Bal de fin d’année

que la fête commence

Le soleil commençait lentement à décliner, laissant bientôt place à une belle nuit chaude. Les préparatifs du bal avaient occupé les elfes de maison une bonne partie de la journée, entre cuisine et décoration, ils avaient dû redoubler d'efforts pour que tout soit prêt à temps. Mais cela en valait la peine car même le Directeur Sorensen était satisfait du résultat final. Cette année, le bal n'aura pas lieu comme à l'accoutumé, dans la Salle de bal, le thème choisit mérité un lieu spécifique qui offrirait un décor parfait pour l'occasion. Une partie du parc avait donc été pris d'assaut par les elfes de maison et personne n'avait le droit de s'y promener durant la journée, afin de laisser la surprise à tous. Des menhirs avaient été emmenés spécialement pour l'occasion et se dressaient fièrement dans un très grand cercle parfait, délimitant ainsi naturellement les lieux de la soirée. Un autel de pierre se trouvait en son coeur, lieu parfait pour y dresser le buffet. Entre cocktails de fruits maison, jus de citrouille et bièreaubeurre, il y avait de quoi ravir tous les palaiss. Les boissons étaient versées dans des cornes ou des chopes, selon les envies de chacun. Un cochon de lait avait été grillé pour l'occasion à la broche pour les plus affamés. On pouvait également trouver différents assortiments de fruits et de légumes ainsi que des petits fours pour les plus traditionalistes.

Quand Kaspær arriva en fin de journée pour donner les dernières directives avant le début du bal, il s'assura qu'il y aurait assez de flambeaux, répartis près des menhirs, pour éclairer la soirée. Il fit un dernier tour, passa devant le coin "détente" où se trouvaient des vieilles souches d'arbres, recouvertes de coussins pour ceux qui voudraient faire une pause entre les danses. Les musiciens étaient en place, un peu plus loin, armés de leurs cornemuses et instruments païens pour offrir des musiques traditionnelles de l'ancien temps. Ils avaient revêtus pour l'occasion des kilts et s'étaient fardés de peintures guerrières pour mettre tout le monde dans l'ambiance. Ce soir, la vie de château serait mise de côté pour un retour aux origines. Satisfait du travail des elfes, Kaspær était retourné au château pour se préparer et terminer de s'occuper de quelques dossiers urgents avant de rejoindre la soirée pour son ouverture.

Habillé d'une longue toge blanche et des cornes de cerfs se dressant fièrement sur sa tête, Kaspær Sørensen fit son apparition au moment où l'ensemble des élèves rejoignirent le lieu du bal. Après une brève discussion avec l'ensemble du corps professoral, le directeur avait décidé d'assigner le service aux élèves du grade acier. Cela pouvait encore apparaître pour certains pour une nouvelle injustice mais aux yeux du Directeur, c'était une nouvelle façon de leur faire comprendre qui commandait à Poudlard. Comment pouvaient-ils croire qu'il allait accepter d'entendre parler de rébellion sans agir derrière en conséquence ?

— Chers élèves, chers professeurs, c'est un plaisir de vous retrouver ce soir pour le Bal de fin d'année.

Sa voix était calme, posée, son regard glissait sur les visages tournés vers lui sans jamais rien laisser transparaître.

— L'année scolaire s'achève, demain vous rentrerez tous chez vous pour des vacances bien méritées. Mais en attendant, il nous faut faire nos adieux à vos camarades de septième année qui ont, je l'espère, réussi fièrement leurs ASPICs. Souhaitons leur tout le meilleur pour leur vie future ! Et, avant de passer aux réjouissances, un moment que vous attendez tous : l'annonce des résultats du championnat de Quidditch et de la Coupe de Quatre Maisons. Commençons par le Quidditch !

Il fit apparaître le trophée qui flotta au-dessus du sol, en attendant d'être récupéré par l'équipe victorieuse.

— À la dernière place, Serdaigle avec un total de 70 points. Sur la dernière marche du podium, Gryffondor avec un total de 300 points, précédé par Poufsouffle avec un total de 330 points... Ce qui laisse Serpentard comme grand gagnant du championnat avec un total de 380 points ! Félicitations Serpentard ! Malheureusement, leur capitaine étant au service ce soir, elle ne pourra pas venir récupérer ce trophée mais j'invite un ou une membre de l'équipe à le faire pour elle. Passons maintenant à la Coupe de Quatre Maisons...

Comme il l'a fait avec le trophée précédent, il fit apparaître la Coupe des Quatre Maisons, qui flotta à son tour en patientant sagement...

— Gryffondor s'empare péniblement de la quatrième place avec un total de 641 points, tandis que Poufsouffle monte sur la dernière marche du podium avec un total de 850 points. Serpentard obtient la deuxième place avec un total de 880 points... ce qui fait de Serdaigle le vainqueur de la Coupe des Quatre Maisons avec un total de 1303 points ! Vous pouvez les applaudir bien fort ! Malheureusement, comme leur préfet ne pourra pas venir récupérer la Coupe pour des raisons similaires à celles évoquées précédemment, je suggère à l'un des élèves de Serdaigle de venir le récupérer à sa place... Judith, par exemple...?

Il applaudit les vainqueurs des deux compétitions, conscient qu'ils avaient dû travailler dur pour en arriver là et, après une courte pause qui offrit aux élèves l'occasion de se féliciter les uns les autres (ou plus probablement de se plaindre d'injustice qui n'existaient que dans leurs esprits, évidemment) il finit par reprendre :

— Ce soir, vous pourrez profiter d'un retour aux origines de notre civilisation. J'espère que vous l'apprécierez à sa juste valeur et que vous vous amuserez comme il se doit. Et si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, vos camarades du grade acier se feront un plaisir de vous servir alors n'hésitez pas. Que le bal commence !

Tout le monde n'allait pas forcément passer une bonne soirée mais qu'importe, Kaesper allait veiller à ce que l'ordre règne ce soir.

Petites précisions

(IRP nous sommes la veille des vacances d'été, le 30 juin 2028)

Vous pouvez profiter de votre soirée tranquillement, vous pouvez poster autant que vous le désirez, tant qu’il n’y a pas de double-post et que vos RPs font au minimum 300mots, comme d’habitude.

Les élèves de grade acier ont été assignés au service, qu'ils s'estiment heureux d'avoir le droit d'être là. sifflote

Tenue celtique/druidique exigée
exemple donné par Dmitri*

J’aime le mois de juin : il annonce l’arrivée de l’été, des vacances ou du moins d’un rythme moins soutenu. Il apporte aussi les courriers de la cigogne. Bon sang, je n’ai jamais été aussi heureux d’être en juin. Encore quelques semaines et je fais mes bagages.
Heureusement que le Directeur n’est jamais décevant quand il s’agit de ramener un peu de fraîcheur dans nos cœurs. Un putain de bal déguisé pour la fin d’année, sur les celtes. Halloween c’est suffisant non ? J’ai presque envie de passer mon tour, mais autant finir l’année correctement. Et puis, il faudra bien soutenir les grades aciers au service. Pauvres gosses. On ne peut pas dire qu’on ait brillé par notre capacité à améliorer leurs conditions. Ils doivent rêver d’une île déserte.
Je profite donc d’une virée à Pré-au-Lard pour essayer de dégotter un costume ambiance le passé c’était mieux avant. Je tombe sur Jimmy, à qui j’expose mon problème vestimentaire.

« Vieux, j’ai vu un truc parfait pour toi chez Wilvine! » Je le suis alors qu’il me raconte ses dernières péripéties en festival, non sans me balancer une bonne dizaine de fois que je me ramollis et qu’une cuite digne de ce nom me ferait le plus grand bien. Je ne peux pas vraiment le contredire, mais pour l’instant je tourne au soda. Nous arrivons chez cette Wilvine, qui semble être quelque chose comme une brocanteuse un peu louche et pas de la première jeunesse. Il fonce vers le fond de la boutique, et me sort une cape à tête d’ours : « tiens v’la ton guerrier celte intérieur. Mec, t’as la carrure, les poils, c’est parfait. » Je regarde l’accoutrement, dubitatif : « rassurez-moi, c’est du synthétique hein ? » dis-je à l’attention de la vendeuse. Il ne s’agirait pas de me faire occire par @Michaela O'Delee * au passage. Elle confirme tristement. A ce prix là on ne peut pas espérer une vraie pelisse, mais du temps où elle braconnait, blablabla. J’essaie la cape et voilà qu’elle me houspille. Paraitrait-il que cela se porte sans vêtement en dessous, c’est un costume pour s’attirer les faveurs de Cernunnos et Erbina. « Un peu de bestialité diantre ! » Je la regarde circonspect : « Je travaille dans une école. » ça se passe de commentaire supplémentaire, c'est déjà d'un goût suffisamment douteux. Wilvine glousse enchaîne sur sa jeunesse et ses redoublements injustifiés. J’aperçois d’autres costumes : chaperon rouge miteux, tête d’hippopotame et là, coup de foudre : une tête de loup. Bon sang, il faut que je convainque @Professeur A. Thorstein de se ridiculiser avec moi. On fera nos prières à Cernunnos en cœur. Et je lui laisserai le gibier. Enfin dans l’optique où elle ne compte pas réellement dévorer un élève pendant le bal. Notre cher Directeur veut faire dans le bal costumé, nostalgie du temps d’avant, il ne sera pas déçu du voyage.

Jimmy me demande si la deuxième tenue est pour Siwan. Ma compagne est l’incarnation même de la vate, devineresse des bois. Elle enfile un sac de lin blanc, détache ses cheveux et marche éthérée dans la salle et on la prendra pour l’apparition de la déesse en personne.

~ ~

Le jour du bal est arrivé, et me voici, crevant de chaud sous ma capuche. J’ai mis une chemise à lacet, les dieux se contenteront de quelques centimètres de peau. J’espère que Thorstein ne tardera pas trop. J'ai préféré arriver tôt pour vérifier que tout était en place, quitte à filer un coup de main aux elfes, et malheureusement, aux élèves.
Je me place près du buffet, et j’écoute l’air absorbé les paroles du Directeur, blablabla. Qui ne laisse évidemment pas Mills récupérer sa coupe. Même punition pour Mansfield. Je croyais qu’on encourageait l’excellence par ici ? Certes pas autant que la soumission. Malheureusement pour lui, je crains qu’il ait plus de chance de rendre tous les élèves de Poudlard talentueux que tout à fait obéissants à Poudlard.

J’attrape une bieraubeurre, merci mais je préfère encore me servir moi-même que de participer à ça, et la fait disparaître sous la tête d’ours. Je me demande si je n’aurais pas dû prendre un pot de miel, histoire de rajouter une petite touche Winnie l’Ourson à l’ensemble.
J’aperçois @Professeur W. Aylmer , qui sans grande surprise a choisi une tenue moins grandiloquente que Thorstein qui l'accompagne.: « Prêt à jouer les gardiens de zoo une dernière fois cette année ? A moins que tu ne sois aussi du voyage ? ».

Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion d'évoquer le sujet. Après les dragons et Durmstrang que leur réserve Sorensen?

Je me tourne vers mon amie, d'un charme mordant : «A-t-on jamais vu parure plus adaptée?».

[SUJET COMMUN] Bal de fin d'année Mousta11

Bal de fin d'année

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Kathleen n’était pas contre un thème pour le bal de fin d’année, et celui des druides lui plaisait bien, en soi. Mais elle n’avait pas totalement l’ambiance à la fête. Elle trouvait que les évènements de l’école avaient quelque chose de désagréable et que cela nuisait à l’ambiance générale. Elle ne savait pas comment les choses allaient se poursuivre l’année suivante, mais il était certain que si la situation était toujours aussi houleuse, sa quatrième année allait être aussi mouvementée que la troisième, et elle n’était pas certaine de pouvoir le vivre sans un certain degré d’angoisse, constante et désagréable.

Mais elle avait tout-de-même décidé d’essayer de profiter un maximum de la soirée. Après tout, elle avait quelqu’un qui attendait sûrement impatiemment de l’inviter à danser et de nombreux amis qui auraient envie de parler avec elle. Elle prit donc soin de s’habiller avec une tenue en accort avec le thème, une jolie robe jaune qui la faisait passer pour une prêteresse de Brocéliande. Elle se demandait si c’était assez élégant pour ce qui était demandé, mais elle ne s’en formalisa tout-de-même pas trop. Ce n’était pas un bal de sangs-purs, mais juste le bal de fin d’année. Elle rejoignit Florent dans le couloir et ils gagnèrent ensemble le parc.

Elle fut horrifiée en constatant que sa chère Opal avait été préposée au service. On stigmatisait vraiment les grades acier et ils n’étaient même plus considéré comme des élèves, c’était très inquiétant. Opal n’avait pas l’air trop mal en point, mais Kathleen en venait à s’interroger sur la manière dont ces élèves étaient traités en dehors des cours. On faisait tout pour que personne n’entre en contact avec eux et qu’on ne sache rien des détails de leur quotidien Alors, il aurait pu leur arriver n’importe quoi. Kathleen espérait quand-même qu’on ne les utilisait pas pour des expériences bizarres.

« Ma cousine Opal est là-bas », murmura-t-elle à Florent. « Ils l’ont déguisée en servante, tu te rends compte. Les grade acier ne sont même plus de vrais élèves au sens du directeur. »

Elle soupira alors que Sorensen commençait à présenter l’ordre de victoire pour la Coupe de Quidditch et pour la Coupe des Quatre Maisons, un résultat qui n’avait que peu d’intérêt pour la jeune Poufsouffle. Elle l’écouta d’une vague oreille, tandis qu’il annonçait le début des festivités. Elle ne savait pas trop ce qui était prévu dans l’affaire, mais elle ne put qu’afficher un regard méprisant face aux derniers propos du directeur. Il allait falloir qu’elle trouve un moyen de passer à autre chose, mais en voyant l’humiliation de ses camarades et surtout de sa cousine, elle sut à quel point cela lui serait difficile.

@Florent J. Kane @Opal E. Bellingham

Robe:

Bal de fin d'année

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Maintenir l’ordre était une chose, transformer un certain nombre d’élèves en serviteurs en était un autre. Alice avait désapprouvé. Mais comme c’était le cas depuis le début de l’année, son avis importait peu. En tant que sang-mêlée, dont celle qui l’avait élevée était moldue, elle avait encore de la chance de pouvoir être directrice de Poufsouffle. Mais cela ne voulait plus dire grand-chose. Un groupe d’enseignants et d’élèves menaient l’école, un groupe dont elle ne faisait pas partie. Elle savait qu’ils devaient déjà estimer avoir de la chance de n’avoir pas simplement été écartés de la fête. Mais elle ne le voyait pas comme ça.

Cela dit, son rôle d’enseignante consistait à chaperonner l’évènement. Et elle le remplirait autant que faire se pourrait. Elle trouvait le thème intéressant et si quelque chose d’amusant était associé à cet évènement, ce serait bien de choisir sa tenue. Elle avait pris plaisir à trouver quelque chose qui ressemblait à une tenue celtique et à composer son costume. En l’enfilant, elle se dit qu’elle se serait au moins amusée sur ce point. Elle arriva bien avant les élèves et s’installa à un endroit d’où elle pourrait surveiller ce qui allait se passer. Elle aperçut @Fergal Armitage qui avait aussi pris de l’avance et le salua.

« Joli costume, Armitage. J’espère que tout se passera bien. Je crois que tout est prêt, toutefois… »

Toutefois, elle n’était pas très à l’aise avec l’usage d’élèves pour le service, mais elle ne prit pas le risque de le formuler à haute voix. Elle s’écarta un peu quand arrivèrent plusieurs des membres du personnel dont l’homme était plus proche et avec qui il aurait sans-doute davantage envie d’échanger. Elle écouta le discours de Sorensen et fronça les sourcils. Tout semblait normal, une fin d’année comme les autres, à l’exception d’une répartition des rôles qui n’avaient rien de juste. Alice était persuadée qu’elle ne serait pas la seule à se sentir mal-à-l’aise avec tout cela.

« Laisse, je vais me servir moi-même », dit-elle gentiment à un élève de grade acier qui lui proposa une boisson.

Elle se versa un jus de citrouille tout en encourageant du regard l’élève qui semblait faire bonne figure et contre mauvaise fortune bon cœur. Alice était impressionnée par son self-control. Il y avait des personnes qui pouvaient être fières de la manière dont elles affrontaient l’adversité. Alice n’avait que plus de respect pour ces personnes pour qui le directeur n’en avait aucun.

HJ:

Robe:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Bal de fin d'année

Le bal de fin d’année. Un événement dont ne raffolait absolument pas la Thorstein mais qui aurait, sans aucun doute, le mérite d’être drôle pour une fois. Fergal n’y était pas pour rien et il n’avait pas fallut qu’il l’a prie longtemps pour qu’elle accepte son idée rocambolesque. Après tout, la culture Nordique ancestrale était particulière et le retour aux sources avait du bon. En tout cas, c’était un mode qui plaisait particulièrement à la blonde. La simplicité mais surtout, l’écoute des besoins primitifs. Se débrouiller de ses mains, subvenir à ses besoins par soi-même ou avec un équipement des plus sommaires. Survivre. Voilà qui constituait des valeurs qui faisaient échos dans le cœur de Thor.

Sa tête de loup placée, elle se peinturlura le menton avec du sang. Elle prit soin de se laver les mains avant de sortir de sa chambre et de descendre dans le hall, où elle avait convenu de retrouver son partenaire pour la soirée. A l’heure dite, il fut là. Affublé d’un costume plutôt traditionnel pour qui connaissait le bougre, la seule touche fantaisiste était les bois qui lui sortaient de la tête. Un sourire en coin étira les lèvres de Thorstein, Wen avec des ramures, c’était quelque chose. Mais que pouvait-elle dire alors qu’elle portait sur la tête la carcasse d’un loup et qu’ils allaient retrouver un Fergal ornant fièrement une tête d’ours ? Non vraiment, il n’y avait rien à commenter, mieux ne valait pas tendre un bâton à son camarade.

S’emboîtant le pas mutuellement, ils se dirigèrent vers le parc afin d’y rejoindre la fête.

« On se retrouve après l’événement pour la vrai fête ? »

Et par là, elle savait très bien qu’il comprendrait l’allusion aux bouteilles de liquides ambrés qui trainaient dans le bureau de Thor. Avec Siwan, la question ne se posait plus lorsqu’il y avait une fête, se retrouver après pour se gnôler était devenu une habitude. Un rituel même.

Passant entre deux menhirs, les deux comparses arrivent en même temps qu’une quantité d’élèves et que le début du discours du directeur. La non remise des prix se fait, laissant la blonde de marbre. Elle n’est pas touchée pour Blaze Mansfield. Ce n’est qu’une coupe, une babiole, ça n’enlève en rien la performance exécutée. Une fois le discours terminé, Thor se dirige vers Fergal, que l’on peut voir de loin, tout autant qu’elle d’ailleurs. L’homme à la tête d’ours engage la conversation en demandant à Wen s’il viendra au voyage d’été.

« J’espère bien qu’il en sera, vu que tu nous lâches ! »

Son sourire en dit long. Elle sait très bien les raisons pour lesquelles il n’en sera pas et elle comprend. Elle est contente pour lui, il passe l’étape dont il avait envie, voir besoin. Mais quelque part, il y a une pointe de jalousie. Une jalousie vis-à-vis de l’enfant perdu. Et qu’elle n’est pas prête d’avoir. Mais ce n’est pas le sujet ce soir.

« Pas des plus adaptées à la chaleur, mais pour ce qui est du reste, j’en conviens. »

Un coup d’œil à Wen lui arracha un nouveau sourire en coin sans qu’elle n’en dise plus. Elle se moquait un peu, c’était vrai. Mais il avait toutes les raisons d’en faire autant.
Elle prit un verre sur un plateau et trinqua avec Fergal d’abord.

« Félicitations, Papa. »

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Avait-il été étonné d’entendre le directeur leur compter le nouveau traitement qu’il prévoyait pour les aciers ? Non. En réalité, il était surpris de constater qu’il lui avait fallu autant de temps avant de le faire : pourquoi pas durant le bal de Noël, alors que les élèves avaient encore plusieurs mois à purger à Poudlard et que la désobéissance était synonyme de punitions bien plus importantes qu’à la veille du départ de l’école ?

Pendant qu’il se préparait, Wenceslas laissait ses penser vaquer à ces considérations scolaires peu coutumières, se faisant la réflexion qu’il ferait sûrement un excellent tirant s’il lui était venu à l’idée d’en endosser le rôle. Mais il fallait croire que ce rôle ne pouvait cette année être endossée que par des sorciers au sang prétendument pur.

L’adulte noua une cravate d’un vert sombre qu’il clamerait volontiers comme un clin d’œil aux ancestrales pratiques des druides écossais – c’était la couleur de la nature, après tout – et par un grand signe de bonne volonté, daigna donner un coup de baguette sur son front pour en faire s’échapper deux beaux bois de cerf. Il trouvait ça particulièrement idiot, mais au moins ne pourrait-on pas le reprocher de ne point faire d’efforts.

Sur le trajet qui séparait ses appartements du hall, il mit un point d’honneur à foudroyer du regard les élèves qu’il croisait, avertissement muet mais parfaitement audible du risque qu’ils courraient s’il advenait qu’ils veuillent glousser, ou faire le moindre commentaire. Tous semblaient avoir compris le message, s’écartant de son chemin comme s’ils craignaient d’être embrochés par ses ramures, ce qui était malheureusement impossible, il ne les avait pas faites assez longues pour cela. « Quel splendide costume, Thor. » Infiniment plus dans le thème que le sobre costume trois pièces dont il s’était revêtu, d’autant qu’il hésitait encore à ôter ces bois de son crâne. Nul doute qu’ils n’allaient pas terminer la soirée là-haut. « J’espère bien, mais n’espère pas me faire boire assez pour que j’oublie ce costume. » Il n’était de toute façon pas connu pour boire à n’en plus savoir distinguer le haut du bas. Et ce serait indécent dans une école.

Les deux enseignants allèrent de concert vers le parc, où se déroulait la réception, dans un cortège étrangement inquiétant pour leurs étudiants. Il fallait dire que l’ancien langue-de-plomb était à peine plus apprécié pour sa sympathique bonhomie que ne l’était le professeur de défense contre les forces du mal. Ils formaient un dangereux duo qui n’aurait demandé qu’à être complété par le vieux van Aken... mais encore fallait-il pour cela qu’il quitte ses cachots.

S’il se garda bien de faire le moindre commentaire durant le discours du directeur, Wenceslas ne put toutefois retenir un petit sourire satisfait en entendant l’annonce de la victoire de son ancienne maison au quidditch. Le serpentard en lui continuait de soutenir les siens et c’était d’autant plus vrai que la capitaine était l’une de ses élèves favorites... quand bien même ne fréquentait-elle pas ses cours. D’ailleurs, il ne l’avait toujours pas aperçu parmi les malheureux élèves chargés du service, ce qui n’était pas plus mal : il la voyait mal tendre des verres aux grades or sans y glisser un peu de poison dedans au préalable. Mais la question des grades aciers fut rapidement mise de côté dans son esprit par l’arrivée d’un autre collègue, Fergal, lui aussi affublé d’un déguisement pour le moins impressionnant. « Je dois avouer que je vous trouve magnifique tous les deux, on pourrait presque croire à un déguisement de couple, c’est mignon. » Il se moquait, étant bien entendue parfaitement conscient que le concierge et Thorstein ne partageaient pas d’autres sentiments que ceux d’une franche camaraderie. « Je vais malheureusement devoir rempiler pour les vacances scolaires, oui. Je n’ai pu trouver de prétexte valable pour l’éviter... » Il baissa faussement d’un ton, comme s’il voulait que personne d’autre ne l’entende... ce qui était superflu, étant donné que seuls les deux adultes aux costumes animaliers étaient suffisamment proches. « Et je crains que si je ne me défile, Thor vienne m’y traîner de force pour ne pas se retrouver en tête à tête avec Cooper. » L’allégation était totalement gratuite, mais néanmoins pas dénué d’une forme de vérité.

Suivant le mouvement de ses deux compères, il happa d’un geste de la main un verre. « Papa ? » Ses yeux se posèrent sur le concerné, le regard brillant d’une lueur curieuse mais où nulle moquerie ne dansait. « C'est inédit, ça ! » Et lui qui croyaient que les enseignants de Poudlard se cantonnaient tous à une vie d’ascèse austère, sans progéniture ni projet d’avenirs... c’était là un des avantages de son nouveau travail : il n’avait pas la vie de famille de ses collègues pour lui rappeler qu’il n’en avait pas, et qu’il avait lamentablement laissé fuir sa seule opportunité d’endosser un rôle réellement important dans la vie de quelqu’un. « Toutes mes félicitations, je présume. Poudlard a prévu une garderie ? »

@Professeur A. Thorstein @Fergal Armitage

ANAPHORE

La Directrice des Poufsouffles arriva juste après moi, dans une tenue moins rock’n’roll ceci dit. Je la saluai à mon tour avant qu’elle ne se dirige vers les élèves : « Salut Cooper. J’espère aussi croisons les doigts ! » . Tout professeur sait que les bals cristallisent les tensions, et que jusque-là, peu importe ce que nous avons bien pu mettre en place, si cela doit tourner en eau de boudin, ainsi soit-il. Il ne nous reste donc qu’un peu d’optimisme et d’espoir.
Je garderai donc les yeux ouverts sous tous ces poils. Je les écarquillai légèrement en apercevant Thor avec sa magnifique tête de loup…et du sang ? Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Je n’étais pas déçu de l’invitation. Wenceslas faisait bien moins imposant en sa compagnie, et on aurait pu penser qu’elle se promenait avec son goûter à portée de dents.
« Vous vous en sortirez très bien sans moi » dis-je avec une mine faussement désolée. « Néanmoins, si tu as un petit creux pendant les vacances, c’est peut-être le moment où il faut que j’informe Aylmer que tu chasses le gibier avec talent ? » Je jette un coup d’œil amusé à ses bois : je suis surpris qu’il ait joué le jeu. Et ils ont l’air de plutôt bien s’entendre. Alors, je ne suis pas forcément si éloigné du sujet.
Et en parlant de costumes…je trouve aussi que nos tenues sont très mignonne : « N’est-ce pas ? Le choc des titans : l’ours et la louve sur le ring, le combat à ne pas manquer ! » Quant à la raison de sa présence… Je pouffe de rire. Effectivement ce n’est pas une grande histoire d’amour entre les deux professeurs. J’imagine difficilement deux caractères plus opposés que Thorstein et Cooper. « C’est fort aimable de ta part de te dévouer. Avec un peu de chance, le Directeur aura eu une brillante idée de thème de colonies et les élèves seront tellement occupés que vous aurez peut être un semblant de vacances. » Au dernières nouvelles, le séjour à Durmstrang avaient été bien trop studieux pour le qualifier de vacances.
« Merci. Je propose qu’on trinque avec autre chose que du jus de fruit un peu plus tard ? » je propose avec un grand sourire. J’ai de quoi payer ma tournée. « Eh oui, c’est assez récent… en un sens Poudlard prévoit effectivement la garderie, puisqu’il entrera en première année à la rentrée. » Je hausse les épaules : « D’ailleurs, je ne sais pas sur quel barreau de l’échelle de la loose adolescente se place ‘’avoir son tuteur sur le dos pour sa rentrée à Poudlard’’ » Pas trop trop haut j’espère. Ça pourrait être pire : je pourrais être son prof. A part en retenue ou dans les couloirs, on ne croise pas beaucoup le concierge. Et je saurais ne pas être envahissant. Enfin, je crois.

Bal de fin d'année

Dernier jour à l'école pour Murphy

Murphy commença à arpenter le terrain entouré de menhirs réservé à la fête au sein du parc sourire aux lèvres, un air guilleret sur le visage, tandis qu’une épaisse couronne de fleurs fraîchement cueillies trônait sur le sommet de son crâne. Malgré la chaleur ambiante, le fond de l’air était frais, et le buffet aux boissons colorées débordantes faisait plutôt envie. Certes, elle n’avait pas tout à fait compris pourquoi certains grades étaient consignés au service, mais puisqu’elle avait la chance d’être grade or, elle échappait à ces contraintes-là, ce dont elle se satisfaisait pleinement. Vêtue d’une robe blanche en toile de lin, elle se saisit d’une corne contenant un breuvage orangé, et jeta un oeil curieux au cochon de lait embroché que les elfes faisaient tourner sur le feu. La culture celte était empreinte de traditions très ancrées dans la spiritualité, et toute cette atmosphère contribuait à accroître sa bonne humeur. Tout ça sentait plutôt bon l’été… !

Et ce n’était pas la seule bonne nouvelle : le directeur Sørensen ne tarda pas à prendre la parole pour annoncer les différents scores pour chacune des coupes. Si elle n’était pas très impliquée dans les points de sa maison, elle était en revanche très enthousiaste de constater que leurs efforts au Quidditch avaient payé. A vrai dire, le sport avait surtout été un prétexte pour s’intégrer, faire partie d’un groupe, et comprendre ce que son frère trouvait de si incroyable dans cette discipline pour que son poste lui manque autant… Quelque part, une partie d’elle avait envie de continuer pour lui faire honneur. A l’annonce des scores, elle se mit à applaudir de plus belle, glissant deux doigts entre ses lèvres pour siffler. Dommage, il manquait ce soir une partie de ses coéquipiers, avec lesquels elle aurait aimé partager la joie de la victoire… Mais tant pis, elle trouverait bien Lilith quelque part, et un bon verre de jus de fruits !

En attendant, il n’y avait pas grand monde de sa connaissance dans les parages. Sa meilleure amie n’était pas encore arrivée, elle ne trouva ni Eléonore, ni Artemis, ni d’autres camarades de sa promotion… L’un d’eux allait-il venir ? Sans se laisser décourager, elle se laissa flâner devant les musiciens équipés de leur cornemuse, se demandant si depuis l’intérieur du château, Adrian pouvait lui aussi entendre la musique. Son coeur se serra un peu lorsqu’elle se dit qu’à nouveau, elle devrait le laisser durant deux mois au château pour rentrer à Waltham Abbey…

H.J. : N'hésitez pas si vous souhaitez répondre !

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

Bal de fin d'année

Michaela & Hayden orchestrent un vol de cochon

Pour être parfaitement transparent, cette idée de se joindre au service en signe de solidarité aux grades acier ne venait pas vraiment de Hayden lui-même. Il devait bien reconnaître qu’il s’était bien volontiers laissé convaincre par Michaela, et ce qui lui avait semblé être une formidable initiative lorsqu’elle le lui avait présenté se révélait être un fabuleux guêpier. Envoyer ces derniers servir les fleurons au sang-pur était idiot, injuste, insensé, et encore bien d’autres qualificatifs… Mais soit, puisqu’il y était, en compagnie de sa meilleure amie, il s’efforçait de faire ce pourquoi il était là : montrer à ceux qui avaient fait le déplacement qu’ils n’étaient pas seuls, à porter des petits fours et à offrir des chopes à la noblesse auto-proclamée tout en rêvant silencieusement de résistance, de trouver une occasion de manifester leur mécontentement. Quelque part, voir la fin de cette pénible année se profiler lui prodiguait un certain réconfort… Il n’était jamais pressé de rentrer chez lui l’été, mais il fallait dire que toutes ces histoires de grades et la mauvaise ambiance régnant notamment au sein de leur équipe de Quidditch lui faisaient presque regretter sa cohabitation avec Rosalie.

Et pourtant, il était là, avec deux oreilles d’ours factices plantées sur la tête, à jouer les clown de service pour Sørensen et sa clique… Mais jamais il n’aurait pu se résoudre à laisser Michaela seule dans ses initiatives courageuses - ou inconscientes. C’était par ailleurs à cause d’elle qu’il n’avait su se résoudre à remonter dans son propre dortoir malgré sa promotion en grade bronze… et pourtant, que le confort de ses quartiers lui manquait, que l’intimité prodiguée par leur salle de bains lui semblait lointaine ! Mais abandonner sa meilleure amie, et même Blaze, et les autres ne lui était pas concevable. Alors, il tacha de jouer le jeu, proposant à la professeure d’arithmancie une carafe de jus de citrouilles, qu’elle refusa poliment, affirmant qu’elle allait se servir elle-même. Un peu surpris, Hayden la laissa faire : « Ah, merci madame, c’est sympa. » répondit-il avec un sourire un peu gêné pour l’enseignante qui lui parut finalement plutôt sympathique - Cooper, quelque chose comme ça… ? Il fit ensuite volte-face, son plateau à la main, et retourna en direction du buffet pour le remplir de mini-sandwichs.

En apercevant Michaela, il lui adresse un signe de main et se dirigea vers elle. La connaissant, il savait pertinemment que la situation la révoltait, mais soit, autant rendre la situation au peu plus supportable… « J’avoue, j’ai fait aucun effort pour le déguisement, mais au cas où ils nous demandent de jouer les bouffons pour les divertir je serais dans le ton au moins. » lança-t-il, sur le ton de la plaisanterie, avant d’ajouter : « Mais si tu veux, j’ai piqué plein des petites brochettes de légumes, t’en veux ? » lança-t-il, un index sur les lèvres, tandis que ses yeux se tournaient en direction des quelques représentants de la brigade présents. Il sortit alors de la poche de son tablier trois tiges en bois sur lesquelles étaient plantées quelques morceaux de poivrons et de courgettes grillées… Cependant, en jetant un oeil en direction de l’autel et du feu autour duquel les elfes faisaient tourner une broche, il se rendit compte d’un élément qu’il n’avait pas noté à son arrivée… « Oh… Euh, regarde pas par là. Tu vas pas aimer. » avertit-il son amie, avant de se placer entre elle, et la vision désagréable du cochon de lait qui tournait, offert aux flammes et aux regards des professeurs qui lorgnaient dessus avec appétit. Un peu mal à l’aise, Hayden, esquissa une grimace, tout en se demandant s’il aurait droit à une réflexion de la brigade pour avoir interrompu le service durant quelques minutes.

@Michaela O'Delee
@Professeur A. Cooper

rainmaker

Jamie & les personnes présentes au bal

Bal de fin d'année

Il y a de cela quelques mois, on lui avait dit de faire ce qu’il pouvait. Cela avait toujours été sont credo et bien que beaucoup était en proie à sous-estimer ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas faire, ainsi que la décision générale des élèves de Gryffondor de ne pas lui faire vraiment confiance, il en était venu à en avoir un peu marre qu’on le voit comme quelqu’un qui se défilait et qui ne prenait pas ses responsabilités. Bien que les inspecteurs du Ministère avait quitté la tour et probablement vu l’ensemble des étudiants et professeurs de l’école, aucun verdict n’était tombé sur la situation du dortoir des Aciers. Il avait passé les dernières semaines à se demander ce que lui, à 25 ans, pouvait bien faire alors qu’on lui accordait aucune attention lorsqu’il adressait ces craintes et mépris sur la direction que l’école prenait. Ces aînées lui disaient de faire bien attention à ce qu’il disait; comme si resté caché comme une souris allait avoir un quelconque impact sur cette école, comme si c’était plus simple de juste dédaigner ce qui se passait et continuer à regarder de haut comme si la situation ne l’impliquait pas. Ce qui fit déborder le vase fût que les élèves de grades aciers avaient été mis au rancart pour le service, n’offrant pas aux élèves méritant le luxe de récupéré de surcroit leur dû. Pas de joli trophée pour les aciers, comme s’il n’était plus de la maison qui gagnait, comme s’il n’avait pas fait de leur mieux pour récolter les honneurs. Pour un système qui se disait fonctionner au mérite, autant dire que la défaillance était plus de visible. Bon nombre d’élève avaient eu une fin d’année difficile, non seulement à défaut d’avoir un endroit tranquille ou dormir ou sinon tout simplement en enchaînant pour les plus vieux des séries d’examens très éreintant. En voir plusieurs ne pas pouvoir profiter de leur dernière soirée et profiter d’un moment bien mérité avec leurs amis le révulsait tout simplement.

Il était arrivé un peu à la dernière minute pour le discours alors que ces collègues semblaient en proie à de vive discussion, qui semblait être, elle, joyeuse. Il était amer, très amer. Il n’y avait que cette émotion en tête. Si c’était la dynamique que Sorensen cherchait, il préférait vivement prouver aux élèves qu’il n’était pas du genre à s’éclipser en douce et éviter les conflits. On lui avait reproché de ne rien faire, il n’avait eu jusqu’à ce jour aucun support de ces collègues, ni de réponse de la Direction, alors autant faire quelque chose pour soutenir ceux qui pourraient encore avoir une oreille à lui prêter. C’était peut-être peu, mais c’était sa manière de contester.

Il salua un élève en devoir de la tête, tendit sa main et lui lança :

Passe-moi cela et va passer la soirée avec tes copains.

Et au diable ce que Sorensen en penserait. Il allait remplacer un de ces gamins pour la soirée.

Si quelqu’un vient se plaindre, envoie-le-moi.

Il était prêt pour un round de boxe et très remonté. En tunique marron, avec une ceinture noué à la taille, il se sentait franchement idiot, mais au moins, il était un idiot qui faisait quelque chose de ces convictions au lieu de sourire et fêter comme si c’était la meilleur fête de l’année.

ACIER ou DE SERVICE:

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i'll be right there when your world starts to fall

Gwen & ceux qui sont au bal

Bal de fin d'année

C'était avec un fort sentiment d’allégresse que Gwen avait pris le chemin des toilettes des filles du deuxième étage. Sa couronne de feuille à la main, elle déambulait dans les couloirs avec un sourire un peu niais. Les toilettes étaient désertées, signe qu’elle avait clairement du retard sur la soirée. La vue de sa chevelure décoiffée n’était pas sans lui rappeler sa chute après la danse avec Japser, et elle rigola tout en replaçant les fleurs petites fleurs bleu, des Meconopsis, à leur place dans son élégante cascade de cheveu blond. Elle installa par la suite la couronne et passa de très longue minute avant de trouver une manière de faire en sorte qu’elle ne tomberait pas de la soirée. Une fille rentra dans les toilettes, elle l’observa un moment pour s’assurer qu’elle ne lui laissait pas un mémo derrière la porte. Après tout, c’était ici son QG ou elle échangeait des informations la majorité du temps. Elle continuait à guetter, en ayant l’air profondément appliquer à rendre sa tenue impeccable. Quand elle sortit des toilettes, car c’était la sienne qu’elle avait choisi, elle se précipita pour voir si l’étudiante lui avait laissé une note. Rien. Elle s’était mise encore plus en retard pour rien. Bon. Elle serait vraiment en retard, plus à douter sur cette portion. C’était juste dommage car après ce qui c’était passé dans la salle de duel, avoir quelque chose pour l’occuper l’esprit pour le restant de la soirée n’aurait pas été plus mal. D’autant plus qu’elle avait plus ou moins compris que Jasper avait l’intention de disparaître dans la foule et même pas venir dignement la saluer pendant la soirée; ça c’était un peu lourd à gérer dans sa tête. Plus de temps à perdre, elle devait rejoindre le bal au plus vite. C’était assez traîné! Elle dévala le couloir d’un pas rapide et déterminé, puis fit de même dans les escaliers. Arrivée à la porte du hall, elle l’ouvrit avant de percuter quelqu’un qui lui venait juste de sortir.

Navré. Dit-elle avant de remarquer que c’était Jasper. Jasp?

Elle ne savait pas trop quoi dire. D’autant plus qu’au stade ou tout les deux s’étaient laissés, elle ne savait quoi penser de cette soirée ou elle devait potentiellement fuir sa compagnie pour ne pas éveiller aucun soupçon. Et là, il était devant elle, comme tout bonnement. Devait-elle s’éclipser ? Car même s’il ne lui avait pas proposé, il allait irrémédiablement arriver en même temps au dernier bal de l’année. J’y vais en premier ? Comme s’il fallait convenir d’un ordre à suivre. Dans tous les cas de figure, Gwen pensa uniquement à accepter de suivre les indications de Jasper. La dernière chose qu’elle désirait c’était de le rendre mal à l’aise.

En arrivant au parc, la première observation fût pour les menhirs. Il n’était pas aussi réussi que les pierres sur l’ïle d’Arran mais probablement qu’il pourrait en confondre plusieurs. Mère travaillait des cercles de pierres comme cela presqu’à tous les jours, et avait justement choisi ce point focal pour y installer sa maison non loin. Ça ne pouvait que lui rappeler son retour très prochain sur l’île, c’est-à-dire, demain! Elle avait entendu les gens applaudir et quand elle rejoint officiellement l’évènement, son attention se porta vers les élèves acier puis sur les profs, un peu bruyant, ainsi que sur les élèves qui déambulait en tenue thématique. Arrivant à la hauteur de Murphy, une Serpentard d'un an plus jeune, elle s’arrêta. Il ne nous manque plus qu’un mat et de longs rubans au centre, et ils vont nous faire tourner comme à Beltain. Les deux filles, les cheveux sertis de fleurs et de couronnes comme deux jouvencelles. Qu’en penses-tu ? Cela semblait assez à propos compte tenu de la thématique de la soirée. Le but était que les filles tournent dans un sens, les garçons de l’autre, puis lorsque la ruban devenait trop court, il touchait le mat pour lui transmettre leur énergie.

@Jasper S. Bellingham @E. Murphy Leonhart

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Bal de fin d’année

Comme chaque année, Jasper avait prévu de sécher le bal. Toutes ces choses n’étaient clairement pas pour lui. Se donner en spectacle en public en dansant ne lui plaisait pas. N’appréciant pas du tout être le centre d’attention, il n’avait pas envie qu’on l’observe en train de danser. D’autant plus qu’en général, pour ce type de soirée dansante, il s’agissait de danser avec un ou une partenaire. Ce n’était clairement pas parmi les choses que Jasper appréciait faire. Cependant, quelque chose, ou quelqu’un l’avait fait changer d’avis. Quelques minutes plus tôt, il était encore avec Gwendolyn dans la Salle de Duel. Lorsqu’elle avait mentionné les possibles sanctions reportées sur l’année prochaine pour avoir sécher le bal, il s’était un peu ravisé dans ses intentions. Étant donné tout ce qu’avaient subi les grades aciers au cours de cette année, il ne souhaitait vraiment pas en faire partie dès la rentrée.

C’était entre autres avec cette pensée qu’il avait descendu les escaliers entre le septième étage et le cinquième pour rejoindre sa salle commune et revêtir des vêtements plus adaptés au thème imposé. Cela ne l’enchantait guère de devoir se déguiser mais il n’avait pas le choix, le thème semblait vraiment obligatoire. Toujours quelque peu grisé et enchanté par les événements s’étant produits dans la salle de duel, il ne se pressait pas pour rejoindre son dortoir et se changer. Jasper opta pour une tenue en lin qu’il avait dans sa valise mais ne mettait que très rarement. A ses yeux c’était plutôt une tenue confortable, presque un pyjama plutôt qu’autre chose mais n’ayant pas prévu initialement de se rendre au bal, il n’avait pas de tenue plus adaptée. A l’aide d’un sortilège il créa une petite couronne avec des cornes d’une taille très raisonnable, moins d’une dizaine de centimètres.

Sans se presser, il redescendait les escaliers pour se rendre au parc où étaient prévues les réjouissances. Peu lui importait d’arriver en retard, habituellement il ne s’y rendait même pas, l’effort était déjà conséquent. C’était probablement la seule chose à l’école pour laquelle il ne fournissait aucun effort. A peine avait-il franchi la porte du hall qu’il se sentit être percuté dans le dos. Alors que les couloirs du château étaient vides jusque-là, quelqu’un avait trouvé le moyen de lui foncer dedans, comment était-ce possible ? Jasper se retourna et fut extrêmement surpris de voir qu’il s’agissait de nul autre que Gwendolyn. Des rougeurs se formaient sur ses joues, il s’était dit qu’elle irait bien plus vite que lui pour rejoindre les festivités puisqu’elle était déjà prête, apparemment il s’était trompé.

“Gwen ? T’es pas encore là-bas ?” demandait-il sur le coup de la surprise.

Elle avait arrangé sa coiffure et remis en place sa couronne de fleurs, elle était si mignonne avec cela dans ses cheveux. Cette pensée ravivait les rougeurs sur ses joues alors qu’elles avaient disparu. Sa camarade lui demanda qui devait y aller en premier. Au point où ils en étaient rendus, autant s’y rendre en même temps. D’autant plus que Gwen n’avait pas de cavalier, elle irait seule elle aussi. De là à lui proposer ouvertement d’être son cavalier, ce n’était pas simple. Au moins, ils n’iraient tous les deux pas en solitaires au Bal.

“Allons-y ensemble ?” lui proposait-il gentiment.

Là-dessus, il la suivait en direction du parc. Il put découvrir les décorations mises en place par le personnel de l’école. Un cercle de menhir en plein centre et d’autres pour délimiter la zone de bal. Dès le départ il commençait à repérer les coins tranquilles pour quand Gwendolyn irait s’amuser avec ses amies. Une fois réellement sur les lieux, il découvrit la mauvaise surprise préparée par la direction : c’étaient les grades aciers qui s’occupaient du service. Pour le moment il n’avait pas vu sa soeur Opal mais il s’imaginait qu’il finirait par la croiser dans son malheur.

“Tu te rends compte ? Les aciers n’ont même pas le droit de profiter du bal…” disait-il tout bas à son amie.

Lui qui était contre les injustices trouvait cela révoltant même s’il ne trouverait jamais le courage pour le clamer haut et fort. Gwen l’emmenait auprès d’une amie à elle et entamait la discussion. Le garçon fit un signe de tête poli en sa direction. Il l’avait déjà vue plusieurs fois en cours, c’était une Serpentard elle aussi en quatrième année.

KoalaVolant

Tenue de Jasper:

Bal de fin d'année

Violet & du monde

Le bal de fin d’année, quelle plaie. Il y avait là tout ce que Violet détestait : beaucoup trop de monde désireux de faire la fête, de danser, de crier, de se donner en spectacle. Pire encore, il y avait un thème défini et une tenue appropriée exigée, ce qu’elle trouvait parfaitement ridicule. Elle avait hésité à ne simplement pas faire l’effort de s’habiller dans l’espoir d’avoir une bonne excuse pour ne pas venir – mais elle avait fini par se raviser, malgré tout. Elle avait appris sans surprise que Serdaigle avait gagné la coupe des quatre maisons et avait fini par se convaincre de venir pour voir sa maison se faire décerner le grand prix. Par ailleurs, c’était aussi les derniers jours à Poudlard pour son grand frère et, même si leur relation n’était pas au meilleur point, elle s’était sentie obligée de venir célébrer une dernière fois avec lui. Alors elle avait fait des emplettes express à Pré-au-Lard, où elle avait simplement acheté une robe bleue celtique et une paire de bottes assorties, et avait traîné des pieds le jour J jusqu’au parc du château, où avait lieu la cérémonie.

Elle aperçut son frangin au cœur d’un très large groupe d’amis et décida qu’elle n’avait vraiment pas envie de le rejoindre ; alors elle se plaça simplement en périphérie, assez éloignée de tout le monde, pour assister au discours du directeur sans avoir à se cogner dans n’importe qui. Elle remarqua que les élèves du rang acier étaient de service ce soir. Dommage pour eux ; heureusement pour elle, ce n’était pas son cas. Elle aurait détesté avoir à se déplacer parmi les groupes de gens pour proposer des verres et des petits fours. Sans façon. Le directeur commença par féliciter les gagnants de la coupe de Quidditch, mais Violet se fichait bien de celle-là – elle n’avait absolument aucun intérêt pour ce sport. La coupe des quatre maisons l’intéressait bien plus ; c’était la récompense de leur travail acharné pendant les cours et de leur conduite exemplaire, ce dont Violet n’était pas peu fière. En revanche, c’était tout de même le comble que le préfet censé récupérer la coupe soit de service ce soir. Un rang acier à la tête de la maison victorieuse, c’était quand même bien ironique.

Une fois le prix décerné et les félicitations prononcées, elle hésita à quitter le bal et retourner dans son dortoir pour lire un peu. Elle n’avait plus rien à faire de toute façon, et rester ici l’ennuyait déjà. Elle aperçut cependant son amie Gwen arriver sous une jolie couronne de fleurs, accompagnée de Jasper, qui se dirigeait vers Murphy, une autre élève de sa promotion. Bon, elle pouvait au moins passer dire bonjour avant de rentrer. Elle s’approcha donc, arrivant près du petit groupe au moment où Gwen parlait de les faire tourner comme à Beltain. Drôle d’idée, mais si elle parlait vraiment de vouloir danser, Violet n’allait certainement pas les accompagner – elle avait déjà fait l’effort de venir faire acte de présence au bal, elle n’allait quand même pas en plus se donner en spectacle. Pas de panique cependant, elle était juste là pour saluer, elle partirait ensuite.

« Salut Gwen, contente de te voir ici. Jasper, Murphy. »

Elle leur adressa un signe de tête poli avant de lever le regard vers l’entrée du château, où elle comptait bien se rendre une fois qu’elle aurait fini de discuter.

code by exordium.

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Bal de fin d'année
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feat. @E. Murphy Leonhart @Violet McGregor @Jasper S. Bellingham @Gwendolyn A. Chastel & Lilith C. Davis

Comme toujours, l’année avait filé avec une vitesse folle. Le soleil entamait sa descente à l’horizon, annonçant que la fin de la dernière journée à Poudlard approchait. Accoudée en haut de la tour de la volière, le regard balayant le paysage, Lilith se laissait doucement plonger dans un état de nostalgie. C’était déjà la fin de l’année et elle avait l’impression de n’avoir rien vu passer. Dans son cas, c’était plus que littéral car les souvenirs ne restaient jamais gravés longtemps dans son souvenir. Même ceux terrifiants de l’explosion dans la tour avaient déjà commencé à s’estomper. Rien ne restait. Tout finissait par disparaître ou par s’arrêter. Il en allait de même avec l’année scolaire. Au moins cette année, elle n’avait pas l’impression de n’avoir rien accompli. Pour commencer, elle avait fini l’année en étant gradée Or. Même si elle accordait peu d’importance aux grades de chacun, elle n’était pas peu fière d’avoir réussi à garder cet insigne. Elle ignorait toujours comment c’était possible qu’elle, une Poufsouffle sans grand intérêt soit parmi les privilégiés mais quelque chose lui disait que Junior n’était pas étranger à son sort. Ensuite, elle avait réussi à progresser dans sa transformation en animagus. C’était encore loin d’être parfait, mais elle parvenait peu à peu à maîtriser sa nouvelle aptitude et elle était fière de pouvoir en parler avec sa tante Phoebe dès demain.

Un léger sourire vint flotter sur le visage de Lilith. Dès demain, elle reverrai sa famille. Elle avait l’impression que cela faisait une éternité qu’elle ne les avait pas vus… Depuis Noël en réalité. Ca faisait long. Elle se trouvait justement à la volière parce qu’elle venait de leur envoyer un courrier. La vue panorama qu’offrait la volière avait ensuite retenue la Poufsouffle qui était bien trop heureuse de profiter tranquillement du paysage. Soudain, l’horloge de la tour d’Astronomie sonna, faisant sursauter la jeune fille. La soirée ! Elle s’était trop attardée et en avait oublié la soirée de fin d’année. Elle saisit les pans de sa robe pour la remonter et se mit à courir pour arriver au plus vite. Elle s’était déjà préparée pour l’occasion. Elle avait opté pour une robe vert émeraude aux lacets et broderies dorées qui mettait en avant sa magnifique chevelure de feu qu’elle avait légèrement bouclé pour l’occasion et sur laquelle elle avait posé une élégante couronne de fleurs qu’elle avait fabriqué tout l’après-midi avec Murphy. En se dépêchant, elle se remercia intérieurement pour le choix intelligeant de chaussures qu’elle avait fait. Elle avait opté pour des bottines très simples et très confortables qui lui assurait de pouvoir se déplacer sans douleur.

Lorsqu’elle arriva sur place, essoufflée et rouge comme une tomate, elle comprit que la soirée avait déjà commencé et qu’elle venait de louper le discours du Directeur. Elle espérait qu’il ne le remarquerait pas et qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle se jeta sur la première boisson fraîche qu’elle put trouver et avala d’un trait le cocktail de fruit maison qu’on venait de lui tendre. Ce n’est qu’après avoir repris son souffle qu’elle commença à détailler le lieu. Elle fut immédiatement sous le charme. En bord de lac, la décoration choisit et l’ambiance insufflée rendait le lieu encore plus magique qu’il ne l’était habituellement. Elle remercia un élève qui lui tendit un autre verre sans vraiment faire attention et remarquer qu’il était de service avant de se mettre à déambuler dans la foule. Elle accéléra le pas vers son amie quand elle repéra Murphy. « Qu’est-ce que j’ai raté ? Ils ont annoncé qui a gagné les coupes ? » demanda-t-elle en se glissant aux côtés de son amie. Elle remarqua alors qu’elle n’était pas seule. « Oh, salut tout le monde ! » Elle reconnut deux élèves qui faisaient parti de sa promotion – Violet et Jasper – à qui elle sourit franchement. Ces soirées de fin d’année avaient tendance à la mettre de bonne humeur. Il suffisait d’un bel environnement, d’une soirée douce, d’amis et de connaissances qu’elle appréciait et Lilith était aux anges. Elle adressa également un petit sourire timide à la plus âgée qui se trouvait parmi eux mais dont le nom lui échappait. « C’est trop beau ce qu’ils ont fait ! Et c’est génial que tout le monde joue le jeu ! » commenta-t-elle en continuant de regarder autour d’elle. Soudain, son regard s’arrêta sur un détail qui attira son attention. Et son visage se décomposa. Elle donna un coup de coude à Murphy et tendit un doigt tremblant dans la direction pour montrer à son amie ce qu’elle venait de voir. « Y en a qui jouent un peu trop le jeu. Tu crois que c’est de la vraie peau ? Et du vrai sang ? » demanda Lilith, sa voix partant dans les aiguës vers la fin. La jeune fille aimait trop les animaux pour supporter les maltraitances qui pouvait leur être fait et de voir les peaux d’ours et de loup d’Armitage et de Thorstein exhibées de la sorte la rendait malade. C’est à ce moment que le fumet du cochon rôti à la broche fit frémir ses narines. Elle tourna la tête dans la direction et devint livide. « Rassurez-moi, ils mangeaient d’autres choses que ça nos ancêtres. Pas vrai ? » sa voix était suppliante. Si elle n’était pas rassurée très vite, la soirée allait se transformer en véritable cauchemar.

Tenue de Lilith:

made by guerlain for bazzart

Bal de fin d’année

C’était une idée stupide, mais il fallait s’y accomoder. Bluebell s’était résolue à cette conclusion en resserrant précautionneusement le corset de cuir qui enveloppait la longue toge blanche qu’elle avait enfilée. Un bal de fin d’année en extérieur, passe encore, car après tout, la clémence météorologique de l’Ecosse était suffisamment rare pour en profiter - mais une thématique aussi rustre ne pouvait-elle pas être laissée de côté ? A n’en pas douter, la magie devait beaucoup à ces ancêtres celtiques qui avaient su en définir les contours, des enchantements aux potions, des rituels à la botanique. Toutefois, rendre hommage à une civilisation disparue depuis des siècles n’avait franchement pas de sens. Son déclin voulait bien signifier quelque chose, une précarité qui ne valait pas la noblesse qui devait être rendue à ce château. D’autant que tous n’étaient pas suffisamment éduqués pour comprendre le symbole d’un tel évènement. Heureusement que ce corset soulignait gracieusement sa taille. Il y avait au moins une chose positive à retirer de cette curieuse soirée. Considérant sa silhouette, Bluebell songea de fait qu’elle avait rarement été si peu encline à se joindre à la foule. Peut-être était-ce le goût amer que lui laissait cette fin d’année, peut-être était-ce à l’inverse la perspective d’une énième rentrée dans quelques mois. Le temps était aussi lent que rapide. Paresseux et agaçant pour sa scolarité qui semblait s’éterniser alors qu’elle brûlait d’enfin faire ses preuves dans la société sorcière, empressé et insolent pour ses fréquentations qui allaient s’éclipser de ces murs. Finnbjörn, Erin, Thaddeus aussi, dans une moindre mesure. Même Yaxley. Car après tout, son départ signifiait qu’elle devrait retourner à la cohabitation forcée avec Mills, un cruel châtiment qu’elle n’était pas prête à endurer. Sa seule consolation, encore une fois, était Maxton, avec qui elle allait pouvoir régner sur Poudlard avant de dominer le Ministère, avec qui elle allait tuer cette ultime soirée avant les vacances. Bluebell pointa l'extrémité de sa baguette sur sa chevelure qui se noua docilement en une longue tresse entremêlée de jacinthes des bois, charmant clin d'œil à son prénom. Fin prête, elle se décida à ne pas infliger à son frère plus de retard qu’elle n’en avait déjà accumulé, quittant son dortoir que Yaxley avait déserté depuis près d’une heure désormais. Étonnamment, elle ne la retrouverait pas parmi les convives du bal… A croire que sa colocataire cachait finalement plus de secrets que sa niaiserie ne le laissait entrevoir.

“Navrée de mon retard” lança-t-elle finalement à l’adresse de son frère qui l’attendait en bas des escaliers du Hall, sans pour autant se repentir un seul instant de l’avoir fait patienter. Dans le fond, n’était-ce pas lui le responsable de son attente ? Il savait bien qu’elle n’était que rarement ponctuelle et aurait dû, de fait, partir plus tard. Ce raisonnement de mauvaise foi lui conféra de fait une parfaite innocence décorée d’un subtile sourire de joie de retrouver son jumeau. Son accoutrement avait quelque chose d’anachronique - il était un prince du présent, son orgueil éclaboussant la vétusté du château d’une réjouissante fraîcheur, vêtu de toute l’humilité d’un peuple sauvage. A défaut d’être pertinent, ce thème était au moins divertissant. “C’est que la modestie te siérait presque, en fin de compte” nota-t-elle alors en lui époussetant doucement l’épaule, rictus à l’appui. “Mais trêve de complaisance, il ne conviendrait pas de manquer le discours de notre cher Directeur.” Acceptant le bras que lui tendait le Gryffondor pour l'escorter, Bluebell lui emboîta le pas afin de rejoindre le grand air du soir tombant. Il faisait frais dehors, lui valant un frisson le long de son échine tandis que la pointe des herbes humidifiées par le crépuscule effleurait ses orteils. Les futilités qu’elle échangea avec son frère réchauffèrent néanmoins son esprit qui, à mesure qu’ils s’éloignaient du château dans leur dos, se montrait frileux d’ainsi échapper à la tranquilité des couloirs. Non, elle n’avait résolument aucune envie d’assister à ce bal, et cela allait bien au-delà de sa seule thématique douteuse. Bluebell n’était pas d’humeur à célébrer le rythme déplaisant du temps, à fêter l’absence prochaine des rares âmes qui comptaient pour elle, à valser sur une nouvelle année d’ennui à Poudlard. De fait, elle aurait peut-être déjà fait demi-tour si l’humour grinçant de son frère ne l’avait pas incitée à poser un pied devant l’autre pour entendre la suite de son récit, où il était question d’un élève qu’il avait surpris en train de tricher à leur dernier examen d’histoire de la magie et qu’il avait ainsi soufflé à leur professeur. “Ne sont-ils pas déplorables, ces sang-de-bourbes” remarqua-t-elle dans un soupir de dégoût alors que Maxton précisait l’identité de l’élève. “Même dans les matières où ils pourraient faire abstraction de leur absence de propension magique, ils sont capables d’échouer. La honte n’a donc aucune limite.” Une légère brise souffla entre eux, caressant les cheveux soigneusement peignés de son frère, secouant les pétales violets dans sa propre chevelure. La conversation était retombée, un bref silence se leva. Elle songea alors qu’elle n’aurait pas l’occasion de répéter cette anecdote à Finnbjörn qui brillerait de son absence pour une obscure raison qui chatouillait aussi bien sa curiosité que sa fierté. Dans le fond, il était la raison principale de sa réticence, ce soir. Non, elle ne pourrait pas se lamenter de la décadence de leur époque à son oreille, et il ne verrait pas non plus le soin qu’elle avait apporté à sa coiffure ; elle ne danserait pas à son bras, elle ne sentirait pas ses doigts sur sa peau ; la bague noire qui ornait dignement son annulaire serait moins éclatante et il était somme toute préférable de faire demi-tour pour passer une plus simple soirée dans la désobligeance sarcastique de Maxton. Mais déjà, ils parvinrent jusqu’au cercle de pierres qui délimitait la soirée.

Il manquait du monde, c’était certain. Les servants n’étaient pas assez nombreux au regard de tous les grades bronze que recensait l’école et à l’inverse, les nobles de leur rang semblaient curieusement isolés dans le flot de médiocrité qu’elle observa d’un regard méprisant. “Quelle étrange soirée” chuchota-t-elle à son frère alors qu’ils se mêlaient aux invités assemblés dans l’attente du discours de leur Directeur, lequel ne tarda pas à inaugurer l'événement, faisant le point sur le championnat de Quidditch. Les prunelles de la brune glissèrent alors sur le profil crispé de son frère. Elle resserra aussitôt sa prise sur son bras en signe de sollicitude. Évidemment qu’il avait perdu, il suffisait de penser aux incapables qu’il avait essayé de former. “Si les dieux le veulent, tu auras une meilleure équipe l’année prochaine, avec laquelle tu pourras enfin faire valoir ton génie.” Le discours s’acheva sans aucune annonce particulière, laissant chacun vaquer à ses occupations. Maxton se proposa d’aller chercher des boissons, ce à quoi elle acquiesça avant de s’approcher d’une source d’arbre couverte d’un coussin sur lequel elle prit place, prenant soin de remettre en ordre sa toge qui ondulait jusqu’à ses chevilles. Levant à nouveau le regard sur la foule, Bluebell toisa quelques élèves avant de considérer un petit groupe de professeurs. Ses yeux s’attardèrent un instant sur Aylmer, non pas pour les cornes ridicules qu’il exhibait, mais pour ses propres ambitions. En effet, la Serpentard n’était pas sans savoir qu’il lui faudrait préférablement obtenir une lettre de recommandation de sa part, l’année suivante, si elle comptait intégrer une formation au Ministère pour le département des Mystères. La perspective de devoir se résoudre à quémander une faveur à un personnage aussi banal et prosaïque lui arracha une moue dédaigneuse que remarqua Maxton, de retour avec deux verres de jus de fruits. “Ce n’est rien” répondit-elle à son interrogation, reportant son attention sur son jumeau qui prit place à ses côtés. “Je pensais seulement à la triste année qui nous attend.” Esquissant de fait un sourire sans joie, elle attrapa le verre qu’il lui tendait pour trinquer avec lui sans aucun enthousiasme ; il lui semblait futile d’espérer quoi que ce soit dans tout le découragement qu’elle ressentait en cette soirée, qui plus est avec un vulgaire jus de fruits. Aussi se contenta-t-elle de répéter l’invocation de son frère. Le cocktail était sucré. Pourtant, ses lèvres demeurèrent résolument âpres.

@Maxton E. Sherwin

code by EXORDIUM.

BORDERLINE

Dangerously fine and unforgiven,
I bet you're too terrified
to try your best

Dmitri m’adressait à nouveau la parole. Du moins, nous nous échangions à nouveau des lettres. Notre relation avait changé mais ce n’était plus la froide rancoeur, les disputes permanentes, les menaces à demi-mots. Ce n’était pas l’amitié non plus. On n’efface pas d’un trait, d’un message, les suspicions de trahison, les craintes. Un fil s’était brisé et même si nous parvenions à le renouer, les traces de cette rupture resteraient visibles. Et pour l’instant, rien ne disait qu’il se renouerait. En m’inscrivant au voyage scolaire, comme tous les ans, je n’avais pas vu son nom. Et pourtant, il m’avait dit qu’il ferait son possible pour venir. Il m’avait aussi appris qu’il n’était pas question de mariage avec Judith. Et ces paroles, ces promesses ténues, devraient m’aider à tenir le temps de cette soirée qui s’annonçait horrible. Le thème avait été annoncé à l’avance en même temps que l’information que nous, grades aciers, serions de service toute la soirée. Ç’aurait pu être l’occasion de monter un coup, d’organiser une protestation. Mais non, personne ne semblait rien vouloir faire, à part déserté le bal de fin d’année. J’avais réfléchi à le faire moi aussi. Mais me rendre à la soirée organisée par Maxwell ne me faisait pas envie et ce bal c’était l’occasion de vérifier auprès de Dmitri ses engagements pour l’été.
Alors, bon gré, mal gré, j’avais réfléchi à une tenue, un déguisement plutôt. Quitte à m’accoutrer à la celtique, je préférais être ridicule. Ce serait ma manière de tourner en dérision la dernière soirée de l’année et le thème imposé par la direction. Une dizaine d’essai plus tard, je me retrouvais donc affublé d’énormes bois de cerf. Dans d’autres circonstances, l’idée aurait pu avoir un rendu majestueux. Là, c’était surtout beaucoup trop volumineux, lourd, peu pratique. Le seul avantage, c’était qu’il y avait un risque d’embrocher un sang-pur avec. Et ça ferait une arme par destination étonnante pour une fois.
Je n’écoutais que d’une oreille le discours du directeur. Je n’avais jamais été très friande de ces histoires de coupe, encore moins quand c’était un sang-pur qui dirigeait la compétition. Le discours fini, le bal put commencer, laissant à certains le soin de s’amuser et à d’autres celui de les servir. Résignée à vaquer à cette occupation que je ne voulais pas croire dégradante, cherchant du regard Dmitri, je pris un plateau de petits fours et me dirigeait vers les premiers venus. Je ne les connaissais pas autant de réputation que les Sorensen, mais j’avais déjà eu affaire brièvement à Maxton l’année passé. Ce n’était pas un bon souvenir.
« Désirez-vous quelque chose ? »
Je désignai le plateau de mon autre main. Et brusquement, je me revis, à mon premier bal de Noël. Cette toute première fois où j’avais eu l’impertinence, la folie, de m’en prendre verbalement à des sangs-purs. Ce soir, je n’en avais pas la force, du moins pas de but en blanc. J’étais fatiguée d’être seule et je ne voulais en aucun cas compromettre ma réconciliation avec le jeune Serdaigle. Alors, je ne dis rien de plus.

@Bluebell E. Sherwin
@Maxton E. Sherwin

Bal de fin d'année

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Un petit salut, un petit espoir, ce fut tout ce qu’elle échangea avec Armitage. Elle préférait le laisser avec sa petite équipe qui semblait bien s’amuser malgré la situation décalée. Tout avait beau ressembler à une soirée de fin d’année, ce n’en était pas vraiment une. Pas aux yeux de celle qui défendait l’égalité et la bienveillance et qui se trouvait indignée face à ce qui était imposé à une partie de ses élèves. Elle n’était pas certaine que la suite des évènements, que ce soit le stage d’été ou l’année suivante allait faciliter les choses, mais elle avait l’intention de faire ce qu’elle pouvait pour protéger les enfants.

Alors qu’elle avait eu l’intention de montrer son soutien à un grade acier en se servant elle-même, elle regarda un instant l’élève qui la remerciait. Il ne lui semblait pas que ce jeune homme appartienne à ceux qui avaient été lourdement rétrogradés. Elle pouvait se tromper mais elle se dit qu’il avait peut-être voulu manifester sa désapprobation envers le directeur et ses choix de cette façon. Alors qu’il remplissait un plateau de sandwiches, elle ne put s’empêcher de lui poser la question, curieuse de savoir ce qui aurait poussé ce garçon à faire ce qu’il avait fait, et surtout de connaître ses alliés au cas où.

« Il ne me semble pas que vous soyez de niveau acier. Vous aidez vos camarades ? »

Un moment plus tard, elle aperçut sa Zeynep en train de servir. Elle avait fait l’effort du déguisement mais s’était pourvue de bois immenses en total décalage avec sa propre stature. C’était sans aucun doute une forme de résistance silencieuse, et Alice approuvait celle-ci plutôt que ses habituelles provocations, mais cela lui faisait mal au cœur de la voir faire docilement le service. Pour une fois, elle coopérait, mais Alice ne pouvait s’empêcher de ressentir un pincement au cœur face à cette injustice. Elle s’approcha de celle qu’elle voyait comme sa fille, et qu’elle n’avait pas encore renoncé à possiblement adopter.

« Bonjour, ma petite Zey. Je vois que tu as fait un effort sur le costume, jolis bois », dit-elle avec un sourire.

Si le compliment pouvait paraître sincère de prime abord, Alice ne faisait qu’encourager discrètement sa puce à ne pas complètement accepter les choses, à rester combative. Elle-même n’avait pas renoncé à se battre.

« Bon courage, je me doute que ce n’est pas facile pour toi de faire le service. Mais » , ajouta-t-elle en jetant un léger regard au directeur qui discutait, « n’oublie pas que la roue tourne. Un jour, ce problème ne se posera plus. »

Elle mit une main sur l’épaule de sa fille dans un geste un peu protecteur et serra tendrement pour lui manifester son soutien une nouvelle fois. Elle savait que la fillette pourrait être réprimandée si elle ne se concentrait que sur une seule personne, et Alice la laissa donc poursuivre son travail,, continuant de penser qu’elle n’avait pas à travailler, même si le choix n’était pas leur. Elle s’avança vers Jaimie Alexander, qui manifestait sa réprobation en faisant le service, tout comme l’élève qu’elle avait croisé un moment auparavant.

« Jamie ! Tu t’es mis au soutien des grade acier. Je ne peux que valider. J’ai bien pensé à faire la même chose, mais je préfère rester en surveillance, j’ai trop peur que ça dégénère. Je ne suis pas sûre que Sorensen se rende compte à quel point il est en train de mettre le feu aux poudres. »

@Hayden W. Lynch @Zeynep J. Özdemir @Professeur J. Alexander

Robe:

Bal de fin d'année

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Il commençait à y avoir du monde, et les grades acier s’étaient mis à faire leur travail. Kathleen voyait Zeynep circuler parmi les élèves sang-purs avec un plateau de sandwiches. Elle qui ne les supportait pas, elle devait sûrement se faire violence pour ne pas leur jeter le plateau à la figure. La jeune Poufsouffle avait dû comprendre qu’il fallait qu’elle fasse profil bas, mais même si Kathleen n’avait pas l’impression qu’elle ait fait quelque chose de significatif dans les derniers mois, elle restait au bas niveau, reléguée à un rang où on ne pouvait lui parler et où on devait la traiter comme inférieur. Elle l’avait toujours eue dans son dortoir et Zey lui manquait.

Tenant toujours la main de Florent, elle remarqua son cousin Jasper à qui la situation de sa sœur n’avait pu échapper. Il devait être indigné tout autant qu’elle, mais il avait le bon sens de ne pas se précipiter sur elle pour lui parler devant tout le monde, alors que c’était interdit. Interdire à une famille de se parler et d’entrer en contact avait quelque chose de cruel à son sens. Elle entraîna son petit-ami en direction de son cousin, histoire de voir comment il allait et comment il supportait la situation de sa sœur. Il devait être fou de rage.

« Jasp ! Ca va ? Tu tiens le coup ? Tu te rends compte de ce qu’ils font subir à Opal. C’est nul ! » s’emporta-t-elle aussitôt avant de se rappeler qu’elle avait oublié de saluer la partenaire de Jasper. « Hello, Gwen, t’es cool comme ça. »

Ca devrait être une fête, mais il lui était impossible de faire abstraction du fait que leurs camarades étaient employés comme serveurs. La fête de l’école, c’était pour les gens de l’école, pour les élèves, tous les élèves. Soupirant, elle jeta un œil aux groupes qui étaient en train de se former. Nombreux étaient ceux qui semblaient ne pas se formaliser de la situation, et puis, il y avait les autres. Un prof que Kathleen ne connaissait pas vraiment était en train de faire le service aussi, d’autres discutaient sans se soucier de rien. Et elle en était à s’angoisser pour ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir plu au directeur et à ses sbires.

« Ca vous dit qu’on passe un moment ensemble ? J’ai pas trop envie d’aller faire des mondanités là, je me sens trop triste pour tous les grades acier. »

@Florent J. Kane @Jasper S. Bellingham @Gwendolyn A. Chastel

Robe:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

	Bal de Fin d'année
	@Rosalie Dawley-Guggenheim @Haley M. Strauss
Comme prévu depuis un moment et entériné aujourd’hui même par une lettre, je me retrouvais à 18h pétantes devant la salle des préfets avec mes compagnes de magouilles. Enfin, rien de vraiment malfaisant, bien au contraire. Nous avions pour mission de mettre fin à une infamie, de mettre le grappin sur l’usurpateur qui nous faisait suer depuis bien trop longtemps. Et pour le coup, le thème du bal pour le moins atypique nous serait bien utile. Le plan était de se déguiser, de ne pas révéler nos identités pour se rendre compte tout de suite si une copie se baladait dans le coin. Quant à savoir si on arriverait à duper celui qui nous dupait, c’était une autre histoire, mais on avait une bonne chance de l’avoir comme ça. J’avais donc opté pour une longue toge de druide marron, avec une capuche, très important, et bien évidemment un masque de bois pour cacher la majorité de mon visage, à l’exception de la bouche pour tout de même profiter des festivités. Etre borgne me différenciait fatalement des autres, un masque couvrant un peu cette partie était donc plus efficace qu’un œil de verre qu’un œil averti reconnaîtrait rapidement ou qu’un cache-œil. « Vaut mieux qu’on y aille chacun de son côté, par contre. Trois personnes déguisées ça pourrait donner un indice, vaut mieux éviter les risques. » C’était peut-être du détail, mais qui voudrait laisser cette part d’aléatoire dans un plan pour en finir avec cette histoire. Après nous être mis d’accord, je partis le premier. Quelques minutes plus tard, j’arrivais à un grand cercle de pierres. Pour un bal au thème bien particulier, ils s’étaient donnés à fond pour l’ambiance. Les tables en pierre, lumière à la torche, les participants déjà là qui avaient tous joué le jeu, y compris le directeur, et mon œil dériva même sur un cochon de lait sur sa broche. J’attrapais sans trop tarder un verre de jus de fruit préparé par les elfes de maison avant le discours du directeur. Il annonçait les grandes vacances, les résultats de la coupe des quatre maisons et, bien évidemment comme Murphy m’avait déjà prévenu, que nous étions les grands gagnants de la coupe de Quidditch. Je n’avais pas grand intérêt en la matière, pour être parfaitement honnête, mais il y avait de quoi se réjouir quand même. Même si ces réjouissances étaient quelque peu teintées par le fait que les principaux concernés n’étaient pas en mesure de venir récupérer les coupes à cause de leur grade. Mon regard se tourna malgré tout vers Murphy, et bien que je fasse un pas dans sa direction, malgré la foule qui commençait à s’entasser autour, je me ravisais, prenant le temps d’y réfléchir. Aller discuter avec un groupe dans lequel il y avait Murphy et Gwendolyn ne risquerait-il pas de griller ma couverture si l’usurpateur est un serpentard ? D’un autre côté, dans le groupe en question, il y avait aussi Lilith, que je fuyais le plus possible. Ca, ça donnerait du crédit à mon anonymat. Et finalement, j’attendais là comme un débile à réfléchir au pour et au contre.

Code by Joy

Tenue:

Bal de fin d'année

Dernier jour à l'école pour Murphy

Heureusement pour Murphy, elle ne demeura pas seule bien longtemps. Gwendolyn, une Serpentard de cinquième, et Jasper, un camarade de Serdaigle ne tardèrent pas la rejoindre. « Bonsoir vous deux ! A Beltain ? Ça veut dire quoi ? » demanda-t-elle, le visage interrogateur, avant qu’il ne s’illumine aussitôt, dès lors qu’elle aperçut Lilith, à qui elle fit un grand signe. Remettant sa couronne de fleurs, qui lui tombait parfois sur les yeux, bien en place, elle chassa également les quelques mèches de cheveux blonds qui venaient lui obscurcir la vue, et se hâta de faire une place à sa meilleure copine au sein de leur petit groupe. « Ouiiiii, c’est nous ! » claironna-t-elle d’une voix enjouée, avant de se reprendre : « Enfin, pas celle des points hein, celle du Quidditch. Mais c’est déjà génial. » lança-t-elle, comblée par ce résultat. Dire que les choses avaient si mal commencé pour eux en début d’année, entre Skyler qui ne l’aimait manifestement pas, leur défaite contre Gryffondor et les tensions froides qui les avaient secoués durant quelques entraînements… Le sentiment de faire partir de quelque chose, d’une unité, même bancale, la gonflait d’orgueil. Si seulement Adrian avait pu, lui aussi, partager la joie qu’elle ressentait… ! Seulement, le fantôme de son frère était condamné à errer entre les murs pendant qu’elle célébrait leur victoire avec ses camarades. « D’ailleurs, Gwendolyn, tu penses tenter les sélections l’an prochain ? » demanda-t-elle à la Serpentard, qu’elle avait déjà aperçu sur le terrain de temps en temps. Puisqu’il y avait de nombreux départs cette année, il y aurait sans doute de nouvelles têtes… « Salut Violet ! » lança-t-elle sur un ton enthousiaste à la Serdaigle qui venait de les rejoindre. Faisant signe à l’un des grades aciers pour qu’il leur apporte quelques boissons - c’était dommage pour eux qu’ils soient au service, mais bon, il fallait bien que quelqu’un s’en occupe -, elle se saisit d’une corne emplie d’un curieux mélange aux couleurs orangées. Plusieurs élèves commençaient à les rejoindre, et à former autour d’elles un petit groupe, si bien que Murphy se sentit intimement fière. Est-ce que cela signifiait qu’elles commençaient à avoir de l’influence… ? C’était peut-être depuis qu’elles étaient devenues grade or ! Cependant, la jeune Poufsouffle aux cheveux roux qui les rejoint ne leur accorda pas même un bonjour, réservant ses salutations à Jasper et Gwendolyn. Elle échangea un regard circonspect avec Lilith ; bon, finalement, le grade, ça ne faisait pas tout…

En revanche, cette dernière ne semblait pas particulièrement emballée par le thème de la soirée, et notamment par les peaux de bêtes. Murphy, quant à elle, ne s’était pas vraiment posé la question en voyant ses professeurs ainsi revêtus… « J’sais pas trop, mais c’est démentiel, on dirait qu’ils viennent d’aller chasser. » commenta-t-elle avec un léger sifflement d’admiration. Certes, tout cela n’était pas trop au goût de Lilith… Mais ce n’était guère étonnant, sa meilleure amie avait souvent tendance à se montrer utopiste et ingénue, notamment en ce qui concernait le sort des animaux. Pour sa part, le sort du malheureux cochon de lit ne la frappa plus que de raison… Aussi, elle tenta de rassurer la Poufsouffle. « Tu sais, ils avaient l’habitude de lire l’avenir dans les animaux morts, dans leurs tripes ou leurs viscères, ça se faisait à l’époque. » répondit-elle en haussant les épaules. Elle se retint cependant bien d’ajouter que si cela pouvait faire avancer la science, la perspective de plonger ses mains dans des intestins de petits mammifères ou disséquer des amphibiens ne la dégoûtait pas particulièrement. Habituée des expériences insolites, elle était immunisée depuis son plus jeune âge aux images qui pouvaient souvent choquer ses camarades, et il fallait bien reconnaître que sa sensibilité était bien loin d’égaler celle de Lilith. Elle se contenta donc de plonger distraitement ses lèvres dans le cocktail coloré dans elle venait de se saisir, dans la corne que l’un des élèves de grade acier lui avait aimablement tendue. Du coin de l’oeil, elle rechercha Artemis parmi les petits groupes d’élèves, se demandant s’il était venu… Peut-être était-il costumé, à moins qu’il ne soit resté au dortoir. Un peu déçue, elle espérait cependant que ce ne soit pas la perte récente de son oeil qui l’ait dissuadé de venir. Ce serait tellement dommage que ce soit son accident qui l’ait contraint à demeurer à l’écart, aussi, elle se dit qu’elle prendrait de ses nouvelles en remontant dans leurs quartiers. Peut-être pourrait-elle même lui ramener une part de gâteau et la lui déposer… ?

@Lilith C. Davis
@Gwendolyn A. Chastel
@Jasper S. Bellingham
@Violet McGregor

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

Gwen & ceux qui sont au bal

Bal de fin d'année

Son attente dans les toilettes devait l’avoir beaucoup retardé car aussitôt sorti, elle fonça sur le Serdaigle qui lui avait dû retourner dans son dortoir pour se changer. S’il avait voulu l’inviter, il aurait pu tout bonnement lui demander de l’attendre, sachant qu’elle était prête, mais comme les évènements ne s’étaient pas déroulés ainsi, elle avait tout bonnement proposé de passé devant lui, question qu’ils ne joignent pas la célébration en même temps; donnant au garçon tout le luxe de faire comme si rien ne s’était passé il y avait tout juste une heure dans la salle de duel.

Oui. Si tu veux. Elle le regarda de biais, un peu troublé par sa proposition. J’ai été retardée. Ça a pris beaucoup plus de temps que je m’attendais. Allait-elle lui confié qu’elle avait passé son temps à attendre de voir si quelqu’un lui avait laissé une note dans les toilettes des filles ? C’était probablement pas le bon moment pour expliquer ce genre de situation; d’autant plus, elle était consciente que beaucoup de garçon ne connaissait pas ce qu’elle y faisait; collectant des ragots, histoires personnelles, informations importantes de tout genre, contre des services ou d’autres informations. C’était une facette que très probablement, le Serdaigle ignorait de la Chastel. Ça ne lui empêcherait pas, cela dit, de lui échanger des baisers, ni même ne l’engageait à quoi que ce soit vis-à-vis à elle. Du moins, c’était encore un peu le fond de sa pensée. La déco lui rappelait vaguement la maison familiale sur Arran la fit sourire, bien que manquait un peu de réaliste quant aux champs d’énergie que sa mère exploitait à outrance. Et puis, son attention fût attirée vers les grades aciers. J’imagine qu’on doit s’attendre à tout avec ce grade. Elle avait un ton plus bas, malaisé, car, non seulement les prédictions qu’elle avait fait un mois plus tôt c’était révélé, pour le moment, infondé, mais elle était toujours grade Bronze, à un demi-pas vers le service elle-même. Elle toucha l’épaule du jeune homme, par sollicitude. Ne s’attendant absolument pas à ce qu’il la repousse. Quoique c’était peut-être une présomption qu’elle ne pouvait avoir qu’uniquement que lorsqu’il se trouvait tous les deux seuls. Aurait-elle préféré snober le bal tout simplement, pas vraiment, elle aurait joué le jeu, après l’aversion passé. Après tout, ça pouvait être un bon déguisement pour écouter toutes les conversations sans qu’on porte attention sur soi. Elle n’allait pas ouvertement le dire au Serdaigle, d’autant plus qu’elle s’approchait de Murphy pour débuter la conversation.

C’est une fête celte. Je faisais référence à nos tenues, en fait. Les fleurs surtout dans nos cheveux. Beltane, c’est à mi-chemin entre l’équinoxe du printemps et de l’été. Il y a une coutume qui veut que les jeunes femmes et jeune homme, se fasse dos, puis étire les rubans attachés sur le haut d’un mat, avant de se mettre à danser et tourner autour de celui-ci pour les enrouler. Puis lorsqu’ils sont tous rendus trop proche, poses leur main pour donner leur énergie à la terre. C’est sensé apporter amour et fertilité aux couples.

Elle avait déblatéré tout cela sans même jeter ou coup d’œil au garçon qui l’accompagnait. Elle connaissait des tonnes d’histoire de ce genre, après tout, elle vivait en Écosse et les Écossais étaient friands de conte et de mythe. La seule différence était qu’elle était une sorcière et qu’elle était capable de reliée l’imaginaire à cette réalité qui était la sienne. Car sur le plan ésotérique, Gwen était assez loin des pauvres connaissances des moldus qui habitaient eux aussi sur l’île d’Arran. De plus, elle n’était pas assez bête pour les désillusionnés sur cette création que leur chantait leurs esprits. La Serpentard n’avait qu’à contrevérifier les informations des vieux pêcheurs ou encore les pratiques qu’elle voyait arriver à différents temps de l’année alors même qu’elle n’était qu’une gamine. Sa mère se servait des pratiques pour booster quelques runes d’ailleurs, elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de lui poser plus ample question là-dessus depuis son entrer à Poudlard.

Décidément, tout le monde était en retard, car une rouquine se joignit avec eux pour leur demande qui avaient gagnés les coupes, chose que Murphy rectifia rapidement. Ne sachant pourquoi la conversation bifurqua à nouveau sur elle. Elle échangea un sourire avec la 4e avec qui elle avait eu jusque là que peu de contact. Question facile à répondre, quoiqu’un peu complexe. Définitivement. J’m’était dit que j’attendrai après les BUSEs. Son père ne lui pardonnerait jamais de ne pas avoir tenté de faire l’équipe, bien que ces espoirs étaient surtout sur Nat, mais le moment était important pour la Serpentard : trop tôt, elle risquait d’échouer de joindre l’équipe ; trop tard, ça n’arriverait jamais. Elle avait très hâtes de se mesurer à Skyler, pour laquelle elle avait un très grand respect et en même temps qu’une folle envie de dépasser. Je compte bien être de l’équipe. Elle avait toute confiance en ces capacités. Irradiant de confiance alors qu’elle clôturait la question sur le Quidditch, Gwendolyn sourit à la vue de Violet qui finalement avait décidé de se présenter à la soirée; ce n’était pas vraiment le genre d’activité que la Serdaigle appréciait habituellement, alors elle lui accordait un grand sourire. Surprise de te voir, ici, pour ma part. Mais enchantée! Était-ce elle ou tout ce beau monde gravitait autour d’elle à cet instant ? Ça lui donnait un peu le tournis, n’était pas habitué à attirer autant l’attention habituellement.

Lillith semblait assez contente de la thématique, et s’attelait à commenter tout ce qu’elle voyait autour d’elle. Gwen ne savait pas trop si elle tentait de rassurer Murphy ou de de la faire s’enfuir à grande enjambée. Beaucoup de poissons, je te dirais, et des baies, entre autres, pour ceux vivants proches des côtes. Pourquoi avait-elle soudainement l’impression de servir de dictionnaire celtique. Ma famille est installée sur une île en Écosse, monolyth inclus. Justifiant par le fait même le surplus de ses connaissances sur la question. Elle avait encore un sourire bien amusé alors que Murphy soulignait les pratiques divinatoires avec les animaux; car c’était certains que cela ne pouvait être que cela.

Elle terminait tout juste alors qu’une seconde rousse, plus petite, traînant un garçon dans son sillage, s’intégra dans le groupe plaçant un commentaire sur les grades aciers, ou plutôt plus particulièrement sur Opal, la sœur de Jasper. Avant de lancer tout du go combien elle trouvait sa tenue cool. Elle jeta un regard sur sa robe de nuit blanche, bouclé avec une ceinture avec des marquages nordiques. Elle savait qu’un rien ne l’habillait, mais de là à dire qu’elle avait fait un effort de recherche à côté de certains, c’était loin d’être vrai. Bon, elle était toujours très jolie, et elle s’assurait d’avoir l’air impeccable tout le temps, mais on ne parlait pas d’une robe avec une longue traîne serti de joyau ou avec un décolleté outrageux. Elle sourit, puis enchaîna un : Merci. Elle demanda à savoir s’ils se joindre à eux et elle laissa à Jasper de décider de leur répondre, après tout, ils les connaissaient pas mal plus qu’elle-même. Qu’il les invite ou les virent ne la dérangeait pas outre mesure. D’ailleurs, aux vues du nombre croissance de personne qui arrivaient, elle s’attendait presque le Serdaigle prenne la perche pour s’enfuir très vite. S’il partait bien, elle n’y pourrait rien. Elle était certe beaucoup plus à l’aise en société qu’il ne le serait jamais. À demi devant lui face à Murphy, d’une main dans le dos depuis un moment, elle tendit sa main vers lui, touchant le bas de sa chemise de lin simplement pour s’assurer qu’il soit toujours là ou non. Un élève passant dans la foule, proposa des breuvages et après que Murphy se fut servi, elle se décida de faire de même. La corne légèrement brunâtre lui laissa une drôle d’impression en main, elle enchaîna : Merci destiné à la personne qui leur transportait. Elle ferait peut-être plus tard dans la soirée de valider si un de ces indics avaient entendus quelques choses de particulièrement intéressants. D’ailleurs, je vois qu’il manque quelques personnes des aciers ce soir. Devait-elle dire ouvertement que Skyler, Blaze et Maxwell était absent. Sans compter leurs propres préfets, Carla et Caleb qu’elle ne voyait pas dans la foule, en tournant vers Murphy, Gwen lança : Tu ne devrais pas aller chercher la coupe ? J’vois Caleb et Carla, nulle part. Il faudrait bien la ramener à Skyler, non ? J’peux décemment pas aller la chercher, moi-même pour notre maison. Elle aurait clairement l’impression d’usurpé une victoire qui n’était pas sienne. Mais tenir la coupe de Quidditch entre ces mains l'intéressait définitivement.

@Jasper S. Bellingham @E. Murphy Leonhart @Violet McGregor @Lilith C. Davis @Kathleen Kirte @Florent J. Kane

RP Long:

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Bal de fin d’année

L’amitié entre Gwendolyn et Jasper n’était pas une chose qu’ils tenaient garder secrète. De ce fait, aux yeux de Jasper il n’y avait rien de mal à aller en même temps au bal, ils y allaient entre amis. C’était dans cette optique qu’il avait proposé à la Serpentard de s’y rendre en même temps malgré leur retard, et surtout malgré ce qui s’était bien auparavant dans la Salle de Duels.

« C’est ce que je vois, tu as mis encore plus de temps que moi alors que tu étais prête. Tout va bien ? »

Demandait-il à sa camarade alors qu’ils faisaient route vers le bal. Il se disait qu’il avait pu se passer quelque chose entre le moment où ils s’étaient quittés puis retrouvés aux portes de Poudlard. Ils ne tardèrent pas à arriver sur les lieux du bal, dans le parc. La décoration était impressionnante, comme souvent à Poudlard, les choses étaient faites avec grandeur. Malheureusement cette image positive était largement ternie par le fait que c’étaient des élèves qui devaient réaliser le service sans pouvoir réellement profiter du moment.

« Espérons que nous n’y terminions pas l’année prochaine. »

Il avait senti le malaise dans la voix de son amie, elle lui avait indiqué le mois précédent qu’elle avait rétrogradée au grade bronze, Jasper pouvait largement comprendre qu’elle s’inquiète pour son avenir, surtout en voyant le sort qui était réservé à ceux du grade inférieur. Le Serdaigle posa une main amicale sur l’épaule de son amie en la frottant légèrement. Son regard se plongea dans le sien pour lui indiquer que tout irait bien. Jasper était d’une grande bonté avec ses proches, il n’avait aucun problème à faire ce genre de gestes envers eux, même en public.
Ils rejoignirent une camarade de Serpentard de Gwendolyn, une fille qui était en quatrième année également. Son prénom ? Il ne s’en souvenait absolument pas. Son amie se perdait dans des explications sur une ancienne fête celte. S’il savait que Gwen était une personne plutôt intelligente, il devait admettre ne pas la savoir aussi cultivée. Aux mots « amour et fertilité aux couples » quelques rougeurs apparaissaient sur les joues du garçon qui repensait à ce qui s’était passé entre eux quelques temps auparavant. Mal à l’aise, il préféra ne pas faire de commentaire au sujet de cette fête et même changer de sujet.

« Félicitations pour votre coupe ! »

Difficile pour Jasper de dire que c’était mérité, il n’en avait aucune idée n’ayant pas assisté à tous les matchs de Quidditch, les seuls auxquels il assistait étaient ceux de sa sœur. Il n’aimait pas vraiment être au milieu de toute cette foule dans les gradins du terrain. Cela le mettait mal à l’aise. Contre toute attente, Murphy demandait à Gwen si elle souhaitait participer aux sélections pour intégrer l’équipe de Quidditch de Serpentard. Son regard se tourna vivement vers celui de son amie. Il était loin de s’imaginer qu’elle était adepte de ce sport. Finalement, il ne la connaissait pas si bien que cela. Cette opinion fut encore plus forte lorsqu’elle indiquait qu’elle comptait bien faire partie de l’équipe.
Violet joignait à son tour leur groupe, il fut assez surpris de la voir au bal. Du peu qu’ils avaient discuté au cours du dernier mois, Jasper croyait avoir compris qu’elle avait un caractère similaire au sien et que ce type d’évènement ne lui plairait pas nécessairement. Comme aux deux autres filles précédemment, il lui adressait un simple signe de tête. Leur groupe commençait à s’étoffer, hormis avec le groupe d’amis de sa sœur ou de Kathleen, il n’avait pas vraiment l’habitude d’être en groupe, surtout avec autant de personnes qu’il ne fréquentait. Son visage parcourait le paysage autour d’eux en quête d’une échappatoire en cas de besoin.
Lilith attirait leur regard sur les deux professeurs vêtus de peaux de bêtes avec des traces de sang, sa voix commençait à devenir bien trop criarde pour le garçon qui reculait légèrement en arrière. Si elle élevait trop la voix elle attirerait l’attention sur leur groupe, Jasper ne voulait clairement pas que cela se produise, le plus il passait inaperçu le mieux il se portait.

« La chasse et les cultures étaient des éléments primordiaux de l’alimentation, ce n’est pas surprenant. C’est pareil chez les animaux tu sais, ils se mangent entre eux pour se nourrir. »

Disait-il de manière pragmatique pour souligner les propos de ses deux camarades qui ne contribuaient probablement pas à rassurer la Poufsouffle dans son mal être vis-à-vis des animaux.
Kathleen arriva près de leur groupe visiblement scandalisée elle aussi par le sort réservé à sa sœur. Lui qui avait tenté d’ignorer le problème pour éviter de trop s’en inquiéter et de porter son attention uniquement là-dessus, n’eut pas le choix que de s’y pencher.

« Bonjour Kath, j’essaie de ne pas y penser, c’est le mieux pour elle. Demain tout sera fini et je pourrai retrouver ma sœur. » Soupirait-il en baissant la tête, clairement perturbé par la nouvelle injustice subie par sa sœur.

Avec sa cousine et son petit ami qui voulaient à leur tour rejoindre leur groupe, ils étaient l’un des groupes les plus nombreux du bal. Entre le malaise ressenti par ce trop plein de sociabilité, la tristesse ressentie pour sa sœur, Jasper avait du mal à ne pas s’enfuir. Soudain, il sentit quelque chose qui tirait sur le bas de sa chemise. La tête déjà baissée, son regard se dirigeait vers la main de Gwen. Que faisait-elle ? Il ne comprenait pas vraiment son geste, du moins, il ne saisissait pas la signification que l’adolescente voulait donner à ce geste. Encore moins le fait qu’elle le fasse en plein milieu de leur groupe. Il se recula légèrement en relevant la tête.

« J’imagine que tu peux rester si les filles sont d’accord. » Dans un éclair de lucidité, les prénoms de leurs camarades lui revenaient en tête. « Murphy, Lilith, Gwen c’est d’accord ? »

Demandait-il pour remettre la décision entre leurs mains. Après tout, il n’était pas le chef de groupe, d’autant plus qu’il s’était déjà imposé à Gwen, puis à Murphy, ce n’était pas à lui de dire si sa cousine pouvait rester.

KoalaVolant

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Bal de fin d'année

Florent se trouve dans son dortoir. Le quatrième année se prépare pour le bal de fin d'année. L'an prochain, le Gryffondor passerait en cinquième année. Mais avant cela, le jeune homme doit participer à ce dernier bal. Et une nouvelle fois, le jeune homme était heureux d'y participer, car il y serait en compagnie de sa magnifique petite amie Kathleen.

Pour l'occasion, le directeur de Poudlard, Mr Kaspær Sørensen a décidé d'une thématique original. Les élèves et membre du personnel éducatif devait être accoutumé de tenue celtique ou druidique. Le quatrième année n'avait malheureusement aucune tenue de ce genre dans son armoire. Alors qu'il avait appris la thématique de ce bal de fin d'année, il avait écrit une lettre à ses parents afin qu'ils lui achètent une tenue pour l'occasion.

quelques jour plus tard alors que Florent se trouvait dans la Grande Salle, le hibou de ses parents lui rapportait un colis. Le quatrième année ne perdait pas une seconde avant de découvrir l'achat que ses parents avaient fait pour l'occasion. C'est donc à ce moment qu'il finissait par découvrir sa tenue pour la soirée de fin d'année. Revenons à présent au présent, Florent enfile donc la tenue que ses parents lui ont offert pour l'occasion.

Une fois, sa tenue enfilée, il se coiffe et rejoint alors Kathleen dans le couloir et ils rejoignent ensemble le parc. C'est sur place qu'il découvre que les élèves de grade acier doivent s'occuper de servir les gens. Kathleen ne perd pas une seconde avant de chuchoter à à Florent son mécontentement sur la situation. Florent lui répond à son tour:

"Je ne comprendrais jamais pourquoi les gens agissent comme ça."

Puis le jeune homme écoute ensuite le directeur qui annonce dans un premier temps les résultats de la coupe des Quatre maisons. Et c'est bien triste, car cette année Gryffondor termine à la dernière place. Ensuite, c'est l'annonce des grands gagnants de la coupe de Quidditch. Cette année, l'équipe de Florent a fait une belle performance en remportant deux matchs. Malheureusements ils n'ont pas obtenus un certain nombre de points et c'est au final Serpentard qui obtient la première place.

Florent est un peu déçu, mais cette année a été satisfaisante au niveau sportif. Car cela faisait bien longtemps que son équipe n'avait pas remporté le moindre match. Puis l'intervention du directeur fini, les élèves peuvent enfin commencer cette soirée. Kathleen qui n'aime pas trop l'ambiance, car notamment sa cousine se retrouve à devoir faire le service demande s'ils peuvent aller à l'écart. Florent lui répond en souriant:

"Ça me va."

@Kathleen Kirte

tenue:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Bal de fin d'année
sauvons le cochon

ft. @Hayden W. Lynch, @Professeur J. Alexander & Michaela O'Delee

Pour être parfaitement honnête, l'idée de base n'avait pas été exactement celle-là... Bien sûr, Michaela voulait se joindre aux grades aciers qui se retrouvaient à faire le service, par pure solidarité, parce que c'était profondément injuste d'imposer des différences de traitement pareil à des adolescents autant que de les hiérarchiser sur des critères complètement subjectifs, obscures et probablement stupides... Mais à aucun moment elle n'avait suspposé qu'Hayden trouverait l'idée assez brillante pour l'accompagner... Il aurait dû lever les yeux au ciel, essayer de la dissuader et finir par lui souhaiter une bonne soirée en mode « bon courage avec tes conneries »... mais non. Elle aurait dû s'y attendre, pourtant. C'était le garçon le plus gentil qu'elle n'avait jamais rencontré de sa vie – même si prendre une douche tranquille semblait plus important que toute notion de justice – mais tout de même... Elle s'était retrouvée prise dans un piège qu'elle n'avait pas eu conscience de se tendre et ne s'était pas vue l'envoyer promener et lui demander de rester en dehors de tout ça... Tant pis. Alors tout en déambulant, les mains pleines de verres ou de petits fours, vêtue d'une simple robe faite à l'arrache avec un vieux drap blanchâtre, tout effilochée, ceinturée d'un bout de corde qu'elle avait trouvée près de la cabane de Duncan et qui aurait très bien pu aller aux véritables serviteurs de l'école, sur laquelle reposait une pancarte où elle avait pris soin de noter : « si cet esclave avait été un elfe, ça vous aurait semblé normal... pourtant ça ne l'est pas non plus », elle gardait un œil sur lui. Juste au cas où... Non pas qu'elle ne le pensait pas capable de se débrouiller tout seul mais... si quelqu'un lui cherchait des noises, elle irait l'assommer à coup de plateau, que le monde soit prévenu. Mais en même temps... qui aurait le cœur de s'en prendre à un ours aussi chou...? L'adolescente fourra un verre dans les mains d'un de ses camarades et lui adressa un sourire qui aurait tout aussi bien pu dire « bouge de là stp » avant de le contourner et de continuer sa distribution avec toute la docilité dont elle était capable.
Néanmoins, le Serdaigle agita la main avant de fendre la petite foule pour la rejoindre... Elle n'eut aucun mal à abandonner son service et lui offrit un sourire immense et sincère, contente qu'il soit là, dans le fond, et surtout contente qu'il n'ait pas l'air au bout de sa vie...

— J’avoue, j’ai fait aucun effort pour le déguisement, mais au cas où ils nous demandent de jouer les bouffons pour les divertir je serais dans le ton au moins.
— Quoi ? Non mais même pas en rêve tu fais ça, répliqua-t-elle d'un ton à la fois outré et sans appel, avant de reprendre avec une légèreté évidente : mais ça te va super bien, tu devrais les garder dans la vraie vie, ces petites oreilles.

Son regard clair se perdit machinalement autour d'eux, pour s'assurer que leur pause ne risquait pas de filer du travail supplémentaire à leurs camarades de galère, et finit par revenir sur Hayden qui, un doigt sur les lèvres, regardait autour de lui également. C'était triste, quand même, de passer cette dernière soirée de l'année à être sur la défensive, comme ça... Elle aurait préféré qu'il passe un meilleur moment... mais il fallait voir le bon côté, l'année se finissait tellement mal qu'il allait forcément adorer ses vacances, quelles qu'elles soient... Oui, on se contentait désormais de peu, à Poudlard. On se contentait toujours de moins avec les années, même...

— Mais si tu veux, j’ai piqué plein des petites brochettes de légumes, t’en veux ?

La rouquine ricana alors qu'elle lui en chipait une et arrachait un morceau de courgette du bâtonnet, sans l'ombre d'une élégance.

— On t'a déjà dit que t'étais génial ? … j'ai pas eu le temps de manger avant de venir, je commence à avoir trop la dalle.

Elle n'eut même pas le temps de finir sa brochette que les yeux de son ami se posèrent sur quelque chose un peu plus loin et que son ami tout entier se glissait entre elle et la chose pour l'empêcher de voir ce qui se passait... Elle se mit maladroitement sur la pointe des pieds mais sa taille de hobbit face à celle de géant d'Hayden ne fit évidemment pas le poids.

— Oh… Euh, regarde pas par là. Tu vas pas aimer.
— Quoi ? Y'a quoi ?

Elle le contourna en manquant de faire tomber un verre de son plateau et lâcha un petit cri horrifié en voyant le cochon entier en train de rôtir. Mais ces gens n'avaient donc aucune limite ?! Et personne n'était dérangé par la vue de cet animal innocent qui tournait sur une broche ?!

— Faut qu'on fasse un truc. N'importe quoi. Mais on peut pas laisser ça comme ça...

Et comme si le ciel l'avait entendue, le professeur Alexander sortit de nulle part. Elle le salua de loin, pas rancunière pour une noise – même si lui devait l'être un peu plus, probablement – et le regarda venir vers eux, prête à lui filer à boire avant de reprendre ses manigances avec le Serdaigle comme si de rien n'était... mais il se révéla plus utile que prévu :

— Passe-moi cela et va passer la soirée avec tes copains, lâcha-t-il en tendant la main pour prendre son plateau, si quelqu’un vient se plaindre, envoie-le-moi.

Elle ne se le fit pas dire deux fois, et pas gênée le moins du monde, fourra son plateau dans les mains de son professeur avant d'attraper celui d'Hayden pour l'y mettre avec. Ah bah elle allait avoir besoin de bras pour retirer le cadavre de là, c'était évident !

— Merci M'sieur !

Puis elle attrapa la main du jeune homme et le tira derrière elle, à l'abri des regards derrière un menhir ou peu importe le nom de la grosse pierre.

— On va sauver le cochon... enfin, non, il est déjà mort... Elle grimaça. ...mais au moins sa dignité. Qu'ils bouffent des animaux qu'ont rien demandé déjà c'est dégueulasse mais qu'ils s'en servent comme attraction, c'est juste inhumain.

Un silence un peu dramatique ponctua sa phrase alors qu'elle plantait son regard grave et sérieux dans celui de son meilleur ami.

— Faut qu'on le dégage de là.

(c) jawn

Bal de fin d'année

Michaela & Hayden orchestrent un vol de cochon

Un peu surpris par les paroles de soutien de l'enseignante, qu'il ne connaissait pas très bien, Hayden jeta un coup d'oeil en arrière pour veiller à ce que personne ne les écoute, et se contenta de hocher la tête. Il ignorait pourquoi est-ce qu'elle prenait l'initiative de s'adresser à lui ainsi, mais c'était plutôt gentil de sa part... « Ça va aller, m’dame, c’est pas si grave. » lâcha-t-il, avec un sourire un peu maladroit, tentant d'exprimer sa reconnaissance, avant de faire volte-face. « Mais… merci. » Il n'était guère aussi optimiste, mais par les temps qui couraient, cela faisait du bien, d'avoir un peu de soutien. Ayant passé les derniers mois en grade bronze, puis acier, il s'était presque habitué au manque de considération, mais force était de constater qu'il restait chez les enseignants une réelle désapprobation du pouvoir en vigueur. Il rejoint sans tarder sa camarade d'infortune, qui avait manifestement cru bon de se déguiser en elfe pour la soirée, et d'en profiter pour revendiquer ses idées sur une pancarte. Ce qu'elle en avait, du cran... Il récupéra son plateau, et s'empressa de refourguer ses derniers petits fours à ceux qui passaient près de lui. « Tu m’étonnes… attends, dès que Sherwin tourne la tête je te récupère des poivrons grillés. » proposa-t-il avant que ses yeux ne se posent sur le pauvre animal, qui rôtissait sur une broche, et dont la peau dorait au contact des flammes. Evidemment, il tenta de préserver son amie de ce spectacle quelque peu choquant, hélas sans succès. La pauvre, elle semblait réellement affectée par ce qu'elle voyait.

C'était sacrément nul, cette idée de cochon de lait. A vrai dire, Hayden songeait qu'auparavant, bien avant de connaître Michaela, il n'aurait probablement pas réagi face à la vision de l'animal... Il était beaucoup plus attentif à ce genre de choses depuis qu'il la côtoyait. Pour autant, alors qu'elle semblait réellement désemparé face au sort de l'animal, il était bien conscient que leur potentiel d'action restait limité. « Mais qu’est-ce que tu veux qu’on y fasse, Mika ? Y a plein de monde autour, on va pas le… ». Il s'interrompit en observant sa meilleure amie, et sa bouche s'arrondit en forme de "o". Il se tourna vers la bête, puis vers la Gryffondor, puis à nouveau vers la bête, et encore en direction de la jeune fille... Puis, il secoua vigoureusement la tête en signe de négation. « … non, non, je connais cette tête-là et t’es pas vraiment en train de penser à ce que je pense. C’est une très, très, très mauvaise idée. » tenta-t-il de l'assurer en jetant quelques coups d'oeil anxieux en direction des quelques membres de la brigade qui étaient présents ce soir, notamment les Sherwin qui à eux seuls étaient en mesure de les envoyer en retenue même le soir du bal de fin d'année.

Ils en étaient à s'occuper du service à la place des elfes, sérieusement... et il n'était pas franchement pressé de savoir quelle humiliation la direction et sa milice auto-proclamée pourrait bien leur réserver, afin de les enfoncer plus bas que terre. « Comment tu veux sauver la dignité d’un cochon déjà mort, devant Sørensen et toute sa clique, sérieux ? » lui demanda-t-il en levant les mains, pour afficher sa perplexité. « Tu veux quoi, qu’on l’empaille et qu’on le dépose chez Duncan ? » Non, évidemment, il connaissait suffisamment Michaela pour savoir qu'elle avait probablement déjà une idée bien plus noble en tête pour pouvoir lui rendre correctement hommage... Ça ressemblait franchement à du suicide. Et pourtant, le jeune garçon, à la fois intrigué, prêt à suivre sa meilleure amie jusque dans ses opérations militantes fantaisistes par loyauté, et tenté de faire un pied de nez au directeur, commençait à sérieusement envisager la possibilité de participer à cette idée boiteuse... « Bon, je sens déjà que je vais regretter cette question, mais… c’est quoi, ton plan ? » finit-il par la questionner en soupirant, n'ayant pas la moindre once d'idée pour rendre cette initiative réaliste. N'importe qui aurait sans doute le loisir de les voir faire, et de les dénoncer...

@Michaela O'Delee
@Professeur A. Cooper

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