Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal

Hit me with your best shot
@Fergal Armitage

Janvier était un des mois que Jaimie aimait le moins. Après les lumières et l’enchantement des fêtes, laissait voir les jours glacials de l’hiver Écossais dont les vents et les précipitations abondantes, mais surtout l’humidité, avait tendance à rendre toutes sortie extérieure comme une excursion en mode survie. Si les premiers mois d’écoles avaient été beaucoup trop clément, chaud et humide, alors qu’on s’entendait à l’apparition du froid, ceux-ci en était diamétralement opposé. L’enseignant d’étude des moldus était maintenant à les regretter, amèrement habillé couche sur couche pour affronter le froid. La neige, abondante, avait été dégagé des sentiers pour assurer les passages des élèves et des membres du personnels sur le terrain de Poudlard laissant sur le côté des chemins des butes gondolantes qui montaient facilement plus haut que la hauteur du genou du jeune enseignant. Tant qu’il ne resterait dans les sentiers, tout irait à merveille, mais s’il devait s’en écarter, sans enchanter ces bottes, il en serait lourdement ralenti. Il en était à s’étirer un peu en bas des marches à attendre Fergal pour un footing, contraint par ces habits d’homme des neiges, en se jurant que la prochaine fois il les achèteraient ces foutues moufles autochauffantes qu’il avait vu sur le Chemin de Traverse dans une boutique de vêtement; au lieu de jouer d’un air fendant en se disant qu’il n’en aurait pas besoin bras dessus, bras dessous avec sa mère alors que celle-ci cherchait à adresser une liste d’idée pour son anniversaire à venir. Mais chose était certaine, tant qu’il en se mettrait pas tout les deux en marches, autant dire qu’il allait se les geler solide à l’attendre.

Ça caille! Lança-t-il à Fergal, alors qu’il le voyait sortir affronter le froid de l’hiver. - C’est presque triste qu’il fasse si beau, mais qu’on se les gèlent autant. - Il avait neigé la nuit dernière, laissant une belle neige collante sur le dessus de celle qui avait bien pris en bloc et un ciel plutôt dégagé avec un haut soleil blafard. – Autant bouger rapidement.

Dans un pas engageant, sur les pistes dégagés les deux hommes foulaient la piste en discutant; pouvant assister autour aux mouvements des masses d’élève qui en avait profité pour potentiellement mourir de froid eux aussi. C’était largement de l’ordre du courage que d’avoir franchi le seuil ou de la folie. D’ailleurs, dans le cadre de la folie, parce que c’était littéralement son impression depuis le début des cours, l’instauration pour une seconde année de sa boîte de proposition avait causé plus d’un émoi depuis la rentrée.

Alors. T’imagine; j’en suis à me demandé ce qui est le pire entre, les mouvements révolutionnaires moldus ou - Attache toi bien! - Les mariages princiers! - Rit-il doucement en continuant d’avancer.

Au fond, ce n’était pas tant la recherche qui lui déplaisait mais surtout de savoir que dans tous cas de figure, l’un ou l’autre de ces élèves allaient faire la gueule. Comme si apprendre les bases quant à l’utilisation d’une balayeuse était largement plus intéressant qu’un ou l’autre des sujets qui lui avait été proposé. Néanmoins, il n’avait nulle intention de changé son mode de fonctionnement; préférant orienter l’étude en fonction des champs d’intérêts de tous et chacun plutôt que ne jamais en finir avec des exercices et travaux. Mais le pire de tous, avait été largement l’un des premiers en septembre, alors qu’il avait eu à l’équipe de ligue des casse-pieds officiel de Serdaigle. C’était peut-être pour cela que traités de révolutions ne lui inspiraient qu’une sorte de sentiment désagréable; c’était un peu comme fournir des munitions à quelqu’un qui avait déjà un fusil. Fallait être un peu fou, quand même.

Tu veux des noms, ou t’a déjà pigé les auteurs ? - Fergal ayant été occupé des fonctions différentes et ayant vu les élèves dans un cadre moins protocolaire donnait toujours un peu l’impression à Jay qu’il les connaissaient comme s’il les avait lui-même tricoté – ce qui était étrange dans sa tête juste de l’imaginé sur le bord d’une cheminé dans un fauteuil avant les deux grandes branches et une pelotte de laine – attention fushia; on remerciera l’inspiration du moment tiré du foulard qu’il avait actuellement sous les yeux de Jaimie dans son cou.

L’an passé c’était sympa, mais cette année…

Il leva les yeux au ciel, non d’indignation mais surtout parce qu’il avait l’impression que c’était juste devenu une sorte de machination diabolique cherchant à créer des conflits entres les élèves de son cours. D’ailleurs, c’est lui ou il vois une boule de neige qui semble survoler d’environ deux pieds sa tête ? Quand il descend son regard, le directeur des Gryffondor en est à essayé de déterminer la direction de l’axe du lancé quand une nouvelle lui tombe plein ventre le forçant à s’arrêter. Euh... finit-il par se dire en ayant un d'incompréhension vers un Directeur qui se fait une nouvelle balle de neige avec sa paire de gant. Peut-être en avait-il marre de l'entendre se plaindre. À moins que ça soit tout simplement l'envie qui était trop forte de se bagarrer un peu et de profiter de cette superbe neige, malgré le froid ? Mais il n'en faudra pas vraiment plus pour Jaimie pour se bouger et essayer de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Attends, tu vas voir!

Dé
1 Atteint Fergal au visage
2 Atteint Fergal au haut du corps
3 Atteint Fergal au bas du corps
4 Se mange la prochaine balle de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
5 Rate lamentablement son lancer. Fausse ball.
6 Son lancé est esquivé.

À peine pencher qu'il se précipite pour former une boule qu'il lance; mais les bons réflexes de Fergal ont raison de son talent de lanceur.

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'Le Hasard' : 6

Le mois de janvier nous gratifiait d’un peu de neige, ce qui avait le don de me mettre de bonne humeur. L e paysage entre flocon et givre ressemblait à une page blanche encore à écrire parfait pour un début d’année. N’étant pas une personne frileuse, l’idée de courir sur le manteau craquelant m’était agréable. Vêtu de vêtements techniques moldus et d’une paire de gants en cuir affiné de dragon, j’avais chaussé mes baskets de trails à la semelle la plus coriace. Il ne s’agissait de s’étaler comme un con le cul en l’air à la première plaque de verglas.
Jaimie m’attendais déjà sur le seuil. Je le charrie avec un sourire « Je vois ça ouais, il te manque juste un plaid à manches et l’attirail était complet. » Etant habitué à travailler dehors par tout temps, cette météo froide et sèche m’allait parfaitement. « Un bon café en rentrant, et tu seras tout décongelé t’inquiètes pas. Je te suis !» Je laissai mon collègue marquer l’allure, nous courions rarement ensemble, mais nous étions plutôt bien entraîné tous les deux. Et il fallait être honnête, l’intérêt principal de cette sortie était de papoter en courant, plus que de faire la meilleure performance.

Je souris en l’écoutant évoquer le programme de ses cours. Jaimie ne manquait pas de courage, puisqu’il proposait aux élèves d’écrire un thème et en piochait régulièrement un parmi les demandes. « Putain. Le pire c’est carrément les mariages princiers, quoi que… le côté commérage peut être sympa. Mais mon adolescent intérieur meurt d’ennui rien que d’imaginer l’arbre généalogique. » Mon adolescent intérieur ignore cependant que mon métier par la suite a consisté à apprendre par cœur des arbres généalogiques, des listes d’invités, de suspects et des liens régissant tout cela. Le trombinoscope du château est une partie de plaisir, croyez-moi. « Mais franchement, fais-toi une fleur : ne leur donne pas entre les mains les théories révolutionnaires qu’ils se feront un plaisir d’appliquer dans ton prochain cours. » Sauve-toi mon grand, la vie en vaut la peine !

Les adolescents et la révolution, c’était toujours une histoire d’amour, que je ne souhaitais pas forcément voir se dérouler sous mes yeux… Alors que Jaimie me demande si je veux des noms ou si j’ai déjà une idée des fauteurs de trouble… Il me connaît bien. Mais je ne voudrais pas être médisant : « Je dirais que Serdaigle n’est pas avare en casse-couilles ? » Après tout, entre Van Aken et Jorgensen, chacun dans un style différent, il ne devait pas s’ennuyer. Mais il appréciait suffisamment cela pour que ses élèves occupent ses pensées en courant sur la neige. Il avait même l’air un peu préoccupé.

En bon casse-couille moi-même, j’ai une solution parfaite pour ce genre de problème. Sans discrétion aucune, je prépare une boule de neige alors que le directeur des Gryffondors lève les yeux au ciel fasse à sa promotion de cette année. Alors que je lance, Jaimie riposte déjà. Je parviens à esquiver le tir : que la fête commence.
Enfin... Elle va bientôt commencé : « Va falloir qu'on vise mieux que ça!»

6 Atteint Jaimie au visage
5 Atteint Jaimie au haut du corps
4 Atteint Jamie au bas du corps
3 Se mange la prochaine balle de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
2 Rate lamentablement son lancer.
1 Son lancé est esquivé.

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'Le Hasard' : 1

Hit me with your best shot
@Fergal Armitage

Jaimie aimait son boulot et si quelques fois ces décisions le mettaient dans des situations peu évidentes, il avait toujours un certain talent à sortir s’en sortir sur ces deux pieds. Discuter avec Fergal, bien qu’il n’enseignât pas était un des plaisirs qu’il avait depuis son arrivé à l’école, bien qu’il essayât très largement de toujours survivre dans la marre d’élève sans autre intervention de ces aînées. S’il avait prouvé sa dévotion pour ses tâches comme enseignants, ça n’en avait été qu’encore plus augmenté en s’enfonçant dans les sables mouvants qu’était sa position de Directeur de Maison. Mais on lui faisait confiance, et il en retirait une grande fierté. Bientôt trois ans qu’il serait parmi l’équipe scolaire de Poudlard, mais cette dernière était celle qui avait représenté le moins de drame jusqu’ici et il en était fort soulagé de ne pas avoir encore d’accident majeur à son compteur. La course à pied alliait le plaisir de sortir dehors et de se dépenser à celui de décompresser et raconter les éléments phares et humoristique de son quotidien.

Et le mien se meurt a envisagé à creuser les détails. Déjà, je me demande bien à quoi ça servirait, c’était pas comme si on avait jamais eu des sorciers royaux.

Vous imaginez l’affaire ? Parce que lui pouvait largement le voir. Agatha devait rêver d’un prince charmant sur un cheval blanc qui lui conterait fleurette, la couvrirait de joyaux et d’admiration et qui lui donnerait au passage un titre prestigieux et une grande richesse. Mais n’était-ce pas ce qu’un grand nombre de nana rêvait gamine avant de découvrir que les mecs n’étaient presque tous des rustauds et des idiots ?

À moins que ça soit juste ces histoires de mariages qui branche.

Ce qui était largement et totalement possible. Et pour ce qui était des révolu moldus, il était plutôt content d’avoir vu le même panneau danger que Fergal lui soulevait. Déjà qu’ils avaient un talent fou a essayé de gâcher ces efforts quotidiens à essayer de donner de l’extra matière intéressante; il ne manquerait plus qu’il le leur fournisse effectivement les outils.

Oh! Mais même sans les bases, ils sont particulièrement doués pour se liguer contre moi. Ils ont juste pas gagné pour le moment. J’serais bien le plus con de fournir le mode d'emploi.

Quand il avait fallu donner des idées de noms, la direction prit la maison de Serdaigle; ce qui laissa supposer que Fergal avait une bonne idée des gens inscrits dans ses cours. Demandez-lui pourquoi il avait les raseurs? Il n’aurait su le dire exactement ce qui les motivait à en apprendre plus sur les moldus, mais il était là et se présentait en cours à chaque semaine. Rapidement les hostilités sort Jaimie hors de sa tête. Si c’est comme cela! Déjà balle sur balle, outre celle ou il était nullement prêt, s’écrase sur la neige, esquivés par l’un et l’autre.

Vois-le comme un entrainement pour le prochain lancement d’équipe de Quid des adultes ?

Alors qu’il finit par former sa boule, attentif cette fois pour ne pas finir avec un duvet blanc partout sur ces vêtements d’hiver, il finit par lancer la boule qui touche finalement Fergal.

Oh !! Oh! Et BAM!!

Il a l’air d’en être trop fier pour l’instant, ces traits faciaux lançant le défi de faire au minimum pareil à l’aînée des deux. À faire des grimaces, il va bien finir par en manger une direct sur le front, celui-là!

Dé
1 Atteint Fergal au visage
2 Atteint Fergal au haut du corps
3 Atteint Fergal au bas du corps
4 Se mange la prochaine balle de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
5 Rate lamentablement son lancer. Fausse ball.
6 Son lancé est esquivé.

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i'll be right there when your world starts to fall

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'Le Hasard' : 3

( Hit me with your best shot )

‎‎ ‎ C’était une douce matinée froide ; la neige crissait sous les bottes élégantes de Jack, dont la pointe était sans surprise dirigée vers ses serres adorées en l’agréable compagnie de son collègue préféré – le morose professeur de sortilèges, Wenceslas Aylmer. C’est qu’il fallait bien le sortir un peu de sa grotte, le misanthrope. Ils avaient une plante autour de laquelle bavasser ; un prétexte comme un autre pour l’obliger à bavarder sans lui donner l’impression de se perdre en futilités – ce qu’ils faisaient irrémédiablement, mais c’était toute la subtilité de son stratagème. Bon, ils avançaient aussi sur un projet intéressant au passage, mais c’était presque secondaire. Jack avait toujours apprécié la compagnie détonante de son cher Wensley, aussi surprenant cela pouvait-il paraître. Elle ne se l’expliquait pas complètement elle-même, mais parfois, il valait mieux profiter de l’instant plutôt que de se creuser les méninges ; un précepte qu’elle tentait difficilement d’inculquer à son vieil ami, qui avait bien trop utilisé son cerveau au détriment de ses sens.
‎‎ ‎ Mais ses pensées furent détournées par le bruit extrêmement caractéristique de la neige s’écrasant contre un manteau – elle le connaissait pour l’avoir provoqué maintes fois en tant que mère, étudiante, amante et même parfois adversaire improvisée au débotté. Cette fois, cependant, elle ouvrait déjà la bouche d’un air las pour réprimander les élèves – c’était, apparemment, la triste tâche des directeurs de maison que de tuer tout amusement dans l’œuf s’il comportait le moindre risque de dérapage ; elle la referma aussi sec en avisant les silhouettes familières de Jaimie et du directeur qui se prêtaient visiblement au jeu d’une bataille de boules de neige déclarée sans pitié. Le visage de Jack s’illumina aussitôt et elle tira Wenceslas par la manche sans égard pour l’obliger à la suivre. “Super, on leur fout une raclée !” claironna-t-elle en guise de déclaration de guerre. D’un mouvement étonnamment souple pour ses vieux os, elle s’accroupit malgré son manteau trop près du corps pour se constituer une première munition bien tassée. Se redressant fièrement pour lancer son projectile d’un “À bas le directeur !” trop enthousiaste – qui firent se retourner quelques lointaines têtes matinales –, elle suspendit toutefois son geste en avisant la distance qui séparait à présent la soldate de son camarade resté en arrière. Elle se retourna vers Wensley en haussant un sourcil, lançant sa boule de neige bien tassée en l’air pour la rattraper ensuite d’un geste élégant du poignet. “Eh bah alors, tu viens, soldat ?” Sourcil haussé qui se fronça sitôt confrontée à la déclination polie de son collègue. “Dans tes rêves, Wensley ! Tu pars au front avec moi ou je te transforme en bonhomme de neige !” Dans un cri de guerre hululant, elle lui balança sa boule de neige de toutes ses forces.

Lancer de dé :

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La météo morose d’hiver seyait fort bien à l’ancien langue-de-plomb qui était aussi froid et avenant qu’un vent du nord. En toute logique, il appréciait donc ce moment de l’année où demeurer enfermer à l’intérieur ne revêtait pas le caractère de l’asociabilité. En ces temps-ci, plus que jamais, l’on ne venait pas lui chercher des noises ; ceux qui appréciaient la neige passaient tout leur temps dehors et les autres savouraient le plaisir d’un bon feu, ce qui lui laissait un boulevard de tranquillité derrière lui.

C’était sans compter Jack. Cette femme était à sa solitude ce que la joie était aux détraqueurs. Elle n’était pas ainsi qu’avec lui, et ses traquenards dans la salle des professeurs en témoignaient, mais elle était particulièrement douée et retorde pour l’extirper de son bureau à grand renfort de subterfuges plus ou moins finement trouvés. La plante qui occupait une partie de leurs entretiens était sans nul doute le meilleur des prétextes qu’elle ait utilisé depuis longtemps... et au fond, s’il pouvait se montrer exaspéré par ses tentatives de le dérider, il n’y résistait pas tant que ça. Ainsi se retrouvait-il à quitter le confort chaleureux du château en compagnie de la directrice de poufsouffle pour gagner l’une de ses serres où les attendait leur occupation du moment.

L’après-midi n’était pas encore entamée et la plupart des élèves profitaient toujours de leur matinée libre pour Dumbledore seul savait quoi. En tout cas, Wenceslas se moquait royalement de ce que pouvaient faire les garnements lorsqu’ils n’étaient pas dans sa salle de classe ou ne s’aventuraient pas à commettre un impair sous ses yeux d’un bleu glacial. Quand les bruits typiques d’une bataille de boule de neige parvinrent à ses oreilles, et à celles de sa collègue, il n’y prêta donc guère attention, escomptant bien laisser son aînée s’occuper d’eux ; elle était déjà d’ailleurs bien partie pour le faire. Mais lorsque ses iris daignèrent malgré tout se poser sur l’origine de ces bruits, un soupire las franchit les lèvres de l’adulte. Les deux coupables du tintamarre n’étaient autre que deux de leurs collègues. Eh bien, au moins n’avaient-ils pas à craindre d’écoper d’un peu de travail supplémentaire. Le vieux serpentard s’apprêtait à reprendre la route sans dire un mot, mais Jack avait d’autres plans.

- Super, on leur fout une raclée !

Il ne pipa mot mais n’avança pas non plus, restant immobile, les mains dans le dos, en la regardant s’accroupir pour former une boule de neige puis prendre la direction des deux duellistes.

- Eh bah alors, tu viens, soldat ? lança-t-il finalement en constatant son immobilité.
- Fais donc, je reste en arrière pour compter les points.

Il n’escomptait pas le moins du monde jouer les arbitres, mais cela valait toujours mieux que de mettre la main à la pâte.
- Dans tes rêves, Wensley ! Tu pars au front avec moi ou je te transforme en bonhomme de neige !

Il leva un sourcil en l’air en même temps qu’elle armait son bras dans l’espoir de lui lancer la boule de neige. C’était son compter ses excellents réflexes – qu’il n’avait pas perdu avec les années, du moins pas encore – et sa capacité à tirer sa baguette de la poche intérieur de son manteau avant de recevoir le projectile glacial. D’un wingardium leviosa informulé, il extirpa suffisamment de neige du sol pour former sa propre arme et l’envoyer droit vers le professeur de botanique.

Flûte, elle avait réussi à le faire entrer dans la danse.
Encore.

1 : La boule de neige l'atteint au visage.
2 : La boule de neige l'atteint sur le haut du corps.
3 : La boule de neige l'atteint sur le bas du corps.
4 : Se mange la prochaine boule de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
5 : Rate lamentablement son lancer.
6 : Son lancer est esquivé.

ANAPHORE

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'Le Hasard' : 4

Je ris en entendant la réplique de mon collègue. Bon sang, les familles royales. Quel sujet chiant à crever. « Pauvre vieux, je t’offrirai une bière pour te remettre de ta peine va ! » lui proposai-je. Après tout, ce serait amplement mérité. Il ne manquerait plus à son cours que les sang-purs de service se mettent à dégoiser de leur passionnant héritage familial et il faudrait ranger les cordes et abattre les poutres pour éviter les accidents d’ennui.

Les mariages royaux faisaient ils vraiment rêver les ados ? J’avais du mal à me l’imaginer. Quand j’avais leur âge, clairement, j’avais éventuellement comme objectif de coucher avec une fille ou d’avoir une petite amie, mais certainement pas de l’épouser dans la seconde. Bon, ceci dit, je n’ai jamais rien eu d’un prince charmant. Même si j’aurais probablement pu piquer les clés d’un des châteaux que ma mère faisait visiter. Et ensuite j’ai travaillé dans les dites familles à château, et l’organisation de ce genre de mariage donnerait envie de fuir à la plus romantique des personnes. « Hmmpf. Et bah je leur souhaite bien du courage pour trouver de quoi rêver là-dedans, de beaux mariages de convenance avec tant de d’emmerdeurs et de règles à suivre que la plupart du temps, les mariés sont soulagés d’être débarrassés de la cérémonie. »

Bien entendu, la révolution, c’était déjà plus intéressant, cela invitait à réfléchir, à se questionner et à remettre en question l’ordre établit, soit probablement ce qui était le plus contraire au concept de mariage princier. Et Aussi à la notion de cours calme et paisible. Je me moque gentiment du professeur : « Continue sur ta lancée, j’aimerais bien éviter les drames encore un peu »
Mais si discuter des élèves est une chose agréable, faire le con l’est encore plus et j’envoie une boule de neige à mon camarade qui l’esquive, tout comme j’esquive la sienne.

« Parfait ! » moi, je n’ai rien contre les entraînements. Même si je bouffe la seconde boule de neige qu’il m’envoie dans la jambe. Mieux vaut ça que dans la tête.
Attends-voir !
Je m’apprête à viser mon camarade alors qu’une silhouette blonde lance un sus à l’ennemi. « Changement de plan, on est attaqué, sus à l’ennemi ! »

Encore une fois, mon lancé part dans les choux. Super. « A croire que j'aurais mieux fait de me lancer dans la construction d'un igloo ce matin »

6 Atteint le gang des anciens au visage
5 Atteint le gang des anciens au haut du corps
4 Atteint le gang des anciens au bas du corps
3 Se mange la prochaine balle de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
2 Rate lamentablement son lancer.
1 Son lancé est esquivé.

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'Le Hasard' : 1

Hit me with your best shot
@Fergal Armitage

Et plaf! La première boule de neige de Jaimie fila droit sur la jambe de Fergal, lui déclenchant une réaction de victoire instantanément. Rien n’allait empêcher la bataille officielle maintenant que les coups avaient été marqués des deux côtés; mais l’important était que les deux semblaient manifestement bien se marré à se prendre pour des gamins de 14 ans. Visiblement, il n’y a pas que les deux ex-Gryffondor qui ont envie de rajeunir leur quotidien car contre toute attente, la Directrice de Pouffsoufle lance l’assaut sonore à défaut d’arriver à lancer une balle à proprement dit sur quelqu’un alors que le si guindé Serpentard lui remonte la neige à sa main dans le but d’entrer dans le camp ennemi. Jaimie qui tourne la tête vers le duo d’arriviste, finit par balancer la seconde boule formée dans sa paume vers Wenclesias avant même que celui-ci n’arrive à faire décoller la sienne. Elle lui arrive aussi en bas de la taille, plus à cause de la distance mal calculé qu’autre chose.

Et rater la bataille de l’année ?

Jaimie en ria un coup à gorge déployé; conscient que si les deux décidaient de me pas passer réglo, ça ne serait pas une balle qui serait balancé sur leur tête mais une série catapultée par la magie. Il n’était pas non plus certain de ne pas se retourner contre Fergal; mais une chose était certaine, il comptait faire une touche au moins sur tout ce beau monde avant de former une alliance de Directeur de Maison avec les deux autres.

Jack! T’es la suivante! J’te raterai pas!

Dans la vigueur de la jeunesse, Jay faisait un peu le paon alors déclarer sa prochaine cible alors qu’il n’en était pas encore à ramasser la neige pour celle-ci, tout en l’indiquant de sa main levée. C’était bien plus marrant que de parler de cours; vraiment plus marrant!

Dé 1
1 Atteint X au visage
2 Atteint X au haut du corps
3 Atteint X au bas du corps
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Dé 2
1-2 Fergal
3-4 Jack
5-6 Wen

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'Le Hasard' : 3, 6

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‎‎ ‎ La vexation se peignit immédiatement sur les traits de Jack lorsque sa munition échoua lamentablement à toucher son adversaire improvisé – mais enfin, elle pouvait toujours prétendre que c’était tout à fait prévu, puisqu’ils étaient censés être dans le même camp in fine. “Réjouis-toi que nous nous battions ensemble” lança-t-elle donc avec un reste de dédain pour la poudreuse pas assez coopérative à son goût et beaucoup de panache pour un mensonge si ridicule. Au moins eut-elle la satisfaction de le voir entrer dans la danse, même si c’était pour s’en prendre à elle. De toute façon, Wensley n’eut pas le temps d’achever son attaque qu’il se prenait de plein fouet une boule de neige lancée par Jaimie !
‎‎ ‎ La bouche ouverte sur un cri d’indignation – on ne prend pas les gens en traître, enfin (sauf quand c’est elle-même qui prend les gens en traître, là, c’est acceptable) –, Jack n’eut toutefois pas le temps de formuler sa réplique, car elle dut esquiver l’attaque du directeur, auquel elle lança un regard noir. Savaient-ils seulement dans quoi ils se lançaient, les malheureux ? Griffith était atrocement mauvaise perdante. “Jack ! T’es la suivante ! J’te raterai pas !” fanfaronna le jeunot du groupe. “Dans tes rêves, petit con !” rugit-elle en ramassant une seconde boule de neige qui fut malheureusement esquivée. Dans un cri de rage, elle s’avança tout droit sur le duo de cadets pour accroître ses chances de les toucher, prête à tout pour leur écraser la face avec ses munitions bien tassées. “Wensley ! Avec moi !” exigea-t-elle en pointant le maillon faible du duo ennemi – c’est-à-dire Fergal. “Vise-le, il est plus gros !” Plus large aurait été plus juste, mais bah, s’il pouvait être déstabilisé par la formulation, c’était très bien aussi. Tous les coups étaient permis.

Lancer de dé :

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Du haut de ses 51 ans bien entamés, Wenceslas avait passé depuis longtemps l’âge de se mêler à une bataille de boule de neiges et son caractère taciturne n’aidait guère le dérider mais comme nul n’était constant au point de ne jamais varier d’un iota, même lui se laissa emporter par la déclaration de guerre de sa collègue. À sa manière, bien entendue, ne plongeant point ses mains dans la neige ; sa baguette était amplement suffisante pour attaquer Jack d’un projectile en guise de défense agressive... enfin, c’était sans compter l’intervention du benjamin du corps enseignant, dont la boule de neige vint s’écraser sur la cuisse avant qu’il n’ait lui-même le temps d’armer son tir en direction de la plus âgée.

Le né-moldu lorgna une seconde en direction de Jaimie, jugeant le gamin autant qu’il le jaugeait ; un reste de scandale en lui le poussait à se vexer de voir un si jeune homme le prendre pour cible. Ne leur apprenait-on plus le respect de ses aînés, aux éphèbes d’aujourd’hui ? Heureusement, il y eut la botaniste pour l’arracher à ces pensées, comme si elle le commençait tellement qu’elle voyait danser dans le fond de ses iris le mépris pour l’action du professeur d’étude des moldus.

- Réjouis-toi que nous nous battions ensemble.
- Ce n’est que partie remise, rétorqua-t-il dans un demi-sourire, avant de lever à nouveau sa baguette pour former une deuxième boule de neige. Ça n’était pas trop tôt, d’ailleurs ; Jaimie menaçait déjà Jack – le pauvre, il était aussi idiot qu’un adolescent celui-là. Il ne donnait pas cher de sa peau si la plus âgée le prenait en grippe.

La femme se mit d’ailleurs à l’attaquer, sans succès, avant d’avancer furieusement vers ses ennemis déclarés.

- Wensley ! Avec moi ! Vise-le, il est plus gros !

Un sourire fendit les lèvres du né-moldu tandis qu’il croisait le regard de sa cible toute désignée. Rien de moins que leur supérieur hiérarchique... ce n’est pas Sørensen qui se serait prêté à pareille bataille. Ni Appleton, d’ailleurs.

- Désolé, Fergal, le général Griffith a exigé ton trépas, déclara-t-il d’un ton caustique, tout en levant sa baguette pour envoyer sa boule de neige en direction du directeur. « J’ai trop de respects pour nos aînés pour ne pas accéder à leur demande. »

1 & 2. La boule de neige atteint Fergal.
3. Le tir est trop à gauche : il atteint Jaimie.
4. La boule de neige s’écrase lamentablement au sol avant d’atteindre les lignes ennemies.
5 & 6. La boule de neige est esquivée.

ANAPHORE

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'Le Hasard' : 6

Je ne pouvais que donner raison à Jaimie : c’était quand même bien plus drôle de se faire bouffer de la neige que de se cailler les miches dans igloo. C’eut été encore plus drôle si j’avais réussi mon premier lancer sans prendre un tir dans la cuisse de sa part, mais il était visiblement plus chanceux que moi.

Mais ce face à face prit rapidement une tournure plus amusante, quand nous fûmes rejoints par les deux vétérans de l’équipe. Ils pouvaient bien jouer les vieillards outrés de se voir ainsi attaquer par la jeunesse (enfin, dans mon cas il faut le dire très vite !) : ils s’étaient invités tout seul à la fête, ils allaient en payer les conséquences. Sinon papy et mamie pouvaient toujours retourner boire leur petit thé-bourbon dans les serres en discutant du bon vieux temps, c’était quand même autre chose de se faire aspirer l’âme à Azkaban.
Crime de lèse-majesté, Jack décida de se réserver Jaimie pour le goûter tandis qu’elle ordonnait à Wen de s’occuper de moi. «Je ne savais pas qu’on pouvait te mettre si facilement au garde à vous, mais je comprends que tu veuilles éviter le trou !» dis-je en esquivant la boule de neige qui s’écrasa à côté de moi. Comprendre n’était pas faciliter la tâche. « Visiblement je suis pas encore assez gros ! » ricanai-je… Ce n’est pas vraiment le genre de remarque qui me gêne. De fait, ils sont tous gringalets à côté de moi.

Mais il n’est pas question de faire uniquement la causette, j’ai une bataille à mener et il est temps de se montrer un peu efficace. J’attrape une boule bien tassée et la balance dans le tas, sans vraiment me soucier de qui elle atteindra. C’est finalement Jack qui est atteinte.
« Paix à mon âme» murmurai-je à l’attention de Jaimie. « J’espère qu’elle se retiendra de cracher des flammes le temps qu’on finisse la partie ! »

Son altesse, ou son généralissime, n’apprécierait certainement pas l’affront. Il n'était pas temps de baisser le régime, il valait mieux battre le fer tant qu'il était encore froid.

6 -5 Atteint Wen
4 Atteint Jack
3 La boule de neige s’écrase avant d’atteindre sa sible
2 Rate lamentablement son lancer.
1 Son lancé est esquivé.

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'Le Hasard' : 4

Hit me with your best shot

feat. Fergal, Jack, Jaimie, & Wenceslas

Caerwyn venait de poser son pied sur le quai de la gare de Pré-Au-Lard. Jamais il n’aurait pensé remettre un pied ici. Une nervosité certaine lui serrait les entrailles tandis que le vent glacial venait lui mordre la peau au travers de ses épaisses couches de vêtements. Déglutissant difficilement, il resserra le nœud de son écharpe autour de sa gorge et d’un geste de baguette, ensorcela son énorme valise afin qu’elle lévite légèrement au-dessus du sol. Il y avait tellement de neige qu’il était impossible de la faire rouler sur les sentiers. Il s’empara ensuite de deux grosses mallettes et commença à s’avancer sur le chemin qui menait à Poudlard. Il avait pensé avoir enterré cette partie-là de sa vie. Lui avoir définitivement tourné le dos. Mais ses enfants étaient là. Cela semblait égoïste et un peu surprotecteur de se lancer dans cette aventure insensée mais, au vu des derniers évènements du monde sorcier, il ne pouvait se résoudre à les laisser seuls. Il avait été trop laxiste par rapport à la communauté magique qu’il savait… houleuse et la fuir n’était plus envisageable désormais. Alors, ignorant s’il allait réussir ou non, il rassembla le peu de courage qu’il avait pour éviter de rebrousser chemin.

Concentré sur la silhouette de l’imposant château qui se dessinait à l’horizon, il ne remarqua pas tout de suite le groupe d’adultes un peu plus loin. Même si Poudlard n’était plus très loin, Pré-Au-Lard se trouvait à quelques centaines de mètres également. Il n’était donc pas improbable de trouver des sorciers de ce côté du domaine. Sans leur prêter plus d’attention, Caerwyn continua sa route, anxieux, nerveux, ne cessant de se demander si tout ceci était finalement une bonne idée. Il s’y connaissait en potions, c’était d’ailleurs sûrement son meilleur domaine de compétences magiques mais il était loin, très loin de pouvoir prétendre effleurer un dixième de la maîtrise de Horace Slughorn ou même Severus Rogue. De plus, il n’avait aucune expérience dans la pédagogie. Sa mère était bien monitrice d’auto-école, elle apprenait des choses aux gens, cela ne devait pas si différent. Après tout, une voiture moldue ou un chaudron bouillonnant, c’était sensiblement la même chose, non ? Il eut une grimace peu assurée, perdu dans ses pensées, ne parvenant à décoller ses yeux de Poudlard qui semblait déjà l’écraser. Finalement, tout ceci lui paraissait être une très très mauvaise idée. Malheureusement, il était bien trop tard pour s’arrêter et…

Quelque chose de glacial vint s’écraser sur sa joue, lui faisant lâcher ses mallettes sous la surprise. L’énorme valise, quant à elle, tomba également dans la neige molle. Il porta sa main gantée au côté de son visage meurtri et, le regard dur, regarda farouchement le groupe d’adultes turbulents sur sa gauche. Vexé, il retira rapidement la neige de son manteau, malgré quelques flocons qui avaient très désagréablement glissés entre son cou et sa peau. Frigorifié et agacé par le manque de considération de cette bande d’adolescents qui avaient largement passé l’âge d’en être, il soupira profondément son mécontentement, hésitant à répliquer. Sa nervosité, cependant, semblait s’être envolée, laissant place à cet agacement sourd. Finalement, il parvint à se convaincre de ne pas se laisser faire. Les élèves lui faisaient déjà peur avant même de les rencontrer. Il voyait donc ceci comme étant son premier test d’autorité. Sorciers ou non, adultes ou non, il s’en moquait. Il ne se laisserait pas faire par d’illustres inconnus qui ne se souciaient guère de ce qu’ils se passaient autour d’eux. Que Dumbledore lui en soit témoin, il se ferait respecter.

— Hey ! Vous pouvez pas faire attention, non ?

Emporté par cette nouvelle fougue impulsive ou ce courage aveugle, il s’empressa de faire lui-même une boule de neige avant de la lancer à l’aveugle dans le groupe d’olibrius inattentifs.
________

Premier lancer :
1 - Touche la tête.
2 - Touche le torse.
3 - Touche les jambes.
4 - La boule éclate dans sa main avant qu'elle parte.
5 - La boule s'écrase au sol.
6 - La boule est esquivée.

Deuxième lancer (Jaimie et Fergal sont les plus proches) :
1&5 - Jaimie
2&6 - Fergal
3 - Wenceslas
4 - Jack

Trapped

ANAPHORE

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'Le Hasard' : 1, 6

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@Fergal Armitage

Jaimie se marrait bien de cet écart de leur rigidité habituelle. Pas qu’il n’aimait pas son travail, mais la majorité de ces collègues étaient des hommes et des femmes plutôt sérieux qui avait plus souvent l’air de préféré ne rien faire que d’avoir l’air d’y prendre du plaisir. Après, peut-être était-ce tout simplement parce qu’advenant qu’un étudiant passe non loin, ils perdraient tous un peu en crédibilité, mais pour l’instant, et surtout parce qu’il n’en avait même pas été l’instigateur ça lui passait dix pieds au-dessus de la tête.

C’est lui, ou elle viens de le traiter de con. Mais il aura même pas pris mouche, préférant lui rire au visage dans une bonne humeur communicative. Il s’écarte, regardant la boule de neige filé jusqu’à assez loin derrière lui, pendant que Jack donne ces ordres à son second. Ça le fait bien marrer quand en plus de viser le plus gros, il le rate encore une fois. Décidément, papy et mamie ont besoin de passer pour un petit contrôle pour ajustement de lunette. À moins qu’ils soient tous simplement devenu aussi lent que le nombre d’année qu’ils ont accumulé.

Mais Jaimie n’aura pas à atteindre Jack et quand la balle de Fergal file jusqu’à elle pendant qu’il reforme une dans sa main en la compressant, son attention se porte sur la quinquagénaire pour valider du regard si justement elle n’a pas soudainement changé de forme pour se transformer en dragon cracheur de feu. Il revient vers Fergal avant de répondre à son intention d’un ton moyen

Se retenir ? T’es sur qu’on parle toujours de Jack, là ?

Et quand il se retourne, c’est Wen qui se reprend une balle sur une hanche alors qu’il la visait encore elle. S’il n’y a plus d’ordre d’attaqué, le caporal se mettrait surtout à battre en retraite. Ça fusse un peu dans tous les sens, sans vraiment calculer qu’autre chose que nous quatre, et heureusement, parce qu’il ne faudrait pas que des gamins s’y rajoutent ou ça deviendraient littéralement une guerre ouverte. Mais une voix sortie de derrière semble signifier qu’une des balles perdues l’ait atteint. Jaimie tourne le regard vers cette direction momentanément pour noter l’air outré d’un homme assez âgé qui traine ces valises. Nouveau membre du personnel ? Oui, ça doit bien être lui.

Nav.. – ré ?

Si le but était de faire une entrée fracassante, c’est gagné parce que pour sa peine d’avoir lancé la première balle, Fergal lui ne se fait absolument pas loupé par le nouveau et s’en prendre une en pleine tronche.

Tu le renvoi tout de suite ou il a droit à une promotion? - Avant lancer dans une nouvelle respiration. Ça va ? Elle est bonne la neige ?

Jaimie est hilare, voir plié en deux, la général Griffith aurait-elle recruté sans le savoir son meilleur élément à vie?

Bien visé, mec! Il fait pas gaffe du tout à derrière lui, tout comme il sonne terriblement familier pour quelqu'un qui ne le connait absolument pas.

Dé 1
1 Atteint X au visage
2 Atteint X au haut du corps
3 Atteint X au bas du corps
4 Se mange la prochaine balle de neige si atteint avant de pouvoir lancer sa première.
5 Rate lamentablement son lancer. Fausse ball.
6 Son lancé est esquivé.

Dé 2
1 Cae
2 Fergal - Il visait Cae, en fait.
3-4-5 Jack
6 Wen

NB: Si vous désirez pour ce tour, pour atteindre Jaimie vous avez droit à un dé de réussite en + . Hit me with your best shot - Jack - Wen - Fergal - Cae et Jaimie 723178256

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i'll be right there when your world starts to fall

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'Le Hasard' : 3, 6

( Hit me with your best shot )

‎‎ ‎ Wenceslas eut le culot de prétendre que ce n’était que partie remise, mais elle savait bien qu’il n’oserait pas – quiconque tenait à son intégrité physique et mentale osait rarement s’en prendre directement à elle. Si la revanche ne venait pas immédiatement, elle surgirait plus tard ; au moment où l’on s’y attendrait le moins. Comme ce bon vieux Williams qu’elle s’était échinée à faire réviser pour ses BUSE ; tout ça pour qu’il ne choisisse même pas sa matière ensuite ! Le pauvre garçon n’avait rien compris à ce qu’il lui arrivait lorsqu’elle lui était tombée dessus, mais eh bien, la leçon était apprise, à présent. On ne se foutait pas de Jack Griffith, un point c’est tout.
‎‎ ‎ Et cela valait même pour une banale bataille de boules de neige, aussi innocent cela paraissait-il. Comment pouvait-on se faire respecter si on apparaissait faible aux yeux des autres ? Pire, si l’on semblait vulnérable lors des moments de détente ? Jamais de la vie. Alors, relevant les pans de son manteau beaucoup trop cher, elle chargea furieusement en direction de leurs adversaires pour s’en rapprocher – mais tout fut un échec ! Fergal esquiva le missile de Wensley, fanfaronnant sans tarder. “Visiblement je suis pas encore assez gros !” Un court instant, elle fut tentée de le faire gonfler comme un ballon de baudruche pour le canarder ensuite en lui hurlant que là ça devrait aller, merci pour la suggestion, mais une boule de neige lancée par le coq empâté l’atteignit directement ! Immédiatement, sa peau se hérissa sous la morsure du froid soudain infiltré dans son col, tandis qu’un “o” scandalisé se formait sur sa bouche. Un court instant de silence, ses yeux se plissèrent en fixant intensément le directeur, comme si ce simple regard pouvait le transformer en statue de sel. Non content de les défier ainsi, le camp ennemi se mit à échanger d’un air dégagé, avant que Jaimie n’atteigne une nouvelle fois Wensley d’un tir bien ajusté. “Oh, cette fois, ça suffit !” gronda-t-elle en abandonnant la neige une fois que sa dernière tentative se fut soldée par une esquive.
‎‎ ‎ S’approchant à grands pas de ses victimes d’un air furieux, les avant-bras levés pour se protéger des projectiles adverses, elle s’arrêta cependant net lorsque l’exclamation d’un vieux barbu mal fagoté les interrompit dans leur bataille improvisée. “Hey ! Vous pouvez pas faire attention, non ?” À en croire sa barbe encore enneigée, il avait reçu l’une des boules de neige par erreur. Bah, qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire ? Décidée à l’ignorer malgré l’amorce d’excuse du directeur de Gryffondor, elle se surprit toutefois à étouffer une injure au moment où le nouveau venu balança un missile sur la face tout ébaubie du directeur de l’école. C’était, fallait-il dire, une façon efficace de se rendre intéressant. Jack reporta ses deux billes cristallines sur l’inconnu, avisant plus en détail ses bagages et sa face de fouine enfouie sous trois couches de poils grisonnants. Elle haussa un sourcil en comprenant qu’il s’agissait peut-être là du nouveau professeur de potions. Une façon originale de faire connaissance.
‎‎ ‎ Mais pour l’heure, Jaimie était trop occupé à plaisanter, charriant Fergal sans prendre garde à la lionne embusquée qui profitait de ce moment d’inattention pour se rapprocher de lui l’air de rien. Au dernier moment, elle ramassa toute la neige qu’elle put entre ses bras et la fourra dans sa capuche, avant de la rabattre sur sa tête comme une gamine de douze ans hilare. “Ah, ah ! Qui c’est qui rigole maintenant, hein ?” S’éloignant d’un bond de chat gracieux qui ne termina miraculeusement pas en chute pathétique dans la poudreuse, elle extirpa sa baguette et la pointa sur leur nouveau collègue avec son arme – car, entre ses mains, c’était une arme. “On a bien ri, mais nous avons un collègue à accueillir, je crois.” Et sans un mot de plus, elle fit léviter les boules de neige soigneusement créées par ses camarades de jeu en guise de menace. Un geste, et elle lui balançait toute la ligne sur la tronche – ça, c’était un comité d’accueil décoiffant ! “Jack, enchantée !” balança-t-elle avec un sourire de chat, levant une main innocente pour saluer sa cible en joue. Au moins apprendrait-il immédiatement qui portait la culotte, ici.

Lancer de dé :

ft. @Fergal Armitage, @Professeur J. Alexander, @Professeur C. Bevans & @Professeur W. Aylmer

credit; timus (code); timus (icons)

we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider

Wenceslas esquissa un sourire.

- Le trou passe encore. Ce que je préférerais éviter, c’est son courroux. Je suis surpris qu’Azkaban ne l’ait pas déjà débauché pour remplacer les détraqueurs qu’ils ont virés.

Mais trêve de bavardages ; il aurait tout le temps de parler du bon vieux temps passé en prison après, pour l’heure ils avaient une guerre et elle était infiniment plus importante que celle du siècle dernier. La troisième bataille de Poudlard, rien que ça ! Le langue-de-plomb était un peu rouillé, ceci dit, et Fergal encore dotée de la vigueur des plus jeunes. La boule de neige alla s’écraser au sol, soulevant un sarcasme de la cible ratée.

- Quelques mois de plus passés au poste de directeur, et ça devrait être bon, assura-t-il d’un ton moqueur.

N’était-ce pas pour s’éviter de perdre cette carrure musculaire qu’il redoublait d’efforts sportifs chaque matin, compensant le manque d’activité et peut-être la crainte nouvelle de se voir vieillir ? Wenceslas avait passé cette étape depuis longtemps, quoiqu’à dire vrai, il ne s’en était jamais réellement préoccupé. Azkaban avait laissé sur son corps des traces irrémédiables, celles d’une silhouette fine, peut-être un peu rachitique par endroit, et demeurer enterré au dernier sous-sol du ministère les années suivantes n’avaient guère amélioré son apparence cadavérique.

Les boules de neige fusaient désormais et à nouveau, le benjamin de cette improbable armée le toucha d’un projectile. Décidemment, le garçon avait une obsession pour lui. Restait à savoir s’il fallait s’en enorgueillir ou non. Jack, pour sa part, semblait prendre le parti de la violence et excédée, elle fonça tel un bélier vers leurs cadets. Il s’en fallait de peu pour que le né-moldu ne retourne sa veste et attaque sa collègue dans le dos, prenant en pitié les malheureux qui se voyaient pris pour cible. L’occasion d’attaquer à nouveau – quel que soit le camp choisi, d’ailleurs – lui fut volée par l’arrivée impromptue d’un cinquième combattant. Et un bon tireur, soit dit en passant.

- Tu le renvoi tout de suite ou il a droit à une promotion ?
- Voyons, cher ami, renvoyer séance tenante le seul professeur capable de faire mouche ne serait pas très malin de notre part.

Sans compter que trouver un remplaçant durable à van Aken n’était pas une tâche aisée. Et le renvoyer dès maintenant serait se priver des scènes mémorables que son arrivée pour le moins percutante promettait : un nouvel employé qui attaquait avant même de prendre ses fonctions son patron, c’était tout de même quelque chose. Mue par cette pensée moqueuse, son regard bifurqua vers l’enseignante de botanique... qui ne le vit même pas, déjà prise dans une spirale de violence à l’encontre de leurs ennemis, prenant Fergal en traître.

- On a bien ri, mais nous avons un collègue à accueillir, je crois.

L’homme haussa un sourcil d’un air désespéré. Elle était à deux doigts de se montrer la plus raisonnable du groupe... elle ? La belle blague. Quoiqu’avec ses boules de neige lévitant au-dessus du sol glacial, elle ressemblait plus à un mousse de navire de guerre qu’à un enseignant adulte et responsable.

- Jack, enchantée !
- Enchantée, mais dangereuse... railla-t-il. « Jack, je te saurais gré de ne pas effrayer notre nouveau maître des potions trop vite ; nous en avons cruellement besoin. »

@Fergal Armitage @Professeur J. Griffith @Professeur J. Alexander @Professeur C. Bevans

ANAPHORE

Alors que ma boule de neige atteint Jack, je grince des dents intérieurement. C’est sûr, je vais manger ! Mais ça ne gâche pas la satisfaction d’un coup bien porté. En réalité, je suis sûr qu’elle ferait une bonne adversaire à la boxe, pas du genre à retenir les coups et particulièrement énervée lorsqu’elle en prend… Avec le manque de précision que ça entraîne. Mais je ne vais tout de même pas aller jusqu’à lui proposer, je ne tiens pas à ce que mon âme soit aspirée en cas de défaite. Jaimie n’a pas tort, elle n’est pas du genre à abandonner.

Wen peut ricaner tout ce qu’il veut, pour l’instant, le poste de directeur n’a pas eu raison de ma forme. Peut-être aussi parce que je m’enfuis le plus souvent possible du bureau : ce n’est pas à exclure. Je ne suis pas un gestionnaire né le cul greffé à une chaise, j’étouffe plus vite qu’un claustrophobe dans une grotte quand je suis en tête à tête avec tous mes prédécesseurs. Ou pire coincé entre Chantal et Mitsy pendant un énième débat.

Mais je n’ai pas vraiment le temps de répliquer que je me prends une boule de neige hors champ. Je suis un peu interloqué avant d’apercevoir Caerwyn : « Oh je crois qu’il va avoir droit à mieux….et toi aussi » dis-je en lui désignant la neige qui venait d’envahir sa capuche.

Désolé pour toi vieux, Jack a changé de cible, quant à moi…je vais faire de même. Ce cher Caerwyn sait à qui il s’adresse, et je sais aussi qu’il n’est pas en sucre. Jack était dangereuse, mais pas autant quand moi en cet instant. Je prends mon élan vers le nouveau professeur de potion, les bras écartés vers mon vieil ami : « Caerwyn, mon vieil ami, bienvenue sur le champ de bataille ». S’il s’imagine que je vais lui donner l’accolade, c’est qu’il est bien naïf, alors que j’arrive à sa portée je referme mes bras, et lui donne un bon coup d’épaule dans la sienne. Rien de bien douloureux, mais suffisant pour qu’il s’étale dans la neige.
« T’as vu, elle est bonne hein ! » dis-je en lui tendant la main pour l’aider à se relever, s’il le souhaite. Sinon eh bien, le combat peut continuer!

@Professeur J. Griffith @Professeur J. Alexander @Professeur C. Bevans @Professeur W. Aylmer

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