DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Nécromancienne Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un sombral Epouvantard: La Mort Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Kenneth
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 8:21
Révolution !Ballet aérien et feu à volonté Le choc avait été amorti par un obstacle humain. Elle pouvait remercier Armitage d’avoir pris les dégâts pour elle… Un craquement sonore se fit entendre lorsqu’elle le percuta. Elle roula un mètre plus loin, perdant à la fois ses repères et son balai, tandis que le concierge poussait une gueulante avec une grimace de douleur. « Vraiment désolée m’sieur ! » lança-t-elle à l’adresse du concierge, tout de même bien embarrassée à l’idée qu’il se soit réellement fait mal. Le pauvre… Il n’avait franchement pas l’air bien. Elle se mordit la lèvre, derrière son masque, en se demandant ce qu’elle devait faire. Prévenir un prof ? Ça revenait à risquer le prochain match de Quidditch ! Il demanda son balai, et elle secoua aussitôt la tête ; elle n’avait aucune fichue idée de l’endroit où il se trouvait, mais pas question de l’abandonner aux mains du concierge sans savoir quand est-ce qu’il le lui rendrait ! Puis alors qu’elle se relevait péniblement sur ses genoux, massant au passage son coude endolori, elle aperçut Kendrick s’approcher de leur position. Oh oh, ça sentait les ennuis. Elle regarda à gauche, puis à droite… « Rétablissez-vous bien ! Faut mettre des glaçons dessus ! » s’exclama-t-elle à l’adresse d’Armitage avant de se relever, et de détaler comme un lapin. Ça n’était peut-être pas très moral de s’en aller en le laissant comme ça, mais elle n’était pas infirmière, elle ne voyait pas franchement ce qu’elle pourrait faire pour lui. Et puis, elle devait aussi penser à elle… En temps de guerre, il était difficile de se préoccuper des blessés sur le champ de bataille !
Elle s’éloigna tout en cherchant autour d’elle son balai, sans succès. Et pour ne rien arranger, l’obscurité se propagea à nouveau, lui ôtant ainsi tout sens de l’orientation tandis qu’elle peinait à se repérer correctement… L’agitation était telle qu’elle ne distinguait plus aucun son : seulement un vacarme bourdonnant, comme si l’ouïe lui avait été ôtée. Dans un ultime réflexe, elle sortit sa baguette : « Accio balai ! » lança-t-elle à l’aveugle, baguette tendue, espérant que l’incantation suffirait pour permettre à sa Comète 290 de la rejoindre. Elle attendit quelques secondes, visiblement sans succès… jusqu’à ce qu’il apparaisse finalement devant elle. C’était inespéré ! Un large sourire sur les lèvres, Jade s’en empara, non sans une certaine fierté. Finalement, tout espoir de s’en sortir n’était peut-être pas perdu !
L’idée de s’en servir à nouveau lui vint afin de s’extirper de la foule qui se pressait dans la grande salle, mais au vu du brouillard environnant, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle… Elle se contenta donc de le tenir fermement par le manche, et partit à la recherche de son ami dans la purée de pois. « Maintenant, la sortie… où t’es passé, Misha ? » marmonna-t-elle dans le brouhaha ambiant, plus pour elle-même que pour être entendue. Elle n’avait aucune idée de la position de son ami, peut-être avait-il pu s’en sortir seul… De toute façon, dans ce flot incontrôlé d’élèves braillards et de profs furibonds, elle ne risquait pas de le trouver ; ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Kendrick reprenait la parole, cette fois pour annoncer la retenue collective… Jade soupira. Franchement, qu’est-ce que ça changerait pour elle ? Tous ses soirs de semaine étaient déjà occupés jusqu’en Avril. La seule chose qui l’intéressait présentement, c’était quitter cette fichue pièce… Elle accéléra alors le pas, ignorant les silhouettes imprécises qu’elle croisait, focalisée sur une seule direction. On n’y voyait goutte, mais elle avait un bon pressentiment, elle sentait que la porte n’était plus bien loin ! Tenant toujours fermement son balai contre elle, comme de peur qu’on le lui enlève, elle bouscula un élève au passage, et poursuivit sa route. Dans la précipitation, sa tête heurta une surface dure, et elle tomba en arrière, légèrement sonnée. Quelle poisse ! « Aïe ! Putain ! » Ça, ça n’était ni Misha, ni la porte de sortie. C’était juste un putain de mur ! Elle allait se retrouver avec une bosse et un bleu de la taille du continent marqué sur le front, avec toutes ces conneries ! Pestant silencieusement tout en laissant échapper de copieuses insultes à l’adresse de la pauvre paroi de briques, Jade reprit sa recherche, mains en avant, marchant à tâtons comme un zombie à travers le brouillard. Était-elle en train de s’approcher, ou bien s’éloigner de la porte ? Elle n’en avait strictement aucune idée. Elle eut une pensée amère pour le concierge… avait-elle bien fait de l’abandonner à son sort ?
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 13:12
Dialogue et témoignage
La matinée semblait calme. En tout cas, à l’infirmerie, c’était le cas. Il y avait eu l’un ou l’autre petit bobo, mais rien de grave ni de préoccupant. Jane profita donc du moment pour s’installer à son bureau et répondre à la lettre que Siwan lui avait envoyée. Elle l’appréciait vraiment beaucoup, cette rouquine. Toujours drôle, attentionnée, le mot pour rire et beaucoup de bienveillance. Mais aussi, des drôles de manières qui surprenaient souvent la jeune femme. Comme lorsqu’elle avait recraché un bout de cookie sur la table durant leurs échanges sur les potins de l’école. Elle ne s’en était même pas formalisée, elle était si… à l’aise. Jane lui enviait un peu ce côté décontracté, d’ailleurs.
En lisant sa lettre, Jane avait eu le cœur un peu serré. Jane comprenait que les temps puissent être particulier au château, ça ne devait pas être facile pour les enfants. Une nouvelle fois, l’année était troublée par des événements fâcheux, et ça lui faisait vraiment mal au cœur pour tous ces enfants qui méritaient une scolarité des plus normales dans une école de magie. Plume en main, Jane écrivit sa lettre avec application avant de la donner à un hibou et de jeter un œil à l’heure.
La conférence que souhaitait donner Amelia sur le Code su Secret Magique avait commencé. Jane lui avait promis de passer pour l’encourager, c’était un grand événement pour elle. Jane la savait un peu stressée et elle voulait lui montrer, par quelques minutes de présence, qu’elle la soutenait. La démarche était belle, elle était persuadée que les étudiants du château seraient pleinement heureux de ce débat, de cet échange. Ainsi, Jane ferma les portes de l’infirmerie derrière elle et se dirigea vers la Grande Salle, lieu du rendez-vous. Elle n’avait croisé aucun de ses collègues depuis la veille, puisqu’elle avait diné à l’infirmerie en compagnie d’une patiente. Elle aurait donc surement le loisir de croiser Siwan et de l’informer sur l’arrivée imminente de sa lettre à son bureau. Elle aurait pu lui donner en mains propres, maintenant qu’elle y pensait !
Jane descendit alors les escaliers et arriva sur la dernière volée lorsqu’elle entendit des cris, des bruits étranges, du remue-ménage. Elle s’arrêta une seconde pour tendre l’oreille avant de continuer, croisant des élèves qui couraient dans le Hall. Elle voulu leur dire que c’était dangereux mais elle n’en eut pas le temps, ils étaient déjà loin. Elle eut un présentiment, une boule au ventre. Tout ce bruit, ça venait de la Grande Salle, endroit où devait se dérouler un simple débat, un échange, une conférence. Rien qui nécessitait autant de bruit. Elle se fraya un chemin jusqu’aux portes et n’eut que le temps d’entrapercevoir le chaos avant que le brouillard ne la prive de la vue.
« Mais qu’est-ce que… »
Elle resta figée sur place, ayant peur de bouger et de bousculer un élève ou un professeur. Elle ne comprenait pas du tout. Comment cela était-il arrivé ? L’événement n’avait pas commencé depuis bien longtemps pourtant. C’était impensable, innommable. Et elle restait là, attendant que le brouillard ne se dissipe, un sentiment d’inutilité lui emplissant la poitrine.
Brouillard pendant encore 1 post. (Cooper et Jade se sont trompées, bouh la honte )
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 15:06
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Teodora + Grant
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 15:06
On en fait une belle d’armée de prof, prêts à faire régner l’ordre et le bon sens sur cette école. Enfin surtout moi, pas foutu de convaincre une mioche, certes charmante, de rester le cul sur sa chaise, une demeurée en balai me tombe dessus et repart aussitôt me laisse le bras ballant. Bon l’avantage, c’est que si je m’inquiétais pour la santé de ces demoiselles, elles sont en suffisamment bonne forme pour décamper dans le noir, ce qui les laisse en meilleur état que moi. Il faut mettre des glaçons dessus. Je vais lui en faire manger des glaçons. Une retenue à en ingurgiter à s’en péter les dents.
Bon j’exagère un peu.
Disons que je suis frustré par ma totale incompétence. Et que putain, j’ai mal. L’obscurité s’est levée sur un chaos le plus total, entre les élèves beugnés, ceux planqués et ceux la baguette à la main, je ne sais ce que je crains le plus. Tout à coup, j’entends la douce voix de Siwan s’élever à travers la grande salle. Aussi douce que le tranchant d’une épée, ou une épine de rose. On peut admirer la beauté de l’œuvre, la finesse des entrelacs, le bon goût de la nature, mais ce n’est pas pour autant qu’on a envie de s’y frotter. On pourrait penser qu’une telle sentence de mort pourrait calmer tout ce beau monde.
Mais ça c’est oublié le potentiel de nuisance conjugué de tout un troupeau d’adolescent pas plus futé qu’une horde de poulain apeurés. Une épais brouillard nous enveloppe. Il est clair que je sais ce que je crains le plus maintenant. Bordel Kendrick, j’espère que tu as un vrai plan pour ta brillante idée, parce que mettre en retenue toute l’école, ça me donne des sueurs froides rien que d’y penser. Je les entends geindre d’avance quant à l’injustice de la chose…et oh oui c’est injuste. Je vais me coller la migraine en plus de cette sale épaule.
La situation me gonfle tellement que quitte à être coincé dans le brouillard, j’en visage un instant de me ‘’reboîter l’épaule’’. J’attrape fermement mon bras, gémit un coup et putain, non en fait, je ne vais pas faire ça. Clairement je n’y arriverai pas. Il va falloir que j’aille chouiner auprès de quelqu’un, mais là non, ce n’est pas possible. Je vais me rouler en boule dans un coin ou accio une bouteille de whiskey, et laisser tout le monde se démerder, ce n’est pas une bonne idée ça ?
Je laisse la frustration s’exprimer, mais en vrai, ce n’est absolument pas envisageable. Je respire un grand coup, et j’essaie de me concentrer. J’entends la porte d’entrée qui grince. Et une voix. Une voix jeune, mais une voix d’adulte. « Serait-ce Miss Gray que j’entends ? » Si ce n’est pas le cas j’espère que la suite dissuadera quiconque de passer la porte pour venir en rajouter une couche : « Ce serait bien parce qu’on compte une grosse chute, une grosse chute en balai, une épaule démise, et ça c’est seulement ce que j’ai pu compter dans le noir ou dans le brouillard ! » ça sonne un peu blasé et cataclysmique… Mais je suis prêt à parier ma deuxième épaule que les collisions ont eu lieu aussi de l'autre côté de la salle. J'espère qu'elle a pris son matériel, un peu de chance et beaucoup de volonté...
Soudain, le brouillard se lève et oui, c'est bien miss Gray que j'aperçois: « Je crois que je n'ai jamais été aussi ravi de vous voir! » Elle est charmante hein, je ne dis pas, mais généralement quand on cherche l'infirmière c'est plutôt mauvais signe. Aujourd'hui en est la preuve. « Si vous pouviez me réparer ça vite fait, histoire que je puisse prêter main forte aux collègues...» Plutôt que de rester un boulet dans l'entrée, ça m'arrangerait !
Dernière édition par Fergal Armitage le Dim 28 Fév - 15:17, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 15:09
Dialogue et témoignage
La paranoïa avait servi, finalement. A force d’être alerte par les mouvements brusques trop proches d’elle, a force de développer des réflexes, des instincts, Thor avait finalement attrapé une seconde élève qui tentait d’ouvrir la porte à celui qu’elle venait à peine d’enfermer. Sa patience était depuis longtemps écoulée, elle ne comptait plus y mettre les moindres formes maintenant. Ils voulaient jouer à l’escalade de la violence, ils ne gagneraient pas. C’était hors de question, elle ne pouvait pas le permettre, il en allait de son honneur. Alors, elle avait sans ménagement jeté la demoiselle sur son premier prisonnier. Tant pis s’ils se marchaient dessus, ce n’était clairement pas son problème pour l’instant.
Que foutaient ses collègues ? Elle en avait déjà pris deux, Siwan venait de faire la grosse voix. Mais les autres ? Campant devant la porte pour éviter une nouvelle tentative idiote, Thor n’aperçu pas Fergal. Wayde, elle l’avait aperçu un instant auparavant. A nouveau Siwan fut dans son champ de vision, elle enlevait justement le masque d’une élève. Parfait, une troisième personne. Elle avait bien choisi sa comparse.
Toujours sur ses gardes, baguette résolument serrée entre ses doigts, Thorstein était aux aguets. Et une nouvelle fois, un brouillard se leva dans la salle, les plongeant encore une fois dans le flou. La Nordique se plaqua contre la porte. Elle ne savait pas qui était le petit connard qui avait fait ça, mais s’il était attrapé celui-là, il passerait un bien plus mauvais quart d’heure que les deux débiles dans la salle derrière. Paranoïaque jusqu’au bout, elle resta là. Elle ne comptait pas bouger alors que cela relevait sûrement d’une tentative de les distraire tous pour venir sortir la paire de gugusses. Ce n’était peut-être pas pour ça, d’ailleurs, mais il était hors de question qu’elle faillisse à garder ses proies enfermées. Brouillard ou non, elle ne bougerait pas d’un pouce. Et le premier qui oserait toucher à cette porte, elle ne donnait pas cher de sa peau. Après tout, dans le brouillard, une belle tatane… Personne ne pourrait prouver que c’était elle. Un nez cassé, c’était vite arrivé.
La voix forte de Siwan résonna une nouvelle fois. Action, réaction. Il n’y aurait aucune pitié sur la sanction collective. Ils avaient eu leur chance, ils ne l’avaient pas saisie. Et Thor ne manquerait pas d’imagination pour leur faire payer au prix fort ce qu’ils avaient fait aujourd’hui. Il n’y aurait pas de différence de traitement, cette fois. Pour elle, ils étaient tous coupables. Ils ne pourraient s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ca criait derrière elle, mais elle n'en avait que faire. Qu'ils crient, seulement. Qu'ils frappent sur la porte, elle n'en avait cure.
Il fallut un peu de temps pour que le brouillard ne se dissipe, mais elle pouvait à présent revoir distinctement. Ils y avaient toujours des élèves cachés sous les tables – Quel était l’intérêt de se cacher là ? Pourquoi n’étaient-ils pas partis ? - , Hatwell et Cooper étaient encore ensemble. Encore ?! Alors quoi, elles allaient se bouger un jour ou bien elles comptaient attendre que le reste de l’équipe fasse tout le boulot à leur place ? Tss. Voilà pourquoi elle n’avait que Siwan. Au moins, elle s’était montrée efficace. Et Fergal, il était où ? Ce n’était pas un branquignol avec ses mains, qu’en était-il avec une baguette face à une révolte de gosses insupportables ? Mais elle ne le voyait toujours pas, d’où elle était.
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Dmitri D. van Aken
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Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2378 Points : 26 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore Année : 4e année (14 ans - 19/08)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli Poste de Quidditch: Batteur Patronus: un bouc Epouvantard: des entraves Matières suivies et niveau: Points Défis: (380/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 17:28
Il avait mal, c’état indéniable. Mais plus que la douleur, c’était l’instant d’espoir très vite réduit à néant qui le heurtait. C’était bête pourtant : même s’il parvenait à sortir de cette pièce, le monstre qui le gardait avait vu son visage et, pire encore, avait sa baguette. Il ne pourrait rien faire, ne pourrait pas prétendre n’avoir pas été de la partie... mais il voulait sortir. Envers et contre tout. Rester dans ce réduit était une véritable torture pour le garçon. Il n’avait pas peur des espaces clos, mais supportait très difficilement l’enfermement.
Les premières minutes, il les avait passées à s’acharner sur la porte comme un beau diable. Il s’en était abimé les mains, qui étaient rougies par leur contact répété et sans douceur contre la poignée récalcitrante. Mais à présent que la porte de sa prison s’était ouverte pour que son gardien y enferme une nouvelle personne, il n’y touchait pas. Abattu plus que de raison, assis au sol en se massant la cheville sans même daigner regarder sa nouvelle codétenue, il tentait vainement de trouver quelque chose auquel s’accrocher pour demeurer dans la réalité. Il ne parvenait à trouver la moindre lueur d’espoir ; il allait se faire expulser de Poudlard, devrait retourner à Prague et supporter ses frères à Durmstrang. En d’autres circonstances, il aurait presque trouvé la perspective amusante : ses parents l’avaient envoyé ici en se disant que dans l’école écossaise, au moins, il ne risquerait pas de se faire expulser. Mais même là, il avait réussi à les décevoir. Être viré d’une école laxiste, une belle réussite.
Mika parlait, mais le tchèque l’écoutait à peine. Une oreille distraite captait quelques mots épars, sans réellement en comprendre le sens. Il l’entendit bouger à côté de lui, se lever et finalement crier désespérément à la porte. « EH OH ! Y’A QUELQU’UN ? On a un blessé ! Faut l’emmener à l’infirmerie ! Je veux bien rester en otage mais laissez-le sortir, il a besoin de soin ! Vous avez pas le droit de le laisser souffrir ! Je suis sûre qu’il y a des lois qui vous obligent à faire un truc. MADAME THORSTEIN, C’EST PAS LÉGAL DU TOUT ! » S’il ne se sentait aussi mal, il aurait trouvé sa sollicitude touchante. Elle avait tenté de l’aider et se retrouvait désormais dans de beaux draps à cause de lui ; non content d’être expulsé de l’école, il l’entraînait avec lui dans sa chute. « Ça sert à rien... » articula-t-il difficilement. Il avait la voix légèrement fébrile, la bouche pâteuse et l’estomac noué. Et une cheville qui le tiraillait désagréablement. Au moins, tant qu’il ne bougeait pas, la douleur était supportable. « On voit rien du tout, soit y’a quelqu’un qu’a encore fait un truc comme la nuit de tout à l’heure… soit… » Il releva la tête, croisant le regard préoccupé de la gryffondor. Qu’est-ce que ça pouvait bien le faire de savoir ce qu’il se passait de l’autre côté de la porte ? Ils étaient coincés ici jusqu’à ce que le professeur Thorstein daigne leur ouvrir. « Ouais, ça doit être un truc comme tout à l’heure. » Il haussa des épaules d’un air désintéressé. Ils pouvaient bien faire tout ce qu’ils voulaient dans la grande salle, il n’en avait plus cure. « Génial. J’espère que Thorstein va se prendre un sort perdu. » Amer ? Oh que oui. Face au désespoir que cette pièce lui procurait, il avait choisi la colère.
La théorie de Michaela semblait d’ailleurs être la bonne. C’était en tout cas ce que laissait supposer la puissance voix qui résonna dans leur prison, en provenance de la pièce voisine : « Félicitations. Vous avez donc choisi la retenue collective pour toute l’école. » Dmitri resta un moment interdit. L’annonce ne l’émouvait pas spécialement, et pour cause, dans le meilleur des cas, il était déjà condamné à plusieurs heures de retenues. Et dans le pire, il ne sera plus à Poudlard d’ici la fin de la semaine.
« Tu crois qu’ils vont vraiment le faire ? » finit-il par demander à l’oursonne démasquée. « S’ils foutent toute l’école en retenue, tout le monde va être fou de rage. » À cet instant, il en venait à espérer que d’autres élèves se révoltent à nouveau, qu’une mutinerie d’ampleur se mette en place. Cinq mini révolutionnaires masqués, ça n’allait pas très loin, mais toute une école par contre ! Ou alors, ils allaient simplement s’en prendre aux cinq jeunes gens qui avaient déclenché toute cette histoire. Des élèves en colères, ça pouvait être cruel et c’était rarement clément : il fallait trouver un responsable et lui faire payer. C’était bien moins risqué de rejeter la faute sur des enfants de quatrième et première années que sur des adultes soutenus par le ministère de la magie.
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 19:04
Révolution !Ballet aérien et feu à volonté Fichu mur ! Sa rencontre forcée avec la paroi de briques l’avait laissée complètement sonnée, alors qu’elle peinait déjà à se repérer. Un élève la poussa et elle l’insulta à plusieurs reprises à l’aveugle, ne sachant ni à qui elle s’adressait, ni s’il pouvait bien l’entendre… Elle reprit donc sa quête de la sortie à tâtons, cherchant désespérément un moyen de quitter la grande salle alors que les choses se corsaient ; s’attarder là-dedans, c’était prendre le risque de finir assommé, ou coller jusqu’à la fin de ses jours… Et enfin, la brume finit par se dissiper pour de bon, et elle aperçut la porte tant désirée, à seulement une dizaine de mètres de sa position. Sans perdre de temps, elle se pressa dans sa direction, euphorique, comme si sa vie en dépendait ! Le chemin fut pénible et ardu, et il lui fallut bien bousculer quelques élèves pour y parvenir… Tenant toujours bien fermement son balai contre elle, elle ne lâcha rien, fonçant dans le tas avec la même détermination que lorsqu’elle tentait d’attraper le vif d’or durant un match. Elle était là ! La sortie, elle était si proche… ! Jamais Jade n’avait été si enthousiaste à l’idée de voir un encadrement de porte de toute sa vie. Elle apercevait même Misha un peu plus loin, qui l’attendait probablement… ! D’ici une poignée de secondes, elle pourrait enfin le rejoindre, et détaler à toute vitesse de la grande salle. Au final, ils s’en sortiraient plutôt bien, écopant seulement d’une retenue collective alors qu’ils avaient volé en balai dans la grande salle en vidant de leurs poches tout leur stock de farces et attrapes… Oui, c’était le moment, le bon moment !
Et elle se retourna. Une dernière fois. Et une dernière fois, elle aperçut le corps à terre de Mr. Armitage… Son coeur se serra alors qu’elle détournait le regard, jetant un nouveau coup d’oeil vers la porte, cette terre promise qu’elle convoitait depuis son atterrissage en catastrophe. Mais s’il était là, c’était de sa faute à elle… Et s’il ne parvenait pas à se relever ? Elle n’aurait probablement pas eu autant de scrupules pour un autre membre du corps enseignant, et aurait certainement pu abandonner n’importe quel autre professeur sans le regretter une seconde… Mais lui ? Bataillant avec sa conscience, elle se remémora quelques unes de ses retenues avec Mr. Armitage, dans son bureau ; mine de rien, c’était un chic type… Elle se figea brusquement, en plein mouvement pour rejoindre la sortie, et secoua soudainement la tête. « Putain de bordel. » Elle retira son masque, laissant apparaître un visage rougi et baigné de sueur, et fit aussitôt volte-face.
Grommelant des "pardon" à tout va tandis qu’elle jouait des coudes pour remonter le courant des élèves qui se pressaient vers la sortie, elle se fraya un chemin tête baissée, ignorant les appels des élèves, ignorant les mises en garde des professeurs. Tachant de retrouver sa position initiale, où le concierge était encore allongé, elle finit par repérer l’infirmière à proximité… « Miss Gray ! » appela-t-elle en arrivant à toute vitesse vers la jeune femme. Elle tombait vraiment à pic ! Elle se présenta à elle complètement essoufflée, et dut prendre quelques secondes pour retrouver sa respiration, avant de montrer les tables d’un geste du doigt. « Y a le concierge qui est super mal en point là-bas, vers les tables. Il s’est fait mal à l’épaule, j’crois, genre ça a fait un gros "crac". Ça va, il est encore conscient, il dit même des insultes, mais si ça continue, y a quelqu'un qui va finir par lui marcher dessus et il va se bousiller une côte. Vous pouvez faire un truc pour lui ? » demanda-t-elle à toute vitesse en articulant à peine, espérant que cette dernière accèderait à sa demande. Bon, elle oublia volontairement de lui faire savoir qu'elle était à l'origine de cette blessure, mais ce n'était pas le sujet. Certes, les blessés se faisaient nombreux, mais elle n’avait jamais voulu faire de mal au concierge ; et s’il y avait bien quelqu’un qui pouvait réparer cette maladresse, c’était bien Miss Gray ! Maintenant qu’elle avait réduit à zéro ses chances de fuite, autant qu’elle s’assure qu’il aille bien…
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Dim 28 Fév - 19:17
Et dire qu’elle était entrée dans cette pièce… Et dire qu’elle y était vraiment!
À priori, elle s’était décidée à entrer pour voir les points de vue sur la question du secret magique. C’était du moins le peu de motivation qui l’avait encouragé à pénétrer dans la pièce. Maintenant qu’elle y était, elle se demandait comment elle avait pu penser qu’une discussion saine ait jamais pu être tenu dans cet école.
Les premières paroles pour annoncer le début de la discussion avait laissé place à une vague d’élève contestataire. Leurs masques ridicules n’étaient absolument pas utiles, d’autre plus que leur cri enfantin. Azure s’était retourné face à eux et avec un élan de malaise, avait fini par toucher son front avec une vague de honte. C’était cela les élèves de son école ? C’était cela qui voulait prouver aux adultes qu’il pouvait avoir le droit d’utiliser leur baguette hors des salle de classe ? C’était avec eux qu’il allait regagner la confiance qui avait clairement été perdu par manque de jugeote ? Comme si crier pas content allait revaloriser la situation et montrer que ce n’était pas nécessaire d’établir une restriction aussi coercive. Et là, quel groupe d’enfant gâté pourris de sorcier.
RENDEZ-NOUS LA MAGIIIIIE ! S’écrit quelqu'un. Et puis quoi encore ?
Elle entendait et voyait des baguettes se mouvoir sans pour autant que leur action semble porter fruit; ce devait être grâce à l’action posé par un de ces professeurs, mais elle était trop captive à regarder le désastre sous ces yeux pour penser se retourner vers le corps enseignant. Le pire, croyait-elle, c’était qu’il y avait des élèves de tous âges… elle le remarquait par leurs carrures et tailles différentes.
Elle voulut par reflexe rejoindre une amie. Kathleen qui était assise dos à elle, et c’est sur cette lancer qu’elle pensa l’avoir rejointe, alors qu’elle avait clairement pris le chemin vers Dimitri. Pas le temps d’être une cible entre les élèves idiots et des professeurs en colère. Elle décida de rejoindre le dessous de la table ou elle risquait moins de se prendre un sortilège. Puis alors que certains sorts commencèrent à percer les défenses magiques des enseignants, soudain vint le noir absolu. Quand il fait noir, l’idée c’est de ne pas bouger et de trouver une lumière. Elle se doutait bien que ce noir n’avait rien de naturel ainsi donc, elle ne songea même pas à prendre sa baguette pour activer un Lumos. On reste calme et on respire. Mais bien qu’elle se dît tout cela avec un beaucoup d’aplomb dans sa tête; elle avait beaucoup de mal à garder son calme et sentait la nervosité l’a gagné. Ne plus rien voir, c’était finalement aussi pire que de tout voir.
Au son, elle entendit Kathleen et décida d’avancer tranquillement sous la table. Et puis finalement, elle finit par entrapercevoir une masse de cheveux roux. Elle fixait Kovit qui semblait ne pas être dans son assiette. Elle ne pouvait pas le blâmer personne n’irait très bien après tout ceci. Très fort, elle entendit que toute l’école serait mise en retenu par les actions des élèves. Et là, elle bouillonnait grave juste à y penser. Mais pour l’heure, l’important était le visage de Kovit qu’elle apercevait maintenant alors que Kath semblait reculer vers elle.
Du calme. Dit-elle en montrant ces mains sans baguette au Verts. Un brouillard se glissait entre elle et eux, ne laissant pas clair s’ils voyaient qu’elle n’était pas armée de sa baguette. De la manière dont Kath était placé, elle ne voyait pas si la Jaune l’était cependant. T’a pas l’air dans ton assiette. J’veux bien t’aider comme Kath mais pour cela va falloir que tu pointes ta baguette dans une autre direction de la nôtre.
Elle essayait de prendre un ton calme, posé et surtout ne pas laisser sortir le stress de l’instant à travers sa voix. Et puis, c'est après qu'elle remarqua que la rousse n'était pas à plat ventre pour rien... Elle semblait inconsciente.
C’est pas parce que c’est le far West dans la grande salle que nous on est obligé de se rendre-là!
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Lun 1 Mar - 23:44
riz-volution !
Non pas qu’elle soit très à l’aise pour aborder de nouvelles personnes qu’elle ne connaissait pas plus que ça, mais Hayden n’avait pas l’air d’être un mauvais garçon. Après tout, il était de la même famille que Rosalie, et il traînait avec Noah et Daria, de ce qu’elle en savait, alors il ne pouvait pas avoir un si mauvais fond. Certes, ce n’était pas la logique la plus parfaite du monde, mais pour le moment, c’était la logique qui lui convenait. Hilary n’avait pas trop envie de se ronger les sangs toute seule dans son coin en étant dans une salle où elle ne connaissait personne. Pire : où elle serait avec des ennemis. Pas très digne d’un pirate, elle voulait bien le reconnaître, mais pour l’heure, elle s'inquiétait surtout pour ses amies matelots - enfin, pour une ranger et une princesse. Il fallait qu’elles reviennent au navire saines et sauves, c’était sa seule préoccupation. Alors elle pouvait bien prendre un peu son courage à deux mains pour parler à Hayden et s’asseoir à côté de lui - puisque de toute façon elle n’en avait pas assez, de courage, pour participer à leur révolution. En même temps, quelle idée ! Des tracts ou des graffitis ou… autre chose, ça aurait suffit, non ? Pas besoin d’aller lancer des sorts devant les profs et risquer de se faire virer, pas vrai ? Hilary n’arrêtait pas de se mordre l’intérieure de la joue depuis qu’elle s’était assise sur le banc. « Je… Je crois qu’elles avaient un truc à faire avant, mais je pensais pas que ça prendrait autant de temps… » répondit-elle à Hayden le plus bas possible. Oh, Hilary préférerait ne jamais les voir dans cette salle, si ce n’était que ça ! Mais ne pas les voir l’inquiétait aussi. Et si elles s’étaient faites choper à l’extérieur directement et qu’elles couraient un grand danger et que c’était dehors que ça allait mal se passer et… ?
Mais ses camarades de dortoir finirent par faire leur apparition, coupant court à la prise de parole du professeur van Aken et du tableau de son ancêtre. Oh, quand elle reconnut Rosa et Mika, Hilly ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire. Les voir débarquer, comme ça, en grandes pompes avec leurs revendications, ça lui donnait des relents des petits théâtres qu’elles jouaient dans le dortoir. Un peu comme si une de leurs histoires devenait réalité. Elles allaient faire entendre leur voix, faire pencher la balance de leur côté, le tout masquées et elles repartiraient en héros !... Ou pas. Même si les adultes avaient visiblement prévus le coup, cela n’en resta pas là. D’autres sorts furent lancés et des pétards furent lâchés et la panique commença à enfler lentement dans toute la salle. Elle-même paniquait, en vrai. C’était clairement la situation à laquelle elle s’était attendue, et pourtant, la tête blonde était incapable d’agir en conséquence à part aller se cacher sous la table pour ne pas courir de risques inconsidérés. Elle demanda à Hayden s’il ne voulait pas venir se cacher avec elle, au lieu de rester à découvert, et le Serdaigle vint s’abriter sous la table avec elle. Il semblait absorbé par ce qui se déroulait dans la Grand Salle. Hilary, elle, n’avait aucune envie de regarder. Elle voulait sortir, surtout, au mieux avec Rosa, Mika et Hayden, au pire… avec au moins Hayden. Alors la tête blonde commença à tenter de trouver la sortie de là où elle était, mais pas facile de se repérer avec le point de vue qu’elle avait. Le mieux serait de se mettre à plat ventre, mais ça n’allait pas être évident, ou alors… La Gryffondor pensa identifier la lumière du couloir dans une direction et elle fut prête à se tourner vers Hayden pour lui proposer de venir avec elle quand un obscurité tomba sur toute la salle.
« H-Hayden ? » Elle n’était pas à l’aise. Autant d’obscurité d’un coup, ça lui donnait l’impression d’être enfermée dans une salle sans aucune fenêtre. Son premier réflexe aurait été de prendre sa lampe torche, mais elle n’en avait plus depuis un moment. Elle ne voulait pas rester ici ! Hilary chercha Hayden du bout des doigts, dans le noir, ne serait-ce que pour réaliser véritablement qu’elle n’était pas toute seule, d’un seul coup, qu’il était bien en face d’elle comme elle s’en rappelait avant que tout ne devienne noir. Elle entendait toujours des cris et un chant vraiment faux et toutes sortes de sons et de bruits qui lui faisaient comprendre qu’elle ne s’était pas téléportée autre part, mais son cerveau était tellement focalisé sur sa vue que c’était difficile à intégrer. Puis l'obscurité commença à se lever. Et ce fut la voix d’un professeur qui s’éleva pour que tout le monde l’entende, menaçant toute la salle de mettre l’école toute entière en retenue si quelqu’un lançait encore le moindre sort. Peut-être qu’avec un tel argument, cela calmerait tout le monde ? En tout cas, même si Hilary n’avait rien fait, elle était bien calmée. Mais pour son cas, ce n’était pas bien difficile, il fallait l’admettre. Ce qui l’inquiétait, c’était que ça ne calme pas Rosalie et Michaela et qu’elles s’attirent des ennuis inutilement… D’ailleurs, elle ne réalisa même pas que Hayden ne savait pas vraiment qui était sous ces masques avant qu’il ne lui demande - non pas qu’elle connaissait tous les révolutionnaires masqués ! Mais Rosa et Mika ? Et bien… « Euh… Oui mais elles pensent vraiment faire ce qu’il faut, faut pas leur en vouloir ! » dit-elle rapidement pour, peut-être, empêcher Hayden de se mettre en colère contre elle.
Elle vit le Serdaigle risquer jeter un coup d'œil en sortant sa tête de sous la table et, ne sachant trop que faire elle-même, Hilary en fit de même au bout de quelques secondes. Les choses avaient l’air de s’être calmées, ne serait-ce qu’un peu. C’était surtout les adultes qui s’activaient pour sévir et les élèves qui subissaient encore un reste de panique, mais il n’y avait plus l’air d’y avoir le moindre sortilège de lancé, comme prévu. Allaient-ils véritablement échapper à la retenue collective ? Ce serait génial ! Par contre, Priest espérait que ses camarades de dortoir avaient évité de se faire attraper elles-mêmes, mais en cherchant le masque d’ours de Mika, et voyant qu’elle ne le retrouvait pas dans la foule, Hilary recommença à se ronger les sangs. Où était-elle partie ? Et Rosa ? Elles étaient déjà sorties ou… ? Ce fut la meilleure réponse qu’elle put se trouver avant qu’un brouillard n’apparaisse dans la salle, brouillant une nouvelle fois leur vue. Et la même voix s’éleva une nouvelle fois, annonçant que ce serait retenue collective pour tout le monde. Et puis le brouillard se dissipa de lui-même également. Rien ne semblait bouger ou évoluer. Est-ce qu’ils allaient finir coincés dans une boucle infinie de perturbation magique ou que savait-elle encore ? « Qu’est-ce… Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda-t-elle à Hayden. Elle ne sortirait pas sans lui quoi qu’il arrive alors autant lui laisser le choix ! Et puis même, pouvaient-ils seulement sortir sans avoir l’air de fuir une scène de crime comme de parfaits coupables ?
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mar 2 Mar - 18:41
Dialogue et témoignage
La situation était impensable, elle n’avait pas pu voir ça, elle ne pouvait pas y croire. Ils y avaient eu du monde dans le passage de la porte et la petite taille de Jane ne l’avait pas avantagée pour se frayer un quelconque chemin pour entrer. Elle venait soutenir son amie, voulant assister quelques minutes à peine à cet échange, même de loin. Mais il avait paru que ça ne s’était pas déroulé comme prévu. Elle n’avait rien pu voir vraiment, ça n’avait duré qu’une poignée de secondes avant que le brouillard ne l’empêche de voir ce qu’il se passait vraiment là-dedans, mais les bruits n’étaient pas pour la rassurer. Encore moins lorsqu’elle avait entendu la voix de Siwan au-dessus de tout le reste, mentionnant que les pensionnaires du château avait donc choisit la retenue collective. Une retenue collective pour un simple débat ? Mais que diable s’était-il passé ici ? Comment avaient-ils pu en arriver là ? Jane avait les yeux inquiets, le visage grave bien que tinté d’incompréhension. Mais le brouillard ne l’empêche pas d’entendre cette drôle de voix qu’elle n’identifie pas tout de suite. Une voix d’homme qui n’appartient pas à Wayde, ni au Professeur O’Neill… Elle connait cette voix, mais elle a du mal à l’identifier. Elle ne peut pas le voir et même si elle sait dans quelle direction aller pour s’en rapprocher, elle n’ose pas. Le brouillard la stresse un peu, peur de faire mal à quelqu’un, de bousculer, de se prendre un objet… Mieux vaut attendre. Elle entend bien le rapport qu’on lui dresse et un frisson d’horreur la parcourt. Une chute en balai ? Dans la Grande Salle ? Ca n’avait aucun sens ! Pas plus que l’épaule déboitée. Mais le brouillard qui se dissipait l’aida à voir l’étendue des dégâts. Ou du moins, une partie.
Alors qu’une partie des élèves tentaient de sortir de la salle, elle bouscula quelqu’un, elle bredouilla des excuses alors qu’elle remarquait le balai dans sa main. Il portait un drôle de masque, moustachu, un peu effrayant. Cette paire d’yeux, elle les connaissait. Mais elle n’eut pas le temps de l’identifier qu’on criait après elle. Elle se retourna vers la source du cri. Une jeune fille, essoufflée, parlant très vite. Jane n’avait pas tout compris, mais l’essentiel y était. Elle avait un balai, elle aussi. Jane acquiesça et ne perdit pas une seconde pour rejoindre le concierge. Elle lui adressa un sourire contrit à sa remarque. Forcément, dans l’exercice de ses fonctions, on était rarement véritablement heureux de la voir arriver, bien qu’elle apportait parfois avec elle une certaine forme de soulagement. L’épaule était démise, en effet, et ça n’allait pas faire du bien de la remettre à sa place. Jane avait fait ça deux fois et ce n’était pas la facette de son métier qu’elle aimait le plus compte tenu de la souffrance et des cris qui pouvaient en résulter. Mais il fallait le faire.
« Je ne comprends pas… Comment est-ce que… ? »
Elle ne savait même pas comment continuer sa phrase. Elle ne comprenait pas cette histoire de retenue, ces blessés, cette pagaille. L’idée d’une révolte ne pouvait pas prendre sens dans son cerveau, c’était inimaginable. Peut-être un accident ? Elle n’en savait rien mais loin d’elle était l’idée que les enfants soient coupables d’une situation pareille. Et pourtant…
Elle examina l’épaule brièvement, avant d’enlever le gilet qu’elle avait autour des épaules.
« Mettez ça dans votre bouche, Monsieur Armitage, ça ne va pas être le plus beau moment de votre vie. » Elle lui jeta un regard un peu inquiet. Pour lui, pour sa réaction.
Il était bien plus grand qu’elle, bien plus costaud, il l’impressionnait. Comme l’avait impressionné l’infirmier Lennox l’an dernier. L’infirmière plaça ses mains de manière douce et avec le plus de calme qu’elle le pouvait, elle s’adressa au concierge.
« Je compte jusque 3. »
Et sans prévenir, elle donna un mouvement sec qui fit un bruit horrible à ses oreilles. Un nouveau frisson parcouru son échine, tellement ça lui était désagréable. Et elle ne pouvait imaginer la douleur qu’il avait du ressentir et ressentait certainement encore. Mais l’épaule était remise en place, et c’était tout ce qui comptait. Jane s’excusa une bonne dizaine de fois de lui avoir fait mal et de ne pas avoir réellement compter, mais mieux valait ne pas s’attendre à ce moment, il était déjà assez pénible comme ça. Elle reprit son gilet et lui en fit une écharpe pour son bras. Il n’allait pas falloir forcer dessus pendant plusieurs jours, pour lui laisser le temps de se remettre. Le gilet semblait ridiculement petit sur sa grande silhouette, mais c’était mieux que rien, il fallait faire avec les moyens du bord de toute façon.
Le concierge, c’était fait. Mais que faire maintenant ? Où valait-il mieux être ? Ici pour s’occuper des blessés directement ou à l’infirmerie pour les réceptionner et avoir tout le matériel sous la main ? Le choix était complexe.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Animagus & Cuicuilang Poste de Quidditch: Aucun Patronus: -- Epouvantard: Les membres de sa famille morts Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mar 2 Mar - 22:19
Dialogue + témoignage = chaos
Killian & la révolution
Et moi qui pensais avoir déjà tout vu dans cette école, j’étais loin de penser qu’il me restait encore quelques surprises à quelques mois de mes ASPICS. Pour la première fois de ma vie, je suis déterminé à travailler pour relever mon niveau et m’en sortir sans encombre. Mais bien sûr, il a fallu qu’une certaine directrice décide qu’il était bon ton d’interdire l’utilisation de la magie et qu’une gamine stupide estime qu’il était de son devoir de dévoiler le secret magique aux moldus. Forcément, il y a de quoi foutre la pagaille dans la tête des élèves et ce n’est pas si surprenant qu’un vent de protestation et de rébellion souffle. Tout ça m’aurait fortement amusé si je n’avais pas à m’impliquer dans cette affaire. L’année dernière, j’aurai pris un malin plaisir de mettre le feu aux poudres pour envenimer la situation et voir le chaos naître de toutes ces histoires. Mais voilà. On n’est pas l’année dernière et en plus je suis préfet. Donc je ne peux pas rester sans rien faire et je ne peux pas réviser tranquille. Super combo.
Pour essayer d’apaiser les esprits, Hatwell a proposé de faire une conférence à la portée de tous sur le secret magique et les raisons de sa création. Point assez primordial vu les derniers évènements récents. Ca présage même un peu de tranquillité dans le château pour que je puisse me plonger dans mon travail quelques heures. Mais c’était sans compter la petite lettre que j’ai reçu provenant d’anonymes indignés. Selon le message, ils comptaient se servir de ce débat pour pouvoir réaffirmer haut et fort notre droit de pratiquer la magie. Parce que, bien sûr, pour couronner le tout, des petits malins font circuler une rumeur comme quoi nos baguettes vont être confisquées. Non mais vraiment, ces derniers mois sont vraiment source de maux de crânes et de prises de tête.
J’ai mis longtemps à me décider. Au début, je ne voulais pas quitter la bibliothèque. Je ne voulais me mêler de rien. Mais ma conscience a fini par prendre le dessus. Je n’arrivais pas à me concentrer pleinement sur mes cours et je n’arrêtais pas de me repasser les quelques lignes de la missive. Il y avait tous les ingrédients pour que leur petite révolte tourne mal. A commencer par l’anonymat et l’utilisation de la magie. Nous n’avons pas que des gens pacifiques dans cette école, les murs du château en sont témoins. Après une bonne quinzaine de minute, n’y tenant plus, je ferme mon gros manuel de sortilèges, range précipitamment mes affaires avant de sortir de la bibliothèque. Je ne suis même pas au milieu de l’escalier que des bruits inhabituels me proviennent de la Grande Salle. Je me fige un instant tendant l’oreille. Je reconnais distinctement le bruit de pétard et de crépitement de baguettes. Et puis soudain, la voix d’une femme qui annonce froidement une retenue collective pour toute l’école. Je finis ma descente en trombe. D’où une retenue ? Et je suis même pas là ? Les portes de la Grande Salle sont ouvertes mais une drôle de fumée en sort et il faut quelques seconde avant que je puisse y voir clair. « Qu’est-ce que … » Je suis horrifié par la scène qui se dévoile peu à peu devant moi. Ils plaisantaient pas les gamins quand ils parlaient de révolution. J’ai l’impression de retrouver le décor de ma jeunesse quand on se bastonnait entre bandes de gamins. Sauf que là, la scène ne colle pas. On est dans la grande salle, à Poudlard. J’hallucine, c’est pas possible.
Je reste quelques secondes figé sur le pas de la porte jusqu’à ce qu’une voix familière me sorte de mon état second. Non loin de là, je repère des silhouettes familières et je fond immédiatement sur eux, inquiet. « Jane, Monsieur Armitage. C’est quoi ce bordel ? Vous allez bien ? Pourquoi j’ai entendu parler de retenue collective depuis le premier étage ? Pour une fois que j'y suis pour rien. » Je demande en levant les yeux au ciel avant de jeter un regard mauvais sur le reste de la pièce. Impossible d'avoir un peu de répit.
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mar 2 Mar - 23:00
Poudlard en plein naufrage
Dialogue & témoignage
La direction allait probablement lui reprocher la gestion catastrophique de cet évènement… Enfin elle osait prendre des initiatives et voilà que tout devenait hors de contrôle. Un fiasco total. Pourtant elle avait eu l’impression d’avoir mis les moyens ! Un programme, des professeurs en nombres, un plan… Rien n’avait été laissé au hasard. Et pourtant… La grande salle était méconnaissable. Elle allait assurément devoir s’expliquer sur la situation… Mais elle y repenserait en temps voulu. Pour l’instant son nez ensanglanté lui faisait un mal de chien.
Alice était assise à ses côtés et tentait de prendre de ses nouvelles. Amelia avait du mal à accepter l’échec. Elle voulut également connaitre le nom de l’auteur du sortilège qui l’avait fait chuter. Elle comptait bien lui passer un savon. Visiblement le petit malin n’était nul autre que le jeune Van Aken en première année. Sans blague… Comment il avait pu lui faire ça ? La blonde était sidérée… Sidérée qu’un première année qu’elle appréciait s’attaque à elle. Alors qu’elle ne pensait pas avoir été méchante bien au contraire ! Finalement, Thor avait peut-être la bonne méthode ? Au moins elle était tranquille…
Alice continua sur le professeur Van Aken qui avait fait des reproches sur Zeynep, sa fille adoptive. Amelia acquiesça avec quelques hochements de tête tout en se touchant délicatement le nez. En revanche, quand Alice expliqua que Dmitri ne l’avait pas ciblé elle particulièrement, elle la dévisagea d’un regard perplexe.
"Euh j’en suis pas sûre, j’ai eu le temps de voir sa baguette dans ma direction et il visait très bien ! Ce n’était pas du hasard… Il va m’entendre ! Ouai pour le masque c’est n’importe quoi..."
Alice tenta de lui soigner le nez. La blonde grimaça mais à part ressentir une pression, elle n’avait pas senti de changement majeur. C’est qu’il n’était peut-être pas cassé ? Jane allait quand même devoir vérifier… "Merci quand même" Les deux femmes se levèrent enfin. Subitement, l’ancienne Serdaigle eut l’envie de remettre de l’ordre. La vision qu’elle avait de la grande salle était inadmissible. Jamais, jamais elle n’accepterait qu’on mette un tel capharnaüm et pour quelconques raisons, même légitimes. Suivie de près par sa collègue d’arithmancie, elles avancèrent dans l’allée centrale. A peine elles avaient fait quelques pas qu’un épais brouillard noir s’était diffusé dans la salle, masquant la vue… Encore ?! C’était qui le petit malin qui jouait à ça ? Lui aussi il allait passer un sale quart d’heure !
Alice expliqua ensuite que Thor avait mis la main sur Dmitri. Parfait !! Ça allait lui apprendre ! Elle mentionna également les élèves dissimulés sous les bancs.
"Je sais pas… T’as raison faut aussi les faire sortir, ça ne sert à rien de les laisser là."
Une fois la fumée dissipée, Amelia s’approcha du premier banc et se pencha pour tenter de voir qui se cachait là-dessous. Quelques élèves étaient en effet recroquevillés un peu plus loin. Elle aperçut également le concierge qui semblait mal en point. Elle regarda Alice et demanda :
"Ouh la ! Regarde Mr Armitage n’a pas l’air bien du tout, tu peux essayer de voir comment il s’est fait ça ? Ou chopper un coupable n'importe lequel... Je te rejoins dès que j’ai fait sortir ceux-là…"
Elle pouvait peut-être paraitre directive mais ce n'était son intention... Puis finalement, les sorts semblaient s’être calmés, il valait mieux se séparer pour être plus efficace et attraper les coupables restants. Encore plus si un autre adulte était blessé ! Amelia avait soif de vengeance et de sanctions. Mais elle s’avança tout de même vers les élèves recroquevillés. Elle se baissa pour se mettre à leur hauteur et tenta d’arborer un visage rassurant, malgré la trace de sang sous son nez.
"Allez ne restez pas là, il faut sortir maintenant."
Amelia reconnut ses élèves de quatrième année. En s’écoutant parler, elle sentit que le ton employé n’était pas forcément rassurant et adapté… Elle se corrigea :
"Mr Lynch tout va bien ? Et vous miss Fitzpatrick, vous n’êtes pas blessée ? Je vais vous aider…"
Elle tendit ses mains pour les extirper de leur cachette. Voilà qui était mieux. Elle s’inquiétait de l’état de ses élèves qui, à première vue, n’avaient pas l’air d’avoir joué un rôle dans cette émeute. Ils n’avaient plus rien à faire là désormais…
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Un paon Epouvantard: Sa mère en tant que directrice Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Murphy
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 0:08
Dialogue 404 not found
C'est un peu le bordel
La compagnie d’Hilary avait le mérite d’être relativement rassurante, dans cette sorte de jungle humaine qu’était devenue la grande salle. Comme lui, elle semblait stupéfaite d’incompréhension face au déplorable spectacle qui se jouait devant eux, et dévorée d’inquiétude… L’ensauvagement des élèves rivalisait avec les beuglements du corps professoral, si bien que toute raison semblait avoir été perdue… Des cris retentissaient de part et d’autre, attirant son attention sans qu’il ne sache que faire. Et au bout de quelques longues minutes passées sous cette table protectrice, il osa finalement lui poser la question qui lui brûlait les lèvres… « Mais… pourquoi ? » demanda-t-il avec insistance à la Gryffondor, à moitié hébété, comme s’il était convaincu qu’elle en savait bien plus que ce qu’elle prétendait. « C’était juste un cours… elle voulait juste nous expliquer tout ça… qu’on tente de trouver une solution… J’y connais rien, au secret magique, d’ailleurs ! » bredouilla-t-il sans comprendre, tentant de passer en revue ce qu’il avait pu louper, dans les longues lettres de Ladybug, en les parcourant durant chacun de ses cours de la semaine. Rosalie, il n’en était même pas si surpris… Mais elle ? À quel moment ce qu’il avait pris pour une volonté légitime de faire entendre sa voix, de se battre vaillamment pour ses idées, et de manifester son opinion était devenu une sorte de mutinerie déguisée ? Elles pouvaient même s’être blessées sévèrement ! Une profonde amertume naquit en lui. Alors que pourtant un vacarme retentissant régnait dans la pièce, les battements de son coeur lui parvinrent avec une étonnante force… Comme si le désordre ambiant venait tout à coup de se figer pour le laisser méditer seul, sur ce triste paysage que leur offrait la grande salle, champ de guerre désolé. Hilary semblait en proie à l’incertitude, et s’il aurait aimé pouvoir lui suggérer une idée de génie, rien ne lui vint cependant. « Viens, il faut qu’on s’en aille. » murmura-t-il d’une voix douce, en lui proposant sa main pour l’aider. Les éclats de voix s’étaient faits moins bruyants, bien des élèves étaient parvenus à se frayer un chemin pour quitter les lieux, un grand vide prenait alors place dans la salle, faisant suite au chaos.
Mais avant qu’ils ne puissent entamer leur évasion, une voix familière leur parvienne : c’était le Professeur Hatwell ! La pauvre ; une cascade de sang séché lui coulait sur le visage, elle semblait franchement en mauvais état. Hayden ressentit à nouveau une vague de peine pour elle, et ne sut lui répondre que par un hochement de tête. C’était moche, ce qui lui arrivait… Et se dire que Michaela et Rosalie en étaient ne serait-ce que partiellement responsables était une idée qui le mettait franchement mal à l’aise. L’émeute qui était née de leur manifestation était trop grave pour qu’il ne parvienne à leur trouver une excuse… Il baissa donc la tête pour passer entre le banc et la table, et attendit patiemment que Hilary en fasse de même. Ce ne fut qu’une fois debout qu’il put contempler l’ampleur des dégâts… C’était comme si une tempête s’était abattue sur la grande salle. Il eut une grimace en apercevant le concierge qui semblait se tordre de douleur sur le sol, l'infirmière penchée au dessus de lui, et dut se forcer à regarder ailleurs… Après quelques pas, il s’arrêta brusquement pour récupérer sa baguette, qu’il venait juste maladroitement de laisser glisser hors de la poche de sa robe de sorcier… Il peina à la retrouver tant il était ardu d’éviter les pas pressés des élèves qui s’agglutinaient vers la sortie, mais il finit par mettre la main dessus, et à refermer ses doigts autour. Il releva timidement la tête vers l’enseignante qui les questionnait sur leur état, et hésita brièvement avant de répondre : « Oui ça va ! Merci, madame... » Un profond embarras s’empara de lui. Avec l’échec cuisant de cette conférence venaient de mourir ses derniers espoirs d’assister un jour à une réconciliation entre moldus et sorciers… Sa gorge se serra, tandis qu’il ajouta, les yeux baissés : « On est désolés, pour votre cours. Ça aurait pas du se passer comme ça. ». Il avait pris la liberté de s’exprimer au nom de Hilary, mais au vu de l’expression qu’elle arborait, il était pratiquement certain qu’elle partageait son désarroi. Il passa en leur compagnie les imposantes portes de la grande salle, se risquant à un dernier regard en arrière. Maintenant, au vu de ce qui venait de se passer, est-ce que l’idée de d’établir un dialogue entre deux camps avait encore un sens ?
À SAVOIR Arrivé(e) le : 21/04/2011 Parchemins rédigés : 1451 Points : 6 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 15:10
vraiment pas content
Elle aurait dû rester là une bonne partie de l’après-midi, tranquillement installée à son bureau à répondre aux quelques lettres qui lui restait à traiter… Tout aurait dû être sous contrôle : le professeur Hatwell avait dit faire appel à quelques collègues pour mener sa conférence à bien et, celle-ci n’étant pas obligatoire, les moins intéressés des adolescents s’en tiendraient sans nul doute à distance… Ou, du moins, c’est ce qu’elle avait naïvement cru. Quelques minutes après ce qui devait être l’heure de début du cours magistral, un brouhaha monstrueux lui parvint de l’étage inférieur. Peut-être que la rencontre dégénérait un peu… mais les professeurs étant plusieurs, ils n’auraient probablement aucun mal à reprendre le dessus… Ça ne servait à rien de s’alarmer sur le champ. Quelques minutes passèrent et le bruit ne fit que s’intensifier… Evelyn Appleton reposa sa plume et le parchemin qu’elle tenait juste au moment où la voix du professeur Kendrick résonnait. Si elle ne comprit pas tout ce qu’elle pouvait bien dire, elle en distingua assez pour comprendre ce qui pouvait bien se passer en bas : on profitait de la conférence pour se croire à la foire et lancer des sorts à tort et à travers. Elle laissa claquer la porte de son bureau et entreprit de rejoindre le Hall. Elle n’avait même pas encore fini de descendre le grand escalier que la voix du professeur de Divination se fit entendre à nouveau :
— Félicitations. Vous avez donc choisi la retenue collective pour toute l’école.
Il fallait donc en déduire que personne n’avait pris ni les menaces ni le corps enseignant au sérieux. L’intérieur de la Grande Salle ressemblait à un champ de bataille. Il ne s’était passé qu’une poignée de minutes depuis qu’ils s’y étaient tous retrouvés et, déjà, c’était un spectacle désolant. Des élèves sortaient de sous les tables, les professeurs avaient l’air dépassé… Elle retint un soupir las et fit signe à ceux qui s’apprêtaient à passer la porte (@Hayden W. Lynch, @Hilary Fitzpatrick-Priest, @Professeur A. Hatwell) de faire demi-tour et de retourner s’asseoir. Elle pointa sa baguette contre sa gorge pour pouvoir se faire entendre de tout Poudlard, parc compris :
— Tous les élèves et les professeurs sont attendus immédiatement dans la Grande Salle.
D’un geste, elle appela un elfe de maison auquel elle glissa quelques mots. Celui-ci se pencha bien bas, ses immenses oreilles touchant presque le sol, et il partit dans un craquement sonore aussi vite qu’il était apparu. Elle n’eut pas le temps de traverser toute la pièce qu’il revint avec plusieurs autres dont certains armés de petites boîtes. Doucement, les absents passaient les portes du réfectoire pour s’y installer dans l’incompréhension la plus totale. Ceux qui ne voudraient pas se présenter de leur plein gré se feraient escorter de force par un elfe mais tout le monde, et elle disait bien tout le monde, assisterait à cette mise au point.
— Aujourd’hui, quelques uns d’entre vous ont jugé bon de faire de la conférence du professeur Hatwell une zone de non-droit. C’est intolérable ! Ces professeurs auxquels vous avez si sauvagement manqué de respect cet après-midi se battent pour vous, pour votre bien-être, ils font ce qu’ils peuvent pour que vous vous sentiez ici chez vous et c’est ainsi que vous les remerciez ? Vous devriez avoir honte ! s’indigna-t-elle alors que tous les élèves avaient finalement rejoint les bancs. À partir de la semaine prochaine, comme avait prévenu le professeur Kendrick, chacun d’entre vous se verra dans l’obligation d’effectuer trois heures de retenue, qu’il ait ou non pris part à cet acte inadmissible. De plus, si votre professeur d’Histoire de la Magie désire malgré tout vous dispenser son savoir et répondre à vos questions, sa conférence sur le Secret Magique sera obligatoire pour tous et pourra faire l’objet d’une évaluation.
Durant quelques secondes à peine, elle les laissa exprimer leur mécontentement avant de reprendre de plus belle :
— Je n’ai pas terminé. Ce qui s’est passé aujourd’hui est la preuve que vous permettre d’avoir vos baguettes magiques sur vous à chaque instant est une grave erreur de notre part et constitue un danger tant pour vous-mêmes que pour tous les habitants de notre école. C’est pourquoi à partir de maintenant, vos baguettes vous seront confisquées. Vous les récupérerez en début de chaque cours si et seulement si votre enseignant en a fait la demande au préalable et vous les rendrez avant de sortir de vos salles de classe. Un elfe de maison va passer entre les tables pour les récupérer sur le champ.
Une des créatures agita sa boîte et appela les premières années à lever la main pour qu’il puisse passer prendre leurs baguettes. Six autres, disposés à d’autres endroits de la Grande Salle, firent de même avec les autres années.
— Tout élève qui s’opposera à cette mesure, aujourd’hui ou après, sera immédiatement renvoyé de Poudlard. Il est temps pour vous d’apprendre qu’être un sorcier ne signifie pas avoir tous les droits. Vos actes ont et auront des conséquences et vous devrez les assumer.
Petites précisions
Comme d'habitude, si vous êtes dispensés de poster HRP, vos personnages sont obligatoirement là IRP puisque de toute façon, des elfes vont les chercher de force s'ils refusent.
Pour ce qui est de rendre les baguettes, les menaces ne sont pas à prendre à la légère, si l'un ou l'une d'entre vous refuse de le faire, il sera renvoyé. Vous êtes libres de le faire, bien sûr, mais au moins, vous savez à quoi vous en tenir.
Quant aux retenues, vous retrouverez la liste sur le panneau d'affichage. Vous n'êtes pas obligés de les faire en RP, vous verrez ça entre vous si le coeur vous en dit, mais en tout cas, vous aurez votre jour de colle et votre groupe histoire de pouvoir vous plaindre au mieux dans vos autres RPs. (Merci à @Professeur S. Kendrick pour les groupes)
Invité
Invité
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 18:11
C’était une journée qui s’annonçait pourtant calme. Rien de particulier n’était prévu aujourd’hui, si ce n’est la petite conférence proposée par certains professeurs, qui avait l’avantage d’avoir attiré du monde dans la grande salle plutôt que… Bah ailleurs dans le château, ce qui faisait régner un calme rare entre ces murs de pierre. J’avais décidé de ne pas y participer, il y aurait trop de monde pour qu’on gagne des bons points à y aller, et concrètement, les cours d’histoire de la magie me suffisaient largement à savoir de quoi il en retournait. Ce n’était pas parce qu’on y parsemait des témoignages en direct en plus que ça changeait quelque chose à la réalité de ce qu’est le code international du secret magique. J’en savais suffisamment sur le sujet pour ne pas faire de conneries avec les moldus, et vivant dans une famille de sang mêlé, c’était de toute façon mon quotidien de jongler entre les modes de vie. Aujourd’hui, j’avais donc décidé de dormir un peu plus, et que je profiterai un peu d’un temps au moins un peu correct pour prendre l’air. L’hiver avait été rude, mais par moments maintenant, le temps était suffisamment bon pour sortir, et je comptais bien en profiter.
Chose étrange toutefois à noter, je n’avais vu Rosalie nulle part. Introuvable dans le château. Pourtant, je ne la voyais vraiment pas aller s’enfermer dans une conférence comme ça, elle non plus. Après l’avoir cherché un moment je finis par abandonner, tant pis, ce sera une journée en tête à tête avec moi-même. Un peu de temps pour soi n’est jamais mauvais. Après ma recherche, je retournais donc au dortoir, simplement pour récupérer un livre. Pas un livre de cours, un simple livre pour me divertir, une histoire fictive pour complètement déconnecter du train-train quotidien de Poudlard. En remontant, je passais devant la grande salle dont les portes étaient fermées puisque la conférence avait commencé depuis un petit moment déjà. A ma grande surprise, cette salle était pour le moins… agitée. Un boucan de tous les diables, en réalité. Je fixais la porte quelques instant, interloqué, avant de décider de n’en avoir rien à fiche. « J’pensais pas qu’ils feraient des témoignages si réalistes. » marmonnais-je à moi-même en haussant les épaules, avant de me diriger vers la sortie donnant sur le parc. Si j’avais su que ce serait aussi vivant, j’aurais peut-être fait l’effort d’y aller.
Une fois dans le parc, je trouvais un coin tranquille contre un arbre pour m’asseoir et bouquiner. Je me plongeais rapidement dans ma lecture, mais celle-ci ne dura malheureusement que quelques pages, à peine de quoi finir un chapitre. Alors que je l’atteignais presque, cette fin de chapitre, j’entendis, comme tout le monde dans le château, sûrement, la voix de la directrice qui nous appelait à rejoindre la grande salle. Voilà qui était d’autant plus étonnant. Le boucan me revint en mémoire, mais malgré tout je n’imaginais pas ce qu’il s’était passé. Je me demandais juste si elle n’avait pas soudain décidé que ce serait obligatoire ou pas, mais quelque chose dans l’irritation de sa voix laissait tout de même présager que ce n’était pas ça. Avec un soupir, je me relevais, et retournais vers le château sans pour autant quitter mon livre des yeux. Je voulais le finir, ce chapitre, le temps que tout le monde arrive, de toute façon…
Arrivé dans la grande salle, le nez toujours dans mon livre en faisant gaffe de ne pas pour autant bousculer le monde qui affluait, j’entendais de nouveau un sacré brouhaha. Alors que je finissais la dernière phrase, je refermais mon livre et levais la tête pour voir un spectacle presque aussi irréaliste que le monde dans lequel j’étais plongé quelques instants auparavant. La grande salle était en branle, comme si un ouragan était passé par là. Des élèves sous les tables, d’autres dans les bras de professeurs – et pas de façon affective. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer là-dedans ? En fouillant un peu la masse qui entrait des yeux, j’aperçus Haley, et entrepris de la rejoindre. « Yo. » lui lançais-je une fois à sa portée. « Tu sais ce qu’il se passe ? » Je notais d’ailleurs que Rosalie ne semblait pas être avec elle non plus, ce qui était d’autant plus étrange. Une journée qui devait être si tranquille tournait très mal, et la directrice ne tarda pas à nous mettre au courant. Et en réalité, j’aurais dû faire le rapprochement.
Alors comme ça, il y avait des élèves qui étaient venus dans le but de mettre le bordel là-dedans. En y réfléchissant bien, j’avais reçu une lettre qui appelait aux armes, mais je l’avais royalement ignorée, et elle avait au final servi à alimenter le feu de la cheminée de la salle commune. Je ne m’étais simplement pas attendu à ce qu’il y ait suffisamment d’idiots pour rejoindre ce genre de mouvement. Par contre, la suite me déplut particulièrement. « Pardon ? » lâchais-je sans aucune retenue. Pourquoi on devait payer pour une poignée d’imbéciles, au juste ? C’est vraiment ça, la politique de la directrice ? On sait pas vraiment sur qui taper alors on tape sur tout le monde ? Je jetais un regard vers Haley qui me confirma qu’elle n’était pas plus enchantée par cette histoire, mais avant de pouvoir commenter ça avec elle, la voix de la directrice s’éleva à nouveau pour rajouter par-dessus la confiscation des baguettes. C’était pas le plus grave, honnêtement. On n’avait déjà pas vraiment le droit de s’en servir en dehors des cours, ça changeait pas grand-chose. « C’est sérieux, cette histoire de coller tout le monde là ? » confiais-je à Haley. « C’est vraiment si compliqué que ça de se rendre compte que certains n’étaient même pas là ? Je n’avais aucun doute qu’elle ait été à la bibliothèque ou dans sa salle commune, profitant elle aussi du calme de la journée, au moment où ils ont foutu la merde. Un elfe de maison par là et, avec un certain dégoût quand même, je lui confiais ma baguette sans faire d’histoire, avant de reprendre mon scandale à voix basse avec Haley. « Je sais même pas qui je dois haïr le plus, les profs qui collent à l’aveugle, ou les cons qui ont provoqué tout ça. » La bonne réponse était sûrement les deux.
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 19:18
( PAS CONTENTS PAS CONTENTS | Les Masqués ✿ ROSALIE )
Face à elle, la silhouette du professeur Kendrick se dessina dans toute sa hauteur, lui coupant le chemin qu’elle tentait de se frayer jusqu’à la porte contre laquelle sa copine était plaquée. Son visage masqué et tout à fait ensanglanté faisait peine à voir : elle n’avait plus rien de la grande révolutionnaire prête à tout pour manifester contre l’interdiction de la magie ! Et que dire de Mika… Son regard doré glissa dans sa direction au moment pile où le monstre qui hantait les cours de Défense Contre les Forces du Mal fondait sur elle et la jetait sans ménagement derrière la porte qu’elle venait d’ouvrir. Un nouveau gémissement étouffé s’échappa de sous le masque du président français et une vague de douleur élança celle qui le portait. Son acolyte venait de se faire enfermer… Des larmes dans les yeux et d’autres dans la voix, elle releva la tête jusqu’à croiser le regard de son enseignante. Tout avait tourné à la catastrophe. Et brusquement, le bel aplomb dont la Gryffondor avait fait preuve disparut, comme un ballon de baudruche percé qui s’affaisse pour ne plus ressembler à rien. Son nez lui faisait terriblement mal, le bas de son dos aussi et elle avait un goût de sang dans la bouche… alors qu’elle était simplement venue faire chanter des tabourets et lancer des fleurs. Sa copine était enfermée, et monsieur Armitage allait lui en vouloir jusqu’à la fin de ses jours. Dans un élan pitoyable, les yeux débordant de sanglots qu’elle contenait encore, la jeune fille demanda si elle allait mourir. Oh, elle se questionnait autant sur la douleur qui ne quittait plus son visage, que sur la perte de sang, mais également sur les conséquences qui allait lui tomber dessus. Même si elle espérait que son ton pathétique lui donnerait plus de compassion de la part de l’adulte, ce n’était pas totalement surjoué non plus. Une part d’elle-même commençait doucement à se noyer sous la culpabilité et s’en voulait affreusement de ne pas avoir réussi à aller là où elle le désirait, comme elle le désirait. L’enseignante lui répondit que c’était peut-être un peu exagéré — exagéré ? mais pas du tout ! c’était terrible ! — et la douceur dans sa voix contrastait tellement avec le ton autoritaire et sans appel qu’elle avait pris quelques minutes plus tôt qu’elle acheva les dernières miettes d’assurance chez Rosalie.
La blonde n’eut pas le temps d’en dire, ni d’en faire plus. Une main se posa sur son épaule et, quand elle releva la tête, elle reconnut le grand frère de Michaela. Il expliqua qu’il allait l’emmener à l’Infirmerie — ce que souhaitait vivement la jeune fille dont les nerfs commençaient à s’user — mais le professeur Kendrick les retint d’un ordre sans appel. Elle lui donna un mouchoir que l’adolescente attrapa du bout des doigts. « Merci Madame » souffla-t-elle, penaude, alors que la professeure de Divination entreprenait de lui retirer son masque. La Gryffondor ne chercha même pas à lutter et n’envisagea pas les conséquences directes qui découleraient de la reconnaissance de son identité. Incapable de soutenir le regard de son enseignante, Rosa conserva les yeux baissés sur ses pieds, tandis que Marlon l’emmenait de nouveau en direction de la sortie, tout en lui faisant savoir qu’ils ne parviendraient pas à libérer Michaela de sa prison. « Mais elle peut pas rester là » fit-elle, un nouveau sanglot dans la voix. Elle imaginait sa copine entrain de tambouriner pour qu’on la laisse partir et se sentit un peu plus désemparée à l’idée de ne pouvoir rien faire du tout pour elle. Le mouchoir sous son nez, épanchant en grande partie le sang qui commençait déjà à s’écouler un peu moins fortement, un hoquet de surprise lui échappa quand, coup sur coup, un brouillard se répandit dans toute la Grande Salle et la voix du professeur Kendrick s’éleva de nouveau, pour annoncer une retenue collective qui concernait tout le château. Non, non, non, mais qui avait fait ça ? « C’est pas nous, j’te jure » fit-elle à l’adresse de son aîné, ses doigts s'agrippant à son uniforme pour ne pas le perdre dans la purée de pois qui les enveloppait. L’aventure des deux héroïnes avait viré au cauchemar, et Rosalie ne détestait rien de moins que les histoires d’horreur…
Ça dura quelques minutes, Rosalie ne lâchant pas Marlon jusqu’à ce que, finalement, ils puissent de nouveau y voir quelque chose. Et là, elle posa ses yeux dorés sur monsieur Armitage qui n’avait pas beaucoup bougé depuis qu’elle l’avait fuit, non loin des portes d’entrée. L’Infirmière Gray était à ses côtés et il avait l’air de souffrir, beaucoup. Derechef, la jeune fille s’en voulut, terriblement. Est-ce qu’il était tombé par sa faute ? Est-ce que, d’un côté, tout ceci n’était pas un peu de sa faute ? Des murmures se firent entendre au moment où la Directrice arriva. Si Rosalie avait pu se liquéfier, elle se serait empressée de le faire. Deux silhouettes qui ne lui étaient pas inconnues du tout refirent marche arrière sur un geste autoritaire de madame Appleton mais la Gryffondor ne chercha pas à les interpeller. Elle ne se sentait pas de retrouver Hilary, encore moins de devoir supporter son demi-frère, avec qui sa copine se trouvait. La voix puissante de la Directrice retentit, encore plus fortement que ne l’avait fait celle du professeur de Divination, ordonnant à tout le monde de venir dans la Grande Salle. « Qu’est-ce qui va se passer » s’inquiéta Rosa, sans lâcher Marlon d’une semelle. Ils allèrent s’asseoir à la table la plus proche, sagement, comme on le leur demandait, mais l’adolescente aurait préféré se glisser dessous les tables pour disparaître de cette situation catastrophique. « On voulait pas que ça s’passe comme ça… » Est-ce que ça changeait quelque chose ? Plus maintenant, non. Elle fouilla la horde d’élèves qui arriva, espérant voir l’un de ses meilleurs amis et, en même temps, elle n’avait pas trop envie qu’ils lui demandent pourquoi elle avait du sang partout.
Une fois que tout Poudlard fut là, la Directrice annonça qu’ils allaient confisquer les baguettes car ils n’étaient pas dignes de pouvoir les porter. Des elfes de maison passèrent aussitôt entre les tables pour récupérer les baguettes de tout le monde sous un concert d’exclamations outrées. C’était le château tout entier qui allait leur en vouloir… Une boule dans la gorge, la blonde osa relever la tête jusqu’à Marlon. « Tu crois qu’on peut récupérer Mika maintenant ? » Tout ce qu’elle voulait, maintenant, c’était retrouver sa copine et quitter cette Grande Salle de malheur où tout avait si mal basculé.
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 20:32
Complètement évanouie, Kathleen n'avait absolument rien pu entendre de l'intervention de la directrice. Elle était encore et toujours dans les vapes. Et, pendant ce temps, des elfes parcouraient la pièce pour prendre à tout le monde leurs baguettes. Et, bien entendu, ils ne loupaient aucun dessous de table, aucune cachette, tout le monde devait y passer et donner sa baguette magique. Il était certain que les sangs-purs allaient protester et peut être aussi parmi les élèves qui n'avaient rien fait et qui s'étaient contenté de subir. En revanche, évidemment, Kathleen n'était pas en état de protester ou de dire quoi que ce soit.
Les deux camarades qui étaient avec elle purent soudain voir surgir un elfe au regard particulièrement revêche qui semblait estimer que leur présence sous la table était un affront pur et simple. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait. Il se tourna vers Kovit, qui était encore sous l'effet de sa crise de panique et qui, jusqu’à présent, n'avait pas pu entendre raison. La tête du Serpentard ne dut pas lui revenir car il aboya sèchement dans sa direction.
« Donnez votre baguette ! » lança-t-il, en attrapant l'instrument concerné. « Vous aussi ! »
Il tendit la main vers Azure, dont la baguette n'était pas visible actuellement, contrairement à son camarade qui la tenait dans la main. Ensuite, il récupéra celle de Kathleen en ayant pas l'air de faire le moindre cas de son état actuel. Mais ce n'était qu'une impression, car il se dirigea aussitôt vers une des professeurs, le professeur Cooper, dont il tira la veste avec fermeté.
« Madame, il y a une élève sous cette table. Elle n'a pas l'air bien ! »
L’elfe s'approcha ensuite de Zeynep et de Liam, qui se trouvait juste derrière l'enseignante et exigea leur baguette également en tendant la main dans leur direction.
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 843 Points : 13 Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 20:59
L’annonce de la conférence sur le code du secret magique avait fortement intéressée Haley. L’occasion était trop belle : le témoignage de l’ancêtre du professeur de potions promettait d’être intéressant, voire unique en son genre. Et elle n’était pas du genre à sécher les cours supplémentaires lorsqu’ils se proposaient. Mais il y avait un léger souci, une petite anicroche qui pouvait paraître anodine, mais qui plaçait la poufsouffle dans une situation fort conflictuelle. Rosalie lui avait fait part de ses projets. Des projets qu’elle soutenait peut-être sur le fond, mais par sur la forme.
Alors, une fois n’était pas coutume, elle avait séché l’enseignement supplémentaire. Elle en était presque malade : malade de louper une telle occasion, mais aussi malade de tourner le dos à sa meilleure amie. Elle avait décidé de ne pas l’accompagner, de ne pas participer à cette petite révolution pacifique qu’elle organisait, par peur de s’attirer des problèmes et de déplaire à ses parents. Elle n’avait jamais été aussi distraite et peu concentrée sur ses devoirs qu’en ce jour. Attablée dans une bibliothèque plus désertée qu’à l’accoutumée, une grande partie de l’école étant dans la grande salle, ses pensées étaient à mille lieues de son devoir de runes. Elles étaient en réalité un étage plus bas.
Les évènements de la grande salle s’imposèrent d’ailleurs à elle sans qu’elle ne puisse rien y faire ; même en cherchant à oublier que Rosa était en train de manifester sa colère, les voix de leur professeur de divination et de la directrice la rappelèrent à la réalité, quémandant la présence de tous les élèves à l’étage inférieur.
La boule au ventre, se doutant pertinemment qu’il devait avoir un lien entre ça et la manifestation de la gryffondor, Haley rangea ses affaires et descendit. Toute l’école affluait au même endroit, parlant, criant voire gémissant pour certains. Un tel brouhaha ne pouvait être porteur de bonnes nouvelles. Pas avec les annonces vocales précédentes. « Yo. » Artemis venait d’arriver à son niveau, visiblement aussi perdu qu’elle l’était. « Tu sais ce qu’il se passe ? » La poufsouffle ne répondit pas immédiatement, balayant du regard la pièce avec appréhension. « Je crois que j’ai une petite idée, malheureusement... » répondit-elle, avant d’enchaîner aussi tôt, l’air inquiète : « Tu n’as pas vu Rosa, par hasard ? » Où était-elle ? Qu’avait-elle bien pu faire ? Elle eut une partie de ses réponses de la bouche de directrice. Son sang se glaça à son écoute. Seule l’exclamation de surprise de son ami de serpentard la sortit de sa torpeur. « Mes parents vont être fous de rage... » répondit-il finalement, alors qu’un elfe de maison trottinait vers eux. Elle l’était elle-même. Haley, en retenue ? Elle n’était pas une habituée en la matière. Mais il y avait bien pire qu’une retenue de trois heures : le retrait de leurs baguettes. « C’est ça qui te choque le plus, toi ? La retenue, c’est déjà injuste... mais nos baguettes ? » Elle déposa à contre-cœur sa baguette dans la petite boîte que tendait la créature anthropomorphe. Se séparer de sa baguette était un véritable crève-cœur, elle avait l’impression qu’on était en train de lui ôter une partie de sa main. « Par Merlin, j’espère vraiment que Rosa n’a rien à voir là-dedans... » marmonna-t-elle comme s’il s’agissait d’une prière désespérée. Malheureusement elle savait, au fond d'elle-même, qu'elle n'allait pas être exaucée.
Arrivé(e) le : 14/06/2020 Parchemins rédigés : 509 Points : 6 Crédit : Moi-même Année : Premier Année
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 21:10
Alice avait cru que Dmitri était un bon petit, qui était seulement né dans la mauvaise famille et qui , en l'occurrence, avait subi de mauvaises influences qui l'avait poussé a attaqué les profs. Elle pensait aussi que c'était par erreur que le sort avait touché Amélia. Mais quand elle lui en fit part, l'enseignante d'histoire de la magie lui affirma que le garçon avait regardé dans sa direction avant de lancer son sortilège. Il l'avait donc visée sciemment et de façon très compréhensible, l'enseignante était donc en colère contre lui. Alice ne chercha pas à excuser davantage le Serdaigle.
Elle ne parvint pas non plus à soigner le nez de son amie, mais dans la folie ambiante, ce n'était pas facile de se concentrer. Amélia la remercia quand même pour sa tentative, mais Alice demeurait inquiète pour elle. Avant qu'elle ait pu réessayer, Amélia voulut commencer à faire sortir des élèves qui était cachés sous les tables parce qu'ils avaient peur et elle demanda à Alice de l'aider de son côté en allant voir si le concierge allait bien, ou trouver des coupables, ou autre. Mais le concierge était entre les mains de l'infirmière et en tournant la tête, Alice aperçu Liam et Zey, qui essayaient de fuir.
« Il y a des élèves en difficulté là-bas, je reviens. »
Elle se dirigea vers eux et les interrompit dans leur course effrénée pour tenter de gagner la porte d'entrée. Même si elle n'était pas forcément ravie des dernières actions en date de sa pupille, elle avait bien conscience que celle-ci n'avait absolument pas participé à ce qui s'était passé ici et puisqu'elle tentait de fuir, Alice voulait l'aider et s'assurer qu'elle allait bien.
« Zey, tu n'es pas blessée ? Tu n'as rien ? » demanda-t-elle avec inquiétude en se penchant vers sa pupille. « Et toi, mon garçon ? Tu n'es pas blessé ? Tu es un ami de Zey, c’est ça ? »
Il était trop jeune pour être dans sa classe, mais il allait falloir qu'elle fasse un tour des élèves de deuxième année que sa fille devait fréquenter régulièrement. À ce moment, la directrice surgit. Elle était pleine de colère et annonça que tout le monde devait donner leur baguette magique et qu'ils n'auraient plus le droit de l'utiliser en dehors des cours ou ils en auraient besoin. C’était une procédure un peu extrême et Alice n'était pas sûre que ce soit la meilleure méthode, mais elle n'avait pas à contredire la directrice.
Quelques instants plus tard, un elfe lui tira la veste et elle se pencha vers lui. Il lui apprit qu’il y avait trouvé une élève dans un état difficile en dessous d'une table. Si une élève avait été blessée, il fallait s'en occuper tout de suite.
« Merci, je m'en occupe ! » dit-elle, avant de se tourner vers Liam et Zeynep. « Maintenant que la directrice est là, il ne devrait plus y avoir de danger. Coopérez et attendez sagement les consignes. »
Elle se précipita vers la table que lui avait indiqué l'elfe de maison et se pencha en dessous pour découvrir trois élèves dont l'une semblait évanouie.
« Vous pouvez sortir, ça ne craint plus rien. Je m'occupe d'elle ! »
Elle prit la fillette dans ses bras et rejoignit l'entrée ou elle avait vu l'infirmière. C’était probablement la personne la mieux placée pour soigner l'enfant.
« Jane, j'ai trouvé cette petite sous une table. Je ne la connais pas, elle n'est pas dans ma classe, mais peut être savez-vous qui c’est. Je crois qu'elle s'est assommée. »
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Mer 3 Mar - 21:55
Bien que Kathleen avait tenté de raisonner le garçon, ce dernier ne voulait, ou ne pouvait en l'occurrence, pas entendre la voix de la raison. Comme si cela ne suffisait pas, une autre élève qu'il avait déjà vu en cours et visiblement amie de Kathleen s'était ramenée entre temps. Ce n'était clairement pas le moment de venir l'étouffer à plusieurs mais il n'eut même pas le temps de tergiverser plus que ça qu'à nouveau un voile noir leur obstruait la vue, c'était à croire que les fauteurs de trouble se relayaient pour les garder aveugles ! Maintenant que l'obscurité lui offrait une nouvelle chance de s'éloigner, il commença à s'avancer à tâtons en espérant pouvoir atteindre au plus vite la porte de sortie et contourner les deux obstacles. Au moins il n'était pas paralysé par l'angoisse, du moins pas encore...
L'idée de se retrouver piéger dans son corps s'il n'accélérait pas un peu la cadence pour se sortir de cette maudite salle le motiva suffisamment pour foncer droit devant, quitte ou double. Malheureusement, Kovit se heurta violemment la tête contre quelque chose dans le noir et, s'il n'avait pas été caché sous une table au centre, il aurait juré être rentré de plein fouet dans un mur. Avait-il rencontré un banc ? Un pied de table ? Lui avait-on lancé quelque chose dans le noir ? Cela ne semblait pas être un sort...
Le Serpentard lâcha un juron thaï, basculant en arrière et se tenant le crâne alors qu'une vive douleur jouait de la grosse caisse dans sa tête. Le haut de son front était devenu particulièrement sensible, cette histoire sentait la bosse à plein nez, ou alors l'hématome sinon les deux. Avec sa chance, il pouvait être presque sûr d'écoper de la double peine.
Trop concentré sur sa douleur, il ne se rendit même pas compte que le brouillard s'était finalement levé pour ne plus revenir et que la directrice venait de faire irruption dans la grande salle visiblement très « pas contente ». C'est pourquoi il fut surpris en entendant le discours d'Appleton qui laissait tomber sa sentence : la confiscation des baguettes. Même si la voix amplifiée de la directrice lui martelait le crâne, l'asiatique était soulagé que les acouphènes soient enfin partis. Une main toujours contre son front et sa baguette dans l'autre, Kovit se rendit vite compte que le « mur » qu'il avait rencontré n'était nulle autre qu'une petite Poufsouffle qu'il avait envoyé faire un tour avec le marchand de sable. À peine cette révélation intégrée à son cerveau qu'un elfe manifestement mal luné aboya sur le pauvre Serpentard qui n'eut même pas le temps d'enregistrer le fait qu'on lui confisquait la seule façon de se défendre efficacement.
Le cerveau du métis avait complètement disjoncté dû au flot d'informations et à l'enchaînement des événements, si bien que sa main resta en l'air quelques instants comme s'il tenait encore sa baguette entre ses doigts.
« Vous pouvez sortir, ça ne craint plus rien. Je m'occupe d'elle ! »
Une voix inconnue le fit sursauter au possible mais Kovit ne se fit pas prier lorsqu'il supposait être une enseignante leur assura que le zouk était officiellement terminé. Clairement, le thaïlandais ne comptait pas s'attarder plus longtemps dans cet endroit d'autant qu'il n'avait toujours pas revu Amaïa depuis qu'ils avaient été séparés.
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Jeu 4 Mar - 17:16
J’ai hésité, mais finalement, cette conférence, je n’y suis pas allée. J’ai déjà eu le cours d’Hatwell sur le sujet il y a quelques années. Alors oui, l’histoire c’est bien sympa hein, j’en lis des bouquins d’histoire pour le fun. Mais là, vu tout ce que j’ai vu passer ces derniers jours (la lettre de Zeynep, celle des anonymes indignés, l’attaque d’oiseaux en papier…) quelque chose me dit que les gens vont en profiter pour mettre le feu aux poudres.
Et vous savez quoi ? Moi, je n’ai pas envie de rentrer dans ces histoires. Oui, la magie interdite en dehors des cours et des salles de perm, c’est un peu chiant, c’est sûr. Mais c’est pas encore si terrible. J’ai même réussi à garder mes cheveux roses, sans recourir à d’affreux colorants moldus – le colovaria est un sort du programme des plus jeunes et, même si je n’ai vraiment plus besoin de m’y entrainer, rien ne m’interdit de le jeter dans les salles dédiées aux sortilèges.
Et il y a toujours de gros problème de société. Mais mon entrevue avec le professeur O’Neill m’a permis de beaucoup réfléchir. Et il a raison : je ne peux pas toujours chercher à sauver le monde, à régler tous les problèmes de tout le monde. L’important, c’est de faire ce qui m’épanouit, moi. Pour l’avenir, ça veut certainement dire me tourner vers l’astronomie…
Et pour le présent ? Je me tourne vers Leo avec un sourire radieux, redresse un peu la nuque et dépose un baiser espiègle sur sa joue. On est posés dans le parc, peinards, sur une couverture de pique-nique, à bavarder de tout et de rien. Oui, on est dans le parc, voilà. J’avoue, je pensais y aller, et puis j’étais au bord de la crise de panique rien qu’à l’idée d’y aller, et au final on s’est posés dehors tous les deux.
Ici, on entend pas les bruits de l’intérieur de l’école, tout est calme. Je me sens si détendue dans les bras de Leo, tellement en sécurité… Difficile à croire qu’il y a quelques mois à peine on enchaînait les engueulades. Encore plus difficile à croire qu’aujourd’hui, l’école va peut-être se changer en poudrière – enfin, au sens figuré, pas vrai ? Mais ça, ce sera sans moi. J’en ai fini avec la révolution.
Mais visiblement pas avec la naïveté… Car juste alors que je me fais cette réflexion sur la révolution, j’entends la voix de la directrice qui résonne. Tous les élèves et les professeurs sont attendus immédiatement dans la Grande Salle. Je regarde Leo, surprise. - Elle était pas facultative, cette conférence ? Je saute sur mes pieds en soupirant. Dommage, on était bien, là. - Bon, autant qu’on y aille. Ca ne ressemblait pas à une proposition.
On rejoint la Grande Salle et là, je m’arrête un instant sur le seuil, tellement j’ai du mal à en croire mes yeux. Oh mon dieu, on dirait qu’il vient d’y avoir une guerre ici ! Il y a des tables renversées, des gens qui portent des masques, des cadavres de pétards, des blessés je crois bien… Et c’est un lézard ça ?! Non mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
Immédiatement, je cherche du regard les gens auxquels je tiens. Leo est à mes côtés, mais il y a les filles. Sarah est ma première priorité, mais heureusement, elle a l’air d’aller bien – je me demande si elle ne vient pas d’arriver, elle aussi. Je suis également rassurée en voyant Ombelline, Opal.. et enfin, je trouve Kath. Elle a l’air un peu sonnée, mais visiblement pas blessée, ouf. Je la montre du doigt à Leo. J’aimerais me diriger vers elle, mais c’est pas facile, dans la foule on arrive pas bien à bouger. Je n’arrive pas à apercevoir Caleb, mais il y a beaucoup de monde en même temps – toute l’école.
Une fois que tout le monde est là, la directrice se lance dans un discours. Evidemment, elle est fâchée, c’est intolérable, les gens ne respectent pas les profs, on devrait avoir honte… Et bam, trois heures de colle pour tout le monde ! Comment ça, trois heures de colle ? J’ai rien fait, moi ! J’échange avec Leo un regard ulcéré. - C’est une blague ? je marmonne, juste assez fort pour qu’il m’entende.
Et là, la directrice annonce que nous « permettre » d’avoir nos baguettes sur nous est une erreur et un danger… Comment ça, « nous permettre » ? Le mot « confisquées » me heurte avec presque autant de violence que le sort de Seraphina Rookwood lors de ce fameux dîner… Mes épaules se crispent et j’ai un léger mouvement de recul… Juste assez pour que mon dos rencontre le torse de Leo qui était tout prêt de moi.
Et la directrice continue. Nos actions ont des conséquences ?! Mais l’inaction aussi a des conséquences visiblement, et des conséquences graves. Mes yeux se posent sur l’arrière de la tête de Carla. Ma meilleure défense c’est l’attaque, je l’ai compris lors de nos nombreux entrainements. Mais si on me prend ma baguette, je serais sans défense. Vulnérable. Et ça, je refuse de l’accepter. Je me redresse, droite, fière.
Je mets la main à ma poche, sans même prendre le temps d’espérer que Leo ne m’arrêtera pas, et j’en sors ma baguette. C’est ma dernière chance de passer à l’offensive pour me défendre. Et cette fois, je n’agis pas pour une cause, mais pour ma sécurité personnelle. Cela dit, je ne suis pas une terroriste. Je ne veux blesser personne – et aujourd’hui, des gens auraient pu être gravement blessés, d’ailleurs certains l’ont peut-être été. Moi, je ne veux pas de ça. Pas si je peux l’éviter.
Je pointe donc ma baguette vers le plafond et je passe à l’attaque à ma manière. Ils disent que la plume est plus puissante que l’épée. J’espère que les images seront plus puissante que la violence. - EXPECTO PATRONUM ! Le patronus, le sort de l'espoir.
Ma baguette vibre, crépite, des étincelles en jaillissent... Et un colibri lumineux en jaillit. Il est minuscule, ce colibri - plus petit que ma paume. Mais il fuse en voletant droit vers le plafond. Il est insignifiant, mais ça ne l'arrête pas. Et c'est pareil pour moi. Je regarde la directrice droit dans les yeux, cette vieille harpie là haut sur son estrade. - J'en ai assez ! Depuis le début de l'année je me tiens tranquille, j'étudie, je ne fais pas de vagues. Je subis. Tout ça pour quoi ? Pour payer mon inaction par une retenue et une confiscation de baguette ? Sans moi, Madame Appleton !
Je désigne ma baguette. - Si vous la voulez, il faudra me la prendre ! Et vous parlez de renvoyer ceux qui résistent, mais vous ne pourrez pas renvoyer toute l'école ! Je lâche un rire sec. - Enfin si, vous pouvez... Mais vous n'aurez plus d'élèves et vous serez la risée de la communauté éducative internationale ! Et voilà. Elle m'a trop tannée, cette vieille chouette. Fini, la Cassi qui se tient tranquille. Pas au prix de mon moyen de défense, de ma sécurité.
Qui sème le vent récolte la tempête... Et justement, il parait que les battements ailes d'animaux minuscules peuvent suffir à déclencher une tempête.
(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Jeu 4 Mar - 17:18
Aujourd’hui jour de la conférence sur le secret magique blablabla… Au début il était prévu que j’y aille. Non pas que j’en ai envie. Mon avis sur la question était bien tranché. Le secret magique était indispensable à sécurité de tous! L’histoire nous l’avait bien prouvé. Du coup je ne voyais pas l’intérêt d’y aller pour entendre soit des gens me dire que c’est absurde (alors que je trouve leurs idées à eux absurde) soit entendre des gens dire que j’ai raison! Et comme ce n’était pas obligatoire je voyais là les moyens plutôt de passer du temps tranquille dans le château. Seulement voilà… Cassi avait elle aussi au début prévu d’y aller et comme passer du temps seul dans le château sans elle était bien moins intéressant encore j’avais fini par me décider à y aller.
Mais rebondissement inattendu, au dernier moment Cassi a commencé à presque paniquer rien qu’en parlant d’y aller. Bref au final on est tombé d’accord et one st aller se poser dans le parc! Voilà qui me convenait déjà beaucoup plus! On pouvait discuter de tout et de rien… entre autres choses… Bon j’avoue j’en profite aussi pour voler un ou deux baisé! Mais pour ma défense ce n'est pas toujours simple de se voir que tous les deux sans les amis ou pire les gamines comme Kath, Agy etc.… Pour une fois on est vraiment seuls!
On profite du calme apparent des lieux quand soudain on entend la voix de la directrice parler . J’écoute et je fronce les sourcils. Comment ça tout le monde dans la grande salle? Il s’y passe quoi?
-Oui la conférence était facultative mais la directrice ne s’en occupait pas il me semble oui?
Cassi se lève déjà et elle a raison au final autant y aller. on est venue ici pour avoir la paix il serait con de s’attirer des ennuis maintenant. Je me lève donc à mon tour et on rejoint ensemble la grande salle.
Quand on arrive au pas de la porte Cassi se fige un instant. Moi j’étais encore en train de réfléchir aux raisons de ce rassemblement je mets donc une seconde à regarder cassi figé et à suivre son regard. Là je comprends. C’est quoi ce bordel? Une véritable bataille a eu lieu ici ou quoi?! Comme du monde veut entrer on n'a pas le choix que d’enter nous aussi. Je prends la main de cassi pour qu'on ne soit pas séparé. Je la vois chercher du regard les autres et moi aussi je fais de même. J’ignore si mon frère et ma soeur faisaient partie de ça… Ils m’avaient dit qu’ils n’iraient pas mais avec eux… Allez savoir! Au bout de très peu de temps je les repère et comme ils vont bien je passe à la suite. Je suis encore en train de chercher dans la foule Kath quand Cassi me la montre du doigt.
Bon si on en croit ce qu’on peut voir les gamins sont à peu près en bon état. Pas loin de moi je vois Rory aussi et finalement entrainé par le mouvement de foule on finit par se mettre ou on peut pour écouter la suite des évènements.
Première nouvelle je viens d’hériter de trois heures de colle pour avoir refusé de participer à ce bordel! Mais c’est quoi cette école franchement?! On se fout de nous? Depuis le début de l’année on nous prive toujours plus de droit on nous oblige à étudier les moldus, plus de magie en dehors des cours je ne parle même pas de nos affaires fouiller et refouiller avant les Vacances de noël… Et maintenant on nous colle alors qu’on n'a rien fait! Cette directrice est complètement à la masse! À savoir si lui envoyer un cognard dans la tête ne rendrait pas immense service à la communauté magique franchement!
-C’est une aberration … On va être collé pour avoir voulu avoir la paix… C’est n’importe quoi…
J’avais peut-être parlé un peu plus fort que Cassi mais bon après tout ce que je disais était légitime alors pourquoi je devrais me cacher de le dire… Je ne l’avais pas non plus hurlé…
Je pensais avoir tout vu ou entendu mais non... Madame reprend avec un discours sur la dangerosité de nous laisser nos baguettes! Non mais elle ne va pas oser quand même! Eh ben si elle ose! Je la regarde bouche bée quand elle nous annonce nous confisquer nos baguettes. Je sens cassi se crisper juste contre moi et reculer. Pendant un court instant elle semble presque tremblante à moins bien sûre que ce ne soit le choc de la nouvelle. J’attrape à nouveau sa main la collant un peu plus à moi pour peut-être la rassurer.
On nous annonce devoir donner nos baguettes à des elfes qui passent dans les rangs. Mais c’est légal ça au moins?! Parce que franchement priver un sorcier de sa baguette alors qu’il n’a commis aucun délit on est en droit de se demander! Même si la menace d’être renvoyé de poudlard plan j’avoue quand même hésiter à donner ma baguette! Elle est à moi! Elle fait partie de moi! J’ai grandi toute ma vie en me préparant au jour ou j’aurais ma baguette et pourquoi une bonne femme comme elle aurait le droit de m’en priver sans raison?!
Je suis tout à mes pensées quand soudain cassi bouge devant moi, lève sa baguette et jette un sort! Le sort du patronus… Je sursaute un instant me demandant ce qui lui prend. Je vois alors un petit oiseau s’envoler droit vers le ciel. Pendant un instant je déglutis me disant que Poudlard sans ma petite copine risque d’être moins drôle… Puis alors elle prend la parole et là je comprends qu’elle ne cédera rien!
J’écoute ce qu’elle dit et je ne peux nier qu’elle ait entièrement raison. Ils ne peuvent pas tous nous virer puis ça devient du n’importe quoi! Trop c’est trop! Et si Cassi l’a ouvert je ne peux pas me la fermer! Merde de nous deux je ne vais pas toujours être celui qui l’ouvre quand elle n’y arrive pas et me cacher derrière elle sinon!
-Elle a raison! Il ne faut pas abuser non plus! Vous voulez quoi à la fin? De quel droit vous nous privez de nos baguettes! Pourquoi vous ne rangez pas votre baguette vous aussi?! Arrive un moment ou il serait bon de vous rappeler qu’on n’est pas sensé vivre dans une dictature! On a des droits! Pourquoi on vous laisserait nous spolier de tous nos droits sans réagir?! Jusque-là on avait nos baguettes, on pouvait s’en servir et il n’y avait pas plus de problèmes que ça! C’est depuis que vous avez décidé de régir le moindre instant de nos vies que les problèmes arrivent! Peut-être qu’on ferait mieux de vous virer à vous plutôt que de tous vous priver de nos baguettes! Pour ma part je n’étais même pas à cette stupide réunion! Trop c’est trop!
Voilà j’avais ouvert la gueule et encore j’avais fait un effort pour rester polis comme on me l’avait si gentiment appris…
Il était une fois...
À SAVOIR Arrivé(e) le : 21/04/2011 Parchemins rédigés : 1451 Points : 6 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Jeu 4 Mar - 18:04
vraiment pas content
C'était tout de même dommage d'être obligés d'en arriver là avec des adolescents, pour la plupart en âge d'être responsable, et qui étaient disait-on, l'avenir de la communauté sorcière. Combien d'entre eux prenaient la peine de réfléchir avant d'agir ? Combien se risquaient à essayer de raisonner leurs camarades qui se risquaient sur des chemins douteux ? Pas assez, de toute évidence... Enfin peu importe. Il était temps d'agir pour maintenir l'ordre et leur faire comprendre que tout ne leur était pas permis sous prétexte qu'ils avaient des pouvoirs et qu'ils se sentaient libres d'en user à tort et à travers. Il y avait des règles auxquelles il fallait se plier. Personne n'était fermée à la discussion, seulement il n'y avait là aucun dialogue, c'était juste des enfants qui se prenaient pour des tout puissants. Qu'ils remettent un peu les pieds sur Terre ! Les premières réactions ne se firent pas attendre. L'annonce de la retenue échauffa les esprits, la confiscation des baguettes les agita plus encore. Néanmoins, les elfes purent commencer à les ramasser les sans trop d'encombre. Ils coopéraient, c'était déjà un bon début... Enfin, jusqu'à ce qu'une élève de Serdaigle agite sa baguette au nez et à la barbe de tous. La directrice regarda le patronus s'envoler avant de reporter son regard sur la jeune femme pendant qu'un autre élève s'époumonait à son tour. Elle le laissa simplement terminer sans s'émouvoir d'aucune manière.
— Bien, lâcha-t-elle simplement. Mademoiselle Borealis, un hibou va partir au plus vite pour prévenir vos parents de votre renvoi et vos affaires vous attendront dans le Hall d'ici ce soir. Est-ce que Monsieur Rookwood tient à ce que nous fassions de même le concernant ?
Sa voix était calme et posée mais ne laissait aucune place à la discussion. Ils avaient été prévenu, ils voulaient n'en faire qu'à leur tête, et bien soit. Ils étaient majeurs, assez grands pour prendre leurs décisions et assumer les conséquences de leurs bêtises.
— Je tiens à vous rappeler que tout élève renvoyé de l'école voit sa baguette détruite par le Ministère, ce n'est pas une règle de Poudlard contre laquelle vous pouvez vous dresser, c'est la loi. Notre gouvernement s'emploiera donc à s'en saisir lui-même, je n'ai ni le pouvoir ni l'envie de vous y contraindre.
Si cette jeune fille voulait jouer au chat et à la souris, elle jouerait avec les autorités, certainement pas avec elle. Elle était directrice d'un collège et non d'un jardin d'enfants.
— En attendant, je vous demanderai de sortir de cette salle. Un elfe vous suivra jusqu'à ce que vous quittiez notre établissement afin de s'assurer qu'aucun méfait ne sera accompli tant que vous serez encore dans nos locaux.
D'un mouvement du bras, elle leur désigna la porte qui se tenait derrière eux et fit signe à deux des elfes de partir avec eux. Quant aux autres, ils reprirent leur travail afin de récupérer les baguettes restantes.
Petites précisions
Comme d'habitude, si vous êtes dispensés de poster HRP, vos personnages sont obligatoirement là IRP puisque de toute façon, des elfes vont les chercher de force s'ils refusent.
Pour ce qui est de rendre les baguettes, les menaces ne sont pas à prendre à la légère, si l'un ou l'une d'entre vous refuse de le faire, il sera renvoyé. Vous êtes libres de le faire, bien sûr, mais au moins, vous savez à quoi vous en tenir.
Sur le wiki HP, il y a écrit:
La baguette d'un sorcier peut lui être confisquée pour diverse raison, comme l'utilisation de la magie par un mineur ou le renvoi d'un élève de son école, ce qui amène à une destruction de sa baguette.
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Jeu 4 Mar - 18:44
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(#) Sujet: Re: [EVENEMENT] Dialogue et témoignage Ven 5 Mar - 18:19
Azure voyait bien que Kovit ne lui portait guère attention bien qu’il avait sa baguette dressée devant ces yeux. Le son de la Directrice retentit soudainement. Depuis quand elle était là, la brunette l’ignorait, mais sa voix était incomparable. Elle invitait tous à se présenter dans la Grande Salle. De son côté, Azure essaya vainement d’essayer de poser la tête de Kathleen qui semblait dans les vapes sur ces cuisses pour la soulevez.
Kath! Kath! Réveille-toi!
Elle était trop concentrée à s’occupe de Kathleen pour porter une attention complète à ce que disait la Directrice. D’une oreille distante, elle perçut ‘’manqué de respect’’, ‘’honte’’, ‘’3 heures de retenue’’, ‘’danger’’, ‘’baguette’’ et ‘’confisqué’’. Bref, son attention était plus portée sur la Poufsouffle que de regarder le discours.
Cela ne prit guère longtemps avant qu’un elfe de maison qui prenait très à cœur sa mission pour venir prendre les baguettes. Ce dernier tendait sa main vers elle; comme si elle devait la lui donner. Mais il n’était pas sa priorité et elle ne répondit pas à son geste, plus soucieuse de Kathleen que de remettre sa baguette. Ça pouvait attendre quelques instants. Il partit après avoir prit celle de de Kathleen, et intérieurement elle trouve cela totalement risible. Elle était mal en point et son seul but dans la vie n’était pas de l’aider mais de lui soutirer un objet, comme un voleur. Une adulte arriva finalement pour prendre le relais; Professeur Cooper. Elle prit Kathleen et se dirigea avec elle dans les bras vers l’infirmière qui était plus loin. Elle la suivit comme un fantôme ne voulant pas laisser son amie toute seule.
Kathleen, Kathleen Kirte. 2è année. Dit-elle lorsque l’enseignante signifia ne pas la connaître. Ça s’est passé pendant qu’il faisait noir… Je pense qu’il ne voyait pas ou elle allait… Mais c'était applicable pour tout le monde, aucune surprise sur le question.
Elle voyait les choses venir à grande vitesse. Son attention bien que diriger vers la Pouffsoufle, elle captait tout de même que les choses ne se déroulaient pas bien derrière elle. Plusieurs élèves démontraient beaucoup de mécontentement. Chose qui était le cas depuis plusieurs mois. Retirer les baguettes n’allait clairement pas attirer beaucoup de support. Les choses semblaient bien se passer avec l’infirmière et donc, elle reporta son attention vers l’enseignante à côté d’elle.
Vous croyez que cela va se terminer comment ? Tous le monde paie pour les incidents d’aujourd’hui. Ça vaut encore la peine de nous donner des cours si on peut même plus pratiquer entre les classes. Et pour ceux qui ont respecté les mesures... on y gagne que les conséquences…
Elle ne connaissait pas ce que pensait celle-ci, mais il y avait beaucoup de rancœur dans ces propos.
… outre que déclenché plus de mécontentement. Ça n’apportera rien de bon. Les élèves se tourneront vers d’autre moyen pour pouvoir utiliser la magie… et là, ça sera un vrai gâchis.
Elle fouilla dans la poche de sa veste pour sortir sa propre baguette, et l’offrit à l’enseignante par le manche. Elle n’offrait pas de résistance mais elle avait l’air mal à l’aise, voir inquiète.
Prenez-en soin, s’il vous plait. Dit-elle en donnant la responsabilité à l’adulte avant de détaller par la porte Principale. Elle ne voulait pas voir à quel point le restant de la situation virerait à un gâchis. Elle attendrait patiemment dans la Salle Commune de sa maison pour voir les autres arrivés pour valider leur mine détruite, frustré, épris de contestations ou résignée.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Dernière édition par Azure Zinnia le Ven 5 Mar - 19:28, édité 1 fois
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Il avait mal, c’état indéniable. Mais plus que la douleur, c’était l’instant d’espoir très vite réduit à néant qui le heurtait. C’était bête pourtant : même s’il parvenait à sortir de cette pièce, le monstre qui le gardait avait vu son visage et, pire encore, avait sa baguette. Il ne pourrait rien faire, ne pourrait pas prétendre n’avoir pas été de la partie... mais il voulait sortir. Envers et contre tout. Rester dans ce réduit était une véritable torture pour le garçon. Il n’avait pas peur des espaces clos, mais supportait très difficilement l’enfermement. 
L’annonce de la conférence sur le code du secret magique avait fortement intéressée Haley. L’occasion était trop belle : le témoignage de l’ancêtre du professeur de potions promettait d’être intéressant, voire unique en son genre. Et elle n’était pas du genre à sécher les cours supplémentaires lorsqu’ils se proposaient. Mais il y avait un léger souci, une petite anicroche qui pouvait paraître anodine, mais qui plaçait la poufsouffle dans une situation fort conflictuelle. Rosalie lui avait fait part de ses projets. Des projets qu’elle soutenait peut-être sur le fond, mais par sur la forme. 
![[EVENEMENT] Dialogue et témoignage - Page 3 Tumblr_inline_oj32xsvHk41u0tvtz_400](https://64.media.tumblr.com/381cb374ecbdbeb82479761f3939079e/tumblr_inline_oj32xsvHk41u0tvtz_400.gifv)