Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal - Cae et Jaimie

Hit me with your best shot

feat. Fergal, Jack, Jaimie, & Wenceslas

Caerwyn fut le premier surpris de son propre lancer. La trajectoire avait été parfaite, limpide et avait atterri en pleine tête d’un des hommes qui lui tournaient le dos. Cela eut le mérite d’établir une sorte de cessez-le-feu stupéfait parmi le quatuor d’adversaires. Tous les regardèrent se braquèrent alors sur lui et le nouveau professeur de potions ne sut trop où se mettre à cet instant. Ses yeux bleus-gris alternèrent entre les différents visages des inconnus et finirent par s’arrêter sur sa victime. Il s’agissait d’une tête qu’il ne connaissait que trop bien, même si emmitouflé dans un épais manteau, au milieu de la neige, avait pour lui quelque chose d’inédit.

— Fergal…?

Le professeur néophyte se rendit alors compte de ce qu’il venait de faire. Même si Fergal était son ami, il était désormais son patron. Et avant même que sa prise de poste n’ait débuté, voilà déjà qu’il venait de lui envoyer une boule de neige en pleine face. Cocasse. Si en temps normal, chahuter avec Fergal n’aurait jamais été un problème, leurs nouveaux liens hiérarchiques redistribuaient les cartes. Oh, il n’y avait certainement pas trop de quoi s’en faire. Le directeur de Poudlard était pourvu d’humour mais c’était plus la première impression qu’il allait laisser aux trois autres individus présents. De ce qu’ils se disaient entre eux, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de ses nouveaux collègues. Le plus jeune d’entre eux, vraisemblablement hilare, le félicita de son jet chirurgical. Caerwyn bafouilla un « merci » quasiment inaudible, essayant de mettre un peu d’ordre dans la scène. Il vit alors la femme de son âge à peu près s’approcher furtivement du benjamin du groupe et lui mettre une pelleté de neige dans la capuche. C’était du team building pour le moins original. Son méfait accompli, elle se tourna vers le nouvel arrivant avec un grand sourire qui ne le rassura nullement. Et pour dire, elle dégaina sa baguette et le mit en joue. De plus, quelques boules de neige se mirent à léviter autour d’elle. Par réflexe et en signe de paix, Caerwyn leva les mains au niveau de ses épaules, les paumes ouvertes.

— Enchanté également ? Je suppose…

Il en avait oublié de donner son nom. La dénommée Jack avait, après tout, une façon particulière d’accueillir les nouveaux, d’autant plus qu’il y avait chez elle quelque chose de désagréablement familier sans qu’il fusse capable de dire quoi. Le plus discret des quatre professeurs jusque-là prit alors sa défense, demandant à la Valkyrie d’y aller doucement. Après tout, elle le tenait effectivement en joue alors qu’il venait à peine d’arriver. Trop occupé à regarder ce remue-ménage et à se demander ce qu’il adviendrait de lui, il aperçut alors Fergal s’approcher de lui et l’accueillir avec un ton chaleureux, bras ouverts. Caerwyn, distrait, ne comprit que trop tardivement ce qui allait lui arriver. Lui qui s’attendait à une accolade amicale entre amis désormais collègues fut trahie par la lueur espiègle dans les yeux de Fergal. Il n’eut le temps d’anticiper le coup, les mains toujours en l’air à l’intention de Jack que l’épaule de son patron vint percuter la sienne, lui faisant perdre son équilibre et le renversant en arrière.

Caerwyn s’écrasa dans l’épaisse neige poudreuse, ses yeux ne voyant plus que le ciel d’un bleu profond. Il sentit rapidement le froid glacial passer sous son écharpe et lui mordre désagréablement la nuque. Le traître. Le choc aurait pu paraître violent et gratuit de l’extérieur mais le nouveau professeur de potions était plus robuste qu’il en avait l’air. Et Fergal l’était encore plus. Ils en étaient pas à leurs premiers coups d’épaule. Un ricanement s’échappa de sa barbe pleine de neige tandis qu’il se redressa sur ses coudes, l’esprit revanchard. Il vit alors Fergal tout fier de lui revenir dans son champ de vision, lui demandant alors comment il trouvait la neige.

— Et bien ma foi, un peu trop fraîche pour moi, je trouve.

Avec un sourire, il regarda son ami lui tendre la main pour l’aider à se relever. Il vit là l’occasion de se venger, quitte à déclarer ouvertement la guerre à ses collègues et à se subir le courroux de Jack et de sa force de frappe toujours en menace. Caerwyn, toujours à moitié étendu au sol, attrapa alors d’une main la paume tendue de Fergal et tira doucement dessus pour l’empêcher de bouger et lui permettant également de se hisser lui-même hors du sol, tandis que de l’autre, prit une poignée de neige qu’il lança alors sur son directeur.
________

Lancer :
1 - Caerwyn se rate complètement et subit son propre lancer.
2 - La boule part dans le ciel.
3 - La boule n'est pas assez compacte et explose, les couvrant légèrement de neige tous les deux.
4 - Touche les jambes.
5 - Touche le bras.
6 - Touche la tête.

...

ANAPHORE

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'Le Hasard' : 4

Hit me with your best shot
@Fergal Armitage

Alors. C’est quoi, il gagne réellement du poste de Directeur de Serdaigle laissé vacant?

Mais Jaimie s’amusait un peu trop sans considérer à savoir si la nouvelle tête était de cette maison, ou même si avait fait ces études à Poudlard. Était-ce un réel cadeau que de lui donner une montagne de tâche alors qu’il ne s’était même pas rendu à la porte du château. Et puis, comme dans n’importe quelle maison; y’avait des salles gosses dans chacune d’entres elles. C’était le genre de cadeau empoissonnée qu’on acceptait pour le challenger et l’honneur.

On pouvait se fier sur Jack pour décider de nouvelle règle de jeu en cours de partie. Ça il l’avait bien compris depuis son arrivée l’an passé. Alors que la neige lui fondait dans le cou et qu’il ressentait son foulard imbibé et une somme conséquente de neige lui glissé par devant vers le visage, sa capuche relevée, il se dit qu’elle devait avoir inventé une version qui n’incluait plus des boules de neige désespéré de ne pas faire mouche. Bon, il l’avait cherché un peu! Mais ça n’aurait pas été bien drôle de la regarder jouer au petit caporal avec que son petit soldat Wen se mangeaient encore et toujours chacun des boules qu’ils lançaient dans leur direction depuis un moment.

J’avais chaud! Merci.

Sentant que la remercier la mettrait encore plus en rogne que tout bonnement s’esclaffer encore plus. Lui donner l’impression qu’elle avait gagné était bien loin de ces intentions! Avant d’opter pour une retraite stratégique. Bah ouais, tiens! Comme si elle allait s’en sortir de cette manière! Occupé à essayer de retirer un max de neige de sa capuche, il prit du retard sur ces homologues directeurs, avant d’essayer de dégager ce qui restait au niveau de sa nuque. Si le nouveau appelle le Directeur de l’école, c’est qu’ils se connaissent déjà. Et quand il se retrouve au sol, non loin de ces valises, à rebalancer une balle de neige sur lui, il s’imagine sans mal que les présentations attendront surement à plus tard.

Bah, si tout le monde se met contre toi… Laisse-t-il sous-entendre avant de prendre son temps pour bien former sa nouvelle boule de neige.

Dé 1 - Cible
1-2-3 Fergal
4-5-6 C’était une ruse. Jack.

Dé 2
1 : La boule de neige l'atteint au visage.
2 : La boule de neige l'atteint sur le haut du corps.
3 : La boule de neige l'atteint sur le bas du corps.
4 : Atteint une autre personne, atteinte à son choix.
5 : Rate lamentablement son lancer.
6 : Son lancer est esquivé.

~~Dé 3 - Si autre cible~~
1-2-3 Wen
4-5-6 Kae

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'Le Hasard' : 2, 5, 1

( Hit me with your best shot )

‎‎ ‎ Bien des femmes se seraient offusquées d’être comparées à des détraqueurs, mais pas Jack. D’ailleurs, dans la bouche de Wensley, c’était presque un compliment. Aussi ne fit-elle pas mine d’intervenir dans la joute verbale qui opposaient le directeur et le gardien de la maison Serpentard. De toute façon, elle était trop occupée à charger ses adversaires, avant-bras en bouclier, pour se soucier des détails verbeux – du moins, jusqu’à ce qu’un nouveau joueur n’entre sans prévenir dans le jeu. Leur nouveau collègue, semblerait-il. Assez peu soucieuse de l’accueil réservé au quadragénaire barbu, la professeure de botanique en profita surtout pour se glisser derrière l’un de ses ennemis afin de remplir sa capuche de neige tandis que les autres étaient trop occupés à deviser avec le nouvel arrivant. Le jeune Jaimie accueillit cependant l’attaque avec le sourire – et même un remerciement. “Je me disais bien que tu avais l’air de suer à l’idée de m’affronter” répondit-elle d’un ton léger.
‎‎ ‎ Enfin, elle se tourna vers leur invité pour le menacer de sa baguette – et se présenter. Le pauvre gars leva les mains en signe de paix, répondant par une présentation hésitante. “Enchantée, mais dangereuse…” ajouta Aylmer avec amusement. “ Jack, je te saurais gré de ne pas effrayer notre nouveau maître des potions trop vite ; nous en avons cruellement besoin.” Elle haussa nonchalamment les épaules, sans se départir de son sourire de carnassière. “Il me paraît impératif qu’il se fasse une idée de la hiérarchie, par ici” musarda la quinquagénaire en coulant un regard railleur à Fergal.
‎‎ ‎ Mais celui-ci s’était détourné pour avancer droit sur le potionniste fraîchement débarqué. Faisant d’abord mine de l’accueillir à bras ouverts – déclenchant un haussement de sourcils surpris chez la seule femme du groupe –, il en profita pour lui décocher un coup d’épaule suffisamment violent pour l’envoyer mordre la poudreuse. Une exclamation incrédule échappa à Griffith, qui coula un regard interrogateur à Wensley. Elle n’avait pas été mise au parfum que le directeur connaissait suffisamment le petit nouveau pour en faire son quatre-heures sans risquer de s’attirer ses foudres. Et vice versa, d’ailleurs ! Voilà que le dénommé Caerwyn s’y mettait aussi, balançant de la neige à son supérieur en guise de représailles. C’était l’occasion rêvée pour les prendre en traître. Idée qui avait visiblement également effleuré le cadet des adultes, car après s’être débarrassé de la neige lestant sa capuche, il tira une boule de neige droit sur Fergal – sans l’atteindre. Jack leva aussitôt les yeux au ciel. “Il faut tout faire soi-même, par ici.” Et d’un geste sec du poignet, elle envoya les boules de neige en lévitation au bout de sa baguette magique d’un seul mouvement militaire. Elles filèrent droit sur Caerwyn et Fergal… sans en toucher un seul.
‎‎ ‎ Jack pinça les lèvres jusqu’à ce qu’elles ne forment plus qu’une fine ligne blanche, vexée comme un pou furieux. “Puisque c’est comme ça…” Elle rangea sa baguette avec une sécheresse qui n’augurait rien de bon, laissa tomber son manteau encombrant dans la neige, s’en servit comme d’une bâche pour y transporter un maximum de neige et fila droit sur le duo d’idiots en pleine bataille avec une célérité et une souplesse plus que surprenantes pour son âge et son apparence si élégante. Mais que valait une lionne empâtée ? Sans prévenir, elle largua sa cargaison toute fraîche sur les deux hommes soudain radicalement blanchis. Évidemment, elle éclata de rire en constatant que la neige restait coincée dans leurs barbes. “De vrais bonhommes de neige !”

Lancer de dé :

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Baguette toujours en main, Wenceslas avait pourtant baissé la garde sitôt sa cible touchée au flan par un nouveau soldat. Armé de simples boules de neige, de sa barge grisonnante et de cheveux poivre et sel, l’arrivant coula un regard interdit vers le directeur de l’école, prononçant son prénom dans une hésitation qui prêtait à rire. Il le connaissait donc mais ne s’affirmait pas encore suffisamment pour toiser son patron avec l’aisance des vieux bougres pétris d’habitudes. À moins que ce ne soit l’intervention presque militaire de Jack qui le ne mette dans tous ces états, et l’on ne pourrait l’en blâmer. Elle aussi avait désormais sortie sa baguette pour mettre en joue le remplaçant du vieux van Aken ; il ne s’y trompa pas, d’ailleurs, levant les mains comme un repris de justice face à une armée de tireur d’élite de la brigade magique.

- Il me paraît impératif qu’il se fasse une idée de la hiérarchie, par ici se justifia-t-elle sans faire mine de baisser ses armes glacées.
- Je ne te connaissais pas les dents rayant le parquet, ironisa-t-il en lorgnant un instant sur l’ancien concierge qui avançait déjà vers le nouvel arrivant pour l’accueillir comme il se devait. « Mais je crois que notre cher directeur n’a pas besoin de toi pour défendre sa place. » ajouta-t-il alors que l’intéressé s’approchait du mis en joue, l’étalant au sol dans une attaque qui ferait pâlir bien des lutteurs.

Wenceslas rendit son regard à sa collègue, l’air vaguement goguenard, comme pour lui transmettre un message : « tu vois, je te l’avais bien dit ». Il fallait admettre qu’ils avaient connu plus traditionnel, comme accueil. Le directeur et le maître des potions qui se roulaient dans la neige au petit matin, c’était une vision assez atypique. Caerwyn, puisque tel était son prénom, n’en était pas en reste et tandis qu’il prenait sa revanche sur Fergal, l’ancien langue-de-plomb glissa sa baguette dans une poche intérieur de son manteau, croisant les bras pour observer la bataille à la manière d’un arbitre. Ou d’un général resté en arrière pour donner ses ordres. Leur nouveau collègue lui était vaguement familier ; son prénom, ou son attitude peut-être, lui rappelait des temps anciens... mais il avait connu et fréquenté trop de monde dans sa carrière pour mettre une certitude sur ce visage. Les attaques de Jack ne l’aidaient guère, en la matière.

- Ma salle de cours t’est ouverte, Jack, si d’aventure tu voulais travailler un peu tes aptitudes de duelliste magique.

C’était de bien mauvaise foi mais de bonne guerre. La botaniste avait de toute façon d’autres chats à fouetter que lui, usant de son manteau comme d’une catapulte rudimentaire pour attaquer les deux hommes.

Les bras croisés dans le dos, Wenceslas s’approcha de son plus jeune collègue sans pour autant quitter des yeux la magnifique sculpture humaine de neige qui venait de se former.

- S’ils étaient des élèves, crois-tu que nous devrions mettre fin à cette échauffourée avec qu’elle ne tourne au drame ?

Heureusement pour l’égo du personnel, il était encore tôt et les élèves préféraient à cette heure-ci la chaleur des salles communes ou de la grande salle au temps froid du parc. Dans le pire des cas, certains voyaient quelques silhouettes se bagarrer au loin, à travers une fenêtre, sans pouvoir distinguer clairement les acteurs de cette pagaille.

@Professeur J. Griffith @Professeur J. Alexander @Professeur C. Bevans @Fergal Armitage

ANAPHORE

La guerre est déclarée et la guerre c’est moche. Sans plus prêter attention au concept de sérieux et quoi que ce soit qui ressemble à un comportement d’adulte responsable, j’attaque sans me poser de question Caerwyn. J’apprécie avec un sourire en coin le doux bruit de l’impact dans la neige. Mais la satisfaction est de courte durée, la poigne de mon camarade de jeu est ferme et me déstabilise suffisamment pour que je trébuche vers lui, la neige froide pénétrant le tissu de mon pantalon. « Un grog pour tou… » alors que je m’apprête à me redresser je sens une pelleté de neige m’ensevelir. Délicate professeur Griffith. J’apprécie le style. Après tout pourquoi s’emmerder avec des boules quand on peut jouer les pelleteuses ou les bulldozers. « Belle charge Jack ».

Je secoue la neige comme je peux, et j’essaie d’atteindre la nouvelle venue d’un croc-en-jambe. Sans succès.
« C’est un caillou, ou je viens de te latter gratuitement ? » je demande à Caerwyn en essayant de repérer si c’est son pied ou le relief sous la neige qui nous recouvre encore. Enfin, une deuxième fois je veux dire. J’espère qu’il ne m’en veut pas trop pour cet accueil en fanfare. Après tout, rien ne l’obligeait à nous balancer des boules de neige s’il ne voulait pas participer à notre petite sauterie… Mais je sais aussi que notre professeur de potion n’est pas toujours le plus expansif au milieu de nouvelles têtes. Bah… C’est l’occasion de faire la connaissance d’une partie de l’équipe.

2 - 4: Jack tombe dans la neige
6 : Jack tombe sur Caerwyn ça amortit et c'est moins froid Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal - Cae et Jaimie - Page 2 723178256

1 : Jack tombe sur Fergal ça amortit et c'est moins froid Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal - Cae et Jaimie - Page 2 723178256

3-5 : encore un peu sonné et empêtré avec Caerwyn, je ne parviens qu’à brasser de la neige.

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Toujours à moitié allongé dans la neige qui commençait à lui geler l’échine, Caerwyn eut un sourire satisfait en voyant Fergal perdre l’équilibre et s’écraser dans la neige à côté de lui. Il eut un rire franc en voyant son ami choir, ayant juste le temps de se tourner sur le côté pour l’éviter. Il se redressa sur ses coudes, continuait de ricaner, regardant son directeur tenter de se dépêtrer dans la neige. La dénommée Jack mit alors sa menace à exécution, lâchant toutes ses munitions d’un coup sur eux… sans succès. Caerwyn ne put s’empêcher de hausser les sourcils à son encontre, surpris de la voir échouer à ce point, une lueur bien insolente dans le regard. Son sourire narquois disparut rapidement lorsqu’elle s’empara de son manteau et s’en servit comme d’une hotte pour y mettre toute une pelletée de neige. Vraisemblablement agacée par son échec précédent, elle bondit furieusement vers le nouveau venu et le directeur et n’eut aucune pitié à tout leur déverser dessus. Trop déstabilisé pour comprendre ce qu’il se passait réellement, Caerwyn n’eut le temps de se protéger convenablement et se prit de la neige dans les yeux et avala même de travers, complètement enseveli.

Tandis qu’il toussait à s’en arracher les poumons, tendant d’expulser la poudreuse qui avait infiltré son larynx, il sentit une brusque et vive douleur au niveau de son tibia. Pendant un instant, il se demanda si ce n’était pas Jack, visiblement très frustrée, qui ne lui aurait pas mis juste un coup gratuit, discrètement. Suite à cette éventualité, Caerwyn était prêt à répliquer, déterminer à pas se laisser intimider mais il était trop occuper à tenter de recouvrer souffle, vue et motricité dans sa jambe droite. Puis, la voix étouffée par la neige de Fergal parvint à ses oreilles. Ainsi, c’était lui le coupable. Il se demanda ce qui avait bien lui passer par la tête et finit par ouvrir les yeux, rougis par la glace et eut un bref sursaut de surprise envoyant l’autre Valkyrie menaçante toujours proche d’eux. Pris d’un instant de panique, il jeta un coup d’œil aux deux hommes restés en retrait. Il eut presque envie de leur demander de tenter quelque chose sur leur homologue de dos. Finalement, il s’abstint et prépara une boule de neige au cas-où dans sa main gauche. Avec un peu de chance, elle n’aurait pas l’indécence d’attaquer un homme à terre. Grimaçant et se remettant sur ses coudes, il finit par dire :

— C’était pas une pierre, mais mon tibia. Il faudra que tu m’expliques ce que tu as tenté de faire…

Il était désormais trempé et frigorifié jusqu’aux os. Sa main droite toujours armée d’une boule, il lança un regard défiant à Jack, largement à sa portée. Il eut une pointe d’audace dans le cœur, hésitant à se servir de sa froide munition toujours compactée dans sa paume. Il pesa le pour et le contre, se demandant s’il n’allait pas avoir des problèmes s’il exécutait l’idée qu’il avait derrière la tête. Et puis tant pis. Il voyait en Poudlard un nouveau départ, le refus de se laisser marcher dessus encore. Cela faisait partie de ses nouvelles résolutions, par ailleurs, se rebiffer. Si on l’attaquait, il répliquerait. Alors, il lança sa boule en direction de Jack, d’une force qui manquait tout de même de conviction.
________

Premier lancer :
Pair. Ça touche Jack.
Impair. Ça rate.

Deuxième lancer :
1. La cuisse.
2. Le bras qui tient le manteau.
3. Le torse.
4. Le cœur. Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal - Cae et Jaimie - Page 2 193046353

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5. L'épaule.
6. Encore un headshot pour le Sgt. Bevans.

...

ANAPHORE

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'Le Hasard' : 3, 4

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@Fergal Armitage

Loin du chao à vider sa capuche de neige, Jaimie assistait aux doyens et doyennes se lancé à attaquer le nouveau sans réelle retenue. Si rien dans leur attitude n’était purement malin, il devait admettre d’un œil extérieur que c’était pour le moins particulier comme accueil; surtout par Jack qui en était quelques minutes à annoncer son nom à titre de présentation rapide. Le summum fût de la voir retirer son manteau en plein mois de Janvier pour l’emplir de neige; comme quoi rien ne la refroidirait celle-là – tant et pour autant qu’elle pouvait avoir la tête du peloton. Le secouant pour la dernière fois, bien qu’il eût encore par endroit de la neige coincé dans certains replis, le benjamin tourna la tête vers celui qu’il n’avait cessé de toucher depuis le début des hostilités – Wen - s’approchant de lui avec un air beaucoup moins hostile qu’au départ. Il considéra que le match se passait maintenant du côté des aînées déchaînés qui offrait en bonus un spectacle de catch, et lança sans grande force une nouvelle balle de neige vers son compagnon de jeu depuis le début qui se perdit à gauche du Directeur.

Excellente question. Et. Une chance que s’en ne soient pas! - À moins que ça soit des très très vieux élèves redoublants. Les plus vieux jamais connu! – Faudrait revoir le terme élèves pour homme et femme des neige, j’crois. – Le sourire aux lèvres, s’attendant à ce que Griffith soit la prochain à tâter du tapis. Et ça aurait bien pour être le cas, si Fergal avait réussi sa manœuvre au lieu de vouloir fracturer le tibia du nouveau. Qui lui-même se demandait pourquoi il se faisait encore tabasser royalement alors qu’il était déjà au sol et couvert de neige. – À ce stade, j’attendrais de voir qui est le dernier qui ne se relève plus et qui demande grâce. Ça nous laissera un certain avantage de fin de partie.

Il était pas complètement bête, et une de ces mains dans ces poches de manteau d’un air plus détendu, il observait le jeu avec grand bonheur. Il rit d'essuyer sa joue encore humide, ayant plus l'impression qu'il l'étendait qu'il ne l'enlevait. On se serait attendu à ce que ça soit lui qu'on aurait retrouvé au sol en train de cafter comme un gosse; mais non, toi! J'ai hâte de voir la tête de Marie-Alice quand on les traineras les trois à l'infirmerie parce qu'aucun n'aura lâcher la partie.

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‎‎ ‎ ‎‎Baguette levée pour menacer le nouvel arrivant d’une armée de boules de neige en lévitation, Jack invoqua la hiérarchie comme justification à ce bizutage pour le moins énergique. Elle rit à la moquerie de Wensley, non sans hausser un sourcil lorsqu’il affirma que Fergal se débrouillerait très bien sans elle pour défendre sa place. “Qui te dit que je plaçais notre directeur en haut de la pyramide ?” lança-t-elle malicieusement. Et, effectivement, leur supérieur ne lésina pas sur les moyens : il lança un début de corps-à-corps avec leur collègue fraîchement arrivé, ce qui déstabilisa un instant la doyenne. Cependant bien décidée à récupérer l’ascendant, elle envoya sa volée de glace dans leur direction – sans succès. Évidemment, Aylmer ne put s’empêcher de la taquiner immédiatement en lui proposant un petit cours. Elle lui coula un regard noir, un instant tentée de lui coller la tête dans la neige sans transition. “Je n’accepterai une invitation de ta part que si elle inclut un lit et du vin” répliqua-t-elle dans un sourire carnassier.
‎‎ ‎ ‎‎Sans attendre plus longtemps, elle se servit de son manteau comme d’une remorque pour amasser un maximum de neige – qu’elle déversa sur les deux idiots à présent occupés à lutter à même le sol, bientôt transformés en bonhommes de neige surpris. C’était un spectacle plutôt cocasse, d’autant plus lorsque les deux crétins tentèrent de lui rendre la monnaie de sa pièce sans rencontrer davantage de succès qu’elle-même lorsqu’elle les avait visés. ‎‎Elle recula d’un bon de chat alerte, les yeux pétillant dangereusement. “Oh, messieurs, il s’agirait de cesser d’être si mauvais avant de tenter de vous en prendre à plus fort que vous !” fanfaronna-t-elle sans vergogne. Toutefois, il lui fallut bien admettre que, si la vue de ces hommes enneigés était savoureuse, l’absence de manteau se faisait déjà ressentir. Sa peau était hérissée de frissons et le froid lui mordait la chair sans pitié. Il était peut-être temps de mettre un terme à ces ébats juvéniles pour se réchauffer – et accueillir un peu plus dignement le maître des potions. “Que diriez-vous d’une boisson chaude en guise de comité d’accueil ?” Sa proposition s’acheva dans un nuage de buée épais, alors qu’elle refermait les bras autour de son corps frémissant.

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Plus en retrait que ses collègues, à l’exception de Jaimie ce qui était relativement surprenant pour Wenceslas, celui-ci scrutait la bagarre qui se déroulait entre le directeur, la botaniste et le nouvel arrivant – le futur maître des potions, a priori, si seulement il survivait à ce comité d’accueil. En l’espèce, rien n’était gagné : Fergal l’avait attaqué sans douceur, rapidement suivi par une Jack déchaînée à l’humour toujours aussi grinçant. Il fallait dire que le né-moldu prenait un malin plaisir à la taquiner sur son niveau ; dans sa classe, elle n’aurait pas eu une bien belle note avec ces tiers si mal cadrés. Cela étant, elle n’était pas la seule : les échecs semblaient légions aujourd’hui. Le froid devait en paralyser certains, ce qui était compréhensible.

- Je n’accepterai une invitation de ta part que si elle inclut un lit et du vin.
- Je ne te savais pas si romantique, très chère. Je saurais m’en souvenir : désires-tu des bougies pour l’ambiance, avec ça ?

Le patron de ce petit monde, après un splendide plaquage, sembla tenter de remettre un peu d’ordre dans son personnel, mais sa proposition fut coupée dans son élan par une furie blonde, les transformant, lui et le nouvel enseignant, en deux bonhommes de neige.

- Faudrait revoir le terme élèves pour homme et femme des neige, j’crois proposa l’autre spectateur.
- Je propose plutôt « yéti » pour Fergal. Il en a la carrure et couvert de neige, il y ressemble à s’y méprendre.

L’une délestée de son caban et les deux autres recouverts d’une épais manteau de neige, ils allaient finir par tomber malade... enfin s’ils survivaient d’ici là à leur bagarre, comme le souligna très judicieusement le professeur d’étude des moldus. Wenceslas ne parierait sans doute pas sur les chances de survie des trois combattants.

La raison sembla toutefois revenir à Jack – ce qui n’était pas une mince victoire – et elle finit par leur proposer un accueil un peu plus approprié de leur nouveau collègue.

- Très judicieuse proposition, confirma-t-il en s’approchant des trois duellistes. Il sortit sa baguette et d’un coup en l’air fit apparaître une bulle de chaleur qui enveloppa les trois adultes frigorifiés. « Jaimie et moi étions en train d’envisager de retirer des points à vos maisons avant de vous affubler d’une retenue chacun. Cela fera donc 10 points en moins pour poufsouffle, et... » Il avisa le désormais maître des potions. « Serdaigle, si je ne m’abuse ? »

Il lui semblait se souvenir qu’il était question de faire d’une pierre deux coups en lui conférant en prime le rôle de directeur de maison pour les aiglons, ceux-ci ayant été délaissés quelques temps plus tôt par le précédant occupant du poste.

- Et gryffondor pour Fergal également, ce n’est pas parce que tu signes nos feuilles de salaire que tu y échapperas. Il eut un sourire. « Continuez comme ça, et serpentard va pouvoir soulever la coupe des quatre maisons, cette année. »

@Fergal Armitage @Professeur J. Griffith @Professeur J. Alexander @Professeur C. Bevans

ANAPHORE

La bataille fait rage et les soldats sont au sol. Jack nous largue des munitions en grande quantité et nous voilà enseveli sous un monceau de neige. C’est que son manteau peu en contenir des flocons, étonnant pour une femme d’une si petite carrure. Notez bien que je ne suis pas vraiment en position de lui en faire la remarque, je crains trop qu’elle me fasse bouffer le dit manteau. Mais un petit balayage n’a jamais tué personne. Enfin, sauf le tibia de Caerwyn visiblement. Je vais éviter de me vanter d’être excellent en boxe thaï aujourd’hui, je risque d’avoir du mal à le prouver.
« C’était pas toi que je visais vieux, pardon ! »

Il ne souffre pas suffisamment pour que ça l’empêche de tenter une attaque sur notre doyenne, mais toujours assez pour que ça lui serve d’excuse pour être lui aussi incapable de viser. Je hausse un sourcil sarcastique quant à la réplique de la Directrice de Poufsouffle, on ne peut pas dire qu’elle ait plus brillé que nous en termes de visée. Mais je sais aussi saisir une occasion de fermer ma grande bouche. Je me redresse et tends une main à Caerwyn pour l’entraîner à ma suite. Je secoue vigoureusement mais avec soin la veste de la blonde : des années de conciergerie vous aident à reconnaître le vêtement que vous ne voulez pas endommager sous peine de représailles et le sèche d’un coup de baguette avant de le rendre à la propriétaire.
J’acquiesce avec un sourire à la proposition.

« Avec plaisir c’est la maison qui offre. » offre-je en désignant le château non loin. Autant profiter des salles de réunion comme il se doit. Suis-je vraiment étonné d’entendre ce cher Wenceslas jouer les professeurs moralisateurs ? Pas vraiment… Je suis prêt à parier qu’il n’aurait pas mis un doigt dans la neige sans que sa comparse ne l’y oblige. Je le charrie à mon tour :
« Ben voyons ! Arrange-toi avec Jaimie, c’est son sablier plus le mien. » Je fais un clin d’œil à mon collègue de gryffondor. « Mais je suis sûr que je saurais te convaincre un bon whisky plus tard si le café ne suffit pas. »
J’ose espérer que personne n’attaque à l’Irish Coffee dès le matin…mais qui suis-je pour juger. Je vérifie que tout mes collègues semblent prêts au départ, et je prends la direction du château, prenant enfin le temps d’épousseter plus sérieusement la neige qui me recouvre. Il ne manquerait plus qu’on pense à une attaque de troll des neiges.

Hit me with your best shot

feat. Fergal, Jack, Jaimie, & Wenceslas

Toujours à moité vautré dans la neige, Caerwyn n’était pas très certain que lancer avec audace une boule de neige sur une illustre inconnue qui avait l’air aussi déchaînée qu’un dragon mal réveillé. Cependant, aucune contre-attaque ne vint, ladite Jack ayant visiblement assez d’honneur pour ne pas attaquer un homme à terre. Fergal, après s’être excusé de son coup de pied involontaire dans son tibia, fut le premier des deux à se relever et lui tendit une main amicale pour l’aider à se remettre sur pieds. Avec un sourire amusé, Caerwyn accepta la paume offerte et s’en saisit pour se redresser. Il en profita pour retirer la neige qu’il avait partout sur lui, frottant ses genoux, ses bras, même si ses efforts étaient vains. L’humidité glaciale de la poudreuse avait déjà pénétré ses vêtements. Retirer la glace de ses vêtements était juste histoire de se rendre un peu plus présentable. Entre temps, les deux autres hommes se rapprochèrent d’eux, maintenant que les hostilités semblaient s’être arrêtées. En effet, la seule femme du groupe proposa de rentrer de boire une boisson chaude. Il fallait dire qu’elle semblait déjà frigorifiée. À quel point pouvait-on avoir une telle rage de vaincre pour oser enlever son manteau par des températures pareilles ?

En bon gentleman, Fergal s’occupa de lui rendre l’épais vêtement à sa propriétaire, non sans l’avoir magiquement séché au préalable, puis acquiesça l’idée de retourner au chaud. Caerwyn suivrait sans rien dire. Il se contenta donc d’écouter sans rien ajouter, estimant que son arrivée avait été un peu trop remarquable à son goût. Parmi le binôme de professeurs qui s’étaient rapprochés d’eux, le plus âgé – dont le visage était très familier à Caerwyn – prit la parole et commença à parler de retirer des points à leurs maisons respectives ainsi qu’à leur mettre des retenues. Le nouveau directeur de Serdaigle hocha silencieusement la tête, acquiesçant, lorsque le professeur aux traits fermés lui demanda confirmation sur sa maison. N’ayant pas été un élève à problèmes à Poudlard, la plaisanterie de… comment s’appelait-il déjà ? Il avait son nom sur le bout de la langue, il se souvenait de lui, même si cela remontait à presque trente ans maintenant. Peu importait pour l’instant, d’autres informations étaient diluées dans la conversation de ses désormais collègues. Il put ainsi attribuer la direction des trois autres maisons à un visage, ce n’était pas rien. Le benjamin du groupe s’occupait de Gryffondor, Stanislas…? Non. Mais c’était quelque chose dans ce genre-là. Bref, lui avait la responsabilité de Serpentard et l’autre Valkyrie était donc directrice de Poufsouffle. Finalement, il présenta sa main à chacun d’entre eux, avec un sourire timide, sa témérité dans la bataille de boules de neige ayant été refroidie :

— Caerwyn Bevans, je suis le nouveau… professeur de potions. Et comme euh… Wenceslas – c’est ça ? – l’a dit, je m’occuperai des Serdaigles également. Enchanté.

Il ne savait pas trop si cela avait été à lui de se présenter ou si cela aurait dû être le rôle de Fergal. Quoiqu’il en soit, il se doutait que son ami lui tiendrait pas rigueur pour ce petit écart de protocole. Cela dit, après les avoir observé discuter, Caerwyn se fit la réflexion que l’ambiance entre les collègues semblasse plutôt chaleureuse. Ce n’était certainement pas aussi idyllique que c’en avait l’air, évidemment, mais il ne paraissait pas y avoir de tensions majeures entre les différentes individus du corps professoral de Poudlard. C’était une bonne chose. Revenir dans cette école rendait l’enseignant néophyte nerveux. S’il pouvait éviter de se fâcher avec ses homologues, cela rendrait son adaptation dans cet univers plus facile. N’est-ce pas ?

...

ANAPHORE

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