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(soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole.
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Message(#) Sujet: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptySam 30 Mai - 21:26

maxwell carter + pool party

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.


Alléluia. L’année se trouvait être bientôt fini, et la super fête pour fêter la fin des exams serait bientôt au point. En effet, es deux compères, Caleb et Maxwell avaient bossé sur le sujet depuis des semaines. Parce qu’il fallait quand même le dire, cette foutue année avait été loin d’être de tout repos, entre les cours, les exams, les nouveaux profs, les gossips, les exs, les disputes, les prises de têtes … Limite Maxwell était heureux que cette foutue année prenne fin. Et rien de mieux que de le fêter dignement par la plus grande soirée clandestine qu’ils aient vu.

Ainsi depuis quelques semaines, les garçons la préparaient. Maxwell avait mit au point des billes d’alcool, qui représentait l’équivalent d’un shot pour quiconque la mettait dans sa bouche. Jamais vu auparavant, il allait mettre cette petite invention dans la soirée pour qu’elle soit testée et apprécié par ses camarades. Le lieu avait été trouvé depuis un bon moment maintenant puisqu’ils avaient décidés de choisir la cabane hurlante. Pourquoi ? D’accord c’était un peu loin, et pour s’y rendre ni vu ni connu, c’était donc plus compliqué, mais l’avantage c’était que l’espace était assez grand, qu’ils étaient loin des rondes des professeurs, et que même dehors ils pouvaient faire du bruit si ça les chantait sans qu’immédiatement quelqu’un rapplique. Et puis la salle sur demande, c’était un peu trop commun, et ils n’aimaient pas faire comme tout le monde … Donc dans la cabane hurlante, ils avaient aménagé la pièce du bas, qui était la plus grande. Caleb s’était occupé de tous les sortilèges, histoire de la décorer aux couleurs des quatre maisons. Dans un coin, il y avait désormais un grand bar où tout l’alcool serait disponible. Et pour se faire les garçons avaient fait des réserves depuis des semaines maintenant, alors normalement ils ne devraient clairement pas en manquer. Dans un autre coin de la pièce, il y avait une table où était disposé un jeu de beer pong pour que les jeunes puissent s’amuser et s’alcooliser plus rapidement si besoin. Et puis parce que qu’est-ce que serait une soirée sans ce merveilleux jeu, n’est-ce pas ? La piste de danse était au milieu et sur les bords de celle-ci des canapés, et des poufs en tout genre avaient été disposés histoire que les gens puissent se poser tranquille pour discuter si l’envie leur prenait.

Cab avait eu une idée de génie, cependant. En effet, la pièce à côté était assez ouverte sur la pièce principale où se trouvait la fête. Alors ce tarée avait eu l’idée de génie d’installer une piscine à côté. Idée de génie, parce qui dit piscine dit filles à moitié à poil, dit possibilité de mater des petits popotins toute la soirée, et ça forcément le poufsouffle et le serpentard aimaient beaucoup. Max admirait donc son chef d’œuvre en fin d’après midi. Tout était clairement prêt pour recevoir ce soir la meilleure soirée de l’année.

Le garçon abandonna donc finalement son lieu pour retourner au château pour le diner et pour pouvoir se préparer. Il y avait eu pas mal de discussions entre les élèves sur cette fameuse soirée, et si Maxwell en avait parlé officiellement à quelques personnes par ici et par là, il fallait quand même envoyer des invitations pour confirmer le lieu et l’heure de rendez-vous.

« Vous avez tout donné pour les exams, et vous voulez maintenant penser à vous amusez ? Rendez-vous ce soir à la plus grande soirée clandestine jamais organisé cette année pour du fun, du fun et encore du fun. RDV 21H à la cabane hurlante. Oubliez pas votre maillot. Et faites passer le mit à vos potes. Tchuuuus. »

Petit mot qui fut dupliquer et qui fut distribuer dans les couloirs de l’école, comme si c’était de la coke, en mode discrétos, caché derrière un pan de mur, à coup de murmures et de regards derrière le dos pour s’assurer que personne n’entendait. Les invitations étaient lancées, et Maxwell savait pertinemment que le bouche à oreille allait faire son effet. Il faut dire que les nouvelles se rependaient très vite dans Poupou. Il savait déjà qu’il pouvait compter sur tous ses potes de Poufsouffle pour se ramener et embarquer du monde avec eux. Des gens comme Jade par exemple n’avait pas le choix que de venir. Pour elle ce n’était pas une invitation mais une obligation, et ça elle devait très bien s’en douter. Voilà donc comment une rumeur était lancée. Maxwell savait qu’à partir de ce moment-là, il n’aurait plus besoin de faire grand-chose. Cette soirée s’annonçait réellement explosive …

Quelques heures plus tard, une fois que le diner fut passé, le garçon rappliqua discrètement au lieu de rendez-vous. Une fois que vingt et une heure sonna, les gens commencèrent à arriver par petit groupe. Chacun devait faire évidemment gaffe sur le chemin pour ne pas se faire chopper … Max avait un petit sac avec une serviette caché derrière le bar s’il décidait d’aller faire un tour dans la piscine plus tard. Comme Maxwell avait passé l’info à tout le monde, il n’y avait pas eu de tri pré-soirée, ce qui voulait donc dire que tout le monde pouvait techniquement se pointer. Fitch arriva et vient directement le voir. Tout était encore calme étant donné que c’était encore que le début.

– T’es tout calme et timide, t’es sûr que tu vas bien gros ?
– J’vais sortir ma teub, tu vas voir si je suis timide.


Lança le jeune homme en pouffant de rire, avant de sortir sa baguette et d’un coup mettre la musique. Le garçon se frottait déjà les mains à imaginer toutes les meufs à moitié à poil. Il attrapa une bouteille d’alcool et commença à boire au goulot avant de la passer à Cab. Il était déjà à fond pour s’amuser toute la nuit. Il s’était posté à l’entrée pour le moment histoire de pouvoir voir qui arrivait au fur et à mesure. Un groupe arriva à sa hauteur, et le jeune homme décida donc évidemment de les accueillir correctement …

– Alcool à volonté ce soir, vous avez de la musique, des jeux, et même une piscine. Si vous voulez parler cours, vous faites demi-tour, si vous voulez danser, juste besoin de se déhancher, et enfin être habillé est prohibé.

Dit-il avec un petit clin d’œil avec pour seul but de taquiner ses invités.

_______________________________

HRP : Pour vos invitations, vous faites comme vous voulez, soit Max vous en a parlé de sa bouche si vous êtes plus ou moins proche de lui, soit vous l’avez entendu en passant dans un couloir, soit votre pote qui est le pote du pote de Max et Cab vous a balancé l’info

Ensuite, mettez en gras les gens avec qui vous interagissez, taguez ceux avec qui c'est important.

Aussi, se barrer en plein milieu de la nuit pour voler de la nourriture dans les cuisines, c’est pas si simple, alors imaginez que c’est un peu compliqué de se déplacer du château jusqu’à la cabane hurlante. Dans ce cas, soit vous pouvez décrire avec attention votre périple jusqu’à la fête pour rester cohérent OU vous pouvez lancer le dé pour être gage de votre réussite.

Et puis surtout amusez-vous (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. 2738742592



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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyDim 31 Mai - 0:37

soirée clandestine


Jamais une fin d’année ne m’avait parue si longue. D’ordinaire, je n’étais pas pressée de voir les jours à Poudlard s’achever. Pas parce que les cours me manquaient, encore moins parce que je devais abandonner mes camarades. Non, toutes ces raisons, au contraire, me donnaient à chaque fois une furieuse envie de retrouver au plus vite ma Norvège natale et notre manoir familial durant ces longues journées d’été où le soleil ne se couchait presque pas. Mais qui disait vacances estivales signifiait ne pas voir Junior pendant deux longs mois, à quelques rares et brèves exceptions. Pas cette année, cependant. Les examens des BUSEs étaient derrière nous, les révisions qui les avaient précédés également. Ne restaient plus que ces vacances prometteuses que nous touchions presque du bout des doigts. Encore deux petits jours seulement avant de rejoindre Londres, d’où je suivrais mon meilleur ami jusqu’à ce pays qui m’était inconnu. Je brûlais d’impatience ! Mais maintenant que l’attente se comptait en dizaine d’heures, j’étais toute disposée à profiter comme il se doit de nos derniers instants loin de toute autorité parentale. Non pas qu’elle puisse nous empêcher de quoi que ce soit, nous trouvions toujours des moyens de nous y soustraire, mais nous jouissions ici d’une liberté dont il nous fallait tirer parti.

Du bout des doigts, je lisse un pli de ma robe noire, enroule une boucle brune autour de mon index et, satisfaite de mon allure, m’échappe de ma salle commune sans éveiller l’ombre d’un soupçon, invisible sous ma cape. Cette soirée agitait toutes les lèvres du château, ou peu s’en fallait, depuis des jours et des jours. Si cela signifiait qu’une grande quantité des cloportes qui nous servaient de camarades allaient être de la partie, nous pouvions aussi espérer que certains des nôtres daignent s’y rendre. Enfin, je disais nous, mais cela m’indifférait en réalité au plus haut point. Je n’avais de pensée que pour Junior et n’aurait d’intérêt que pour lui, sauf si mon tendre jumeau daignait investir les lieux de son hautaine élégance. Il était resté vague sur le sujet, ne me fournissant aucune réponse ferme et définitive, aussi devais-je composer avec cette incertitude. En temps normal, j’aurais été prête à jurer que l’on ne verrait pas l’ombre de l’un de ses fameux regards désapprobateurs, mais depuis qu’il jouait cette comédie amoureuse avec Carla, il fallait s’attendre à tout.

La salle commune des Serpentard n’avait plus de secret pour mes yeux clairs. Les cachots étaient étrangement calmes ce soir, assurément car la majorité des élèves en était déjà loin. Comme si j’étais chez moi, je monte les marches jusqu’au dortoir de Junior et en pousse la porte. Constatant qu’il était seul, délesté de l’infâme compagnie de ses colocataires, j’abaisse la partie du tissu qui me couvre la tête, un sourire aux lèvres que les siennes viennent effleurer quelques longues secondes, bien loin de la brièveté d’il y a quelques semaines, si proche en même temps. Si je ne voulais pas que mon meilleur ami soit en retard, ou pire ! qu’il ose me faire faux bond, j’avais décidé depuis quelques temps déjà qu’il me fallait venir le chercher directement jusqu’à ses quartiers lors d’événements tels que celui-ci. Tu as ton maillot de bain ? Mon ton moqueur reprend sa place aussitôt qu’il écarte son visage du mien, mon regard rieur à la rencontre du sien. Mes doigts effleurent son col, comme une vieille habitude parfaitement ancrée, effaçant un pli imaginaire. Allons-y !

Mon geste ample l’emprisonne avec moi sous ma cape d’invisibilité. Quelques pas nous emmènent en dehors des cachots de sa maison, puis nous prenons le chemin du hall d’entrée, jusqu’à nous évader dans le parc. Il était bien pratique d’être parfaitement invisibles aux yeux de toute autorité que nous aurions pu risquer de croiser, et nous arrivons sans encombres jusqu’au saule cogneur. Le passage qui menait à la cabane hurlante n’avait plus rien de très secret depuis des décennies déjà, pas plus que la manière de rendre l’arbre aussi docile qu’un chaton. Tirant ma baguette de ma manche, mon Immobilus nous accorde un accès sans danger. Vérifiant rapidement qu’il n’y avait personne autour de nous, j’ôte la cape qui nous couvre, la plie et la glisse dans cette petite pochette à l’intérieur bien plus grand qu’il n’y paraît. La poussière que nous soulevons en nous engageant dans le tunnel me fait éternuer. Chaque pas nous éloignait du silence de ce début de soirée et nous apportait le bruit de conversations étouffées. Finalement, nous débouchons au lieu de la soirée, déjà envahi par nombre de nos camarades. La pièce, assez grande, disposait de nombreux poufs et sièges en tout genre. Une table dans un coin attendait que des adolescents viennent jeter une balle dans les verres qui y étaient disposés. Un bar gigantesque menaçait de s’écrouler sous toutes les bouteilles et quelques personnes dansaient déjà de manière ridicule au milieu de ce qui devait être la piste de danse.

Un ricanement m’échappe alors que je repose mon regard sur mon meilleur ami. Du bout des doigts, je viens chasser la poussière du tunnel qui s’était déposée sur le sommet de son crâne. Trrrès élégant. On visite ? proposai-je sans guère lui laisser le choix, mes doigts glissant jusqu’aux siens pour s’en emparer et l’entraîner à ma suite. Je ne prête pas la moindre attention à nos camarades que nous croisons ; il n'y avait bien que la présence de ma famille et celle de Junior que je souhaitais ce soir, peu importe les autres. Au bar, je lève un regard interrogateur jusqu’à lui, l’air de lui demander s’il veut boire quelque chose, avant que mon attention ne soit attirée par des petites billes dont l’apparence ne me disait rien. L’air charriait déjà de lourds effluves d’alcool, m’empêchant de sentir quoi que ce soit. Tu essaies avec moi fais-je en lui en tendant une, mes propos ne revêtant pas franchement les allures d’une question, mon sourire espiègle venant confirmer que je ne lui laissais pas le choix. C’était probablement de simples bonbons, mais qui savait ? Qu’est-ce qu’il y a, là-bas ? Du menton, je lui désigne un bout de la pièce dont le mur, percé, en laisse supposer une autre partie et dans laquelle s’engouffre un groupe.
electric bird.



Tenue d'Erin:


Dernière édition par Erin B. Sørensen le Lun 1 Juin - 17:58, édité 1 fois
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E. Murphy Leonhart

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Arrivé(e) le : 27/08/2017
Parchemins rédigés : 1660
Points : 0
Crédit : Bazzart (c)
Année : Sixième année (seize ans)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Nécromancienne
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un sombral
Epouvantard: La Mort
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Agatha & Kenneth

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyLun 1 Juin - 1:38

Bientôt plus d'écoleIl reste la picoleIl y avait trois règles fon-da-men-tales, à Poudlard selon Jade : primo, ses ennemis étaient les ennemis de tout le monde. Secundo, le Quidditch devait être une priorité absolue, avant même de se rendre compte qu’il existait d’autres matières. Et tertio : les meilleures soirées se devaient d’être honorées comme il se devait. Bien évidemment, pas celles toutes nazes orchestrées par les certains préfets d’une certaine maison, Ollie et Felicia pour ne pas les nommer… mais heureusement, Max rattrapait carrément ces intellos de pacotille avec son projet dé-men-tiel. Une pure dinguerie ! Certes, la cabane hurlante allait lui paraître bien méconnaissable, avec tous les efforts de Max et de Cab pour en faire la meilleure fête de fin des exams, mais elle était persuadée que ça valait le coup. En plus, Joanne et Hilary avaient l’air assez motivées pour venir, même si cette dernière se montrait quelque peu étrange ces derniers temps… Et puis, Sasha, Misha et Blaze seraient sûrement de la partie, et pour ça, elle était plus que partante pour une nouvelle pool party. Bon, peut-être avec une main plus légère sur les boissons alcoolisées, c’était une sacrée gueule de bois qui avait suivi la soirée du jeu de la bouteille, mais ils s’étaient quand même bien marrés après tout ! Alors, elle passa un temps raisonnable à arranger ses cheveux à l’aide d’un rapide sortilège, et dénicha une robe qu’elle jugea à son goût dans son dressing mal rangé : pas de fanfreluches commandées par sa mère, pas trop longue, pas trop "coincée", le tout en restant assez cool, même si les tissus multicolores pouvaient donner une composition chargée, avec bien sûr son maillot en dessous. Terminant sa tenue avec deux longues boucles d’oreilles en pompons violettes, Jade approuva d’un hochement de tête avant de filer hors du dortoir. ça restait une soirée entre gens stylés après tout, pas question d’en faire trop et de se pavaner en meringue : elle laissait volontiers ça aux nobliaux de pros sangs-purs et à leurs soirées entre consanguins ! Remontant jusqu’au lieu de rendez-vous, situé au croisement des escaliers du troisième étage, Jade aperçut Joanne quelques marches plus haut, à qui elle adressa un signe. « Wouuuh, tu nous as sorti le grand jeu ! T’es prête ? Ça va être la soirée du siècle ! » s’exclama-t-elle en saluant la tenue d’un sifflement admiratif. Elle réprima un sourire en se rappelant qu’elle avait peut-être proposé à Max de lui arranger le coup avec elle, selon son bon gré bien sûr, et que cette soirée allait décidément être tordante.

Qui disait soirée clandestine disait cape d’invisibilité, si elles ne voulaient pas prendre le risque de se faire prendre par les quelques profs qui sillonnaient sur le terrain. Et heureusement, sa copine avait embarqué la sienne, qui était assez grande pour deux, aussi elle ne fit pas prier pour se glisser sous l’étoffe transparente. Elles échangèrent quelques mots et plaisanteries en descendant, avant de progressivement baisser d’un ton tandis qu’elles traversaient le hall, jusqu’à se taire complètement en passant la porte. Ce n’était certainement pas le moment de laisser Thorstein leur tomber dessus, et de voir leur soirée de fin d’année partir en fumée ! Aussi, elles se hâtèrent, accélérant le rythme après avoir gagné le parc, laissant échapper quelques rires discrets sous la cape, avant d’arriver près du Saule Cogneur. Jade qui était bien familiarisée avec les lieux tira aussitôt sa baguette pour immobiliser l’arbre belliqueux, dont les branches se figèrent : « Après vous, my Lady ! » lança-t-elle en désignant l’entrée qu’elles commençaient à bien connaître, après les quelques nuits de transformation qu’elles avaient partagé en tant que loup et singe. Glissant dans le tunnel en esquivant quelques racines parasites, elle se réceptionna sans trop de mal avant de s’épousseter rapidement, et d’utiliser sa baguette pour terminer le travail, et remettre sa robe en état. Une fois que Joanne l’eut rejointe, elle détailla les escaliers d’ordinaire sinistres, remarquant le changement de décoration radical tandis que la musique tonnait depuis l’étage inférieur. Après avoir monté les marches, elles passèrent l’entrée, et Jade plaqua une main contre sa bouche pour étouffer une exclamation de surprise. Bordel, sa tanière était complètement méconnaissable ! Viré, le piano à queue poussiéreux, viré le fauteuil tout droit sorti du XIXème siècle… à la place, table de beer-pong, bar, piste de danse et piscine venaient parfaire l’ensemble. A première vue, elle ne repéra ni Misha, ni Blaze, ni Sasha, mais Max et Cab étaient déjà affairés à recevoir les premiers invités. « Saluuuut ! C’est énorme les gars, je kiiiiffe ! » s’imposa-t-elle, entraînant Joanne avant de se planter devant le Poufsouffle. « Tu connais Jo’, Max ? » Franchement, elle n’avait aucune idée de ce que donnerait une interaction entre ces deux-là, les connaissant l’un et l’autre. Les attentes de Max seraient sans doute différentes de celles de Jo’, mais après tout, ça risquait d’être bien fun ! « On attend quoi pour se foutre à l’eau ? » lança-t-elle en désignant la piscine avec envie. Ça promettait déjà ! Il ne restait plus qu’à attendre les autres pour investir correctement les lieux, et on pourrait dignement clôturer l’année.


Tenue de Jade:
© 2981 12289 0


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyLun 1 Juin - 13:02

    Jo avait grave envie de faire la fête ! Le parfum de fin d'année, les examens finis, le début de l'été... elle avait envie de s'amuser ! Alors quand elle avait entendu cette rumeur sur une fête dans le Cabane Hurlante, elle s'était empressée de demander à Jade si elle en savait plus. Et il se trouvait que c'était un ami et coéquipier de Quidditch à elle qui avait organisé la fête. Elle qui avait l'habitude de voir la Cabane Hurlante toute sombre et lugubre les soirs de pleine lune, elle avait hâte de la voir en mode fiesta.

    Joanne se regarda dans le miroir et évalua son apparence. Elle avait enfilé une petite robe d'été jaune et pour casser un peu le look trop girly, elle avait mis ses bottines Dr. Martens noires. A maintenant seize ans, elle trouvait qu'elle avait vraiment grandi. Elle qui ressemblait à une minuscule crevette lors de sa première année, elle s'était allongée et des formes féminines avaient fait leur apparition. Elle l'avait aussi remarqué sur Jade alors que sa meilleure pote avait un an et demi de moins qu'elle, redoublement oblige. Un peu de mascara et le tour était joué ! Elle retrouva Jade au lieu de rendez-vous et les deux meilleures amies apprécièrent réciproquement la tenue de l'autre.

    "Toi aussi t'es grave stylée Jade ! Ouais je suis prête, trop hâte d'y être !" répondit-elle, excitée comme une puce de participer à sa première soirée clandestine. Joanne dégaina sa cape d'invisibilité, gage de tranquillité pour sortir en douce sans se faire chopper, et les deux filles prirent le chemin qu'elles connaissaient maintenant par cœur pour rejoindre la Cabane Hurlante, tout en gloussant des plaisanteries qu'elles s'échangeaient. Une fois dans le tunnel secret sous le Saule Cogneur, Jo épousseta sa robe et rangea sa cape avant d'être frappée par la décoration radicalement différente de d'habitude qui apparaissait déjà.

    "La vache, il a pas fait les choses à moitié ton pote !" s'étonna-t-elle, visiblement ravie alors que Jade l'amenait justement jusqu'au fameux Max pour le lui présenter.

    "Salut Max ! Je suis Joanne, la meilleure pote de Jade. Jo pour les intimes. On a dû se croiser sur le terrain de Quidditch au dernier match je pense ? Je suis l'attrapeuse de Gryffondor même si j'ai rien attrapé du tout cette année. Jade m'a dit que t'étais taré mais terriblement drôle. C'est cool de te rencontrer ! Super boulot pour la déco au fait, limite je reconnais pas l'endroit ! Y'a même une piscine ? Si j'avais su, j'aurais amené mon maillot !" s'exclama-t-elle en regarda partout autour d'elle.


Tenue de Jo:
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyLun 1 Juin - 21:08

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Maxwell était plus que chaud. Le moment qu’il avait attendu depuis des semaines était enfin arrivé. La plus grande fête de l’année. Pas de blacklist, pas de liste, tout le monde pouvait se pointer s’il le désirait. Franchement, Max n’avait pas la moindre idée de combien de personnes allait se rendre à sa fête, mais il était quasiment sûr qu’elle allait être mémorable. Comment ne pas l’être ? Tous ses potes seraient là : à commencer par Caleb évidement, Abercrombie, Fitch, Jade … Visiblement Carla et Skyler allaient se pointer aussi, puisqu’il avait eu leur confirmation. Le poufsouffle espérait grandement que Sasha allait venir également. Il donnerait tout pour la voir à moitié à poil en train de se dandiner au son de la musique. Rien que cette image le mettait déjà en transe. Ce boule parfait … Mais il n’était pas sûr qu’elle vienne, du moins pas encore, donc il devrait prendre son mal en patience, évidemment. Tout était fin prêt. Le poufsouffle avait donc allumé la musique, et s’était déjà prit une bouteille de vodka pour boire direct au goulot oklm. Maintenant il n’y avait plus qu’à attendre les gens à l’entrée pour leur souhaiter la bienvenue.

Le chemin pour venir jusqu’à la cabane hurlante n’était pas des plus simple. Déjà pour certains, il fallait traverser l’école entière, et vu l’heure, ils allaient devoir faire attention à ne pas croiser un professeur en train de faire sa ronde. Ca serait quand même con de manquer la plus grosse teuf de l’année juste parce qu’on ne savait pas être discret. Puis après, il fallait se rendre jusqu’au sol cogneur, et aller dans le passage secret sans se prendre une branche en pleine tronche … Ca serait quand même drôle de voir certains de ses camarades se pointer avec un œil au beurre-noir. Mais les premières personnes arrivaient déjà. Maxwell vit passer Erin avec son pseudo-mec de loin. Abercrombie ne mit pas longtemps à suivre et les deux potos se donnèrent un coup de torse histoire de se saluer. Alors que Fitch avait suivit et était en train de lui raconter son plan cul pour la soirée, il fut interrompu par Jade, sa super pote de poufsouffle. Elle leur adressa un mot à lui et à Cab, visiblement elle appréciait tous les efforts qu’ils avaient faits pour préparer cette soirée. Maxwell eut un grand sourire, content que son égo fut nourri par la jeune femme.

– MEUF, on a tout donné t’sais pour la dernière soirée de l’année. Faut que ça en balance.


A peine arrivé, Jade lui présenta sa copine. Ah c’était donc elle la fameuse meuf dont elle lui avait parlé par hibou interposé. Jade restait quand même une pote en béton. C’était surement la seule meuf sur terre à lui vendre ses potes. Et ça Max kiffait de ouf. Après, il fallait toujours creuser et voir si la fille qu’elle lui avait ramené était cool, mais c’était quand même ultra sympa de sa part. Faudrait peut être que Max lui renvoie l’appareil un de ses quatre quand même. Après tout, l’amitié, ca va dans les deux sens, n’est-ce pas ? La fameuse Jo prit la parole immédiatement après pour se présenter. Ils s’étaient peut être croisé sur le terrain de quidditch apparemment puisqu’elle faisait aussi parti de l’équipe. Jade l’avait apparemment présenté comme un taré ? WHAT ? Lui tarée ?

– Enchanté Jo. J’ai pas joué contre les Gryffondor ça doit être pour ça que je remets pas ton visage, mais c’est cool que tu sois venue en tout cas. Ha t’as pas pris ton maillot, si t’es sympa, j’peux te prêter le mien … Parait qu’il est ultra confortable.

Dit-il de manière complètement beauf. C’était évidemment pour taquiner la jeune femme, mais aussi histoire de voir ce qu’elle avait dans le ventre. Il se tourna ensuite vers Jade.

– Comme ça, ça prévient pas sa pote que faut ramener le maillot ? Et wesh par contre, à quelle heure je suis tarée moi ? BG, charismatique, charmant, oui, mais tarée franchement je trouve pas.

Balança le jeune homme à sa super pote. Max tendit la bouteille de vodka à Jade pour qu’elle en boive évidemment et qu’elle fasse tourner à Joanne. Après tout, la poufsouffle était son amie, elle pouvait bien boire dans sa bouteille … qui soit dit en passant était clairement meilleure que les bouteilles premier prix mis à disposition de tous les autres. Jade semblait clairement être très en forme, et visiblement elle avait déjà envie d’aller se foutre à l’eau.

– Allez vas-y déshabille toi Bro, j’suis sûr que tu ferais plaisir aux mecs autour. D’ailleurs si tu remarques un gars ce soir et que tu veux que je t’aide à pécho hésite surtout pas, j’suis là pour ça.

Répondit-il. Lui allait devoir rester un peu encore près de l’entrée. Du moins jusqu’à que plus de monde se pointe, histoire d’accueillir correctement, mais il avait clairement l’intention de profiter de la piscine plus tard dans la soirée.

@E. Jade Shepherd
@Joanne Griffith


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyLun 1 Juin - 21:25



bientôt plus d'école
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

La pression accumulée au fil des jours avait fini doucement par s’estomper. Terminées les révisions, oubliée l’angoisse à l’approche des examens… ceux-ci faisaient désormais partie du passé. Je ne prétendais pas que tout s’était déroulé brillamment, c’était faux, je voyais encore le questionnaire de Potions rendu incomplet ou le pauvre examinateur de Métamorphose qui s’était fait mordre par un verre à pied plein de poils avec un museau de rat… mais ça avait au moins le mérite d’être terminé. Il ne restait plus qu’à attendre les résultats en espérant qu’ils ne soient pas trop mauvais, il n’y avait rien que je voulais moins que d’attirer la honte sur mes pauvres parents à cause d’une scolarité trop chaotique. Je m’en étais sorti correctement en Divination, c’était toujours ça… et mes réponses d’Étude des Runes n’avaient pas l’air tant éloignées de celles d’Erin pour le peu que nous en avions parlé en sortant de la classe. Du reste, je ne savais rien mais il me faudrait prendre mon mal en patience jusqu’à ce que les résultats soient enfin annoncé. Je voyais d’ici les longues semaines d’attente… mais en attendant, il fallait, semblait-il, fêter dignement cette fin d’année ! Un garçon plus âgé (il me semblait que c’était celui de la soirée de Quidditch sans en être parfaitement convaincu) organisait une petite fête pour l’occasion et visiblement, tout le monde était invité… Bien sûr, ça voulait dire n’importe qui, ce qui n’était pas très enthousiasmant, mais Erin avait eu l’air d’y tenir un minimum, assez pour me proposer de la suite, aussi devais-je tenter d’occulter cet immense et écoeurant détail. La porte de mon dortoir s’ouvrit alors que je terminais de boutonner ma chemise. Dans le reflet du miroir, je ne distinguais rien d’autre que la planche qui bougea à nouveau sur ses gonds pour se refermer, me tirant un sourire amusé. Il ne fallait pas chercher bien loin : ma meilleure amie commençait à faire sa vie dans ce dortoir comme elle le faisait dans ma chambre. Qu’elle était loin, la première fois ! mon accueil mitigé et son air boudeur… Tellement loin… C’était comme si une vie entière s’était écoulée ces dernières semaines… Les bons comme les mauvais moments qui s’étaient accumulés par dizaine offraient une bien étrange perception du temps… Cette cinquième année était passée aussi vite qu’elle m’avait semblé longue… Le visage d’Erin finit par apparaître soudainement, mon sourire s’agrandissant à sa simple vue. Je m’empressai de la saluer comme il se devait, déposant sur ses lèvres un baiser tendre. Il y avait des habitudes qu’on se plaisait à prendre et je devais bien avouer que celle-ci en faisait immanquablement partie ! Ces changements, finalement minimes au regard de l’entièreté de notre amitié, étaient un pur délice et j’osais à peine espérer qu’ils durent rien de moins que toujours, eux aussi, comme elle l’avait si bien mentionné pour je ne savais plus quoi exactement.

Tu as ton maillot de bain ?
Évidemment, soufflai-je en levant les yeux au ciel.

Je n’étais cependant pas certain d’avoir très envie de lui trouver une quelconque utilité. Autant il avait été plaisant de partager quelques jeux aquatiques avec elle, et rien qu’elle, autant il me semblait assez dégoûtant de profiter d’une piscine où toute la vermine avait macéré juste avant. Il fallait bien avouer que ça n’était pas du tout ainsi que j’aurais voulu profiter de mes derniers instants à Poudlard. Une soirée, pourquoi pas, c’était toujours appréciable, mais certainement pas de celles qui nous offriraient pour camarade tout ce que nous évitions d’ordinaire. …ou tout ce que j’évitais en tout cas, Erin ayant l’air moins à cheval que moi sur nos principes.

Allons-y !

Sur quoi elle m’enveloppa sous sa cape avec elle et m’entraîna hors de mon dortoir sans même prendre la peine d’hésiter un instant. Est-ce que j’espérais vraiment qu’elle ait changé d’avis…? Honnêtement, non, pas vraiment. Ça m’aurait évidemment arrangé mais je n’avais aucun espoir sur ce point. En un rien de temps, nous avions filé au travers du château sans rencontrer le moindre obstacle. J’eus une pensée moqueuse pour tous les autres qui se retrouveraient à risquer leur soirée au détour de chaque couloir. C’était mieux ainsi, en soi, avec un peu de chance, de nombreux sang-de-bourbes nous épargneraient leur pitoyable présence. Erin tira sa baguette et immobilisa le Saule avant qu’elle n’ôte la cape. Pour la première fois depuis que son arrivée dans mon dortoir, mon regard clair glissa sur elle ainsi offerte à ma vue. Il me semblait qu’elle était plus belle encore à chaque fois qu’elle m’apparaissait. Pourtant, c’était difficile de surpasser toutes les fois précédentes mais elle y parvenait dans le moindre mal. Sa robe lui avait à ravir et ses boucles parfaites me donnaient bêtement envie d’y glisser les doigts… Je n’en eus toutefois pas le temps. Elle me rappela à la réalité en se frayant un chemin entre les racines et, par la même occasion, directement hors de l’école, m’enjoignant sans un mot à en faire de même. Si nous avions souvent joué avec le règlement, cette année plus encore que d’ordinaire, jamais nous nous étions défaits des murs de Poudlard… C’était presque dommage d’avoir à y retourner. Nous aurions pu nous munir de nos balais et profiter d’une liberté nouvellement acquise. N’avions-nous pas prévu, un jour, de nous enfuir ensemble ? Aujourd’hui aurait pu être ce jour-là. Tant pis…

Quelques mètres et un éternuement plus tard, le lieu de la fête se dessina enfin. La musique nous parvint tout d’abord puis les silhouettes malhabiles de bien du monde… Des poufs, des canapés, un bar bien trop fourni pour quelque chose se passant si près de l’école… Si un professeur débarquait ici, nous étions sûrement dans de très sales draps. Je voyais d’ici les remontrances de mes parents et très probablement l’annulation pure et simple des meilleures vacances au monde. Tout-à-coup, les risques encourus à être ici ne me semblaient plus justifiés pour une Noise… La Poufsouffle ébouriffa mes cheveux, ou qu’importe ce qu’elle y fit, avant de m’attraper doucement la main.

Trrrès élégant. On visite ?

Comme si j’en avais le choix ! Je me laissai entraîner sans opposer de résistance, paradant presque fièrement à ses côtés. Il était évident que personne ici n’avait la chance d’être aussi bien accompagné. Sans surprise, notre visite commença par le bar où son regard se fit des plus explicites. Un haussement d’épaules m’échappa pour toute réponse. Comme la dernière fois, ça n’avait que peu d’importance. La même chose qu’elle irait sûrement très bien. Machinalement, je me perdis dans l’observation désintéressée de ce qu’il se passait autour de nous. Ça ne valait mine de rien pas grand chose… Nous étions loin des invités de la soirée de van Aken qui, s’ils n’étaient pas aussi prestigieux que son invitation l’avait laissé entendre, dépassaient et de loin ceux qu’il y avait ici ce soir…

Tu essaies avec moi, déclara-t-elle en glissant dans ma main une bille que je n’avais jamais vue auparavant.
Je serais plutôt d’avis d’attendre que quelqu’un joue les cobayes avant nous, tu vois… S’il doit y avoir des morts ce soir, autant laisser la place à d’autres.

Et autant dire que la liste de ceux qui méritaient une telle fin me semblait assez longue. Je gardai néanmoins sa trouvaille, prêt à tester après coup. Faire de nouvelles expériences ne me faisait pas peur, je préférais seulement assurer mes arrières. Elle semblait prête à faire confiance au premier quidam qui passait, ça n’était pas mon cas. Surtout pas dans une soirée telle que celle-ci… Mais après tout, peut-être qu’Erin était amie avec tous ces imbéciles comme elle l’était avec Bradford… J’eus bien du mal à retenir un reniflement dédaigneux à la seule pensée de ce maraud sûrement tapi quelque part. Ce serait dommage de nous passer d’une si délicieuse présence, évidemment !

Qu’est-ce qu’il y a, là-bas ?

Il fallait décidément pouvoir la suivre, ce soir ! Son esprit paraissait s’éparpiller à vitesse grand V ! La visite, les billes, la pièce d’à côté… Il fallait tout voir, tout tester en un instant. Je sentais d’avance que cette soirée allait être longue ! Ne pourrions-nous pas plus tôt profiter de notre liberté temporaire pour profiter des environs ? Profiter du soleil couchant, de la nuit qui approchait… Ce serait sûrement plus agréable que de dédaigner toute une population remuante pendant des heures ! Certes un groupe venait de passer par le trou du mur et n’en ressortit pas tout de suite, laissant supposer que c’était intéressant… mais je doutais qu’il puisse y avoir grand chose d’intéressant dans ce taudis.

Allons voir, tu en meurs d’envie.

Ma main se posa tendrement au creux des reins de ma cavalière alors que j’y exerçai une pression suffisante pour la pousser sur le chemin de cette pièce mystère. Il fallait sûrement s’attendre à tout… Si j’aimais particulièrement les soirées mondaines, devoir se frayer un chemin parmi ce que notre société faisait de pire n’avait rien de très enthousiasmant. Je tâchai de rester près d’Erin autant qu’il m’était possible de le faire pour éviter que quelque impur ne se glisse soudainement entre nous. Finalement, le mur ne fut plus qu’à quelques mètres et, de l’autre côté se faisaient entendre des clapotis. C’était donc là que se trouvait le bain public… Merveilleux !

La mention des maillots prend tout son sens, constatai-je non sans une petite pointe de dégoût malgré tout, ils ont vu les choses en grand, ce soir.

Un peu trop, peut-être… Je voyais d’ici ma meilleure amie jeter son dévolu sur cette mare à vermine. Après tout, c’était un peu le clou du spectacle ! Mieux valait ne pas penser à toutes les saloperies que nous pourrions y attraper…
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyLun 1 Juin - 23:24

soirée clandestine


Mon interrogation muette récolte une réponse qui l’est tout autant mais que je comprends sans mal. Un sourire un peu sot vient fleurir mes lèvres. Je me détourne de Junior pour promener mon regard clair sur les bouteilles qui saturent le meuble en bois. J’abandonne un instant les doigts de mon meilleur ami pour les enrouler autour d’une bouteille sur laquelle j’ai jeté mon dévolu et remplis deux verres de ce liquide qu’elle contient. J’allais lui glisser le verre que je lui dédiais mais une coupe pleine à ras-bord de petites billes de toutes les couleurs attire mon attention, et c’est finalement l’une de ces curiosités que j’inspire d’abord à essayer avec lui. Mon sourire malicieux ne se fane pas face à son manque flagrant d’enthousiasme. Au contraire, il s’élargit un peu plus alors que je pousse la sphère entre mes lèvres et un goût puissant d’alcool explose dans ma bouche. Je ne sais pas de quoi il s'agit exactement, mais je plisse les yeux sous l’effet inattendu. J’avais la sensation d’avoir avalé un verre cul sec et soupçonnais à moitié que c’était effectivement le cas. Maintenant, à ton tourrr ! Si je dois mourrrirrr ce soirrr, je serrrais affrrreusement trrriste de t’abandonner derrrièrrre moi. Il semblait peu probable que les organisateurs de la soirée aient décidé de laisser à disposition quoi que ce soit d’aussi meurtrier. Evidemment, nous ne pouvions compter sur le bon sens de tous les abrutis et impurs que comptaient ce château, mais dans leur grande bêtise, ils en avaient oublié de tous mourir et tenait atrocement à la vie. Ainsi, bien que surprenantes, ces billes d’alcool m'apparaissaient parfaitement inoffensives. Autant que pouvait l’être un breuvage porteur d’ivresse.

Sur ces entrefaites, je lui tends son gobelet, mélange d’un alcool translucide qui serait du gin, à en croire l’étiquette de la bouteille, et un jus de cranberries. Le tout, accompagné d’un sourire qui part à la rencontre du sien. Junior portait un regard plein de dédain sur ceux qui nous entouraient et j’en aurais probablement fait de même si je daignais seulement leur accorder autre chose que mon indifférence la plus totale. N’oublie pas que le marrrché stipule que nous nous en allons aussitôt que tu en fais la demande lui rappelai-je d’une voix rehaussée d’un sourire amusé, alors que mes doigts abandonnent une brève caresse sur sa joue. J’avais bien moins envie de passer cette soirée en compagnie de mon meilleur ami, comme nous le ferions pendant encore bien des jours, en France puis en Norvège, auprès des siens puis des miens, que de m’obstiner à errer entre tout ce que Poudlard faisait de plus pathétique. Quelques uns de nos camarades relevaient évidemment le niveau, pas suffisamment cependant pour que nous retrouvions ce soir le même confort qu’à la soirée de mon oncle. Enfin, cela signifiait également que nous n’avions pas à nous tenir aussi bien que sous les regards autoritaires de nos aînés puisqu’ici, il n’y en avait aucun.

Attirées par une ouverture dans un mur au fond de la pièce, mes pensées s’y engouffrent, s’interrogeant sur ce qu’elle pouvait déceler. J’en fais évidemment part à mon meilleur ami qui ne se leurre pas sur mes intentions. Sa main aux creux de mes reins m’enjoint doucement à avancer en direction de ce mystère et je laisse la mienne se glisser autour de sa taille, autant par pur plaisir égoïste que par l’assurance de ne pas le perdre dans la foule qui se densifiait autour de nous. Quelques bruits d’eau nous parviennent bien avant que nous ne constations de nos propres yeux que c’était dans cette partie-là de la cabane hurlante que nous serviraient nos maillots de bain. Je ne m’attendais à rien, j’étais tout de même déçue. Un ricanement méprisant secoue ma poitrine alors que j’observe quelques imbéciles crapahuter dans les eaux sans aucun doute pleines de miasmes infectieux. Je me demande lequel des orrrganisateurrrs a les capacités pourrr. Ils sont tous plus stupides les uns que les autrrres. Si cette soirée accueillait en son sein toute la lie de notre école, aussi bien que ses plus valeureux élèves, il fallait reconnaître que ceux qui en étaient les instigateurs avaient vu les choses en grand. La question se posait évidemment de savoir qui était un peu moins arriéré que les autres et s’avérait capable de telles prouesses. Je ne pariais pas une noise sur Carter : il n’était pas seulement un mufle doublé d’un crétin, il était également trop occupé à courir après tout ce qui avait l’apparence d’une fille pour savoir comment manier correctement sa baguette.

En bien peu de temps, cette soirée perdait déjà tout son intérêt. Je porte mon verre à mes lèvres pour en avaler une gorgée, tournant une moue écoeurée à l’opposé de la vision déplaisante de cette piscine pleine de têtards gluants. Quelle indécence commentai-je néanmoins, les coins de mes lèvres se redressant, moqueurs. Bien loin de la splendeurrr de la salle de bain des prrréfets. Délicieux rappel d’une autre baignade, de bien meilleure qualité que celle qui s’offrait à nous ce soir. Un bassin richement décoré qui nous offrait alors une intimité parfaite, quand bien même le souvenir était émaillé de cette dispute qui s’y était alors tenue. Horrrs de question que je rrrevête mon maillot de bain et plonge dans… ça. Je me perds un peu dans la contemplation de nos camarades qui évoluent dans l’autre partie de la cabane, jusqu’à ce qu’une idée me traverse l’esprit pour s’y ancrer durablement. Un sourire espiègle revient danser sur mon visage que je dresse face à celui de mon meilleur ami.

Cette piscine rrregorrrge sans aucun doute de bactérrries, nous avons déjà un verrre, je n’ai aucune envie de danser et Finn n’est vrrraisemblablement pas encorrre là. Si tant est qu’il daigne pointer le bout de son nez dédaigneusement dressé dans un tel repère à gueux. J’entrelace mes doigts aux siens et le tire loin de ce tableau aquatique déplaisant. On pourrrait déjà rrretourrrner au château, ou bien... Je nous faufile entre les différents groupes qui parsèment les lieux, jusqu’à une porte ébréchée qui fait face au passage secret par lequel nous venons d’arriver. Je lâche les doigts de mon meilleur ami pour leur préférer, un instant du moins, la poignée de porte, qui me résiste. Avec un soupir impatient, je sors ma baguette et la pointe sur la serrure qui cliquette sous l’effet de mon sortilège. Je me suis toujourrrs demandée à quoi rrressemblait Prrré-au-Larrrd de nuit lui fais-je dans un sourire impertinent, entrebâillant la porte qui nous permettrait de nous faufiler en-dehors. Ce n’était qu’une petite balade avant de revenir au coeur de la fête qui battrait alors son plein.
electric bird.



Tenue d'Erin:
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMar 2 Juin - 0:10



plus d'école, il nous reste la picole
Sasha ⊹ everyone

Source d’inspiration ou de motivation, c’est égal, Skyler a demandé mon aide pour s’apprêter à la soirée de ce soir. A nouveau clandestine, je ne semble visiblement pas avoir appris de la dernière en date. Une retenue et une haine viscérale envers la balance qui nous a envoyé Thorstein aux fesses. Non, aucun de nous n’a appris, car je suis sur le point d’aider Skyler dans son habillage avant de rejoindre Misha et Blaze au rez-de-chaussée. 18h, Skyler et moi avons fait affaire comme convenu. J’ai dévaliser ma propre garde robe pour lui trouver quelque chose, mettant bien le doigt sur la tenue interdite, celle que je porterais moi. Je lui ai donné deux trois conseils coiffure ou maquillage pour aller avec, puis nous sommes descendues manger. Tenter de donner l’illusion parfaite d’une bande de gosse remontés pour passer une dernière soirée tranquille entre amie, remonter pour enfiler bijoux, maquillage et tenues de soirée par-dessus de chouettes maillots de bains.

C’est donc comme prévu que je suis discrètement montée dans le hall, rejoignant au même titre que d’autres décadents, les deux cas spéciaux qui me servent d’amis. Lorsque je monte les escaliers, Misha et Blaze sont déjà là dans un coin à m’attendre, et d’un sourire jusqu’aux oreilles que je m’approche d’eux, mes longues jambes élancées à l'air libre. Je sens que j’attire toutes les paires d’yeux aux environs, mais ce n’est finalement pour moi qu’une habitude presque éphémère. Ça flatte toujours. Mais tout ce que ça flatte, c’est le corps dans lequel je suis si honteusement prisonnière. « Ciao ! » Un geste rapide de la main, et mon arrivée se fait doublement savoir. « Allé, j’ouvre les paris ! On va de nouveau se faire balancer, Jade sera bourrée après le premier verre, plus personne ne jouera au jeu de la bouteille, Misha et Blaze vont tenter de se couler l’un l’autre en tirant sur les maillots. » Passer une mèche derrière mon oreille, énumérer ses idées les unes après les autres en comptant sur mes longs doigts fins. Offrir une mine amusée, presque sûre de moi à la fois. Puis c’est avec deux grands barons du crime que je me faufile vers l’extérieur en direction de la cabane hurlante. Drôle d’idée, mais intéressante. Ce n’est pas qu’on deviendrait presque des professionnels dans le milieu, mais nous parvenons à nous faire la malle vers l’obscurité. Quelques conversations s’enchaînent en chemin, des sujets bien plus intéressants que les péripéties de notre journée. L’une d’elle d’ailleurs, m’évoque une idée, une envie de bien faire, une envie de m’amuser toujours plus forte. « D’ailleurs, je rappel quand même que c’est la soirée de Carter, et il risque de picoler un max. Donc s'il vient vers moi et qu’il devient plus lourd qu’il ne l’est de nature, ou que sa conversation s’avère ennuyeuse et barbante, je compte sur toi pour rendre les choses marrantes Misha. Je sais pas, le faire déjanter, le rendre jaloux, le faire fuir, n’importe. » Je me tourne vers mon ami, consciente qu’il fera ce qu’il faut et qu’on saura se comprendre. On peut même se trouver un signe s’il le souhaite. Je suis aussi consciente que Blaze entend très bien ce que je suis entrain de dire, et je lui aurais bien demandé, mais il en fera sûrement des tonnes à lui tout seul. Il n’a jamais eu besoin de moi pour ça. Il est déjà allé très loin pour faire fuir Maxwell. D’ailleurs, s’il ne veut pas se prendre un autre râteau de Skyler, il va devoir arrêter de me surprotéger, ou elle ne nous fera jamais confiance.

Cette cabane est toujours aussi flippante, mais la musique et les leds qui s’en dégagent permettent de s’y approcher sans mal. Débarquer alors au milieu d’une piste de danse accotée d’une piscine. C’est totalement loufoque qu’il soit parvenu à installer ça. Un bière pong s’étend également, et j’en passe des détails. Je crois que cette soirée sera énorme, et cette fois, nous sommes tous là. La dernière n’a pas pu être partagée avec Blaze, mais cette fois, elle le sera. « C’est de la folie ! » Dis-je d’un sourire jusqu’aux oreilles à l’attention de mes amis, totalement emballée par l’idée, mes yeux défilant sur l’ensemble de la pièce et sur le buffet d’alcool. Mon regard tombe finalement même sur Jade accompagnée de Joanne et de ... Maxwell. Étrange trinôme. On les rejoint ou on commence dans notre coin ? N’importe, je me tourne vers eux dans un réflexe euphorique. « JADE ! » J’appelle son nom à travers la pièce. C’est officiel, je suis motivée ! Bref, je lui fais signe qu'on est arrivé quoi. On se sert ?

Tenue et mise en beauté de Sasha:



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E. Murphy Leonhart

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMar 2 Juin - 0:22

Bientôt plus d'écoleIl reste la picoleElles étaient à peine arrivées dans l’enceinte de la cabane hurlante que Jade se plaisait déjà à cette soirée, et ne manquait pas de le faire savoir à Max et Caleb, qui avaient tout monté de leurs propres mains. « Misha, Sasha et Blaze vont nous rejoindre, Hilary devrait pas tarder non plus. Ça va être une bête de teuf ! On peut essayer les billes, là ? » demanda-t-elle en lorgnant sur l’expérience gustative qui la tentait depuis qu’elle les avaient aperçues sur un plateau. Elle ignorait ce que Max avait pu mettre dedans, mais il y avait fort à penser que ça ne soit pas que du caramel ! Pour l’heure, elle se chargeait des présentations entre sa meilleure pote et son bro : « Sérieux mec ? C’est l’attrapeuse de Gryff, elle a gagné TOUS ses matchs l’an dernier. Et l’année d’avant aussi ! » précisa-t-elle en désignant Joanne. Mais après tout, Maxwell n’était que récemment arrivé dans l’équipe, il n’avait peut-être pas suivi les statistiques des autres saisons. Jo avait eu bien moins de chance cette année que les autres, mais Jade demeurait convaincue que ce n’était en rien représentatif de son talent. Et puis après tout, elle était aussi là pour mettre les projecteurs sur son amie ! « Attends attends, rétablissons la vérité, j’ai dit " génial ET taré " ! Et j’te concède le BG. Mais charmant ? Laisse-moi rire. » s’exclama-t-elle avec une oeillade. Mais son pote restait génialement génial, c’était indéniable, et ils lui devaient l’organisation incroyable de cette soirée. Restait à savoir si le courant passerait avec Jo, d’un côté ou de l’autre, mais elle avait hâte de le savoir ! Et voilà que Max proposait de lui rendre la pareille… Ce mec était juste incroyable, il fallait bien l’avouer. « Sympa la proposition Max. Ecoute, j’vais faire mon marché, inaugurer la piscine, et j’te dis si je repère un gros poisson. » lança-t-elle en jetant un rapide coup d’oeil aux quelques élèves qui se pressaient dans l’entrée. Elle ne comptait certainement pas passer la soirée de fin d’année à courir après qui que ce soit, mais après tout, elle s’était bien marrée pendant le jeu de la bouteille : alors pourquoi ne pas s’amuser un peu ? Juste pour la soirée franchement ! Caleb restait un bon premier choix, mais elle ne restait pas fermée à d’autres possibilités. Enfin avant ça, il y avait une priorité qui passait avant tout le reste : la piscine, et surtout, pousser ses potes dedans quand les autres daigneraient se montrer ! De toute façon, elle comptait bien tout essayer ce soir.

En attendant, elle était bien trop curieuse de ce que donnerait une interaction entre Maxwell et Joanne… ce qu’elle découvrirait bien assez tôt, puisqu’un oiseau en papier se déposa sur son épaule. En le dépliant pour lire rapidement son contenu, elle comprit bien vite de quoi il était question… Hilary avait des ennuis, et risquait de ne même pas pouvoir être présente à la soirée si elle ne faisait rien du tout. Elle rédigea rapidement une réponse pour avoir des informations sur le lieu, et se prépara à quitter la cabane hurlante, en enfilant à nouveau sa veste. « Faut que j’vous laisse, on m’appelle en urgence mission sauvetage. J’reviens vite, et avec une brebis égarée en prime ! » Elle hésita un instant à recruter Joanne pour l’opération, mais finalement, elle ferait peut-être mieux de la laisser faire connaissance avec Max, ça promettait d’être drôle. « J’te rapporte un maillot, Jo’ ! Et j’emprunte la cape, Hilly a des soucis. » rajouta-t-elle à voix très basse, avant de filer à l’anglaise entre les convives. « SASHA ! Bougez pas, je reviens tout de suite ! » s’exclama-t-elle en direction de sa pote, avant de remonter dans le passage. Heureusement qu’elle aurait le reste de la soirée pour retrouver la Serpentard, et Misha et Blaze ! Ça c’était tout de même pas de chance, elle n’avait ni essayé les billes, ni la piscine, ni la piste de danse, ni le beer-pong… Mais on ne laissait certainement pas tomber une copine, et même si Hilary était devenue bien étrange ces derniers temps - depuis Février notamment -, elle n’arriverait pas à s’amuser totalement ce soir en pensant que la Gryffondor était en retenue quelque part. Remontant jusqu’à la sortie du souterrain, Jade apparut aux racines du Saule Cogneur, qu’elle immobilisa rapidement avant de se recouvrir de la cape, et de traverser le parc en courant. Y avait urgence, et si elle traînait trop, la prof risquait d’emmener son amie ailleurs, là où elle perdrait sa trace… ! Se hâtant donc, elle traversa la cour intérieure, et passa les portes en jetant un oeil à travers la Grande Salle, vidée de ses occupants habituels. Evidemment, tous les losers étaient partis dormir, et tous les gens stylés se déhanchaient à la fête de Max ! Repérant la petite Gryffondor assiste à une table, visiblement consignée et sous surveillance professorale, Jade se glissa jusqu’à elle. Aussi, elle s’approcha à quelques centimètres de son visage sans que la cape ne révèle sa présence : « Hilly, c’est moi. Je vais compter jusqu’à dix, et tu vas disparaître sous la cape avec moi. Quand je dis « dix », on fonce vers la porte. Ok ? » la sonda-t-elle à voix suffisamment basse pour ne pas attirer l’attention de… comment elle s’appelait déjà, celle-là ? Kembridge… ? Un truc comme ça en tout cas, elle avait son nom sur le bout de la langue. En tout cas elles n’avaient pas besoin que celle-ci les prenne en filature alors que c’était le soir de la fête de fin des exams !

Tenue de Jade:
© 2981 12289 0


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Dashiell Dashner

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bientôt plus d'école
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Les derniers livres que Cameron avait à rendre glissèrent entre les mains de MacCreery et lui firent prendre conscience que tout ce qu’il avait pu espérer pour cette fin de journée n’avait servi à rien. Il avait erré pendant un long et interminable moment afin de mettre la main sur Casey et Hilary, espérant pouvoir gratter bêtement leurs adresses pour continuer à faire vivre leurs liens durant les vacances, mais ça avait été un échec total… Bien sûr, il verrait la Gryffondor au voyage scolaire mais il avait fini par se faire à leur correspondance abondante et y trouvait un plaisir certain. Elle était vraiment chouette, cette fille, finalement. Bien loin de la nunuche qu’il avait eu l’impression d’avoir à sa table lors de la Saint-Valentin. Il l’aimait bien. Elle était drôle et lui donnait la sensation agréable d’être vaguement plus que le loser que tous lui renvoyaient d’ordinaire. Quant à sa capitaine, il ne savait même pas s’il aurait vraiment le temps de la revoir avant le départ… Demain, tout le monde devrait s’occuper de ses bagages, lui le premier, et en dehors d’un banquet rapidement bouclé, ce serait assez compliqué. Elle avait sûrement d’autres amis à voir, de toute façon, c’était normal. Mais il avait plus que conscience qu’il lui devait beaucoup cette année. Plus qu’il ne l’aurait jamais cru et probablement plus qu’il ne lui dirait jamais. Sans elle, il n’y aurait pas eu ces moments extraordinaires d’une normalité délicieuse ni cette certitude de faire partie de quelque chose, de ne pas valoir systématiquement moins que les copains. Ils avaient été une équipe et juste pour ça, elle méritait tous les mercis du monde… Mais visiblement une autre fois. La voix du bibliothécaire lui souhaita une bonne soirée alors qu’il passait la porte en grommelant un retour somme toute similaire. S’il savait ! Oh… Ils devaient savoir, en réalité. On n’invitait pas toute une école à une fête sans qu’aucun professeur n’en entende parler… Enfin ça n’avait pas trop d’importance.

À vingt heures quinze, l’adolescent faisait les cent pas dans la salle commune. Il n’avait pas pris la peine de descendre dans le Hall, supposant que sa soeur était encore dans les environs… Sa main lissa nerveusement un pli sur son pantalon et tira un peu sur son tee-shirt pour une fois repassé. Les efforts n’étaient peut-être pas énormes mais ils avaient le mérite d’exister. Il avait eu envie de faire ça bien. On ne savait jamais, après tout, peut-être que… enfin… peut-être que l’invitation sauvage était arrivée jusqu’aux oreilles d’Hilary. Ça n’était pas totalement impossible, après tout il en avait entendu parler, lui ! Trois filles descendirent des dortoirs et se faufilèrent hors du nid des aigles. Elles étaient habillées bien, il en déduisit sans trop de mal qu’elles se rendaient au même endroit qu’eux. Ça allait être difficile de pouvoir se barrer en douce sans que personne ne remarque rien si absolument tout le château en faisait de même. Un ou deux, ça allait, mais cinquante ou cent personnes, ça allait vite se remarquer ! Il n’eut pas vraiment le temps de se poser la question plus longtemps que de nouveaux pas se firent entendre. Un sourire heureux étira soudainement ses lèvres alors que Mallory descendait à son tour.

T’prête à faire la fête touuuuute la nuiiiit ? l’accueillit-il en gloussant sans même savoir s’ils parviendraient à rejoindre la Cabane Hurlante. Il savait au moins qu’il y avait une véritable soirée et que ça n’était pas seulement un traquenard, c’était toujours ça.

Sa main attrapa celle de sa jumelle alors qu’il l’entraînait hors de chez eux. Les couloirs déserts offraient une ambiance étrange et le goût d’interdit, un interdit énorme pour une fois, était particulièrement grisant. Il avait bien du mal à rester en place et devait se freiner pour ne pas cavaler jusqu’au parc. Ils prenaient le chemin d’une fête. Une vraie fête. Avec des gens qu’ils ne connaissaient même pas et à laquelle ils n’avaient même pas vraiment été invités, en plus. Comme dans les films ! Si on lui avait dit, dans le Poudlard Express, que son année prendrait un tel tournant, il ne l’aurait sûrement jamais cru. Et pourtant ! Malheureusement alors qu’ils s’apprêtaient à traverser le Hall, Hatwell en passa les immenses portes. D’un coup sec, il tira sa soeur en arrière et les camoufla dans l’ombre d’une statue. Son coeur battait à tout rompre et il avait l’envie idiote de rire pour rien. Ses doigts resserrèrent tendrement leur emprise sur ceux de sa moitié. Ils allaient passer une bonne soirée. La meilleure de toutes les soirées de l’année ! Peut-être après la pluie d’étoiles filantes… peut-être… ça avait été un moment étrange pourtant… étrangement bien. Ils ne s’étaient pas dit grand chose, trop gênés pour faire vraiment la conversation, mais ça n’avait pas été un de ces silences pesants, non, ça avait juste été bien. Le genre d’instant qu’il aurait bien voulu commencer tous les soirs pour un peu que d’autres étoiles aient envie de se suicider si souvent… Leur professeur finit par disparaître dans les étages et eux en profitèrent pour prendre la poudre d’escampette. Dehors, loin, près du Saule Cogneur, trois silhouettes se découpaient dans le soleil couchant. Sûrement les trois filles qu’il avait vues sortir. Elles ne s’étaient pas fait prendre non plus, sûrement qu’elles avaient réussi à se planquer également. Dans un dernier mouvement lent, l’arbre s’immobilisa complètement et l’une des filles disparut presque aussitôt.

Grouille !

C’était plus une idée balancée à la hâte qu’un quelconque ordre mais il se mit presque aussitôt à courir en direction du passage secret. Il ne se faisait pas beaucoup d’illusions, ça n’était pas discret, mais ça serait encore moins discret d’avoir à passer quarante-cinq minutes à côté d’un tronc dans l’espoir de pas se faire cogner. La chance fut avec eux : la dernière fille se glissait à l’intérieur au moment-même où ils arrivaient. Ils eurent tout juste le temps de l’imiter que le Saule se remettait en mouvement derrière eux. Cameron lâcha un gloussement soulagé avant d’offrir un sourire immense et victorieux à sa jumelle. Ils l’avaient fait ! Ils étaient sortis de l’école ! Enfin… presque… mais c’était pareil ! Le tunnel fut bien vite englouti et déjà les premiers murmures de la soirée leur parvinrent. Il se sentait un peu fébrile à mesure qu’ils s’en approchaient. Peut-être qu’ils seraient pas les bienvenus, finalement ? Bien sûr, Skyler avait l’air de dire que ça serait cool s’il venait mais… en dehors d’elle, personne n’avait jamais supposé qu’il était sur une quelconque liste d’invités. Le regard qu’il lança à Mallory laissait clairement entendre qu’il n’était plus aussi sûr que tout ça soit une bonne idée… Pourtant, on ne lui laissa pas l’occasion de faire demi-tour que déjà quelqu’un se pressait derrière eux. Plus le choix, il fallait avancer et aller jusqu’au bout. Et une fois hors du passage secret, il ne put que réaliser que tout le monde se ficherait bien de qui était là ou pas. Il y avait déjà pas mal de monde et chaque faisait sa vie, profitant des canapés ou dansant sur la piste comme si personne n’existait. Ça sentait un mélange d’alcool et de sueur, exactement comme il avait imaginé en regardant des séries pourries à la télé. Il ne savait déjà plus où donner de la tête tellement il y avait de choses à voir en même temps. Blaze était visiblement déjà arrivé... sans surprise avec Bradford... Il ne prit même pas la peine d'aller le saluer, pas très enclin à se farcir l'autre abruti dès le début. Sasha hurla le nom de Shepherd et la soirée commença à prendre une tournure foireuse. Les deux d'un coup, là, ça faisait beaucoup. L’adolescent se détourna du groupe sans un regard de plus, tentant presque de se convaincre qu'ils n'existaient pas, et reporta son attention sur sa frangine.

T’veux qu’on fasse quoi ? On va chercher un truc à boire ou…?

Parce que c’était bien beau d’être arrivés jusque là mais maintenant qu’il y était, ce serait encore mieux de ne pas avoir l’air de deux gros imbéciles plantés comme des piquets à deux pas de l’entrée…
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMar 2 Juin - 11:19

Soirée clandestine
EXORDIUM.
Dernière soirée de l'année et en théorie, la plus folle que j'aurai connu à Poudlard, en tout cas c'est plus ou moins comme ça qu'on me l'a vendu et c'est ce que j'attends de cette soirée. C'est notre dernier soir ici de l'année, il y a intérêt à ce que ce soit déjanté. J'ignore comment vont être mes vacances, en théorie, sympa, en pratique, j'imagine qu'on le découvrira rapidement. Etre H24 avec Blaze pendant une si longue période ça risque d'être aussi fun que tendu. Ca peut très bien se passer et nous rapprocher vraiment ou alors ça fini en bain de sang et en guerre ouverte durant le reste de notre scolarité. En attendant de découvrir ce que nous réserve l'avenir, il faut que je me prépare. Bro m'a bien fait comprendre que je ne vais pas pouvoir me pointer en mode touriste et c'est bien dommage. Parce que moi ça ne m'aurais posé aucun problème de venir en short et t-shirt, claquettes et maillot. Après tout, si l'idée c'est qu'on finisse tous dans l'eau, franchement qu'est-ce qu'on s'en fout d'être bien sapé ? Mais non, c'était pas l'idée de la soirée et je devais faire un effort. J'ai promis une chemise et je suis un homme de parole, par contre j'ai jamais dit que je porterai quelque chose de sérieux et coincé. J'ai donc opté pour une chemise à carreau sympa, que j'assortirai d'une paire de bretelle et d'un bermuda sombre. En guise de noeud papillon, ce sera une ficelle blanche et j'ai même trouvé une meuf de ma maison qui a accepté de me maquiller un oeil. Mais évidemment, tout ça doit être fait après le banquet, histoire de ne pas se faire griller trop rapidement.

Après un banquet ennuyeux et trop solennel, je retourne rapidement dans ma salle commune pour enfiler ma tenue et retrouver ma pote. Le maquillage et sommaire et rapidement exécuté mais l'idée c'est de rajouter une touche de fun dans ce look. De toute façon ça va couler dès que je vais finir à l'eau et ça disparaitra rapidement donc c'est vraiment que pour le fun du début de soirée ! Une fois le maquillage terminé, je quitte ma salle commune pour rejoindre le Hall et attendre Sasha et Blaze. Mais ce dernier est déjà arrivé et j'écarte les bras pour lui montrer ma tenue "J'ai mis une chemise, tu peux rien dire !" Dis-je en plaisantant. On se cale dans un coin, histoire de ne pas trop se faire remarquer et on attend Sasha qui pointe finalement assez rapidement le bout de son nez. "On sait que tu rêves de nous galocher meuf ... Mais t'as pas besoin d'un jeu pour que ton rêve se réalise ..." Dis-je en balançant un vieux clin d'oeil avant d'éclater de rire. Ses prédictions ne sont certainement pas mauvaise. Y'a moyen que Blaze et moi on fasse les cons dans la piscine, on risque de subir une descente au cours de la soirée et je doute qu'on se pose tous pour faire le jeu de la bouteille. Mais n'est-ce pas une soirée où c'est censé finir par de la galoche sans avoir besoin d'un quelconque jeu ? Après tout, entre la bonne ambiance, l'excitation du moment et l'alcool, tout est réuni pour nous mettre bien à l'aise et dans de bonnes conditions pour ça ! Avant de se diriger vers la cabane hurlante, Sasha me demande de l'aider si jamais Max devient trop lourd. Je la regarde de haut en bas et prends quelques secondes pour réfléchir "Je prendrais un grand plaisir à lui foutre le seum meuf, tu peux compter sur moi. Par contre faut qu'on s'accorde sur un signal parce que sinon tu risques d'attendre longtemps !" Répliquais-je amusé. Je ne suis pas sûr de savoir quand Sasha estimera qu'il la gonfle ou qu'elle voudra que j'intervienne, donc vaut mieux s'accorder nos violons tout de suite avant de partir. Et une fois cette histoire au point, on se dirige en toute discrétion en direction de la cabane hurlante, suivant Blaze qui connaissait un raccourcit !

La cabane hurlante avait beaucoup plus de gueule maintenant qu'elle n'en avait la dernière fois qu'on est venu avec Blaze, c'est le moins que l'on puisse dire. Max avait fait les choses en grand avec Cab et on ne pourrait leur enlever un certain goût pour les bonnes soirées. Tout était là pour qu'on s'éclate le plus possible. Beer pong, alcool et piscine. Que demander de plus ? On voit au loin un petit groupe se former et j'entends Sasha hurler le nom de Jade qui malheureusement, s'en va dans la direction de la sortie, nous expliquant qu'elle revenait, qu'elle avait une urgence. La soirée commence lentement à se remplir, ce qui est vraiment cool. Je me tourne vers Sasha et Blaze "On commence par quoi ?" Leur demandais-je dans un sourire !





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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMar 2 Juin - 12:18

Sans bémol la fête est moins folle !

C'était la dernière soirée de l'année et pour cela, il s'agissait de faire forte impression. D'abord, parce que Blaze mettait un point d'honneur à toujours être au maximum au centre de l'attention, ensuite parce qu'il y aurait Skyler et que c'était l'occasion de l'emballer, enfin parce qu'il avait foutu la pression à Misha et qu'il s'agissait de ne pas passer pour un branquignols avec des fringues pourris. Le jeune homme avait ainsi patienté tout le long de la cérémonie de remise des prix, et gnagnagna que Poufsouffle avait encore gagné, ils étaient tous tellement niais que personne osait jamais leur retirer des points à eux, de toute façon, gnagnagna que c'était la première année calme qu'ils avaient eu. Calme sans compter l'incendie, quand même. Et qu'ils espéraient qu'on avait réussi nos examens, que tout le monde était heureux et qu'on allait enfin pouvoir profiter des vacances d'été.

Mouais.

Mais d'abord... la fête ! Sans perdre de temps, Blaze était donc remonté dans son dortoir, croisant au passage et non sans un petit sourire satisfait les autres de ses camarades qui n'étaient pas tous au courant de la soirée qui s'annonçait. Une fois dans sa chambre, il retira sa robe et enfila son pantalon de costume sur un maillot de bain, une chemise propre et repassée par les elfes de maison et par dessus, parce qu'il faisait trop chaud pour porter une veste, un gilet qu'on lui avait acheté l'année dernière pour le mariage de sa cousine et qui lui donnait l'air d'un vrai agent secret, de son point de vue.

Sapé comme jamais, il redescendit les marches de la tour de Serdaigle pour rejoindre Misha dans le hall d'entrée qui, oh surprise, avait vraiment fait un effort. Bon c'était peut-être un poil excentrique pour les goûts somme toute petit bourgeois de Blaze, mais ça lui allait pas mal et le maquillage était cool.

- Mec ! T'as un style de fou ! lui lança-t-il, ravis. Par contre pourquoi t'as tes lacets autour du col ?

Discrets dans un coin, il espéra que Sasha ne tardit pas trop à arriver : ils étaient un peu trop bien habillé pour complètement passer inaperçu et un prof ne manquerait pas de le leur faire remarquer s'ils s'attardaient trop ici. Cette dernière apparu enfin, toujours aussi élégante mais Blaze commençait doucement à connaitre le truc et à dominer ses idées, avec elle. Elle leur lança quelques plaisanteries auxquelles répondit Misha puis ils passèrent les portes du château en se faisant tout petits. Certaines tournaient autour de leur dernière soirée, soirée sans lui et qui lui restait encore vaguement en travers de la gorge même s'il ne s'en formalisa pas. Quant à la demande de protection de Misha, celle-ci lui fit simplement hausser un sourcil. D'ordinaire c'était lui qui se chargeait d'éloigner les gêneurs de Sasha et un instant il se demanda si sa relation naissante avec Skyler avait plus changé la donne qu'il ne le pensait. Néanmoins, le jeune homme se contenta de prendre le trajet en main sans faire d'histoires, laissant les deux autres causer, et les mena jusqu'au saule cogneur.

Lors de la bataille de Poudlard, des décennies plus tôt, beaucoup de secrets de l'école avaient été révélés pour des raisons de stratégies de défense et depuis, pour qui savait tendre l'oreille, les cachettes autrefois confidentielles n'étaient plus que des astuces banales. L'entrée de la cabane hurlante en faisait partie. D'un coup de baguette, Blaze immobilisa l'arbre en frappant l'une de ses racines à distance et ils purent s'engouffrer dans le tunnel sans encombres.

- Bon c'est un peu crade mais on comptait pas rester propre de toute façon, non ?

Il leur fallu avancer accroupis pendant une bonne dizaine de minute avant de finalement entendre la clameur de la musique et les lumières de la soirée. Ils émergèrent finalement, clignant des yeux éblouis, dans une cabane méconnaissable. C'était autant fascinant ce qu'avaient pu faire les deux garçons comme aménagement que vaguement insultant, Blaze aimait bien la dimension mythique de la maison hantée et trouvait un peu dommage de la voir ainsi transformée en piste de danse.

Son opinion évolua néanmoins très vite en découvrant la piscine d'un côté et le bar de l'autre. Ok tant pis ! Ça allait être génial ! Jade passa près d'eux en trombe, prenant à peine le temps de les saluer et s’engouffra à son tour dans le passage secret. Ils se tenaient toujours dans l'entrée, un peu tétanisés comme on peut parfois l'être face à trop de stimulations à la fois et ce fut finalement Misha qui rompit cet état en leur demandant par quoi ils commençaient. Blaze parcouru l'espace des yeux une seconde, réfléchissant à toute vitesse.

- Par le beere pong avant d'être trop bourrés ! Go go !

Mieux valait garder la piscine pour un peu plus tard, en espérant que personne n'aurait vomi dedans d'ici là. Le jeune homme s'élança vers la table où se trouvaient les gobelets remplis et, heureusement pas grand monde autour, puis se retourna pour vérifier que Sasha et Misha lui avaient emboité le pas.

- A qui l'honneur ? demanda-t-il et, n'ayant manifestement aucune intention de tenir compte de la réponse à sa question, s'autorisa un lancé à l'aveugle, par dessus l'épaule, vers les verres.

-------------------------------
➤ 1 ; 3 ; 5 : il boit
2 ; 4 ; 6 : raté, mais ce n'est que partie remise
-------------------------------


Comme la plupart des gobelets étaient encore là, Blaze n'eut pas de mal à envoyer la balle dans l'un d'eux et, ravi de ce petit exploit, l'attrapa et le vida d'un coup avant de tendre la balle humide à ses amis. L'alcool était dégueux et trop fort, mais il s'en foutait et, faisant un pas de recul pour laisser le prochain jouer, jeta un œil sur les gens déjà présents en se demandant si Skyler était déjà arrivée.

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Soirée clandestine | Blue entre école et picole
@Maxton E. Sherwin

Le fait est que lorsqu’on est né d’un couple au sang-pur, prêt à tuer pour ses idéaux, puis qu’on a grandi dans une famille aux dogmes strictes et rigoureux de la pureté de la lignée ; quand on a continuellement vécu dans ce privilège ancestral avec des manières et des habitudes d’un autre temps, bordé par des conversations politiques, secrètes, idéaliste ; quand on a été élevé dans les réceptions mondaines, où le paraître est roi et la contenance est de mise, et bien, on ignore tout de ce qu’une soirée clandestine gorgée d’alcool et d’adolescents peut bien signifier.

C’était dans cette exclusivité que résidait précisément le désintérêt de Bluebell. La jeune fille était en réalité plus réticente à cet événement qu’elle ne l’était aux grandes réceptions, qu’elle trouvait pourtant déjà suffisamment lourdes et pompeuses. Mais une soirée obligée à partager les mêmes breuvages que tous ces sangs impurs, à converser de choses futiles et franchement frivoles, à échanger des discours vulgaires ne l’emballait guère. Le pire, dans cette histoire, c’était justement qu’elle était contrainte de s’y rendre, et avec le sourire : elle avait voulu s’afficher avec Maxwell, elle n’avait d’autres choix que de se présenter à sa fameuse soirée, et en prenant un air heureux et insouciant. Avait-elle jamais affiché autre chose que son éternelle moue arrogante ? Difficile à dire ; mais Maxton avait eu raison dans sa lettre, elle se devait de paraître joyeuse. C’était finalement la partie la plus difficile de sa mascarade avec Carter : l’embrasser dans la Grande Salle et partager des moment d’intimité avec lui n’avaient rien de compliqué, en revanche, se mêler à une foule d’idiots et prétendre y prendre goût était une catégorie bien plus complexe. Mais les stratégies se doivent d’être suivies, surtout quand on s’appelle Bluebell et qu’on est trop entêtée pour abandonner les choses en cours de route. La Serpentard se retrouva ainsi face à son miroir, vêtue d’une courte robe fleurie aux longues manches qui constrastait remarquablement avec sa tête d'enterrement. Elle avait en effet le visage fermé, les sourcils relevés dans une forme de dégoût. Elle était écœurée par l’image qu’elle renvoyait : cette robe était certes élégante, mais lui donnait un côté innocent et léger qu’elle ne supportait pas. Le noir avait l’avantage d’être chic et cérémonieux : les couleurs étaient trop pleines d’aménité pour elle. Interrompant sa contemplation, la jeune fille enfila rapidement ses bottines en daim noires à talons avant d’attraper sa longue cape noire également. Elle attacha ses cheveux afin de les glisser sous sa capuche qu’elle rabattit sur son visage. Puis, avant de changer d’avis, elle quitta les cachots de Serpentard d’un pas pressé, dont les talons claquaient sur les dalles en pierre dans un écho presque sinistre.

La jeune fille resta un instant tapie sur les hauteurs de l’escalier conduisant au Hall. Puis, lorsqu’elle se fut assurée que personne n’était sur les lieux, elle glissa le long du mur droit comme une ombre anonyme, sur la pointe des pieds afin d’empêcher ses talons de résonner. Arrivée à hauteur des imposantes portes d’entrée, elle se faufila délicatement à l’extérieur. L’air frais du début de la nuit lui arracha un sourire satisfait. Au moins cette soirée se déroulait-elle loin de l’humidité odieuse de la carcasse de ce château. Elle avança à pas feutrés à travers le parc en direction du lieu de rendez-vous, lorsqu’une ombre sur sa droite attira son attention. Un rictus vint couvrir ses lèvres teintées d’un rouge à lèvre délicat alors que l’ombre avançait nonchalamment vers elle. “Tu es en retard. J’avais presque fini par croire que tu comptais me laisser tomber…” glissa-t-elle en continuant d’avancer tout droit alors que Maxton arrivait à sa hauteur. Il n’était bien évidemment pas en retard, ils avaient convenu de se rejoindre dans le parc pour ne pas éveiller les soupçons. Elle savait également que jamais il ne se serait dégonflé. Elle lui empoigna doucement le bras en échangeant un regard couvert d’une bienveillance tacite. Il était très bien habillé, dégageant une prestance naturelle renforcée par son éternelle attitude désinvolte. Ses yeux bleus étaient assombris par la nuit noire, mais son visage demeurait aussi charmant sous les courbes fines de ses joues creuses, de son nez droit et de sa mâchoire arrogante. “Pour qui t’es-tu fait aussi élégant ? Tu comptes séduire quelques sang-de-bourbe, en prenant exemple sur ta très chère soeur ?” fit-elle alors avec une ironie moqueuse, réalisant qu’il avait été jusqu’à dompter ses cheveux. Il valait mieux rire de sa situation avec Carter, histoire d’insister sur la frivolité de la chose - Maxton avait été suffisamment en colère contre elle à l’annonce de ses histoires, il ne fallait pas non plus rendre la situation plus sérieuse ou taboue. Bluebell tira finalement sa capuche en arrière alors qu’ils prenaient un étroit chemin de terre entouré d’arbres. Il n’y avait pas de lumière, mais hors de question d’utiliser un sortilège : ils ne devaient faire qu’un avec l’ombre environnante. Ses pupilles s’étaient de toute façon habituées à l’obscurité ambiante. Ainsi accrochée à son frère, la Serpentard n’était pas trop dérangée par ses talons qui s’enfonçaient dans le sol parfois boureux.

Finalement, après une bonne dizaine de minutes de marche ralentie par les chaussures de la jeune femme, les jumeaux arrivèrent à hauteur de la Cabane Hurlante de laquelle s’échappait un son lourd et grave. Des lumières perçaient par les fenêtres, baignant la Cabane d’un halo lumineux intérieur. Bluebell poussa un lourd soupir avant de tourner son visage vers son frère, dont elle n’avait toujours pas lâché le bras. “Nous voilà finalement aux portes de l’Enfer”, annonça-t-elle d’un ton désabusé. Elle fit alors glisser l’élastique de ses cheveux afin de détacher sa chevelure qui coula sur son dos. Ils avancèrent ensuite lentement jusqu’à l’entrée, où Bluebell se débarrassa finalement de sa cape qu’elle laissa dans un recoin caché. Elle reprit aussitôt le bras de son jumeau, qu’elle empoigna un peu trop fermement, extirpant de lui une assurance hautaine. Ils arrivèrent alors dans la pièce principale, décorée avec un goût un peu négligé. Maxwell ignorait visiblement tout des hauts cercles de la société et du goût raffiné que cela incombait, mais c’était déjà moins pathétique que l’ancienne version de la Cabane. Il y avait déjà un certain nombre d’invités réunis, certains avec quelques verres entre les mains. Bluebell fut étonnée de distinguer Erin et Junior ; et son estomac fut pris d’une remontée acide à cette vision. Elle enfonça inconsciemment ses ongles dans le bras de son frère, comme si des griffes venaient de lui pousser à cette vision. Si Erin était là… Devait-elle s’attendre à croiser Finnbjörn, et par extension, Carla ? La jeune fille se sentit harassée d’un étrange sentiment de colère, entrecoupé d’une forme de jubilation. Elle n’avait pas envie de croiser ces deux imbéciles. Mais d’un autre côté, s’afficher en compagnie de Carter face à eux était une immense aubaine qu’elle saisirait avec le plus vicieux des plaisirs.

Un cri vint la sortir de ses songes ; tournant le visage, elle s’aperçut que Maxwell avait également investi dans une piscine… La question du maillot de bain prenait tout son sens désormais. Un sourire presque dégoûté pourfendit son visage qui était resté de marbre face au spectacle affligeant des invités autour d’elle. “Max, dis-moi un peu, que préfères-tu parmi toutes ces alléchantes options”, entama-t-elle en se tournant vers son frère, “Que nous allions nous chercher un verre afin de trinquer avec ta chère Erin, cette harpie, que nous allions saluer ensemble ton futur beau-frère, ou que nous sautions dans cette eau polluée de sangs souillés ?” demanda-t-elle flanquée d’un sourire sardonique qui tranchait avec la musique enjouée qui résonna dans la pièce. “Personnellement, j’opterais pour un verre afin de vite oublier ces misérables conditions. Je crois qu’il n’y a que le vin qui pourrait me permettre de sourire...”, reprit-elle finalement avec un visage exprimant suffisamment de répulsion pour figurer le peu d’entrain qu’elle ressentait à la perspective de cette soirée qui s’annonçait surprenante. Mais un étrange feu intérieur venait de se réveiller : l’idée de potentiellement croiser le couple ennemi avait suscité en elle une énergie violente alimentée par l’aspiration de spectacle. Que les dieux étaient bons, ce soir : ils lui avaient au moins accordé la présence de Maxton pour s’assurer une contenance face aux promesses furieuses de cette soirée.



Tenue de Blue:



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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMar 2 Juin - 20:57


Hilary relisait le mot envoyé par Jade. C’était compliqué avec Jade, en ce moment. Enfin, c’était surtout elle qui rendait ça compliqué avec la Poufsouffle. Depuis l’incident avec Cameron, elle avait appris que Jade lui avait menti pour faire des choses qu’elle n’aurait pas fait sans croire qu’il s’agissait d’une bonne action. Bien sûr, elle s’en voulait plus qu’elle n’en voulait à Jade, mais il n’empêchait que… Oui, Hilary avait mis un peu de distance. Mais, il fallait croire qu’un mot, un seul, comme si rien n’avait changé et… elle était repartie pour un tour avec Cap’taine Jade. La Gryffondor aimerait bien lui en parler, pourtant. Cameron était quelqu’un de très sympa, malgré tout, et elle pouvait comprendre qu’ils ne s’aimaient pas, mais… Elle l’aimait bien, elle. Et elle aimait beaucoup Jade aussi. Voilà qu’elle se retrouvait encore avec un sacré dilemme, comme avec Sage à l’époque. Pourtant, pour l’heure, son dilemme actuel était d’aller ou non à cette fête. Ça ne lui disait trop rien de prime abord, mais pour se faire un peu pardonner, elle irait. Et puis, s’il y avait Jade et Joanne, rien de mal ne pourrait se passer, pas vrai ? En vérité, la tête blonde était déjà rassurée de savoir qu’elles seraient là toutes les deux et qu’elle n’allait pas se retrouver seule. Hilly avait même envoyé un mot à Eliana pour la prévenir, au cas où elle s’inquièterait ou… voulait tout simplement venir aussi. Dans tous les cas, elle avait assuré à Jade qu’elle venait et ne pouvait plus se désister. L’idée de venir en pirate lui plaisait, mais elle n’avait pas la tenue dans sa valise, malheureusement. Par contre, elle avait la pelleté de robes blanches et elle en prenait toujours deux ou trois chaque année. Elle en avait déjà mise une pour Halloween, elle pouvait bien en remettre une autre pour cette fête-ci !

La cabane hurlante, donc… Pour avoir emprunté le passage l’année dernière, en désespoir de cause, Hilary savait de quoi il retournait. Fallait-il encore qu’elle puisse s’y rendre ! La tête blonde était sortie de son dortoir vers vingt heures cinquante, pieds nus, pour éviter de faire le moindre bruit. Elle espérait sincèrement ne tomber sur personne ! Se balader dans le château après le couvre-feu, c’était une chose, mais en sortir, c’en était une autre. Le voyage se passa bien sur tous les étages, mais ce fut une fois arrivée dans le hall que les choses se compliquèrent. Hilary n’avait croisé personne d’autre depuis tout ce temps - soit elle se trouvait être en avance, soit bien en retard. Quoi qu’il en soit, n’ayant aperçu personne du haut des escaliers, elle s’était précipitée jusqu’aux grandes portes, pensant être presque sortie d’affaire, quand un raclement de gorge la fit sursauter. L’adulte qu’on avait présenté en début d’année, en même temps qu’Oncle Ben, comme étant la nouvelle professeure se tenait juste derrière, les bras croisés et un sourire sournois sur les lèvres. « Je suis pratiquement sûre que les dortoirs ne se trouvent pas dans cette direction, mademoiselle » lui dit-elle, l’air de rien. Ça sentait vraiment mauvais… Hilary déglutit tandis que l’adulte lui demandait de la suivre dans la Grande Salle. Comment est-ce qu’elle allait faire bientôt ? La tête blonde arracha du papier du panneau d’affichage pour envoyer un message rapide à Jade, retardant chacun de ses pas. Ses messages à la Poufsouffle se firent très concis et elle cacha ceux qu’elle recevait de son amie dans son dos. Jade arrivait. Elle ne savait pas exactement comment elle allait la sortir de là, mais elle arrivait. Il suffisait de tenir un siège. Il s’agissait d’un siège et Cap’taine Jade arrivait à la rescousse. Du mieux qu’elle le pourrait, Hilary tenterait de ne pas être la princesse en détresse. Si elle pouvait permettre à d’autres de passer pendant qu’elle occupait cette adulte-ci… « Vous alliez quelque part peut-être ? » Il n’y avait rien de menaçant dans la voix de la professeure de divination, mais Hilary évitait de la regarder dans les yeux et répondait encore moins, pour ne pas avoir à mentir. La tête blonde s’était assise près de la porte, mais ne se tenait pas dans la ligne de mire direct. La porte était encore ouverte, et si quelqu’un passait, l’adulte pourrait très bien le voir si elle se décidait à jeter un coup d’oeil.

Pourtant, même en jetant des petits coups d’oeil dans l’entrée, elle ne vit pas arriver son amie qui lui parlait pourtant juste à côté de l’oreille. Surprise, elle regardait madame Kendrick dans les yeux, ce qui avait également surpris l’adulte. Peut-être s’attendait-elle à ce qu’elle lui réponde enfin ? « Un problème ? » Hilary hocha la tête, plus pour répondre à Jade - comment diable ne pouvait-elle pas la voir sérieux ? - qu’à l’adulte. La Poufsouffle avait commencé à faire son décompte tandis que la professeure de divination soupirait. « Je vais vous ramener à votre dortoir, d’accord ? » “Dix” arriva bien vite, alors que l’adulte se relevait et se dirigeait vers la sortie. Cette dernière se retourna au moment où Jade et Hilary fonçaient comme une fusée vers la sortie et l’entrée du château. En jetant un petit regard à côté, elle pouvait bien se rendre compte que Jade était là alors qu’elle ne l’avait pas du tout remarqué tout à l’heure. Hilary ne comprenait rien. Mais ce n’était pas grave. C’était même plutôt drôle ! Alors qu’elles couraient dans le parc, la tête blonde se permit de rire un bon coup, une main devant la bouche pour ne pas faire trop de bruit non plus. « Je suis vraiment vraiment vraiment désolée. J’ai été trop nulle sur ce coup-là. » On ne pouvait pas faire pire commencement pour un début de soirée, mais la rouge & or était bien contente que Jade soit venue la sauver. C’était super gentil de sa part. « Plutôt pratique cette cape ! » Encore un truc spécial monde magique.

Toutefois, cet endroit du parc lui foutait encore les pétoches. Hilary avait beau lever les yeux au ciel et ne pas voir de pleine lune dans le ciel, elle ne pouvait s’empêcher d’être inquiète. « On se dépêche ? » Elle n’avait pas vraiment envie de rester ici plus longtemps que nécessaire. Elle n’avait pas non plus envie de revenir dans le passage secret, là où… enfin, là où un drame s’était produit, mais il s’agissait du seul moyen de rejoindre la cabane hurlante. Au moins, la soirée lui changerait sûrement les idées, même si elle risquait de ne pas s’y trouver à sa place. En tout cas, la cape permettait d’immobiliser le Saule Cogneur sans un risque et les deux amies entrèrent bien vite dans le passage souterrain. « Joanne est déjà sur place ? » demanda-t-elle à Jade une fois hors de tout danger - professeur comme loup-garou.

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SKYLER
&
CO

Bientôt plus d'école, il nous reste la picole.
Cette fin d'année était partie pour me réserver bien des surprises : après mon rapprochement innatendu mais néanmoins agréable avec Blaze, ma brouille avec Misha et les révélations de Sasha, l'invitation de Max était la cerise sur le gâteau. Vu la façon dont je l'avais traité lors de notre dernière rencontre, je pensais être la dernière personne qu'il voudrait voir. Et pourtant, le Poufsouffle était venu me trouver et on peut dire sans exagération qu'il avait sorti le grand jeu : invitation VIP, bouteilles de premier choix ... Même sans tout ce baratin, j'aurais accepté. Cependant, j'admets que c'est plaisant d'avoir l'impression de compter, dans ce foutu bahut. Sans tarder, j'avais envoyé un hibou à Cameron pour m'enquérir de sa venue. Mon courrier croisa celui de Blaze qui me demandait également si je venais. Nous avions convenu de nous retrouver à la Cabane Hurlante. De fait, j'avais sollicité l'aide de Sasha pour trouver une tenue décente. Son dernier relooking m'avait valu les compliments de Misha et, secrètement, j'espérais que celui ci fasse de même avec Blaze. Bien évidemment, la réception du jour nécessitait une tenue plus décontractée mais habillée. Pour le maillot de bain, j'avais déjà ce qu'il me fallait. Et puis, c'est un peu bizarre de s'échanger ce genre de fringues, je trouve ... La blonde me répondit par l'affirmative, devant juste partir plus tôt pour rejoindre deux garçons. Encore une drôle d'histoire sur laquelle j'ai préféré ne pas poser de questions. Cameron allait faire son possible pour venir, tous les feux étaient au vert pour finir l'année en beauté.

Comme convenu, Sasha quitte le dortoir un peu en avance, me laissant plantée devant le miroir. Parmi les innombrables tenues proposées par ma camarade, une petit robe noire sans prétention a retenu mon attention. Je suis un tout petit peu plus grande que l'Italienne,le vêtement m'arrive donc en haut des cuisses. Ça ne me gêne pas, c'est la longueur habituelle des t-shirts XXL que je porte en guise de robe. Mon maillot est déjà sur ma peau. J'attache mes cheveux en une haute queue de cheval, comme à mon habitude. Un sort a réussi à démêler, lisser et faire briller ma crinière qui se balance au rythme de mes mouvements de tête et caresse mon bassin. Pour le reste, je ne déroge pas à mon style de base : divers colliers dont ma guitare en pendentif, des tas de bijoux d'oreille et mes boots noires. Un coup de mascara et me voilà prête à partir. Seule, ce n'est pas très difficile de sortir du château sans être vue. Surtout quand on a la salle commune la plus proche de la grande porte et qu'on a déjà fait ça plusieurs fois. C'est sans trop d'encombres que j'arrive dans le parc. Toutefois, des bruits de protestations au loin me font comprendre que certains ont eu moins de chance. Sans me retourner, je presse le pas pour arriver à la hauteur du Saule Cogneur. Ce trajet solitaire contraste avec les groupes d'amis que je croise : j'en viens à subir cette solitude que je recherche pourtant, en temps normal. Qui étaient les deux gugusses que Sasha devait retrouver ? Sûrement pas Blaze ou Misha, elle m'aurait proposé de me joindre à eux. Quoique c'est si bizarre avec le Poufsouffle en ce moment que je ne suis plus sûre de rien.

Je n'ai qu'à attendre quelques instants pour qu'un sixième année - ou septième ? - fasse la démonstration de son talent et fige l'arbre déchaîné. Sans attendre mon reste, j'imite les autres et me faufile dans l'espèce de trou entre les racines. Ce passage mène directement à la Cabane Hurlante et je ne tarde pas à faire mon entrée au rez-de-chaussée. Beaucoup de monde est déjà là. Je balaie rapidement la salle du regard et croise rapidement celui de mon hôte du soir. Ça tombe bien, Maxwell m'a fait quelques promesses afin de me convaincre de venir. Sans faire tellement attention à ses interlocuteurs, je m'approche de lui pour le saluer et le féliciter. « Hey ! Très réussi ta petite fête, je dois avouer que je suis impressionnée. Tu m'as mis des bouteilles de côté ou c'était des paroles en l'air ? » Ne me sentant pas assez familière avec lui pour lui accorder un sourire, je prends toutefois un malin plaisir à montrer à Bluebell que son mec parle à de la vermine. En attendant la réponse du Poufsouffle, je balaie la salle du regard. J'aperçois vaguement la piscine dans la pièce d'à côté et ne peut qu'apprécier les efforts que Max et son pote ont fait en termes de décorations, d'activités et de diversité d'alcools. Justement, je repère Blaze, Sasha et Misha en pleine partie de beer pong. Un noeud se forme dans ma poitrine : ils sont venus tous les trois et personne ne m'a proposé de venir avec eux ... Alors que je suis dans le même dortoir que Sasha ... Pourquoi m'avoir tenue à l'écart ? Je risque un regard en direction de Blaze, que je détourne bien vite. Je me sens soudain bien ridicule dans ma petite robe noire, comparée à la fastueuse tenue de la vélane. En détournant les yeux, ces derniers se posent sur une silhouette familière. « Cam' ! » Je hèle mon ami en lui faisant un signe de la main, espérant qu'il me voit ou m'entende. Evidemment, Mallory est avec lui. Je suis contente de le voir, je m'étais presque fait à l'idée qu'il ne viendrait pas. J'ai hâte de voir les progrès de mon élève dans la piscine. Si Cameron n'y va pas de lui même, il peut compter sur moi pour le pousser dedans.

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 0:21


SOIRÉE DES SOUILLONS
Finn côtoie le bas peuple

Prétendre que je ne suis pas "friand" de ce genre de soirée est certainement un doux euphémisme. Non seulement je me garde bien d'ordinaire de mettre les pieds à une quelconque réunion d'impurs décérébrés dont l'objectif principal est l'ivresse, certainement pour oublier que leurs petites existences minables sont dépourvues du moindre sens, mais je le fais d'autant plus quand l'organisateur a menacé de me refaire le portrait publiquement. Ou de me faire une déclaration d'amour en pleine grande salle, ce qui à mes yeux est certainement pire... Il aurait donc été inenvisageable, d'un point de vue logique, que je me rende à ces festivités douteuses mises en place par Carter et sa bande de joyeux lurons intellectuellement dépassés. Mais la situation entre Carla, Bluebell, lui, ma soeur, Maxton et moi, fait que j'ai du revoir quelques unes de mes attentes à la baisse. Désormais, je n'exclue plus forcément de rejoindre ce rassemblement principalement composé de sangs-mêlés dont seul le manque de savoir-vivre vaut la peine d'être remarqué, dans une bicoque crasseuse pour aller pratiquer des activités ridicules. Evidemment, j'ai placé dans ma poche quelques lingettes désinfectantes enduites des sérums les plus efficaces, malheureusement bien conscient que cela ne suffira pas à me protéger de la saleté environnante que nous risquons de rencontrer... Et puisque je m'apprête à passer une soirée entouré d'australopithèques ignorant tout en manière de goûts et d'élégance, je juge que mes efforts vestimentaires, quels qu'ils soient, seront déjà bien supérieurs aux leurs. Heureusement, j'ai prévu de pavaner avec Carla à mon bras, et ne doute pas qu'elle aura revêtu une robe qui, contrairement aux trois quarts des autres filles, ne la couvrira pas de honte sur quelques générations, et qui pour mon plus grand bonheur, sait se tenir en public. J'ai cru comprendre que ma soeur avait également l'intention de faire une apparition, et pour une fois, je serais presque prêt à lui conseiller de venir avec une torche allumée... Puisque Carter a jugé bon de mettre au point sa sauterie idiote au nez et à la barbe des professeurs, j'espère qu'il ne verra aucun inconvénient à ce que nous fassions tout foirer, ne lui en déplaise. Malheureusement, ce projet-là restera à l'état de fantasme, je vais me contenter de faire ce que je fais le mieux : jouer sur les apparences, avancer les pions, respecter codes et usages en répondant à ce qui est attendu de moi, sourire en coin, mettant mon cerveau à l'épreuve de la petite scène que nous jouerons ce soir. Oh bien sûr, je sais qu'elle sera là : qu'elle exhibera sa stupide bague colorée en roucoulant, qu'elle s'accrochera au bras de Carter comme une perruche à sa branche, qu'elle m'adressera ses regards les plus carnassiers en jouissant secrètement de chacune de ses petites victoires personnelles. Garce.

Bien naturellement, je choisis mes habits avec pour principal critère la sobriété et l'élégance, à mon image : une chemise rouge bordeaux et un pantalon gris feront l'affaire. Je ne souhaite pas attirer l'attention plus que de mesure, simplement susciter le respect par un simple regard, et rappeler à tous les sangs souillés que nous croiserons que nous ne jouons pas dans la même cour, même si la confusion peut être courante. Evidemment, j'imperméabilise toute ma tenue, n'étant pas né de la dernière pluie, et bien conscient que ces singes sont capables d'envoyés valser le moindre verre de biéraubeurre. Comme je regrette les soirées de Van Aken... Décidément, cela n'a rien à voir avec la foire au bétail à laquelle je m'apprête à me rendre, si toutefois nous parvenons à traverser le parc. Comme convenu, je rejoins Carla au sous-sol, et comme convenu, je découvre Casey Pumpkin, que je n'avais pas vue depuis notre petit rituel - dont je tairais bien sûr les détails. "Spendide, ma douce." adressé-je à la Serpentard en déposant brièvement mon index sur son menton, et mes lèvres sur les siennes. En effet, elle est ravissante, je le reconnais sans pudeur. A force, je finis presque par prendre l'habitude de cette proximité qui pourtant n'a rien de naturel, et parviens à utiliser cette corde dans la partition que nous jouions tous les jours, depuis que nous avions convenu de cet arrangement. "Bonsoirrr, Casey Pumpkin." ajouté-je à l'adresse de cette dernière, avec un hochement de tête en guise de respect ; elle était peut-être seulement de sang-mêlé, toujours était-il que la partie moldue de son arbre généalogique ne semblait pas tant entacher son jugement. Enfin, d'ordinaire... il fallait avouer que je n'avais que peu de nouvelles, après ce qui s'était passé lorsqu'elle avait bu cette fameuse potion. Le moment n'est pas à s'interroger, nous avons encore la cabane hurlante à rejoindre... Et je ne m'imagine pas courir comme un dératé en guettant les regards des professeurs, aussi j'espère une manoeuvre un peu plus ingénieuse de la part de ma partenaire. "Bien, comment doit-on s'y prendrrre ?" l'interrogé-je, puisqu'elle m'avait assuré, dans son courrier, qu'elle était familière avec ce genre de situation. Après tout, si l'une d'entre nous connaît bien cet animal de Carter, c'est bien elle... Or, je suis persuadé que même chez les souillons, il existe un protocole.

Tenue de Finn:

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 1:00

    Jo n’avait jamais vraiment rien fait d’interdit jusqu’à présent... à part aller à certains endroits où elle n’aurait pas dû aller comme la Forêt Interdite, les Cuisines, les Salles Communes d’autres Maison, la Cabane Hurlante chaque soir de pleine lune... bon d’accord ce n’était pas la première fois qu’elle faisait quelque chose d’interdit. Mais là tout de même, une soirée clandestine hors du château, c’était un tout autre niveau ! Après tout, c’était la fin de l’année et dans deux jours à peine, chacun serait chez soi. Ils ne risquaient pas grand chose à s’amuser un peu !

    Jade et elle étaient arrivées sans encombre au lieu de rendez-vous, ce qui n’était pas étonnant vu leur habitude prise grâce à la pratique mensuelle d’immobilisation du Saule Cogneur et les escapades sous cape d’invisibilité. La galloise fit donc la connaissance de Max, ami et instigateur de la soirée et se présenta comme elle avait l’habitude de le faire. Max lui fit savoir qu’il n’avait pas participé au dernier match contre Gryffondor, ce qui expliquait qu’il ne la connaissait pas. Jade s’offusqua presque ventant ses mérites d’attrapeuse. Jo donna un coup d’épaule à sa meilleure pote.

    "Ouaiiiis j’ai peut-être presque attrapé tous les Vifs d’or les années précédentes mais pas cette année ! Karma !" dit-elle visiblement pas vraiment affectée par ses échecs inhabituels. Ce n’était qu’un jeu après tout.

    Voyant la présence d’une piscine, Jo fit part de son regret de ne pas avoir amené de maillot, ce à quoi Max répondit qu’il pourrait lui prêter le sien. Joanne éclata de rire en s’imaginant se trimballer en caleçon de bain trop grand pour elle.

    "J’aurais une dégaine d’enfer, c’est certain !" répliqua-t-elle, hilare juste avant que Jade et Max se chambrent sur les adjectifs qui correspondaient le mieux au Poufsouffle. Une bouteille de vodka circula et Joanne en goûta une gorgée. Il lui sembla sur l’instant avoir ingurgité de la lave en fusion mais sa grimace se transforma en sourire une fois la brûlure passée. Niveau expérimentations de trucs interdits, Jo était au taquet ce soir.

    Ça lui faisait un peu bizarre d’entendre Jade parler de pécho des garçons. Elle la revoyait encore lui dire l’an dernier que les garçons n’étaient clairement pas sa priorité et que limite ils ne servaient à rien. L’adolescence faisait changer bien des choses. C’est à ce moment-là que Jade reçut un message. Visiblement Hilary avait besoin d’aide pour venir. Jo lui tendit sa cape d’invisibilité.

    "Oui bien sûr prends-la ! Et je veux bien pour le maillot, merci ! Mais te fais pas chopper pour ça hein ! Au pire Max a dit qu’il me prêterait le sien !" plaisanta-t-elle en lançant un clin d’œil à l’intéressé. Au pire, elle se baignerait toute habillée.

    "Ça te dérange pas si je l’attends ici avec toi ?" demanda-t-elle à Max qui accueillait les invités. "Je me vois pas commencer les festivités avant ma meilleure pote." expliqua-t-elle.

    "C’est quoi qui t’a donné cette idée d’organiser une fête pareille ? Le sage banquet de fin d’année n’est pas à ton goût ?" le taquina-t-elle en lui donnant un coup d’épaule.


@E. Jade Shepherd
@Maxwell Carter

Tenue de Jo:
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 11:14



plus d'école, il nous reste la picole
Sasha ⊹ everyone

À peine arrivée à leur niveau, je lance des paris presque trop raisonnables pour vraiment s’avérer si plaisantins. A n’en pas douter, l’un d’eux est interprété à la manière Misha et je suis victime d’une plaisanterie mal placée m’esquissant malgré tout un sourire réceptif et moqueur. Portant une main sur son omoplate, je pousse mon ami à avancer vers la nuit naissante et à cesser ses conneries. Je trouve mes amis très beaux ce soir. Très classes, et très bien apprêtés. Je n’ai d’ailleurs pas manquer de leur jeter un regard de haut en bas particulièrement admirateur. Pas tout à fait le même que Misha me jette en ce moment, mais je peux bien lui accorder ce petit plaisir, surtout qu’il accepte de me sauver des griffes de Maxwell en cas de besoin. Blaze ne réagit pas, et j’imagine que c’est une bonne nouvelle non ? Personne ne finira à l’infirmerie cette fois alors ? Misha recommande juste un signal, et c’est marrant, parce que je pensais justement à la même chose. Alors, qu’est ce qu’on fait ? Si Misha s’éloigne de moi à la soirée, un signe trop discret risquerait de passer inaperçu. Quelque chose de trop gros me ferait passer pour une grosse folle dingue. Index posé contre mon menton, je réfléchis quelques instants avant de trouver le signal idéal. « On va faire simple, je vais passer ma soirée avec les cheveux détachés. Si tu me vois les attacher, c'est clairement le signal. ». Et puis au fond, s'il ne le voit pas ou que je ne parviens pas à le croiser je saurais sans mal lui faire comprendre que c'est le moment, il peut compter sur moi, je suis très douée à ce petit jeu. Au pire je peux toujours envoyer un pauvre blaireau aller le chercher. Compromis entendu, nous arrivons face à l’arbre infernale dont Blaze immobilise les branches. Sale est un bien petit mot, je ne peux m’empêcher de relever ma jupe pourtant déjà suffisamment courte. Elle ne touche même pas le sol, ce réflexe est idiot.

Débarquer au milieu de la cabane hurlante aménagée comme jamais auparavant, sourire avec une hâte folle et une envie déterminée de passer la meilleure soirée de l’année. Appeler Jade, la prévenir de notre arrivée avant qu’elle ne file à d’autres occupations. Pourquoi est-elle si pressée ? Je sourie à ses salutation, hoche de la tête avec approbation, avant de me tourner à nouveau vers les garçons. On commencera sans elle, tant pis. Et visiblement, Blaze est chaud pour débuter avec un beer pong. Ça me va très bien, on ne va pas débarquer et se mettre en maillot de bain tout de suite, pas vrai ? Suivre ses pas, approcher la table surplombée d’un tas de verres d’alcool pleins. Blaze se donne l’honneur de commencer. On ne créer pas des équipes au beer pong généralement ? On peut tirer et boire si réussite, ça me va aussi, j’imagine que c’est un dérivé du jeu. Première balle lancée, premier verre vidé. A voir la tête de Blaze, l’alcool est fort. Impatiente d’y goûter moi aussi, je pique la balle des doigts de Blaze, et prise d’un engouement certain au coeur de cette soirée que je sens géniale, je penche mes lèvres vers l’une de ses oreilles pour y placer quelques mots vifs et discrets. « Attends de voir Skyler, elle sera magnifique ! » Et j'en sais quelque chose, parce que je l'ai aidé à se préparer. Me retirer comme si de rien n’était, pincer mes lèvres d’une expression provocante alors que je concentre mon regard sur les verres. Je loupe mon tir (jeté dans le flood), mais je compte bien me rattraper plus tard. Je ne suis pas pressée de boire au fond, je sais que je peux m’amuser sans une goutte d’alcool. Je récupère la balle pour la tendre à Misha. D’un sourire complice, je rappel le souvenir d’un jour qui apporta finalement beaucoup. « Allé le tireur d’élite, à toi. » Le laissant prendre ma place, mon regard dévie un instant sur le reste de la pièce, et je peux enfin voir Skyler arriver. Elle se dirige vers Max qui est encore avec Joanne, et j’aimerais capter son regard rien qu’un instant, histoire de le saluer de loin. Il a organisé la soirée, ça serait la moindre des choses. Finalement, dans l’idée de saluer le groupe entier, je leur jette un signe de la main amical, passant une main motivée dans mes ondulations blondes.


Tenue et mise en beauté de Sasha:



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Zola R. Shaw

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 12:38

Soirée clandestine
EXORDIUM.
J'ai tenu ma promesse et je suis arrivé bien sapé. Alors certes, avec un brin d'excentricité mais ce ne serait pas moi si ça n'avait pas été le cas. Je suis assez content de ce que m'a fait ma camarade, c'est ni trop, ni pas assez, pile ce que je voulais. Blaze me complimente sur ma tenue, ce qui me tire un petit sourire, après tout c'était lui qui m'avait fait chier pour que je fasse un effort, il avait plutôt intérêt à aimer et à me le dire ! Mais il ne comprit pas l'histoire de la ficelle autour du cou. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir même si pour moi c'était évident et c'est avec un sourire amusé que je lui répondis "Ben c'est mon noeud pap' ! Je tourne en dérision votre manie à toujours vouloir porter des noeuds papillons ou des cravates en toutes occasions !" C'est ma façon à moi de faire un pied de nez à leurs traditions stupides. Et puis en vrai, je trouve ça amusant cette petite touche, il n'y aura certainement que moi, mais qu'importe. Sasha nous rejoint dans les temps et nous voilà fin prêts pour nous rendre à cette soirée. Je ne sais pas trop ce qui nous attend là bas mais j'espère que ça sera énorme. Si Maxwell est à la hauteur de sa réputation, cette soirée devrait être énorme, mais vu comment sa réputation en a pris un coup à la dernière soirée que j'ai faite avec lui, je commence à douter ! Et si ce n'était que du vent ce mec ? C'est vrai, si ça se trouve, il n'est jamais sorti avec de filles, se prend des vents constamment et n'a jamais organisé de soirée de sa vie. Franchement, si c'est ça, je serais déçu de mon coéquipier. Même si c'est pas un ami, j'aime à croire qu'on est au moins pote et j'en attends un peu plus de lui !

C'est un peu mitigé que j'avance avec Sasha et Blaze dans l'obscurité de la nuit. Au moins on est à l'abri des regards, c'est toujours ça de pris. Sasha veut que je lui vienne en aide si jamais Max devient trop lourd. Moi je veux bien, après tout c'est ma pote, mais va falloir qu'elle me fasse clairement comprendre qu'il est devenu trop lourd parce que je ne serais peut-être pas à même de le voir moi-même. On ne sera pas collé H24 ensemble, j'imagine qu'on risque de se barrer voir des gens qu'on connait, alors va falloir qu'elle me dise quel signe elle va adopter pour que je comprenne. S'attacher les cheveux ? Pourquoi pas, tant qu'elle n'oublie pas ce signe et qu'elle ne les attache pas au cours de la soirée parce qu'elle a trop chaud, ça serait ballot quand même. "Ok ça marche meuf !" Lui dis-je avant d'arriver vers le saule cogneur. Après l'avoir immobilisé, nous avançons lentement et à la queue leu-leu dans l'étroit passage. Je suis content de porter un bermuda que je peux relever un peu pour éviter de trop le crader. Mais sentir le sol et surtout les cailloux sur mes genoux à nu, c'est loin d'être des plus agréable. Qu'importe, le calvaire est de courte durée et nous voilà en plein coeur de la Cabane hurlante. Après avoir admiré toutes les pièces de la cabane et être rassuré quant aux capacités de Max de faire de bonnes soirées, je demande par quoi on commence. Blaze choisit le beer-pong et avec Sasha, on le suit docilement. Il demande qui veut commencer mais sans attendre notre réponse, se lance en premier. Typiquement du Blaze tout craché. Il réussit son coup et boit un verre. C'est ça les règles normalement ? Je ne suis pas un grand adepte de ça mais why not ! Sasha tente sa chance mais ce foire. Bien trop occupé à regarder les gens qui sont arrivés, je ne l'ai pas vu glisser quelques mots à mon pote. Je suis en train de regarder Skyler se diriger vers Cameron et cela me rappelle la fin de notre discussion. Je vois qu'elle a retrouvé son grand héros... c'est bien ! Je détourne mon regard du trio et je vois Max en pleine discussion avec Joanne, la relou de la classe. Bon courage mec, j'espère pour lui que l'alcool va lui faire arrêter d'autant parler, ça ne serait pas du luxe. Sasha me tend la balle et je reviens à notre jeu ! Elle fait une petite allusion à notre petit séjour en Russie, au balcon du monde où je m'étais amusé à tirer sur des espèces d'assiettes avec la photo de trois personnes que je ne peux pas encadrer dans ce château. Voyons voir si je suis aussi doué avec un fusil qu'avec une balle ... Je lance et je rate le verre de peu. Dommage ! "Je suis meilleur avec une arme à feu, que veux-tu !" Dis-je à Sasha en plaisantant. Je suis aussi meilleur avec un souafle, mais les anneaux sont plus gros, la balle aussi et j'imagine que je suis plus à l'aise sur un balai que sur la terre ferme, ce qui est assez étrange à bien y repenser.





Zola Rylee Shaw
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 15:32



bientôt plus d'école
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

Il ne m’avait pas fallu vivre toutes ces années pour apprendre qu’il fallait s’attendre à tout en compagnie d’Erin. Comme jouer les rats de laboratoire pour des expérimentations étranges et dont nous ne savions rien. Je n’avais jamais supposé qu’on puisse vraiment vouloir nous tuer avec ces choses, seulement que, dans le doute, rien ne nous disait que cela n’arriverait pas. N’avions-nous pas affaire à des imbéciles de premier ordre ? Qui savait de quoi leur stupidité était capable ? Pourtant, sans s’encombrer d’un semblant de bon sens, ma meilleure amie glissa sa trouvaille entre ses lèvres, le sourire aux lèvres. Durant une seconde, ses jolis yeux se plissèrent, laissant un doute palpable noircir le fond des miens. Je n’avais aucune envie d’avoir à l’emporter en sens inverse jusqu’à l’infirmerie ! Partir, sans le moindre doute, mais seulement pour poursuivre notre soirée d’une manière bien plus douce. Elle avait beau n’en faire qu’à sa tête, elle ne méritait pas que son entêtement lui attire quelque ennui. Le reste du monde mais pas elle. Finalement, plus de peur que de mal. Elle paraissait aller bien et ne se fit pas prier pour me le faire comprendre :

Maintenant, à ton tourrr ! Si je dois mourrrirrr ce soirrr, je serrrais affrrreusement trrriste de t’abandonner derrrièrrre moi.
Je suis flatté d’être ainsi poussé au suicide pour t’éviter une si grande tristesse…

Sur quoi je levai les yeux au ciel et l’imitai non sans une certaine réticence. La bille explosa presque aussitôt, laissant place à un liquide inattendu. Ma réaction dut sûrement ressembler à la surprise de la sienne alors que l’alcool se faisait lourdement sentir. En soi, cela prenait tout son sens. Il était évident qu’une soirée du genre n’était là qui pour s’enivrer, ce qui m’apparaissait comme une idée digne de ce nom. Boire jusqu’à oublier la vermine qui continuait de grouiller à nos côtés, polluant l’air et avilissant notre pauvre société. Erin en comprit sûrement l’intérêt également puisqu’elle me tendit un gobelet presque aussitôt. C’était la dernière soirée que nous passerions ici, il fallait en profiter. Un merci tendrement soufflé alors que mes doigts se saisissaient du verre et j’y trempais mes lèvres sans même prendre la peine de chercher à savoir ce que ça pouvait bien être.

N’oublie pas que le marrrché stipule que nous nous en allons aussitôt que tu en fais la demande, me rappela-t-elle alors qu’elle abandonnait une caresse sur ma joue, me tirant un sourire bêtement heureux.
Tu regrettes déjà d’être venue ?

Peut-être avait-elle eu espoir que cela soit mieux fréquenté ? J’en doutais, très sincèrement mais, dans le fond, ça n’était pas non plus impossible. Finnbjörn n’avait pas montré le bout de son nez, pas plus que Carla… les Sherwin… Reyes… Judith… Nous étions les seuls représentants d’un monde magique digne de ce nom, le reste n’était que plèbe repoussante. C’était à prévoir… Qui avait réellement envie de se perdre ici ? Oh, la perspective de quitter le château pour faire la fête était enthousiasmante, encore que je peinais à imaginer Finn capable d’une bêtise pareille, mais pas dans de telles conditions. Pas avec ça… Mais puisque nous étions là, Erin continua de s’interroger sur ce que nous réservait l’endroit. Après tout, c’était pour lui faire plaisir que nous avions fait le chemin, autant qu’elle puisse en profiter au mieux. Sans broncher, je l’entraînais en direction du trou dans le mur. Sa main glissa autour de ma taille, effaçant encore un peu plus la distance que j’avais déjà mise à mal. Je dus me faire violence pour ne pas avoir l’air plus bête encore face à son geste. C’était affreusement plaisant. Non seulement j’aimais profiter de ses attentions, comme toujours, mais égoïstement, j’aimais assez qu’elle aille ainsi dans mon sens. Que le reste du monde sache que cela ne servait à rien de venir lui tourner autour ! De l’autre côté, la piscine. L’idée aurait pu être excellente si les insectes n’y trempaient pas déjà. Ça ne ressemblait plus qu’à une flaque crasseuse que je n’étais guère décidé à rejoindre. Ma meilleure amie laissa échapper un ricanement qui me fit sourire de plus belle. Le mépris qui se dégageait d’elle la rendait plus belle encore.

Je me demande lequel des orrrganisateurrrs a les capacités pourrr. Ils sont tous plus stupides les uns que les autrrres.

Peut-être avaient-ils fait appel à des aides extérieures ? Quelques petits génies prêts à se salir les mains pour avoir l’impression de servir à quelque chose et d’offrir pleinement satisfaction. L’image de la préfète des Serdaigle en train de me débiter son parcours me revint presque aussitôt. Oui, ce genre d’idiotes là. Encore qu’elle aurait risqué de décevoir ses chers professeurs, à quelques jours de la fin ç’aurait été bien dommage !

Quelle indécence. Bien loin de la splendeurrr de la salle de bain des prrréfets.

Mes lèvres trempèrent à nouveau dans mon verre pour cacher un nouveau sourire bête. Si tout n’avait pas été aussi parfait que nous l’avions espéré, j’en gardais de délicieux souvenirs… L’intimité volée, son corps si près du mien, sa peau douce délestée de tout vêtement… Ses confidences troublantes, peut-être, mais incroyablement rassurantes… L’abandon d’un divertissement stupide pour me revenir enfin… Le reste n’était qu’ombres secondaires que, après tant de temps, je remarquai à peine.

Horrrs de question que je rrrevête mon maillot de bain et plonge dans… ça.
Rien ne nous empêche de nous éclipser pour rejoindre le luxe et la tranquillité de cette piscine-là…

Ma voix avait machinalement baissé d’un ton, comme un secret que j’espérais pouvoir garder. Nous étions de toute façon équipés pour nous baigner, que ce soit ici ou ailleurs ne changeait pas grand chose… Sinon l’envie de se baigner. Je n’imaginais pas fuir sur l’instant, nous venions à peine d’arriver, mais peut-être serait-il agréable d’y passer avant de rentrer nous coucher…?

Cette piscine rrregorrrge sans aucun doute de bactérrries, nous avons déjà un verrre, je n’ai aucune envie de danser et Finn n’est vrrraisemblablement pas encorrre là.

Comme toujours, Erin était insaisissable. À peine s’était-elle posée quelque part que déjà ses envies et pensées s’en envolaient bien loin. Parfois, c’était épuisant. D’autres, je me laissais porter sans résister, la suivant dans ses déambulations avec l’impression tenace qu’il n’y avait aucun autre endroit où j’aurais voulu être. Qu’importe si son rythme effréné était loin du mien ou que les sauts de ses idées me donnaient parfois des migraines. J’avais fini par m’y faire et savais, maintenant mieux que jamais, qu’elle m’accorderait en contrepartie quelques instants d’un calme tendre… Ce soir, demain, plus tard, qu’importe… Il viendrait et je saurais en profiter mieux que personne. Sa main prit possession de la mienne et me fit rebrousser chemin. Je n’avais aucun mal à supposer que la soirée commençait déjà à perdre de son intérêt, si tant est qu’elle en eut un un jour. Après tout, il ne se passait rien et la compagnie était telle qu’elle ne donnait aucune envie de s’investir…

On pourrrait déjà rrretourrrner au château, ou bien…

Déjà le passage se dessinait non loin de nous. Elle ne voulait pas déjà rentrer, son « ou bien » le laissait entendre sans mal… Aussi je ne fus guère étonné de la voir s’intéresser à la porte de la bâtisse, celle-là même que tous les élèves avaient un jour regardé en se défiant de la passer. La première fois qu’on la voyait, on repensait à toutes les légendes qui courraient sur son compte… et puis la seconde elles avaient déjà disparu pour laisser place aux possibilités infinis qu’un îlot interdit pouvait laisser entrevoir… La poignée ne céda pas mais loin de se laisser abattre, Erin sortit sa baguette et la convainquit d’un alohomora des plus efficaces.

Je me suis toujourrrs demandée à quoi rrressemblait Prrré-au-Larrrd de nuit.

Mon sourire s’agrandit alors qu’elle entrebâillait la porte. Elle se faufila à l’extérieur, je la suivis avec plaisir et refermai derrière nous avec une discrétion précieuse pour éviter que tout le monde nous emboîte le pas. Dans le fond, je doutais que quiconque en ait quelque chose à faire de notre présence, aussi devrions-nous être tranquille. Mes lèvres effleurèrent brièvement les siennes avant que mes doigts ne reprennent leur place près des siens.

Je ne doute pas qu’il sera bien plus intéressant que ce qu’il se passe dans cette pauvre Cabane, soufflai-je sans prendre la peine de cacher mon enthousiasme à l’idée de partir en vadrouille loin des impurs idiots qui se trémoussaient à l’intérieur.

Sans attendre, je l’entraînais en direction du village. Les chemins de campagne n’étaient rien d’autres que quelques traces de terre s’étendant sur des kilomètres, nous n’en tirerions rien. Sinon pour s’installer dans un champ et regarder les étoiles… mais nous allions avoir toutes les vacances pour nous adonner à ça ! Mon regard se posa sur nos mains liées avant de remonter le long de son bras, jusqu’à son visage. Mon sourire s’agrandit doucement. C’était le début d’un été incroyable. J’avais hâte ! Plus hâte encore là que nous n’étions plus qu’à quelques heures de notre liberté.

Je n’ai pas eu l’occasion de te le dire mais tu es magnifique. Cette robe te va à ravir.

Ce qui ne changeait en rien de toutes les autres qu’elle avait bien pu porter mais il me semblait important de le souligner malgré tout. J’avais beau la charrier autant qu’il m’était possible de le faire, je me laissais charmer sans mal, me prélassant avec envie dans les filets où elle m'avait pris…
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 17:02

maxwell carter + pool party

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Jade paraissait complètement surexcité par cette soirée, et forcément ça faisait plaisir à Maxwell de la voir dans cet état. Lui aussi d’ailleurs était réellement à fond et avait clairement l’intention de passer l’une des meilleures soirées de sa vie. Bien sûr, il avait totalement zappé ses histoires avec les sang-pur, genre le fait qu’il était techniquement toujours en faux couple avec Blue et que la moitié de l’école le croyait toujours. Etrangement, Maxwell ne semblait pas réellement s’en souvenir, ou il n’en avait pas envie, parce que le fait que Blue allait venir et qu’il devait un minimum se tenir ne lui était pas passé à l’esprit. En même temps, cela faisait déjà quelques semaines que le garçon souffrait un peu de devoir sans cesse jouer la comédie. Les histoires de manipulation et de vengeance, ce n’était clairement pas son truc apparemment. Il n’avait pas non plus envie de se retrouver enfermé dans un rôle qui n’était pas le sien à SA fête. Bah ouais, c’était quand même la dernière de l’année, celle de toutes les tentations … Alors s’il devait se tenir bien sage à côté d’une meuf sans pouvoir en draguer d’autre, ça allait surement vite le souler. Pour l’instant, il n’avait pas forcément d’ouverture avec une femme en particulier, mais on ne savait jamais n’est-ce pas ? Surtout que le poufsouffle était bien le genre de garçon à suivre ses envies. Il aimait faire ce qu’il voulait quand il le voulait. Et clairement ce soir, Maxwell Carter allait être complètement en roue libre.

Jade lui présenta donc sa fameuse pote, surement celle dont elle lui avait parlé rapidement par hibou interposé. Sa camarade semblait surprise qu’il ne la connaisse pas au moins de nom puisque selon ses dires, elle avait gagné tous ses matchs l’année dernière. Ouais possible, lui n’avait pas réellement fait attention aux autres équipes pour être honnête, et cette année il n’avait pas joué contre les rouges et ors. Mais bon apparemment si la petite avait attrapé ses vif d’ors l’année dernière, ce n’était pas le cas de cette année. Du moins, c’était ce que semblait comprendre le garçon en écoutant cet échange. Lui attrapa à nouveau sa bouteille de vodka et but quelques gorgées, preuve qu’il se laissait complètement aller ce soir. Maxwell aimait bien se jeter des fleurs, et Jade lui donna la parfaite excuse pour le faire. Même si elle essaya quand même de lui remettre les pieds sur terre l’instant d’après.

– Oh Bro, on sait tous que tu es fan de moi sur les bords, fais pas genre parce que y’a tes copines autour hein.

Dit-il avec seul but de la taquiner un peu sur le sujet. Après tout, c’est toujours plus marrant d’embêter une fille comme Jade qui a du répondant. Maxwell en profita d’ailleurs pour mater correctement sa pote. Plutôt pas mal, on ne pouvait pas se mentir, à voir maintenant comment était le caractère … en mode si elle n’avait pas froid aux yeux ou non … Visiblement l’idée de porter son maillot de bain ne l’effrayait pas. Maxwell imaginait déjà la scène, concours de tee-shirt mouillé. Mouahaha mais quelle bonne idée au fond.

Le poufsouffle en profita pour dire à Jade que si elle avait besoin qu’il joue les entremetteurs pour elle, elle n’avait qu’à venir le chercher … Bon … seulement s’il n’était pas en train de choper évidemment. Inutile de lui couper un coup s’il était sur le bon chemin hein. Mais ça elle devait s’en douter. L’instant d’après, elle partait déjà. Apparemment une de ses copines avait besoin d’elle. Tout allait très vite ce soir visiblement, et l’excitation de Jade dans chacune de ses paroles donnait l’impression qu’elle allait à la vitesse de la lumière. Sasha la salua, elle aussi, et elle se cassa.

Sasha était donc arrivée … avec deux mecs. Ok difficile mais pas impossible. Il verrait ça plus tard. Après tout pour le moment, il avait déjà Joanne avec lui. Rien ne l’empêchait de creuser un peu plus sur ce terrain là et d’aller voir la bombasse plus tard. Les prochains qui entrèrent furent les jumeaux Sherwin.

*Elle est avec son frère ? Cool balec pour le moment, t’façon elle m’a pas calculé l’ombre d’une seconde donc tant pis.*

Elle l’avait sans doute vu en rentrant. Après tout, il était à côté de l’entrée, on ne pouvait pas le louper. Donc si elle ne l’avait pas salué, c’était peut-être parce qu’elle n’en avait pas envie ? Maxwell ne resta pas longtemps sur le sujet, et se concentra à nouveau sur la pote de Jade.

– Naaaaaan, t’inquiète, tu peux rester avec moi s’tu veux, on risque surement de pas mal être interrompu par contre.


Répondit le jeune homme avec un sourire. Sa présence ne le dérangeait pas du tout bien au contraire. C’était toujours un plaisir d’avoir des filles autour de lui. La jeune femme lui demanda ensuite ce qui lui avait donné l’idée d’organiser une fête pareille. Le garçon sourit. Il comprenait donc que cette petite était totalement novice en matière de soirée …

– En fait, on organise grave souvent des fêtes clandestines avec Cab. Il y en a tout au long de l’année. Aujourd’hui, elle est juste grave plus grande et ouverte à tous. J’imagine que ça veut dire que c’est la première fois que tu assistes à l’une de mes soirées ? T’sais y’a une légende qui dit que c’est bien de galoche l’orga’, ça porte chance pour les futures soirées à venir. Fin’ j’dis ça j’dis rien tu vois.

Allez on était parti dans la lourdeur. Au moins, ça n’avait pas mis longtemps après que Jade soit partie. Il faut dire que Maxwell était très en forme ce soir. C’était sa fête, et il avait clairement l’impression qu’il pouvait tout se permettre.

Et finalement ce fut Skyler qui arriva vers eux par la suite. Maxla regarda de bas en haut. Il faut dire qu’elle était grave jolie ce soir avec sa petite robe noir. Il ne put réprimer un grand sourire. Pas qu’il doutait qu’elle ne vienne, puisqu’elle avait accepté lorsqu’il lui avait donné son invit’ en direct. Mais il était quand même sacrément content qu’elle se soit donné la peine de venir le voir en arrivant. Ca faisait quand même plaisir. Surtout qu’elle faisait des compliments sur sa fête.

*IMPRESSIONNE. OH PUTAIN. Sky valide ma teuf ? J’crois que c’est le meilleur compliment que j’pouvais recevoir. Alléluia, étape 1 pour gratter son amitié … CHECK*

– Merci, ça me fait plaisir que tu sois venue. Comme tu vois, il y a de quoi s’amuser ce soir entre les jeux, la piscine, la piste de danse. Pour les bouteilles, attend deux secondes ici, bouge pas, je reviens.

Répondit le garçon qui se dirigea vers le bar. Il passa derrière, et ouvrit l’un des placards où il y avait un coffre. Un coffre avec un code à quatre chiffres dessus. Ouais il est pas tarée, il ne voulait quand même pas qu’on lui pique ses bouteilles de qualité. Alors il attrape la bouteille de tequila qu’il gardait depuis quelques mois, cadeau de son grand-père moldu. Il se souvient d’ailleurs que c’est ce que Skyler lui avait dit aimer. Normalement il avait donc bonne pioche. Il referma le coffre, et retourna en direction des deux jeunes filles.

– Et voilà mademoiselle, votre bouteille fraichement commandé. Si tu te fatigues de la tequila, y’a une bouteille de vodka dans le coffre.

Commença le jeune homme. Il lui donna la bouteille et un bout de papier discrètement en même temps. Bout de papier sur lequel il y avait le code du coffre si elle en avait besoin ce soir. Avec ça, elle ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas traiter comme une VIP, n’est-ce pas ?

– Tu vois donc que je peux tenir mes promesses. J’ai gagné le droit de t’appeler Sky ou je dois encore faire mes preuves ?

Dit-il avec un sourire malicieux au coin des lèvres pour la taquiner un peu et pour rappeler leur altercation quelques mois plutôt où elle l’avait bien remit à l’ordre quand il s’était permis une telle familiarité.

@Skyler P. Mills
@E. Jade Shepherd
@Joanne Griffith


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 22:12

Bientôt plus d'école, il nous reste la picole !



- Casey ! Tu vas voir, j’ai prévu plein de trucs à essayer !

Carla était excitée comme une puce à l’idée de se préparer avec son amie. Elle avait l’impression d’appartenir enfin à une catégorie d’adolescentes normales, peut-être un peu décérébrées, et dont la vie était quand même très douce. Elle se complaisait donc dans cette forme de décadence, et comptait bien s’amuser ce soir. La Serdaigle était arrivée dans son dortoir, avec la mine à peu près aussi enjouée de la personne qui part à l’abattoir. Il était assez clair que si elle avait eu le choix, sa soirée elle ne l’aurait pas passée dans ce qui les attendait. Mais Carla considérait que c’était une expérience sociale commune autre que Casey de vivre une fois dans sa vie, et que puisqu’elle pouvait s’enfuir à tout moment, elle était encore une amie fréquentable. Avec une joie un peu trop affichée, la Serpentard s’empressa de prendre son amie pour une poupée grandeur nature, comme son exclamation du début le laissait présager. Elle avait pas mal réfléchi, et elle avait sorti toutes les robes de sa penderie qui pouvait lui aller. Le problème ? Carla avait beaucoup de robes ….

- Tu sais déjà ce que tu veux ? J’ai mis plein de choses de côté ! T’as un maillot de bain ?

Elle aurait dû fuir en courant. Mais, Casey se prêta au jeu avec une gentillesse qui frôlait la bonne action. Il y avait une patience admirable en elle, une sorte de volonté de lui faire plaisir qui devait être autant notée que louée. Carla l’observa jouer le mannequin, tout en lui faisant remarquer, avec sincérité

- Tu sais que tu pourrais faire tourner la tête de n’importe qui ? T’es tellement belle !

Elle n’avait pas l’habitude de la voir ainsi, et si Casey était toujours jolie, la voir avec des tenues qui n’étaient pas exactement son style, la changeait pas mal. Avec ses robes à elle, elle avait un style un peu différent et surtout, comme elle était en confiance, elle se permettait de légers sourires qui illuminaient son visage. Entre deux bavardages, elles finirent enfin par choisir leur tenue, et par se changer pour avoir le temps de se coiffer et de se maquiller. Si Carla nota par la force des choses des cicatrices sur la peau de son amie, elle se garda bien de faire la moindre remarque. Il y avait des moments pour tout, et celui là n’était pas le bon pour les questions de fond. Elle savait que la situation était déjà assez embêtante pour elle pour ne pas la mettre mal à l’aise en plus. Alors elle avait opté pour sa stratégie habituelle avec Casey, un silence bienveillant.

À l’heure dite, elles étaient bien devant la salle commune, attendant que tout le monde soit là pour prendre le départ.

- Brooklyn doit venir ?

Elle n’avait pas pensé à poser la question avant, et elle ne savait pas si c’était le genre du Serpentard de se pointer à une fête comme. Inversement, elle supposait que tout ce que lui demandait Casey devenait pour lui une possibilité, bien qu’il ne le dirait jamais comme cela. Puis, Finnbjörn fit son apparition, toujours aussi élégant.

Elle se sentit rougir quand Finnbjörn la complimenta. Elle s’en fichait de savoir qu’il ne faisait cela que dans le but de leur mascarade, elle aimait l’idée d’être à hauteur et recherchait facilement son approbation. Avec Maxwell, elle n’était pas ainsi, peut-être parce qu’une part d’elle-même savait qu’il l’appréciait pour ce qu’elle était. Avec le Gryffondor, c’était plus flou. Celle qu’il fréquentait, c’était Carla l’héritière sang pur, avec tout ce que cela comportait comme règles de savoir vivre et d’élégance. Ce n’était pas la part un peu fantaisiste ou fêtarde de sa personnalité qui l’intéressait. Et elle, toujours avide de plaire, se fondait dans le costume avec une facilité presque déconcertante. A croire que chaque minute passée dans cette situation ne faisait que parfaire ses talents d’actrice. En même temps, vu que le but était de s’afficher, elle avait sorti le grand jeu. La robe était rouge, assez longue et toute en dentelle pour être élégante, assez près du corps et colorée pour attirer les regards. Autant elle pouvait ne pas avoir confiance en elle sur certains points, autant son physique était quelque chose qu’elle assumait volontiers. Ce n’était pas un exploit en soi, difficile d’être complexée quand on correspond parfaitement aux critères de beauté en vigueur. Mais elle s’amusait à en jouer quand elle risquait d’être confrontée à Bluebell. Juste pour le bonheur de lui rappeler qu’elle restait une petite quatrième année, soit une gamine, face à elle. Elle qui ne tenait pas particulièrement à se déshabiller en public avait même mis un maillot de bain sous sa robe. A tout moment, si cela servait leurs intérêts, elle finirait dans la piscine. Il ne fallait pas avoir peur de jouer pour gagner.

Accord tacite entre eux, il l’embrassa pour la saluer et elle lui rendit son baiser sans l’ombre d’une hésitation. Finies les incertitudes premières, désormais, son contact lui était tellement familier qu’elle en aurait presque été déboussolée s’il ne l’avait pas saluée ainsi. Elle aimait leur proximité, même si ce n’était pas de l’amour, elle était attachée à lui. A force de le côtoyer, elle ne voyait plus les défauts que certains pouvaient lui trouver. Il était juste une des rares personnes stables de son entourage et animé de bonnes intentions à son égard. Du moins, c’est ainsi qu’elle le voyait.

Effleurant la chemise de Finnbjörn du bout des doigts dans un mouvement presque affectueux, elle lui répondit.

- Permets moi de retourner le compliment, tu es toujours aussi beau, mi kjære.

Elle lui fit un clin d’oeil taquin. Sa prononciation en norvégien était certainement toujours autant teintée d’un accent anglais, mais il pouvait comprendre la référence et l’apprécier. Ce soir serait encore une représentation publique de leur faux couple et c’était sa manière de lui signifier qu’il pourrait compter sur elle.

Son regard se glissa à la dérobée sur Casey, se demandant ce qu’elle pensait d’elle en cet instant. Son visage impertubable ne laissait rien deviner, comme souvent. Quelle ironie pour Carla de se retrouver entourée par toutes si personnes si impassibles, elle qui pouvait être si expressive. Elle devait être tellement exubérante pour eux, elle qui pourtant était assez mesurée.


Carla eut un sourire amusé quand Finnbjörn lui demanda comment elle comptait procéder. A vrai dire, elle avait toujours fonctionné de la même façon, et cela avait toujours plutôt pas trop mal réussi pour se rendre où elle voulait dans le château. Parfois, les sortilèges les plus simples étaient les plus efficaces, ils auraient juste à faire attention de se mouvoir avec discrétion par la suite, mais cela leur éviterait de traverser le parc du château en courant à perdre haleine. Après tout, elle n’avait pas des chaussures faites pour courir et il était hors de question qu’elle tombe devant Finnbjörn. Son ego ne s’en remettrait pas.

- Avec un sortilège de désillusion !

Elle les maîtrisait depuis la fin de sa quatrième année et c’est d’ailleurs ce qui lui avait permis de se rendre à l’une des fêtes de Max, celle où elle l’avait embrassé la première fois. Elle les réussissait plutôt bien d’ailleurs, depuis le temps qu’elle en faisait. Evidemment, elle n’était pas au niveau des plus grands sorciers, les rumeurs disaient que ceux de Dumbledore étaient tellement puissants qu’il en était invisible. Mais, les siens ne laissaient filtrer qu’un léger miroitement, bien insuffisant pour se faire attraper tant qu’ils ne se plantaient pas pile sous le nez d’un professeur. Sortant sa baguette, elle murmura un Desillusio pour elle-même, avant de se tourner vers ses camarades, vérifiant que tous ceux qui devaient venir étaient là.

- Puis-je ?

Voyant qu’aucun d’entre eux ne protestait, ou en tout cas ne refusa assez vite, elle lança son sortilège à chacun. Puis, admirant le résultat, ou plutôt leur camouflage, elle décréta

- Parfait. On est bon pour se rendre jusqu’au saule cogneur. En route !

Même s’il ne pouvait pas voir l’expression de son visage, elle sourit machinalement à Finnbjörn, fière de sa technique. Pour avoir déjà participé à ce genre de fête, elle savait très bien que tout le monde ne préparait pas de la même façon qu’elle son arrivée jusqu’à la cabane hurlante. La plupart des élèves préférait avoir un pic d’adrénaline en courant à la barbe des professeurs. Mais pour rien au monde elle ne serait arrivée avec la couleur d’une tomate trop mûre et le souffle court. Elle avait donc mis en place ce stratagème depuis un bout de temps. Il se faufilèrent silencieusement dans les couloirs de pierre, avec pour seul repère les contours des silhouettes de chacun, qui apparaissaient quand ils passaient sous une source de lumière. Faut croire que la chance leur souriait, puisque les rares professeurs présents étaient déjà occupés par une fille blonde. Ils en profitèrent donc pour se glisser dehors, et se rendre en direction du saule cogneur. Avec l’assurance que confère une forme d’habtiude, elle pointa sa baguette et marmonna

- Immobulus !

Les laissant se glisser dans le passage, elle ferme à la marche. Ce n’est qu’une fois arrivée à la cabane hurlante qu’elle annule le sortilège de désillusions. Tout s’était passé à peu près sans encombre. Ils avaient eu de la chance de ne pas tomber sur Thorstein sans doute n’aurait pas été abusé par sa technique, mais là tout allait pour le mieux. Elle jeta un regard autour d’elle, le regard appréciateur. Maxwell avait dû travailler particulièrement dur pour arriver à ce résultat, et il fallait admettre qu’il était pas mal du tout ! Elle doutait que les autres soient de son point de vue, mais elle, elle trouvait ça pas trop déplaisant. Se penchant vers son groupe, elle leur précisa à tout de suite

- Si quelqu’un vous propose une bille, faites attention ce n’est pas un bonbon, c’est équivalent à un verre d’alcool. Méfiez-vous !

À vrai dire elle se sentait responsable d’eux. C’est elle qui avait entraîné Casey là-dedans. Alors c’était à elle de vérifier que tout ce petit monde ressorte d’ici en un seul morceau. Et quand on connaissait sa propre tolérance à l’alcool, c’était peut-être un peu utopique. Sans aller jusqu’à aller interrompre sa conversation, elle salua Maxwell d’un geste de la tête avec un léger sourire. C’était la politesse que de se manifester auprès de l’organisateur. Mais elle devait en plus avouer que ce qu’elle voyait l’amusait beaucoup. Il était, comme à son habitude en soirée, entouré de filles, et elle savait en cette instant, qu’il allait se comporter comme le charmeur qu’il était, et rendre Bluebell folle de rage. Elle en riait déjà.

@Casey N. Pumpkin
@Finnbjörn K. Sørensen
@Brooklyn N. Caldwell
@Maxwell Carter
Codage par Libella sur Graphiorum


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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyMer 3 Juin - 23:03

soirée clandestine


Ma moue froncée s’efface, un peu plus rapidement que ne le fait le goût désagréable d’alcool qui tapisse mon palais, remplacée par un sourire plein de malice. Je glisse l’une de ces billes d’ivresse à Junior et l’accompagne de quelques paroles l’enjoignant à m’imiter. Il s’exécute, non sans rouler des yeux et se montrer sarcastique, évidemment. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres tandis que les siennes se crispent sous la surprise et l’amertume. Tu peux me contentai-je de répliquer avec une prétention seulement troublée par ce sourire amusé qui ne me quittait pas. Je nous sers deux gobelets avant d’imiter mon meilleur ami et de balayer les lieux d’un regard qui se fait plus méprisant à mesure que des visages et des bribes de conversations me parviennent. Alors, je reporte toute mon attention sur l’unique prince vraiment charmant de ce royaume de débauche et lui rappelle ma parole donnée tout en perdant mes doigts sur sa joue. Sa question me fait hausser les épaules et secouer légèrement la tête, mes boucles venant brunes balayer mon dos, un sourire brûlant réchauffant mes traits. Pas du tout ! Je ne rrregrrrette jamais rrrien, tu le sais bien. Pourquoi se lamenter ? Il s’agissait de la même racaille que nous côtoyions au quotidien, et si l’habitude ne forgeait pas ma tolérance, les vacances qui se dessinaient dans quelques heures seulement me rendaient d’une humeur telle que je ne souhaitais qu’une chose : en avoir un avant-goût. Que ces nuisibles se réjouissent de leur pathétique existence : la soirée ne faisait que débuter ; il pouvait se passer encore bien des choses.

Mes yeux clairs perçoivent une curiosité à l’autre bout de la pièce et Junior impulse notre départ dans cette direction tandis que je m’octroie le droit de passer mon bras autour de sa taille, mes doigts crochetant doucement le tissu de sa chemise. Simple précaution pour que la plèbe grouillante ne nous éloigne pas l’un de l’autre. Simple faveur égoïste que je m’accorde, celle de sentir sa chaleur contre moi et de réduire à néant toute distance bienséante que nous mettions déjà tellement à mal le reste du temps. Nous parvenons bien vite à la mare dégoûtante dans laquelle barbotent quelques adolescents idiots. Je n’osais imaginer quelles maladies pouvaient se propager au contact de cette eau souillée. Avec un peu de chance, les divers cloportes qui n’hésitaient pas à s’y baigner périraient d’avoir attrapé une quelconque infection, mais je ne me faisais guère d’illusion : la vermine était résistante et immunisée à ce qui constituait son milieu naturel. Dans un sourire, je ramène le souvenir d’une autre baignade, bien plus intime, bien plus agréable, bien plus enivrante. Tout n’avait pourtant pas été rose ce soir-là, mais même les ombres les plus obscures ne pouvaient pas gâcher bien longtemps ce joli tableau que nous formions. C’était ainsi et j’étais bien déterminée à faire en sorte que ça le reste. Que Junior doute de l’omnipotence de la volonté, de ma volonté, était d’ailleurs bien loin de me faire flancher. Son ton revêt des allures de chuchotements et nous éloigne encore un peu plus de ces parasites qui nous entourent. Sans parler de cette proposition délicieusement indécente. Finn était absent, je ne voyais Phoenix nulle part, j’étais définitivement plus qu’encline à me perdre les yeux fermés dans l’une de nos bulles impénétrables aux allures de mondes parfaits.

La tentation murmurée par Junior était de celles qui revêtent leurs plus beaux atours et j’aurais cédé sans opposer la moindre résistance si une autre idée ne m’avait pas traversé l’esprit juste avant que je ne plonge mes prunelles cristallines dans celles, d’un bleu dense, de mon meilleur ami. Nous avions fait tout ce chemin depuis son dortoir et il aurait été dommage de déjà rentrer, n’est-ce pas ? En réalité, ce n’étaient pas là des considérations qui pouvaient m’arrêter. Non, j’avais simplement trouvé plus exaltant. De quoi nous évader, nous éclipser pour rejoindre une tranquillité qui n’appartenait qu’à nous, sans pour autant retourner au château. M’emparant de sa main, je nous entraîne en sens inverse, mes pensées dansant au rythme fou de mon impulsivité. Toute cette fête venait brusquement de perdre le peu d’intérêt qu’elle revêtait encore. Il n’y avait rien ni personne qui méritât que nous nous forcions à rester, personne non plus pour remarquer que nous nous enfuyions éhontément.

Le sourire de Junior fait s’étendre le mien alors que nous nous glissons à l’extérieur. Ses lèvres s’égarent sur les miennes, aussi fugitives que nous l’étions maintenant, et nos doigts retrouvent leur entremêlement d’usage. Son enthousiasme charmait divinement le mien, l’attisait même. Je me permettais la conviction que le début tout prochain d’un été ensemble nous mettait d’une humeur qui ne laissait pas de place, ni aux autres, ni à rien qui ne fasse pas partie de cette paire que nous formions. Il y avait ce quelque chose entre nous qui empêchait quiconque de s’immiscer. Allons vérrrifier cela surenchéris-je d’un ton espiègle alors qu’il m’entraîne à sa suite. Le sentier nous offrait de nombreux embranchements mais qu’avaient-ils à nous proposer d’autre qu’une campagne sans intérêt ? Nous poursuivons sur le chemin qui relie la cabane hurlante où une fête avilissante se tient, à Pré-au-Lard enveloppé dans ce début de nuit d’été. C’était agréable et plus enivrant encore que ces billes d’alcool. Son compliment relève mon sourire et fait pétiller mon regard. Je me fends d’un petit rire que j’accompagne d’un pas de danse, tournoyant vaguement sur moi-même, les pans de ma robe se gonflant sous le mouvement, sans lâcher la main de Junior, tout en tentant de ne rien renverser du verre que je tiens de l’autre.

Ma pirouette s’achève face à lui, sa présence m’aidant à me stabiliser, mon sourire taquin à la rencontre du sien. Merrrci, mon ange. Une tendresse moqueuse voilait mon français alors que je m’amuse de sa réaction. C’est que nous serions bientôt en France, nous n’avions jamais été aussi proches du départ, et je me devais de faire honneur à mon nom en me montrant aussi admirable que je pouvais l’être. Alors, à défaut de maîtriser la langue de bois des hypocrites dont mes frères adorés avaient fait un véritable art de vivre, je me perfectionnais dans celle de mon meilleur ami. Il me fallait êtrrre à la hauteurrr de mon cavalier poursuivis-je, en anglais, nos pas reprenant leur route. Quand nous arrivons aux abords du petit village, mon verre est bien plus léger, mon impulsivité bien plus déchaînée. Comme les potions à double-entrées de mon oncle, l’un avait un effet sur l’autre, ou quelque chose comme ça. Viens parrr-là ! Je le tire à ma suite, non pas en direction du centre du village, mais plutôt le long du chemin qui serpentait jusqu’à Poudlard. Loin de moi l’envie de retourner au château ! je nous fais bien vite quitter la route de terre battue par le passage de centaines et de centaines d’élèves pour me perdre sur l’herbe grasse qui borde l’étang.

Mon sourire toujours plus espiègle, mon regard toujours plus flamboyant, je saute sur le banc, témoin d’une de nos discussions aux allures de combat dont je ne conservais, à nouveau, que les doux souvenirs qui me faisaient sourire un peu bêtement. Pourrr quelqu’un qui ne souhaitait pas êtrrre enferrrmé dehorrrs, je trrrouve que tu t’accommodes à la perrrfection de mes bêtises fais-je sans le lâcher des yeux, le dépassant pour une fois de plusieurs bons centimètres. La maladresse des premières fois semblait bien lointaine depuis que nous avions convenu à haute voix que nous ne regrettions rien de ce jeu idiot, si ce n’était son aspect insignifiant qui seyait décidément bien mal à ce que nous en pensions réellement. S’il s’accommodait de mes caprices, moi, je m’accommodais divinement bien de tout ça, comme de ce vertige qui me saisit, le temps d’une seconde à peine, alors que je me perdais dans un sourire et un regard océan. La sensation est fugace et pourtant persistante. C’était sûrement l’alcool ; je termine d’ailleurs mon verre avant de le laisser tomber à nos pieds, une nouvelle envie brûlante venant faire danser mon sourire, chassant ce trouble trop agréable pour être réel. Ne bouge pas lui sommai-je en déposant un baiser impatient sur ses lèvres, toute ma fougue insolente m’entraînant déjà loin du banc, dans un petit saut qui m’ôte à la vue de Junior.

Un rapide regard qui m’assure que nous sommes seuls et je troque une tenue contre une autre, tout en taquinant Junior dont seul le dos me fait face. Peut-être ne se doutait-il pas exactement de ce que je comptais faire, mais il me connaissait assez pour savoir que les rires qui faisaient chanter ma voix n'annoncent rien de bien sage. Un nouveau gloussement m’échappe alors que je m’éloigne, suffisamment pour atteindre le but que je m’étais fixé. Je n’hésite pas une seule seconde à faire quelques pas de plus, les clapotis de l’eau me trahissant plus efficacement que n’importe quoi, et je devine sans mal l’air mi-enthousiaste, mi-découragé que Junior devait afficher. Tu peux venirrr, c’est bon lui lançai-je, l’eau m’arrivant déjà à la taille, ma robe noire abandonnée sur l’herbe, délaissée au profit d’une pièce de maillot bleu pastel, dont la couleur ne devait pas ressembler à grand chose dans la pénombre du soir. Ce n’est pas le luxe de la derrrnièrrre fois, mais c’est bien mieux que cette piscine grrrouillante de toute la verrrmine de Poudlarrrd. Mon commentaire accompagne les quelques pas qu’il fait dans ma direction, mon sourire, toujours plus espiègle, dans l’attente de sa décision. Alors, plongera, plongera pas ?
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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyJeu 4 Juin - 0:30

Bientôt plus d'écoleIl reste la picoleHilary l’avait repérée, ça voulait dire que le plan marchait comme sur des roulettes ! Chassant ses excuses d’un revers de main, Jade s’approcha à nouveau suffisamment près pour que l’enseignante ne la grille pas en pleine retenue : il ne s’agissait pas de se faire coincer elle aussi ! « T’inquiète pas, elle va y voir que du feu. » souffla-t-elle, avant qu’elle ne soulève un pan de cape pour en recouvrir Hilary, et que cette dernière ne disparaisse subitement aux yeux du monde. Maintenant, il s’agissait de faire vite, et d’être efficaces ! Elles se dirigèrent ensemble vers le hall sans se préoccuper davantage de la professeure, et commencèrent à prendre de la vitesse. S’élançant à travers la porte pour traverser les mètres de cour intérieure qui les séparaient du parc, Jade continua de courir, invitant son amie à faire de même, tout en veillant à bien rester à la même cadence qu’elle. « Cours, cous, cours, dépêche, dépêche, dépêêêêche ! » s’exclama-t-elle sans même prendre la peine d’être discrète, grisée et exaltée par la situation, qui impliquait presque une course-poursuite avec un professeur. En réalité, ça devait bien faire un moment que l’enseignante était loin… L’excitation et l’adrénaline lui avaient coloré les joues tandis qu’elle accélérait en pouffant, s’efforçant de s’accorder au rythme de son amie tandis qu’elles traversaient le parc à toute vitesse, s’accordant quelques coups d’oeil en arrière pour vérifier qu’on ne les suivait pas. Kembridge, ou quel que soit son nom, avait du lâcher l’affaire… Tant mieux, elles pourraient rejoindre la soirée sans problème, et s’amuser toute la nuit ! Hilary l’interrogea sur Joanne, ce qui fit naître un léger sourire sur les lèvres de Jade. La laisser entre les mains de Max pouvait sembler irresponsable, mais elle savait parfaitement ce qu’elle faisait : or, il en faudrait certainement plus pour effrayer sa meilleure copine… « Ouais, et en bonne compagnie ! C’est elle qui m’a prêté la cape pour venir te sauver. Et tu vas voir, la soirée, c’est de la bombe ! » lança-t-elle avant de dégainer sa baguette pour immobiliser à nouveau les branches démoniaques du saule cogneur. Une fois que l’arbre se fut calmé, elle retira la cape, et invita d’un geste la Gryffondor à se glisser dans le tunnel, avant de prendre la suite, faisant fi des racines qui menaçaient de trouer ses collants. Normalement, ce serait le dernier voyage de la soirée, cette fois ! Il ne leur restait plus qu’à se lâcher au milieu de la soirée, à se retourner la tête, se lâcher sur la piste, investir la piscine, et faire honneur à toutes les préparations que Max et Cab leur avaient concocté ! S’extirpant sans peine du souterrain, elle répéta son rituel de dépoussiérage avant de faire disparaître la terre de sa robe, s’assurant qu’Hilary en avait de même. Puis, elle entraîna cette dernière par le bras en gloussant dans les escaliers, attirée par le brouhaha et les rires qui laissaient entendre que la soirée avait gagné en ampleur depuis qu’elle l’avait quitté.

A première vue, Joanne était toujours en grande conversation avec Maxwell, et un sourire vint déformer ses lèvres : yes, ça mordait à l’hameçon ! Au final, les soirées étaient là pour tenter le plus d’expériences possibles, et c’était son devoir d’amie de veiller à ce que Joanne en profite comme il se devait. Quant à Max, c’était aussi son job de bro de s’assurer qu’il profite de sa soirée au lieu de se contenter de sa fausse copine… Au final, tout le monde était gagnant, et elle gagnerait une place au paradis pour ce combo de bonnes actions presque désintéressées. Repérant dans la foule les silhouettes bien connues de ses potes de classe, elle embarqua Hilary vers la table de beer-pong. « LES GARS ! Comment ça fait grave plais’ de vous voir ! » s’exclama-t-elle avec une accolade pour Sasha, une pour Blaze, et une pour Misha. Les démonstrations physiques, c’était pas forcément sa came, mais ça allait faire sacrément bizarre de quitter cette bande d’allumés pour les vacances d’été… même si a priori, il était question d’établir quelques plans pour les semaines à venir. Elle n’avait pas eu le temps de les saluer correctement à leur arrivée, c’était le moment de se rattraper ! Comme à son habitude Sasha se démarquait gracieusement, et l’effort vestimentaire de Misha et de Blaze ne passait certainement pas inaperçu. « Vous connaissez Hilly ? » ajouta-t-elle en leur désignant son amie fraîchement débarquée, ne sachant trop si les animations proposées au cours de la soirée seraient à son goût. La connaissant, elle doutait franchement que le beer-pong soit sa tasse de thé, mais après tout, elle ne perdait rien à essayer ! En tout cas, Jade ne comptait pas louper une si belle occasion de s’amuser un peu avec ses potes. « Alors, c’est quoi les enjeux ? C'est le moment d'ouvrir les paris !  » lança-t-elle avant d’attraper une balle à son tour, qu’elle fit voler entre ses doigts, comme s’il s’agissait d’un petit vif d’or qu’elle devait rattraper. Se positionnant aux côtés de Misha, qui venait manifestement d’effectuer une tentative, elle se mit en position, fermant une de ses paupières pour s’assurer un angle de tir parfait. « Moi, je parie que si j’envoie la balle correctement, Blaze plonge tout habillé dans la piscine. » annonça-t-elle fièrement, en offrant un sourire à pleines dents au Serdaigle. « Et si j’me loupe, je bois, évidemment. » Ses potes n’allaient pas être les seuls à prendre des risques dans cette affaire, tout de même, et les bons joueurs savaient se mettre un peu en danger ! De toute façon, il fallait d’urgence qu’elle teste ces petites billes colorées, et un échec lors de ce petit pari improvisé lui offrirait l’opportunité de tenter l’expérience.

Résultat dans les tests du dé : À LA FLOTTE BLAZE. Yerk

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Message(#) Sujet: Re: (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. (soirée clandestine) bientôt plus d'école, il nous reste la picole. EmptyJeu 4 Juin - 0:45



Passer entre les mains de Carla, c’était avoir la sensation étrange d’être une poupée géante. Son enthousiasme était presque contagieux, mais il devait se montrer vaillant face aux réticences profondément ancrées de Casey. Elle portait évidemment bien des robes, tant au quotidien que dans des réceptions ou des bals. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours aimé les beaux habits, enviant ceux qui pouvaient s’en offrir sans compter avant de posséder cette chance-là, quelques années plus tard. Mais entre les robes qu’elle affectionnait et celles que sa meilleure amie jetait hors de son placard, il y avait un monde. Elles étaient magnifiques, là n’était pas le problème. Mais trop courtes, ou trop moulantes, ou trop échancrées, ou trop tout cela à la fois. Bien loin de la sobriété sage qu’elle affectionnait. Malgré tout, la brune se plia au jeu des essayages. Dans ce jeu de compromis, elle avait donné sa parole de faire cet effort-là et Carla serait, de son côté, aussi bienveillante qu’elle avait l’habitude de l’être si Casey ne se sentait pas suffisamment à l’aise pour s’éterniser à la soirée.

Avec sa meilleure amie, sa retenue se fendillait, son impassibilité s’effaçait, et Casey s’éveillait de mille petits signes naturels : un sourire, un geste, une familiarité, autant de choses qu’elle ne se permettait guère en temps normal. Ce serait sortir de sa chambre et affronter la foule qui serait bien plus compliqué. Dans le miroir, son reflet passe deux doigts sur le tissu aussi fluide que de la soie. Le compliment de la Serpentard lui tire un sourire, plus poli que réellement flatté. C’était une très belle tenue, assurément, mais loin, bien loin de ce qu’elle avait l’habitude de porter. Pourtant, comparé aux autres robes que Carla lui avait fait essayer, c’était d’une pudeur incontestable. On voyait néanmoins ses bras, ainsi que les longues et fines marques blanches qui les striaient. Mais le décolleté était raisonnable et la longueur, moins courte que d’autres. Il était hors de question de faire machine arrière maintenant. Elle avait donné sa parole à Carla et Brooklyn avait accepté de l’accompagner ce soir. Puis, au fond d’elle-même, la jeune femme avait envie de se rendre à la Cabane Hurlante ce soir. Une seconde à peine, elle ferme les paupières, s’isolant un bref instant. Les traces noires indélébiles qui parsèment sa vision se confondent dans la nuit de ses yeux clos. C’était probablement l’un des derniers moments de ce genre qu’elle pourrait vivre de ses cinq sens. Depuis l’assurance de ce qu’il se produirait, tôt ou tard, la brune vivait dans une sorte de vague à l’âme mélancolique qui la poussait à se gorger de chaque instant, les yeux grands ouverts, imprimant tout ce qu’elle ne pourrait bientôt plus voir. La robe est magnifique fit-elle finalement, reprenant contenance et le fil de la soirée. Puis, la tenue validée, elles passèrent au maquillage et à la coiffure.

Devant les Cachots des Serpentard, Casey n’était plus aussi à l’aise que dans la chambre de Carla. La question de son amie l’arracha à sa nervosité et eut le mérite de faire naître un sourire sincère. Oui, il ne devrait pas tarder fit-elle, son coeur s’emballant bien malgré elle. La joie d’être accompagnée du Serpentard ce soir était teintée d’autre chose, une nervosité, c’était certain, et peut-être un quelque chose d’autre, plus obscur, plus confus. Une idée, un doute, née d’une conversation avec Maxwell Carter, qui avait pris ancrage avec le verdict sans appel de sa cécité future. La formuler n’était pas simple, la concevoir mentalement non plus, mais elle était là, nichée au creux de sa poitrine, rendant chaque palpitation un peu plus douloureuse que d’habitude.

Finnbjörn Sørensen arrive, se porte à la hauteur de Carla et l’embrasse le plus naturellement du monde. Casey détourne pudiquement les yeux, laissant le couple - le faux couple - se retrouver sans qu’elle ne les observe. La voix du Gryffondor la fait reporter son attention sur son visage, encore plus impassible que le sien. Finnbjörn le salua-t-elle en retour, avec un petit hochement de tête poli. Ils ne s’étaient pas revus depuis leur petite expérience et il n’avait donc aucune idée qu’à quel point le rituel avait fonctionné, ni de ce qu’il avait exigé en supplément. Le jeune homme s’enquiert ensuite auprès de sa douce petite-amie de la manière dont ils vont tous se rendre jusqu’à la soirée. Casey connaissait le déroulé sur le bout des doigts, Carla lui ayant répété au moins trois ou quatre fois, et ce, depuis qu’elles avaient commencé à se préparer uniquement. Elle écoute ainsi d’une oreille les explications de son amie, bien vite distraite par un bruit qui annonce l’ouverture de la Salle Commune des Serpentard. Son regard cobalt rencontre celui de Brooklyn, son sourire se fait d’une gaieté rare, son coeur tambourine une mélodie qu’elle se refuse encore à écouter en entier. Mélodie dont le rythme était depuis peu assourdi d’une angoisse, ou de plusieurs, probablement. Mais cela, elle le ravale, ne le montre pas, se contente de sourire un peu plus au jeune homme qui s’arrête à sa hauteur. Tu es très élégant le complimente-t-elle, gardant pour elle cette pensée criante qu’elle le trouvait très beau, absolument séduisant, sentiment muet qui réchauffe ses joues.

De nouveau les salutations s’échangent, Casey observant d’un oeil polaire le visage de Finnbjörn Sørensen, encore plus figé qu’à l’ordinaire, si seulement c’était possible. Doucement, la brune coule un regard jusqu’à sa meilleure amie. Ses mises en garde, qu’elle-même tenait de son frère, ne l’avaient pas dissuadée de se rendre en Norvège au début des vacances. Elle espérait de tout son coeur que rien de mauvais ne surviendrait. Carla, chef d’orchestre, poursuit sa symphonie. Fais donc. De sa baguette, elle fait couler une sensation glacée le long de la nuque des trois autres qui deviennent invisibles. Juste avant qu’ils ne disparaissent les uns aux yeux des autres, Casey attrape la main de Brooklyn, réflexe inconscient qui la surprend elle-même. Mais il ne bronche pas et ne retire pas ses doigts, alors c’est comme cela qu’ils marchent jusqu’au Saule Cogneur, guidés par la voix de Carla qui ponctue leur route. La brune se fait violence pour pénétrer dans le tunnel étroit qui fait office de passage secret mais elle ne peut retenir un soupir de soulagement lorsqu’ils parviennent enfin au bout de cet éprouvant calvaire. De ses deux mains, la jeune femme époussette rapidement sa robe avant de tourner un regard interrogateur en direction de la blonde. Comment tu sais ça ? Puis, la réponse logique lui vint toute seule : ce n’était pas sa première soirée et elle avait suffisamment côtoyé Maxwell Carter pour connaître ses petits tours. Si nous prenions d’abord un verre classique ? proposa-t-elle, son regard passant rapidement de Finnbjörn à Carla, s’arrêtant un peu plus sur son amie avant de puiser une réponse auprès de Brooklyn, un petit sourire aux lèvres. Le quatuor se meut en direction du bar, fendant la foule déjà bien présente pour se servir un verre, Carla prenant une nouvelle fois la direction des opérations. Casey ne profite pour tourner son attention vers Brooklyn. Avec les examens de fin d’année, elle avait l’impression de ne pas l’avoir vu, vraiment vu, depuis un petit moment déjà. Ou bien le fuyait-elle sciemment pour ne pas avoir à lui annoncer cette nouvelle qu’elle ne pourrait lui cacher éternellement et qui, elle le craignait, ne serait pas bien accueillie. Tu vas bien ? Les derniers examens se sont bien passés ? Il faudrait lui parler, elle le savait, Carla le lui avait bien fait comprendre : cacher ce genre d’informations à son meilleur ami n’était pas viable. Oui, ils avaient à discuter, et l’alcool était réputé délier les langues. Mais cela devait-il se faire ce soir ?
electric bird.



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