sur sa soirée : la description qu'il m'en avait fait est fidèle à la réalité voire même en dessous du rendu final. J'en viens ensuite à ce qui m'intéresse : les bouteilles promises. Carter me reçoit avec un immense sourire après m'avoir détaillée sous toutes les coutures. Je ne lui en tiens pas rigueur : on ne peut pas changer un crapaud en un prince d'un claquement de doigts. Il me répond que ça lui fait plaisir de me voir - la seule raison de son sourire, j'espère - et me présente ce qu'il a mis à notre disposition pour la soirée. J'approuve d'un hochement de tête en balayant la pièce du regard. Il a vraiment pensé à tout. Pendant qu'il part me chercher une bouteille, j'aperçois Cameron accompagné de sa soeur et leur fait un signe de la main en criant le nom de mon ami. J'obtiens deux signes en retour avant que Mallory n'attire son jumeau sur la piste de danse. C'est amusant, de voir le Serdaigle ainsi.

Mon attention se reporte ensuite sur Maxwell, que j'aperçois derrière le bar. Sans trop tarder, le Poufsouffle revient avec le Saint Graal entre les mains. Une bouteille de tequila, parfait pour commencer la soirée. A-t-il donc vraiment fait attention à ce que je lui ai dit au quatrième étage ? J'accueille le cadeau avec excitation, d'autant que j'ai l'autorisation d'aller chercher d'autres bouteilles dans le coffre - de la vodka, notamment - si l'envie m'en prend. Cette soirée va être d'enfer. Je récupère la tequila et un bout de papier glissé discrètement contre l'étiquette de la bouteille. Je fais mine d'observer la composition de l'alcool et déplie le papier : un code à quatre chiffres, certainement celui du coffre. Carter est plus malin qu'il n'en a l'air. « Wow merci ! Je suis sûre qu'il y a des trésors dans ce coffre. » Sans tarder, j'ouvre la bouteille et porte le goulot à ma bouche. J'en profite pour glisser le bout de papier dans mon haut de maillot de bain, en faisant comme si je remontais mon décolleté. La tequila coule dans ma gorge et chauffe mon œsophage. C'est de la bonne, il n'y a rien à dire. Maxwell me demande alors, taquin, s'il a gagné le droit de m'appeler Sky et je n'ai aucun mal à saisir la référence à notre discussion dans la bibliothèque. Je lui donne un léger coup de poing dans le biceps - ses muscles ne sont clairement pas du toc - en levant les yeux au ciel théâtralement, alors que l'esquisse d'un sourire pointe sur mes lèvres. « Permission accordée. A ta soirée ! » Je lève ma bouteille et la fait tinter contre la sienne avant de reprendre une gorgée. L'alcool pur monte à la tête rapidement et je sens déjà la chaleur, d'abord dans mon tube digestif, s'étendre à tout mon corps.

Cet échange m'en a presque fait oublier le reste : Blaze, Sasha, Cameron ... et même la présence de Joanne. Je ne la connais pas bien, finalement. Nous sommes pourtant de la même promo, nées-moldues et contraintes de redoubler après l'épisode Blackman. C'est certainement nos seuls points communs. Elle est aussi volubile que je suis concise : un mot chez moi en vaut bien une vingtaine chez elle. Elle s'est par ailleurs rapidement rapprochée de Jade, ce qui a suffit à consolider notre indifférence mutuelle. Pourtant ce soir, c'est à moi que la bavarde brune s'adresse. Qu'est-ce que c'est que ces conneries, encore ? Embrasser l'organisateur d'une soirée porte chance pour les prochaines fêtes, d'après ce que dit Joanne. C'est bien la première fois que j'entends ça. Son regard en direction de Maxwell me laisse deux options : soit le Poufsouffle veut me galocher et lui a demandé de lui arranger le coup, soit il a sorti ça à Joanne pour la pécho et celle ci tente de me refiler le bébé. Dans les deux cas, je ne suis pas intéressée ou du moins, pas encore suffisamment alcoolisée pour accepter. « Bah te gêne pas, si tu crois à ces conneries. » Me contente-je de répondre avec méfiance. Je lance un regard soupçonneux en direction de Maxwell puis de Joanne. Qu'est-ce qu'elle croit, exactement ? Que je vais me prostituer pour une pauvre bouteille ? A d'autres. Je commence à me dire qu'il vaudrait mieux que je me trouve d'autres fréquentations quand j'aperçois Jade. Super, il ne manquait plus qu'elle. Hors de question de me pointer au milieu de Sasha et compagnie si elle est là. Quant à Cameron, je le vois plus. La Gryffondor a également remarqué Jade, puisqu'elle la traite de pote en carton. Une vague histoire de maillot de bain s'en suit mais je n'écoute pas, concentrée sur le garçon qui s'approche de nous. Je sais qui il est : Killian, le préfet des rouge et or. Bordel, qu'est-ce qu'il fout là ?! La dernière fois qu'un préfet a été invité à la même fête que moi, on a été balancés. De toute évidence, il connait Maxwell et ponctue ses salutations en commentant son entourage. Visiblement, je suis tellement considérée comme un bout de viande que le préfet ne s'adresse même pas à moi. Tant mieux, je n'ai rien à lui dire. De toute manière, nous sommes rapidement rejoints par un duo. Les Sherwin, formidable. On dirait que Bluebell s'est taillée une robe dans les rideaux de sa grand-mère mais je me garde bien d'en faire la remarque. Si l'on doit se prendre la tête, autant que ce ne soit pas seulement en parlant chiffons. Elle me lance à peine un regard, que je soutien. Maxton est à ses côtés, évidemment. Elle s'adresse à Maxwell, son petit copain officiel, sans faire cas de nous. Je décide de boire une autre gorgée de tequila, faisant baisser le niveau de la bouteille aux deux tiers. La chaleur irradie aussi ma tête désormais et ce n'est pas une sensation désagréable. Autant profiter comme il se doit de la dernière soirée de l'année. De son côté, Killian demande à son tour de l'alcool et, même si ça ne m'est pas directement adressé, je réponds. « C'est pas pour les poucaves. T'avais qu'à demander à la dirlo de te fournir de l'alcool pour bons et loyaux services. » Je n'oublie pas ses manières de petit chef dont il aime jouer pour emmerder son monde. Et puis, qui dit qu'il ne va pas nous balancer ? Je sais bien qu'il n'a pas le profil du préfet modèle mais la tequila me monte à la tête et je n'ai jamais tellement aimé les figures d'autorité.

CODAGE PAR AMIANTE

@Maxwell Carter
@Joanne Griffith
@Killian Knight
Tenue de Sky':
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 6 Juin - 20:54

soirée clandestine


Sans aucun scrupule, nous abandonnons la fête et la vermine qui s’y déhanche. Ni regard, ni regret pour cette cabane présumément hantée. Il n’y avait que nos camarades qui l’habitaient ce soir et aucun d’eux n’avait assez d’importance, encore moins d’intérêt, pour nous retenir. Un tout nouvel interdit se brisait en même temps que le verrou de la porte nous séparant de l’extérieur. Jamais encore nous ne nous étions enfuis par-delà les limites de Poudlard et cette première fois avait des accents d’excellence. Il ne s’agissait pas tant d’apprécier briser les interdits que d’adorer être en sa compagnie pour le faire. C’était plaisant, au-delà de toute raison, de se promener ainsi, sur des sentiers dévorés par les ombres nocturnes, nos mains entrelacées, faisant fi de tout le reste. Bientôt, nous aurions une partie de l’été pour nous perdre, encore et encore, dans des moments tels que celui-ci. Il faudrait ensuite nous séparer pour le reste des vacances : je pouvais presque sentir la lassitude qui me saisirait alors et l’ennui dans lequel me plongerait l’absence de mon meilleur ami. Après des journées parfaites à profiter de l’avoir à mes côtés, le reste me semblerait bien fade, cela ne faisait aucun doute. Puis la rentrée nous réunirait et il nous faudrait de nouveau nous plier aux règles édictées par une direction déplorable. Enfin, avant tout cela, nous aurions deux semaines pour oublier le reste du monde. Et avant cela encore, nous avions ce chemin qui serpentait jusqu’au petit village de Pré-au-Lard et que nos pas ne demandaient qu’à avaler.

Un compliment franchit ses lèvres et le silence de cette nuit d’été, m’emportant dans une petite pirouette qui s’achève face à lui, nos sourires étirés à l’unisson. J’aimais cette légèreté qui était la nôtre et qui chatoyait encore plus à la lumière des semaines d’orgueils froissés que nous avions traversées. J’adorais cette évidence, celle-là même qui avait merveilleusement supplantée certaines difficultés à se comprendre. Comme si nous n’avions eu besoin que de ça, cette complicité intime rehaussée de ce quelque chose en plus, pour effacer bien des équivoques. Cette année était passée à une vitesse folle et nous avait entraînés bien plus loin que jamais, ne nous offrant pas le moindre répit. Cela me convenait à la perfection, flattant mon impulsivité, charmant mes passions, courtisant mes envies de toujours plus. Comme celle de découvrir autre chose de Junior que son quotidien londonien, ou celui que nous partagions à Poudlard. Mettre un pied dans cette réalité-ci, c’était embrasser bien plus. Alors, apprendre quelques bases de français, c’était définitivement le moins que je puisse faire. D’autant plus que cela tirait chaque fois un petit sourire satisfait à mon meilleur ami et que je satisfaisais assez de cette réaction. Je n’avais pas un niveau assez avancé pour comprendre toutes les subtilités de sa langue, mais ses mots exagérément articulés, quelques similitudes avec l’anglais, et son ton espiègle me suffisent pour saisir l’idée globale.

Si j’étais magnifique, il était remarquable. L’unique cavalier au bras duquel j’avais envie de me trouver. Et ça n’était pas uniquement dû à la noblesse de ses traits, l’élégance de sa tenue, ou le prestige de son nom. S’il l’avait seulement souhaité, il aurait pu charmer n’importe quelle fille de bonne famille par ses sourires enjôleur et ses airs qui frôlaient la perfection. Frôler seulement, car je ne le trouvais jamais aussi parfait que lorsque nous étions tous les deux et qu’il abandonnait ce masque de fils slash gendre idéal. Mes chers frères feraient des partenaires tout aussi prestigieux, mais je leur préférais sans l’ombre d’un doute mon meilleur ami. Ma famille emporterait toujours ma loyauté, mais nous avions un royaume à construire, lui et moi, et une infinité d’écarts à composer. Et puis, il n’était pas qu’une simple fréquentation, vague connaissance composant un cercle social élargi. Il était bien plus que ça, bien plus que tous ceux qui n’avaient pas mon nom.

Derrière nous, la cabane s’efface. Que laissions-nous là-bas ? Est-ce que nous allions manquer autre chose que le spectacle pathétique de nos camarades de plus en plus ivres se perdant entre deux danses ou plongeant dans la mare infectée qu’était la piscine ? Peut-être que Finn venait d’arriver, tentant de me trouver dans la masse. Je ne m’en voulais même pas : il serait sûrement accompagné de Carla et, quand bien même la Serpentard éveillait chez moi un certain respect teinté d’intérêt, leur comédie qui s’éternisait me lassait d’avance. Devant nous, l’embranchement nous offre la direction de Pré-au-Lard mais je lui préfère une autre, tirant doucement Junior à l’opposé des lumières du petit village. Rapidement, l’herbe remplace la terre sous nos pieds, jusqu’à ce que je me perche sur un banc, celui-là même qui avait accueilli nos retrouvailles après une courte séparation ; trop longue en même temps. Des retrouvailles en demi-teinte qui s’étaient pourtant terminées de la plus belle des manières. C’était au final tout ce qui subsistait et tout ce qui faisait briller mon regard tandis que je rappelle, taquine, quelques unes de ses paroles d’alors à mon meilleur ami. Je ne retiens pas un gloussement approbateur à sa réponse. Nous n’étions qu’à quelques heures à peine de nous évader définitivement dans ces vacances que nous avions si longuement rêvées, et nous étions pourtant plus impatient que jamais. Pour une fois, ma patience n’était pas la seule aux abonnées absentes, et cela avait quelque chose de délicieusement satisfaisant. Jamais cette sensation de plénitude n’avait été si claire qu’au moment où je me noyais dans le bleu de ses pupilles, jamais aussi forte non plus.

Terminant soudainement ce qu’il restait de mon verre, d’une traite, l’ivresse de la bille alcoolisée et de ce gobelet vide commençant doucement à faire vaciller mes sens, j’abandonne Junior, l’exhortant à ne pas me suivre, pas même du regard comme il tenta de le faire. Je me changeais bien rapidement, troquant ma robe noire contre mon maillot bleu pastel, sans perdre une seconde de plus pour me glisser dans l’eau fraîche de l’étang. Il en fallait plus pour me faire frissonner, je la trouvais même bien agréable, et je me retrouve déjà avec de l’eau jusqu’à la taille au moment où son rire constate ma nouvelle folie. Si j’eus un instant le doute quant à ce qu’il ferait, il le réduit bien vite à néant en déboutonnant sa chemise et en la laissant tomber à côté de ce qui devait être ma robe mais qui se confondait avec l’ombre de la pelouse. Je sais, c’est un don qui n’est pas donné à tout le monde fais-je dans un rire prétentieux qui devient moqueur alors qu’un petit son étouffé lui échappe, ses pieds rencontrant enfin l’eau dans laquelle j’étais déjà presque entièrement plongée.

À mesure qu’il avance dans ma direction, ses traits se précisent à la faveur des dernières lueurs du jour et des premières de la nuit. Combien d’interdits avions-nous franchis cette année ? Combien de nouveaux royaumes avions-nous fait nôtres ? Après le banc, là-bas, qui disparaissait dans les ombres du soir, c’était au tour de cet étang d’en devenir un. Combien en restait-il à explorer ? Certainement des milliers ! Mon Prrrince aurrrait-il frrroid ? le raillai-je doucement alors qu’il arrive enfin à ma hauteur et que ses doigts se glissent sur ma taille. Le meilleurrr moyen de rrrégler ce point, c’est de combattrrre le mal parrr le mal ! Et j’accompagne mes mots lourds de présage d’une gerbe d’eau qui vient éclabousser mon meilleur ami. Puis, dans la foulée, afin de me protéger d’une vengeance bien mérité, je crochète mes doigts derrière son cou, assassinant toute distance entre nous. Prrromis, je veillerrrai à ce que tu ne meurrres pas fais-je avec un sourire où dansait de tendres sarcasmes.

C’était similaire à cette fois-là, dans la salle de bain des préfets, et en même temps bien différent. Il y avait un poids en moins, un naturel retrouvé, un autre chose en plus. Ils étaient loin, les deux enfants âgés de huit ans à peine qui s’étaient rencontrés en Angleterre, sans se douter d’à quel point l’autre bouleverserait l’entièreté de leur petit monde. Si c’était cela, grandir, j’avais hâte d’être adulte et de m’affranchir des règles du château et des adultes pour vivre chaque seconde comme je l’entendais et ne plus souffrir la moindre restriction. Nous enfuir, comme nous l’avions indécemment évoqué. Ce rêve de construire un château qui nous appartiendrait et dans lequel nous nous suffirions l’un à l’autre, loin du monde, était peut-être exagéré, mais le fond de cette chimère faisait écho à bien des désirs. Un égoïsme dans lequel je versais de plus en plus et dont Junior me gratifiais à part égale, sans que je ne cherche à m’en offusquer. Bien au contraire. Néanmoins, je l’accueille comme à chaque fois, avec un haussement d’épaules indifférent. Qu’ils essaient seulement, ça fait longtemps que je n’en ai pas rrremis un à sa place rétorquai-je avec nonchalance, mes yeux quittant les siens pour détailler les traits parfaits de son visage que je connaissais par coeur mais dont je ne parvenais pas à me lasser. Non pas que je le cherche, ceci dit. Un nouveau sourire vient étirer mes lèvres, annonciateur, sinon d’une nouvelle bêtise, au moins d’une nouvelle moquerie. Il n’y aurrrra qu’un seul rrregarrrd lubrrrique qui se perrrdrrra donc surrr moi, mais je ne suis pas cerrrtaine… est-ce que tu es aviné ? lâchai-je aussi innocemment que possible, mon regard accrochant le sien, mes sourcils levés dans une interrogation aussi candide que possible, le sous-entendu dont je ne pensais pas un mot, comme bien souvent, m’arrachant cependant un gloussement railleur.
electric bird.



Tenue d'Erin:


Dernière édition par Erin B. Sørensen le Sam 6 Juin - 23:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 6 Juin - 21:15

maxwell carter + pool party

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.


Le jeune homme était donc toujours en compagnie de Joanne maintenant que Jade avait abandonné sa copine pour une mission sauvetage. La jeune femme lui avait demandé si ça ne le dérangeait pas qu’elle reste à ses côtés. Pas du tout … surtout si elle était aussi open que Jade avait l’air de lui dire par hibou interposé. Alors qu’ils continuaient cette discussion, Max vit Carla arriver en compagnie de Casey, Brooklyn et évidemment Finn. Déjà il n’était même pas au courant que Carla et Casey étaient copines. S’il avait su, peut-être aurait-il essayé de lui soutirer quelques informations les deux fois où il avait passé un moment avec elle. Heureusement d’ailleurs qu’il n’avait jamais fait allusion à sa relation avec la serpentard alors qu’il était avec elle, sinon il aurait été encore une fois dans de sales draps. Le poufsouffle était évidemment déçu de voir le bouffondor se ramener, bien que pas surpris au final. Il se doutait bien que Carla allait venir avec lui … Mais il ne devait pas s’en faire. Après tout c’était la dernière soirée de l’année, et c’était SA fête, il n’allait pas se la gâcher parce que cet abruti était ici au bras de Carla. Après tout, elle l’avait choisi, et elle lui avait quand même fait comprendre que leur relation était terminée. Soit. Il n’allait donc pas se gêner non plus ce soir pour faire ce qu’il voulait. La jeune femme le salua de loin avec un sourire. Lui leva la main comme toute réponse avant d’écouter à nouveau Joanne. La gryffondor lui apprit qu’elle n’avait jamais entendu parler de leurs fêtes auparavant et par conséquent c’était la première fois qu’elle venait, grâce notamment aux bruits de couloirs et à son amitié avec Jade.

– Ouais, on essaie de faire bouger un peu Poupou comme on peut, sinon l’année serait rasoir, tu vois. Nan pour l’instant on a eu carrément de la chance. T’inquiète, je penserais à te prévenir l’année prochaine histoire que tu puisses venir plus souvent.

Répondit le jeune homme avec un sourire. Après tout, il était toujours bon de ramener un peu de sang neuf à leurs soirées clandestines, et Joanne avait l’air plutôt cool. Après tout, généralement Jade n’avaient pas trop de mauvais goûts en termes d’amitié. Il connaissait évidemment Sasha qui était carrément cool, pour ce qui était des garçons par contre … Misha, seulement parce qu’il était dans l’équipe de quidditch et pour le moment il n’avait jamais eu de problèmes pour lui. Et pour Blaze, inconnu au bataillon ou presque. Il avait participé à sa réunion de mec, mais à part ça, il ne lui avait jamais réellement parlé. Un peu jeune peut être pour qu’il s’intéresse à lui, et puis surtout c’était un mec donc aucun intérêt.

Maxwell fit une petite blague en racontant à Joanne qu’il y avait une légende qui disait qu’il fallait embrasser l’organisateur de la soirée histoire de se porter chance pour les prochaines fêtes. Après tout, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Elle le taquina, tout en lui confiant qu’elle n’avait pas encore assez bu pour se faire avoir aussi facilement. Petite pique ensuite, surement en référence à ses yeux baladeurs.

– Tiens bois un peu plus alors. Nan t’inquiète, Carlouche, c’est définitivement terminé maintenant, puis Blue j’peux l’avoir quand je veux. Rien à voir avec toi beauté.


Répondit-il avec un petit sourire au coin des lèvres, tandis qu’il reprit une ou deux gorgées dans la bouteille qu’il tenait désormais entre ses mains. Entre temps Skyler était donc arrivé, et avec ceci, Maxwell s’était dirigé vers le bar histoire de récupérer l’une des bouteilles qu’il avait mit de côté pour la jeune femme. Il lui avait même refilé le code du coffre si elle voulait aller s’en chercher plus tard. Comme quoi il ne lui avait clairement pas menti sur le fait qu’elle serait traité comme une VIP lors de sa soirée. La jeune femme le remercia, et l’autorisa même à l’appeler par son petit surnom. Max crut également voir un début de sourire. WOW, la meilleure des récompenses venant de la serpentard.

– GRANDIOSE. A ma soirée, et surtout à l’excellent compagnie que j’ai grâce à vous deux.


Répondit le jeune homme avec un petit clin d’œil pour Skyler. Finalement cette fille était surement bien plus cool qu’elle n’en avait eu l’air lors de leur premier face à face. Maxwell leva donc sa bouteille et reprit une gorgée comme la coutume le voulait. Il faillait d’ailleurs s’étrangler en entendant les prochaines paroles de la gryffondor. Voilà qu’elle balançait la soi-disant légende qu’il avait baratinée plus tôt à l’intention de la serpentard. Essayait-elle de refiler la patate chaude ? Avait-il clairement eu tord de croire qu’elle pouvait être un minimum intéressé par lui ? Mais Skyler n’avait clairement pas besoin de lui pour se défendre puisqu’elle répondit du tac au tac à la jeune femme sans qu’il n’ait réellement besoin d’intervenir.

– Sky t’étais jamais venu avant à l’une de nos soirées clandestines alors ? demanda le jeune homme avant de lancer à l’intention de Joanne, grave te gêne pas si tu y crois hein, je t’attends les bras ouverts.

Et oui s’il avait toujours ses chances avec la rouge et or, autant en profiter n’est-ce pas ? Il espérait que Jade avait raison dans ses hiboux et qu’il n’était pas en train de perdre son temps parce qu’elle n’était finalement pas intéressé. D’ailleurs en parlant de la poufsouffle, elle était revenue sans repasser par leur petit groupe et en allant directement voir Sasha et compagnie. Ah bah d’accord, elle avait totalement abandonné sa copine alors. Mais visiblement, même si elle fit un petit commentaire dessus, ça n’avait pas l’air de la déranger tant que ça au fond. Preuve pour Maxwell qu’elle appréciait sa compagnie.

– Ouais mon maillot est derrière le bar si besoin.

Dit-il en pouffant de rire en s’imaginant la dégaine qu’elle aurait si elle mettait son maillot. Il faut dire que les deux étaient loin de faire la même taille. Maxwell était assez grand et bien taillé alors que la jeune fille était plutôt petite et fine. Rien à voir donc … elle allait réellement nager dans son maillot de bain, et surtout elle n’aurait pas de haut … juste son soutien gorge peut être. Bien sûr, ce genre de chose n’allait clairement pas déranger Max, bien au contraire.

Finalement ce fut Killian, un gryffondor, qui finit par arriver. Il faisait parti du même groupe de pote que le poufsouffle. Max et lui s’étaient toujours très bien entendus. Ils avaient de bon délire. Le gars était plutôt cool et marrant. Mais cette année, il avait eu le malheur de s’approcher un peu trop près de Carla … Et vu la jalousie et la possessivité du garçon, il n’avait clairement pas apprécié, c’était le moins que l’on puisse dire. Il avait vécu cela comme une trahison de la part de son pote. On touche pas aux exs quoi, la base … Depuis, ça allait un peu mieux entre eux. Mais pour Max, Killian était toujours en période d’essai, et il n’avait clairement pas le droit de s’approcher à nouveau trop près de Carla s’il ne voulait définitivement pas perdre son amitié. Le gryffondor le salua, tout en remarquant sa bonne compagnie. Max lui sourit, pas peu fier d’être entouré de Joanne et de Skyler.

– Tu dois connaître Joanne. Et voici Skyler, l’une des VIP de la soirée, l’un des objectifs de cette soirée c’est que cette demoiselle passe l’une des meilleures de sa vie.

Répondit-il avec un petit sourire pour la serpentard. Il ne faisait pas les choses à moitié et clairement faisait beaucoup d’efforts pour qu’elle se sente bien ici. Il voulait également qu’elle sente qu’elle était réellement une VIP ce soir, et pour ça, il n’hésitait clairement pas à en faire des tonnes. Surtout que Maxwell n’était pas réellement le genre de mec à avoir des VIP à ses soirées. La plupart du temps, tout le monde était traité à la même enseigne.

Malheureusement pour Maxwell, il ne s’attendait pas à voir les jumeaux Sherwin arriver aussi rapidement. En voyant la serpentard se pointer à sa fête et se mettre de côté, il pensait échapper un moment aux histoires de sang-pur. Mais la réalité semblait le rattraper plus vite que prévu. Maxwell récupéra la bouteille qui tournait, et but quelques gorgées pour se donner un peu de courage. Bluebell les interrompit donc pour le remercier de sa part et de celle de son frère pour la magnifique soirée qu’il avait organisé. Max fit un sourire assez crispé. Quiconque était dans la conversation deux minutes plus tôt ne pouvait que remarquer ce changement de comportement soudain. Comme s’il était soudainement devenu très mal à l’aise. Et pour bien en rajouter une couche, la jeune femme semblait vouloir faire des présentations officielles avec son frérot : Maxton. Max le regarda. Il savait très bien le genre de sentiment qu’il pouvait inspirer à un mec comme ça, et clairement s’il avait pu ne jamais lui parler, ça ne l’aurait clairement pas dérangé. Killian eut le loisir de répondre avant lui, en confiant que c’était un plaisir de les voir ce soir. UN PLAISIR ? Un cauchemar tu veux dire … Bluebell portait une robe rose qui la mettait plutôt en valeur. Après tout, elle était très jolie comme meuf, mais bon … Le fait de devoir jouer la comédie ce soir ne l’enchantait pas du tout, bien au contraire. C’était la dernière soirée de l’année, et lui avait plus envie de s’amuser que de devoir prétendre à leur faux couple. Surtout que s’il suivait la stratégie de Blue, il ne pourrait pas choper qui il voulait ce soir … et ça, c’était un GROS problème.

– Heeeeeeey … bonsoir vous deux. Ravie de te rencontrer mec. Elle m’a pas mal parlé de toi, parait que t’es un mec sympa.

Commença le jeune homme oscillant entre le fait d’être mal à l’aise et le début d’alcool qui commençait à lui monter aux joues. Il faut dire qu’il ne faisait jamais dans la demi-mesure et qu’il avait eu pour le moment une très bonne descente. Bluebell venait de lui jeter un sale regard, le genre de regard qui voulait dire « ne fais pas de connerie ». Oupsie, clairement ce n’était PAS dans son programme de ne pas faire de connerie. Puisqu’avant qu’elle arrive il avait dans l’intention de galoche Joanne. Il voulait également retrouver Sasha un peu plus tard histoire de tenter une énième fois sa chance et peut-être que qui sait, sur son chemin, il pouvait en croiser une autre. Max regarda autour de lui pour essayer d’apercevoir Jade. C’était le moment qu’elle vienne le sauver là. Qu’elle vienne s’incruster en mode ‘viens on a besoin de toi là-bas’ et comme ça ni vu ni connu il pouvait se barrer sans avoir à affronter ses responsabilités. Courage, fuyons clairement.

– Ca vous plait du coup la déco tout ça. On y a mit notre cœur pour que ça soit la meilleure de l’année. Y’a genre la piste de danse si vous voulez danser … Faut pas s’inquiéter d’ailleurs, j’vais peut-être avoir des trucs à régler en tant qu’orga, tu comprends, Blue.

Mais qu’est-ce qu’il était pourrave en excuse de merde lui pour le coup. Comment pouvait-il ne pas savoir mieux mentir alors qu’il était toujours en train d’embrouiller sa daronne … Il essayait donc tant bien que mal de faire la conversation à Blue, histoire qu’elle ne se sente pas rejeter ou quoi, et qu’elle ait un peu d’attention, mais il préparait également clairement son retrait du petit groupe au cas où il aurait des choses à régler (des choses qu’il inventerait évidemment si besoin).

Killian intervint finalement pour demander s’ils pouvaient faire tourner la bouteille comme il avait un peu de retard à rattraper. Il était vrai qu’il venait simplement d’arriver, Max avait déjà bu l’équivalent d’au moins cinq shots maintenant, alors oui il devait clairement besoin de rattraper son retard. Skyler lui répondit du tac au tac, et Max pouffa de rire en l’entendant. Visiblement elle n’était pas une grande fan du personnage.

– Tout doux mademoiselle Skyler. T’façon toi t’as pas besoin de partager ta bouteille si t’en as pas envie, c’est la tienne maintenant, dit-il avec un sourire en lui faisant un clin d’œil, et tiens tu peux prendre la mienne Killian, fais gaffe c’est la bonne booze celle-ci.

Répondit le jeune homme avec un sourire alors qu’il tend sa propre bouteille au gryffondor. Ce soir signifie également une petite trêve entre les deux amis, alors autant en profiter. Bon clairement Maxwell est de plus en plus mal à l’aise face à ce groupe qui a drôlement grandi, mais surtout la présence des jumeaux. Il lui faut faire quelque chose, histoire de s’amuser et de décompresser un peu.

– Un jeu ça vous dit les gars ?

Ouais un jeu c’est cool, y’a pas besoin de jouer la comédie avec Blue, il peut commencer à se torcher, et il aura le temps de penser à une idée pour s’enlever de ce merdier.

@Joanne Griffith
@Skyler P. Mills
@Killian Knight
@Bluebell E. Sherwin
@Maxton E. Sherwin


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyDim 7 Juin - 22:01

    Pour l'instant, même si elle n'avait pas encore pris part aux festivités, Joanne trouvait la fête plutôt réussie. Il y avait de l'ambiance, de la musique, des jeux, des boissons et même une piscine. A l'arrivée de l'été, que demander de mieux ? Quant à Maxwell que Jade lui avait présenté, Joanne le trouvait amusant à reluquer les filles comme un mort de faim. Mis à part ça, il était un organisateur hors pair et un hôte digne de ce nom puisqu'il accueillait chaque nouvel arrivant. Peut-être qu'il visait une carrière dans l'évènementiel après Poudlard qui sait. En tout cas, ça lui irait bien. Quoi qu'il en soit, il lui promit de la tenir au courant les prochaines fois qu'il organiserait une fête à Poudlard. Ravie, Joanne lui afficha un pouce en l'air et un grand sourire.

    Quant à la légende inventée sur le tas qui consistait à embrasser l'organisateur pour porter chance, ça la fit bien rire. Joanne avait beau être naïve, elle n'était pas dupe non plus. Max avait une façon assez peu subtile de draguer mais elle trouvait ça hilarant. Il tentait sa chance après tout et qui sait, peut-être cèderait-elle quand elle aurait les idées un peu moins claires ? Elle avait beau avoir déjà tripoté la zigounette d'un ancien préfet, elle n'avait pour autant jamais embrassé de garçon. Elle n'était pas pressée cela dit, et faire mariner Max était amusant. Et puis vu la façon dont il regardait certaines autres filles, il avait clairement déjà des préférences, même s'il s'en défendait. Il n'y avait qu'à voir comment il reluquait Skyler qui venait d'arriver. Il était même aux petits soins avec elle en lui refilant directement une bouteille et le code du coffre qui devait en contenir d'autres. Joanne en profita pour s'amuser et expliqua à Skyler la légende que Max lui avait racontée un peu plus tôt. Méfiante et encore moins ouverte qu'elle, Skyler lui rétorqua que c'était des conneries mais qu'elle ne devait pas se gêner si elle-même y croyait. Joanne éclata de rire. Pauvre Max, avec des filles comme ça, il risquait de se prendre des vents assez souvent.

    "Allez, c'est bien pour te remercier de cette super fête, mais faudra te contenter de ça pour l'instant." dit-elle en déposant simplement un bisou sur la joue du Poufsouffle.

    Jade revint à ce moment-là et entraîna Hilary directement à une table de jeu sans même la récupérer au passage. Un peu perplexe mais pas fâchée, Joanne s'indigna faussement, pouffant de rire en s'imaginant de nouveau dans le caleçon de bain de Max. Elle devait certainement y rentrer deux fois dedans à moins qu'elle tente dessus un Reducio. La galloise fut sortie de ses pensées par l'arrivée de Killian qu'elle aimait beaucoup et avec qui elle faisait du Quidditch.

    "Hey salut Killian ! Ça va et toi ? Contente que tu sois venu." s'enthousiasma-t-elle tandis que Max faisait les présentations et que Killian réclamait une gorgée de la bouteille qui tournait. Mais contre toute attente, Skyler lui répond sèchement en lui disant à quelque chose près d'aller se faire voir. Ok... Heureusement Max calma les choses et lui fit passer sa propre bouteille. Organisateur et médiateur, il avait beaucoup de talents ce Max.

    Entre temps, Bluebell et son frère s'étaient approchés pour remercier Max. Bluebell était très jolie mais froide comme une porte de prison. D'ailleurs, la Serpentard ne la calcula même pas. Cela dit, Joanne n'était pas du genre à s'offusquer pour ça. Au moins, elle n'avait pas à se forcer à sympathiser avec un iceberg. D'ailleurs, Maxwell semblait crispé depuis leur arrivée. Elle ne savait pas ce qui se tramait entre eux mais ça semblait compliqué. Entre le caractère de Skyler et les jumeaux diaboliques, bonjour l'ambiance tout à coup ! Joanne glissa un regard complice à Killian pour voir s'il pensait la même chose puis décida de venir à la rescousse du Poufsouffle. L'ambiance étant clairement devenue pesante pour tout le monde, mieux valait se rafraîchir les idées sans tarder.

    "Plutôt qu'un jeu, moi je propose qu'on aille se baigner ! Et comme j'ai pas de maillot, je vais me baigner à poil !" lança-t-elle le plus naturellement du monde, attrapant Killian d'une main et Max de l'autre pour les entraîner vers la piscine où barbotait déjà Blaze.

    Et pour joindre le geste à la parole, Joanne sauta directement dans l'eau avec un cri de guerre.

    "BANZAIIIII !" hurla-t-elle.

    Mais au lieu de la grosse gerbe d'eau attendue, ce ne fut qu'un minuscule plouf qui retentit. Joanne s'était transformée en ouistiti avant de toucher la surface de l'eau. Remuant ses petites pattes, elle vint s’agripper aux cheveux de Blaze comme elle l'avait fait pendant le cours de métamorphose. Blaze était un promontoire confortable. Une fois perchée sur la tête du Serdaigle, Joanne se secoua et couina de contentement en montrant ses canines pointues.

(soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 200608021752601825

@Maxwell Carter
@Skyler P. Mills
@Killian Knight
@Bluebell E. Sherwin
@Maxton E. Sherwin
@Blaze H. Mansfield


Dernière édition par Joanne Griffith le Lun 8 Juin - 0:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 0:44

    Pour les jumeaux qui avaient mis plusieurs années à enfin tenter de s'ouvrir aux autres et participer aux évènements de l'école, arriver dans cette fête clandestine de grande ampleur et bourrée de monde était un peu comme sauter dans le grand bain pour quelqu'un qui vient tout juste d'apprendre à nager. C'était l'inconnu et l'opposé total de tout ce qu'ils avaient cherché les années précédentes, autrement dit s'isoler et rester dans leur coin sans se mêler aux autres. Mais cette année était particulière et relativement couronnée de succès socialement parlant alors il était temps de la fêter comme il se devait par un moment mémorable. Et quoi de mieux pour ça qu'une fête de fin d'année ?

    Et pour n'avoir connu que les fêtes de Maison organisées par les préfets en début d'année ou les bals organisés par l'école, il va sans dire que l'abondance de lumières multicolores, de musiques fortes et de choses à voir à cette fête-ci lui explosa littéralement au visage. Il y avait même un bar et une piscine, c'était à peine croyable. Faire partie d'une telle fête était juste génial et inespéré. Grisée par le contraste entre leur traversée silencieuse du parc et la Cabane Hurlante super bruyante, Mallory eut la soudaine envie de se défouler et entraîna son frère sur la piste de danse. Cameron protesta pour la forme mais ses gloussements démontraient qu'il trouvait ça drôle.

    "Mais je sais pas danser non plus Cam ! Suffit de bouger sur la musique, on s'en fout, c'est pour s'amuser ! C'est comme ça que tout le monde fait !" dit-elle en l'entraînant dans ses mouvements anarchiques. D'autres faisaient pareil et personne ne les regardait vraiment. Pour une fois qu'ils se fondaient dans la masse, ça aurait été dommage de passer à côté.

    Toute à son amusement, ce fut donc la douche froide quand la voix sèche de son frère lui ordonna d'arrêter et qu'il retira brusquement ses mains des siennes avant de s'en aller à grands pas de la piste, la laissant seule et complètement ahurie de ce revirement soudain. Mallory sentit son cœur battre contre sa poitrine aussi bien de sa danse précédente que de l'incompréhension de la situation. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Qu'avait-elle loupé ? A la recherche d'une explication, elle regarda autour d'elle mais ne comprit pas. Les élèves étaient en petits groupes ça et là, à sa connaissance rien qui ne puisse expliquer ce qui venait de se passer. Il venait littéralement de la jeter, de lui crier dessus et de l'abandonner en plein milieu d'une piste de danse. En général, quand ils se disputaient, elle savait quel était le sujet du malaise mais là...

    "Cam ?!" héla-t-elle en sortant à son tour de la piste pour retrouver son frère plus loin, à l'écart des fêtards.

    "Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?" lui demanda-t-elle, incompréhension toujours présente dans son regard.


@Cameron Brown
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Dashiell Dashner

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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)

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Et plus en détails ?
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Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 14:01



bientôt plus d'école
ft. Cameron Brown et les autres

À peine avait-il mis les pieds dans la Cabane Hurlante que Cameron avait eu la certitude d’avoir fait le bon choix en venant. Qu’importe si c’était peut-être un peu risqué et que les Miller leur taperaient certainement sur les doigts s’ils apprenaient qu’ils avaient quitté l’école en douce pour se rendre à une soirée ! Dans le fond, le plus gros risque qu’il avait pris était celui de se faire punir si ça s’apprenait et, potentiellement, priver de voyage cet été… Mais bon, il peinait à imaginer ses tuteurs aussi cruels que ça ! Ils ne demandaient jamais rien alors pour une fois qu’ils avaient une toute petite exigence, il y avait de grande chance qu’on la leur accorde… Ou du moins, il l’espérait très fort. Tout le monde y venait, à cette fête, c’était plus vraiment une bêtise, si ? C’était pas vraiment vraiment autorisé, d’accord, mais si c’était vraiment vraiment interdit, il n’y aurait pas tant de monde… Il était de toute façon trop tard pour se poser la question et, déjà, Mallory l’entraînait sur la piste. L’adolescent tenta vainement de lui échapper mais ses mains tenaient fermement les siennes et ses supplications gloussantes n’eurent absolument pas le succès escompté. Dans n’importe quel monde, ça en serait resté là. Ils auraient gigoté absolument pas en rythme sur une musique quelconque et seraient sûrement passés pour des débiles devant l’école entière… Le programme n’était pas particulièrement alléchant dit comme ça mais il y aurait eu fort à parier que pour faire plaisir à sa jumelle, il n’y aurait pas accordé plus d’intérêt. Elle voulait danser alors tant pis… dansons…

Mais il était à Poudlard… Et tout le monde savait que les soirées à Poudlard n’étaient jamais bien du début à la fin. Oh, ça commençait merveilleusement bien, ça donnait l’impression d’être sur le point de vivre un truc grandiose et puis, d’un coup, sans prévenir, ça virait un peu au cauchemar et faisait regretter de s’y être aventuré… Et ça n’avait pas loupé. L’arrivée d’Hilary aurait dû être le meilleur moment de cette fête, celui qu’il avait eu le malheur d’espérer tout l’après-midi mais les serres de Shepherd accrochées à son bras comme un vautour l’aurait fait sur sa proie suffirent à faire changer la donne. Si ça n’était pas si cliché, sûrement qu’il aurait prétendu que le monde s’était momentanément arrêté de tourner. C’était des semaines et des semaines qui venaient de s’écrouler, les bases qu’il avait crues pourtant solides se délitant à mesure que ses pas l’emmenaient vers Bradford. Est-ce qu’elle faisait partie de leur groupe depuis le début…? Est-ce que toutes les lettres échangées et les entrevues géniales n’avaient été là que pour un final de ce genre…? Il s’était bien vite convaincu qu’elle ne se laisserait plus entraîner par la Poufsouffle, qu’il pouvait lui faire confiance… mais si ça n’était pas le cas ? Dans le fond, peut-être qu’elle avait fait un compte-rendu détaillé de chaque échange et qu’ils s’étaient tous bien foutus de sa gueule ! Cette possibilité lui donna l’impression d’étouffer. Il était vraiment trop con ! Comme si les années de merde qu’ils avaient pu passer ici, les moqueries constantes et les humiliations devenues presque habituelles ces derniers mois ne suffisaient pas à le faire rester sur ses gardes. Du moment où il y avait Shepherd à un moment dans l’équation, il savait que c’était mort pourtant ! Elle avait toujours tout ce qu’elle voulait, cette garce, pourquoi pas le pardon total de ses potes ?! Enfin… Encore fallait-il qu’il y ait quelque chose à pardonner… Si ça se trouve, la Gryffondor était partante depuis le début et elle lui avait juste raconté de la merde. D’un geste brusque, il s’arracha à l’amusement de sa soeur et disparut dans la foulée.

Cam ?!

Et voilà qu’elle le suivait, en plus ! Il eut envie de lui hurler de lui foutre la paix mais se ravisa. Elle avait rien fait. Elle le gonflait avec ses danses débiles, là, mais ça ne méritait pas vraiment de l’envoyer chier pour autant. Il traça le plus loin possible de tout… de la piste, de sa soeur, du groupe de l’angoisse et finit par se laisser tomber sur l’un des canapés, le plus isolé qu’il avait trouvé. Comme un môme, il ramena ses genoux contre son torse dans un vague et vain espoir de protection. Comme si, ça, ça allait pouvoir tenir à distance le reste du monde et la déception violente qui s’était imposée à lui ! Mallory se planta devant lui, il se renfrogna davantage.

Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?

Non mais pas besoin d’essayer de le faire culpabiliser en plus, c’était pas la peine ! Comme si c’était pas assez pourri comme ça, sérieusement ! Il haussa négligemment les épaules, le regard fuyant et retint un soupir agacé.

Mais rien, c’bon. C’est juste c’te soirée qu’est d’la merde, c’tout.

Il aurait sûrement été bien mieux dans sa salle commune à moitié déserte pour l’occasion, finalement… Ou même à faire ses valises. L’occupation la plus naze de l’histoire mais toujours mieux que cette fête là…

T’peux r’tourner danser, t’sais.

Est-ce que ça ressemblait à une tentative de s'en débarrasser...? Très probablement, oui... Mais dans le fond, ça partait peut-être d'une intention pas si mauvaise... Elle avait eu l'air de bien s'amuser, qu'elle continue.
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 17:07



bientôt plus d'école
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

Notre découverte interdite de Pré-au-Lard tomba aux oubliettes en moins de temps qu’il n’en aurait fallu pour le dire, délaissée par les envies fugaces d’Erin. Sans la moindre explication, elle m’entraîna sur un autre chemin, s’en éloignant toujours davantage. Les lumières continuaient de briller sans nous, gardant pour elles tous les secrets qu’elles recelaient. Était-ce vraiment dérangeant ? Non, pas le moins du monde. Je me fichais bien d’aller visiter un village que nous connaissions déjà par coeur, je préférais de loin la suivre encore et toujours, me pliant avec délice à ses nouveaux caprices. Ses pas nous menèrent jusqu’au banc qui avait vécu de sombres et tendres moments avant qu’elle n’y saute avec grâce. Mes yeux refusaient de la lâcher, séduits et amusés. Je ne savais pas dans quoi elle voulait nous embarquer encore mais ça ne faisait rien, j’étais prêt à m’y élancer sans broncher. Qu’importe si cela signifiait rester coincés dehors ! De toute façon, nous n’avions aucun droit d’y être alors un peu plus ou un peu moins… Un gloussement sembla acquiescer avant que le temps ne cesse de s’écouler un instant. J’aurais sûrement pu rester là des heures, perdu dans l’océan de son regard. Je peinais à me souvenir d’avant. Comment est-ce que c’était, quelques semaines plus tôt seulement ? Est-ce que nous avions ces habitudes délicieusement idiotes et les airs qui allaient avec ? Est-ce que je prenais déjà tant de plaisir à laisser le temps filer sans nous, trop occupé à me délecter de sa présence ? Sûrement un peu… Je me souviens que c’était ainsi à notre anniversaire mais il était difficile de savoir si c’était dû à la torpeur illicite qui s’était emparée de nous ou seulement à l’attachement plus que profond qui nous liait déjà… J’aimais à croire que rien n’avait vraiment changé, sinon des détails évidents qui ne voulaient rien dire sans le reste. À mes yeux en tout cas, nous étions toujours les mêmes. Les mêmes liens, la même complicité, les mêmes bêtises… Il n’y avait qu’une tendresse plus grande encore pour laisser supposer qu’un infime changement s’était opéré. Il ne nous définissait pas pour autant. Qu’importe les étreintes et les baisers, elle n’en était pas moins ma meilleure amie… et elle ne se déferait sûrement jamais de ce rôle-là. Madame finit par m’abandonner à mon triste sort, m’ordonnant de ne pas bouger, de ne même pas la regarder en réalité… Des bruits et des rires étouffés se faisaient entendre dans mon dos, rapidement troublés par les clapotis de l’eau. C’était étrange de la voir à moitié immergée ainsi, à la fois surprenant et parfaitement évident. Il était question d’Erin, il fallait s’attendre à tout ! Sans attendre, j’entrepris de me déshabiller pour la rejoindre. Le tissu de mes vêtements rejoignit la masse informe de sa robe et moi l’étendue tranquille où elle barbotait déjà… Tranquille et glacée.

Je sais, c’est un don qui n’est pas donné à tout le monde.

Je ne relevai pas la moquerie cruelle qui teinta son rire alors que tout le désespoir du monde s’échappait d’entre mes lèvres sûrement bientôt bleuies par le froid. Sans exagération aucune, bien sûr ! Je ne me laissai pas démonter pour autant et fendis l’eau jusqu’à elle. C’était sûrement bien plus agréable que les bains publics pour miséreux qui étaient organisés dans la Cabane ! Personne pour nous déranger, aucun impur pour ruiner notre soirée… Rien qu’elle et moi loin du monde qui continuait sa ronde sans nous. C’était un avant-goût de vacances des plus plaisants ! Je ne pouvais qu’espérer qu’elles en seraient les dignes descendantes ! Mes mains se posèrent à nouveau sur elle le plus normalement du monde, profitant sans attendre de cette proximité dénudée.

Mon Prrrince aurrrait-il frrroid ? Le meilleurrr moyen de rrrégler ce point, c’est de combattrrre le mal parrr le mal !

Sa phrase en disait long sur ses intentions mais je n’eus malheureusement pas le temps de réagir avant qu’elle ne s’asperge copieusement. Le froid me coupa la respiration une seconde avant que je me mette à glousser bêtement, essuyant d’une main mouillée mon visage qui l’était tout autant. Je suppose que cette attaque en traître appelait une vengeance puisqu’elle prit aussitôt les devants et vint m’enlacer pour m’empêcher de la mettre à exécution. Oh ! J’aurais sûrement pu trouver autre chose, j’étais assez trempé pour ne plus rien avoir à perdre à nous atteindre tous les deux mais j’étais décidément bien faible et sa technique fourbe fonctionna plus que de raison. Ses bras autour de mon cou, la distance assassinée… Je n’avais aucune envie de nous laisser dans une guerre aquatique, préférant largement la tendresse de cette soirée à un combat perdu d’avance. Je repris ma place comme si rien ne m’en avait jamais éloigné et resserrai doucement mon étreinte.

Prrromis, je veillerrrai à ce que tu ne meurrres pas.
Moui… Tu sembles quand même bien décidée à me faire risquer ma vie… Deux fois en une soirée, c’est pas très discret, tu sais, fis-je remarquer avec une moue attristée.

D’abord il fallait jouer les cobayes pour les trouvailles de je ne savais qui et maintenant elle essayait de me faire attraper la mort dans un lac glacé… J’allais finir par croire qu’elle espérait vraiment que je pousse mon dernier soupir d’ici la fin de l’année ! Cependant, je ne m’en offusquai pas plus longtemps. Elle pouvait bien faire de moi ce que le coeur lui en disait, je n’y voyais aucun inconvénient… La preuve en était que j’avais suivi bien docilement ses idées douteuses jusque là et il y avait fort à parier que je continuerai encore aussi longtemps qu’il me serait possible de le faire. Depuis toujours c’était ainsi. Il n’y avait rien de plus délicieux que de dépasser les limites en si charmante compagnie… Et puis, force était de constater que, non contents de dépasser celles que l’on nous imposait sans honte, nous dépassions également celles qui nous étaient propres… Rien ne nous résistait vraiment et j’aimais assez la perspective que rien ne nous résisterait jamais. Sa chaleur, bien que maltraitée par la nuit, parvenait doucement à éloigner le froid dans lequel nous baignions. Je l’oubliais peu à peu… lui comme le reste. La fête n’était plus qu’une ombre trop lointaine pour planer encore sur nous.

Qu’ils essaient seulement, ça fait longtemps que je n’en ai pas rrremis un à sa place.

Son assurance me tira un sourire amusé. Je n’avais aucun mal à l’imaginer faire regretter à n’importe quel idiot d’avoir eu le malheur de couler sur elle un regard un peu trop appuyé… mais par principe, je préférais tout de même qu’il n’y en ait pas le moindre pour le faire. Ils ne la méritaient pas. Elle était bien trop incroyable pour être ainsi livrée aux fantasmes pathétiques d’adolescents qui l’étaient plus encore. Finalement, son sourire s’étira davantage… autrement peut-être aussi… Je la connaissais assez pour m’attendre au pire rien qu’avec cet air un peu railleur…

Il n’y aurrrra qu’un seul rrregarrrd lubrrrique qui se perrrdrrra donc surrr moi, mais je ne suis pas cerrrtaine… est-ce que tu es aviné ?

Sa bêtise m’arracha un rire faussement offusqué avant que je ne finisse par hausser les épaules, l’air de rien. Loin de moi l’envie de la décevoir ! Une seconde puis je hochai la tête.

Affreusement, oui, soufflai-je sur le ton de la confidence, mais je n’ai pas attendu que ça soit le cas pour te contempler sans la moindre retenue, ma belle.

Si tout n’était pas parfaitement vrai, rien n’était totalement faux pour autant. L’alcool que j’avais avalé depuis que nous étions arrivé se faisait doucement sentir, pas assez pour que cela se ressente vraiment mais suffisamment pour plonger cette soirée dans un flou léger et agréable. Mes mains glissèrent le long de ses hanches, rejoignant distraitement le bas de son dos alors qu’un sourire un trop charmeur pour être crédible se frayait un chemin sur mes lèvres avant qu’elles ne se posent tendrement sur les siennes. Tendres, certes, mais tout de même un peu plus pressantes que d’ordinaire. Puisqu’elle voulait me mettre dans le même sac que ces mâles en manque d’attention, j’étais tout à fait disposé à jouer le jeu… Il fallait bien admettre qu’elle était ravissante, vaguement dévêtue et tout contre moi… je n’étais pas assez sot pour ne pas avoir envie d’en profiter rien qu’un peu…
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyMar 9 Juin - 20:47

soirée clandestine


Si je me surprenais parfois à me demander quelle image nous pourrions bien donner à un spectateur éphémère quand nous nous échappions, rien que tous les deux, ça n’était jamais que très fugace. À peine le temps d’un sourire avant que mon attention ne soit toute entière restituée à son confident préféré. Une nuit qui se faisait plus noire à chaque seconde, un ciel tacheté de milliers d’étoiles, un petit étang aux eaux presque sombres, et deux silhouettes pâles qui se détachaient de ce paysage lunaire. Mon regard brillant d’anticipation, et de bien d’autres choses, ne lâche pas Junior alors qu’il se débarrasse de sa chemise blanche, et tout bientôt du reste, tissus informes abandonnés les uns sur les autres. Qu’est-ce qu’elle ne dirait pas, la bienséance, si elle nous observait en cet instant précis ? Adolescents en proie à un début d’ivresse, bravant les interdits du couvre-feu et des limites de l’enceinte du château pour barboter dans une eau dont le seul mérite était d’être loin, bien loin du regard des idiots qui pullulaient à cette soirée. Ce bain clandestin était plus agréable par bien des aspects. Oubliée, l’étiquette et la tenue irréprochable qui se devaient d’être les nôtres. Nous n’étions plus que vaguement habillés de nos maillots de bain, à demi-plongée dans la fraîcheur de l’étang pour ma part, Junior se mettant en chemin pour me rejoindre.

Il semblait bien loin, le temps où son manque d’enthousiasme exacerbait mon mécontentement et où sa désapprobation faisait froncer les traits de son charmant visage, comme pour me sommer d’arrêter ce que je faisais ; quoi que je fasse. C’était presque dans une autre vie. Ou plutôt, une parenthèse désagréable dans ce qui était nos habitudes, une digression qui n’avait été là que pour mieux nous faire entrevoir ce que nous voulions vraiment. Ce que nous possédions déjà, en réalité, parce que je peinais à voir la moindre différence entre toutes ces années et ce présent, si ce n’était toujours plus de tendresses et bien des distances assassinées. Un crime qu’il me plaisait de recommencer, encore et encore.

Son gémissement plaintif me soulève un rire moqueur. Ces eaux me rappelaient celles du petit lac qui bordait notre propriété norvégienne et dans lequel j’adorais plonger. Quand nous vivions encore là-bas à l’année, bien avant que nous ne soyions obligés de venir nous installer à Londres, je passais mes journées à tutoyer le sommet des arbres ou les profondeurs de ce bassin sauvage. Les températures n’étaient pas plus chaudes que celles d’ici. Toutes à mes habitudes, donc, je n’avais pas vraiment de mal à me prélasser dans ce bain-ci. Moins que mon meilleur ami, en tout cas. Il ne se démonte pas pour autant et me rejoint bien vite, ses mains retrouvant ma taille, mes taquineries retrouvant leur victime favorite. Et parce qu’une vengeance pouvait n’être jamais bien loin, je m’empresse de me serrer contre lui, mes mains crochetant son cou, rendant bien difficile toute contre attaque. Parfait prétexte, s’il m’en fallait encore, pour retrouver cette place qui m’était chère. Oh, s’il le voulait vraiment, il trouverait de quoi me faire payer cet affront, c’était certain. Mais cette étreinte qu’il accentue me laisse penser tout le contraire.

Du pouce, j’efface une gouttelette qui perlait sur sa joue, mes doigts s’égarant un peu sur sa pommette mouillée. En même temps, la discrrrétion, ça n’a jamais été mon forrrt rétorquai-je en haussant les épaules, une moue d’indifférence s’effaçant bien vite dans un sourire causé par les traits chagrinés de Junior. Faussement chagrinés, évidemment. Tu sais ce qu’on dit ? Jamais deux sans trrrois. Il doit y avoirrr un derrrnier rrrisque, quelque parrrt, à te fairrre encourrrirrr, puis le rrreste de la soirrrée serrra sans danger ! Nous alternions de toute façon entre mes envies impulsives de tout et n’importe quoi et ces moments à l’écart de tout et de tous qui nous faisaient perdre toute notion du reste. C’était notre danse, unique en son genre, à nous faire tourner la tête. Elle donnerait sûrement le vertige à n’importe qui d’autre, parce que personne, en dehors de nous, n’était taillé pour en faire partie. C’était peut-être là la raison pour laquelle nous nous enfuyions toujours : quiconque assisterait à notre valse en perdrait la raison. Au fond, nous n’étions pas égoïstes, de ne vouloir que la présence de l’autre, et celle-ci pour nous tout seul, nous étions au contraire les plus altruistes de tous. Une évidence exagérée qui me fit sourire alors qu’il ramenait justement la sienne, d’exclusivité, sur le devant de notre scène.

C’était enfantin et particulièrement insensé comme je me flattais de découvrir quelque chose qui ne m’apprenait rien de nouveau. Le simple fait de l’entendre me faire cette confidence, sur ce ton, comme si nous avions besoin de chuchoter tant nous étions seuls au monde, faisait danser bien des choses au fond de mes prunelles. Qui aurait pu être assez sotte pour l’imaginer batifoler en présence d’une insignifiante autre ? J’apprenais décidément énormément auprès de sa mauvaise foi. Il me semblait, chaque jour un peu plus, qu’il n’y avait que pour moi, et rien que pour moi, que ses baisers et ses airs charmeurs existaient. Comme les miens n’avaient de réalité que pour lui. Ce qui me convenait au-delà du raisonnable. Je n’étais pas dotée de raison, de toute manière, elle était toute entière entre les mains de Finn, parfait dépositaire de la sagesse de notre paire. Encore que, ces derniers temps, il avait l’air de l’avoir délaissée pour se perdre, lui aussi, dans des considérations sentimentales. Le printemps, certainement. Pas dans notre cas, à Junior et à moi. Rien de moins que toujours, n’était-ce pas ce que je lui avais promis ? Même s’il s’était montré terriblement insultant en qualifiant ces mots de romantiques, une promesse était une promesse, surtout une aussi séduisante que celle-ci, et les saisons n’y changeraient rien.

Cette suite de pensées décousues me fait pouffer légèrement. Un éclat qui s’efface alors que son sourire à lui se fait charmeur, bien trop pour être naturel. Ses lèvres viennent réchauffer les miennes et apportent avec elles un goût d’alcool qui n’est pas sans me rappeler celui de cette toute première fois. Les grossiers personnages nous entourant exceptés. Il n’y avait que nous deux, à moitié immergés dans un étang froid, et totalement plongés dans ce baiser. L’ivresse légère de l’alcool rehaussée de celle, plus intense encore, provoquée par cette tendresse plus enflammée que l’accoutumée. Comment pourrais-je ne pas vouloir recommencer, encore et encore, ces insultes aux convenances et à la retenue, quand elles se paraient de tels atours, quand elles revêtaient une forme si agréable ? Ce premier baiser avait assassiné les dernières limites de la décence, si tant est qu’il nous en restât encore et je me retrouve le souffle un peu plus court lorsque Junior s’écarte finalement, ses lèvres retrouvant leur liberté et leurs airs captivants. Je lui retourne un sourire aussi charmeur que son précédent, avant de me refaire captive de très bonne grâce.

L’instant se prolongea et je ne concevais alors pas de plus belle manière de passer le reste de cette soirée, ignorant le froid qui finirait par nous faire grelotter, tôt ou tard, ainsi que nos plans initiaux. Les actuels étaient bien plus attrayants. Mais un éclat de voix mit brutalement fin à cet égarement prolongé. Sans me défaire de la douce étreinte de Junior, je fouille le paysage qui se dessine confusément dans son dos, sans y voir grand chose. Jusqu’à ce que deux silhouettes s’en détachent. Faen. Mes doigts abandonnent son cou autour duquel ils étaient si bien pour s’emparer des siens et le tirer doucement dans l’eau, de manière à ce que seules nos têtes dépassent. Il paraissait peu probable que ceux qui passaient présentement sur le chemin longeant l’étang nous voient : il leur faudrait tourner la tête en direction de l’eau, s’attarder sur les taches blanches, s’avancer, repérer nos vêtements jetés au sol… Improbable mais pas impossible. J’étouffe un rire avant de me repousser en arrière, ma main ne lâchant pas celle de mon meilleur ami, nous entraînant un peu plus loin au milieu du bassin naturel. On peut compter ça comme le trrroisième grrraaaand pérrril que je te fais vivrrre ce soirrr chuchoté-je, moqueuse, en faisant de nouveau s’évanouir toute distance entre nous, mes jambes trouvant un parfait appui en sa personne, s’enroulant autour de sa taille, lui laissant tout le loisir de nous faire errer à sa guise.

Au loin, en dehors de ce qui était, pour l’instant, notre étang, les deux corps errants poursuivent leur promenade sans s’arrêter. Ils disparaîtraient bientôt de notre vue, et nous de la leur. Reportant toute mon attention et mes yeux clairs sur Junior, j’effleure à peine ses lèvres des miennes, avant de constater à voix haute : Tu as les lèvrrres bleues. Tu veux aller te sécher ?
electric bird.



Tenue d'Erin:
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Vesper L. Corvere

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyJeu 11 Juin - 0:21

Plus d'école, il nous reste la picole !



ISi l’enfer était les autres, alors certainement que ce soir il venait de s’enfoncer dans les profondeurs du Tartare. Tous ces imbéciles qui gesticulaient lui donner la furieuse envie de les stupéfixer. À vrai dire il mourait surtout d’envie de retrouver son lit, avec un livre bien plus intelligent que tous les cerveaux de cette soirée réunis. Mais elle était là, sa sœur, en face de lui, et elle semblait tellement reconnaissante qu’il soit là qu’il aurait certainement préféré se couper la langue que de dire quoi que ce soit. Si c’était important pour elle, ce n’était que l’affaire de quelques heures. Puis il fallait admettre qu’il est trouvé son compte. Lui qui avait souffert de la sensation d’être mis à l’écart par Blue, avait l’impression de regagner toute son estime et sa confiance par sa simple présence. Alors, il allait rester là et faire bonne figure. Il chassa donc ses remerciement d’un léger signe de la tête, et laissa un sourire presque carnassier apparaître sur ses lèvres.

- Pas de ça entre nous. Pour rien au monde tu m’aurais empêché de m’amuser à cette folle soirée.

Toute la question était de savoir s’il allait s’amuser parce qu’il s’agissait d’une fête, ou s’il allait s’amuser aux dépens des autres. La moue qu’il arborait indiquait clairement que seul le malheur de certains invités serait de nature à le divertir. Il était après tous venus pour cela. Il a bu une gorgée d’alcool, considérant que c’était certainement la meilleure façon de tenir le choc, avant de voir Finnbjörn et Carla arriver ensemble. La blonde semblait un peu plus dans son élément, comme si elle s’adonnait régulièrement à ce genre de soirées pathétiques. Preuve supplémentaire qu’elle était décidément une honte pour sa famille. Quant à Finn, le voir ici tenait plus de l’hallucination que d’une réalité probable. C’était absolument fascinant ce que la colère pouvait pousser les gens à faire. Sa sœur s’était mise dans une situation des plus délicates, et le Sørensen semblait être exactement dans le même cas. Il y a eu quelque chose de captivant dans le jeu d’apparences qui se déroulait devant lui. Il ne comprenait d’ailleurs pas que tous les deux se donnent autant de mal pour si peu de résultats. S’il était question de se haïr, pourquoi ne pas se détester frontalement ? S’infliger ce genre de comédie, c’était rajouter à la colère du désespoir, celui de se trouver là ce soir. Mais là encore, loyal jusqu’au bout des ongles, il opta pour un soutien sans faille de sa jumelle. Peu importait son opinion sur cette mascarade tant que cela lui faisait plaisir. La soirée s’annonçait suffisamment terrible comme ça.

- Pire que méprisables.

Malheureusement, cela n’eut pas réellement pour effet de la réconforter. Si elle avait pu avoir l’espace d’un instant une expression chaleureuse, elle avait à nouveau revêtu son masque de froideur. Et la proposition qu’elle lui faisait n’arrivait qu’à crisper les traits de son joli visage. Cela ne laissait rien présager de bon du tout. Il faillit lui rappeler qu’il pouvait tout à fait vivre une existence entière sans jamais rencontrer Carter, et qu’il avait proposé cela uniquement pour lui être agréable, mais il se ravisa. Après tout, l’une de ses ambitions de ce soir était de rappeler à cet animal qu’il existait et qu’il était très attaché au bonheur de sa sœur. Mieux pour cela que d’aller disperser la volaille qui lui tournait autour. Faire fuir cette basse-cour était décidément une idée pas désagréable. Levant les yeux au ciel face à la demande Blue, il dut revoir un petit peu son entrée en matière. Pas de menace donc, ni de sortilège … Enfer et damnation, cela allait être terriblement ennuyeux sans tout ça.

Plaquant un sourire plus charmeur que moqueur, il suivit sa sœur au milieu du groupe et se livra lui aussi à ce terrible jeu de faux-semblant. Elle le voulait le gentil alors, comme un brave animal de compagnie ? Ma foi, il le serait pour son bon plaisir, mais à contrecoeur. Comme si d’un allié, il devenait un pion, et cela ne lui plaisait guère. Mais il avait l’avantage d’arriver à se montrer plus aimable qu’elle quand il le souhaitait. Il adressa un signe de tête à la Gryffondor de leur promotion, Joanne, et à Killian, l’ancien fiancé beaucoup trop curieux d’Alexis. Décidément, les dieux étaient contre sa sœur et lui ce soir

- Joanne, Killian bonsoir, belle soirée, non ?

Puis, il se tourna vers Skyler, et son sourire s’étira un peu plus. Ah la colocataire de sa sœur … Il ne l’appréciait pas, mais il aimait l’énerver pour plein de raisons. D’abord parce qu’elle était née moldue et ensuite parce qu’elle faisait partie de l’entourage de Blaze, qu’il ne pouvait pas encadrer. Et avec Skyler, être agaçant, ce n’était pas l’agresser frontalement, ça, elle savait gérer. C’était d’être mielleux le plus avantageux

- Skyler ! Quelle descente dis-moi … Tu bois la tequila comme de l’eau. Aurons-nous la chance de te voir en maillot de bain avant que la bouteille ne soit vide ?

Mi piquant, mi compliment … Oh elle allait détester et tout ça n’en était que beaucoup plus drôle. Se tournant vers Maxwell, il lui tendit poliment la main

- Maxwell, c’est un plaisir de faire ta connaissance. Très jolie fête. Blue m’a aussi parlé de toi.

Il haussa un sourcil en voyant que le Poufsouffle était tout de même entourée presque exclusivement de filles. Il y avait une forme d’affront pour Blue qu’il n’aimait pas. Et puisque le mot d’ordre était la gentillesse, il allait s’en donner à cœur joie tout en l’embêtant.

- Oh mais si tu as des trucs à gérer, je serai heureux de t’aider ! Tu es le copain de Blue après tout, mon aide t’est acquise.

Que de sous-entendus dans cette phrase. Je te lâcherai pas de la soirée, méfie toi. Oublie pas que tu es le faux petit ami de ma sœur. Il lança un regard angélique à Blue, sachant qu’elle aurait parfaitement compris. Et qu’elle allait modérément apprécier.

- Ok pour le jeu. On fait quoi ?


@Bluebell E. Sherwin
@Maxwell Carter
@Skyler P. Mills
@Killian Knight
@Joanne Griffith


lumos maxima


Tenue de Maxton:
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Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 13 Juin - 11:25

Soirée clandestine
EXORDIUM.
La tentative était louable mais le résultat médiocre. La balle ricoche sur le bord d'un verre avant de tomber à côté. Loupé ! C'était le jeu même si c'était un brin rageant, j'étais meilleur que ça d'ordinaire mais il faut croire que je ne suis pas assez concentré pour faire quelque chose de bien. J'ai l'esprit ailleurs, pensant à beaucoup trop de choses pour être totalement dans l'instant présent. Je pense à ce qu'il va se passer demain et les semaines à venir. Je ne sais pas ce qui m'attends et j'avoue que ça me déstabilise un peu. Pourtant je devrais être content, je ne vais pas à avoir à me taper 2 mois avec Wayde, c'est franchement une bonne nouvelle. Cela dit, est-ce que ce n'est pas un peu risqué de passer autant de temps avec Blaze ? Déjà qu'on arrive à se prendre la tête quand on se voit que quelques heures dans la journée, alors H24 ensemble, ça risque de finir en bain de sang. Mais j'imagine que de nous éloigner de Poudlard ne nous fera pas de mal et rendra peut-être cette proximité plus appréciable, à voir ! Je plaisante sur mon échec avec Sasha avant que Blaze propose de faire des équipes. "Tu veux dire Sasha et moi contre toi ?!" Répliquais-je en plaisantant. Après tout, on était en nombre impair, difficile de faire deux équipes de deux. Et vu notre exploit avec la belle blonde, j'imagine qu'on s'en sortirait potentiellement mieux contre lui. C'est ce moment là que choisit Jade pour venir nous rejoindre, accompagnée d'une autre fille blonde que je ne connaissais pas. Je l'avais déjà croisé, évidemment, mais de là à savoir qu'elle s'appelait Hilary, il y avait encore un pas. Jade avait l'air d'être d'excellente humeur et je fus étonné de la voir si tactile avec nous, c'était loin d'être son genre, pourtant je ne fis aucun commentaire dessus et lui rendis rapidement son accolade avant de me tourner vers la nouvelle venue "Non pas spécialement mais ... Salut Hilary !" Répliquais-je à l'attention de la blonde. Je l'avais bien évidemment déjà rencontré une fois et elle m'avait été plutôt utile. Cependant, on avait été plongé dans l'obscurité et je n'avais pas vraiment vu son visage. Mais ne cachant pas mon accent russe, bien au contraire, il lui serait facile à elle de faire rapidement le rapprochement.

Bref, comme je venais de le dire, Jade était au taquet et prête à vraiment faire la fête. Elle proposa un pari qui était, on ne va pas se le cacher, assez amusant. Si elle réussit son tir, Blaze finit à l'eau. Si elle le rate, elle boit un verre. Les enjeux étaient assez déséquilibrés, on ne va pas se mentir, entre finir à l'eau et boire un verre, il y a une énorme différence. Mais Blaze est joueur et accepte le marché. Jade se concentre, vise et tir et c'est avec un sourire amusé que je regarde mon bro "Tu nous diras si elle est bonne !" répliquais-je amusé. Blaze a évidemment tenu parole et le voilà maintenant en train de barboter dans l'eau. Cette soirée commence définitivement bien ! C'est à mon tour de faire un pari "Si je réussis ce tir, c'est toi Jadou qui va aller le rejoindre .... et si je perds, je boirais le verre !" Après tout, si c'était équilibré pour elle pour son pari, ça le serait pour moi pour le mien, il n'y a pas de raison ! Je me concentre un peu plus que pour mon premier tir et c'est avec le plus grand des plaisir que je vois la balle atterrir dans le verre. Je me tourne vers Jade, plus amusé que jamais "Fais nous un beau plongeon meuf !" On était voué à tous finir à l'eau, c'était un peu le but de cette soirée, mais j'avoue que c'était amusant de le faire via des paris. Et si elle pouvait mouiller quelques personnes en sautant, ça serait encore plus drôle. Surtout qu'en regardant aux alentours, il y avait de plus en plus de monde, dont des gens dont je ne m'attendais pas la présence. Que faisait Finnbeurk ou Bluebell à cette soirée ? Décidément, ils crachaient sur tout le monde mais prenaient vraiment plaisir à se mêler au bas peuple, à croire qu'on allait leur manquer pendant les vacances et qu'ils souhaitaient profiter de ces derniers instants en notre compagnie. Autant j'allais éviter l'autre empaffé de Gryffondor, autant j'irai peut-être saluer la Serpentard. Après tout, normalement on s'entendait plutôt bien, non ?



Pari lancé dans le topic du hasard



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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptySam 13 Juin - 23:14


SOIRÉE DES SOUILLONS
Finn côtoie le bas peuple

J’ai peut-être parlé trop vite. Si la présence de Casey Pumpkin ne me dérangeait pas particulièrement, je ne peux certainement pas en dire autant de celui qui l’accompagne : je n’ai plus son nom en tête, mais j’ai bien une certitude, c’est un impur, et il n’a rien à faire avec nous. Mon visage se fige pour ne pas laisser transparaître de moue dégoûtée lorsque je les vois si proches, et mes doigts se crispent entre ceux de Carla. « Bonsoirrr. » réponds-je sobrement, mais poliment. Mes grands-parents ont mis un point d’honneur à mettre la courtoisie au centre de notre éducation, mais saluer un pareil être n’est certainement pas une partie de plaisir, encore moins lorsque je prends conscience que nous allons devoir faire le trajet en sa compagnie. J’ai un peu l’impression de m’être fait avoir sur ce coup-là… Apparaître aux côtés d’un impur est pour nous un suicide social, et je n’accepte pas ça. « Carrrla n’a pas mentionné que nous serrrions quatrrre. » fais-je remarquer l'air de rien, sans chercher à en débattre. Je tiens cependant à mettre les choses au clair : apparaître près d’une sang-mêlé en public, c’est une chose, mais être associé à un sang de bourbe, c’en est une autre. En d’autres termes, il n’est pas question que cela arrive, je ne fais pas dans les bonnes oeuvres. Et si j’avais su qu’elle avait de pareilles fréquentations, j’aurais peut-être réfléchi à deux fois avant d’accepter un pareil marché avec la Serdaigle, une telle proximité avec un sous-être est simplement dégoûtante… mais pour ce qui est de Carla, j’attends de savoir ce qu’il en est plus concrètement. « Je t’en prrrie, fais donc. » lui réponds-je, m’offrant au sortilège de désillusion qu’elle souhaite appliquer sur ma silhouette, pour la faire disparaître temporairement. Ce n’est pas trop mal pensé, j’imagine que nous pourrons ainsi sortir sans trop attirer l’attention… D’un sourire, je félicite ma cavalière de ses précautions. En revanche, il y a un point noir que j’aimerais éclaircir avec elle… Aussi, je feins de rechercher l’intimité, et m’écarte légèrement de Pumpkin et de son faire-valoir. « Tiens donc, tu frrréquentes des sangs de bourrrbe ? » lui glissé-je discrètement à l’oreille, tandis que je fais mine de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, et que mes doigts glissent sur sa joue. Ce n’est pas un reproche, pas encore tout du moins ; cependant, j’estime que j’aurais du être mis au courant de sa possible amitié avec un impur… Après tout, elle est de sang noble, et le nom qu’elle porte implique un certain devoir, celui de s’éloigner de la mauvaise graine. Evidemment, je lui laisse la chance de s’expliquer : après tout, je ne suis pas un monstre. Mais s’il faut aller copiner avec ce sang de bourbe, ce sera sans moi, j’ai tout de même encore des valeurs et des principes. Enfin, nous nous mettons en route sans plus tarder, je sens déjà que la soirée va être longue…

J’ai un très mauvais pressentiment : une soirée organisée par Maxwell Carter, ambassadeur de la médiocrité, ne peut qu’aboutir à un résultat lamentable… et pourtant, ce dernier est toujours capable de me surprendre : je m’attendais à ce que cette soirée soit en dessous de tout, et il se trouve que c’est encore pire que ce que j’imaginais. Nous entrons dans une sorte de masure délabrée aux allures de cabanon miteux, qui doit certainement réussir à tenir debout par le plus grand des miracles tant les fondations paraissent maltraitées, et le brouhaha qui nous parvient à travers les murs en dit long sur ce qui se prépare à l’intérieur… « Quelle orrriginalité, ce décorrr rrrustique. Ça a au moins le mérrrite d’êtrrre inhabituel. » commenté-je en débarquant dans la cabane qui semble grincer à chaque pas, déposant un regard dédaigneux sur les fissures dans les planches, sur l’odeur de moisissure ambiante, et sur les amas de poussière qui rappelaient que nous étions au beau milieu d’une ruine. Charmant. J’imagine que les protocoles sanitaires et les règles de salubrité ne s’appliquent pas à cet endroit… Des dizaines de sortilèges de nettoyage ne suffiraient pas à rendre un peu de dignité à la pièce, qu’il faudrait désinfecter entièrement, en commençant par la vermine qui y circule librement. Je place donc mes mains dans mes poches afin d’être bien certain de ne rien toucher, grimpant à contrecoeur les marches grinçantes. Grand-Père aurait probablement une attaque s’il savait que nous passions la soirée dans un tel endroit… Je suis pris d’une folle envie d’écrire à Alexander pour lui dire combien je regrette ses soirées, où le manque de civilité n’avait pas sa place. Me faufilant entre les convives dont le quotient intellectuel semble approcher le néant, je veille à bien rester près de Carla, ma main accrochée à la sienne, pour ne pas côtoyer de trop près les déchets de sang souillé qui déambulent en attrapant des billes de couleur sur un fond de musique trop forte. « Eh bien… c’est… pittorrresque. » Je choisis mes mots avec soin, évitant de trop étaler le fond de ma pensée : y a-t-il au moins quelque chose qui aille, ici ? C’est tellement chaotique que l’on se croirait immergé en plein enfer. S’agitant au fond d’une piscine, des crétins accompagnés d’un singe braillent à tue-tête, si bien que l’envie de m’essayer aux sortilèges impardonnables se fait très forte. A quelques mètres, des abrutis finis sont entassés autour d’un jeu réservé à l’élite des faibles d’esprit, et plus loin, la crème de la crème, à savoir Carter et sa basse-cour, piaillent autour du bar. Et évidemment, parmi cette bande d’ostrogoths restés au stade primaire de l’évolution humaine, se trouvent les jumeaux Sherwin, qui semblent avoir oublié leur allégeance. Ma gorge se serre lorsque j’aperçois Bluebell, sans doute placée stratégiquement aux côtés de son attardé de conjoint, et je détourne aussitôt le regard. Nous sommes censés fêter les vacances, mais je n’ai rarement eu autant envie de rentrer chez moi que ce soir… Mon visage se garde bien de traduire mes émotions, et je reste heureusement imperturbable, fier et digne, comme le devrait un Sørensen malgré ces circonstances épouvantables. Comme nous détonnons avec ce tableau pitoyable, Carla et moi ! Notre classe naturelle contraste si fortement avec celle de ces gueux que j’ai l’impression de les insulter ne serait-ce qu’en pénétrant dans leur espace. Je ne trouve ni ma soeur, ni Junior, et j’ai l’espoir qu’ils aient fui en courant en découvrant cette orgie entre pouilleux de bas étage. Carla m’entraîne, tout en me mettant en garde contre une mixture aux allures douteuses prenant la forme de bille. Touchante attention, bien qu’inutile… « Oh, fais moi confiance. Même si j’étais menacé de morrrt, je ne toucherrrais cerrrtainement pas à ça. » rassuré-je la Serpentard en étirant mon sourire. Plutôt me jeter de la fenêtre que de goûter à ces horreurs, préparées par des mains étrangères qui ne connaissent sous doute rien aux règles de propreté, et qui ont du mélanger les substances les plus écoeurantes entre elles en espérant obtenir un résultat favorable à leurs espérances. C’est bien sûr dit sur le ton de la plaisanterie, mais ce n’en est absolument pas une : je suis déjà profondément mal à l’aise alors que la soirée est à peine entamée ; quoi qu’il en soit, je me contente pour l’instant de suivre ma cavalière, espérant presque qu’une catastrophe viendra nous sauver de cet enfer.

Tenue de Finn:

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyDim 14 Juin - 12:59

Bientôt plus d’école, il nous reste la picole

Cette soirée, elle s’annonçait du tonnerre ! Enfin c’était sans compter la jolie brune qui venait d’apparaitre dans son champ de vision au loin. Merde, il n’avait pas prévu ça. Cab se tourna vers Max qui était en pleine discussion avec Joanne, une amie à Jade que cette dernière venait de lui présenter avant de se barrer à toute vitesse pour régler une urgence avec une brebis égarée. Soit …

« Bro, j’reviens, j’dois aller m’arracher un chewing-gum de sous les pompes, si tu vois c’que j’veux dire. » dit-il d’un ton exaspéré en lui pointant du menton la Serdaigle qui venait droit vers lui. Il avait réussi à conclure avec cette dernière la veille, après plusieurs jours à jouer de ses charmes et l’avait pourtant quitté directement l’affaire réglée. Mais vu le sourire que cette dernière avait aux lèvres, il s’attendait presque à ce qu’elle lui saute dans les bras comme s’il lui avait annoncé après ça qu’ils formeraient le couple du siècle. Waou du calme meuf, les relations longues durées ce n’étaient pas son truc. Alors avant même qu’elle ne lui tombe dans les bras, Cab se planta devant elle, le sourire au coin collé aux lèvres et l’attrapa par le bras afin d’aller discuter avec dehors. Il devait s’en débarrasser maintenant s’il voulait pouvoir s’éclater ce soir.

__________

Enfin débarrassé ! Autant il adorait la difficulté pour brancher une fille autant s’en débarrasser après avoir conclu était toujours d’une pénibilité à tout épreuve quand cette dernière lui collait au train par la suite et encore plus lorsqu’il avait des vues autre part, comme ce soir. Les larmes de la jeune fille, il s’y attendait, la gifle encore plus, mais ce n’était pas pour autant qu’il l’avait laissé faire. A force de répétition, il savait attraper un poignet avant de s’en prendre une en plein visage. Ce n’était pas parce qu’il était gentleman à certains moments qu’il laissait n’importe qui abîmer son visage. Et puis, il aurait l’air malin à la soirée avec la marque d’une main en plein tronche. Finalement, la brune s’était barrer furibonde en lui gueulant dessus que cette fête était nulle de toute manière. Quelle répartie …

Les mains dans les poches, il s’engouffra à nouveau dans la cabane hurlante, un sourire charmeur aux lèvres, afin de commencer enfin à s’éclater. C’était le mot d’ordre de cette soirée après tout ! Les autres ne l’avaient pas attendu pour le faire car à peine eut il remit les pieds dans la pièce qu’il constata que bien des choses avait bougées. Max était entouré d’un bon petit groupe de personne : Skyler, Killian, les jumeaux Sherwin - surprenant - et Joanne. De son côté, Blaze barbotait tout habillé dans la piscine, ça sentait le défi perdu.

Rejoignant son meilleur ami, Cab s’incrusta au sein du petit groupe au moment où Max leur proposa de faire un jeu. Il les salua d’un simple sourire avant de se tourner vers son ami.

« Toujours partant pour un jeu Bro ! » S’enthousiasma. Les jeux étaient bien connus pour dévergonder les plus coincés, d’autant plus si on y ajoutait une bonne dose d’alcool. « Vous suivez ? » lança t’il au reste du groupe, notamment en direction des jumeaux Sherwin, qui, selon lui, devaient bien serrer les dents aux vues de la fréquentation de la soirée qui ne devait de loin pas être à leur goût.

« La soirée s’annonce mémorable mec, j’le sens » glissa-t-il à l’oreille de Max. En même temps il n’en doutait pas, ils étaient les organisateurs et leurs soirées étaient toujours les meilleurs après tout.


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyDim 14 Juin - 18:38



bientôt plus d'école
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

Jamais je n’aurais pensé passer cette soirée dans les eaux glacées du lac… et pourtant… je fendais celles-ci comme s’il n’y avait rien de plus évident à faire et écoutais d’une oreille faussement vexée le rire moqueur de ma meilleure amie encourager mon geste. Il n’y avait bien qu’elle pour m’embarquer ainsi dans ses bêtises ! Quand bien même Finnbjörn aurait été de la trempe de sa jumelle, capable de faire n’importe quoi avec une facilité incroyable, je me serais certainement contenté de le fixer d’un air dubitatif en attendant qu’il revienne à la raison… Mais voilà, ça n’était ni Finn ni n’importe qui d’autre au monde, aussi toute possibilité de rébellion était morte avant même d’avoir existé. Je n’en avais aucune envie. J’aimais ces instants parfois un peu surprenants qui n’appartenaient qu’à nous. M’éloigner des sentiers battus en sa compagnie, découvrir mille et un royaumes à conquérir… Qu’importe s’ils prenaient la forme d’un couloir désert ou d’une étendue trop fraîche. Elle pouvait faire de moi ce que bon lui semblait, je la suivais sans opposer la moindre résistance. Pire encore, j’appréciais plus que de raison ces incartades de plus en plus délicieuses… Une gerbe d’eau accueillit mon arrivée juste avant qu’Erin ne tue sans honte toute la distance existante. Comment pouvais-je ne serait-ce qu’envisager une vengeance ?! Il m’aurait fallu risquer qu’elle s’éloigne à nouveau… c’était bien trop me demander ! Son doigt glissa sur ma joue, achevant le peu de volonté qui me restait, s’il m’en restait encore, et m’arracha un sourire ravi. J’avais froid, j’étais trempé mais j’étais parfaitement bien. Je n’aurais échangé ma place pour rien au monde, qu’importe la Pimentine qui m’attendrait sûrement demain…

En même temps, la discrrrétion, ça n’a jamais été mon forrrt.

Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel en l’entendant. C’était pas peu dire, en effet ! Elle était pleine de qualités, sans mentir, mais celle-ci n’en faisait vraiment pas partie ! La discrétion d’un éléphant dans un magasin de porcelaine…

Tu sais ce qu’on dit ? Jamais deux sans trrrois. Il doit y avoirrr un derrrnier rrrisque, quelque parrrt, à te fairrre encourrrirrr, puis le rrreste de la soirrrée serrra sans danger !

Elle n’était même pas obligée de le préciser… Jamais deux sans trois… jamais trois sans quatre… C’était sans fin avec elle, et je devais être un peu masochiste parce que c’était loin de me faire fuir… Nos escapades étaient toujours pleines de risques, aussi infimes soient-ils… Une étagère branlante, un toit glissant, une eau étrangement violacée… Rares étaient les fois où il n’y en avait qu’un… et plus rares encore étaient celles où nous les évitions… Il fallait bien dire que le calme n’était que plus appréciable encore après tout ça.

J’espère que nous parviendrons à survivre jusque là, alors, espérai-je non sans un certain amusement.

La soirée n’était pas terminée, nous n’étions à l’abri de rien ! Heureusement, la suite de notre conversation ne nous souhaita pas tous les malheurs du monde… bien au contraire. Mettre en lumière l’intérêt tout particulier que j’avais à vivre cette baignade loin du monde ne me fit même pas rougir. J’assumais parfaitement de n’avoir aucune envie de la partager… certainement pas avec n’importe qui… C’était de pire en pire à mesure que les jours passaient mais je m’y accommodais très bien. Personne n’était digne de poser les yeux sur ma meilleure amie, encore moins toute la vermine dégoûtante qui se trémoussaient bêtement à cette soirée. Elle était infiniment trop bien pour eux. En toute honnêteté, je ne pense pas que je me voyais réellement comme étant le seul à la hauteur ou je ne sais quoi, je n’y réfléchissais juste pas. Ma présence à ses côtés m’avait toujours semblé légitime… c’était de l’ordre de l’évidence, voilà tout. Et puis je pouvais me targuer de porter sur elle un regard toujours plus innocent et respectueux que celui de tous ces rustres. Elle était ravissante, évidemment, il aurait été mentir que de dire qu’elle ne me plaisait pas, je ne le nie même pas, mais elle ne revêtait pas l’habit insultant de la conquête-trophée, celle-là même qu’on voulait posséder seulement pour le plaisir de s’en vanter… Et même mes efforts pour arriver à la cheville de ceux que nous avions fui ne suffirent pas à me la faire atteindre… mais c’était sans importance, vraiment. Mes lèvres se posèrent sur les siennes, dans un échange plus brûlant que les fois précédentes. Ça avait un goût d’alcool et de souvenirs, comme un jeu idiot duquel je me délectais avec plaisir. Comment avais-je pu prétendre, ne serait-ce que pour l’embêter, qu’elle était si peu douée qu’on ne m’y reprendrait jamais ? Ça n’avait aucun sens… et je m’étais fait mentir plus d’une fois. Le contact se rompit finalement, laissant une sensation douce et tenace à sa place. Je flottais, un peu ailleurs, tendrement troublé, pressé d’y retourner comme un enfant que l’on arrêterait en plein jeu… Erin se fendit d’un sourire semblable au mien et imita mon geste dans la foulée. J’aurais aimé que cela dure encore et encore. N’était-ce pas la meilleure façon de poursuivre cette soirée ? Le froid n’existait plus, pas plus que le monde qui nous entourait… Je me perdais tout entier dans ce baiser, resserrant toujours un peu plus cette étreinte qui n’en finissait pas. Jamais une fuite ne m’était apparue si merveilleuse mais, sans surprise, cela ne dura pas… Un bruit, quelque part, auquel je fis à peine attention et déjà elle s’éloignait. Je ne pus m’empêcher de grommeler légèrement d’un ton râleur tandis que son regard se perdait quelque part derrière moi. Je tentai vainement d’apercevoir quelque chose mais le manque évident de bonne volonté que j’y mis fis tourner cet essai en échec. Erin eut visiblement plus de chance.

Faen.

En un rien de temps, ses doigts s’agrippaient aux miens et me tirèrent vers le fond. J’obéis docilement, observant sans un bruit ses mèches brunes qui se mirent à flotter à la surface de l’eau, plus sombres que le reste, comme un monstre marin qui étendrait sur nous quelques trop nombreux tentacules… Le froid reprit presque aussitôt ses droits. Je sentais tout mon corps fourmiller, engourdi par ces températures polaires. Deux silhouettes finirent par se découper sur la route qui menait au village… Il n’était pas impossible qu’il s’agisse de deux professeurs profitant d’une soirée bien méritée… et qui seraient sûrement ravis d’avoir fait le déplacement. S’ils ne nous trouvaient pas, ils trouveraient sans nul doute la soirée toute entière qui battait très certainement son plein dans la Cabane Hurlante. Ils ne semblaient pas nous avoir aperçus, continuant leur chemin sans s’inquiéter de notre existence. La tension qui s’était posée sur le lac se dissipa presque aussitôt, largement aidée par ma meilleure amie qui reprenait déjà sa légèreté. Un rire et puis elle nous éloigna plus encore du bord, sa main toujours fermement accrochée à la mienne.

On peut compter ça comme le trrroisième grrraaaand pérrril que je te fais vivrrre ce soirrr, admit-elle alors qu’elle revenait tout près de moi, plus près qu’elle ne l’était jusque là…
Je suis presque déçu… tu m’as habitué à pire.

J’avais presque l’impression de retourner des mois en arrière, alors que nous découvrions le luxe de la salle de bain des préfets… le poids de son corps sur mon dos et la sensation aussi délicieuse que perturbante sa peau qui frôlait la mienne au moindre geste… J’étais loin de m’en plaindre et je la laissais faire de moi son perchoir attitré alors que nous dérivions lentement dans cet étang dont nous étions Souverains. La nuit me paraissait éternelle. Peut-être même que demain n’arriverait jamais. Je n’étais plus si pressé de toute façon. Qu’importe les vacances quand nous pouvions profiter ainsi de quelques heures de liberté… Une vie peut-être même. Personne ne savait que nous étions dehors, qui pourrait nous obliger à rentrer…? N’avions-nous nous pas envisager de fuir…? Deux points noirs s’éloignaient lentement au loin comme seul signe du monde qui continuait de tourner… mais comme lui, ils avaient vécu près de nous sans nous atteindre… Erin frôla mes lèvres, comme pour me ramener tendrement à la réalité. Je n’étais pas certain d’en avoir envie mais n’étais pas de taille à lutter contre ses fourbes méthodes. Mon regard croisa brièvement le sien, un sourire tendre fendant mon visage.

Tu as les lèvrrres bleues. Tu veux aller te sécher ?

J’ouvris la bouche pour protester mais la refermai finalement sans rien dire. Il fallait être réaliste : certes nous aurions plus froid en sortant de l’eau mais nous risquions sûrement l’hypothermie en y restant bien longtemps… Et puis, il était juste question de retourner sur la terre ferme, pas de mettre un terme à notre soirée… Alors, presque à contre-coeur, je finis par hocher la tête et rebroussai chemin… Je mis plus de temps à consentir à rendre à ma meilleure amie toute sa liberté. Il ne restait plus que quelques mètres à parcourir jusqu’à nos vêtements lorsque je le fis enfin… et encore… ça n’était pas sans intérêt. Je me baissai sans discrétion aucune et l’aspergeai copieusement, comme elle avait pu le faire au début, un air parfaitement innocent sur le visage. On m’aurait certainement donné le bon Dieu sans confession si seulement il avait existé. Je ne m’attardai toutefois pas… dans le doute, mieux valait assurer mes arrières… Elle n’eut pas à se venger que la nuit le fit pour elle : à peine eus-je le temps de quitter le lac que le froid me tomba violemment dessus et je me sentis bêtement grelotter… Je m’ébrouai à moitié, frissonnant de plus belle et mis enfin la main sur mes vêtements… Au début, c’était dans l’espoir d’attraper ma baguette pour lancer un sort afin de nous sécher… et puis alors que je la cherchais et que à quelques pas de nous Poudlard étendait ses lumières, je compris que l’idée était mauvaise… Nous étions en dehors… et nous n’en avions aucun droit… C’était le meilleur moyen de nous faire repérer et il fallait bien admettre que je n’en avais aucune envie. Alors après un regard un peu désespéré en direction d’Erin, je finis par entreprendre de me rhabiller, aussi trempé que je l’étais. Ça finirait bien par sécher, de toute façon. Et si j’attendais de le faire avant, j’allais sûrement mourir de froid. Le tissu de ma chemise me colla instantanément à la peau, perdant de son opacité au contact de l’humidité… On allait avoir l’air fin, en revenant !

Pour un peu que ton frère soit là, ce sera un torrent de regards réprobateurs, vu notre état, gloussai-je alors que je peinais à rentrer un bouton dans la boutonnière tant mes doigts tremblaient. Mais c’était sûrement la meilleure des mauvaises idées que tu aurais pu avoir, mon ange.

Je repoussai mes cheveux mouillés, me tortillai un peu dans l’espoir que mes vêtements humides soient plus agréables à porter et finis par reporter toute mon attention sur Erin. Même là, alors qu’elle n’était plus aussi à son avantage que lorsqu’elle était venue me retrouver, je la trouvais toujours aussi belle… ce que mon regard sous le charme laissait largement entrevoir. Il allait falloir se reprendre avant de rejoindre le monde… notre intimité n’appartenait qu’à nous et je n’avais aucune envie de la partager avec qui que ce soit. Je déposai un baiser furtif sur ses lèvres et repris sa main dans la mienne avant de l’entraîner sur le chemin remontant à la Cabane.

Rappelle-moi ton code bizarre pour partir, déjà…? Parce que si la compagnie est aussi mauvaise que celle que nous avons laissé, je pense que ça me sera nécessaire…
code by bat'phanie


Dernière édition par C. Junior d'Archambault le Mar 16 Juin - 16:02, édité 2 fois
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E. Murphy Leonhart

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Crédit : Bazzart (c)
Année : Sixième année (seize ans)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Nécromancienne
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un sombral
Epouvantard: La Mort
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyDim 14 Juin - 19:10

Bientôt plus d'écoleIl reste la picoleFinalement, ses talents d’attrapeuse se révélaient au beer-pong, lui permettant de viser le verre adverse sans trop de difficultés ! Esquissant un sourire victorieux, Jade posa ses mains sur ses hanches, confrontant son ami sans dissimuler son exaltation. Enfin, les choses allaient commencer à être intéressantes ! « Wouhouuuu, vas-y Blaze, montre un peu que t’en as dans le calbute ! » le héla-t-elle en tapant dans ses mains au rythme de la musique, afin d’encourager ce dernier au grand saut. Elle n’eut pas besoin d’insister longtemps, puisqu’il s’exécuta sans davantage de réclamations… Elle n’avait certainement pas parié sur le mauvais cheval : après tout, le concours qui existait entre eux les poussait constamment à repousser leurs limites, et elle l’imaginait mal refuser un plongeon. Applaudissant après sa réapparition à la surface de la piscine, elle constata que Misha lui avait réservé le même sort… Soit, c’était le jeu, et elle avait une folle envie de tenter l’expérience. Et puis, ils pourraient toujours reprendre les paris dans l’eau après y avoir été envoyés un par un ! «  En bombe bébé ! » s’exclama-t-elle en avalant une bille colorée, avant de se précipiter vers la piscine. Sans prendre la peine d’ôter ses vêtements, puisque après tout elle avait défié Blaze d’en faire autant, elle sauta bras écartés, les genoux repliés contre sa poitrine, fermant les yeux comme pour mieux anticiper le contact avec l’eau. Le changement de température fut aussi brutal que le saut : quelques secondes plus tard, elle émergea, sa robe lui collant contre la peau et épousant chacune de ses formes, laissant même vaguement entrevoir ses sous-vêtements, tandis que sa chevelure ressortait intégralement humide. « Oh putain, elle est méga froiiiiide ! » lança-t-elle, à moitié morte de rire, avant de jeter un oeil amusé à l’allure de Blaze, qui ne pouvait pas être plus fier qu’elle. En effet, la belle allure du Serdaigle s’était envolée au moment même où il était rentré dans l’eau. Evidemment, avec son entrée fracassante dans le bassin, elle avait complètement éclaboussé les baigneurs qui s’y trouvaient déjà, mais quelle importance ? C’était la soirée de fin d’année après tout, toutes les libertés étaient permises !

S’apercevant que Max et Killian les avait rejoints avec un ouistiti qui ne lui était certainement pas inconnu, elle ne put bien sûr s’empêcher de saisir la perche qu’on lui tendait. « Tiens Jo, Max ! Bah dis donc, ça va vite, vous prenez déjà des bains ensemble. » commenta-t-elle d’un air lourd de sous-entendus, avant de leur envoyer une vague d’eau froide provocatrice, d’un geste de main, avant d’ajouter un « Salut Killian ! » en direction de ce dernier. En réalité, elle ignorait s’ils avaient décidé de mordre à l’hameçon, mais dans tous les cas, ils paraissaient déjà bien s’entendre, ce qui était déjà un bon début. Après tout, c’était la soirée de fin d’année, celle de toutes les expériences, celles de tous les vices : ils n’allaient pas se voir pendant un bon moment, il fallait donc en profiter pour repousser toutes les limites qu’on leur imposait. Se hissant sur le bord du bassin, elle interpella donc ses potes restés au sec, la main en porte-voix : « Eh les gars, ramenez-vous, c’est moche de se faire désirer ! » s’exclama-t-elle en direction de Sasha, Misha et Hilary, qui se trouvaient toujours amassés autour de la table de beer-pong. C’était Max qui allait être content, lui qui avait des vues sur Sasha ! Enfin avec toutes les nanas qui l’entouraient, il valait certainement mieux que sa copine factice ne le grille pas. Bluebell était-elle dans les parages ? Mieux valait espérer que non… « Y a aussi une place pour Cab, si ça le tente. » glissa-t-elle à l’adresse du Poufsouffle en clignant de l’oeil, accompagnant ce signe d’un léger haussement de sourcil, celui qui voulait tout dire. Après tout, même si elle était bien loin de penser à quoi que ce soit de sérieux, elle avait une folle envie de s’amuser ce soir ; et puis, le Serpentard était physiquement à son goût, en plus de correspondre en tout point à l’image du bad boy cool. Après tout, Max avait bien dit qu’il interviendrait en sa faveur si elle lui suggérait, non ?


Tenue de Jade:
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Murphy's law

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyDim 14 Juin - 23:19



Bientôt plus d'école...

il nous reste la picole



Une fois encore, l’année scolaire touchait à sa fin. Impossible de ne pas le remarquer tant l’ambiance bien particulière qui animait Poudlard en ce mois de juin était palpable ; les élèves traînaient dans les couloirs, libérés de toute pression due aux examens et bien trop occupés à discuter de la meilleure façon de se détendre. De son côté, le corps enseignant de l’école, accoutumé à la chose depuis bien des années d’expérience, gardait un œil acéré et sérieux sur l’ensemble des élèves, bien décidé à contrôler tout type de dérapage.
De son côté, Prudence était égale aux autres : ravie de laisser derrière elle les examens de fin d’année et de pouvoir se consacrer à ses vacances d’été. Elle ne lésinait pas pour autant sur ses divers devoirs de préfet et ne se privait pas de rappeler à ses petites camarades que l’ordre se devait encore de régner… Du moins en journée. Une chose était sûre, depuis les évènements de l’an passé Prue avait largement relativisé sur sa vision des règlements et sa façon de les appliquer. Hors de question de ne pas profiter de sa jeunesse – quant on voyait à quel point tout pouvait s’arrêter rapidement – et de ne pas marquer le coup d’une année sans décès, sans monstre, sans menace et autre catastrophe. C’est pourquoi elle avait décidé de ne rien dire concernant la petite soirée organisée par Maxwell pour fêter la fin de l’année, et surtout d’y aller. Elle avait toujours adoré les fêtes – et encore plus quand elles étaient légales – et après une longue concertation avec elle-même s’était convaincue qu’un brin de folie ne lui ferait pas de mal.
La journée touchait donc à sa fin et Prue se hâta de terminer sa ronde dans les étages. Fort heureusement, la grande majorité des élèves se rendaient à la soirée organisée par Maxwell et le travail de la Gryffondor fut donc rapide et efficace. Elle put donc sans trop perdre de temps se rendre dans la salle commune des rouges puis dans son dortoir afin de revêtir une tenue un peu plus appropriée que sa robe de sorcière de Poudlard avant de gagner le chemin de la cabane hurlante. La brune passa rapidement en revue les différentes possibilités vestimentaires qui s’offraient à elle et opta finalement pour une robe d’été cache-cœur couleur lavande. Elle noua rapidement ses cheveux en une tresse épaisse et appliqua un peu de rouge à lèvre sur ses lèvres et jaugea le résultat d’un coup d’œil rapide. Elle n’avait pas forcément envie d’en faire plus, aussi s’arma-t-elle de sa cape d’invisibilité et de sa baguette de sorbier qu’elle rangea soigneusement dans l’un des pans de sa robe printanière. La jeune fille se glissa sous l’étoffe magique juste après avoir franchi le portrait de la Grosse Dame et disparue de la vue de tous, prête à se rendre à la soirée secrète.
Si elle devait être totalement honnête avec elle-même, Prudence devait bien admettre qu’elle se sentait bien trop excitée par la situation actuelle. Contourner les règlements, utiliser sa cape d’invisibilité, tant de choses dont elle ne se serait jamais cru capable… Et pourtant elle était bel et bien en train de traverser le parc en pleine nuit pour quitter l’enceinte de l’école et se rendre à une soirée clandestine. Par Merlin, je ne me reconnais plus ! pensa-t-elle en utilisant d’un coup sec sa baguette afin d’immobiliser l’arbre magique avant de s’engouffrer dans le passage secret qui menait à la cabane hurlante. Fort heureusement, la préfète ne croisa personne ; même si tout le monde la verrait à la soirée elle n’avait pas forcément envie que tous les élèves du château la surprennent en train d’allègrement enfreindre le règlement de l’école.
En à peine quelques minutes, Prudence arriva non loin de l’entrée de la cabane hurlante. Elle retira sa cape d’invisibilité et la fourra dans le petit sac de soirée en toile qu’elle avait également apporté. Elle prit une grande inspiration et pénétra dans la pièce, bien décidée à s’amuser malgré tous les aprioris qu’elle avait pu avoir au cours de sa vie sur ce genre d’évènements. Instinctivement, la Gryffondor attrapa le premier verre d’alcool qu’elle croisa et en bu une grande gorgée d’une traite. Même si elle s’était décidée à adoucir ses principes elle avait tout de même un peu de mal à se dire qu’elle était en train d’ostensiblement contourner les règlements… Elle déglutit et laissa son regard azur parcourir la foule. Elle remarqua quelques silhouettes connues et s’apprêtait à s’engager dans la foule quand une carrure en particulier attira son attention.
 
« Killian, lança-t-elle en s’approchant de son co-préfet, toujours fourré dans les bons plans non ? »
 
Elle lui adressa un petit clin d’œil et repris une gorgée de sa boisson. Elle n’arrivait pas vraiment à identifier l’alcool principal présent dans son verre mais le rendu lui paraissait acceptable. Elle commençait même à se sentir détendue !
 
« Salut ! » clama Prudence en adressa un petit signe de main rapide aux autres personnes présentes autour d’eux ainsi qu’un sourire chaleureux à Maxwell.
 
Apparemment, la Gryffondor avait débarqué dans une conversation où il était question de jeu. Elle se retint d’hausser un sourcil : connaissant Maxwell comme elle le connaissait, elle appréhendait un peu le genre de jeux auxquels il pouvait penser… Cependant, elle avait décidé de s’amuser et de profiter, donc il était tout bonnement hors de question de ne pas tenter l’expérience.
 
« Je suis partante pour le jeu ! » répondit-elle en rajustant la hanse de son sac en toile sur son épaule.
 
Joanne semblait en avoir décidé autrement néanmoins et entraîna les autres sur quelques mètres avant de se jeter dans la piscine en se métamorphosant. La Gryffondor haussa un sourcil et se rapprocha des garçons, amusée :
 
« Elle est déchaînée Joanne ! pouffa-t-elle dans l’oreille de Killian, je sais pas si Blaze est content de servir de perchoir… »
 
Elle se retint de pouffer à nouveau et se contenta à la place de reprendre une gorgée de sa boisson. Son verre était quasi vide, sa prochaine mission était donc d’en trouver un autre histoire de faire taire la petite voix qui ne cessait de lui souffler à l’oreille qu’elle ne devrait pas être ici.

HARLEY-


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. - Page 2 EmptyLun 15 Juin - 11:52



plus d'école, il nous reste la picole
Sasha ⊹ everyone

Niveau beer pong, ça ne commence pas dans l’excellence pour Misha et moi. Le tireur d’élite n’aura pas aussi bien visé que je le pensais. Un haussement d’épaule et une sourire viennent dédramatiser ce qui ne saurait jamais se comparer à un drame, et dans la seconde Jade revient à nous avec une blondinette. Presque trop tactile pour être vrai, nous prenons chacun réception d’une accolade qui fait malgré tout chaud au coeur. S’en suit les présentations de la jeune fille qui l’accompagne, nommée Hilly. D’un sourire qui s’en balance secrètement, je salue l’amie de Jade avec politesse désintéressée. Puis loin d’être étonnant cette fois, Jade se met vite à l’aise et prend part au jeu sans qu’on ait besoin de lui dire quoique ce soit. Elle le pimente en une fraction de seconde avant d’envoyer la balle dans l’un des verres disposés à cet effet. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je sourie à pleines dents en écoutant Jade s’écrier et défier Blaze d’être le premier à se mouiller, et ce, complètement habillé. C’est bête. Il aura prit la peine de bien s’apprêter, mais en moins de cinq minutes tous les efforts sont gâchés. N’est-ce pas plus drôle comme ça au fond ? Blaze ne manque d’ailleurs pas d’en faire la réflexion avant de jouer le jeu. « Alors, elle est bonne ? » Dis-je finalement pour accompagner les mots de Misha. Trempé jusqu’aux os, barbotant dans la piscine, nous sommes évidemment conviés à le rejoindre. Misha s’empresse alors de prendre la balle et de tirer à son tour, menaçant Jade d’un beau plouf auprès de Blaze. Bingo, c’est dans le mille cette fois. Jade saute à son tour dans l’eau, totalement habillée. Franchement, ça valait bien la peine de faire des efforts, mais il fallait s’y attendre non ? Mes amis sont d’ailleurs rejoins par trois bombes filantes. Max, Killian et Joanne viennent tenir compagnie à Blaze et Jade d’un entrain éclaboussant. J’avoue le réflexe du recul de quelques pas pour éviter d’être mouillée. Voilà qu’il ne reste plus que Misha et moi au bord de l'eau. D’ailleurs, on ne manque pas de se faire désirer. Est-ce qu’on a franchement besoin de jouer ça sur le beer pong ? Je crois que la fatalité est indéniable. Elle nous attend. A cette pensé je tourne un regard innocent vers Misha, alors que je commence à descendre ma jupe. Se révèle alors le maillot deux pièces que je lui avais promis. « Je crois qu’on ne pourra pas y échapper. » Un haussement d’épaule faussement désolé, et je défais mon haut spécialement choisit pour être retiré rapidement. D’une seconde à l’autre je me retrouve totalement dévêtue, consciente d’être sur le point d’attirer bon nombre de regards, toujours aussi indifférente face à cette idée. Rincez-vous l’oeil, ça m’est égal. Une pulsion rapide me vient à l’esprit et je l’exécute sans attendre. Je me penche pour chopper la première bouteille d’alcool qui me vient sous la main. D’un coup de pied rapide je décale mes vêtements sous la table de beer pong avant de lâcher quelques derniers mots au Russe. « Le dernier à la flotte est une fiotte ! » A peine ai-je terminé de m’exprimer que je suis déjà partie en direction des barboteurs. Un saut léger, une bouteille d’un litre de bière fermement tenue dans ma main, et je les rejoins dans une eau encore plus froide que mon coeur. Brrr il fait combien là-dedans ? Heureusement, niveau bouille on a que du beau. C'est la piscine aux belles gueules. Entre Max, Killian, Blaze et Misha, on a du lourd. Mais Jade, semble attirée par l’ami de Max, Caleb. Elle ne manque pas de glisser quelques mots révélateurs à Carter. Désolée, ça avait beau être destiné à la masse de muscle qui me sert de joue-joue malléable, j’ai tout entendu, et je me dois d’en rajouter une couche. « Et un beau brun mystérieux pour Jade, un ! » Coup de coude taquin contre mon amie, je porte la bouteille à mes lèvres pour en prendre une bonne gorgée avant de jeter mon regard bleuté sur l’ensemble des personnes présentes. « Je fais tourner, qui veut ? »

ps:

Maillot de Sasha:

Tenue et mise en beauté de Sasha:



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