Les dames d'abord - Sortilèges

Le dortoir des filles était plongé dans le calme de la nuit, toutes s’étaient endormies après une journée épuisante, rentrant des cours ou des entraînements de quidditch, ou d’une fouille minutieuse de toute l’école en quête de la solution pour l’énigme du directeur. Parfois, quelques souvenirs nostalgiques rappelaient aux lionnes qu’une camarade avait occupée ce lieu... mais le deuil faisait peu à peu son chemin et la vie de Poudlard continuait malgré tout.

Et malgré la tristesse que certains évènements pouvaient apporter dans le cœur des élèves, quelques joies simples venaient agrémenter la journée. Chose rare, l’une d’elle était commune à toutes les promotions : l’intégralité des cours de sortilèges avait été supprimée pour la semaine, sans raison apparente. Qu’importe les motifs de l’enseignant, les heures inattendues de tranquillité avaient été l’occasion de se prélasser un peu jusqu’à l’heure du repas, chacun pouvant encore profiter du faible soleil de septembre. Puis il avait fallu laisser place au repos, les lumières s’éteignant progressivement dans tous les dortoirs tandis que les yeux se fermaient au bout de quelques minutes.

Combien de temps avaient-elles dormi avant qu’un bruit sourd ne réveille subitement ces âmes dormantes ? Une heure, deux heures... peut-être plus, qui sait ? Une chose était sûre, ça n’était pas la priorité pour l’heure : le tintamarre qui avait ranimé subitement tout le dortoir n’avait pas censé. Pire, il semblait s’accentuer et rapidement tous les regards se portaient vers l’entrée du dortoir, éclairée d’une faible lueur venant de l’extérieur. La porte tremblait, comme si quelqu’un – ou quelque chose – s’acharnait dessus dans l’espoir de l’ouvrir. Et la certitude que la mince protection, qui séparait les élèves de ce qui frappait, n’allait pas tenir longtemps commençait à grandir dans l’esprit apeuré de chacun.

Des regards incertains se croisaient, des baguettes s’allumaient... et les visages de ses camarades de dortoir habituel se rajoutaient à celui d’élèves d’autres maisons, d’autres années. Ça n’était pas la chambre habituelle, ni les mêmes colocataires. À bien y regarder, les tentures des baldaquins représentaient d’ailleurs les quatre maisons de Poudlard.

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Bonjour mesdames Rusé

Vous pensiez venir en cours de sortilèges ? Ne vous inquiétez pas, vous êtes au bon endroit ! Enfin presque.

Comme vous l'aurez peut-être compris (félicitations), quelle que soit votre année tous les cours de sortilèges de la semaine ont été annulés sans raison apparente. Bonne nouvelle pour vous, c'est un peu de temps libre en perspective ! Mais après avoir bien profité de ces moments de répits, il est temps de retourner dans votre dortoir pour le couvre feu...

Le souci étant que vous ne vous réveillez pas tout à fait dans votre dortoir habituel et qu'une chose s'apprête à rentrer de force. Votre objectif ? Survivre Les dames d'abord (cours de sortilèges #dortoir des filles) 723178256

Les dames d'abord (cours de sortilèges #dortoir des filles) 723178256

Par souci de pratique (et parce que j'avais la flemme d'écrire plusieurs textes d'introductions pour différents dortoirs), toutes les filles sont réunies dans le même dortoir. IRP, on peut considérer que d'autres élèves sont dans d'autres dortoirs, mais je réserve ça aux PNJ.

Vous avez carte blanche pour préparer un plan de défense, des barricades ou que sais-je... tous les sorts présents dans la liste des sortilèges* vous sont permis, en respectant bien entendu les limitations de vos années respectives et en prenant bien attention à ôter un dé de réussite par rapport aux règles normales.

Exemple:

Il s'agit ici d'un premier post d'introduction pour vous laisser le temps de vous organiser, prendre des marques, découvrir vos partenaires de misère etc... sentez vous libre de tenter (ou non) des trucs, je reviendrais à vous rapidement pour lancer la suite des évènements (et éventuellement récompenser/punir les initiatives de chacun).

Si vous avez des questions, n'hésitez pas, je reste à votre disposition Les dames d'abord (cours de sortilèges #dortoir des filles) 2738742592

Les dames d'abord (cours de sortilèges #dortoir des filles) 2738742592

Ce post est réservé aux filles, de la 1ère année à la 7ème année, pourvu que vous soyez inscrit en cours de sortilèges.
Messieurs, rendez-vous ici*.

ANAPHORE

Azure & avec les filles de Sortilège et un professeur qu'on voit pas

Les dames d'abord

Ce soir-là, Gwendolyn s’était couchée plutôt tard. Elle s’était refusé d’attendre Artemis qui était en ronde, lui avait-il dit la veille, mais malgré tout, elle avait passé la soirée à discuter avec le beau Padraig qui s’était joint à leur classe et leur année depuis la rentrée. Si l’an passé avait été une année fatidique, une année ou ses intentions avaient été clair de A à Z, celle-ci l’était beaucoup moins. Elle ne passait plus tous son temps à étudier en prévision des BUSES, c’était du passé. Il ne lui restait que les ASPIC et donc, elle pouvait relâcher la pression, ne plus continuellement s’enfermer dans son dortoir. Elle avait trop de temps à tuer, et Jasper lui en avait que très peu pour elle; nouvellement prit avec des obligations temporaires. L’an passé, elle aurait passé à un autre mec, simplement parce qu’il était disponible et qu’il voulait la même chose qu’elle, là. Mais là, elle se sentait prisonnière et délaissée; et surtout terriblement frustré physiquement. Alors elle flirtait avec Padraig dans la salle commune, ou plutôt elle se convainquait qu’elle ne flirtait pas et passait juste un très bon moment avec le séduisant jeune homme avec aucune attente particulière même si elle savait que les dortoirs des garçons n’étaient qu’à deux pas, qu’elle connaissait le chemin comme si elle avait construit elle-même les couloirs. Qui avait-il de mal à s’intéressé à un nouveau ? Rien. Du moins, tant que ça restait … juste platonique, non ? Quand elle vint se coucher, elle se sentait heureuse et malheureuse. Heureuse d’avoir passé une super soirée, et malheureuse parce qu’elle avait des remords à cause de toutes ces pensées qui l’avaient hanté. Elle roula en boule dans les couvertures, calla un oreiller entre ces bras comme pour faire un câlin à quelqu’un puis s’endormit avec en tête qu’il faudrait un jour qu’elle adresse ces besoins, tout ces besoins. Elle était en manque depuis la fin d’année, à quel moment finirait-elle par craquer? Elle fit des rêves particulièrement troublants jusqu’à ce qu’une déflagration du réveil d’un coup.

Le cœur en vrac, en pleine confusion, elle pensa que le son venait d’un de ces rêves avant de revenir à la réalité. À peine tourna-t-elle la tête qu’elle nota que ce n’était pas son habituelle colocataire qui était assise elle aussi dans le lit. Le coussin callé contre elle, dans une demi-pénombre, Gwendolyn ne dit pas grande chose, outre qu’elle passa sa seconde main dans les couvertures pour prendre sa baguette.

Protego Totalum. Cria-elle en agitant sa baguette.

Le très léger scintillement d’une surface se fit du devant de la porte de la chambre commune puis tranquillement engloba tout autour d’elle. Elle maintint sa baguette levée avant de se relever sur ces genoux aux travers de ces couvertures. Sa chemise de nuit blanche pendant en bas d’une épaule, ses cheveux chiffonnés, Gwendolyn surveillait que le globe descendait de toutes côtés possibles à sa vue.

Lumos? Quelqu’un?

Peut-être que les plus jeunes avaient trop peur pour penser, ou simplement attend-il de comprendre ce qui se passait pour agir, mais une chose était plutôt clair, la lumière aurait un effet apaisant sur tout le monde et aiderait à voir les choses tel qu’ils étaient; et non s’imaginer des ombres mouvantes, ou quelques cauchemar insu de l’imagination plutôt que la réalité.

Dé ICI - Réussit

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Les dames d'abord - Sortilèges

Je me suis inquiétée pour le Professeur Aylmer lorsque j'ai appris que les cours de Sortilèges étaient annulés pour la semaine. Je me suis demandée si cela avait un lien avec la mort de cette Michaela - que je ne connaissais pas. Ou peut-être était il malade ? Peu importe la raison, je n'ai vu qu'une mauvaise nouvelle là où les autres élèves voyaient un motif de réjouissance. La seule petite lueur au milieu de cette sombre nouvelle, c'est qu'au moins, cela me fera une occasion de moins de me ridiculiser devant tout le monde parce que je suis incapable de lancer un sort correctement.

Je n'ai pas fait long feu après le dîner. J'évite de me promener seule dans les couloirs lorsque le soir arrive, cela me rappelle trop cette fameuse nuit où le feu a ravagé le château et ma peau par la même occasion. Par ailleurs, j'essaie d'éviter de croiser Adrian sinon il me suit jusque dans mon dortoir et c'est la catastrophe. Heureusement, ce soir il n'apparaît pas par surprise au travers d'une armure. Je traverse la salle commune des Serdaigles, adresse un petit signe timide de la main à Harriet et file dans mon dortoir. Je ne tarde pas à me glisser sous mes draps, après avoir bu un bon litre d'eau, et à sombrer dans les bras de Morphée.

Je suis réveillée par un vacarme inhabituel. J'ai le sommeil léger, je me redresse donc immédiatement dans mon lit. Mon coeur bat la chamade, surtout que je suis seule dans mon d... Hein ? Mes yeux s'habituant à l'obscurité, je distingue d'autres silhouettes qui émergent des lits à baldaquins. Comment est-ce possible ? Le brut s'accentue, j'ai l'impression qu'on donne des coups de poings enragés dans la porte du dortoir. Pétrifiée par la peur, je fixe le maigre rempart de bois qui s'enfonce sous la force des coups. Je vais mourir.

(c) Liliana

Les dames d'abord

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Le début d’année n’avait pas été de tout repos et en se glissant dans son lit, ce soir-là, Kathleen s’était demandé si elle ne devrait pas envisager de prendre quelques gouttes de philtre anxiolytique. Mais elle y renonça et finit par sombrer dans un sommeil profond. Du moins, c’était le souvenir qu’elle avait quand elle se réveilla à-cause d’un bruit sourd depuis l’autre côté de la porte. Une première année avait peut-être besoin d’aide et venait réclamer le câlin d’une grande. Une baguette s’alluma dans le noir et Kathleen fronça les sourcils. Pourquoi une Serpentard se trouvait-elle là ? D’ailleurs, Gwendolyn lui semblait être en Cinquième Année. Elle aperçut deux trois visages enfantins. Il y avait des Première Années, déjà.

Les questions qu’elle se posait furent interrompues par un nouveau coup sourd de l’autre côté de la porte qui la fit sursauter et tourner la tête dans cette direction. La peur se faisait sentir à-travers ce qu’à-défaut d’autre chose, il fallait bien appeler un dortoir. Des bruits de bousculade se firent entendre et la jeune fille eut soudain peur que quelqu’un se soit fait mal à-cause du mouvement de panique causé par le bruit de l’autre côté de la porte. Il fallait voir si tout allait bien pour tout le monde, et il n’y avait pas énormément de moyens d’y arriver.

« Lumus Solem ! », lança-t-elle et une lumière vive parcourut tout le dortoir, leur permettant d’entrevoir pendant un instant les personnes qui s’y trouvaient. « Tout le monde va bien ? Quelqu’un est blessé ? »

Machinalement, elle tenta de vérifier sur elle-même et au pied de son lit si elle avait sa réserve de potions. Il ne lui avait pas semblé percevoir de blessure grave, mais la lumière qu’elle avait projetée était éphémère et elle n’avait pas une vision parfaite sur l’ensemble de la pièce. A priori, elle n’avait pas de quoi soigner les personnes ici. Elle était capable de pratiquer quelques soins de base, mais sans son matériel, ça n’irait pas très loin si quelqu’un se faisait mal. Elle espérait qu’on n’en arriverait pas là.

La soirée c’était déroulée paisiblement à papoter quidditch avec les filles avant de retourner dans le dortoir avec @Bella Summers. Rien de notable ne s’était produit, si ce n’était un peu plus de temps libre avec la suppression des cours de sortilèges. J’espérais qu’Aylmer n’avait pas choppé une saloperie magique ou l’envie de déguerpir de Poudlard. J’aime bien Aylmer, il a l’air un peu ronchon comme ça, mais je le trouve cool et il a le mérite de ne pas nous prendre pour des cons. Un bruit sourd me réveille. Je mets quelques secondes à imprimer que je suis bien dans un dortoir mais pas le mien. La porte vibre sous des coups. Je manque de paniquer, mais constate que nous sommes nombreuses, et de toutes les maisons. « C’est un peu tôt pour Halloween » dis-je en m’étirant et me frottant les yeux. Une serpentard lance un protego avec succès et demande si on peut allumer la lumière bon point. Mais ça risque de bloquer une baguette ? Il faudrait peut être allumé une torche ou la cheminée. Je n’ai pas le temps de répondre que Kathleen se charge de l’affaire.

Je fais un signe à @Eléonore G. Wright et à @Bella Summers avant de me diriger vers @Elinette S. Rosier qui semble à la limite de tourner de l’œil : « C’est sûrement organisé par l’école. Ça veut pas dire que c’est une bonne idée, mais ça va le faire on est toutes ensemble. » Bizarrement, s’il y a bien une chose en laquelle j’ai confiance à Poudlard, c’est qu’en y mettant du nôtre, avec ou sans adulte, on arrive toujours à trouver un truc.
Je regarde autour de moi et cherche une brillante idée… J’hésite à lancer un collaporta, mais si ce truc est décidé à éclater la porte, qu’elle soit collée ne changera rien. Je décide plus tôt de barricader l’entrée, ou du moins d’essayer. Mais d’abord, j’essaie de jeter un œil par le trou de la serrure. J’aperçois brièvement quelque chose, mais je n’ose pas m’attarder.

« Locomotor barda » lançai-je en direction d’une grande armoire. Maintenir le sortilège me demande un petit effort. « Je ne sais pas à qui elle est, mais j’espère qu’elle est bien remplie ». dis-je en désignant le meuble.

« Je crois que j'ai aperçu quelque chose...mais je ne sais pas trop ce que c'était. Est-ce qu'on pourrait allumer une torche ou la cheminée, pour personne ne soit bloqué avec le lumos? » dis-je plus timidement qu'à l'accoûtumée.

Le hasard*

Pair : j'aperçois furtivement quelque chose @Professeur W. Aylmer
Impair : nada

+

Locomotor Barda:

2-5 : Pile devant la porte
3-4 : Il va falloir mettre un peu de muscles pour pousser.
1-6 : pff c'est trop lourd

En glissant furtivement son œil vers le trou de la serrure, Roxy avait pris des risques inconsidérés. Peut-être était-ce de sa part la marque d’un courage insolent, ou le témoignage d’une grande insouciance... mais qui, à Poudlard, l’était encore réellement ? Après des drames, des morts et des attentats, il fallait être brave, suicidaire ou particulièrement pragmatique pour garder son calme dans les situations les plus déstabilisantes.

Tous n’étaient pas aussi sûrs d’eux que la poufsouffle, d’ailleurs, comme en témoignait la réaction – très saine – d’Elinette. Peut-être ne pouvait-elle se vanter d’une témérité digne de celle de ses camarades, mais c’était là ce que recherchait l’enseignant : il était face à des adolescents, voire dans certains cas face à des enfants, il n’espérait pas découvrir le prochain héros de la décennie. Son désir était infiniment plus simple : les placer dans une énième situation de stress, voir comment ils réagissaient et ce dont ils étaient capables. Un bon sorcier n'était pas celui qui parvenait à retenir des formules complexes, mais plutôt celui qui parvenait à garder le calme nécessaire. Lancer un sortilège ne consistait pas simplement à réunir connaissance, bonne diction et mouvements clairs.

Roxy gardait la tête froide, prodiguant des paroles réconfortantes avant de s’enquérir de la situation... elle se mettait dans une position potentiellement dangereuse, mais une chance – qui n’était pas sans liens avec la présence attentive de Wenceslas – lui épargnait bien des soucis. Nulle folie ne vint, pour l’heure, la frapper. La brève vision qu’elle eut au travers de la porte était même plutôt sympathique, si l’on en oubliait les coups qui continuaient à abîmer le bois de la porte. Grace aux efforts de @Kathleen Kirte, la jeune femme pouvait distinguer une forme dans l’obscurité et même quelques couleurs chatoyantes. Une brise vint chatouiller son iris en une sensation assez désagréable : une paire d’ailes très colorées battait furieusement et une forme indistincte frappait parfois contre l’entrée de la pièce. Un oiseau sans nul doute, plus grand qu’un hibou de bonne envergure.

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@Roxy M. Reid a donc une première information : pour l’heure, elle est la seule à savoir ce qui est écrit plus haut. Pour votre parfaite information, sachez qu’il y a deux choses importantes à déduire de ce qui est écrit au-dessus (deux « détails » permettant plus ou moins de comprendre ce qui vous attends derrière la porte).

Pour l’heure, il n’y a donc pas d’évolution particulière, je laisse encore du temps aux autres personnes de poster sereinement si elles le veulent. N’hésitez pas à venir me voir si vous des questions (ou comme Roxy, une action un peu particulière qui justifie que j’intervienne plus tôt que prévu Brooklyn

).

Vu que j’ai oubliez de le dire la première fois, j’en profite pour signaler que ce qu’il se passe dans ce dortoir ne concerne que celui-ci. Messieurs, inutile de chercher de l’inspiration chez vos camarades, j’ai prévu des animations très différentes (seul le début était identique).

ANAPHORE

Azure & avec les filles de Sortilège et un professeur qu'on voit pas

Les dames d'abord

Pas de potion cette nuit, elle avait pris la décision en songeant qu’elle aurait une journée facile le lendemain. En regardant les fioles dans son pyjama à carreaux, Azure jouait nerveusement avec ces cheveux détachés vaguant sur son épaule. Elle martela ses oreillers tout en regardant la lune dont elle percevait la rondeur par la fenêtre à carreaux. Arriverait-elle à lâcher prise et s’endormir ? Elle attendait patiemment que le sommeil l’emporte, ne sachant s’il serait doux et salvateur ou terrifiant et épuisant. C’était-elle endormi ? Si oui, le temps c’était très vite écoulé avant qu’elle ne se réveille. Des coups, elle entendait des coups. Des voix, elle entendait des voix. Se retournant face première dans son oreiller, fatiguée et éreintée, Azure aurait voulu oublier le monde autour d’elle le temps d’avoir un instant de béatitude, mais c’était finalement trop demander. Quand un lumos fût lancé, nul doute, elle n’était pas vraiment dans sa chambre. Malgré l’oreiller, l’éclat était trop vif et puis, maintenant qu’elle rageait elle entendait les réactions de certaines personnes apeurées qui paniquait clairement en dessous de leur couette. Résignée, Azure plissa les yeux avant de ronchonner et s’asseoir elle aussi dans son lit. Ils y avaient une armée de fille ici. Nul doute, soit c’était un super rêve collectif, soit c’était une mauvaise blague, dans tous les cas, la Gryffonne n’était pas vraiment d’humeur à succomber à quoi que ce soit autre qu’au sommeil.

Quelqu’un lança qu’on devrait s’occuper d’allumer les torches à la place, et levant un regard en notant le mur près d’elle, Azure se mit à la tâche. Un de faite. La torche sur le mur droit brillait doucement d’une lumière rougeâtre. Paresseuse et surtout les yeux collés dans le sommeil, elle se leva pour allumer la seconde, tenta par deux fois et grogna avant de lever les bras avec impatiences.

Saleté. J’arrive à rien.

Elle agitait sa baguette avec aigreur avant de jeter un coup d’œil à celle qui avait proposé d’allumer les torches, qui déplaçait maintenant un meuble devant la porte. Mais elle avait quand même réussi à en allumer une. Était-ce parce que la suivante se trouvait particulièrement proche de la porte qu’elle avait du mal à se concentrer, ou juste parce qu’elle manquait de sommeil, comme tout le monde.

T’a vu quelque chose? Dit-elle en levant un regard vers la Poufsouffle. Avant de lancer un dernier Incendio vers la torche à côté du meuble déplacé. Elle souffla, un peu plus satisfaite d’elle-même avant de bailler au corneille. Bizarrement, la porte avait l'air beaucoup moins effrayant avec le meuble devant; le seul problème c'était que ... ce qu'il y avait dedans n'arrêterait pas de ci-tôt de cogner. Car soit son but était d'entrée, ou de sortir de là, et clairement, elles étaient toutes sur son chemin, peut importe ce que c'était.

Lancer de dé

@Roxy M. Reid

Grâce à une jeune gryffonne nous avons un peu plus de lumière. Une bonne chose de faite. Elle ne manque pas de me questionner. Je réfléchis.

J'ai aperçu seulement furtivement quelque chose. Déjà l'image s'est estompée. Je n'ai pas osé m'attarder, des fois qu'on me regarde en retour. Je suppose qu'on peut lancer un sort par le trou d'une serrure.
"Je ne sais pas trop." hésitai-je. Je prends le temps de fermer les yeux, mais le bruit incessant des coups contre la porte me déconcentre. Je me bouche les oreilles, écoutant le martèlement du sang dans mes tempes, les battements de mon cœur.
" Je crois que c'était des bruits…d'ailes. D'ailes colorées, fuschia, flashy en tout cas. Avec des plumes. J'ai pas pu le voir en entier, donc assez gros je suppose."
Je savais déjà qu'on allait pas trouver la manœuvre très utile et maintenant la porte était bloquée. Mais je ne voudrai pas griller la priorité à Artemis sur les yeux de verre et me faire trucider le globe oculaire par un animal, une créature ou une chose reloue. Merci mais un peu d'intégrité corporelle encore s'il vous plaît. "J'y connais pas grand chose en créatures magiques."

Mais elles ont souvent le potentiel de casser les couilles. A moins d'être un boursoufflet. Un peu honteuse, j’ai une idée. Le genre qui ne plairait pas aux défenseurs des animaux. Et à ceux qui ne se salissent les mains qu’armés d’une baguette. Je n’ose pas vraiment le formuler à haute voix. Je crois que mes camarades de maison savent que je ne suis pas une psychopathe, mais je ne connais pas vraiment toute l’assistance. Après tout, je m’étais déjà entraîné quand j’étais plus jeune à balancer mon marteau et à le faire revenir vers moi avec un sortilège. Quand on ne peut pas se fier à sa baguette, c’est pas plus mal de savoir jeter des choses. Quelque part... ça me rappelle aussi les ateliers de survie de Londubat.

Il y a peu de chances que j’arrive à viser un oiseau (on se souviendra de mes piètres performances quand il s’agit de viser des anneaux alors un truc qui vole par nature…) avec un projectile. Mais si j’arrive à chopper ma batte, je peux peut-être l’assommer à sa sortie ? ça marche avec les cognards après tout !

2, 3 & 5 : réussite accio batte (informulé)
reste : échec

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'Le Hasard' : 1

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Bella était plutôt contente de cette nouvelle rentrée. Mis à part le drame du premier jour avec cette élève dans le train, les choses avaient repris leur cours de façon assez fluide. Elle avait profité de l'annulation des cours de sortilège pour aller s'entraîner au Quidditch aussi souvent que possible. Les sélections ne s'étaient d'ailleurs pas trop mal passées pour elle. Elle attendait tout de même la décision de Misha avant de se réjouir. Elle avait pu passer la soirée avec Roxy, ravie de retrouver son dortoir et la présence de son amie. Comme tous les soirs, elles avaient pu papopter de tout et de rien avant de se coucher. C'est un bruit sourd contre la porte du dortoir qui la réveilla en sursaut, comme d'ailleurs tout le monde dans le dortoir. Sauf que depuis l'an dernier, "tout le monde dans le dortoir" ne se résumait qu'à Roxy et elle. Ce qui n'était pas le cas, là, tout de suite, maintenant. Bella se frotta les yeux pour ajuster sa vision et réalisa qu'elle n'était même pas dans le dortoir dans lequel elle s'était endormie.

- Okay... ça c'est pas commun. Gémit-elle en se glissant hors du lit. Elle ne savait pas trop comment réagir ni quoi penser. Elle était pour l'instant un peu désorientée. Qui ne le serait pas, à se retrouver au saut du lit dans un endroit inconnu ? Comme les coups contre la porte n'avaient pas cessé et même empiraient, elle eut cependant le réflexe de sortir sa baguette comme toutes ses camarades.

Des filles commencèrent à lancer des sorts et Bella profita de l'agitation ambiante pour observer et réfléchir. Foncer tête baissée n'était pas vraiment sa manière de procéder. Sauf quand il s'agissait d'agir dans le cadre de ses activités de sauveteur où elle était entraînée pour réagir au quart de tour. Mais sauver quelqu'un de la noyade était une chose connue alors que là, elle ne savait pas ce qui était en train de se passer. Elle écarta par exemple l'idée qu'elles aient toutes été droguées et kidnappées. Comment ? Parce que les tentures des baldaquins représentaient les quatre maisons de Poudlard. Qui serait assez tordu pour pousser le détail aussi loin si c'était juste pour kidnapper un groupe de filles ? D'ailleurs, Roxy exprima ses pensées en expliquant que c'était sûrement organisé par l'école. D'accord... si c'était vrai, alors elle comprenait pourquoi Poudlard avait la réputation d'être l'une des meilleures écoles de sorcellerie dans le monde. Parce qu'elle admettait volontiers qu'elle n'avait jamais vécu de situation pareille dans son école en Australie. Une question de moyens, certainement...

Bella regarda une à une les filles présentes et, à quelque chose près, elle put déduire qu'elle et Roxy faisaient partie des plus âgées. Son instinct lui dicta alors la première chose à faire qui lui semblait la plus logique. Elle prit la parole, assez fort pour que tout le monde entende malgré le vacarme.

- Les plus jeunes ou ceux qui ne se sentent pas d'affronter quoi que ce soit ou qui se soit, mettez-vous au fond du dortoir, à l'opposé de la porte, et restez ensemble !

Une fille avait lancé avec succès un Protego Totalum, ce qu'elle trouva être une brillante idée, tandis que deux autres filles avaient permis à la pièce d'être éclairée. De son côté Roxy avait déplacé une grande armoire devant la porte avant que celle-ci ne cède. Bon, pour la première étape nommée "protection", elles étaient parées, du moins pour l'instant. Bella se posta à côté de Roxy et essaya de dédramatiser comme elle put, plus pour se rassurer elle-même qu'autre chose en vérité.

- Ça leur arrive souvent de faire ce genre de choses à Poudlard ? Lui demanda-t-elle, reprenant l'idée qu'elle avait exprimée plus tôt que toute cette mise en scène était organisée par l'école. La baguette pointée vers la porte elle se pencha vers Roxy pour lui murmurer.

- Perso, j'aurais plus été tentée d'ouvrir carrément la porte histoire de savoir ce qu'on doit combattre. Parce que là, c'est le fait de ne pas savoir qui me fait flipper... Concéda-t-elle. Alors Roxy, qui avait pu furtivement jeter un œil par le trou de la serrure expliqua ce qu'elle avait vu.

- Un gros oiseau, avec des ailes colorées... Répéta-t-elle d'un air concentré. Attends, attends, laisse-moi réfléchir... Poursuivit-elle en essayant de passer en revue ses connaissances sur les animaux magiques. Un oiseau-tonnerre ? Proposa-t-elle soudainement. Roxy, est-ce que tu as vu des motifs ? Nuage ou soleil ? Ou juste des couleurs ? Parce que là, comme ça c'est la première chose qui me vient à l'esprit pour un gros oiseau avec des ailes colorées.

Les dames d'abord

Violet & les filles

Violet ouvrit les yeux d’un coup, alarmée, réveillée par la puissance d’une voix qu’elle reconnut sans trop de mal. Gwendolyn. Elle prit quelques secondes à émerger de son sommeil, se demandant d’abord si elle n’avait pas rêvé. Qu’aurait fait une Serpentard dans le dortoir des Serdaigle ? Mais en regardant autour d’elle, dans la pénombre, elle comprit qu’elle n’était plus au même endroit où elle s’était endormie la veille. Qu’est-ce qu’il se passait, encore ? Déjà ennuyée par ce genre de péripéties, elle se leva et chercha sa baguette tout autour d’elle. Ce fut le Lumos Solem d’une autre élève qui lui permit finalement de la retrouver, par terre, un peu à droite de ses pieds. Violet la saisit et prit un instant pour analyser la situation. Il y avait principalement des conversations paniquées d’étudiantes – que des filles, de ce qu’elle voyait – mais aussi et surtout des bruits légers mais menaçant derrière la porte, comme si quelque chose essayait d’entrer. C’était un coup monté, une sorte de grosse blague qui ne faisaient pourtant rire personne, la Serdaigle en était quasiment certaine. Était-ce encore l’une de ces inventions pour les faire travailler en équipe ? Violet détestait ça. Pourquoi tout le monde voulait les voir tous coopérer ? Elle avait toujours largement préféré accomplir les choses seule.

L’une des Poufsouffle, plus âgée qu’elle, prit l’initiative de bloquer la porte avec un meuble, après avoir jeté un œil par la serrure. Lorsqu’elle expliqua ce qu’elle y avait aperçu, Violet se rapprocha doucement, curieuse aussi de savoir ce qu’il pouvait bien y avoir derrière la porte. D’après elle, il s’agirait d’une créature ailée, de couleur flashy, et de grosse taille. La Serdaigle laissa le groupe discuter sans elle, elle n’avait pas plus que ça envie de prendre part à la conversation, mais réfléchit tout de même de son côté, se rappelant les livres sur les créatures magiques qu’elle avait pu lire, tentant d’identifier ce qu’avait pu voir l’étudiante Poufsouffle. Elle en avait lu un récemment, pendant les vacances d’été, qu’elle avait emprunté à Lilith. Elle aurait aimé l’avoir avec elle, mais tant pis, faute de pouvoir le feuilleter directement, elle allait devoir faire appel à sa mémoire. Elle entendit quelqu’un parler d’oiseau-tonnerre, mais Violet n’était pas convaincue, il lui semblait que ceux-ci étaient plutôt de couleur dorée que fuchsia. Un phénix, peut-être ? La Serdaigle ne resta pas longtemps sur cette idée, ces oiseaux n’étaient généralement pas si larges, de ce qu’elle savait. Un Fenghuang ? Non, probablement pas, pas ici en Ecosse. Et puis, rien ne disait vraiment que c’était une créature magique, finalement. Peut-être que ce n’était rien de plus qu’une perruche.

Quoi qu’il en soit, ça ne les aidait pas plus que cela. Elles allaient rester bloquées toutes ici tant qu’elles n’ouvriraient pas la porte, quitte à devoir affronter un gros animal. L’une des Poufsouffle avait affirmé qu’elle aurait préféré l’ouvrir et Violet était du même avis. Tout plutôt que de rester enfermée ici, sans ses bouquins et surtout sans sa tranquillité. Et puis, comment pourrait-elle aller en classe, si elle restait là ? Baguette en main, le visage complètement tourné vers la porte, la Serdaigle finit par annoncer :

« Je pense qu’on n’aura pas trop de choix, il faudra bien ouvrir cette porte à un moment ou un autre. Peu importe ce qu’il y a derrière, si on lui lance un Immobulus directement, ça devrait nous faire gagner un peu de temps. »

Elle n’aimait pas le moins du monde cette idée de travailler en groupe, mais il fallait bien qu’elle l’admette, elle ne pourrait pas non plus faire ça toute seule. Si l’on suivait son idée, il fallait une personne pour ouvrir la porte et au moins une autre pour lancer le sort immédiatement sur la créature. Voire plusieurs, pour être sûre que cela fonctionne.

code by exordium.

Les dames d'abord

@Roxy M. Reid

Eléonore était partie se coucher relativement tôt ce soir là, fatiguée par cette rentrée et par le rythme scolaire dont elle avait perdu l’habitude. Elle n’avait pas tardé à s’endormir, non sans avoir échangé quelques mots avec Haley. Elle était donc dans un sommeil profond quand elle entendit des sortes de coups contre la porte. Elle roula sur le ventre sans ouvrir les yeux et gémit

- Haley, ça doit être un premier année pour toi.

Elle pensait qu’on la laisserait en paix. Mais non, le brouhaha s’intensifia avec des voix qui ne ressemblaient en rien à celle de sa colocataire. On aurait dit …

- Gwen ?

Elle avait lancé cette question d’une voix pâteuse et était sortie péniblement du lit. Là, elle découvrit des filles d’autres années et d’autres maisons qui avaient l’air aussi perdues qu’elle. Elle regarda d’un air hagard la porte qui tremblait et se pinça brutalement pour vérifier qu’elle ne cauchemardait pas. La douleur acheva de la réveiller et elle bondit vers son lit. Elle tâtonna jusqu’à attraper sa baguette, puis elle rejoignit rapidement Roxy qu’elle avait repérée quelques instants avant. Celle-ci était en train d’expliquer à une serdaigle que tout ce cirque était organisée par l’école et elle grimaça. Comment sous la direction de Monsieur Armitage pouvait-on se retrouver dans une telle situation ? Il avait l’air assez sain d’esprit pour ne pas cautionner qu’un professeur use de méthodes proches des mauvais traitements.

- Peut-être que le but c’est d’être assez courageux pour ouvrir la porte ?

Un nouveau coup ponctua sa question, faisant presque trembler les murs et les autres l’observèrent avec scepticisme. Elle haussa les épaules pour indiquer qu’elle n’avait pas anticipé une telle réaction, quand Roxy se précipita pour regarder par le trou de la serrure. Elle retint son souffle en la voyant si téméraire, écarquillant les yeux avec appréhension

- Fais attention !

Heureusement, elle revint en un seul morceau et avec ses deux yeux intacts. Elle résuma ce qu’elle avait vu et Léo grommela, toujours grognon de ce réveil en fanfare

- T’es en train de dire qu’on se fait bizuter par une saleté de piaf ? Genre que le truc traumatisant derrière la porte est un poulet géant ?

Si c’était le cas, sortez le barbecue, nuggets pour tout le monde. Et après qu’on la laisse dormir. Léo observa la pièce et grimaça à l’idée des autres. Ce n’était pas faux qu’il faudrait ouvrir un jour, mais ce n’était pas non plus l’idée du siècle

- La pièce va devenir exiguë s’il y a un monstre et des filles terrifiées qui jettent des sorts. Ca va être la débandade.

Est-ce qu’il ne fallait pas plutôt organiser une expédition avec les plus vieilles, pour une meilleure maîtrise de la magie, et les plus téméraires ? Comme cela, si l’idée était mauvaise, le deuxième groupe pourrait prendre le relai et tenter autre chose. De toute façon, si un professeur était derrière tout ça, elles ne risquaient pas non plus la mort. Ca aurait fait désordre de tuer toutes les filles de l’école.

Code by Joy

Les dames d'abord

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Kathleen avait réussi son sortilège et avait réussi à illuminer la pièce. Elle n'avait pas vu grand chose pour l'occasion, mais cela avait permis à sa camarade qui était en train d'observer d'apercevoir quelque chose. Il s'agissait d'une créature, apparemment de type oiseau, dont les plus âgées essayaient de déterminer ce que c'était et comment on pouvait l'affronter. Kathleen écoutait ses camarades se poser des questions et tenter d'évaluer la situation, l'esprit envahi par un peu de confusion et d'inquiétude. Si ça ne la dérangeait pas de participer à l’effort pour se protéger et pour s'assurer qu'il n'arrive rien à personne, elle n'était pas enchantée par l'idée de s'en prendre à une créature.

« S'il y a vraiment un oiseau-tonnerre ou toute autre créature cet endroit, il vaudrait mieux essayer de trouver une solution pour éviter les attaques sans le blesser. Je ne dis pas que nous devrions risquer notre sécurité, mais une créature n'est jamais volontairement agressive et certainement pas gratuitement. Elle répond à un instinct. »

S'ils laissaient entrer la créature et qu'ils commençaient tous à se battre contre elle, non seulement les plus jeunes seraient terrorisés et risquaient de lancer des sorts à l'aveuglette pour un résultat probablement dangereux, mais en plus, il était certain que cela finirait par blesser la créature et une bête blessée pouvait être infiniment plus dangereuse qu’une bête en pleine forme. Si, au final, le seul résultat valide était de la tuer, Kathleen se refusait à participer à ce défi. Il était absolument hors de question pour elle d'en arriver à une telle extrémité.

« Il ne faut pas la faire entrer. Il faut établir un plan et que certaines d'entre nous se glissent au dehors. Je pense que c'est le seul moyen d'être sûres qu'il n'y ait pas de blessés et si on veut éviter d’effrayer cette créature, au risque qu'elle nous attaque. De toute façon, si votre plan consiste à la blesser, ne comptez pas sur moi, je ne marche pas. »

Gwen & avec les filles de Sortilège et un professeur qu'on voit pas

Les dames d'abord

Gwendolyn avait toujours été doué avec sa baguette; même à demi-endormie elle réussit sans mal à lancer un sortilège pour protéger le groupe dans un dôme. Puis demandant que quelqu’un allume, les chose s’était par la suite déroulé assez rapidement. Une baguette s’illumina, dévoilant peu à peu le décor mais aussi les demoiselles dans leurs lits. Une particulièrement audacieuse alla jusqu’à la porte pour observer par le trou de la serrure avant d’y déplacer un meuble devant; révélant aux demoiselles quelques détails sur l’objet ou plutôt la créature qui s’activait derrière la porte. Le sortilège bien campé, elle observa son sortilège couvrir l’ensemble des lits et répondit d’allant à Léo qu’il notait sa présence dans la chambre commune.

Oui. C’est bien moi.

Sa chemise de nuit blanche pendant d’un côté et laissant voir son épaule nue ne la gêna même pas pour se poser la question si elle se lèverait ou non; en fait, elle se jeta hors de ces couvertures pour observer par les fenêtres d’où perçait une faible lueur. Et qui peut à peu disparaissait par l’intervention d’une jeune fille qui s’amusait à allumer les lanternes une à une. Gwen tira le rideau afin de déterminer ou elles se situaient en écoutant d’une oreille attentive le discours de plusieurs qui s’activaient à annoncer les quelques faits qu’elles avaient recueillis. Certaines annonçaient vouloir ouvrir la porte, d’autre simplement la barricadé; pour finir le problème restait le même; la bestiole était enfermée dans ce qu’on pensait être un genre de garde-robe mais qui était finalement leur unique sortie; et elles, elles étaient piégées tant qu’elle n’avait pas trouvé un moyen d’en venir à bout.

Cet animal est aussi piégé que nous. Il doit être aussi furieux d’avoir fini entre quatre murs en plein milieu de la nuit. Il avait de la lumière de l’autre côté de la porte ? Moi j’aurais une peu paniqué si on m’avait enfermé dans une pièce exigüe et m’y réveillé par le ronflement d’un groupe de gamine. J’connais pas grand-chose aux créatures, mais j’imagine que ce ne sont pas tous qui sont particulièrement à l’aise avec le noir complet, les pièces closes et aime d’être hors de son élément habituel à son réveil. Quel dehors ? Par ici ?

Elle joua avec la tenure un bref instant, puis opta pour voir si elle pouvait ouvrit une fenêtre ou pas. Son coup d’œil dehors pouvaient leur déterminer quelques options possibles, comme si c'était vraiment dehors entre autre. Les deux tresses pendant de chaque côté sur ces épaules donnaient à Gwen un air particulièrement enfantine, malgré qu’elle fût en 6e, et les balaya par en arrière avant de continuer à essayer de faire pivoter les fenêtres ou quelconque mécanisme qu'elle pouvait trouver à porter de main.

@Eléonore G. Wright @Professeur W. Aylmer

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Les dames d'abord

Cours surprise de sortilèges

Ce qui aurait du être une nuit ordinaire prend finalement une tournure inattendue : figurez-vous, chers lecteurs, qu'après m'être rassasiée dans les cuisines sur les coups de minuit, me délectant d'un peu de viande rouge sanguinolente, je suis remontée en catimini pour mes glisser dans mes draps. Mais alors que le sommeil me gagnait tout juste, un bruit sourd me sort brutalement de mon sommeil. Mes paupières se décollent difficilement, ma respiration s’accélère. Alertée et tous mes sens en éveil, je cherche autour de moi sa source, sans pour autant distinguer quoi que ce soit. Si j’attrape la petite maligne qui s’amuse à nous réveiller, je vous jure que je vais m’exercer au vaudou sur elle. Au début, je crois avoir rêvé... Mais quelques instants plus tard, c'est un nouveau son inhabituel qui résonne dans tout le dortoir. Je me redresse, passant une main sur mon front, avant de chercher à tâtons ma baguette sur ma table d'appoint... « Mais ça va pas… ?! » m’exclamé-je alors, me redressant subitement sur mon lit. Je m'attends à ce qu'une crétine de troisième année occupée à réaliser des expériences douteuses se manifeste pour se dénoncer, mais pas de réponse. J'entends quelques marmonnements s'élever, quelques petites étincelles illuminent l'extrémité des baguettes de mes camarades... J'ignore si c'est moi qui suis mal réveillée, mais il y en a un certain nombre que je ne crois pas avoir déjà vues. Ne me faites pas croire que je ne connais toujours pas la tête des filles avec lesquelles je vis, je ne suis tout de même pas si snob... « Qu’est-ce qui se passe, bon sang ? » lancé-je à leur attention, émergeant de mon lit, à peine vêtue de ma robe de nuit en satin. La honte, je ne suis même pas coiffée... Si seulement je pouvais jeter un sortilège d'amnésie à toutes ces filles pour leur faire oublier mon désordre capillaire, je n'en dormirais que mieux la nuit. Enfin, ça ne nous dit pas qui est responsable de ce vacarme... ! Tous les regards se tournent vers la porte, qui semble en être la source principale. D'ordinaire, elle donne simplement sur la salle commune... Mais j'ai bien l'impression que ce soir, les événements anormaux se succède.

J'entends une de mes congénères - une blondinette à frange - appeler autour d'elle, tandis qu'une grande brune balafrée au visage se risque à jeter un oeil au travers de la serrure. Intriguée, je la regarde faire... contrairement aux autres, elle a l'air de savoir ce qu'elle fait, alors j'imagine que c'est elle qu'il vaut mieux suivre si les choses venaient à mal tourner. Ca parle d'oiseau, de créatures, ou qu'en sais-je... Je hausse un sourcil : c'est sérieux ? Je veux dire, on est vraiment en train de se faire attaquer par un genre de... perruche magique dégénérée ? Elle nous décrit des bruits d'ailes, et pour être parfaitement honnête, tout ça ne me dit rien du tout. « Écoute chérie, tu as l’air de super bien t’y connaître, alors qu’est-ce qu’on peut faire pour se débarrasser de ça ? » préféré-je lui demander directement. Je sais me servir d'une baguette, mais je ne suis pas magizoologue, moi ! Alors, si elle a de bons tuyaux à partager avec le reste du groupe, c'est le bon moment pour les exprimer : on a qu'à dire que c'est son petit quart d'heure de gloire à elle. Une fille que je n'ai jamais vue, avec de longs cheveux bouclés châtains demande s'il s'agit d'un oiseau-tonnerre, et je hausse les épaules. Qu'est-ce que j'en sais, franchement ? On ne peut pas dire que ce soit très commun de voir débarquer une saleté de piaf hystérique au cœur de la nuit, alors j'imagine qu'il n'y a pas vraiment de protocole fixe. « On a qu'à tenter un sortilège assourdissant pour le faire reculer. » Et bien quoi ? Je propose, on ne risque pas de me reprocher de ne pas participer à l’effort collectif… ! Et puis, peut-être que des ondes sonores peuvent le faire reculer un peu, de façon à ce qu'il nous fiche la paix... Sans rire, au moins, à Ilvermorny, on pouvait dormir sans risquer de se faire attaquer par une bestiole furieuse..

@Roxy M. Reid

black pumpkin

Je soupirais, j’avais peut-être agis un peu impulsivement en barricadant la porte mais au moins on ne risquait pas de se faire attaquer par surprise. J’écoutais avec attention les questions de mes camarades et leurs suggestions :

« Un oiseau-tonnerre c’est super grand non ? Là ça avait effectivement plutôt excité et rapide, pas majestueux et imposant. » je réfléchissais à haute voix. « Et Gwen, c’était plutôt normal, comme les couloirs la nuit. » Il faisait sombre mais la lumière pénétrait malgré tout par les fenêtres après le couvre-feu, et toutes les torches n’étaient pas éteintes. J’avais pu distinguer la couleur, mais pas exactement l’oiseau.

« La majorité semble pour ouvrir la porte. Moi, j’avoue que je me méfie. Mais bon, c’est vrai qu’on ne va pas attendre le déluge et que s’il y a ce truc dehors c’est bien pour une raison. » Alors j’ignore s’il faut être courageux et ouvrir la porte. ça sonne surtout comme un bon gros piège à la Poudlard. Mais ce n'est pas moi qui décide. « Je peux déjà décaler l’armoire… Et il faudra que quelqu’un essaie de lancer à travers la serrure l’assurdiato… ou peu importe pour avoir un peu de répit le temps d’ouvrir la porte ? Perso, j'ai pas de problème avec le barbecue d'oiseau mystère, si ça peut éviter à quiconque d'être blessé, je suis pas de la ligue de défense des créatures magiques.»

C'est même le cadet de mes soucis, si tu m'attaques, je ne t'offre pas des fleurs. Chacun fera comme il veut en son âme et conscience.

Je me place en face de l’armoire pour la déplacer. Elle bouge à peine...
«« Si quelqu'un veut bien m'aider à la pousser un peu » Pour la discrétion, on repassera, mais au moins, on a accès à la porte. Il fallait bien que je me plante… Maintenant, voyons ce que mes camarades vont décider. Plus de bouclier, que des baguettes !

« Que celles qui préfèrent éviter la sortie reste près de Gwen, c’est elle qui maintient le protego. »

Locomotor barda :
2-5 : L’armoire recule suffisamment pour qu’on se faufile entre elle et la porte et qu’on l’entrouvre, mais pas trop pour rester une protection.
3-4 : la porte est totalement accessible.
1-6 : il va falloir m’aider à pousser et ça va faire du bruit.

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'Le Hasard' : 1

Les dames d'abord

@Roxy M. Reid

Eléonore leva les yeux au ciel quand une fille décréta de ne pas compter sur elle pour blesser la bête. Oui, alors, effectivement, ce n’était pas son truc de torturer les animaux et naturellement, son plan allait plutôt dans le sens d’immobiliser la volaille et de lui faire regagner l’air frais. Néanmoins si sa survie devait se jouer entre elle et un nugget enragé, elle ne voulait pas de la pacifiste dans son équipe. Elle ne lui sentait pas un instinct de survie suffisamment développé.

- Personne n’a dit qu’on voulait volontairement blesser la créature. Personnellement, je veux juste dormir.

Si les plus jeunes n’étaient pas en train de faire un raffut de tous les diables, elle se serait même probablement recouchée sans plus d’intérêt pour la scène. Si l’oiseau devait rentrer dans la chambre, il la penserait sans doute morte et l’épargnerait, au lieu des autres gosses qui émettaient des sortes de sons stridents. En tout cas, Roxy semblait comme toujours la plus pragmatique du lot et aussi celle qui avait les meilleures de chances de s’en sortir. Léo considéra donc qu’au-delà de toute loyauté amicale qu’elle lui devait déjà, le plus intelligent était sûrement de faire ce qu’elle disait. Parce que bon, survivre à l’hôpital pour mourir écrasée par un poulet, elle ne goûtait pas vraiment l’ironie. Voyant que son amie essayait de pousser l’armoire qui pesait un âne mort ou presque, Léo attrapa sa baguette et vint se poster près d’elle

- Je vais te donner un coup de main.

Pas sûre qu’à moitié endormie, elle arrive à quelque chose, mais parait-il que c’était l’intention qui comptait. Puis peut-être qu’à force de les voir s’activer, d’autres filles allaient les rejoindre pour participer et aider. Elle fondait des espoirs sur la nouvelle de chez Gryffondor qui venait de parler. Ou alors la Serdaigle à l'air réfléchi. Elles étaient assez vieilles pour gérer ce genre de situations d'urgence avec une forme de self-control. Quant à Gwen, difficile de lui en demander plus, elle était déjà un élément essentiel du plan avec le protego.

- Locomotor Barda !

Sortilège :
1 à 3 : A deux, la porte était accessible, youpi ! Par contre, cela fit un bruit de l’enfer, un truc à réveiller les morts.
4 : L’armoire bougea un peu mais pas suffisamment. Néanmoins, le bruit ne sembla pas calmer le gros poussin bloqué derrière
5 : Sa baguette cracha juste des étincelles. Le stress, la fatigue, tout ça.
6 : Force était de constater que l’armoire pesait une tonne. Il va falloir encore de l’aide, rien n’a bougé.

Voyant qu'elle venait d'échouer lamentablement à son sort, Léo poussa un sorte de sifflement furieux et rangea sa baguette pour aller directement pousser le meuble avec ses bras. Jamais mieux servie que par soi-même, j'vous jure.

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'Le Hasard' : 5

La journée avait été épuisante pour Haley ; entre les cours, les devoirs à peaufiner, l’entrainement de quidditch et sa ronde hebdomadaire, elle était retournée dans son dortoir plus exténuée que jamais. Sa colocataire de chambe s’était déjà abandonnée aux bras de Morphée, forçant la préfète à traverser le dortoir sur la pointe des pieds pour ne pas risquer de la réveiller, puis à son tour, elle s’était laissé emporter par le sommeil. L’avantage d’avoir un emploi du temps chargé était qu’elle mettait très peu de temps à s’endormir, comme ce soir-là. À peine la tête posée sur son oreiller que ses yeux se fermaient déjà, ne se rouvrant qu’à l’occasion d’un vacarme assez peu commun. Et pourtant, il lui en avait fallu du temps pour émerger, grommelant mollement quand Éléonore l’alpagua avec l’énergie d’un paresseux. « Mouaiiii. » Les premières années pouvaient bien attendre l’aube, non ? Rien n’était si important dans leur vie qui vaille de réveiller des grandes personnes, dont les emplois du temps étaient infiniment plus chargés que les leurs.

Elle aurait été prête à se rendormir, ses yeux papillonnants avec frénésie, mais le brouhaha s’intensifiait et une vive clarté vint la happer dans son demi-sommeil. Une rage soudaine abîma la tentation de rester dans son lit, et d’un coup la préfète se leva. Un peu éblouie, elle ne vit d’abord que sa voisine de lit. Puis d’autres silhouettes, quelques poufsouffles comme Bella et Roxy, ou plus improbable, Violet et Gwendolyn, qui n’avaient rien à faire dans son dortoir. Enfin, la lumière se fit à tous les étages dans son cerveau : elle n’était pas là où elle s’était initialement couchée. Attrapant sa baguette et le pull qui reposait constamment sur son lit, elle enfila ce dernier et s’avança vers les autres élèves. Elle resta quelques secondes silencieuses, tâchant de comprendre ce qui se passait autour d’elle. Les plus âgées des filles de sa maison avaient déjà bien les choses en mains, la cadette éclairait la pièce et commençait un plaidoyer en faveur de la protection animale. Haley leva les yeux au plafond, d’exaspération. « Kathleen, on a deux solutions : soit c’est encore un prof qui se joue de nous, comme le suggère Roxy, et la créature ne risquera pas grand-chose dans tous les cas, soit on est réellement en danger, et je préfère qu’on priorise notre bien être à celui d’une bête. » Son ton était sec et ne laissait place à aucune protestation possible. Qui était préfète, ici ? La gamine de quatrième année, ou elle ?

Le regard de la sixième année passa d’Agatha, qui proposait une stratégie d’attaque – ce qui était déjà plus pertinent que la solution guimauve de la benjamine – à Roxy et Eléonore, qui s’affairaient vers la porte. « Je m’occupe de l’assurdiato, dans ce cas. » Prenant tout son courage à deux mains, ce qui n’était pas une mince affaire, la préfète s’approcha, prête à lancer son sort sitôt l’entrée libérée... l’adrénaline l’aidait un peu à oublier qu’elle n’avait pas l’âme très brave ; être extirpée si abruptement de son sommeil avait au moins le bénéfice d’ôter un peu de sa raison qui, en un autre temps, lui aurait crié d’aller se cacher au fond de la pièce. « Les autres, vous feriez mieux de vous reculer, on sait jamais ce qu’il pourrait arriver... » Tandis que Léo luttait contre l’armoire, l’adolescente se glissa derrière elle, l’aidant un peu tout en scrutant l’endroit où devait apparaître la serrure. « Ah ! » Elle était là, à peine dégagée du meuble. Haley plaqua son corps contre le bois de l’imposant objet, et pointa sa baguette vers le trou. « Assurdiato ! »

1. Le sort fuse dans le trou de serrure ; tout porte à croire qu’il a fonctionné : une intervention du @Professeur W. Aylmer arrive bientôt pour préciser les effets.
2. Le sort fonctionne... mais l’espace pour le lancer semblait trop petit. Le sort ricoche sur le bout de serrure : une intervention du @Professeur W. Aylmer arrive bientôt pour préciser les effets
3, 4 & 5. Le sort échoue lamentablement. Quelques étincelles surgissent et semblent agiter un peu la créature de l’autre côté, mais rien de plus.
6. Le sort touche la serrure... et la fait fondre. Oups.

Un jet de lumière fusa de sa baguette et passa sans mal dans le trou de la serrure, sans rencontre la moindre résistance. Pas folle, la préfète se recula vivement de la porte, baguette toujours pointée vers l’entrée, le cœur battant la chamade. « Je crois que j’ai réussi... » L’oreille tendue, elle demeurait aux aguets, priant intérieurement pour que l’idée de la gryffondor soit la bonne.

@Eléonore G. Wright @Kathleen Kirte @Roxy M. Reid @Agatha Kline

Le membre 'Haley M. Strauss' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

Comme un être omniscient, Wenceslas suivait chacune des actions de ses élèves avec la plus grande attention depuis une lucarne magique placée dans un coin de la pièce. La coopération de certaines filles était surprenante d’efficacité, quoique quelques désaccords commençaient à faire jour. Il demeurait que certaines des plus âgées se distinguaient par leurs capacités à prendre les choses en main et garder la tête froide, des qualités importantes pour faire de bons sorciers. Des plus jeunes, il pouvait pardonner le manque d’initiative, mais il restait relativement satisfait de voir qu’aucune ne semblait rester trop en retrait. Bien.

Si l’attitude était au rendez-vous, encore fallait-il qu’elles se montrent efficaces. S’il avait été d’humeur taquine, il aurait pu rire de leur barricade vite avortée, d’autant plus en voyant mademoiselle Wright en venir aux mains pour combler son raté. Mais il appréciait toujours de voir les élèves donner du leur, même lorsqu’ils échouaient ; à défaut de briller par sa magie, elle se distinguait par son caractère volontaire – ou obstinée – ce qui était tout à son honneur.

L’enseignant notait chacun de ces détails d’un air presque distrait, ne prêtant finalement une attention toute particulière à ce dortoir que lors de la mise en place d’un plan plus précis. Suivant toujours l’action avec intérêt, il avait désormais sa baguette prête à agir en cas de besoin ; un le choix de l’assurdiato était intéressant. Mademoiselle Kline était arrivée trop récemment pour qu’il ait pu se faire une idée d’elle très précise, mais elle venait de captiver son attention, tandis que sa camarade lançait son sort. Il n’avait pas besoin de regarder de l’autre côté de la porte pour savoir ce qu’il s’était passé.

Pair. Apeurée par le silence soudain, la créature tambourina plus fort encore contre la porte, qui n’était désormais plus protégée par une quelconque armoire.
Impair. Le silence qui enveloppa la créature sembla suffisamment la déstabiliser pour qu’elle cesse de s’acharner contre la porte.

Quelques secondes durant, le temps sembla s’arrêter dans le dortoir... jusqu’à ce qu’une douce musique ne parvienne aux oreilles des élèves les plus proches de l’entrée de la pièce : @Eléonore G. Wright, @Roxy M. Reid et @Haley M. Strauss furent les premières à l'entendre.

Info supplémentaire : pour les personnes qui postent après (hormis Léo, Roxy, Haley et @Gwendolyn A. Chastel), deux choix s'offrent à vous :
Si vous vous êtes rapprochées de Gwendolyn, félicitations, vous êtes protégées et vous ne lancez aucun dé particulier (autres que ceux de vos potentielles actions, bien sûr).
Si vous estimez être trop loin de Gwendolyn, lancez un dé selon les instructions suivantes : vous avez une chance sur deux d'entendre le chant que perçoivent vos camarades.

Considérez que la porte est désormais dégagée, mais pas ouverte, et que la créature ne frappe plus. Si vous n'entendez rien, tout est calme, sinon... bon courage

ANAPHORE

Le membre 'Professeur W. Aylmer' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

Les dames d'abord

feat. les filles

La rentrée était déjà forte en rebondissement et tous les soirs la jeune rouquine partait se coucher exténuée de sa journée. C’est qu’elle donnait tout, consciente que cette année était décisive. Lorsqu’on leur avait annoncé que tous les cours de Sortilèges de la semaine avaient été annulés, elle n’avait pu s’empêcher d’être soulagée. Cela lui donnait plus de temps pour se concentrer sur d’autres cours et elle avait une chose en moins à se soucier. Pour l’instant. C’est donc en tombant littéralement de sommeil qu’elle finit par aller se coucher ce soir-là, ne prenant même pas la peine de se changer. Elle sombra alors dans un profond sommeil.

Elle fut réveillée en sursaut. Au début, elle crut qu’elle était encore plongée dans un rêve, mais la lumière vive de baguettes qui s’allumaient la poussa à ouvrir ses yeux lourds de sommeil. C’est alors que le bruit retentit encore, ce qui finit de la réveiller complètement. Déstabilisée, elle regarda tout autour d’elle. Elle se retrouvait dans un dortoir qui n’était pas tout à fait le sien et avec des camarades qui ne partageaient habituellement pas sa chambre. C’est comme si toutes les filles s’étaient retrouvées projetées dans la même chambre. Elle entendit des gens qui commençaient déjà à s’affairer tandis qu’elle cherchait du regard Murphy. Son attention fut vite reportée sur la porte d’entrée qui vibrait et menaçait de céder. Quelque chose s’obstinait dessus et voulait à tout prix rentrer. Lilith ne comprenait pas. Est-ce qu’il s’agissait d’un nouveau test ? Pourquoi est-ce qu’on les mettait toujours irrémédiablement dans des situations de stress de la sorte ? Impuissante, elle regarda ses camarades plus âgées prendre les choses en main. Roxy s’empressa de renforcer la porte avec une armoire, ce qui leur permettrait sans doute de gagner de précieuses secondes. Lorsque Bella recommanda aux plus jeunes de reculer vers le fond, Lilith se sentit concernée. Elle recula de quelques pas avant de s’arrêter net. Elle entendait une sorte de murmure strident qui n’avait rien à voir avec les bavardages des filles qui essayaient d’organiser la résistance. Obnubilée par cet espèce de murmure qui semblait provenir de la porte, elle s’approcha doucement pour se rapprocher de l’animation. A quelques pas d’elle, les filles parlaient d’un animal et se mettaient d’accord pour retirer l’armoire et ouvrir la porte. Haley commençait à prendre les choses en main, ce qui rassurait Lilith. Elle avait une confiance aveugle en son aînée. Mais déjà elle n’écoutait plus ce que disaient les filles. Quelque chose essayait de communiquer derrière la porte. Elle fronça les sourcils. Plus elle se rapprochait, plus cela lui semblait compréhensible. Pour autant, elle n’en comprenait pas le sens. Son grain de folie fait chanter ? Les Dieux sont étourdis ? Mais de quoi s’agissait-il ? D’un psychopathe derrière la porte ?

Et soudain, ce fut le silence complet. Comme si elle sortait d’une transe, Lilith regarda autour d’elle. Haley venait de jeter un sort qui semblait avoir fonctionné vu que la créature s’était calmée sur la porte. Les secondes semblèrent suspendues dans le temps. Puis venu de nulle part, une douce musique s’éleva dans les airs. Cette fois-ci, Lilith entendait plus distinctement les paroles. Comme attirée par la mélodie, Lilith s’approcha encore. « Vous entendez ? C’est en rime, on dirait un poème. » Commenta-t-elle en se concentrant sur les paroles. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle était la seule à comprendre ce que la créature disait.

made by guerlain for bazzart

Spoiler:

Après le volatile qui veut défoncer la porte, la défense de la nature, nous voici donc en train de nous faire bolosser par une putain d’armoire. « Putain, ce que ça me gonfle, je voudrais retourner me coucher en fait. » je grogne à l’attention de Léo, qui n’a pas plus de succès de moi avec cette foutue armoire. « J’espère que personne ne va venir chouiner qu’il fallait la laisser en place, parce que je le transforme en castor et il irai manger la planche » je murmure discrètement à mon amie. Heureusement super Haley vient nous prêter main forte, non sans rappeler qui était le boss ici. Je lui ferais bien un high five, mais je vais me tenir un peu.

Elle lance sans mal le sortilège « ouf, merci préfète, tu remontes le niveau… » dis-je en essayant de détendre l’atmosphère. Je ne sais pas trop à quoi ça va servir maintenant… A priori, l’oiseau a moins l’air de vouloir nous rentrer dans le lard : il ne finira peut être pas en nuggets avant la fin de la soirée. « Est-ce qu’il faut ouvrir la porte ? » c’est peut être juste le calme avant la tempête… J’espère que quelqu’un a un plan si on fait ça. On tend un drap et on espère qu’il se prenne dedans comme un pigeon teubé ? oui, on a des baguettes, tout ça tout ça, mais euh, la preuve en images que jusque-là ce n’est pas inutile d’avoir des mains et un plan B. Je m’apprête à prendre la parole quand une mélopée s’élève de derrière la porte. Lilith entend de la poésie. A moins qu’elle entende des voix, les fantômes, ça vole aussi.

Je me concentre et moi je ne comprends rien. « J’entends juste un chant agréable ». J’ai vraiment très envie d’ouvrir cette porte, on pourrait danser dans le couloir, et virevolter dans les airs, légers comme des spectres. Oh mais, j’ai promis à Eléonore de ne pas mourir tout de suite, et pour être un spectre, il faut être mort non ? Ah. Pourquoi j’ai cela en tête déjà ? Je regarde autour de moi. Ma baguette. Ah oui. Il fallait que je fasse quelque chose. A propos de l’oiseau. Peut-être que je pourrais le faire danser ?

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Pair : je lance bien un TARENTALLEGRA
1 : le sortilège qui passe mes lèvres malgré moi : Sonorus
3 : le sortilège qui passe mes lèvres malgré moi : Ventus
5 : le sortilège qui passe mes lèvres malgré moi :LAPIFORS

Chiffre de réussite : 5

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Ma baguette reste tristement silencieuse : visiblement, en plus de ne pas vouloir lancer le sortilège que j'ai choisi, elle ne lance même pas celui que ma bouche a décidé de dire. "Oh, c'était pas ce que je voulais dire, ça tombe bien." dis-je en gloussant.

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