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[ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux
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Selene O. Paulet

Selene O. Paulet



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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 15:34




( olympiades )



Perchés sur des rochers, une douzaine de créatures infernales discutaient dans une langue qu'elle ne comprenait. Sans attirer leur attention, Selene se glissa sur le premier portrait, essayant de fuir discrètement une situation qui lui paraissait risquée. La pluie lui souhaita la bienvenue, tandis que le ciel se déchirait sous l'orage en colère. Un arbre se tenait là, qu'elle évita comme la peste, avisant les deux tableaux posés à même le sol. De la neige qu'elle avait déjà parcourue ou les deux princes qu'elle connaissait déjà ? Fuir les arbres, voilà ce qu'on lui avait dit. Alors, pour la seconde fois, enveloppée d'un amer sentiment d'être perdue, Selene retrouva la salle d'armes ensoleillée et les deux jeunes nobles. Elle ne s'attarda pas, délaissant les escaliers déjà empruntés pour le couple qui se promenait en pleine nuit. Deux amoureux se promenaient que Selene n'eut pas le temps d'interpeller car une tape sur l'épaule la fit se retourner. L'aîné des garçons l'avait suivie, cette fois, mais sa proposition de combat lui fit secouer vivement la tête. Ignorant la lueur de déception teintée de jugement, elle refusa encore une fois, préférant l'église qu'elle avait déjà aperçue. Les chants résonnaient parfaitement sous les hautes voûtes qui abritaient un mariage, vraisemblablement. Le sourire de Selene qui parcourait les sorciers vêtus de blanc se fana drastiquement quand elle découvrit la mariée qui n'avait pas de tête. Encore un truc trop bizarre… Bon, mieux valait ne pas s'éterniser ici.

La gare de King's Cross bruissait de son activité habituelle mais Selene ne pouvait manquer les immenses baleines qui planaient au-dessus de leurs têtes. Personne ne semblait s'en formaliser mais elle, stupéfaite, remarqua bien que ses prochains choix se trouvaient dans la bouche de deux des mastodontes. Comment est-ce qu'elle était censée faire ? Dire qu'elle pensait que cette épreuve allait être une simple promenade entre différents tableaux, elle en avait trop vite oublié qu'elle était dans une compétition. Après quelques secondes où la panique ne laissa pas de place à une seule de ses pensées, Selene se rappela qu'on l'observait sûrement en ce moment même, peut-être Jin, peut-être des élèves qui se moquaient d'elle. Elle essuya rapidement les larmes qui commençaient à déborder et se demanda comment elle pouvait bien faire pour atteindre les tableaux. Il fallait qu'elle arrive à grimper sur le dos de la première baleine et ensuite, elle pourrait atteindre la suivante, et encore celle d'au-dessus, jusqu'à celles qui détenaient la suite de son chemin. Plus facile à dire qu'à faire.

Avisant une grosse valise sans personne à ses côtés, Selene s'en approcha, jeta un coup d'œil aux alentours avant de s'asseoir dessus. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle était en train de faire, se doutait que ça n'avait aucune chance de fonctionner, mais n'avait d'autre choix que d'essayer. Sa baguette pointée sur la valise, elle se concentra de toutes ses forces, renifla une seconde fois et articula : « Wingardium Leviosa. » À sa grande surprise — et pour son plus grand bonheur — ça fonctionna. La valise s'éleva qu'elle dirigea, tant bien que mal, avec sa baguette jusqu'au dos de la baleine la plus basse. Son idée lui paraissait désormais très mauvaise. Certes, la prochaine baleine n'était pas très loin, mais encore fallait-il réussir à manier la valise jusque là. Ne sachant pas combien de temps elle allait pouvoir maintenir son sortilège, Selene s'empressa de se diriger jusqu'à la deuxième, puis la troisième, tout ça en ne prenant que d'infimes pauses une fois le nouveau palier sécurisé, pour être sûre de ne pas chuter de plusieurs mètres et se briser les os. En fait, tout allait plutôt très bien, à sa plus grande surprise. Il ne lui en restait plus qu'une à atteindre quand elle sentit les derniers lambeaux de force lui échapper. Ni une, ni deux, elle s'échoua sur le dos de l'animal, abandonnant la malle qui, une fois sa concentration brisée, retomba lourdement au sol. Selene ferma les yeux très fort en espérant n'entendre aucun cri de douleur. Heureusement, ce n'était pas le cas. Un soupir de soulagement lui échappa alors qu'elle se redressait, le souffle court. Ne pas regarder en bas, ne pas regarder en bas, ne pas regarder en bas. Les tableaux étaient là, tout proche, il ne lui restait qu'à les atteindre.

Bon, d'accord, elle était là. Et maintenant ? Parce qu'elle n'avait plus de malle pour la transporter, rien d'autre que sa baguette et ses idées toutes mélangées, le tout à plusieurs mètres de hauteur. Elle tenta le tout pour le tout, mais le Wingardium Leviosa ne prenait pas sur l'immense mammifère. Un Accio se solda par un échec, la deuxième fois aussi : les tableaux étaient trop fermement retenus, ou bien elle n'était juste plus capable de faire de la magie. Une vague de panique troubla sa vision. Ce n'était pas le moment de pleurer, mais elle se sentait prise au piège, trop haute pour redescendre en toute sécurité, et pas assez pour s'échapper de cet endroit maudit. Les lèvres et le menton tremblants sous l'assaut de l'angoisse qui la paralysait, elle fouillait vainement sa mémoire à la recherche d'un sortilège capable de l'aider. Elle ne pouvait pas voler, elle ne pouvait pas attirer le tableau à elle… Est-ce qu'il n'y avait pas un sortilège qui créait un lien permettant de ramener quelque chose à soi ? C'était peut-être plus fort qu'un Accio… En désespoir de cause, il fallait essayer. « Carpe Retractum. » souffla-t-elle une première fois, puis une seconde avant qu'un jet rouge ne quitte sa baguette et ne s'enroule autour d'un des deux cadres. Selene ne savait pas bien comment fonctionnait ce sortilège, elle se souvenait juste de l'avoir révisé l'été dernier. D'abord le lien se créait, ensuite il se rétractait, amenant la cible à l'endroit du lanceur. Sauf que la baleine refusait de lâcher les tableaux et que Selene, effarée, observa le lien se réduire malgré tout. Sa baguette manqua de lui glisser des doigts mais, à la dernière seconde, elle s'en empara à deux mains et voltigea à toute vitesse jusqu'à la toile, dans laquelle elle disparut violemment.

Premier lancer de dé : 2, 1, 4, 6, 4, 3
Ensuite pour obtenir le 5 qui me manquait, j'ai dû lancer 6 fois le dé.




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Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 16:15

Dmitri tomba, tomba... et s’écroula sur de l’herbe. Étonnamment, la chute ne fut pas douloureuse, comme s’il n’y avait pas vraiment de gravité dans ce monde fait de peintures et d’huiles. Un duvet de feuilles mortes recouvrait l’herbe, rendant le « sol » presque confortable. Sans doute était-ce pour ça que deux tourtereaux y avaient élus domicile. Quoique pour des amoureux, la demoiselle semblait bien ennuyée ; l’aiglon ne pouvait lui jeter la pierre, tant la discussion de l’autre, centrée entièrement sur ses exploits prétendus au quidditch, semblait inintéressante.

Le Tchèque se releva, époussetant inutilement ses vêtements, avant de laisser son regard étudier le nouveau décor : le parc de Poudlard, en automne, comme lui-même l’avait déjà peint, par le passé. Il n’y avait rien de bien intéressant ici, sinon deux autres tableaux au loin : un grand arbre en forme de silhouette humaine, baigné dans une obscurité relative et vers lequel semblaient se diriger plusieurs personnes encapuchonnées, et dans l’autre une personne à la tête étrange, animalière, qui se tenait seul sur un banc. L’adolescent tua en quelques enjambées la distance qui le séparait du premier tableau et se laissa emporter dans celui-ci : le plus sombre, le plus énigmatique, celui qui lui rappelait vaguement le portrait enfermé dans le manoir des Hébrides. À peine fut-il dans son nouvel environnement, quittant la lumière du parc de Poudlard pour un bois obscure, que l’un des sorciers qui marchait vers l’arbre féminin le percuta.

- Pardonnez m... L’homme le détailla d’un air stupéfait. « Que faites-vous ici ? Ce n'est pas un lieu pour les enfants, je ne vous ai pas vu au coven ? »
- Au coven ?

Dmitri eut une brève pensée pour Teddy. Un autre sorcier les aborda :

- Idiot, contente-toi de faire ce qui est prévu. Se tournant vers l’intru de fait de chair et de sang, il ajouta d’un air mauvais : « Sa Majesté vous attend, les tableaux que vous cherchez sont un peu plus loin.

Le dernier à avoir parlé s’éloigna sans demander son reste, tandis que le premier lui montrait, non sans hésitation, un second tableau dissimulé dans les broussailles : deux hommes y étaient attablés, seulement éclairés par la lumière d’une bougie. L’autre tableau, celui que lui avait indiqué le plus bourru des sorciers, représentait un bois toujours plus sombre. Porté par une intuition, et désormais pris dans cette poursuite du chimérique portrait que l’adolescent avait un jour délivré de sa prison, il n’opta pas pour celui dissimulé mais pour celui bien en évidence, celui qui le laissait dans cette obscurité boisée.

À l’intérieur, il lui était de plus en plus difficile de se repérer. Une épaisse brume recouvrait le sol et cachait quelques racines contre lesquelles il ne cessait de buter. Le Tchèque avança un peu, difficilement, jusqu’au moment où le bruit fort de sabots le fit sursauter. Il entendit un hennissement et sentit le vent fouetter son visage, comme si quelque chose venait de manquer de le percuter. Une créature, un cheval... non. Un sombral sans aucun doute : voilà pourquoi il ne pouvait pas voir la menace. Le jeune van Aken recula, manquant de tomber en butant contre une pierre au sol, et s’écarta vivement du bruit animal. D’un coup, une voix se mit à lui murmurer des appels insistants. Était-ce Lui ? Cette sensation était familière, aussi inquiétante que tentante. Il fallait partir, bien entendue, mais il n’en avait nulle envie : il voulait Le retrouver. L’affronter pour de bon. Connaître les secrets de sa magie. Baguette toujours en main, il la brandit devant lui :

- Lumos !

Celle-ci resta inerte ; déconcentré par cette voix qui l’appelait, son sortilège n’avait pas daigné faire effet.

- Lumos ! j’ai dit

Cette fois-ci, un éclair lumineux apparut au bout de la baguette, brisant un peu l’épaisseur de l’obscurité qui l’étreignait. Il était temps de suivre celui qui l’appelait.

Dé:
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Selene O. Paulet

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 16:17




( olympiades )




Violemment éjectée du précédent tableau, Selene s'écrasa sur le parquet aux reflets dorés, tout l'air quittant ses poumons sous l'impact. Elle se releva avec un gémissement de douleur pour constater qu'elle se trouvait au milieu d'enseignants occupés à prendre le thé. Aucun ne parlait, tous la fixait d'un air réprobateur qui la fit s'excuser, des larmes plein la voix, avant de s'éloigner en claudicant. Épuisée, haletante, elle fonça en direction de ce château, lequel semblait hanté, mais elle ne remarqua que trop tard, les hululements lugubres l'encerclaient déjà de toutes parts. Il fallait fuir, et vite, avant que le cavalier sinistre ne la poursuive, fuir, plus vite, éviter les arbres, charmants dans leurs couleurs automnales, et fuir dans ce tableau tout noir ; la sortie, peut-être, si seulement… Sous ses pieds, rien que le vide, et sa silhouette qui tombait, tombait tombait ; et ses lèvres grandes ouvertes qui laissaient échapper ce cri terrifié. Alors elle allait mourir comme ça ? Aux cris succédèrent des sanglots étranglés, un premier, un deuxième, un troisième encore, et Selene qui ne cessait de tomber. Une longue chute qui n'avait pas de fin, qui durait une petite éternité. Enfin, elle le vit, l'effet d'optique doublé de magie qui lui avait fait croire que tout était fini. Nauséeuse, le teint plus pâle qu'il ne l'avait jamais été, elle tenta de retrouver ses sens et se traîna péniblement jusqu'au tableau d'une femme. Celle qu'elle cherchait, peut-être ?

« Il m'a abandonné, j'espère que tu es là pour rester. » La pauvre petite sirène toute retournée n'avait même pas eu le temps de se relever que cette femme à l'air menaçant glissait dans sa direction. Un sanglot hoquetant accompagna sa fuite renouvelée, vers trois sorcières vêtues de rouge qui attendaient devant une porte. L'une d'elle la retint, l'empêchant d'aller plus loin, une autre l'exhorta à attendre son tour. Confuse, Selene allait se défendre quand le visage familier d'un jeune homme l'interpella. Elle se glissa à ses côtés, l'assaillant de mille et une questions qui restèrent sans réponse. Ses conseils de suivre le mur n'avaient servi à rien, ça n'avait fait que la perdre un peu plus, alors dédaigna les hautes murailles et le détroit pour se glisser dans un champ où des vaches meuglaient et des moutons bêlaient… Seulement, elle avait atterri droit dans un tas de fumier, dont l'odeur lui collait désormais aux narines. Résistant à l'envie de craquer et de s'effondrer en pleurant, elle reconnut le tableau qui en proposait six autres, tous masqués. L'un d'entre eux devait forcément mener à la sortie.

Dé lancé - 5

Elle était… revenue au point de départ. La fatigue et les émotions accumulées vacillaient dangereusement, menaçant de la faire sombrer. C'était sans fin. Peine perdue, tout comme elle. Une vague d'abattement la submergea, cherchant à la noyer toute entière. Elle pouvait bien rester ici, attendre que le jeu se termine et qu'on la tire de là. Un picotement dans son dos la fit se redresser. Toute l'école les observait. Hors de question de s'arrêter dans un coin et de sangloter à n'en plus finir. Pas avec autant de témoins… Ravalant les larmes qui grossissaient dans sa gorge, Selene étudia un peu plus attentivement les trois tableaux. Retourner avec les deux jeunes princes revenait à errer sur ses propres traces. La petite maison, en revanche, n'était pas si mal. Autant s'essayer à un autre chemin, puisque le premier n'avait pas fonctionné.

La lande rocailleuse s'étendait à perte de vue, sans rien pour l'égayer si ce n'était le toit bleu de cette petite maison. Une sombre mélancolie s'empara de Selene alors qu'elle s'approchait, soulagée de ne croiser personne. Ça lui laissait le temps de souffler. L'infime espoir qui lui donnait la force d'avancer se mua en désespoir quand elle détailla les deux tableaux. Elle les connaissait. C'était les mêmes, toujours les mêmes. Elle passa à côté du garçon sans piper mot, trop épuisée pour chercher des réponses qu'on ne lui donnerait pas ; traversa le champ en essuyant le fumier sur ses chaussures comme elle put, retrouva la maison des tableaux et ses possibilités multiples mais mystérieuses. C'était sa porte de sortie, elle en était convaincue, il fallait simplement qu'elle choisisse le bon.

Dé lancé - 2

Inspirant un grand coup, elle ferma les yeux et s'en remit au destin. Une odeur chargée de parfums la fit battre des cils, le temps de s'habituer à cette lumière nouvelle. Une femme toute vêtue de jaune versait le contenu d'un petit flacon dans une coupe plein d'un liquide écarlate. Elle sursauta en s'apercevant de la présence de Selene, qui sursauta en retour. « Que faites vous ici ? » « Je… Je cherche la sortie. » « Soyez gentil, faites disparaître ceci, et n'allez pas le boire, ce n'est que de la peinture. » Ses doigts se refermèrent autour de la fiole alors que la femme retournait à ses occupations. Au moins, elle ne lui avait rien lancé dessus. Selene se débarassa du flacon dans un coin de la pièce, avisant deux tableaux qu'elle connaissait, là encore. Il y avait encore l'homme étrange à la tête de chien mais elle ne voulait pas le voir, elle ne voulait plus l'entendre. Il ne faisait que lui donner des indications qui la perdaient un peu plus, à coup de phrases énigmatiques qui l'égaraient au sein des tableaux. Non, tant pis pour lui.

Elle passa rapidement et silencieusement les drôles de bêtes sorties des Enfers et fit le choix de rencontrer l'homme jovial plutôt que de poursuivre sur un chemin déjà exploré. Fumant la pipe, une bière sombre posée à côté de lui, il l'accueillit avec un sourire. « Ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes, je vous ai mis le tableau de côté, comme ça vous n'avez pas à le chercher. » « Oh c'est vrai ? Merci beaucoup ! » s'exclama-t-elle, reconnaissante, avant de se figer. Des arbres. Certes, parés de leurs belles couleurs automnales, mais des arbres quand même. Et puis, où était son deuxième choix ? L'homme l'exhorta à pénétrer le tableau qu'il lui avait montré et Selene, la mine abattue, s'exécuta. C'était ça ou quoi ? Se battre ? Elle ne faisait pas le poids.

Sur la pelouse du parc, l'automne avait déposé ses feuilles colorées. Non loin de là, un joueur de Quidditch se vantait auprès d'une jeune fille qui avait tout l'air de s'ennuyer. Selene ne s'en approcha pas, continuant son chemin, l'esprit plein de questions. Il ne se passait rien de dramatique, ici. Et si on lui avait menti depuis le début ? Et si l'homme-chien cherchait à l'égarer, pour qu'elle ne sorte plus jamais ? Peu à peu, les couleurs s'assombrirent jusqu'à ce qu'il ne reste que des ombres au cœur desquelles une foule de sorciers encapuchonnés avançait dans une procession rythmée. Ils convergeaient tous vers un grand arbre qui paraissait avoir été taillé pour représenter le corps d'une femme. Écarlate, Selene détourna le regard, pas assez vite pour remarquer qu'on allait la percuter. « - Pardonnez m… Que faites-vous ici ? Ce n'est pas un lieu pour les enfants, je ne vous ai pas vu au coven ?? » « Je- » « Idiot, contente toi de faire ce qui est prévu. Sa Majesté vous attend, les tableaux que vous cherchez sont un peu plus loin. » Un autre homme à l'air mauvais venait de s'interposer. Selene aurait bien voulu lui poser tout un tas de questions, sur qui était cette majesté d'abord, mais il s'éloignait déjà. Le premier sorcier, lui, désigna discrètement un autre petit tableau, masqué par un buisson.

Non, elle était déjà allée là-bas, et les deux pirates s'étaient montrés menaçants ! Elle n'y retournerait pas. Tant pis si elle se trompait, qu'est-ce qui pouvait être pire que du fumier, une chute sans fin, des baleines dans une gare ou un faune qui voulait l'attaquer ? Suivant les ordres du premier pèlerin, elle choisit la forêt, faisant fi des conseils dont on l'avait assommée.

Une brume épaisse couvrait le sol, serpentant entre les arbres et lui caressant les chevilles. On avait l'impression d'être à Poudlard, même si tout semblait plus terrifiant ici. Selene commençait à regretter son choix au moment où un cheval noir qui n'avait que la peau sur les os se dressa devant elle, lâchant un hennissement de fin du monde. Elle manqua de se faire assommer — ce qui n'aurait été qu'une succession logique après tout ce qui lui était déjà arrivé — mais recula juste à temps. Contournant l'animal qui la fixait sans broncher, la petite lune égarée décida de s'enfoncer dans les bois sombres, ignorant les battements de son cœur qui lui hurlaient de faire demi-tour, de se rouler en boule dans un coin, de ne pas aller plus loin. « Ça va aller, ça va aller », chuchota-t-elle pour elle-même. « Ne me résiste pas. » Cette voix, encore cette voix, qui s'infiltrait dans sa tête et lui donnait le vertige. C'était la suivre ou végéter entre les arbres noirs, alors Selene n'hésita pas bien longtemps, espérant seulement qu'un faune ne l'attendait pas au bout du chemin. Un Lumos plus tard et elle continua, petit pas par petit pas, se murmurant des paroles d'encouragement qui l'aidaient à ne pas partir en courant. Elle se donnait de la force en listant toutes les choses qu'elle allait faire après cette épreuve, puis continua jusqu'à la fin de l'année, jusqu'aux vacances d'été. Ça l'aida  à travers les bois qui s'assombrissaient de plus en plus, les styles changeant sans qu'elle ne sache si elle passait de tableaux en tableaux ou si l'artiste était tout simplement un peu fou.

« As-tu peur ? Crains-tu les bois obscurs ? Je pourrais te rendre fort, imperméable à la crainte, imperméable au chagrin, réaliser tes vœux. » La voix était revenue, en même temps qu'un grand loup blanc avançait lentement à quelques mètres de là. Est-ce qu'elle avait peur ? Bien sûr que oui, elle tremblait comme une feuille ! Est-ce qu'elle craignait les bois ? Oh que oui, plus jamais elle n'y mettrait les pieds. Devenir forte, ne plus avoir peur, ne plus ressentir de chagrin… Cette perspective entêtante s'enroula autour de sa tête, lui tressant une couronne agréable à porter. Sans un mot, elle hocha la tête, certaine que la voix, où qu'elle se trouve, le saurait. Dans un craquement sinistre, le loup s'écrasa à ses pieds, en même temps qu'un sentiment de toute-puissance lui faisait tourner la tête. Jamais Selene n'avait ressenti un tel sentiment, une telle conviction que tout irait bien, qu'elle pouvait le faire. Elle était forte et elle pouvait continuer.



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Isadora A. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 16:32


OLYMPIADE
Le labyrinthe des tableaux


Au milieu de la foule d’élèves qui s’était formée pour les Olympiades, Isadora s’y tenait, les bras croisés. Elle n’avait pas participé à l’épreuve précédente pour des raisons personnelles, mais on lui avait autorisé à venir se joindre à la suivante. Elle n’était pas certaine que ce soit l’idée du siècle, mais que risquait-elle ? De se noyer dans un tableau ou de se perdre dans un labyrinthe ? Au fond, ça pourrait sans doute résoudre ses problèmes. Malgré elle, un sourire en coin glissa sur ses lèvres alors qu’elle s’avançait vers la porte, ou plutôt cette toile étrange qui était jusque-là cachée derrière ce grand rideau. Sa curiosité prit place sur le devant de la scène en même temps que l’envie de glisser sa main au travers du tableau. « Pénétrez le voile mystérieux de la peinture, nous vous attendrons à la sortie ! » L’aventure allait débuter et au fond, elle trépignait d’impatience.

La sensation fut douce contre sa main tendue à travers ce premier portail. Elle s'y laissa glisser avant d'émerger dans une pièce où trois tableaux venaient lui faire face. Que devait-elle faire, en choisir un ? Isadora décida de choisir celui qui venait faire écho en elle, sans vraiment y réfléchir. C'était comme si ce tableau lui intimait de venir, criait à tout son être de s'y aventurer. Après tout, que risquait-elle ? La Gryffondor décida de mettre en pause son cerveau, ça ne lui ferait pas de mal, et puis elle était bien loin des regards curieux de ses camarades. Un pas de plus et elle se retrouvait au milieu de ce jardin brumeux qui lui rappelait profondément son Écosse natale. Un tendre sourire déforma son visage alors qu'elle laissait son regard glisser sur la végétation autour d'elle, se délectant de l'odeur fleurie qui chatouillait ses narines. Il n'y avait pas un son, pas même un oiseau, et pourtant, c'était agréable. Curieuse de toucher ce qui l'entourait, Isadora s'abaissa pour laisser ses doigts frôler l'une des fleurs du jardin. Pendant un instant, elle hésita à s'asseoir sur l'herbe humide pour se prélasser dans la quiétude du lieu qui réchauffait son âme. C'était étrange, cette douce sensation qui assiégeait sa tête, provoquant l'arrêt de ses pensées les plus intimes. Autant elle hésita à rester encore un peu, autant son regard fut attiré vers l'arche de lierre qui se tenait un peu plus loin. À travers elle, elle apercevait un sous-bois enneigé. L'instinct la contrôlait et c'est sans réfléchir à s'il existait un second chemin qu'elle se retrouva les deux pieds dans la neige.


Le froid, soudain, la saisit. Son corps perdait en température à mesure qu'elle s'enfonçait dans la forêt. À chaque respiration, un filet de fumée sortait de sa bouche alors qu'elle se mettait à trembler. Si elle tombait malade, les responsables de l'épreuve en entendraient parler. Son regard scrutait cette forêt sans fin, tandis que ses doigts se resserraient autour de sa baguette, juste au cas où. Si autrefois, l'atmosphère du jardin l'avait bercée d'une douce quiétude, elle se retrouvait maintenant assaillie par une sensation inexplicable. Elle ne voyait personne, et pourtant, elle se sentait observée à mesure que ses pieds faisaient craquer la neige. « Ces bois sont corrompus, jeune âme. Fuyez-les autant que possible. » Isadora s'arrêta brusquement au milieu de cette forêt sans vie, ses sens en alerte alors qu'elle regardait autour d'elle, baguette levée. Qui venait de parler ? « Qui est là ? » lâcha-t-elle en contrôlant sa voix. C'est alors qu'elle l'aperçut, au milieu des arbres, cette chose humanoïde dont la tête ressemblait à celle d'un chien. Qu'était-ce à la fin ? Toutefois, en voyant la créature rester immobile, la demoiselle laissa le calme reprendre le dessus. Elle restait cependant méfiante, sa baguette bien haute, prête à attaquer. Aucun combat n'eut lieu, la créature lui montra la direction à suivre et, confuse, Isadora se retrouva face à deux nouveaux tableaux.

Cette fois-ci, elle hésita un instant avant de glisser dans celui de droite. Sa première réaction en arrivant dans ce tableau fut de tousser, s'étouffant presque avec la fumée de cigarette qui flottait au milieu de la pièce. Les deux hommes de la pièce levèrent les yeux vers elle avant que l'un d'eux ne s'écrie en s'avançant d'un pas dans sa direction : « Qu'est-ce que vous foutez ici ?? Vous n'êtes pas censée être là !! Vous devez toujours choisir les bois ! » Elle n'avait aucune envie de rester plus longtemps, alors tournant les talons, elle s'empressa de glisser dans le tableau suivant. Et même si on lui avait parlé des bois, elle se retrouva, quant à elle, à emprunter les escaliers.

« Qu’est-ce que c’est que cette merde… » souffla Isadora alors qu'elle levait les yeux autour d'elle. Des escaliers, partout et dans tous les sens. Ça lui donna la migraine ; peut-être aurait-elle dû prendre le second tableau. Elle soupira, s'agaçant contre elle-même alors qu'elle se dirigeait vers les tableaux suivants. Cette fois aussi, elle prit le premier, n'écoutant plus son intuition qui lui semblait ici bien faussée. Peut-être que la logique était maîtresse de ce lieu ? Elle pénétra dans le tableau d'un ancien camarade de Poudlard, un joli rouquin qui semblait avoir son âge. Ce dernier lui fit un signe de main tout en lui souriant. « Bienvenue chez moi, on m'a proposé de vous guider dans ce dédale, c'est sympa comme initiative de la part du ministère. À mon époque, on avait juste la Coupe de Feu, mais il n'y avait qu'une personne qui pouvait participer. » Il haussa les épaules, pendant qu’Isadora scrutait ses traits fins. La Coupe de Feu ? Il devait venir d’une promotion assez ancienne, songea la jeune Gryffondor sans l'interrompre. « En tout cas, vous êtes sur la bonne voie. Tu sais ce qu'on dit ? Pour sortir d'un labyrinthe, pose ta main sur un mur et ne le lâche jamais. C'est pas plus compliqué avec les portraits, essaie, tu verras. » Poser sa main contre le mur ? Inconsciemment, elle se mit à lui obéir, posant ses doigts sur la pierre fraîche. « J’espère que tu ne me mens pas, sinon je te retrouverai » menaça-t-elle dans un demi-sourire avant de s’avancer dans le couloir sombre. Après tout, qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui faire ? Au bout de longues minutes de marche, Isadora se retrouva face à. Elle soupira ; elle qui pensait s’en sortir, ce n’était pas encore gagné. L'un ou l'autre, aucun ne l’inspirait, alors elle hésita longuement. Ce n'était vraiment pas possible de tricher ? Peut-être que si elle venait y glisser uniquement sa tête, ça suffirait. Elle tenta, mais à peine sa tête passée au travers du cadre que tout son corps se retrouva happé à l'intérieur. « Putain » maugréa-t-elle alors qu'elle se retrouvait sur son postérieur ; ces derniers temps, Isadora avait une fâcheuse manie de tomber et ça commençait à l’énerver.

Elle était bloquée. Isadora fixait la rive face à elle, se demandant comment traverser alors que les deux tableaux venaient la narguer en face. Pourquoi tout devait être si compliqué ? Isadora s’agenouilla au bord de la rive pour glisser sa main dans l’eau : glaciale. Elle grimaça ; elle devait trouver une solution sans se tremper. Alors, si jusqu’ici elle n’avait fait que foncer tête baissée dans les tableaux, elle prit le temps d’observer ce qui l’entourait. Il devait forcément y avoir une solution, à moins qu’il ne l’attendait spécialement que pour l’engloutir. C’était peut-être sa porte de sortie.
La nausée au bord des lèvres n’aidait en rien à penser clairement. C’est sans doute ce qui la poussa à se redresser en voyant un marin non loin d’elle. Peut-être pourrait-elle jouer de ses charmes ? Elle tira sur la baguette qui maintenait son chignon en l’air, laissant ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules. La Gryffondor déboutonna le haut de sa cape de sorcière et tira sur son haut afin de faire descendre davantage son décolleté. Ça restait une arme et personne ne pouvait la voir s’exécuter alors elle n’allait pas s’en priver. « À l’aide ! » s’écria-t-elle en venant secouer sa main en l’air, attirant le regard du marin. Il était temps de jouer les demoiselles en détresse et Isadora laissait ses grands yeux bleus se remplir d’eau. Ainsi, le marin ne serait que flatté en venant sauver une jeune demoiselle. Une fois à son niveau, elle se mit à parler, la voix tremblante, veillant à garder son décolleté visible. « Mon bon monsieur, pourriez-vous venir en aide à une jeune demoiselle ? Je dois me rendre sur l’autre rive, mais ça m’est impossible à la nage. » Le marin se laissa charmer et, dans un sourire un peu lourd, tendit sa main à la jeune sorcière. « Venez, je vous ferai traverser. »

Et ainsi, elle traversa le détroit sans recevoir une goutte d’eau sur elle. Une fois sur l’autre rive, Isadora, après avoir remercié le marin, se posa face aux deux nouveaux tableaux.
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 17:18

Le labyrinthe des tableaux
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Mais le Sombral s'envola avant qu'il n'ait eu le temps de lui grimper dessus. La panique monta d'un cran.

P'tain de canasson d'mes deux, j'espère tu finiras en steak haché ! brailla-t-il à l'attention de la créature de peinture qui avait déjà disparu.

Autour de lui, la forêt semblait continuer à se rapprocher. À l'entourer. À le prendre au piège. Il n'y avait aucun retour en arrière possible, il fallait continuer à avancer... et plus il avançait, plus l'obscurité se faisait grande. Il n'avait pas peur du noir, non plus, mais ce noir-ci avait quelque chose d'inquiétant. La forêt paraissait sans fin. À la fois toujours la même et toujours différente, comme si son peintre n'avait jamais réussi à trouver son propre style... à moins qu'ils soient plusieurs ? À moins que les tableaux ne s'enchaînent sans qu'aucun autre choix ne s'offre à lui...? Mais comment il allait pouvoir trouver la sortie s'il n'y avait rien d'autre que des arbres à perte de vue ?! Est-ce qu'il avait loupé quelque chose ? Son allure s'était accélérée. Il courait presque. Le bruit de ses pas martelant la terre, ses pieds se prenant dans les racines, sa respiration haletante, inquiète et le tourbillon sans fin de pensées qu'il était incapable d'arrêter étaient les seuls bruits des environs. Est-ce qu'il avait merdé quelque part ? Il n'aurait pas dû lâcher le mur, c'est ça ? Abandonner les serres pour le château ou il ne savait plus quoi ? Est-ce qu'il aurait dû se battre contre le vieux pour trouver un autre tableau au lieu de se contenter du seul qu'on lui proposait ? Est-ce qu'il aurait dû aller se planquer dans le buisson quand on le lui avait proposé ? Il n'avait pas réfléchi... mais c'était ça, son problème, aussi, il ne réfléchissait jamais ! Il n'avait pas réfléchi quand il avait repoussé Teddy, il n'avait pas réfléchi quand il avait proposé à Selene de sortir avec lui, il n'avait pas réfléchi quand il avait peloté son meilleur ami, il n'avait pas réfléchi quand il avait ignoré le mal-être de Daisy... Il n'avait pas réfléchi et payait les conséquences de ses conneries... comme toujours... Et puis d'un coup, un bruit coupa court à ses flagellations. Entre les feuilles, la silhouette d'un loup blanc se découpa. Dash s'arrêta brusquement. Il retint sa respiration, observa l'animal qui ne paraissait pas avoir remarqué sa présence. La voix de tout à l'heure revint, omniprésente. Dans le tableau tout entier, dans chaque arbre, chaque trait de pinceau... Dans sa tête...?

As-tu peur ?
Non !

C'était un mensonge, bien sûr. Il était terrifié. Quelque chose lui avait échappé, comme s'il avait quitté le jeu qu'on leur avait proposé. Pourtant, ça n'avait aucun sens ! Mais ça ne ressemblait en rien à ce qu'il avait traversé jusque là. Normalement, on lui foutait le nez dans la bouse, on ne le coinçait pas comme ça ! C'était ça, le problème, en fait ! Ça prenait quelques instants à peine jusque là, un tableau, un autre, ça s'enchaînait... alors que là... là il était presque certain qu'il pouvait continuer à marcher une éternité sans jamais trouver la moindre sortie.

Crains tu les bois obscures ?
Non ! répéta-t-il d'une voix trop incertaine pour être crédible.

C'était dangereux, les bois obscurs. C'était Thomas lui-même qui lui avait dit ! Il y avait des endroits où on n'avait pas le droit d'aller, des endroits pleins de créatures qui auraient pu le bouffer tout entier... comme ce loup, là, qui ne le voyait pas ? Oui, sûrement. Les loup-garous étaient plus forts que les vampires, plus forts que les humains. Il ne savait pas s'il était garou, celui-ci, mais la peur lui jurait que oui.

Je pourrais te rendre fort...
J'en ai rien à s'couer !
...imperméable à la crainte...

Il se rappela de toutes les nuits d'angoisse depuis la rentrée, de l'inquiétude tenace à chaque fois que le regard de Silas se voilait d'une manière ou d'une autre, de celle plus fourbe encore qui ne l'avait jamais lâché après sa conversation avec Veturia... Il ressentit le poids qui avait enserré sa poitrine l'année dernière, quand Oona n'était pas là pour l'accueil à son retour pour les fêtes, de cette impression constante qu'on allait lui annoncer le pire, une impression qui même des mois après refaisait toujours surface à chaque lettre de ses parents, à chaque fois que le visage éteint de sa grand-mère se frayait un chemin dans son esprit... On pouvait être imperméable à tout ça...? Il ne voulait pas fermer les yeux sur ce qui arrivait à ses proches, juste être plus solide, plus prompt à les soutenir au lieu de se sentir flancher avec eux...

...imperméable au chagrin...

Un couinement étouffé lui échappa. Ne plus ressentir ces lames dans sa gorge à chaque fois qu'il apercevait Teddy ? Ne plus avoir les yeux brûlants, les larmes proches dès que son regard se posait sur l'absence de Daisy ? Ne plus mourir à petit feu à cause de cette solitude toujours plus pesante...?

...réaliser tes vœux.
Tous...?

Il redonnerait toute sa santé à Oona, sa mère à Silas, ses souvenirs à Selene... Il effacerait tous les tracas des esprits de ses amis, poserait sur leurs sourires l'insouciance qu'il leur avait un jour connu. Il ferait les choses bien, pour une fois, il se rendrait utile. Indispensable...? peut-être... Irremplaçable... si seulement... Mais c'était qu'un jeu, n'est-ce pas...? On ne pouvait pas vraiment faire ça dans un jeu...? mais... en même temps... qu'est-ce que ça coûtait d'essayer...? Alors, avec l'impression de faire une erreur de plus, cette sensation presque douloureuse à vous en vriller les entrailles, Dashiell hocha la tête. Et le loup s'effondra à ses pieds tandis qu'il se sentait pris d'une puissance qu'il ne s'était jamais connue. Il n'avait toujours été qu'un crétin dont on se fichait bien, galérant dans l'indifférence de tous, jusqu'à sa propre famille ! Mais là... là ! Il était invincible ! Il pouvait faire n'importe quoi ! Non ! Réussir n'importe quoi ! C'était grisant, c'était plein de promesses !

Bien, bien. Empuissanté par la nature elle-même, tu es prêt à déchirer la toile. Maintenant il nous faut retourner dans le monde des vivants.

Il était prêt à déchirer la toile, oui, même s'il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait entendre par là... ça ne faisait rien, qu'importe ce dont il était question, il y arriverait.
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Senna Clerc-Griffith

Senna Clerc-Griffith



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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 17:20



Voyage dans les tableaux.
épreuve magique


    Senna coulait.

   La sensation de se noyait semblait bien réelle, alors qu'elle était toujours dans un tableau. Les yeux fermés au fond de l'eau, la seule chose qu'elle se disait, c'était qu'ils ne pouvaient pas laisser mourir des élèves dans une telle épreuve, non, ça serait impossible... Et c'est à ce moment là que ses narines retrouvèrent de l'air.

    Quand elle ouvrit les yeux, elle fut frappée par une créature qu'elle n'avait jamais vue. C'était une sirène, mais représentée par une gravure. Et c'était bien la première fois que Senna voyait une gravure prendre vie. Les portraits, c'était monnaie commune, mais des gravures, c'était beaucoup plus rare. "Merci." Senna murmura, bien que la sirène commence à chanter sans avoir l'intention de vraiment lui répondre. La jeune blonde resta plusieurs instants à observer la créature. C'était si étrange de voir une sirène comme ça. Senna regarda ses mains, qui étaient en couleur, par rapport à la gravure. Puis elle tourna les yeux vers le tableau que lui indiquait la sirène. "Non. J'ai déjà fait le choix de ne pas prendre ce tableau..." C'était peut être un mauvais choix, c'est vrai, mais Senna avait fait le choix de se faire confiance. Et si ça l'avait menée dans l'eau, alors elle y resterait. "Emmène moi dans celui là plutôt, s'il te plaît." Elle implora. "J'accepte ma destinée." [Ils ne peuvent pas me tuer.] La Serdaigle se répétait. Ils ne voulaient pas avoir de morts pour une simple épreuve. Cette époque était révolue...

   
dés:

     Mais il semblerait que la destinée de Senna n'était pas de replonger au fond de l'eau. La sirène refusait de l'aider, et la jeune Serdaigle savait très bien qu'elle n'avait pas les capacités pour nager jusque là bas.    

 

PRETTYGIRL
""
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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 17:50

HRP : alerte spoiler Flamme
Ne lisez pas en dessous si vous n'avez pas terminé.

À la lumière de sa baguette, Dmitri se mit à avancer dans la forêt, sans trop savoir où il allait mais en suivant la voix ; il la reconnaissait et n’avait plus aucun doute. Mais que faisait-il ici, dans les tableaux de Poudlard ? Alexander l’avait-il volontairement envoyé ici ? C’était improbable : il avait tout fait pour qu’il reste enfermé au manoir, il l’avait même menacé de brûler son tableau si d’aventure si tentait à nouveau de retourner dans l’école écossaise. Rien de tout ceci n’avait de sens, mais il était du devoir du jeune van Aken de vérifier ce qu’il en était. Son grand-oncle le lui avait laissé cet héritage, ce fardeau qu’il peinait à porter. Il lui avait dit de garder un œil sur les initiatives qui touchaient à la peinture et voilà que le garçon arpentait les tableaux à la poursuite du portrait.

Plus il avançait, plus il s’enfonçait dans la forêt obscure, moins la lumière de sa baguette semblait être utile. Une silhouette imposante et inquiétante passa dans un coin, mais la voix revint : celle du portrait, de ce vieux mage souvenir d’un ancien temps. Puissant, ambitieux... mais tels étaient également les van Aken.

- As-tu peur ? Crains tu les bois obscures ? résonnait la voix dans sa tête.
- Non. Vous ne me faites plus peur.

La voix de l’adolescent était forte, affirmée. Mais il savait qu’il ne trompait pas son adversaire : il lisait en lui. Il devait entendre le cœur emballé de l’humain.

- Je pourrai te rendre fort, imperméable à la crainte, imperméable au chagrin, réaliser tes vœux.

Des promesses, toujours des promesses. Si seulement il avait de quoi peindre... si seulement il avait pu finir comme il se devait le portrait de son aïeul, si seulement il ne s’était pas confisquer son matériel. Rien de tout ceci ne serait pareil. Dmitri aurait pu être plus puissant, dominer ce vestige peint du passé. Mais c’était trop tard : il avait fait de nouvelles erreurs et désormais il devait les réparer. Alexander n’était plus là pour le faire à sa place. Il poursuivit donc sa route, laissant la voix le guider, quand bien même il savait mieux qui quiconque à quel point elle était dangereuse.

Presque naturellement, il domina l’immense bête, ce loup qui s’affaissa devant lui, se prosternant presque aux pieds du garçon. C’était grisant.

- Trop simple, murmura-t-il, bien conscient de ce qui se tramait. « Cessez de jouer avec moi, passons aux choses sérieuses. »

Il ne s’adressait pas au loup, mais au portrait.

- Bien, bien. Empuissanté par la nature elle-même, tu es prêt à déchirer la toile. Maintenant il nous faut retourner dans le monde des vivants.

Le monde des vivants... qu’aurait fait Alexander, à sa place ? Il touchait au but et pourtant, il n’était pas certain que ce soit une bonne chose. L’immortalité était si proche désormais, mais le risque était grand de se faire dominer par l’ancien portrait.

Il avança malgré tout : la puissance était là. La fin était proche. L’immortalité au bout des doigts.
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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 17:51



Voyage dans les tableaux.
épreuve magique


    Senna n'avait pas les capacités pour nager jusque là bas. Elle se résolut donc à entrer dans le tableau qui était au sec, sur le côté.

   Entrée dans le bureau d'un vieux sorcier, Senna se sent légèrement coupable de le faire sursauter. Pourtant il semble sympathique, mais fatigué. Elle l'écoute poliment en analysant ses instructions. Le jeune Weasley ou madame Achiko. Le jeune Weasley, était-ce le garçon qu'elle avait croisé tout à l'heure, ou est ce que c'était quelqu'un d'autre? Senna n'avait jamais croisé madame Achiko, mais elle espérait pouvoir la reconnaître. "Merci de m'avoir aiguillée. Je vous souhaite le calme pour terminer votre travail." Senna esquissa un sourire avant de regarder les deux tableaux qui s'offraient à elle. L'un était encore plein d'eau. On lui avait dit de garder la main sur un mur, mais elle regrettait tellement de ne pas avoir su convaincre la sirène qu'elle sauta sur celui qui montrait Ulysse et les sirènes.

    On pourrait se croire en vacances. Senna sent le sable entrer dans ses chaussures tant ses pieds s'y enfoncent. Elle sent le soleil contre sa peau, l'odeur de la mère. Et des bruits. La blonde tourne la tête dans la direction. Elle pourrait jurer avoir vu des sirènes. Celles-ci étaient bien différentes que celle qu'elle avait croisé tantôt. Elles étaient plus détaillées, colorées, séductrices... Et elles semblaient menaçantes. Senna se hâta de trouver les portraits suivants. L'un d'entre eux représentaient une femme dans un cinéma. Etait-ce la fameuse madame Achiko? Qu'un seul moyen de le découvrir.

    Mais au lieu d'apprendre la solution, Senna se retrouva face à une énigme. Elle fronça les sourcils en réfléchissant. Cela ne devrait pas être trop compliqué, non? Elle devait résoudre des énigmes à chaque fois pour entrer dans la salle commune des Serdaigle. Une de plus ou de moins, cela ne devrait rien changer. Senna écouta attentivement. Et la réponse finit par être évidente... Si monsieur Red acquiesçait avec l'homme au costume bleu, cela voulait dire que monsieur Red portait un costume vert. "Red porte le costume vert. Donc Green porte le costume bleu, et Blue porte le costume rouge." Senna répondit avec fierté.

    La femme dévoila un portrait à Senna, qui s'empressa d'y entrer. Elle prit peur en tombant nez à nez avec un minotaure. Ces bêtes étaient normalement dangereuses, et depuis son passage dans l'eau, elle n'était plus très sûre de la sécurité de l'épreuve. Senna suivit la direction que le minotaure lui avait indiqué, et hocha la tête doucement en obéissant. Il n'y avait qu'un portrait. Devait-elle en chercher un deuxième? Elle jeta de vagues coups d'oeil autour d'elle, mais elle ne voyait rien, et elle n'avait pas spécialement envie d'offenser le minotaure. Elle entra donc dans le seul tableau qui trônait là.

    Encore une pièce qui puait la cigarette. Et encore une créature animale étrange. Senna commençait à en avoir marre. Elle avait la nausée depuis le début du périple, entre les odeurs, les créatures étranges, les perspectives, la noyade... Elle voulait en finir. Heureusement pour elle, le chat qui était devant elle semblait lui dire qu'elle avait terminé le périple. C'était tout? Maintenant qu'elle touchait appremment à la fin, elle regrettait presque d'avoir souhaité en finir. Elle hésita, écoutant la douce musique du piano. Finalement, elle avait dû attendre trop longtemps. Le chat se retourna une nouvelle fois vers elle, lui expliquant que quelque chose se trâmait peut être sous tous ces tableaux. Senna était curieuse, bien sûr. Et maintenant qu'on avait ouvert une case de son cerveau, en présentant une aventure parallèle plus mystique, elle voulait s'y essayer.

   Entrant donc dans les bois à nouveau, Senna y retrouva l'étrange créature à tête de chien qu'elle avait croisé la première fois. Lui qui semblait si calme et apaisant. Elle s'approcha doucement, presque soulagée que ça soit lui. Mais bien sûr, ce sentiment de paix ne subsista pas très longtemps. L'histoire dont il parlait était soudainement bien sérieuse et sombre. Senna était trop jeune pour vraiment mesurer l'ampleur de ce qui était en jeu à ce moment là. Une brèche entre le monde des portraits et de la réalité? De la magie ténébreuse et autonome? Piéger telle malédiction dans un portrait sans sortie? La curiosité ça aidait à avancer, c'est vrai, mais ce n'était pas non plus pour rien qu'on disait que c'était un vilain défaut. Le visage de Senna perdit ses couleurs, et définitivement, elle se rendit compte que cette épreuve n'était pas aussi sauve qu'elle le pensait. Non, c'était bien trop sérieux d'un coup. Pire, c'était grave. Elle n'était qu'en troisième année, elle ne connaissait pas assez de sorts pour se défendre. Elle était trop jeune, trop frêle, trop innocente. Senna était curieuse oui, mais pas courageuse. Elle ne pouvait pas continuer. "Oui..." Elle murmura. "Oui, je vais y retourner je... Je suis désolée..."

    Sans demander son reste, Senna retourna sur ses pas, et ne fit même pas attention au chat. A la hâte, elle sortit de l'épreuve et retourna à Poudlard. Maintenant qu'elle était entre les murs familiers, elle se rendit compte de tout ce qu'elle avait vécu. Ce n'était pas un jeu. Non, elle avait failli se noyer. Elle avait rencontré des créatures menaçantes. Elle aurait pu se blesser sérieusement, se faire attaquer, n'importe quoi! Elle n'aurait jamais dû participer à cette épreuve. Et ce qu'elle avait entendu à la fin... Si c'était une blague, ce n'était pas drôle. Et si c'était vrai, c'était beaucoup trop inquiétant. Senna, maintenant qu'elle pouvait reprendre ses esprits, et que l'adrénaline la quittait, se rendait compte de la candeur naïve avec laquelle elle avait voyagé dans les portraits. Elle n'aurait jamais dû prendre autant de risque, voyager à la légère...

    Pour la première fois, la Serdaigle mesurait que sa curiosité et sa soif d'adrénaline n'étaient pas forcément de bonnes qualités. Son manque d'attention, sa façon de vouloir obtenir réponse à tout; c'était dangereux. Elle avait failli mourir dans le détroit d'un tableau. Elle aurait pu se faire attaquer par les sirènes, le minotaure, n'importe qui! Et cette chasse à la malédiction où elle avait failli se retrouver... La blonde attrapa sa baguette, qui était restée dans sa cape, et la serra de toutes ses forces, même si c'était bien trop tard pour s'en soucier maintenant.

    Maintenant qu'elle était sortie, elle ne voulait pas rester là. Etrangement, il y avait une personne qu'elle avait envie de voir, et de serrer dans ses bras. Mais d'un coup d'oeil, Senna ne la voyait pas. Et elle ne savait pas si elle aurait la force d'aller la chercher. La jeune fille voulait simplement retrouver son oreiller et pleurer.

( @Professeur J. Griffith [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 2738742592 )

 

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 18:07

( Olympiades )


‎‎  ‎ Dans une grande inspiration paniquée, Silas émergea du noir qui l’avait fait suffoquer quelques instants plus tôt. Ouvrant de grands yeux affolés, il chercha désespérément Bane du regard, avisant qu’il était allongé sur un lit – mais pas n’importe quel lit : un lit d’hôpital. Immédiatement, il reconnut la salle de réveil douloureusement familière de Sainte-Mangouste et son cœur se mit à cogner contre ses côtes à toute allure. Ses oreilles bourdonnaient tant qu’il n’entendit pas un traître mot de ce que le médecin vraisemblablement d’un autre temps lui dit, pas plus que ce que l’infirmière ajouta. Il fallait qu’il s’en aille. Il fallait qu’il s’en aille tout de suite ; pour chasser ces réminiscences paniquées, pour faire reculer la soudaine douleur qui foudroyait son genou tordu, pour enterrer les cris lointains qui carillonnaient à ses oreilles et le visage fantomatique de sa mère amputée. Respirant trop fort et trop vite, il fut heureusement rapidement cueilli par un Bane secourable sous sa forme de chat, qui sauta sur son lit et vint se blottir contre son maître en ronronnant avec force. Jørgensen le serra contre lui de toutes ses forces, incapable de contrôler les tremblements qui le secouaient des pieds à la tête. Il fallait qu’il s’en aille, et pourtant, aucun muscle ne lui répondait.
‎‎  ‎ Il fallut que le médecin, armé d’un scalpel – un scalpel ! –, s’approche de lui avec un air de satisfaction écœurant pour que la panique donne suffisamment d’adrénaline à son corps. Bane feula sur le médecin, sauta au sol en retrouvant sa forme de chaise et le chargea sans ménagement pour laisser le temps à son propriétaire de se redresser péniblement sur ses bras tremblants. Le médecin effrayé se mit à hurler des choses incompréhensibles – que Silas, de toute façon, n’entendait déjà plus, le visage blême et les lèvres tremblantes –, avant que Bane ne retourne récupérer son maître en facilitant son transfert. Sitôt blotti dans le réconfort de son siège familier, Jørgensen se recroquevilla sur lui-même pour appuyer ses paumes contre ses paupières, saisi de sanglots pathétiques. Avec autorité, Bane choisit le portrait du sorcier à la sphère qui leur faisait face pour sortir son propriétaire de cet endroit traumatisant. Le fameux sorcier à la sphère commença à parler, parler, parler ; l’adolescent n’en avait rien à faire, il voulait juste sortir de là. Sans que quoi que ce soit n’ait besoin d’être dit, Bane s’éloigna tranquillement pour s’arrêter devant les tableaux suivants : un bal et des sirènes assaillant Ulysse. “Pas les sirènes” croassa péniblement Silas, essuyant son nez et ses yeux d’une manche humide. L’ambiance du bal lui paraissait chaleureuse, il n’avait pas envie d’assister à un massacre. Ce fut cependant une erreur monumentale.
‎‎  ‎ De part et d’autre du curieux duo, les danseurs s’agitaient, les poussaient, les faisaient valdinguer sans qu’il soit possible au lourd fauteuil de se faufiler adroitement entre les gens pour se frayer un chemin. Silas, depuis son assise, ne voyait plus que des tourbillons de corps, écrasé par l’impression d’être un insecte au milieu de géants qui l’écrasaient sans même faire attention à sa misérable existence. Un choc, puis un autre envoyèrent sa tête se cogner sur les danseurs, et il eut beau protéger son crâne en l’enfouissant entre ses bras du mieux qu’il le put, le cauchemar se répétait encore ; et encore. Bane miaulait désespérément, comme si quiconque pouvait les entendre et les laisser passer, mais personne n’en avait rien à faire, de l’handicapé paniqué bloqué au milieu de la piste de danse. Les yeux fermés à s’en faire mal aux paupières, Silas n’arrêtait pas de supplier que ça s’arrête, les joues rougies de larmes brûlantes. Il n’arrivait tout simplement plus à respirer, hoquetant sans pouvoir s’arrêter. L’impression que ça ne s’arrêterait jamais, que tout le monde s’en foutait, qu’il allait mourir asphyxié ici eurent raison – encore – de sa poitrine étriquée par l’angoisse.
‎‎  ‎ Et encore, alors que le noir grignotait les bords de ses paupières pourtant déjà fermées, il se retrouva dans une grande inspiration paniquée sur le même foutu lit d’hôpital. Cette fois, Bane descendit immédiatement du lit pour se transformer en chaise et charger en grondant quiconque osait approcher son maître – véritable incarnation de la colère qui enflait sans pouvoir s’exprimer dans les entrailles du jeune homme. L’odeur de l’hôpital le prenait à la gorge et lui donnait envie de vomir, mais à nouveau, Bane revint vers lui pour le porter jusqu’au portrait du sorcier à la sphère, avant de sauter sans réfléchir et sans laisser le temps au vieillard d’ouvrir la bouche dans le tableau représentant Ulysse. “Trouve la sortie” gémit Silas, abandonnant toute réflexion pour l’urgence insufflée par la panique. Il voulait sortir, il avait besoin de sortir d’ici. Alors, sans même que son maître puisse avoir l’occasion de découvrir la triste scène au loin, le ronronroulant fonça dans le tableau d’une spectatrice isolée. Aussitôt, le calme qui les accueillit eut au moins le mérite d’apaiser un peu les sanglots paniqués du garçon.
‎‎  ‎ Du moins, jusqu’à ce que la spectatrice ne déblatère avec flegme sa petite énigme ridicule. Les poings de Silas se serrèrent si fort que ses ongles en percèrent le creux de ses paumes. Il avait davantage envie de lui balancer ses jointures à la gueule que de résoudre son pseudo-mystère. Reniflant bruyamment, la voix encore coupée de sanglots, il lâcha avec un grain de voix ridicule : “La réponse est dans l’énigme, connasse. L’homme en costume bleu prend la parole, puis c’est m’sieur Red qui parle, donc m’sieur Red ne porte pas d’bleu. Donc c’est forcément Red en vert, Blue en rouge et Green en bleu.” Malgré les hoquets et l’insulte, la spectatrice estima que la réponse était correcte, puisque le duo fut projeté dans un autre tableau sans plus d’indications. Ils parcoururent la campagne qui s’étendait devant eux, furent alpagués par un minotaure étonnamment calme, puis trouvèrent une maison rouge avec un unique tableau. La fin, peut-être ; il serait plus que temps. Le visage de Jørgensen n’était rien de plus qu’un amas de chairs chiffonnées et rougies d’avoir trop pleuré, et quelques hoquets le secouaient encore.
‎‎  ‎ Un chat dénué de poils, vraisemblablement pianiste, les accueillit sur un ton interrogatif, avant de leur proposer de rejoindre Poudlard par un ultime tableau. Il dut se passer environ une demi-seconde avant que Bane ne les sorte de là, coupant la parole au chat sans attendre d’écouter sa petite morale à la noix. De la lumière et des acclamations firent tressaillir Silas, avant qu’un professeur ne vienne à sa rencontre pour commencer à ouvrir la bouche. Mais tout ce qui sortit de celle de l’adolescent fut, plus ou moins, si l’on évite les hoquets et les sanglots repartis de plus belle : “ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE, PUTAIN !

ÉPREUVE TERMINÉE


Lancer de dés :
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Amelia I. Ferguson

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 19:22

Labyrinthe de tableaux
ft mon sens de l’orientation

A droite. Non l’autre droite !

J’allais pas retourner à la serre si c’était pour me retrouver une fois de plus le nez dans le crottin. Me rester qu’à essayer de suivre ce putain de mur et traverser la flotte sans retourner faire un câlin avec la sirène. Exit donc le coup du flotteur-futal. Le mieux ça restait un bateau. Mais pas sûre que le joli voilier là-bas me prendrait à son bord vu que j’avais rien pour payer. Restait la réquisition forcée. Un truc pas monstrueux sinon j’allais le plomber contre un rocher. Juste un morceau de coque avec des rames, ça ferait l’affaire. Trouver une plage, trouver une embarcation. C’était jouable. Après une petite marche sableuse, un peu longue, j’ai fini par trouver une barquette en bois, un truc qui servait sans doute à rejoindre les bateaux qui mouillaient plus loin. Sauf que y’avait pas les rames et qu’avec les bras ça allait être casse… bonbon. Un morceau de bois flotté, ça serait toujours mieux que rien. C’est parti mon kiki ! Avant que quelqu’un ne gueule et que je finisse avec une main coupée comme les voleurs de l’époque.

[ Réussite aux dés ]

J’avais putain de mal aux bras. Avancer avec un morceau de planche, c’est chiant. Et scoop, le sport c’était pas dans mon ADN et surtout pas l’aviron.

Terre !


Enfin. Il faisait beau, le sable était chaud.

Y’a du soleil et des nanas, darla dirladada !


Et je croyais pas si bien dire. Finalement j’allais pas m’attarder ici. Un peu plus loin, des mecs se faisaient gentiment becquetter par des sirènes moins sympas que le cachalot de tout à l’heure. Dégueu !

Bon, cinéma ou la nana à oilp en train de se faire reluquer par cinquante mecs prétendant être des peintres ? Quel choix difficile à faire. Merci mais je me passerais du corps d’anatomie. Va pour le pop corn !

Et merde, c’était pas un cinéma mais un théâtre. J’y avais mis les pieds une fois avec les Passel et j’avais pioncé. C’était pas le moment de faire la sieste et franchement s’il fallait regarder toute une histoire à dormir debout, j’allais rester bloquée ici pour la vie. Pas de tableaux en vue. On pouvait tomber sur un cul de sac ? Ils sont très bien cachés. Je m'en suis personnellement chargé.

Alors ça, c’est pas très fairplay !

Une énigme ?

Hé mais je suis pas chez les Serdaigle moi ! Je suis bête, vous avez vu ma tronche ? J’ai une tête à réfléchir ?


J’ai refait le tour de la pièce, pour être sûre que c’était vraiment bien caché.

Ok. Répète. Mais genre vraiment très doucement. Et plusieurs fois aussi.


Bon, comme à l’école. D’abord on retire de l’énoncé tout ce qui sert à rien. Genre le bar de Fred. Heureusement, y’avait pas de calculs à faire.

J’peux faire un schéma ?


Non visiblement, c’était pas prévu. Ça m’a pris au moins un quart d’heure cette connerie.

Spoiler:

Back in town. Enfin pas vraiment. C’était plutôt Ploucville. Chez moi quoi. Je me promenais. J’avais l’impression d’être Dorothy sur sa route de briques jaunes. Le chemin était en terre mais vous voyez l’idée.

Je m’baladais sur l’avenue, le coeur ouvert à l’incon… Oh vise un peu la taille de cette vache ! »

Monstrueuse. Avec des cornes énormes qu’elle aurait pu m’empaler en trente secondes. Mais non, au lieu de ça, elle me montrait une petite maison avec un toit rouge. Ça changeait du toit bleu. OK, allons-y !

Alors là clairement, j’ai cru qu’on m’avait droguée.

Vous avez mis quoi dans l’air les mecs ?  


Un chat moche jouait du piano en fumant une cigarette. J’avais l’impression d’être dans un mauvais trip. Sauf qu’en fait, c’était la fin. J’avais fini. Câlin le chat ! Je sais pas s’il a apprécié l’expérience mais moi j’ai kiffé. Direction retour à Poudlard.

Putain, je suis pas restée coincée, incroyable !


FIN


©️crack in time


Dernière édition par Amelia I. Ferguson le Dim 5 Mai - 21:57, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 19:30


La deuxième partie de

l'épreuve est maintenant

disponible


(mais pas besoin de vous presser, hein ! on vous attend)

PS : il est possible d'esquiver cette deuxième partie (théoriquement cachée) en faisant certains choix à la fin de l'épreuve. Vous retournerez alors à Poudlard en ignorant une partie de l'intrigue.
C'est RP mais personne ne vous en voudra si vous décidez de revenir en arrière pour finalement y participer quand même Ange.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 20:22




OLYMPIADE
Le labyrinthe des tableaux



Deux tableaux. Encore deux tableaux, qui se dressaient entre elle et une sortie qui semblait s'éloigner. Elle passa une main dans ses cheveux, détachés suite à sa petite tentative envers le charmant marin qui l’avait conduit jusqu’ici. Ce qui se passait dans les tableaux, restait dans les tableaux. Elle esquissa un petit sourire avant d’observer ce qui semblait l’attendre. Si les deux tableaux titillaient sa curiosité, l'un l'attirait davantage, sans doute pas pour les bonnes raisons. Toutefois, elle n'avait pas prévu de se retrouver au fond de la mer. Ses pieds, rivés contre un sol pavé, se dérobèrent et ses doigts poussèrent contre la force invisible de l’eau. Elle ferma les yeux et se laissa submerger par le froid et le goût salé qui emplissait ses poumons sans qu’elle ne puisse rien y faire. Le manque d’air se fit rapidement ressentir alors que son corps se retrouvait au fond de la mer, peinant à nager vers une surface inatteignable. Dans un moment de lucidité, la jeune femme se saisit de sa baguette tout en pensant fortement au sortilège en question : TETENBULLE. Rien. Il ne se passa rien. Allait-elle donc mourir au milieu de l’eau ? La peur voila son regard quand la pensée la foudroya, elle qui y avait parfois songé depuis cette maudite annonce se retrouvait face à sa stupide liberté. Elle n’en voulait pas, elle n’était pas prête, alors elle se débattit pour regagner la surface. Isadora était une piètre nageuse ; à la place, elle s’épuisa. Une douleur acide se répandait dans sa cage thoracique, incapable de réfléchir, incapable de se tirer vers le haut. Puis, tout s’arrêta. Elle sombra dans les profondeurs de la mer.

Dé Tetenbulle:

Une douce mélodie accompagna son réveil alors qu'elle flottait. Pourtant, ce n’est pas la première chose à laquelle elle fit attention alors que l’air frais venait s’infiltrer de nouveau dans son corps. La première respiration fut douloureuse, mêlée à l’eau qu'elle venait de recracher. Elle toussa longuement avant d’ouvrir ses yeux, la lumière l'éblouissant au départ. Était-elle morte ? Ce fut la première pensée qui lui traversa l’esprit alors que malgré la douleur de ses respirations, elle ne ressentait qu’une quiétude, bercée par une voix inconnue. Morte. Voilà ce qu’elle était, tout prenait sens dans son esprit alors que ses yeux se fixaient sur le ciel au-dessus d’elle. Ils s'embuèrent alors qu'elle pensait à son frère. Il allait la haïr, elle qui venait de l'abandonner, elle qui venait d'échouer. La berceuse s’arrêta et son corps, incapable de le contrôler, se redressa, tombant nez à nez avec une sirène. Doucement, Isadora réalisa que son sort funeste n’avait pas encore sonné et que la créature l'avait sauvée ? « Az... » murmura-t-elle alors que son cerveau s’activait. Si bien que lorsqu’elle lui indiqua le tableau sur le rivage, la Gryffondor ne réfléchit pas et accepta. Elle devait sortir d’ici, rapidement, c’était une urgence qui brûlait son cœur étroitement serré par la peur. Isadora voulait fuir et retrouver son frère. S’excuser d'avoir involontairement risqué sa vie dans ces tableaux. Elle avait besoin de le voir, alors tremblante, la main de la sirène autour de son corps, elle se laissa guider jusqu’au tableau.

Trempée au milieu d’un décor agricole, elle se retrouvait cette fois-ci seule. Il ne semblait y avoir personne et pendant un moment Isadora ne put s’empêcher de douter de son état. Peut-être qu’elle était bien morte après tout. L’angoisse lui fila la nausée alors qu’elle courait à la recherche d’un énième tableau. Vite, elle devait se dépêcher. Des chants finirent par l'attirer vers l’une des serres. Elle s’empressa d’y entrer, après tout, que pouvait-il lui arriver de pire que la noyade ? En se retrouvant au milieu d’une cathédrale, Isadora fronça les sourcils. C’était une blague ? Elle qui fuyait un mariage se retrouvait au milieu d’une cérémonie dans un état des plus pitoyables. Toutefois, elle s’attarda un instant sur la mariée qui n’avait plus de tête. Ironie du destin qui l’attendait ? Elle resta silencieuse à l’observer pendant de longues minutes avant de reprendre sa marche. À chaque pas qu’elle faisait, la demoiselle laissait une traînée d’eau la suivre, venant tremper le sol à cause de ses vêtements et de ses cheveux. Elle se retrouva face au bénitier où un tableau était caché. « J’espère que c’est bientôt fini... »

Le second tableau, elle ne l’avait pas vu alors elle s’engouffra dans celui du gentilhomme, au milieu de la neige, encore. Si le froid autrefois avait été désagréable, cette fois-ci il fut brutal. Mordant sa peau qui venait rougir sous les tremblements. Si elle ne finissait pas noyée, peut-être qu’elle finirait sous forme de glaçon. Chaque pas semblait la rapprocher de sa mort et l’espoir fuyait avec toute la rationalité qu’elle pouvait faire preuve en temps normal. Toutefois, au loin, se trouvait un manoir d’où s’échappait de la fumée de sa cheminée. C’était suffisant pour elle pour prendre sa direction, courant malgré le poids de ses vêtements humides qui commençait à durcir. Et si jusqu’ici elle n’avait pas fait attention aux créatures, un cavalier l’obligea à s’arrêter dans sa course. « Fuyez !! Je suis condamné à affronter ces monstres pour l'éternité mais vous, vous devez fuir !!! » Depuis qu’elle était arrivée dans ces fichus tableaux, on ne lui avait dit qu’une chose : fuir. « Vite ! La porte est un tableau, partez d'ici ! » Ni une ni deux, Isadora reprit sa course en direction de la porte et alors qu’elle allait s’y glisser, elle s’empêtra et tomba la tête la première dans la neige. C’est alors qu’elle remarqua un changement de texture au niveau de cette dernière. Et si… Oubliant les tremblements de son corps, elle décida de suivre la neige, se relevant maladroitement. Isadora était frigorifiée.

Un air de déjà vu. La Gryffondor se figea alors qu’elle se retrouvait de nouveau face à cette créature humanoïde à la tête de chien, au milieu de ces bois sans vie. « Je sais, je sais », marmonna-t-elle tout en grelottant alors qu’elle s’approchait des tableaux déjà vus il y a de ça un moment. Elle aurait dû prendre la porte à la place de suivre cette neige, pourquoi ne pouvait-elle pas se contenter d’écouter ? Elle soupira en venant s’enfoncer dans le tableau de la clairière. Au milieu des fleurs, que pouvait-il lui arriver ?

« C’est terminé ? » demanda la demoiselle alors qu’elle reconnaissait le parc de Poudlard. Isadora s’avança d’un pas avant de se figer, ses sens en alerte, quelque chose clochait. C’était bien trop beau pour être vrai, pour qu’elle soit enfin libérée de cette épreuve. Elle attrapa sa baguette de ses doigts rougis par le froid et l’humidité qu’elle avait subis jusqu’ici. « Qui est là ? » marmonna-t-elle, ses yeux scrutant devant elle avant qu’elle ne se retourne. Un faune se tenait là, grimaçant et sautillant devant elle. Elle resta immobile à le fixer alors qu’il venait faire une révérence. « Dans le temps, les faunes pratiquaient la magie comme les sorciers, l'art de la taille des baguettes est leur héritage », murmura la voix avant de poursuivre : « J'ai ressuscité ce serviteur du fond de ma mémoire, pour toi… » Elle laissa son regard passer de la créature des forêts à ce sceptre qui n’était autre qu’un stupide bout de branche. « C’est bien trop aimable. » Après la noyade, après avoir manqué de finir congelée, la voilà désormais en face à face avec un faune. Isadora soupira, tout ce qu’elle voulait c’était en finir et retrouver son frère, était-ce trop demander après tout ce qu’elle venait de vivre ? Elle remarqua enfin les deux tableaux, l’un étant derrière le faune. S’il était gardé c’était qu’il fallait emprunter ce dernier, pas vrai ? Dans ce cas… « EXPEDIMENTA » s’écria-t-elle avec le peu de force qui lui restait et contre toute attente, rien ne se passa. Déception, colère, la Gryffondor se sentit honteuse de cet échec, mais encore plus quand un poing de fleur frappa son visage. Elle vacilla en arrière, la douleur venant se répandre sur son visage frigorifié alors que peu à peu elle ne voyait plus rien. « Saloperie, laisse-moi passer. » Elle leva sa baguette de nouveau, espérant que le fourbe animal se tenait toujours dans la même direction. « GLACIUS » Le faune devait bien rire d’elle, encore plus en la voyant viser dans la mauvaise direction un sort qui ne sembla même pas fonctionner. Le faune en avait profité pour attraper son instrument et venir faire résonner une jolie mélodie. Isadora commençait à récupérer sa vue quand un bâillement s’échappa de sa bouche, les paupières soudainement lourdes. Ce n’était pas bon pour sa concentration, définitivement pas, mais elle se devait de réussir, ne serait-ce que pour sortir définitivement d’ici. « STUPEFIX » tenta-t-elle la voix pleine de désespoir et à son plus grand bonheur un jet rouge sortit de sa baguette pour venir toucher la créature. C’était le moment parfait pour tenter de sauter dans ce tableau qui se trouvait dans son dos. Alors ni une, ni deux, la jeune femme s’élança en courant. Si elle détestait courir en temps normal, le désir de fuir la poussait à accélérer le pas. Cependant, c’était sans compter que le faune assis sur le sol invoqua des racines. Isadora en esquiva une avant de se retrouver immobilisée sur le sol. « Putain, laisse-moi partir ! » Froide, fatiguée, désespérée, elle regrettait amèrement d’avoir pris part à cette journée stupide.

Il dansait sous ses yeux, bien heureux alors qu’elle se trouvait encore sur le sol. Isadora était épuisée de se battre, son corps lui faisait mal, encore endolori et ses vêtements ne semblaient pas vouloir sécher. Dans un dernier effort, et parce que le faune ne semblait pas vouloir lui laisser le choix, elle glissa dans le second tableau. « Faites que ça cesse. »
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Le Labyrinthe des tableaux




Comme tous les participants, je m’étais rendue à la dernière épreuve des Olympiades sans réellement savoir à quoi m’attendre. Je n’avais pas nécessairement brillé lors de la course, mais je n’étais pas arrivée la dernière non plus, ce qui signifiait qu’une victoire restait possible, à condition que la compétence visée me corresponde. Quand les modalités furent annoncée, je ne sais pas si je devais estimée que j’étais ou non heureuse. Je crois qu’une part de moi, celle qui passait sa vie à me montrer curieuse de tout trépignait à l’idée de me glisser dans les tableaux. La part plus cartésienne était plus mesurée, n’arrivant pas à comprendre ce qui séparerait la victoire d’une défaite s’il fallait uniquement se rendre de tableau en tableau. Néanmoins, je fis comme tout le monde, et au top départ, je me lançai dans l’épreuve.

Les trois premiers tableaux me permirent un choix simple et rapide. La maison dans un décor pour le moins sinistre ne m’inspirait rien qui vaille. Le jardin brumeux, s’il était objectivement beau, me renvoyait à mon déménagement en Angleterre où dominait la brume et le froid, que je détestais tant. Restait donc le dernier tableau, mettant en scène deux princes. Je m’y engouffrai sans la moindre hésitation. Le décor se transforma pour se changer en salle d’armes, deux jeunes gens cessèrent de discuter pour s’intéresser à moi et le plus téméraire des deux m’indiqua le fond de la salle en claironnant que j’étais sur le bon chemin, alors que l’autre essayait de se retenir de rire.

- Vous partagez la plaisanterie ?

Je l’avais gratifié de mon plus beau sourire, mais il secoua la tête et je sentis mon optimisme quant à une victoire diminuer. Je savais reconnaître les menteurs, c’était bien la seule chose à laquelle j’étais douée. Et à vue de nez, je n’étais pas sur le bon chemin, sinon il n’y aurait pas cette hilarité larvée. Cependant, se mettre à dos le décor de l’épreuve était tout sauf une bonne idée et après un remerciement poli, je me dirigeai là où ils me l’avaient dit. On verrait bien.

Deux tableaux trônaient. Le premier, celui d’une promenade était assez doux, mais le second retint toute mon attention sans effort. Il s’agissait d’une tour extérieure surplombant une eau à la couleur azuréenne. Les colonnades me rappelaient celles de ma maison de Toscane et je m’y précipitai presque, nostalgique d’y retourner. Cela ne pouvait pas être un mauvais choix s’il me rappelait mon chez-moi, non ?

Le décor ne changea pas du tout au tout mais s’ouvrit sur une sorte d'observatoire à ciel ouvert, dans un lieu paradisiaque. Je gonflais mes poumons, à la recherche d’une odeur d’iode, sans y parvenir. Ce n’était pas ma Méditerranée, mais juste une peinture. Des pas se firent entendre dans mon dos et le plus jeune des deux princes apparut, l’air vaguement coupable

- Mon frère vous a fait une farce... en fait vous avez pris le mauvais chemin. Vous allez errer un moment par ici. Vous devez chercher Hugo Weasley, c'est son portrait qui doit vous guider. Vous le trouverez en bas des escaliers.

Je haussai les épaules et lui fis un nouveau sourire, plus sincère cette fois.

- Ce n’est pas si grave. Tu n’imagines pas à quel point je suis heureuse de voir la mer. Puis je m’en doutais un peu. Ton frère n’est pas le meilleur des menteurs.

Le Prince parut se détendre légèrement, mais ne partit pas, comme s’il avait encore un aveu à faire. M’accoudant à la balustrade, je lui lançai, sans quitter l’eau des yeux.

- Je t’écoute, si tu as envie. La vérité est toujours le meilleur des choix.

Il s‘accouda aussi, avant de se lancer lentement dans une explication, puis de plus en plus, vite s’animant au passage. C’était une histoire de cœur avec une jolie bergère qu’il ne pouvait cesser de contempler sans jamais oser lui parler. La torture paraît lente, à se consumer chaque jour d’avoir sous les yeux la personne qui nous attire. Puis, à force de l’énoncer, il finit par m’entraîner pour la montrer, avant de demander de lui parler.

- Tu sais que je ne parlerai jamais mieux que toi de tes sentiments ?
- S'il vous plait.

Je n’ai jamais été une adepte des histoires d’amour. Je croyais – je crois toujours – aux associations entre personne poursuivant les mêmes buts. S’il existe des sentiments entre deux individus, cela ne me gêne pas de parler de désir, mais un amour, un amour véritable et sans mensonge, cela représentait quoi, un couple sur un million ? Pas de quoi perdre du temps. Ou alors justement la meilleure raison pour essayer. Après une seconde d’hésitation, je soupirai et acquiesçai

- Je vais le tenter. Mais si ça ne marche pas, souviens toi que tu as saboté une partie de tes chances en n’y allant pas toi-même.

Une fois dans le tableau, la bergère me fixa dans un air étonné et je soupirai

- Bonjour. Je suis désolée de venir vous déranger. Le Prince ne cesse vous observer sans oser venir vous voir. Il tient beaucoup à vous. Il passe des heures à vous détailler parce que vous lui plaisez au point qu’il est amoureux de vous. Vous ne voudriez pas aller lui parler ?

La jolie jeune fille éclata de rire face à cette déclaration sans queue ni tête et me lança

- C'est gentil d'avoir essayé. Merci d'avoir transmis le message, je me demandais quand cet idiot viendrait se déclarer.

Puis elle griffonna rapidement un escalier en m’indiquant de l’emprunter. Pas de happy end donc du prince à la bergère.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyLun 6 Mai - 10:39

Labyrinthe des tableaux
EXORDIUM.
Etait-ce réellement réel ou n'était-ce qu'une illusion ? Est-ce que j'étais en train de rêver, allongée bien en sécurité au fond de mon lit ou est-ce que j'avais réellement franchie le voile qui nous séparait des tableaux ? Quelles sont les réelles conséquences ici ? Est-ce que si je me blesse ici, je le serai aussi en sortant ? Enfin, si on admet que je finisse par sortir un jour de cette épreuve. D'ailleurs, est-ce que je peux réellement finir enfermée à jamais dans les tableaux, en constantes errance ? J'avoue que cette possibilité m'effraye un peu mais j'ai bon espoir que nos professeurs et nos juges saurons me retrouver et me faire retraverser le voile pour revenir à la réalité ... enfin j'espère ...

En me relevant du sol, je me rends compte que je suis un peu lasse de tout ce qui m'arrive et je me demande quand cela va s'arrêter. J'y ai bien cru, il y a quelques tableaux de ça, au moment où j'allais sortir de la forêt. Cette puissance que j'ai ressenti et ce bien-être, c'était extraordinaire, mais trop court. J'aimerai retourner dans cette forêt, me retrouver à l'abri et en sécurité dans l'obscurité. Je sais que pour beaucoup ça n'a pas de sens, mais je ne m'y sentais pas seule, accompagnée par cette voix dans ma tête, qui depuis lors c'est tue. Est-elle toujours là, quelque part, à attendre le bon moment pour se manifester à nouveau ? Au fond de moi, je l'espère, je déteste me sentir totalement seule et isolée. Je pointe ma baguette vers mes habits et lance un sortilège pour me nettoyer un peu, histoire de ne pas sentir le purin jusqu'à la fin de l'épreuve. Je constate avec plaisir que cela fonctionne, mon raté dans la forêt n'était qu'un échec isolé, qui n'a rien à voir - j'ai bon espoir - avec mes talents de sorcière. Mais j'aime à croire de toute façon qu'il fallait que je rate mon sortilège à ce moment là pour sortir de la forêt. Je m'approche de l'homme et tourne mon regard vers les deux tableaux. Deux nouveaux choix s'offrent à moi, une espèce de pièce avec une sorte d'atelier de peinture et l'autre c'est en extérieur, j'ai l'impression qu'il y a un orage qui se prépare. Qu'est-ce que je fais ? Les lieux clos ne m'ont jamais réussi jusqu'à présent, tout comme les tableaux avec des gens dessus, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie d'être prise en plein orage. J'hésite, avant de me diriger vers la maison. Je n'adresse pas un mot à l'homme, je ne suis pas douée pour la sociabilisation et de toute façon je n'ai rien à lui dire.

Ai-je fais le bon choix ? Encore une fois, je m'interroge. Je me retrouve à l'entrée d'une petite bicoque, plutôt coquette et agréable, datant des années 30. En soit, il n'y a rien d'alarmant dans cette maison, elle a l'air déserte pour l'heure, mais je constate qu'elle recèle plein de tableaux. En parcourant le couloir, je les regarde tous et je constate que les personnages qui s'y trouvent me fixe, silencieusement, attendant certainement que je m'en aille. Je sens un frisson me parcourir l'échine, sans que j'en comprenne sur le moment la raison. Jusqu'à ce que l'évidence me frappe en plein visage. Je suis censée trouver deux tableaux, deux nouveaux choix, mais là, je suis en face d'une multitude. Comment choisir ? Lequel choisir ? Déjà que deux se révèle être un choix cornélien, mais alors là ... Sont-ils tous bons ? Et si je me trompe de tableau, je fais comment ? Pourrais-je ressortir pour en choisir un autre ? Je sens la panique m'envahir. J'aimerai revenir sur mes pas et choisir l'orage, finalement ça me parait être un choix des plus judicieux, malheureusement je constate que c'est impossible. Il faut que je choisisse mais je n'ai aucune idée de mon choix, à chaque fois que je m'approche d'un tableau, je me paralyse devant avant de reculer. Pourtant je ne vais pas pouvoir rester ici éternellement, il faut que je fasse un choix. Après quelques instants, je décide de fermer les yeux. Je vais avancer dans le couloir et m'arrêter devant un tableau, au hasard, espérant que mon instinct sera de bon conseil. J'avance donc, dans le noir, plus effrayée que jamais, je finis par m'arrêter devant un tableau, le tout premier de la longue série. J'hésite. Je vais pour reculer et annuler mon choix, mais je finis par avancer, me rendant compte que si je n'y vais pas maintenant, je n'irai jamais. Alors je ferme les yeux de nouveau et j'avance dans le tableau, priant pour que mon choix soit le bon ...

En ouvrant les yeux, je constate que je suis à l'extérieur, ce qui aurait pu me rassurer, mais quand je vois ce qui me fait face, je suis loin de me sentir totalement sortie d'affaire. Je me retrouve face à des dizaines de korrigans, ces espèces de créatures que tu préfères voir uniquement dans un livre et certainement pas en réalité. Sont-ils réellement réels ? Je ne saurai le dire, mais je n'ai pas envie de prendre le risque de le découvrir. Je tourne rapidement mon regard tout autour de moi, avant de trouver ce que je cherche, mes deux nouveaux choix. L'orage, de nouveau et un Monsieur. Je déteste les interactions sociales, ça ne se passe jamais bien et il y a quelques instants, j'aurai tué pour avoir de nouveau le choix de l'orage. Je n'hésite donc pas et je fonce dans le tableau de l'orage.

La suite dans le prochain poste Smile




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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyLun 6 Mai - 11:52




OLYMPIADE
Le labyrinthe des tableaux



Mais rien ne cessa. À la place du faune farceur, elle retrouva son ami à tête de chien. Il se tenait debout au bord de l’eau et l’observait. « Encore toi ? » souffla-t-elle. Il ne sembla pas l’entendre, se contentant de quelques mots : « Ce chemin est dangereux, jeune âme, quelque chose d'inconnu hante nos tableaux. Vous devriez chercher la sortie au plus vite, fuyez les bois autant que possible. » Fuir les bois ? Que voulait-il dire par là ? Isadora l’observa en retour alors qu’il se détournait pour contempler l’eau. « Pourquoi devrais-je fuir les bois ? » Pour toute réponse, elle eut droit au silence, inquiétant mais aussi paisible. Elle devait continuer et garder ses mots en tête, à moins qu’il ne se jouât d’elle… Elle s’approcha des portraits, et alors que l’un d’eux lui était amèrement familier, elle décida d’emprunter le second. C’est ainsi que la Gryffondor se retrouva nez à nez avec un charmant homme qui fumait la pipe dans un compartiment de train. « Bonne nouvelle ! Vous êtes en sécurité ici ! » À peine eut-il prononcé ces mots qu’Isadora se sentit méfiante, mais accepta tout de même de s’asseoir face à lui. Une petite pause, elle la méritait bien. « J'ai toujours eu l'esprit bohème et anticonformiste, voyez-vous, alors quand ce brave Professeur Antoine m'a proposé de vous emmener loin de tout ce bazar, ma foi, je n'ai pas pu refuser ! mettre des bâtons dans les roues d'une créatures sylvestre multimillénaire, ça n'a pas de prix. Nous sommes à l'ère du charbon et de la vapeur après tout, on ne va pas se laisser emmerder par quelques arbres, la civilisation ne s’embarrasse pas de choses aussi... rétrogrades. »  Il se tut un moment, et Isadora pinça les lèvres en le voyant l’observer. Allait-il enfin juger son apparence déplorable, alors qu’elle était trempée jusqu’aux os ? Elle faisait peine à voir, Isadora en avait conscience. Cependant, ce fut tout autre chose qui sortit de la bouche de l’homme.  « Vous êtes bien jeune, pas que je sois vieux moi même quoique. On perd la notion du temps quand on est une peinture. » Silence, puis il continua : « Dites donc, puisqu'on a encore un petit bout de chemin à faire, vous voulez tester l'opium ? C'est un produit révolutionnaire, ça nous vient d'Inde, je n'ai jamais été aussi détendu qu'avec ce machin là, vous allez voir je suis certain que ça va faire un tabac ! » Oui, non, l’hésitation ne dura pas longtemps. Si ce produit était si miraculeux, pourquoi pas essayer ? Surtout qu’au vu de la situation, elle avait grandement besoin de se détendre. Elle accepta, espérant que cette substance viendrait l’aider à affronter la suite de ses épreuves dans le tableau et lui faire oublier qu’elle avait risqué de mourir au fond de l’eau.

« Ça tangue... » marmonna-t-elle en se tenant contre les parois du train. L’homme à ses côtés se mit à rire de son état. Si elle n’avait jamais été très colorée, son visage était désormais livide. Elle luttait contre la nausée qui l’assaillait et le mal de tête. Tous les regards semblaient se tourner vers elle, l’observant dans cet état pitoyable. « Ça détend, mon cul. » Les mots s’échappèrent entre ses dents, un sifflement d’agacement face à sa stupidité. Heureusement pour elle, aucun de ses camarades ne pouvait la voir. Agitant la main devant son visage, Isadora finit par se laisser glisser au sol, haletante avec des bouffées de chaleur qui l’envahissaient. Le sol semblait ne plus être droit, ou peut-être que c’était sa vue qui lui jouait un tour. Elle ferma les yeux, décidant de patienter un peu avant de poursuivre sa route. Il lui fallut plusieurs minutes pour se remettre en chemin, de longues et nombreuses minutes. Quelle idiote, à la moindre échappatoire, elle venait la saisir sans penser aux conséquences. August aurait de nombreuses raisons de se moquer d’elle. Elle décida de garder cet fâcheux événement pour elle avant de se remettre sur pied au milieu de la petite gare de Pré-au-Lard. Elle se retrouva face à deux nouveaux tableaux, et curieuse de recroiser son ami humanoïde, elle prit le tableau où l’homme-chien était dessiné.

Toujours avec cette lassitude propre, il l’accueillit, installé sur ce terrain de sport. Si lors de leur première rencontre, il l’avait effrayée, désormais c’était tout autre. « Nous frôlons sans cesse la catastrophe, jeune âme. » La catastrophe, elle l’avait frôlée quelques secondes plus tôt en goûtant à l’opium, il venait de marquer un point. « Peut-être ne vous en rendez-vous tout simplement pas compte. C'est sans doute mieux ainsi. Quittez ce monde tableau. Cherchez le jeune Weasley et madame Achiko. Eux vous guideront vers la sortie. Mais méfiez vous des arbres et de leurs suppôts, ils vous entourent désormais. » Encore. Il venait une fois de plus lui dire de se méfier des arbres. C’est ce qu’elle mémorisa, oubliant presque le reste tant cela l’intriguait. Les arbres, la forêt, ne pas aller vers eux. Elle notait mentalement toutes ces informations, espérant enfin pouvoir sortir d’ici. C’est sur cette pensée qu’elle emprunta le tableau de l’ivrogne et de la lune. Elle grimaça en entendant la voix désagréable d’un homme chantonnant avant de se retrouver à observer la lune. Elle déglutit. Tout dans ce tableau venait l’enserer dans un sentiment de malaise presque irrespirable. Les prochains tableaux étaient juste à côté d’elle, alors elle se glissa dans celui aux couleurs de l’automne. Les couleurs dansaient devant ses yeux, poussées par le vent qui venait agiter les cimes des arbres. Elle esquissa un petit sourire en profitant un instant du paysage qui s’offrait à elle. À défaut de pouvoir sortir rapidement, elle profita de ce répit qui semblait enfin ne rien lui réserver. Pourquoi tous les tableaux ne pouvaient-ils pas être ainsi ? Son regard se posa un moment sur un joueur de Quidditch qui semblait ennuyer la jeune femme à ses côtés, avant qu’elle ne remarque les nouveaux tableaux. Le grand arbre était de retour sous ses yeux, et Isadora soupira. Peut-être n’avait-elle pas le choix de finalement l’emprunter ?

Le chien ne l'avait-il pas mise en garde contre les bois ? Pourtant, la voilà qui se retrouvait au milieu de cette forêt. Des sorciers marchaient dans la direction d'un arbre immense qui ressemblait à une jolie femme. C'était étrange, et la Gryffondor resta immobile, la bouche entrouverte alors que ses joues se teintaient de nuances rosées. Un pèlerin la bouscula. « Pardonnez-m… » Il se tut un moment avant de reprendre, surpris : « Que faites-vous ici ? Ce n'est pas un lieu pour les enfants, je ne vous ai pas vue au coven ?? » Isadora s'apprêta à répliquer quand un second s'interposa, lui intimant de se taire. Quel toupet ! « Idiot, contente-toi de faire ce qui est prévu. Sa Majesté vous attend, les tableaux que vous cherchez sont un peu plus loin. » Et encore une fois, elle ne suivit pas les conseils de son ami l'humanoïde chien et s'enfonça dans le tableau en évidence. Tout simplement parce qu'elle ne désirait pas faire face de nouveau au pirate qui l'avait chassée un peu plus tôt.

Isadora n'avait jamais détesté se promener en forêt. Bien au contraire, la plupart de ses souvenirs de balades étaient agréables. Cependant, cette dernière expérience remettait en question la quiétude qu'elle avait fini par associer à ce lieu. Ici, tout semblait inquiétant, comme si une force maléfique avait pris possession des lieux. Elle prit le temps d'observer autour d'elle avant de se sentir irrévocablement attirée par les profondeurs du lieu. Et puis, il y avait cette voix qui lui intimait d'avancer, si bien qu'obsédée, Isadora n'avait pas vu le sombral surgir et se dresser devant elle. Dans un cri de surprise, elle vacilla et tomba sur ses fesses, ressentant une douleur lancinante. Les murmures reprirent dans sa tête, la poussant à reprendre sa route, mais plus elle s'enfonçait, plus l'obscurité l'entourait. Elle se retourna de nouveau, en entendant le sombral, puis les mots de son ami à tête de chien se mirent à tournoyer dans sa tête. Et si... il avait raison ? « Ne me résiste pas. » La forêt se resserra autour d'elle et, comme à chaque fois, elle prit la décision inverse à ce qui lui était conseillé. Isadora avait définitivement un problème.

« Lumos. »  La lumière jaillit de sa baguette et elle s’enfonça, se retrouvant engloutie par les bois.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyLun 6 Mai - 17:42

Le labyrinthe des tableaux
La voie des damnés


« Dis, tu vas regarder, hein ? Je pourrais probablement pas t’entendre, mais ça me rassurera, si je sais que tu es de l’autre côté. » lança Murphy en lançant un regard suppliant à Adrian, qui flottait près d’elle. Il se trouvait que ce dernier était anormalement silencieux, alors que d’ordinaire il savait se montrer incroyablement volubile… Theophilus Foldupuy venait tout juste d’achever les explications de l’épreuve qui les attendait, et un léger brouhaha s’élevait autour d’eux, nourri des premières inquiétudes des participants pour le labyrinthe pictural qui les attendait. En levant les yeux vers les grandes toiles qui avaient été déplacées dans le couloir du deuxième étage, mettant différents protagonistes en scène dans un paysage pointilliste, Murphy émettait quelques réserves : c’était qu’elle n’y connaissait pas grand chose, à l’art… Depuis son âge le plus tendre, c’était la science que son coeur avait épousée, rejetant ainsi toute forme de mimétisme ou d’imitation de la réalité pour ne choisir que la plus grande exactitude. Elle savait également que parmi ses principaux concurrents se trouveraient Dmitri Van Aken, son jeune partenaire de travail, issu d’une longue lignée de peintres et doté d’une riche connaissance graphique… Elle ne put s’empêcher de se remémorer leur dernière discussion, à propos de ce tableau mystérieux qui les avait invités à emprunter des chemins bien nébuleux. « Cette fois-ci, je dois absolument battre Shayne. Il a déjà fait un meilleur temps que moi à la course, je suis sûre qu’il va fanfaronner si sa performance est meilleure. » se plaignit-elle à l’oreille de l’ectoplasme, qui ne pipait toujours mot, tandis que venait son tour de se présenter au cadre qui les attendait. Imposant comme le châssis d'une porte, Murphy appréhenda le paysage qui transparaissait au travers comme s'il l'avait appelée : c'était le paysage d'un jardin recouvert d'une nappe brumeuse, qui collait plutôt bien avec ses humeurs. Elle déposa prudemment un pied à l'intérieur, inspectant le sol humide qui se dessinait sous ses pas, avant de se retourner une dernière fois en direction de la réalité : « On se voit tout à l’heure ! » adressa-t-elle à Adrian, la voix légèrement étranglée par l'émotion. C'était drôle... Elle avait un étrange pressentiment, comme si elle risquait de ne pas retrouver l'enveloppe spectrale de son frère de sitôt.

Dans ce sous-bois mélancolique où l'on ne voyait goutte, difficile de savoir quel chemin emprunter... Elle pouvait ressentir l'humidité de ce décor impressionniste né de la main du peintre jusque dans ses doigts. Il y avait au loin un arc de lierre qui offrait un chemin vers une prairie gelée, mais un coup d'oeil sur sa gauche lui permit de découvrir l'entrée de ce qui ressemblait à une cabane à outils. Mécaniquement, Murphy s'y dirigea... Cette bicoque à moitié délabrée ressemblait drôlement à celle qu'on trouvait dans la ferme de ses parents, dans l'ancien étable, là où elle avait entreposé tout son matériel de chimiste. Peut-être pourrait-elle dégoter là-bas quelque instrument utile... ! Elle s'y dirigea donc avec entrain, enclenchant la poignée grinçante, avant de se retrouver brutalement projetée dans... une montagne de fumier. Elle se releva avec peine, contemplant l'ampleur des dégâts sur ses vêtements... Une moue dégoûtée naquit sur ses lèvres tandis qu'elle examinait ses maintes recouvertes d'un lisier malodorant. « Beuuu… argh, c’est pas vrai… » lâcha-t-elle, avant d'entendre tout autour d'elle les bêlements et beuglements du bétail. Constatant qu'elle n'était pas seule, elle se tourna vers les éleveurs, manifestement occupés avec leurs bêtes. "Dites, est-ce que vous pouvez m'aider ?" demanda-t-elle aux fermiers, sans obtenir de réponse de leur part. « Adrian, si tu m’entends… je suis sûre que tu dois bien te marrer, d’où tu es. » soupira-t-elle en direction du mur de planches, comme si elle était consciente de l'existence d'un quatrième mur dans cette étrange scène. Elle tira sa baguette de sa poche pour formuler un rapide "Recurvite" qui parvint à ôter un peu de la saleté dans laquelle elle s'était embourbée, sans pour autant parvenir à faire disparaître toute trace de ce malheureux accident. Enfin, un paysan à l'air bonhomme, accompagné d'une Galloway ceinturée à la gueule béante, lui indiqua deux tableaux accrochés au mur desquels elle s'approcha avec méfiance. Et elle ne tarda pas à faire son choix, optant pour l'atelier dans lequel elle plongea en fermant les yeux, espérant ne pas avoir à connaître de mauvaise surprise à l'atterrissage...

Cette fois-ci, l'arrivée dans la nouvelle oeuvre se fit avec douceur : elle eut la surprise réconfortante de découvrir une chaleureuse masure recouvertes de portraits, donnant l'impression de comporter des dizaines de petites fenêtres amovibles sur le monde. Murphy avança avec curiosité, faisant craquer sous ses pas quelques lattes de plancher, en inspectant cette grande galerie à l'abandon... Des centaines d'yeux, de tous lieux et toutes les époques, la fixaient sans gêne. Cédant à l'embarras de sa position d'intruse, elle finit par faire son choix sur un petit tableau accroché juste sur l'étagère, désireuse de quitter les lieux aux plus vite.  

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OLYMPIADE
Le labyrinthe des tableaux


Elle s’enfonça dans la forêt, baguette levée vers l’avant pour éclairer ce chemin sinueux qu’elle avait décidé d’emprunter. Isadora n’avait jamais eu peur du noir, du moins pas comme une crainte ordinaire ; dormir dans le noir ne lui posait aucun souci. Toutefois, avancer au milieu de l’obscurité qui l’engloutissait avait toujours bercé son âme d’un malaise désagréable. Aujourd’hui encore, cela persistait alors qu’elle s’enfonçait de plus en plus dans les bois. D’un regard attentif, elle nota les différentes textures des arbres, se pouvait-il qu’elle glisse de tableau en tableau sans vraiment s’en apercevoir ? Incertaine, elle observait le paysage lugubre qui défilait sous ses yeux. « Crac. » Le bruit sourd d’une branche d’arbre qui se brisait sous le poids d’un corps la fit sursauter. Elle se figea, soudain encore plus attentive à ce qui l’entourait, et c’est là qu’elle l’aperçut. « Nox. » Murmura-t-elle en baissant sa baguette, peu désireuse de se faire surprendre par cette créature au pelage d’un blanc somptueux. Entre les arbres, à quelques mètres d’elle, avançait un loup, animal solitaire. Il était immense et par instinct, la jeune femme s’abaissa près d’un buisson. Il ne la remarqua pas, soulageant ainsi la crainte de perdre une fois de plus sa peau. Et alors qu’elle s’apprêtait à reprendre son chemin sur la pointe des pieds, une voix s’immisça de nouveau au creux de sa tête. « As-tu peur ? Crains-tu les bois obscurs ? » Silencieuse, elle fixa le sol boueux devant elle, son souffle se coupa sans même qu’elle ne s’en aperçoive. « Je pourrais te rendre forte, imperméable à la crainte, imperméable au chagrin, réaliser tes vœux. » Imperméable au chagrin… Elle écarquilla ses yeux aux derniers mots, les répétant dans un murmure. « Réaliser mes vœux. » Pouvait-il vraiment la libérer du mal qui la rongeait ? Ses pensées venaient s’entrechoquer, créant un chaos dans sa tête alors que la tentation s’insinuait lentement, comme un tendre poison, jusqu’à s’emparer de son cœur, bien trop faible. Pouvait-il réaliser son vœu, et le faire durer au-delà de l’épreuve ? Elle n’hésita pas, se laissant prendre au jeu par la voix charmante qui susurrait dans sa tête. Si ça lui offrait sa liberté, pourquoi refuser ? « J’accepte. »

Le contrat passé, elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait et pourtant elle avait foncé tête baissée, poussée par son désir de fuir sa propre réalité. Dans un bruit lourd, alors qu’elle s’apprêtait à reprendre son chemin, le loup blanc s’écrasa à ses pieds. Elle s’arrêta, retenant un instant sa respiration alors qu’elle ne put que s’interroger : était-il mort ? La question lui brûlait les lèvres et pourtant, elle fut très vite chassée. Une douce chaleur envahissante, les remords disparaissaient, tout comme la peur et l’angoisse habituelles. L’euphorie sembla glisser dans son corps et prendre le contrôle de ce dernier. Cette puissance, elle lui était inconnue, mais elle n’avait rien de déplaisant. « Bien, bien. Empuissantée par la nature elle-même, tu es prête à déchirer la toile. Maintenant, il nous faut retourner dans le monde des vivants. » Elle était prête, la peur venait de quitter son corps. Alors, sans crainte, le pas sautillant, elle continua de s’enfoncer dans les profondeurs des bois, enlaçant cette voix inconnue qui venait de lui offrir le plus beau des trésors.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyLun 6 Mai - 18:34

Le labyrinthe des tableaux
La voie des damnés


Ce n’était pas tant que la demeure dans laquelle avait atterri Murphy était inconfortable… C’était surtout qu’elle était plutôt inhospitalière : tous les sujets de ces peintures la toisaient avec insistance, comme s’ils étaient désireux de lui faire savoir que sa présence dans cet atelier n’était pas souhaitée. Jugeant alors qu’il ne valait mieux pas s’attarder dans ces circonstances, la préfète emprunta la première lucarne qui se présenta, avec une vue sur la mer. Mais une fois la toile franchie… Elle ne réalisa que trop tard que l’horizon marin qui se présentait à elle n’était pas aussi paisible qu’il n’y paraissait, vu de l’atelier : de drôles de petites créatures noires aux oreilles pointues siégeaient sur de longs rochers verticaux en échangeant dans un dialecte qu'elle ne parvenait à saisir. Dissimulée derrière le relief de basalte, Murphy demeura ainsi de longues minutes à les contempler, sans parvenir à se décider à s'échapper de sa cachette, craignant de trahir sa présence. Ne sachant pas identifier ces drôles de bêtes aux doigts crochus, elle jugea qu'il n'était peut-être pas bon de leur faire face... Elle contourna donc cette scène dantesque en apercevant deux tableaux disposés un peu plus loin... Elle retrouva à nouveau ce paysage orageux qu'elle avait déjà croisé dans cette grange à l'odeur pestilentielle, qui lui rappelait tant celle de ses parents, mais préféra celui de ce vieux bonhomme barbu installé dans une pièce obscure, qui tenait à la main une pinte de bière brune.

Une fois atterrie au coeur de ce portrait, dont l'ambiance changeait drastiquement de tous ces paysages maussades et lugubres dans lesquels elle venait de voyager, elle se retrouva tout à coup face à un imposant personnage, dont la simple stature suffisait à l'intimider. Murphy se demanda, en se relevant, si elle devait se présenter, ou bien répondre à une énigme permettant d'accéder à la suite... Mais la voix bourrue du sympathique protagoniste la prit de court : « Ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes, je vous ai mis le tableau de côté, comme ça vous n'avez pas à le chercher » lui lança ce dernier en lui indiquant la voix menant à un unique tableau, celui d'un paysage automnal au trait naïf et aux couleurs trop vives pour lui évoquer une quelconque réalité. Un peu dubitative, Murphy adressa à son interlocuteur son plus large sourire : « Merci, vous êtes bien gentil ! » lança-t-elle en plaçant ses mains dans son dos, entrecroisant ses doigts. « Est-ce que je peux voir le second… ? » demanda-t-elle en espérant obtenir une autre voie ; après tout, depuis le début elle avait toujours eu le choix concernant le chemin à emprunter. Ses sourcils se froncèrent légèrement quand elle capta le mouvement de la main de l'homme vers sa poche. « Non, non. Une seule, ne vous en faites pas, c'est un très beau tableau. Allez-y. » Elle répondit par une moue : cela ne lui disait trop rien, d'emprunter le chemin vers lequel on semblait la mener. Une petite voie lui suggérait qu'il existait sans doute une autre option, un sentier dissimulé dont on lui barrait l'accès... Aussi, elle insista, sans se départir de son sourire : « Je voudrais quand même vraiment voir ce tableau, si ça ne vous dérange pas trop. » Le regard que lui jeta son interlocuteur fit office de réponse, et elle sortit sa baguette presque en même temps que lui. Leurs lèvres s'animèrent en même temps, formulant un sortilège destiné à neutraliser l'autre... Et rien ne se passa : ils demeurèrent ainsi, l'un face à l'autre, sans que l'extrémité de leurs baguettes ne s'illuminent. Devant cet échec cuisant, ce fut le personnage principal qui soupira : « Restons-en là, si vous le voulez bien. ». Et à nouveau, il lui indiqua le chemin menant au premier tableau... « D’accord. » concéda-t-elle sans enthousiasme en guise d'abdication, un peu frustrée de cet échec. Elle rangea donc sa baguette et se présenta face au cadre suivant, curieuse de ce qu'elle pourrait bien trouver de l'autre côté de la toile. "Vous ne devriez pas rester trop longtemps tout seul, vous savez." suggéra-t-elle en regardant en arrière, avant de franchir la frontière qui la séparait de la prochaine illusion.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyMer 8 Mai - 18:27



Olympiades : le labyrinthe des tableaux
FT. tout le monde

Excitée comme une puce, Antonella se trouvait avec les autres participants des olympiades. Elle était bien placée, pour le moment, dans le classement : elle avait été rapide lors de la course d'hippogriffes, ne se laissant dépasser que par Amelia Ferguson, une Serpentard de quatrième année. La jeune femme avait donc toutes ses chances d'être sur le podium, si elle restait concentrée lors de cette épreuve. Elle écouta avec attention les paroles de l'organisateur, qu'elle trouvait vraiment farfelu pour un type guindé et bien placé. L'épreuve s'annonçait palpitante : ils allaient pouvoir traverser les tableaux et naviguer entre eux ! Toni écarquilla les yeux. « Dément ! » Souffla la Serpentard avant de se reconcentrer sur les instructions. Les méninges, ce n'était pas son fort. Il allait falloir redoubler de vigilance pour ne pas dégringoler en bas du classement.

Tous s'élancèrent dans les différents tableaux proposés. Toni prit le temps d'observer chacun d'eux puis choisit celui qui l'inspirait le plus. Elle pénétra dans le tableau qui représentait un jardin brumeux, silencieux. Etrangement, la jeune femme pouvait sentir l'humidité des lieux, alors même que tout était parfaitement fictif. Cette peinture là semblait inhabitée. Après quelques minutes d'observation, la jeune femme aperçut un tableau peint sur la porte d'une cabane de jardin, au fond du paysage. Elle remarqua aussi un curieux personnage, sous une arche, dans la neige. C'est vers ce dernier que la jeune femme choisit d'aller.

L'ambiance de ce second tableau était radicalement différente. Toni faisait craquer la neige à chaque pas. Elle n'était pas très à l'aise dans cet environnement. La créature qu'elle avait aperçu lui faisait maintenant face. C'était un homme à tête de chien, il était épouvantable. Il lui indiqua que les bois dans lesquels ils se trouvaient étaient corrompus et lui intima de fuir. « Euh oui ... d'accord ! » Antonella ne se le fit pas dire deux fois. Elle prit ses jambes à son cou et plongea dans un des deux tableaux posés contre un tronc d'arbre. Elle choisit la clairière, qui semblait plus accueillante. Toni avança prudemment, en détaillant le paysage qui s'offrait à elle. Elle avait l'impression d'être dans le parc de Poudlard, elle reconnaissait très clairement certains arbres. Mais il y avait quelque chose de différent, de changé, sans qu'elle ne puisse vraiment mettre le doigt dessus.

Elle n'eut pas le loisir de s'interroger davantage car, comme dans la précédente peinture, elle n'était pas seule. Une voix s'empara de sa tête, lui demandant de montrer sa force. Toni sentit les battements de son coeur s'accélérer. Elle se retourna vivement. Une créature qu'elle reconnut comme un faune se dandinait devant elle : son sourire la fit frissonner. Il n'ouvrait pas la bouche et, pourtant, Antonella entendait sa voix. Il lui baragouina un truc sur l'art ancestral des faunes, blablabla. « Tu m'en diras tant ! » Répliqua l'adolescente en saisissant aussitôt sa baguette. Elle avait repéré un tableau derrière le faune : il voulait voir sa force ? Elle n'allait pas se faire prier !

« Incarcerem ! » Des cordes vinrent s'enrouler autour du faune, le bloquant pendant quelques minutes. Il ne tarda cependant pas à se libérer. Il tenta de l'aveugler en projetant un poing de pétales de fleurs devant elle mais, pas totalement débarrassé de ses liens, il échoua. Toni saisit l'occasion. « Stupefix ! » Dans la précipitation, elle ne parvint pas à toucher le faune. De son côté, ce dernier avait sorti une flûte pour tenter d'endormir Toni. « Silencio. » Réduite au silence, l'instrument ne fut plus d'aucune utilité au faune. Dans un élan de confiance et afin de tenter le tout pour le tout, Antonella lança un Bombarda Maxima. Elle n'avait jamais vraiment essayé d'en lancer un avant donc, évidement, elle échoua. De son côté, la créature eut plus de chance. Le faune lui lança un sort similaire au Incarcerem et des racines vinrent saisir les jambes de Toni, la faisant tomber au sol.

Le faune salua Antonella, alors que celle ci se remettait difficilement sur ses pieds. Chacun avait lutté vaillamment et le combat s'était révélé plutôt équilibré. Un respect mutuel s'était installé entre les deux adversaires. La Serpentard s'inclina devant la créature, qui ouvrait les bras en direction de deux tableaux pour l'inviter à faire un choix. « Salut l'ami, merci pour cette bataille ! » Elle agita la main vers le faune, puis elle s'engouffra dans un tableau qui représentait un grand arbre.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyMer 8 Mai - 19:27

Le labyrinthe des tableaux
La voie des damnés


Dans ce décor saturé, esquissé d’un trait de pinceau nerveux, Murphy se retrouva immergée avec la drôle de sensation d’avoir perdu son corps matériel. Pour elle qui était solidement attachée aux lois de la physique qui régissait un univers parfaitement rationnel, se retrouver coincée dans un paysage trop contrasté pour être réel était particulièrement déstabilisant : nulle illusion de réalité  à laquelle se raccrocher dans cette peinture faite de gestes fébriles aux couleurs énergiques et aux arbres particulièrement feuillus. Seule la voix d’un joueur de Quidditch installé sur la pelouse lui rappela à l’objet de sa quête… Aussi, Murphy capta le regard de son interlocutrice et se dirigea vers l’un des deux tableaux qui s’offraient à elle, saisissant au vol l’occasion de s’échapper de ce décor onirique. Elle opta donc pour une scène plus sombre, un arbre à la forme suggestive, entouré de fidèles encapuchonnés. La jeune fille se rappela son escapade en forêt interdite de l’an passé avec Thomas, quand ils avaient échappé de peu à un affrontement contre les centaures… Mais alors qu’elle pensait se faire oublier en suivant un sentier permettant de s’enfoncer davantage dans les bois, un grand sorcier la bouscula, lui arrachant une exclamation de surprise : « Pardonnez m... il vous observe avec stupéfaction. Que faites vous ici ? Ce n'est pas un lieu pour les enfants, je ne vous ai pas vu au coven ?? » Face à ce grand gaillard intimidant, Murphy ouvrit la bouche sans savoir quoi répondre, jetant un oeil en direction des bosquets ténébreux, comme si elle espérait qu’Adrian en surgisse brusquement pour la tirer d’affaire. Mais le quatrième mur refusa de céder face à ses appels, aussi elle revint à son interlocuteur : « Désolée… c’est que vous, voyez, je me suis perdue, et… ». Elle n’eut pas le temps d’inventer une histoire plus longue, un second sorcier venait de s’interposer tout à coup, l’air sévère. « Idiot, contente toi de faire ce qui est prévu. » Le premier homme s’éloigna sans demander son reste… puis, il se retourna lentement vers elle : « Sa Majesté vous attend, les tableaux que vous cherchez sont un peu plus loin. » asséna-t-il avec un regard mauvais dans sa direction, lui indiquant un tableau menant à des bois plus sombres. Hésitante, la préfète s’y dirigea sans conviction… mais plus loin, le premier sorcier capta son regard, l’orientant d’un geste de l’index vers les fourrés, là où l’attendait un portrait plus intrigant : celui d’un capitaine dans une cabine de navire, vers lequel elle se dirigea en courant. Et en quelques secondes à peine, elle traversa la toile comme un fin voile entre deux univers : et tout à coup, elle se retrouva dans une pièce si instable qu’elle dut se rattraper à une table en bois massif pour ne pas perdre l’équilibre, sentant le sol se dérober sous ses pieds. L’odeur forte et entêtante du tabac la prit à la gorge si violemment qu’elle fut prise d’un fort toussotement. Derrière elle, une voix enrouée se fit entendre : « Qu'est-ce que vous foutez ici ?? vous n'êtes pas censés être là !! Vous devez toujours choisir les bois ! » À la vue de ces deux marins à l’air sinistre, Murphy sentit à nouveau que sa présence n’était pas désirée… Elle murmura des excuses inaudibles et tituba vers les deux tableaux accrochés aux murs de la cabine, choisissant par réflexe celui d’un adolescent rouquin qui lui semblait très familier.

Ici, le décor semblait plus calme, se limitant sobrement à celui d’une pièce vide, habitée par un seul protagoniste : un garçon d’à peu près son âge aux airs mutins, l’air bien moins inquiétant que celui des personnages qu’elle venait de rencontrer. En le détaillant, Murphy comprit aussitôt pourquoi c’était vers ce tableau qu’elle s’était automatiquement dirigée. « Bienvenue chez moi, on m'a proposé de vous guider dans ce dédale, c'est sympa comme initiative de la part du ministère, à mon époque on avait juste la coupe de feu mais il n'y avait qu'une personne qui pouvait participer. » lui lança-t-il. Mais elle n’écouta pas un traître mot de ce qu’il pouvait bien lui dire, trop occupée à le dévisager avec une insistance non dissimulée. Et tout à coup, elle lança à son attention, les yeux brillants : « Vous ressemblez drôlement à mon frère… ! Est-ce que vous le connaissez ? » À nouveau, elle regarda sur le côté, comme si elle espérait une intervention du monde extérieur, un rappel que son aîné était bien dans les parages, à observer son avancée dans ce parcours pictural avec attention. Mais son interlocuteur semblait sourd à ses appels… « En tout cas vous êtes sur la bonne voie. Tu sais ce qu'on dit ? pour sortir d'un labyrinthe, pose ta main sur un mur et ne le lâche jamais. C'est pas plus compliqué avec les portraits, essaies tu verras. » Un peu triste, elle baissa les yeux en direction du sol, avant de les relever vers lui, pleine d’espoir : « Adrian, il s’appelle Adrian. C’est fou, vous avez la même forme de mâchoire, mais ses cheveux à lui sont plus bouclés… » ajouta-t-elle avant de se diriger à contrecoeur vers le tableau qu’il lui indiquait. Hésitant un peu entre la muraille et le paysage champêtre, elle choisit le second, avec un dernier regard pour le sosie de son frère. Puis, arrivée de l’autre côté, elle traversa le champ de blettes la mine éteinte… Avec ces serres tout autour, elle songea à la ferme familiale à Waltham Abbey. Et sans laisser de traces sur la terre battue, elle chemina jusqu’à une porte qui semblait s’être ouverte rien que pour l’accueillir : elle la franchit donc pour se retrouver à nouveau… la tête dans le lisier. Se dégageant de ce monticule d’excréments animaux dans lequel elle était à nouveau tombée, Murphy pesta : « Encore… ? C’est pas possible ! » s’exclama-t-elle, furieuse de se retrouver à nouveau empêtrée dans le fumier puant. C’était fou comme cette grange, pourtant occupée par des inconnus, lui rappelait celle de ses parents : c’était là-bas qu’ils lui avaient appris à traire les vaches et à les aider à accoucher de leurs petits veaux. Devant cette scène qui se répétait, elle dépassa le fermier pour choisir à nouveau à l’atelier ; et une fois qu’elle eut gagné cette galerie éclairée à la lueur de quelques bougies, elle se dirigea vers un tout autre tableau : celui d’une jolie dame aux cheveux tressés qui humait toutes sortes de flacons.

En apercevant Murphy, cette dernière ne dissimula pas sa surprise : « Que faites-vous ici ? Soyez gentil, faites disparaitre ceci, et n'allez pas le boire, ce n'est que de la peinture. ». Elle tendit aussitôt une fiole à la préfète qui ne sut qu’en faire, contemplant le réceptacle un peu dubitative ; pour elle qui avait l’habitude de réaliser toute sortes de concoctions, elle était la mieux placée pour savoir qu’accepter le premier breuvage venu n’avait rien d’une bonne idée. Elle accepta cependant le présent avec sourire, et délaissa cette peinture tout droit venue de la Renaissance italienne pour se jeter un paysage marin… Et les embruns ne la trompèrent pas, elle était de retour chez les Korrigans. Sans se faire prier, elle se dirigea vers le tableau qu’elle savait dissimulé un peu plus loin, et choisit à nouveau ce monsieur irlandais qui lui avait refusé l’accès. À nouveau face à cet imposant personnage, la scène se reproduit à la réplique près, et Murphy réitéra son souhait : « Je veux voir le second tableau, monsieur. » Mais cette fois, elle tenait déjà sa baguette en main, prête à en faire usage contre ce vieux monsieur irlandais.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyMer 8 Mai - 22:57

Labyrinthe des tableaux
EXORDIUM.
Je me sens totalement perdue et piégée dans ces tableaux et j'ignore si un jour, j'arriverai à en sortir. Ma pérégrination continue et j'ai l'impression que c'est sans fin, recroisant au fil de mes rencontres certains tableaux plusieurs fois. Dois-je voir ça comme un message, un signe du destin ou uniquement le fruit d'un hasard malveillant ? J'essaye de rester positive et surtout focus sur ma mission, trouver le bon passage qui me mènera à la fin de cette épreuve. Car après tout, c'est pas le but de toute épreuve, amener le personnage principal à douter de ses compétences et de ses chances de réussite ? Dans chaque livre que j'ai pu lire sur le "sujet", le héros se retrouve constamment en proie aux doutes, à la peur, aux conflits intérieur, à l'abattement, au désespoir même parfois, avant de finir par trouver la lumière au fond du tunnel. Le héros chute souvent, échoue de façon récurrente mais s'il y a bien une chose que j'ai apprise durant mes lectures, c'est que chaque chute est une leçon, chaque erreur est un apprentissage, tomber pour mieux se relever et avancer, même dans le noir, vers sa destinée. C'est certainement très nier de penser cela mais qu'importe, je suis seule de toute façon dans mon voyage, j'ai le droit de penser comme je le souhaite et rien ne me dit que les autres réussissent mieux que moi. En même temps, rien ne me dit non plus qu'ils sont aussi perdus que moi. Si ça se trouve, ils ont déjà fini depuis longtemps et je suis la seule à être encore dans l'errance la plus totale. Je sens l'angoisse m'envahir une nouvelle fois mais je tente de ne pas y prêter attention, bien trop occupée que je suis à éviter de me faire attaquer par ces bestioles. Je me contente de fermer mon esprit aux doutes, l'espace d'un instant et de plonger dans le prochain tableau, celui de l'orage.

Comme on pouvait s'y attendre avec un tel paysage, à peine ai-je eu le temps de pénétrer dans le tableau que déjà je sens quelques gouttes me couler sur le visage. J'aurai pu ressentir du soulagement à ressentir cette eau me glisser dessus, mais est-ce vraiment de l'eau ? Cela pourrait tout aussi bien être de la peinture qui me ruisselle dessus et l'idée ne m'enchante pas réellement. Je cherche donc rapidement un abri du regard et je vois un arbre au loin, mais au bout de quelques pas, il me parait évident qu'il ne servira à rien de courir tenter de me mettre à l'abri là-bas, l'arbre est trop rachitique pour me protéger de quoi-que-ce-soit. Je laisse courir mon regard autour de moi et c'est au bout de quelques instants que je finis par tomber sur ce que je recherche vraiment, les deux tableaux. En m'approchant d'eux, je reconnais le paysage enneigé, celui du début, avec l'homme qui n'est pas réellement un homme. L'autre tableau m'est familier également, il était dans les tout premier choix. Le premier avait une ambiance peu rassurante, si mes souvenirs sont bons, mais rien ne m'assure que ma rencontre avec ces deux jeunes hommes sera meilleure. Je décide donc de choisir le mal que je connais, en théorie je saurai trouver mon chemin rapidement. Je fonce donc vers le paysage enneigé, fuyant une nouvelle fois l'interaction sociale et les potentiels danger qui y sont liés.

Comme je m'y attendais, je reconnais les lieux et le personnage à tête de chien. Il me reconnait également et m'avertit de nouveau de ne pas rester traîner trop longtemps dans le coin. Je ne me fais pas prier et me dirige vers les deux tableaux. Il y a la clairière, où je me suis rendue déjà à plusieurs reprises et l'autre tableau avec les deux personnages qui ont tenté de m'attaquer. Ni une, ni deux, je saute dans la clairière, sans une once d'hésitation. Je tourne peut-être en rond, mais je sais que là, j'y serai en sécurité. Là bas, j'y retrouve mon "ami" le faune, le pauvre doit se dire que je le fais exprès de revenir sans cesse vers lui. Mais je ne le dérange pas longtemps cette fois, pas de duel, rien, je me contente de me diriger vers le tableau que je n'ai pas encore visité, celui avec la mer ... ou un lac ... une étendue d'eau en tout cas. En rentrant dans le tableau, j'y retrouve mon "ami" à tête de chien, que j'ai quitté quelques instants plus tôt. Une nouvelle fois, il n'a pas l'air d'être en joie de me voir, plus par crainte pour ma vie que pour la sienne. - Ce chemin est dangereux, jeune âme, quelque chose d'inconnu hante nos tableaux. Vous devriez chercher la sortie au plus vite, fuyez les bois autant que possible. Fuyez les bois ? Voilà une contradiction au conseil reçu un peu plus tôt. Que dois-je faire ? Suivre son conseil ou l'ignorer ? Il se détourne rapidement de moi, sans chercher à m'écouter et se remet à contempler l'étendue d'eau. Non loin de lui, vers ses pieds, je trouve mes deux possibles destinations. Il y a l'arbre féminin, que je connais déjà, avec les pèlerins et le deuxième dont j'ignore tout. Je sais ce qui m'attend au premier et je ne veux pas me retrouver de nouveau coincée dans une boucle infernale, je décide donc, à contre-coeur, d'aller vers le personnage, croisant les doigts pour que cette rencontre soit bonne...

Et étrangement, elle le fut ou en tout cas, on ne l'agressa pas d'amblé. Au vu de ce que je voyais, je comprenais que j'étais dans un train et je me retrouvais face à un jeune homme fumant la pipe. - Bonne nouvelle ! vous êtes en sécurité ici ! J'ai toujours eu l'esprit bohème et anticonformiste, voyez-vous, alors quand ce brave Professeur Antoine m'a proposé de vous emmener loin de tout ce bazar, ma foi, je n'ai pas pu refuser ! mettre des bâtons dans les roues d'une créatures sylvestre multimillénaire, ça n'a pas de prix. Nous sommes à l'ère du charbon et de la vapeur après tout, on ne va pas se laisser emmerder par quelques arbres, la civilisation ne s’embarrasse pas de choses aussi... rétrogrades. J'ignore si je peux lui faire confiance, mais sa bonne humeur et son ton amicale me rassure un peu, je décide donc de m'installer avec lui sur ses valises. "Le professeur Antoine ... vous voulez dire l'h...homme que j'ai rencontré un peu plus tôt ?" pouvais-je vraiment l'appeler "homme" ? Je l'ignore mais je me contente de ce nom, ne sachant pas comment le décrire réellement. Il hoche la tête et me sourit, avant de m'observer plus longuement. - Vous êtes bien jeune, pas que je sois vieux moi même quoique. On perd la notion du temps quand on est une peinture. "Vous savez donc que vous êtes une peinture ... oui question stupide, évidemment que vous le savez ... Pardonnez moi, je suis fatiguée par mon voyage, j'ai perdu la notion de temps depuis que je suis ici et je désespère de retrouver ma route..." Je me sens gênée de déblatérer autant de bêtises. Les tableaux à Poudlard n'ont jamais caché le fait qu'ils savaient ce qu'ils étaient, pourquoi n'aurait-ce pas été de même pour lui ? Mais comme je venais de lui dire, j'étais un peu perdue, fatiguée de mon errance, je ne savais plus trop ce que je racontais. Par chance, il n'en prit pas ombrage et continua, tout en regardant autour de nous.
- Dites donc, puisqu'on a encore un petit bout de chemin à faire, vous voulez tester l'opium ? C'est un produit révolutionnaire, ça nous vient d'Inde, je n'ai jamais été aussi détendu qu'avec ce machin là, vous allez voir je suis certain que ça va faire un tabac ! Mon regard s'agrandit, choquée par une telle proposition "Mais ... je ne suis qu'en 4ème année ... c'est ... interdit ..." En règle générale j'aurai été choqué par une telle proposition, me drapant dans ma dignité, j'aurai refusé et je lui aurai certainement fait une leçon de morale au passage. Mais j'ignore pourquoi, le doute s'installe en moi et le choc passe plus vite que je ne l'aurai cru. Ma voix se perd un peu, mes propos deviennent un peu moins cohérents, mon air scandalisé s'effrite lentement, laissant place à quelque chose que je commence à ressentir de plus en plus en grandissant. Depuis que je tente de m'ouvrir aux autres et de m'intégrer, je me rends compte que certains actes de mes camarades me paraissent moins ... insensés. Au fond de moi, je crois que je les envie un peu. Je ne suis pas encore prête à faire les 400 coups, il ne faut pas déconner, mes je crois que la fatigue me fait divaguer un peu. Est-ce que c'est réellement de l'opium ? Après tout, on est dans un tableau, tout ce qui sort de ce tableau n'existe pas réellement, n'est-ce pas ? Est-ce que ça peut réellement me faire du mal ? N'est-ce pas le meilleur endroit pour tenter ce genre d'expérience ? Je ne suis pas seule, ce n'est pas réellement réel et si jamais il arrive quelque chose, je serais protégée ? N'est-ce pas ?

Et sans réellement que j'en prenne pleinement conscience, je finis par accepter sa proposition. Il ne peut rien m'arriver de grave ici ? L'école ne l'aurait jamais permis j'en suis sûre ....
La suite dans le prochain poste Smile




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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 1:11

Le labyrinthe des tableaux
La voie des damnés

"Carpe Retractum !" s’exclama la préfète en pointant sa baguette en direction du cadre du second portrait, que son interlocuteur à l’épaisse moustache semblait dissimuler. L’incantation fit mouche, faisait naître une étincelle orangée irradiante ! Hélas, le bonhomme se montra particulièrement réactif et un bouclier protecteur se forma tout autour de lui, faisant rebondir le sortilège offensif. « Restons-en là. » suggéra-t-il à nouveau tandis que la jeune fille se dirigeait à nouveau, contrite, vers le tableau aux couleurs d’automne. Les grands arbres colorés et broussailleux ne l’attiraient pas davantage qu’à son premier passage… Les feuilles mortes volaient, et elle sentit ses cheveux blonds s’élever légèrement au gré du vent tandis qu’elle cheminait dans cette toile au coup de pinceau nerveux. Elle traversa la pelouse d’un pas décidé, se dirigeant vers la sortie sans s’attarder, ignorant la présence des deux élèves dont elle avait croisé le regard tantôt ; c’était qu’elle en avait, du pain sur la planche ! Et une fois de retour dans cette forêt sinistre où prenait racine un gigantesque tronc aux courbes féminines, elle fit fi des appels des deux sorciers encapuchonnés. « Je sais déjà, merci ! » se contenta-t-elle de leur répondre, s’empressant de gagner le bosquet, là où l’attendait déjà le tableau suivant. Mais lorsqu’elle traversa la toile, elle dut s’arrêter un moment, prise de violents haut-le-coeur ; se pouvait-il que cette traversée de tableaux lui donne le mal de mer ? Ou bien était-ce la faute de ce bateau qui tanguait sous ses pieds ? À nouveau, le capitaine la toisa d’un oeil mauvais, et tandis qu’il lui assénait de nouveaux reproches, elle l’interrompit froidement : « Oui vous me l’avez déjà dit, je choisirais les bois la prochaine fois. » Et elle se détourna de lui sur ces paroles, titubant vers le mur où étaient accrochés les prochains portraits pendant que son petit-déjeuner se débattait furieusement dans son estomac. Et elle reprit les escaliers éternels, dont les marches s’élevaient sans fin vers des sommets qui n’existaient pas…

Elle erra un moment dans ce dédale sinueux, montant d’étage en étage sans en voir le bout, avant que deux portraits ne s’imposent à elle : et comme précédemment, elle opta pour celui de l’adolescent, celui qui ressemblait si curieusement à Adrian. Il avait le même air espiègle, le même sourire empreint de malice, c’était édifiant… ! Elle l’écouta soliloquer et poursuivit son chemin vers les champs de blettes, là où le soleil tapait furieusement, se reflétant contre les vitres des serres. Cette fois, elle hésita entre les deux options, consciente qu’il lui faudrait faire un nouveau détour par le fumier malodorant… Et cela ne manqua pas : à peine eut-elle ouvert la porte qu’elle s’enterrait à nouveau dans le lisier, se relevant avec une moue dégoûtée. Elle se nettoya rapidement pour la troisième fois consécutive, ignorant les beuglements des ovins et des bovins et se planta directement face au fermier qui lui indiqua la direction de la prochaine pièce : l’atelier de peintre. Elle commençait à l’avoir suffisamment visité pour s’y repérer aisément, quand bien même les personnages des portraits qui y siégeaient la toisaient d’un oeil mauvais. À nouveau, elle opta pour le petit tableau marin, celui des fourbes korrigans perchés sur leurs trônes de basalte… En atterrissant sur la roche volcanique, elle se mit à avancer à tâtons vers celui qu’elle cherchait absolument à retrouver : ce vieil irlandais bourru aux joues rougies, qui s’entêtait à lui refuser l’accès à ce tableau qu’elle cherchait. Et lorsqu’elle arriva devant lui, essoufflée, elle s’exclama : « Ça ne rime à rien, pourquoi vous acharner ? Vous savez bien que je vais revenir, encore et encore ! » lança-t-elle en sortant sa baguette à l’avance, prête à s’en servir contre son adversaire. Le sourire de ce dernier s’étendit davantage : visiblement, elle n’avait pas fini d’en découdre avec lui.

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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 16:43

Le sabotage de la première épreuve, avec Silas, n’ayant pas été un franc succès, Saige s’était mise en tête de remporter la compétition. Elle se moquait bien de la gloire éternelle promise au gagnant – l’éternité pour elle prévoyait d’être relativement courte – mais elle n’avait pas encore vraiment renoncé à l’idée qu’il y ait un prix pécunier en jeu, et ça, elle ne pouvait pas passer à côté ! Elle s’en était sorti avec un assez bon classement lors de la précédente épreuve, d’ailleurs, et avait encore l’espoir d’être parmi les favoris pour celle-ci.

Pressé par la foule d’élèves qui s’accumulaient à proximité des tableaux – il semblait même qu’il y en avait qui n’avaient pas été présents à la première épreuve – la gryffondor lança un regard à Zola, quelques mètres plus loin ; elle aussi s’en était étonnamment bien sorti avec les hippogriffes. Elle avait même été très impressionnante pour quelqu’un qui n’aimait pas particulièrement l’altitude. L’adolescente lui rendit son sourire, levant un pouce en l’air, comme pour dire qu’elles allaient écraser la compétition, avant de gagner à son tour les portraits qui se présentaient à eux. Elle dut prendre son mal en patience pour pénétrer dans l’un d’entre eux, alors que les plus avancés mettaient du temps à rentrer, mais finalement elle s’enfonça dans l’un d’autres eux. Sans trop savoir pourquoi, elle opta pour la maison au toit bleu, perdu a milieu de nulle part : dans le nouveau tableau, la brise fraîche typique des landes britanniques ébouriffa ses cheveux, alors qu’elle avançait vers la maison, seule chose qui se distinguait dans le paysage. Elle fit le tour de la maison qui semblait délaissée de tout occupant : d’abord un peu déçue, craignant d’avoir choisi la mauvaise peinture, elle repéra finalement un garçon à la fenêtre. Non, un autre tableau, un portrait qui la scrutait d’un air malicieux. Un peu plus loin, c’était la porte qui se révéla finalement être une ouverture sur... la nef d’une église ? Les proportions n’avaient aucun sens mais il en fallait plus pour la dépayser : elle avait joué à l’extension de The Witcher 3 où il fallait passer de tableaux en tableaux pour éliminer un personnage. Elle espérait seulement qu’ici, il n’y aurait nulle fantôme : elle n’avait pas grand-chose de Geralt de Riv.

Dans l’église, Saige se laissa un instant prendre par les chants qui résonnaient : les chants religieux n’étaient pas ses favoris, mais il fallait être sourd pour ne pas trouver un quelque chose d’incroyable à entendre ces voix rebondir sur les arches de l’édifice. Et puis avec la mariée sans tête – c’était Nick Quasi-Sans-Tête qui allait être jaloux – il y avait un petit côté Dark Souls qui la fit sourire. Elle n’oubliait pourtant pas qu’elle était dans une compétition et en bonne joueuse, elle se mit à chercher la suite : cette fois-ci, nulle porte ou fenêtre ne lui donna satisfaction, mais elle aperçut un tableau derrière la nef dans lequel elle pénétra sans une once d’hésitation. Le décor était devenu d’un coup beaucoup plus familier : c’était la gare de Londres à ceci près que d’immenses baleines volaient au-dessus de leurs têtes. Ça n’était pas sans lui rappeler Dishonored... à croire que parmi les organisateurs, il y avait quelqu’un qui aimait autant qu’elle les jeux-vidéos. Si c’était le cas, il avait en tout cas de très bons goûts et une nouvelle fois, la gryffondor se laissa aller à la contemplation de décor où les mammifères marins faisaient leur vie sans inquiéter la population du tableau. Au bout de quelques minutes, elle daigna malgré tout repartir en quête de peintures mais elle dut se rendre à l’évidence : il n’y en avait aucune à portée.

- Hmm m’sieur ? alpagua-t-elle un passant qui semblait chercher son train. « Dites-moi, vous auriez pas vu des tableaux dans le coin ? »

L’homme la jaugea un instant du regard avant de lui indiquer un point en hauteur : deux cachalots avaient dans leur gueule ce qu’elle cherchait.

- Oh p’tain, c’est vraiment comme dans Dishonored quand il faut aller chercher le charme d’os dans la gueule de la baleine !

Quoi de mieux pour attiser son intérêt ? Et puis elle n’avait aucun mal avec l’altitude, l’idée de monter jusqu’aussi haut ne l’embêtait nullement, sinon qu’elle aurait préféré avoir ses ailes pour l’aider. Ni une ni deux, elle entreprit de grimper sur le mobilier de la gare, prenant progressivement de la hauteur. Aussi agile et douée était-elle en la matière, elle dut bien vite se résoudre à admettre qu’elle ne parviendrait à rien sans un petit coup de pouce magique. Lasse, elle tira sa baguette de la poche et visa la première baleine :

- Carpe retractum !

Miracle des peintures, un lien jaillit du bout de sa baguette pour venir enlacer la créature sans qu’elle ne galère trop avec sa magie. Coinçant son arme ensorcelée entre les dents, elle se mit à grimper le long de la corde, grimpant sur la première baleine. La deuxième n’était pas très loin et elle parvint à sauter dessus sans même avoir besoin de sa baguette : une athlète au sommet de sa carrière.

- C’est dans ces moments-là que j’aimerais bien avoir le pouvoir de Corvo Attano... pesta-t-elle pour elle-même en voyant que les créatures volantes étaient de plus en plus éloignées les unes des autres.

Liens après liens, elle avançait malgré tout. Son sort la lâcha à deux reprises alors qu’elle se balançait dans le vide, chutant sur une baleine un peu plus bas. Elle dut recommencer toute la route, lui donnant salement l’impression d’être ce personnage qui recommençait inlassablement son ascension, dans Getting Over it. Après plusieurs tentatives et une persévérance digne de la joueuse inlassable qu’elle était, Saige fonça tête la première dans un des tableaux, le premier qu’elle avait réussi à atteindre, non sans frayeur : si elle se loupait, elle s’écrasait tout bonnement sur les dents des cachalots... pouvait-elle se blesser dans une peinture ? Elle ne le sut jamais, changeant subitement de décor.

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@Zola R. Shaw
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Kathleen Kirte

Kathleen Kirte



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Points : 8
Crédit : @Kathleen
Année : 5ème année

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: Renard
Epouvantard: Sa soeur morte
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux [ANIMATION] Olympiade : le labyrinthe des tableaux - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 17:18

 Le labyrinthe des tableaux

Kathleen avait été dubitative et s'était demandé si elle allait poursuivre les Olympiades après s'être rendu compte de ce que la première épreuve avait infligé à un pauvre hippogriffe sans défense. Elle avait fait remonter ses impressions et on lui avait dit qu'elle avait été entendue. Elle avait donc décidé de laisser une nouvelle chance aux organisateurs en sachant pourtant qu’elle n'accepterait plus le martyre d'animaux. S'il y avait bien quelque chose sur lequel on ne pouvait pas laisser la jeune fille indifférente, c'était bien la façon dont on traitait les animaux.

Mais elle remarqua bien vite que le sujet de la deuxième épreuve étaient les tableaux. Il pouvait certainement se passer beaucoup de choses dans un tableau, mais aucune créature magique ne prendrait de risque lors de cette seconde épreuve. Elle ne voyait donc aucun problème à y participer et elle se glissa au départ de l'organisateur dans l’un des premiers tableaux représentant un jardin brumeux. Quand elle y pénétra, ce qui la surprit le plus, ce furent les sensations. Elle n'entendait pas grand-chose dans le calme ambiant qui reflétait bien ce tableau, mais une odeur d'humidité et de fleurs se portèrent à son nez qu’elle toucha de sa main avec surprise. Elle n'avait pas pensé que le voyage serait aussi réaliste. Dans un décor comme celui-là, c'était magique.

Elle aperçut une cabane à outils au fond du jardin. Mais en s'approchant, elle constata qu'il s'agissait d'un autre tableau. Elle ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de très intéressant à visiter dans une cabane à outils, et l'arche qui se trouvait de l'autre côté lui semblait infiniment plus intéressante. Elle se dirigea donc dans cette direction, fascinée par l'expérience. Elle se retrouva dans un sous-bois pris par la neige. Celle-ci craquait sous ses pieds et elle fut encore une fois impressionnée par le réalisme de ce moment. C'est alors qu'elle aperçut sans vraiment être sûre de ce qu'elle voyait ce qui lui sembla être une créature humanoïde à tête de chien. Le Dieu Apophis ? Non, il lui semblait que c'était un serpent. Ses pensées s'interrompirent en l'entendant proclamer.

« Ces bois sont corrompus, jeune âme. Fuyez-les autant que possible. »

Ce n'était pas qu'elle eut foncièrement peur, mais elle eut l'impression qu'il valait mieux ne pas trop le contrarier. Alors, quand il lui désigna deux portraits adossés à un arbre, elle résolut de se diriger dans cette direction et choisit l'image d'une clairière accueillante pour poursuivre son périple. Elle se méfiait tout-de-même. Les choses ne semblaient pas être ce qu'elles prétendaient dans ce monde et malgré le visuel agréable, elle se méfia en entrant dans la clairière accueillante avec des effets de lumière intéressants, qui lui sembla, après un instant, ressembler étonnamment au parc de Poudlard avec une légère différence sur laquelle elle n'a parvint pas à mettre le doigt. Comme dans un rêve mystérieux, les choses ne lui laissaient pas le loisir de se poser des questions.

« Montre moi ta force » entendit-elle soudain murmurer à l'intérieur de sa tête, la faisant sursauter.

Elle regarda autour d'elle en frissonnant comme si elle pouvait trouver l'origine de cette voix. Elle découvrit alors un faune qui semblait beaucoup plus sordide que la créature qu'elle connaissait de base. Ses grimaces n’étaient pas des plus rassérénantes et elle était convaincue que ce n'était pas un allié. Silencieusement, il fit quelques pas de danse qui lui semblèrent destinés à se moquer d'elles avant de lui faire une révérence guère plus respectueuse a priori. Kathleen était un peu trop effrayée pour répondre aux provocations de la créature mais elle avait la certitude qu'elle saurait bientôt ce qu'il attendait.

« Dans le temps, les faunes pratiquaient la magie comme les sorciers, l'art de la taille des baguettes est leur héritage » murmura la voix. « J'ai ressuscité ce serviteur du fond de ma mémoire, pour toi... »

Le faune sortit un bout de bois qu’il agitait comme un sceptre et il avait l'air prêt à en découdre. Même si elle n'avait jamais eu très confiance en sa baguette magique, Kathleen la sortit, histoire de prévoir un combat éventuel. Il y avait un tableau qui semblait libre d'accès et un autre derrière le faune, mais la voix avait demandé de montrer sa force et il n'était pas impossible qu'elle se fasse attaquer si elle essayait d'accéder au tableau libre. Laisser un accès pouvait aisément être un piège. Elle leva donc sa baguette et lança un sort au faune.

« Impedimenta ! »

Pour sa plus grande surprise, le sort marcha sans aucune difficulté et son adversaire resta immobile un moment avant de reprendre vie et de commencer à bouger son bâton, ce qui eut pour effet de projeter des fleurs dans la direction de la jeune fille. Son premier réflexe aurait été de se protéger avec les mains, mais jugeant que c'était une épreuve de force, elle préféra lever sa baguette avec un maximum de convictions.

« Protego ! »

Cela fonctionna. Elle avait gagné la première manche. Pétrie de confiance, elle leva à nouveau sa baguette pour un second sort. Il fallait absolument qu'elle vienne à bout de son ennemi. Elle avait très peur de ce qui se produirait si elle échouait.  

« Stupéfix ! »

Cela marcha aussi bien que pour le premier sort, mais la victoire fut de courte durée. À nouveau, il se libéra en quelques secondes et elle s'attendit à un nouveau jet de fleurs, mais elle se trompait. Il se mit à jouer une musique qui la fit somnoler. Ce ne fut pas le sortilège de protection qu'elle utilisa alors, mais un sort un peu différent qui provoqua un énorme bruit, lequel la réveilla en sursaut. Il n'avait pas réussi à l'endormir et elle l'avait touché deux fois. Elle avait l'intuition que la victoire était possible, mais elle se prépara à tout. Il n'était pas idiot de penser qu'elle n'en avait pas fini à être surprise.

« Deflecto ! »

Le sort échoua cette fois et rien ne se produisit. En revanche, lorsque le faune invoqua des racines, Kathleen ne parvint pas à se défendre et il parvint à l'entraver avec. Prisonnières et à la merci de son ennemi, elle supposa donc qu'elle avait perdu la partie mais les racines se reculèrent et le faune se contenta d'une simple révérence en l'invitant à entrer dans le tableau qui se trouvait juste derrière lui en sachant que rien ne lui interdisait de partir dans l'autre si elle le souhaitait. Elle avait dû triompher en obtenant plus de victoires que lui au total. En se disant qu'elle avait réussi a gagner l'accès au tableau du bois et qu'il serait donc dommage d'avoir fait tous ces efforts pour ne pas le choisir, elle décida de l'emprunter.




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