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Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



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Message(#) Sujet: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyLun 6 Mai - 12:21

Piquer l'ail dans le gigot
Cours commun et exceptionnel d'éducation sexuelle pour @Gryffondor, @Poufsouffle, @Serdaigle, @Serpentard avec le @Professeur J. Griffith
Comme à son habitude, Bevans était plutôt nerveux. Le cours du jour le sortait exceptionnellement de son cachot pour le faire migrer dans la Grande Salle. Le sujet éphémère n’avait cependant rien à voir avec les potions et avait même un caractère plutôt exceptionnel. En effet, suite aux récents déboires du précédent professeur de Divination, un certain Professeur Walsh à qui Bevans avait à peine adressé la parole, Fergal avait contacté son équipe pédagogique afin d’organiser un cours d’éducation sexuelle. D’un naturel volontaire et loyal, le professeur de potions n’avait pas hésité à proposer son aide à son ami mais si faire un binôme avec le professeur Griffith ne l’avait pas dérangé spécialement à ce moment-là, les choses avaient quelque peu changé entre-temps, rendant la situation quelque peu cocasse (et les récents podcasts d’Agatha n’avaient rien arrangé). Les deux directeurs de maison n’avaient pas vraiment été très assidus pour l’élaboration du cours sur le week-end qu’ils y avaient consacré et s’étaient affolés la veille au soir pour préparer leur leçon, dans l’urgence. Peut-être que les élèves les moins assidus commençaient à déteindre sur eux, il fallait croire. Demander aux étudiants d’envoyer des questions avait été indéniablement une solution de facilité : cela leur avait permis de construire un semblant de plan pour le déroulé du cours.

Pour faire bonne figure néanmoins, Caerwyn s’était ramené avec quelques parchemins sous le bras, notamment ceux qui comportaient des schémas et surtout des notes. Si ces dernières étaient maigres au moins n’aurait-il pas de trou de mémoire. Il était, après tout, plus facile de parler de Polynectar devant une vingtaine d’élèves que de pénis ou de vagins devant toute l’école. Parfois, il se demandait pourquoi il disait oui à tout alors que cela le poussait indéniablement dans des situations plus qu’inconfortables. Comme tout bon exposé cependant, il y aurait toujours un des membres du groupe qui parlerait plus que l’autre. Même s’il paraissait le plus studieux avec ses notes, il n’hésiterait pas à se cacher derrière Jack et lui laisserait le plus de temps de parole possible. Il était impulsif, mais pas spécialement courageux. Il regarda la marée d’élèves s’installer dans la Grande Salle dont l’agencement des tables et des bancs avait été revu pour l’occasion. Sans dire un mot à sa collègue, il la salua pourtant sobrement d’un signe de tête et se permit un léger sourire. Il se reconcentra alors sur son auditoire, attendant que tout le monde soit installé et à peu près silencieux.

— Bonjour à tous ! On est nombreux aujourd’hui alors je vous demanderai d’être calmes, s’il vous plaît.

Le brouhaha résonnait vite dans la Grande Salle, tout le monde en avait eu après tout un aperçu à chaque dîner. Le sujet du jour allait certainement susciter des ricanements et des murmures mais peut-être qu’avec le dragon des serres devant eux, les élèves seraient moins enclins à être bruyants et agités.

— Le Professeur Griffith et moi-même tenions à remercier ceux qui ont joué le jeu et qui nous ont fait parvenir leurs questions. On essayera d’y répondre de la manière la plus pertinente qui soit.

Il plongea déjà son nez dans ses notes à moitié vides. Cela n’allait pas l’aider à grand-chose, mais le simple fait de briser le contact visuel avec ces centaines de paires d’yeux braquées sur lui l’aidait à se reconcentrer.

— Comme vous avez pu le constater, on a divisé le cours en trois grandes parties durant lesquelles on abordera plusieurs sujets qui nous ont été demandés via vos questions.

D’un coup de baguette, il fit s’envoler et léviter le plus grand des parchemins, comportant des illustrations précises et réalistes de ce sur quoi allait porter la première partie : l’anatomie. Si on lui avait dit il y a six mois qu’il allait devoir utiliser ses talents d’artiste pour représenter le plus assidûment possible des organes génitaux pour les élèves de Poudlard, il n’y aurait jamais cru. Attendant que les ricanements certains ne cessent, il commença donc à décrire les différents fonctionnements de chaque organe, d’une voix plus ou moins assurée. En cours de route, tandis qu’il abordait le clitoris, il se demanda intérieurement pourquoi ils n’avaient pas greffé Poppy au projet. Si elle n’était pas encore arrivée au moment de l’élaboration de ce cours exceptionnel, rien ne l’aurait empêchée de venir parler du corps humain. Une fois son petit exposé sur le fonctionnement desdits organes génitaux terminé, il regarda à nouveau ses notes et ajouta :

— Maintenant que nous avons vu les généralités, je vais passer aux questions qui nous ont été posées. Certains d’entre vous se sont interrogés sur leur corps, leurs différences par rapport aux autres, etc. Pour faire bref, vos complexes. C’est très fréquent d’en avoir et vous verrez que ce sont généralement que des prises de tête ridicules.

Il marqua une pause, continuant de lire le semblant de mots qu’il avait couchés sur son parchemin. Ils avaient beau dire à leurs élèves de regarder leur auditoire lorsqu’ils faisaient un oral, Caerwyn semblait avoir oublié cette consigne-là pour ce cours. Néanmoins, sa voix était plus assurée. Si son regard était constamment baissé, cela lui évitait au moins de se rappeler dans quel bourbier il s’était mis.

— Pour commencer, messieurs. Malgré les bruits de couloir, non, la taille ne compte pas. C’est quelque chose d’assez important à souligner parce que ça va vous suivre pendant un moment. Tout le monde en a une différente, plus large, un peu tordue, circoncise ou non, ça ne change strictement rien. C’est la manière dont vous vous en servez qui importe. Ça peut paraître très con et bateau dit comme ça mais c’est vrai.

Il aurait pu démystifier les fausses normes inculquées par la pornographie mais il n’était pas certain que cela parle à tout le monde. Non seulement parce qu’elle était surtout abordable via Internet et que les Sang-Purs ne savaient même pas ce qu’était un ordinateur mais aussi parce qu’il n’était peut-être pas très pertinent d’aborder cela avec des élèves. Dans le doute, il n’ajouta rien.

— Mesdemoiselles, quant à vous, vous n’êtes pas non plus épargnées par les complexes. La poitrine, notamment. En bas également – mais je laisserai ma collègue en parler, elle sera plus à même de vous rassurer sur ce point. Néanmoins, de la même façon que pour ces messieurs, peu importe la forme, la taille, ou qu’en sais-je, cela n’influe en rien sur vous et sur qui vous êtes.

Il laissa un bref temps, avant de reprendre :

— Comme certains et certaines nous l’ont demandé, oui, il existe des manières de pallier vos petits défauts et vos complexes par des modifications ou ce genre de choses. Personnellement, ce n’est pas ce que je préconiserais, mais le plus important est que vous vous sentiez à l’aise avec vous-même. Personne n’a le droit de vous faire de remarques sur votre physique et s’ils le font, c’est que ce sont des cons.

Est-ce que « barbu bedonnant » rentrait dans cet exemple-là ? Il l’ignorait.

— Ensuite, une question qui est un peu plus portée sur l’acte : est-ce qu’il doit y avoir pénétration pour que cela soit considéré comme un rapport sexuel ? Ça va être simple et concis : non. Il y a plein de façons différentes d’avoir un rapport sexuel dès lors que c’est intime. Les caresses, notamment. La pénétration, même si c’est la façon la plus commune qu’on se représente de l’acte, n’est pas obligatoire pour que vous y preniez du plaisir. Soyez simplement à l’aise.

Il releva enfin les yeux sur son audience, ne sachant pas trop s’il avait réussi à les convaincre ou non. Il tenta alors un sourire un peu crispé avant d’ajouter :

— Et en parlant d’être à l’aise, je vais laisser le Professeur Griffith vous parler du consentement. S’il y a des questions, nous verrons cela à la fin si vous le voulez bien.

Il jeta un bref coup d’œil à Jack afin de lui transmettre implicitement la parole. Le plus gênant était passé, du moins l’espérait-il. Il ignorait si c’étaient les rayons chaleureux de mai qui frappaient sa nuque à travers les vitraux de la Grande Salle, mais il se rendit compte, en cessant enfin de parler, qu’il avait bien chaud. Suite à son incident récent de transplanage, son absence exceptionnelle et provisoire de barbe devait laisser paraître encore plus facilement son air gêné et ses joues cramoisies. Il espérait seulement qu'il soit suffisamment loin des élèves pour que cela ne se remarque pas trop.



...

ANAPHORE
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Professeur J. Griffith

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyLun 6 Mai - 12:47

( Piquer l’ail dans le gigot )


‎‎  ‎ Contrairement à son collègue nerveux, Jack était parfaitement détendue. Ils avaient beau avoir travaillé moins de temps que prévu sur le sujet dont ils s’étaient volontairement emparés à la demande de Fergal, elle était assez confiante ; le résultat répondait aux questions anonymes des élèves, tout en posant les bases d’une sexualité saine, ce qui était le principal. Aussi, lorsque tout le monde fut rassemblé dans la grande salle et que Caerwyn s’avança pour prendre – un peu trop timidement – la parole, elle se contenta de poser une fesse contre l’une des tables en croisant les bras. “Il vous a demandé du calme” ajouta-t-elle d’une voix glaciale, puisque le brouhaha persistait, avant de s’évanouir progressivement face à sa sévérité. Aucun besoin de notes pour sa part, aussi attendit-elle tranquillement que son binôme déroule sa partie anatomique sans l’interrompre – enfin, pour la majorité.
‎‎  ‎ Lorsque Bevans l’invita à prendre la parole sur les complexes anatomiques féminins, elle se redressa et s’avança pour dominer la foule d’élèves de son regard acéré. “Comme le souligne parfaitement votre professeur, messieurs, apprenez d’abord à vous servir de votre pénis avant de vous inquiéter de sa forme. Du moins, sauf si celle-ci change en quelques jours, là je vous inviterai plutôt à vous rapprocher de l’infirmière et à allumer un cierge.” La botaniste étira une petite grimace évocatrice, avant de reprendre la parole. “Mesdames, concernant vos seins, si je peux bien vous rassurer sur une chose, c’est que peu importe leur forme et leur taille, et même les moqueries, car quoi qu’elles prétendent, vous aurez toujours une horde d’amateurs – et d’amatrices – avides pour s’y intéresser. Ce qui n’est pas forcément toujours agréable, d’ailleurs.” Jack haussa un sourcil en pinçant les lèvres, son regard tombant sur un élève louchant sur le décolleté d’une camarade. “Concernant vos vulves, sachez qu’il existe une variété très large de morphologies et il n’est absolument pas bizarre ou contre-nature d’avoir des tailles de grandes lèvres ou petites lèvres différentes, pas plus qu’un clitoris plus gros que la moyenne. Vous pouvez vous référer aux planches anatomiques qui déclinent des dizaines de morphologies vulvaires, juste ici” indiqua-t-elle en désignant l’une des planches flottant face aux élèves, “qui ont été réalisées avec un certain talent par votre maître des potions.” Petit sourire, coup d’œil glissé à Caerwyn pour jauger le niveau d’embarras – maximal. “Concernant les modifications anatomiques, qu’elles concernent votre visage ou tout autre partie de votre corps, je rejoins mon collègue : nous vous le déconseillons vivement, à votre âge du moins. L’adolescence est une ère de complexes, un vrai embouteillage de honte ! Apprenez à connaître votre corps avant d’être certains de désirer le modifier. On peut le regretter amèrement. Pour les plus complexés, sachez que le psychologue scolaire est tout à fait à même de discuter avec vous de ce sujet, et n’hésitez pas à apprendre à utiliser le maquillage magique ; tout un art !” Une pause, courte, balayage des visages juvéniles. “Par ailleurs, sachez qu’il existe également des corps dits intersexués, dont la variété anatomique plus subtile est déclinée ici.” Elle désigna une nouvelle planche. “Eh oui, ne faites pas cette tête, ils représentent entre 1 et 3 % de la population, ce qui signifie que vous avez statistiquement déjà croisé au moins une personne intersexuée dans votre vie. N’hésitez pas à noter sur vos parchemins si vous avez des questions à ce sujet, nous y reviendrons en fin de séance.
‎‎  ‎ C’est ce que ça donnait soif, ces histoires ! Griffith n’était pas habituée à parler autant. D’ordinaire, la pratique primait sur le théorique. Mais cette fois, il lui fallait reprendre son souffle et utiliser à nouveau sa salive, car c’était à nouveau son tour de reprendre la parole – devant un Caerwyn clairement soulagé de concéder la partie sur le consentement. Jack s’en empara avec un ton neutre, exposant les différentes façons de s’assurer du consentement de ses partenaires, ainsi que l’importance de le redemander lorsqu’on avait envie de tenter de nouvelles pratiques ; elle souligne aussi qu’il était tout à fait possible de revenir sur son consentement et d’arrêter une relation sexuelle en cours de route. “Étant donné que nous avons été questionnés à ce sujet, je vous répondrai une chose très claire : ni l’âge ni le fait d’être en couple, et même marié, n’est un passe-droit quant au consentement. Il n’y a jamais aucune obligation de dire oui. Par ailleurs, vous pouvez refuser toute votre vie d’avoir des relations sexuelles, si vous n’en ressentez pas l’envie. C’est quelque chose qui existe tout à fait, et que nous désignons par le terme « asexualité ».” Elle laissa le temps à quelques étonnés de prendre des notes, probablement pour poser des questions ultérieures. “Puisque je parle d’asexualité, ce qui est souvent mal perçu socialement, je tiens à insister sur le fait que non, « avoir l’air cool » n'est pas un motif sain et suffisant pour avoir une relation sexuelle. C’est le meilleur moyen de regretter un rapport. De même, ce n’est pas « cool » de sortir avec quelqu’un de plus âgé. Nous vous déconseillons assez fortement, selon votre âge et la différence avec votre camarade mineur, de sauter le pas parce qu’il y a une différence de maturité entre vous. Ça ne doit jamais être un moteur. Et, bien évidemment, par pitié, n’engagez rien de sentimental ou de sexuel avec un adulte ou un jeune adulte. Non, vous n’êtes pas assez matures pour ça, croyez-moi. Et si vous êtes aussi mature que votre partenaire plus âgé, posez-vous des questions sur sa maturité, à lui. L’âge n’est absolument pas un gage de confiance et d’expérience. Méfiez-vous de vos aînés intéressés par vos petites têtes blondes, ils ne tournent pas très ronds.” Un soupir, une pause. “Enfin, oui, vous pouvez avoir des rapports avec vos camarades sans qu’il n’y ait d’enjeu sentimental ou de couple. Assurez-vous simplement que tout le monde est bien d’accord là-dessus. Mais n’ayez jamais honte de votre sexualité, du moment qu’elle respecte le consentement de tout le monde.” Et sur ces bonnes paroles, elle coula un nouveau regard à son collègue. “Fait-on une pause entre deux thématiques pour recueillir quelques questions ? Ou une pause tout court, pour les plus rouges d’entre eux ?
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Senna Clerc-Griffith

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyJeu 9 Mai - 11:03



Le Cours Maudit


    Si le printemps était censé réjouir les coeurs et apporter un peu d'espoir et d'optimisme sur le château, au moins une élève ne semblait pas sensible aux bonnes ondes de la saison. Pour Senna, il était clair que cette période était difficile. Les récents évènements n'ont absolument pas aidé la jeune fille à passer des bons moments. Si on oubliait cette histoire de professeurs rajeunis, où tout le monde avait confondu Senna avec sa mère, ou sa mère avec elle, toute la journée... Enfin, déjà cette affaire était difficile à oublier. Mais il y avait aussi tous les cours communs qui étaient difficiles à suivre pour les années plus jeunes, comme la sienne. Senna, qui n'était pourtant pas une si mauvaise élève, avait du mal à suivre la cadence. Les sujets semblaient n'avoir rien à voir avec le programme, et surtout être hors d'atteinte pour quelqu'un de son niveau. Malheureusement, le printemps ne faisait que de commencer, et voilà que la malédiction continuait. Car Senna avait sincèrement l'impression d'être maudite depuis ce courrier du professeur Bevans. Non seulement il y allait avoir un autre cours commun avec toute l'école, mais c'était un cours d'éducation sexuelle et il serait officié par son directeur de maison, et sa mère. Ces deux professeurs que des rumeurs les supposaient ensemble.

    Oh, Senna avait bien tenté de s'y échapper. Elle n'avait pas adressé la parole à Bevans, étant donné qu'elle ne voulait plus lui parler suite à la découverte qu'il partageait probablement tous leurs échanges à sa mère. Mais Senna avait demandé à sa mère directement si elle pouvait se soustraire à cette journée qui promettait d'être une torture. Malgré la relation extrêmement conflictuelle que Senna entretenait avec Jack, elle avait eu un maigre espoir. Oui, elles se blessaient souvent, oui, elles ne savaient pas communiquer, mais quand même, elles s'aimaient. Et à de rares occasions, elle se le montraient dans des regrets. Senna nourrissait donc l'optimisme que sa mère veuille continuer de remonter la pente de leur relation en l'excluant de ce calvaire, mais non. Senna était forcée d'être là, même après avoir tenté de convaincre Dmitri de faire quelque chose pour annuler ce cours, ou être restée dehors dans le froid de la nuit pour tomber malade. Le pire, c'est que maintenant qu'elle avait exprimé sa volonté de ne pas être là, Senna savait qu'elle serait surveillée, et qu'elle pouvait d'autant moins s'échapper.

    Stratagèmes et stratégie, le plan d'attaque à mettre en place pour ce cours était donc délicat. Senna ne voulait ni être dans les premières à arriver, ni dans les dernières. Si elle était là dès le début, on noterait sa présence et penserait qu'elle était soit trop fayotte, soit trop peu dérangée à l'idée d'entendre sa mère parler sexe. Et ce n'était pas vrai. Ensuite, si elle était là trop tard, alors tout le monde la verrait entrer, et elle n'aurait surement pas de place dans le fond, là où elle espérait pouvoir comater et doucement mourir. Senna essaya donc de ne pas arriver trop tôt. Une fois dans la grande salle, elle s'installa dans le fond de la salle. Elle avait ramené avec elle des tranches de toast qu'elle avait subtilisé au petit déjeuner, et les installa devant elle (il y en avait aussi pour ses voisins si on voulait s'asseoir à côté.) Si elle mangeait d'un air détaché, peut-être que personne ne verrait à quel point elle était morte de honte. Et puis manger, c'était pas mal pour penser à autre chose que sa mère qui parlait de vulves et de pénis à tout va.

    Sans grande surprise, Senna écoutait le cours d'une oreille. Elle ne souhaitait tout simplement pas participer à cette chose. Déjà, sa mère étant Jack Griffith, elle avait déjà entendu toutes ces histoires de puberté, de protection, de fonctionnement et d'anatomie. Elle n'en avait simplement pas besoin. Enfin, ça c'est ce qu'elle se dit jusqu'à ce qu'elle entende l'adjectif "cool" pendant la section sur le consentement. La bouche encore pleine de toast, Senna leva les yeux vers sa mère pendant quelques secondes. Parce que celle-ci avait tout l'air de répondre à sa question. Senna sentit ses joues devenir un peu plus rouges que d'habitude, et tourna vite le regard. Si elle n'avait rien dit quand Bevans avait parlé des sorts de modification corporelle, devinant que la plupart des élèves en avait probablement parlé. Elle avait maintenant l'impression d'être percée à jour. C'est peut être elle qui avait formulé une question sur les élèves plus âgés, et le fait que ça rende cool ou pas. Cela sonnait comme elle. Même si elle avait clamé à son camarade Serdaigle ne pas avoir posé de question, elle l'avait tout de même fait, suite aux récents évènements dans sa vie. Mais bon, de toutes façons, elle n'était pas intéressée par la réponse. C'était simplement pour donner de la matière, pour éviter que tout ne tourne autour de l'acte sexuel en lui même. Senna s'en fichait bien. Elle avait failli vivre son premier baiser, et réalisé qu'elle n'était pas prête pour cela. Si elle se posait des questions, c'était juste au cas où car elle ne souhaitait rien faire avant un certain temps. L'idée de se rapprocher de quelqu'un était terrifiante. Et quand elle se disait ça, c'est là que son regard alla se poser sur certaines personnes dans l'assemblée, dont une en particulier... La jeune blonde observa la fille plus agée qui avait en partie influencé sa question, puis Senna se reconcentra bien vite sur son toast, prenant une autre bouchée d'un air désintéressé, souhaitant pouvoir fondre sur son banc et disparaître par une bouche d'égout, peu importe. Existait-il un sort pour faire avancer le temps?

 

PRETTYGIRL
""


@Gwendolyn A. Chastel  @Dmitri D. van Aken  


Hrp::


Dernière édition par Senna Clerc-Griffith le Dim 12 Mai - 18:41, édité 2 fois
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Teodora K. Von Meissen

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyJeu 9 Mai - 11:53

Nb: en noir les chuchotements pour Saige et Jin (Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle 723178256 en toute discrétion messieurs dames les profs, vous imaginez bien.) en rouge pour tout le monde

Le cours d’éducation sexuelle était une idée du club de Silas, ce qui était une bonne raison de vouloir y participer. Même si d'après la rousse, il n’était certainement pas le plus mal passé sur le sujet. Une autre bonne raison était que la matière était bien plus passionnante que le reste du programme. Et ensuite, ça ne pouvait être qu’amusant. Les profs allaient tirés la gueule, les élèves ronchonner et Teddy manger du popcorn avec Saige.
Enfin, ça c'était le plan. Car lorsqu'elles arrivèrent le fond de la classe était déjà plein et les premiers rangs épars. ”t’y crois ça, pour une fois qu’on veut être devant, on arrivera même pas à être l’une à côté de l’autre ?! Fait chier” dit-elle en regardant à droite et à gauche, avant de jeter son dévolu sur deux places encadrant Jin. Il allait être ravi. ”Déso Jin, tu vas devoir nous supporter. Mais t'inquiètes, sur ce sujet là, on est pas des boulets.” dit-elle en prenant un air inspiré avant de ricaner avec son amie.

Bevans eut bien à rétablir le calme, d’ailleurs c’est Griffith qui avait les plus grosses et qui n’eut guère besoin de gesticuler pour arriver au résultat escompté. Pour l’instant, rien de bien nouveau sous le soleil. Bevans avaient l’air au bout de sa vie et Jack se la pétait à donf. ”Y en a qui sont plus à l’aise à l’orale que d'autres” lâcha-t-elle à ses voisins d’un air entendu.

Teddy acquiesça quant à la remarque des professeurs. Tout le monde avait des défauts mais de là à vouloir carrément se lancer dans la métamorphose pour quelqu’un? C'était plus simple de pas s’attarder avec ce genre de cons.
“What? Non mais t’imagines tu changes de date tu refais un ravalement complet, plus ici moins là. A la fin tu sais même plus à quoi tu ressembles au départ.” Elle leva les yeux au ciel. Autant pas s'emmerder avec une personne qui était pas capable d'apprécier ce qu'elle voit. S’il fallait déjà changer complètement son apparence pour plaire à un gus, le lendemain il faudrait commencer à s'intéresser à sa collection de cartes de joueurs de quidditch, etre plus ceci et moins cela. La flemme. C'était comme être seule mais avec les emmerdes en plus.
Ce n'était pas forcément réconfortant de savoir que les mecs étaient tous tellement des chiens qu’ils étaient prêt à se taper n’importe qui même en même temps, Teddy était plutôt de l’avis de Griffith.

C'était Bevans qui avait réalisé les planches anatomiques? Teddy ricana, glissant à sa voisine :”Eh bah pour quelqu'un qui a l’air de vouloir rentrer sous terre, il a dû en voir un paquet de près des chattes pour arriver à ce niveau de précisions. Il s’emmerde pas!” Si elle n’avait pas été au premier rang si proche de Griffith, elle aurait bien demandé laquelle était la sienne mais… c'était une manoeuvre dangereuse, la professeur de botanique serait bien capable de lui demander où Teddy elle-même se situait. ”en tout cas il a pas d’excuse, il est censé savoir où il va.” bon évidemment il connaissait visiblement tout sur les bites aussi, mais dans la mesure où les mecs sont tous le temps entrain de la sortir et de chercher à savoir qui a la plus grosse c'était moins étonnant.
Elle haussa un peu la voix pour que le reste de la classe en profite:”C’est le moment de prendre des notes, ça évitera de sortir un pointeaunord.”


Quant au consentement, ça puait le vampire à plein nez. ”Tu vois bien que c'est méga chelou ton histoire de vampire. C'est plus un adulte c’est un vieillard. Et une fois qu'il t’aura sucée tu peux être sûre qu'il voudra te ken. On ken pas avec papy. C'est comme se taper feu van Aken.” elle fit mine de se faire vomir.  Teddy était bien placée pour savoir que le sang de maledictus filait un rush de désir de folie, d'énergie, d’envie de conquérir le monde. Bon ça c'était avant d'avoir envie de crever, mais la poufsouffle imputait ça aux produits mélangés au sang pour en faire de l’acide. ”En plus si le mec a boulotté des tritons crus avant bonjour l’haleine.”

D’ailleurs cette histoire lui rappela une question qu’elle s'était posée en lisant un magazine piqué à Jocasta l’été dernier. Elle leva la main, attendant qu’on l’interroge. ”C’est vrai que les joints ça donne des pannes?”demanda-t-elle pas spécialement sûre de la terminologie à utiliser avec des profs. Mais en tout cas un certain nombre de ses potes, elle incluse, étaient potentiellement intéressés par la réponse. Elle se demandait aussi si c'était vrai qu'il y en avait pas mal d'autres qui donnaient l'effet inverse mais bizarrement, elle avait l’impression qu'il valait mieux éviter de poser la question si elle ne voulait pas faire un aller simple dans un bureau quelconque pour un petit rappel… elle passerait son tour, quelqu’un pourrait prendre la relève sur le sujet.
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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyDim 12 Mai - 18:33

Dmitri ne se réjouissait pas vraiment de perdre du temps dans un cours éducation sexuelle et s’il n’y avait eu une menace qui pesait sur ses épaules, jamais il ne serait venu. Le sujet ne l’intéressait tout simplement pas et il ne se sentait pas concerné par la question. Le professeur Bevans avait pourtant été clair, insistant sur le fait que la présence de tous les élèves était obligatoire, allant jusqu’à préparer une feuille d’émargement pour que tous puissent noter leur présence ; cela aurait été si simple que de demander à quelqu’un de signer à sa place, mais il savait que sa venue serait particulièrement surveillée. Tout était bon pour trouver de nouveaux reproches à lui faire, particulièrement lorsque les deux professeurs qui encadraient le cours étaient ceux-là même qui tenaient le pouvoir de lui rendre ou non ses affaires de peinture. L’aiglon avait beau essayer toutes les alternatives, il avait dû se rendre à l’évidence : à moins de prendre le risque cambrioler les serres de botanique et la réserve de potions, il n’allait pas pouvoir préparer de nouvelles peintures. Les peintures qu’il pouvait commander auprès de boutiques spécialisées ne suffisaient pas pour les tableaux vivants, malheureusement, et il n’avait plus les ingrédients nécessaires pour en préparer de nouvelles. Condamné à attendre et espérer que ses effets lui soient rendus, il n’avait d’autre choix que de traîner les pieds jusque dans la grande salle pour ce cours idiot. D’autres y allaient sans aucun doute avec plus d’entrain, comme Silas qui se réjouissait d’avoir obtenu l’une de ses requêtes les plus flamboyantes ; qu’ils s’amusent, ceux-là, et se plaisent à imaginer comment exprimer leur libido. Le temps où Sørensen était à la direction lui manquait presque : au moins à l’époque, nul n’aurait envisagé ce genre de mascarade inutile.

Sa seule consolation fut de constater qu’avec le monde qu’il y avait dans la grande salle et le brouhaha désagréable qui emplissait les lieux, presque plus fort encore que durant le dîner lorsque les hiboux commençaient à fondre sur les élèves, il serait aisé de passer inaperçu et faire tout autre chose. Le Tchèque s’installa parmi la masse, apercevant quelques têtes connues sans vraiment chercher à les rejoindre ou à les éviter : il se moquait bien de qui prendrait place à côté de lui, certain qu’il ne lèverait jamais les yeux pour s’intéresser à ce que pouvaient raconter Bevans et Griffith. Machinalement, il tira plutôt de son sac un carnet, non pour prendre des notes comme il vit certain le faire, mais pour dessiner. Les deux directeurs de maison pouvaient bien l’empêcher de peindre ses tableaux vivants, ils ne lui retireraient jamais l’art dans son ensemble.

Paisiblement, alors que les foules s’installaient encore et que les deux enseignants se préparaient, il ouvrit son carnet et ôta de sa poche un crayon à dessin, commençant à griffonner dessus. Au début, ce ne fut que quelques croquis de silhouettes, celles des deux adultes qui commençaient leur cours ; Bevans l’air gêné, le nez plongé dans ses parchemins plutôt que de regarder l’assemblée d’élèves devant lui, Griffith posée sur une table, scrutant d’un œil mauvais quelques élèves dessinés de dos. À mesure que le temps passait et qu’ils enchaînaient l’un l’autre leurs discours qu’il n’écoutait nullement, le dessin se chargea de détails. Des élèves se rajoutèrent au premier plan, de dos toujours, l’un ayant la tête posée contre la paume de sa main – il semblait s’endormir – deux autres penchés pour discuter à voix basse. Au fond, c’étaient le décor de Poudlard qui vint peu à peu se greffer à son croquis, au moment même où la botaniste mettait fin à son discours pour inviter des élèves à poser des questions – cela au moins, il l’avait écouté. Ce fut la voix de Teddy, tout devant, qui rompit le silence en première pour poser une question digne de sa réputation. Elle arracha un sourire au jeune peintre qui se mit à transformer les quelques silhouettes d’élèves anonymes sur son œuvre pour les transformer en ce trio improbable : Teddy et Billington – rien de surprenant jusqu’ici – encadrant un Jin Kyung qui n’avait probablement rien à faire entre les deux adolescentes.

HRP : si quelqu'un veut me rejoindre dans mon coin, qu'il ne se prive pas Cissy
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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyDim 12 Mai - 23:52

L’annonce d’un cours spécifiquement dédié à l’éducation sexuelle à Poudlard avait provoqué chez Nikita un intérêt malhonnête. A Koldovstoretz, on l’avait pas mal bassiné sur la « décadence » de l’Occident, coupée à la fois de la moralité chrétienne que de la spiritualité païenne des premiers sorciers. Quelle que soit la manière dont elle s’y prenait, la Grande-Bretagne échouait, engoncée dans son économicisme froid et son cynisme politique. Le respect de la nature était mort, et avec lui le féminin et le masculin sacré tout comme le mariage à l’église.
De ce qu’il avait vu à Poudlard depuis le début de l’année, force était de reconnaître que les choses n’étaient pas aussi désordonnées qu’on le lui avait expliqué. L’influence des vieilles familles de sang-pur, sans doute, bien que contrebalancée par leurs récents échecs aux élections, maintenait Poudlard dans un relatif carcan de bienséance. L’ambiance solennelle du château y participait à coup sûr, au même titre que les finalement très prudes robes de sorciers qu’on leur faisait porter la plupart du temps.

N’empêche, presque frustré que cet occident européen ne soit pas autant bordélique qu’on le lui avait vendu, Nikita sentait tenir sa revanche. C’était certainement maintenant que toute la perversité de l’école allait se révéler, qu’on leur parlerait changement de genre, homosexualité, sodomie et tout le reste, il le savait. Il avait presque hâte d’en avoir fini pour débriefer le tout et envoyer une lettre à l’ambassade de Russie. Cela faisait un petit moment qu’il ne savait plus trop quoi leur raconter quand il leur écrivait, et l’image d’espion qu’il avait de lui-même en pâtissait quelque peu. Certes c’était le Baioun qui furetait dans le château, mais Nikita avait quand même espéré pouvoir se montrer un peu plus utile à son pays. Sa scolarité avait pris trop vite un tournant on ne peut plus banal et assez solitaire par ailleurs, si l’on faisait abstraction de ses prises de bec avec les élèves de Serdaigle et son infiltration de la famille Appleton.

Toute l’école ne parlait que de ça depuis trois jours, depuis l’annonce du cours en fait. Ses camarades étaient tous surexcités pour tout un tas de raisons, entre ceux que l’idée mettait très mal à l’aise, ceux qui enchaînaient les blagues sales et ceux qui essayaient de camoufler leur manque d’expérience ou leur curiosité, on ne savait plus où donner de la tête. C’en était presque devenu lassant, passés les premières discussions à midi, d’autant que Nikita devait se mordre la langue pour ne pas exprimer le propre fond de sa pensée. Ses camarades avaient presque tous grandis dans la culture britannique et ne comprendraient à coup sûr pas grand-chose aux grands principes de la nature, la magie sacrée et autres rituels de purification prémaritaux. Une fois de plus, il se sentait un peu seul.
Il fut tenté à quelques reprises d’aller chercher la conversation du côté des frères van Aken, dont la culture Tchèque les rapprochait un peu de lui, mais il y avait un monde entre Prague et Saint-Pétersbourg, et Dmitri avait tendance à lui taper sur le système quand il ne lui tapait pas dessus. Il était bien entendu inenvisageable de partager ses réflexions avec Kenneth, le jeune homme ne devait absolument pas savoir quelles arrières pensée il nourrissait à propos de son pays. Son esprit dériva quelques secondes vers Joregensen, qui venait de Scandinavie, mais il repoussa l’idée avec un frisson. Quant à parler avec des filles, n’en parlons pas. Nikita préféra donc s’enfermer dans un mutisme poli jusqu’à l’heure fatidique où les professeurs Bevans et Griffith – quel terrible choix pour donner ce cours – les réunirent dans la Grande Salle.

L’ambiance y était assurément électrique, parcourue de ricanements et de chuchotements, de coups de coups et de regards complices. Les élèves qui « l’avaient déjà fait » se la jouaient particulièrement crâneurs, les autres tendaient l’oreille sans avoir l’air de trop y toucher. Nikita se chercha une place rapidement. La plupart des gens étaient venus en groupe mais lui n’avait pas vraiment de groupe d’amis assigné et il s’assit au hasard à une table laissée vacante. Il aurait bien passé la séance seul, tout à sa quête de déceler dans le discours pédagogique des enseignants quelques indices de perversité occidentale, quand Kenneth vint le rejoindre, accompagné d’Auguste et du reste de leurs potes.

Bevans ne semblait pas avoir leur temps et après avoir appelé au calme, débuta ses explications. Nikita était devenu suffisamment à l’aise en anglais pour percevoir que leur professeur n’était pas des plus à l’aise et il éprouva une pointe d’empathie pour l’enseignant qui devait se taper un boulot à ce point ingrat. Toute empathie fondit néanmoins dès qu’il entra dans le vif du sujet. Dès que les grandes affiches montrant en gros plan ce que tout le monde avait déjà vu dix-mille fois dans des contextes plus crus, la salle se remit à bourdonner avant d’être à nouveau rappelé au calme. L’aspect anatomique des organes génitaux avait l’étonnant effet de les rendre tout à fait misérables, et bien moins embarrassants que dans la réalité. Ce n’était qu’un schéma qui ne ressemblait à rien, une découpe sans âme parce que sans propriétaire et donc assez peu intrigante en elle-même. Par ailleurs, Bevans mit un point d’honneur à rendre leur description particulièrement ennuyante et Nikita croisa les bras, troublé, sans bien savoir si c’était par le fait de se voir expliquer tout cela devant une salle de plus d’une centaine de personne, ou juste parce que le cours n’était pas du tout aussi scabreux et subversif qu’il se l’était imaginé.

Il se redressa sur sa chaise quand Bevans annonça que ce n’étaient là que les bases. Ah ! Etait-ce maintenant qu’on allait leur expliquer comment changer de sexe ?

Bevans commença par parler taille, ce qui provoqua immédiatement pas mal de ricanements et commentaires dans la salle. Le degré de précision avec lequel leur enseignant abordait la chose n’était sans doute pas étranger à la fébrilité générale. Nikita n’avait pour sa part pas vraiment d’opinion sur le sujet, faute de point de comparaison. Au moins était-il rassurant de savoir que les filles n’étaient pas immunisées à ce genre de débats, autrement cela aurait été franchement injuste.

S’il ne tenait pas vraiment à ouvrir une discussion sur le sujet, il s’était malgré tout très vite pris au jeu et écoutait maintenant avec attention les discours de leur enseignant.

- Personne n’a le droit de vous faire de remarques sur votre physique et s’ils le font, c’est que ce sont des cons.

- Il y a beaucoup de cons, alors, commenta-t-il d’un ton circonspect. Les blagues sur le physique étaient la base de presque toutes les railleries qu’il connaissait. « Mieux vaut apprendre à se défendre que de dire ce genre de chose. »

Il secoua d’ailleurs la tête quand Bevans expliqua que la pénétration n’était pas nécessaire pour avoir un rapport sexuel.

- C’est faux, sinon on ne saurait plus qui est vierge et qui ne l’est pas. C’est important pour certains rituels magiques.

Le sang de vierge était nécessaire à la réalisation de potions assez spécifiques, dès lors il était nécessaire de mettre une frontière claire, sans quoi plus rien n’avait de sens. Déjà Griffith prenait la parole. C’était une expérience étrange que de s’entendre parler sexualité par une femme, un peu dérageant. A Koldovstoretz, les rôles étaient d’avantages genrés, certains savoirs exclusivement féminins devaient rester garder au sein des cercles de sorcières, et il en allait de même avec des magies plus masculines.

Le ton de leur enseignante était d’ailleurs surprenamment plus cru que celui de Bevans, n’hésitant pas à flirter avec la raillerie. Nikita piqua un fard, sans savoir si c’était d’embarras ou de colère.

- Elle ne devrait pas parler comme ça de ça, grommela-t-il. « Nous ne sommes pas juste de la viande. »

Il leva un sourcil à la mention des intersexués. Tout concentré qu’il était, il en avait oublié les théories du genre. Malheureusement Griffith ne semblait pas vouloir développer et il se mordit l’intérieur de la joue de frustration. Nikita avait l’impression de ne plus savoir où il en était. Il s’était attendu à un cours outrancier, propagandiste, mais à défaut d’idéologie, il avait l’impression d’assister à une mise à nue de leurs intimités, par les mots certes – et heureusement – sans qu’il ne lui soit vraiment possible ni de se mettre en colère, ni d’être choqué. Aussi, il avait envie d’en savoir plus.

La question du consentement se révéla plutôt ennuyante, une espèce de prêchi-prêcha théorique, qui ne disait rien des rapports réels entre un homme et une femme. Plus surprenante fut au finale la conclusion de leur professeure, les autorisant tout à fait explicitement à avoir des rapports sexuels entre eux. Nikita ouvrit des yeux ronds, surpris. Même pas une mise en garde ? une interdiction de principe ? C’était un peu comme si on venait de lui donner une tape dans le dos en disant « fonce champion » sans avertissement ni préparation. Un peu halluciné il se tourna vers Kenneth.

- Je croyais que ce serait interdit…

Les enseignants semblaient prêts à faire une petite pose et il entendit la voix de Théodora qui prenait la parole quelque part un peu plus loin. Il lui fallut quelques secondes pour remettre les mots dans l’ordre, et ayant finit par comprendre le sens de la phrase, se dit que sans doute Kenneth aurait la réponse, lui.

@Kenneth D. Appleton
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Lucius Byrne

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyLun 13 Mai - 12:32

tw: automutilation, violences sexuelles, émétophobie


( Piquer l’ail dans le gigot )


‎‎  ‎ Dieu que c’est vulgaire. Il est hors de question que j’assiste à cette mascarade obscène dans les premières rangées. Je préfère me tenir loin des illustrations atroces que je crois discerner en pénétrant dans la grande salle et m’enfonce parmi la foule pour disparaître dans une rangée perdue parmi la masse grouillante d’étudiants. Ainsi, j’aurai tout loisir de détourner les yeux avec une moue de dégoût clairement affichée pour me soustraire à cet odieux spectacle auquel on nous force à assister. Je prends place à côté d’un petit Serdaigle, qui a tiré un carnet de son sac pour y gribouiller quelque chose que je ne distingue pas encore. Une pointe de soulagement dénoue légèrement mon estomac ; voilà qui me servira de distraction lorsque cette farce deviendra insoutenable. Mon camarade d’infortune paraît partager mon dépit, vraisemblablement pas le moins du monde intéressé par ce que les professeurs de potions et de botanique ont à nous raconter. Tant mieux, je n’aurai pas à subir de gloussement hystérique ou de chuchotements grossiers.
‎‎  ‎ Déterminé à fermer mes oreilles délicates aux propos outrageants qui commencent à fuser sitôt le cours entamé, je me concentre sur l’œuvre de mon compagnon improvisé. Difficile de réprimer l’air révulsé qui se peint de plus en plus sur ma face dégoûtée. Est-on vraiment obligé de gâcher toute la magie des corps dans ce numéro de cirque ? Est-on vraiment obligé de détailler ces horreurs auxquelles je n’ai aucune envie de prendre part ? Je préfère largement la poésie que l’art confère à l’acte charnel. Ce qu’il se passe sous mes yeux, là, c’est… révoltant. Et plus les minutes s’égrènent, plus je me raccroche au croquis qui s’affirme sous les doigts experts de l’artiste à mes côtés. Je lui coule un regard intrigué, moi qui aime tant le beau. Je ne me rappelle pas son nom. Et si ce court instant sauve brièvement mon âme de tout un seau d’impuretés, un mot m’ébranle de la tête aux pieds. “Et en parlant d’être à l’aise, je vais laisser le professeur Griffith vous parler du consentement.” Si je suis pâle comme un morceau de craie en temps normal, je suis à présent livide. Le peu de sang qui colorait encore ma peau reflue brutalement pour fuir je ne sais où, probablement dans mes tempes qui me martèlent tant le crâne que j’en vois trouble.
‎‎  ‎ Cette partie est un cauchemar que je n’avais pas anticipé. Depuis quand parle-t-on de ces choses en public ? À des adolescents, des élèves ? Mon cœur bat si fort que j’en ai la nausée. À vrai dire, je pense que je ne suis pas loin de rendre le contenu de mon estomac ici et maintenant. Je fais mine de m’appuyer contre mon poing pour presser mes lèvres contre mes jointures le plus fort possible. Et c’est long, bon sang, c’est interminable. Je suis raide comme un piquet, hormis mes traîtresses de jambes qui flageolent comme celles d’un morveux terrifié à l’idée de passer au tableau. Il faut que je sorte de cet enfer. Mais pas maintenant ; si je sors maintenant… Je refuse que quiconque puisse émettre la moindre supposition, la moindre hypothèse qui pourrait ne serait-ce qu’effleurer la vérité. Je refuse. Il faut que je patiente encore un peu. Mais l’envie de vomir me tenaille, et bientôt mes yeux larmoient de révulsion. Instinctivement, je laisse mes crocs sortir et se planter dans le dos de ma main ; la douleur fait légèrement refluer la nausée, mais me donne suffisamment de répit pour tenir jusqu’aux questions honteuses de la rouquine bruyante.
‎‎  ‎ Parfait. Il faut que je sorte maintenant, à la façon d’un aristocrate outré par ces offenses répétées à la bienséance. Je fais refluer mes crocs, enveloppe ma main dans un mouchoir que j’avais sorti en prévision et file de cette antichambre des enfers d’un pas exagérément lent. Des centaines de regards piquent mon dos bien droit, et probablement que les enseignants m’interpellent, mais mes oreilles bourdonnent tant que je ne les entends pas ; de toute façon, je serais bien en peine de leur adresser une réplique spirituelle. Enfin, je quitte la salle, marche toujours aussi normalement jusqu’à l’entrée, puis me mets à courir pour atteindre le plus vite possible un carré de pelouse du parc pour y rendre le contenu de cet estomac qui me torture. Je m’accroche à l’aveuglette à un poteau pour une seconde salve de spasmes qui font couler des larmes réflexes sur mes joues ; et là, seulement, en me redressant péniblement à l’aide du piquet, je peux reprendre mon souffle et fermer les yeux sur la mare de sang que je viens de répandre dans l’herbe verdoyante.
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Silas Jørgensen

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyLun 13 Mai - 13:46

( Piquer l’ail dans le gigot )


‎‎  ‎ Silas était étonnamment mitigé. On aurait pu attendre de lui qu’il parade comme un paon, fier instigateur de ce cours qu’il réclamait à cors et à cris avec son association depuis le début d’année. Mais s’il était content que cet événement soit sérieusement mis en place, il ne demeurait pas moins anxieux à l’idée que la question anonyme qu’il avait posée soit évoquée durant ce cours. C’était après tout l’une des interrogations qui tournicotait dans sa tête depuis que les étreintes avec Dash étaient passées à la vitesse supérieure, abandonnant les sages câlins pour des baisers fiévreux et des mains baladeuses. Et, pour être parfaitement honnête, s’il n’hésitait pas à répéter en long, en large et en travers que rien ne le gênait et que le sexe était un sujet comme un autre, la perspective de certaines pratiques le laissait encore trop intimidé.
‎‎  ‎ C’est donc étonnamment sage que Jørgensen pénétra dans la grande salle, encadré de son inséparable meilleur ami et – plus surprenant – de Thomas, le loup-garou qui l’intriguait (pour des raisons sociologiques, bien entendu). Il n’avait pas spécialement d’atomes crochus avec ce dernier, mais Dash semblait s’en être un peu rapproché ces derniers mois et le pauvre gars paraissait paumé parmi la foule ce jour-là, alors, bon… Il avait laissé faire. Tous les trois s’installèrent vers la partie supérieure des tablées – sans toutefois s’aventurer parmi les premiers rangs. Courageux, mais pas téméraires. Un soupir passa les lèvres de l’éclopé en voyant Bevans se tortiller comme un ver embarrassé, mais il n’émit pas la moindre objection et se contenta d’écouter, fuyant quelque peu le regard de Dash dès qu’il était question de pénis ou quoi que ce soit qui pourrait les concerner d’un peu trop près. Et, lorsque le maître des potions répondit à la question concernant l’obligation de la pénétration, Silas s’enfonça imperceptiblement sur sa chaise ; il lui semblait soudain qu’il faisait très chaud et son cœur s’était emballé, n’osant pas jeter un œil à celui qui partageait son lit (surtout dans cette configuration étrange, où Thomas était susceptible de noter leur comportement).
‎‎  ‎ S’il se sentait soulagé, indubitablement, par la réponse à sa question, l’embarras qu’elle avait provoqué eut besoin des conneries moyenâgeuses de Yaga pour s’évaporer enfin complètement. Qu’est-ce qu’il baragouinait, lui, avec ses rituels magiques ? Un peu anxieusement quand même, les prunelles perçantes de Silas se relevèrent vers leurs enseignants dans l’espoir qu’ils le contredisent frontalement.
‎‎  ‎ Heureusement, on pouvait compter sur Teddy pour détendre l’atmosphère. Entre sa première remarque gentiment impertinente, qui lui avait arraché un rire franc, et sa question sur l’impuissance, elle participait nettement à relâcher la pression qui tiraillait désagréablement son échine. Malicieusement, Jørgensen glissa un regard de connivence à Dash en haussant un sourcil. Pas de panne à déplorer pour le moment, malgré leurs joints partagés. Pour ne pas laisser le temps à Thomas d’interpréter quoi que ce soit, il lança à mi-voix : “T’as déjà fumé un joint, toi ?” Même s’il était apprenti garde-chasse, il devait bien s’amuser de temps en temps.
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyLun 13 Mai - 21:39

PIQUER L'AIL DANS LE GIGOT
l'enfer ressemble à ça
ft. @Silas Jørgensen, @Thomas Chastel & Dashiell Dashner
« Votre présence est obligatoire »... c'était probablement tout ce qu'avait retenu Dash, quelque part entre une curiosité un peu gênée et le désespoir le plus total. S'il ne savait pas exactement à quoi s'attendre, il s'attendait quand même à ne pas passer le meilleur moment de sa vie. Déjà, quand à l'aube de sa quatrième année, son père avait décidé de venir s'asseoir sur le bord de son lit pour lui expliquer les bases de la vie, il avait eu envie de mourir, foudroyé par n'importe quoi – la honte, sûrement – pour un peu que ça soit radical et sans douleur. Parce que s'il n'y avait jamais eu franchement de tabous entre les murs de la maison familiale, force était de constater qu'aucun des deux n'en avait mené bien large. Ça s'était terminé sur quelques préservatifs dans sa valise, la promesse de venir le trouver s'il avait la moindre question ou le moindre problème et la certitude de ne jamais, au grand jamais, s'infliger ça à nouveau dans sa vie. Internet, c'était pas pour les chiens, s'il avait une question, il y trouverait bien une réponse. Mais là... ça n'était même pas son père ! Ça n'était même pas dans l'intimité de sa chambre ! Et il ne doutait pas non plus que ça ne serait pas fait avec ce malaise bienveillant tout parental. En fait non, plus il se rapprochait ddes premiers rangs du réfectoire réorganisé pour l'occasion, coincé entre Silas et Thomas, moins il y avait de curiosité. Seulement l'envie de fuir. Vite. Loin. Et qu'on lui foute la paix avec ces histoires.

P'quoi on s'fout pas au fond ? souffla-t-il à l'oreille de son meilleur ami qui, comme à son habitude, refusait de jouer les cancres en se postant près de la sortie.

Mais quand même... là... ça n'était même pas un cours ! Pas un vrai en tout cas... C'était obligatoire juste pour se donner bonne conscience, sûrement, histoire de pouvoir se dédouaner si des meufs se retrouvaient en cloque. Mais promis, c'était pas dans ses plans pour l'instant ! S'il n'avait aucun mal à se vautrer dans une découverte agréable avec le Serdaigle, il n'avait pas spécialement pressé à l'idée de coucher avec qui que ce soit, et une fille encore moins. Bien sûr, si on lui posait la question, il aurait haussé les épaules en mode « boarf, si elle dit oui... » mais la réalité était plus timide. Et elle le fut plus encore lorsque son regard se posa sur un Bevans visiblement au bout de sa vie et une Griffith seulement là pour tous les bouffer. Ils avaient bien choisi leurs profs, putain... Au moins, ça ferait passé l'envie à tout le monde de faire quoi que ce soit. Vous vous imaginez, vous, en train de conclure avec la meuf parfaite – un éclair roux passa furtivement dans ses pensées – et avoir la tronche du dragon des serres qui pope dans votre esprit ? C'était un coup à plus jamais bander de sa vie, cette merde !

Bonjour à tous ! On est nombreux aujourd’hui alors je vous demanderai d’être calmes, s’il vous plaît.

Sinon, ils pouvaient évacuer du monde aussi... tous les gens pas consentants par exemple. Ça restait dans le thème, tout ça...

Le Professeur Griffith et moi-même tenions à remercier ceux qui ont joué le jeu et qui nous ont fait parvenir leurs questions. On essayera d’y répondre de la manière la plus pertinente qui soit.
Y'a vraiment des gens qu'ont posé des questions genre ? chuchota-t-il, surpris, à l'attention de ses deux voisins. J'suis sûr Docteur Love i' gérait mieux qu'eux p'tain.

Et puis le calvaire commença enfin pour de vrai... Des dessins géants pour que tout le monde puisse bien en profiter, la voix ânonnante de leur professeur de potions décrivant avec soin chaque détail de ces posters dans une scène d'horreur qui les hanterait à jamais.

Maintenant que nous avons vu les généralités, je vais passer aux questions qui nous ont été posées. […] Tout le monde en a une différente, plus large, un peu tordue, circoncise ou non, ça ne change strictement rien. C’est la manière dont vous vous en servez qui importe. Ça peut paraître très con et bateau dit comme ça mais c’est vrai.
Achevez-moi, je souuuuuuffre...

Il posa son front contre la table et lâcha un soupir tel qu'on aurait pu le croire au bout de sa vie. Sûrement que dans d'autres circonstances, il aurait ricané comme un abruti à la moindre image, jetant des regards entendus et stupides à son meilleur ami ou tentant de cacher les yeux et les oreilles de Daisy en gloussant... Mais il n'avait aucune envie de jeter des regards à Silas là maintenant tout de suite. Aucun regard du tout. C'était à peine s'il faisait comme s'il existait encore tant il était persuadé que la moindre interaction entre eux pouvait faire sortir de nulle part une pancarte marquée « on se pelote dans les coins sombres »... Et franchement, plutôt crever !

Ensuite, une question qui est un peu plus portée sur l’acte : est-ce qu’il doit y avoir pénétration pour que cela soit considéré comme un rapport sexuel ? Ça va être simple et concis : non.

Comment ça « non » ? Bien sûr que si. Sinon toute l'école était dépucelée alors qu'il s'était rien passé dans la majorité des cas. C'était débile comme façon de penser. Trop facile.

C’est faux, sinon on ne saurait plus qui est vierge et qui ne l’est pas. C’est important pour certains rituels magiques.

Il hocha la tête, contre la table, sans même s'en rendre compte. Bon, ok, il ne savait pas trop de quel rituels il parlait... mais le reste en revanche... C'était la base. À aucun moment il n'avait eu l'impression d'avoir le moindre rapport dans sa vie. Ils se tripotaient, c'était que dalle. Il n'irait pas jusqu'à penser que « ça voulait rien dire » parce que c'était faux et il était prêt à assumer qu'ils étaient ensemble même si ça sonnait toujours un peu bizarre quand il essayait de le voir comme « son petit-ami » – c'était son meilleur ami, et il le resterait jusqu'au bout – mais sérieux, ils avaient jamais couché ensemble. Et il n'était pas hyper enjaillé par l'idée de coucher avec un garçon  soit dit en passant. Mais mine de rien... la réponse de leur professeur lui fit tomber un poids dans l'estomac. Parce que s'il disait vrai... est-ce que ça voulait dire qu'il était gay ? Non. Il disait de la merde. C'était Bevans, qu'est-ce qu'on pouvait en attendre, sérieux ? C'était une grosse connerie. Rien qu'une grosse connerie. Juste une grosse connerie... Il était si perturbé par cette réponse à une question qu'il ne s'était même jamais posé qu'il en oublia de ricaner en entendant Griffith jeter son collègue en pâtures en louant ses talents de dessinateur de cul. Pas sûre, même, qu'il l'ait entendu... si ça ni le reste. Il n'y avait que les battements de son cœur qui se faisaient trop rapides et ce qu'il   pensait être la respiration de Silas à ses côtés. Ils n'en avaient jamais vraiment parlé, en vrai... et jusqu'à aujourd'hui, ça ne lui serait jamais venu à l'idée parce que ça semblait si évident que... mais si ça l'était pas...? La voix de la prof de Botanique faisait un bruit de fond pas très agréable mais ses mots coulaient sur lui comme de l'eau. Il avait décroché. Et sacrément décroché. Il fallut que l'exposé interminable se tarisse enfin pour qu'il se risque à se redresser, jetant un œil hébété autour de lui.

C’est vrai que les joints ça donne des pannes ?

Son regard croisa celui de son meilleur ami. Il piqua un fard et ne tenta même pas de le soutenir, trouvant un intérêt soudain dans les marques de couteau qui recouvraient le bois de la table.

T’as déjà fumé un joint, toi ? qu'il demanda à Thomas.
C'pas un joint qui nous faudra pour nous r'mettre d'ça, c'tout un champ d'beuh !

Un couinement lui échappa avant qu'il ne se mette à ricaner enfin, relâchant bêtement une pression qu'il n'aurait jamais pensé ressentir ici. Ils étaient pas censés les aider ? Non parce qu'il avait plutôt l'impression qu'on l'avait enfoncé !

J'vous jure, si j'entends encore sex-que'que chose v'nant d'eux, j'vomis.

Un nouveau soupir passa ses lèvres avant qu'il ne sorte un carnet et un crayon de sa poche et ne les pose discrètement entre Thomas et lui.

Morpion ?


Dernière édition par Dashiell Dashner le Lun 13 Mai - 21:41, édité 1 fois
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Piquer l'ail dans le gigot


L'art de décortiquer la crevette



L
'annonce de cours a animé bien des conversations, au petit-déjeuner. Et si certains déplorent de devoir passer une heure à explorer les subtilités de l'anatomie intime... moi, ça me fait doucement marrer. Je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir apprendre, ça fait tout de même quatre ans que je mate des films de cul ! Je rejoins donc August dans la Grande Salle, et je m'installe à ses côtés sur un bout de table, là où est déjà assis Nikita. Autour de nous, nos camarades n'en mènent pas larges... quoi qu'il en soit, nous allons vivre ce calvaire ensemble. Il paraît que ce sont Bevans et Griffith qui vont s'y coller, je me demande avec une certaine curiosité s'ils vont faire une démonstration, ou quelque chose dans le genre... brrr, malaisant. Ça ne pourra pas être pire que ma mère qui a essayé d'initier le sujet avec moi il y a deux ans, je me suis vu mourir au ralenti pendant qu'elle utilisait des expressions vieilles d'un autre siècle pour décrire le saint "acte charnel"... Des parchemins se déroulent, dévoilant des schémas explicites à souhait, qui font naître sur mon visage un air goguenard. Le maître des potions ouvre le bal avec cet air coincé qui le caractérise si bien. Et ça commence bien, puisqu'il affirme que la taille ne compte pas, ce qui me fait arquer un sourcil : « C’est bizarre, c’est pile ce que j’aurais dit si j’étais un mec de cinquante ans frustré d’en avoir une petite. » fis-je remarquer à August avec un léger rictus avec un regard en direction de Bevans. Ce n'est qu'une théorie... mais personnellement, je pense que si le canon principal était mieux armé, il tiendrait un tout autre discours. Des gloussements s'élèvent déjà des tables voisines quand il aborde le sujet des poitrines féminines, arguant que leur forme importe peu...

Ok, je crois que je commence à comprendre pourquoi est-ce qu'ils nous racontent des salades : j'imagine qu'ils sont plus ou moins obligés de nous servir la même soupe froide pleine de bons sentiments pour ne pas heurter nos égos mal assurés. Heureusement, le mien est inexistant... Je laisse échapper un sifflement en lorgnant sur l'oeuvre du professeur Bevans représentant les parties féminines, avant de me rapprocher à nouveau d'August. « Ah bon ? Moi je trouve que son bonnet H influe carrément sur le caractère de Sabrina. Elle a une trèèèèès forte personnalité, même. » dis-je en mimant avec mes mains l’apparition d’obus imaginaires, avant de pouffer de rire. Et je ne dis pas ça parce que c'est mon actrice de films X préférée... ! C'est juste que tout son charme semble concentré dans l'imposante poitrine qu'elle soulève derrière son bustier en latex. Je laisse mon menton reposer dans ma main en réprimant un bâillement d'ennui, tandis qu'on nous sort tout un tas de banalités dignes d'un magazine pour gonzesses, à savoir que "ce n'est pas le physique qui importe le plus". Bon, ok, c’est très sympa de nous laisser croire que même les moches n’ont pas à complexer… il n’empêche que si j’ai le choix entre me taper un canon comme Selene, ou bien un thon comme cette fille de Poufsouffle qui a un appareil dentaire qui lui bouffe littéralement le visage, devinez qui ira se coucher seule ? Sans doute pas Selene. Discrètement, je me glisse vers Nikita et lui demande sans détour : « T’as déjà essayé de te la faire pousser… ? » Sans rire, qui n'a pas au moins tenté le coup une fois ? Moi, c'était l’an dernier. J’ai pris ces pilules magiques qu’ils refilent sous le comptoir chez Zonko et… ça ne s’est pas très bien passé. Je n'arrivais même plus à marcher correctement, heureusement que l'infirmière a pu rattraper cette bévue !

Cette fois, c'est la matrone qui prend la parole, nous dévoilant toute une collection de vulves, parfois gonflées ou fines comme des petites bouches. « Ok, je viens de débander direct là. » grommelé-je avec une moue de dégoût pour ces illustrations trop détaillées. Et qu'est-ce que ça peut bien faire de savoir où il est, le clito-machin ? J'ai lu sur internet qu'il fallait juste faire le signe de toutes les lettres de l'alphabet avec les doigts pour déclencher un orgasme chez une meuf, alors c'est déjà dans la poche. Et puis en ce moment, disons que ce ne sont pas ces mesdames qui m'excitent le plus... Quand j'entends maugréer Nikita, qui parle de rituels ou je ne sais quoi, je me retourne instantanément vers lui. « Sérieux, tu t’es déjà fait une vierge… ?? » demandé-je à l'adresse de mon camarade russe, sans simuler mon admiration. Moi, je flipperais trop que ça se mette à pisser le sang partout en plein milieu... j'aime autant que la fille en face soit plus expérimentée. Mais je réalise que Nikita a toujours une longueur d'avance : il arrive à fumer sans tousser, tient mieux l'alcool que n'importe quel élève de notre année... je ne serais pas surpris d'apprendre qu'il cache bien son jeu et sache y faire, avec les nanas. Quant il est question d'intersexualité, je partage à voix basse une drôle de réflexion : « Elle a pas tort, l’autre fois je matais les Tontons Tringleurs et y en a un… bah, c’est plutôt une tantine en fait. » Je laisse échapper un ricanement sonore, que je tente de contenir sans grands efforts en l’étouffant dans ma main. Et hop, j'attrape le bras d'August pour le tatouer d'une énorme queue en formes géométriques sommaires, de ma plus belle encre.

Je n'écoute pas grand chose de la partie sur le consentement, on nous bassine déjà à longueur de temps avec le sujet. C'est toujours le même bla-bla... Je me laisse donc aller à des occupations plus intéressantes, par exemple la réalisation d'un appareil génital masculin anormalement bien fourni sur ma feuille de parchemin. Un coup d'oeil en direction de Nikita me confirme qu'il est bien remonté : ses joues rouges témoignent d'un léger embarras, alors qu'il se formalise de la teneur de ce cours. « Même si c’était interdit, on le ferait quand même. » lâché-je en haussant les épaules, avant de reprendre mon oeuvre et d'esquisser grossièrement un énorme vagin. "On le fait même déjà", me dis-je en songeant à mes quelques retrouvailles nocturnes avec Ashton dans les salles de cours vides. Le préfet de Serdaigle a été pour moi, après tout, un bien meilleur professeur que les deux énergumènes et leurs schémas. Quand vient le moment des questions, je lève le bras et lance : « Dites, est-ce qu’on peut devenir insensible du zgueg à force de se palucher ? » Quelques sourires espiègles naissent sur les lèvres de mes voisins : évidemment j'interviens surtout pour amuser la galerie. Néanmoins, je suis curieux, au vu du nombre de fois où je m'astique le poireau dans une seule journée... Et comme je ne voudrais pas perdre mon principal outil de travail, autant mettre les choses au clair tout de suite.

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@Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyMar 14 Mai - 16:11

L’annonce du cours d’éducation sexuelle s’était fait attendre, après l’avoir demandé tôt dans l’année à l’occasion de la première réunion de l’association de Silas – c’était ainsi que Saige s’évertuait à la nommer encore et toujours, quand bien même cela contredisait peut-être un peu les intérêts plus généraux recherchés par ladite association – mais à présent qu’il était là, l’adolescente n’avait pu que s’en réjouir. Non seulement parce qu’elle était heureuse de constater que les réquisitions prises sous l’initiative du serdaigle avaient fait mouche mais aussi parce qu’elle estimait elle-même tout particulièrement l’intérêt de ce cours... et qu’avec Teddy, ça ne pouvait être qu’un moment agréable.

Toutefois en arrivant dans la grande salle spécialement aménagée pour l’occasion, leur projet fut légèrement mis à mal. Les élèves s’étaient rués vers les places du fond, occupant toutes les places ; celles qui restaient étaient tout devant, et encore il n’y avait pas de quoi s’installer à deux côte à côte.

- Non mais vas-y, ça fait chier si on peut pas être ensemble ! soupira-t-elle à l’unisson avec la poufsouffle.

Il en fallait plus pour que les deux adolescentes s’avouent si facilement vaincues et Teddy, sans hésitation, fonça vers l’une des rares places où elles pouvaient être à proximité. Manque de bol, un garçon s’y trouvait déjà... manque de bol pour lui, ça n’allait pas les bloquer. Jin Kyung n’était pas celui qu’elle imaginait le mieux glousser avec elles ; il était bien trop sérieux et coincé pour ça. La rousse s’installa d’un côté du Coréen, la blonde de l’autre, et c’était parti pour le cours le plus original de l’année, sans nul doute.

- Salut mec ! salua-t-elle.

Comme ils auraient pu s’en douter, Griffith était une femme assurée et capable de ramener le calme dans une assemblée d’une centaine d’élèves malgré le sujet grivois, quand Bevans semblait infiniment plus gêné. Il était assez curieux que ce soit lui qui accompagne la botaniste pour ce genre d’enseignement d’ailleurs, mais Saige ne s’en plaignait pas : elle commençait de plus en plus à apprécier le maître des potions qui était devenu son professeur préféré depuis qu’il leur laissait l’autorisation de répéter après le couvre-feu et les accompagnait à un concert à Pré-au-lard hors des horaires de visite. Elle ricana à la remarque de son amie sans arrêter d’écouter l’adulte. Il était venu avec quelques dessins représentant les organes génitaux féminins et masculins, donnant un cours d’anatomie qui laissa l’adolescente fort désintéressée. S’il n’y avait ses deux camarades pour la distraire, elle se serait sûrement laissé aller à piquer un somme.

- Griffith a de l’expérience, ça se voit... confirma-t-elle dans un sourire complice.

Elle n’était peut-être pas très concentrée pour l’heure, mais elle n’oubliait pas pour autant le sujet du jour, trouvant facilement des sous-entendus dans les remarques qui pourraient paraître innocentes.

Entre la taille des organes et les imperfections que certains aimeraient changer, le sujet de l’apparence physique éveilla sa curiosité.

- Oh mais vous croyez que les métamorphes peuvent changer la taille de leur engin ? souffla-t-elle à ses deux camarades, un sourire goguenard fendant son visage.

Pour une adolescente, Saige n’avait pas de gros complexes sur son physique : elle aimerait bien avoir un peu plus de formes, mais son corps étant déjà frappé d’une malédiction, elle avait bien d’autres soucis à l’esprit que de savoir si telle ou telle partie était parfaite. Et puis jusqu’à présent, on ne lui avait pas trop donné de raisons de complexer réellement : mis à part les moqueries habituelles que tout élève finissait inexorablement par subir, elle était loin d’être la cible de quolibets.

- Eh bah pour quelqu'un qui a l’air de vouloir rentrer sous terre, il a dû en voir un paquet de près des chattes pour arriver à ce niveau de précisions. Il s’emmerde pas !
- Par pitié, je veux pas en savoir plus, je vais finir par avoir des images en tête... gloussa-t-elle en réponse.

Comme Bevans qui préparait ses dessins avec un modèle devant lui... cette pensée la fit frissonner exagérément, avant de repartir pour un rire quand Teddy alpagua tous les hommes de la pièce.

Le discours des adultes commençait à virer sur le consentement et sans grande surprise, sa camarade en profita pour lui lancer une pique bien sentie. Manquant de rougir – il y avait Jin Kyung qui participait plus ou moins à la discussion, après tout – elle se reprit malgré tout :

- Beurk Teddy. Elle mima au haut le cœur. « Qu’est-ce qu’on avait dit sur les images dégueues ? »

Elle haussa les épaules.

- De toute façon, rassure toi, j’ai aucune envie de le ken avec lui. C’est pas mon genre !

Entendre par là qu’il n’était pas son genre de garçon, non que coucher n’était pas son genre. Elle avait déjà une petite expérience en la matière, même si ça n’avait pas forcément été d’une grande réussite. À cette pensée, son regard chercha un instant le préfet de gryffondor, avant de le trouver un peu plus loin dans l'assemblée. August était assis à côté de Kenneth – comme souvent – et de Yaga. Elle détourna vite le regard, malgré tout, ne voulant pas donner l'impression qu'elle avait regardé de leur côté. Le poufsouffle se lança d’ailleurs et posa une question, tout comme Teddy, les deux suscitant quelques rires dans l’assemblée d’élèves.

- Vous croyez que Kenny pose la question parce qu’il a remarqué un changement quand il est seul dans son lit ? souffla-t-elle discrètement à Jin Kyung et la rousse, se retenant de rire.

Oh s’il avait été capable de l’entendre, il ne lui en aurait sûrement pas voulu : il n’était pas facile de faire honte à Appleton, le garçon étant le premier à se laisser aller à de telles blagues.

@Jin Kyung Seo  @Teodora K. Von Meissen
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Thomas Chastel

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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyJeu 16 Mai - 18:13

Assez paradoxalement dans cette école de sorciers dont il était l’unique cracmol, Thomas s’apprêtait à assister à l’un des rares cours où il était presque certain de ne pas avoir de retard sur ses camarades. Il en ricanait presque, pas peu fier, en se faisant la réflexion que c’était quand même dommage de ne pas être noté. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’on lui avait libéré son après-midi pour pouvoir assister à la séance de sensibilisation, ce qui lui épargnait de longues heures monotones de récolte de poids de centaure, une variété de plantes sauvages qui poussait en cette saison dans la forêt interdite, apparemment très utile pour les potions.

Vu que c’était l’occasion de bien rigoler pendant deux heures, Thomas avait cherché à se trouver un groupe où taper l’incruste. Il aurait pu se rapprocher de Dmitri mais le hasard l’avait fait croiser Dash avant. Y aller avec Azure ne lui avait en revanche pas traversé l’esprit : rire de blagues de cul, c’était une affaire d’hommes.
Silas Jorgensen, le meilleur ami de Dash, était également de la partie et Thomas avait découvert en discutant avec eux que le Serdaigle était pour ainsi dire presque à l’origine de ce cours de sensibilisation. Une requête un peu surprenante, de l’avis de Thomas, estimant que ce genre d’initiative avait plus de chances de venir du corps professoral, mais il se garda bien de s’en plaindre, la qualifiant même de « bonne idée ».

L’heure débuta sur quelques planches anatomiques sans grande fantaisie – rien d’inconnu pour qui n’avait pas vocation de se faire moine, pour parler franchement – et Thomas sentait légèrement monter la déception au constat que non seulement le cours était un peu ennuyant, mais aussi que ses deux acolytes se montraient plus discrets qu’attendu.

- Achevez-moi, je souuuuuuffre...

Il ricana malgré tout à la complainte de Dashiell qui semblait complétement au bout de sa vie, Silas se montrant pour sa part d’un mutisme confondant. Etait-ce le sujet qui l’embarrassait ? Thomas ne l’imaginait pourtant pas si prude.

- Oui mais il n’explique pas comment s’en servir, du coup, constata-t-il amusé. « On apprend rien du tout. »

En même temps, Thomas voyait mal comment expliquer un truc pareil sans que le cours ne prenne une tournure beaucoup plus étrange. Et ne parlons même pas des travaux pratiques.

- Vous croyez qu’on aura des devoirs à la fin ?

Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, mais sans apercevoir Azure qui devait pourtant se trouver quelque part dans la salle, entourée de ses propres copines. Dash et Silas, quant à eux, s’étaient révélés des acolytes moins enthousiastes qu’il ne l’aurait cru et, outre quelques commentaires prononcées plous ou moins à haute voix dans leur entourage, l’heure passa dans une relative discrétion. C’était lui où il y avait une ambiance bizarre… ?

Griffith achevait sa présentation – plus malaisante que celle de Bevans, malgré (ou à cause de ?) son ton moins embarrassé – et déjà on passait aux questions. Teddy prit la parole sans se défiler, provocant un regain de ricanements dans la salle.
Thomas la cherchait des yeux quand il fut surpris d’entendre une question de Silas à son adresse. Il hocha la tête.

- Pas à Poudlard, mais ouais plein.

Ici, il ne savait pas vraiment avec qui il aurait pu fumer. Ce n’était pas trop le genre de Dmitri, Azure n’avait jamais semblé y apporter de l’intérêt, et il n’était pas vraiment assez proche des autres pour partager ce genre de moments avec eux. Il avait bien vu passer quelques roulées à l’occasion de fêtes collectives mais faute d’appartenir officiellement à une maison, il manquait d’occasions. A Glasgow, en revanche, il avait fumé jeune avec ses copaines et ne s’était jamais vraiment arrêté. Les excursions à vélo et après-midi à zoner dans les terrains vagues de la ville étaient autant de prétextes pour allumer un pétard.

- C'pas un joint qui nous faudra pour nous r'mettre d'ça, c'tout un champ d'beuh !

La remarque le fit ricaner, il baissa la voix.

- Si j’avais moins le garde-chasse sur le dos j’en ferai pousser dans la forêt interdite mais bon…

Pas sûr que les centaures ne finissent pas par tomber dessus, en revanche, et alors il aurait de gros ennuis. Mais ça ne coûtait rien de frimer un peu, surtout devant Jorgensen qu’il ne connaissait pas trop.

- T’as déjà fumé toi ?

Le Serdaigle avait une tête à avoir déjà fumé, mais il ne fallait pas toujours se fier aux apparences. A côté, Dash recommençait à se plaindre mais Thomas ne l’écoutait plus trop, content de pouvoir enfin débriefer à voix basse le cours.

- Morpion ?

Il fronça les sourcils.

- Heu non j’en ai jamais eu…

Il se gratta la tête. Etait-ce une remarque raciste envers les loup-garous ? ou plus probablement, un simple préjugé maladroit.

- Les poils ils s’en vont à la fin de la pleine lune hein du coup c’est pas possible d’en garder quoi.

@Dashiell Dashner  @Silas Jørgensen


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Et plus en détails ?
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Message(#) Sujet: Re: Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle Piquer l'ail dans le gigot || Cours commun d'éducation sexuelle EmptyJeu 16 Mai - 23:35



 Piquer l'ail dans le gigot


Combien de temps était-il nécessaire de rester assis sur cette chaise pour éviter un cours privé ?  C’était la question qu’Azure s’était posé dans la marée des élèves, alors qu’elle faisait naturellement un bout de chemin avec ces copines. Dix minutes ? Le temps que tous les autres se soient mis à roupiller d’ennui ? Ou juste que Bevans et Griffith ait fini de tous les compter comme des dragées surprise ?

Elle se voyait déjà à sublimer l’agacement la faisait balancer ces pieds en rythme sous la musique mentale d’un super air de piano. Quelques chose de fort, quoique Teddy aurait peut-être suggéré quelques choses qui buche plus que la mort. Parce que c’était bien le cas, la préfète était mortifiée et un nouveau sermon additionnel à ce que sa mère lui avait déjà balancé cet été était à peu près la dernière chose qu’elle avait envie d’entendre de la bouche de ses enseignants! Pas de bouchon d’oreille ni de paroles entrainante, elle restait un peu subtile néanmoins. Son maigre espoir était que ça se limite à un discours et qu’elle puisse juste regarder en avant sans mobiliser un traitre effort. Si entre les pièces rythmiques en forte, il y avait quelques blancs sonore et que ces yeux ne se filaient pas voir si le fond de ces orbites étaient hautement plus, ça ne serait que de justice pour le sujet qu’elle préférait largement plus pratiquer et tester dans la limite de son intimité qu’assister à ÇA.

Malheureusement, alors qu’elle s’était assise avec des copines, son pauvre stylo Bic bleu qui coula sur le poignet laissant une jolie trace d’entre sur ce qu’avait été son effort de trouver un peu de plaisir à se trouver dans cette pièce. Y’a qu’à moi que ça arrive! Elle avait laissé le crayon au sol, l’abandonnant momentanément. Le pouce allait et venant sur sa peau avec le maigre espoir d’en diluer le résidus ne fit qu’agrandir la tâche et lui laissé le pouce comme tatouer. Elle roula des yeux pour elle-même momentanément distraite par le manège qui se faisait en avant.

Je suis pas trop sûr de savoir à quoi ça nous avance, leur présentation. Outre de filer la honte à leur enfant en version grand public; c’est aussi théorique que dans les brochures de l’infirmerie et les bouquins à la bibliothèque. Une chocogrenouille, que c'est qu'un plan moralisateur. – Ajouta-t-elle à voix basse l’intention de Nelly. Et puis, vint la collection privé de Bevans version grand format. – Je retire ce que j’ai dit! C’est ultra pire! Maintenant on a la collection d’entre-cuisse des femmes de la vie de Bevans en visuel. J’tenais pas à le connaître autant!  -Elle en cachait à demi son visage de sa main au sa bouche et ses yeux. Oh! Elle avait compris que la discussion était basée sur l’acceptation de son corps, juste qu’elle préférait que ça reste un peu plus flou quand même. Mais étrangement, cette partie du corps restait plus au moins un mystère pour la jeune fille, et elle se vit naturellement penché la tête comme si elle l’inspectait sous toutes ces coutures, avant de cliquer des yeux lourdement sa rétine lui semblant brûler à tout jamais par l’image de référence. Me regarde pas comme ça. Dit-elle en riant bêtement, croisant le regard de Nelly à nouveau.

Les laïus, encore et encore! La salle laissait entendre à peu près tout ce que les élèves se lançaient moindrement qu’il ne cherchait pas à être subtil. Ainsi au terme de tout cela, s’ajoutait aussi les joints, énoncé à bras levé par Teddy. C’était un très jolie souvenir apparenté à ses aventures divinatoires les plus inachevés. Elle chercha la tête de Dashiel plus parce qu’elle se savait encore en possession de sa boite rempli d’herbe dans son sac et n’eut aucune difficulté à le trouver tellement il était vocal. Dans sa vision de la proximité du Gryffondor s’ajouta Tom auquel elle remarqua sa tête qui se retournait vers l’avant. Impossible pour elle de savoir ce qu’il en avait été, mais elle espérait sottement que dans toutes cette foule, c’eut été elle plutôt que n’importe qui d’autre qu’il aurait cherché. Elle se retrouva rapidement avec un sourire un peu niais alors que ces pensées s’étaient largement envolées jusqu’à ce qu’elle entende la voix de mec numéro deux, et qu’elle se file à elle-même un gros malaise.  Déjà, Kenneth lançait une nouvelle question dont elle ne comprit qu’à peu près pas un traitre mot et qu’elle ne chercha pas plus à comprendre.

Dis Kath…

Oh mais elle finit même pas sa question, même si elle s’était penchée par en avant pour lui toucher l’épaule et entamer le sujet.  Non. Elle ne savait pas. Il ne lui avait toujours pas dit. Et ça rajoutait sur le compte des choses qui graduellement la mettait hors d’elle. Toujours anonyme. Si c’était comme cela qu’il voyait, Shayne allait y laisser quelques touffes de poils.

Non, laisse. On en reparleras plus tard.

Et elle s’enfoui à nouveau dans le creux de son siège, tout aussi inconfortable que ce qu’elle était elle-même. S'il y avait bien quelqu'un qui comprendrait ça serait assurément la verte d'à côté. – Qu’est-ce qu’il veut dire par se palucher ? – Autant anglaise qu’elle était, il fallait croire qu’il lui manquait quelque mot de slang dans le registre. T'en es ou avec tes histoires de mec chelou ?


PRETTYGIRL
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