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[SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 18 Juin - 6:15



( une dernière danse ♚ bal de fin d'année )
Le discours de Grand-Père se termina sur des belles notes quoique trop alourdies des non-dits dont nous ne saurions rien avant quelques mois — en même temps que des pensées obsédantes qui m’empêchaient de profiter pleinement de tout ce qui nous entourait. Il n’y avait que Junior et son absence imminente, mon meilleur ami et ces vacances dénuées de leur charme habituel, nos doigts entrelacés et le cœur qui se serrait un peu trop à la perspective de devoir les lâcher, sans aucune certitude de les retrouver avant la rentrée. Même l’absence de ma fratrie — en ces heures glorieuses pour le nom des Sørensen — ne perça le voile de ce qui m’obnubilait ce soir : les jours à venir s’annonçaient radieux… mais, avant cela, il faudrait traverser des journées assombries par une terrible absence. Hannibal était certainement quelque part dans la salle, tout comme Judith — il était impensable qu’ils se permettent de rater un discours officiel de Grand-Père, surtout pas alors qu’il intervenait après des mois de honte publiquement infligée à Poudlard. Ne pas voir ma cadette ne me faisait ni chaud ni froid — j’allais avoir tout l’été pour lui rappeler mon existence si d’aventures elle se permettait de l’oublier et de croiser mon chemin, d’autant plus que mon humeur serait des plus sombres : il n’y avait pas besoin de posséder un don de divination pour en acquérir la certitude — pas plus que celui de mon aîné — nos rapports s’étaient distendus et cela avait instauré une distance que je n’aurais jamais cru pouvoir éprouver entre nous, sans que je ne puisse dire si cela était irrémédiable ou non. La loyauté était encore vivante… teintée d’amertume et d’un certain mépris. Car à mes yeux, il avait failli à son rôle et souillé notre nom en même temps que toute sa noblesse et sa prestance en s’agenouillant et rampant devant une vipère de première. Avais-je été prête à faire quelque chose de similaire au début de l’année pour avoir la certitude de ne jamais perdre un certain Serpentard ? Peut-être bien. Mais au-delà des raisons il y avait celle pour qui il avait fait tout cela et je ne pouvais cautionner qu’il se soit montré si faible de caractère face à la trahison personnifiée. Personne de sain d’esprit ne pouvait comparer Phoenix et Junior et me donner tort.

Ce soir, il n’y avait donc que la silhouette de mon jumeau que je cherchais avec conviction, fouillant la plèbe sans une once de considération pour trouver ses yeux clairs et son air prétentieux — que j’imaginais illuminé d’une fierté princière. Au lieu de quoi c’est le regard puissant de mon aïeul qui accrocha le mien et s’attarda un instant sur ma personne. Un signe de tête le salua de loin, accompagné d’un sourire brûlant qui lui transmit un message silencieux. Loin de lâcher les doigts de mon meilleur ami — comme une fautive prise sur le fait — je resserrai imperceptiblement mon étreinte. Grand-Père laissa ses prunelles s’attarder sur notre proximité — ou peut-être était-ce le tissu de ma robe qui accapara son attention ? J’étais incapable de savoir ce qu’il se disait en cet instant, bien que l’idée générale me soit accessible. Une lueur de défi brilla fugacement dans l’opale de mon regard mais Grand-Père venait déjà de me faire un petit signe de tête, dernier geste dans ma direction avant d’aller saluer et offrir toute l’étendue de ses manigances sociales aux adultes présents sur l’estrade. Rien n’avait changé et rien ne changerait. Qu’est-ce qui pouvait vraiment changer ? Car je ne doutais pas que, tout ce que Finn savait, il se chargeait d’en faire le compte rendu détaillé au patriarche de notre famille. Il était ses yeux et ses oreilles, jusqu’à ce que Grand-Père en vienne à prendre place au sein même de Poudlard. D’autant qu’à bien y regarder, ce que nous pensions faire dans la plus grande discrétion n’échappait certainement pas aux nôtres, et ce depuis bien longtemps déjà.

Je voyais des privilèges naturels qu’on nous avait éhontément ôtés ces dernières années dans la silhouette déifiée de mon aïeul. Nous allions retrouver toute notre gloire d’antan et l’école sa splendeur ternie par des années de politique laxiste et écoeurante. Qu’en serait-il des restrictions, en revanche… Rien de plus que ce nous avions déjà connu, les nombreux soirs d’été passés dans la résidence de l’un ou de l’autre, à se cacher dans les ombres pour s’octroyer des heures loin des regards parentaux qui n’auraient certainement pas cautionné nos petites escapades nocturnes. Et puis, ça n’était pas comme si j’étais connue comme la plus soucieuse des règlements. Evidemment, tout changeait quand les ordres venaient de Grand-Père, pour qui mon immense respect et ma loyauté sans faille ne me permettaient pas de telles largesses, mais ce qui se passait dans le secret de nos heures loin du monde ne pouvait faire de mal à personne. Et s’il y avait bien une personne pour laquelle j’étais prête à braver plus d’interdits encore et à me dresser contre tout ce qui m’empêcherait de le trouver quand bon nous semblait, c’était celui dont les doigts restaient fermement liés aux miens. Grand-Père se détourna donc, nous offrant toute la possibilité de reformer notre bulle, même si mes yeux repartirent à la recherche de mon frère adoré. Ne serait-ce que pour vérifier quelle était sa compagnie, ce soir, et pour m’en moquer allègrement le cas échéant. Mais quand je le vis enfin et que nos regards s’accrochèrent, il était encore seul à une table. Je le saluai de loin et lui fis un signe l’informant que nous le rejoindrons d’ici quelques minutes. Une danse, d’abord, me semblait la chose la plus enviable ce soir… derrière la fuite qui nous attendait tôt ou tard.

Toute mon ironie mordante souligna l’air profondément emprunt de jouissance de mon jumeau tandis que nous nous détournions de sa silhouette parfaitement apprêtée pour nous évader sur la piste de danse. Junior ricana à mes propos et un petit rire m’échappa. J’espérais simplement que Finn n’était pas présentement entrain de fouiner dans nos têtes — même si cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas permis une telle chose en ma compagnie — ou bien nous risquions quelques réprimandes sévères à nos retrouvailles. « Est-ce que ça n’est pas toujourrrs le cas ? » raillai-je avec un sourire en coin. En vérité, pour ma part, non, bien sûr que non. Retrouver mon frère jumeau était toujours un plaisir inégalé… sauf en ce qui concernait les nombreuses fois où il me tapait sur les nerfs. Ce qui arrivait régulièrement et pour de nombreuses raisons — un duel qu’il avait remporté et dont il ne cessait de se vanter toute la journée durant, un comportement de ma part qu’il jugeait inadéquat, et bien d’autres choses encore — qui amenaient avec elles une folle envie de lui faire ravaler sa suffisance et de ne plus le voir pendant quelques heures. Des habitudes qui furent reléguées au second plan par d’autres, plus douces encore : ma main sur l’épaule de Junior, la sienne autour de ma taille, et nos pas qui s’accordèrent à la musique sans avoir besoin d’y réfléchir.

Une nouvelle moquerie nous sortit du léger silence qui accompagna nos premiers pas sur la piste. Je lui glissai quelques mots amusés et son sourire ne fut que le prélude à un geste plus hautain — nez levé dans une fierté toute régalienne et sérieux exagéré. La comédie ne dura pas très longtemps, nos rires entremêlés mettant fin brutalement à ce jeu d’acteur insoutenable. « C’est vrrrai » lui accordai-je avec un sourire accentué. Nous étions plus complices que tous les autres couples sur la piste de danse, plus aériens dans nos pas et plus gracieux dans notre posture. Ce n’était pas une gageure : la moitié de nos camarades étaient des impurs de la pire espèce et l’autre avait le sang à moitié souillé ou bien s’employait à travestir leur pureté de toutes les manières possibles et inimaginables. Est-ce que notre complicité attirait l’attention ? C’était étrange de vivre ce moment, comme il y en avait déjà eu des dizaines, en sachant que la présence de Grand-Père était là, toute proche, et que son regard acéré pouvait nous surveiller de loin. Il ne trouverait rien à redire à notre danse ce soir, non, nous étions là pour ça après tout et nous faisions honneur à sa réception, mais il avait déjà décelé ce que nous pensions cacher à merveille — avec toute l’outrecuidance de la fin de l’adolescence de ceux qui se croient plus malins que tout le monde. Et, si j’en avais eu conscience, j’aurais aussi eu celle de la ligne de conduite qu’il risquait de m’imposer.

Sans prévenir, la légèreté de l’instant s’envola, soufflée par la question de Junior. L’atmosphère s’alourdit et un frisson désagréable glissa le long de mon dos. Mon sourire se fana et une bouffée de refus me submergea, entraînant avec elle l’envie folle de l’embrasser pour faire taire cet avenir qui prendrait vie dès demain midi, puis celle de l’emmener avec moi hors de Poudlard. L’ombre de Grand-Père me retint de rien en faire mais n’alla pas jusqu’à m’empêcher de déposer mes lèvres sur sa joue. Ce n’était sûrement pas beaucoup mieux aux yeux de l’autorité familiale, alors que ça me coûtait un effort notable. « Tous les jourrrs. Et toi aussi. » Une moue contrariée avait remplacé la flamme de l’ironie et de l’orgueil né du prestige de cette soirée. Quel été abominable que celui qui s’annonçait à nous... Et pourtant, même si je m’en outrais, les chances étaient minimes — quasi infimes — pour que cela change. Je prenais part au voyage scolaire organisé par Grand-Père et qui durerait un mois, un mois entier où les lettres seraient nos seuls échanges. Quant aux quinze jours précédents et suivants, je n’avais que peu d’espoir de pouvoir retrouver mon meilleur ami à Londres : j’imaginais déjà ses parents l’entraîner loin de Londres pour tenter de faire entendre raison au cœur des terres familiales françaises. « D’ailleurrrs, j’ai un cadeau en prrrévision » fis-je avec l’ombre d’un sourire qui peinait à prendre durablement forme sur mes traits fâchés. Rien ne pourrait remplacer sa présence, nos longues conversations émaillées de quelques querelles qui peinaient à prendre durablement vie depuis quelques semaines déjà, sa chaleur, nos étreintes, son rire… Mais cela rendrait peut-être son absence un peu moins cruelle. « Tu as une idée un peu plus prrrécise de ce que tes parrrents ont prrrévu pourrr toi ? » Serait-il irrémédiablement arraché à Londres et aux opportunités de voler quelques heures à la barbe de nos géniteurs ou bien cet espoir-là pouvait-il rester entier ? Car si nous étions dans la même ville, les occasions se faisaient nombreuses et les difficultés semblaient n’être plus qu’une vague fumée aisément dispersable. Tandis que, s’il disparaissait effectivement dans un autre pays, de l’autre côté de la Manche… impossible de transplaner jusque là-bas, impossible de faire bon usage d’un peu de poudre de cheminette subtilisée. Et je ne pourrais me risquer à emprunter des portoloins alors que la position de Grand-Père se renforçait de jour en jour. Non pas que je sache comment m’y prendre, mais il n’y avait rien qu’il soit impossible d’apprendre.

@C. Junior d'Archambault

Sa tenue:


( Pando )
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 18 Juin - 14:30



Bal de fin d'année

Il fallait bien reconnaître que le reflet que lui renvoyait le miroir n’avait plus grand chose avec celui de la gamine qu’elle avait pu être en arrivant. Bien sûr, elle n’avait pas franchement changé, les mêmes cheveux roux en pagaille, la même allure un peu à l’ouest, comme si son corps ne savait pas trop ce qu’il fichait là… mais dans l’ensemble, Michaela O’Delee devenait une adolescente. C’est qu’elle avait quatorze ans, maintenant ! Et même si elle ne l’avouait pas, passer son année avec des filles un peu plus vieille avait dû jouer un peu. Le regard de Rosalie trouva le sien et ce qu’elle y lut acheva de la convaincre. Dommage que ça soit « que » Dmitri, elle aurait clairement pu faire des ravages, ce soir. Enfin, dommage, oui et non. Elle était très contente d’y aller avec lui ! Vraiment ! Mais elle aurait tout aussi bien pu se ramener en jean-baskets que le résultat aurait été le même. Est-ce qu’on l’aurait laissé entrer si elle n’avait pas fait le moindre effort ? Elle n’était vraiment pas sûre… La question ne se posait pas, de toute façon.

Marlon il va ha-llu-ciner.

Un gloussement satisfait lui échappa presque malgré elle. C’était exactement le but ! L’enquiquiner comme il savait si bien le faire. Et puis, ça n’était pas comme s’il y avait de quoi tirer la tronche. Elle y allait avec un copain dans une robe validée par une copine, ce que toutes les filles du monde faisaient à son âge ! Elle n’y croyait pas une seule seconde mais peut-être qu’il n’y trouverait rien à redire…? Vu l’interrogatoire qu’il lui avait fait passer, les chances étaient quasi nulles… peut-être même négatives en réalité. La blonde tira sa propre tenue de son armoire. C’était sûrement la plus jolie robe qu’il y avait dans ce dortoir ! Mais jamais la rouquine n’aurait osé la porter. Elle faisait un peu trop culcul-princesse à son goût… mais elle allait super bien à sa propriétaire ! Elle la regarda se préparer d’un air absent. D’un côté, elle aurait voulu être naturellement féminine, être bien coiffée ou maquillée en toute occasion… d’un autre, elle avait l’impression que c’était une sacrée perte de temps. Quand on voyait les plus âgées qui mettaient des heuuuuures à se préparer avant d’aller en cours alors qu’elle devait juste garder trente minutes pour caser la douche et le petit-déjeuner, ça ne la faisait pas vraiment rêver. Est-ce que Rosalie, Hilary et Eliana seraient comme ça aussi l’an prochain ? Ou dans deux ans ? C’était pas impossible… L’angoisse.

De la tête aux pieds ! Ça va comme ça ?
Parfait, la rassura-t-elle en levant les deux pouces en l’air en signe d’approbation.

Quelques mots à leurs colocataires et les deux Gryffondor disparurent dans les couloirs. Il restait encore un peu de temps avant le début de la soirée mais si elle voulait espérer pouvoir avoir un oeil sur tous les trucs intéressants, il fallait forcément arriver en avance… Et puis il fallait voir le bon côté, elles avaient Poudlard pour elles toutes seules, sans se faire bousculer par des groupes pressés ou se faire percer les tympans par des hurlements hystériques. C’était pas plus mal ! Mika s’appliqua malgré tout à briser le silence… sans grand tact, il fallait bien le dire mais bon, le gloussement de sa copine laissa entendre qu’elle ne l’avait pas mal pris. Étrange quand on connaissait sa susceptibilité à toute épreuve !

Ben et moi alors. C’était trop bizarre d’avoir une nouvelle dans le dortoir après toutes ses années mais j’suis contente aussi que tu sois là, en vrai.

C’était bizarre pour tout le monde ! Même si elle avait fait comme chez elle à peu près dès le début, elle n’en avait pas mené large mine de rien. Elle arrivait en terre hostile, un petit peu, et il n’y en avait pas eu une pour lui faciliter la tâche. Heureusement, ça n’avait pas duré longtemps et elle pouvait dire sans mentir qu’elle avait trouvé de nouvelles copines dans cette chambre et qu’elle ne regrettait absolument pas le changement ! À ses derniers mots, elle lui donna un petit coup de coude complice. Qui aurait cru qu’une révolution ratée pouvait avoir autant de bons côtés ?! Elle avait passé un mois en retenue, d’accord, mais elle s’y était fait des amis et ça, ça valait bien le reste !

Tu vas au voyage scolaire toi ?
Oui, mes parents ont fini par céder. Et toi…? Toujours pas…?

Sûrement que Marlon n’était pas pour rien dans le changement d’avis de leurs géniteurs mais elle n’avait pas très envie d’y réfléchir davantage. C’était normal de lui filer un coup de main de temps en temps, non…? Et puis il aurait culpabilisé de la savoir coincée à Derrytrasna pendant qu’il s’amusait avec ses copains et tout. Il l’avait sûrement fait un peu pour lui aussi !

Je t’enverrai un mot pour te dire ! T’as un portable ? Je peux te filer mon numéro avant le train de demain, les sms c’est plus pratique quand même. Et, si tu veux, t’es la bienvenue en Écosse.
Évidemment que j’ai un portable, tu crois que c’est le Moyen-Âge chez moi ? gloussa l’adolescente. Ça me va, on fait ça. Ça évitera d’envoyer des hiboux en plus, tout bénef !

Son téléphone n’était pas de première jeunesse — c’était l’ancien de sa mère, il devait avoir au moins six ou sept ans — mais pour le peu qu’elle s’en servait puisqu’elle passait l’année à Poudlard, ça lui suffisait largement. Elle pouvait rester des heures à papoter avec les copines qu’elle avait vu toute la journée, regarder des photos de bébé chats sur Instagram et jouer à des jeux tout nazes qu’elle avait téléchargé pendant des longs moments d’ennuis. Ça lui suffisait largement. Mais elles n’eurent pas le temps de creuser davantage leur conversation que la frimousse de Dmitri se matérialisa dans le Hall. Il était vraiment venu ! Elle décida de ne pas le faire attendre plus longtemps et abandonna sa copine pour rejoindre le premier cavalier de sa vie.

Salut Mika !

Il n’avait pas trop l’air mécontent d’être là, c’était toujours ça. Il était même très élégant, beaucoup plus qu’elle ne le serait jamais, c’était un fait. Est-ce qu’il prenait les soirées du genre au sérieux ou bien est-ce que c’était parce que van Aken le vieux était derrière tout ça ? Elle ne connaissait pas beaucoup de garçons de onze ans qui se mettaient naturellement sur leur trente-et-un comme ça… mais elle ne connaissait pas beaucoup de garçons de onze ans tout court ici et, chez elle, ils n’y avaient jamais eu d’occasions du genre. Le sourire de l’adolescente s’agrandit encore. Ça allait être une bonne soirée, elle en était convaincue !

On aurait peut-être dû prendre les feuxfoux fuseboum qu’on a gagné la dernière fois pour faire diversion pendant qu’on prend la fuite.
Zuuuut, je savais que j’avais oublié quelque chose ! renchérit-elle en riant.

Elle n’avait aucun mal à imaginer la scène et ne put que regretter qu’elle ne devienne jamais vrai. Ça aurait été drôle de tenter d’échapper à Thorstein au beau milieu d’un bal guindé puisque, d’après ce qu’elle voyait de l’intérieur, c’était très prout-prout comme décoration, rien à voir avec la soirée qu’ils avaient fait à Gryffondor à la rentrée ou même l’ambiance de Noël. Après, peut-être que le nouveau directeur voulait impressionner un peu et faire en sorte qu’ils en parlent en bien à leurs parents durant les vacances.

Oui, allons-y !

Le Serdaigle n’avait visiblement donné rendez-vous à aucun ami en même temps. C’était flatteur, quand même. Ça voulait dire qu’il n’avait pas peur de s’ennuyer ou qu’il ne pensait pas avoir besoin ni d’un plan B ni d’une porte de sortie. Pour un premier vrai cavalier, il était parfait ! Sans plus attendre, ils suivirent leurs aînés à l’intérieur. Si certains posèrent les yeux sur Monsieur Sørensen, elle remarqua surtout les pauvres elfes chargés de plateaux et en train de faire le service. Elle ne put retenir un claquement de langue réprobateur, bien décidée à aller s’assurer à la première occcasion qu’ils voulaient vraiment jouer les serveurs et qu’ils étaient payés pour ça.

Après un empoisonnement, et notre révolution, j’espère qu’ils ont prévu une petite animation pour la soirée…
Tant que ça ressemble pas à un meurtre de masse, j’ai hâte de voir !

Ça n’était rien d’autres qu’un ton badin mais dans le fond, on ne savait jamais. Elle ne savait pas trop quoi penser du nouveau directeur, en réalité, mais on ne pouvait pas dire que Finnbjörn et Erin Sørensen inspirent franchement confiance… et elle n’oubliait pas qu’ils étaient amis avec Maxton Sherwin, ouvertement raciste… Enfin, on leur avait rendu leurs baguettes, à tous, et personne avait été encore traiter de sang-de-bourbes ou quoi alors… peut-être que sa venue était une bonne chose pour Poudlard. Moins extrémiste qu’Appleton et moins à l’ouest que Londubat… Le discours qu’il leur offrit semblait aller dans ce sens. Elle décida qu’il avait l’air plutôt cool avant de laisser son regard se glisser dans la petite foule. Elle ne mit pas longtemps à repérer son dadais de frangin… accompagné d’Opal ? Waaaaw, la chance ! Elle ne lui avait jamais vraiment parlé mais c’était sans l’ombre d’un doute la fille la plus canon de l’école ! Non pas que Marlon soit moche mais… quand même… ils n’allaient pas trop ensemble. Une pointe de jalousie se fit sentir mais elle l’assassina presque aussitôt.

On peut aller dire bonsoir à mon frère ? Je suis sûre qu’il a très trèèèès envie de commencer sa soirée en nous voyant ensemble.

Son regard se fit complice, comme celui d’une enfant qui préparerait un mauvais coup en bonne compagnie. Elle n’attendit pas vraiment de réponse et glissa machinalement son bras sous le sien dans un geste d’une intimité incertaine, assez pour laisser planer le doute sur leurs liens — du moins sur une amitié forte et tenace — trop peu pour paraître véritablement déplacée, et l’entraîna en direction de Marlon et de sa cavalière. Il fallut un peu jouer des coudes mais elle parvint finalement à se planter devant eux.

Bonsoiiiiiiiir, lâcha-t-elle avec un sourire immense, ça me fait plaisir de vous voir ! Je savais pas que vous viendriez tous les deux !

Une lueur un peu moqueuse dansait faiblement au fond de son regard clair lorsqu’il se posa sur son frère, quelque chose qui semblait dire « c’est Hatwell qui va être déçue » comme un souvenir à leur conversation de la dernière fois.

Vous connaissez Dmitri ?

La question était purement rhétorique — qui ne le connaissait pas ? — mais c’était une façon comme une autre de l’inclure dans la conversation. Après tout, c’était avec lui qu’elle était, pas avec eux.

Mon frère, Marlon, reprit-elle en se tournant vers son cavalier, consciente qu’il devait forcément se douter de son identité, et Opal, une fille de son âge.

Le tout avec un air des plus innocents, évidemment.
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La merveilleuse tenue de Michaela:
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Zola R. Shaw

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Crédit : Tashi Rodriguez
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 18 Juin - 16:00

Juste une dernière danse
EXORDIUM.
La fin d'année est enfin à nos portes et avec elle, la promesse de deux mois loin d'ici. Dire que j'ai hâte serait un doux euphémisme tellement je trépignais d'impatience de pouvoir glander durant deux mois. Plus de réveil, plus de cours, plus de profs et surtout plus de punitions toutes plus ridicules et injustes les unes que les autres. Quand on se dit qu'ils ne peuvent pas faire pire, Poudlard nous démontre le contraire, à croire qu'ils se sentent obligés de relever le défi... les blaireaux ! Enfin bon, tout ça va bientôt être derrière moi pour au moins deux mois et c'est grave cool ! Ce qui est encore plus cool c'est notre potentiel voyage en Russie, si l'autre tocard ne revient pas sur sa parole, cela va s'en dire. Je ne peux m'empêcher de douter de sa bonne foi, mais il avait l'air sincère quand on en a parlé alors je me dis qu'il va tenir ses engagements... Ca me stresse de rentrer au bercail, je ne vais pas vous mentir, mais en même temps, j'ai très hâte. J'ignore ce que je vais découvrir en arrivant, si ma vie d'avant existe encore quelque part ou si j'ai toujours ma place là bas. Je sais juste une chose, c'est que je vais enfin pouvoir dire au revoir à mes parents et même si je ne l'avouerais jamais à personne, je sais que j'en ai besoin... Elles vont être cool ces vacances, plus encore si j'arrive à capter Blaze, Jade et peut-être Sasha. Je n'arrive pas à la comprendre mais la dernière soirée qu'on a passé ensemble m'a fait réaliser qu'elle me manquait et que j'en avais plein le cul des prises de tête. J'ignore si l'an prochain sera synonymes de réconciliation, mais j'imagine que ce sera l'avenir qui nous le dira !

En attendant, il va falloir que je me sorte les doigts pour me préparer. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre pour ce bal tellement l'invitation d'Haley est aussi surprenante que sortie de nulle part ! On ne peut pas réellement dire qu'on soit particulièrement proche elle et moi et nos rares discussions nous ont clairement montré qu'on était différents tous les deux. Je suis inconscient, je m'en foutiste, violent, arrogant et grande gueule et elle est studieuse, discrète, un peu pimbêche et hautaine. Alors lire que Madame Perfection veut se "dévergonder" un peu, j'avoue que ça me laisse un peu perplexe. Mais bon, Blaze a été invité par Rosalie, une pote à Haley donc au pire, si vraiment je me fais chier, il sera toujours là pour relever le niveau. Et puis j'espère bien y croiser aussi Jade, toujours prête à foutre le dawa avec nous, donc quoi qu'il arrive, je saurai profiter de cette soirée, d'une façon ou d'une autre. Niveau fringues, j'ai déjà fait le tour de mes tenues un peu originales. J'aurai pu taxer un peu de blé à Wayde pour me trouver un truc sympa mais j'ai eu grave la flemme de me taper ne serait-ce qu'une boutique de fringue, donc on fera avec ce que j'ai sous la main. Une chemise noire avec un pantalon noir, ça ira très bien. J'enfile juste une veste jaune marronné, histoire de rappeler un peu les couleurs de ma maison et mettre une touche de gaité à cette tenue sobre. On est loin de la tenue extravagante du dernier bal, mais la dernière fois j'étais totalement torché et j'étais avec Jade et Willow qui sont clairement des meufs plus fun que ne l'est Haley et qui n'ont pas été choqué par mon choix vestimentaire, je ne parierais moins sur l'ouverture d'esprit de ma cavalière de ce soir. Peut-être ai-je tors, je ne sais pas, mais dans le doute, ne tentons pas le diable.

Je lui aurai bien proposé de prendre un verre ou deux avant le bal, comme j'ai pu le faire avec les filles la dernière fois, mais je n'ai plus une goutte d'alcool, clairement personne ne serait chaud pour m'avancer une bouteille et de toute façon je doute qu'Haley soit partante pour ce genre d'idée. J'ignore ce qu'elle a en tête mais je doute que ça soit de se mettre la tête à l'envers. De toute façon je vais rapidement le découvrir, je viens de mettre la touche finale à ma tenue, je vais pouvoir me rendre dans la salle commune. Après un rapide tour à la salle de bain pour vérifier que tout était ok et me mettre du parfum, je me dirige tranquillement vers le lieu du rendez-vous. A première vue, pas de Haley à l'horizon mais rien d'anormal à ça, j'ai fini par comprendre avec le temps que les meufs mettent vingt ans pour se préparer. Je décide donc d'aller m'installer sur un des canapés, en attendant que Princesse finit de se pomponner, mais je n'ai malheureusement pas le temps d'y poser mes fesses que j'entends mon prénom. “Hey ! Salut !” Répliquais-je presque surpris de la voir devant moi. Surpris de ne pas l'avoir vu arrivée, surpris qu'elle soit finalement arrivée rapidement et surpris qu'elle soit là, tout court. Parce qu'encore une fois, son invitation étant si surprenante, je m'attendais presque à ne pas la voir pointer le bout de son nez. J'avais même imaginé l'espace d'un instant que Rosalie et elle nous plante, Blaze et moi, pour se foutre de nos gueules ou se venger des sales coups qu'on a pu faire à quelques personnes. Je l'aurais certainement clairement mérité mais je l'aurai eu mauvaise, ça je peux vous le garantir. Mais non, elle était bien là, plutôt mignonne dans sa robe colorée. “Si j'avais su que c'était soirée plumes, j'en aurai volé quelques unes à Svarog pour qu'on soit assorti !” Répliquais-je en plaisantant, avant de me rendre compte qu'elle allait certainement le prendre mal. Je n'étais clairement pas doué pour être le cavalier parfait et prévenant, la pauvre allait clairement s'en rendre compte. “Bref sympa ta robe, j'aime bien !” Tentais-je de me rattraper maladroitement, sans non plus faire trop d'effort pour soigner son égo. “Yep, je suis prêt à m'envoler vers la salle du bal ...” Fallait pas mettre des plumes, je me sentais d'humeur à faire plein de jeu de mots avec ça. Lui présentant mon bras, j'attendis de voir si elle allait le prendre ou m'en coller une, regrettant instantanément de m'avoir invité. En même temps, j'ai jamais caché que j'étais chiant, elle ne pourra pas prétendre l'ignorer.

Tenue de Misha:




Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 19 Juin - 10:16



une dernière danse
ft. C. Junior d’Archambault, @Erin B. Sørensen et les autres

Le discours de notre nouveau directeur se termina bien vite, laissant néanmoins flotter derrière lui des espoirs encourageants pour l’avenir de notre école. La magie n’aurait plus à souffrir des idées pathétiques d’une sang-de-bourbe qui n’aurait jamais dû avoir rien que le droit d’en faire usage et nous, véritables sorciers, pouvions enfin envisager la sécurité des privilèges qu’on nous avait ôté un à un. Le blason de notre chère école était sur le point de retrouver les dorures que tant d’incapables avaient ternies… Bien sûr, j’en étais ravi. Bien sûr, je n’avais attendu que ça depuis la sombre fin de ma deuxième année… mais, dans le fond, je craignais que ce renouveau bienvenu ne vienne entacher des habitudes auxquelles je tenais sincèrement. Combien d’incartades nous autoriserait-on avant de décider qu’il nous fallait être irréprochable ? Combien de limites si souvent franchies se révèleraient finalement infranchissables ? On pouvait bien dire ce que l’on voulait mais c’était une chose de désobéir à tout ce que le monde magique avait collé d’incapables à la tête de Poudlard mais c’en serait une autre que de faire fi des ordres de Kaspær Sørensen. Il y avait naturellement un respect que d’autres n’avaient jamais mérité et la certitude qu’il pouvait faire la pluie et le beau temps sur nos vies… Avais-je envie de m’y risquer…? Honnêtement, je n’en savais trop rien. Je ne voulais pas renoncer à ce que nous connaissions depuis des mois maintenant mais avais parfaitement conscience en même temps que j’avais beaucoup à perdre à faire n’importe quoi. Les doigts d’Erin resserrèrent leur étreinte sur les miens comme si elle avait été en mesure de lire dans mes pensées. Et durant une seconde, rien qu’une, je me demandai si son frère n’avait pas partagé son savoir avec elle. En soi, je n’avais rien à lui cacher mais… tout de même… Quitte à servir de cobaye une deuxième fois, je tenais au moins à être mis dans la confidence. Son grand-père finit par se détourner, offrant au premier venu une attention sûrement imméritée mais m’offrant, à moi, la possibilité de retrouver toute celle de ma cavalière… à peu de chose près. Son regard se perdit dans la foule alors que le mien glissait jusqu’à la piste de danse. Notre tranquillité serait sûrement de courte durée, il fallait en profiter pendant que nous le pouvions encore ! La Poufsouffle ne mit pas longtemps à accepter ma proposition tout en planifiant la mort de notre bulle.

Est-ce que ça n’est pas toujourrrs le cas ?
Si, bien sûr. J’ai même hésité à lui proposer d’être ma cavalière afin de profiter pleinement de sa présence tellement rafraichissante, ironisai-je alors que je l’entraînais vers la piste.

En réalité, je ne savais plus trop quoi penser de Finnbjörn. D’un côté, nous nous étions vaguement rapprochés… d’un autre, j’avais toujours autant de mal à le cerner. Et la confiance qui nous avait longtemps liée n’était plus que de l’histoire ancienne. Je ne m’en plaignais pas, pas vraiment, c’était la vie et j’avais toujours sagement appris à ne pas trop m’attacher, conscient qu’un jour ou l’autre les gens finiraient par continuer leur chemin… Mais c’était dommage. Parfois, il me manquait un peu… et puis je me souvenais des tensions et des incompréhensions et ça finissait par passer aussi vite que c’était arrivé. Ma main se posa sur sa taille, se prélassant dans une proximité teintée d’une retenue dont nous étions de moins en moins familiers juste avant que la musique de nous embarque à son rythme. Elle me fit savoir que notre danse se devait d’être irréprochable et je ne pus m’empêcher de me vanter qu’elles l’étaient toutes. Ça n’était même pas un mensonge, seulement un fait ! Nous nous débrouillions très bien et note complicité n’y était probablement pas pour rien. Bien sûr qu’il était aisé de danser avec tout ce que notre société comptait de jeunes filles de bonne famille s’étant vue inculquer quelques bases mais aucune d’entre elles n’avait jamais été et ne serait jamais une partenaire à la hauteur d’Erin. Nous nous comprenions à la perfection, nous nous suivions sans opposer la moindre résistance. Sur la piste comme dans le reste de notre vie, tout n’était qu’une évidence parfaite.

C’est vrrrai.

Mon sourire se fit un brin prétentieux et laissant entendre sans avoir à lâcher le moindre son des « évidemment » du même ton. Et puis, sans trop savoir pourquoi, les ombres de cet été s’étalèrent à nouveau sur nous, rendant à cet instant des allures d’adieux qui ne lui seyait en rien. Pourtant, c’était vrai. D’ici demain, nous serions loin. C’était à peine s’il était sensé d’espérer la revoir avant la rentrée. Elle partirait un mois tout entier, sûrement même davantage puisqu’elle avait parlé de retourner chez elle, la dernière fois… Mon estomac se noua. Quand bien même je passerais l’été tout entier ici, ce qui n’était pas dans les plans de mes parents, je ne pouvais même pas être sûr de l’apercevoir plus d’une ou deux fois. L’habitude de cette séparation forcée me semblait morte de puis si longtemps alors que ça ne faisait qu’un an à peine qu’elle avait changé. À ma question, le regard de ma cavalière se troubla un peu, son sourire s’effaça. Je m’en voulus presque aussitôt. Ça aurait sûrement pu attendre… Mais je doutais qu’il y ait le moindre bon moment entre ce soir et demain, de toute façon. Il fallait se rendre à l’évidence, taire l’appréhension ne repousserait en rien la sentence. Elle posa ses lèvres sur ma joue et il me fallut faire preuve d’un contrôle extraordinaire pour ne pas abandonner cette soirée et l’emmener loin d’ici. N’importe où pour un peu que l’on puisse en profiter sans jouer de cette retenue qui ne nous ressemblait pas.

Tous les jourrrs. Et toi aussi.

Je me contentai de hocher la tête. Oui, moi aussi. Tous les jours. Ce serait une maigre compensation mais ça n’était pas comme si nous avions d’autres choix. Je m’imaginais accroché à ce carnet dans le plus grand des désespoirs alors même que nous n’étions pas encore séparés. Que le temps allait être long ! Qu’il me tardait déjà de la revoir !

D’ailleurrrs, j’ai un cadeau en prrrévision.
À tout hasard, est-ce que ça ressemblerait à une fugue ?

Il y avait bien peu de chance. Maintenant encore moins. Ce que nous aurions pu vaguement envisager jusque là me paraissait soudainement impossible. Que diraient les gens si la petite-fille du nouveau directeur disparaissait pour aller vie d’amour et d’eau fraiche malgré les injonctions parentales…? Je retins un soupir et plongeai dans son regard, comme si ça pouvait aider les secondes à suspendre leur course.

Tu as une idée un peu plus prrrécise de ce que tes parrrents ont prrrévu pourrr toi ?
Je pars chez mes grands-parents après-demain, le portoloin est à 10h… Je ne sais pas pour combien de temps, en revanche…

Du reste, j’imaginais que nous finirions par rentrer, ne serait-ce qu’à cause des rendez-vous importants que mon père devait honorer. Mais j’aurais été bien incapable de dire quand. D’ici une semaine ? Quand elle serait déjà loin ? Je n’en savais rien. Je ne pouvais qu’espérer. Peu à peu, la musique ralentit, nous forçant à reprendre vaguement contact avec la réalité. Je me mis machinalement à chercher Finnbjörn des yeux. Là où il était seul et abandonné, il était désormais entouré de Sherwin et, plus étonnant, de la préfère de Poufsouffle.

Ton frère est un vrai Don Juan, me moquai-je gentiment. Est-ce que tu tiens toujours à aller le déranger ?

Si ça ne tenait qu’à moi, il était évident que la réponse aurait été négative mais si Madame voulait vraiment rejoindre son jumeau et bien… nous irions.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyLun 21 Juin - 1:00

Le bal de fin d’année. Ce n’était pas le genre d’événements qui collait le plus avec la Gryffondor. C’était souvent trop formel pour elle et le code vestimentaire décontracté était généralement déconseillé. Bon, ce n’était pas comme si elle se prenait largement la tête à y penser, mais elle se demandait toujours si elle participait ou non. Elle y allait surtout selon ses envies et les invitations qui rencontraient son chemin. Ce n’était pas quelque chose de très étonnant de voir Opal manquer à l’appel, mais une fois de temps en temps, ça pouvait être sympathique.

Elle n’était pas allée au bal de Noël plus tôt cette année. Cette fois-là, elle s’était sentie un peu nauséeuse et avait préféré passer la soirée à se prélasser sous les couvertures, se plaignant un peu que c’était moche pour commencer les vacances des fêtes. En même temps, elle n’avait pas réellement eu l’intention d’y aller non plus. Elle avait réfléchi un peu plus pour celui de fin d’année. Incertaine si elle voulait participer ou si elle préférait aller se balader dans le parc pour admirer les étoiles une dernière fois avant de rentrer officiellement pour l’été. Finalement, l’invitation reçue de Marlon avait tranché. Et pourquoi pas ? Ça pouvait être amusant d’y aller avec son ami comme cavalier et c’était aussi une bonne façon de clore cette année scolaire encore mouvementée.

L’année avait été bien remplie, mais le contraire aurait été étonnant. C’était de Poudlard qu’on parlait. Est-ce qu’il s’était déjà déroulé une année sans incident ? Ça venait presque avec la description de l’école maintenant. Opal n’avait pas beaucoup participé sur les événements. Les choses s’étaient déroulées et elle avait toujours eu un train de retard. Un moment d’hésitation de comment agir. Les événements s’étaient enchainés ; entre Noël, privatisation, révolution et procès, tout cela l’avait laissé un peu perplexe. D’un côté, elle n’avait pas été d’accord avec les décisions, mais d’un autre, elle comprenait un peu d’où ça venait. Participer à un procès n’était pas trop son genre, alors elle avait passé son tour. Et l’année était passée sans qu’elle le réalise réellement. Ils étaient maintenant à la fin. C’était la dernière soirée et un bal l’attendait pour dire au revoir.

Dans son dortoir, Opal ne s’était pas pressée pour se préparer, comme à son habitude. Elle avait enfilé sa robe et s’était fixée dans le miroir un long moment. Ça lui faisait toujours un peu bizarre de porter ce genre de vêtement. Physiquement, les robes de soirée lui allaient relativement bien, mais elle avait souvent l’impression que ça détonnait avec sa personnalité. Elle avait l’habitude de revêtir un style confortable et décontracté. Rien à voir avec les longues robes qui devaient s’agencer avec les accessoires et la coiffure. Les secondes passèrent alors qu’elle s’observait dans la glace et elle ne pouvait pas sortir cette impression de sa tête : c’était bizarre de la voir avec cette robe. Elle devrait peut-être se changer ? … En même temps, ce serait dommage de ne pas la porter. Sa mère avait eu l’air tellement contente de lui envoyer en apprenant qu’elle allait au bal. Bon… Elle tourna quelques fois sur elle-même tout en réfléchissant, soupira, puis accepta de la garder. Elle ne fit que le strict minimum pour ses cheveux et décida qu’elle était prête. Au moins, elle n’y allait pas seule. Si c’était trop bizarre, Marlon lui dirait, non ?

Enfin, elle descendit dans la salle commune — point de rendez-vous qu’ils s’étaient donnés — avec seulement trois minutes de retard. Elle s’améliorait, il n’y a pas à dire. Ce fut Marlon qui la remarqua en premier, car elle l’entendit l’apostropher et un sourire amusé glissa sur ses lèvres. « Cher ami, je ne vous ai pas fait attendre, j’espère » dit-elle en prenant son air le plus solennel possible, mais elle fut incapable de bannir la lueur moqueuse qui dansait dans ses yeux. Tout en s’approchant, elle désigna sa robe d’une main, pour avoir un avis extérieur. Elle reçut un compliment et ses lèvres s’étirèrent en un mince sourire un peu rassuré.

Ah ! J’espère que tu le penses vraiment, parce que je ne me sens pas naturelle du tout ! Je te partage un secret : ce n’est pas moi qui aie choisi la robe.

Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait probablement choisi une robe plus confortable, passe-partout. Mais ça ferait pour ce soir. Puis, elle glissa son bras autour du sien lorsqu’il l’invita à le suivre en direction de la grande salle.

Depuis le début de l’année, ils s’étaient beaucoup rapprochés tous les deux. Marlon était devenu un ami proche, quelqu’un sur qui elle pouvait compter, et elle s’était prise à lui partager ses inquiétudes et ses questionnements sur l’avenir lorsque les discussions avaient pris une tournure plus sérieuse. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire. Elle était encore bien incertaine sur la suite des choses et elle préférait ne pas montrer cette facette d’elle-même aux autres normalement. Elle avait toujours préféré se montrer confiance et décidée. Cependant, aussi forte qu’elle voulait paraître, il n’en restait pas moins que l’anxiété devant les choix qui l’attendait était bien réelle. Il ne lui restait que deux années à Poudlard et elle ne savait pas du tout ce qu’elle souhaitait faire ensuite. Ça lui semblait encore si loin et pourtant, ça arrivait si vite. Et Marlon avait été là pour l’écouter. Peut-être parce qu’ils avaient pu passer de longues soirées dans la salle commune tous les deux et c’était à ces moments-là, lorsque la lueur des chandelles était la seule lumière pour l’éclairer et qu’il ne restait que des pensées silencieuses qui flottaient dans l’air. Au moment où la vie s’endormait sans elle, qu’elle ne pouvait empêcher ses réflexions de quitter ses lèvres dans une confidence pour celui qui savait l’écouter. Étonnement, ça lui avait fait grand bien d’en parler. Il l’avait aidé à y voir plus clair et elle n’hésitait plus à lui demander quelques conseils. Que ce soit pour des questions plus sérieuses sur l’avenir et ses inquiétudes du moment ou pour un simple devoir qui lui posait problème.

Bien évidemment, elle avait aussi commencé à l’entrainer dans quelques-unes de ses excursions au travers des couloirs de l’école et ça avait été bien amusant. Marlon était bien l’une des seules personnes à pouvoir convaincre Opal de lâcher prise sur ses idées parfois un peu trop impulsives. C’était un exploit en soi, vue comment elle pouvait se montrer obstinée. Mais elle arrivait aussi à le convaincre de poursuivre la quête un peu plus longtemps parfois. Ça dépendait toujours. C’était comme un petit débat à savoir qui avait le dernier mot et qui pouvait convaincre l’autre. Opal avait toujours un petit sourire alors qu’elle argumentait sa cause. Et si elle finissait parfois par abdiquer, elle ne prenait pas ça comme une défaite, mais simplement une remise à plus tard. Après tout, l’arrêter pour une soirée, d’accord. Mais ça n’enlevait pas l’idée de sa tête complètement non plus. Elle ne s’en était pas totalement rendu compte, mais il avait pris une place importante dans sa vie. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Elle était contente de l’avoir à ses côtés. C’était vraiment un bon ami.

En chemin vers le bal, Opal tourna un regard amusé vers Marlon devant ses propos. Elle était elle-même un peu curieuse de savoir qui se présenterait avec qui. Puis, elle décida d’ajouter quelque chose à cette future observation.

J’suis sûre que certains couples vont nous surprendre ! J’te propose d’essayer de deviner qui a invité l’autre.

Elle laissa un rire lui échapper. Elle ne savait pas trop comment allait se dérouler le bal, mais elle était décidée à passer un bon moment. Ils arrivèrent à la salle bien rapidement et Opal laissa son regard se promener sur la petite foule avant de revenir vers son cavalier, elle allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose lorsqu’elle remarqua la face qu’il faisait soudainement. Quelque chose lui déplaisait décidément sur ce qu’il voyait devant lui. La Gryffondor chercha dans la foule ce qui avait attiré l’attention du garçon, mais il fut plus rapide en désignant le sujet de son observation. Sa sœur, Michaela et son cavalier Dmitri.

Il y avait quelque chose d’étrange dans sa réaction. Et le sarcasme était bien trop flagrant, son intention n’était pas de le cacher du tout. Opal porta son regard sur les deux jeunes et leva un sourcil, légèrement curieuse de ce qui lui échappait soudainement. Il lui demanda aussi s’ils pouvaient aller les saluer plus tard. La Gryffondor hocha simplement la tête pour acquiescer et suivit le mouvement vers la grande salle. Elle se pencha quand même vers Marlon pour poser sa question. C’était impossible pour elle de rester silencieuse, mais il la connaissait.

Hm… Quelque chose que tu as envie de partager ?

Elle pouvait se douter des grandes lignes : il ne devait pas être super content de voir sa sœur au bras du garçon qui avait déjà une réputation pour sa première année à Poudlard. Elle ne savait pas comment elle se sentirait si c’était Emerald à la place. Elle voudrait sûrement garder un œil sur la situation. Mais il y avait peut-être des éléments de l’histoire qui lui échappait, alors elle cherchait à en savoir plus, fidèle à elle-même.

J’ai manqué quelque chose, dis-moi ? Il se passe quoi avec ta sœur et Dmitri ?

Le début du discours interrompit Opal dans son élan et elle tourna le regard vers l’estrade le temps d’attendre que ce soit terminé. Elle écouta distraitement et applaudit pour la remise des coupes. Gryffondor n’avait pas particulièrement brillé cette année. Elle devrait peut-être redoubler d’efforts l’année suivante… À la fin du discours, Opal reporta son attention sur Marlon, visiblement en attente de continuer la discussion sur sa sœur et Dmitri. Mais comme on parle du loup, la voix de Michaela attira soudainement l’attention d’Opal. La surprise passée, un sourire pointa sur ses lèvres.

Plaisir partagé, répondit-elle avec amusement.

Elle n’avait jamais vraiment discuté avec la jeune O’Delee, mais elle avait entendu parler d’elle par son frère, bien évidemment. Alors, même si elles ne se connaissaient pas à proprement parler, Michaela ne lui apparaissait pas comme une inconnue. Elle hocha la tête lorsqu’on leur présenta Dmitri. Difficile d’ignorer qui était le Serdaigle après les excuses publiques qui avait eu lieu, mais Opal n’était pas de celle à juger sur un événement.

Puis, Michaela entreprit de les présenter au Serdaigle. Et Opal sentit que quelque chose lui échappait d’un coup. La lueur moqueuse dans le regard de Michaela et l’emphase sur la façon dont on la présentait. Euh… Oui. Elle avait bien le même âge que Marlon même si elle n’était pas en même année. Était-ce important à spécifier ? Elle ne comprenait pas très bien, mais quelque chose l’amusa tout de même.

Enchantée ! Marlon voulait justement qu’on passe vous saluer. Vous nous prenez de vitesse. Vous passez un bon début de soirée ?

Pas question de rester spectatrice. Opal pouvait très bien s’inclure dans la conversation et c’est ce qu’elle fit sans attendre tout en souriant amicalement. Elle ne savait pas très bien où cette discussion pouvait aller, mais elle était contente de pouvoir parler avec Michaela après avoir entendu parler d’elle souvent.
La robe d'Opal:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyLun 21 Juin - 19:18

Bal de fin d’annéeMika dans les pattes...Il fallait prier pour que cette soirée se passe sans accroc, que l’ambiance soit au rendez-vous et que rien ni personne ne vienne déranger Opal et son cavalier. Pas même le nouveau directeur. C’était presque si Marlon avait croisé les doigts en y pensant très fort en descendant les marches de son dortoir. Parce que des soirées comme celle-là il n’y en avait pas cinquante dans l’année. Et encore moins quand Opal était présente ! Alors raison de plus pour profiter de chaque seconde.

Marlon n’en oubliait pas pour autant sa petite sœur qui ne devait pas être bien loin dans le château. Elle était probablement en train de faire les quatre cents coups avec son amie Rosalie, à raconter des potins ou à se goinfrer de bonbons avant même que le buffet soit ouvert. Marlon n’avait pas de souci à se faire à son sujet, pas ce soir. Après tout elle réclamait la liberté depuis des années ? Et bien elle serait servie.

Le sixième année avait attendu sa cavalière dans la salle commune, tout en se remémorant quelques moments forts de leur année, leurs escapades, leurs jeux, leurs confidences… Ces deux la étaient devenus réellement proche. C’était toujours important pour Marlon de la retrouver même quelques minutes seulement, comme si c’était devenu inévitable et obligatoire dans une journée type. Ensuite, il avait imaginé ce qu’il allait bien pouvoir lui dire une fois qu’elle serait là. Quelque chose qui ferait sens avec tout ça, mais cela s'avéra plus compliqué que prévu. Valait mieux ne pas se mettre la barre trop haute. Il l’avait d’ailleurs invité sans vraiment hésiter, par un petit bout de parchemin tout simple. Il n’avait pas pensé à faire dans l’originalité, mais aurait-il dû ? Peut-être… Il était trop tard maintenant et il n’eut pas beaucoup le temps de penser à ce qu’il aurait pu faire. Opal arriva vêtue d’une longue robe qui lui allait à merveille. En la voyant, il eut une petite fraction de seconde de latence avec l’incapacité de bouger ou de détourner son regard. Il avait ensuite pu la saluer d’un air qui se voulait très majestueux. Elle y répondit de la même façon alors il ne put s’empêcher d’agrandir son sourire. Le sérieux n’avait pas duré bien longtemps…

"Oh non ma chère, pas le moins du monde." Marlon s’amusait, riait presque déjà. Vu la robe très élaborée qu’elle avait choisi pour ce soir, il ne put s’empêcher de la complimenter. Mais Opal sembla douter de la sincérité de son compliment. Et autre information, elle n’avait pas choisi elle-même la robe.

"Si bien sûr que je le pense ! Vraiment, elle te va super bien ! C’est qui qui l’a choisie ?"

Maintenant les mondanités effectuées, la vraie soirée allait pouvoir commencer. Alors que les deux Gryffondor descendirent les escaliers du château, Marlon exprima sa curiosité concernant les couples présents durant la soirée. Mieux encore, Opal proposa un jeu. Celui de deviner qui avait été à l’initiative de l’invitation. Marlon tourna brusquement le regard vers elle.

"Allez super idée ! Go j’suis sympa je te laisse commencer. Je savais que t’allais me sortir un truc dans ce style…" Lui aussi se mit à rire gentiment. Opal avait clairement le chic pour toujours trouver le meilleur moyen de s’éclater quoi qu’il se passe. Impossible de s’ennuyer avec elle.

Arrivés dans le hall, Michaela vint casser l’ambiance sans même leur adresser la parole. Rien que le fait de se pavaner avec le jeune Van Aken, avait refroidi le jeune homme. Elle abusait très sérieusement. Alors que quelques jours plus tôt il lui avait dit vouloir l’aider auprès des parents pour les convaincre de la laisser participer au voyage scolaire. Visiblement, Marlon s’était encore fait mener par le bout du nez. Elle n’avait rien compris à ce qu’il s’était passé cette année. Dmitri s’était littéralement servi d’elle. Il s’était payé sa tête, lui avait attiré de sérieux ennuis et voilà qu’ils trainaient encore ensemble. Marlon se retint d’aller lui passer un savon devant tout le monde. Non il ne devait pas paraitre pour ce genre de garçon devant Opal. Parce qu’au fond, mis à part avec Mika, cela ne lui ressemblait pas. En tout cas, il refusait de l’admettre.

Opal se rendit compte du changement d’expression sur le visage de Marlon alors il n’attendit pas plus longtemps avant de lui expliquer ce qu’il venait de voir. Elle aussi avait un petit frère, elle allait forcément comprendre. Ils rentrèrent ensemble dans la grande salle quand Opal posa quelques questions. Elle cherchait à en savoir plus. Marlon haussa les épaules.

"Partager je ne sais pas, mais Mika en tout cas elle s’est bizarrement bien gardée de me dire avec qui elle venait au bal…" Il haussa maintenant les sourcils. Impossible de faire confiance à cette gamine. Il fallait toujours qu’elle vous la mette à l’envers. Bonjour l’image de la famille O’Delee maintenant qu’elle s’affichait en soirée avec Dmitri. Et Marlon n’avait pas du tout l’impression d’exagérer.

Opal continua ses questions, elle semblait bien décidée à comprendre ce qu’il se passait.

"En gros j’ai eu une discussion avec elle au sujet de Dmitri quelques temps après ses excuses publiques. Je lui ai dit de faire gaffe et…"

Le nouveau directeur commença son discours et Marlon fut obligé d’interrompre ses explications. Remise des divers prix, échecs cuisants pour Gryffondor cette année. Bref, tant pis. Pour l’instant, il avait d’autres préoccupations. A l’issue du discours il reprit : "Ouai du coup je disais, je lui avais bien dit de faire gaffe ! Qu’on ne…"

Cette fois ce fut carrément la voix de Mika qui le coupa. "Tiens tiens..." Étonnant. Pendant ce genre d’évènements elle était plus du genre à fuir son frère plutôt que d’aller à sa rencontre alors… pourquoi ? Marlon voyait clair dans son jeu. Elle venait le narguer. Bras dessus, bras dessous avec Dmitri, elle affichait un grand sourire. Il ne put s’empêcher d’abaisser franchement le restant du sien. Mais quel culot ! Et ce n’était pas fini ! Marlon connaissait bien le regard qu’elle venait de lui lancer. On aurait pu le comparer à de la malice, mais Marlon le prenait plus comme de la provocation et ça ne le faisait pas rire du tout. Qu’elle se calme tout de suite si elle ne voulait pas qu’il l’envoie balader sans sommation. Pour l’instant il se contenta de lancer un petit coup d’œil vers le plafond. Mais il ne put se retenir de répondre à sa question. Est-ce qu’ils connaissaient Dmitri ? Non la c’était trop. Le Serdaigle avait fait l’objet d’une de leur grande discussion !

"Est-ce qu’on connait Dmitri ? Ahah, bien sûr qu’on le connait ! C’est une vraie star attends !"

Marlon affichait le même genre sourire que celui de Mika à son arrivée. Grand, très grand, trop grand pour qu’il soit complètement naturel. Ensuite, Mika fit mine de faire les présentations. Un vrai sketch. Comme si c’était réellement nécessaire. Marlon soupira doucement. Ensuite, il laissa Opal répondre. Au moins, elle préservait la bonne ambiance et la cordialité. Et il valait mieux ça… Marlon se contenta de regarder Mika et Dmitri à tour de rôle sans rien ajouter. Mika était bien trop confiante pour la mettre mal à l’aise avec un simple regard menaçant. Et Opal ne semblait pas se rendre compte de tout ce qu’il se tramait. Si Marlon était trop brusque avec sa sœur, Opal ne comprendrait pas forcément sa réaction. Et alors si elle venait à prendre la défense de Mika alors là ce serait le pompon… Le pire scénario. Quelle belle soirée… Merci Mika de torpiller ces instants avec Opal par pur orgueil. La quatrième année pouvait clairement s’attendre à des représailles. Et cela allait se payer cher.
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Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyMar 22 Juin - 6:50

Une dernière danse

@Michaela O'Delee, @Marlon O'Delee & @Opal E. Bellingham


S’agissant de mondanités, Dmitri n’en était pas à son coup d’essai. Les réceptions longues et ennuyeuses étaient une composante de sa vie à Prague, où ses parents et grands-parents avaient toujours trouvés utile d’emmener les plus jeunes malgré l’évident manque de bonne volonté de certains, tout particulièrement le benjamin. Les van Aken se devaient d’être sur tous les fronts cérémonieux de sang-purs tchèques, et Alenka van Aken-Potemkin était bien décidé à placer chacun de ses petits-enfants dans la société sorcière. Il n’avait pas été épargné, aussi son éducation était-elle fort guindée pour un garçon de son âge. L’on avait dit bal ? Une tenue de circonstance s’imposait. De toute manière, il n’avait guère eu le choix ; sa garde-robe avait été savamment composée par sa mère – qui ne perdait pas de temps avec les goûts de chacun de ses enfants, il y en avait bien trop pour ça – et au fond, il ne s’en plaignait guère. Il avait pour habitude d’être bien apprêté et s’il détonait parfois parmi ses camarades de première année qui s’habillaient au jour le jour de manière plus décontractée, il n’en avait cure. Ce dont il se doutait, en revanche, c’était bien que son aïeul n’apprécierait guère de le voir arriver tout débraillé au bal de l’école – organisé par son vieil ami sang-pur – et l’aiglon ne voulait pas paraître négligé à son amie révolutionnaire et cavalière d’un soir. Il avait bien trop de fierté pour ça.

Retrouvant cette dernière – qui ne s’était pas départie de ce petit côté excentrique qui la distinguait si bien – dans le hall, il lui afficha un grand sourire. Son invitation à l’accompagner au bal n’avait pu tomber aussi bien : lors du précédent bal, il s’y était rendu avec ses camarades, optant pour une soirée entre amis plutôt banal... mais réitérer la chose aurait été impossible et n’aurait fait que souligner l’absence de Colin.

« Zuuuut, je savais que j’avais oublié quelque chose ! » Tant pis pour la fuite avec panache, ils allaient devoir trouver autre chose... ou éviter de s’attirer à nouveau les foudres de Thorstein. « Dommage, ça pourrait être amusant, une révolution en robe de soirée et costume trois-pièces ! » Après les masques, il fallait bien trouver quelque chose d’au moins aussi fantasque. Mais au diable les plans de révolutionnaires mondains, s’ils pouvaient terminer l’année avec leurs baguettes et sans cheville foulée, ça n’était pas plus mal. Et à présent que la direction avait changé de mains – au plus grand plaisir de Dmitri – ils pouvaient bien laisser au nouveau directeur une chance de faire ses preuves.

Animés, pour une fois, des intentions les plus nobles et innocentes du monde, ils pénétrèrent avec leurs camarades dans la grande salle réaménagée pour l’occasion. Sørensen avait mis les petits plats dans les grands pour la dernière soirée de l’année, il fallait au moins lui reconnaître ça. Il se démarquait de sa prédécesseur. « Tant que ça ressemble pas à un meurtre de masse, j’ai hâte de voir ! » Le garçon opina du chef, mais il n’eut pas le temps de renchérir que le nouveau directeur prenait déjà la parole, clamant un retour à la normal, quoique sans omettre de promettre quelques changements à venir pour l’année suivante. Tant qu’on ne lui retirait plus sa baguette et ne le menaçait plus d’exclusions à cause d’une enseignante vexée, tout lui irait... du moins, c’était ce dont il se persuadait pour l’heure, ne voyant que les premières réjouissances ; il était encore trop tôt, et lui sûrement trop jeune, pour que son regard sur porte sur l’avenir. Les paroles inquiètes de Zeynep semblaient lointaines – à son sens, elles semblaient même exagérées – mais ils avaient tout l’été devant eux pour s’en préoccuper. Il y avait de toute façon bien plus important : le bal et, surtout, l’expression de ravissement de Michaela, qui avait trouvé la première distraction de la soirée. Son frère. « On peut aller dire bonsoir à mon frère ? Je suis sûre qu’il a très trèèèès envie de commencer sa soirée en nous voyant ensemble. » Elle lui en avait déjà parlé dans ses petites notes ensorcelées, aussi n’était-il pas surpris de la voir réclamer qu’ils aillent le voir. Lorsqu’il s’agissait d’embêter un frère aîné, Dmitri était toujours de la partie ; il regrettait presque que les siens ne soient pas là, nul doute que la gryffondor leur aurait fait aussi forte impression que lui à Marlon. Pour seule réponse, il s’arma d’un sourire complice, en écho au regard de sa cavalière, et laissa celle-ci l’emmener vers l’intéressé... non sans hoqueter discrètement alors qu’elle établissait un contact physique auquel il ne s’était pas préparé. En bon garçon un peu prude et fort mondain, il n’était pas coutumier du fait et dut prendre sur lui pour ne pas se dégager, par réflexe, de son étreinte.

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, le petit duo de révolutionnaire avait traversé l’espace qui les séparait de deux autres gryffondors. Marlon était un grand garçon à l’air un peu pincé, là où sa cavalière semblait bien plus chaleureuse. L’aiglon afficha pour sa part un sourire poli, quoiqu’une légère pointe moqueuse venait briller dans son regard, trahissant son état d’esprit. Il laissa Michaela prendre les rênes de l’assaut fraternel, qui finit par l’introduire à leurs deux aînés. « Est-ce qu’on connait Dmitri ? Ahah, bien sûr qu’on le connait ! C’est une vraie star attends ! » Le rictus du jeune tchèque s’accentua, mais il ne faisait à présent aucun doute qu’il n’avait plus rien d’amical. Il n’avait pas besoin qu’on lui rappelle la réputation acquise suite à ses excuses publiques... le souvenir de l’humiliation était encore très fort et particulièrement désagréable.

Un peu inutilement, l’ancienne révolutionnaire présenta son frère, sur lequel Dmitri portait déjà un regard froid et un poil mauvais, puis l’autre fille. « Enchanté. » S’agissant de Marlon, il n’avait pas le moins du monde l’air de penser ses mots. L’élève de première année mit quelques secondes à détourner les yeux du plus âgé des garçons pour les poser sur Opal, qui avait vraisemblablement pris en main la question des mondanités. La pauvre ne devait pas totalement comprendre ce qui se tramait entre les O’Delee et le jeune van Aken, ce dernier ne l’étant pas lui-même... mais il se prenait au jeu. Il savait au moins que sa présence au bras de Michaela ne plaisait guère au grand-frère, et la mention de sa réputation était suffisamment limpide pour poser les bases d’une relation électrique. Se tournant légèrement vers la cinquième année, il lui afficha son plus beau sourire... un peu forcé, il cachait cette forme de malice qui caractérisait si bien le garçon et présageait rarement de bonnes choses. « Excellente soirée, oui. Avant que Michaela ne vous aperçoive, nous étions en train de nous demander si notre nouveau directeur avait prévu une petite animation... la barre a été placée haut en termes de distraction, après avec un empoisonnement et une révolution... » Il avait bien insisté sur ce dernier mot, rappel superflu de ce qui avait rapproché Mika et lui. Il se retourna vers l’aîné des Irlandais. « Qu’en pensez-vous ? » Sous ses airs angéliques, son regard laissait presque croire qu’il pourrait préparer un mauvais coup, un dernier rebondissement avant de partir en vacances... à bien y réfléchir, il commençait à réellement regretter de ne pas avoir emporté avec lui les feux d’artifices magiques qu’ils avaient gagnés à l’escape game.

Sa cavalière n’avait en tout cas pas menti en déclarant que la voir venir au bal avec Dmitri énerverait son frère et si, au départ, il avait joué le jeu parce que ça l’amusait de l’aider à enquiquiner Marlon, il n’avait fallu que d’une remarque de ce dernier pour que les choses deviennent bien plus personnelles.

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyMer 23 Juin - 12:32



( une dernière danse ♚ bal de fin d'année )
Un instant après avoir accroché celles de Grand-Père, mes prunelles croisèrent celle de Finnbjörn. Fier comme un prince et droit comme un roi. Le rejoindre immédiatement ou attendre quelques minutes de plus, rien que quelques minutes subtilisées à une soirée où nous devions composer avec d’autres présences ? L’hésitation s’envola aussitôt que Junior me proposa une danse. Plus tard. Tout pouvait bien attendre un petit peu plus longtemps quand il était question du Serpentard dont je refusais de lâcher les doigts en prévision d’un été où ils ne viendraient plus caresser doucement ma joue et jouer avec quelques mèches de mes cheveux. Tout, même mon frère adoré. Tout, sans la moindre exception. L’idée était aussi limpide — parce qu’il ne faisait plus aucun doute que Junior ravissait mes priorités sans rencontrer la moindre opposition et que je prenais même plaisir à lui dédier le plus de temps possible — que confuse — il n’était pas aisé de prendre pleinement conscience des extrémités où cela pouvait me pousser avant d’y être confrontée. Rien de tel ce soir, simplement le choix volontaire d’une danse au lieu de fendre la foule rejoindre Finn tout de suite. Rien d’autre qu’un choix égoïste. Je le voulais pour moi et moi seule, encore un peu, même s’il était certain que nous n’allions pas nous priver d’une dernière fuite dans l’une des innombrables salles secrètes du château pour profiter de chaque dernière minute avant l’arrivée du Poudlard Express en quai de King Cross. « Un seul jumeau ne te suffit donc pas ? » soupirai-je d’un ton théâtral tandis que nos pas nous dirigeaient vers la piste de danse et nous éloignaient de la silhouette altière de mon frère.

Les notes de musique eurent tôt fait de nous envoyer valser parmi d’autres couples invisibles à nos yeux plongés dans ceux de l’autre. L’expérience amenait l’excellence mais aucune danse n’avait la même saveur que celles partagées avec mon meilleur ami, aucune ne me semblait aussi parfaitement exécutée. L'œil paternel ne trouverait rien à redire à nos pas ajustés, nos doigts entremêlés et cette proximité induite par la discipline. Ce qu’il pensait des regards qui se dévoraient mutuellement et des sourires qui laissaient percevoir bien des choses à un esprit avisé, en revanche… Une douce ironie, un peu de prétentieux, un enchaînement normal, somme toute, et puis les ombres s’empressèrent de nous rattraper et de planer sur mes yeux clairs, ombrageant notre tête à tête de tous ceux qui ne surviendraient jamais dans les prochaines semaines. Un élan de rancune terrible m’enveloppa la poitrine, toute entière dirigée contre ses parents qui s’entêtaient à vouloir l’éloigner d’Angleterre… l’éloigner de moi, probablement aussi. Il s’effaça, noyé par un autre élan auquel je ne résistais qu’à moitié, déposant un baiser sur la joue de Junior avant de promettre d’écrire tous les jours et de sceller un accord qui ne compensait pas vraiment l’absence qui se précisait de plus en plus.

Un sourire s’étala sur mes lèvres à sa mention d’une fugue. Ça n’était pas faute d’en avoir terriblement envie… Mais s’il restait encore une chance qu’on nous autorise ce souhait commun sans nous mettre à dos nos familles, le peu de sagesse qui perçait derrière l’impulsivité naturelle et l’impétuosité brûlante me sommait de la laisser s’exprimer. « Ne me tente pas. » Parce qu’il n’en aurait pas fallu beaucoup pour que j’accepte et que je quitte cette pièce un peu plus tôt que prévu et par des moyens moins orthodoxes. Je pouvais être sage, mais pas pour deux. « Ça perrrmettrrra de la planifier. Ce n’est rrrien de trrrès singulier, juste une anticipation. Il ne faudrrrait pas qu’on manque de pages à noirrrcirrr en plein milieu de l’été. » Peut-être que racheter un seul carnet aurait suffit étant donné depuis combien de temps nous écrivions dans celui-ci — un an et demi de petits mots et de lettres plus longues qui noircissaient les pages parcheminées — mais je refusais de prendre le risque. D’autant plus que nous utilisions ce moyen de communication à Poudlard où nous passions tout notre temps libre ensemble et durant des vacances où nous avions quand même pu nous voir. Ce qui ne serait pas le cas cette fois-ci.

Comme si les perspectives n’étaient pas suffisamment amères, je l’interrogeai sur son emploi du temps estival. La réponse ne pouvait pas me plaire, mais savoir qu’il partait en France si rapidement transforma mon sourire en un rictus mécontent. La mince possibilité de réussir à voler quelques moments loin des autorités parentales nous surveillant venait d’être réduite à néant. Il partait après-demain, sans savoir quelle serait sa date de retour, et dès le quinze je quittais Londres pour des vacances dont je n’avais pas la moindre idée de ce qui était au programme. Et si nous nous décidions à retourner en Norvège avant ce départ… Oui, les chances étaient réduites à néant. « J’imagine que même ton toit est équipé de barrrièrrres anti-trrransplanage ? » fis-je en retrouvant l’esquisse d’un sourire. Ce n’était pas le risque — minime ! — d’une désartibulation qui pourrait m’arrêter. Quelques sortilèges contre les intrus, en revanche, seraient plus problématiques. Une brève seconde durant, je fus tentée d’abandonner les plaisanteries pour lui dire une nouvelle fois à quel point il allait me manquer. Terriblement. Puis je décidai de garder ces mots pour quand nous serions à l’abri dans une salle devenue notre royaume. Pour l’instant, le bal se poursuivait, les confidences seraient plus à leur place dans une bulle plus intime.

Le ton railleur de Junior me rappela la silhouette de mon jumeau que je cherchai aussitôt du regard. Il était toujours la même table mais deux personnes l’encadraient désormais. Un ricanement m’échappa. « Pauvrrres filles. » Encore que l’une des deux ressemblait plus à une gargouille qu’à une femme. « Une rrreine des glaces et une statue de cirrre au sang douteux. Il sait bien les choisirrr. » Je me demandais ce qu’il pouvait bien leur dire. Faire la conversation était un art qu’il maîtrisait… approximativement. J’imaginais les yeux plissés de Bluebell face à cette importune et ne pouvait que trouver bien étrange le trio qu’ils formaient. Un cœur de glace, un cœur malade, un cœur de pierre, pour autant que j’avais pu en juger. La préfète des Poufsouffle ne m’évoquait pas grand-chose de plus qu’une statue grossièrement polie dans une pierre de piètre qualité. Elle était moins expressive que mon tendre frère, et ça n’était pas chose aisée. « J’ai l’imprrression qu’il est assez occupé pourrr ne pas nous tenirrr rrrigueurrr d’une seconde danse » tranchai-je en me laissant guider par les nouvelles notes de musique. « Mais garrrde l’oeil ouverrrt, si ça dégénèrrre je ne veux pas rrrater ça. » Un petit rire et je n’y pensais déjà plus, laissant la curiosité née de ces trois silhouettes aux minutes qui suivraient notre danse.

@C. Junior d'Archambault

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( Pando )
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Agatha Kline

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyJeu 24 Juin - 18:35


Une dernière danse
Triomphe pour les Sørensen

Mes yeux suivent ma soeur et ses pas de danse maîtrisés au bras de Junior, mon Grand-Père armé de son couvre-chef ridicule qui se croit investi de la mission sacrée de saluer toute la populace, et reviennent à Bluebell, assise à mes côtés. Etonnamment, c’est comme si ces derniers mois n’avaient jamais existé : comme si nous ne nous étions pas querellés à Noël, comme si des circonstances échappant à sa volonté ne l’avait pas amaigrie, comme si cet éloignement entre nous n’avait jamais eu lieu. Quelques mois plus tard, nous nous retrouvons le plus normalement du monde, échangeant des plaisanteries sur les idiots du village qui nous entourent… « Et voici où cela les a mené. Comme c’est irrronique, c’est comme s’ils nous avaient serrrvi de marrrchepied. » m’amusé-je, les doigts devant les lèvres comme si j’éprouvais un plaisir coupable et secret à me réjouir de cette situation. Cette soirée est un cadeau, dont je compte bien profiter tout du long, me délectant de chaque instant durant lesquels ces animaux de sang-de-bourbes auront tout le loisir de regretter amèrement Appleton et sa politique déplorable. A vrai dire, je ne m’attendais pas à si charmante compagnie, mais comment refuser la présence de Bluebell à mes côtés ? C’est si naturel qu’elle s’y trouve, et à la fois si déconcertant… Alors, comme pour m’assurer de ne guère avoir à subir de déception, je l’interroge sur la venue de Chamberlain ; moins courtois que d’ordinaire, j’ai bien du mal à dissimuler le plaisir que je ressens face à son absence… « Et puisque toi et moi ne sommes guèrrre amis, je m’en rrréjouis forrrt. » répliqué-je avec un humour légèrement mordant. Nous ne sommes pas en guerre. J’ignore quand nous avons signé cette trêve implicite qui a aussitôt mis fin aux tensions entre nous, aux provocations, aux morsures verbales que nous nous adressions par jalousie, par colère, ou par simple désir de faire enrager l’autre. En effet, nous ne sommes pas amis. Je ne veux rien de comparable à ce qu’elle a pu entretenir avec son laquais suisse, ou bien avec cet australopithèque de Carter… Je veux tout autre chose, un lien unique sur lequel je ne parviens même pas à coller une étiquette. Alors… je feins l’indifférence, la légèreté, comme pour coller au ton de la soirée. Elle cherche manifestement à me faire réagir, me répliquant sur le même ton… Je laisse échapper un ricanement discret, tandis que mon regard s’aventure vers les petits groupés d’élèves déjà formés. Puis, après quelques instants, je l’aperçois, au bras de la fille Strauss… C’est une surprise, mais pas nécessairement un mauvais choix de sa part. « Marrry semble occupée ce soirrr. Et puis, je suis venu en solitairrre. » réponds-je en balayant du regard la salle et ses occupants. J’estime que soutenir Grand-Père n’impliquait pas de m’embarrasser d’un harem… J’imaginais sans mal que Erin rejoindrait Junior, et j’ignore ce qu’a prévu Hannibal en compagnie de sa dulcinée - si toutefois elle l’est toujours, après le fiasco qu’a donné leur mariage. En ce qui me concerne, je n’ai d’engagement auprès de personne, sinon auprès de ma famille, à laquelle je suis dévoué corps et âme : nul ne saurait me détourner d’eux, et ce soir plus qu’à l’accoutumée, je suis là pour leur témoigner ma fidélité sans faille.

Mais je suis curieux d’en savoir davantage sur cette activité bien plus plaisante… Intérieurement, je suis heureux de constater que nous semblons retrouver un certain équilibre ; sa compagnie est agréable, et je note que malgré les circonstances, elle fait même l’effort d’être souriante. La proximité que nous entretenons est toujours aussi déconcertante que l’été dernier, au sein de ma bibliothèque, mais c’est comme si je m’y habituais progressivement… Et tandis que la musique couvre nos voix, que les danseurs s’imposent sur la piste, que les rires s’échappent des gorges déployées, la voilà qui m’adresse une étonnante requête… Mon visage s’incline, et je hausse un sourcil ; il est clair que je ne m’attendais pas à cela. Après tout, nous nous côtoyons depuis bien longtemps, et je n’ai pas le souvenir que nous ayons partagé une danse tous les deux. J’ouvre la bouche pour lui répondre, légèrement hésitant… et c’est à ce moment-là que Felicia Williams se décide à apparaître. Bonté du ciel, si la croiser ce soir aurait été un plaisir, je dois reconnaître qu’elle tombe bien mal. Cependant, puisque je me souviens que c’est moi qui lui ai proposé de se joindre à moi, je fais bonne figure. « Felicia Williams, heurrreux de te voir. Tu es donc venue adrrresser tes aux-rrrevoirrrs au château en bonne et due forrrme… Tu connais Bluebell Sherrrwin, j’imagine ? » lancé-je avec un geste de main en direction de la Serpentard, à qui je n’ai toujours pas donné de réponse. J’imagine ce qu’elle doit se dire, et quelles pensées fugaces, sûrement désagréables à mon encontre, doivent parcourir son esprit en ce moment même… Peu importe, je fais mine de l’ignorer ; après tout, je ne suis engagé auprès de personne. Mon regard se tourne à nouveau en direction de Felicia, à qui j’adresse un sourire poli, mais sincère toutefois, en me saisissant d’une coupe vide. « En effet, rrrien de ce que tu pourrras goûter ce soirrr n’égalerrra le jus d’airrrelles. Baies sauvages cueillies dans nos forrrêts, goût acidulé incomparrrable, nombrrreuses verrrtus… l’on dit même qu’une consommation rrrégulièrrre rrralentirrrait le vieillissement. » Mes doigts se referment sur le goulot de la carafe, que j’incline au dessus de la surface cristalline, observant le jet violacé qui s’échappe du récipient. Une fois la coupe remplie, je la tends à la préfète, avant d’avancer mon propre verre dans sa direction… « Trrrinquons donc à ton déparrrt, j’ose l’espérrrer, verrrs les meilleurrrs horrrizons. Puisse ton ambition te perrrmettrrre de dépasser les limites imposées parrr ta condition biologique. » ajouté-je sans ciller. Puis, au tintement de nos verres, je bois à nouveau, m’extasiant silencieusement de l’âpreté du goût de cette gorgée. Il n’y a pas volonté de ma part de me montrer inconvenant, mais j’estime que nous avons passé le cap des faux-semblants. Nos courriers récemment échangés m’ont suffisamment amusé pour que je puisse m’adresser à elle sans filtre, ou sans dissimuler mes opinions. C’est l’une des raisons pour laquelle sa présence me manquera, au sein de ce château ; ceux avec qui j’entretiens de bonnes relations et avec qui j’échange autour d’intéressantes discussions tirent leur révérence…

Après quelques minutes, je m’éclaircis la voix en toussotant. J’ai laissé la question de Bluebell sans réponse, et il serait bien malpoli de faire durer davantage cette incertitude… Mon regard va de l’une à l’autre, et je me lève pour déposer ma coupe vide sur le buffet. « J’espèrrre que tu me parrrdonnerrras, mais Bluebell me prrroposait une danse. Invitation qu’il serrrait bien cavalier de ne pas honorrrer, et que je serrrais rrravi d’accepter. » déclaré-je en tendant une main en direction de la Serpentard, avec une modeste révérence en signe de respect, avant un dernier regard pour Felicia. « Que tes aventurrres au-delà de ces murrrs soient dignes d’êtrrre rrracontées. » lui souhaité-je finalement avec un amusement teinté d’une légère mélancolie. Pour moi qui suis peu sujet aux débordements émotifs, je m’étonne de m’émouvoir de ce départ qui aurait du me laisser parfaitement indifférent. Je n’ai que peu d’amis au sang à demi-souillé, ils sont comme des chiots abandonnés que l’on recueille et auxquels on finit par s’attacher tant leur misère inspire de la compassion… Mais Felicia Williams a su marquer les esprits, par son esprit novateur, par ses idées folles, son goût du risque inconsidéré et son manque affligeant de prudence. Elle a fini par susciter mon intérêt au point que son absence entre ces murs me peine… Mais à bien y réfléchir, c’est une bien agréable tristesse. Je suis heureux qu’elle aille voguer vers d’autres horizons ; les tares dont elle souffre et son sang incertain constitueront des obstacles à sa carrière, mais je suis intimement persuadé qu’elle saura y faire face…

Je finis par m’éloigner d’elle, lui tournant le dos, mon bras entraînant celui de Bluebell vers les danseurs. Un seul regard persuade ceux qui traînent dans le passage de ne guère s’y enraciner, et je fais fi des murmures étouffés, des moqueries silencieuses, des chuchotements offusqués. Là où je me plairais à imaginer chacun d’eux en train de baigner dans une mare d’eau bouillante qui calcinerait chaque parcelle de leur peau, je chasse toute idée similaire de mon esprit, me recentrant sur la cavalière à mon bras. Puis, je m’arrête, et me positionne juste en face d’elle… Mes pupilles capturent les siennes, et c'est comme si le monde tout autour de nous s'était ralenti, au point de se figer. Je n'entends plus le brouhaha, ni les murmures, ni les rires. Ma poitrine se soulève légèrement, à travers ma chemise de costume... Seule les quelques notes du quatuor à cordes retentissent à nos oreilles comme un écho lointain, nous imposant un rythme à suivre. « Mais sache que je suis un bien piètrrre parrrtenairrre, c’est tout juste si je connais les pas de base. » l’avertis-je avec une moue désappointée, avant de me saisir de sa main droite, entrelaçant mes doigts entre les siens. « M'offrrres-tu toujourrrs ton brrras… ? » Malgré mon peu de talent et ma rigidité naturelle, j’ose espérer qu’elle répondra par l’affirmative. Si j’avais su que nous nous retrouverions ainsi, comme deux âmes en peine se frayant un chemin au milieu de cette piste de danse, je lui aurais porté quelques reines de la nuit… Les doigts de ma main gauche se glissent subtilement dans son dos, effleurant cette parcelle de peau dénudée qui s’offre à leur contact, en attendant d’avoir son assentiment…

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 25 Juin - 17:44

Une dernière danseFin d'année pour JadeLevant les yeux au ciel en s’apercevant que le groupe de musique à la mode n’avait pas été sollicité, et que c’était une sorte d’orchestre vieillot qui assurerait l’ambiance ce soir, Jade laissa échapper un soupir. Ce parquet ciré semblait si glissant que n’importe qui pourrait se casser la figure ce soir en tentant un pas de danse trop hasardeux… Décidément, ce n’était pas sa tasse de thé, et pour son plus grand bonheur, le concierge semblait partager son sentiment, même s’il était plus mesuré dans ses paroles. « Oui oui, bien sûr. Vous savez, la dignité et moi, c’est une histoire d’amour. » pouffa-t-elle sans retenue, avant d’avaler une gorgée de soda. Tu parles ! Elle n’était pas franchement certaine d’être le public visé. Les napperons sur les tables, la vaisselle cristalline sur les buffets, les danses de salon… ça n’était pas franchement sa tasse de thé, et pour une soirée de fin d’année, elle demeurait persuadée que la direction aurait pu mieux faire. Mais l’occasion était bonne pour s’arrêter bavarder un peu en compagnie du concierge… même s’il menaçait d’offrir à ses collègues quelques retenues en sa compagnie. « Oh pitié, non. J’suis sûre que vous pouvez faire mieux que ça comme punition ! » répondit-elle, le visage déformé par une grimace de dégoût. Si c’était pour se retrouver avec une Thorstein furibonde qui se plaignait en suédois, ou un Van Aken décrépi qui lui ferait recopier les lignes interminables d’un manuel de potions, l’expérience n’était pas très alléchante… Avec Fergal, au moins, elle trouvait son compte : elle se plaisait à rompre bien volontiers la monotonie du quotidien de ce cher concierge, et lui rivalisait d’inventivité et d’imagination pour lui offrir les retenues les plus marrantes. Bon, ça n’était pas toujours une partie de plaisir, et elle ne s’était pas franchement éclatée à nettoyer de fond en comble les écuries au lieu de profiter du beau temps pour aller s’entraîner, mais au moins, ils ne passaient pas un si mauvais moment… Mais comme pour la contredire, ils furent rejoint par un autre professeur, qu’il ne lui semblait pas connaître. Peut-être l’avait-elle déjà aperçu à la table des enseignants lors des fameux banquets dans la grande salle… ? Comme si elle prêtait attention à ce genre de détail… En tout cas, la présentation que le concierge fit d’elle lui arracha un petit rire. « Vous m’flattez, m’sieur, mes chevilles vont plus passer les portes. » gloussa-t-elle en faisant mine de s’éventer, comme si elle ne pouvait accepter de sa part un tel compliment. Il était vrai que "terreur des couloirs", c’était un titre plutôt honorifique ! Avec un peu de chance, ce serait même ce que l’on retiendrait d’elle, si elle était amenée à quitter le château un de ces jours… « Il est trop modeste. M’sieur Fergal est pas seulement le concierge, c’est aussi un peu le patron de ce bahut. Enfin, pas officiellement, mais on le sait tous. » commenta-t-elle avec un sourire en coin. Bon, c’était la fin de l’année, alors elle pouvait bien se permettre quelques familiarités, et entre autres de plaisanter un peu, non ? Elle avait passé suffisamment de temps en retenue ces derniers mois en la compagnie de ce dernier pour oublier les formalités d’usage, notamment lorsqu’ils s’étaient affrontés au cours d’une petite compétition… qui les contraignait, entre autres, à restreindre les insultes.

Elle leva le bras en apercevant la silhouette de Joanne fendre la foule. Décidément, cette dernière n’avait pas fait dans la dentelle, cette année ! Sa robe était franchement stylée, et son décolletée était carrément plongeant. Wahou, ça pour une tenue audacieuse ! L’accueillant au sein de leur petit groupe quelque peu atypique avec un léger sifflement, Jade élargit son sourire. « Hey Jo’ ! Ah bah tu t’es mise en bombe, à ce que je vois ! Je souhaitais la bienvenue au prof… euh… Cooper ? Euh, non. Taylor… ? Aidez-moi, allez. » implora-t-elle le concierge avec une petite moue, n’ayant pas la moindre idée de l’identité du principal concerné. A tous les coups, il devait enseigner un cours qu’elle séchait la plupart du temps, ou une option qu’elle n’avait pas choisi… et puisque seul le vol comptait à ses yeux, elle ne s’était certainement pas embarrassée d’apprendre correctement le nom de ses professeurs. Revenant à la décoration de la salle, elle leva les yeux vers le plafond, détaillant les lustres et autres fioritures installées. Beaucoup trop élégant à son goût, voire carrément grotesque… Une soirée organisée par Max aurait franchement pu faire l’affaire ! « Moi j’aurais préféré un truc avec genre une boule disco et des néons partout, mais chacun ses goûts hein, on est pas là pour juger. » lança-t-elle en s’empiffrant d’une poignée de chips. Enfin, elle n’en pensait pas moins… Le nouveau directeur ne lui inspirait pas grande sympathie, ni à vrai dire, autre chose qu’une vive indifférence. Poudlard n’allait certainement pas tarder à virer bobo-ringard, offrant aux pseudos aristos coincés le havre de paix qu’ils cherchaient depuis tant d’années. D’ici quelques mois, les gros racistes se sentiraient libres de dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas, et il ne lui tardait pas franchement d’assister à cela… Elle n’avait pas quitté son pensionnat en Écosse pour se retrouver dans un établissement tout aussi strict régi par des allumés ! Elle ne tarda cependant pas à interrompre le flux de ses pensées, interpelée par Joanne, qui l’invitait à la rejoindre un peu plus loin. Aussitôt, elle leva la main en direction du concierge - et du prof dont elle ne connaissait plus le nom - pour s’excuser, la bouche toujours à moitié pleine. « Déjolée, j’reviens, le devoir m’appelle ! » déclara-t-elle en entraînant la Gryffondor par le bras, à l’écart, afin qu’elles puissent jouir du peu d’intimité que pouvait leur offrir cette salle. Une fois qu’elle eut jugé qu’elles ne seraient pas dérangées, elle croisa les bras sur sa poitrine, et dévisagea avec insistance son amie. « Ça tombe bien, j’ai un truc à te raconter aussi. Dis moi tout ? » demanda-t-elle avec un certain enthousiasme, ayant dans l’idée qu’il s’agirait là d’un truc dément. Après tout, rien de mieux pour terminer l’année en beauté qu’une nouvelle croustillante à se mettre sous la dent…

@Fergal Armitage
@Professeur J. Alexander
@Joanne Griffith

Robe de Jade:
© 2981 12289 0


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Murphy's law

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 26 Juin - 13:44



Une dernière danse
avant les vacances
feat. the school

Nouvelle année de folie, nouveau bordel en perspective. Le procès a eu lieu, le calme s’est installé, les accords tiennent entre deux têtes brulées. Mais l’appréhension gagne l’ancien Auror qui se méfie comme de la peste du nouveau directeur de l’école. La nervosité intérieure qui l’étreint tente de se focaliser au maximum sur la promesse qu’il a faite à son neveu. Comme un goût de départ nouveau, comme une saveur de seconde chance. Les vacances approchent et le voyage en Russie aussi. Les derniers préparatifs sont prêts. Wayde a reprit contact avec la famille de Misha il y’a plusieurs mois déjà. Il s’est occupé du logement et d’un programme vaguement organisé pour laisser place à une touche d’improvisation, laissant le soin à ses amis et collègues d’organiser le week-end au camping dont ils parlent depuis longtemps. Un vent de fraîcheur, un dépaysement, des jours assurés de bonheur et de conflits amusants. Partir avec Askja ? Pure folie, mais total amusement. Les choses se sont améliorées entre eux, la soirée en tête à tête imposée par deux fourbes aura crée quelque chose de nouveau. Aucun des deux n’a fuit, chacun aura même quitté son personnage quelques minutes. Mais le plus important de tout, il retrouvera sa fille très vite, dès qu’il aura terminé tout ce qui est à faire. Oui, les vacances approchent, mais il en faudra beaucoup pour permettre à Wayde de se détendre complètement. Les vacances risquent d'être intenses, et deux mois, c’est court.

Bal de fin d’année, rituel depuis des décennies, une nécessité sans vraiment en être une. Les jeunes se débrouillent très bien tous seuls lorsqu’il s’agit de fêter la moindre victoire ou profiter d’une occasion enivrante. Disons que ça leur permet de le faire en toute légalité, mais sans alcool, bien évidemment. C’est d’un simple ensemble décontracté qu’il s’y rend rejoindre ses amis. Pas le premier arrivé, il se doute que Fergal l’aurait rapidement menacé de montrer ses fesses s’il avait été plus en retard. Il l’aperçoit d’ailleurs auprès de Siwan et du tout nouvel arrivant dans l’équipe. Wayde n’a pas encore eu l’occasion de grandement discuter avec lui. Quelques rencontres dans la salle des professeurs, quelques mots autour des repas dans la grande salle, mais c’est tout. Wayde arrive pile au bon moment pour entendre Siwan se plaindre d’un manque certain de Professeurs, et elle n’a pas tort. Ils sont rares à être arrivés, peut-être seront-ils rares à venir. La surveillance de l'école doit rester une priorité. Wayde débarque derrière eux, derrière Siwan, et il hésite même à glisser des mots derrière son oreille. Intrusif mais sans brutalité, il souhaiterait presque la voir sursauter. « Personnellement, je laisse les rondes à Askja, je crois qu’elle adore ça. Surtout la partie où il faut plisser les yeux et froncer les sourcils. » Un sourire en coin taquine la rousse qui se tourne alors vers lui. Une main vient frapper amicalement l’omoplate de Fergal et un signe de tête vient saluer Jamie avec respect et politesse. Pas plus intrusif, il n'en dit pas plus, plutôt heureux de les retrouver ce soir.


tenue de Wayde:

@Fergal Armitage
@Professeur S. Kendrick
@Professeur J. Alexander

MADE BY FRIMELDA



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Professeur J. Alexander

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 26 Juin - 20:57

Jamie & et les fêtards de l’école
[SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances




Jamie affirma simplement comme quoi les deux hommes ( @Fergal Armitage ) n’avaient pas eu la chance de se croiser encore, d’un : Effectivement; et retourna un regard intrigué vers Miss Shepherd ( @E. Jade Shepherd ) qu’il nomma comme capitaine des Poufsouffle et terreur des couloirs. Bien qu’il désapprouvât le fait qu’elle ait sonné haut et court comme quoi l’équipe enseignante n’était pas de la partie, il leva un sourcil intrigué devant ce commentaire. Suivi d’un Félicitation pour le championnat de Quidditch, Mademoiselle. qui sonnait à la fois courtois et surpris. Il vit toute l’ironie du compliment qu’il venait de donner à l’élève de sa réaction faussement modeste et dont elle ne semblait qu’à peine choqué. Jamie lâcha un regard de biais au concierge pour avérer ces propos de sa réaction, mais leur conversation tourna sec alors une copine ( @Joanne Griffith ) de celle-ci arriva comme un tourbillon. Complétant la phrase alors que décidément cette capitaine n’avait absolument pas la mémoire des noms, chose qu’il aurait été un peu été mal à l’aise après un an à la côtoyer en classe, mais ce n’était absolument pas le cas et d’un sourire ravageur il sourit à Joanne pour compléter la phrase de la jaune et noir. Professeur Alexander. Vous êtes en 5e tout comme Mademoiselle qui a raté ses derniers cours de l’année. Il ne considérait cela clairement peu grave compte tenu que la rumeur de sa présence était plutôt dissoute par le départ de Hooper; à croire que trop d’élève n’étaient plus certains d’avoir ou non de cours. Finalement, il avait envoyé leurs travaux corrigés à quelques-uns par hiboux au lieu d’essayer de faire un plan de recherche dans l’école pour trouver des élèves qui étaient encore à ce jour que des illustres inconnus pour lui. D’une main vague qu’il balança de côté; il compléta : Ne vous en faites pas avec toute la confusion qu’à causer Professeur Hooper, je n’en veux à personne d’avoir cru que les cours des dernières semaines seraient maintenues. Le concierge demanda ce que pensait les personnes avec lui de danse de salon et il laissa répondre les deux jeunes filles car finalement, ça n’était plus ou moins relatif à sa personne. On ne s’attendait tout de même pas à ce qu’il danse pendant la soirée et qu’il prenne place sur la piste de danse. Il n’était pas un empoté, savait bouger, mais ce n’était pas tout à fait son genre d’évènement.

Dans l’entrefaite, une femme ( @Professeur S. Kendrick ) qui n’était clairement pas une étudiante, arriva posant sa main sur l’épaule du concierge, décidément, il devait être amis. Ce qui n’était pas pour déplaire à Jamie. Il apprécierait une certaine camaraderie avec ces collègues; ça rendrait les choses beaucoup plus agréables. Il la reconnaissait pour être la Directrice de Serpentard, avec ces cheveux roux flamboyant elle était assez difficile à ignorer. Quoiqu’il ne le cherchât absolument pas. Joanne demanda la permission de partir avec sa collègue étudiante et d’un sourire bienveillant et d’une main relevée lui signifia que pour sa part, ils ne les retenaient pas. Ils ont peut-être eu peur d’être obligé de danser… dit-il plein d’ironie en réponse à l’affirmation que leur collègue devait être déjà en train de faire des rondes. Si vous voulez mon avis, ils rattent un sacré spectacle. Dit-il en regardant Siwan directement dans les yeux. Puis, il finit les quelques goûtes qui restaient dans son verre. Étais-ce pour parler d’elle dans sa sublime robe verte ou encore de certains couples d’étudiants sur la piste qui avait plus l’air de se marcher sur les pieds que de réellement danser, il n’en dit pas plus. Ils furent rejoints par quelqu’un qu’il avait croisé ( @Wayde T. Bradford ) mais n’avait pas eu la chance de parler encore. L’image du surveillant soupçonneux n’est en écho que son souvenir de sa Directrice de Maison Mme Pelvenche dans son temps lorsqu’elle était fortement déçu; il se doutait d’avoir un jour la même mine qu’elle. Ou encore de la Directrice Mcgonagall, celle-là était dur à battre. Pourquoi fallait-il absolument que ce soit deux augustes femmes qui lui viennent à l’esprit. Puis d’un rapide tours d’esprit, il pensa à la rousse devant lui qui aurait la même expression et se dit que c’était peut-être ce qui l’avait pensée à elles. Très certainement. Il fût rapidement rappelé à la réalité par le fait que pour une fois depuis les derniers jours ont ne l’appelait pas Monsieur ou Professeur ou Alexander, il accusa la surprise avec un sourire honnête avant de lui répondre.

Je connais cette école sur le bout des doigts. Puis d’un raclement de gorge, il poursuivit. Hooper avait laissé les travaux corrigés, disons que j’ai eu du bol. Je n’ai eu qu’à terminé les quelques cours qui restait et remettre des travaux. Finit-il par dire en toute modestie. Il omettait très nettement qu’il reconnaissait que la charge de travail que lui avait été demandé par la Direction était démesurée, mais avec le changement, il ne s’attendait pas forcément à ce que l’intensité de ces classes soient similaires à cette année. C’était une question qu’il devrait prendre le temps de poser au Directeur intérimaire pour préparer son année à venir. Siwan, c’est bien cela ? dit-il manifestant son attention à la dame. Des félicitations s’imposent pour la victoire de la coupe des quatre maisons. Vous devez être très fier de vos protégés! Bien qu’il n’eût jamais rien eu contre les Serpentards, c’était d’une drôle d’impression de revoir cette rivalité entre Maisons depuis toutes ces années loin de Poudlard. Ilvermorny avait certes une histoire, mais ce n’était pas comparable à ce qu’il avait connu ici.




Emi Burton




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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyDim 27 Juin - 6:48

Alors que nous nous préparions avec effervescence dans notre dortoir, Michaela nous héla Hilary et moi. Il était question de se retrouver directement dans la Salle de Bal. « On fait comme ça ! » répondis-je, enjouée. En vérité, je ne l’étais qu’à moitié à l’idée de devoir retourner chez moi après une année entière. Je m’apprêtais enfin à revoir mes grands-parents après tout ce temps. Bras dessus, bras dessous, Michaela et Rosalie prirent le chemin de la Grande Salle alors qu’Hilary et moi finissions de nous faire belles. Comme à son habitude, ma meilleure amie était naturellement jolie, qu’elle soit en robe ou sans. Quant à Michaela qui nous avait habitué à des tenues quelque peu excentriques, cette fois-ci, elle avait opté pour une robe aux tons girly et un maquillage d’été qui lui allaient à ravir. De quoi en surprendre son cavalier. Pour ma part, j’avais choisi une robe simple, blanche avec des motifs de fraises. Rien qui ne pouvait mieux rappeler la saison que nous entamions. Je me trifouillai les cheveux une dernière fois avant de me contempler dans la glace, plutôt ravie. « C’est bon, on peut y aller ? » fis-je à Hilary avant que celle-ci n’acquiesce et que nous quittions le dortoir à notre tour.

Sur le chemin, je repensai vaguement à la destitution d’Appleton ainsi qu’aux conséquences que son départ avait engendrées. Après coup, c’était un Sørensen qui avait eu la place de directeur de Poudlard. Même si le départ de l’ancienne directrice me laissait quasi indifférente, je gardais mes réserves quant à l’élection du nouveau. Mais avec un peu de chance, ils n’étaient pas tous pareils dans sa famille, non ? Après tout, il n’était jamais bon de faire des généralités. Légèrement rassurée, je dépassai les grandes portes en chêne aux côtés d’Hilary, détaillant du regard les décorations dignes d’une Salle de Bal. On nous avait donné rendez-vous à vingt heures précises. Tout était déjà prêt, tout était déjà servi. Plateaux de petits fours, boissons et verres remplis à l’infini, musique d’ambiance… De quoi danser jusqu’au bout de la nuit. Ou du moins jusqu’à l’heure autorisée.

Lorsque le nouveau directeur prit la parole pour annoncer les victoires des maisons, je n’applaudis que mollement, mon attention déjà tournée vers les vacances d’été et tout ce qu'elles pouvaient présager. J’avais pris la décision de retourner chez moi et de reprendre des bases saines avec mes tuteurs, mais je n’avais pas manqué de m’inscrire au voyage d'été. Et j’allais y aller, que ça leur chante ou non. Dorénavant, ils n'auraient plus leur dernier mot. Une fois que les paroles grandiloquentes du directeur prirent fin, la place fut faite à la fête. Mes camarades de dortoir m’avaient promis une danse, mais je me dirigeai d’abord vers l’un des buffets. Je jetai un œil gourmand aux petits fours alléchants. C’était toujours ainsi que je commençai une bonne soirée.

@Hilary Fitzpatrick-Priest
@Michaela O'Delee
@Rosalie Dawley-Guggenheim


Dernière édition par Eliana Bradley le Sam 3 Juil - 11:03, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyDim 27 Juin - 9:56



une dernière danse
ft. C. Junior d’Archambault, @Erin B. Sørensen et les autres

Je ne pris même pas la peine de cacher le plaisir que m’offrait le programme de cette soirée. Voler quelques instants de plus à cette famille qui pourrait profiter de sa présence jusqu’à la rentrée pendant qu’il me faudrait me contenter d’un manque que je savais déjà terrible et garder intacte cette bulle rassurante aussi longtemps qu’il nous serait possible… Tant pis pour Finnbjörn, tant pis pour la célébration familiale… Ils auraient bien l’occasion de se féliciter de cette nomination et de tout ce qu’elle voulait probablement dire… Ce soir — ou du moins pour l’instant — je jouirais égoïstement du privilège de la garder pour moi, sans l’ombre d’une honte ou d’un peu de culpabilité. Nos pas prirent le chemin de la piste, rejoignant les quelques imbéciles qui s’y étaient risqués également. La distance souffrit un peu alors que ma main se posait sur sa taille et je ne me gênai pas pour me délecter de ce droit arraché à la danse, bien conscient qu’il ne durerait pas éternellement.

Un seul jumeau ne te suffit donc pas ?
C’est que j’avais pour objectif de me constituer un harem, vois-tu, et comme je ne vise que la qualité…

Mon sourire en disait long sur les bêtises que je racontais. S’il y avait bien une chose que je ne cherchais pas, c’était à la remplacer ! Ni par son frère ni par qui que ce soit d’autre ! D’aucuns diraient que c’était stupide, moi je pensais plutôt ça évident. C’était elle. Ça l’avait toujours été. Et personne au monde ne lui était jamais arrivé à la cheville alors qu’elle n’avait eu qu’à exister pour surpasser l’univers tout entier. Nos gestes s’accordaient à la perfection, comme une scène maintes fois répétée… Elle n’avait pas à s’inquiéter, cette danse serait parfaite, à l’instar de toutes celles que nous avions pu partager. Peut-être le serait-elle même davantage, succombant à l’envie d’offrir à cette famille haut-placée une image irréprochable. Plus que jamais, je crois, j’avais conscience que ce qu’ils pouvaient penser de moi avait une importance. Pas tant pour moi que pour l’avenir qu’on osait petit à petit esquisser. C’était flou, bien sûr, ce n’était qu’un tâtonnement adolescent mais plus les jours passaient plus il me semblait naturel d’y foncer sans réfléchir davantage. Et, quoi qu’on en dise, ça passerait nécessairement par leur approbation. Les lèvres d’Erin se posèrent sur ma joue, chassant mes pensées pour d’autres moins réjouissantes encore. Je crois sincèrement que c’était la première fois que je voulais si peu rentrer. Tout me semblait préférable aux deux mois qui nous attendaient, même être livrés à nous-mêmes dans un château désert ou repartir au bout du monde, à risquer nos vies pour une cabane pitoyable. N’importe quoi pourvu que ça soit avec elle. Mais il nous resterait probablement que ces carnets noircis depuis des mois pour garder un vrai contact, plus vivant que des lettres qui mettraient des jours à arriver… C’était mieux que rien, bien sûr, mais ça n’était pas grand chose quand on avait l’habitude de se voir à chaque instant.

Ne me tente pas, m’ordonna-t-elle dans un sourire alors que je lui demandais si le cadeau dont elle parlait prendrait les traits d’une fugue. Ça perrrmettrrra de la planifier. Ce n’est rrrien de trrrès singulier, juste une anticipation. Il ne faudrrrait pas qu’on manque de pages à noirrrcirrr en plein milieu de l’été.

Mes lèvres s’étirèrent doucement et mes doigts resserrèrent leur étreinte sur les siens dans un merci silencieux. Ça ne nous éviterait pas cet éloignement imposé mais ça aurait au moins le mérite de le rendre vaguement plus supportable… mais de nouveaux nuages vinrent planer au-dessus de nos têtes alors qu’elle s’intéressait à mes vacances… Comme toujours, nous quitterions Londres très vite. Ça n’avait jamais pris plus d’un ou deux jours après mon retour mais, d’habitude, ça me faisait ni chaud ni froid. Que j’aurais aimé avoir la certitude de passer ces deux premières semaines de vacances sur le Chemin de Traverse, à pouvoir profiter de ce début d’été pour rejoindre Erin autant que la vie nous l’aurait permis avant qu’elle ne disparaisse pour un mois tout entier… mais non, bien sûr que non… Peut-être aurions-nous l’occasion de nous apercevoir avant qu’elle ne s’envole avec le reste de nos camarades… Mais je n’osais même plus y croire de peur d’être plus déçu encore.

J’imagine que même ton toit est équipé de barrrièrrres anti-trrransplanage ?

J’étouffais un gloussement alors que je secouais imperceptiblement la tête. Nous pouvions transplaner dans notre appartement — mon père le faisait souvent — alors j’avais tendance à croire que le toit le permettait également.

Pas à ma connaissance, non. Mais, dans le pire des cas, tu sais que notre cheminée est toujours reliée au réseau…?

Quand bien même mes parents ne seraient pas ravis de nous voir profiter du moindre instant pour nous retrouver, elle était toujours la bienvenue à la maison, comme elle l’avait toujours été. Pour garder de bonnes relations avec les Sørensen et leurs proches, probablement, mais peu m’importait. Et si elle ne voulait pas s’y risquer, rien ne m’empêchait de le faire à sa place. Pour un peu que je sois de retour avant qu’on remarque mon départ, il y avait peu de chance que ça puisse nous porter préjudice. La musique finit par se taire, quelques couples quittèrent la piste. Nous aurions dû en faire autant, c’était ce qui avait été convenu. Une danse puis rejoindre Finnbjörn, seul à sa table… Mais la solitude l’avait abandonné, remplacée par Sherwin et Williams. Erin ricana.

Pauvrrres filles. Une rrreine des glaces et une statue de cirrre au sang douteux. Il sait bien les choisirrr.
Aucune ne sera jamais assez bien pour ton frère à tes yeux, de toute façon, la taquinai-je, néanmoins plus sérieux que je ne le laissais entendre. Mais au moins, ça l’occupe.

S’il était avec ses relations comme elle était avec les siennes, je n’osais même pas imaginer ce qu’il pouvait bien penser de moi. Non pas que ça ait une véritable importance mais… tout de même. Au nom de la très vague amitié — ou peu importe ce que c’était en réalité — qui nous liait encore, j’espérais qu’il s’en abstienne. Ses mauvaises fréquentations eurent au moins le mérite de nous offrir un peu de répit supplémentaire :

J’ai l’imprrression qu’il est assez occupé pourrr ne pas nous tenirrr rrrigueurrr d’une seconde danse. Mais garrrde l’oeil ouverrrt, si ça dégénèrrre je ne veux pas rrrater ça.
Tout ce que ma Reine voudra.

Et puis s’il n’y avait que ça pour prolonger notre intimité, j’étais tout-à-fait disposé à garder l’oeil ouvert, et même les deux. La musique reprit, nos pas avec. Je n’avais pas hâte d’avoir à quitter la piste et à rejoindre le monde.

Vous rentrez toujours en Norvège, cet été ?

Dans ses lettres, elle avait eu l’air de dire que oui… mais ça remontait un peu et, bêtement, j’espérais qu’il y ait eu du changement. Après tout, ils seraient je ne sais pas trop où pendant un mois, peut-être comptaient-ils rester à Londres durant celui qui restait… Je croisais les doigts, en tout cas. Je n’eus pas l’occasion de l’interroger davantage qu’un petit mouvement de foule attira mon attention. Le monde sembla se séparer devant Finnbjörn et sa cavalière comme les eaux devant Moïse, leur offrant un passage jusqu’à la piste. Sa main dans la sienne me surprit, son air peu avenant eut le don de me rassurer. Il y avait des choses qui ne changeaient pas, à Poudlard…

Est-ce que j’aurais loupé quelque chose ?

J’en étais resté au bal de Noël, je dois bien l’avouer, mais visiblement de l’eau, beaucoup d’eau, avait coulé sous les ponts depuis…
code by bat'phanie


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyLun 28 Juin - 12:06



Bal de fin d'année
ft. Michaela O'Delee, @Dmitri D. van Aken, @Marlon O'Delee, @Opal E. Bellingham & les participants

Il n’avait pas fallu bien longtemps pour que Michaela délaisse sa colocataire pour rejoindre le Serdaigle, un sourire semblable au sien étirant ses lèvres. Elle était contente de passer la soirée en sa compagnie, même si l’idée principale avait été d’embêter Marlon. Tous les moments qu’elle avait passé avec lui avaient été des plus agréables — bon, d’accord, on pouvait faire mieux qu’être enfermés dans un placard mais dans le fond, ça n’avait pas été si pire que ça — aussi elle espérait que cette soirée serait à la hauteur du reste. Et vu l’accueil qu’il lui avait réservé, ça partait plutôt très bien ! Quelques plaisanteries, un semblant de complicité, elle n’attendait finalement rien de plus. C’était un peu étrange, avec Dmitri, parce qu’elle ne le connaissait pas vraiment, pas du tout même, mais c’était un peu comme retrouver un ami, un bon copain en tout cas, sans les inconvénients de ceux qu’on découvre à peine. Ça avait été plus compliqué avec les filles de son dortoir, voire même un peu avec Hayden, que ça ne l’avait été avec lui. Il fallait croire que les bêtises rapprochaient bien mieux que le reste…

Dommage, ça pourrait être amusant, une révolution en robe de soirée et costume trois-pièces !
Garde l’idée en tête, on sait jamais, la soirée est loin d’être terminée, gloussa-t-elle alors qu’ils pénétraient dans la Grande Salle redécorée pour l’occasion.

Sur quoi ils prirent le chemin de la Grande Salle. Elle n’était pas venue là pour faire n’importe quoi, bien sûr, ses parents avaient à peine accepter de lever la punition qu’ils lui avaient promise après la révolution ratée dont elle était à l’origine — sûrement que Marlon n’y était d’ailleurs pas pour rien — mais bon, c’était Poudlard, on savait comment ça se passait, tout pouvait dégénérer en un rien de temps alors mieux valait rien se promettre ! Le discours que leur offrit leur nouveau Directeur était assez encourageant, il avait l’air de savoir un peu ce qu’il faisait là, et puis personne n’avait l’air d’envisager de faire sauter leurs baguettes juste parce qu’ils avaient envie de s’en servir. Peut-être que l’année prochaine serait mieux que celle-ci…? Il fallait espérer ! Mais bon, en attendant d’être fixée, Mika avait bien l’intention de profiter de cette soirée… et quoi de mieux pour commencer que d’aller mettre son frère en rogne ? Ça prendrait pas longtemps, elle n’avait pas l’intention que Dmitri regrette d’être venue avec elle, mais juste pour voir sa tête en remarquant son cavalier, ça valait forcément la peine. Elle demanda par principe l’avis du première année mais l’embarqua quand même en direction de son aîné, glissant distraitement son bras sous le sien comme s’ils étaient amis depuis toujours. Elle n’eut qu’à dire bonjour pour que le sourire de son frangin disparaisse totalement. Elle afficha l’air le plus innocent qu’on avait en stock.

On interrompt un truc ?

Elle n’aurait rien eu contre l’idée… Heureusement, à côté, Opal avait l’air plus contente de les voir. Cette fille était vraiment cool. Elle ne la connaissait pas vraiment — pour ne pas dire pas du tout — mais ce qu’elle dégageait faisait un peu rêver. Dans une autre vie, sûrement qu’elle aurait voulu lui ressembler… mais bon, dans celle-là elle s’en passerait, les cheveux longs et tout, ça devait être vraiment galère.

T’es trop belle, reconnut-elle dans un sourire sincère à la suite des vagues présentations qu’elle avait fait. Ta robe te va super bien.

C’était un fait. Probablement la plus belle fille de Gryffondor. Peut-être même de l’école en vrai. C’était presque à se demander ce qu’elle faisait avec Marlon… Elle aurait pu avoir n’importe qui, non ? Genre Killian, Maxwell et tout… Tout ce que Poudlard faisait de garçons populaires… Mais là où la jeune fille avait été adorable, son cavalier se fendit d’une remarque peu enjouée :

Est-ce qu’on connait Dmitri ? Ahah, bien sûr qu’on le connait ! C’est une vraie star attends !
Tu crois quand même pas que je suis amie avec n’importe qui…?

Son ton restait léger, presque neu-neu, comme si elle n’avait pas compris les sous-entendus qu’il y avait glissé. Elle appréciait le Serdaigle, lui au moins ne la prenait pas pour une gamine et ne prenait pas de grands airs paternalistes ridicules. Et puis, jusqu’à preuve du contraire, personne n’avait rien à lui reprocher avec elle. Il s’était toujours très bien comporté et ne l’avait pas entraîné dans des trucs louches. Alors oui, d’accord, il avait attaqué une prof, ce qui leur avait valu de gros ennuis… Mais tout le monde faisait des bêtises et y’avait pas mort d’hommes ! Elle avait essayé de mener une révolution et personne ne la regardait comme la pire des délinquantes, il n’y avait aucune raison que ça soit différent avec lui !

Enchantée ! Marlon voulait justement qu’on passe vous saluer. Vous nous prenez de vitesse. Vous passez un bon début de soirée ?

Son regard repassa d’Opal à son frère. Ah oui ? Il voulait venir ? Ils avaient loupé leur effet de surprise alors… C’était dommage ! Mais bon, elle ferait avec. C’était rien qu’une petite provocation de rien du tout, ça n’était pas comme s’ils avaient prévu de mettre la salle à feu et à sang ce soir… Qu’est-ce qu’il pouvait trouver à y redire ? Elle était venue avec un pote ? Lui aussi, non ? Il allait sûrement avoir du mal à lui attirer les foudres des parents sur ce coup-là. Elle n’avait rien fait ni de mal ni de grave et, la preuve, elle ne serait jamais venue le voir si ça avait été le cas, n’est-ce pas ?

Excellente soirée, oui. Avant que Michaela ne vous aperçoive, nous étions en train de nous demander si notre nouveau directeur avait prévu une petite animation... la barre a été placée haut en termes de distraction, après avec un empoisonnement et une révolution

Si elle hocha machinalement la tête à ses premiers mots, les suivants la surprirent un peu mais elle se reprit rapidement, se contentant d’acquiescer à nouveau. Elle ne savait pas exactement à quoi il jouait mais quand ça ressemblait à « faire perdre son sang froid à Marlon O’Delee », elle était toujours partante pour jouer aussi. En toute affection, bien sûr !

Qu’en pensez-vous ?
Ça a l’air plan-plan, comme soirée… C’est presque dommage de terminer l’année là-dessus.

Il fallait espérer que Dmitri n’ait pas pour projet de la rendre plus mouvementée… Encore que, ils quittaient Poudlard demain matin… Est-ce qu’on pouvait se faire punir quand même sur l’année à venir…?
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La merveilleuse tenue de Michaela:
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August P. Rowle

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[SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 886d1ade6e8b803a59aea30843a3c536

Une dernière danse
après l’ombre et l’indifférence


Le malheur des uns représentait le bonheur des autres. Si cet adage avait toujours revêtu un caractère particulièrement ironique, il n’en demeurait pas moins terriblement juste. Les sang-purs dansaient et ricanaient devant le désarroi évident de ceux qui voyaient leur âge d’or s’achever. D’un autre côté, les richesses ne leur étaient pas familières dans la pauvreté de leur existence. Il était donc normal que l’ordre naturel de ce monde reprenne son droit : que les souverains jouissent des fastes qu’ils méritaient, que les animaux retournent patauger dans la boue. De fait, il ne s’agissait pas que d’un simple esprit de fête, mais d’une véritable réjouissance que l’équilibre habituel se rétablisse après des mois d’une infâme injustice. Le quatuor à cordes, les apparats, l’étoffe précieuse des vêtements en brillaient d’autant plus, se réverbérant sur le visage diaphane de la jeune fille au travers d’un mince sourire de malice. Le monde auquel elle aspirait tournait et lui offrait les contours d’une atmosphère qu’elle finirait par caresser des doigts, pourvu qu’elle trouve la propulsion nécessaire à cette ambition… Pour ce faire, il convenait de renouer avec la force chaotique de Maxton, le seul qui fût jamais capable d’établir ses trajectoires et de réparer ses déviations. Le malheur des uns représentait le bonheur des autres. Sa propre perdition avait toujours conféré un rôle et un dessein à Maxton, désormais démuni et fiévreux. Bluebell se demanda comment il percevait ce bal - dans sa nonchalance désintéressée habituelle, ou dans les perspectives de gloire qu’elle y entrevoyait ? Peut-être songeait-il que la véritable ironie de la remarque de Finnbjörn résidait précisément dans son inconscience qu’il conversait avec une sang-mêlée ? Peut-être, au contraire, se réjouissait-il qu’à défaut de trouver le soutien désiré, sa sœur dispose d’une allégeance si solide ? Bluebell rangea alors une mèche de cheveux derrière son oreille, jouant un instant avec le fin diamant qui ornait son lobe. Résolument, l’impériosité qu’elle trouvait dans le regard froid du Norvégien n’avait rien de la fougue de son frère, mais de toute évidence, c’était pour cette nuance qu’elle aimait tant deviner son reflet dans les prunelles du Gryffondor. Avec Maxton, elle bénéficiait d’un piédestal égalitaire, stable et apaisant. Avec Finnbjörn, elle profitait d’un socle autoritaire, ambitieux, royal. Force était de constater qu’elle se démenait corps et âme pour qu’il l’observe… Il était plaisant d’être l’objet de son attention, aussi bien par vanité que par besoin. Qu’il était délicieux de se sentir reine de son royaume de glace. Aussi ne put-elle retenir le rictus qui orna ses lèvres lorsqu’il lui fit savoir qu’il se réjouissait de n’être guère son ami. Il s’agissait d’une fort bonne nouvelle, car entretenir une amitié avec un roi n’avait rien de la gloire escomptée. Non, seul importait un statut plus prestigieux, aussi bien pour contenter sa soif de renommée que pour alimenter le feu qui crépitait en son ventre à chaque fois qu’elle venait à rencontrer ses insondables pupilles. “En effet. Ravie de constater que nous partageons les mêmes conclusions.” Cachant le sourire qui ne parvenait ainsi plus à se dénouer de ses lèvres derrière sa coupe, Bluebell but quelques gorgées rafraîchissantes. Il semblait enfin avoir compris ce qu’elle s’était efforcée de lui expliquer ; Carter, Chamberlain, tout ce beau monde ne valait strictement rien, car ils n’endossaient nullement la valeur qu’elle lui accordait. Cette soirée semblait terriblement onirique, invraisemblable, délectable. Alors, suivant le fil décousu de ces étonnantes perspectives de paix après des années de guerre et des mois de paralysie, Bluebell se laissa emporter par son humeur en lui signalant combien elle se fichait de la situation d’Asquith pourvu que cette soirée maintienne son rythme. De fait, elle fit fi de sa réponse qu’elle n’avait de toute évidence pas souhaitée pour l’inviter à danser selon une première chorégraphie qui la vit se lever et se dresser devant lui, le regard empli de défi effronté, mais d’une insidieuse joie.

Néanmoins, il fallut que le destin lui rappelle, à sa manière, que tout ceci était parfaitement ancré dans le réel, si bien que l’illusion ne pouvait guère garder de sa frivolité toute la soirée. Alors, naturellement, la lourde présence de Williams vint supplanter la légèreté de l’instant, alors même que Finnbjörn s’apprêtait à lui répondre. Tournant son regard vers la nouvelle venue, Bluebell arqua un sourcil de défiance d’abord, avant d’inconsciemment claquer sa langue dans une frustration perceptible. Bien évidemment qu’elle dérangeait, et cette demande semblait même affreusement condescendante. Or, la Serpentard était loin de désirer ce genre de spectacle, d’une part parce qu’elle n’avait plus la patience pour tenir une aussi pathétique cérémonie, d’autre part parce qu’elle était lasse des faux semblants. Son attention se reporta à nouveau sur Finnbjörn, attendant une réaction qui lui aurait permis de se défaire de cette désagréable présence superflue, mais au contraire, il accueillit la Poufsouffle de nouvelles affirmations pompeuses qui lui arrachèrent un pincement de lèvres courroucé. Se réfugiant derrière son verre qu’elle finit d’une gorgée, la jeune fille reposa sa coupe vide sur la table dans un geste un peu trop sec avant d’aborder un sourire aussi froid que crispé. “Au même titre que je ne permettrais guère de prétendre lui être familière, je doute que Williams puisse affirmer me connaître” répondit-elle alors en anticipant la réponse de la préfète à qui elle adressa un signe de tête désintéressé. Non, il était hors de question pour elle de reconnaître un quelconque lien avec celle-ci, n’en déplaise la réalité de leur situation. Elle était, ce soir, une étrangère qui n’avait rien à faire dans cet espace… Et à dire la vérité, cette affirmation s’appliquait même bien plus à Bluebell qu’à Williams elle-même. Reconsidérant Finnbjörn d’un visage exigeant une intervention, elle lâcha un ricanement acide en l’écoutant reprendre un formel monologue sur la provenance du jus d’airelles. L’ignorer était une chose, d’autant qu’il l’avait avertie sur son engagement. Dans le fond, elle s’y était sûrement pris trop tard pour lui demander cette danse… Mais la laisser sans réponse, faire mine d’oublier sa demande et de surcroît se dédier corps et âme à une conversation aussi stérile avec une présence aussi grossière, d’autant plus le soir de l’institution de son aïeul, c’était bien plus qu’elle ne pouvait supporter du haut de sa faible tolérance. Peut-être était-elle simplement idiote ; après tout, ne savait-elle pas à quoi s’attendre ? Combien de fois avait-elle trop espéré de leurs retrouvailles pour finalement réitérer les conflits usuels ? Combien de nouvel armistice devrait-elle signer pour comprendre que la paix ne serait jamais pérenne ? Ils n’étaient pas amis, ils s’étaient consentis cette vérité. De fait, ils ne trouveraient jamais l’équilibre sain des rapports ordinaires, empêtrés dans un statut sans limite qui engageait des outrages cuisants. Détachant son regard de cette scène irréaliste, Bluebell chercha du regard une accroche qui lui aurait permis de s’esquiver ; une présence, une occasion. Hélas, force était de constater que sa solitude pesait en sa défaveur. Caressant du bout des doigts sa chevalière, elle songea à appeler Maxton ; mais elle n’avait guère envie de le solliciter en son état actuel, car il méritait bien plus que sa rage après tous les tourments qu’elle lui avait infligés. Alors, Bluebell se contenta d’attraper une nouvelle coupe à un elfe de maison qui passait près d’eux, regrettant que la brûlure de l’acidité du jus d’airelles ne concorde pas avec celle de l’alcool pour mieux étouffer sa désillusion. C’est alors que Finnbjörn mentionna la limite de la condition de la jeune femme, manquant de l’étouffer au passage. Par Merlin, s’il savait… S’il venait à savoir, s’il le découvrait. Il lui suffisait simplement de consulter son esprit, de braver le seul interdit qui l’empêchait de connaître cette malencontreuse vérité. Le regard qu’elle lui portait se défit un instant de sa rancoeur pour couvrir une inexprimable peine. Pourrait-elle jamais être la reine de son empire ? Toutes les plus belles victoires cachaient de stratégiques secrets, mais qu’adviendrait-il le jour où ils seraient déterrés pour luire dans le spectre de la honte ? Bluebell se tapit une fois de plus derrière sa coupe qu’elle finit en quelques gorgées. En fin de compte, il lui était préférable de s’enivrer de jus d’airelles plutôt que de champagne. Elle n’aurait jamais tenu l’ivresse, déjà affublée du poids de l’aigreur et de la disgrâce.

Mais déjà, Finnbjörn la ramena à la réalité en s’éclaircissant la voix, attirant nouvellement son regard sur les deux interlocuteurs qui venaient d’échanger. Ses considérations l’avaient portée si loin de l’instant qu’elle n’était même pas certaine d’avoir répondu à quoi que ce soit. Pianotant nerveusement sur la coupe vide qu’elle avait gardée entre ses doigts, elle interrompit aussitôt son mouvement lorsque le Gryffondor indiqua qu’il acceptait sa demande. Une expression de surprise trahit l’absence figée de ses traits, le temps pour elle de saisir précisément la pesée de ses mots. Était-ce pour l’humilier qu’il venait de porter son invitation à la connaissance de Williams, ou était-ce au contraire un véritable moyen de s’échapper de cette rencontre pour profiter à nouveau d’une entrevue privée ? La main qu’il porta en sa direction, sertie d’une délicate révérence, lui fit comprendre que la seconde option apparaissait plus opportune. Acceptant le geste qu’il lui offrait en déposant sa paume sur la sienne, elle reporta son attention sur la Poufsouffle qu’elle gratifia finalement d’un hochement de tête entendu. Elles partageaient en fin de compte bien plus qu’elle ne pourrait jamais y consentir au regard de la similarité de leur sang, mais Bluebell avait eu la chance de grandir de l’autre côté d’un infranchissable miroir. Williams devrait lutter pour obtenir ce qu’elle-même aurait d’un seul désir. Aussi, au lieu de ressentir une quelconque empathie à cette injuste condition, Bluebell se sentit galvanisée. Qu’elle se rassure - elle emporterait son secret dans la tombe et jamais il ne verrait le jour, tapi au cœur de ses plus profonds mystères. Jamais elle ne se débattrait comme les hybrides, jamais elle ne serait limitée comme la jeune femme qu’il lui faisait face. “Bonne chance, Williams. Il apparaît que la fortune sera ta meilleure alliée dans la suite de tes aventures. Puisse-t-elle t’être favorable” ajouta-t-elle aux propos de son cavalier, non sans une tonalité narquoise qui sculpta une forme d’arrogance à ses traits. N’en déplaise aux tragédies récentes de sa vie, elle était née sous l’aile de la fortune et elle se devait d’agir en conséquence, chérissant l’acharnement qu’il lui incombait en conséquence. Et cela commençait par endurer tous les affronts pourvu qu’elle parvienne à ses fins, comme la main dans la sienne qui l’attirait parmi la foule. Peut-être s’était-il moqué d’elle en ce temps de latence où aucune réponse n’avait daigné franchir ses lèvres, mais jamais l’attente ne lui avait paru si fructueuse. La guidant parmi les convives, il lui fraya un noble chemin parmi les regards moqueurs ou jaloux, les chuchotements malveillants ou cupides, érigeant un rictus de plaisir sur ses lèvres qu’elle approcha alors de son oreille, le regard parcourant cette foule qui s’ouvrait, docile, à leur passage. “Tolérance envers une sang-mêlée, approbation d’une valse avec une non-amie… Tu ne nous avais guère habitués à de tels élans d'enthousiasme” constata-t-elle non sans ironie, revigorée par le bras qu’elle tenait et par l’incandescence de son ventre gonflé d’orgueil et de plaisir. “Par ailleurs, comment diable t’es-tu lié d’amitié pour elle ?” s’enquit-elle alors en cherchant le regard du jeune homme à ses côtés. Après tout, il n’avait guère jugé utile de répondre à sa demande implicite lorsqu’elle l’avait précédemment interrogé du regard et il convenait enfin de justifier le dialogue absurde auquel elle avait assisté. Déjà, il s’immobilisa pour se positionner face à elle de toute la splendeur de sa carrure, l’intimant implicitement à redresser les vertèbres pour soutenir son regard ancré dans le sien. Perdant presque aussitôt la parure vaniteuse qui avait orné sa démarche lorsqu’ils s’étaient mêlés à la foule, Bluebell se sentit brutalement démunie, comme elle se serait sentie vulnérable face à l’impériosité de son cavalier. Seul le menton qu’elle gardait levé pour soutenir son regard lui donnait un semblant de contenance. Il lui admit alors être un mauvais danseur, brisant l’appréhension qui l’avait happée. Lâchant un ricanement amusé, elle accueillit ses doigts entre les siens avec une facilité étonnante qui témoignait de la familiarité qu’elle avait fini par accorder à ce geste. Qu’importe qu’il existe des spectateurs à cette scène. Seules importaient les prunelles qui répondaient aux siennes. “Peut-être que tu n’as simplement jamais rencontré la partenaire adéquate” répliqua-t-elle alors avec une lueur de défi sur le bout des lèvres. Le contact de sa main sur son dos lui ôta cependant le souffle en raison de la décharge qui parcourut aussitôt son échine. Alors, elle posa à son tour son bras vacant sur son épaule, de sorte à poser ses doigts sur la naissance de la nuque du jeune homme, avant d’acquiescer doucement en guise d’unique réponse. Si les autres avaient disparu par-delà la chaleur qui émanait de sa proximité, la vibration des cordes parvint à s’immiscer au creux de ses tympans, marquant le début de la valse. Un instant de flottement perdura quelques secondes avant qu’elle ne porte un premier pas en arrière, laissant au contraire son cavalier diriger sa jambe en avant. Combien de fois s’était-elle demandé à quoi ressemblerait leur première danse ? Sûrement trop pour savoir si cela n’était guère plus qu’un énième fruit de son imagination. Pourtant, ses doigts dans les siens, l'extrémité de ses cheveux chatouillant les phalanges posées sur sa peau, toutes ces vives sensations paraissaient bien matérielles, au même titre que les palpitations agitées de son pouls. Ne sachant si elle ne supportait plus ce brûlant contact ou si au contraire elle avait, comme Icare, envie de se laisser incendier par les étincelles de cette envolée, elle ne put s’empêcher d’interrompre le silence requis par la mélodie. “Alors, que prévois-tu en tes dernières vacances ? J'imagine que la nomination de ton grand-père te vaudra bien des projets.” C’était un fait, cette parenthèse nocturne conduirait irrémédiablement à une absence estivale. Cette année s’était avérée ostensiblement longue et paradoxalement, il lui semblait avoir manqué de temps… De la même manière, les deux mois qui se profilaient lui paraissaient aussi paresseux que pesants. Aurait-il au moins l’intention de lui écrire ? Les mots de ses lettres avaient démontré un pouvoir fort ensorcelant et, à défaut de pouvoir encore exercer sa baguette, la magie que lui savait manier aurait bien la puissance de la protéger des sombres aspirations qui l’attendaient.

@Finnbjörn K. Sørensen
@Felicia A. Williams

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I bet you're too terrified
to try your best
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyLun 28 Juin - 16:12

Je rigole en entendant la réplique de Jade, ouais carrément, elle pourrait être la caution punk de la soirée mondaine, mais je ne vais pas lui souffler l’idée : je n’ai pas spécialement envie de ramasser du vomi dans un coin de la salle et de la voir lancer un moshpit avec le directeur au centre. Enfin, ça ne me déplairait pas dans un contexte où on ne s’attendrait pas à l’intervention de quiconque. Là, j’aime autant qu’on se contente tous de se faire un peu chier en médisant sur l’ambiance maison de retraite. « La prochaine valse est pour vous, je n’en doute pas. J’espère que votre cavalier a prévu les chaussures de sécurité par précaution. » dis-je avec un sourire amusé, imaginant mal Jade faire dans la dentelle. Surtout avec des chevilles trop flattées… Les miennes aussi risquent de déborder. « Effectivement, je suis au moins Grand Concierge en Chef » dis-je à l’attention du Professeur Alexander avec beaucoup trop d’emphase pour pouvoir être pris au sérieux.

Siwan fait son entrée, je suis satisfait d’avoir gagné mon pari intérieur : elle est sublime en vert. Robe longue, très longue mais tout en transparence entre voiles et perles, ça lui correspond bien. Je la salue à mon tour, laissant distraitement ma main glisser au creux de ses omoplates dénudées. « Si j’avais su qu’il y avait tant de volontaires, j’aurais pris plus de congés. » Et on se serait fait quelques virées en plus au pub par les passages clandestins, c’est moi qui vous le dit. Bon en vrai, probablement pas : j’aime faire la fête et faire le mur avec Siwan, mais j’aime aussi faire mon travail correctement.

Nous sommes interrompus par la pétillante Joanne, capitaine des Gryffondors et petite balle d’énergie. Les deux donzelles vont bien ensemble, dans un genre totalement différent. « Bonsoir Capitaine » dis-je avec un sourire, la laissant déverser son flot de parole. Je me demande si les profs balancent un sort de mutisme à ces deux-là si elles sont côte à côte en cours. « Très chic oui ! Allez-y, on vous la rend : bonne soirée ! » dis-je en faisant un geste vers Jade. Qu’elles préfèrent passer la soirée entourées de vieux croutons serait inquiétant après tout.

Wayde arrive alors que les jeunes filles s’évadent…et balance une petite pique à l’attention de Thor, les absents ont toujours tort, c’est bien connu : « Et verrouiller les placards, n’oublie pas. La meilleure partie de la ronde.» Dis-je en faisant référence au fiasco du discours et à l’intransigeance de notre collègue. Au moins, elle a fini la soirée en restant entière elle gagne un point !

Pendant ce temps, le nouveau professeur d’Etudes des moldus semble subjugué par notre estimée et victorieuse collègue. Ce n’est pas moi qui vais lui en vouloir, charité bien ordonnée commence par soi-même. Et ce n’est pas comme si elle avait de la concurrence ce soir, c’est l’unique reine de la soirée. J’ignore si tout le château semble désespéré à l’idée de danser – personnellement la valse me fait chier profondément – pour ma part, ça ne me dérange pas. Et franchement, je doute qu'il refuse une danse à la dame en vert...Je pourrais enlever Siwan et la faire virevolter dans sa tenue de gala, mais je décide de jouer collectif et de poser LA question.
Pas qu’on s’en tamponne des cours, des rondes et tout ça mais « Vous avez prévu quoi de beau pour vos vacances ? » Je lance à la cantonade. Bon, je sais que Siwan et Wayde partent avec moi en camping, ainsi que notre guerrière viking aux abonnées absentes, mais cela n’occupe qu’une petite semaine sur les deux mois. Et j’ignore tout à fait ce que Jamie a prévu.

---

@E. Jade Shepherd @Joanne Griffith @Professeur S. Kendrick @Professeur J. Alexander @Wayde T. Bradford



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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyLun 28 Juin - 17:35



( une dernière danse ♚ bal de fin d'année )
Les doigts de Junior se nichèrent à une place qui leur allait bien, assassinant toute distance, déposant une légère caresse — dont la douce chaleur, que le tissu de ma robe ne pouvait estomper, éveilla quelques agréables frissons le long de ma peau — sur ma hanche. Là où la bienséance n’imaginait que deux jeunes sorciers parfaitement élevés faisant honneur à la soirée du nouveau directeur de l’école en investissant la piste de danse, nos habitudes protégées des regards indiscrets murmuraient d’autres vérités. Un plaisir espiègle fit danser un sourire sur mes lèvres. Pourtant, le mystère avait été assassiné depuis longtemps par nos regards qui en disaient longs, par ces tendresses à peine voilées, par ces échappées loin d’un monde qui finissait immanquablement par remarquer nos absences. Malgré tout, je persistais à croire que nous étions les deux seuls en mesure de traduire cette proximité pour ce qu’elle voulait vraiment dire et que personne ne pouvait lire dans notre valse une étreinte arrachée à ces mondanités. Ce soir — encore plus que d’habitude — mon meilleur ami serait toutes mes priorités. Nous célébrions l’avènement de Grand-Père en dansant et faisions honneur à sa soirée en nous montrant irréprochables, alors Finn pouvait attendre, Hannibal pouvait retourner parmi les ombres et embarquer avec lui sa dulcinée — si tant est qu’elle le soit encore depuis la fin, ô combien délicieuse, de leur détestable mariage — et Judith pouvait s’étouffer avec ses poisons. Demain arriverait bien assez vite et, avec lui, le début d’une longue absence. Mes frères allaient avoir tout le loisir de profiter de ma présence et mon jumeau, tout le temps de me reprocher celui perdu entre les bras de Junior. Nos pas se calèrent machinalement sur le rythme de la musique jouée par l’orchestre symphonique et déjà le reste s’effaçait autour de nous, ombres indistinctes sur un fond devenu flou.

J’adoptai un air faussement vexé à l’écoute de ses sottises frivoles. Je savais qu’il n’en pensait pas un mot et j’étais loin de le prendre au sérieux — qu’on parle de mon frère ou de n’importe qui d’autre, les doutes étaient retournés à leur place : dans les limbes de l’oubli. D’aucuns trouveraient cela bien stupide : cette confiance aveugle de nouveau placée entre les mains qui l’avaient brutalement brisée quelques mois auparavant. Elle n’était pourtant pas entamée d’un seul millimètre, pleine et aussi entière qu’elle l’avait toujours été — cette parenthèse malvenue exceptée. Au contraire, elle était plus solide qu’avant. Et jamais il ne me serait venu à l’esprit de m’offusquer pour une taquinerie dont j’avais moi-même tracé les contours. Néanmoins, pour la forme, une pichenette sur son épaule lui partagea tout mon mécontentement. « Perrrmets-moi de te dirrre que c’est une idée affrrreuse. » Le temps avait tissé cette certitude désormais profondément ancrée et contre laquelle il était impensable de tenter quoi que ce soit : je voulais être auprès de lui, qu’il soit auprès de moi, sans personne pour nous séparer. Plus jamais. C’était là, nichée au fond de ma poitrine, bien à l’abri des considérations plus adultes qui enveloppaient nécessairement de tels projets. C’était des promesses d’enfants que nos caresses adolescentes et nos sentiments précieux avaient dotées d’un tour bien plus adulte. Et d’envies qui ne l’étaient pas encore totalement.

Fuir main dans la main n’avait rien de sage et ne ferait que compliquer les promesses de toujours renouvelées. Je n’avais envie d’en faire qu’à ma tête et d’écouter cette impulsivité entêtante qui m’assurait que les jours seraient plaisants si nous les volions à l’autorité parentale en faisant fi de leurs règles. Mais ensuite ? Ses parents désireraient plus que jamais l’éloigner de mon influence qu’ils jugeaient néfaste. Peut-être était-il temps de leur faire une bonne impression ? Quelques sourires polis et des bonnes manières afin d’assouplir leur opinion à mon égard ? Pas pour moi — je n’avais que peu d’intérêt pour ce que les personnes extérieures à mon entourage proche pouvaient bien penser de moi — mais pour nous. Pour lui. Un baiser sur sa joue relégua ces considérations à plus tard. J’aurais tout l’été pour les ruminer, les ressasser, les retourner dans tous les sens. L’heure était aux derniers instants avant un été qui s’annonçait déjà trop long. Cependant, si Junior continuait de mentionner une fugue dans un coin reculé d’un monde trop vaste pour que l’on nous retrouve, je n’étais pas certaine de pouvoir lui résister bien longtemps. Je n’étais pas la plus sage de nous deux et il le savait bien. Il était celui qui tempérait mes élans souvent trop impulsifs — même s’il se laissait plus souvent entraîner par mon impétuosité qu’il ne réussissait à la calmer — et non celui qui proposait de telles escapades loin de l’autorité parentale. Je n’avais qu’une envie, l’entraîner avec moi loin de cette salle de bal, loin de Poudlard, loin de sa famille qui voulait l’enchaîner à une noble famille française. Tout en ayant douloureusement conscience d’à quel point cela nous desservirait. Un sourire chassa ces sombres pensées : nulle fuite pour ce soir — autre que celle qui nous attendait au détour d’un couloir au lieu de rejoindre bien sagement nos dortoirs respectifs — mais la promesse de deux carnets tous neufs qui nous assureraient un été entier sans manquer de place pour nous écrire.

Si cela pouvait être aussi simple… Derrière les certitudes de ces vacances où nous allions devoir composer avec l’absence cruelle de l’autre se cachait encore l’espoir que Londres nous offre des échappatoires. Quelques heures volées dans une journée, quelques autres encore… Profiter d’être dans la même ville pour nous voir aussi souvent que possible avant que le voyage scolaire auquel j’étais inscrite ne m’entraîne je ne savais trop où et que ses racines françaises ne l’appellent de l’autre côté de la Manche. C’était sans compter ses parents et leur volonté tenace de l’éloigner de moi. Peut-être n’était-ce pas leurs desseins exacts, mais cela revenait au même. Ainsi, le Poudlard Express nous arracherait de ce royaume qui nous offrait des heures infinies à passer ensemble et, moins de vingt-quatre heures plus tard, mon meilleur ami serait déjà loin. La nouvelle avait un goût amer bien que peu surprenant. Je n’avais pas envie que les nuages obscurcissent durablement cette dernière soirée, mais ils se faisaient véhéments et obstinés. Un bougonnement étouffé dans l'œuf par l’esquisse d’un sourire l’interrogea sur les protections qui entouraient son appartement londonien. Bien, s’il était possible d’y transplaner, j’allais peut-être mettre à profit ce permis récemment acquis. J’aurais peu de temps pour le faire, quelques heures à peine, mais mieux valait une soirée que rien du tout. « Tu crrrois ? Je serrrais prrrête à parrrier que ta mèrrre a placé une barrrièrrre anti-Errrin surrr tous les accès de votrre apparrrtement. » Mon était moqueur mais il soulignait une certaine vérité : si Claire d’Archambault pouvait faire en sorte que je ne mette pas un pied dans la même pièce que son précieux fils, elle le ferait, sans le moindre doute. « Enfin, la question ne se pose pas vrrraiment… » Puisque leur appartement serait vide, de toute façon.

Le rythme ralentit, coupant court nos perspectives amères. Un regard en direction de la table où Finnbjörn nous attendait, quelques minutes plus tôt, nous apprit qu’il avait trouvé de quoi s’occuper en notre absence. Un ricanement souligna toute l’opinion que m’inspirait le tableau. Mon jumeau, encadré d’une reine des glaces et d’une statue de cire au sang douteux. J’en fis part à Junior mais lui qui n’était que vilenie à mon égard préféra se moquer. « C’est simplement que cette école n’offrrre rrrien d’assez bien » rétorquai-je avec l’ombre d’un sourire. Non pas que ce soit tout à fait vrai : Bluebell pouvait se targuer de faire partie de notre noblesse et de savoir se tenir en plus de défendre les mêmes idéaux que les nôtres. Simplement, notre passif ne me permettait pas de montrer trop indulgente à son égard. Et puis, je la plaignais réellement. Finnbjörn n’était pas une voie facile à pratiquer. Il fallait avoir le cœur bien accroché.

Puisqu’il semblait trop occupé pour nous prêter la moindre attention, il ne remarquerait même pas que nous nous lancions dans une autre danse. La musique reprit, annonçant une nouvelle valse, et nos pas suivirent les notes sans se faire prier. Combien encore avant qu’il ne soit convenable de s’éclipser ? Vingt minutes ? Trente ? Une heure ? Pour l’instant, notre intimité était conservée, mais probablement nous faudrait-il nous plier à quelques élans sociaux avant de trouver un refuge à l’écart de nos camarades. Reprenant notre conversation là où nous l’avions arrêtée, Junior m’interrogea à son tour sur les lieux où nous comptions passer la partie de nos vacances qui ne serait pas dédiée au voyage scolaire. J’hochai légèrement la tête. « Norrrmalement, oui. Mais je ne sais pas quand. » Si cela pouvait coïncider avec les journées qu’il allait passer loin de Londres… Est-ce que le hasard allait consentir à se montrer clément ? Je n’avais pas envie d’éveiller un nouvel espoir pour qu’il soit meurtri dans quelques jours à peine… mais encore fallait-il que le cœur s’accorde avec la tête.

Sa voix me tira de ces pensées que je ressassais déjà depuis trop longtemps. Depuis que nous avions acquis la certitude que notre été se déroulerait loin de l’autre, en réalité. Si cela ne me ressemblait guère de rester défaitiste face à une situation, cela ne me ressemblait pas plus d’y penser sans cesse. Une petite moue se dessina brièvement sur mes traits alors que je me fustigeais intérieurement de me laisser aller à de tels états d’âme au lieu de profiter de cette danse. Mes yeux cherchèrent ceux de Junior, braqués sur un coin de la piste, avant de suivre ce qu’il fixait et qui l’étonnait à ce point. Finnbjörn et Bluebell fendait la foule et s’arrêtèrent parmi les autres danseurs. Ils échangèrent quelques paroles que nous ne pouvions entendre avant de prendre position pour suivre la valse qui résonnait toujours dans la salle de bal. Un petit ricanement se glissa entre mes lèvres tandis que je cherchais les traits familiers de Maxton parmi les autres élèves. « Il faut crrroirrre qu’à défaut de se rrréconcilier avec son frrrèrrre, elle est devenue capable de mettrrre ses rrrancoeurrrs de côté avec le mien. » Je me demandai où était son jumeau : dans son dortoir, sous l’emprise d’une échappée belle loin des conflits de sang ? Dans cette salle, à observer sa sœur profiter d’une vie de laquelle il était exclu ? « Ça veut dirrre qu’il y a peu de chances que ça dégénèrrre. » Pas de spectacle extérieur auquel assister, il ne nous restait qu’à profiter de cette bulle de laquelle plus personne ne risquait de venir nous arracher.

@C. Junior d'Archambault

Sa tenue:


( Pando )
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyMer 30 Juin - 9:37

Azure & Tous
[SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances




La brunette sur le côté de la piste de danse avait un air calme et détendu, du moins c’était ce qu’elle voulait laisser paraitre à tous. Un petit gâteau dans la main droite et une serviette à main, elle souriait détendu jusqu’à ce qu’elle voie Dimitri avec un groupe de Gryffondor qui semblait passé une superbe soirée. Au bras de Mikaela, puis présenté à son frère et à Opal. Pourquoi donc était-elle seule comme un piquet, sans cavalier alors que la demi-portion se baladait avec les aînés de sa maison. S’il y avait bien une chose qu’elle avait du mal à accepter c’était cela. Et bonus, il avait vraiment, que dis-je, vraiment l’habitude de la faire sortir de ces gongs et à vitesse grand V en plus. Était-ce une pointe de jalousie ? De mépris ? Absolument. Elle le savait et elle n’était absolument pas capable de maîtriser tout l’énergie négative qu’elle avait en elle. Il lui fallait une distraction, n’importe quoi! Quelque chose pour ne pas fixer du regard le groupe de joyeux en pleine discussion. Quand Azure était furieuse, elle avait envie d’envaler plus que sa part de gâteau. Elle s'éloigna de la piste de danse. Trop pour elle.

Elle croisa un groupe d’enseignant compact qui discutait avec des élèves. Elle écoutait bien malgré elle sans porter attention à la conversation et les entendit se questionner sur les danses de salon. C’était aussi bien pour elle de ne pas avoir de partenaire, elle ne savait pas comment danser comme cela. Il faudrait qu’elle trouve quelqu’un pour apprendre un de ces jours. Ça semblait si gracieux, si romantique! Sans avoir jamais essayer, la brunette se dit que cela devait être néanmoins très plaisant. Et surtout très gênant de danser aussi près d’un garçon.

La jeune 2e continua et fit les quelques pas vers la table du buffet et accosta une de ces camarades de maisons. Hésitante, elle pointa les petits fours devant @Eliana Bradley avant de demander. Tu sais ils sont à quoi? Elle avait très envie d’en manger, mais hésitait à y découvrir une mauvaise surprise. Par ailleurs, elle n’était pas pour manger tous les petits gâteaux, son estomac ne lui autoriserait pas un si grand apport en sucre; elle en finirait avec des démangeaisons très désagréable. Elle laissa glisser son regard sur le restant du buffet tout en restant à côté de l’étudiante de 4e. Avant de prendre une louche sur le côté et se verser un verre de jus de couleur orangé. En veux tu ? Et dire qu'elle était rendu à échanger des platitudes culinaires au lieu d'essayer de passer un bon moment et apprécier la musique. Qui sait, elle finirait peut-être les yeux fermés le dos collé au mur, juste pour oublier le décors. C'était toujours une option possible!



Robe de Bal d'Azure:




Emi Burton





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 ◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 2 Juil - 11:26


Last dance



Le bal. Encore un bal. Il y en avait eu un lors des fêtes de fin d’année, n’était-ce donc pas suffisant ? Vraiment, surtout après ce qu’il s’y était passé, elle ne voyait pas l’intérêt d’en faire un autre. Mais la Nordique n’avait pas son mot à dire là-dessus, malheureusement. La directrice n’était plus. Celui qui avait pris sa succession avait un lien de parenté avec certains élèves de l’école, ça n’augurait rien de bon, tout ça. Il avait immédiatement rendu les baguettes aux adolescents du château. On ne le voyait pas tant que ça, en cette période d’examens. Mais l’année était à présent terminé et voilà qu’il organisait un bal. Thor n’avait pas encore son avis sur ce drôle de personnage. Un instinct de méfiance s’était réveillé, comme à chaque inconnu qui prenait un poste important. Il était son supérieur hiérarchique, elle lui devait le respect. Ni plus, ni moins.

Comme à chaque soirée prévue, Siwan n’a pas eu son pareil pour harceler la blonde. Comme pour le mariage. Comme pour le bal de Noël. Comme pour les vacances d’été de l’an dernier. Pourquoi faut-il toujours que la pie bavarde fasse ça ? Et pourquoi faut-il toujours qu’elle lui concède ? En vrai, la réponse est simple : avoir la paix. Si elle cède, Siwan piaille et la laisse tranquille. Tant qu’elle ne dit pas oui, elle se fait exubérante et omniprésente. Encore une fois donc, elle avait accepté par souci de tranquillité. Mais pas que. Il fallait qu’elle soit là, ne serait-ce que pour garder un œil sur la bande de joyeux crétins qui allait y participer. Il valait mieux pouvoir réagir en cas d’incident, comme au bal de Noël.

Elle était retournée dans la boutique où elle avait trouvé sa robe précédente. C’était toujours la même vendeuse, et, au regard qu’elle lui avait lancé, elle aussi se souvenait de son passage. Tant mieux. Sans doute se souvenait-elle de la mauvaise grâce qu’elle avait mis à essayer la robe qu’elle lui avait conseillé de prendre. Et elles allaient devoir revivre ça ensemble. Thorstein avait son plus belle air revêche, ça n’avait même pas encore commencé que ça l’énervait déjà d’être là. La vendeuse se tenait droite comme un i sur ses talons, son sourire était crispé, elle avait l’air particulièrement tendue.


« Noirrre. »


Ce fut le seul mot que la Nordique voulu bien lui adresser. Pour le reste, elle ne prenait même pas la peine de dire non, elle ignorait juste la demoiselle qui lui sortait tout un tas de robe pleine de voiles, de fanfreluches, de paillettes… Rien de simple, rien qui fasse… Elle. Elle aurait voulu une combinaison, pour être plus à l’aise, mais il semblait que ce magasin stigmatisait les femmes. Que des jupons, du tulle, du brillant. Rien d’autre. Et elle n’avait pas le temps de faire un autre magasin, le bal étant pour quelques heures plus tard.

En rentrant dans ses appartements, elle avait trouvé une lettre particulièrement inquiétante sur son bureau. Ses sourcils s’étaient froncés et elle s’était posée un instant avant d’y répondre. Elle avait ensuite filé à la volière. Siwan allait certainement tenté de venir jusqu’à sa porte pour vérifier qu’elle comptait bien venir, mais c’était le cadet de ses problèmes pour l’instant. Il fallait que cette lettre parte. Pour le bal, elle arriverait un poil en retard, ça n’avait aucune importance. De toute façon, en dehors de Siwan, personne ne l’y attendrait. Et une fois dans la mêlée, même la Galloise ne l’attendrait plus pour faire la fête.

Sa besogne faite, elle rentra au château pour prendre une douche et se préparer. Ce ne fut pas très long, il n’y avait pas besoin d’en faire des caisses. La robe était enfilée, les chaussures aussi. La baguette dissimulée, juste au cas où. Et elle avait pris la route de la Grande Salle.

Il y avait du monde déjà, et elle savait par avance que le discours était déjà terminé. Les premiers couples dansaient sur la piste, le buffet était pris d’assaut, il y avait des rires, beaucoup de paroles et d’excitation. Jetant un œil par-dessus les têtes blondes de l’école, il ne lui fallu pas longtemps pour repérer la tête du concierge, plus grand que la plupart du monde qui se trouvait dans la Grande Salle. Elle se fraya un chemin tranquillement, passant à côté des élèves sans leur prêter une grande attention. Jusqu’à ce qu’il tombe sur le petit Van Aken. La dernière fois qu’elle lui est tombée dessus durant un événement dans la Grande Salle, il a terminé sa nuit à l’infirmerie et il a passé un long moment dans un placard avec une de ses copines. Probablement un des meilleurs souvenirs de son année, sans aucun doute. Ses yeux couleur glace le fixe un instant et elle passe à côté de lui. Elle compte bien le garder à l’œil tout particulièrement, ce petit con. En relevant les yeux vers le groupe d’adultes, Thor observe le groupe déjà formé autour de Fergal. Sans surprise, Siwan en fait partie. Tout comme ce nouveau prof à qui elle n’a encore adressé aucun mot et elle ne compte pas faire augmenter le compteur de mots ce soir. Elle n’est pas d’humeur. Une chose à la fois, il faut d’abord gérer la situation présente. Les vacances commencent bientôt, elle aura tout le temps de s’occuper de l’expéditeur de la lettre demain.

Elle s’approche de plus en plus du groupe quand Wayde fait son apparition parmi eux. Ses yeux sont sur lui au moment où elle entend le son de sa voix. Elle n’est plus qu’à quelques pas à peine. Sa remarque lui fait froncer les sourcils. Il l’a appelée par son prénom et il se fou ouvertement de sa poire devant les collègues. Elle montrerait presque les crocs. Elle lui en collerait bien une. Mais est-ce qu’il en vaut seulement la peine ? Ils s’en sont déjà lancé des vacheries, ils le font continuellement. Mais l’un en fasse de l’autre. Pas de cette façon.
Fergal en remet une couche, mais c’est moins contraignant. Elle sait qu’il plaisante, elle le connait assez. Elle l’apprécie aussi, et parfois, en regardant ses côtes, elle a un petit sourire en pensant à leur escapade brutale dans la Salle sur Demande. Et à la tête de la jeune infirmière en les voyant débarquer. Elle n’avait pas trop osé demander d’explications, d’ailleurs. Qu’auraient-ils pu lui dire de toute façon ?

Toujours au bon moment au bon endroit donc. Quel don. Thor franchit les trois pas restants et se fait naturellement une place dans le cercle professoral avec une salutation des plus amicales en se glissant entre Wayde et Fergal.


« Aimez-vous vos dents, Messieurs ? »


La pause n’est pas longue, lui laissant juste le temps qu’on fasse attention à elle.


« Les aimerrriez-vous toujourrrs dans un bocal surrr votrrre table de nuit ? »


Son ton est sérieux, glacial. Elle offre un regard en coin à chacun des deux hommes avant de traverser le groupe pour se mettre entre Siwan et le nouvel arrivant, ce qui lui permet d’être face à Fergal et Wayde.
Elle accorde un signe de tête au nouveau venu avant de jeter un œil à la pie bavarde.


« On va prrrendrrre un verrre aprrrès cette mascarrrade ? Un vrrrai verrre. »



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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 2 Juil - 17:36


Une dernière danse avant les vacances
Un verre, et elle s’en irait. Une seule goutte de ce jus d’airelle, de cette acidité si bien vantée dans la bouche d’un autre, coulant le long de sa gorge, et elle partirait rejoindre une autre potion une dernière fois avant de quitter ces murs. Toute cette agitation, tout ce bruit, ce n’était pas pour elle, ni maintenant ni jamais, et Felicia soupirait longuement de seulement s’être décidée à venir pour la simple envie de gâcher la fête à quelqu’un d’autre. Pour ce qu’elle en savait, elle pouvait ne pas le trouver, ne rien lui gâcher du tout et plutôt perdre sa soirée à elle. Tout aurait été bien plus supportable avec Casey à ses côtés, mais leur relation n’était pas de cet ordre et elle n’irait jamais dépasser ces limites de la sociabilité. Le peu de fois où elles l’avaient fait, rien de bon n’était arrivé, que ce soit pour l’une, pour l’autre, ou pour les deux. Casey était Dumbledore savait où et Felicia n’avait pas à le savoir. Les deux camarades étaient porteuses d’une connaissance immuable. La Préfète retrouverait la Serdaigle, que ce soit dans deux minutes ou dans deux décennies. Elles étaient et seraient irrémédiablement liées, aujourd’hui et à jamais, par les liens sacrés de la magie pure. Cette simple certitude lui permettait de se lever de son siège et de s’avancer fièrement dans la salle à la recherche du Gryffondor, un vilain rictus sur le visage. Qu’ils se gâchent mutuellement la soirée, l’un comme l’autre ne parviendrait pas à se gâcher la vie, de toute façon. Ils étaient bien trop différents pour ça et seul Poudlard avait réussi à les mettre en relation, pour le meilleur et surtout pour le pire.

S’approchant de son pas claudiquant, Felicia salua le Gryffondor et la jeune fille qui l’accompagnait d’un « bonsoir » prosaïque et d’un hochement de tête tout aussi simple. Son rictus était plus éloquent que mille mots, lui épargnant l’effort de faire la conversation plus que nécessaire et plus que ces nobliaux qui se sentaient obligés de parler et parler encore pour combler un vide qu’elle appréciait bien plus de son côté. Si Finnbjörn n’en montra rien, la charmante jeune fille en sa compagnie fut la plus à même à exprimer son mécontentement ce qui assura à la Préfète une joie non dissimulée : elle dérangeait. Parfait. Ce n’était pas exactement la personne qu’elle aurait voulu déplaire ce soir, mais après tout, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie, et ce soir, Felicia se contenterait du peu qu’elle pourrait obtenir. Peut-être même s’était-elle trompée d’adversaire depuis tout ce temps, puisque la Serpentard à ses côtés était bien plus encline à se montrer irritée par sa présence que nulle autre. Bluebell lui coupa l’herbe sous le pied pour affirmer ne pas la connaître et qu’il devait certainement en être le cas de son côté aussi. Seulement, il y avait effectivement si peu entre les deux qu’elle ne lui devait rien et Felicia n’était pas être à se laisser marcher sur les pieds. « Quel dommage, j’aurais aimé dire le contraire, pourtant. » Oh, elles ne se connaissaient pas intimement, et à peine superficiellement, mais de là à prétendre qu’elles ne s’étaient jamais côtoyées… c’était presque peinant à entendre. À moins que la Serpentard ait une mémoire bien plus médiocre que la sienne, mais Felicia voyait mal Finnbjörn s’entourer de médiocrité. Mais de sale caractère, par contre, il paraissait être doué pour le faire. Mais, après tout, qui se ressemble s’assemble, n’était-il pas ?

Reportant son attention sur son rival, Felicia demanda ce qu’il en était de ce verre qu’il lui avait promis : plus vite elle l’aurait bu, plus vite elle partirait. Contrairement aux pompeuses affirmations de Finnbjörn, Felicia ne comptait rien boire d’autre que ce jus ce soir et elle ne pourrait donc pas vérifier ses dires par elle-même - autrement dit, elle lui faisait confiance sur ce point. Tout comme elle voulait bien le croire quand il disait que ces baies pouvaient ralentir le vieillissement… Probablement une superstition comme une autre. « Vraiment ? Voilà qui est intéressant… » L’acidité pour entretenir le cœur et empêcher la pompe de rouiller… Bien que cette allégation semblait particulièrement fausse à ses oreilles, Felicia savait tout de même que toutes les pistes étaient bonnes à suivre. Si Casey et elles continuaient de se fréquenter en dehors de Poudlard - et elle aimait le croire - et qu’elles continuaient leurs… expériences et qu’elles reprenaient leurs recherches sur le temps comme elles se l’étaient laissées entendre un jour, pourquoi pas ? Felicia penserait au jus d’airelles. Elle y penserait en espérant que ce ne soit pas une nouvelle fois porteur de malchance que de mêler - directement ou indirectement - Finnbjörn Sørensen à leurs affaires. Ce dernier lui servit un verre de sa propre main et Felicia se saisit de sa coupe avant de trinquer avec le Gryffondor comme deux vieux amis l’auraient fait à leur place. Une de ses expressions la fit même éclater de rire et, aujourd’hui, c’était un exploit. « Ma condition biologique ! » Comme si son soi-disant sang “à demi-souillé” pouvait mettre un frein à ses ambitions ! La volonté, voilà tout ce qui pouvait mettre un terme à l’élévation des gens dans cette société.

À l’annonce d’une danse promise, le Gryffondor lui annonça qu’il allait devoir lui fausser compagnie, ce qui devait bien arranger sa cavalière laissait sur le côté pour un petit moment. « Je ne comptais pas rester plus longtemps, de toute façon », fit-elle en terminant sa coupe d’une seule gorgée. Qu’ils n’aillent pas croire qu’ils étaient en train de la virer : c’était elle qui partait. Elle partait pour de nouveaux horizons, oui, pour un futur plus grandiose et plus de liberté que celle entre ces quatre murs. Elle partait du poids de son cœur et de ses émotions en moins et forte d’une relation qui allait la suivre quoi qu’il arrive - à la vie à la mort. La Préfète posa sa coupe sur le buffet et se détournant des deux cavaliers pour la prochaine danse à venir, levant la main en guise d’ultime salut. « Et j’espère ne pas avoir à entendre ton nom en dehors de ces murs ! » Que la fortune lui soit favorable ? Voyons ! Felicia ne croyait pas à la chance. Elle ne comptait que sur ces efforts.

@Finnbjörn K. Sørensen
@Bluebell E. Sherwin


Tenue de Felicia:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptyVen 2 Juil - 23:50

La soirée avait bien commencé du point de vue d’Opal et rien d’alarmant ne se profilait à l’horizon pour l’instant. Après cette année mouvementée, elle appréciait l’habituelle et reconnaissable effervescence de fin d’année, qui accompagnait le début des vacances. Les choses étaient de retour à la normale ? Autant que ce pouvait l’être à l’école de sorcellerie, disons. Car une année sans artifice à Poudlard serait totalement inattendue… Opal se retrouvait en cette soirée au bal organisé. Elle s’y trouvait surtout parce qu’elle y avait été invitée. Mais elle n’y allait pas avec recul, elle pensait réellement qu’ils allaient s’amuser avec Marlon. Elle se sentait même un peu moins inconfortable dans sa longue robe — si différente de ses habits favoris — après avoir reçu la certitude que ça ne faisait pas trop étrange et qu’elle n’avait pas à s’en faire. Elle avait d’ailleurs partagé à son ami qu’elle n’avait pas choisi la robe. Ce qu’elle aurait pris personnellement aurait probablement trop fait robe d’été pour un bal de fin d’année. Lorsqu’il lui avait posé la question sur qui avait pris la décision du vêtement, Opal donna comme première réponse un simple sourire mystérieux au Gryffondor avant de rire en répondant banalement « Ma mère a eu la brillante idée de me l’envoyer. » Puis, c’était direction à la soirée !

L’entrée dans la salle, le discours et toutes les banalités complétés. Ils étaient libres de profiter du temps. Opal continua la discussion qu’ils avaient amorcée sur Michaela et Dmitri, mais elle ne put pas apprendre beaucoup plus que les grandes lignes, car les deux intéressés se pointaient maintenant devant eux. Opal les salua d’un sourire, mais Marlon n’avait toujours pas l’air ravi de les voir ensemble.

Elle fut légèrement surprise par le compliment honnête de Michaela, mais ça lui fit très plaisir. Une deuxième personne qui appréciait le vêtement lui redonnait confiance — bon, ce n’était pas comme si elle l’avait réellement perdue, on parlait d’Opal tout de même — et elle laissa le sourire étirer davantage le coin de ses lèvres.

C’est gentil. Et rassurant, ha ha ! C’est tellement loin de ce que j’aime normalement que ça me fait toujours un peu bizarre à porter.

Elle le disait sans attendre de réelle réponse. C’était un simple fait et c’était un peu comme si elle avait besoin de dire aux autres que c’était une exception de la voir avec ça sur le dos et qu’en général, on ne la verrait pas bien habillée ainsi. Pas que ça changeait vraiment quelque chose de le dire ou pas, mais elle aimait le préciser.

Durant les présentations, elle ne put s’empêcher de tourner la tête vers Marlon, un sourcil légèrement relevé. Elle avait bien compris qu’il n’approuvait pas du tout Dmitri, mais elle ne s’était pas attendue à ce genre de réaction malgré tout. Était-elle actuellement la plus sensée des deux ? C’était amusant à penser. Ou peut-être pouvait-on la considérer insensée aussi. Tout dépendait du point de vue. Son regard se dirigea ensuite sur les plus jeunes pour jauger leur réaction. Le rictus du Serdaigle et la voix légère, presque trop innocente de Michaela. À ses côtés, Marlon avait un sourire gigantesquement faux. Ah, dans quoi elle mettait les pieds d’un coup ? Les choses allaient tourner au vinaigre si ça continuait ainsi. Mais elle n’allait pas laisser tout ça évoluer d’un mauvais pied.

Son regard se posa sur Dmitri avec curiosité lorsqu’il répondit à sa question. Opal n’y aurait normalement pas trop fait attention, mais quelque chose lui donnait l’impression d’une amorce de confrontation. Elle sentait toujours que la situation lui échappait. Des non-dits qu’elle ne comprenait pas flottaient autour d’eux. Elle tentait de faire abstraction de tous ces petits signes menant à un possible désaccord, mais ils ne lui rendaient pas la tâche facile. Ou peut-être imaginait-elle tout cela et la tension dans l’air n’existait que dans sa tête ? … Même elle n’y croyait pas. Elle jeta un coup à son cavalier, incertaine de comment il réagirait à cette soudaine provocation — parce que c’était clairement une provocation — mais elle n’était pas certaine de vouloir lui laisser la chance de se disputer avec un première année durant le bal.

Elle choisit de poser une main sur le bras de Marlon, pour attirer son attention et l’empêcher de prendre la parole avant elle. Son regard ne quitta pas leurs deux compagnons cependant. Avec un sourire demi-moqueur, elle prit la parole :

Je dirais que ça dépend de ce qui divertit un garçon comme toi. En tout cas, on ne s’ennuie jamais longtemps à Poudlard, c’est certain.

Il n’y avait aucune réelle malice dans ses paroles. Simplement un amusement non feint et une pointe de curiosité sur le personnage qui lui faisait face. Elle ne connaissait personnellement aucun des deux et ne savait pas jusqu’où leur propos pouvait aller. De simple plaisanterie à réelles idées pour pimenter la soirée ? Et la moitié du temps, Opal était de celle à participer aux idées folles. Elle pouvait déjà imaginer le regard désapprobateur de Marlon si elle proposait quelque chose à hautes voix et la pensée l’amusa.

Un bal n’est pas mon premier choix,
ajouta-t-elle en haussant les épaules. Mais il y a toujours moyen de s’amuser. Non ?

Est-ce qu’elle les encourageait d’un coup ? Contrairement à d'autres, Opal n’allait pas faire la morale. Elle prônait vaillamment le vivre et laisser vivre. Si bien qu’elle n’était pas toujours un bon exemple pour les plus jeunes en fait. Sortir dans les couloirs le soir ? Pourquoi pas. Fouiner derrière une porte verrouillée ? Elle participerait n’importe quand. Pimenter un peu une soirée banale ? Comptez-la de la partie. Elle n’empêchait pas les autres de faire ce qu’il voulait et attendait la même chose en retour généralement. Elle n’était pas de celle à garder un œil sur les plus jeunes ou à prendre quelqu’un sous son aile. Alors, que Dmitri veuille animer un peu la soirée, elle s’en fichait bien. Tant que ça ne dérangeait pas son bon temps à elle. Et que ça ne blesse personne, ce n’était jamais très sympathique dans ces cas-là.

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 3 Juil - 3:53

dernière danse


Siwan se fraye un chemin entre les tables, entres les élèves, entre la foule, comme si le monde se devait de s’écarter sur son passage ne serait-ce que pour ce soir au moins, pour lui reconnaître la victoire de Serpentard et lui montrer une certaine déférence qui sera bien vite partie demain, elle n’en doutait point. Même elle, finalement, bien que la victoire la galvaniserait sûrement pour plusieurs jours, l'enthousiasme et la fierté finiraient par faiblir avec les heures et elle ne s’attendrait plus à rien au lendemain matin. Elle continuerait de s’en vanter au point d’en énerver ses amis, bien sûr, comme la Kendrick qu’elle était et qu’elle prenait un plaisir d’être, mais, pour ce soir, tout lui revenait de droit. La Galloise agissait de tel, en tout cas, avançant fièrement, le pas sûr, se mettant en avant et non pas en retrait, ne faisant pas mine de dévier sa trajectoire pour éviter quelqu’un qui l’avait clairement vue arriver. Elle ne portait pas de couronne, mais c’était tout comme, et Siwan adaptait sa démarche en conséquence : le dos droit, le menton relevé et le sourire un brin trop malicieux. De celle qui va faire une grosse bêtise et qui va en être fière. Parce que c’était ce qu’elle était, la Siwan : une enfant farceuse qui aimait bien qu’on fasse attention à elle, mais qui préférait encore plus qu’on la remarque sans le savoir à cause de ses farces. Elle avait grandi, depuis, et elle ne comptait pas mettre à mal la cérémonie - surtout par aujourd’hui -, mais par Myrddin qu’elle y pensait. Deux lacets noués ensemble, une mauvaise chute, et on ne parlerait plus que de ça… La pauvre allait devoir apprendre à se faire violence et à se retenir. Raison de plus pour trouver ses collègues et passer la soirée en leur compagnie…

Ils étaient pourtant bien peu, ses collègues, à ce bal - à moins qu’ils soient tous dispersés au quatre coins de la pièce pour assurer la sécurité de l’événement, comme Thorstein l’aurait prétexté, mais Siwan avait du mal à le croire. Fergal était le premier à assurer la sécurité de cet endroit, et il était là, en train de discuter avec un autre collègue et deux élèves. S’il faisait son travail de sécurité, il avait une bien drôle de façon de le faire. Mais ça l’arrangeait. La Galloise alla les retrouver et se joignit à leur petit groupe sans y avoir été invitée, laissant glisser ses doigts sur l’épaule de Fergal tandis que ce dernier venait placer furtivement sa main sur son dos. Elle n’en montra pas grand-chose, mais son sourire s’élargit considérablement à ce contact. Cela pouvait être interprété par un excès de fierté et Myrddin qu’elle en avait ce soir !

Si j’avais su qu’il y avait tant de volontaires, j’aurais pris plus de congés, répondit le concierge à sa petite boutade.

Et, de son côté, elle était persuadée qu’il aurait trouvé bon d’occuper tout ce temps de gagné de façon intelligente… Non qu’elle insinuait quoi que ce soit par-là, ce n’était clairement pas son genre ! Quoi qu’il en soit, Siwan savait se contenter de peu quand il n’y avait pas le choix. Une fois les deux Capitaines de Quidditch parties, ils se retrouvèrent tous les trois seuls, entre adultes, et clairement sans Thorstein qu’elle avait pourtant sommé de venir comme à son habitude. Si cette dernière avait véritablement pris la peine d’accepter et de se défiler ensuite… Siwan allait devoir faire preuve d’imagination pour trouver un autre moyen de la faire céder à ses demandes sans en ressortir au chantage bête et méchant, mais il s’agissait là d’un problème pour un autre jour.

Ils ont peut-être eu peur d’être obligés de danser… fit alors le nouveau professeur d’Étude des Moldus.
C’est vous qui devriez avoir peur, alors ! rétorqua-t-elle dans un éclat de voix.

S’il y avait bien une chose qu’elle ne louperait pas, c’était une danse, et puisqu’il n’y avait qu’eux de présents pour le moment, ils n’y couperaient pas, c’était certain. Finalement, dans l’idée, les absents étaient les bienheureux de la soirée puisqu’ils en éviteraient la tornade Kendrick pour une soirée de plus. Ce Jamie allait d’ailleurs apprendre à la connaître bien rapidement et elle l’en plaignait presque ! Il y avait de meilleures - ou du moins des plus douces - occasions pour se frotter à elle, et pour lui, c’était précisement le soir où elle se sentait capable d’affronter l’Univers entier et où elle ne pensait même plus être en train de marcher sur la terre ferme. D’ailleurs, son petit commentaire sur la malheureuse absence de leurs collègues, si ce n’était pas un compliment, elle le prit tout de même de cette façon. Il n’y avait pas à être radine ce soir pour faire du bien à son égo.

Personnellement, je laisse les rondes à Askja, je crois qu’elle adore ça, fit une voix dans son dos et Siwan n’eut pas besoin de le voir pour comprendre qui se permettait de dire une telle chose en l’absence de la Nordique ! Surtout la partie où il faut plisser les yeux et froncer les sourcils.

Un peu plus et elle se serait attendue à voir Wayde imiter leur chère amie, mais il n’en fut rien. De son côté, Siwan se contenta d’ouvrir la bouche bien grand, autant amusée que sidérée par l’audace de cet homme ! Ne savait-il donc pas que de tels propos finissaient toujours par retomber dans l’oreille du diable en personne ? Et elle ne disait pas ça pour se vanter d’être la petite souris rapportant les propos, nullement voyons ! De toute façon, elle n’aurait pas besoin de le faire…

Aimez-vous vos dents, Messieurs ?

Et, dès lors, Siwan sut que c’était foutu pour eux. Elle plaqua sa main devant sa bouche pour mimer une expression choquée alors qu’elle tentait en vérité de contenir un rire moqueur qui pourrait lui attirer les foudres de la Nordique alors qu’elle n’avait - encore - rien fait de mal pour que ce soit le cas. À la place, elle reporta son attention sur le pauvre Jamie qui allait être pris dans leur petite tornade de joyeux lurons. Le bougre n’avait certainement pas prévu de tomber dans un tel bazar de relations à peine arriver. Siwan espérait pour lui qu’il avait su trouver des repères fiables pour avoir au moins de quoi se raccrocher aux branches quand les choses paraîtraient difficiles à suivre.

Je connais cette école sur le bout des doigts, lui répondit-il.

Certes. Siwan aussi pouvait se targuer d’une telle chose, et pourtant, Poudlard avait trouvé le moyen de changer entre-temps. Après, son collègue semblait plus jeune qu’elle et peut-être, finalement, était-ce véritablement le cas : il connaissait encore l’école sur le bout des doigts. Cependant, elle le mettrait bien au défi de trouver certains passages secrets. À eux deux, Fergal et Siwan devaient en connaître une bonne moitié et elle lança d’ailleurs un regard en coin au concierge, son bras bien trop proche du sien et près à le toucher. Il avait de la concurrence…

Hooper avait laissé les travaux corrigés, disons que j’ai eu du bol. Je n’ai eu qu’à terminer les quelques cours qui restaient et remettre des travaux.
Ça vous laissera au moins les vacances pour préparer la nouvelle année en ayant un aperçu des élèves, alors. C’est plutôt une bonne nouvelle, dit-elle sincèrement.

Son verre toujours dans les mains, Siwan se rappela de sa présence et prit une gorgée ou deux pour se désaltérer.

Siwan, c’est bien cela ? Elle hocha la tête. Des félicitations s’imposent pour la victoire de la coupe des quatre maisons. Vous devez être très fière de vos protégés !
D’une fierté sans pareil. Il ne reste plus qu’à réitérer l’exploit l’année prochaine !

Elle les en pensait pleinement capables mais, après, ce soir, elle se sentait capable de tout elle-même et parlait peut-être un peu trop facilement en leur nom sans savoir ce que l’année suivante leur réserverait comme lot de surprises. La professeure de Divination pourrait très aisément prendre la peine de se donner un aperçu, mais… Il n’y aurait plus autant d’amusement à vivre cet inconnu.

On va prrrendrrre un verrre aprrrès cette mascarrrade ? lui demanda son acolyte de beuverie en accrochant ses yeux d’un coup d’oeil. Un vrrrai verrre.
Tu t’engages à m’entendre vanter la supériorité de Serpentard pour le reste de la soirée et avant que tu puisses te dire que c’était une mauvaise idée, sache que j’accepte l’invitation, dit-elle d’une traite, le sourire plus que fier.

Siwan avait l’attitude enfantine facile, mais on l’aimait ou la détestait pour ça. Parfois les deux. Mais quelle importance !

Vous avez prévu quoi de beau pour vos vacances ?

Siwan se contenta de hausser les épaules : leur camping était déjà connu d’eux quatre et, du reste, elle improviserait, comme toujours, selon ses envies. Alors la Galloise entreprit de finir son verre pour laisser parler Jamie ou les autres et se musela toute seule en buvant.

Robe de Siwan:
(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 3 Juil - 12:01

Alors que je ne parvenais pas à me décider sur le choix des petits fours, une jeune fille de ma maison tourna le plateau vers moi tout en me demandant leur garniture. Je tournai vers elle un visage à la fois surpris et souriant : « Hum… je dirai que ceux-ci sont au saumon, et ceux-là au fromage. Mais le meilleur moyen de ne pas se tromper et de tous les goûter ! » fis-je d’un clin d’œil complice avant de prendre une petite assiette en carton et de me servir généreusement. Je glissai les petits fours que je devinais être les meilleurs dans l’assiette de la jeune fille. « Tu peux me faire confiance, ceux-ci sont très bons, c’est mon quatrième bal de fin d’année dans cette école, alors je sais de quoi je parle. » La musique battant son plein, je savourai les petits fours salés en lorgnant sur les boissons. « En veux-tu ? » me proposa si gentiment la jeune Gryffondor. « Du jus de citrouille ? Volontiers ! » répondis-je avec engouement en lui tendant mon verre.

Elle m’avait l’air généreuse et pleine de bonne volonté. Je lui souris avant de lui déclarer : « Au fait, très jolie ta tenue ! Les couleurs te vont bien. Tu es en quelle année ? » J’écoutai sa réponse avant de me présenter à mon tour : « Je suis Eliana, en 4ème année, et dans la même honorable maison que la tienne. Dire qu’on se croise tout le temps, mais j’imagine qu’on ne peut pas connaître les noms de tout le monde. » fis-je en levant les yeux au ciel. Je remarquai au passage que la jeune Azure n’avait pas de cavalier et ne désirant pas appuyer sur la corde sensible, je lui répliquai : « Qui a dit qu’on avait besoin d’un cavalier pour s’amuser ? On me réserve des danses ce soir, mais ça te dirait d’aller danser avec moi ? » lui proposai-je avec un grand sourire avant de l’attirer sur la piste. Ce n’était peut-être pas ce qu’elle souhaitait, mais au moins, elle aurait l’air moins seule. De mon côté, je m’en moquais bien, voulant juste me détendre et profiter d’une dernière soirée à Poudlard avant de rentrer.

@Azure Zinnia
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances [SUJET COMMUN] Une dernière danse avant les vacances - Page 2 EmptySam 3 Juil - 20:16

Bal de fin d’annéeMika dans les pattes... Clôturer une année en allant au bal avec Opal, c’était vraiment le clou du spectacle pour Marlon. Les premiers mots échangés avec elle le rendirent heureux comme jamais. Il allait passer une excellente soirée. D’autant qu’il la trouvait vraiment ravissante et il ne manqua pas de la complimenter. Après le genre de sourire que Marlon appréciait tout particulièrement, Opal révéla que c’était sa mère qui lui avait envoyé la robe.

"Et bien oui, elle a bon gout." Les deux gryffondor purent descendre en direction de la grande salle.

Le nouveau directeur fit son discours. Marlon ne se réjouissait clairement pas que ce soit un Sorensen à la tête de l’école. Son camarade de dortoir allait encore plus se croire tout permis… Mais il fallait avouer que le discours n’était pas trop mal. A voir ce que ça allait donner l’année prochaine… Mais chaque chose en son temps. Mika et Dmitri occupaient déjà l’attention d’Opal et de Marlon. D’ailleurs, les deux plus jeunes firent curieusement leur apparition.

Est-ce qu’ils interrompaient quelque chose ? Marlon haussa les sourcils. Euh à part une discussion qui parlait de Mika, non… Mais il ne valait mieux rien répondre, il l’ignora. Parce que si à la place, comme il l’avait envisagé pendant une seconde, il répondait qu’elle était en train d’interrompre une soirée qui avait bien commencée jusqu’à maintenant, il allait encore passer pour le méchant…

Il la laissa complimenter sa cavalière. L’idée que Mika approuve Opal lui fit tout de même chaud au cœur. Il était d’autant plus fier. Parce que oui, au fond de lui, l’avis de Mika comptait… Mais ce sentiment positif de fierté ne dura pas bien longtemps. La provocation de sa sœur et de son camarade dépassait les bornes. Elle était réellement en train de faire les présentations ? Non mais à Poudlard tout le monde connaissait Dmitri, il fallait arrêter ! Marlon ne put s’empêcher d’employer un ton sarcastique en guise de réponse et Mika fit mine de ne pas relever.

"Tu crois quand même pas que je suis amie avec n’importe qui…?"


"Ah ça non c’est le moins qu’on puisse dire !"

Cela aurait pu sonner comme un compliment pour Dmitri, mais évidemment ça ne l’était pas. Et encore, Marlon avait la sensation de s’être contenu dans sa réponse. Dmitri n’était pas n’importe qui ! C’était un petit caïd, ça se voyait dans son regard ! Mais Marlon tenait à ne pas jeter un froid tout de suite, valait mieux leur laisser une petite chance. Opal entama la conversation et Dmitri répondit. Marlon le fixa en l’écoutant parler d’une éventuelle animation prévue par le directeur. Et la fin de sa dernière phrase lui fit l’effet d’un électrochoc. Ce môme de première année osait réellement en rajouter une couche ? Distraction ? Empoissonnement et révolution ? Et en plus il osait demander ce que Marlon en pensait ? Le sixième année ne put s’empêcher de lui lancer un regard noir. Et pire ! Mika répondit sur le même ton ! « plan-plan, comme soirée… » Marlon vit rouge. Pourtant il savait pertinemment que c’était de la pure provocation, uniquement dans le but de le faire sortir de ses gonds, ça ne pouvait être que ça. Mais ne pas répondre était impossible. Il fallait les remettre à leur place, les recadrer pour que l'envie de recommencer leur passe définitivement. Il s’apprêta à répondre d’un ton bien moins poli qu’auparavant, presque agressif et la simple présence d’Opal n’y pouvait plus rien. Marlon afficha une réelle expression de colère en serrant la mâchoire et en fixant en premier lieu sa petite sœur. Totalement responsable, même si Dmitri méritait autant qu’elle de prendre une soufflante. Le gryffondor ouvrit la bouche pour se lancer à l’assaut quand…

La main d’Opal renversa la situation. Marlon la sentit se poser sur son bras et l’effet fut immédiat. Son regard se détourna et son esprit se défocalisa sur ce contact. Opal put prendre les devants. Elle aussi avait senti la provocation et avait anticipé la réaction de Marlon. Cette fille était vraiment magique. Marlon réussit à se calmer et à se contenir pendant qu’elle répondait à sa place. Mika ne perdait rien pour attendre pour autant. Mais alors qu’il remercia Opal intérieurement de l’avoir empêché de piquer une colère au milieu de la grande salle, il fut surpris d’entendre la deuxième partie de sa réponse.

« Toujours moyen de s’amuser » ? Marlon posa maintenant son regard sur sa cavalière d’un air inquiet et interrogateur. Est-ce qu’elle se rangeait de leur côté ? Un empoisonnement et une révolution l’amusait réellement ? Alors qu’une prof avait été blessée et que la grande salle avait été ravagée ? Aussi belle et merveilleuse que pouvait être Opal, jamais, jamais Marlon ne la suivrait sur ce terrain là. Et presque soutenir indirectement cet anarchiste de Dmitri Van aken, c’était un comble quand on était accrochée au bras de Marlon. Non là, s’en était presque décevant. Avec un léger gout d’amertume dans la bouche, Marlon décida de changer de stratégie. Il fallait quitter les deux mômes avant que la soirée ne soit trop entachée pour que le restant puisse être positif. Peu importait ce qu’Opal pensait de Dmitri et de Mika, Marlon ne souhaitait plus qu’une chose : s’éloigner d’eux.

Le rouge se racla la gorge comme pour rappeler sa présence et posa sa main à son tour sur celle de sa cavalière.

"Bon ! C’est pas tout, mais nous aussi on a justement envie de s’amuser alors… à plus !"

Et Marlon guida sa cavalière dans le demi-tour qu’il entreprit pour enfin faire dos à sa gamine de sœur et son extrémiste de camarade. Plongé dans ses pensées, marchant sans réelle destination, il ne savait pas s’il devait crever l’abcès tout de suite et revenir sur ce qu’il s’était passé ou détendre l’atmosphère en premier pour y revenir un peu plus tard... Il soupira puis adressa un regard apaisé à son amie.

"Désolé pour ça… Et merci pour le coup de main, je pense que je les aurais étranglé tous les deux sinon... On va manger un truc ?"
Ses derniers mots se voulaient plus amusants que sérieux. D'ailleurs son sourire allait de paire. C’était une façon de revenir sur les dernières secondes tout en essayant de retrouver l’ambiance qu’ils avaient perdue à l’arrivée de Mika. Opal avait clairement sauvé le début de soirée. Est-ce qu’ils allaient maintenant pouvoir profiter comme prévu ? En grignotant et en jouant à qui avait invité qui ? Peut-être que si leur bulle n’éclatait pas à nouveau et que tout se passait comme prévu, Marlon oserait l’inviter à partager une danse ? Lui-même ne savait pas s’il allait aimer ça ou si c’était une bonne idée, mais il n’arrivait pas à extirper cette idée du coin de sa tête…

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