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[RP COMMUN] Un bal pour Noël
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyLun 14 Déc - 14:26

Le bal de Noël
EXORDIUM.
Il y avait du monde ce soir et c'était à se demander si c'était pour le bal ou pour les résultats du concours. Au moins on pouvait dire qu'ils savaient y faire, si tu voulais connaître les résultats, il fallait impérativement que tu viennes au bal, donnant ainsi l'illusion que tout le monde était contents d'être ici et prêt à pardonner à l'école toutes les merdes qu'elle nous a fait vivre toutes ces années ! Je ne doute pas un instant que le Ministre n'est pas naïf au point de croire que la moitié des gens sont ici essentiellement pour le concours, mais qu'importe, s'il y a des photographes ce soir, l'illusion sera parfaite et ce sera une excellente pub, autant pour le Ministère que pour Poudlard. Pour ma part, objectivement, je m'en balançais un peu de ce concours, la seule chose que je voulais à la rigueur savoir c'était si Casey allait gagner ou non. Non pas que je ne trouvais pas l'idée de ce concours intéressante, mais ça ne me concernait pas réellement, ayant arrêté les potions après mes BUSEs et ne le regrettant absolument pas. Je ne savais pas vraiment s'il y avait eu beaucoup de participations mais j'étais un peu curieux de savoir quelles idées avaient eu les gens pour ce concours. Casey avait tenu à garder secret leur idée, m'expliquant qu'elle ne tenait pas à ce qu'on les plagie. Elle ne m'avait pas vraiment dit ça comme ça, mais l'idée de base était là en tout cas. J'avais respecté sa décision, comprenant son envie de protéger son travail.

Mais l'heure n'est pas encore aux résultats. Pour le moment, je parcours la salle en quête de ma meilleure amie et je finis par la retrouver vers le buffet, en compagnie de sa comparse du concours. Ce n'était pas la première fois que je les voyais discuter ensemble et j'avoue avoir du mal à comprendre ce qui les liait vraiment toutes les deux. On ne pouvait pas réellement dire que Felicia soit le genre de personne particulièrement agréable ou sympathique, à toujours regarder les gens de haut. Je suis bien conscient que mon jugement était biaisé par le fait que je ne pouvais pas l'encadrer, mais je ne pense pas être si loin de la vérité en pensant qu'elle pétait plus haut que son cul ! Je complimente Casey sur sa tenue et j'apprécie le retour de compliment. Venant de n'importe qui, j'aurai trouvé ça sympa à entendre mais sans plus d'intérêt que ça, mais quand ça vient d'elle, ça me fais toujours quelque chose. Même si ça ne veut rien dire, j'apprécie l'idée qu'elle me trouve élégant. Ca ne signifie rien pour vous mais c'est une petite victoire pour moi. J'accueille son compliment par un sourire ravi, qui disparais dès l'instant où je tourne mon regard vers Felicia et c'est d'un ton froid que je la salue, ne faisant strictement aucun effort pour être agréable avec elle. Je sais que j'ai promis de faire un effort, mais c'est plus fort que moi. Que voulez-vous, c'est parfois agréable de pouvoir détester quelqu'un ouvertement, sans avoir à faire de quelconque effort pour être poli. Elle me le rend en plus si bien que ça serait un crime d'être hypocrite avec elle. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un léger sourire quand Felicia me répondit. Il est vrai qu'elle me ferait un peu trop plaisir en mourant et rien que l'idée devait lui retourner l'estomac. J'aurai pu répliquer, nous lançant ainsi dans une discussion fort peu agréable pour les autres, mais défouloir pour nous, mais je ne tenais pas à faire subir ça à Casey. J'en restais donc là, n'en pensant pas moins.

Nous trinquâmes aux résultats du concours et leur potentielle réussite, puis Casey nous demanda ce qu'on allait faire durant ces vacances. Felicia expliqua qu'elle allait rentrer sur Londres, ce qui avait l'air d'être peu habituel. Avec le temps, j'appréciais de plus en plus de passer les fêtes de fin d'année avec ma famille. Je m'étais totalement détaché de mon passé et profitais enfin de ma nouvelle vie avec eux. Tout n'était pas toujours facile et parfois j'avais des rechutes, mais dans l'ensemble, c'était un moment agréable qu'on appréciait de partager tous ensemble. “Je rentre à Oxford passait les fêtes en famille. Et toi ?” Je ne rentrais pas dans les détails, ce que j'aurai pu faire si j'avais été seul avec Casey, mais hors de question de laisser à Felicia l'occasion d'entrevoir ma vie hors de ces murs. Et puis de toute façon, ce n'était pas comme si ça l'intéressait vraiment ! Ce que je détestais profondément dans ce genre de soirée, c'est qu'il y avait toujours quelqu'un pour venir les déranger. Et évidemment, sans aucune surprise, c'était toujours pour parler à Casey. Pour une personne qui se voulait mal à l'aise avec les autres, elle avait énormément d'amis. Caleb pointa le bout de son nez et après un bref salut à la ronde, invita Casey à danser avec lui, ce qu'elle accepta sans trop se faire prier. L'avais-je mauvaise ? Evidemment. Allais-je le montrer à Felicia ? Plutôt crever ! S'il y avait bien une chose que je détestais, c'est qu'elle puisse se repaitre d'une de mes faiblesses. Je me tournais donc vers la brune restait involontairement à mes côtés “Elle est libre de faire ce qu'elle veut, non ?” Répliquais-je sans chaleur. Si elle savait le nombre de fois où je m'étais retrouvé un peu dans cette situation là, je ne les comptais même plus. A croire que c'était écrit qu'on ne pourrait jamais passer un moment ensemble, tranquillement. Etait-ce un présage ? Peut-être... “Te gêne surtout pas pour aller voir tes amis, ton absence sera une bénédiction !” Répliquais-je avec le sourire, préférant rester seul que mal accompagné.



Tenue de Brook:
@Casey N. Pumpkin
@Felicia A. Williams
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyLun 14 Déc - 16:05


- "Vous avez été puni, vous ?"

La question de son colocataire lui rappela subitement que ce dernier n'était pas au courant qu'il avait fait le mur pour se rendre au lac du château. Il est vrai que le soir de son échappée nocturne, il avait bien fait attention à ne pas réveiller son voisin et, lorsqu'il était revenu tard de sa retenue, Colin était déjà profondément endormi.
Le retard du métis n'avait pas été abordé le lendemain, Kovit se demandait d'ailleurs si son colocataire s'était rendu compte qu'il était revenu tard.

En réponse à l'interrogation de son camarade, le Thaïlandais se contenta de hocher la tête en tentant de garder une expression plutôt neutre, il n'était pas fier d'avoir été attrapé. La punition en elle-même n'était pas la pire chose, mais il était d'ordinaire plus doué que ça pour contourner les règles sans se faire prendre.
Amaïa ne perdit pas de temps pour répondre, à croire que Colin était le seul de leur quatuor à ne pas avoir goûté aux joies procurées par quelques heures de retenues.

La mise en garde du jeune Serpentard ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, le métis comptait bien faire beaucoup plus attention à l'avenir, mais déjà il fallait attendre, se faire un peu oublier du concierge bien que quelques mois se soient déjà écoulés depuis l'incident.
Lorsqu'il serait sûr d'être hors du radar de l'adulte, il pourrait retenter l'expérience en étant un peu plus préparé cette fois-ci.

Lorsque la question de la présence du ministre fut abordée, Kovit remarqua du coin de l'œil que sa cousine avait cessé de les écouter pour suivre les danseurs des yeux avec une pointe d'envie dans le regard. Le garçon n'était pas près d'inviter la coréenne à danser, il pouvait faire des efforts mais ce genre de situation risquait de le mettre à mal. Bien qu'Amaïa faisait partie des rares personnes dont il supportait le contact, si ce dernier était trop prolongé cela pouvait tout de même avoir des effets négatifs et il voulait clairement éviter une crise de panique au milieu du bal.
Il se sentait un peu coupable de devoir lui refuser une valse si d'aventure elle le lui proposait, car il ne s'en sentait tout simplement pas capable.

Le sujet du ministre s'était clos sur une dernière plaisanterie de Colin alors que sa cousine sauta à pieds joints dans le plat pour les interroger sur leurs cavalières inexistantes.
Des cours de danse à la place de celui de potions, autant choisir entre la peste et le choléra pour Kovit. D'un côté, on lui proposait des contacts physiques prolongés avec de parfaits inconnus pour apprendre à bouger ses pieds, de l'autre de manipuler du feu sous des chaudrons avec un professeur qui s'amusait à étrangler ses élèves par la cravate.
Bon, la situation était peut-être un peu dramatisée, mais le ressenti était le même pour le Serpentard, aussi il ne retint pas la grimace qui déforma ses traits. Après tout, peut-être qu'en cours de danse il pourrait feindre une maladie l'empêchant de participer au cours ?

Leur conversation fut interrompue par l'arrivée d'une élève plus âgée qui abordait une expression joyeuse sur le visage. À ses côtés, Amaïa demanda l'identité de l'invitée surprise au groupe, ce à quoi répondit le Thaïlandais par un haussement d'épaules, un air confus plaqué sur le visage.

“Je sais pour quelle raison le ministre est ici.”

À ses mots, Kovit resta stoïque, cette fille savait pourquoi il était là ? Vraiment ?
Pourquoi est-ce qu'une simple élève de Poudlard le saurait ? À moins qu'elle ait des liens avec le-dit ministre, mais pourquoi venir en parler à des première années à qui elle n'avait jamais parlé auparavant ?
Ça sentait déjà le sapin cette histoire, d'autant que leur aînée ne semblait vouloir répandre la rumeur qu'auprès de leur petit groupe.

“Une bombe a été placée au sous-sol. Le ministre est là simplement pour faire diversion avant que tout ne pète”.

Ridicule.
C'était le seul mot qui lui était venu à l'esprit.
Quitte à mentir pour les effrayer, autant y mettre un peu plus d'efforts pour que ce soit plausible.
Si bombe il y avait, elle serait sûrement destinée au ministre, c'était complètement fumeux qu'il fasse diversion pour faire sauter les élèves.
Cette élève était vraiment censée être son aînée ? Pas super comme modèle.
Certes, c'était une plaisanterie, mais elle était de mauvais goût, surtout que le métis avait tendance à voir les pires scénarios un peu partout donc ce genre d'allégation, impliquant du feu par-dessus le marché, ne le faisait pas rire du tout.

Ses propos intérieurs furent appuyés par l'expression de détresse qui se peignait sur le visage d'Amaïa alors que cette dernière agrippait la manche du Serpentard. Sa cousine avait pris l'intruse aux mots et semblait désemparée.

« Ama ? »

Il avait chuchoté pour ne pas la brusquer, mais sa cousine le surprit en passant de l'incompréhension à la colère. La petite Serdaigle s'avança vers l'élève plus âgée, affirmant avec confiance que cette dernière venait de mentir.
Cette réaction rassura un peu Kovit qui, l'espace d'un instant, avait bien cru qu'il allait devoir gérer une potentielle crise de la coréenne alors que lui-même peinait à maîtriser les siennes de base.
La Serdaigle lista avec une froideur déconcertante les failles dans les propos et les expressions de la fille aux couettes.


"C'est nul. Tu es nulle. Va-t-en." 

La conclusion fut abrupte et appuyée par le départ de la jeune asiatique sans un regard en arrière.
Kovit sentit ses sourcils se froncer en voyant sa cousine réfugiée dans un coin, serrant sa robe très fort entre ses doigts.
Le métis ne tarda pas à lui emboîter le pas, non sans un dernier mot à l'encontre de la fille qui avait causé ce chaos.

« Tu es fière de toi, j'espère ? »

Il avait presque craché ses mots, son ton était polaire mais, malgré tout, il tentait de garder le contrôle de ses émotions. Il se mettait rarement en colère, il détestait se mettre en colère mais, par-dessus, tout il en avait peur. C'était cette rage qui lui avait valu un aller-simple pour l'Angleterre, rien de bon ne ressortait de la colère.
C'est pour cela qu'il tenta très vite de balayer la sensation de bouillonnement qui commençait à l'habiter pour reprendre son masque de neutralité et se concentrer sur le plus important à l'instant : Amaïa.
Il ne tarda pas à la rejoindre, jetant un coup d'œil en arrière pour voir où en était leurs deux amis.

« Il n'y a pas de bombe. »

L'asiatique s'était posté aux côtés de la jeune fille qui triturait encore le tissu de sa robe.

« Tu as vu juste Amaïa. »

Il avait adopté une voix posée et un ton assuré pour tenter de rassurer au mieux la coréenne, il savait ce que cette situation impliquait pour la Serdaigle et le mieux à faire était de montrer qu'elle était entourée.

« On est au moins deux, Amaïa », finit-il avec un petit sourire, « Et peut-être même quatre. », ajouta le garçon en dirigeant son regard vers son colocataire et le deuxième Serdaigle.
Kovit chercha une nouvelle fois le regard de la jeune fille :

« Tu peux respirer, je surveillerais. »


Tenue de Noël:

@Dmitri D. van Aken
@Y. Amaïa Sawner
@Colin Hill
@Willow P. Mulray
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyLun 14 Déc - 20:01



Un bal pour Noël

ft. everyone & de la full surveillance

Il s’était approché d’elle avec insouciance. Quelle raison pu le pousser jusque-là ? Une conversation intime le temps d’un soir, est-ce vraiment cela ? Il en doute, car cette intimité est aujourd’hui rompue. Ils ne se font pas face. Wayde est précisément posé à côté d’elle, pointant son regard sur la foule d’étudiants au besoin d’être protégés. Il était là pour eux l’an dernier, il les aura aidé à sortir de la salle de bal en flamme, il sera aux aguets cette année encore. Aucune jolie blonde en robe rouge passion ne changera ça. Il lui exprime le caractère de celle-ci, tout ce qui s’émane de sa collègue dans pareille tenue. Il apprend à la connaître peu à peu, d’après les aspects qu’elle révèle d’elle. Tout ce que le rouge représente lui colle à la peau. Mais il sait qu’elle est bien plus que ça, et c’est toute l’ironie de la chose. Elle n’a pas choisit la robe pour cette raison, mais la raison lui était bien égal. Le compliment, lui, bien que discret, est placé. Sa remarque sur une potentielle goutte de sang qui passe inaperçu le fait sourire en coin à nouveau. Voilà qui lui ressemble toujours un peu plus. Puis le visage d’Askja se tourne finalement vers celui de Wayde, lui qui ne tarde pas à suivre le mouvement. Deux paires d’yeux bleus et clairs se regardent finalement dans des salutations toujours aussi inhabituelles. Mais le bleu des yeux d’Askja fait aujourd'hui l’effet d’une douche froide. Elle évoque, accidentellement, le seul sujet qu’il n’avait pas évoqué avec elle. Elle l’ignore, pas vrai ? Ce n'est pas volontaire ? Autrement ce coup bas, il ne risquerait pas de l’oublier. Même si le retour sur la noirceur de son costume commençait par une forme de compliment bien dissimulé, sa gorge se noue subitement. Est-il seulement capable de le cacher ? C’est soudain, alors sa réaction, elle aussi, est spontanée. Il ne trouve plus les mots, mais la visite de Siwan et d’Amelia l’arrange bien. Il n’aura finalement pas le temps de répliquer. Sauvé par le gong. Il peut calmer les battements hâtifs de son coeur.

Elle est rayonnante, souriante, taquine. Siwan est un véritable rayon de soleil, comme toujours. D’un signe de tête, elle salut Wayde, mais elle n’en reste pas là. Son regard parle à lui tout seul. Elle soupçonne quelque chose, elle s’interroge, elle le taquine d’une simple expression du visage. Que peut-elle bien s’imaginer ? C’est ce qu’il se demande, et c’est ce qu’il lui répond, fronçant les sourcils un instant. Illuminé par le rayon de soleil venu chasser les nuages rapidement arrivés au-dessus de la tête de Wayde, il lui offre un sourire rassurant. « Je viens seulement d’arriver, je n’allais pas manquer de te venir te voir ! » Dit-il amusé, comme s’il avait besoin de se justifier. Il se tourne finalement vers Amelia qu’il salue également d’un sourire enjoué. Maintenant que le visage si parlant d’Amelia lui est revenu en mémoire, il apprécie un peu la compagnie de la jeune Femme. Elle lui rappel un passé glorieux, une scolarité cocasse et terriblement intrépide. Toutes deux remarquent les tenues d’Askja et de Wayde, et ce dernier doit bien avouer qu’elles aussi ont fait un effort considérable. Elles sont magnifiques. « C'est gentil Amelia, tu es ravissante. » Dit-il avec simple et élégante sympathie, sûrement qu’il sentit la jeune Femme en parfaite confusion au milieu de ses collègues. Siwan est une femme très expressive, il faut suivre, ça ne fait aucun doute. Que doit-on pensé d’un homme ainsi entouré de toutes ses Femmes ? Un chanceux, certainement.

Moins chanceuse cependant, c’est Amelia qui se prend un petit revers de la part de sa collègue. Elle a fait l’erreur de l’appeler Askja. C’est pourtant bien son nom, pas vrai ? Une erreur que Wayde ne fait plus, si ce n’est pour la provoquer. La sulfureuse est pourtant bien capable de détruire une ambiance en moins d’un instant, et ça ne manque pas à l’attention de Wayde. Amelia ne mérite pas ça. Il lui porte alors un regard de soutien, un regard rassurant, celui d’un homme qui prend les choses en main. Wayde, aujourd’hui habitué aux caprices de la professeure de défense contre les forces du mal, ne laisse même plus aucune crainte planer. « Ne blâmez pas Amelia, nous avons tous fait cette erreur que nous n’oserions réitérer ! » La revoilà. Cette courtoisie désinvolte, celle qu’il a toujours utilisé avec elle, celle qu’il avait mit de côté un jour, une seule fois. Car il serait le premier à l'appeler par son prénom pour déchainer la bête. Il enchaîne, orgueilleux. Il se tourne vers elle, et lui tend subitement sa main forte. Le revoilà, le culotté. « Acceptez-vous de porter toute votre poigne sur une surveillance de la piste ? » Excuse bidon, invitation dissimulée, Wayde ne cache pas ses véritables intentions. Il veut libérer Amelia de la piquante Askja, et défier l’intrépide une nouvelle fois, mais sur la piste de danse cette fois. Oserait-elle refuser ? Il a un doute. Tout est possible avec elle. Mais il se trouve qu’elle accepte, sûrement pour des raisons qui lui sont propres. Alors qu’ils commencent à s’éloigner, Wayde pose une main hâtive et rassurante sur l’épaule d’Amelia, preuve de sa bienveillance. Sur le chemin de la piste, passant à côté de Siwan, il prend un instant pour se pencher vers son oreille discrète. « Je ne sais pas ce que tu t’imagines, mais arrête ça tout de suite. » Dit-il avec un sourire en coin, plaisantin, pourtant bien sûr de comprendre ce que Siwan a en tête, chose qu’il prend avec amusement. Au final, l’adolescent populaire et extraverti sommeil toujours en lui. Il se fiche bien de ce qu’on peut penser. Il s'amuse et fait ce dont il a envie. Malgré un soir inédit, Wayde ne pourra jamais se séparer de l'air de défi qui règne entre lui et Askja, cet tension défiante, elle se ressent certainement. Une danse partagée peut autant s'apparenter à une complicité qu'à un combat. Les piques vont fuser, il en est certain. Il le souhaiterait presque. Il aurait pu inviter Amelia et l'éloigner de Thorstein. Mais c'est bien l'inverse qu'il a choisit, l'option la plus dangereuse et la plus courageuse. Prendre la bête pour l'éloigner de sa proie.


@Professeur A. Thorstein
@Professeur A. Hatwell
@Professeur S. Kendrick
HJ : Pour info j’ai anticipé la réponse de Thor avec son accord [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 2738742592

Tenue de Wayde:

(c) oxymort



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Antonella L. Mancini

Antonella L. Mancini



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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyLun 14 Déc - 22:01

Skyler
&
co


Un bal pour Noël

Sasha et moi formons une bonne équipe. Nous sommes complémentaires sur tous les points. Elle prend un immense plaisir et met beaucoup de soin à se préparer pour la moindre occasion festive, tandis que moi ... « PUTAIN ! Y'a vraiment des meufs qui mettent ça pour le plaisir ? » Je m'exclame alors que mon trait d'eye-liner vient encore de déborder, pour la troisième fois consécutive en moins de cinq minutes. Je n'ai aucune patience pour ces choses là et c'est évidemment Sasha qui finit par me tracer une ligne parfaite avec une jolie petite virgule en bout de paupière. Tout ce que fait Sasha est parfait, comme toujours. Un sort pour dompter ma crinière, une dernière retouche à son rouge à lèvres et nous sommes prêtes. La ponctualité n'est pas notre fort - d'ailleurs Bluebell est partie bien avant nous - mais qu'importe. J'ai convenu avec Blaze qu'il m'attendrait dans la salle de balle et que je m'y rendrais avec ma comparse italienne. Nous avons des résultats à entendre et surtout, un concours à gagner.

Je fais pâle figure à côté de ma sublime camarade de dortoir. Sa robe bustier met en valeur chacune de ses courbes et ne laisse guère de place à la suggestion. Moi, à côté, je ressemble à une patate avec ma robe bon marché et mes espèces de chaussures à talons dans lesquelles je ne suis guère à l'aise. La salle est joliment décorée et je me rends compte que c'est la première fois que je me rends à un bal de Noël à Poudlard. L'an dernier était une exception puisque ça se passait dans un orphelinat moldu. J'observe l'assemblée mais ne repère pas Blaze. Il n'est sans doute pas encore arrivée. En revanche, je repère facilement Misha, entouré de la catin de Poudlard et d'une autre de mes camarades de dortoir. Je capte également Maxwell et Carla ainsi que nos adversaires du soir. Je me prends à rêver de les battre à ce concours de potions dans lequel j'ai mis beaucoup plus de conviction et d'application que prévu. Sasha me tend un verre, sourire aux lèvres. Je m'en saisis en esquissant un sourire à mon tour en attendant sa promesse et le petit surnom dont Sasha m'affuble. « Chiche, on pourrait alimenter des fantasmes. » Je réponds avec un air entendu. Notre baiser dans la salle sur demande a fait forte impression auprès de certains garçons. Faibles hommes qu'ils sont. Je porte les lèvres à mon verre et goûte mon jus de citrouille en regrettant de ne pas avoir apporté l'une des petites fioles obtenues dans le calendrier de l'avent offert par Maxwell pour mon anniversaire. Il me tarde de connaître les résultats du concours, bien plus compétitrice que je ne laisse voir. Sasha aussi s'impatiente et je sais qu'elle a mis beaucoup de cœur dans la création de notre potion. N'était-ce pas son idée, après tout ? « Te fais pas d'illusions, le concours est sûrement truqué par ces connards d'aristo. » Je crache presque mes derniers mots, tant je déteste toutes ces nobles familles de sang-purs et leurs idéaux arriérés. Mais, au fond de moi, j'espère sincèrement gagner à la loyale, ou même avoir la seconde place. Pourquoi pas, après tout ? La chance sourit aux audacieux et notre potion ne manque clairement pas d'audace.

@Sasha L. Vicenzo
CODAGE PAR AMIANTE


Tenue de Skyler:
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyLun 14 Déc - 23:14


Un bal pour Noël



Il est intriguant. Et détestable. Et il lui ressemble plus qu’elle n’osera bien l’avouer. Et c’est un abruti. Et elle le tolère de plus en plus. Et elle lui dirait bien d’aller se faire foutre avec son truc de couleurs. Mais quelque part, l’analyse est juste. Chaque point lui ressemble, chaque point ne lui colle que trop bien. Même si elle est bien plus que ça. Il n’a rien besoin d’ajouter, il en a largement assez dit. Et il ne fait aucun doute que lorsque ses yeux ne transperceront plus les étudiants sur la piste mais qu’ils seront sur le plafond au-dessus de son lit, la nuit, elle aura le temps d’analyser et de décortiquer ce qu’il a dit pour en chercher le sens véritable. Il y a toujours des non-dits, des choses cachées, même si les intentions ont l’air claires, alors elle les trouvera.
A sa référence à un probable nez cassé, elle sourit en coin, et lui aussi. Il reconnaitra là sans mal un clin d’œil à leur première rencontre. De même que la suite de son discours, qui concerne les coïncidences. Il ne relève pas, mais il n’en a pas besoin, elle est certaine qu’il aura parfaitement compris.

La surveillance est accrue et même s’il peut paraitre détendu, la Thorstein l’imagine aussi tendu qu’elle. Elle ne fait pas que l’imaginer d’ailleurs, elle en est sûre. Comme elle, ses yeux sont sur les pensionnaires du château qui, insouciants, se déchainent sur la piste, boivent un verre au buffet, savourent une tartelette ou un morceau de musique en bonne compagnie. Elle est certaine que, tout comme elle, sa baguette est toute prête à agir et réagir. Ses yeux rencontrent ses homologues masculins lorsqu’elle coule un regard vers Wayde. Comme lui avant elle, elle lui fait une analyse de la couleur qu’il porte ce soir. Les mots qu’elle évoque lui ressemble assez au départ, ensuite, ce n’est plus que suppositions. Elle ne le connait que peu, après tout. Elle n’a que quelques brides d’informations à son sujet. Et pourtant, rien de ce qu’il fait ne la surprend vraiment, parce qu’elle pourrait elle aussi, potentiellement, réagir de cette façon.
Mais sa réaction lorsqu’elle donne le dernier mot lui rappelle la sienne lorsqu’il lui a retourné la question qu’elle appréhendait tant depuis des années. Il a l’air… Soufflé. Et elle ne comprend pas bien pourquoi. La nuit, et un esprit moins pris par les possibles événements de la soirée, lui porteraient conseil, sans aucun doute. Elle avait assez d’informations pour trouver une solution par elle, bien qu’elle l’ignorait pour l’instant. De toute façon, l’heure n’est plus à l’investigation puisqu’ils sont interrompus par une voix que Thor ne peut que reconnaitre. Et elle n’est pas seule en plus, bah tiens. Il fallait, forcément, qu’elle rameute la moitié de la planète. Fort heureusement, la Thorstein tolérait un peu la présence de Hatwell, l’enseignante d’Histoire de la Magie.

Le contact visuel avec Wayde était rompu, Askja reporta son regard sur la foule, sur des détails que personne ne regarderait mais qui avaient toute leur importance. A la remarque de Siwan, elle ne se contenta que d’un haussement d’épaules. Il ne datait pas d’hier qu’elle restait toujours en retrait de la foule. Elle l’avait fait lors de la soirée entre adultes l’an dernier.
Amelia les salue et, à l’évocation de son prénom, le regard de la Suédoise se plisse un peu et doucement, elle tourne la tête vers l’autre blonde. Siwan lui adresse un compliment sur sa robe que Thor ne relève même pas tellement son regard est fixé sur l’enseignante d’HDM. Ses lèvres sont serrées, ses mâchoires contractées. Son corps est tendu d’entendre ce prénom qu’elle déteste. Wayde complimente la blonde et ça la ferait presque grincer des dents, pas de jalousie, mais c’est deux poids deux mesures avec lui. Putain de trou du cul pas fichu d’être un peu honnête avec lui-même apparemment. Elle lui foutrait bien une baffe, d’ailleurs. Elle qui parlait justement de nez cassé, il n’était pas à l’abri que ce soit le sien, en fait. Mais il n’était clairement pas la cible prioritaire. Elle aurait tout le temps de lui mettre la misère plus tard pour son instant sucre et miel ; il était son voisin de chambre, après tout.


« Oh, mais bien sûrrr, quelle tête en l’airrr je fais ! » Grince-t-elle d’une ironie pas voilée pour une noise. « Faisons nous la bise, nous qui sommes si familièrrres, et attrrrapons nous la taille pourrr fairrre la chenille, on n’est plus à ça prrrès, pas vrrrai ? »


La tolérance de la Nordique n’était pas des plus élevées, son seuil de patience encore moins. Elle aimait l’ordre, la discipline, et la hiérarchie. Et bien qu’ils avaient partagés une soirée ensemble l’an dernier autour d’un jeu particulièrement prenant, elle n’autorisait personne à la nommer aussi familièrement. Il n’existait plus qu’une seule personne pour l’appeler par son prénom et il était à des milliers de kilomètres. Ce n’était pas une petite gourgandine qui allait se le permettre.
Les lèvres de la sulfureuse blonde s’ouvre pour ajouter quelque chose, mais Wayde intervient avant elle, lui faisant tourner la tête vers lui d’un coup avec un regard à pétrifier tel un basilic. Ce ton, elle le reconnait. Il n’arrête pas d’en user sur elle. Il est désinvolte et ça lui donne envie de lui filer un coup de poing. Le nez cassé évoqué plus tôt, encore. Elle le transperce du regard, seul adversaire pour qui elle a un minimum de respect parce qu’il a su s’en montrer digne. Mais son comportement de chevalier servant l’agace profondément. Elle ne sait pas l’expliquer, pourtant.


« Parrrdonnez-moi d’avoirrr frrroissé Blanche-Neige, Charrrmant. » Lui fit-elle, un air de défi flamboyant dans le regard.


Voilà qui il était, défenseur de la veuve et de l’orphelin, défenseur des opprimés et des demoiselles en détresse. Le Prince Charmant, ce crétin des contes qui méritait bien de se faire bouffer par le dragon à la fin de l’histoire. Il était bien loin le temps des aveux des enfants perdus, bien loin la trêve entre les deux. Il n’était plus le cafard, il venait de passer au grade supérieur. Désormais, elle savait bien comment l’appeler lorsqu’il faudrait l’emmerder un peu.
La main soudaine qu’il tend vers elle la laisse sur ses gardes. Elle fixe cette main, comme prête à mordre. Ses yeux sont rivés sur lui, sur sa main. Son regard est glacial et elle retrousse presque les babines, comme un animal prêt pour l’attaque. Une surveillance de la piste ? Une danse quoi. Encore une fois, pas foutu d’être putain d’honnête. Mais il ne faisait aucun doute que s’il avait proposé à l’autre blonde, il lui aurait parlé de fanfreluches, de valses et de plumes entre les fesses. Mais ça n’avait aucune importance, elle s’en fichait bien de ce qu’ils pouvaient faire ensemble. Du moment qu’il n’interférait pas dans ses histoires à elle. Mais évidemment, encore une fois, comme lors de leur rencontre, il avait fallu qu’il ne soit pas capable de se mêler de ses fesses adorablement mises en valeur dans son smoking.

Elle aurait bien voulu lui faire un doigt d’honneur en lui disant d’aller se faire foutre, mais la salle était pleine de monde, de pensionnaires, et elle avait horreur de se donner en spectacle de cette façon. Aussi, il venait encore de la défier. Si elle n’acceptait pas la demande, il l’a prendrait pour une faible qui avait peur de danser devant tout le monde. Elle n’avait aucune compétence en danse, elle n’avait même jamais dansé de sa vie, mais il n’avait aucune moyen de le savoir. C’était comme pour l’escalade finalement, il lui relançait la balle, comme le vulgaire jeu auquel ils s’adonnaient tous les deux. Elle n’avait même pas calculé Siwan depuis son arrivée, trop occupée à vouloir étrangler les deux autres.
Elle n’est pas faible. Et même si elle n’est pas sur son terrain, elle se battra autant qu’il le faut, mais hors de question de se défiler. Alors, elle fixe ses pupilles avant de se mettre à bouger vers la piste.


« Trrrès bien, Charrrmant. Vous l’aurrrez voulu. » Dit-elle, pleine d’assurance.


Elle ignore tout de même sa main. Le toucher ? Et puis quoi encore !? Ils n’étaient pas encore sur la piste, elle n’avait strictement pas besoin qu’il la touche ou qu’il l’escorte avec une main posée dans le dos. Elle n’était pas handicapée, elle s’escortait très bien toute seule. Elle a un regard pour Siwan en passant, un regard appuyé.


« Si tu trrrouves un trrruc plus forrrt qu’un jus de citrrrouille, prrrends m’en un. »


Aucun doute qu’elle doit se régaler, la Siwan. Elle ne la lâchera certainement plus, après ça. Elle ne la lâche jamais, de toute façon. Thorstein avance, ses yeux se posent alors sur Misha, accompagné d’une fille à couettes et dans une tenue provocante à souhaits. Son regard passe à un autre couple, puis à un autre jusqu’à ce qu’elle arrive sur la piste de danse, Wayde dans son dos. Les mâchoires se contractent encore une fois, d’appréhension plus que de colère. Elle fait un demi-tour sur elle-même pour le regarder en face.


« Si vous voulez fuirrr, c’est le moment. » le défia-t-elle.


Malgré la robe fluide, le corps était plus tendu que jamais et il se raidit encore lorsqu’il posa une main sur sa hanche. Le contact physique, c’était une véritable aversion. Ca la crispait énormément. Surtout là, sur le bord d’une piste de danse entourée d’élèves de tous les côtés. Et d’une Siwan aux aguets de la moindre chose à pouvoir raconter. Elle en entendrait parler pendant des mois, elle en était sûre. Des années, même.
Les prunelles de la Nordique laissèrent celles du conseiller pour passer derrière son épaule et observer les danseurs et les abords de la piste. Après tout, en danse, il s’agissait de laisser l’homme diriger. Et l’idée ne lui plaisait pas du tout. Elle n’avait pas confiance en lui, elle ne laissait le contrôle à personne d’autre qu’elle-même. Mais il fallait le reconnaitre, elle n’était pas sur son terrain, mieux valait ne pas y mettre trop de fierté et le laisser guider. Ce n’était qu’une danse, après tout, pas un combat de coqs. Quoi que…



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Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMar 15 Déc - 0:06

Un bal pour Noël 🎄


Mika, très au courant des faits de Poudlard et particulièrement de ses occupants, ne rate pas l’occasion pour énoncer toutes les qualités qu’elle connaît de Caleb, ce qui me fait immanquablement pouffer. Elle sait mettre les gens en avant, et surtout laisser une bonne impression d’elle. Ou du moins, de ses connaissances en ragots. Après tout, c’est pas ma première fournisseuse d’informations pour rien. En tout cas, je remercie intérieurement Caleb pour sa retenue et sa courtoisie envers Michaela. J’en connais d’autres, dont je tairais les noms, qui ne se seraient pas gênés pour lui faire savoir qu’elle n’était pas voulue dans un certain cercle de personnes. Fort heureusement, Caleb n’est pas de ces gens-là et même si la couleur criarde de sa robe pourrait être dérangeante pour certaines rétines, il ne montre rien. Sa façon de le présenter le fait même rire et il lui dit même qu’il l’apprécie déjà. Mika doit être aux anges, littéralement. Je n’imagine même pas ce qu’il peut bien se passer dans sa petite tête.

Comme toujours, je demande alors à Caleb si il compte finir la soirée avec quelqu’un. Il élude la question, mais je vois dans son regard qu’il est en train de fouiller la pièce. Et quelque chose me dit qu’il cherche une personne bien précise. Mais je n’ai pas la moindre idée de qui il s’agit. C’est pas drôle. Et il sait pertinemment que je ne peux pas le charrier dessus du coup. C’est calculé, l’enfoiré. Notre groupe s’agrandit lorsque Jane se joint à nous. Est-ce qu’elle est venue parce qu’elle a repéré Caleb ou moi en premier ? Je ne sais pas, mais j’aimerai bien que la réponse soit la deuxième option. Peut-être que j’arriverai à poser la question un peu plus tard dans la soirée ? Le moment est peut-être un peu mal choisi. Par contre, cela ne m’empêche pas de parler avant de réfléchir. A la vue de Jane, les mots franchissent la barrière de mes lèvres un peu trop vite. Même si j’essaie de me rattraper, le mal est déjà fait. Je le vois aux joues joliment rougies de Jane et je sens les regards appuyés de Caleb et Mika. Mais je fais comme si de rien n’était. C’est bien le déni, non ?

Une meuf qui se la joue très street anglaise avec une drôle de brassière fond alors sur Caleb et son commentaire m’amuse. Ils doivent bien se connaître pour qu’elle se permette ce genre de familiarité. Je lance un regard entendu à Cab. Y a que moi qui fait dans les moins de 15 ans ? Je crois pas hein. Je les laisse discuter, proposant alors d’aller chercher à boire aux deux demoiselles que je connais. A la fois parce que je suis un gentleman, c’est bien connu, mais aussi parce qu’il fait grand soif. Michaela saute alors sur l’occasion pour m’accompagner, visiblement bien décidée à ne pas me lâcher d’une semelle tant que je ne montrerai pas un peu d’entrain. Du moins, c’est ce que je crois en premier lieu. Je lui jette un coup d’œil pour acquiescer et c’est alors que je remarque son sourire qui me fait me stopper net et qui me fait ravaler mon sourire. Je connais ce regard. Ca n’augure rien de bon ça dis donc. Est-ce que c’est à cause de ce que je viens de dire à Jane ? Quelque chose m’hurle que oui et que l’avalanche de questions made by Micha n’est pas loin. A l’aide ?

Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas auprès de Caleb que je trouverai cette aide. Ce dernier décide déjà de nous abandonner parce qu’il a soit disant quelque chose de mieux à faire ailleurs. J’ai envie de lui crier que si il part il peut se brosser pour la tease mais je me retiens de justesse, évaluant que ce n’est pas la meilleure des stratégies si je veux moi-même pouvoir en profiter et ne pas me faire choper. « Lâcheur » Je maugréé alors que Caleb est déjà loin. Je le perds vite de vue, ma vision ayant tendance à se brouiller. « Je compte sur toi pour me dire si tu vois vers qui il va Micha. Il va pas s’en sortir comme ça. » C’est une mission parfaite pour cette petite curieuse qui se fera un grand plaisir de découvrir ave qui son mec populaire va passer la soirée. Il voulait pas nous dire hein. Bah on découvrira quand même !

Je me retourne alors vers les deux filles, mes méninges m’indiquant que si je pars maintenant avec Micha, on abandonnera Jane toute seule à son sort. Et cette idée est inconcevable. Même si je fais vite, on va pas la laisser seule ! Je suis sur le point de lui dire de venir avec nous, ne lui laissant guère le choix, mais elle devance mon cerveau qui a décidé de se mettre en mode ralenti en nous indiquant qu’elle nous suit. « Allons-y alors ! » Je dis, de nouveau de bonne humeur. En plus c’est tout bénef, elle ne me laisse pas seule avec Michaela qui va devoir retenir ses questions. Avec un peu de chance, elle va les oublier aussi. Vu la vitesse à laquelle va son cerveau, et à la rapidité de son débit de parole, j’ai peut-être des chances. Son attention a été détournée vers Caleb. Est-ce suffisant ? En tout cas... A boire ! Je tourne les talons, prêt à me diriger vers le buffet lorsque Jane me retient en se postant devant moi, m’arrêtant net dans mon élan. Ses doigts se portent jusqu’à mon col afin de reboutonner mes boutons. Je les sens frôler ma peau et j’ai tout à coup très chaud et plutôt que de les boutonner, j’aimerai bien qu’elle fasse l’inverse. Je me fais force pour déglutir et me contenter de sourire un peu bêtement. Les images de notre dernière soirée que l’on s’était promis d’oublier m’envahissent et j’ai soudain très envie de continuer là où nous nous étions arrêtés. Mais ce ne serait pas sage. On est au milieu de plein de monde et il y a Michaela à côté de nous. Et mon subconscient me rappelle que Prudence ne doit pas être loin non plus. Intérieurement, je le fait taire ce fichu subconscient. De un, parce que je sais me contrôler quand même. De deux, pour ce qui est de Prudence, merde. Voilà. « Et de l’autre demoiselle qui nous accompagne. » Je susurre, prenant également à parti Mika pour ne pas l’exclure non plus. J’essayais de faire encore un compliment à Jane, mais je sens que c’est encore un peu foiré et un peu tendancieux.

Escorté par les deux filles, une postée à ma droite, l’autre à ma gauche, nous avançons enfin vers le buffet. Un seul objectif, ces punchs non alcoolisés que je vais pouvoir alcooliser moi-même. Jane me pose alors une question, essayant de parler assez bas certainement dans le cas où je ne voudrais pas que Micha nous entende. J’hausse les épaules, et réponds pour les deux. « Ouais, mais me voilà. A cause, ou grâce, à cette demoiselle. Faut voir avec elle. J’avais pas prévu de venir à la base. » Je désigne Mika d’un coup de menton qui doit définitivement être toute fière de son coup. Je croise alors son regard qui me confirme clairement qu’elle est pas mécontente d’être en notre compagnie. « Arrête de me regarder comme ça. » Je glisse à Micha de façon pas particulièrement discrète. « Et toi, ça va ? » Je demande plus bas à mon tour, me tournant de nouveau vers Jane, les conversations de notre soirée encore bien vive dans ma tête malgré mon degré d’alcoolémie.

Enfin arrivé au bar, je me tourne vers le deux jeunes femmes. L’heure de picoler est arrivé ! Bon, bien sûr, c’est pas ce que je leur dit. « Qu’est-ce que je vous sers, mesdemoiselles ? » Je demande le plus serviable au monde, prêt à remplir les verres des demoiselles avant de remplir le mien. Une fois la commande passée, je tends son verre à l’une, puis à l’autre, avant d’en prendre un pour moi et de le remplir au ¾. Je jette ensuite un coup d’œil par-dessus mon épaule, jugeant la proximité des profs ces rabat-joie, avant de compléter mon verre en y déversant une partie du contenu de ma flasque d’une main experte et de la faire disparaître à la vitesse de la lumière dans le pli intérieur de ma veste. Une fois chose faite, je me retourne l’air de rien vers mes deux amies. « A la vôtre ! » Je trinque avec elles et sans attendre mon reste, je porte mon verre à mes lèvres pour en boire une première grosse gorgée.


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Tenue de Killian:
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMar 15 Déc - 1:49



Bal de Noël
ft. Michaela O'Delee, @Killian Knight, @Caleb P. Avery, @Jane E. Gray, @Maëlle E. James & les participants

La tournure qu’avait pris sa soirée ne pouvait que réjouir Michaela. Et dire qu’au début, il avait été seulement question de se rendre au bal le plus normalement du monde, toute seule avec l’espoir un peu vague d’y retrouver une copine ou deux… Mais ça, c’était avant que Killian ne croise sa route dans la salle commune ! Qui aurait cru qu’une gamine comme elle se retrouverait en compagnie de deux des garçons les plus influents de l’école ?! Certainement pas elle ! Elle n’en avait jamais espéré tant et, pourtant, sa main serrait celle de Caleb Avery avec entrain ! Elle ne regrettait pas de n’avoir été invitée par personne, mine de rien ! Ça valait mieux que tous les vrais cavaliers du monde ! Non seulement elle n’était pas seule mais, en plus, elle venait de faire son entrée dans la cour des grands ! Elle espérait un peu que ça en parlerait dans les couloirs, demain, quand même ! Qu’on cherche à savoir comment elle avait fait pour venir au bras de Killian Knight ou qu’on parie sur ce qui les liait vraiment. Oh, elle se fichait bien des garçons en règle générale, elle n’avait que treize ans et encore tout le temps pour s’y intéresser réellement, mais quand même, elle n’était pas idiote et comprenait plus que bien à quel point ça pouvait être flatteur ! Un sourire fier étira ses lèvres alors que Caleb se fendait d’un rire discret. Cette soirée était vraiment une réussite !

Enchanté Mika. J’sens que j’vais bien t’apprécier.

Le rouge lui monta aux joues alors que son sourire devenait immense. Il aurait sûrement oublié son existence d’ici deux jours mais ça ne faisait rien. Pendant quelques minutes au moins, elle aurait été le centre d’attention de deux des préfets les plus cool de Poudlard. Elle n’avait jamais cherché la popularité, se contentant de faire son bonhomme de chemin dans son coin, mais elle n’en était pas moins une adolescente comme les autres, plus que ravie d’avoir la reconnaissance de ses pairs, surtout quand ils étaient plus vieux et que la moitié des filles de l’école aurait sûrement vendu leurs parents pour être à sa place ! Et comme si ça ne suffisait pas, Mademoiselle Gray se joignit à eux… Elle eut un doute quant à la raison de sa venue, s’attendant presque à ce qu’une urgence préfectorale les embarque loin d’elle, mais finalement, elle se contenta de leur dire bonjour. C’était vraiment bizarre d’avoir l’infirmière dans son groupe, quand même… Normalement, elle aurait pas dû plutôt aller avec les professeurs ?

Merci beaucoup, la tienne est très chouette aussi.

Elle ne put s’empêcher de glousser fièrement. Évidemment qu’elle était très chouette, sa robe ! Déjà, elle avait de jolies couleurs, on ne la voyait pas sur tout le monde et en plus elle lui avait donné une seconde vie en l’achetant. Combien de personnes dans cette pièce avaient fait l’effort de ne pas encourager une surproduction textile hyper-polluante ? Sûrement pas des masses !

Je confirme, tu es ravissante Jane. Comment vas-tu ?

Même le Serpentard tutoyait Mademoiselle Gray ? Est-ce qu’elle était amie avec tous les septième année ? C’était réglementaire, ça ? En même temps, elle ne s’était jamais posée la question mais elle avait sûrement été élève en même temps qu’eux, au tout début… Elle devait avoir quoi…? Vingt-cinq ans…? Il y avait un monde dans lequel c’était possible ! Si ça se trouvait, elle avait été préfète, elle aussi, et elle avait dû les aider quand ils étaient petits et ça avait créé des liens. Elle avait envie de savoir. Il allait falloir qu’elle creuse durant la soirée. Killian avait intérêt à lui donner plein de détails ! Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de mettre son plan à exécution, ils furent rejoints par une fille de sa classe… qui n’avait pas trop compris le principe des tenues d’un bal. Mais en même temps, ça ne l’étonnait qu’à moitié… Elle ne la connaissait pas vraiment mais le peu qu’elle l’avait entendu parler, en classe ou quoi, elle l’avait trouvée un peu vulgaire…

Salut Maëlle !

La politesse, tout de même… Heureusement, Killian choisit plus ou moins ce moment-là pour décider de mettre les voiles et elle décida de lui emboîter le pas. C’était le moment pour un interrogatoire en bonne et due forme, ça ! Sur le chemin jusqu’au buffet, elle aurait le temps de lui poser mille et une questions ! Le Serpentard en profita pour mettre les voiles, ce qui sembla déplaire à son cavalier…

Je compte sur toi pour me dire si tu vois vers qui il va Micha. Il va pas s’en sortir comme ça.
À tes ordres, Capitaine ! rit-elle alors qu’elle suivait des yeux leur camarade, puis elle ajouta plus bas à l’adresse de son préfet : Mais j’en connais un autre qui va pas s’en sortir comme ça…

Malheureusement, son plan ne se goupilla pas comme prévu puisque Mademoiselle Gray se mit en tête de les accompagner aussi… Non mais… sérieusement…? Comment elle pouvait tirer les vers du nez de Killian s’il y avait quelqu’un pour lui offrir une porte de sortie toute trouvée ? C’était injuste ! Au pire… Elle les questionnerait tous les deux. Ils lui disaient bien « tu », elle pouvait lui demander un truc ou deux, non…? En attendant, la décision de l’adulte fit retrouver le sourire au Gryffondor. L’air qu’afficha Mika en disait long sur ce qu’elle pouvait bien en penser : « ouuuuh t’es louche t’es louche t’es louche ». Mais avant qu’ils n’aient pu faire le moindre pas en direction du buffet, elle se planta devant lui et entreprit de le rhabiller.

Laisse moi juste rectifier quelque chose… Voilà. Il faut bien que tu te montres à la hauteur de la demoiselle qui est avec toi.

L’adolescente ne fit même pas attention au clin d’oeil qu’elle lui adressa, trop occupée à les fixer tour à tour, avec l’impression tenace d’halluciner complètement. Elle était tombée dans une dimension parallèle ou…? Elle avait le droit de tripoter des élèves au beau milieu d’une salle pleine ? Elle avait le droit de tripoter des élèves tout court, même…? Il fallut une bonne seconde de plus pour qu’elle se reprenne enfin et leur adresse un sourire qui n’annonçait rien de bon. Il y avait fort à parier que tout le monde en aurait entendu parler d’ici demain, c’était certain. Ils échangèrent quelques mots à voix basse sans qu’elle ne puisse déceler grand chose. C’était la faute de cette musique, là ! Elle ne pouvait pas se taire deux secondes, elle essayait de comprendre ce qui se jouait sous son nez, là ! Elle en avait complètement oublié Caleb et sa cavalière mystère. C’était vachement moins croustillant que Killian et l’infirmière qui se faisaient des mamours et se chuchotaient des mots doux alors qu’elle était là !

Arrête de me regarder comme ça.
Je vois absolument pas de quoi tu veux parler.

Le gloussement qui accompagna sa dénégation laissa clairement entendre qu’elle voyait très bien de quoi il était question. C’était un peu simple de lui demander d’arrêter alors que c’était lui qui lui donnait toutes les raisons de le faire ! C’était pas elle qui agissait comme la moitié de quelqu’un de beaucoup plus âgé, hein ! Elle n’avait strictement rien fait, elle ! Le trajet jusqu’au buffet ne prit pas une éternité, juste assez longtemps pour glisser vers ses deux compères des regards toujours plus lourds de sous-entendus.

Qu’est-ce que je vous sers, mesdemoiselles ?
Y’a du jus de tomate, tu crois ? Sinon, un jus de pomme au pire, s’il te plaît.

Son regard glissa machinalement sur les petits fours alors que son cavalier jouait les barmans mais il y avait l’air d’y avoir beaucoup de choses avec du pâté… ou du saumon… Un soupir passa entre ses lèvres alors qu’elle récupérait son verre dans un « merci » sincère. Il y avait fort à parier qu’elle n’aurait pas particulièrement fait attention à la suite si elle ne l’avait pas vu jeter un coup d’oeil autour d’eux comme pour vérifier que personne l’observait… Qu'est-ce qu'il fichait ? Elle ne vit pas grand chose, bien sûr, mais assez pour comprendre qu’il avait fait une bêtise.

A la vôtre !
Qu’est-ce que t’as fait ? lui demanda-t-elle aussi discrètement que possible avant de répéter le plus normalement du monde : À la vôtre !

C’était un peu une phrase de grands, mine de rien, et juste ça la confortait dans son impression d’avoir quitté brusquement sa pré-adolescence pour entrer dans un monde qui lui avait été interdit jusque là. Elle était avec des adultes, ce soir, et personne ne semblait trop la prendre pour une gamine. Il n’y avait pas à dire, c’était vraiment une bonne soirée ! Elle trempa ses lèvres dans son verre et laissa son regard courir autour d’eux… Caleb était à côté des capitaines de Serdaigle et Serpentard et de la préfète de Poufsouffle. Il avait juste été rejoindre ses amis, en fait, il avait le droit. Elle décida que ça ne l’intéressait pas trop et reporta toute son attention sur ceux qui partageaient encore son bal…

Vous sortez ensemble ? On dirait trop un petit couple en vrai.

Ça n’était sûrement pas la manière la plus diplomate de poser la question mais tant pis, ils n’avaient qu’à pas s’afficher comme ça, aussi, s’ils ne voulaient pas que ça se sache.
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La merveilleuse robe de Michaela:
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMar 15 Déc - 10:46


( BAL DE NOËL ☽ CASEY )

Le plaisir de retrouver Brooklyn, élégamment vêtu pour le bal, se distilla tel une goutte de joie dans un océan de mauvais sentiments palpables. Il y avait une inimitié sourde qui brûlait entre le Serpentard et la Poufsouffle et, au milieu des deux, Casey sentit une vague d’étouffement l’envelopper. C’était étrange de se retrouver dans cette salle de bal en compagnie de Felicia, comme si elle tentait de conjuguer deux mondes qui ne pouvaient cohabiter. C’était plus étrange encore de se retrouver avec sa camarade et complice d’expériences en tout genre en même temps qu’avec son meilleur ami. La brune salua ce dernier avec un sourire sincère et le complimenta sur sa tenue : les costumes lui allaient toujours très bien, aussi détonants soient-ils par rapport à son style habituel. Il était là, et c’était déjà un grand pas, mais il faisait chaque fois l’effort de troquer ses vêtements du quotidien pour des chemises et des vestes sans aucun pli. Elle n’avait pas sitôt terminé sa phrase que l’ambiance se chargea d’un courant électrique polaire alors que Felicia et Brooklyn entamaient les hostilités. Ce dernier fit néanmoins un effort louable en orientant la conversation sur le concours de potions et en trinquant à l’espoir de leur réussite… après avoir souhaité la mort de Felicia, certes. Enfin, Casey supposa qu’il valait mieux ne pas trop en demander et se noya dans la flûte en verre, comme si cela pouvait la tirer de cette situation qui devenait, à chaque seconde un peu plus, une très mauvaise idée. Elle aurait dû proposer à Felicia de la retrouver uniquement pour les résultats, ou proposer à Brooklyn de le rejoindre après… tenter de concilier les deux était probablement une erreur.

Puisqu’ils étaient ici, vraisemblablement pour un moment encore, Casey tâcha de faire la conversation en leur demandant ce qu’ils allaient faire de leurs vacances. L’exercice lui paraissait naturel en compagnie de Brooklyn, ils avaient l’habitude de discuter de tout et de rien, quand bien même leurs conversations se soldaient souvent par des incompréhensions ou des disputes, mais avec Felicia, c’était différent. Cela relevait presque du sacrilège de se plonger dans des banalités en sa compagnie, alors que le reste du temps, leur relation se forgeait sur du fascinant et de l’inattendu. Felicia rentrait à Londres et serait bien occupée, son regard lourd de sous-entendus passa un message silencieux à Casey, et Brooklyn rentrait à Oxford pour les fêtes de fin d’année. Un petit sourire flotta sur les lèvres de la Serdaigle à cette nouvelle, heureuse de constater que, pour lui, les rapports familiaux semblaient s’être apaisés et qu’il avait visiblement trouvé sa place au sein des siens. Dire qu’il y a un an, à peine plus, elle se serait sentie dévorée par tout un tas de sentiments contradictoires, entre envie et crainte qu’il ne l’abandonne, jugeant qu’il vivrait mieux sans elle à ses côtés, avec une famille aimante et saine d’esprit, loin de toute magie. Maintenant, elle parvenait à être simplement contente de son bien-être. Après tout ce par quoi il était passé, c’était au moins ce qu’il méritait. « Je vais rentrer à Edimbourg quelques jours et puis j’irais à Londres pour Noël. » C’était ainsi que les choses avaient été convenues entre les Pumpkin. Une obligation familiale à laquelle elle ne pouvait se substituer, tels les termes d’un contrat qui lui revenait d’honorer. « Et ensuite, je ne sais pas, je suppose que je retournerais chez Luca. » Puisqu’elle avait son permis de transplanage, elle était bien libre de faire comme elle l’entendait. « D’ailleurs, j’ai quelque chose à te donner » glissa-t-elle au Serpentard avec un léger sourire. Elle avait déjà son cadeau de Noël en sa possession et préférait le lui donner en main propre plutôt que d’envoyer un hibou jusqu’à Oxford. Depuis que les deux amis d’enfance s’étaient réconciliés, c’était comme une tradition de penser à un petit présent pour Noël, de même pour les anniversaires.

Dans un trio où il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre en ce qui concernait les capacités à faire la conversation et à se montrer à l’aise en compagnie d’autres personnes, c’était à Casey que revenait la lourde responsabilité de faire en sorte que le temps ne semble pas trop long et que Brooklyn et Felicia ne s’étripent pas. Mais la suite en décida autrement avec l’apparition de Caleb qui salua poliment le petit groupe avant de tendre une main vers Casey et de l’inviter à danser. La brune resta un instant interdite, persuadée jusque-là que ce serait à elle d’aller trouver le Serpentard, comme ils en avaient convenu par lettre, et lui rendit finalement son sourire avant de déposer sa coupe encore pleine sur le buffet. « Bien sûr. Je reviens vite » souffla-t-elle ensuite à ses deux camarades, posant d’abord son regard sur Brooklyn, comme pour s’excuser de le laisser en compagnie de Felicia alors qu’il n’était certainement pas venu pour passer la soirée avec elle, puis sur cette dernière, dont les sourcils levés indiquaient une surprise que Casey ne commenta pas. Elles n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre, de toute façon, et elle devait sûrement savoir que la brune ne manquerait pas à sa parole et retournerait bien vite à ses côtés pour patienter jusqu’aux résultats. Déjà, Caleb l’entraînait en direction de la piste de danse et le couple se mêla aux autres danseurs. La jeune femme avait toujours bien aimé danser, c’était la seule activité extra-scolaire qu’elle pratiquait à Oxford et qu’elle avait tenté de poursuivre à Poudlard. Mais ça faisait des années qu’elle avait abandonné, préférant consacrer son temps libre à la magie. Du reste, elle avait suffisamment de bases pour une valse basique ou quelques autres danses de salon. « Je croyais que je devais venir à toi » fit-elle alors qu’un frisson glissa le long de son dos au moment où les doigts de Caleb se posèrent sur sa taille. Peu habituée à ce genre de contact, elle était bien en peine de dire si c’était de l’appréhension ou un plaisir inconnu. « Enfin, je suis contente que tu m’aies rejointe » ajouta-t-elle rapidement, consciente que ses mots pouvaient donner l’impression inverse.

( Pando )


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Un bal pour Noël

Le bon, les frères et la souille

Face à la mauvaise foi, il n’y’a que le mépris. Et nous nageons en plein dedans. Bluebell veut des présentations alors qu’au fond elle s’en fou, Finnbjörn lance des piques super sous-entendus parce qu’il a le triste honneur d’être accompagné d’une pouilleuse, et comme si ça ne suffisait pas, j'en prend aussi pour mon grade. Je ne dois pas tout savoir, mais de toute évidence, il se trame quelque chose que j’ignore. Alors soit on me renseigne un minimum, soit je n’en fais qu’à ma tête et j’ignore l’état d’esprit des autres autant qu’ils m’ignorent. Patience mise à rude épreuve, je garde malgré tout le sourire et un sens de l’humour incertain. Je connais plutôt bien Bluebell aujourd’hui, et je ne me plains pas d’un amas de surprises régulières. L’ennui serait déplorable et parfaitement décevant. Et là est la promesse que nous-nous étions faite, la promesse d’un seul jour bien loin d’en être une. Jamais on ne s’ennuiera l’un avec l’autre. Et pour cause, elle déclenche des péripéties et moi, j’éloigne la lionne en la faisant rire. Son visage avait changé, tout comme le mien. Plus tendus, plus nerveux. J’avais lâché son bras pour lui faire face, pris d’un besoin de dégourdir mes bras, mes doigts et rafraîchir ma glotte. Puis cette moquerie vis à vis du dégoût de Finn est parvenue à la faire rire. Elle rapporta son regard sur moi, ramena son regard devenu glace à quelque chose de plus réchauffant. Mais est-ce le moment des explications pour autant ? Il semblerait que non. Je l’ai senti dépérir et s’affaisser alors que le brun levait haut la tête d’un mépris inexorable. Disons alors qu’un peu d’alcool nous ferait effectivement le plus grand bien, surtout si je peux en apprendre plus sur le couple Bluebell/Finnbjörn. « Oh bien, s’il ne te manque que l’ivresse, alors ce n’est que partie remise. » L’air malin, loin de vouloir la piéger, je ne compte pas en rester là. Je viens de prendre un revers, et je suis en droit de savoir pourquoi. J’ai toujours besoin de tout savoir, d’être en mesure de mener la danse. L’air aussi innocent que coupable est bien plus utile qu’il n’y parait. En attendant, ma plaisanterie moqueuse aura donné son autorisation à Bluebell de m’utiliser autant qu’elle le souhaite. Plaisantin peut-être, je serais presque à même de le penser vraiment. Car ça me serait tout autant avantageux. N’en faire qu’à ma tête, ignorer les méprisants, utiliser Bluebell comme bouclier au cas où les choses se gâteraient.. Après tout, ne suis-je pas un parfait ignorant dans cette histoire ? C’est profondément tordu, et je le garderais pour moi. Car la petite flamme éteinte semble se rallumer tout doucement.

Ses crocs disparaissent derrière ses dents, et ses doigts fins, défaits de toutes griffes alarmantes, frôlent le tissu de mon veston. Proche de la trouver aguichante, je ne recule pas d’un centimètre et baisse un peu plus la tête en direction de son visage déboussolé. Finn serait passé après moi, bien qu’elle se soit reprise, le penserait-elle seulement un peu ? Au fond, ça n'a pas d'importance. Contrairement à d'autres, je n'ai comme but ultime de coller ma langue dans sa bouche. Un sourire aussi flatté qu’amusé berce mon visage d’une expression plus détendue. Mon corps se relâche, la monté en pression retombe. Sentir le bout de ses doigts s’éterniser jusqu’à travers le tissu noir de mon torse. C'est comme si elle puisait son énergie en moi, comme si mon torse bombé était en mesure de redresser sa colonne et de courber sa robe, comme si elle transformait ma force en positivité, plus aucune forme de trouble ne s’émane d’elle. L’orgueilleuse se redresse et m’invite, à sa manière, à filer sur la piste de danse, remettant une fois de plus mes capacités en question. C’est soudain, mais jamais, je ne renonce à un défi. « Pas qu’un peu ! » Je ne prends pas le temps d’en dire plus, je ne l’ai de toute façon pas. Je regarde la Serpentard vider son verre d’une traite avant de le jeter sur une table, comme on le jetterait aux domestiques. Sa main agrippe la mienne et me tire vers la piste avant qu’une nouvelle musique ne commence. Mon bras libre suit le mouvement et balance ce qu’il reste de mon verre sur une table de passage. La brune prend les devants et de nouveau face à face, dépose elle-même la paume de ma main sur sa taille. Ses doigts sont si petits à côté des miens, j’ai le sentiment de pouvoir les briser rien qu’en serrant le poing. Suis-je alors seulement capable de douceur, moi et mes doigts serrés contre sa robe, la forçant, sans le vouloir, à se rapprocher un peu plus de moi. Habitué à prendre les choses en main, l’entrain de Bluebell ne me dérange pas outre mesure. Je trouve ça plutôt séduisant en vérité. Ambitieux, mais séduisant. Je me laisse faire, jusqu’à ce que l’inévitable arrive, jusqu’à ce que je reprenne les rênes. Son visage toujours plus proche du mien apporte une touche de provocation à cet air de défi qu’elle me lance. Je la fixe très intensément, sans ciller, dans un sourire légèrement narquois, comme si je me devais de lui prouver qu’à ce jeu là, elle ne peut pas me battre. Je m’empare à mon tour de sa main vacante et croise ses doigts aux miens d’une surprenante délicatesse. C’est comme ça. J’ai le sentiment de pouvoir la briser en deux au moindre faux pas. Rien de tout cela ne m’empêchera pourtant de guider ses pas au rythme des miens, de suivre les notes de la musique qui commence tout juste. « Essaie de ne pas te fouler la cheville cette fois, je suis incapable de soulever qui que ce soit dans ce costume. » Voix plus basse qu’il y a quelques minutes, voix bien loin d’être l’insolante qui rétorquait, voix suffisamment faible et grave pour être entendue par elle seule. Faire doucement rouler mes épaules serrés dans mon costume, un regard qui se retire enfin de la jeune sorcière le temps d’un instant. Référence parfaite au jour merveilleux où mon amie s’est joliment vautrée au milieu de l’orage. Réfrence parfaite pour la remettre en question à son tour. On ne se connaissait pas encore autant à ce moment là, et pourtant, c’est comme si c’était hier. Mes dents percent finalement à travers mes lèvres, narquoisement amusé par la situation. Je reste cependant concentré sur mes pas, mais aussi continuellement surpris par toute la barbarie que je sens se terrer derrière le petit nez en trompette de Bluebell. C’est d’ailleurs sur celui-ci que j’abaisse mon regard. Je ne regarde pas mes pieds, ni ne reste tranquille un instant, comme s’il me fallait vanter un défi si facile. Il ne manquerait plus que je me loupe dans la valse. Ma mauvaise foi n'aura qu'à dire que je l'ai cherché, au cas où je bousculerais maladroitement un sang de bourbe. Voilà qui serait bien dommage d'ailleurs.

@Bluebell E. Sherwin


Tenue de Faust:

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August P. Rowle

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Bal de Noël
Sur quel pied danser ?


La valse qui venait de démarrer avait d’étonnantes vibrations. D’un air enjoué aux violons légers, elle sembla soudain aborder des tonalités mineures pincées d’un haut bois nostalgique. Comme si l’air entamé venait finalement de virer à une douce tragédie, dont les relents n’avaient plus rien de l’engouement initial. Bluebell écouta cette mélodie glisser vers un harmonieux chagrin, son propre regard perdu dans les éclats bleutés des prunelles de son cavalier. Il dansait en maître ; d’une main ferme il serrait sa taille qui ne pouvait lui échapper, comme pour mieux la laisser suivre ses pas décidés. Son allure était étonnement déterminée pour une musique si fragile ; mais il y avait quelque chose de satisfaisant à tenir un rythme si rigoureux, comme on pouvait se complaire à défier un destin un peu trop timide. La Serpentard ne connaissait que trop bien ce sentiment, ayant joué toute sa vie avec la patience de sa fortune pour provoquer les ambitions auxquelles elle aspirait depuis toujours. En effet, elle se retrouvait dans les pas de Faust, qu’elle suivait vigoureusement, un demi-sourire empli d’orgueil en guise de couronne. Il avait en définitive l’attitude qu’elle chérissait, une douce insolence qui n’attendait qu’à éclater derrière des apparences droites et fières, une colère innée noyée sous deux grandes iris de glace dont la froideur parvenaient, par malédiction ou par chance, à figer les ardeurs d’autrui. Il était comme elle, résolument. Il dégageait cette même aura avec laquelle elle était familière, cette force obscure vorace, acide, meurtrière. Rien de frêle, rien de chaud, rien de tendre ne pourrait jamais se glisser au-delà de leur cruauté, car ils avaient tous les deux été rongés depuis longtemps par l’amertume. Ils partageaient cet environnement monochrome où seule l'honnêteté avait de la valeur à leurs yeux ; et tout le reste n’était plus qu’un amas confus sans intérêt, comme la foule dansante autour de leurs pas. Bluebell eut l’impression, pour la première fois, qu’elle n’était pas seule dans les Enfers qu’elle arpentait. La haute carrure devant elle semblait bien connaître cet environnement hostile qui avait fait d’eux de détestables adolescents qui, visiblement, ne méritaient que le mépris de ceux qui ne comprenaient rien à leur incroyable force. Non, elle n’avait malheureusement pas de vin à proximité, mais elle avait bien mieux : un allié diabolique qui, pour sa part, ne la jugerait pas aussi pauvrement que Finnbjörn qui ignorait tout de sa personne. Il lui glissa à voix basse une réplique qui couvrit ses lèvres d’un ample sourire. Elle songea un bref instant à cette journée diluvienne où il avait dû la transporter après sa mauvaise chute… Elle s’était rarement sentie aussi humiliée, mais aussi sauvage à la fois, comme si cet épisode avait débloqué en elle une nature farouche qu’elle avait trop longtemps ignorée. Faust avait cette étrange emprise sur elle. Là où le Norvégien avait su éveiller un doux feu de cheminée, le Suisse semblait pouvoir l’électriser d’un seul contact. A cette pensée, elle posa son regard par-dessus l’épaule de Faust, observant un instant Finnbjörn et sa piteuse cavalière échanger une valse mécanique. ”Quel dommage, moi qui me réjouissais déjà de tomber dans tes bras” laissa-t-elle alors échapper en réponse au Gryffondor en approchant délibérément ses lèvres du creux de son oreille, sans pour autant détacher son regard du Sørensen. Non, les deux garçons n’avaient rien à voir ; l’un prenait soin d’elle, l’autre lui manquait délibérément de respect ; le premier dégageait une tension exaltante, l’autre la brûlait de fureur. Faust la faisait valser ce soir, et l’amusait à lui en faire tourner la tête. Finnbjörn ne savait que la figer dans une impuissance féroce, et l’emplir d’une rancoeur maladive.

La jeune fille détourna le regard, la mâchoire crispée, avant d’approcher son visage du cou de Faust. Elle parvenait presque à sentir la chaleur de sa peau, alors que ses doigts serraient délicatement ses phalanges nouées autour des siennes. Fermant les yeux un instant, elle se laissa porter par la cadence de son cavalier et les violons autour d’eux. Qu’importaient ses considérations frivoles ; dans seulement deux nuits, sa vie devait changer. Elle irait avec Maxton retrouver ceux qui leur avaient donné la naissance, ceux qui avaient mis dans leurs veines cette glorieuse supériorité qu’ils retrouveraient enfin. Cette délicieuse pensée, comme apportant des effluves d’un rêve désiré depuis toujours, lui arracha un sourire étonnement doux, étonnement sincère. L’espace de quelques secondes, elle parut presque heureuse, prise de l’illusion de retrouvailles prochaines, d’ambitions réalisées, de satisfaction enfin obtenue. Elle rouvrit alors ses yeux avant de lever le visage vers le fier portrait de Faust au-dessus d’elle. Il avait une odeur particulièrement envoûtante qui lui chatouillait le nez. “Cèdre et bergamote… Non seulement tu es un excellent danseur, mais en plus, tu choisis de délicieux parfums. Y aurait-il d’autres talents cachés derrière ce mystérieux minois ?” s’enquit-elle alors d’un ton aussi ingénu que narquois, se délectant des iris glacés du jeune homme qui la guidait au rythme de la mélodie. La tête ainsi levée, comme essayant de réparer l’espace imposé par la haute taille du Gryffondor, elle sentit ses cheveux caresser la main sur sa taille, comme s’amusant avec son épiderme. A n’en plus douter, elle brillait à nouveau ce soir ; sa robe étincelait sous les modestes éclairages, son sourire éclairait son visage illuminé de son regard provocateur. Ainsi collée à Faust, dont elle sentait le moindre mouvement ce qui lui permettait de suivre ses pas avec une fluidité remarquable, elle se sentit comme un Reine à l’aube d’une vie miraculeuse, comme vivant une dernière soirée de légèreté avant un accomplissement final qui lui vaudrait une gloire éternelle. Même les ignobles sang-de-bourbes autour d’eux avaient un rôle dans ce spectacle, comme des taches mettraient en valeur une noblesse immaculée. Ce soir, après une déplaisante improvisation et un coup de théâtre regrettable, elle voulait enfin profiter d’un peu de paix - et le visage de Faust, étrangement rapproché du sien, était un masque idéal pour épouser ses rêveries. Deux mois. Deux mois leur avaient suffi à construire cette étonnante intimité, là où pourtant elle n’avait jamais accepté aucune proximité avec un autre que son frère. Même ses doigts dans les siens revêtaient un naturel déconcertant ; là où la main de Finnbjörn lui avait valu bien des mouvements… Mais elle chassa cette dernière pensée parasite. Il n’était résolument plus question du Norvégien, ce soir, ou en tout cas ne souhait-elle plus qu'être ce qu'il avait désormais définitivement perdu : un diamant brut aveuglant qui revenait de droit au cavalier qui la tenait précieusement entre ses bras.

@Faust R. Chamberlain


Tenue de Blue:


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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMar 15 Déc - 23:25


Un bal pour Noël



Les fêtes, les grands événements, ce n’était pas trop son truc, à l’infirmière. Elle trouvait ça chouette et amusant, bien pensé, bien organisé dans la majorité des cas et elle y participait toujours avec un certain plaisir, et une certaine appréhension. Il s’était passé tellement de choses chaque année qu’il aurait été imprudent de ne pas être au moins un peu méfiant. Mais on ne pouvait pas enlever à la Directrice qu’elle savait gérer les événements pour qu’ils se déroulent le mieux possibles. Les deux Halloween qu’elle avait passé ici en était la preuve. Il y avait eu la chasse au trésor, les vacances d’été aussi… La seule petite ombre au tableau avait eu lieu un an auparavant, mais Jane était repartie dans sa famille et n’avait donc pas vécu ce moment.
L’humeur de la jeune femme était particulière ce soir. Elle était, à la base, venue pour faire acte de présence quelques temps avant de filer discrètement dans ses appartements. Elle ne comptait pas s’éterniser pendant des heures à observer des couples sur la piste, des élèves mort de rire autour d’une table, une musique qui finirait pas devenir trop forte à ses oreilles. Trop de gens, trop de mouvements.

Tombée par hasard sur deux personnes qu’elle affectionnait particulièrement, elle en rencontra une troisième. Elle l’avait déjà vue, mais elle ne la connaissait pas tellement, ce serait l’occasion ! Comme le bowling lui avait fait connaitre Carla et Prudence. Le bowling… L’idée sera un instant sa poitrine mais l’accueil qu’elle reçu effaça bien vite ce souvenir pas si vieux. Elle reçu des compliments de chaque membre du groupe, certains la firent plus rougir que d’autres, d’ailleurs.
Pas le temps d’échanger trop de nouvelles que les conversations furent perturbées par une jeune fille pour le moins originale. Caleb prétexta une chose à faire pour quitter le groupe, Jane avait bien sa petite idée mais elle n’en montra rien, trop préoccupée par la nouvelle arrivée et ses drôles de manières. Heureusement, Killian interrompit le fil de ses pensées en leur proposant à boire, à sa cavalière et elle. Pas besoin de se faire prier, Jane emboita le pas aux deux jeunes gens dans le but de les accompagner. Elle se planta devant le jeune préfet pour lui redonner une apparence plus convenable dans ce genre d’événement. Son sourire à lui la fit sourire, bien qu’elle fut gênée par la proximité de l’instant, d’autres pas si vieux souvenirs en tête. Des flashs, surtout, d’une soirée passée il y avait à peine quelques semaines. Il susurre quelques mots et elle lui adresse un nouveau sourire, les joues rosies.


« Cela ne fait aucun doute. » Dit-elle alors qu’elle se remet à ses côtés.


La marche vers le bar peut reprendre, il n’y a plus personne à rhabiller. Sur un ton un peu confidentiel, Jane demande à Killian comment il se sent, l’informant également de sa surprise de le voir participer à un événement auquel il avait initialement prévu de ne pas venir, lorsqu’ils en avaient parlé, du moins. La réponse du rouge et or la fait sourire.


« Ah oui ? Qu’as-tu trouvé comme arguments imparables pour le trainer jusqu’ici, Michaela ? » Dit elle en lui adressant un regard malicieux.


Il glissa un mot à Michaela avant de revenir vers et de s’adresser à elle comme elle l’avait fait tout à l’heure, un ton plus bas. Elle lui adressa un regard un coin assez bref avant de regarder le bar auquel ils allaient arriver.


« Ca va, je ne vais pas trop trainer, je pense. » Lui répondit elle.


Elle n’était pas là depuis longtemps pourtant. Mais être trop entourée, ça ne faisait que lui renvoyer sa propre solitude au visage. Les yeux sur les verres, elle ne sait pas trop que choisir. Michaela opte pour un jus de tomate ou de pomme.


« Un multifruit pour moi, s’il te plait. »


Et tandis qu’il serre les verres, Jane se tourne vers la piste pour regarder les couples qui dansent. Elle a un petit sourire en coin, mi-mélancolique, mi-maternel. Il y a un peu de monde dans lequel elle devine Erin et Junior, le Professeur Thorstein et Wayde, Misha et une demoiselle qu’elle ne reconnait pas d’ici. Il est dans une tenue des plus étonnantes, mais ça lui colle assez bien quand on y pense. Il ne fait jamais rien comme les autres.
Son verre est dans sa main, elle ne s’est même pas aperçue qu’elle l’avait pris !


« Merci ! Et santé à vous deux ! » Dit-elle en buvant une gorgée en même temps que Killian et Michaela.


Elle coule un regard vers le Gryffondor tout en buvant, et puis elle détourne les yeux. Elle voudrait bien lui parler de quelque chose, mais la présence de l’adolescente complique les choses. Ce sera pour plus tard. Ou un autre jour. Ou jamais.
Elle boit une seconde gorgée de son jus lorsque la jeune demoiselle à leurs côtés dépose une bombe sur un terrain déjà ravagé. Elle ne sait dire si c’est l’aplomb d’une enfant si jeune, la question en elle-même ou le sujet des couples qui manque l’infirmière de s’étrangler avec son jus de fruits. Elle tousse pour évacuer ce qui est passé du mauvais côté.


« Non, nous ne sortons pas ensemble, Michaela. Cela serait parfaitement déplacé. »


Son attention est alors prise par la vue de Caleb et Casey qui vont sur la piste de danse. Ben dis donc ! Un sourire étire les lèvres de Jane. Elle donne un léger coup de coude à Killian.


« Tu as vu, sur la piste ? C’est très courageux de sa part. Je n’aurais jamais eu le cran de le faire moi, adolescente. »



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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMar 15 Déc - 23:52

Cette année, c’était différent. Le bal de Noël aurait lieu à Poudlard et surtout, je n’irai pas seule. Bien sûr il y aurait Kathleen et d’autres mais j’avais même un cavalier, Liam. Mon meilleur ami avait accepté de m’accompagner et j’en étais heureuse. Et donc, sans doute était-ce aussi parce que j’avais grandi, j’avais décidé de faire un effort, de m’habiller un minimum. Ça n’avait pas été bien loin, je n’avais pas acheté de grande robe de soirée mais tout de même, j’avais profité de l’argent donné par Maxwell pour mes espionnages pour m’acheter une robe dans une boutique de Pré-au-Lard. Rien de bien compliqué, elle était noire avec des motifs mais cela suffisait à faire de cette soirée un moment particulier et l’expression de Liam en me voyant le montrait. Il semblait un peu gêné mais je me répétais qu’il n’y avait pas de raisons, sans vouloir m’avouer que je l’étais un peu aussi. Pourtant nous étions amis de longue date maintenant, j’allais aller chez lui pour les vacances… Mais je rougis quand même à son compliment.
« Merci, ça te va bien aussi ! »
Nous sortîmes ensemble de notre salle commune et je devais dire qu’il était assez élégant lui aussi avec sa chemise. J’étais contente, j’avais eu peur à un moment d’en faire trop, je n’avais jamais su comment m’habiller en ce genre d’occasion et je me sentais un peu déguisée. Mais cela plaisait à mon cavalier et c’était ce qui comptait. Ce serait sans doute bien en-dessous des autres mais je ne m’en préoccupait pas le moins du monde, d’autant plus que la salle était magnifique, décorée de la sorte. Mais bien vite, il fallut prendre place, sans avoir le temps de tout admirer. Pourtant j’étais plus attentive aux décorations qu’à la présence du ministre, sur lequel je n’avais pas un avis tranché. Le seul moment où je me concentrai sur le discours fut quand il fut question d’applaudir le professeur de potions. Ce n’était pas parce que j’avais participé à son concours que je daignerais lui rendre ce type d’honneur. Alors pendant que les applaudissements retentissaient, je maintenais obstinément les bras croisés, remarquant que Liam n’y mettait pas non plus tout l’enthousiasme sans doute nécessaire.
Et déjà, c’était fini, le ministre disparaissait et les premiers danseurs s’élançaient sur la piste. Liam me demanda ce que je comptais faire et où était Kath. Cette dernière m’avait dit venir avec des amies mais je n’eus pas le temps de le dire que déjà elle apparaissait, joyeuse, préoccupée de savoir si l’on gagnerait le concours de potions. Elle semblait optimiste mais je me disais que face à des septièmes années, nous avions peu de chances de succès. Pourtant, je savais que les jumeaux Sorensen y participaient et rien que pour voir leur tête, j’aurais aimé gagner.
« Je sais pas trop, on verra... »
Je connaissais effectivement Sarah, qui ne tarda pas à apparaître mais pas Eliana, une jeune fille plus âgée que nous qui vint ensuite. Je les saluai toutes les deux avant de proposer :
« Ca vous dit qu’on aille voir ce buffet ? »
Je n’avais pas vraiment faim mais je ne me sentais pas encore en mesure de danser et manger était une bonne alternative à mon sens.
@Eliana Bradley @Kathleen Kirte @Liam Conley @Sarah C. Davenport
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMer 16 Déc - 0:15


BAL DE NOËL
Finn côtoie une sang-mêlé
Le bref échange que nous avons est froid, mordant, provocateur. C’est bien à cela que je m’attendais… J’imagine que maintenant qu’elle a eu l’occasion de fanfaronner, elle a eu ce qu’elle voulait. J’ignore ce que j’ai pu rater : la dernière fois que nous nous sommes vus, elle et moi, je croyais sincèrement en l’avenir serein de notre relation. Les signes semblaient réunis, mais j’en viens à penser que je les ai probablement mal interprétés… J’étouffe un soupir, passant une main sur mon front, tandis que nous nous détournons : Bluebell Sherwin me réduit à des extrémités que je n’aurais jamais osé imaginer, et pourtant je reviens constamment vers elle… Ce petit jeu malsain a des conséquences bien trop dévastatrices sur moi, si bien que j’en viens à me dire que si je ne parviens pas à m’arrêter, je sombrerais. Je m’éloigne stratégiquement, avec à mon bras la victime de cette guerre de longue date… Mary n’est pas concernée par nos histoires, et pourtant je n’ai eu aucun scrupule à lui en faire payer les frais. « Ne t’occupe pas de cela. Je rrrèglerrrais ces affairrres-là plus tarrrd. » lui intimé-je, sans un regard pour le couple formé par Bluebell et sa distraction du moment. Je n'ai rien contre Faust, c'est un garçon que je respecte ; mais ce soir, il ne peut m'inspirer qu'un certain déplaisir. Il ne sortira rien de bon de nos échanges ce soir, ni pour elle, ni pour moi, je me connais suffisamment pour le savoir. Entraînant Mary loin de ces conflits, j’accède à sa demande, et nous voilà sur la piste. Mon malaise est palpable… Je la confronte, la pique au vif, comme si j’espérais secrètement qu’elle finisse par renoncer et m’abandonne là. J’ai bien conscience d’être un cavalier bien peu agréable, et pourtant, elle n’en démord pas : des dizaines d’émotions que je ne parviens à déchiffrer parcourent son visage… Je me surprends à me demander ce qui peut bien lui passer par la tête.

Mes premiers pas sont incertains ; je m’efforce de me rappeler la posture de Hannibal lorsqu’il a été invité à danser lors de la Garden Party des Meadhbh, et tente de reproduire ses pas, quelque peu déconcerté par cette proximité avec ma cavalière. Mary danse, avec cette pudeur qui la caractérise, comme si elle craignait de gêner quelqu’un… Pourtant, ses mouvements sont fluides, et épousent la mélodie ; je la regarde un instant, comme si tout son être était un sujet d’étude. Elle m’interroge à propos du concours, question de courtoisie j’imagine. Je ne l’ai pas vue dans les salles de travail, je suppose donc qu’elle n’a pas participé… Je fais un pas en arrière, puis deux en avant, resserrant mon emprise sur sa taille. « C’est exact. Si ce jurrry est un tant soit peu clairrrvoyant, notrrre victoirrre est assurrrée. Aucun ne pouvait rrrivaliser avec notrrre maîtrrrise. » réponds-je platement, avec une certitude absolue en nos compétences, tout en guidant ses pas. J’ai un regard pour ma soeur un peu plus loin, qui partage toujours cette même complicité avec son cavalier. Leur amitié m’a souvent rendu curieux : ce n’est pas que je la désapprouve, mais j’ai du mal à concevoir que l’on puisse laisser un être franchir autant de barrières de sa sphère privée. Leur proximité est dérangeante, parce qu’elle pourrait bien nous mettre en danger… et je soupçonne Erin de déjà le savoir, tout en continuant de faire l’autruche. Elle continuera de lui confier nos secrets de famille, et il en fera ce qui lui plaira… J’en viens presque à me demander s’il est toujours pertinent qu’elle reste informée de nos activités, et s’il ne serait pas plus prudent de l’en écarter. C’est une conversation que j’aurais avec Grand-Père, et qui fait partie des nombreux sujets que nous devrons aborder au cours des vacances…

Je reviens à ma cavalière, tenant ma main dans sa paume ; j’ai un léger mouvement de recul, comme si le temps d’un instant, je craignais d’être corrompu par son sang. Mes yeux fuient légèrement les siens ; c’est une erreur de me tenir près d’elle… mais c’est mon erreur. Malgré la substance polluée qui soule dans ses veines, je reconnais qu’elle sait se tenir : elle est discrète, retenue, et danse remarquablement bien, sans se montrer exubérante. Je la fais tourner, puis elle se replace en face de moi. Tout en gardant le rythme, je poursuis : « Néanmoins, la prrrésence du ministrrre ce soirrr donne une dimension politique à ce concourrrs. J’imagine que son électorrrat de trrraîtrrres à leurrr sang prrréfèrrrerrrait voir quelque impurrr rrrécompensé pourrr sa parrresse et ses efforrrts inexistants. » Je balaie la salle du regard et esquisse une moue lorsque je tombe sur Özdemir, Brown, Mills, et le reste des sangs-de-bourbes qui ont un jour cru pouvoir se hisser à notre niveau. Enfin je suis confiant, Alexander ne laisserait jamais de tels cafards s’imposer sur le moindre terrain… J’ai hâte qu’il leur rappelle à tous que leur présence n’est ni souhaitée, ni justifiée sur le plan magique : c’est dans leurs gènes de nous être inférieurs, ils n’y peuvent rien. La musique se poursuit, et je ralentis la cadence, mon regard rivé vers elle. « Comment comptes-tu occuper tes vacances ? » finis-je par lui demander, ne sachant trop si la réponse était susceptible de m’intéresser d’une quelconque manière. Je ne parviens toujours pas à pénétrer ses pensées, à croire qu’elle est déjà capable d’ériger un mur au sein même de son esprit… Je me contente donc d’entretenir une conversation polie, tout en m’efforçant d’oublier son sang-mêlé, et que nos mondes diffèrent sur bien des points. Pour l’heure, elle a au moins le mérite de m’extirper du mien, à une heure où s’y trouver est une bien rude épreuve…

@Mary Asquith

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMer 16 Déc - 1:17


Bal de Noël

Sous l'apparence de Haley


D’ordinaire, il était bien loin de l’admettre, mais il y avait certains plans sur lesquels il avait beaucoup d’admiration pour Rosalie : cette dernière semblait constamment savoir ce qu’elle voulait, et cette assurance qu’elle dégageait la faisait irradier. Parfois… il aurait aimé être un peu plus comme elle, sans ce côté princesse qui la rendait invivable à la maison. Evidemment, sous cette apparence, elle ne le reconnaissait pas, sinon il imaginait aisément que leur conversation aurait rapidement tourné court… En moins d’une seconde, elle s’était dégoté un cavalier qui l’entraînait alors pour rejoindre les couples dansants… Il lui sourit sincèrement, et lui adressa avec cette familiarité inhérente au personnage qu'il jouait : « Va pour les trois. Dépêche-toi d’aller briller sur cette piste, Rosie ! » Quelque part, il espérait qu’elle tiendrait sa promesse. Toujours soucieux que la véritable Haley puisse faire son apparition, Rosalie était son repère dans la foule. Il continua de suivre ses mouvements, la regardant évoluer au bras d’Artemis, comme si elle était une véritable reine. Puis Daria et Noah les rejoignirent, et il soupira avec une légère morosité… Peut-être qu’il aurait du inviter l’un d’eux, avant de se retrouver à l’écart. Ses rêves de bal de bal semblaient sur le point de s’évaporer… avant qu’il ne la repère, elle, aux abords du buffet. Alors, c’était naturellement qu’il s’était dirigée vers cette jeune fille, qui se tenait en retrait, comme si elle demeurait simple observatrice, sans prendre réellement part au bal. Pourtant, elle portait une robe magnifique, ce qui prouvait que quelque part, elle avait eu elle aussi envie de prendre part aux festivités… Il prit donc son courage à deux mains, et lui proposa de l’accompagner danser… Et à son grand étonnement, elle ne refusa pas, même si elle paraissait quelque peu sceptique… Enfin, la joie gagna tout son être : il allait pouvoir danser, lui aussi !

Saisissant sa main, il se positionna face à elle, s’efforçant d’avoir l’air de maîtrisait ce qu’il faisait. Sa robe le gênait par moments, si bien qu’il était obligé de relever l’un des pans pour ne pas se prendre les pieds dans le tissu satiné… « C’est pas grave, moi aussi j’essaie d’apprendre. C’est pas si évident, je m’emmêle un peu les pinceaux dans les pas arrière, mais ça vient doucement. » tenta-t-il de plaisanter, sans trop savoir s’il n’était pas plutôt en train de l’effrayer. Elle se présenta comme étant Mallory, et avait l’air sincèrement gentille, malgré cet air soucieux qui avait pris place sur son visage, comme si s’adresser à lui représentait un effort considérable. Il décida, malgré tout, de se montrer encourageant envers elle… « Je suis Haley ! » lança-t-il en s’efforçant de paraître le plus convaincu possible. A chaque fois qu’il empruntait l’identité de sa camarade, il était toujours un peu étrange de se glisser dans sa peau jusqu’à lui subtiliser son prénom : mais si un jour la supercherie était découverte, alors il ne pourrait plus utiliser son pouvoir pour se métamorphoser en fille, et devrait dire adieu aux bals, aux robes si belles qui donnaient l’impression de tournoyer dans les airs lorsqu’il faisait un tour sur lui-même… Il préférait ne même pas imaginer devoir se contenter de sa seule existence en tant que garçon.« Mais c’est toi l’attrapeuse de Serdaigle, non ? Bravo pour le match de début d’année, j’ai été impressionnée. » lança-t-il en levant un pouce dans sa direction. Il était effectivement dans les gradins pour soutenir l’équipe de Serdaigle, principalement Noah qui jouait son premier match. Mais il était vrai que ce duel que la jeune fille avait remporté contre Caldwell suscitait l’admiration, pour lui qui était bien loin d’être à l’aise sur un balai… Il était presque étonné de la trouver un peu à l’écart des autres : c’était peut-être une idée reçue, mais il avait eu longtemps cette impression tenace que les joueurs de Quidditch jouissaient d’une grande popularité au sein du château. Pourtant, son visage laissait transparaître une certaine mélancolie…

Entraînant la jeune fille à sa suite, il effectua un pas, puis deux, s’adaptant à la lenteur de la musique, sans penser au mal de pieds que lui donnaient ses chaussures, respectant les temps avant de se risquer à la faire tourner. Sa main placée sur son omoplate, il se sentit soudainement assez nerveux… pourtant, l’apparence de Haley lui offrait un regain de confiance en lui : tout devenait beaucoup plus facile, comme si ses actes pouvaient être attribués à une autre… Restait plus qu’à espérer que cette dernière ne débarquerait pas au moment de leur danse. Mallory semblait discrète, presque empreinte d’une certaine timidité : est-ce qu’elle s’amusait ? Après tout, elle avait accepté de se joindre à lui, et de danser à son rythme. La valse prit fin, et une mélodie plus gaie vint prendre le relais… Aux premiers sons de la guitare, son regard s'illumina : « J’adore ce morceau ! Tu veux qu’on se lâche un peu ? » tenta-t-il, adressant un franc sourire à la jeune fille, ne sachant trop si elle accèderait à sa demande : ce soir, rares étaient les couples qui osaient s’aventurer hors de la classique valse… Mais lorsqu’il avait vu danser Daria, avec une liberté quasi totale, s’émancipant de toute contrainte, comme si elle fendait l’air avec grâce et maîtrisait l’espace tout autour d’elle, il avait tout de suite eu envie de l’imiter. Et ce soir, alors qu’il était une fille, accompagné d’une partenaire encore un peu sur la réserve, il pouvait se permettre d’aller au-delà de ces limites qu’il s’imposait d’ordinaire. Il en avait la boule au ventre, mais c’était du stress positif ; une étrange et agréable sensation de pouvoir échapper à tout jugement… Et si Mallory était d’accord pour le suivre, alors il était prêt à faire abstraction du regard des autres, à s’abandonner totalement à la musique. Tant que la véritable Haley ne trouvait pas le moment opportun pour se pointer et réduire sa soirée à néant, c’était comme un instant figé dans le temps, où un délicieux parfum d’évasion se faisait sentir.

Robe de Hayden / Haley:

@Rosalie Dawley-Guggenheim
@Mallory Brown

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMer 16 Déc - 2:31

D’une simple phrase, d’un banal « plus tard », Finnbjörn avait mis fin à l’affront qu’il avait lui-même initié. Il l’avait relégué au rang de simples affaires que l’on règle en d’autres lieux et sans doute en-dehors de ma présence. Non pas qu’il cherche à m’épargner, je n’y croyais pas une seconde après ce qui venait de se produire, non pas qu’il se préoccupe de mon honneur autrement que pour ne pas en être lui-même départi, il devait simplement estimer que je n’étais pas digne de cela, que je n’étais qu’un faire-valoir bien piètre dans son jeu. Bluebell devait l’avoir offensé, il la remplaçait par la première venue et le faisait savoir, sans la moindre considération pour cette dernière que je me trouvais représenter. Cette constatation aurait pu me rendre amère, me faire prendre des distances vis-à-vis d’un cavalier peu soucieux de sa partenaire. Mais je ne pouvais oublier deux choses : d’une part, c’était moi qui l’avait sollicité et je devais lui être redevable d’être à son bras, tout comme j’étais redevable de l’aide de sa sœur concernant ma tenue. Et d’autre part, il était sang-pur, j’étais sang-mêlée, je lui étais inférieure et n’avait pas mon mot à dire dans ses actes et ses paroles. L’humiliation que je pouvais ressentir devait être tue, ne devait rester que la conscience de l’honneur qu’il m’avait fait. Alors je tâchais péniblement de ne rien laisser paraître, si ce n’était ma reconnaissance. Aucun ressentiment ne devait se lire sur mes traits, rien d’autre que l’acceptation de ma condition. Je n’étais et ne serais jamais en position d’exiger et s’il m’intimait de passer à autre chose, je m’inclinais.
Alors, je me concentrais sur la danse, sur les pas mille fois répétés, sur la lente musique de cette valse qui m’emportait presque. Je conservais pourtant une certaine retenue, savourant ma chance. Finnbjörn n’était peut-être pas le meilleur danseur de l’école, loin de là. Ses pas étaient parfois gauches, sa démarche un peu maladroite. Il évoluait sur la piste, un peu mécaniquement, peu assuré. Mais il savait se tenir, il connaissait les bases que nos milieux respectifs inculquent à leur progéniture. Et surtout, il était un des rares dont cela vaille la peine de paraître au bras. Qu’importe la danse, il avait le statut. Il reculait tandis que j’avançais répondant à cette question courtoise dont je connaissais déjà la réponse. Il avait participé au concours de potions et semblait sûr de sa victoire. Je l’étais aussi, par principe. Deux sangs-purs ne pouvaient perdre face à tout autre binôme. Je le vis d’ailleurs lancer un regard vers sa sœur dont les pas suivaient ceux de Junior. Je ne savais de leur relation que ce qui était visible et nul besoin d’être très renseignée pour connaître l’attachement bien légitime d’un Sorensen à sa famille. Pourtant, je me surpris à me dire que je ne savais que peu de choses des liens qui unissaient Junior et mon cavalier. Ils évoluaient dans un même monde, un monde si fermé qu’ils se côtoyaient forcément, d’autant plus qu’Erin s’était considérablement rapproché de Junior, ils partageaient un sang et des idéaux, ce qui devaient les faire s’apprécier un minimum, dans la mesure où ce sentiment existait dans un milieu pas si différent du mien à cet égard. Mais au-delà, je n’en savais rien.
Je n’ai pourtant pas le temps de m’appesantir sur ces réflexions, je sens le regard de Finnbjörn fuyant, peut-être gêné, comme s’il se rappelait soudainement qu’il dansait avec une inférieure. Je n’étais d’ailleurs toujours pas sûre de comprendre ses motivations profondes mais en cet instant cela ne comptait pas, seul comptait nos pas, son regard à nouveau dans le mien, les paroles qui s’échappent de ses lèvres, tentative de poursuivre une conversation entamée pour me laisser une certaine contenance. Il était plus franc que Junior dans ses affirmations, la musique couvrait en partie sa voix. Il énonçait librement son dégoût, son mépris, son analyse de la situation et je ne pouvais qu’approuver. Le ministre n’était pas là sans raisons et donnait à la soirée une dimension politique que d’autres bals n’avaient pas eu. Même celui de l’année passé, dans un orphelinat moldu miteux avait été un cran en-dessous dans l’affirmation de la déchéance de la société sorcière. Un an s’était écoulé et le temps ne semblait pas jouer en notre faveur.

« En cette période tout prend une connotation politique. Et quoi que pense son électorat, il faudra bien qu’il comprenne bientôt quel est sa place. »


Il n’y avait aucune ironie dans mes propos, il n’y en avait jamais eu concernant mon avis sur les sangs-de-bourbe. Si je me savais inférieure aux sangs-purs, je me sentais bien supérieure à tous les sangs-de-bourbe. Cela se savait dans le château et je voulais faire en sorte de l’affirmer, consciente qu’il s’agissait de l’unique moyen, non pas de me hisser à la hauteur des sangs-purs, mais au moins de gagner un peu de leur estime, d’apparaître, au moins dans ce que je pensais, comme l’une des leurs, prête à combattre à leur côté en dépit de la souillure de mon sang. Je faisais acte d’allégeance à un sang qui n’était pas le mien, reniant ainsi une famille que je ne jugeais plus comme la mienne, et c’était ma fierté, ce qui me donnait ma contenance et cet air de supériorité que j’affichais.
La musique suivait son cours, la conversation aussi, dérivant sur un sujet épineux. Je ne savais pas encore vraiment ce que j’allais faire de mes vacances et le choix n’était guère reluisant. Je pouvais rester à Poudlard en compagnie des sangs-de-bourbe orphelins, qui n’avait pas de famille, ou dont les moldus de parents n’avaient aucun sens des responsabilités. Je pouvais sinon rentrer dans la demeure familiale, revoir mon moldu de père, ses imbéciles de domestiques et quand même, la seule qui vaille à peu près l’effort d’en parler, ma mère, sang-pure déchue du fait d’une famille sans confiance dans sa propre supériorité. Le choix était ardu, les options peu engageantes et même si je tentais de me départir de ces croyances, je pouvais me dire que j’espérais un miracle.

« Je ne sais pas encore, la perspective de revoir mon père ne m’enchante guère, comme tu t’en doutes. »

En disant ces mots, j’imaginais déjà son accueil, froid, car il n’avait jamais voulu reconnaître la supériorité de la magie, il considérait mes pouvoirs comme un fardeau qui m’entrouvrait des portes qu’il ne pouvait même pas imaginer. Je m’imaginais coupée de mon monde de longues semaines et l’idée m’était insupportable. Je me voyais surtout, devoir me comporter comme une moldue en présence de tous ceux que je méprisais. J’imaginais le retour, quand tous les sangs-purs auraient le souvenir de réceptions fastueuses et surtout magiques, tandis que je n’aurais que la honte de ma situation à rapporter de ces vacances. Chassant cette possibilité, je lui retournais la question, même si lui devait avoir beaucoup moins de problèmes à entrevoir ce que seraient ses vacances.

« Et toi ? Je suppose que tu retournes chez ta famille ? »

@Finnbjörn K. Sørensen
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMer 16 Déc - 19:54

le bal de Noël

Depuis son épopée au bord du lac avec Kovit, il s’était montré plus prudent. À vrai dire, ses premières escapades nocturnes n’avaient pas été de francs succès ; il semblait toujours y avoir quelqu’un pour venir contrecarrer ses plans. « Tu penses que les sorts fonctionnent sur les fantômes ? » répondit avec malice son compagnon expatrié avec qui il partageait également le plaisir d’avoir été la cible de la fouille de chou locale. « Je ne crois pas que les sorts fonctionnent sur les fantômes... » fit-il avec sérieux, avant de renchérir : « Je crois que je t’envie d’être un fantôme ! C’est bien plus pratique qu’être une sculpture de papier-mâché. »

Dmitri acquiesça, de concert avec le Thaïlandais, à la question de Colin. « Oui. Ce n'est pas si terrible que ça. » renchérit Amaïa avec un aplomb faisant tiquer le garçon, qui ne s’attendait guère à ce que sa camarade de serdaigle soit si familière des retenues et autres punitions. Il lui lança un regard amusé, sans toutefois faire de commentaires ; il était, après tout, bien mal placé pour ça. Le fait qu’elle soit une fille faussait sans doute son jugement ; dans sa construction tout enfantine, et imprégnée de son expérience personnelle, contrevenir au règlement était une composante plutôt masculine. De ses sœurs et cousines, rares étaient celles qui pouvaient se vanter d’avoir été plus souvent puni que les garçons. Mais avec Jazzlyn, et maintenant Amaïa, il devait admettre qu’il s’était fourvoyé. « Faites attention quand même. Ils n'ont pas l'air de trop rigoler là dessus... » Et la voix de la sagesse prenait corps en la personne de Colin, ce qui n’était, au demeurant, pas bien surprenant de sa part. « Tu trouves ? Personnellement, je les trouve assez mollassons » Mais une fois de plus, il s’agissait sûrement d’une question d’éducation.

Rapidement, la raison de la présence du ministre de la magie fut évoquée ; un petit mystère pour égayer la soirée et susciter les ragots. Le sujet semblait toutefois moins passionné Amaïa que les trois garçons qui, à tour de rôle, émettaient des hypothèses sur sa venue et la sécurité l’entourant. L’aiglon se contenta d’opiner du chef lorsque le thaïlandais souligna les risques qu’il encourait en venant dans un lieu où se trouvaient tant de personnes susceptibles d’avoir de vives remontrances à lui faire. Lui n’y voyait pas là de l’inconscience : il doutait fortement que ses contempteurs osent s’en prendre ouvertement à lui. La plupart préfèreraient une approche plus sournoise pour l’évincer, plutôt que de chercher à le tuer. « Peut-être que les elfes de maisons, en fait, c'est juste les gens qui l'ont attaqué. » plaisanta le jeune marin. « Si c’est ça, j’ai quelques suggestions de cobaye pour ses métamorphoses... » répondit-il, pince-sans-rire, son regard balayant la pièce comme s’il cherchait des yeux les victimes potentielles. Un fol instant, il lui sembla apercevoir, parmi les couples de danseur, Finnbjörn et Mary. Peut-être que le serpentard avait raison : la boisson devait contenir une potion qui provoquait quelques hallucinations.

Comme si elle lisait dans ses pensées, Amaïa les questionna sur l’absence de cavalière à leur bras, les menant à discuter danse. « Ma sœur m’a un peu appris à danser... » fit-il distraitement en écho à la révélation de Colin. Elle serait sans doute très fâchée si elle apprenait qu’il n’avait pas invité de gente demoiselle pour une valse. L’espace d’un instant, il s’imagina guider Jazzlyn sur la piste de danse. L’image, au combien absurde, lui confirma qu’il était en fin de compte bien mieux sans fille à son bras. « Même si l’idée de voir mon grand-oncle donner des cours de danse me ravit au plus haut point, je ne pense pas que le monde soit prêt pour ça » railla-t-il. Nul doute d’ailleurs que cette perspective ne ravisse pas particulièrement Kovit, dont les antécédents, tant avec le maître des potions qu’avec le concierge, témoignaient de son aversion pour les contacts physiques. Laissant l’image du septuagénaire instruire les élèves sur les pas de danse les plus élémentaires faire son petit bout de chemin dans l’esprit de ses camarades, Dmitri n’eut pas le temps de développer, l’arrivée d’une élève plus âgée interrompant leur discussion. Coiffée de couettes ridicules, et arborant une tenue des plus vulgaires, l’étrangère les alpagua : « Écoutez bien les 1ères années, je ne vais vous le dire qu’une fois. » Le garçon fronça des sourcils. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était bien de sentir qu’on le prenait de haut, or son attitude correspondait parfaitement à tout ce qu’il exécrait. Sans qu’elle n’ait l’occasion d’en dire plus, il avait donc décidé qu’il n’aimerait pas ce qu’elle avait à leur dévoiler. Et comme pour appuyer cette conviction d’être face à quelqu’un de détestable, elle prétexta la présence d’une bombe dans les sous-sols à grand renfort de théorie fumeuse sur le ministre de la magie. « Tu mens. » Il écarquilla les yeux en voyant Amaïa s’avancer vers l’autre élève, manifestement énervée, détaillant les preuves, qui semblaient évidentes aux yeux de la jeune fille, du mensonge. Le regard de la coréenne glaça le sang de son camarade de serdaigle ; non pas qu’il lui fasse peur, mais parce qu’il y voyait une lueur semblable à celle qui transparaissait dans ses iris chaque fois qu’il s’apprêtait à en frapper quelqu’un. Il connaissait cette colère et savait qu’elle pouvait mener à la violence. Instinctivement, il s’avança à son tour, escomptant se mettre entre les deux filles pour l’empêcher de s’attaquer à l’intruse. S’il n’était d’ordinaire pas le garant de la raison, n’ayant d’ailleurs jamais était très prompt à garder son calme même face à des aînés, il l’était pour une fois. Même diminuée par l’alcool, la fille aux couettes avait l’avantage de la taille et de la force, Amaïa ne réussirait qu’à s’amocher. « C'est nul. Tu es nulle. Va-t-en. » Sur ces mots, elle se détourna d’eux, rapidement suivie par Kovit.

Légèrement soulagé, quoique préoccupé par l’état de son amie, il n’accorda pas le moindre regard à l’impertinente aux cheveux roses, et emboîta le pas du serpentard. « On est au moins deux, Amaïa. Et peut-être même quatre. » entendit-il en arrivant vers eux. L’aiglon fit un sourire qui se voulait rassurant, confirmant les propos du thaïlandais. « Ne fais pas attention à cette idiote, elle n’en vaut pas la peine » Le tchèque s’avança vers elle et posa doucement la main sur son épaule, cherchant un contact visuel. Il percevait son tremblement et s’il ne comprenait pas réellement la raison d’une telle réaction, il en comprenait en revanche les signaux ; cette colère indicible lui était familière et pourtant, il se sentait si impuissant. « Elle ne mérite même pas ta colère. » Le monde autour d’eux ne semblait plus avoir d’importance ; ils s’étaient éloignés, mis à l’écart comme l’on se réfugierait dans une forteresse. « Tu peux respirer, je surveillerais. » Dmitri resserra légèrement ses doigts autour de l’épaule d’Amaïa, comme si, par ce contact, il souhaitait lui prouver que, lui aussi, il resterait aux aguets et qu’ils étaient bien là pour veiller sur elle.
(c) mars.


@Kovit E. Pheling @Y. Amaïa Sawner @Colin Hill
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Ashton B. Chipperfield

Ashton B. Chipperfield



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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyMer 16 Déc - 20:09

Bal de Noël

Non, il est malade.

Je réponds une nouvelle fois mais cette fois-ci à Rosalie après avoir superbement ignoré Artemis et sa façon de me saluer. J’ai bien vu qu’il voulait m’appeler number two en rapport à mon frère jumeau. Artemis est un ami de ce dernier et l’un de ceux que j’ai du mal à supporter du simple fait qu’il ne me voit que comme le jumeau d’Alexander. J’ai presque été surpris qu’il se souvienne de mon nom.

Je me tiens toujours à l'écart du petit groupe lorsque Haley, une autre Serdaigle, débarque et saute presque dans les bras de Rosalie. Je devais à la base passer une soirée avec ma meilleure amie et je me retrouve embarqué dans un groupe dont la majorité des protagonistes ne sont de loin pas mes amis. J’écoute à peine ce qui se dit autour de moi, mon regard fouillant dans la salle des têtes qui me sont plus familières et plus agréables. Plus loin, je vois Cameron et Hilary ensemble. Je ne suis pas le seul à les voir, la gryffondor les montrant aux autres avant de me demander si c’est bien un des poursuiveurs qui est en compagnie de sa camarade de maison. Je quitte le couple des yeux pour les poser sur Rosalie.

Oui, c’est Cameron.

Ce dernier m’avait demandé il y a quelque temps si j’avais déjà dit à une fille qu’elle me plaisait, me laissant rapidement comprendre que c’était son cas. Sauf que je n’ai su le nom de cette fille que dernièrement. Hilary. Et j’étais bien content que ce soit elle. Hilary étant une amie que j’apprécie, quand bien même nous nous parlons que très peu en dehors des cours. C’est une chouette fille et à les voir là, de loin, je trouve qu’ils forment un joli couple. Les regards se tournent ensuite vers un autre couple, et même si je me moque un peu des commérages, je ne peux m’empêcher d’en faire de même et de voir Michaela et le préfet des Gryffondor ensemble. Surprenant. Ces derniers sont rapidement rejoints par le préfet des Serpentards, dont je n'envie pas la raison de sa popularité. Certes il est beau gosse et les soirées qu’ils organisent avec celui des Poufousffles sont, parait-il, géniales, mais le fait d’être un coureur de jupon n’est de loin pas une chose enviable à mes yeux. Notre infirmière se joint à ce petit groupe et tout comme les filles qui composent celui que j’occupe, je suis surpris de la voir remettre la cravate du gryffondor.

Finalement, nous mettons de côté ces différentes scènes alors qu’Haley demande si nous avons prévu d’aller danser. Sans attendre, Artemis proposa à Rosalie d’aller danser, prenant un air pompeux qui me fait juste lever les yeux au ciel. Ce mec m’énerve et je n’ai aucune envie de passer toute la soirée avec lui. Daria se tourne vers moi pour me demander la même chose. Je lui en veux de ne pas m’avoir prévenu pour Artemis mais je ne sais pas lui refuser quelque chose. Alors, avec un demi sourire, je lui tends la main.

Bien sûr

Puis que serai-je si je lui refusais la chose qu’elle adore le plus: la danse. Après un dernier regard à Haley et un signe de tête pour la remercier, nous nous dirigeons vers la piste de danse. Je ne suis pas un très bon danseur mais pas au point de marcher sur les pieds de ma cavalière. Une main à la taille et l'autre dans la paume de sa main, nous commençons à danser sur le rythme de la musique. Autour de nous les autres couples tournoient et mon regard croise rapidement le couple que forme Artemis et Rosalie, avant de se poser sur Daria.

Tu aurai pu me prévenir pour Artemis…

Que je sois au moins prévenu. Je ne sais pas si j'aurai refusé de venir en le sachant mais le fait qu'elle l'ait caché cette information me déplaît. Je soupire un instant avant de me redresser et de faire la faire tourner avant de reposer ma main sur sa taille, un léger sourire sur le coin des lèvres.

Désolé, je suis pas à ton niveau

Tenue de Noah:

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Azraël S. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyVen 18 Déc - 12:00




Bal de Noël


Je suis vraiment contente qu'on soit tous ici pour le bal de Noël. L'ambiance est tellement particulière que ça aurait été vraiment dommage de passer à côté. La décoration est magnifique, les couleurs splendides et tout est là pour te faire sentir comme dans un rêve. Et puis ne nions pas que c'est plutôt agréable d'avoir une bonne occasion de porter une jolie robe et de s'apprêter pour une soirée. On ne peut pas vraiment dire que les uniformes de l'école nous mettent vraiment en valeur. Je n'ai rien contre l'uniformité, je dirais même que ça à quelques avantages, comme balayer les classes sociales pour nous mettre tous sur un pied d'égalité. Mais ne soyons pas trop naïf, ceux qui se croient au dessus des autres n'ont pas besoin de vêtements spécifiques pour nous mépriser. L'ambiance en tout cas est agréable, même si je ressens un petit malaise quant au fait que j'ai menti à Noah. Enfin non, je ne lui ai pas menti, je ne l'ai juste pas informé qu'Artemis serait des nôtres ce soir. Je sais que c'est bête de ma part et certainement un peu bas mais j'avais tellement peur qu'il refuse de venir, prétextant qu'il n'appréciait vraiment pas le Serpentard. C'était égoïste de ma part et je le regrette un peu pourtant je ne dis rien quand les deux garçons se voient et je tente de m'accrocher à la discussion de Rosalie et Haley.

Je suis triste qu'Hayden ne soit pas des nôtres ce soir, lui qui s'est donné du mal pour apprendre à danser, il ne va même pas pouvoir le mettre en pratique. Je me dis que je pourrais toujours lui proposer qu'on se retrouve dans une salle vide pour une petite danse, pour compenser un peu son absence. Je sais que ça ne sera pas pareil que s'il était venu, mais au moins il n'aura pas appris la danse pour rien. Même si, entre nous, on apprend jamais pour rien, ça fini toujours tôt ou tard par nous servir. Il y aura d'autres bals et donc d'autres occasions de briller. Je tourne mon regard vers le couple que forme Hilary et un garçon. Visiblement ce serait Cameron, un des poursuiveurs de notre maison. J'avoue ne pas m'y connaître beaucoup en Quidditch mais je l'ai assurément déjà croisé plusieurs fois dans notre salle commune. D'ailleurs, d'ordinaire il est souvent avec une fille, sa soeur jumelle si j'ai bien compris. Ils ont l'air de passer une bonne soirée tous les deux, je suis vraiment contente pour Hilary. Je ne savais pas qu'elle était en couple, mais c'est une bonne nouvelle. Après, je ne peux nier que je suis un peu jalouse, non pas tant qu'elle sorte avec Cameron, mais qu'elle sorte avec un garçon. Mon père a beau ne pas cesser de dire que je suis jolie et que je ferais tourner des têtes, croyez moi qu'actuellement je n'en fait tourner aucune. J'imagine donc que mon père est juste aveuglé par l'amour qu'il me porte pour voir que je ne suis peut-être pas si jolie que ça. Je ne m'attarde pas trop sur cette idée, ne voulant pas me saper le moral et je me raccroche à la discussion des filles. Elle parle maintenant de Michaela et de son préfet. Je tourne mon regard vers le couple et je constate en effet qu'il n'y a pas que Hilary qui a la cote auprès des garçons. J'ignore ce qu'il se passe entre eux deux, mais la jeune fille a l'air d'être vraiment contente d'être ici. Ils finissent par être rejoint par le préfet des Serpentard et par l'infirmière. De nouveau je sens une pointe de jalousie au fond de moi. Moi aussi je voudrais bien être entourée de plein de garçons mais même j'adore Artemis et Noah, je sais que ce n'est pas parce qu'ils me trouvent jolie qu'ils traînent avec moi. J'imagine qu'on n'est pas toute faite pour être des tombeuses.

Je ne rajoute rien à leur conversation, par contre je saute sur l'occasion d'aller danser pour inviter Noah. C'est un peu dégueulasse pour la pauvre Haley qui n'a pas de cavalier, mais j'ai tellement envie de danser et ce n'est malheureusement pas une danse qui se fait à plusieurs. J'offre un sourire à cette dernière, après avoir entendu Rosalie lui demander plusieurs danses avec elle. Je suis en tout cas contente pour ma part de voir que Noah ne se venge pas en me refusant d'aller danser avec moi et c'est main dans la main qu'on s'y rend. Une main sur son épaule et la seconde dans sa main, nous dansons en suivant le rythme de la musique. Noah profite que nous soyons seul pour me rappeler Artemis et je ne peux m'empêcher de rougir de honte. “Oui je sais ... je .... je suis désolée Noah. J'avais peur que tu refuses de venir si je te disais qu'il serait là....” Je ne compte pas lui mentir en prétendant ne pas être au courant qu'il serait là. Je ne suis pas du genre à mentir sciemment, cela me met beaucoup trop mal à l'aise. Déjà de ne pas avoir partagé l'information m'a mis mal à l'aise, c'est certainement pas pour en rajoutant une couche en lui mentant droit dans les yeux. “Tu m'en veux ?” Lui demandais-je, un peu penaude.


panic!attack


Tenue de Daria:

@Artemis T. Lewison
@Rosalie Dawley-Guggenheim
@Noah A. Wood
@Hayden W. Lynch



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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyVen 18 Déc - 14:28



Bal de Noël
Ft. @Rosalie Dawley-Guggenheim
@Daria S. Winchester @Noah A. Wood
@Hayden W. Lynch
Le groupe pas si évident sur certains points que l’on avait décidé de former pour ce soir était enfin réuni. Tandis que Rosalie se gavait déjà de tartelettes, sûrement prête à vider le buffet à elle seule – et des fois je me demande moi-même si c’est une exagération ou la réalité – Daria et Noah nous avaient rejoint. La soirée put donc enfin commencer avec une activité typique de fille : le commérage. Je participais peu à ce genre d’activité, la vie des autres ne m’important pas vraiment. Par exemple, la vie sentimentale d’Hilary ne m’importait pas des masses. Sûrement que pour elle ça lui ferait du bien comparé au lynchage qu’elle peut subir dans notre promotion, blabla, mais qu’est-ce que ça pouvait me faire, au fond ? Et quand à son partenaire, je ne le connaissais même pas. Il était de Serdaigle, pas dans notre classe, donc difficile de savoir de qui il s’agissait. Les discussions suivantes le décrivaient comme le capitaine de l’équipe de Serdaigle, mais pour ce que je suis le Quidditch… Pour les autres cibles du commérage, je les connaissais à peine de nom, et encore. J’observais simplement les gens, gardant quand même les informations en tête on ne sait jamais.

Haley nous rejoint ensuite et ça parle rapidement de robes. Ne sachant pas à quoi ressemblait l’option colorée d’Haley, je ne participe de nouveau pas à l’échange, mais la suite me fait un peu plus rire. Outre le fait que Michaela traîne avec son préfet, voilà maintenant que ledit préfet se faisait à moitié rhabiller par l’infirmière. Je ne pus retenir un léger ricanement.
« C’est un truc de Gryffondor d’être mal sapé, pour que l’infirmière doive le remette en place ? » lançais-je sur un ton exagérément sarcastique pour rire – bien que ça ne l’aurait sûrement pas été si j’avais parlé de la robe comme celle de Michaela. « Heureusement que t’es là pour rattraper le coup Rosie. » ajoutais-je, tout de même prêt à esquiver un coup de coude de mon amie.
Cela étant dit, je n’agréais clairement pas à la théorie du couple. Je m’imaginais vraiment pas quelqu’un supporter Michaela. Quelque part, si c’était le cas, elle me lâcherait enfin la grappe, mais bon. En temps normal ça ne m’aurait pas dérangé de sortir ça de but en blanc, mais j’allais pas lâcher mon sel en ce soir de Noël. Je sais que Rosie tient beaucoup à cette fête, et moi-même je n’avais pas envie de miner le moral alors que la décoration avait eu son effet sur moi aussi.

Puis vint enfin le cœur d’un bal : le passage danse. Je ne comptais pas me défiler et dès que Haley lança le sujet et que Rosie confirma sa volonté d’y aller, je m’en portait volontaire. Je ne serai sûrement pas aussi bon danseur que Daria, mais ce que mes parents m’avaient appris suffirait amplement pour ce soir. Il s’agissait simplement de ne pas écraser de pieds, et Haley ne manqua pas de me le souligner.
« T’inquiètes pas, elle reviendra en un seul morceau. Je ne tiens pas à ce qu’elle ait des envies de vengeance. » Je connaissais bien Rosie, si on arrivait à des points où on se faisait la gueule pendant des semaines, c’est qu’elle avait du répondant.
Et tandis que nous nous dirigions sur la piste de danse, Noah et Daria en firent autant. J’imaginais d’ici le sujet de discussion si Noah n’était, comme moi, pas au courant que je serais là. Mais c’était leur problème, de mon côté j’allais simplement profiter de la danse.

« Alors que moi Haley me l’a défendu, c’est pas du jeu ! » répondais-je à ses fausses excuses.
A moins qu’elle ne le fasse exprès, ça ne devrait pas arriver de toute façon. La danse était un art qui me plaisait pas mal, suffisamment pour que j’aie mis les efforts nécessaires à le maîtriser, et dès les premiers pas je la sentais concentrée pour éviter les accidents. Rien ne devrait se passer, et une fois qu’elle en fut assurée elle décida de lancer une pique qui ne fera pas vraiment mouche.
« Tu me vois vraiment être emmerdé par quelqu’un avec si peu de personnalité, franchement ? » Maintenant que nous étions tous les deux, je pouvais me permettre d’être un peu plus franc dans mes paroles. « S’il y en a un qui est à plaindre, c’est plutôt lui. Pour moi il n’est même pas vraiment une nuisance. »
Le numéro deux sera toujours le numéro deux, rien de plus. C’était moi qui le lui rappelais, et il n’avait pas beaucoup de ressources pour rétorquer. Comparé à une Maëlle avec qui c’était une guerre ouverte où chaque camp tirait autant de balles, Noah était juste une cible de tir.
« Et toi, depuis quand t’es copine-copain avec Hayden, pour avoir demandé à Noah s’il venait ? »
A ma connaissance, les deux échangeaient très peu, c’était étonnant qu’elle veuille en savoir plus sur ses activités. Ou peut-être que c’était simplement une formule de politesse en sachant qu’ils étaient amis avec Numéro Deux, mais c’était plus drôle de tourner ça dans ce sens.
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La tenue d'Artemis:
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Kathleen Kirte

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyVen 18 Déc - 15:21

Les quatre filles étaient toute en beauté et elles ne pouvaient que le reconnaître, les unes comme les autres. Eliana les complimenta toutes et Kathleen rougit fortement. Elle s’enthousiasma et les entraîna en direction de la salle de bal. Elles écoutèrent le discours d’Appleton et Kathleen se demanda à quel point les influences politiques allaient influencer la vie à l’école. Il y avait déjà le cours obligatoire d’Etude des Moldus.

Alors qu’elles arrivaient auprès de Liam et Zey, Sarah fut la seconde à saluer leurs camarades. Apparemment, Zey et elle se connaissaient. Kathleen ne le savait pas et elle ne put s’empêcher de se demander ce qui liait ses deux amies. Quand Sarah les encouragea pour le concours de potions, Kathleen se retourna vers elle et lui adressa un franc sourire. Eliana les encouragea à son tour et Kathleen se tourna vers elle alors qu’elle répondait à leurs encouragements par le projet qu’elles avaient mis en œuvre.

« Je fonde beaucoup d’espoirs sur notre collaboration à Zey et moi. Nous avons imaginé une potion contre les hallucinations. Je pense que nous avons pas mal évalué les effets des ingrédients. Cela dit, nous sommes encore jeunes et je ne suis pas sûre de la meilleure façon de préparer chacun des ingrédients que nous avons utilisées. »

Zey sembla peu convaincue quand Kathleen se demanda si elles allaient gagner mais elle savait qu’en tout cas, elles avaient fait de leur mieux. Zeynep proposa de commencer par aller manger quelque chose au buffet et Kathleen se retourna vers ses camarades car elle n’avait pas à décider pour eux de ce qu’elles faisaient. Cela dit, elles n’étaient pas non plus obligées de rester tout le temps ensemble pendant la soirée. Après tout, elles avaient simplement convenu d’arriver ensemble. Mais Kath leur accorderait toutes les danses qu’elles voudraient, pour chacune d’elles.


Tenue de Kath:


@Ombeline de Chateaubriant @Eliana Bradley @Sarah C. Davenport @Liam Conley @Zeynep J. Özdemir
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyVen 18 Déc - 22:36

Bal de Noël

Ces doigts entremêlés, elle aurait voulu qu’ils le restent à jamais. Comme un nœud qu’on n’arriverait plus à délacer, comme un casse-tête trop bien imbriqué, comme un puzzle dont on n’aurait l’envie de défaire. Hilary avait l’impression que sa main avait toujours cherché à en trouver une autre : celle d’Eliana avait été trop petite, celle d’Oncle Ben et de son frère trop grandes ; mais celle de Cameron ? Elle était juste parfaite. C’était à se demander comment elle avait pu faire, jusqu’à maintenant, pour survivre sans cette main dans la sienne. Tout semblait être à la bonne place, au bon endroit, au bon moment. Les soirées n’étaient peut-être pas le genre d’activités qu’elle appréciait le plus ou auxquelles elle s’amusait énormément, mais tout de suite, ça n’avait plus d’importance. Elle n’avait plus besoin de graviter dans l'univers des autres ; elle avait trouvé le sien. Et elle s’y sentait bien. La tête blonde avait un sourire presque aussi grand qu’un croissant de lune, les yeux pleins d’étoiles et la tête dans les nuages. C’était difficile pour elle de se concentrer sur le discours, mais elle essayait, histoire de ne pas perdre son regard dans le vague, de ne pas oublier tout ce qu’il y avait autour d’eux et d’être encore la fille bizarre de la soirée. Déjà qu’elle avait l’impression que rien n’allait chez elle. À croire que Cameron avait fait une erreur quelque part : elle était bonne à rien, pleurnichait bien trop souvent - et Dieu qu’il le savait, Cameron ! - et était franchement un peu bête pour une fille de son âge. On pouvait rêver mieux comme petite-amie mais elle n’aurait pas rêvé mieux que Cameron. Actuellement, Priest était prête à faire le tour du monde pour lui ou même d’aller dans l’espace et lui ramener la lune s’il le lui demandait. Être le vrai pirate qu’elle prétendait être et qu’elle n’était que quand elles faisaient leur théâtre dans le dortoir avec Rosalie. Cameron lui donnait cette énergie-là. Et avec cette énergie, Hilary se permettait quelques prises de confiance et de bravoure, et cette main prise dans la sienne, oh !, elle avait pris le courage de la prendre et elle ne la lâcherait pas. Idéalement jamais, mais si possible pas avant plusieurs grosses minutes.

Ils devaient avoir l’air de deux idiots, à ne pas se lâcher comme ils le faisaient alors qu’ils étaient partis prendre quelque chose à boire ou à manger. Hilary était tellement concentrée sur cette idée de ne pas lui lâcher la main qu’elle ne se rendait pas compte qu’il en faisait de même, finalement. Deux idiots qui se méritaient bien. Le buffet était plein de bonnes choses, comme d’habitude, au point qu’elle ne savait plus vraiment quoi prendre. Tout serait toujours mieux que du poisson. Et puis, de toute façon, il fallait faire un choix stratégique : rien de trop encombrant pour la main, rien qui ne la salisse trop, rien ne demande d’être tenu à deux mains. Ensuite, grande question : la boisson avant ou après ? Mieux valait après. Ouais. Alors Hilly prit un petit morceau de gâteau qui lui faisait de l'œil, puis prit un jus d’orange tandis que Cameron prenait également de quoi boire quelque chose. Priest ne savait jamais s’il valait mieux parler ou rester silencieuse. Généralement, elle était silencieuse ; avec les gens qu’elle aimait bien, elle était plutôt bavarde. Avec Cameron, c’était un étrange mélange des deux qui ne faisaient jamais bonne mesure et qui la mettait aussitôt dans l’embarras à chaque mot prononcé. Mais, en même temps, ils n’allaient pas se regarder dans le blanc des yeux en buvant en même temps ? Ils pourraient. Ils pourraient totalement. Mais peut-être pas ici. Alors la Gryffondor lui demanda s’il rentrait pour les vacances, parce qu’elle était vraiment curieuse de le savoir, et il lui répondit que oui. Même si elle était un peu déçue, elle ne se laissa pas démonter pour autant. En fait, elle était même contente qu’il rentre parce que sa raison était tout à fait adorable. « T’as raison. Ça doit leur faire plaisir de vous avoir pour Noël, en plus. » Noël c’était la fête idéale pour se retrouver en famille et fêter la chose. En fait, maintenant qu’elle y pensait, Hilly était plutôt triste pour tous les élèves qui n’avaient pas l’occasion ou la possibilité de rentrer pour Noël. Elle, c’était pas trop grave, elle avait pris l’habitude, depuis, mais pour les autres, c’était triste. Que Cameron rentre, c’était très bien. Elle survivrait à deux semaines sans lui. Franchement, elle avait survécu à bien pire ! Et puis, si lui était content, alors ça lui convenait. Même si, désormais, la tête blonde ne savait plus ce qu’elle allait faire, elle, de ses vacances. Pourtant, elle devait bien trouver une réponse. Et vite. Surtout que Cameron lui retournait la question. « Euh… Oncle Ben m’a dit qu’il rentrait, lui. » Juste… qu’il rentrait. Et rien d’autre. Ça l’avait même mise un peu en colère, d’ailleurs. Qu’est-ce que ça voulait dire, un mot pareil ? “Moi je rentre et pas toi” ? “Je rentre mais toi tu restes, je te veux plus dans les pattes même à Whitby” ? Non, quand même pas, mais… Hilly ne savait pas. C’était bien la première fois qu’elle était aussi énervée contre lui - ou alors cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas été qu’elle avait oublié. Et en même temps, elle ne pouvait pas rester fâchée contre lui éternellement non plus… Hilary termina le reste de son verre d’une traite avant de le poser sur la table. « Je vais peut-être rentrer aussi, du coup. » Si Cameron ne restait pas et qu’Eliana rentrait également, la rouge et or allait mal vivre ces vacances à Poudlard, elle le sentait. Savoir Oncle Ben à Whitby et pas elle… L’horreur. « Pour voir la mer en hiver, tu sais ? Ça fait longtemps… » Ça faisait bien trop longtemps, oui. Et puis, comme ça, elle pourrait fêter Noël et son anniversaire avec Willem. Ça aussi, ça faisait trop longtemps.

En attendant, il fallait qu’ils fassent autre chose que rester planter comme des piquets près du buffet. C’était toujours ses pensées idiotes qui la travaillaient, mais Hilary n’avait pas envie que quelqu’un vienne leur parler. Enfin… Pas tout de suite. Oui, elle devait retrouver Eliana et même Daria à un moment dans la soirée. Rosalie aussi. Il fallait qu’elle aille voir ses amies, c’était la moindre des choses. Et Cameron avait peut-être des gens qu’il devait aller voir également, comme sa soeur ou sa co-préfète ou ses coéquipiers, pour ce qu’elle en savait ! Mais… Pas maintenant, d’accord ? Elle voulait encore un peu de temps seule avec lui. Juste un peu, vraiment. Cependant, ils étaient des cibles trop faciles à aborder, près de cette table pleine de victuailles. La première musique serait bientôt terminée, et c’en serait fini d’eux. On viendrait les accoster et on ne les laisserait plus tranquille avant un long moment, voire jusqu’à l’annonce des résultats du concours ! Alors il fallait faire quelque chose. Hilary hésitait entre aller danser à leur tour ou partir se cacher loin des regards. Danser pourrait être marrant, même si ce n’était pas ce qui la tentait tout de suite. Mais elle ne voulait pas forcer Cameron non plus à aller s’isoler tous les deux s’il voulait faire autre chose. Elle avait promis de faire tout ce qu’il voulait, après tout, et pour le moment, c’était plutôt l’inverse ! Donc elle lui posa la question ; rapide, simple, efficace. Oui, la question faisait enfantine. Oui, elle allait bientôt avoir seize ans et on pouvait en douter. Mais c’était très sérieux. Elle eut peur, pendant une seconde, que le Serdaigle comprenne mal. Qui proposait un cache-cache à un bal, vraiment ? Sûrement pas les filles normales. Ah ça non ! La jeune fille déglutit en attendant la réponse de son copain. Qu’est-ce qu’il se disait ? Qu’elle craignait ? Seigneur non, hein ! Elle le regarda fixement, le plus sérieusement du monde, pour lui faire comprendre qu’elle ne se fichait aucunement de sa tronche. Elle resserra même encore un peu sa prise sur la main de Cameron jusqu’à ce qu’il finisse par lui donner sa réponse : ce serait cache-cache. Hilary pouffa un bon coup avant de l’emmener une nouvelle fois à sa suite, toute joyeuse.

La Gryffondor n’avait pas vraiment pensé à une cachette avant de proposer la chose et elle observa la salle en vitesse pour trouver le meilleur coin. Elle avait bien pensé derrière les canapés - cela faisait une bonne cachette, Halloween l’avait prouvé -, mais il suffisait que quelqu’un vienne s’asseoir pour qu’ils ne puissent plus parler tranquillement et qu’ils soient à nouveau dérangés. Alors elle opta pour une autre cachette : derrière un des sapins. Ce serait très bien. Ils pourraient toujours sortir quand ils le voudraient. Mais, en attendant, ils pouvaient rester là. Hilary était encore en train de rigoler tandis qu’elle avait déjà l’impression que le reste de la fête - le reste du monde - était en train de disparaître. « Désolée, j’espère que t’avais pas prévu de retrouver quelqu’un tout de suite », fit-elle en s’arrêtant enfin, à l’abri de tous, lui faisant de nouveau face. D’ici, elle entendait encore la musique, bien sûr, et voyait encore quelques danseurs, mais elle voyait surtout les fées qui décoraient les sapins et le reste des décorations. « Regarde », dit-elle en s’approchant de lui, « les fées que t’as pas pu voir, l’année dernière. » Elle avait voulu retourner dans la forêt exprès, avec lui et Oncle Ben, pour montrer les fées que Cameron n’avait pas vu pendant la chasse au trésor. Dire qu’il avait seulement suffit d’attendre Noël pour en voir de près… Elle lança un regard à Cameron et fut suprise de le voir bien plus près qu’elle ne pensait s’être approchée. Oui… Ici, ils étaient bien. Seigneur, si elle avait un vœu à faire pour cette fin d’année, ce serait que le monde continue de tourner sans eux. Ils étaient très bien là où ils étaient.

@Cameron Brown

Codage par Libella sur Graphiorum


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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptySam 19 Déc - 19:59

Le bal de Noël



Mais que diable faisait-il à ce foutu bal ? Telle était la pensée qui tournait en boucle dans l’esprit du Gryffondor, tandis qu’il franchissait les portes de la Grande Salle. Le décor ne lui arracha pas le moindre sourire, ni même un regard émerveillé. Rien d’original, de la neige, du blanc … Tout était tellement attendu, tellement convenu. Ses petits camarades ne lui inspiraient que du dégoût, si ce n’était du dédain. Ils étaient tous là, vêtus de leurs plus beaux atours pour camoufler leur sang impur et leur bêtise. La seule raison pour laquelle il avait daigné sortir de sa salle commune était pour entendre les résultats du concours de potions. Il n’y avait absolument pas participé, mais les jumeaux Sørensen oui et il lui semblait de bon ton de marquer son soutien. Erin était son amie et il appréciait Finnbjörn quand il ne contrariait pas sa sœur.

Bluebell était sans doute la raison de son amertume ce soir. La coutume était qu’ils se rendent aux festivités ensemble. Ensuite, ils pouvaient bien vaquer à leurs occupations, mais dans leur logique, s’ils étaient seuls contre le monde, il était évident qu’ils affrontaient les difficultés de concert. Et chaque soirée de cette école était une forme d’épreuve. Seulement, Bluebell avait rompu la tradition en lui annonçant qu’elle avait un cavalier. Cela l’avait contrarié, mais il aurait été capable de passer outre si cela avait été Finnbjörn. Après tout, ils avaient perdu une partie de leur été sur cette question, sa sœur s’était ridiculisée en s’affichant avec l’autre animal de Carter et tous les sorciers bien éduqués de ce monde avaient perdu une rétine face au spectacle de Yaxley avec le Norvégien. Si la soirée de Noël était la consécration de ses efforts, soit, il pouvait le tolérer. Mais qu’elle y aille avec Faust au lieu de lui ! D’accord le Gryffondor était tout ce qu’il avait de plus respectable. Maxton avait même tendance à le considérer comme un ami puisqu’ils partageaient le même dortoir. Mais y allait avec lui, c’était débuté une nouvelle guerre avec les Sørensen alors que l’encre de leur précédent armistice n’était même pas encore sèche. L’erreur diplomatique était flagrante et à la hauteur du dépit de Maxton.

Face à cet état de fait, il avait donc envisagé de rester tranquillement à lire dans son dortoir, quand il s’était souvenu qu’applaudir Erin n’était jamais une vraie perte de temps et il avait enfilé un costume avant de se jeter dans la fosse aux lions. Comme prévu, l’endroit était bondé. Il se faufila se servir un verre et profita de son poste d’observation pour détailler les différents protagonistes de cette soirée. Finnbjörn s’affichait avec une sang mêlée, ce qui eut le mérite de le suprendre, Erin était avec Junior ce qui n’avait pas contre rien d’étonnant et sa sœur était en compagnie de Faust. Il capta l’espace d’une seconde le bleu de son regard, sans pour autant esquisser le moindre geste. Elle était celle qui l’avait laissé tomber. Si l’un des deux devait s’avancer vers l’autre, ce n’était pas à lui de le faire.

@Bluebell E. Sherwin

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Matthew Merryweather

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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptySam 19 Déc - 20:29

Le bal de l’école. Pour Alice, ce n’était pas un simple divertissement. Il y avait beaucoup plus que cela, et notamment la responsabilité qu'elle avait de veiller sur les étudiants. Elle savait que pour certains de ses collègues, il se concentré d'abord sur l'aspect divertissant de cet événement. Mais elle était certaine qu'aucun ne négligeait sa tâche durant cette soirée. Elle se demandait quand même à quel point ses petites manigances concernant Aidan et Rowan allaient les influencer pendant ce bal. En effet, elle avait fait en sorte qu’ils viennent ensemble, persuadés que c’était l’autre qui l’avait invité. Elle était impatiente d’en découvrir les conséquences.

En arrivant au bal, elle n’aperçut pas ses meilleurs amis, mais elle vit la protectrice de Aidan quand il était à l’école. Elles avaient sympathisé au cours d’une ronde de nuit et elle était contente de la revoir. Après le discours de la directrice, elle s’avança vers un petit groupe composé d’elle, du professeur de divination, de celle de défense et du conseiller d’orientation.

« Mesdames, Monsieur, bonsoir. Vos tenues sont superbes ! J’ai peine à vous reconnaître. »

Elle se pencha un peu vers Amelia, mais les autres purent aussi l’entendre. Nul doute que la professeur d’Histoire de la magie avait raconté à plusieurs autres professeurs ce qu’elle lui avait confié concernant Aidan et Rowan. Alice avait l’intuition que les ragots allaient vite dans ce corps professoral.

« Attends-toi à une surprise ! Je me suis arrangée pour que nos deux tourtereaux viennent ensemble ce soir. J’avoue que je ne sais pas moi-même ce qui en résultera. Cela dit, je suis impatiente de le découvrir, pas toi ? »

Souriant, non seulement à Amelia mais aux autres, elle jeta un œil sur un groupe de Deuxièmes Années parmi lesquels se trouvait Zeynep. Elle tenait à la soutenir ce soir, sachant qu’elle participait au concours de potions organisé et dont les résultats seraient ce soir.

« Je ne sais pas qui sera le champion de ce soir, pour le concours, mais j’espère que ma petite Zey aura une bonne note. Mais je doute qu’elle gagne face à tellement de duos plus âgés et plus expérimentés. Avez-vous eu des retours sur les potions qui ont été imaginées ? » demanda-t-elle à ses collègues.


Tenue d'Alice:


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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyDim 20 Déc - 14:38



( bal de Noël ♚ ERIN )

Autour de nous, la piste se remplissait peu à peu de danseurs venus chercher une intimité relative dans les bras de leur partenaire. C’était pourtant comme si nous étions seuls au monde, mes yeux clairs plongés dans les siens avec un plaisir que je ne dissimulais même pas. Ses doigts sur ma taille étaient la clef qui verrouillait notre bulle et nous protégeait de cette foule impure et grouillante de vermine pour nous donner l’illusion que nous étions perdus dans un royaume nous appartenant, comme nous en avions l’habitude, comme nous le souhaitions tous deux, et non pas dans cette salle de bal où la vulgarité côtoyait la souillure avec un aplomb écoeurant. Seule notre conversation donnait à la masse une certaine réalité, encore qu’elle choisissait soigneusement ses sujets pour ne conserver que les plus notables d’entre eux. Et même là, l’indécence trouvait le moyen de se glisser, comme un brouillard sale qu’il était impossible d’endiguer. Ce brouillard, c’était Phoenix bientôt mariée à Hannibal, c’était Asquith au bras de Finnbjörn, c’était des comportements qui ébranlaient continuellement toute l’estime que j’avais toujours portée à mes frères. À l’un plus qu’à l’autre.

Ce soir, parler de Finn sans aborder Bluebell était impossible puisque les actions de l’un étaient les conséquences des choix de l’autre. Comme l’année dernière, ils s’étaient lancés dans une guerre invisible aux yeux profanes et Salazar seul savait ce qu’il en ressortirait, cette fois. À croire que les propos de mon meilleur ami étaient plus empreints de vérité que ne le laissait supposer son sourire lourd d’une provocation espiègle et que mon jumeau adoré aimait souffrir. « Ce n’est pas impossible » admis-je avec un sourire qui semblait affirmer que c’était réellement le cas, justement. Le souvenir de notre duel s’imposa à moi et, le temps de quelques secondes, je revécus cette excitation sans commune mesure née d’un combat où la pitié n’avait pas sa place. Je m’étais délectée de cette douleur paralysante et je savais que les extrémités dans lesquelles nous avions plongé avec hargne avaient éveillé des émotions aussi brûlantes chez mon tendre frère. Alors qu’il adore les combats sanglants avec Bluebell n’avait rien de très étonnant.

À la lueur de tous ces éléments, il me semblait parfaitement légitime d’affirmer haut et fort que j’étais irréprochable, quand bien même le regard de Junior se teinta aussitôt d’une lueur dubitative. Ce n’était pas un lieu pour lui tirer la langue de manière puérile, alors je me drapais d’un air hautain et convaincu de mes dires. D’ailleurs, j’en rajoutais encore une couche, lui demandant en retenant un rire si je n’étais pas entrain de devenir, contre toute attente, la plus raisonnable de ma famille. Son rire acheva les résistances du mien et, pendant quelques secondes, il n’y eut de nouveau plus que lui et moi et les notes de musique qui nous faisaient tournoyer au rythme d’une valse. Personne ne pouvait décidément lui arriver à la cheville et toute la perfection de cet instant éclairait d’une lumière bien fade les rares fois où je m’étais égarée en compagnie de quelconques divertissements pour des soirées où mon meilleur ami avait décidé de ne pas m’accompagner. Et puis mon regard fut attiré par deux silhouettes nouvelles qui apportaient avec elle la réponse à bien des interrogations. Ainsi les rôles s’étaient interchangés : ce n’était plus Finn au bras d’une sang-pure et Bluebell au bras d’un impur, mais l’inverse. S’il fallait en tirer quelque chose de plus qu’une ironie palpable, ce ne serait pas de mon fait.

Nous suivions les péripéties de nos pairs comme on commente une histoire lointaine aux accents de feuilletons amoureux. L’inimitié que Junior éprouvait à l’encontre de Faust imprégna les quelques mots qu’il lâcha avant que l’histoire ne prenne une nouvelle tournure. « Et plus intérrressant » rajoutai-je alors que notre danse m’offrait un point de vue bref sur le quatuor au cœur duquel le visage fermé de mon jumeau adoré en disait long. « Ça m’est complètement égal. » Je n’éprouvais qu’une vague indifférence envers Mary Asquith, à peine relevée de nos intérêts communs récemment mis en lumière. Si elle parvenait à atteindre l'objectif que je lui avais fixé, elle pourrait se targuer de ne pas être une vaine engeance comme le reste de cette école, mais guère plus. Alors son sort m’était bien égal : que Bluebell la détruise ou que Finnbjörn l’utilise, qu’en avais-je à faire ? « Tu te soucies de son bien-êtrrre ? » ricanai-je en reportant mon attention sur mon cavalier.

Si je gardais un oeil sur Finnbjörn et compagnie, je n’en avais pas moins aucune envie de les rejoindre, peu pressée de quitter les bras de Junior et la tendre intimité que nous offrait notre danse. Au point que, lorsque les notes ralentirent, marquant la fin de cette valse, je n’esquissai pas le moindre geste pour amorcer notre retour parmi la foule bruyante. Et mon meilleur ami n’en fit rien non plus, provoquant la naissance d’un sourire parfaitement ravi alors que l’orchestre reprenait, entamant une seconde valse. L’interlude avait visiblement appelé d’autres danseurs, puisque j’avisai mon frère et sa cavalière se placer non loin de nous et, quelques secondes plus tard, Faust et Bluebell en faire de même. La joute verbale était terminée, place à une autre, plus insidieuse. Les mains de mon tendre jumeau posées sur les hanches de la Serdaigle firent courir un bref frisson de dégoût le long de mon échine avant que je ne me détourne. « Il faut crrroirrre qu’il n’avait plus de sang-purrre disponible pour ses comédies. Alorrrs que Bluebell a pu compter sur l’arrrivée prrrovidentielle d’un nouveau camarrrade de jeu. » Je me gardai bien d’émettre un avis quelconque sur Faust Chamberlain puisque je savais, d’expérience, que le sujet s’avérait épineux. Quand même, je me demandai, brièvement, ce qu’elle pouvait bien lui trouver. N’était-il qu’une marionnette entre ses griffes acérées destinée à réveiller rancœur et colère chez Finn ou bien lui trouvait-elle quelque chose ? Parce que l’image que je conservais de lui était bien fade en comparaison de cette quête constante de flamboyance dans laquelle était lancée la Serpentard.

Mais tout ça n’avait qu’un intérêt limité à mes yeux. Si la danse n’avait jamais été une passion, ce soir, c’était l’activité la plus plaisante de toutes. Jusqu’à ce que nous puissions nous éclipser, du moins. « Crrrois-tu qu’il soit possible de danser jusqu’à l’annonce des rrrésultats ? » demandai-je, un sourire espiègle qui dessinait un après plus enjôleur encore.

Tenue:


( Pando )
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Message(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël [RP COMMUN] Un bal pour Noël - Page 4 EmptyDim 20 Déc - 16:45


Joyeux Noël les gueux !


«  C'est vrai », accorda-t-elle à Caleb. Il était bien accompagné. Il était toujours bien accompagné, par ailleurs, même au bout du monde.
Son regard se posa sur chacune des personnes présentes autour d'elle, et elle se rendait compte qu'elle n'en connaissait vraiment pas la moitié. Au mieux, elle se souvenait les avoir croisées, au pire elle ne voyait absolument pas qui elles étaient. Mais bref, elle n'était pas là pour faire connaissance. Son regard s'attarda toutefois sur la meuf aux cheveux courts, avec une robe très étrange, qui connaissait son prénom. « Sympa, la tenue », se contenta-t-elle de répondre. Tout ce qui sortait de la norme était intéressant, et y'avait pas plus chiant que du grand classique.
Elle aperçut, au loin, la sale tronche d'Artemis. Il avait l'air bien entouré : depuis quand il avait des potes, celui-là ? Peut-être qu'ils avaient perdus un pari et devaient se le coltiner toute la soirée comme punition ? Les pauvres. Les doigts de sa main gauche tapotèrent légèrement sur son verre, et une envie folle d'aller lui faire une crasse lui serra l'estomac. Mais heureusement pour lui, il fut sauvé par l'arrivée de Skyler. Bordel, elle en avait mis du temps ! Accompagnée de Sasha, elle semblait aussi mal à l'aise que Maëlle pouvait s'y attendre. C'était clairement pas son délire, les bals.

Le groupe autour d'elle se délita, et elle en profita pour rejoindre les deux élèves. « J'ai cru que t'avais lâché l'affaire et qu'on te verrait pas ici » lança-t-elle à Skyler, sans autre introduction. Elle leva un verre en direction de Sasha, histoire de la saluer. Elle était d'ailleurs aussi apprêtée qu'elle se l'était imaginée, ce qui était finalement un joli bonus pour le plan qu'elle avait monté avec Jade.
Jade. Elle était où d'ailleurs celle-là ? Elle réussit finalement à la repérer, se demandant si le piège tenait toujours. Elle pouvait difficilement demander à Sasha si elle se sentait prête à incarner le rôle principal de leur machination, avec Skyler juste à côté. « T'es pas venue avec ton beauf ? » lança-t-elle à tout hasard, légèrement crispée à cette idée et préférant ne pas le chercher du regard : sa gueule lui donnait toujours la nausée.

D'un geste lent, elle attrapa un petit four qu'elle reluqua avec méfiance. Autour d'elle, les gens commençait à danser sur des airs tellement simplets qu'elle pourrait s'endormir. Où étaient passées les basses ? Le tonus, le rythme, les corps qui s'élancent et qui sautent jusqu'à en faire trembler le sol ? Visiblement loin d'ici.
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