Installée sur le toit de ma maison, à quelques pas de ma fenêtre ouverte, je regarde les étoiles, rêveuse. Sur le papier, ma vie est somme toute assez banale. Je suis née et j’ai grandi dans une famille aimante et soudée. J’aurai dû être l’aînée d’une famille nombreuse mais malheureusement la vie en a voulu autrement. Mes parents ont rencontré de nombreuses difficultés pour m’avoir et si je les écoute, c’est déjà un miracle que je sois ici aujourd’hui. Malgré tous leurs efforts, ils n’ont jamais pu avoir d’autres enfants et c’est certainement la raison pour laquelle ils sont devenus famille d’accueil, pour combler ce vide dans leur vie. Enfin j’imagine que ce n’est clairement pas la seule raison, mais j’aime à croire que ça a contribué à leur choix de vie.

En contre bas, je peux entendre les vagues heurter le récif, il fait trop noir pour voir quoi que ce soit, mais le vent qui caresse mon visage me donne une bonne idée de l’agitation de la mer. Une tempête se prépare, bientôt je serai contrainte de rentrer pour me mettre à l’abri, je profite donc en toute connaissance de cause de ces derniers instants de calme. Mes parents ont toujours été des gens gentils et généreux, prêts à rendre service à la moindre occasion. Ils se sont rencontrés durant leurs études à Poudlard, à l’époque, ils étaient loin d’imaginer qu’ils feraient leur vie ensemble. Leur amour est né d’une petite amourette d’adolescents et s’est épanoui au fil du temps. La fin de leurs études a mis fin à leur relation, prenant chacun des chemins différents. Ma mère est partie voyager aux quatre coins du globe pour apprendre son métier d'herboriste. Elle voulait découvrir de nouvelles plantes, apprendre auprès de différents herboristes et ne voulait pas que mon père l’attende au pays, désespéré de son retour. Quant à mon père, il est parti dans un premier temps, travailler au service de la protection des animaux magiques, mais il s’est rapidement rendu compte que le travail de bureau n’était pas pour lui, il finit donc par abandonner son poste pour reprendre ses études, toujours en magizoologie, mais cette fois-ci du côté du soin. Une fois son diplôme en poche, il retourna vivre en Ecosse, dans son pays de naissance et ouvrit à Aberdeen une clinique de soin aux créatures magiques et non magiques. C’est au retour de ma mère au pays, après ses pérégrinations qu’ils se retrouvèrent. De ce qu’ils m’ont expliqué, malgré leur séparation, ils ont toujours gardé contact, prenant de temps en temps des nouvelles l’un de l’autre. J’imagine qu’ils ont connu d’autres personnes dans leur vie, même si je ne veux pas savoir, tout ce que je sais, en les voyant aujourd’hui, c’est qu’ils sont fait l’un pour l’autre et que l’évidence a dû leur sauter aux yeux à eux aussi.

Le vent souffle de plus en plus, m’obligeant à rentrer, un peu à contre-coeur. Je serai bien restée plus longtemps perchée sur le toit, mais je ne veux pas rentrer en catastrophe parce que je serai en train de me prendre la pluie. Je laisse la fenêtre ouverte et je m’installe devant, coudes appuyés contre le rebord. Je peux entendre Saige bouger dans la chambre d’à côté. Je ressens une pointe de colère et d’amertume me gagner. Je sais que ce n’est pas réellement contre elle que j’en ai, mais contre ce qu’elle représente, mais c’est plus fort que moi. Cela fait quelques semaines qu’elle vit avec nous, mais je n’arrive pas à faire d’efforts, malgré les supplications de mes parents. Je sais qu’au fond, ce n’est pas elle le problème et que si je lui en veux tellement c’est parce qu’elle incarne tous ceux qui sont passés dans cette maison avant elle. Parce que oui, Saige n’est pas ma sœur, elle n’est qu’une autre gamine que mes parents ont décidé de prendre sous leurs ailes. Aux yeux de tous, mes parents sont des gens généreux et accueillant, mais au mien, en cet instant, ils ne sont que des personnes égoïstes, ne pensant qu’à leur propre bonheur en faisant fi du mien. Oui je sais, ils auraient voulu avoir une grande famille, entendre les rires des enfants remplir cette maison. Pas de bol pour eux, ils n’ont que moi, mais n’est-ce pas déjà suffisant ? Ils auraient pu rester stériles, n’avoir jamais d’enfant mais la vie leur a offert la chance d’être parents, au moins une fois, n’est-ce pas assez ? Non, il faut croire que je ne leur suffit pas. Ils prétendent que c’est faux, que ça n’a rien à voir avec moi. Ils disent qu’ils m’aiment et que je suis leur rayon de soleil, qu’ils sont fiers de moi et que chaque jour ils chérissent la vie de la chance qu’ils ont. Ils n’ont pas la prétention de penser qu’ils peuvent changer le monde, mais ils espèrent qu’en accueillant des enfants dans le besoin, en leur offrant, le temps d’une pause, une vie saine et équilibrée, ils pourront apporter leur pierre à l’édifice.

Blablablabla … voilà tout ce que j’entends quand ils me parlent des raisons qui les ont poussés à devenir famille d’accueil ! Je sais au fond de moi que ce sont des gens bien, avec de bonnes intentions. Je sais qu’ils tentent de faire de leur mieux pour m’offrir une vie équilibrée, saine, heureuse, tout en tentant d’offrir un havre de paix, le temps de leur placement, à des gosses qui en ont besoin. Je sais que je suis chanceuse, parce que choyée par mes parents … mais bordel ce sont mes parents, à moi, et j’aime moyennement l’idée de devoir les partager. Oh évidemment, au point de départ, je n’avais rien contre l’idée. Je voyais l’arrivée de ces gosses comme l’occasion de rencontrer de nouveaux amis, d’avoir des partenaires de jeux. Parfois c’était cool, on s’entendait super bien et parfois, ils me repoussaient et c’était moins fun. Certains avaient sensiblement le même âge que moi, d’autres étaient bien plus âgés et je n'apparaissait pour eux que comme une morveuse un peu trop collante. Évidemment, la tâche de mes parents était loin d’être toujours facile, certains gosses étaient tellement abimés par la vie qu’ils n’arrivaient à rien avec eux. Mais ça n'arrêtait pas mes parents pour autant, continuant à se montrer compréhensifs et patients. Certains faisaient des fugues pour rentrer chez eux, certains les volaient, les menaçaient ou étaient même violents avec eux. Je ne me souviens pas de tout, mais je sais que certains ont dû être retirés de leur garde tellement la cohabitation était impossible, au grand dam de mes parents qui auraient voulu faire plus. Mais voilà, nous mettre en danger volontairement juste pour essayer d’aider des gosses qui ne le désiraient pas, ce n’était pas envisageable pour mes parents.

Je soupire, repenser à tout ça me fait repenser à lui et je sens les larmes poindre le bout de leur nez. Je ne veux pas et pourtant c’est plus fort que moi. Il était le dernier gamin placé chez nous avant que mes parents prennent une pause, pour le bien de notre famille. Il est celui qui est resté le plus longtemps à la maison. Son père était un alcoolique notoire qui pouvait se montrer violent envers sa femme et son fils quand il était contrarié et un rien pouvait le contrarié … Sa mère était une brave femme, effrayée par son mari, incapable de prendre la décision de le quitter tellement elle avait peur de lui. Il a été placé à plusieurs reprises chez nous, quand sa mère avait peur pour lui. Les services sociaux ont toujours été là pour cette famille, essayant de les sortir tous les deux de cette situation, mais le père avait une telle emprise sur sa femme que la situation était vraiment difficile. Vous savez ce que c’est, quand il sent qu’il va la perdre, il s’excuse, pleure, promet qu’il va se reprendre et pendant un temps, ça va un peu mieux, donnant l’illusion à sa femme que cette fois-ci, c’est la bonne. Après quelques semaines de calme, elle revient chercher son fils, rassurant mes parents sur la situation. Mais le calme ne dure qu’un temps, la tempête finit toujours par éclater, tôt ou tard, plus violente que la fois précédente. Si on cumule tous ses placements chez nous, je pense qu’on est facilement à une année à partager nos vies. Il a été comme un frère pour moi, un ami, un confident. Il m’a confié ses peines, ses craintes, ses envies, son désir de quitter tout ça pour recommencer sa vie, avec sa mère, loin de son père. On refaisait le monde ensemble, on imaginait un futur ensemble, où il viendrait vivre chez nous, avec sa mère, loin de son tortionnaire de père. Et on y a cru, pendant longtemps, que ça serait possible. Malheureusement, un jour, sa mère est venu le chercher et ils ont disparu tous les deux dans la nuit. Depuis ce jour, nous n’avons jamais eu de nouvelle, ignorant s’ils étaient toujours en vie. Mes parents m’ont expliqué qu’elle avait enfin eu le courage de quitter son mari, qu’ils étaient partis loin, pour refaire leur vie. Pour les protéger, personne n’a jamais vraiment su où ils étaient partis. J’étais heureuse pour lui, bien entendu, il allait enfin pouvoir avoir une vie normale. Mais j’ai attendu, longtemps, une lettre de sa part. Il m’écrivait tout le temps quand il rentrait chez lui, pour me rassurer, pour me parler de sa vie, de sa mère, du fait qu’il haïssait son père, de notre vie à deux, quand on serait plus grand. Mais là, plus rien. Plus de lettres, plus de nouvelles, rien. Il a juste disparu. Pendant des mois, je me rendais à la boîte aux lettres tous les jours, en quête d’un signe de vie de sa part. J’ai pleuré, je me suis rendue malade, incapable de comprendre cet abandon. Le médecin a alerté mes parents et la décision fut prise de faire une pause, pour me laisser le temps de me remettre de tout ça. Pendant presque deux ans, on a été que tous les trois et puis est arrivé Saige…

Une larme coule sur ma joue, je l’essuie rapidement. De l’eau a coulé sous les ponts depuis son départ et pourtant la douleur est toujours aussi vive. Des gamins qui vont et viennent chez nous, c’était coutumier, mais lui s’était différent, il était différent. J’avais l’impression qu’il a toujours fait partie de ma vie et que jamais rien ne nous séparerait… j’ai eu tort ! J’entends Saige faire tomber quelque chose dans sa chambre et je soupire à nouveau, agacé. Qu’est-ce qu’elle en fait du raffut celle-là, je tape sur le mur qui nous sépare, en colère “C’est pas bientôt fini tout ce bordel !” Elle prend pour lui et pour tous ceux qui m’ont blessé par le passé, qui sont venus profiter de ma famille et ont tourné les talons, sans un regard en arrière, comme si nous n’étions rien. Oh évidemment, certains reviennent, surtout pour taxer de l’argent à mes parents ou un lit pour la nuit, mais lui jamais… Qu’il aille au diable ! Je m’éloigne du mur et je m’allonge dans mon lit, attrapant mon manuel de botanique, espérant que ça me changera les idées. Poudlard … j’aimerai pouvoir dire que c’est mon havre de paix, mais depuis que Saige est rentrée dans nos vies, le havre de paix s’est pris un sacré coup de pelle. Je n’ai plus d’endroit où me cacher, je la croise à chaque coin de couloir, me rappelant constamment qu’elle est le nouveau boulet de ma famille. Pourtant, avant son arrivée, même si je savais que Poudlard n’était pas l’endroit le plus sûr du monde, je m’y sentais bien, je savais que si mes parents décidaient de reprendre leur rôle de famille d’accueil, il y avait une chance sur deux que je ne subisse plus tout ça, puisque mes parents n'accueillent pas que des enfants sorciers. Mais voilà, Saige est une sorcière et nous allons tous les deux dans la même école. Je sais que mes parents espèrent que nous deviendrons amies mais je ne suis pas prête à ça, le dernier a quitté ma vie comme un ouragan, fracassant tout sur son passage.

Poudlard. Je repense au jour où j’ai découvert que j’étais une sorcière, comme mes parents. Evidemment, quand tu nais dans une famille de sorciers, tu te doutes bien qu’il y a de fortes chances que tu le sois à ton tour, mais parfois, la vie te joue des tours et jamais tes pouvoirs ne se manifestent, faisant de toi un cracmole et un paria, la honte de ta famille. Je ne vais pas vous cacher que j’ai toujours eu peur que ça ne m’arrive. Mes parents tentaient de me rassurer, m’expliquant que si jamais j’étais une cracmole, ils m’aimeraient pareil et que ce n’était pas grave, que je vivrais tout aussi heureuse dans la vie. Mais moi je ne voyais pas les choses comme eux, je redoutais d’en devenir une. Je voulais des pouvoirs moi aussi, faire voler des choses avec une baguette ou mieux encore rien que par la pensée. Je voulais devenir une grande sorcière et que le monde ne m’oublie pas. Ils sont arrivés tard, créant une angoisse en moi de plus en plus grande. Mais quel soulagement quand ils se sont manifestés, enfin ! C’était après son départ, j’étais sans dessus dessous, incapable de me consoler de sa perte. Je me souviens que c’était une période où je me mettais en colère facilement, un rien me faisait sortir de mes gongs. Je ne me souviens plus de ce qui avait provoqué une dispute avec ma mère, certainement une broutille, mais qui m’avait mis hors de moi. Je me souviens que j’étais incapable d’arrêter de crier, je me souviens que la tristesse était si profonde en moi que j’avais l’impression qu’un trou béant siégeait à la place de mon coeur. Je crois que j’avais volé des bonbons à la boulangerie du village et que ma mère l’avait appris. Oui, c’est ça, elle était en train de me confisquer mon larcin et voulait m’obliger à ce que je les ramène en m’excusant. Evidemment, je ne voulais pas, lui criant dessus, pleurant à chaudes larmes. Je voulais garder les bonbons, ils étaient à moi. Je me souviens que dans la dispute, sans qu’on ne comprenne comment, le paquet de bonbons qui se trouvaient dans la main de ma mère se retrouvèrent mystérieusement dans les miennes. La surprise fut grande pour nous deux et eu le don de me calmer instantanément. Après la surprise, vint la réalisation que j’étais bel et bien une sorcière, comme mes parents, comme lui. La première pensée qui me traversa c’est que j’allais forcément le revoir, puisque nous irions dans la même école. Cette pensée calma mon trouble, je rendit le paquet de bonbons à ma mère, m’excusant au passage et après un câlin, je partis le rendre à la boulangère en m’excusant platement pour ma bêtise, un peu honteuse de mon acte.

Je m’entendis rire, un rire jaune, sans joie. Evidemment, sur le papier, l’arrivée de mes pouvoirs signifiait qu’on allait pouvoir se revoir, qu’il allait pouvoir m’expliquer pourquoi il ne m’a jamais écrit. Tout devait être parfait, il s’excuserait de son silence et je lui pardonnerai, trop contente de l’avoir retrouvé. Mais il n'était pas là le jour de la rentrée, ni aucun autre jour. Sorcier, peut-être, mais visiblement il ne vivait soit plus au Royaume Uni, soit plus du tout … La pilule fut de nouveau difficile à avaler mais le temps ayant déjà fait son oeuvre, je repris plus rapidement du poils de la bête, ne voulant pas gâcher ma scolarité à Poudlard à pleurer un ami parti depuis longtemps. De toute façon, il se passe tellement de choses intéressantes dans cette école que je ne sais plus où donner de la tête. Jusqu’à Noël, la vie dans cette école est somme toute assez banale, mais les choses deviennent vraiment intéressantes à Noël quand quelqu’un tente d’empoisonner le Premier Ministère. Alors ce n’est pas tant la tentative d’assassinat que je trouve intéressant mais toute l’enquête que j’entreprends de mon côté pour trouver le coupable. Ma recherche est vaine mais le processus était intéressant, me donnant l’impression d’être dans un de mes livres policiers préférés. Et puis cela me permettait d’oublier le fait que nous ne pouvions pas utiliser notre baguette comme nous le voulions, ce qui me frustrait beaucoup et me stressait un peu. Sans entraînement, comment pourrais-je devenir une grande magicienne ? Après cet incident, tout part en cacahuète. Une de mes camarades veut lever le secret magique, ce qui pousse l’école à devoir faire une conférence pour apaiser les tensions, mais cette conférence tourne au drame et les retombées ne se font pas attendre. Après ça va très vite, des élèves sont renvoyés, tout comme notre directrice et on met un mec chelou à la place. Je ne sais pas s’il est mieux que notre ancienne directrice mais au moins, on peut utiliser de nouveau la magie, ce qui est une bonne chose à mes yeux.

A la rentrée, le Directeur Sorensen est toujours là mais une ambiance malsaine s’installe lentement à Poudlard. Il instaure des grades pour les “méritants” et “pour les autres”. Je peux me montrer compétitive, certes, mais là ça allait au delà de tout ça. Mais du haut de mes quoi ? 12/13 ans, j’étais bien incapable d’une quelconque rebellions, restant sagement à ma place, ne faisant pas de vague. La colère grandissait de jour en jour à l’école et finit par éclater, sous les traits d’une explosion. En effet, quelqu’un posa une bombe qui fit quelques blessés. Mes parents sont à deux doigts de vouloir que je rentre mais j’ai réussi à les persuader de me laisser finir mon année avant de prendre une telle décision. La vérité c’est que même si je n’étais pas sereine, je ne voulais pas partir. Oui cette école est dangereuse, mais n’est-ce pas nécessaire de se former à la magie pour devenir de grands hommes ? Quand l’année se termine, le Directeur disparait et quelques semaines plus tard, on apprend qu’il a démissionné. Pourquoi ? Personne ne le sait vraiment, mais c’est certainement pour le mieux.

Ma troisième année se déroule dans le calme, apaisant les craintes de mes parents et les miennes par la même occasion. J’ignore si c’est le calme avant la tempête mais ce moment de latence fait un bien fou et je profite de chaque instant.

Edward Shaw : Edward Shaw, Ed ou Eddy pour les amis, Edwardo pour Lucinda est un homme foncièrement gentil. Ne sachant pas vraiment quoi faire de sa vie en sortant de Poudlard, l'ancien Gryffondor a rejoins le Ministère de la Magie, comme bien d'autres avant lui. Ayant toujours à coeur le bien être des créatures magiques, il était tout naturel qu'il s'oriente au Service de la protection des animaux magiques. Vous dire quel était exactement son poste là bas, je l'ignore mais ce qui est sûr c'est qu'à peine un an et demi après son intégration au Ministère, il décide de tout plaquer pour reprendre ses études. J'imagine qu'un gamin fraîchement sorti de Poudlard, sans grande expérience, ne devait pas avoir des missions passionnantes, plus coincé derrière un bureau a remplir des dossiers qu'à être sur le terrain. S'orientant toujours dans la magizoologie, il devint soigneur de créatures essentiellement magiques, même s'il est capable de soigner, dans l'ensemble, tous les animaux. A la fin de ses études, il partit ouvrir son cabinet à Aberdeen, sa ville de naissance et il y travaille toujours aujourd'hui. Après des difficultés à avoir des enfants avec son premier amour de jeunesse, Lucinda, tous deux décidèrent, quelques années après la naissance de leur fille Zola, de devenir Famille d'accueil, afin d'apporter leur aider à des enfants dans le besoin. Que ce soit pour quelques jours ou quelques mois, ils font de leur mieux pour offrir un cadre rassurant et équilibré aux enfants qui sont à leur charge. N'étant pas des professionnels de l'éducation ou des éducateurs spécialisés, ils font de leur mieux pour gérer les difficultés qu'ils rencontrent, se tournant toujours vers des spécialistes en cas de besoin.

Lucinda Shaw : Lucinda Ramirez, épouse Shaw. Lucinda, appelée affectueusement Lucy par ses proches, est une femme généreuse et débordant d'amour. Passionnée de Botanique depuis sa plus tendre enfance, elle s'orienta tout naturellement après ses études à Poudlard dans le monde de l'Herboristerie. Curieuse et bonne élève par nature, elle obtint ses ASPICs sans trop de difficulté et quitta la maison de Poufsouffle avec beaucoup de regret, se sentant comme chez elle là bas. Mais cela ne l'empêcha pas, dès son diplôme en poche, de partir au quatre coins du monde pour apprendre auprès de différents herboristes de renom. Ce n'est qu'après de longues années de vagabondage qu'elle finit par ressentir le besoin de retourner à ses racines et de retrouver celui qui faisait battre son coeur à Poudlard et avec qui elle était toujours en contact. Dès son retour au pays, elle s'installa avec Edwardo à Eberdeen où elle commença son activité d'Herboriste à son compte. Tous deux vivent une vie calme et prospère et élèvent avec fierté leur fille unique Zola. Ils auraient pu en rester là et préserver leur petit train train quotidien, mais l'envie de pouvoir être utile à la société en aidant des enfants en difficulté grandir dans la tête des parents Shaw et c'est après quelques hésitations qu'ils finirent, quand Zola eu 5 ans, de sauter le pas et de devenir famille d'accueil, pour le plus grand regret de leur fille ...

Grand-parents Shaw : Originaire d'Aberdeen, ils sont un pilier dans la vie de Zola. Ils n'étaient pas très emballés à l'idée que leur fils et leur belle-fille devienne famille d'accueil, voulant protéger leur petite fille des répercutions que cela pouvait avoir de voir régulièrement des enfants à problèmes vivre chez elle. Ils soutiennent Zola et sont une oreille attentive quand elle ressent le besoin de venir se plaindre de ses parents ou des "cassos" qui squattent chez elle. Néanmoins ils se montrent toujours polis et souriants quand ils sont en présence de ces enfants.

Saige la squateuse : Saige est la dernière "rescapée" de ses parents, le dernier oiseau blessé qu'ils veulent absolument soigner. Zola a vu d'un très mauvais oreille l'arrivée de sa camarade d'école, non pas qu'elle ait quoi que ce soit contre elle de prime abord, juste qu'elle pensait que cette histoire de famille d'accueil était derrière eux. Après la disparition Jaxon, les parents Shaw avait mis en stand-by cette histoire de famille d'accueil, ne supportant pas l'idée de voir leur fille unique totalement anéantie par le départ de son ami. Mais c'était il y a deux ans, de l'eau a coulé sous les ponts, Zola a grandi, elle s'est reconstruite, elle est plus à même de comprendre pourquoi c'est si important pour eux de recueillir Saige. Sa mère a "disparu", coincé dans le corps d'un oiseau, elle est seule au monde, ils ne pouvaient pas la laisser dépérir dans un orphelinat ou personne ne serait à son écoute ou dans une famille d'accueil moins à l'écoute des besoins des enfants, plus là pour l'argent que pour le bien-être des enfants. Les débuts ont été difficiles, Zola ne voulant pas laisser de place à Saige dans sa vie et Saige le lui rendant bien. Mais le temps, comme toujours, fait son oeuvre et la relation entre les deux filles s'est apaisée, un peu. A voir si une amitié est possible entre elles deux...

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiète pas, je vais tout te montrer...

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Il n'y a pas que les points maison qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis puisque, comme tu le comprendras très vite, c'est la monnaie NYLienne. Tu pourras acheter tout un tas de particularité pour ton perso, un futur DC ou un scénario. Tu trouveras toutes les informations nécessaires dans ce sujet. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points pour le mois en cours en allant voir la fiche ou regarder le total dans ta feuille de personnage ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que tu as un point, tu peux voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000... Ils sont bloqués à 2000, si tu veux en gagner d'autres, il faudra envisager de les dépenser !

Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. N'hésite pas à lancer tes propres sujets ! Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux ou même présente  tes propres créations. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, il y a souvent du monde et avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !