(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Sam 5 Déc - 13:17
( bal de Noël ♚ ERIN )
Côtoyer la plèbe une soirée toute entière n’avait rien d’enthousiasmant. Chaque pas dans la Grande Salle bien piètrement décorée était comme une nouvelle insulte qui me crispait toute entière. Le désir de fuir en sens inverse était violent, d’autant plus que la présence de Junior à mes côtés m’assurait des heures bien plus délicieuses dans l’intimité d’une salle qui n’appartiendrait qu’à nous. Nous pouvions même nous permettre de nous prélasser dans son dortoir puisque tout Poudlard semblait s’être retrouvé dans la salle de bal, vêtu de tenues parfois franchement ridicules, le plus souvent médiocres. Un Roi et une Reine avaient bien mieux à faire que plonger dans une foule si misérable et nous avions tellement de royaumes à conquérir. Malheureusement, il nous fallait rester et faire bonne figure. Nous montrer dignes dans une école qui n’avait plus rien de respectable et souffrir en silence l’affront que représentait la présence de ce sang-de-bourbe de ministre sur cette estrade. Est-ce que Grand-Père était au courant de sa venue ? Probablement. Je ne voyais pas comment une telle information aurait pu lui échapper alors qu’Alexander, dont il était très proche et qui partageait plus que nos intérêts, faisait partie des éminents sorciers à l’origine du concours qui expliquait la présence de cet impur. Il ôtait, par le seul intérêt qu’il portait aux résultats, tout le prestige d’un quelconque prix en même temps que toute envie de le remporter. Mais, comme le disait si justement Junior, laisser la victoire à ceux qui ne méritaient même pas d’étudier entre ces murs serait un tout autre affront. « Tu as rrraison, » sifflai-je, mécontente de l’admettre. « mais si je dois rrrecevoirrr quoi que ce soit de ses mains… » Je laissai mon dégoût en suspens. Je savais me tenir et je ne ferais jamais rien qui puisse salir l’honneur et le nom des Sørensen. Je n’étais pas certaine, en revanche, de conserver bien longtemps un objet si ce sang-de-bourbe y posait les mains, pas plus que de pouvoir penser à autre chose qu’à ce qu’il méritait vraiment. Il faudrait que Finnbjörn évite toute incursion dans mon esprit à cet instant.
Heureusement, mon meilleur ami avait ce pouvoir de chasser les sombres nuages avec une facilité déconcertante. Sa main contre la mienne m’adressa un encouragement silencieux et je resserrai mes doigts autour des siens, mon rictus remplacé par un sourire alors que je lui faisais savoir que ce droit était un devoir et qu’il était hors de question de ne pas terminer cette soirée d’une manière qui nous ressemblait plus. Si nous devions supporter la minable société de ces élèves dont bien peu méritaient le titre de sorciers, j’escomptais bien avoir le droit à des heures plus délicieuses par la suite. « Je n’en attendais pas moins de toi, cherrr ami. » La patience n’était pas mon fort et seuls ces fâcheux résultats me retenaient de l’entraîner loin de la salle grouillante de cette racaille que nous devions déjà côtoyer chaque jour. Parmi les adultes regroupés non loin de la directrice et du ministre, la silhouette de mon parrain me réconforta un peu. Nous n’étions pas seuls dans cette épreuve et nous étions suffisamment nombreux à nous préoccuper de l’avenir de notre société pour que celle-ci ne pourrisse pas éternellement dans cette ignominie qui était la sienne actuellement. Si nous remportions le concours, Finn et moi, Alexander serait assurément fier de nos progrès et cela valait bien quelques efforts.
Danser semblait être la meilleure manière de passer le temps. Nous ne serions que tous les deux et aucun indésirable ne pourrait venir nous adresser la parole, aussi longtemps que nos pas s’accorderaient à valser sur la piste. La tendre satisfaction liée à cette proximité acheva de reléguer le reste au second plan. Mes yeux clairs se perdirent avec ardeur dans les siens, comme si plus rien d’autre n’existait que nous et ce que nous voulions bien prendre la peine de considérer. Comme l’existence de Sherwin. Je fis brièvement part de ma curiosité à Junior en lui expliquant qu’elle n’avait pas accepté l’invitation de mon frère adoré d’être son cavalier. « Je ne pense pas… » Maxton et Bluebell étaient effectivement indissociables mais que la Serpentard refuse l’invitation de Finnbjörn pour son propre jumeau n’aurait pas plongé le mien dans une telle amertume. Car chacun de ses mots avait été tracé à l’encre de son fiel. « Finn ne serrrait pas montrrré si cinglant dans ses prrropos et ses décisions si le cavalier de Bluebell était Maxton. » Il serait venu seul et aurait partagé son temps entre les Sherwin, volant gracieusement la sœur au frère le temps de quelques danses. Pour qu’il s’avilisse à accepter d’escorter une sang-mêlée, c’est que l’affront devait être grand. « Il vient quand même. En bien piètre compagnie » révélai-je à Junior, le front assombri. « C’est comme si l’histoirrre se rrrépétait. » Junior saurait parfaitement à quoi je faisais allusion. La petite comédie tragique à laquelle Bluebell et Finnbjörn s’étaient livrés l’année dernière avait commencé de la même manière. Un affront, un orgueil blessé, un égo piqué et des cavaliers qui n’étaient là que pour montrer à l’autre à quel point il était facilement remplaçable.
J’étouffai un ricanement alors que mon meilleur ami découvrait enfin qui avait l’insigne honneur de parader au bras d’un Sørensen. « Je me suis posée la même question. Il faudrrrait lui trrrouver un savant mélange des deux : le sang de l’une, les idées de l’autrrre. » Selon toute vraisemblance, il fallait abandonner cette idée tant que nous serions à Poudlard. Les personnes de mérite se faisaient rares : ceux qui avaient le sang pur le souillaient allègrement en traînant avec n’importe qui et en humiliant leur parentèle à coup d’idéaux déplorables, au point que certains au sang moins pur concevaient des pensées plus élevées. « Je crrrains qu’il ne faille oublier tout espoirrr aussi longtemps que nous serrrons à Poudlarrrd. » Mon ironie s’égara quelques instants du côté de mon jumeau que je venais de discerner au milieu de la foule. Asquith avait suivi mes conseils : si ça n’était pas ce qui se faisait de mieux, c’était moins pire que je ne l’aurais cru. Dans les apparences, du moins, elle était capable de donner le change. Pour le reste… « Ceci dit, s’il souhaitait montrrrer à Sherrrwin qu’il pouvait la rrremplacer facilement, c’est un affrrront supplémentairrre que de le fairrre avec une cavalièrrre moins noble qu’elle. » Peut-être que leurs petits jeux pourraient au moins nous divertir le temps que les récompenses soient données et que nous puissions, Junior et moi, nous éclipser.
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Sam 5 Déc - 21:29
Vingt décembre. Jour du bal de Noël. Et comme pour la plupart des bals auxquels il avait participé, il n’irait pas accompagné. Le Serpentard n’était pas du genre à s’enchaîner au bras d’une fille dès le début de la soirée. En temps normal, il aimait prendre le temps d’observer et voir avec qui il finirait la soirée. Cette année était cependant légèrement différente. Il n’avait tout bonnement pas envie de s’y rendre avec une personne choisie au hasard et juste pour faire bonne figure. Ce n’était que foutaise à ses yeux. Le jour où il inviterait une fille pour se rendre à un bal ou une soirée hors Poudlard c’est que cette dernière comptait réellement à ses yeux et n’était pas juste une fille qu’il irait mettre dans son lit à la fin de la soirée. Mais celle qui s’en rapprochait le plus était déjà accompagnée et il avait finalement froissé le mot qu’il avait commencé à écrire pour lui demander d’être sa cavalière pour en écrire un autre lui demandant de lui accorder au moins une danse, sans que la pointe de déception qu’il avait ressenti ne puisse être lisible.
Le Serpentard avait rejoint son meilleur ami dans la salle de bain des préfets pour se préparer en se balançant des vannes et préparer le nécessaire pour rendre la soirée plus intéressante. Il ne fallait pas compter sur le corps professoral pour proposer de l'alcool dans les boissons proposées au buffet, alors il fallait bien que les deux se débrouillent pour en faire rentrer rien qu’un peu dans la salle. C’est Maxwell qui se chargerait de garder les munitions, lui, il n’avait qu’à venir le voir pour en taxer. Bien qu’il était presque certain que les deux passeraient une partie de la soirée ensemble, Caleb ne comptait pas rester et jouer la chandelle. En effet, son meilleur ami avait accepté l’invitation de Carla pour le bal, ce qui avait provoqué un soupir et un roulement des yeux chez le brun mais n’avait rien dit. De toute façon, qu’est ce que ça changerait ? Les deux s’étaient à nouveau rabibochés après leur engueulade et tout redevenait comme avant. Puis c’était Noël, il n’avait pas envie de se prendre la tête avec qui que ce soit et pouvait bien laisser ces quelques heures à Carla.
Habillé d’un costume plutôt sobre noir, au dessus d’une chemise blanhe à boutons noirs, Caleb remonta au rez-de-chaussée après être passé par son dortoir déposer ses affaires et la cravate qu’il ne comptait finalement pas mettre, pour rejoindre la salle de bal. Maxwell en avait de même de son côté et ils avaient prévu de se retrouver directement là bas. La soirée avait commencé quand il arriva et le discours de la Directrice était déjà terminé. Tant mieux, il n’avait pas besoin de faire semblant de l’écouter. Sans s’arrêter il se dirigea vers le buffet afin de récupérer deux verres avant de rejoindre le Poufousffle. Lorsqu'il fit demi-tour pour le chercher du regard, il constata qu’il était aux côtés de Carla. Hésitant, il se tourna finalement à nouveau vers le buffet pour attraper un troisième verre avant de les rejoindre en quelques enjambés, juste au moment où la Serpentard demandait à son meilleur ami s’il devait le retrouver. Elle croyait réellement qu’il allait passer toute la soirée qu’avec elle ? Ouai, il comptait bien ne pas faire la plante verte entre les deux mais ce n’était pas pour autant qu’il n’allait pas prendre son premier verre avec son meilleur pote. Caleb leva les yeux un court instant avant de se mettre dans leur champ de vision et de leur tendre un verre à chacun. Salut. Dit-il à l’adresse de Carla en posant son regard sur elle avant de rapporter son attention sur son meilleur ami. J’te laisse rajouter ce qu’il faut dedans. Le sourire qui s’étirait sur son visage signifiait bien évidemment qu’il parlait d’alcool.
Le mélange fait, il leva son verre en direction des deux autres avant de le porter à ses lèvres et boire une gorgée, laissant traîner son regard dans la salle. Ses onyx s‘accrochèrent à un regard océan qu’il avait déjà contemplé plusieurs fois et un sourire doux répondit à celui qui lui était offert. Casey était magnifique. Tout simplement. Et l’envie de la contempler encore quelques secondes le prit, alors que son cœur semblait battre un peu plus fort. Malheureusement, un groupe d’élèves passèrent entre eux et le Serpentard la perdit de vue, la remplaçant par un drôle de couple. Killian et une gamine qu’il ne connaissait pas. On se retrouve plus tard. Lâcha-t-il à l’adresse de son meilleur pote en lui faisant un clin d'œil et levant son verre dans sa direction tout en reculant. Il combla la distance entre lui et Killian en quelques secondes et posa sa main libre sur son épaule, un sourire amusé au coin des lèvres. On dirait que tu as commencé sans moi. Il était assez expérimenté en la matière pour voir que son pote avait déjà ouvert une bouteille avant de venir et n'avait bu qu’un seul verre. Son regard sombre se posa ensuite sur sa jeune cavalière et lui tendit la main pour se présenter. Bonsoir. Caleb Avery, un bon ami de ton cavalier. Mais elle avait sûrement dû déjà parler de lui. Déjà parce qu’il était préfet et que sa réputation était assez répandue dans le château. Reprenant une gorgée de sa boisson, il se pencha à l’oreille du rouge et or pour lui souffler quelques mots que seul lui pouvait entendre, un brin d’amusement dans la voix. Tu fais dans les moins de quinze ans maintenant ?
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Sam 5 Déc - 22:08
Un bal pour Noël
Tout juste. On pouvait dire que Jane était arrivée tout juste dans la Grande Salle pour entendre le discours du Ministre de la Magie. Ce n’était pas dans ses habitudes mais il y avait eu une petite urgence capillaire chez une demoiselle qui avait tenté de se lancer un sortilège a elle-même pour se lisser les cheveux et le résultat avait clairement senti le roussi. Mais Jane avait pu rattraper les choses un minimum pour qu’au moins, ça ne sente plus le cochon grillé. Il avait ensuite fallu qu’elle se prépare, se maquille et se coiffe, rien de trop excentrique, comme à son habitude, mais il s’agissait d’un bal et il fallait donc se montrer le plus pomponnée possible. Ainsi, était-elle arrivée les joues légèrement rosies de s’être dépêchée d’arriver, dévalant les escaliers comme elle le pouvait malgré les talons qui étaient à ses pieds. Fort heureusement, elle n’était pas tombée, d’ailleurs.
Replaçant une mèche de son chignon, Jane écouta le discours avec attention avant d’applaudir, comme les autres, le professeur mis à l’honneur ce soir. Une fois que la soirée fut lancée, la jeune infirmière ne su pas trop que faire. Elle dansa d’un pied à l’autre, un peu mal à l’aise. Elle n’avait prévu d’y venir avec personne, n’avait prévu d’y retrouver personne. Elle croiserait bien du monde, forcément, mais elle ne se sentait pas vraiment à sa place. Elle parcouru la salle des yeux, regardant les participants de la fête sans tous les voir. Histoire de s’occuper, elle se mit à marcher, observant les décorations et les tenues festives de chacun. Et c’est sans trop savoir comment, l’esprit ailleurs, qu’elle tomba finalement sur Caleb, Killian et une demoiselle dans une robe particulièrement colorée.
« Bonsoir à tous les trois, vous êtes tous très élégants. » Fit-elle avec un sourire doux.
Tenue de Jane:
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Sam 5 Déc - 23:02
Un bal pour Noël
Une clownerie. Voilà à quoi ressemblait ce bal. Mais le pire, c’était la petite note sur l’invitation. Tenue de soirée exigée. Tenue de soirée et Thorstein n’allait pas ensemble. Fanfreluches et froufrous, strass et paillettes, tout cela l’insupportait profondément. Mais il fallait jouer le jeu. Elle aurait pu simplement se dire qu’elle n’y allait pas, mais le bal de Noël de l’an dernier avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase et c’était suite à cet événement foireux qu’elle s’était retrouvée à Poudlard. Alors, elle se devait d’être là, comme un agent de sécurité infiltré parmi la foule.
Elle avait troqué sa tenue pour une paire de bas et une longue robe rouge qu’une vendeuse lui avait conseillé devant son désintérêt le plus total. Et elle ne s’était pas montrée des plus coopératives lorsqu’il avait fallu faire quelques retouches. Mais le résultat était là, la vendeuse avait vu parfaitement clair. A l’heure indiquée, elle s’était rendue dans le Grande Salle, n’hésitant pas à pousser certains marmots qui se trouvaient devant elle. On lui laissait le passage, de gré ou de force, c’était comme ça. Elle s’était postée dans un coin, pas dans la foule, prétendant écouter le Ministre alors qu’elle prêtait plus attention aux personnes présentes. La vigilance était de mise et la Thorstein, bien que sur son 31, était aux aguets du moindre problème. Il n’était pas question qu’il se passe quoi que ce soit d’anormal sous sa surveillance.
Une chose était sûre, elle ne toucherait pas au buffet. Halloween lui avait montré qu’on pouvait aisément filé un biscuit transformant une personne au hasard en zombie, elle ne comptait donc rien manger plutôt que de prendre un risque. De même que la boisson. De toute façon, le jus de citrouille, très peu pour elle. Mais l’alcool n’était pas au programme, elle était de surveillance, bien que personne ne lui ai rien demandé.
Les bras croisés sur sa poitrine, Thor observait les premiers couples danser sur la piste, l’orchestre qui jouait, les gloutons au buffet. Rires, salutations, sourires, échanges de banalités… Une belle soirée à se faire chier.
Tenue de Thor:
Suffit de regarder le gif, vous êtes aveugle ou quoi ? T'es pas excusée non plus Casey, parce que tu ne l'es pas tout à fait
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Dim 6 Déc - 2:02
Tenue de Junior:
Oui, c’est l'image de mon ava mais je laisse là au cas où j’en change avant la fin du bal.
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Dim 6 Déc - 16:11
N’écoutant le discours de la directrice que d’une oreille, Carla se concentra sur le décor, sa main toujours sur le bras de Maxwell et l’air émerveillé. A vrai dire, le reste lui importait peu. Si les Appleton avaient envie d’envahir le château en famille, cela ne lui importait guère. Il y aurait bien un sang pur plus motiver qu’elle pour essayer de les assassiner avec un peu d’arsenic dans un marron glacé. Pour ce soir, elle voulait juste être une adolescente dans une jolie robe avec le garçon qui lui plaisait comme cavalier. Elle aurait le temps de faire de la politique le lendemain. Aussi, elle se concentra sur Max et lui demanda s’il devait retrouver son meilleur ami. Comme par hasard, il en profita pour surgir de la foule juste à ce moment précis.
Quand il s’agissait de Cab, Carla était toujours à contretemps. Pourtant, depuis le match de Quidditch, elle avait l’impression d’un mieux, sans en être certaine. Le fait qu’il ne se trouve pas avec Maxwell ce soir lui faisait dire qu’il n’appréciait pas que le garçon soit à son bras ce soir. Elle lui aurait volontiers rendu la pareille en répliquant qu’elle n’appréciait pas que Casey lui accorde une ou plusieurs de ses danses ce soir, mais cela aurait été mentir. Ce qui rendait Casey heureuse ne lui déplaisait pas entièrement. Elle pencha légèrement la tête et tenta
- Bonsoir Caleb. Tu es très élégant.
C’était aussi aimable que possible et pour une fois, cela ne sonnait pas faux pour la simple et bonne raison qu’elle était honnête. Elle était heureuse ce soir, plus qu’elle ne l’avait été depuis fort longtemps, elle n’avait aucune intention de se disputer avec lui et elle était même plutôt partie à faire des efforts pour démontrer à Maxwell qu’elle savait se tenir. De toute façon toute sa soirée était tournée vers l’idée d’être assez conforme à ce qu’il attendait d’elle pour qu’il soit son cavalier. Etait-ce pathétique ? Sans doute. Elle accepta le verre qu'il lui tendit avec autant d'étonnement que de reconnaissance. Elle n'était pas la seule à s'acheter une conduite ce soir
- Merci pour le verre.
Elle observa les garçons rajouter discrètement de l’alcool dans le verre du Serpentard et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. La directrice avait réellement commis une erreur en les choisissant comme préfet, mais c’était bien cela le plus drôle. Puis ce dernier alla pour partir et Carla s’enhardit suffisamment pour poser une main sur son bras afin de le retenir une seconde
- Attends !
Elle reprit aussi rapidement que possible la parole, avant qu’il ne pense qu’elle essayait d’empoisonner son verre ou quelque chose du même acabit.
- Invite Casey à danser. Elle n’a besoin de personne pour être belle, mais je t’assure que j’ai fait mon maximum pour la robe et elle est splendide dedans. Autant que quelqu’un en profite. Et je sais que cela lui fera plaisir.
Elle le laissa filer vers Killian à qui elle fit un léger signe de la main, intriguée par sa cavalière, avant de regarder Maxwell. Il semblait perplexe et elle haussa les épaules, amusée
- Ne me regarde pas comme ça, j’ai été aimable.
Elle se doutait que cela avait quelque chose de surprenant après leur altercation dans le parc, mais c’était aussi une manière de promettre tacitement au Poufsouffle qu’il n’y aurait pas de conflit ce soir. Du moins, pas de son fait. Elle se pencha vers lui pour lui murmurer à l’oreille.
- Puisque tu as de l’alcool, j'ai le droit d'en négocier dans mon verre ?
L’avantage des soirées avec Maxwell était qu’elle était absolument certaine d’être toujours ravitaillée convenablement en alcool. Cela l’étonnait presqu’il n’ait pas décidé de doper le jus de citrouille en cachette.
Dernière édition par Carla P. Yaxley le Dim 6 Déc - 16:23, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Dim 6 Déc - 16:17
Le bal de Noël
Le garçon lassait ses chaussures. Des chaussures nettoyées et cirées. Ce soir n’était pas comme tous les soirs. C’était le bal de Noël. Son tout premier bal. Il appréhendait un peu cette soirée. C’était le genre de fête sérieuse qui pouvait être mémorable comme catastrophique. Il y avait une certaine exigence, être beau, distingué… Pas le genre où il pouvait squatter le buffet comme il aimait faire d’habitude. Non cette fois il y allait avec Zeynep. La Poufsouffle lui avait envoyé un bout de parchemin avec ce qui pouvait s’apparenter à une invitation. Évidemment il avait compté lui proposer aussi, mais elle avait été plus rapide. Enfin c’était ce qu’il préférait se dire plutôt que d’avouer avoir hésité sur la formulation de chaque phrase. Compliqué d’inviter une fille à un bal… Tout de suite il y avait eu un certain enjeu. Même s’il côtoyait Zey depuis plusieurs mois, tous les jours et que c’était devenu sa meilleure amie. Bon au final le résultat était là. Il y allait avec elle. Maintenant il allait devoir assurer pour éviter qu’elle regrette son choix. Pffff Liam se stressait pour rien… Qu’est-ce que tout cela pouvait bien changer ? Il allait être avec la même amie qu’en classe sauf qu’il ne s’agirait pas d’écouter sagement mais bien de s’amuser tout simplement !
Le Poufsouffle enfila un pull bleu foncé au-dessus de sa chemise blanche, arrangea le tout, passa un coup de peigne dans ses cheveux et se regarda dans un miroir. Tout semblait en ordre… Il était temps d’y aller. Il quitta son dortoir pour rejoindre le centre de la salle commune. Zey n’était pas encore là. Il s’adossa à un fauteuil pour l’attendre patiemment. Elle devait surement se préparer... Il inspira intensément pour tenter de calmer son rythme cardiaque. Par Merlin, ce garçon se mettait la pression pour rien ! Il n’avait qu’à rester lui-même et tout se passerait bien ! C’était Zey ! Pas une parfaite inconnue !
Puis son amie sortit du dortoir. Il ne put s’empêcher de lui envoyer un fin sourire en la regardant arriver. Elle aussi s’était préparée pour la soirée et ça lui allait très bien. Mais son regard se détourna une fraction de seconde, trahissant son manque d’assurance. A son arrivée il osa relever les yeux et reprit son sourire.
"Tu es… Enfin ça te va super bien. On y va ?"
Suivant l’accord de son amie, ils purent se mettre en route. Ils descendirent l’étage pour arriver dans le hall où il y avait foule. La vache tout le monde s’était vraiment habillé super bien ! Ah oui on ne reconnaissait plus Poudlard ! On sentait dans l’air une certaine excitation pour cette soirée inhabituelle. La décoration était magnifique. Des sapins revêtus de leurs manteaux blancs, de la neige tombant du ciel, des colonnes de glace… Tout avait été fait pour que ce soit mémorable. Liam regarda Zey d’un air démontrant son admiration. "C’est superbe !" Les elfes ne lésinaient pas sur les moyens ! Ils se frayèrent un chemin parmi les autres élèves, passant les mini-vigiles sans encombre, pour arriver vers la scène où se tenait Mme Appleton.
Très vite la directrice annonça la présence du Ministre en personne. Liam ouvrit de grands yeux. Quelle surprise ! Il le rencontrait en vrai pour la première fois. Alors c’était lui le grand patron de ses parents ? Liam pensa qu’il allait faire un somptueux discours pour l’occasion, mais en fait il aborda presque uniquement le concours de potions… Bien décevant de la part d’un Ministre de la Magie non ? Surtout que le garçon avait décidé de se concentrer sur la soirée et d’oublier tout le reste. Y compris les cours et leurs devoirs barbants. Le seul côté intéressant, c’était que Zey y avait participé. C’était la seule raison pour laquelle il s’y intéressait. En guise de soutien. Au passage il lui lança : "Tu vas gagner t’inquiètes !" Puis quand arriva le moment d’applaudir Mr Van Aken, Liam frappa dans ses mains délicatement, à allure très lente, ne cachant pas son sarcasme. Mr Appleton ne serait-il pas en train de jouer les fayots ? Bref… La soirée pouvait enfin commencer. Alors que la foule se dispersait à travers la salle, Liam se retourna vers sa cavalière.
"Alors ? On fait quoi ? Tu veux peut-être manger quelque chose ?"
Lui évidemment ne dirait jamais non pour un passage au buffet, même court, mais encore une fois c’était une soirée différente alors… Il fallait s’adapter. Et puis ça ne le tuerait pas de changer ses habitudes !
"Dis donc t’as vu Kath ? Parce que moi non, elle va venir quand même ?"
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Dim 6 Déc - 16:56
S'il y avait bien une chose que l'on pouvait dire à propos de Kathleen, c'est qu'elle n'était jamais désemparée par une soirée en tenue correcte exigée. Dans le monde des moldus, ou alors dans celui des sangs-purs, les bals exigeaient une certaine prestance et une certaine tenue. La plupart du temps, elle n'avait pas eu à se soucier d’avec qui elle allait aller au bal. Ses parents étaient responsables d’elle et à ce titre, c'était officiellement eux qui l'emmenaient. Quand ils ne pouvaient pas, ou pour un peu de variété, il lui arrivait d'être sous la responsabilité de son cousin. Mais c'était plus rare.
En l'occurrence, n’ayant personne qui lui tournait autour et ne voulant pas attendre désespérément qu'on l'invite, Kathleen avait pris les devants. Elle avait contacté Ombeline, Eliana et Sarah et elles allaient former un quatuor du tonnerre à la soirée. Kathleen avait choisi sa tenue et l’avait emmenée dans une salle qu'elle connaissait pour y avoir fait sa réunion avec tous les plus jeunes de l'école. Là, les quatre filles s'étaient habillées ensemble et faites belles et étaient fin prêtes pour en remontrer à toute l'école. À part Eliana, elles avaient toutes de l'expérience dans l'art de présenter et d’assister à un bal officiel.
Quand elles arrivèrent côte à côte, les quatre filles été parées de leurs plus beaux atours. Apercevant Liam et Zey, Kathleen entraîna le petit groupe dans cette direction et salua ses deux camarades de maison. Elle était enchantée de les voir au bal tous les deux, car elle savait que depuis le tout début, ils étaient de grands amis. Comme elle s'entendait bien avec tous les deux, elle avait eu envie de les saluer. De plus, c'était ce soir qu’elle et Zey découvriraient si leur potion avait eu du succès auprès des examinateurs. Elle était impatiente de connaître le résultat.
« Salut vous deux ! Vous êtes venus ensemble ? Moi, je suis venue avec les filles. Vous connaissez Ombeline ! Je ne sais pas si vous connaissez aussi Eliana. Quant à Sarah, elle est en première année. Est-ce qu'on n'est pas formidables ? » demanda-t-elle en tournoyant sur elle-même. « Au fait, Zey, tu es prête ? Tu crois qu'on va gagner le concours ? »
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Dim 6 Déc - 18:35
Noël… Quelle période de merde. J’ai toujours détesté cette saison pour des raisons personnelles mais cette année, mon aigreur et ma mauvaise humeur liées à ce mois si particulier semblent exacerbées. Voir tout le monde s’exciter et ne parler que de ça depuis quelques jours n’arrange pas les choses. Et pour couronner le tout, il y a le bal qui approche. Quelles conneries. Toutes les conversations ne tournent plus qu’autour de ça, comme si rien d’autre n’existait. Qui viendra au bras de qui ? Comment vont s’habiller telle ou telle personne ? Qui aura la plus belle robe ? Comment sera décorée la pièce ? Quels cadeaux ils auront ? Ca me débecte. J’ai beau faire tous les efforts du monde, je ne parviens pas à esquiver ces questions, et je suis obligé une fois de plus de faire semblant. Parce que les gens ne comprennent pas pourquoi je hais Noël. Plus d’une fois on m’a demandé qui j’allais inviter au bal et plus d’une fois j’ai esquivé la question. Si on ne s’évitait pas comme la peste, peut-être que j’aurais fait un effort pour proposer à Prudence pour lui faire plaisir, mais depuis notre altercation dans la salle des préfets, il paraît évident qu’elle ne veut plus me voir. Elle me l’a bien fait comprendre et ses échanges de garde pour ne pas se retrouver avec moi en atteste. J’aurai pu également proposer à Jane, mais je ne sais pas comment elle aurait pris mon invitation et de toute façon, je préfère ne pas lui gâcher la soirée avec ma mauvaise humeur. A mesure que les jours sont passés et que mon animosité grandissait, j’ai simplement décidé que je ne foutrai pas les pieds à cette soirée. De toute façon, elle promet d’être chiante à mourir avec ces décorations débiles et les horribles musiques de Noël. Je préfère m’éviter ça. Même si cela signifie passer une soirée seul.
C’est d’ailleurs ce que je compte faire. A quoi bon s’emmerder et se faire du mal pour rien. Toutefois, pour m’éviter des questions, je prends la peine de revêtir un simple costume que j’enfile à la va vite. J’ai pas particulièrement envie de passer mon après-midi à m’entendre demander comment est-ce que je vais m’habiller, quand est-ce que je vais m’habiller, pourquoi tu t’habilles pas et j’en passe. Nous avons un sacré lot de petits curieux à Gryffondor et les éviter est un métier à temps plein. Par conséquent, j’ai préféré les prendre de cours en donnant l’illusion que j’allais venir pour qu’on me foute la paix. Et ça a marché. A mesure que je croisais des visages familiers, ils se sont contentés de me dire à plus tard. Et ça à presque illuminé ma journée.
La salle commune s’est vidée rapidement, ce qui signifie que l’heure du bal approche. En d’autres termes, que ma tranquillité va pouvoir commencer. Je n’ai pas attendu ce moment pour commencer à entamer la nouvelle bouteille de whisky que je me suis offerte, mais j’ai tout de même préféré patienter jusqu’au départ d’une bonne partie de mes camarades avant de descendre jusqu’à la salle commune pour me caler près de la cheminée, tranquille. Le regard rivé sur les flammes timides, je peux enfin me laisser aller à mes pensées noires liées à cette période de l’année sans que personne ne me fasse chier. Enfin ça, c’était jusqu’à ce que Michaela ne débarque. Sans rire, ma tranquillité n’aura duré qu’une dizaine de minutes. Et encore.
C’est pas compliqué, quand Micha a une idée en tête, il est impossible de la lui retirer. Et j’en sais quelque chose. Un peu dans le brouillard, je la regarde et l’écoute parler sans vraiment comprendre ce qu’elle me raconte, jusqu’à ce qu’elle m’attrape le bras pour me tirer. « Franchement Micha, j’sais pas. J’ai pas particulièrement envie d’y aller. » Je réponds mollement. Mais face à l’obstination de la jeune quatrième année, je finis par soupire et lever mes fesses du fauteuil pour me laisser entraîner. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Sans doute parce que je n’ai plus la force de batailler contre elle et que je n’ai pas envie de lui expliquer pourquoi je ne veux pas y aller. « Mouais. » Je me contente de réagir lorsqu’elle s’extasie sur le fait que la soirée sera trop cool. Personnellement, j’ai quelques réserves. Ce n’est qu’une fois debout et face à elle que je remarque la façon dont elle est habillée. « Wow ta robe est … Colorée. C’est toi qui l’a faite ? » Les couleurs criardes me font déjà mal aux yeux mais venant de la jeune fille, je ne suis même pas étonné de la voir habillée de la sorte. Je commence à connaître le phénomène. Dans d’autres circonstances, j’aurai certainement été un peu réticent à être vu en sa compagnie à un bal mais cette soirée s’annonce pourrie et clairement, l’alcool commence déjà à brouiller mon jugement. Comme pour me donner du courage, je bois une grande lapée de ma flasque avant de la ranger dans la poche de ma veste et de sortir de notre salle commune.
Michaela ne s’arrête pas une seule seconde de parler de tout le trajet. Je suis toujours impressionné par ces personnes qui ont un débit de parole aussi conséquent. « J’ai pas pris la peine d’inviter qui que ce soit parce que j’avais pas prévu de venir. Et entre toi et moi, les filles c’est compliqué. » Ou alors c’est que j’ai vraiment pas de chances mais c’est un autre sujet. Nous arrivons dans la Grande Salle et à mon grand plaisir, nous avons raté une bonne partie du discours que je n’aurai de toute façon pas prit la peine d’écouter. Et je n’essaie clairement pas de rattraper le wagon, me contentant de regarder avec dégoût les décorations écœurantes qui ornent la pièce. Michaela attire mon attention, me demandant qui est la personne qui vient de prendre la parole après notre directrice. « Le nouveau ministre de la magie. C’est le mari d’Appleton. » Je n’écoute pas plus la fin du discours que le début, me contentant de pester intérieurement contre l’esprit de Noël. Michaela elle, semble au contraire ravie. Je me contente d’hausser les épaules pour ne pas gâcher sa bonne humeur ou m’attirer d’autres questions. Moi je trouve pas ça beau, je trouve ça niais. L’esprit de Noël c’est de la merde de toute façon, c’est juste pour se donner bonne conscience mais y a rien de vrai là-dedans. D’un regard distrait, je regarde dans la direction indiquée par la jeune griffonne pendant qu’elle me présente de loin des camarades de classe. Je reconnais je crois une fille de Gryffondor et sinon les autres ne me disent rien. Elle enchaîne ensuite pour me demander ce que je veux faire, estimant qu’il s’agit de ma soirée. Un sourire amer étend mes lèvres. Si elle savait. « C’est gentil Micha, mais c’est clairement plus ta soirée que la mienne. Et si tu veux en profiter, il vaudrait certainement mieux que tu ne dépendes pas de mes choix. Mais on peut commencer par aller manger un morceau si t’as faim. » En espérant qu’ils n’ont pas encore foutu des potions bizarres dans les plats de ce soir.
Nous sommes coupés dans notre élan par l’arrivée de Caleb qui m’a repéré bien avant que je ne le fasse. Je n’ai pas oublié sa lettre et un de mes premiers objectifs allait être de le retrouver pour pimenter un peu notre soirée. Mais il m’a coiffé au poteau et a été plus vif. « T’as l’œil. Fini d’abord ce que t’as, je partagerai après. » Je pointe du menton le verre qu’il tient déjà dans ses mains, amusé. En gentleman qu’il est, Caleb n’ignore pas Micha et se présente et je la laisse s’introduire à son tour. Cab se penche alors vers moi pour me glisser un truc à l’oreille qui me fait lever les yeux au ciel. « Très drôle. Je me suis fait embarquer contre mon gré. » Je lui réponds dans un murmure pour ne pas froisser Michaela. Je regarde d’un œil envieux le verre que tient déjà Caleb dans ses mains. Je ne peux décemment pas boire à même ma flasque, ce serait trop flagrant et je ne donne pas 5 minutes avant que Thornstein ne nous fonde dessus. Aussi je dois prendre mon mal en patience. « Une cible en vue pour la soirée ? » Je demande à mon ami avec un ton amusé plein de sous-entendu.
Nous sommes soudain interrompus par une voix particulièrement familière et je me retourne pour me retrouver face à une Jane qui est absolument splendide ce soir. A côté, je fais clairement tâche avec ma cravate à moitié défaite et ma chemise dont les deux premiers boutons sont déboutonnés. « Wouah Jane, tu es à tomber. Enfin je veux dire, t’es magnifique. » Tout va bien Killian. Tu n’es pas un idiot fini. C’est bien au moins. Tu sais faire des compliments. « Je sais pas vous mais moi j’ai soif. Vous voulez que j’aille vous chercher quelque chose à boire Micha, Jane ? » Je demande, essayant de me rattraper et désireux de me remettre à boire pour oublier cette soirée. Y a plus qu'à espérer que je ne tombe pas sur Prue ...
made by black arrow
Tenue de Killian:
Avec une cravate un peu lâche et les 2-3 premiers boutons déboutonnées
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 0:53
Joyeux Noël
Amelia se souvenait parfaitement de ses Noël passés à Poudlard en tant qu’élève. Certain plus joyeux que d’autres, mais dans l’ensemble elle en avait de bons souvenirs. L’ancienne Serdaigle venait de finir de se préparer. Une longue robe argentée à paillettes pour son premier bal en tant que professeur à Poudlard. Coiffée et fin prête elle descendit doucement les étages qui séparaient son bureau de la salle de bal. Ça sentait bon les vacances de Noël en plus d’une des meilleures soirées de l’année. La grande salle était d’ailleurs méconnaissable. Tout avait été arrangé dans un décor magnifique forçant l’admiration. Il fallait reconnaitre quelque chose, après Halloween, la directrice savait organiser les évènements.
Amelia se fraya un chemin parmi les élèves, saluant les visages familiers. Concernant les adultes, elle avait déjà aperçu Mr Van Aken qui semblait très occupé par son concours de potions, Askja et Jane. Elle se mit à chercher du regard le reste de ses collègues comme Harold, Siwan, Aidan, Wayde, Alice et tous les autres, mais le discours de la directrice débuta. Amelia applaudit à son tour discrètement les elfes de maisons pour leur travail remarquable. Puis Mr Appleton, Ministre de la Magie en personne, fit son apparition. Son petit doigt lui dit qu’il avait fait le déplacement jusqu’à Poudlard pour autre chose que le concours de potions… Sa femme naturellement, mais aussi probablement encore autre chose. De toute façon elle n’était qu’une simple prof d’Histoire, jamais elle n’oserait s’immiscer dans les affaires du Ministère.
Le bal débuta pour de bon et la trentenaire si mit à chercher ses collègues une fois de plus. Voilà justement Siwan ! Amelia s’approcha d’elle et la salua d’un sourire.
"Siwan comment ça va ? Un discret pronostic sur la réelle raison de la présence du Ministre parmi nous ce soir ?"
L’ancienne Serdaigle avait parlé telle une journaliste en quête de la moindre information à se mettre sous la dent. Après tout Siwan était prof de divination alors ça se prêtait parfaitement au jeu. Au-delà de ça, Amelia savait qu’elle aimait les potins autant qu’elle. La présence du Ministre amenait forcément quelques questions…
"Bon en tout cas c’est magnifique franchement ! Ça promet d’être réussi !"
Manquait plus que le reste de l’équipe pédagogique. De toute façon elles n’allaient pas tarder à rejoindre Askja qui était seule dans un coin de la pièce. Plus on est de fous plus on rit !
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 13:52
Bal de Noël
ft. everybody
Poussant un soupir, Prue jeta un dernier coup d’œil dans le miroir qui se trouvait face à elle. Son reflet lui paraissait terne et vide, et elle hésitait sincèrement à envoyer un hibou à Bonnie pour lui dire qu’elle préférait finalement se désigner comme volontaire pour les rondes de ce soir. Elle était certaine que la Serpentard lui passerait un savon si elle se défilait maintenant, surtout après l’avoir supplié de venir avec elle cette année. Bonnie n’avait jamais été une grande fan de ce genre d’évènements et Prudence avait passé ces dernières années à la convaincre de l’y accompagner en usant de multiples stratagèmes. Cette fois-ci ne faisait pas exception, et la Gryffondor s’était attelée à la tâche depuis l’annonce d’Appleton concernant ce bal. Elle soupira et reposa son rouge à lèvre dans sa trousse de toilette, peu satisfaite du résultat final mais peu désireuse d’en faire plus. Ses cheveux bruns étaient noués en une natte épi qui tombait sur son épaule, son teint était toujours aussi pâle qu’à l’accoutumée toutefois elle était parvenue à cacher habilement ses cernes. Prue avait également légèrement maquillé ses yeux, faisant ressortir leur couleur bleu, et opté pour un rouge à lèvre mat qui allait avec sa robe bordeaux. Elle déplissa nerveusement des fronces imaginaires sur le tissu et se détourna du miroir, enfilant sa paire d’escarpins noires, prête à quitter la tour des Gryffondors.
En temps normal, Prudence était la première à se précipiter à ce genre d’évènements, ravie de retrouver ses amis dans un contexte autre que scolaire afin de passer un bon moment. Néanmoins, depuis sa dernière entrevue avec Killian dans la salle des préfets, elle n’avait aucune envie de se retrouver dans un endroit où ce crétin de Gryffondor était susceptible d’être. Elle savait qu’elle était en partie responsable de leur nouvelle mésentente toutefois elle n’arrivait pas à s’imaginer passer un bon moment dans un lieu où Killian se trouvait. Elle était encore trop furieuse, et surtout très blessée, de la façon dont Killian voyait leur « amitié » et elle avait préféré étouffer l’histoire en échangeant quelques rondes avec Bonnie afin de limiter le temps passé seule en sa compagnie. À nouveau, la rouge et or poussa un profond soupir et se décida à chasser le préfet de ses pensées tandis qu’elle descendait dans la salle commune déserte. Comme à son habitude, elle dissimula sa baguette magique dans l’un des pans de sa robe et quitta la Tour des Gryffondor en direction du hall où elle avait donné rendez-vous à Bonnie. La perspective de passer la soirée avec son amie lui mit un peu de baume au cœur ; la Serpentard trouvait toujours les bons mots pour lui remonter le moral ! Elle était certaine qu’après dix minutes en sa compagnie, elle oublierait toutes ces histoires de Killian, d’amitié, de cicatrices etcetera… Elle accéléra donc la cadence, saluant au passage ses camarades qui se rendaient également dans la Grande Salle.
Une fois dans le hall de Poudlard, Prudence leva la tête afin d’essayer de repérer Bonnie dans la petite foule de retardataires qui s’amassaient face aux immenses portes. Au bout de trois minutes d’intenses recherches, Prue remarqua enfin la chevelure de son amie non loin du panneau d’affichage. Elle franchit rapidement les quelqes mètres qui la séparaient de son amie et la salua avec un enthousiasme non feint :
« Bouh ! Comment tu vas ? dit-elle en serran affectueusement l’épaule de Bonnie, merci à toi d’avoir voulu venir ! Tu es trop belle ! »
La Serpentard était en effet tout à son avantage dans sa robe de soirée et les deux filles prirent la direction de la Grande Salle côte à côte. Elles pénétrèrent dans la pièce tandis que le Ministre de la Magie entamait son discours et les adolescentes se turent immédiatement, respectueuse. Prue tendit l’oreille alors que Richard Appleton évoquait le concours de potions et elle laissa son regard dériver sur la foule ; elle savait que Felicia y avait participé et elle espérait sincèrement que son amie réussisse à s’en sortir avec un beau score, voire la première place. À ses yeux, Felicia était probablement la plus méritante de tous et elle n’aurait pas été étonnée que son amie ravisse le premier lot ! Malgré une recherche poussée, elle ne trouva pas la silhouette familière de la Poufsouffle au milieu des autres élèves et elle se retourna vers Bonnie, déçue.
« Tu sais si Felicia a prévu de venir ? Il me semble bien que oui mais je la trouve pas. »
La Serpentard fronça le nez et chercha à son tour leur amie dans la foule tandis qu’Appleton terminait son discours sous les applaudissements. Elle ne trouva pas non plus Felicia et proposa plutôt à Prue de se diriger vers le buffet afin de boire quelque chose.
« Pas de soucis, on y va ! » répondit la Gryffondor en entraînant son amie à sa suite en direction des tables installées dans un coin de la Grande Salle.
Les deux filles avancèrent au milieu des autres élèves lorsque Prue se figea soudain.
« Euh changement de plan Bonnie, on boira plus tard. »
Elle désigna du pouce un petit groupe situé à quelques mètres d’eux au sein duquel se trouvait Killian. Bonnie leva les yeux au ciel et Prudence fit mine de ne pas le voir, sachant pertinemment que son amie devait la trouver ridicule. Elle ne put s’empêcher de couler un regard en direction du préfet de Gryffondor pour le voir en grande discussion avec Jane. Il paraissait apparemment ravi de cette compagnie et elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle aurait décidément mieux fait de rester dans la tour des Gryffondors !
« Prue regarde, Felicia est là-bas ! »
La voix de Bonnie la tira de ses sombres pensées et Prudence pivota pour remarquer, en effet, la silhouette familière de son amie aux côtés de Casey et Brooklyn. Prudence leva le bras et fit un petit signe à l’intention de Felicia, ne sachant pas vraiment si elles pouvaient se joindre à son petit groupe au risque d’interrompre leur conversation.
HARLEY-
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 14:44
Un bal pour Noël
Le bon, les frères et la souille
De la musique, de la danse, des valses, des tenues correctes exigées. De loin, cela ressemble à s’y méprendre aux soirées mondaines organisées par les plus nobles. C’est tout aussi barbant, tout aussi contraignant, et on en ressort avec un mal de bide intense pour avoir abusé du buffet à volonté. Mais ça n’a rien à voir. C’est sale, plastifié et rempli de pouilleux. Une soirée sous-marque en quelque sorte. Je devrais décliner l’invitation, passer ma soirée à des choses bien plus distrayantes, mais il se trouve que ça n’existe pas. Rien n’est plus distrayant qu’un amas d’impurs se réjouissant d’une soirée beaucoup trop classe pour eux. Rien n’est plus distrayant pour moi qu’une haine qui ne cesse de grandir. Robes, costumes, bonne tenue, piste de danse et petits fours, vous ne me vendrez pas ça comme partie entière de leur quotidien. Cela-dit ce n’est que Poudlard qui organise la soirée, on peut au moins l’estimer digne de leur présence. J’y serais, parce que je n’ai rien de mieux à faire. J’y serais parce que j’aime me pavaner en costume élégant et rire mesquinement d’un clampin moldu d’11 an d’âge en chaussures Richelieu neuves. Le cuir neuf lui filerait des cloques et il boiterait à chaque petit pas vers les toasts au fromage. Ils sont hors des normes les plus dignes, et parfois, je les envie. Je ne veux pas toujours en être, mais je l’ai appris. Le vilain petit canard ne tait pas souvent ses nobles rebellions pour autant. Une lettre bien significative de ma mère, et je ne pouvais de toute façon plus faire marche arrière. S’y rendre avec le sourire, inviter une jeune fille de bonne famille, la totale du gros mondain barbant dont je me passerais bien. C’est pour ça que je l’ai choisis elle. Bluebell. Je lui ai demandé de m’accompagner comme le veut la tradition, sur un coup de tête, un jour où nous mangions ensemble. Je ne pouvais que compter sur elle pour rire avec moi, croiser mon bras avec élégance, et affronter un monde pitoyable dans une pièce si froide. On s’y amuserait, déjà rien que nous deux, et ça serait suffisant. Les autres y seraient sûrement, et nous passerions certainement notre soirée avec eux. Mais si ce n’était pas le cas, j’avais ce qu’il fallait pour un soir. La rivale parfaite. La bulle de complicité chavirante.
La ponctualité ne fait pas partie de mes principes, et je n’ai d’ailleurs aucune raison d’arriver dans les premiers lorsqu’on voit la liste des invités présents. La directrice et son fructueux mari ? Pitié, épargnez moi leur discours pathétique, il est ficelé d’avance et barbant à n’en pas douter. Je tire la gueule en chemin, rien que d'y penser. Mais un sourire radieux, charmant peut-être, mais particulièrement intrépide, s’étire à la vue de celle que j’avais hâte de revoir. Nous nous approchons l’un de l’autre, rejoins dans le hall. Un timing parfait, aucun de nous n’attendait l’autre, aucun de nous ne se laissait désirer pour son ou sa cavalière. Nous conservons ça pour les autres. Moi, en tout cas, je conserve ça pour ceux qui se tiennent déjà débout dans la salle de bal. Je m'en doute mais l'ignore sûrement encore, dès l’instant où Bluebell était innocemment devenue ma cavalière, une tension s’était étendue quelque part, quelque chose de contraire à nos convictions. Un sang pur capable de s’opposer contre tout ce qui le dérange, une fierté immense qui appartient à ces familles de sang noble. Même au coeur de celles-ci, le meilleur doit l’emporter. On ne peut faire confiance à personne, et c'est toute l’hypocrisie que je reproche depuis toujours aux familles si dignes de gouverner le monde. Et si je l’emportais aujourd’hui ? Je gagne déjà sur un point, la brune est splendide, d’une élégance qui s’accorde parfaitement à son caractère de reine des glaces. Mes deux petites iris s’attardent avec signification sur sa tenue, avant que mes mots ne viennent finalement habillé l’évidence. « Je l'admet, tu es très belle, peut-être même un peu trop pour des pouilleux de leur genre. Qui est-ce que tu veux impressionner ? » Déjà taquin, mon sourire charmeur ne cache pour autant pas le véritable sens de mes mots. Elle ne veut impressionner personne bien sûr, elle en est digne, voilà tout. Tendre le bras à ma partenaire de ce soir pour qu’elle l’agrippe, tendre mon bras dans un jeu qu’elle se doute sûrement sur-joué, tant il n’est pas dans mes habitude de jouer les chevaliers servants. Je suis quelqu'un de bien moins ennuyeux. Maintenir un sourire qu’elle connaît maintenant si bien, jouer d'ironie et m'élancer dans un peu de fun pour contre-balancer aux aspects sinistres de ce bal de Noël. Où serait la joie des fêtes de fin d'année sinon ? « On y va ? Le couple Princier et ses nuisibles n’attendent pas, la dératisation leur pend au nez. » Amusé, un signe de tête vers les grandes portes, un sourire sans culpabilité qui me dédouane de toute méchanceté, et nous orchestrons les pas vers une soirée aussi indésirable que requise.
J’aurais aimé arriver après le discours, mais ça serait trop demander. Alors j’en entend une petite partie, malgré moi. Boucher ses oreilles dans la seconde, n’apprêter aucune attention particulière aux sang de bourbe qui ont si aisément pris le pouvoir. Porter mon attention sur l’assemblé, sans trop donner l’impression de chercher nos compatriotes des yeux. C'est pourtant là que je tombe le regard sur mon ami d'enfance, accompagné sans surprise de l'insupportable mais intrigante Erin. Plus fort que moi, je croise le regard de Junior et lui adresse un sourire en coin, le saluant d'un signe de tête vers l'avant. Puis je tombe mes yeux sur Finnbjörn Sorensen, visiblement accompagné d'une fille qui ne s’apparente pour moi à rien de plus qu’une vaste blague. Elle n’est rien d’autre qu’une collabo. C’est sérieux ? Les ô grands Sorensen s’abaissent à cette merde. Je rie de l’intérieur, si méprisant, si drôlement déçu, qu’il ne vaut finalement pas mieux que Caleb. Amusement finalement de mise, je rapporte bien vite mon attention sur Bluebell qui n’aura sûrement pas manqué d’observer les alentours elle aussi. « Je ne sais jamais par quoi commencer dans ce genre de traquenards. » Pencher ma tête vers elle, lui confier ces mots en toute impunité, grimace au bord des lèvres. Entre le buffet, les boissons, la musique, les salutations générales, les indésirables et l’ennuie, y’a de quoi se demander par où commencer et vers qui aller. Je me demande s’il y’a quelque chose à faire tout court.
Le bal avait finalement commencé, dans une ambiance féérique et dans nos tenues chics. Le groupe n’était pas encore au complet, mais cela ne saurait tarder. L’intervention de la directrice et du ministre fut suffisamment brève pour être anecdotique et nous pouvions passer à la suite. Non pas que je n’en aie rien à faire que le ministre en personne soit là, c’était sûrement un honneur qu’il se bouge, mais ce n’était pas ce qui m’intéressait ce soir. Je voulais seulement passer une bonne soirée, et qu’il y ait un ministre dans la salle ou pas, ça ne changeait pas grand-chose à la donne. Et de toute façon, avec Rosalie comme partenaire pour ce soir, il serait difficile de se concentrer sur autre chose. Son excitation à l’approche de sa période préférée de l’année était toujours aussi palpable. Au moins, elle n’atteignait pas un point où ça en devenait étouffant, et donc je me laissais de temps en temps entraîner dans sa folie des fêtes, tout étant relatif bien sûr. Et puis, encore une fois, il fallait bien avouer que la décoration de la Grande Salle renforçait aisément cette magie de Noël.
La suite de la manœuvre était donc de retrouver Daria. Selon moi, son idée était effectivement la meilleure option à savoir attendre à proximité du buffet. La soirée venait de commencer, et il y aurait sûrement des petits creux, ou simplement des désireux de prendre le peu de force qu’un ou deux canapés pourrait fournir avant de se jeter sur la piste de danse. Je faisais confiance à Daria pour penser la même chose, ou au pire pour faire partie d’un de ces deux catégories. Quant à Rosie… Elle ne se fit pas prier une fois que j’eus validé sa proposition pour aller en direction de la nourriture. Un sacré glouton quand elle s’y met. Avant que je n’aie eu le temps de dire ouf, sa main se referma sur la mienne pour m’entraîner au milieu de la foule, direction les canapés qui se mangent. Elle fut efficace pour se frayer un chemin là-dedans, et nous arrivions sans soucis. Et sans attendre, elle se jeta sur la nourriture, me répondant la bouche pleine. Je la fixais un instant, partagé entre l’amusement et la consternation. J’aurais même parié qu’un corbeau aurait pu manger des points de suspension au-dessus de ma tête pour renforcer ma réaction. Cela étant, cet interlude gavage fut de courte durée, elle avait déjà repéré nos deux comparses de la soirée, leur faisant de grands gestes de la main pour les attirer à nous.
Une fois qu’ils nous eurent rejoint, les salutations furent de mise. Daria était dans une très belle robe elle aussi. « Salut Daria, je confirme, tu es splendide ! » Quant à Noah, ce fut un peu plus formel. « Salut Num… Noah. » Ma langue avait failli fourcher, l’habitude de l’appeler Numéro 2, heureusement que Rosie m’avait rappelé son prénom un peu plus tôt, j’avais un peu tendance à l’oublier à force. Mais bon, si Daria l’avait invité, c’est qu’ils étaient un minimum amis, et donc que c’était pas le soir à foutre la merde, et qu’il fallait que je le respecte un minimum. Mais vraiment le minimum syndical. Seul un rictus rapide à sa destination trahit le malin plaisir que j’aurais à enfoncer le clou dans d’autres circonstances. Pour le reste, je suppose que nos interactions seront limitées.
Maintenant que nous nous étions retrouvés, Rosie décida de faire le tour de la salle des yeux. Et sa première action fut… De faire coucou à Michaela. La seule personne qu’il m’arrangerait de perdre dans la foule venait d’apprendre ma position à cause de Rosie. Si elle venait me coller comme elle le fait d’habitude ce soir après ça, je pense que je maudirai mon amie pendant longtemps. Qu’elle reste donc plutôt avec son préfet, la folle, que j’aie au moins ma soirée tranquille. Et demain on reprendra si ça lui chante, mais pas ce soir. En plus bon, tout le monde semble avoir fait un effort vestimentaire, sauf elle vu le patchwork ridicule de couleurs qu’elle portait. Y a vraiment un truc qui va pas avec cette fille. Puis elle reporta son attention sur Hilary. Je me fichais un peu de ce qu’elle faisait aussi, mais au moins c’était pas Michaela et c’était donc plus vivable. Elle était visiblement avec le poursuiveur de Serdaigle, et semblait plutôt contente. Tant mieux pour elle.
Et finalement, un nouveau membre pour notre petit groupe nous rejoint à l’improviste. Il s’agissait de Haley, une bonne amie de Rosalie, et comme on dit les amis de mes amis sont mes amis – enfin quand ça me va. Rosie lui sauta dans les bras tandis que je me contentais de la saluer d’où j’étais. « Salut Haley ! Sympa ta robe ! » Un peu plus sobre que ce que portaient Rosalie et Daria, mais elle faisait son effet quand même. Et c’est elle qui amena probablement le sujet le plus important pour un bal : la danse. Tandis que Rosalie se goinfrait d’une nouvelle tartelette, elle confirmait qu’on irait bien vite, me lançant un regard qui voulait dire "si tu te défiles, je te maudis sur quatre générations". Heureusement pour moi, je ne comptais pas m’épargner cet exercice, mes parents avaient eu la bonne idée de m’apprendre les danses de base justement pour ces occasions. Je ne me définirais pas comme un excellent danseur, mais j’en savais suffisamment pour ne pas être ridicule au milieu de la piste de bal. Je pris donc un dernier canapé avant de me lancer. « Bien sûr qu’on va y aller, que serait un bal sans danse ? Si vous voulez bien m’accorder cette danse. » renchéris-je en tendant la main à Rosalie pour l’inviter à me suivre. On aura sûrement l’occasion de varier les danses et les partenaires au fil de la soirée, mais autant commencer avec les paires que l’on avait fait pour venir.
Code by Joy
La tenue d'Artemis:
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 15:24
La merveilleuse robe de Michaela:
Imaginez ça jusqu'aux genoux et de vieilles converses jaunes pour aller avec.
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 15:52
Amaïa & Co
☆☆ Un bal...
pour Noël☆☆
Elle s'était promis en arrivant à Poudlard de ne plus jamais se laisser traîner dans un endroit où elle ne souhaitait pas aller. La faute à Maman, qui dès l'annonce d'un anniversaire d'un de ses camardes de classes de primaire, la priait de bien vouloir s'y rendre sans même lui demander son avis. Maman suivait beaucoup trop les conseils de la psychiatre à la lettre, ne laissant sa fille ne respirer que peu d'air seule de peur qu'elle ne s'enferme dans un cocon que l'on ne puisse plus briser par la suite. Malheureusement sa technique eut l'effet totalement inverse puisque la petite fille restait constamment dans un coin de la pièce à fixer les autres s'amuser sans avoir ni l'envie, ni la patience d'aller les voir sans commencer à s'emporter. Elle s'était donc refermée sur elle même malgré les avertissement de la psychologue. Maman voulait faire de son mieux, elle ne comprenait pas que sa fille avait certainement besoin de temps, et aussi qu'elle avait besoin d'être entourée mais seulement de quelques personnes et non pas d'un peuple en furie près à lui sauter dessus à la moindre occasion. Mais Maman n'était pas à Poudlard. Et se retrouver à ce bal ce soir était entièrement de la faute de la petite Serdaigle qui ne prenait pas le temps d'écouter ce qu'on lui disait et qui répondait par un mimétisme abusif dans le but de paraître comme les autres.
Heureusement que Kovit était là et même si elle l'avait quelques peu énervé dans le couloir en venant jusque dans la grande Salle il avait finit par lui rendre son sourire en lui disant qu'il n'allait pas s'envoler, elle ne voyait pas comment il aurait pu, sans ailes, mais c'était une expression. Apparemment. En la reprenant sur son expression quelque peu modifié, elle avait donc rendu son sourire à son cousin. Même si ils ne se connaissaient pas depuis longtemps quelque chose d'invisible les reliait tous les deux, il n'y avait qu'avec Kovit qu'elle ne laissait que totalement cours à sa véritable personnalité.
"Granny t'a sorti le grand jeu pour ce soir, ria-t-elle, et je me demande si Maman et elle n'ont pas fait une compétition pour savoir lequel de nous deux allait être le plus ridicule"
Malheureusement les vieilles habitudes ne se perdaient pas facilement et à peine était-elle arrivée dans la salle qu'il eut fallu qu'elle y dégote un coin afin de pouvoir s'y poser avec un véritable soupir de soulagement, comme si la marée humaine qu'ils avaient des traverser était une épreuve bien trop grosse pour un si petit corps cintré dans une robe longue qui la rendait empotée au possible. Elle regrettait son jean. Bien trop préoccupée par toute cette histoire elle en avait oublié de demander à ses autres camardes de classe si ils comptaient venir eux aussi. En vérité elle ne savait pas si elle avait oublié ou si elle avait préférée ne pas savoir. Ce n'était pas deux personnes en plus qui allaient changer la densité de la salle et puis peut-être se sentirait peut-être plus à l'aise entourée de leur petit groupe, qui commença à se former lorsqu'un jeune Serdaigle fendant la foule vint à leur rencontre en les appelant. Un sourire fendit le visage d'Amaïa.
"Dmitri"
Elle laissait constamment son accent coréen refaire surface en prononçant le nom du jeune Tchèque. Il lui avait avoué en début d'année, qu'elle était une des seules à ne pas le déformer complètement. Elle l'avait prit au mot ne sachant si il plaisantait ou non. Depuis c'était une sorte de pacte tacite. Un prénom déformée était toujours plus désagréable à l'oreille de son détenteur.
« Tu es partie trop vite, je ne t’ai même pas vu quitter la salle commune ! »
Son ton était en contradiction avec son grand sourire. Elle avait prit l'habitude de sourire lorsque son camarde le faisait aussi, un tantinet plaisantin elle avait conclu ça comme étant une manifestation de son humour qu'elle trouvait dès fois quelque peu douteux. Mais en cette soirée, elle eut besoin de se trouver légèrement vers Kovit, qui lui faisait souvent office de descripteur lorsqu'elle ne savait comment interpréter un sentiment. Et face au hochement de tête de celui-ci, elle laissa elle aussi libre cours à son sourire. Une plaisanterie Amaïa. Rien d'autre qu'une plaisanterie. Elle sentit son estomac lui exercer une légère pression sur le corps. Signe qu'elle interpréta comme de la culpabilité de ne pas avoir pensé à son ami Serdaigle.
"Ce n'est pas ma faute si tu passes trop de temps dans la salle de bain. Sourit-elle. J'avais oublié de te demander si tu venais ou pas et j'avais peur que Kovit m'abandonne alors je suis passée le chercher avant de venir ici. Je n'ai pas fait attention."
Elle avait l'habitude de mentir. Lorsque les mensonges étaient préparés. Mais là elle n'en avait pas à sortir à Dmitri alors elle se contenta de sortir la vérité ignorant les regards de Kovit qui peut-être vexé par le fait qu'Amaïa ait pu douter de lui, ne devait même pas se demander si ce qu'elle disait était vrai vu qu'il savait pertinemment qu'elle ne répétait que les constations que son esprit défaillant lui donnait. Tandis que Kovit et Dmitri parlait, elle sirota son verre distraite par les décorations. "Attention avec les verres, on ne sait pas ce qu'il y a dedans"
Elle s'arrêta de boire et posa un regard inquisiteur vers Colin qui venait de les rejoindre. Elle aurait bien aimé lui faire remarquer que dans les verres il y avait une boisson et qu'elle ne voyait pas où il voulait en venir mais en voyant les sourcils froncés du jeune garçon elle finit par comprendre qu'il était sérieux et se tut, bien malgré elle. Elle posa son verre sur une table ne souhaitant pas savoir ce qu'elle avait avalé et n'ayant pas l'imagination assez développé pour tenter l'expérience. Le jeune Serpentard répondit à la question de Kovit. La danse. Elle laissa son regard divaguer vers les quelques personnes qui pourvu d'une grâce qu'elle ne possédait sûrement pas, sembler voler sur la piste. Son cavalier n'allait pas danser avec elle, elle le savait, elle s'en fichait. Elle avait besoin de Kovit comme son cousin, pas comme son cavalier. Elle savait qu'il n'appréciait que guère les contacts, et il était assez gentil avec elle pour la laisser faire lorsqu'elle lui prenait le bras où la tirait par la manche. Amaïa qui ne savait pas se débrouiller avec les mots, elle, avait besoin de contact. Mais pour danser il fallait être deux. Elle tourna de nouveau la tête vers ses autres amis et constatant avec un temps de retard qu'ils étaient seuls, ne put s'empêcher de demander, ignorant qu'elle pourrait les mettre mal à l'aise:
"Mais au fait, vous êtes seuls? Vous n'avez pas de cavalière?"
Si Dmitri paraissait assez détendu, que Kovit et Amaïa n'était pas à l'aise et tentaient sans doute en vain de faire semblant, Colin lui semblait plus sérieux que jamais et observait la salle comme si quelque chose aller lui sauter dessus. Il évoqua les elfes de maison et la jeune fille ne sut quoi lui répondre. Etait-il inquiet de quelque chose en particulier avec une attitude comme la sienne? La jeune Serdaigle ne savait comment le rassurer sans empirer les pensées du jeune Serpentard, d'ailleurs elle ne serait pas la mieux placée pour la rassurer au vue de son propre état à elle. Elle laissa son regard dériver vers le ministre que venait de désigner Colin. Elle ne savait pas non plus ce qu'il faisait là, pensant candidement que la directrice avait juste voulu le présenter. Mais était-ce réellement le cas?
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 16:02
Un bal pour Noël
ft. everyone & de la full surveillance
Et s’il le faisait ? S’il renvoyait Misha en Russie, est-ce que tout s’arrêterait ? Est-ce que leur cauchemar commun s’estomperait, laissant un brun de lumière percer à travers les nuages lugubres ? Le test était positif, un résultat auquel Wayde n’avait aucunement douté. Positif peut-être, mais rien n’en sorti du même titre. Tout autour de lui n’est que négativité. Misha le tue à petit feu, tout comme le nouveau Parrain écrase le filleul jours après jours. Ils ne sont pas faits pour s’entendre, pas faits pour s’aimer. Pourquoi persister ? Pourquoi rester toujours si teigneux, toujours si déterminé, si attaché à ses convictions ? Doit-il en finir, ou doit-il continuer à espérer ? Sans se mentir, de l’espoir, il n’en a aucun. Sa fille est loin de lui, son ex-Femme continue à le ternir, et l’enfant dont il est responsable ne donne plus signe de vie. Ils partagent les mêmes couloirs, mais jamais rien ne semble les lier. Plus que des pensés, voilà ce qui hante son esprit en ce moment, face à son miroir, face à son reflet, nouant son noeud papillon avec le peu de force qu'il lui reste. Plus que des pensés, ce sont de véritables flashback. Le visage d’un frère prend la place du sien, le visage d’un ras le bol ternie ses traits et tout ce que les fêtes de fin d’année représentent. Le coeur n’y est pas, mais il se doit d’y être présent. Membre du corps enseignant, fervent défenseur d’une école en renaissance, il ne lâchera rien. Un dernier regard porté dans un reflet qu’il ne peut plus voir en peinture, une dernière main s’effrite contre une barbe travaillée sans grande motivation. Le bal est sur le point de commencer, la musique de faire trembler les murs, et des petits pieds de danser jusqu’à en perdre le souffle. Dans la tête de Wayde, rien ne se passe. La fête est morte, l’engouement est faible et l'orchestre ne lâche aucune note.
Il arrive pourtant avec fière allure. Qui serait-il autrement, un étranger ? Il assiste, mains liées, aux mots de la Directrice accompagnée ce soir d’une note d’espoir : son mari. Le monde magique est entrain de changer, de repousser tout ce qui le détruit depuis des années. Le patriotisme extrême détruit la culture magique plus qu’aucune autre qui s’y invite, mais ils ne s’en rendent même pas compte. Partager sa culture ne fait pas d’elle une terre bafouée et oubliée. Une tête haute, des oreilles à l’écoute, des regards en coin surveillent instinctivement la pièce. L’ex Auror et protecteur ne manque jamais à son devoir. Saluer des collègues, tous plus merveilleusement bien apprêtés les uns que les autres. Mais il en est une qu’il ne manque pas de remarquer plus que les autres confrères. Celle qu’il prenait toujours un malin plaisir d’aborder avec méfiance, mais provocation. Celle qui, le temps d’un soir, fut une compagnie étonnamment agréable. Sans vices, sans piques, sans mépris. Ils se dirent tout, à en perdre la voix, à en faire trembler des verres fermement tenues entre leurs doigts. A la fin du discours et au lancement de la soirée, Wayde ne se dirigea bizarrement pas vers Siwan ou Harold, ni même vers le buffet. Il se fraya un chemin entre les danseurs les plus courageux, ceux qui se retrouvent et ceux qui courent inutilement à travers la piste au point même de l’agacer. Il se dirigea vers la protégée des Dieux nordiques, sublimée d’un tissu rouge remarquable. Sans la surprendre, sans même s’incruster comme il s’en donne vraiment l’air, il se pose droit à côté d’elle. Les bras de la blonde sont croisés contre son torse. On ne discerne pas le haut de sa robe, mais on peut parfaitement voir le manque d’entrain qui s’en dégage. Wayde, lui, laisse ses bras tomber devant lui et ses mains se poser l’une sur l’autre. Dans une posture droite, il suit le regard d’Askja et garde le visage fixé sur la soirée. Ses lèvres, pourtant, s’adressent bien à une seule et même personne. « Rouge, la couleur des tempéraments brûlants, passionnés, travailleurs, sanguins, courageux et triomphants. Je doute que vous l'ayez choisis par hasard. » Serait-ce sa façon à lui de la complimenter ? Le petit sourire qu'il esquisse au coin de sa moustache semble en tout cas trouver que cette couleur lui va parfaitement au teint. Il sait que peu importe ce qu’il dira, il a neuf chances sur dix de l’agacer. Alors autant miser gros. Quoique, serait-ce du passé ? Il s’exprime d’une voix vibrante, d’une assurance qui a aucun moment ne révèle ses souffrances. Ne se ressemblent-ils pas plus qu’ils ne le pensaient ? C’est ce qu’ils ont pu constater, discutant autour d’une flamme dansante menaçant à chaque instant de s’éteindre.
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 18:08
( bal de Noël ♚ ERIN )
La présence de l’infâme ministre au côté de son indigne femme était une honte jetée avec insolence sur une école déjà couverte de boue. Appleton était ici pour le concours de potions, du moins officiellement, et il était certain que les gagnants se verraient remettre leur prix de ses mains à lui. Un honneur pour la masse stupide que représentaient nos camarades ; un affront pour nous. La simple idée de devoir lui sourire poliment et le remercier en l’écoutant chanter les louanges de notre binôme était dégradante. Ce serait tout de suite plus amusant s’il lui prenait l’envie de la tester. Un rictus féroce vint étirer mes lèvres à cette idée. Imaginer son corps en proie aux effets grandioses de notre potion était bien plus jouissif que les idées précédentes. C’était cependant un souhait vain. Un instant, l’envie de pousser négligemment une quelconque bougie réveilla mes sens. Un désir qui disparut aussi rapidement qu’il était apparu. Les circonstances étaient moins propices à une telle initiative : ni noir complet, ni panique globale. Et puis, si l’enquête de l’année dernière avait été promptement bâclée, la présence du ministre en personne pousserait certainement les Aurors à approfondir leurs recherches pour veiller qu’aucun acte malintentionné ne visait directement leur patron. Quel dommage. La soirée allait donc être ennuyante en plus de nous forcer à souffrir l’insulte de ce couple de sang-de-bourbes.
Heureusement que Junior était là. Même la pire des infamies se dotait de contours moins tranchants en sa compagnie. Ses doigts avaient la faculté d’adoucir instantanément toutes mes humeurs et firent naître un sourire ravi à la place de la moue mauvaise qui habitait mes traits. Car derrière ses paroles taquines se cachait l’assurance de terminer cette soirée loin du bas peuple qui la souillait. Loin, dans une pièce qui n’appartiendrait qu’à nous, rien que tous les deux. « Que ferrrais-je sans tes idées merrrveilleuses » fis-je, le ton moqueur mais néanmoins sincère avant de nous entraîner sur la piste de danse, dans une bulle resserrée autour de nos pas qui nous protégeaient vaguement du reste impur de cette salle. La certitude de ce qui nous attendait sitôt les résultats annoncés avait chassé tous les nuages dans le regard que je plongeai dans celui de Junior. Notre intime complicité reprenait ses droits sous le déguisement parfait d’une valse désintéressée. Il aurait été si simple de faire comme si nous n’étions vraiment que tous les deux et de laisser, entre deux sarcasmes amusés, mes lèvres effleurer les siennes pour effacer toute tentative de reproche peu convaincu. C’était devenu d’un naturel déconcertant et terriblement plaisant. Mais je tenais trop à ce secret que chacun de nos sourires criait pourtant, pour l’exposer ainsi à des yeux profanes. Quand bien même il avait déjà été violé une fois, c’était comme s’il n’appartenait toujours qu’à nous. Et puis, l’envie qui se cachait, joueuse, dans notre danse avait quelque chose de plaisant, tout en soulignant une nouvelle fois à quel point la présence de mon meilleur ami, qui m’avait toujours été indispensable, se faisait vitale ces derniers temps. Nous nous étions à peine vus de la journée et le temps avait semblé affreusement long, au point qu’il me tardait de pouvoir me prélasser en sa simple présence.
Puisque ce ne pouvait être le cas immédiatement, d’autres silhouettes vinrent accompagner notre valse. Je lui fis part de ma curiosité quant à l’identité du cavalier de Bluebell Sherwin. J’étais sceptique sur le fait qu’il puisse s’agir de Maxton tant la réaction de Finnbjörn me semblait disproportionnée. « Je ne veux plus cherrrcher à comprrrendrrre les sentiments de mes frrrèrrres. » Mon ton s’était fait grinçant, sans que Junior n’y soit pour rien, si ce n’est d’être celui qui venait de me rappeler que mon aîné avait perdu quelques degrés de mon estime ces dernières semaines. Finn était encore loin de suivre ce chemin, quand bien même ses guerres sans fin avec Bluebell le poussaient à certaines extrémités désolantes. Il ne pourrait jamais égaler la consternation d’un mariage avec Phoenix, rien ne le pourrait jamais. Quant à Bradford… « C’est possible. » Et cela expliquerait peut-être que mon tendre frère décide de salir son bras en l’offrant à une impure. Pas la pire de toutes, certes, mais enfin, tout de même. La fois où je m’étais rendue à une soirée en compagnie de Misha, j’avais au moins eu la décence de ne pas en faire mon partenaire de danse officiel. Un divertissement ne devait jamais devenir trop sérieux.
Le soupir de Junior me chatouilla la joue et m’arracha un petit rictus. Au moins pouvais-je me plaindre auprès de lui tout en sachant que je trouverai une oreille attentive à mes tourments. Du moins, en ce qui concernait les plus inoffensifs. Je chassais les autres d’un revers invisible alors que nous continuions de tournoyer sur la piste toujours délaissée. Finnbjörn était devenue le centre de notre discussion et j’espérais qu’il était trop occupé par sa cavalière pour oser venir vérifier par quelle magie ses oreilles sifflaient en continu depuis quelques minutes. Mon regard était, de toute manière, bien trop profondément ancré dans celui de mon meilleur ami pour lui offrir une porte sur mes pensées. Et, selon les dires d’Hannibal, seuls les legilimens aguerris pouvaient se passer de ce biais pour pénétrer l’esprit de quelqu’un. « Il se ferrrait lacérrrer. Sherrrwin est une farrrouche combattante et elle a du mal à abandonner le combat, même le plus insignifiant. » Difficile à dire si, entre mes lèvres, c’était une éloge ou une critique. Aussi contestable soit sa décision d’être accompagné de Mary Asquith ce soir, je ne souhaitais pas pour autant qu’il tombe si facilement entre les griffes de quiconque. L’honneur familial était déjà salement bafoué, je n’avais pas envie d’un second frère aveuglé par ses sentiments. Quoique l’aveuglement pouvait prendre bien des formes… Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de petite conversation avec Bluebell, il me faudrait peut-être y remédier pour comprendre ce qu’il se tramait de différent depuis notre jeu intéressant dans les bains norvégiens de ma propriété familiale.
J’approuvai les dires du Serpentard d’un hochement de tête, le regard perdu par-dessus son épaule, à la recherche de la silhouette familière de mon jumeau. Quelle humiliation ce serait d’observer une sang-de-bourbe se pavaner au bras de mon frère adoré. Non, impossible qu’il tombe si bas, même la plus savoureuse des vengeances ne permettait pas une telle ignominie. Déjà que son petit jeu avec Yaxley n’avait pas été glorieux… Car, comme Junior était entrain de le dire, sa pureté de sang n’en faisait pas moins une fille aux mœurs plus que légères. Cependant, je n’étais pas aussi convaincue que lui : ça n’avait pas rien donné, la preuve en était notre face-à-face nocturne où Sherwin avait dévoilé le pan de son âme touché par une mascarade qui avait trop longtemps duré. Silencieuse, je retrouvai les iris clairs de Junior avec un certain plaisir et le laissais poursuivre le fil de ses pensées. J’étais assez d’accord avec lui : je trouvais ces mises en scène dénuées de fierté. C’était s’abaisser à beaucoup et faire fî d’un honneur malmené. « Je ne comprrrends pas plus que toi. Maxton m’avait bien expliqué la psychologie de sa soeurrr mais, frrranchement, je suis loin d’êtrrre d’accorrrd avec les prrrocédés. » Tout ça pour une histoire d’ego malmené… Je trouvais qu’il avait plus à perdre avec ces attaques idiotes. L’élégance d’une ignorance glaciale était bien supérieure à la bassesse d’une guerre publique. Un sourire moqueur remplaça doucement mes pensées contrariées. « Et j’espèrrre bien que tu ne comptes pas me fairrre payer un quelconque affront ! Je te signale que je suis parrrfaitement irrréprrrochable » fis-je, le ton crâneur et le sourire qui dansait jusqu’au fond de mes prunelles. Oh, à bien des égards, j’étais la moins irréprochable de toute ma fratrie. Et je n’étais pourtant ni celle qui se mariait avec une traîtresse sans nom, ni celle qui s’affichait ce soir au bras d’une sang-mêlée parce qu’une autre avait refusé mon invitation. Comme s’il avait pu suivre le cours de mes pensées, je pris un air faussement effaré. « Est-ce que tu crrrois que je suis entrrrain de prrrendrrre la plus rrraisonnable ? » Mon rire balaya toute possibilité de prendre cette question au sérieux. Mes yeux, brièvement détachés de ceux de Junior, se posèrent alors sur la foule insipide de laquelle se détachaient nettement deux silhouettes familières, comme la dernière pièce du puzzle. « Voyez-vous ça » soufflai-je en reposant mon regard sur les traits élégants de mon meilleur ami. « Ce n’est pas Brrradforrrd » fis-je simplement alors que notre valse inversa nos positions, laissant tout le loisir à Junior d’admirer le couple formé par son vieil ami d’enfance et la mienne.
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 18:47
Un bal pour Noël
L’enfer. Voilà ce que cette soirée organisée lui inspirait. Et ce qu’elle avait fait vivre à la vendeuse sur laquelle elle était tombée dans le magasin. Pour sûr, elle avait du lui laisser une forte impression, se montrant plus froide et irritée qu’à l’accoutumée, ironique même en voyant certains choix qu’avait fait pour elle la grande brune. Elle avait bien tenté de lui faire acheter une pochette, une étole en soie, en fourrure, en voile, des bijoux mais la Thorstein l’avait bien vite arrêtée. Une robe. Rien d’autre. Et des chaussures, à la rigueur. Mais pas de chichis, ça ne ferait que l’encombrer et elle avait horreur de ça. Autour de sa cuisse, tout en haut, elle avait glissé un gros élastique, permettant de faire tenir sa baguette sans qu’elle ne soit obligée de l’avoir en main toute la soirée. Autant avoir les mains libres et se donner une apparence presque… détendue. Bien que ce n’était absolument pas le genre de la blonde. Même en situation de détente, elle restait sur le qui-vive. Même pour boire un verre en compagnie de Siwan le soir, elle restait aux aguets, presque paranoïaque de ce qu’il pourrait se passer.
Isolée de son côté, les bras croisés sur sa poitrine, ses yeux balayait la salle, la piste, le buffet comme des rayons X. Elle observait chaque groupe, vérifiant qu’elle connaissait bien chaque personne faisant partie de l’assemblée. Pas de mauvaise surprise avec une incruste qui viendrait semer le trouble ce soir, pas question. Et, alors qu’elle était en train de regarder Carter et sa troupe, cherchant à voir ce qu’il manigançait – il manigançait forcément toujours quelque chose, ce con - elle fut rejointe par son meilleur ennemi. Il s’était glissé à ses côtés, un chemin frayé parmi les couples dansants et les adolescents grouillants d’un coin à l’autre. Elle avait fait celle qui n’avait rien vu, ne lui prêtant pas plus d’attention qu’il n’en méritait, bien qu’elle avait parfaitement conscience qu’il se dirigeait droit vers elle. Si elle fut surprise de son choix, elle n’en montra rien. Elle ne comprenait pas bien pourquoi il avait fait ce choix. Était-ce dû à leur conversation d’il y avait des semaines ? Pourtant, les choses étaient, depuis, revenues à la normale. Les piques, la mesquinerie, les petites railleries. Bien que cela ne soient plus autant dans l’animosité qu’autrefois. Cette soirée-là avait changé le cours des choses. Les Dieux l’avaient décidés ainsi. Mais elle ne comptait pas devenir douce et mielleuse. Elle restait Askja. Ironique, froide, franche. Comme toujours.
Ils sont aussi droit l’un que l’autre. Il reste dans une position ouverte et elle, sans surprise aucune, garde sa position fermée, ses yeux perçants sur la foule. Elle n’a pas besoin de le regarder. Lui non plus, d’ailleurs.
Les mots qui sortent de sa bouche sont particuliers. La complimente-t-il sans en avoir l’air ? Ou essaye-t-il d’établir un simple lien entre la couleur et les traits qui y sont associés et elle ? Un tempérament brûlant, sans doute. Passionnée, potentiellement. Travailleuse, sans l’ombre d’une hésitation. Sanguine, elle ne peut pas dire le contraire, vu leur première rencontre. Courageuse, et téméraire, surtout. Triomphante, cela va sans dire. C’est parfaitement juste en tout point, et pourtant, ce n’est que pure coïncidence. Elle n’a pas choisi vraiment, c’est cette brune qui a choisi pour elle ce qui lui irait le mieux. Encore une fois, il est sur son chemin, et encore une fois, une étrange coïncidence.
« Au moins, si je dois casser un nez ce soirrr, la tâche ne se verrrra pas. » Rétorque-t-elle avec un sourire en coin, avant de poursuivre quelques instants plus tard. « Je n’ai pas choisi, ça doit êtrrre une coïncidence. » Et elle appuie sur le dernier mot, certaine qu’il comprendra l’allusion.
Elle le regarde du coin de l’œil juste un instant avant de reporter ses yeux sur les danseurs qui enflamment la piste avant de balayer à nouveau la salle du regard. Hatwelle est avec Kendrick, au moins, elle a un peu de marge avant que la pie bavarde ne se pointe et piaille à tout va. Quoi que. Il ne faut pas sous-estimer la diseuse de bonnes aventures. Le souvenir cuisant de ses cartes est encore très clair dans l’esprit de la blonde. Les perles bleues tombent sur le conseiller d’orientation à ses côtés.
« Au moins, vous n’avez eu aucun prrroblème de couleurrr, vous. Le noirrr, ça passe parrrtout. Vous l’avez peut-êtrrre choisi parrr hasarrrd pourrr… la sobrrriété ? L’élégance ? Ou plutôt l’obscurrrité ? Ou encore.. .Le deuil, peut-êtrrre. »
Tenue de Thor:
Suffit de regarder le gif, vous êtes aveugle ou quoi ? T'es pas excusée non plus Casey, parce que tu ne l'es pas tout à fait
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Magie sans baguette Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un cormoran aptère Epouvantard: Un miroir de plein pied Matières suivies et niveau: Points Défis: (1415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: L. Daisy Gibson
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 20:08
Bal de Noël Sur quel pied danser ?
Il ne s’agissait même plus d’un stupide bal organisé par quelques impurs dans l’espoir absurde de se hisser à la hauteur des plus hauts cercles de cette école. Non, cette ridicule mondanité avait pris une tournure tout à fait différente dès que Bluebell avait reçu une dernière réponse par hibou. Si elle avait de prime abord accepté la proposition de Faust pour s’accorder une soirée un peu différente de la monotonie sordide de son quotidien au château, elle s’était finalement retrouvée particulièrement emballée à l’idée de s’apprêter ce soir-là. Le choix de sa robe, sa coiffure, son maquillage, tout prit finalement une tournure particulière. Montrer à la plèbe qu’une patricienne se détacherait naturellement de leur souillure, prouver à Faust qu’elle était bien mieux que les autres filles sans éclat de cette école, et surtout attirer l’attention particulière de celui qui avait osé la remettre en question. Une triple mission couvait de fait cette soirée à priori ordinaire et fade… Ce qui lui assurait, à défaut de passer un agréable moment, de trouver un quelconque intérêt au fait de se mêler à tant d’insignifiantes personnes. Elle eut la détestable sensation de retrouver les éclats malsains qui l’avaient baignée l’année passée alors qu’elle considérait son reflet dans l’ample miroir de son dortoir. Maxton lui avait assuré que cette robe était parfaite pour les circonstances - mais elle ne voulait pas être parfaite, elle voulait être exceptionnelle dans la même logique de provocation des dernières réceptions où elle avait mis un point d’honneur à rappeler combien il ne valait mieux pas l’avoir à dos. Finnbjörn l’avait pincée, à sa manière, en dépit de ses affirmations selon lesquelles il se fichait bien de son refus et de ses lettres. A nouveau, il en paierait les frais : s’il voulait se montrer distant et glacial, alors elle le brûlerait davantage ; s’il voulait faire mine d’être désintéressé, elle susciterait son intérêt avec toute l’impertinence dont elle était capable. Elle le savait, l’équilibre qu’ils avaient retrouvé était particulièrement précaire et un rien briserait cette forme d’unité… Il avait fait basculer la balance : à son tour de renverser l’échiquier et recommencer la partie qu’ils avaient à peine entamée. Bluebell brossa ses cheveux, le regard distraitement porté sur les éclats brillants de sa robe noire. Sa sortie à Pré-au-Lard avec Phoenix l’année passée lui avait servie, elle avait rapidement trouvé la robe idéale. Ajustée, elle mettait en valeur sa taille et ses hanches, là où son maquillage parvenait à porter sur son regard toute l’arrogance qu’elle avait souhaitée. Quant à ses cheveux, elle les laissa ainsi couler le long de son dos, dans leurs ondulations naturelles : inutile d’en faire trop, ces sang-de-bourbes ne méritaient guère trop de distinction… Et puis, elle n’avait jamais aimé retenir sa chevelure, convaincue qu’elle n’était pas aussi farouche sans leur mouvement. Il était curieux de constater combien la mort d’Alexis n’avait aucunement affecté leurs habitudes. C’était le premier bal, la première mondanité depuis son décès : et il n’y avait aucun doute sur le fait qu’ils passeraient une soirée comme si de rien n’était - comme si son absence était des plus naturelles. Bluebell ne doutait pas que Victor serait bouleversé du haut de sa fragilité morale. Mais pour elle, ce n’était qu’un élément supplémentaire pour mieux briller en toute autonomie. Un sourire couvrit ses lèvres alors qu’elle terminait d’enfiler ses talons. Cette soirée était la dernière dans cette famille maudite : bientôt, Maxton et elle pourraient enfin jouir de la renommée qu’ils méritaient. De fait, elle quitta son dortoir sans plus un regard pour son reflet qui de toute évidence était à la hauteur escomptée. Elle brillait trop pour ne pas attirer les regards qu’elle voulait… Qu’ils soient chargés de rancœur, de curiosité ou de jalousie, pourvu qu’ils lui soient dédiés à elle et non à une autre. De toute manière et en toute sincérité : qui pourrait être à sa propre hauteur ? Elle ne craignait aucunement la cavalière qui viendrait en compagnie du Norvégien. A vrai dire, la seule note d’appréhension qui battait dans son cœur était bien l’idée qu’il ne lui accorde pas le moindre regard en dépit de ses remarquables efforts… Comme depuis le début : le problème n’était pas tant les coups portés par le jeune homme, dont elle s’accomodait malgré la rage, mais bien son désintérêt qui terrait Bluebell dans une crainte absurde capable de bien des fureurs. L’oublier une nouvelle fois aurait été, finalement, le coup de grâce qui aurait pu avoir raison de ses nerfs.
Toutefois, le regard que lui porta Faust balaya toutes ses irrationnelles peurs. Elle le retrouva à hauteur de la Grande Salle où il sembla apparaître au même instant, élégamment vêtu d’un costume gris qui seyait à sa carrure. Notant le pull noir du jeune homme, l’ombre d’un sourire couvrit ses lèvres à la pensée qu’ils seraient assortis. D’un autre côté, Bluebell ne portait généralement que du noir, loin d’apprécier la frivolité des couleurs ; et il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’un garçon aussi contrasté et ombrageux que Faust tienne également à se vêtir de couleurs sombres. Son léger sourire s’élargit à la remarque du jeune homme, découvrant ses canines, lorsqu’elle arriva à sa hauteur, ainsi parée d’un air reconnaissant teinté d’un amusement qui souffla sur ses derniers doutes. “On n’est jamais trop belle pour rappeler aux autres combien ils sont insignifiants. Le soleil s’abaisse-t-il à la pâleur de la lune ?” rétorqua-t-elle en faisant fi de sa dernière interrogation, ses prunelles dans les siennes. Non, elle n’avait en définitive aucun regret d’avoir accepté la main du Gryffondor pour cette soirée : il n’y avait que ses répliques narquoises qui étaient capables de rendre un pareil événement aussi divertissant… Et il n’y avait que cette singulière tension entre eux qui pouvait la distraire de ses préoccupations. De toute évidence, tout était beaucoup plus simple avec le Suisse. Elle avait son attention jusque dans les couloirs lorsqu’ils échangeaient un regard parmi la foule, ils partageaient de nombreux moments pour échanger un cynisme dévorant, et semblaient tisser un rapport beaucoup plus lisse que les histoires décousues qui la liaient à Finnbjörn. Elle ne devait pas lutter pour être proche de Faust : leur proximité naturelle avait un élan spontané, selon une valse parfaitement exécutée, tout comme son compliment venait de lui échapper sans la moindre honte. Qui n’aurait pas apprécié le délice du feu après bien des luttes pour faire fondre une glace impartiale ? Elle attrapa alors doucement le bras tendu par le jeune homme avant de lâcher un rire face à sa raillerie suivante. Ils avaient en effet tout l’air d’un couple royal à en juger leur tenue souveraine et la médiocrité vers laquelle ils avançaient… Une dératisation aurait bien des avantages. “Voyons mon Prince, ce n’est pas à nous de nous débarrasser de ces vermines… Nous ne pouvons que leur rappeler que ce n’est pas en rampant qu’ils parviendront à notre hauteur. Et je ne doute pas que nous réussirons à le leur prouver, ce soir” répondit-elle en ancrant son regard dans le sien avant d’avancer à son bras vers la Grande Salle. Arrivés devant les portes, Bluebell releva le menton afin de se tenir aussi droite que son orgueilleuse prestance le lui permettait. C’était ce qu’on lui avait appris : orner les invités de sa fierté afin de leur rappeler sa propre supériorité… De fait, elle entra en tenant le bras de son cavalier parmi la foule et les pompeuses décorations. Elle ne s’attendait à rien et pourtant, les voilà déjà face à une première surprise : le Ministre lui-même avait tenu à accompagner ce bal de sa modeste présence. Bluebell arqua un sourcil en croisant le regard de Faust qui semblait partager sa pensée… Voilà une invitation dont ils se seraient tous passés. La seconde surprise n’en fut finalement pas réellement une : les décorations étaient fantasques et bien risibles. Ils n’avaient en fin de compte par surjoué : à n’en pas douter, leur duo ce soir valait bien mieux que la misère environnante. Un couple Princier menaçant à en juger leurs deux rictus moqueurs, leur assortiment involontaire et leurs regards complices. Il lui demanda à l’oreille par quoi ils pouvaient bien commencer alors que le discours était enfin clos ; ce à quoi elle pouffa, le visage penché pour accueillir l’acerbité de ses dires. Elle resta en suspens un instant, encore accolée au visage de Faust au-dessus de sa joue pour balayer rapidement les lieux autour d’eux. En-dehors de la pauvreté de la décoration et des ses convives, cette soirée n’avait finalement plus rien de très surprenant : Carla avec Maxwell, Junior en présence d’Erin… Que de joyeux toutous fidèles à leur maître. Elle croisa le regard de la Poufsouffle à qui elle adressa un sourire de circonstance avant de terminer son inspection et de le trouver, lui.
Son cœur manqua un battement ; non pas parce qu’il était parfaitement apprêté, ce qui lui donnait clairement un air supérieur parmi la plèbe, mais parce que la jeune fille à son bras n’avait rien d’une patricienne comme elle. Finnbjörn se pavanait-il réellement en compagnie d’une impure ? Elle en resta si sidérée qu’elle crut le temps suspendre son vol un bref instant, avant de redresser son visage, comme pour mieux toiser le médiocre tableau sous ses yeux. Carla à son bras lui avait valu bien des hauts-le-cœur ; mais cette vision était encore plus écoeurante. Au lieu de se résoudre à jouer honnêtement avec elle, au lieu de proposer une arme fatale, il avait simplement pris la première venue ? Bluebell ne savait même pas qui elle était, ce qui montrait d’autant plus l’insignifiance de cette idiote. C’était comme mettre un sac poubelle sur le dos d’un Roi : une insulte, un déchet, une horreur visuelle qui lui arracha un souffle acide. “Tiens donc.” Il devait souffrir de honte, mais certainement pas autant qu’elle de le constater si fier qu’il préférait prendre le bras d’une impure à lui avouer ce qu’il s’était résolu à éteindre dans ses lettres. “Je sais par quoi nous allons commencer” fit-elle finalement en se tournant vers son cavalier, un sourire malveillant illuminant son visage d’une lueur malicieuse. “Que dirais-tu de prendre un premier verre et d’aller saluer nos semblables ? Nous sommes trop nobles pour être impolis” nota-t-elle ironiquement avant de tirer doucement sur le bras du jeune homme pour l’inviter à la suivre parmi la foule. Ils parvinrent finalement à une table où le vin manquait dangereusement. Bluebell chercha la présence de son frère, préférant d’abord retrouver Maxton ; mais celui-ci semblait perdu parmi les valses environnantes. Peut-être n’était-il pas encore arrivé ? Il était pourtant dommage qu’il rate le spectacle qui allait s’adonner. Après la guerre froide allait ainsi éclater un réel front, où les attaques seraient à la hauteur des opposants : effrontées et vicieuses. D’un autre côté, comment garder ses bonnes manières quand une jeune fille souillée polluait celui qui l'avait insultée ? Elle prit la boisson tendue par Faust avant de glisser à nouveau ses doigts sur son bras. “Dis-moi, as-tu déjà fait la connaissance des Sørensen ? Quoiqu’assez entêtés, ils peuvent parfois être relativement agréables” annonça-t-elle en approchant ses lèvres de l’oreille de Faust pour se faire entendre parmi le brouhaha. Elle guida ainsi le jeune homme jusqu’à Finnbjörn et son animal de compagnie pour la soirée. “Bonsoir”, fit-elle en resserrant inconsciemment son emprise autour du bras de Faust à ses côtés, sans pour autant détacher ses yeux des prunelles de glace de son étrange ennemi. “Je suis curieuse de te voir en une si charmante présence, Finnbjörn. Nous ferais-tu l’honneur de nous présenter ?” reprit-elle finalement en posant ses iris sur l’impure à son bras, qu’elle jugea d’un mépris perceptible derrière son sourire parfaitement fixe. Les mondanités avaient du bon : au moins permettaient-elles de construire un masque presque aussi solide que l’égo qui tenait sous l’affront ainsi porté. Une chance que Faust soit là : il n’y avait que la carrure du Gryffondor qui aurait pu supporter l’éclat ravageur qui brûlait son corps.
Dangerously fine and unforgiven, I bet you're too terrified to try your best
Dernière édition par Bluebell E. Sherwin le Lun 7 Déc - 21:54, édité 4 fois
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 21:04
Les minutes s’étaient rarement égrainées aussi lentement qu’aujourd’hui. Pourtant, je devais me répéter qu’il n’y avait rien de bien particulier. J’avais l’habitude des bals et des réceptions, je savais me tenir dans toutes ces occasions et celle-ci avait bien peu d’importance. Ce n’était qu’un énième bal de Noël de Poudlard, donné par une directrice que j’exécrais. J’aurais dû me dire qu’il n’y avait aucun enjeu et la tenue de cette soirée n’en était effectivement pas un. Mais c’était sans compter l’audace qui m’avait poussée à proposer un Finnbjörn d’être mon cavalier pour ce soir. Je n’aurais jamais songé qu’il accepterait et dès le hibou envoyé, j’avais regretté ce qui aurait pu paraître être un affront. Je ne le valais pas. Mon sang terni d’impureté m’empêchait d’espérer un jour l’égaler, de lui arriver seulement à la cheville. Pourtant une déconvenue, le refus d’une autre, lui avait sans doute considérer d’un autre œil ma proposition et à ma grande surprise et joie, pour mon plus grand honneur, il avait accepté. Le tourbillon de sentiments qui m’avait habité à cet instant n’était comparable à aucun autre. C’était la première fois qu’un sang-pur m’acceptait comme cavalière, la première fois que je me sentais acceptée malgré ce défaut congénital légué par mon père en même temps que son nom haï. Je n’étais que tolérée de ces milieux, je le savais, et l’acceptais. Mais l’espace d’une soirée, comme une parenthèse à peine entrouverte, ce serait un peu différent. Je ne me faisais pas d’illusion, je saurais garder ma place et la reprendre dès que je n’aurais plus l’utilité que me trouvait sans doute Finnbjörn pour cette soirée. Mais j’étais nerveuse à l’idée de ne pas être à la hauteur. C’était l’une de mes rares chances de prouver ce que je valais et je devais m’en montrer digne. Alors j’avais osé demander son aide à Erin, sa jumelle, espérant qu’elle saurait être de bon conseil, surtout concernant ma tenue. Je me connaissais, j’avais compris que mon éducation en la matière laissait à désirer et je tenais à tout prix à corriger cela. La robe choisie révolterait mon père mais je n’en avais cure, elle semblait aux yeux d’une Sorensen, la meilleure pour être à la hauteur d’un Sorensen. Ce fut donc vêtue d’une robe sombre, aux reflets moirés, dénudant une de mes deux épaules, que je sortis de ma salle commune. Finnbjörn était là, plus élégant que jamais, toujours ponctuel, m’attendant comme convenu.
« Bonsoir Finnbjörn »
Mon coeur rata presque un battement quand il me tendit son bras mais je le pris sans montrer mon trouble. Je ne voulais rien laisser paraître, conformément à mon éducation et à la sienne. J’étais fière d’en être arrivée là, sans pour autant me faire d’illusion. Nous arrivâmes dans une grande salle décorée de la pire des façons, comme seule en est capable une sang-de-bourbe. Et en plus de cela, elle n’était pas seule, son mari, qui ne valait pas mieux qu’elle, se pavanait sur l’estrade à ses côtés. Finnbjörn avait raison, ils n’étaient rien, ne nous dirigeaient pas et j’espérais de tout coeur les voir bientôt défait.
« C’est affligeant... »
Seul la présence de notre professeur de potions remontait un peu le niveau. Heureusement le couple infâme disparu tandis que j’avais l’impression que mon cavalier me mettait au défi d’être ce jeune talent capable de les faire disparaître définitivement. Ce n’était ni l’heure ni le lieu sans doute mais je savais qu’un jour il faudrait que je fasse mes preuves autrement qu’en paroles. J’y étais prête, je voulais me montrer à la hauteur même si parfois je ne comprenais pas les tenants et les aboutissants de toutes les querelles entre sangs-purs. Erin m’avait sondé au sujet de Phoenix et, si je ne l’ai pas encore vu au bras d’Hannibal, je sais que cela ne change rien à ce qu’Erin éprouve à son égard. Mais ici, face à la directrice, le choix était bien plus simple. Dans un conflit entre sang-pur et sang-de-bourbe, l’hésitation n’était pas de mise et la moindre seconde de perdue pourrait sonner comme une traîtrise. Le bal était ouvert et Finnbjörn s’enquit de ce que je voulais faire. Les danseurs étaient encore peu nombreux et j’aperçus qu’Erin s’était déjà élancé sur la piste aux côtés de Junior. Le couple qu’il formait semblait n’être entaché d’aucune dissensions et je les enviait sans vouloir l’admettre. Erin m’ayant aidé dans le choix de la robe, il me semblait logique d’aller l’en remercier et la danse était toujours un moyen de passer le temps, en attendant les résultats du concours auquel je n’avais pas participé. « Cela te dirait d’aller danser ? J’aimerais saluer ta sœur et Junior. »
Il m’avait signifié être un piètre danseur mais je n’y croyais pas vraiment. Pourtant, nous n’eûmes pas le temps de faire le moindre geste, Bluebell s’adressait déjà à lui et à son ton, je pouvais me douter qu’elle devait être celle qui lui avait refusé de l’accompagner. Et ma présence ne semblait pas la réjouir, d’autant plus que nous partagions les mêmes cours et que les présentations aurait dû être superflues. Elle signifiait ainsi que je n’étais pas de son monde et je ne pouvais que me taire en attendant que mon cavalier réagisse.
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2358 Points : 11 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore Année : 4e année (14 ans - 19/08)
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Lun 7 Déc - 21:56
le bal de Noël
Content de trouver assez rapidement deux de ses camarades de première année, il n’hésita pas à une seconde avant de les rejoindre. La jeune serdaigle, et aînée du petit groupe, était la première personne avec qui il avait sympathisé à Poudlard. Un guide atypique avec des réactions parfois surprenantes, ce qui la rendait d’autant plus sympathiques à ses yeux ; il lui était bien plus simple d’être naturel et décontracté avec elle qu’avec d’autres personnes trop... trop lui. « Ce n'est pas ma faute si tu passes trop de temps dans la salle de bain. J'avais oublié de te demander si tu venais ou pas et j'avais peur que Kovit m'abandonne alors je suis passée le chercher avant de venir ici. Je n'ai pas fait attention. » L’aiglon lança un regard mi-amusé, mi-moqueur au Thaïlandais. Il comprenait pourquoi Amaïa s’inquiétait qu’il ne vienne pas : à en croire ce qu’il avait écrit à Colin, durant leur conversation muette à coup de papiers interposés, il n’avait pas l’air très emballé par l’idée du bal. En parlant du loup, le deuxième serpentard du petit groupe de première année rejoignit les jeunes gens quelques instants après que Dmitri se fut servi d’un verre. À sa remarque, il regarda dédaigneusement sa boisson, renonçant à en boire une gorgée supplémentaire. Halloween avait laissé des traces.
« Vous avez vu les elfes de maison ? Ils sont bizarres, non ? Vous croyez que c'était des humains à la base ? » Le Tchèque eut un frisson à cette éventualité. En soi, s’il était bien plus familier des elfes que l’étaient ses comparses, il n’était toutefois pas capable d’expliquer d’où venaient ces êtres ; pas plus, tout du moins, que pour toute autre espèce qui parsemait ce monde. Il oubliait bien souvent qu’il n’était pas aussi naturel pour eux que pour lui de voir ces créatures ; si elles faisaient partie de son quotidien, presque autant que tout autre être humain ou animal, ce n’était pas le cas de personnes ayant grandi à l’écart du monde sorcier. À ses yeux, la remarque de Colin n’était donc rien de plus qu’une drôle d’idée un peu amusante, issue d’un esprit très imaginatif. « Ce sont peut-être d’anciens élèves que l’on a métamorphosés en guise de punition » fit-il en riant. Ce n’était pas le cas et il pouvait le prouver : s’il s’agissait d’une méthode pour faire payer leurs insubordinations aux plus récalcitrants des enfants, ça fait bien longtemps qu’il n’aurait plus forme humaine. « Peut-être qu’on devrait être plus prudent, à l’avenir » rajouta-t-il à l’adresse de Kovit, sur le même ton amusé. « La première fois, c’est la plonge. La deuxième fois, pouf ! » Il mima d’un mouvement de la main quelqu’un qui lançait un sortilège. Quelque part, il y avait une certaine cohérence dans l’idée ; puisqu’ils avaient passé une retenue ensemble à faire la vaisselle à la place des elfes de maison, il n’était pas totalement absurde d’imaginer que la récidive puisse conduire à une mesure plus radicale.
Il reprit toutefois son sérieux lorsque le marin en herbe évoqua le ministre de la magie. L’aiglon se retourna instinctivement vers la porte par laquelle il s’était éclipsé avec la directrice « Oui, c’est surprenant qu’il soit ici... il n’a pas mieux à faire que d’assister à un bal d’écoliers ? » Pensif, son regard se posa vers le groupe de potionnistes où devait sûrement se trouver son aïeul. « Vous pensez qu’il est là juste pour le concours ? » S’il avait au départ trouvé la situation comique, son grand-oncle et le ministère de la magie échangeant par discours interposés quelques politesses, il n’avait alors pas pensé aux raisons qui pouvaient pousser un homme, dont le travail devait être très prenant, à se déplacer pour un simple discours d’accueil et une remise de prix.
« Mais au fait, vous êtes seuls ? Vous n'avez pas de cavalière ? » Se sentant rougir, il leva son verre pour avaler une nouvelle gorgée, ignorant les avertissements de son camarade. Il espérait ainsi cacher son désarroi derrière le petit récipient. « Non » répondit-il finalement lorsqu’il fut certain que la gêne soit assez loin pour ne pas se ridiculiser devant ses compagnons. S’il n’avait demandé à personne de l’accompagner, à part à Colin mais ça ne comptait pas, c’était tant à cause d’une pudique timidité que parce qu’il n’avait aucune idée de qui voudrait bien y aller avec lui. À part Amaïa, il n’avait pas réellement sympathisé avec d’autres filles ; il avait totalement exclu l’idée de proposer à Sarah, s’étant comporté comme un goujat avec elle. Quant à Jazzlyn... « J’avoue que je ne me voyais pas demander à Jazzlyn... j’aurai trop peur qu’elle m’entraîne dans une révolution avant la fin de la soirée ! » fit-il avec malice. Entre le cours de potion et la réunion des nains, il n’avait pu passer à côté du caractère très flamboyant de la gryffondor. S’il avait beau trouver certaines de ses fantaisies distrayantes, il ne se voyait pas en faire les frais ; et comme il n’était pas d’une grande patience, sans doute termineraient-ils par s’entredéchirer s’ils restaient trop longtemps côte à côte. Un fol instant, il avait envisagé proposer à Zeynep, espérant qu’il parviendrait ainsi à remédier à leurs quelques oppositions. Mais il s’était aussitôt ravisé. Il n’était pas assez naïf pour croire qu’un tel miracle puisse se produire.
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Mar 8 Déc - 1:07
La remarque de sa cousine prit un peu le métis au dépourvu, loin d'être offusqué, il pouvait comprendre qu'elle ait pu l'imaginer tenter de la planter comme un piquet en saisissant la première échappatoire se présentant à lui. Cependant, il avait engagé sa parole auprès d'Amaïa et avait accepté de l'accompagner en tant que cavalier, mais surtout en tant que cousin. Il ne comptait donc pas se défiler et prendre la poudre d'escampette alors qu'à la place de la coréenne, il aurait voulu avoir un soutien au milieu de la foule.
Les paroles de la jeune fille lui firent cependant hausser un sourcil, perplexe, alors qu'il croisait le regard amusé de Dmitri. Si ce genre de franc-parler divertissait autant le tchèque, ce dernier rirait aux éclats face aux propos de leur arrière-grand-mère qui était bien pire en la matière. Une lady acariâtre, crue dans ses mots bien qu'elle vienne de la haute société, tout cela véhiculant en réalité une affection mal exprimée.
Une voix familière vint s'ajouter à leur conversation, celle de Colin, qui les avertissait sur le contenu de leur verre. Immédiatement, le Thaïlandais éloigna la boisson de sa bouche. Il en avait bu une gorgée. C'était à priori du jus de citrouille tout ce qu'il y a de plus banal, mais après l'histoire des cookies zombifiant d'Halloween, il s'était juré de faire attention à la nourriture lors des événements spéciaux de Poudlard.
À croire qu'il avait été négligeant cette fois-ci, avec un peu de chance et si transformation il y a, elle ne sera pas aussi débilitante que la zombification. L'Asiatique n'était pas prêt pour une nouvelle bataille avec les rideaux, loin de lui l'envie de finir empacté comme un cadeau une nouvelle fois. Dans le pire des cas, il deviendrait peut-être un lutin de Noël ? C'est toujours mieux que le mort-vivant.
« Vous avez vu les elfes de maison ? Ils sont bizarres, non ? Vous croyez que c'était des humains à la base ? »
La remarque du Colin piqua la curiosité du garçon, qui plongea un instant dans ses réflexions. Il était vrai qu'il en savait un peu plus sur le petit personnel de Poudlard depuis qu'il avait eu droit à une soirée dans les cuisines du château à récurer les assiettes. Cependant, il n'avait pas questionné l'origine des elfes ni même celle d'autres créatures fantastiques. Existait-il seulement des études à ce sujet ? Quelqu'un s'y était forcément déjà intéressé. Dmitri taquina son colocataire en évoquant l'éventualité d'une punition consistant à transformer les élèves en elfes de maison. Il s'adressa ensuite à Kovit, un sourire espiègle planant sur ses traits, conseillant qu'il fasse preuve de prudence dans le futur.
Cette remarque fit sourire le garçon. Sans mentir, après la mésaventure du lac, il comptait éviter au maximum l'expatrié, mais bien sûr, ses plans furent contrariés par leur retenue commune. C'est à ce moment qu'il s'était mis à réfléchir et à prendre du recul sur leur escapade nocturne. Il devait bien admettre que, sans compter l'arrivée du concierge, l'expérience avait été assez plaisante. Il avait pu se baigner et la présence du petit van Aken n'avait pas fait obstacle à son moment de détente.
Il s'était doucement rendu compte dans les cuisines que la présence de l'expatrié n'était plus aussi indésirée qu'auparavant, il s'accommodait de sa compagnie et le fait que le Serdaigle soit capable de tenir des conversations presque à lui seul avait été plutôt pratique. Aussi était-il bien moins réticent à tenter d'autres échappées post couvre-feu en sa compagnie, même s'il privilégierait sûrement les aventures en solitaire de son côté. Après le tout serait de ne pas se faire prendre à nouveau.
« La première fois, c’est la plonge. La deuxième fois, pouf ! »
Le mime du garçon lui arracha un sourire.
- "Tu penses que les sorts fonctionnent sur les fantômes ?"
C'était à la fois une véritable question, mais aussi une plaisanterie sur l'article dont il avait l'objet dans le journal de l'école.
Bien vite, la conversation prit un tournant sous l'initiative de Colin qui redirigea l'attention du petit groupe sur la venue assez particulière du ministre de la magie. Il est vrai qu'il avait sûrement mieux à faire qu'assister à un bal, bien que celui-ci se déroule dans l'école que son épouse dirige, même le concours de potions était un prétexte trop léger.
Enfin, peut-être qu'il suranalysait la situation, il fallait dire que Kovit n'était pas inconnu du ministère de la magie au vu de la façon dont il avait atterri en Angleterre. Il avait même été sous surveillance durant ses premiers mois en terre anglo-saxonne, il ne pouvait pas quitter Maidstone ou Londres sans une raison valable et accompagné d'un sorcier accompli. Règle qu'il n'avait d'ailleurs pas respecté en décidant de prendre seul le train pour Oxford, où il a rencontré sa cousine pour la première fois. Heureusement, à partir de sa rentrée à Poudlard, où il apprenait un minimum à maîtriser la magie, l'embargo avait été levé. Bien sûr, les faits restaient les mêmes, il était dans les registres du ministère et ce n'était clairement pas pour lui plaire. Au fond, il priait pour qu'un employé peu scrupuleux finisse par perdre son dossier. Il haussa les épaules pour répondre aux deux garçons avant d'ajouter :
- " Je le trouve inconscient, beaucoup de gens ont l'air de lui en vouloir et on a tous des baguettes ici."
Joignant le geste à la parole, le métis tapota sa poche de pantalon dans laquelle reposait sa baguette, on se sait jamais et puis elle n'avait pas été interdite contrairement à l'événement d'Halloween. Bien que l'idée qu'on puisse attenter à la vie d'Appleton au milieu d'un bal étudiant puisse paraître saugrenue, elle n'était pas non plus dénuée de sens. Surtout lorsque l'on pense au passif de l'école niveau sécurité et, bien que depuis l'arrivée de la directrice les couloirs étaient relativement tranquilles, il fallait se méfier de l'eau qui dort. Les chances que cela arrive étaient cependant vraiment minimes et le Serpentard ne laissa pas son esprit s'attarder plus que cela sur l'éventualité, ce n'était pas le soir pour avoir ce genre de pensées sombres.
La question de sa cousine vint remettre de la légèreté dans leur discussion, Kovit s'était d'ailleurs assez déridé durant ces derniers mois, du moins auprès de ce petit groupe. Le débit de parole était encore très faible, mais au moins il faisait l'effort de faire des phrases complètes avec sujet, verbe et complément. Les réactions étaient plutôt amusantes, à dire vrai si le Thaïlandais avait eu l'envie de se joindre au bal, il ne se serait pas senti obligé de venir accompagné. Le rougissement du tchèque ne passa pas aussi inaperçu que ce dernier l'aurait voulu, le nez plongé dans la boisson qu'il avait écarté un peu plus tôt, on pouvait voir ses oreilles qui viraient à l'écarlate.
« J’avoue que je ne me voyais pas demander à Jazzlyn... J’aurai trop peur qu’elle m’entraîne dans une révolution avant la fin de la soirée ! »
Le Serdaigle avait repris contenance en disant cela, il fallait reconnaître que la jeune fille était une véritable force de la nature comme il l'avait pu le constater en cours de potions ou de DCFM. Il lui était d'ailleurs reconnaissant pour son intervention, un peu tardive, face au maître des potions. L'Asiatique se tourna ensuite vers son colocataire, se remémorant la plaisanterie qu'il lui avait sorti dans la chambre un peu plus tôt à propos de l'invitation de Dmitri. À dire vrai, lui-même n'avait pas vraiment l'impression d'avoir sa cousine en cavalière , vu qu'ils restaient en groupe de quatre, c'était un peu comme s'ils étaient venu en bande.
Plus la conversation avançait, plus la salle se remplissait et moins Kovit se sentait à l'aise. Il était certes assez léger à l'idée de rentrer chez lui pour les vacances et l'ambiance de la salle avait contribué à le détendre un peu. Tant qu'il restait à l'écart, il pourrait supporter la pression en faisant bonne figure, il s'était un peu endurci depuis la rentrée, il s'était habitué au fait que l'école accueillait beaucoup de monde. Il pouvait supporter cela et, avec un peu de chance, peut-être qu'il pourrait s'éclipser après la remise de prix du concours de potions.
Dernière édition par Kovit E. Pheling le Mar 8 Déc - 13:30, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Mar 8 Déc - 8:24
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Azraël S. MacMillan
À SAVOIR Arrivé(e) le : 25/08/2012 Parchemins rédigés : 2892 Points : 8 Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus) Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Misha
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Mar 8 Déc - 10:54
Bal de Noël
Je prends la pause devant l'appareil photo de mon meilleur ami. Là où la danse est ma passion, lui c'est plutôt la photographie et il traîne son appareil partout où il va. Je trouve ça bien qu'il s'exprime de façon artistique et j'aime bien pouvoir avoir des photos de nos années ensemble à Poudlard. Il est dommage qu'il n'y soit pas souvent dessus, mais que voulez-vous, il préfère les prendre qu'être le modèle. Au moins je pourrais envoyer un exemplaire de la photo à mon père, pour lui montrer la robe qu'il m'a offerte sur moi. J'espère qu'il trouvera qu'elle me va bien et sera content de son choix. Si cela peut le motiver à m'en offrir plus, moi je ne dis pas non. En attendant, j'accueille le compliment de Noah avec plaisir “Merci !” , lui répliquais-je en lui offrant un grand sourire ravi. Bras dessus, bras dessous, nous sortons de notre salle commune pour aller rejoindre le lieu des festivités. Et je dois bien avouer que j'étais très excitée par cette soirée. Comme on pouvait s'y attendre, il y avait beaucoup de monde à la soirée, nous dûmes slalomer entre les gens pour trouver un coin où nous installer le temps du discours de notre directrice. Et qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir le Ministre de la Magie en personne à ses côtés. Vous me direz, c'est son mari, ce n'est donc pas si surprenant de le voir ici, mais je trouve ça plutôt agréable de voir une personnalité ici et c'est peut-être le début d'une nouvelle ère où le Ministère s'impliquera un peu plus dans notre éducation et surtout notre sécurité.
Nous sommes d'accord pour dire que c'est aussi surprenant que cool de voir le Ministre mais nous ne nous arrêtons pas plus dessus. Le discours est terminé et j'aimerai bien retrouver Rosalie et Artemis. C'est toujours le plus difficile dans une soirée, retrouver ceux avec qui on avait prévu de passer ladite soirée. Autant avec Noah c'était facile parce qu'on est venu ensemble, autant c'est beaucoup plus compliqué de retrouver mes amis. Mais compliqué ne veut pas dire impossible et après avoir fait une halte vers le buffet pour trinquer ensemble, je finis par repérer mon amie Rosalie. C'est en chemin pour la retrouver que j'apprends qu'Hayden ne sera pas des nôtres ce soir. Et autant d'ordinaire, j'aurai pu trouver ça triste mais sans plus, autant ce soir, j'ai vraiment de la peine. “Le pauvre... J'espère qu'il va vite se remettre !” Je retiens de justesse de dire que je regrette vraiment sa présence, lui qui tenait tellement à venir au bal. J'aurai dû expliquer à Noah comment je le sais et lui parler de cette histoire de cours de danse. Et même si personnellement, je n'y vois pas d'inconvénient, j'ai promis à Hayden de tenir ma langue, c'est donc ce que je compte faire. Je regrette presque de ne pas pouvoir lui envoyer un mot maintenant pour lui souhaiter un bon rétablissement et le soutenir. Lui qui s'était entraîné pour danser à ce bal, c'est vraiment regrettable.
Je chasse Hayden de mes pensées quand j'arrive au niveau de mes amis. J'avoue avoir une légère appréhension parce que je sais que Noah et Artemis ne s'entendent pas forcément bien et que j'ai peur que Noah le prenne mal. Je sens la main de Noah lâcher la mienne et ralentir et là je me sens mal. SUPER ! On vient à peine d'arriver que déjà ça part mal. J'entends la voix de mon meilleur ami et je le sens beaucoup plus froid que tout à l'heure, je me tourne lentement vers lui et je tente d'afficher un sourire chaleureux mais je me sens plus coupable qu'autre chose, alors ma petite grimace prend des allures d'excuses et je baisse la tête, coupable. Oui je sais, j'aurai dû le prévenir, mais j'avais peur qu'en le faisant, il ne vienne pas. Je tourne mon attention vers Rosalie et Artemis, les complimentant sur leur tenue et leur retour ne se fait pas attendre. “Merci !” Répliquais-je en rougissant légèrement. Tout en buvant mon verre, je regarde les gens dont parle Rosalie. Mika est avec son préfet, ce qui épate Rosalie et Hilary est au bras d'un garçon de ma maison. Je ne savais pas qu'Hilary sortait avec quelqu'un et qui plus est de plus âgé qu'elle. Il y en a qui ont de la chance. Non pas qu'il me plaise particulièrement, c'est juste le fait d'avoir un petit ami que je trouve bien. “Oui... je crois ... ?” Répondis-je à Rosalie, tout en glissant un regard vers Noah. C'était lui qui était dans l'équipe de Quidditch, il serait le mieux placé pour confirmer. Il me semblait qu'il était dans l'équipe, peut-être au poste de Poursuiveur, mais après je n'en étais pas sûre à 100%. Si ça se trouve, je confonds avec quelqu'un d'autre, me connaissant, c'est fort probable même. Une nouvelle arrivée fit son apparition et je saluais d'un signe de tête et d'un sourire Haley. Il fut question de savoir si nous allions danser et tout le monde pouvait facilement imaginer que ce ne serait pas une option pour moi. Dommage qu'Hayden ne soit pas là, j'aurai adoré partager une danse en sa compagnie. En attendant, après qu'Artemis est proposé à Rosalie d'aller sur la piste de danse, je me tournais vers Noah “Tu m'accordes cette danse ?” Espérant qu'il ne me punirait pas pour mon silence en n'acceptant pas ma demande. Evidemment, je pourrais toujours y aller avec Haley mais je voulais vraiment faire cette première danse avec Noah...
(#) Sujet: Re: [RP COMMUN] Un bal pour Noël Mar 8 Déc - 11:03
Assise sur son lit, Mallory regardait les boucles d’oreilles que lui avait offertes Mary pour son anniversaire. Elles étaient fines, longues et élégantes mais pour l’heure, la Serdaigle était bien trop perdue dans ses pensées pour les contempler. Bien entendu, c’était au sujet de son frère. Ce dernier allait au bal avec Hilary et c’était là le sujet principal de ses réflexions ambiguës. Bien sûr, Cameron et elle avaient passé une merveilleuse soirée d’anniversaire ensemble mais ça n’empêchait pas qu’elle avait du mal à le laisser maintenant entre les mains d’une autre fille. Bien sûr, Cameron n’était pas non plus allé au bal de Noël avec elle l’an dernier et Mallory préférait cent fois le savoir avec Hilary qu’avec cette pimbêche de Bluebell. Bien sûr enfin, Cameron avait parfaitement le droit d’inviter qui il voulait, mais ça n’empêchait pas qu’elle se sentait un peu abandonnée et mise sur la touche. Il ne s’était même pas inquiété de savoir si elle allait se retrouver toute seule et il ne lui avait pas non plus demandé de le rejoindre dans la Salle Commune, histoire de s’attendre un minimum.
Mallory soupira puis se redressa devant le petit miroir du dortoir pour enfiler ses boucles d’oreilles. Elle n’en voulait pas à Cameron, elle s’en voulait à elle-même d’être moins douée que lui pour créer des liens avec les autres. Résultat, son frère prenait son envol alors qu’elle restait derrière. C’était difficile à accepter et elle regrettait un peu le temps où ils restaient collés l’un à l’autre en toute circonstance. Un coup d’œil dans le miroir lui assura que sa robe bleu ciel et ses boucles d’oreilles remplissaient la condition principale de la tenue correcte exigée. Elle était en retard mais c’était parce qu’elle avait hésité à y aller. Puis elle s’était souvenue de la soirée de Noël catastrophique de l’an dernier et s’était résolue à ne pas laisser son frère y aller sans elle, même de loin.
Quand elle arriva dans la Grande Salle superbement décorée, un homme qu’elle ne connaissait pas mais dont le visage lui disait quelque chose -où l’avait-elle donc bien vu ?- parlait du concours de potions avant que la directrice ne déclare les festivités ouvertes. La foule étant assez dense pour la rendre mal à l’aise, Mallory longea le mur pour se trouver un endroit légèrement moins fréquenté que la piste de danse ou le buffet.
Elle aperçut enfin un peu plus loin Hilary en compagnie de son frère. Est-ce qu’ils se tenaient la main ? Elle ne voyait pas bien avec tout ce monde mais rien que l’idée lui fit faire la moue. C’était un certain degré d’intimité dont elle avait jusqu’à présent eu l’exclusivité. Se résoudre à partager son frère était loin d’être facile mais son regard tomba ensuite sur le sourire de Cameron alors Mallory se détendit un peu. Il avait l’air heureux et après les longues semaines d’été passées à faire la gueule, Mallory ne pouvait qu’être heureuse de le voir enfin épanoui.
Mallory se décida à rester éloignée des tourtereaux, et entreprit de regarder autour d’elle pour savoir ce qu’elle pourrait bien faire de sa soirée. Danser ? Pas toute seule. Profiter du buffet ? Il y avait pour l’instant trop de monde. La Serdaigle se mordit la lèvre et joignit ses mains en se balançant légèrement d’un pied sur l’autre pour tromper l’ennui. Il ne lui restait plus qu’à contempler en détail la décoration tout en faisant tapisserie.
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T'es pas excusée non plus Casey, parce que tu ne l'es pas tout à fait 
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