La petite Ha Na fut toujours considérée comme une petite princesse.

Née dans le lit maternel au petit matin, son arrivée fut joyeusement fêtée par la famille tout entière. Bien qu’elle soit fille, elle fut tout de suite l’objet des attentions de toute la maisonnée, de son impressionnant grand-père aux serviteurs et aux elfes de maison, et bien qu’elle ne parlât ni ne marcha spécialement tôt, sembla s’épanouir rapidement au sein de son cocon.

Douce et docile – deux qualités indispensables à une petite fille de bonne famille – elle démontra rapidement une grande fierté et une capacité à se plier aux exigences scolaires de sa famille. A l’instar de son petit frère, elle apprit rapidement à lire, puis à manier le pinceau avec élégance, tandis que ses précepteurs lui apprenaient à écrire et à parler le chinois et le japonais, langues indispensables pour sa future scolarité.
Entrainée au Quidditch dès sa petite enfance, elle se révéla rapidement une véritable catastrophe. Elle détesta tout de suite la sensation de danger et de vitesse vertigineuse, tandis qu’elle éprouvait le plus grand mal à se maintenir en équilibre sur son balai ; et se rabattit rapidement sur la musique, le gayageum et la flûte, afin de perpétuer la tradition d’excellence de sa propre famille.

Fréquentant les enfants des familles Sang-Purs alliés à sa parentèle, à défaut de se trouver invitée, en raison de son jeune âge, aux réceptions auxquelles étaient conviés son père et sa mère, elle devint rapidement populaire parmi ses pairs – sans se trouver leader, à la grande déception de géniteurs – pour ses volontés de médiation. Elle avait d’ailleurs toujours détesté le conflit, et rien, du haut de ses sept ans, ne l’effrayait plus que les reproches de son père. Inexplicablement, ce dernier semblait toujours dur avec Jin Kyung, sans doute parce qu’il se trouvait l’héritier ; ce qui l’avait toujours remplie d’une vague angoisse, d’une espèce de malaise qu’elle n’osait formuler ouvertement.
Mais rien ne lui plaisait tant que de se trouver auprès de son grand frère. Malgré le caractère explosif de ce dernier, Ha Na éprouvait un puissant sentiment de sécurité en sa présence. Elle aimait s’ébaudir dans la nature en sa compagnie, se contentant de regarder les moldus de loin avec appréhension et méfiance.

Son départ fut très étrange pour l’enfant. D’un coup, la maison lui semblait plus silencieuse, la cour et les dépendances de la maison plus tristes, comme si la pluie s’abattait sur son petit monde doré. Elle était, bien sûr, reconnaissante envers son grand-père de toujours lui accorder de son temps et de sa chaleur pour lui rendre le sourire… Mais rien ne semblait comme avant.
Anxieuse et nostalgique, elle se disputa beaucoup avec son petit frère, qui l’empêchait d’étudier, et écrivit frénétiquement à Jin Kyung.

Elle devait être la meilleure. Elle devait être la plus belle, la plus douée. En vue de son inscription à Mahoutokoro, l’école de sorcellerie japonaise, qui se trouvait être la meilleure de la région, ses précepteurs redoublèrent d’exigences cette année-là.
Elle commença à apprendre l’anglais et cette étrange écriture qui consistait à aller de gauche à droite – acte presque contre-nature aux yeux d’une enfant de dix ans – apprit à se coiffer et à s’habiller complètement seule, afin de rester soignée en toute circonstance, dût réciter, des heures durant, les grands classiques de la littérature que devait apprendre tout élève de son rang.

Un an avant son départ, Ha Na commença à étudier la théorie des sortilèges, à s’exercer aux potions et à étudier l’Histoire de la Magie, et ne se tenait plus d’excitation lorsque son grand-père lui-même se déplaça avec elle pour aller lui acheter une baguette, ses kimonos d’école et tout le nécessaire à sa scolarité.  

Enfin, le grand jour arriva.
L’enfant fut tout d’abord émerveillée par la splendeur de l’école. Le château était éblouissant, s’élançant vers les hauteurs comme un arbre vigoureux, et si elle était enchantée par la nouveauté – son kimono rose pâle, ses nouveaux cours et le club d’Ikebana, elle découvrit aussi la solitude de se voir coupée de sa famille, de sa chambre et de tout ce qui faisait son quotidien.

Il était bizarre de ne plus mettre de hanbok, de devoir se débrouiller toute seule, mais Ha Na se découvrit la fierté de ne pas désirer partager son chagrin. Comme un défi lancé à son encontre, elle se jeta à corps perdu dans les études pour oublier sa solitude – ou peu s’en fallait, car ses relations demeuraient superficielles – et tâcha de se concentrer sur le plus important : satisfaire ses parents. Heureusement, les paquets de bonbons envoyés par le chef de sa famille la soutenait moralement ; et puis son Jin Kyung était là, lui aussi. Elle ne comprenait pas bien pourquoi il semblait ne jamais recevoir de courrier de leurs parents ; mais la jeune adolescente supposa que c’était en lien avec la pudeur masculine.

Qu’y connaissait-elle en garçon, après tout ?

Cette année-là s’écoula dans le calme. Des rumeurs concernant des attaques sur une autre école de magie, située très loin en Angleterre, firent beaucoup murmurer les élèves, mais, sans trop savoir de quoi il retournait, laissa Ha Na indifférente, jusqu’à ce qu’elle apprenne, à Noël, que le Ministre de la Magie Anglais y avait été empoisonné. Quelle horrible école ! Elle fut très heureuse de se trouver à Mahoukotoro, et puis… Elle avait beaucoup plus important à penser ! En grande difficulté en cours de vol, et en soins aux créatures magiques, la jeune coréenne était devait avouer qu’elle se sentait très mal à l’aise avec tout ce qui était animal et un peu dangereux. Elle était répugnée par la bave et l’odeur des créatures – et pire encore, on lui demandait de nettoyer des enclos !
C’était pire que tout !

Durant l’été, il fut décidé qu’elle prendrait des leçons particulières afin de combler ses lacunes. Elle se couchait épuisée littéralement le soir, une fois sur son futon ; mais alors qu’elle s’était réveillée pour aller boire un verre d’eau, elle surprit la conversation de ses parents dans le salon. Il discutait de l’école de Poudlard qui avait brûlée. La petite fille de douze ans qu’elle était alors ne comprit pas vraiment les raisons de l’incident, et repartit se coucher, où elle fit des cauchemars d’incendie le restant de la nuit.

La seconde année fut plus calme que la précédente. Un peu moins gauche sur son balai, elle rattrapa ses échecs scolaires par un prix en potions et en sortilège. La jeune Sang-pur décora avec ses amies – une bande de jeunes filles avec qui elle parlait de tout et de rien – les souterrains de sa tour avec des arrangements floraux qu’elle estima absolument ravissant, et pour lequel elle fut largement félicité par son grand frère.
Cette année-là, la gamine fut initiée aux sports de combat magique et non-magiques. Le tessen-jutsu l’enthousiasma aussitôt, et, comme d’habitude, elle en apprit les bases avec le même élan qui la guidait dans ses études à l’ordinaire.  
Elle plaisanta beaucoup avec ses amies sur les méthodes de Poudlard qui impliquaient d’enseigner obligatoirement l’Etude des Moldus, ria beaucoup moins, en apprenant qu’une bombe avait explosé là-bas.

Mais la deuxième-née de la famille Seo avait autre chose, encore une fois, à penser. Cette fois, tout le monde parlait de son grand-père. Des rumeurs de corruption circulèrent, mais ce ne fut qu’en lisant les journaux que l’adolescente s’aperçut que les propos de ses camarades étaient fondés.
Leur réputation s’effondrait. Rouge de honte, elle tâchait de faire bonne figure en priant pour que rien ne soit vrai et que la vérité éclate enfin, mais rien ne se produisit.
Bien qu’elle ne fût pas là pour le voir, la bagarre entre son frère et son meilleur ami la toucha profondément. Quel chien pour oser laisser tomber son ami à la moindre rumeur ! Comment osait-il !

Ha Na se serait volontiers portée au secours de son frère si ses professeurs ne l’en avaient pas froidement dissuadée – car elle ne désirait pas que les Seo déchoient plus encore. Ainsi, il fallait se montrer digne jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, elle persévéra au mieux dans ses efforts scolaires, comme un encouragement silencieux à son cher grand-père.

L’annonce du déménagement fut un véritable déchirement. Les larmes aux yeux, elle apprit que son père avait été muté en raison du scandale, qu’il leur faudrait désormais vivre en Angleterre. Pire que tout, ils devraient aller dans cette horrible école, Poudlard, où les moldus semblaient régner en maitre. Bien qu’elle n’ait pas grand-chose contre eux, elle savait qu’il ne fallait pas oublier l’Histoire, cette époque sombre où ces derniers pourchassaient et brûlaient les sorciers.

Leur disgrâce était-elle si complète qu’il fallait aller étudier dans une école où l’on faisait sauter des bombes ?

Attachée aux apparences, la jeune fille de treize ans ne versa pas une larme tandis qu’elle quittait les bras de son grand-père, et qu’ils emménageaient dans leur nouvelle villa à Liverpool. D’emblée, la coréenne n’aima pas les Anglais. Ils lui semblaient très mal élevés – ils ne s’inclinaient jamais, même quand ils les servaient ; et toutes leurs émotions se lisaient sans restriction sur leur visage rond. Bien qu’on lui offrît un magnifique Tessen, éventail à lames d’or sur lequel elle calligraphia « Famille » de la pointe de son plus beau pinceau, elle ne fut pas consolée.
Elle passa l’été à apprendre son anglais, tout comme son jeune frère. C’était peut-être le plus difficile exercice qui lui avait été donné de faire. À tout moment, il fallait combattre l’envie d’écrire dans le bon sens. Chaque lettre devait être élégante comme si elle était naturelle, mais ce qu’elle pensait être un jeu d’enfant était en réalité une bataille qu’elle devait gagner à tout prix. Comment ferait-elle pour regagner l’honneur de son nom si elle ratait ses études ?

Au bout de deux mois, la coréenne possédait un anglait passable, mâtiné d’un terrible accent qu’elle ne parvenait pas à juguler, mais c’était mieux que rien.
Finalement, elle fit sa rentrée. L’uniforme était étrange et peu agréable à ses yeux, très exotique et moldu tout à la fois ; mais elle avait pu prendre ses hanboks, qu’elle comptait mettre à ses heures libres, si elle en avait le droit.

Son plus grand chagrin venait sans doute du fait qu’elle ne pouvait plus s’adonner à l’art de l’ikebana ni au tessen-jutsu, mais encore une fois, elle tut son chagrin, appliquant le masque de la politesse et de l’amabilité sur son visage, pour empêcher ses larmes malséantes de couler.

Plus encore qu’auparavant, Ha Na se souda à son grand frère. Elle prenait soin de se montrer polie avec tous sans distinction, mais elle ne confiait pas. Elle souriait, travaillait, aidait volontiers ses camarades de classe, mais était, au plus profond d’elle-même, choquée de se retrouver mélangée avec des Nés-Moldus et des Sang-Mêlés de tout niveau – bien qu’il fallût reconnaitre qu’ils n’étaient pas forcément moins doués, ou moins puissants. Ce n’était pas pareil, c’était tout : ils étaient profondément différents, et ce, au cœur même de leurs traditions et de leur manière de vivre.

Dans un sens, elle rêvait de trouver des vrais amis, de ceux qui ne la trahiraient pas s’ils avaient vent du déshonneur de sa famille, et pour cela, il fallait se mêler aux autres. Cela lui était facile, elle aimait se trouver avec ses pairs ; mais une pudeur indéfinissable l’empêchait d’être complètement vraie avec eux.

Ses difficultés s’accentuèrent en astronomie et en Histoire de la Magie, elle qui était si douée en temps normal, mais la barrière de la langue était un frein que la jeune fille trouvait démesurée.
Ce fut pour cela qu’elle demanda à travailler durant les vacances, y compris celles de l’été – il n’était pas question de baguenauder à camper sur une île.

Elle devait travailler dur ; faire honneur à sa famille, à ses frères, mais surtout à son ainé. Elle avait conscience qu’il était l’héritier, mais que son tempérament emporté pouvait lui jouer des tours.
Elle les aimait tant… C’était à la fois son devoir, et sa raison de vivre.

SEO Hyeon-ju - Grand-Père - Un homme qu'elle sait dur, extrêmement ambitieux. Elle avait toujours vu en son grand-père un homme redoutable, mais également toujours chaleureux et attentionné à son encontre. Il avait toujours été là pour compatir à ses échecs, l'aider à se remettre à niveaux, et à applaudir à ses succès. Néanmoins, la jeune Sang-Pur avait toujours constaté la différence de traitement qu'il avait pu y avoir entre elle et son frère, ce qui lui avait toujours fendu le cœur. Elle n'avait jamais pu croire que son grand-père était un homme corrompu. Il n'était pas homme à détruire leur famille et leur nom, puisqu'il l'incarnait à lui seul !

SEO Jungkook - Père -  Directeur général de l'agence coréenne d'une organisation internationale de régulation de la magie en Corée, Ha Na l'avait toujours trouvé adorable, redoutablement intelligent et empli de noblesse. Bien qu'elle le côtoie peu, en raison de son travail, et qu'il se soit toujours dur envers son grand-frère - attitude inexplicable que la jeune fille avait toujours attribuée à la place de futur chef de famille qu'allait devoir assumer son cher Jin Kyung Seo - elle voyait en lui un modèle, une personne à rendre fière à tout prix.

SEO Yoo Na (née KIM) - Mère -Une joueuse de Quidditch d'exception, partie à la retraite à sa naissance. Moins proche d'elle que de son père et de son grand-père, elles avaient une relation un peu plus distante, bien que toujours aimante, probablement en raison des mauvaises compétences de vol de l'étudiante, dans lequel la génitrice ne pouvait se retrouver. Si elle n'écrivait pas régulièrement à sa mère, mais plutôt à son père directement, elles n'en étaient pas moins mère et fille.

SEO Jin Kyung - Frère aîné - Aussi étrange que cela paraisse, Ha Na l'aime sans condition. Elle le savait violent et explosif, auto-destructeur parfois ; mais aussi empli d'amour, d'un farouche instinct de protection envers ses frères et sœurs ; d'une bonté et d'une intelligence, qui transcendait son être profond. Elle se disait parfois que son fardeau devait être lourd à porter, car il était destiné à porter une grande responsabilité. Plus que les autres, il devrait réussir dans la vie, se montrer digne de son nom, et elle était prête à tout donner pour l'aider dans cette entreprise. C'était son frère chéri et aimé, et il méritait, lui aussi, de trouver le réconfort et la chaleur d'une famille.

SEO Jun-Woo - frère cadet - Un bonhomme aussi attachant qu'insupportable, qui lui portait sur les nerfs à chaque fois qu'ils se voyaient. Ils se disputaient donc très souvent, mais elle ne pouvait que reconnaitre qu'il marchait droit dans les lignes familiales, même si, à l'instar de sa mère, elle était un peu moins proche de lui. Mais il était de la famille, et à ce titre, il fallait veiller sur lui, puisque les parents ne pouvaient pas le faire à l'école.

 

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !

N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible là.

Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis. N'oublie pas de créer ton sujet d'ailleurs, qu'on puisse tous t'en proposer ! Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...

Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !