L’histoire de Poppy est à la fois une histoire triste et heureuse; un doux mélange entre ce que les sorciers peuvent offrir de pire et de mieux. Tout débuta avec un sorcier en forêt qui allait venant à la recherche d’une créature magiques et qui tomba à la place sur une vélane. Soufflé par sa beauté et séduit, il la poursuivit une journée durant dans les bois pour tenter de l’atteindre et lorsqu’il arriva auprès d’elle, il s’unit à elle poussé par le désespoir de ne plus jamais la revoir. Au petit matin, la vélane avait disparu et le sorcier marcha et marcha encore, mais ne retrouva plus son chemin, sa baguette brisé, et mourut de faim sans pouvoir sortir des bois. Quand la mère à Poppy la mit au monde, rien ne la rattachait à celle-ci; elle était une image erronée de leur beauté et surtout une certaine honte; ainsi le poupon fût laissée à l’orée des bois: criant, rouge et affamée, au aléas du destin et au froid de l'hiver dans un étoffe composé de branchage de de mousse.  Un cueilleur de champignon et d’autres ingrédients locaux pour les potions trouva le bébé et le ramena au village le plus proche. Personne ne reconnaissait cette enfant dont les traits se mouvaient sous sa peau, laissant transparaître son ascendance mêlée. Elle fût menée à l’orphelinat dans le plus grand malaise général des badauds. Déjà au pub, on parlait d’aller reporter la petite à la forêt, de s’en débarrasser avant qu’elle ne leur cause plus d’ennui, de quelques manières qu’ils soient; même la femme sage qui l’avait recueilli avait du mal à ne pas en conclure la même chose en la regardant crier à s’époumoner; mais après l’avoir nourri, deux bonnes nuits de sommeils et avoir repousser les individus s’étant présenté à sa porte pour venir l’en libéré, la sage dame décida de donner une chance à cette petite métisse au poumon de feu. Elle la nomma Poppy, dû à la couleur rouge violacé de son teint lorsqu'elle l'avait pris dans ces bras la toute première fois.

Avant ces quatres mois, Monsieur et Madame Wood se présentèrent à l’orphelinat. Ils venaient d’un village voisin après avoir entendu qu’il y avait un poupon adorable qui cherchait une famille. Mme Wood, malgré toute l’aide de Ste-Mangouste, n’arrivait toujours pas à avoir d’enfant. Camériste d’une femme de la noblesse, elle n’avait pas non plus le temps de parcourir le monde à la recherche d’une solution à son problème d’infertilité. Son mari, lui travaillait comme jardinier pour le même domaine depuis de très nombreuse années, âgée de presque 20 ans l’aîné de sa femme, le couple semblaient particulièrement mal assorti; mais ils s’apportaient l’aide mutuelle qui dépassait tout ce que la passion ne pouvait pas s'offrir. Avec le temps et les problèmes, un engagement et des sentiments doux avaient fini par apparaître. Lyria Wood trouva l’enfant charmante! Babillant, avec de grands yeux bleu foncé frangé de très long cil, elle toucha à son rêve d'être mère. Mais ce fût Douglas Wood qui la trouva encore plus merveilleuse. Car soudainement, Lyria avait l’air soulagé d’avoir trouvé quelques choses qu’elle désirait plus que tout et qu’il pourrait finalement réaliser son rêve à elle. Ce soir-là, Poppy, renommé Valeria parti les Wood, eut droit à une première et véritable famille.

Très jeune fille, Valéria fût mêlée avec les jeunes de son âge, de la maison et quelques fois du village. Innocente et clairement sans le contrôle sur ces pouvoirs, la petite était poursuivi par des gamins prête à lui apporter des bouquets de fleurs ou tout ce qu’elle désirait. Quand un jour l’un d’eux lui demanda ce qu’elle voulait vraiment elle ne sut contrôler son pouvoir. Elle lui dit qu’elle voulait plus le voir, avec un sourire insolent, et ne put s’attendre à ce qu’il allait faire; attenter à sa vie et tenter de se couper les veines. Si ça n’avait pas été qu’un homme l’avait vu le couteau à la main et s’était posé des questions; jamais il n’aurait pu y survivre tellement la coupe qu'il s’était fait profonde et nette. Le temps aurait joué contre sa vie. Le lendemain, tout le village était au courant. L’enfer lui donnait l’impression de s’abattre sur elle.  Il l’avait fait pour lui faire plaisir. Mortellement plaisir. Après cela, Pops s’éloigna de presque tous. Elle s’en voulait terriblement et ce fût un élément qui la marqua à vie. Croisé le jeune garçon lui provoquait de vive douleur et elle se détesta de ne rien comprendre. Sa mère qui lui avait toujours dit que son amour n'avait aucune limite était bien loin de sa morbide réalité. Ainsi quelques révélations suivirent de la part de ses parents et, malheureusement, ils ne savaient pas comment l’aider. La seule solution logique était de rester avec ces livres et dans les jardins, préférant la compagnie mutique des botrucs que de blessé quelqu'un.

Sa lettre à Poudlard finit par arriver et ces parents furent particulièrement soulagés. Elle se plut à passer beaucoup de temps avec le garde-chasse, un demi-géant, hanté les jardins et passé beaucoup de temps avec l’enseignante de Botanique. Malgré tous les malheurs qui l'entourait tous les jours, elle obtenait de l'aide et apprenait tout ce que les livres pouvaient l'informer sur sa nature. Elle fût particulièrement heureuse de rencontrer Fleur Delacours et débuta à entretenir une correspondance avec la jeune femme dont les ancêtres se rapprochaient des siens, bien que les évènements tragiques étaient tombé sur l'école. Elle fût blessée lors de l’attaque de Voldemort sur Poudlard et passa de nombreux mois à Ste-Mangouste pour guérir son choc post-traumatique et se maîtriser à nouveau; elle avait des crises violentes déclenchant ces crises vélanes un mélange de colère et d'épouvante incontrôlable affectant son apparence mais aussi créant de vive réaction négative chez autrui. Car autant que la demi-vélane peut charmer, elle peut devenir tout bonnement effrayante sur des sentiments opposés.


Elle passa près d’un an avec une médicomage pour apprendre à reprendre le contrôle. Si au passage, elle cultiva des plantes curatives dans l’enceinte de Ste-Mangouste pour passer le temps c’était non seulement pour la distraire que pour l’apaiser même si au départ, ce n'était que de fugaces visites assise sur un tabouret un arrosoir à la main. La présence des plantes fût bénéfique tout comme la quiétude des lieux et l’ambiance bienveillante autour d’elle. Le personnel silencieux pour la plupart s’activait dans les serres récupérant les plantes dont ils avaient de besoin sans trop porter d’attention à elle.

Poppy réussit néanmoins à terminer sa scolarité à Poudlard. Orientant ses recherches d’ASPIC vers les plantes magiques médicinale et les Soins aux Créatures Magique, elle réussit quand même à empocher six mentions. Rien n'aurait pu être possible sans quelques amies proches prête à la soutenir, et ce même avec un an de retard dans ses études à cause de son absence. Elle passait tout son temps dans le calme de la bibliothèque dans ses pensées et de l’amélioration de ces connaissances. Mais étudier ne paie pas, et bien vite elle chercha l'opportunité de travail au seul endroit où elle avait trouvé un peu de paix : Ste-Mangouste.

Le personnel l’avait déjà vu à l’œuvre pendant près de huit mois de traitement, dur d’avoir à redire sur une personne qui cherchait tant à bien faire qu’à ne pas être embêtante. Elle occupa le poste d’aide botaniste, un rôle qui lui permettait d’observer, d’apprendre et de s’appliquer. Après cinq ans et à la suite de plusieurs interventions ou elle avait supporté de manière imprévue l’équipe de médicomage, elle décida d’embrasser la profession. Toutes ces journées étaient éprouvantes mais elle en ressortait avec un sentiment de devoir accomplie qui surpassa tout les problèmes et attention malencontreuse auxquels elle devait sans cesse faire face. Mais quelque chose manquait à sa vie, un visage inconnu, et lors de l’été 2008, elle prit décida de demander congé pour deux raisons. La première, personnelle, elle voulait savoir si sa génitrice était toujours en vie et la seconde, d’ordre académique, se portait sur ces études sur la manière dont son propre corps semblait être prémunie contre certaine maladie magique – la source des pistes étaient néanmoins la même : les êtres de la forêt de Whitefiled Moor – les vélanes.


Si au départ, son absence de Ste-Mangouste n’était prévu que pour quelques mois, il en fût bien tout autre. Son absence dura dix ans. Dix ans durant lesquels, elle passa le plus clair de son temps entre le domicile familiale qu’elle avait réintégré depuis son retour de Londres; un mélange de nostalgie et d’économie, ou les aria du soleil passait à travers des vitres des serres du jardins et des chants joyeux et mélancolique de sa mère. Ça n’avait guère étonné les Wood qu’elle veuille en apprendre plus sur eux, sur elle, sur cette nature qu’il n’avait pas su lui expliquer, enfant. Alors quand bien même, elle partait en forêt des jours durant sans donnée d’horaire ou d’itinéraire, il n’en redire rien de plus qu’une immense gratitude de pouvoir la ravoir avec eux. La petite communauté de velane se déplaçait régulièrement et seul le temps les laissa les convaincre de la laisser approcher. Valeria cherchait dans leurs visages celui qui lui ressemblaient le plus sans jamais pouvoir en saisir une nuance. Pendant plus de cinq ans, elle vit à demi en foret au fils de saison, tentant de comprendre et de voir ce dont ils étaient prémunis; jusqu’à ce qu’un jour tout la horde tomba malade. Sauf. Sauf elle. Elle fit tout ce qu’elle put pendant plus de vingt jours, veillant à ne plus en arriver à tenir sa tête, avant de tomber elle aussi malade. Mais les être non pas la même âme que les sorciers et elle n’était certes pas des leurs, au deuxième jour de sa fièvre quand celle-ci déclina finalement et qu’elle fût hors de portée, ils la laissèrent à elle-même en plein milieu des bois. Elle vivra ou mourrait, ça ne ferait guère de différence pour eux. C’est en émoi et le cœur en pièce qu’elle revint finalement à sa famille. Ça laissa une marque indélébile sur son âme, elle n’était pas eux et elle ne le serait jamais. Elle commença alors à ne plus considéré les vélanes du bois comme sa famille mais plutôt comme un sujet d’étude. Et s’ajoutèrent au fils des cinq années suivantes, une communauté d'être des eaux situé dans la manche entre la Grande-Bretagne et la France.


Une maladie moldu touchait la planète et personne n'était épargnés. Tous les médicomages furent rappelés, les jeunes et les vieux. Tous, sans aucune exception. Et Valeria ne fut guère épargné, malgré ces travaux. Les cas de moldus montaient en flèche tous porté par de lourd symptôme respiratoire partout en Grande-Bretagne et les sorciers n’y échappaient absolument pas. Coiffé à nouveau, elle passait de gauche à droite entre les brancards, ses outils lui permettant de voir au-delà de leur peau. Souffle court, toux expectative et hausse de la température n’était que la pointe de l’iceberg. Et même si les remèdes sorciers fonctionnaient très bien pour contrôler tout ceci, les cas ne cessaient de s’ajouter. À la différence des moldus qui avaient plusieurs institutions médicales, les sorciers étaient plutôt limités en option. Ainsi, beaucoup de famille sorcier crièrent au scandale qu’on les fasse attendre alors que des né-moldus étaient parmi les hospitalisé. Le chao ne fonctionnait avec Valeria que parce qu’elle faisait déjà tout ce qu’elle pouvait et qu’elle avait les deux mains dans l’eau jusqu’au cou. Elle remerciait en pensée continuellement le personnel chargé de l’accueil préférant largement les malades et les mourant pour compagnie. La première année fût abdominale, mais rapidement les plus anciens médicomages présents arrivèrent à composer une potion plus efficace qui diminuait les symptômes à quelques heures plutôt que quelque jours; difficile à produire, une partie de l’équipe médicale fût mis à la décoction pendant que les autres continuaient auprès des patients. Parce que ce n’est guère parce qu’on est en pandémie mondial que les autres malades arrêtent de l’être. Cette fois, elle resta à Ste-Mangouste à temp plein, du moins jusqu'à ce qu'elle accompagne sa mère pour un examen de routine.


Rien n’est plus affreux que regarder les gens qu’on aime souffrir. Rien n’est aussi odieux. Le pronostic était très mauvais, et les potions et traitement ne fonctionnait pas, plus. Était-ce parce qu’on lui avait caché pendant tant d’année que son père n’allait pas bien? Si oui, peut-être aurait-elle pu le sauver. Peut-être aurait-elle pu consacrer sa vie à trouver une solution. Mais le temps courrait contre elle. Et c’est lors de la troisième bordé de neige de décembre que son père fût emporté par la maladie. Six ans à repousser l’inévitable, à tenir sa main dans la sienne, la serrer comme si la pressé pouvoir l’empêcher de la quitter. Six ans pendant lesquels, elle se consacra presque qu’exclusivement aux cas spéciaux requérant son expérience particulière pour les hybrides et les cas peu étudier. Le reste du temps, elle voyageait, cherchait une solution pour la mort qui allait le prendre et qui déjà le prenait depuis plus de quinze ans. Sa mère savait et même si la douleur était impossible, rien n’était à comparer à ce qu’elle pouvait voir dans le visage de sa fille. Lyria savait qu’elle n’avait pas les ressources, et que la vie ou la mort ne dépendait pas d’elle. Mais quand la vie le quitta, ces craintes se portaient surtout sur Poppy qui avait toujours si habillement caché ces émotions derrière un masque. Elle s’attendait à ce qu’il craque, cède et la revoir reprendre sa place parmi les patients de ce même hôpital dont elle avait fait sa résidence jadis. Alors, pendant que le masque était toujours là, pendant qu’elle composait encore une image sereine, elle lui suggéra plutôt d’aller ailleurs ou la vie la saisirait ou elle-même avait trouvé la joie de composé avec des enfants. Parce que pour Lyria, nul joie n’avait été plus grande que de la voir grandir et s’épanouir. Elle savait que sa fille qui avait passé sa vie loin de ces petites joies, en aurait que plus besoins maintenant.


C’est tard le soir que Poppy se présenta pour un entretien. Suivant l’ordre des choses, la médicomage avait eu une journée très chargé, demandant s’il était possible de repousser l’entretien après les heures des visites. Elle n’était pas dans une situation à quémander pour un emploi mais suivant la proposition de sa mère, elle avait quand même envoyé une note au conseil d’administration de Poudlard. Si pendant toutes ces années de scolarité, elle n’avait vu entre les murs blancs de l’infirmerie que l’infirmière Pomfresh, sa présence hautement plus compétente et sa proposition de s’y installer était un luxe que beaucoup ne laisserait pas passer. L’entretien accepté par le comité mais prévu avec le directeur de l’école ne la laissait pas moins mal à l’aise de devoir le décalé, tout comme elle appréciait de pouvoir se présenter hors des heures normaux de cours pour éviter les regards.  D’ailleurs, elle s’était aussi vêtue pour ne pas attirer les regards douteux, couvrant jusqu’à ces mains des gants de de coton aussi noir que sa robe à collet monté. Ses pas dans l’école sonnait sous chacun de ces bottes à talon jusqu’à ce qu’elle trouve l’ancien bureau de Professeur Dumbledore. Ses souvenirs mitigés sur l’endroit s’entremêlait à la réalité pendant qu’elle tenait des propos calme face à celui qui se tenait devant. Il n’aurait fallu que d’un seul sourire, et elle n’aurait eu rien à dire pour obtenir le poste. Un sourire et la raison, bien qu’elle eut même quelques doutes sur sa capacité à camoufler totalement sa nature, se serait envolé. Elle dévala son expérience et ses compétences comme on déroule un parchemin. Ce n’est que quand l’affaire fût conclut qu’elle fit l’erreur de lui sourire.

Ah. Et j’aurais un petit service à vous demander.

Et la réponse, ne pourrait-être que oui, alors que son aura commencé à se soulever autour d’elle.

Je ne peux pas complètement abandonner mon travail à Ste-Mangouste pour le moment. Il me faudra une période de temps pour transférer mes dossiers. Si vous acceptiez que je puisse m’absenter pour rencontrer mes patients sur rendez-vous, j’accepte de m’occuper aussi de vos petits patients à vous dès la semaine prochaine.

Vaguement confuse en réalisant son erreur, elle retira avec beaucoup de difficulté sa main dans la sienne, dans un mélange de douceur et de calme. Sinon, lui aussi se trouverait des raisons de se blesser pour venir faire une convalescence stupide à l’infirmerie.

Merci de cet entretien. Si vous pouvez m'indiquer ou je pourrai m'installer à mon retour...

Parce que s'il continuait bêtement à la fixer, elle commencerait par se haïr d'avoir même considéré d'être venue à un endroit ou le dirigeant était un homme. Pas qu'elle avait un mal avec eux, mais qu'elle n'était jamais réellement capable de discerner si c'était elle qu'il voyait ou sa nature qui s'emparerait de leur intellect. Et pour une créature comme elle, c'était plus un malheur qu'une joie.  Et quelque part, elle ne pouvait que reconnaître la clairvoyance de sa mère, prendre une nouvelle pause de Ste-Mangouste était peut-être une excellente idée, quand bien il y aurait de nouvelle tentative d'assassinat sur le Ministre et qu'une des tours de Poudlard exploserait, rien ne serait aussi traumatisant que l'attaque mené par les mangemorts alors qu'elle était qu'une enfant.