{fini} 4ème et 5ème années

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 220 Points : 1

Exposés de Janvier

Myrthilde Grant était de particulièrement bonne humeur : ses recherches du moment étaient passionnantes, bien plus que l’heure qu’elle s’apprêtait probablement à vivre. Mais cela ne la faisait pas vraiment déchanter : après tout, les désagréments seraient partagés puisqu’aujourd’hui, c’était aux élèves de partager l’estrade avec elle. Il était selon la jeune femme, très important d’apprendre à se tenir devant une assemblée quelle qu’elle soit et de délivrer un message correctement. Qu’il s’agisse d’histoire ou d’un entretien d’embauche au pub du coin n’importait pas vraiment.

« Bonjour à tous, j’espère que le froid n’a pas congelé vos fringants neurones. Sinon, les cheminées sont là pour ça – pas pour faire la sieste, inutile de vous précipiter au dernier rang, vous y passerez tous. » Son regard se porta sur les habitués du pendus et autres messages discrets qui devaient se sentir particulièrement perturbés par l’impossibilité de faire des bulles de bave sur leur parchemin aujourd’hui. « Et essayez de faire en sorte de ne pas assommer vos camarades. » Elle était habituée à sonder la vacuité de leurs esprits dans les copies, mais tous n'étaient pas prêts pour ce genre d'exercice.

La professeur posa une fesse sur son bureau, rappelant les consignes – du moins pour ceux les ayant écouté une première fois. – : « Je vous rappelle que vous serez notés sur :
- La structure de l’exposé : introduction, problématique ou fil conducteur, conclusion, interaction avec le public...
- L’éloquence : c’est le moment de faire preuve de style et de bien choisir ses mots. Rangez vos « euh » dans vos poches.
- Et évidemment : le contenu. Vous n’avez pas vraiment d’excuses, vous avez choisi un sujet dans la liste et eu le temps de faire des recherches. »
Bien entendu, elle se doutait que de nombreux élèves ne s’étaient pas vraiment intéressés à la question avant hier soir. Elle espérait néanmoins pour eux qu’ils l’avaient fait avant la fermeture de la bibliothèque, dans la mesure où les sujets nécessitaient de sortir du manuel de cour habituel.
« Bien, dois-je piocher quelqu’un, ou il y a-t-il un volontaire ? »

Les sujets :

- Pamphile
- Erichtho
- Canidie
- Simaitha
- Seraphina Windrider (vue en cours)
- Orabella Nutty
- Miranda Fauconette

Les personnages sont volontairement des personnages sur qui il y a peu de d’informations, cela vous laisse le loisir d’inventer des choses pour étoffer un peu la présentation si vous en avez envie ou de faire au plus simple.

Ce n'est pas gênant si plusieurs élèves présentent la même chose.

Le barème :

Si votre élève a bien préparé son examen : 4 chiffres de réussite (partielle ou critique), 2 chiffres d’échec (dont 1 critique).
Si votre élève est moyen / a moyennement préparé son examen: 3 de réussite partielle ou critique, 3 d’échecs dont 1 critique
si votre élève est une quiche : 4 chiffres d’échecs, 2 de réussite.

4ÈME ET 5ÈME ANNÉES - EXPOSÉS

Ft. @Teodora K. Von Meissen + qui voudra

Je levai ma main pour indiquer à notre professeur que je n’avais aucun mal à passer la première, suivit de quelques autres mains autour qui me poussa à balancer mon élégante chevelure passé pour une fois au fer plat dans un remous ravissant. N’ayant besoin de rien d’autre que de mon joli sourire et un très juste souvenir, je glissai la main sur ma tenue pour la remettre en ordre avant de franchir la distance qui me menait en avant d’un pas décidé et d’un léger déhanchement causé par mes chaussures à petit talon haut. J’attendis que Mlle Grant – c’est quand même pas une femme mariée que je sache – ait finit de prendre sa planche pour prendre des notes sur mon exposé avant de me lancer.

Bonjour à tous, - L’éloquence ne m’avait jamais manqué, alors ça ne serait pas aujourd’hui que j’allais en manqué. – j’ai choisi de vous parler aujourd’hui de Pamphile. – Au départ mes recherches m’avaient fait me questionner sur mon intérêt de traiter son histoire, mais passé un certain stade, j’avais tant de documentation que j’avais tout simplement décidé que même si quelques éléments ne me plaisait que moyennement, il aurait été peu logique de tout recommencer. – Les premiers traités qui communique des informations sur cette sorcière remonte au 2e siècle. Traité sous forme de conte, l’histoire de Pamphile nous amènent à dater des premiers animagus documenté par écrit. – J’étais démonstrative et mettait de l’intonation sur les informations qui me semblaient intéressante. – La forme acquise de cette sorcière aurait été celle d’un hibou. – Bien qu’elle eût utilisé quelques choses avant chacune des métamorphoses, une pommade. – Bien qu’à de nombreuse fois, il a été cité qu’une potion sous forme de pommade avait été utilisé avant chacune des différentes transformations; beaucoup d’auteurs ont spécifiés qu’au vu des ingrédients de potions métamorphiques, il eut été plus logique qu’il s’agisse d’une préparation ou d’un subterfuge pour duper des moldus. Encore à ce jour, la recette utilisée reste obscure tant à la raison qu’à ce qu’elle aurait vraiment été. – Mais il fallait que je continue. – Selon notre nouveau professeur de Potion, il semble la capture du Papillon Sphinx à tête de mort pour concocter la Potion d’Animagus serait non seulement très complexe, mais aussi très rare. Maintenant, elles sont beaucoup plus faciles à se procurer et ce dû à l’amélioration des techniques de capture. Dans tous les cas, la potion aurait dû être bu et non appliqué. D’où l’incohérence historique! – Je levai les mains, question de tempéré mon propre constat. Après tout, un texte datant d’aussi longtemps et vu dans un angle déjà mauvais pour l’analyser allait regorger d’un chaos absolument normal. - Il reste aussi certain élément qui reste nébuleux quant à l’attrait qu’elle exerçait sur les jeunes hommes et son intérêt pour ceux-ci. – Certains étaient vraiment plus cru, voir irrationnellement immodéré dans leur propos, allant jusqu’à sous-entendre pour les textes les plus vieux qu’elle ait utilisé d’Amortensia pour abuser de ces pauvres âmes masculines. Mon point de vue se posait plutôt du côté du seul auteur féminin qui avait affirmé avec une ouverture agréable que l’attirance n’était pas qu’un sujet typiquement masculin et qu’il ne fallait pas en avoir de crainte ou de malaise pour autant. Un peu comme ma colocataire qui semblaient hautement ouverte à profiter de sa vie à ce sujet. – De l’affirmation qu’elle ait drogué les jeunes hommes à l’Amortensia, alors que nous savons tous pertinemment maintenant que la potion doit être dégluti sous n’importe quelle forme avant tout effet - à des suppositions qu’elle eut été peut-être aussi une Demi-Vélane; mais la localisation semblent peu logique avec les forêts que nous connaissons qui y sont habité. – Une migration de demi-vélane, peut-être; on parlait quand même du 2e siècle. – La majorité des archéomages des siècles passé ayant écrit à son propos restent des hommes; peut-être cela a-t-il mené à biaiser leur jugement sur l’identité féminine de cette sorcière. Est-ce plus facile de sous-entendre qu’elle ait usé d’artifice que de reconnaître simplement qu'elle eut été qu’une très belle sorcière ? Je vous laisse vous questionner sur cela.

J’attendis l’accord de Professeur Grant avant de rejoindre mon pupitre en souriant. Si les autres n’étaient pas prêt, soit j’avais cassé la glace pour eux, soit je les avais lourdement fait se rendre compte qu’il aurait dû aligner plus de trois lignes de texte sur leur exposé. Je posai ma main sur l’épaule de Teodora en remontant l’allée avant d’articuler sans un son : Ça va bien aller. Ce n’était qu’une autre scène. Mais l’exposé… lui allait peut-être poser un problème. Espérons que non. Elle n’allait pas depuis la rentrée. J’osais espérer que quelque encouragement ne serait pas de trop. Je tirai ma chaise, avant de passer ma main sous mes fesses pour tirer le bas de ma jupe avant de tourner mon attention à la personne assise à mon côté.

Qu’as-tu pris comme sujet ?

Intéressée, pendant que la prochaine personne avançaient dans une des allés pour trouver le devant de la scène.

Dé - Réussite Critique

Code by Joy

Exposés

Kathleen n’était généralement pas excellente en Histoire de la Magie, surtout quand le sujet ne l’intéressait que moyennement. Elle se laissait facilement distraire et au final, elle récoltait de mauvaises notes. Mais il y avait des exceptions. Elle était travailleuse et quand elle n’avait pas à faire appel à sa mémoire et à ce qu’elle retenait des cours, ou bien quand le sujet lui parlait, elle était beaucoup plus efficace. Dans ces moments-là, elle triomphait facilement et c’était du tout au tout, elle avait alors des notes défiant toute concurrence. Son ancienne prof n’était pas dupe et lui en avait déjà parlé, d’ailleurs.

Pour le coup, un exposé était un bon moyen d’avoir une bonne note facilement. Il suffisait de le préparer consciencieusement et de parler devant les autres. Or, Kathleen était plutôt bavarde. Elle savait qu’elle avait les moyens de réussir et elle allait faire de son mieux. Elle avait choisi Miranda Fauconnette parce qu’elle avait écris un livre de Botanique. C’était un critère comme un autre. Quand son tour arriva, elle se leva et alla se placer devant tout le monde. Elle sortit une carte de Chocogrenouille qu’elle agrandit magiquement avant de la suspendre au mur. Elle avait pensé que ça aurait de l’effet.

« Miranda Fauconnette, née en 1921. On a tous déjà vus son nom, puisqu’elle est l’auteur de nos livres de cours de sortilèges depuis la première jusqu’à la dernière année. Mais qui est-elle vraiment ? Une gratte-papier ? Une grande sorcière ? Elle est, en tout cas, la sorcière qui a réussi à emmagasiner le plus de sortilèges dans toute l’Europe depuis le début de ce siècle. Mais comment en est-on arrivé à sept livres, plus un en herbologie ? Tout commence pendant son enfance. »

Kathleen prit le temps de laisser son introduction faire son effet. Elle reprit ensuite avec un petit sourire sur les lèvres. Beaucoup d’élèves allaient sûrement se reconnaître dans le début de son histoire.

« Miranda a grandi avec huit sœurs, et elle était leur cadette. Mais ses sœurs n’étaient pas très gentilles. En fait, elles étaient plus sournoises les unes que les autres. On a tous eu une petite sœur ou un grand frère pour nous taquiner, mais les sœurs de Miranda sont allées plus loin. Elles passèrent leur enfance à lui donner de fausses incantations et se moquaient d’elles de continuer à les croire. Du coup, elle décida qu’elle ne se laisserait pas faire et qu’elle découvrirait un maximum d’incantations pour ne plus être en danger de se faire tromper. »

Kathleen sortit une carte de l’Europe qu’elle déroula et lance un sort pour qu’elle reste en lévitation. Ca ne durerait pas longtemps mais ce serait suffisant pour illustrer ce qu’elle avait à dire.

« Elle est partie d’Angleterre et a voyagé dans de nombreuses régions de France, pour découvrir les incantations globales, mais aussi locales, car chaque région avait les siennes, elle a fait de même en Espagne puis au Portugal, en Italie et en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Elle a voyagé pendant des années et des années, classifiant ses découvertes selon leur niveau de difficulté, compilant tout et ajoutant les informations les unes aux autres. Elle a aussi découvert de nombreuses plantes magiques qui ont enrichi son manuel de Botanique. »

Elle laissa la carte se réenrouler et la posa sur le bureau avant de se retourner vers ses camarades. Une vie de recherche n’était pas passionnante en théorie, mais Kath la trouvait très intéressante.

« Elle a écrit ses livres et ils sont devenus extrêmement populaires, ce pour quoi elle a une carte de sorcière de Chocogrenouille à son effigie », dit-elle en indiquant la carte suspendue derrière elle. « Mais l’histoire prétend qu’elle a édité une version très spéciale de son livre pour ses sœurs qui en eurent chacun un exemplaire, emplis de sorts erronés. Une de ses sœurs se vit pousser une queue à-cause de l’un d’eux. L’histoire prétend qu’elles se sont réconciliées par la suite mais tout-de-même, jolie était la vengeance de Miranda. En attendant, ce sont des dizaines et des dizaines d’élèves qui ont grandi avec ses livres et qui ont ainsi appris à apprivoiser puis maîtriser ce bel héritage que nous possédons tous : la magie. »

Elle remit la carte de Chocogrenouille à sa taille normale et l'offrit au professeur Grant en complément de son dossier contenant les notes qu'elle avait constituées au sujet de la sorcière.

Résultat:

Teddy avait bien noté qu’il y avait un exposé à faire et les modalités de notation. Avait-elle pour autant anticipé la préparation devoir ? Evidement que non, vous commencez à la connaître. Est-ce qu’elle pouvait compter pour ses grandes connaissances en histoire pour compenser cette facheuse manie de tout faire à la dernière minute ? Non plus. Aussi se trouva-t-elle fort dépourvu en constatant qu’aucune personnalité n’était évoquée en plus de quelques lignes dans son manuel de quatrième année. Et qu’il aurait fallu aller à la bibliothèque chercher des informations. Or à cette heure-ci, elle était bien entendu…fermée. Quelle fourbasse cette Grant !
Heureusement, elle avait bien noté qu’il y aurait quelques points pour la structure et la présentation. Il ne lui restait plus qu’à jeter son dévolu sur une des sorcières de la sélection. Elle grogna… Sérieusement, elles étaient toutes meurtrières, dépravées ou à faire des histoires si on en croyait le manuel. Elle garda Simaitha, parce qu’elle trouvait le nom agréable à prononcer et que c’était une manière comme une autre de trancher. Maintenant, il fallait trouver quoi dire.

Ce n’est pas le cœur léger qu’elle se présenta en cours. Maximilianna avait elle, bien préparé son sujet et savait de quoi parler. Comme pour lui donner du courage, elle lui assura que ça irait pour elle aussi. Bon, au moins, elle n’avait pas la berlue en trouvant que les sorcières en prenaient pour leur grade et que ça faisait sens si c’était écrit par des mecs. Heureusement qu’elle avait écouté, ça lui permettrait peut être de faire moins vide. Elle prit une grande inspiration et se jeta à l’eau pour être débarrassée.

« Bonjour à tous. J’ai choisi de vous parler de Simaitha, puisqu’il fallait bien choisir quelqu’un et que son nom est agréable à prononcer. Il faut dire - je ne sais pas si vous serez d’accord avec moi – que c’était un peu difficile de s’intéresser à l’une plus qu’à l’autre, en tout cas à partir de notre manuel. Peut-être parce que … les sorciers sont décrits pour leurs grands pouvoirs quand les sorcières sont présentées comme des godiches. Enfin excusez-moi, mais est-ce que Miranda serait vraiment devenue une grande sorcière juste pour emmerder ses sœurs et pas parce qu’elle a travaillé son talent ? Est-ce que Pamphile vu ses qualifications et sons physiques avait vraiment besoin d’une potion pour mettre les hommes dans sa poche ? Et si elles ne sont pas belles commes Cichto et Eridie, elles mangent des enfants et apportent la mort, si t’es moche, t’es mauvaise… Vous me direz : le rapport avec Simaitha ? Et vous n’aurez pas tort… Alors le voilà le rapport : Simaitha, elles est belle du coup… EH bah c’est l’option deux messieurs-dames : c’est une sorcière connue parce qu’elle est amoureuse d’un pauvre type et qu’elle a créé des potions super puissantes pour le récupérer. Et que pendant des siècles d’autres mecs ont trouvé ça troooop romantique qu’une meuf plus douée qu’eux en potion et en sortilège se mette en quatre pour récupérer quelqu’un. Des fois que ça leur arrive à eux aussi. » La jeune fille leva les yeux au ciel. « Alors qu’en vrai, c’est pas romantique, c’est pitoyable, surtout que si les auteurs étaient un peu réalistes, je suis sûre que c’est le genre de magie super compliquée parce qu’elle demande de bien connaître et prêter attention aux gens, et que c’est vu comme un truc mignon de fifille. » Elle regarda ses camarades. « Pourtant, prêter attention aux gens, c’est exactement le genre de compétences dont beaucoup manquent. Y’aura qu’à voir le nombre d’astrologue qui se prendront des rateaux à la saint Valentin, en lisant les signes plutôt qu’en écoutant.» Se rendant compte qu’elle déviait peut être un peu trop du sujet, elle décida d’abréger ses souffrances : « Enfin, c’est pas vraiment le sujet. Pour conclure, si je devais faire un exposé, je préfèrerai que ce soit sur une sorcière qui soit connu pour ses talents, pas pour ses relations. »

Bon, ça ne lui vaudrait pas un optimal, mais peut-être qu’elle éviterait quand même le troll ? Elle profita de retourner à sa place pour faire un check à Maximilianna et espérait bien ne plus avoir à ouvrir la bouche de l’heure.

Résultat : c'est bien évidemment un échec {fini} 4ème et 5ème années - Exposés 2738742592

{fini} 4ème et 5ème années - Exposés 2738742592

mais elle est venue pour le show.

4ème et 5ème années - Exposés

feat  + qui voudra    à la fin  

En avant, tout le monde passait à l’exécution publique! À croire que Grant avait installé un échafaud prêt à guillotiné nous les pauvres élèves si peu désireux de se donner en spectacle. Elle attendait pour nous noter, le regard perçant en vue de toutes traces de nos erreurs. Une date erronée, check! Un bafouillement, check! Et oh seigneur si vous vous métier à vous plaindre ou pleurer, c’était la honte assurée pour minimum les trois prochaines semaines. La liste peu exhaustive des sorciers présentés commençaient à rendre les présentations de plus en plus redondante, et rapidement Azure avait perdu le fil des présentations la tête posée sur sa main, les pieds balançant sous sa chaise par un surplus d’énergie qui devait bien sortir d’une quelconque manière. Vingt minutes, elle se balançait sur sa chaise comme un métronome. Et à trente, à regarder tous ces élèves bien préparés et qui semblaient tous avoir quelque chose d’hyper-pertinent à dire, elle se dit bien que finalement ses présentations c’était surtout pour donner la honte à tout le monde en classe.

Ayant bossé à la dernière minute la veille, fallait pas rêver à quelques choses d’extraordinaire de sa part. Mais… Attendez. S’il se mette à répéter en boucle les mêmes informations, sur les choix dans la liste. Hum. Bah voilà! Y’a qu’à noter toute ce qu’il raconte sur Miranda Fauconnette – eux en avant – et c’est comme obtenir une note gratuitement en fait ? Merci les cerveaux! Bonjour! La note de passage gratuite, toi! Soudainement ce qui se passa devant devint largement plus intéressant! Une chance que la prof en est à regarder en avant ?! Une demi-tonne de gribouillis plus tard, ajoutez à ces propres notes cumulées de la veille. C’est une jeune fille souriante avec sa feuille de parchemin en main qui se présente devant la classe!

Miranda Fauconnette – Oh merde, elle est ou la date de naissance. Alors qu’elle cherche le chiffre quelques part sur sa feuille, non derrière sa page. – Né en 1921. – L’éloquence même, ça se voit tout de suite !! Ou pas du tout. – On a tous vu la version grand format de la carte de chocogrenouille, merci Kathleen. On se souvient tous de quoi elle ressemble. – Pitié demander pas de la sortir de quelque part sur elle, la pauvre en a même pas une copie dans sa chambre. Y’aurait fallu valider avec Saige si elle en avait pour voir, mais ça lui a clairement pas passé par la tête. - Elle a mis son nom sur tout nos livres de Sortilèges. – Et avec chance, c’est peut-être même vraiment elle qui les as écrit, mais elle a pas confirmé l’info. Mais comme tout le monde le dit et que Professeur Aylmer passe son temps à la citer en nous disant d’ouvrir son fichu volume, on peut lui aussi le croire sur parole. – Ces sœurs étaient … - Ah voilà, le coin gauche! C’est quoi qui est déjà écrit là. Ah! Alors qu’elle finit par redescendre sa feuille de devant ces yeux. - … étaient des mal … él… non, malveillante à son endroit. – Pas de navré! Go Azure! On croit en toi! – Et c’était la deuxième fille de la famille. Et comme ces sœurs étaient … - Pas chiante… un autre mot… uhm. Désolé, elle pense. Mais surtout se rend pas trop compte qu'elle se répète vu qu'elle a des doublons sur sa feuille. - … sur son dos. – Voilà, ça fait presque pas méchant du tout. – Elle a décidé d’apprendre un max de sort. – Mi de page, maintenant. On lis tout ce qu'on y trouve, les yeux aux beau fixe pour ne rien rater avant de poursuivre : Elle a beaucoup voyagé et appris beaucoup. – Voilà! On va pour le grand final! – Ces sœurs eurent un volume avec plein de sort erroné en guise de cadeau pour leur tempérament épouvantable. Suivi des petites anecdotes, sans sa feuille, parce que les trucs marrants, elle s'en souvient.

Son regard vers Grant, finit par lui demander si elle est sensée dire quelque chose pour conclure. Alors elle ajoute en serrant les dents notant globalement un regard de désapprobation : Fin ? C'est fini ? Elle a perdu sa tête sur la guillotine, elle en est convaincue.

Son chemin se faisant dans l’allée, la pauvre pose ces fesses sur sa chaise avant de cogner sa tête contre la table. C’est fini! C’était l’horreur! Et on recommence plus jamais ce trucs d’ici au moins les six prochains mois s’il vous plait! Le Gryffonne finit par relevé la tête seulement quand une personne compatissante à l’air de se rendre compte qu’elle ne s’est pas couché sur son bureau pour dormir mais surtout pour cacher sa foutu honte. Kath lui a déjà dit, elle devrait montrer l’exemple! Mais elle a rien d’un exemple, c’est plutôt une catastrophe conjuguée au passé, au présent et au futur.

Dé :

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PRETTYGIRL

( Exposé de janvier )

‎‎ ‎ Silas avait bien préparé son exposé ; comme chaque cours d’histoire de la magie, il était soigneusement armé de sa plume et de son parchemin furieusement gribouillé de notes et de marges servant de pense-bêtes pour les sujets qu’il souhaitait approfondir de son côté. C’était vraiment un excellent élève. Enfin, jusqu’à cette année – il ne faisait qu’enchaîner les échecs de circonstance et les mauvaises notes. À ce stade-là, il était bon pour redoubler si son second trimestre avait la gueule du premier. Tirant anxieusement sur l’une des petites peaux abîmées autour de l’ongle de son pouce, il jeta un œil à Dash – à moitié assoupi au fond de la classe, la tête dans les bras – qui s’était fixé comme objectif de rater sciemment ses BUSE pour qu’ils se retrouvent dans la même classe. Mais si Jørgensen poursuivait sur sa lancée, son échec ne servirait strictement à rien ; ils se retrouveraient encore séparés d’une année. Un petit grognement lui échappa lorsque la peau maltraitée se mit à saigner à force d’être tiraillée et il se mit à sucer son pouce, les sourcils froncés. Ce n’était pas faute de réviser ! Mais il enchaînait les passages à l’infirmerie, les nuits blanches et les drames adolescents. Autant dire que ce qui restait de concentration était annihilé par l’épuisement qui cernait ses yeux d’ordinaire perçants.
‎‎ ‎ Lorsque ce fut son tour de présenter son exposé, il ramassa ses notes – sans remarquer les taches de sang qu’il y laissa – et chassa Bane d’un geste de la main agacé. Il pouvait encore tenir debout quelques minutes seul, non ? Qu’il lui foute la paix, ce sale matou. Se raclant la gorge en abandonnant le papier des yeux (il connaissait son sujet), il parcourut la salle de classe d’un regard circulaire en commençant sa présentation d’un air détaché : “Comme l’a si bien mis en lumière Teddy, les sorciers ont toujours eu un problème avec les sorcières. Rien de vraiment nouveau sous le soleil, me direz-vous, et vous aurez bien raison ! Canidie n’est qu’un exemple parmi d’autres de diabolisation des sorcières, des femmes et surtout du désir féminin. Alors, non, les idiots du fond, Canidie n’a rien à voir avec les chiens ; en réalité, l’étymologie pencherait davantage en faveur d’une vieille femme aux cheveux blancs – car, évidemment, les mauvaises femmes sont toujours vieilles, puisqu’on ne peut plus rien faire d’elles !” Reniflement dédaigneux qu’il appuya d’un pas de côté pour pencher la tête, envoyant un clin d’œil à Teddy. Elle n’avait peut-être pas décroché une médaille, mais sa fougue réveillait toujours une flamme brûlante en lui. “Si Horace décrit Canidie comme une affreuse sorcière tortionnaire d’enfants et créatrice de potions d’amour cruelles, la réalité est assez différente. On note également la présence de deux acolytes féminines ; ensemble, elles forment un trio qui…”
‎‎ ‎ Silas avait vraiment bien préparé son exposé, sa rhétorique sur la figure diabolique de la sorcière du côté moldu comparée à la réalité historique sorcière ; son discours sur les figures lesbiennes sorcières qu’on oubliait trop souvent, la sororité comme exemple triomphant de Canidie… Mais eh, qu’y pouvait-il si Dash était si adorable ? Toujours à moitié endormi au fond de la classe, son meilleur ami l’observait d’un vague œil assoupi – souvenir trop vivace du lit partagé durant les vacances de Noël. Ses joues se mirent à le brûler tandis que ses souvenirs et ses désirs trébuchaient les uns sur les autres, achevant de transformer son exposé en balbutiements rauques qui ne trouvèrent plus aucune fin au bout de quelques pathétiques tentatives de revenir sur Terre. L’étrange impression d’être dans un rêve l’avait saisi, ralentissant étrangement les mouvements et les sons autour de lui ; il se sentait tellement fatigué. Son cœur battait trop vite et trop fort, et l’angoisse lui tenaillait la poitrine à mesure que les paires d’yeux posées sur lui s’interrogeaient sur son soudain changement d’attitude. Heureusement pour lui, Bane lui porta secours en prenant sa forme de ronronroulant – comme s’il était soudain pris d’une atroce crise de douleurs. “D-Désolé, professeur…” bafouilla-t-il en s’installant dans son artefact médicomagique, avec l’impression que son visage était en feu. Mais qu’est-ce qui lui prenait, de dérailler comme ça en plein cours ? Furieux contre lui-même, il se mordit les lèvres et secoua piteusement la tête en réponse à Grant qui lui demandait s’il se sentait capable de continuer. Plutôt que de revenir à sa place, il préféra encore saisir l’occasion de quitter la classe afin de rejoindre l’infirmerie – au moins, il pourrait hurler son humiliation dans les couloirs le temps de l’atteindre.

Lancer de dé :

ft. @Teodora K. Von Meissen & @Dashiell Dashner

credit; timus (code); timus (icons)

Exposé d'Histoire de la Magie
c'était vraiment pas la peine de bosser

ft. @Silas Jørgensen, Dashiell Dashner & les autres

Avachi sur sa table, la tête reposant lourdement dans sa main, Dashiell écoutait d'une oreille absente l'exposé de son meilleur ami. S'il se fichait éperdument de ce qu'il racontait – n'avait-il pas servi de public cobaye pour sa préparation, de toute façon ? – sa voix avait un effet apaisant. Comme durant les vacances, alors qu'ils retrouvaient le confort et l'intimité de sa chambre et qu'il somnolait tout contre lui, bercé par ces sonorités familières et rassurantes. Et puis d'un coup, le silence. L'adolescent se redressa, un peu hébété. Il se passait quoi ? Il y avait d'autres mots, normalement. Il aurait été incapable de dire lesquels mais il était certain que c'était pas fini ! Il aurait remarqué, il dormait même pas ! Ce qui sortit de la bouche de Silas ne fut alors qu'un mélange de syllabes dénué du moindre sens. L'inquiétude pointa, dissipant les restes de sommeil. Il tenta bien de capter son regard dans l'espoir de comprendre ce qui lui arrivait mais en vain. Il s'était mis à rougir, à avoir l'air tout bizarre... Il avait chopé une merde ? Ce ne fut que lorsque Bane accourut pour lui porter secours qu'il comprit qu'il y avait un vrai problème.

— Merde, s'entendit-il jurer tout bas alors que le Serdaigle s'installait dans le ronronroulant et s'excusait auprès de leur professeur.

Il déchira un morceau de parchemin du coin de ses propres notes et attrapa sa plume près à lui demander ce qu'il se passait, si ça allait – non, évidemment – mais il n'eut pas l'occasion de lui faire passer le moindre papier qu'il traçait sa route pour sortir de la salle. Le cœur de l'adolescent loupa un battement. Putain. Pour qu'il se barre en plein milieu du cours, c'est que c'était pas rien. Sans réfléchir, il leva la main, prêt à demander à l'accompagner à l'infirmerie mais voyant le doute dans le regard de leur enseignante qui aurait sûrement préféré envoyer quelqu'un qui était déjà passé – Teddy, probablement – il laissa discrètement tomber son devoir dans son sac à ses pieds.

— J'l'accompagne m'dame !

Il attrapa ses affaires et sauta de sa chaise d'un geste brusque qui fit sursauter son voisin. Il ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il rajouta :

— J'avais pas préparé, j'aurais eu un T d'toute façon.

Ce qui était particulièrement faux... Pour une fois qu'il pouvait bosser avec Silas, il ne s'était pas fait prier pour lui tenir compagnie à la bibliothèque et s'était même laissé prendre au jeu de cet exposé pourri... Mais qu'est-ce qu'il s'en foutait d'avoir une sale note dans ce cours ? …d'avoir une sale note tout court en vrai...? L'objectif ratage de BUSEs était toujours en cours, aussi s'aidait-il à le réussir. Quand ses parents allaient comprendre ce qui se tramait... Pouaaaah, ça allait être la guerre à la maison ! Il passa la porte sur les talons de Silas – ou ceux de Bane, peu importe – mais finit par repasser la tête dans la classe.

— Désolé m'dame, prit-il quand même la peine de rajouter, conscient que ça ne changerait strictement rien à son cas – il allait avoir des problèmes, sûrement – avant d'abandonner la classe sans un regard en arrière pour courir après le ronronroulant qui filait déjà dans le couloirs. P'tain, attends moi ! I' s'passe quoi ?!

(c) jawn

Spoiler:

DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines

Cela devenait une (mauvaise) habitude, mais Thomas s’y était pris à la dernière minute pour préparer son exposé. L’essentiel de sa journée se passant en extérieur, il en avait développé une sorte de méfiance pour le travail plus scolaire et était littéralement incapable de passer plus de vingt minutes à la bibliothèque sans commencer à s’agiter et rêvasser. Cela rendait ses recherches approximatives, laborieuses et souvent bâclées, quelque chose qu’il assumait plus ou moins la plupart du temps, fournissant l’effort minimal pour tenter de se hisser au niveau de la moyenne, sans plus, mais qui prenait des allures d’humiliation publique lorsqu’il s’agissait de passer au tableau devant tout le monde. Thomas n’aimait pas être une caricature de cracmol, incapable de magie et mauvais en classe, pourtant ils ‘emblait s’enfoncer à pieds joints dans le stéréotype, ce qui l’ennuyait un peu.

Il fut toutefois soulagé – bien qu’un peu embarrassé – de voir que cela ne se déroulait pas très bien non plus pour les élèves qui passaient avant lui. Certes Maximilianna les avait tous bluffé avec un sujet pourtant assez peu intéressant sur le papier, celui de la sorcière Pamphile et Kathleen s’en sortait bien également en parlant de Miranda Fauconette mais Teodora avait pas mal bégayée, Azure, à son grand désarroi, n’avait pas non plus su captiver l’auditoire, quant à Silas c’était la catastrophe, tout juste s’il ne s’était pas évanoui sur l’estrade. Au moins Thomas était-il à peu près certain de ne pas faire pire, à moins peut-être de s’uriner dessus ou de se transformer en loup-garou à cause du stress. Etait-ce seulement possible ? Il tenta de se rassurer en se répétant que non.

Un peu jaloux de Dash qui avait trouvé la technique pour esquiver l’exposé, il sursauta quand la professeure Grant appela son nom et manqua de renverser sa chaise en se levant.

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1 = réussite critique
➤ 2 = réussite
3 ; 4 = échec
5 = échec affligeant
6 = drame
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Ne se sentant pas très bien, les yeux rivés sur sa pauvre feuille où il avait noté pêle-mêle quelques informations sur le sujet du jour, il débuta l'exposé à toute allure, sans doute espérant le terminer ainsi plus rapidement.

- J'ai choisi de parler de la sorcière Canidie parce que je pensais que c'était un loup-garou. Il y eut quelques ricanement dans la salle. Finalement cette réputation est fortement usurpée, Canidie vient du mot latin qui signifie gris ou blanc. Je me suis alors demandé pourquoi beaucoup de magiciens aimaient ces couleurs ? Nous connaissons tous le magiciens de la fiction moderne le Seigneur des Anneaux Gandalf le gris devenu blanc ? Il semblerait que dans la vraie vie aussi, les sorciers puissent changer de couleur.

Il s'essuya maladroitement le front, espérant que son stress ne se voyait pas trop.

- Canidie était l'une des premières nécromanciennes connue, c'est elle qui a posé les bases de ce champ de la magie mais c'est aussi elle qui en a fixé les limites morales. Voilà pourquoi de grise elle est devenue blanche : en vieillissant sa réputation s'est améliorée. On considère que Canidie était une sorcière très douée dans sa jeunesse qui s'est assagie avec le temps. Ainsi, tous les sorciers ne sont pas tout blanc ou tout noir et même le pire d'entre nous peut s'améliorer s'il le désir.

Allez il avait fait la moitié, c'était bientôt terminé.

- Une hypothèse personnelle est que Canidie aurait pu s'entraîner à ressusciter des chiens car il y en avait beaucoup à cette époque. Ainsi cela lui aura valu son nom. Ressusciter les morts est une pratique dangereuse et aujourd'hui encore très mal vue dans la société sorcière. Pourtant, n'aimerions nous pas tous discuter avec l'un de nos ancêtres ? Peut-être que la nécromancie pourrait aider pour des séances par exemple de thérapie ? Après tout, les fantômes sont monnaie courante et certaines sont plutôt sympas.

Encore quelques lignes...

- Pour conclure, je dirai qu'en posant les bases de la nécromancie mais en disant clairement quelles sont les limites à ne pas franchir Canidie nous a sauvé de beaucoup de nécromanciens qui auraient pu mal faire parce qu'ils manquaient de repères. D'autres champs de la magie n'ont pas eu cette chance et sont passés par plein de stades dangereux ou malsains avant d'être mieux compris. Et vous, si vous pouviez faire renaitre un mort, ce serait qui ?

Merlin merci ! c'était terminé. Un peu hagard, il chercha le regard du professeur Grant et hocha la tête pour indiquer qu'il avait fini avant de filer à sa place, disparaitre dans l'anonymat.

moon & howl

Le membre 'Thomas Chastel' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

Une fois de plus, Silas s’était fait remarquer, et pas en bien. Sans doute un problème de vascularisation dans les jambes qui le faisait tomber dans les pommes dès qu’il s’agitait un peu trop, Nikita secoua la tête d’un air ennuyé. Il n’était jamais très agréable de voir des gens s’humilier ainsi en public.
Mais un autre sujet le préoccupait en cet instant d’avantage que la réputation de son camarade de Serdaigle évacué en urgence, c’était qu’une certaine Kathleen Kirte venait de lui piquer son sujet d’exposé. C’était la seconde fois que la jeune fille se retrouvait dans ses pattes depuis le match de quidditch contre Poufsouffle où elle lui avait quasiment jeté un cognard au visage, et voilà qu’elle se permettait de spoiler son travail en passant avant lui devant tout le monde. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir bien travaillé le sujet, et en anglais ce qui n’était pas toujours si simple avec la calligraphie des vieux manuscrits britanniques qu’on trouvait à la bibliothèque de l’école mais il pensait malgré tout s’en être sorti à peu près convenablement. Sauf que passer derrière Kathleen qui s’était plutôt bien débrouillé rendait l’exercice beaucoup plus périlleux.

Il était en train de se creuser la tête pour trouver une solution à ce problème, commençant doucement à espérer que l’heure se termine avant que tout le monde n’ait eu à passer, ce qui lui aurait donné une soirée de plus pour travailler l’angle de son sujet, quand son nom fut appelé. Il avait à peine écouté l’exposé précédent – sur les loups-garous c’était ça ? – et pesta secrètement contre sa malchance. Tant pis, les autres élèves étaient bons pour se retaper une présentation de Miranda Fauconette. De toute façon lui aurait préféré faire son devoir sur la Baba Yaga.

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1 = réussite critique
2 ; 3 = réussite
➤ 4 ; 5 = échec
6 = échec critique
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- Mon exposé d'aujourd'hui sera sur la sorcière Miranda Fauconnette, expliqua-t-il non sans adresser un regard noir en direction de Kathleen. Miranda Fauconnette est née en 1921 dans une famille pauvre, elle avait huit sœur ainées. Elle doit sa notoriété au fait d'avoir écrit des livres de sortilèges, des livres fort utiles pour apprendre la magie aux sorciers débutants ou ayant une mauvaise mémoire.

Après tout, personne n'est tenu de retenir toutes les formules par coeur, d'autant plus qu'il en existe dans plusieurs langues. La formule est-elle nécessaire au sort ? ou le sort à la formule ? Ce n'est pas Miranda Fauconnette qui répondra à cette question puisqu'elle est morte en 2013 à l'âge de 92 ans ce qui est assez jeune pour une sorcière.

Nonobstant, Miranda Fauconette restera dans nos mémoire pour son apport théoriques aux sciences magiques, bien que la théorie soit une chose différente de la pratique. Souvenons nous que trop rationaliser nos affects nous coupe du véritable pouvoir et qu'un sorcier talentueux n'a pas besoin de livres car la magie est avant tout une histoire d'instincts et d'harmonie avec les forces qui nous entourent.

En conclusion je dirai que méditer dans la forêt peut faire plus de bien que de lire un livre. Merci de votre attention.

Il avait été contraint d'improviser un peu pour ne pas se répéter mais le résultat lui convenait plutôt. Restait cependant à espérer qu'il soit également du goût du professeur Grant.

@Kathleen Kirte

Le membre 'Nikita N. Yaga' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

Exp(l)osé d'histoire

"Mais c'est qui, ce type ?"

"Vite, vite, j’me dépêche. » dis-je à Toni en me pressant de faire courir ma plume teintée d’encre sur mon parchemin de notes. J’avais complètement oublié cette histoire d’exposé… Ce pourquoi je suis précisément en train de grapiller les dernières minutes pour annoter quelques précieux détails concernant la sorcière que je dois mettre à l’honneur. Pour moi, une inconnue au bataillon… C’est pourquoi j’ai du me rendre à la bibliothèque, chercher son nom dans les "W" des registres de magiciennes remarquables, et m’empresser de tout recopier sans réfléchir. Et moi qui me serais fait un plaisir de laisser reposer mon cerveau en jouant à la bataille navale avec Dash, quelle déception ! Dès lors que j’ai synthétisé la biographie de cette grande Dame en une quinzaine de lignes écrites en pattes de mouche, je referme aussitôt l’énorme ouvrage qui va se ranger de lui-même entre les étagères, et prends la direction du troisième étage, sur les talons de mes deux meilleurs amis. Comme à l’accoutumée, je me place juste à droite d’August… Dès son arrivée, Mrs. Grant ne perd pas de temps et nous somme de la rejoindre tour à tour sur l’estrade pour lui régurgiter nos exposés. Je laisse bien volontiers les plus motivés à se produire en premier, relisant vaguement mes notes pour m’éviter d’avoir l’air trop ridicule. Heureusement, il y aura peut-être pire que moi : la préfète de Gryffondor bafouille tellement que je me demande si elle n’a pas pris une potion de babillage avant de venir, Jørgensen utilise la technique du malaise pour essayer de s’en sortir - comme si ce n’était pas cramé qu’il faisait exprès -, et Dash saute sur l’occasion pour l’accompagner. Nikita ne semble pas s’en sortir si mal, mais il a la malchance de passer après Kathleen, qui joue encore à la parfaite intello… Et comme à son habitude, cette chère Teddy sait captiver un auditoire ! Je n’ai aucune idée de la véracité de ce qu’elle raconte, et je m’en fous, à vrai dire. Mais disons qu’elle arrive à faire passer le temps un peu moins lentement, et ce n’est pas donné à tout le monde dans un cours d’histoire de la magie soporifique.

Quand vient mon tour, je m’avance nonchalamment jusqu’à l’estrade, mes notes à peine relues bien en main. Je m’éclaircis la voix, et prends finalement la parole face à mes camarades, peu intimidé. Je suis surtout pressé d’en finir… « Hum, oui, je vais vous parler de Seraphina Windrider. » J’avais vaguement entendu son nom avant de venir, mais guère davantage. Dès lors que j’ai cherché à me rappeler où, c’était le trou noir… Sans détacher mes yeux de ma retranscription, je lis distinctement : « Elle est batteuse dans le groupe Dreadful Wyrd, depuis 2007, on peut définir son style comme appartenant au witch-house. Apparemment, elle a genre subi un grave accident qui lui a fait perdre toutes les dents de devant à cause de l’usage de Feuxfous Fuseboum pendant un concert à Manchester City. Ça avait l’air un peu chaud, sans mauvais jeu de mot. » J’espère au moins voir quelques lèvres esquisser un sourire, ne serait-ce que pour l’effort… Je poursuis cependant : « Euh, donc, depuis, elle a de grosses difficultés d’élocution, mais elle arrive à mieux communiquer avec ses baguettes. À ce qu’y paraît, sa maîtrise est telle qu’elle est capable de franchir le mur du son... et elle serait capable de créer des ondes sonores semblables au cri de la baleine. » Je me dis, tiens, que ça doit être plutôt impressionnant. Mais je ne vois pas bien quel est l’intérêt durant tout un concert, on doit rapidement s’en lasser.

Je tourne ma feuille de parchemin, essayant tant bien que mal de décrypter ce que j’y ai rédigé hâtivement… « Hum… ensuite. Sa célébrité vient notamment du "bang supersonique" qu’elle a réussi à produire sur scène, et qui aurait, à ce qu’on raconte, sorti plusieurs malades du coma dans un hôpital proche. Même si, certains médicomages se disputent encore sur le sujet… » Je laisse un coup d’oeil vers mes camarades et repère un ou deux visages intrigués. J’imagine que c’est bon signe, au moins tout le monde n’est pas en train de succomber à l’appel de Morphée. « De nos jours, après une tournée d’envergure dans l’Europe de l’Est, elle se produit avec le reste de son groupe au Nord du Royaume-Uni, mais aussi en Irlande, où elle rencontre un succès mitigé… » Je saute quelques passages que je juge inutiles sur ses allers-retours en Allemagne, sur ses liens floues avec une confrérie de sorcellerie jugée problématique et sur quelques affaires judiciaires… avant de réaliser tout à coup quelque chose d’important. Troublé, je marque un temps de pause. « Et euh… attendez une seconde. » Je feuillette mes notes, pour être bien sûr… avant de réaliser mon erreur. Bordel, pourquoi est-ce qu’il faut toujours que ça m’arrive… ? Avec un air confus en direction de l’enseignante, je remballe les feuilles de parchemin que j’ai éparpillées sur le bureau. « En fait, je me suis planté, c’est pas la bonne. J’ai confondu avec une certaine Samantha Wilkins, ça a rien à voir, du coup. » Elle a déjà du s’en rendre compte, en m’entendant parler d’une batteuse célèbre au lieu de dresser le portrait d’une enchanteresse tout droit venue du moyen-âge. Le pire, c’est que je m’en suis même pas aperçu en recopiant le bouquin alors que son nom est cité presque partout… ! J’imagine cependant que Grant a préféré me laisser pédaler dans la semoule, et voir comment j’allais me sortir de cette galère. « Hum, mais du coup, je connais pas l’autre, mea culpa. » conclus-je simplement, en levant les mains en signe d’impuissance. Et j’imagine que celle-ci ne doit pas faire partie d’un girls band aux influences gothiques… Tant pis, ça fera une sale note de plus pour tirer ma moyenne déjà peu brillante vers les tréfonds.

rainmaker

- Comptez pas sur moi pour histoire de l’emmerde, j’ai rendez-vous ailleurs ! avait lâché Saige d’un air énigmatique en abandonnant ses camarades à la sortie du cours, pour filer vers le bureau du concierge – quoiqu’après une rapide incursion dans son dortoir. Une fois de plus, elle était parvenue à programmer l’examen à Sainte-Mangouste le jour du cours d’histoire de la magie et, mieux encore, à l’occasion de l’exposé noté. Un coup de maître, rien de moins.

Tout heureuse, elle avait presque traversé une partie de Poudlard en sautillant de joie et même la Grosse Dame n’était parvenue à saper son moral avec ses vocalises hebdomadaires. Ce ne fut qu’en arrivant dans son dortoir vide que l’excitation s’éteignit subitement, comme si une entité invisible l’avait éteinte en soufflant dessus. Tapotant contre la vitre de la chambre, un hibou attendait patiemment sur le rebord de pierre, une enveloppe dans le bec estampillé de sceau de l’hôpital sorcier de Londres. La scène avait des allures de tragédie grecque, au moins. La gryffondor connaissait le contenu du courrier sans avoir besoin de le lire. D’un pas lourd, elle rejoignit la fenêtre pour l’ouvrir afin que l’oiseau laisse tomber dans sa main l’affreuse lettre. Par acquis de conscience – et parce qu’elle n’avait pas encore abandonné l’idée d’une bonne surprise – elle décacheta la missive, découvrant le contenu qu’elle avait deviné. Rendez-vous reporté en fin de semaine.

Bordel.

Elle n’avait rien. Ni d’excuse valable pour éviter le cours d’histoire de la magie, ni d’exposé qui tenait un minimum la route. La panique monta soudain. D’un coup d’œil, elle avisa le réveil matin d’Azure où l’heure filait dangereusement vite. Elle n’avait que peu de temps pour se décotter un sujet et aucune idée de comment sauver les meubles. Saige avait déjà eu plusieurs très mauvaises notes en cours, elle allait réellement finir par redoubler si elle arrivait bredouille... et elle aurait l’air sûrement bien idiote.

- Merde. Merde. Merde ! s’affola-t-elle en fouillant dans ses affaires de cours, balançant des manuels, ses prises de notes – souvent agrémentés de pendus, de morpions ou de Touché Coulé – et tout un tas de choses qui n’avaient rien à faire là. Ce n’était pas à Azure, ça ? Roh et puis zut, tant pis pour les propriétés de sa colocataire, elle n’avait pas le temps pour ces considérations. La gryffondor s’affala contre le sommier de son lit, décryptant les pattes de mouches de la préfète. Elle semblait avoir opté pour un exposé sur Fauconnette... parfait ! Elle n’avait qu’à emprunter ses notes et improviser un peu autour, non ? Mais il n’y avait rien. Sa colocataire était partie avec tout ce qui aurait pu lui sauver la mise. Zut. Fauconnette aurait été un super sujet pour elle, pourtant : il y avait faucon dans le nom.

Les autres noms ne l’inspiraient pas beaucoup. Ce n’était que des noms de vieux personnages dont elle n’avait jamais entendu... dans ces moments-là, seul le hasard pouvait encore la sauver. Fermant les yeux, elle laissa son doigt tomber au milieu de la feuille, ne les rouvrant qu’au moment de découvrir le sujet de son exposé de secours :

- Ériiiichtho ? lut-elle à voix haute en fronçant les sourcils. Il ne manquait pas une lettre, par hasard ? Tant pis, le dieu du hasard avait choisi, ça serait ce monsieur, qu’importe l’orthographe de son nom.

Plus vive qu’un attrapeur dopé, la malédictus fila en coup de vent jusqu’à la bibliothèque, se ruant entre les rayons pour trouver le secours de la tenancière des lieux. Elle devait avoir pitié pour la gryffondor visiblement paniquée puisqu’il ne lui fallut que quelques secondes pour lui trouver un livre capable de l’aiguiller dans son devoir.

Une dizaine de minutes plus tard, Saige pénétra en coup de vent dans la salle de cours d’histoire de la magie.

- Oups... Elle s’engouffra entre les rangées de table, non sans lâcher un « Déso pour le retard » à la prof qui la foudroyait du regard, visiblement fâchée que quelqu’un surgisse pendant que l’exposé de la poufsouffle guindée qui partageait le dortoir de Teddy.

L’adolescente se glissa à la seule place de libre, ouvrant le livre qu’elle venait tout juste de récupérer. Elle n’avait pas le choix : elle devait préparer son exposé en un temps record, pendant que les autres parlaient. Vraisemblablement, Érichtho n’était pas un homme mais une femme, une sorcière à l’air relativement peu sympathique.

Lorsque vint le moment pour elle de faire son exposé, elle avait un morceau de parchemin noir d’informations recopiées à la va-vite du livre ; ça n’avait ni queue ni tête, mais au moins elle avait quelque chose à dire.

- Alors... j’ai choisi de vous parler d’Érichtho.

Coup de bol pour elle : elle n’avait entendu personne faire un exposé dessus, jusqu’à présent.

- Érichtho, ou Éric pour les intimes, n’est pas un sorcier mais une sorcière. Ouaip, c’est une femme. C’est un nom bizarre, mais il ne faut pas trop l’en blâmer, la pauvre, elle est pas de notre époque.

Merci Sherlock. Son regard coula un instant vers Kenny, qui avait terminé son propre discours quelques secondes plus tôt au sujet du mauvais sorcier. Au moins, après lui, elle pouvait encore espérer briller un peu.

- Éric, donc, est une sorcière thessa... Elle jeta un coup d’œil à sa fiche. « Thessalienne, ouais. Ça veut dire qu’elle vient de Grèce, ce qui explique son nom un peu moche. Et je ne vais pas vous mentir : son nom est à l’image de son apparence. C’était pas un canon de beauté, mais en magie, elle était franchement douée. »

Un petit point supplémentaire pour la rime, non ?

- Après, on l’aurait pas embauchée comme prof à Poudlard, je pense... parce qu’elle faisait pas que des trucs sympas. C’était une nécromancienne. Vous savez, c’est la magie avec les morts... elle devait être un peu barge, Éric.

Une sorte de version hardcore de la préfète de serpentard... mais ça, mieux valait éviter de le dire devant le professeur Grant. Elle n’était pas certaine que l’enseignante apprécie ce type de remarque.

- Elle vivait avec les morts, d’ailleurs, dans des tombeaux. C’est glauque, mais ça lui réussissait parce qu’on dit que les dieux lui obéissaient – ils devaient avoir peur d’elle – et elle ramenait les morts à la vie. Vous serez donc heureux d’apprendre qu’elle n’est plus de ce monde aujourd’hui et qu’il y a donc peu de risques qu’elle ramène l’ancien prof de potions parmi nous.

Bah quoi ? C’était important, comme information. Saige laissa son regard balayer l’assemblée, comme pour vérifier que nul ne s’était endormi – ils n’avaient pas intérêt ! – mais évita ostensiblement de regarder du côté de l’adulte, de peur d’y découvrir les prémices du drame qu’allait très probablement être sa note.

- Niveau alimentation, elle était pas vegan, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle se nourrissait de cadavres, un peu comme les vampires sauf qu’eux sont un peu plus exigeant sur leur alimentation, vu qu’ils sucent des gens vivants... enfin je crois. En tout cas, dans le jeu, on bouffe des humains.

Pourquoi ne pouvait-elle pas faire des exposés sur des jeux ? Elle aurait de bien meilleures notes.

- Mais comme je l’ai dit, Éric était badass, ça n’était pas juste une sorcière un peu tarée. Elle a combattu durant la guerre entre César et Pompée – lui, il a un nom drôle. César n’avait pas beaucoup de soldats, comparé à Pompée, mais vu que c’est une nécromancienne, elle pouvait les renvoyer combattre, donc Pompée s’est fait DÉFONCER.

Elle eut un sourire.

- Et vous voulez savoir le plus cool, chez elle ? C’est qu’elle avait prévenu Pompée qu’elle allait lui foutre une dérouillée.

Un dernier coup d’œil à son parchemin rempli de note et elle se tourna vers l’enseignante. Elle était certaine d’avoir oublié un tas d’informations de son brouillon, mais la feuille était un tel capharnaüm que la gryffondor était incapable de savoir ce qu’elle avait manqué... de toute façon, elle n’avait relevé qu’une minorité des anecdotes qu’elle avait pu lire dans le livre de la bibliothèque. Avec un peu plus de temps, peut-être aurait-elle pu faire mieux, mais pour quelqu’un qui avait improvisé un exposé à la dernière minute, elle estimait s’en être plutôt bien sortie.

- C’est tout pour les histoires d’Érichtho, dite Éric la badass.

{fini} 4ème et 5ème années - Exposés Ezgif-1-4ad5ee0714

Résultat du dé, cet énorme troll:

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 220 Points : 1

L’exercice de l’exposé était loin d’être le favori des élèves. Mais c’était probablement le plus utile que l’on pouvait leur proposer dans les matières théoriques, dans la mesure où s’exprimer clairement et de manière captivante était utile dans toutes sortes de situation. Grant se fit la réflexion que la réalisation de l’exercice était généralement aussi douloureuse pour les élèves que pour le professeur qui devait écouter réellement attentivement pour noter la performance, et ce n’était pas toujours quelque chose d’agréable.

Heureusement pour elle, se fut miss Stein qui se lança la première, avec une production de qualité qui sortait de la simple répétition de texte du manuel pour y ajouter une réflexion critique. Ce n’était qu’une ébauche, mais pour une quatrième année, la démarche était déjà à remarquer : « Très bien miss Stein, c’est vraiment une bonne initiative que de questionner les sources historiques et de moduler les résultats, continuer ainsi vous êtes sur la bonne voie. »
Kathleen Kirte prit sa suite, dans un style beaucoup plus scolaire mais néanmoins tout à fait correct. « Je vous remercie pour cet exposé complet miss Kirte. N’hésitez pas à vous inspirer de votre camarade et à y mettre un peu de votre propre réflexion pour étayer le propos. » La jeune fille était assez effacée, au contraire de la brunette qui n’avait pas vraiment peur de prendre de l’espace. Il fallait apprendre à se démarquer.

Cette pensée fut vite éteinte à l’arrivée de Teodora von Meissen. En voici une qui aurait gagné à faire preuve de plus de discrétion. L’enseignante lève les yeux au ciel, applaudissant ironiquement des mains à la fin de la prestation : « ça tombe parfaitement bien miss von Meissen, puisque vous êtes en cours d’histoire de la Magie et pas sur une scène de stand up. Trouvez-moi donc une sorcière talentueuse, à je veux un dossier sur ses succès d’ici la fin du mois. 50 cm de parchemin. Et le silence.» Elle voulait bien pourvoir à la curiosité de la jeune fille qui n’était pas satisfaite de la sélection, mais certainement pas l’entendre jaser une seconde de plus. Par Merlin, elle n’aurait pas la patience de finir la journée à ce rythme.
La préfète de Gryffondor suivit, et il fallait reconnaître que passer après une telle personnalité n’était pas un exercice facile. On pouvait n’avoir que vaguement lu dix lignes et faire le show comme si l’on maîtrisait le sujet et travaillé dix heures et batailler à sortir dix mots. C’était à cela qu’était utile ce cours : trouver un juste milieu. « Les informations sont correctes, mais il faut que vous trouviez le moyen de garder votre concentration pour améliorer votre discours. Parfois fixer une personne en particulier, ou un point dans la salle peut aider. Nous pouvons en discuter à la fin du cours si vous le souhaitez. » proposa-t-elle, ne souhaitant pas prolonger le calvaire pour son élève.

Jorgensen était quant à lui plutôt à l’aise dans la matière et l’exercice en tant normal, avec ce soupçon d’impertinence qui était à la fois agaçant – il fallait bien avancer dans le cours sans tout questionner – et la preuve d’une curiosité et d’une intelligence qui ne demandait qu’à être nourrie. Et si le début d’exposé était à cette image, bien qu’elle ne partage pas réellement l’entousiathme du serdaigle quant à sa camarade à bouclette. Mais la professeur doutait que l’éloquence de cette dernière y soit pour beaucoup. Mais Grant n’eut pas vraiment le loisirs de profiter de la réflexion, puisque soudain, le jeune homme sembla se sentir mal et fila à l’infirmerie. Elle eut à peine le temps de tourner la tête vers Azure pour l’inviter à accompagner le malade jusqu’à l’infirmerie que Dashielle saisit l’occasion de se défiler de l’exercice.

« Non mais vous-vous croyez où au juste ? » cracha-t-elle à la porte qui se refermait déjà. Elle lança un regard noir au reste de la classe. « Au cas où cela vous ait échappé, ce n’est pas un moulin, et il n’appartient pas aux élèves de décider qui se balade dans les couloirs. Je verrais cela avec l’infirmière. » Le ton était sans appel, et si Dashner s’imaginait échapper à son devoir, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Ce n’était pas un cirque ici.
Ce fut au jeune Chastel d’être tiré au sort et il était visiblement très stressé par l’opération. Bon évidemment, le contexte n’était pas le plus aisé pour se lancer. Mais il s’en sortit avec brio et un soulagement assez évident. Avec un sourire, la professeur l’encouragea : « Très bel exposé, clair, rythmé. Respirez un peu plus et ce sera parfait. » Il était tout à fait capable d’obtenir un bon résultat, il venait d’en avoir la preuve, à lui de s’en souvenir au prochain cours.

Nikita Yaga s’en vint ensuite. Ce n’était pas très fouillé, mais le jeune homme eut le mérite d’essayer d’apporter une touche personnelle à son exposé. Par ailleurs, l’anglais n’était pas sa langue maternelle, ce qui n’aidait pas pour les recherches, la professeur en avait conscience. Ceci dit la remarque sur la méditation et la lecture arracha un sourire à la jeune femme. Ce n’était pas vraiment le sujet mais c’était amusant. Un peu triste aussi. « Merci pour cet exposé. Je me dois néanmoins de ne pas partager votre opinion quant à la documentation théorique. » dit-elle avec une pointe d’amusement dans la voix qui n’étonnerait probablement personne… Elle était professeur d’histoire de la magie après tout.

Grant ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel dans un soupir en écoutant Kenneth se méprendre tout à fait sur l’objet de l’exposé. « Dreadful Wyrd ? » Il était stupide ou il faisait exprès ? Le pire…c’est qu’il semble réellement avoir pris des notes sur le sujet. Il ne s’était donc pas dit qu’une star du rock était un peu anachronique par rapport aux autres personnalités ? Non, non, probablement pas, il n’avait pas dû se dire grand-chose. « Effectivement ça n’a rien à voir monsieur Appleton. » Elle soupira de nouveau. « Bon. Vous me ferez le plaisir de lire vos notes avant de venir en cours la prochaine fois. » Ce qui aurait pu lui éviter des ennuis, s’il avait travaillé correctement. « Et nous avons étudié Seraphina Windrider après notre passage à Stonehenge. » dit-elle froidement. « Stone comme le cercle de pierre. » Il n’était probablement inutile de préciser qu’elle ne faisait pas référence à la consommation visiblement excessive de Kenneth, ni à la musique bruyante de Bevans. Par pitié. « Vous tiendrez compagnie à von Meissen. Un parchemin devrait vous rafraîchir la mémoire. Sur mon bureau à la fin de la semaine prochaine. »

La dernière à passer aujourd’hui serait Saige Billington. Grant serra les mâchoires, s’attendant d’abord à une performance digne de celle de sa camarade à la chevelure folle ou au fils du ministre qui lui devait s’arracher les cheveux devant un tel gâchis d’énergie…Mais, force était de constater que pour Billington, ce n’était pas si mal. Au moins le travail était-il fait et correct. « Miss Bilington, si vous y mettiez un peu les formes, vous pourriez fournir un travail bien plus qualitatif. Il suffit de peu de chose pour un résultat plus académique, tous les éléments sont là. » l’encouragea-t-elle.

« Bien, je vous remercie pour vos efforts. Nous passerons à une nouvelle séquence la semaine prochaine. N’oubliez pas de bien faire vos fiches de fin de chapitre, le contrôle suivra d’ici peu, je vous donnerai la date. »
Ils avaient malgré tout bien travaillé sur cet exposé, inutile de les assommer tout de suite. Elle voulait qu’ils aient un cerveau frais et dispo pour engranger les prochains thèmes.

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