DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (560/2000) Disponible pour un RP ?: D'autres comptes ?:
(#) Sujet: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Mer 24 Aoû - 21:12
Les premières traces de magie Années 1 à 4.
Déroulement des cours :
IRP vous pouvez partir du principe que la majorité des cours a lieu par niveau (1ère année ensemble, etc.). Il s’agira plutôt des cours théoriques, des grandes notions et personnages.
Cependant pour que les cours soient plus intéressants à jouer et ne soient pas bloqués faute d'élèves dans certaines années, je rédigerai essentiellement des cours communs à plusieurs niveaux. Ce seront les cours qui intègreront plus de pratique (du moins à l’échelle de l’Histoire de la Magie, ne rêvez pas trop.)
La Professeur Grant avait disposé les tables en arc de cercle à une bonne distance de son bureau, laissant un grand espace vide où les élèves pourraient ensuite circuler. Elle s’était présentée lors des premiers cours par niveau, avait introduit le programme, aussi aujourd’hui entrerait-elle directement dans le vif du sujet. Elle invita les élèves à s’asseoir et commença de sa voix profonde :
« Bonjour à tous. L’Histoire de la Magie, ce n’est pas seulement ingurgiter les connaissances accumulées par d’autres dans les manuels. Non. C’est aussi apprendre à observer, à forger des théories, les vérifier ou non d’ailleurs. Aujourd’hui, nous n’utiliserons pas de manuel. Prenez uniquement de quoi noter, si vous en ressentez le besoin. Mais préparez surtout vos yeux. »
Elle sortit sa baguette, marmonna une formule et fit apparaître une paroi rocheuse sur laquelle un dessin était présent. C’était l’exacte réplique du mur de la grotte ornée des trois-frères* où figurait un étrange personnage. L’abbé Breuil, l’un des premiers moldus à avoir étudié cette grotte, y avait décelé la preuve de l’existence de la croyance en la magie chez les hommes préhistoriques. Théorie très conversée chez les moldus, mais qui avait été vérifiée par des archéomages. Le serpent vert qui était jusqu’alors endormi sur un bonsaï près du bureau émit un léger sifflement, avant de retomber dans la léthargie : rien de ce qui se passerait ici ne le concernait, à moins qu’un crapaud n’apparaisse à la même occasion.
« Essayez de répondre à ces questions : - qu’est-ce que c’est ? - de quelle époque cela date-t-il ? - quelle matière, quelle technique ? - qu’est-ce que cela représente ? »
Et plus généralement, pourquoi un professeur choisirait-il de vous le montrer ? Qu’est-ce que cela est censé vous apprendre ? pensa-t-elle. Le contexte importe aussi, il ne faut rien laisser au hasard.
« Vous pouvez vous déplacer, toucher. Je vous écoute. » dit-elle en dardant son regard sur les élèves.
Dernière édition par Professeur M. Grant le Sam 4 Mar - 14:07, édité 1 fois
Thomas Chastel
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 636 Points : 3 Année : Équivalent d'une 5ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Lycanthropie Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Aucun Epouvantard: pas encore déterminé Matières suivies et niveau: Points Défis: (880/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Blaze Mansfield et Alexander van Aken
(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Dim 28 Aoû - 13:26
Les cours d’histoire de la magie comptaient parmi ceux que Thomas était autorisé à suivre, puisque sauf lors de quelques rares séances, les élèves n’étaient pas invités à utiliser leurs pouvoirs. Le cracmol, qui avait encore beaucoup d’efforts à faire avant d’être complétement familiarisé avec ce nouvel univers, y avait donc toute sa place et si, incontestablement, avaler par cœur des listes de dates et d’événements n’était pas son activité favorite, il appréciait néanmoins ces séances où il suffisait d’écouter l’enseignante parler et laisser son esprit dériver en fonction du sujet.
Aujourd’hui toutefois, Ms. Grant semblait avoir décidé que le cours serait un peu plus interactif puisqu’elle les invita à réfléchir sur la représentation d’un pan de roche où on distinguait à moitié des peintures rupestres. Thomas en avait déjà vu, une fois, lors d’une visite scolaire, et il fut content de constater que les élèves de Poudlard pouvaient parfois avoir le même type d’activité que des collégiens de Glasgow.
Quand Ms. Grant leur proposa de se rapprocher pour voir, le jeune homme suivit le mouvement des quelques courageux qui avaient décidé de regarder de plus près. Thomas n’était ni particulièrement sérieux en classe, ni particulièrement bon élève d’ailleurs, mais il avait moins de cours que les autres et donc plus d’énergie à y consacrer. On pouvait aisément comprendre qu’après plusieurs heures passées entre les cachots de potion et la salle de sortilège, ses camarades finissent épuisés en milieu d’après-midi, mais il était fréquent que Thomas n’ait qu’une ou deux heures de cours par jour et il ne voulait pas y faire mauvaise impression.
En plus, en ce moment, il n’y avait toujours pas de garde-chasse, alors il s’ennuyait un peu hors des heures de classe.
Il n’avait toutefois pas encore assez d’assurance pour choisir de volontairement prendre la parole avec de véritables sorciers et préféra souffler la réponse à son voisin.
- C’est des peintures de grotte de la préhistoire, glissa-t-il à qui voudrait l’entendre.
Le truc, c’est que jusque là il ne voyait pas le rapport avec la magie, or il s’agissait bien de cela, après tout, d’histoire de la magie… Il devait y avoir un truc. Y avait-il des sorciers à la préhistoire ? Probablement, maintenant qu’il y pensait. Peut-être que la peinture était ensorcelée, comme les tableaux des couloirs… ?
- C’est une peinture magique ? trouva-t-il finalement le courage de tenter. « Est-ce qu’elle bouge ? »
Thomas aimait beaucoup les peintures et les photos qui bougeaient. Il en avait même une, dans sa chambre…
moon & howl
Dmitri D. van Aken
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2543 Points : 12 Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore Année : 5e année (15 ans - 19/08)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli Poste de Quidditch: Batteur Patronus: un bouc Epouvantard: des entraves Matières suivies et niveau: Points Défis: (910/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Dim 28 Aoû - 15:45
Dmitri s’était un peu endormi durant le cours d’étude des runes. La nuit avait été courte, parsemée de rêves pas toujours très agréables, dont un assez étrange où il croyait reconnaître les silhouettes de Caleb et Michaela, dans le sous-sol du manoir des Hébrides. Il n’en gardait plus beaucoup de souvenirs, mais un sentiment désagréable avait longtemps demeuré dans son esprit avant que se tête ne finisse par glisser sur son bras et que ses yeux ne se ferment. Bien heureusement, le professeur était assez peu attentif à ce genre d’oisiveté – il devait sûrement y être habitué – et l’avait ignoré tout du long. Seul un coup de coude d’un camarade le ramena à lui quelques minutes avant la fin, juste assez tôt pour ranger ses affaires et plier bagages, direction un étage au-dessus.
Il fallut un peu de temps au garçon, une fois entré dans la salle de cours d’histoire de la magie, pour émerger et se rappeler qu’ils n’allaient pas s’asseoir à une table pour écouter l’enseignante déblatérer des informations plus ou moins intéressantes. La pièce était plus bondée que d’accoutumée, plusieurs années s’étant données rendez-vous.
L’aiglon alla s’asseoir à une place un peu en retrait, écoutant le préambule du professeur d’une oreille tandis que son regard s’attardait assez machinalement sur le serpent qui passait sa meilleure nuit un peu en retrait des élèves. Depuis leur retour à Poudlard, la présence du reptile l’avait toujours pas mal intrigué : il n’était pas commun de convier un animal en cours lorsque celui-ci n’était pas utile, mais c’était d’autant plus surprenant qu’il ne s’agissait pas d’une créature comme un banal hibou. En se découvrant fourchelang, il s’était également rendu compte qu’il avait une certaine appétence pour les serpents, un peu comme si cette pratique linguistique aux forts relents magiques s’accompagnait d’une proximité atypique avec ceux dont il parlait la langue.
Un peu perdu dans sa contemplation discrète de l’animal, il ne fit pas immédiatement attention à la paroi rocheuse invoquée par mademoiselle Grant. Ce fut surtout la voix de Thomas, surgissant parmi un groupe d’élèves, qui le ramena à l’instant présent. Un petit rappel à l’ordre qui n’était pas une mauvaise chose, tant il avait tendance à se laisser distraire depuis la rentrée. Dmitri posa son regard sur la peinture dont il était question, fronçant légèrement les sourcils d’un air expert. Là, on touchait à son domaine ! « Ça ne ressemble pas à de la peinture magique... à moins que ce ne soit une forme très primitive. » Loin de celle que fait son grand-oncle !
Le petit peintre en devenir s’approcha, passant ses doigts sur la réplique – puisqu’après tout, elle avait dit qu’ils avaient le droit – pour y sentir quelques aspérités. « C’est une gravure. Il n’y a que pour les bords et sur certaines parties du personnage qu’il y a de la peinture. » Un instant, il ne put s’empêcher d’imaginer que ce pouvait être les prémices très lointaines de l’art familial. Des premières expériences picturales magiques... mais il trouvait ça très grossier. Il se retourna vers l’enseignante : « On sait si ce sont vraiment des sorciers qui ont fait ça, ou plutôt des moldus ? » Il se souvenait d’un cours de première année durant lequel Hatwell avait expliqué que les sorciers d’antan n’avaient pas de baguettes, mais des outils infiniment moins précis... le principal de leur magie étaient alors les potions, runes et autres rituels en tout genre.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Supporter Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (755/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / LF / Max/ Poppy
(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Mar 30 Aoû - 4:27
Azure & 1 à 4 - Professeur Grant
1 à 4 : Magie et préhistoire
Debout dans l’assemblé des élèves devant la pierre, Azure tenait un parchemin par-dessus son volume pour prendre des notes. Déjà que le cours ne lui demandait pas de rester assise et qu’on n’allait pas lui faire faire la lecture devant toutes l’assemblés, cela méritait qu’elle investisse un peu plus d’effort qu’à l’accoutumé. Si dès son entrée en classe, elle avait été intriguée par la disposition des bureaux, la suite des instructions et la découverte de cette grosse roche au-devant de la classe avait quelques choses de particulièrement étonnant; dont le point premier qu’elle devait peser une bonne tonne et qu’elle voyait mal Professeur Grant la trimbaler à bout de bras.
Quelques éclats de voix volèrent dans la pièce dont Thomas qui imaginait le rocher daté de la préhistoire, se questionnant sur le fait que ça soit ou non de la peinture magique. Et qui dit peinture magique, van Aken renchérit qu’il s’agissait plutôt d’une gravure avec quelque trace de peinture, mais sans pour autant être magique. La question demeurait pourtant, était-ce les moldus qui avait peint cet œuvre ou un sorcier. Elle nota tout avant de remarquer la forme qui lui rappelait des histoires que sa mère lui lisait sur les mythes et légendes quand elle était haute comme trois pommes. Si certaine, contenait des histoires de licornes et de fée, d'autre de belle nymphe ou encore des demi-dieu, certain incluant des créatures aussi intrigante que :
On dirait un satyre…
La peinture donnait l’impression de vouloir représenter un homme avec des bois sur la tête. Elle n’en avait jamais vu en cours de soins des créatures magiques, mais si le centaure des contes et légendes existants, il fût assez probable que ce genre de créature existaient tout autant.
Peut-être est-ce un moldu qui a vu une créature magique et la peinte… avant qu’il y ait toutes les lois les régissant et le contrôle que nous avons maintenant ?
Elle cherchait l’approbation du professeur du regard. Azure qui était si intuitive essayait rarement de répondre en classe alors elle espérait vraiment ne pas avoir dit n’importe quoi qui ferait rire l’assemblée au complet, d’autant qu’aujourd’hui, il y avait vraiment beaucoup de monde pour venir voir la très grosse et très vieille roche.
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Mer 31 Aoû - 21:36
Magie et préhistoire
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Cette année, il y avait un nouveau professeur d’Histoire de la Magie. Kathleen regrettait le professeur Hatwell, mais elle se demandait si le fait d’avoir été frappé par un élève n’avait pas eu un impact sur sa décision mais elle n’y pouvait rien et si elle avait retenu une chose de sa famille, c’était de toujours accueillir les personnes que l’on rencontrait avec bienveillance et d’essayer qu’une personne qui soit nouvelle à un endroit s’y sente bien accueillie. C’était exactement ce que la fillette avait envie d’offrir au professeur Grant. Elle arriva donc avec bienveillance et envie de s’investir au cours d’Histoire de la Magie.
La façon dont la pièce était agencée la surprit un peu mais lui donna envie d’en savoir plus. Quand la professeure fit apparaître un bloc de roche avec un dessin préhistorique dessus, la fillette s’avança sur le devant pour essayer d’en voir un peu plus. Elle écouta ce que les autres disaient. Tout en le faisant, elle scruta la roche. Son opinion fut rapidement faite, mais elle avait du mal à savoir précisément ce qui avait été sculpté. Ce qui était certain, c’était que tout cela était bien trop abstrait, mais elle pouvait quand-même faire quelques suppositions. Elle fronça les sourcils.
« Azure a raison, on dirait une créature magique. On ne distingue pas bien ses traits, mais… voyons, il a un genre de bec, et des pattes toutes frêles. En fait, il a vraiment l’air d’un être tout frêle. Je me demande si ce ne serait pas un Sombral. »
Les Sombrals étaient des créatures particulières que même les sorciers ne pouvaient percevoir que s’ils avaient déjà vu la mort. Si un troupeau avait vécu à proximité d’une tribu, il était peu probable que beaucoup d’entre eux aient pu le voir, y-compris si on partait du principe que les moldus pouvaient les voir. Et si un moldu ou même un sorcier qui s’ignorait avait pu le voir, il l’aurait alors gravé sur la pierre en pensant qu’il s’agissait d’un esprit magique ou quelque chose du genre. C’était une théorie comme une autre.
« Si on part du principe que tout le monde ne peut pas voir les Sombrals, ça a dû laisser des traces le jour où une personne a pu le faire, non ? »
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Dim 2 Oct - 15:46
Les premières traces de magie(HDM)ft.
Je ferme mon livre d'un coup sec alors que la fin du cours vient à peine d'être annoncée. Je fourre mes affaires dans mon sac, sans porter la moindre attention aux autres et quitte la classe après avoir dit au revoir au professeur. Je n'attends personne. Je n' ai personne à attendre de toute manière. A part mon frère et ma sœur. Mais nous n'avons pas régulièrement cours ensemble. Je ne perds jamais mon temps après les cours, sauf si j'ai une question à poser aux professeurs. Je ne suis pas mauvais en cours, me situant dans la première partie du classement lorsque j'étais scolarisé au Japon, mais les cours m'ennuient. Surtout lorsqu'il s'agit de cours théoriques.
D'un pas traînant, je me dirige vers le prochain cours, un qui risque fortement de me faire bailler. Histoire de la magie. Sur le chemin, un autre élève me percuté l épaule en courant vers son prochain cours. Ce dernier se retourne vivement pour sûrement s'excuser mais se liquéfie devant mon regard noir. Il bredouille des excuses , la tête baissée, avant de reculer et reprendre son chemin avec empressement. Je siffle entre mes dents, exaspéré, avant d' en faire de même.
Arrivé devant la salle de cours, je pénètre sur les lieux et m'installe au fond de la pièce, en silence. Dans ce cours, seule la professeur semble intéressante - À défaut du cours - avec son serpent autour du cou. J'en soulève un sourcil. Elle ne perds pas de temps pour nous expliquer le déroulement du cours et nous demande de nous lever autour d'une peinture qu'elle nous présente. Je reste au fond, non loin d'une tête que je connais plus que d'autre : le jeune Van Aken. J'écoute d'une oreille les réponses des autres, tout en restant dans mon coin mais les yeux fixés sur la peinture.
On dirait un hybride. Mi homme, mi bête. Je lance à mon tour, les bras croisés. La mention du satyre s'y rapprochait le plus en soit. Étudier un être inférieur ne me branche pas du tout. Je porte mon regard sur ma gauche, sur la silhouette du jeune Serdaigle. Celui-ci semble plus intéressé que moi et plus informé sur le fait que cette peinture ne soit pas magique. Je me souviens que ce dernier m'avait dit apprendre l'art de la peinture magique avec son grand oncle, lors de notre première rencontre. En silence et discrètement, je me glisse à ses côtés.
Les peintures que tu apprendre à peindre sont plus intéressantes, non ?
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Mar 8 Nov - 21:05
Myrthilde Grant laissa les élèves s’exprimer, discuter entre eux et émettre leurs hypothèses avant d’intervenir. Si certains semblaient dubitatifs ou ennuyés, elle était agréablement surprise par les observations des collégiens. Déjà, ils ne s’étaient pas contentés de la regarder l’œil bovin à gober les mouches plutôt que de répondre, ce qui était plutôt bon signe. Elle opina du chef et prit la parole :
« Monsieur Chastel, c’est effectivement une peinture datant de la préhistoire, ou plus exactement, comme le souligne monsieur Van Aken, une gravure réhaussée de pigments bruts. Elle n’est pas à proprement parlé magique, elle ne bouge pas comme le peuvent les tableaux du château. » expliqua-t-elle. « Les archéomages ont de bonnes raisons de penser qu’elle a été réalisé par des sorciers, ou tout du moins, que cette peinture a proximité de magie. »
Elle marqua une légère pause avant de continuer : « L’une des clés se trouve dans la figure représentée. On peut effectivement penser que c’est un hybride ou une créature magique. Les archéomages considèrent qu’il s’agit d’un sorcier chamane. » D’un coup de baguette, elle repassa en couleur les contours des bois de cerf et de ce qui pouvait s’apparenter à une peau de bête, ainsi qu’un arc musical tenue entre les bras ou les pattes avant du sorcier qu’elle figura en vert pour plus de clarté. « Comme le soulignait Miss Zinnia, le secret magique n’était pas à l’ordre du jour avant 1689. Aussi, personne ne peut dire si cette gravure a été réalisée par un sorcier ou par un moldu. En revanche, ce que les études magiques et les sortilèges ont révélé, c’est la présence de magie dans cette grotte au moment de la réalisation de cette oeuvre. »
En histoire de la magie comme dans bien des matières, il n’y a pas de réponse et de certitudes absolues. Surtout à des périodes aussi lointaines. « Ce qui est intéressant, c’est que cette peinture rupestre a d’abord était découverte par les moldus. Qui se sont écharpés pour savoir si cela représentait un animal, une scène de chasse, un rituel chamanique ou pire : si le dessin en lui-même était considéré comme une rune, un talisman. La découverte ayant eu lieu après 1689, les agents sorciers ont bien entendu poussé la communauté scientifique moldue à trouver cette idée saugrenue et infondée au profit de théories sur la représentation de la chasse. Mais il se pourrait que les sorciers de la préhistoire aient effectivement peints des dessins performatifs : qui soient à la fois représentation graphique et action magique. »
Cela n’était probablement pas le cas dans cette gravure précisément, dans la mesure où l’acte de jouer de l’arc musical n’apportait pas de protection spécifique à sa connaissance et à celle des chercheurs. On s’accordait plutôt pour dire qu’il s’agissait de représenter la transe d’un chamane. Bien malin qui pouvait dire ce qu’il avait cherché à invoquer, la magie et la science pouvaient beaucoup… mais toutes deux étaient parfois réduites aux suppositions.
« Avez-vous déjà entendu un arc musical, savez-vous comment cela s’utilise ? » demanda-t-elle aux élèves. Cet instrument de musique était encore utilisé aujourd’hui pour certains rites chamaniques, notamment chez les guérisseurs ou chez les amateurs de vision. Ce n’était pas une connaissance essentielle, mais cela pouvait aider à se figurer la scène primitive.
« Selon vous, qu’a cherché à représenter le peintre ? Quelle est votre théorie ? » demanda-t-elle avec un sourire encourageant. Tout l’intérêt de ce cours était dans l’exercice d’imagination, de recherche et de connexions entre les éléments donnés, plus que dans l’exactitude impossible à obtenir de la réponse.
Dmitri D. van Aken
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2543 Points : 12 Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore Année : 5e année (15 ans - 19/08)
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Ven 11 Nov - 20:48
Dmitri se tourna quelques instants vers son camarade de serpentard, qui venait de se rapprocher de lui. Celui-ci ne semblait pas d’une humeur beaucoup plus avenante que lui, quoique depuis qu’il le connaissait, il n’ait jamais trop eu l’air de respirer la joie de vivre. L’aiglon préférait amplement ce caractère à ceux trop exubérants et expressifs : il était infiniment moins fatiguant de se tenir à ses côtés que d’autres personnes. « Beaucoup plus, oui. » répondit-il à la question de Jin Kyung, non sans qu’une lueur de fierté ne se mette à briller subrepticement dans ses yeux. Il en était ainsi chaque fois qu’il parlait de son domaine de prédilection, cette forme de magie et d’art mêlés que les van Aken détenaient d’une façon des plus uniques. Rares étaient les connaisseurs de la peinture vivante et en la matière, aucun ne rivalisait avec sa famille. Il désigna du menton la gravure rupestre. « Ça n’est pas de la peinture vivante. Je ne suis même pas sûr que l’on puisse vraiment parler de magie, à ce niveau-là... » Les prémices de la discipline semblaient véritablement ennuyeux. Alexander lui avait bien parlé, quelques fois, de l’histoire de l’art vivant, mais c’était la première fois qu’il voyait des représentations aussi pauvres que celle-ci.
Ignorante des pensées du tchèque, l’enseignante continuait de parler, soulignant d’un coup de baguette quelques particularités de la représentation. Tout n’était pas à jeter dedans : l’idée de peinture performatif plaisait au garçon – c’était un peu ce qui se cachait derrière les projets de son aïeul après tout – et l’aidait à demeurer captivé par le cours. Sans ça, il aurait sûrement décroché depuis longtemps. Dès qu’elle commençait à bifurquer vers un autre domaine – ici plus musical – il retrouvait intérêt plus grand pour le serpent que pour ses explications. Heureusement, l’arc musical n’était qu’une parenthèse. « Je ne trouve pas que ça ressemble à un sorcier chamane. » lâcha-t-il finalement en réponse au professeur Grant, sans une once de gêne à l’idée de contredire la version des archéomages. « Mais celui qui a fait cette gravure était soit un piètre peintre, soit il n’avait jamais vu le moindre hybride de sa vie. » Il ne se montrait pas particulièrement intéressé par les enseignements de soins aux créatures magiques, mais de ce qu’il se souvenait des leçons de sa grand-mère, la plupart des hybrides avaient comme partie humaine le haut du corps, et non le bas... « Ou alors, le peintre a voulu représenter un animagus... » Il marqua une hésitation, avant de reprendre. « Ça existait déjà, à cette époque ? »
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Dim 13 Nov - 15:02
Magie et préhistoire
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Le début de ce cours semblait consacré principalement à spéculer sur la nature exacte d'une fresque préhistorique représentant un animal ou une créature. La vérité était compliquée à deviner dans la mesure où les experts sorciers eux-mêmes n'avaient pas toutes les réponses. Mais Kathleen était prête à y mettre un peu du sien. Elle réfléchit un peu en pensant à toutes les créatures magiques que cela pourrait être et fit même une suggestion. Mais elle ne savait pas si ce qu'elle disait avait ne serait-ce qu'un peu de sens. Elle ne fut pas la seule à intervenir et à donner son avis, mais elle se demandait si les autres basaient leurs idées sur des connaissances qu'ils avaient ou seulement au hasard comme elle.
Mais à priori, il y avait bien des choses à savoir à propos de cette œuvre et la jeune sorcière s'était trompée. Elle n'avait absolument pas vu l'aspect humain du dessin et ne s'était concentré que sur l'aspect de la créature. Le résultat, c'était qu'elle n'avait pas la bonne réponse mais à priori, personne ne l'avait trouvée. Et quand elle entendit qu'il semblerait qu'il y ait des preuves de présence de magie au moment où cette œuvre avait été réalisée, une remarque lui vint en tête qui lui semblait plutôt évidente et qui était directement lié à ce que la prof venait de dire.
« Mais on ne peut pas savoir si la magie venait uniquement du modèle ou également de l'artiste, c'est ça, professeur Grant ? »
Kathleen fit la moue en entendant Dmitri contredire l'analyse de l'enseignante. Il supposait qu'elle devait savoir de quoi elle parlait et que si elle disait que c'était un chaman, c'était probablement parce que des analyses avaient été faites qui avaient conclu en ce sens. Bien entendu, les professionnels pouvaient se tromper et Kathleen se rappelait que les Van Aken avaient beaucoup de connaissances en peinture magique, mais ce n'était pas une raison pour avoir une telle attitude à son avis. Elle le laissa exposer sa théorie sans intervenir en se disant que la suggestion de l'animagus n'était pas si bête.
La notion d'arc musical ne lui était pas complètement inconnue, elle en avait déjà entendu parler par sa mère qui lui avait dit que certains sorciers guérisseurs s’aidaient de cela dans leur fonction, notamment dans les pays africains. Mais elle ne maîtrisait pas vraiment ce concept et elle ne savait pas exactement comment cela se passait donc elle ne lui en avait pas énormément parlé. Kathleen était tout à fait prête à partager le peu qu'elle savait, mais elle n'était pas certaine que ce serait suffisant pour que l'enseignante trouve cette intervention pertinente. Il y avait davantage de questions que de réponses
« J'en ai un peu entendu parler. Il paraît que certains guérisseurs s’aident de cet instrument pour soigner, mais je ne sais pas comment ils s'y prennent ni si cela a véritablement un effet. Est-ce que c'est seulement du folklore ou est-ce qu'il y a une influence réelle sur les soins à donner aux patients ? » demanda-t-elle avec un vif intérêt.
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Mer 4 Jan - 4:41
Azure & 1 à 4 - Professeur Grant
1 à 4 : Magie et préhistoire
La gryffonne n’était alors pas tout à fait hors champs. D’avant sous-entendu qu’il s’agissait peut-être d’une créature hybride était l’une des nombreuses possibilités. Encore à ce jour, l’information à ce sujet était complète ce qui révélait que tout dans le monde magique n’était pas ni tout blanc ou tout noir; et qu’il restait tout de même un nombre de mystère du passé qui n’arriverait jamais à être élucider. Un peu comme les archéologues et les pyramides d’Égypte, ces grands monuments triangulaire majestueux en plein milieu du désert. Elle était prête à parier maintenant qu’elle était dans ce monde depuis quelques années que c’étaient des sorciers qui les avait érigés et non toute ces spéculations moldus, impliquant de tirage des blocs massif sur ces dalles roulante. Encore qu’à ce jour, ce sujet n’avait pas été traité en cours d’Histoire.
Et quels genres de magie ont-ils trouvé dans la grotte ?
Mais déjà Dmitri non loin repartait vers une hypothèse, malgré les renseignements donnés par l’enseignante qui gérait une classe anormalement bondée. Quand elle demande à l’ensemble de la classe si nous avions déjà entendu parler d’un arc musical, Azure sonda la foule du regard, elle-même perdu à ce niveau. Kathleen fit une intervention et elle ouvra grand ces oreilles uniquement parce qu’elle avait aucune idée de quoi on parlait. Un instrument ? Un arc, comme un archet de violon ? Elle avait vraiment du mal à suivre de quoi on parlait alors que ça semblait si naturel pour la fille de la célèbre guérisseuse. L’image mentale qu’elle se faisait en tête était l’un de ces cassettes de méditation qui tournait en boucle alors que sa mère travaillait à trier des documents abîmés. C’était pour se détendre disait-elle. Au fond, c’était surtout pour éviter de lancer des éclairs avec ces yeux en voyant les ravages qu’on avait causé à ces pauvres volumes.
Ou donc avait-elle mis sa plume ? Et alors qu’elle déroulait son parchemin rempli de note, elle réalisa que sa plume était perchée sur son oreille. Avant de la reprendre d’ajouter les nouvelles informations qui semblaient tout aussi pèle mêle sur le papier. Elle avait ratifié quelques hypothèses après qu’elle ait été refuté par l’enseignante et son bout de papier avait l’air d’avoir vécu la guerre. Peut-être serait finalement plus judicieux de cesser de noter n’importe quoi et d’attendre les interventions de leur Professeur Grant ? Non ? Si seulement elle avait commencé par cela.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (560/2000) Disponible pour un RP ?: D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Sam 4 Fév - 15:49
Myrthilde écouta avec attention la réponse du jeune Van Aken, elle appréciait que les élèves se forgent leurs propres avis critiques, fondés sur leur réflexion plutôt que de recracher bêtement un cours ou les pensées d’un autre. C’était indispensable pour faire des découvertes historiques et essayer de s’approcher de la vérité. « L’interprétation du sorcier chamane vient du fait qu’aujourd’hui dans de nombreuses civilisations, les sorciers revêtent des peaux de bête et leurs attributs comme les cornes par exemple. Mais c’est une observation à posteriori pour laquelle nous n’avons aucun moyen de confirmation. Vous imaginiez un animagus en cours de transformation ? » demanda-t-elle pour plus de précision. « Pour vous répondre, on trouve régulièrement dès l’antiquité la trace d’Hommes capables de se transformer : la terminologie varie métamorphe, changeforme. Rien n’empêche de penser que dès l’apparition des Hommes et de la magie, il y ait eu des personnes dotées de la capacité de se transformer. C’était peut être même plus courant qu’aujourd’hui, dans la mesure où il n’y avait pas de contrôle des animagi, que l’on cherchait moins à canaliser la magie par exemple avec une baguette. » Pour la chercheuse, ce n’était d’ailleurs pas un hasard qu’il y ait de nombreux Animagii dans l’école de Uagadou, où l’on utilisait une forme de magie plus pure et charnelle, contrôlée par le corps plus que par un objet. « Encore aujourd’hui, la métamorphose humaine est plus courante dans certaines parties du monde qu’en Angleterre. » La professeur acquiesça quant à la remarque des deux jeunes filles : « Il y a bien des choses qu’on ne peut pas savoir avec certitudes. On sait que de la magie a été faite dans cette grotte, au moment où a été réalisée la peinture : l’artiste, un observateur, le chamane lui-même, seuls ceux qui y étaient pourraient nous donner la réponse. Il y a bien des sortilèges et des enchantements qui permettent de savoir si un rituel a été utilisé, de remonter à un sortilège précis, mais cela ne peut pas s’appliquer à plusieurs milliers d’années. Comme la plupart des études pensent qu’il s’agit d’un chamane, les historiens s’accordent à dire qu’il s’agit plutôt d’un rituel. » Sans certitude donc. La professeur grinça un peu des dents en entendant des traditions ancestrales qualifiées de folklore, et répondit plutôt par une question : "est-ce plus folklorique que de danser autour d'un chaudron ou de voler sur un balais?" Avant de continuer : "Ce n'est pas tant pour soigner la blessure que pour apaiser l'esprit. Un peu comme de l'hypnose si vous voulez. On s'en sert pour invoquer les esprits en divination, pour invoquer l'âme des guerriers, pour trouver son chemin dans les ténèbres. Il peut aussi activer des runes." Elle sortit de son bureau un arc musical tout simple et se mit à jouer un rythme lent, puis de plus en plus lancinant. Son serpent sembla sortir de sa torpeur pour s'enrouler autour des branches du bonsaï, faisant couler ses anneaux en rythme. Elle ralentit la mélopée, par à-coups, invitant le serpent à descendre dans le panier sur le bureau. Puis elle resta quelques instants sur un rythme doux, laissant le reptile dodeliner de la tête comme prêt à piquer un somme. Puis elle arrêta la démonstration sans sommation, le serpent ouvrit des yeux perçants et cracha un sifflement avant de se tapir au fond du panier dans un mouvement vif.
"Voilà à quoi ressemble une chanson pour apaiser les serpents." dit-elle. "Je n'en connais pas d'autres, je ne suis ni musicienne ni chamane." Elle avait appris celle-ci dans la réserve de Runespoor.
Dmitri D. van Aken
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2543 Points : 12 Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore Année : 5e année (15 ans - 19/08)
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Lun 6 Fév - 17:57
Dmitri était têtu. C’était sans doute l’une des facettes de sa personnalité les plus visibles. Il ne s’était jamais satisfait des affirmations des professeurs et il ne se privait jamais pour exprimer son propre avis, qu’il ne trouvait pas moins pertinent que celui de la plupart des adultes. Cela était d’autant plus vrai avec un domaine qui rejoignait un tant soit peu celui qu’il affectionnait tout particulièrement, et pour lequel il suivait un enseignement ; l’un des rares dont il ne se permettrait pas d’en critiquer la valeur, celui de son grand-oncle. Alors lorsque l’enseignante exprima la thèse de l’hybride, il n’envisagea pas un seul instant de taire sa remarque. Cela ne sembla pourtant pas fâcher la femme. Bien au contraire, elle abonda même dans son sens, soulignant qu’il n’y avait effectivement aucune certitude. Il commençait à bien leur nouveau professeur... ce qui était assez rare pour le noter. « Vous imaginiez un animagus en cours de transformation ? » L’aiglon opina du chef : s’il devait représenter un animagus sans avoir à recourir à une peinture vivante, sans doute le ferait-il en dessinant le passage de la forme humaine à celle d’animale.
Les explications de Grant eurent le mérite de donner du corps à sa supposition, renforçant un peu l’égo du garçon. Venant de quelqu’un habitué aux salles de retenues et qui ne faisait désormais que le strict minimum lorsqu’il s’agissait de ses cours, l’on aurait pu s’attendre à ce qu’il se moque éperdument d’être bon en classe. La réalité était, qu’en ayant grandi à l’ombre de ses frères et sœurs, il nourrissait un besoin constant de voir son talent reconnu à sa juste valeur. Son attention était désormais tout au cours, capté par l’agréable sentiment d’être dans un élément qui le mettait en valeur. « Est-ce plus folklorique que de danser autour d'un chaudron ou de voler sur un balais ? » S’imposa subitement à lui l’image de son tuteur, le vieux maître des potions, en train de danser autour d’un chaudron... L’idée, plutôt atypique, lui soutira un rictus amusé, tandis que l’enseignante sortait le fameux arc musical dont elle parlait depuis quelques minutes. À peine avait-elle commencé à jouer que l’aiglon se laissait déjà emporter, comme s’il en subissait lui aussi les effets, à l’instar du serpent. Celui-ci, fin et agile, se laissa bercer quelques instants par la mélodie... à moindre échelle, Dmitri sentait que la musique agissait aussi sur lui, sans qu’il ne puisse réellement dire s’il ne s’agissait que d’un mimétisme inconscient des réactions du reptile ou si le fait d’en comprendre la langue le rendait plus réceptif à la magie de l’instrument.
Lorsque le son prit fin, le Tchèque et le serpent réagirent presque de concert, le premier en sursautant légèrement, comme s’il avait été tiré d’une rêverie par une secousse un peu trop forte, et le second en sifflant une protestation qui parvint au garçon aussi clairement que s’il avait parlé dans sa langue natale.
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1-3-5 : Dmitri parle en fourchelang. 2-4-6 : Dmitri parle en anglais.
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Au bout de quelques secondes – le temps de reprendre ses esprits – le serdaigle détourna le regard de l’animal pour s’adresser à l’enseignante : « Comment ça fonctionne ? » demanda-t-il finalement, avant de reprendre pour préciser sa pensée. « Comment une musique qu’un serpent ne peut même pas entendre peut l’apaiser... ou activer des runes ? » Au-delà de l’expérience un peu étrange – voire gênante – qu’il venait de vivre, sentant bel et bien l’effet qu’avait l’arc musical, il nourrissait une réelle curiosité. Était-ce les vibrations seules qui transmettaient la magie, ou – un peu comme une extension de la baguette – les mouvements de l’instrument ?
Dernière édition par Dmitri D. van Aken le Lun 6 Fév - 17:58, édité 1 fois
Le Hasard
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Lun 6 Fév - 17:57
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Thomas Chastel
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Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 636 Points : 3 Année : Équivalent d'une 5ème année
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Lun 13 Fév - 18:17
Thomas avait un peu arrêté de suivre à un moment – désolé mais les cours c’était pas son truc – mais la mention de sorciers revêtant des peaux de bêtes pour se transformer en animaux trouva un écho chez lui et il tendit l’oreille aux paroles de l’enseignante.
- Ou les loups-garous, mentionna-t-il à voix basse quand cette-dernière énuméra les différentes manières de se métamorphoser chez les sorciers. Mais il n’était pas sûr que ce soit vraiment un pouvoir dans l’acceptation qu’on en avait.
La suite du cours se révéla plus intéressante que la première partie et entendant qu’on pouvait invoquer des esprits de guerriers. L’idée lui plaisait bien, eux au moins pourraient peut-être l’aiguiller dans son rôle de protecteur de meute, les sorciers aujourd’hui avaient l’air de ne pas trop s’en soucier mais à l’époque c’était certainement plus important.
Miss Grant sortit un instrument de musique et leur fit une petite démonstration que Thomas trouva un peu amusante mais qui prit un tour bien plus fascinant lorsque le serpent se mit à y réagir. L’enseignante semblait capable de le commander par le simple son de son instrument et ça, ça c’était une information très précieuse pour l’apprenti du garde-chasse qui travaillait au contact des animaux. Restait à voir s’il n’y avait pas de la magie derrière tout ça, si ça fonctionnait sur autre chose que les serpents et surtout si on pouvait bel et bien apprendre à faire pareil.
Thomas s’apprêtait à poser ses questions mais Dmitri prit l’initiative, ce qui lui épargna de lever la main, se contentant de hocher la tête à côté de son ami, comme si celui-ci avait besoin de soutien au cas où Miss Grant ait décidé de ne pas lui répondre.
Il colla quand même un coup de coude au garçon et souffla : « Demande si ça marche sur les autres animaux. »
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Ven 3 Mar - 8:17
Aujourd’hui, Rose avait cours d’histoire de la magie. Ce n’était pas son premier cours, mais ce serait la première fois qu’elle ferait l’un de ces « travaux pratiques » d’histoire de la magie avec les grands. Et donc, ils allaient sortir de la lecture de veux bouquins pour passer à ce qu’elle aimait le plus dans l’histoire – en dehors des récits de Paw – le quesionnement scientifique.
L’enseignant utilisa un sortilège pour faire apparaitre une sorte de mur – ou plutôt, la paroi d’une caverne. La silhouette d’un dessin usé par le temps y était distinguable, à grand peine par endroit. L’enseignante voulait connaitre leurs observations et les incitait à se déplacer, à toucher. Il n’y avait pas d’équivalent dans les écoles moldues : soit on regardait un photo projetée sur tableau blanc, soit on allait voir en vrai lors de sortie, mais on avait interdiction de toucher les fragiles traces du passé. Même lorsque Paw leur montrait les collections de la bibliothèque de l’ancien monastère, il n’était pas question d’y poser la main. Rose alla donc observer la paroi avec fascination, frôlant du bout des doigts la roche qui avait la même texture et la même fraîcheur que la vraie. Lorsqu’un garçon lui glissa que c’étaient des peintures de grottes préhistoriques, elle hocha machinalement la tête. Mais pendant un certain temps, son esprit était trop captivé par l’enchantement et par les possibilités scientifiques qu’il représentait pour réussir à se plonger dans des questions historiques. Tous ses camarades ici présents prenaient la magie pour acquis, mais pour elle, c’était aussi nouveau qu’émotionnellement fascinant et intellectuellement captivant.
Une peinture magique ? Est-ce qu’elle bouge ? Voilà qui attira l’attention de la jeune fille. Un garçon précisa que cela ne ressemblait pas à une peinture magique… ou alors une forme très primitive. C’était une gravure, précisa-t-il, et seules certaines parties étaient peintes. Il voulait savoir qui l’avait fait : sorcier ou moldu ?
On dirait un satyre, commenta @Azure Zinnia, que Rose connaissait puisqu’elles étaient dans la même maison, mais si elles n’avaient pas encore eu l’occasion de discuter. La créature qu’elle mentionnait lui était familière, car Paw l’avait rendue incollable sur la mythologie. Elle pensait qu’un moldu l’avait peut-être vue et peinte… avant qu’il n’y aie des lois ? C’était visiblement plus clair pour les camarades de la jeune fille que pour elle-même.
Une autre jeune fille était d’accord, mais proposait, elle, qu’il s’agissait d’un Sombral. C’était quoi, un Sombral ? Rose s’apprêtait à le demander, mais une explication partielle ne tarda pas : des êtres que tout le monde ne pouvait pas voir. Et tout s’enchaine trop vite pour que Rose, qui ne comprend pas tout, n’arrive à placer ni remarque, ni question. Un hybride, mi-homme, mi-bête, reprend un Serpentard.
Il ajoute que les peintures que Dmitri apprend à peindre sont plus intéressantes. Donc, le Serdaigle s’y connaît, en peinture qui bougent ? Rose avait cru que les portraits comme la Grosse Dame étaient le pur fruit d’un enchantement, ou alors, des sortes de fantômes qui venaient s’installer dans une toile vierge, un paysage ou une nature morte. Mais ils sont peints vivants ? Intriguée, elle se promet d’avoir une conversation à ce sujet avec @"Dmitri van Aken" dès que possible.
La Gryffondor était fascinée par l’ensemble de ce qui se déroulait sous et yeux curieux et ses oreilles grandes ouvertes, mais un peu trop perdue pour le moment pour avoir quoi que ce soit à ajouter.
L’enseignante confirma qu’il s’agissait d’une gravure réhaussée de pigments bruts, pas véritablement magique, mais réalisée par des sorciers, ou à proximité de magie. Elle confirma qu’on pouvait penser qu’il s’agissait d’un hybride ou d’une créature magique, mais selon les « archéomages », il s’agissait d’un sorcier chamane. Elle leur indiqua les bois de cerf, la peau de bête, l’arc musical. Et Rose eut soudain un déclic. « Il me fait penser à Cernunnos. Le dieu celte de la nature. » glissa-t-elle à voix basse à @Iris Collins, sans oser interrompre l’enseignante.
Celle-ci parlait de secret magique – là-dessus, on les avait briefées – qui n’était pas à l’ordre du jour avant 1689. Personne ne savait, donc, qui était l’auteur de la gravure, mais la magie avait été présente à sa réalisation.
En tout cas, les moldus l’avaient découvert en premier, et s’étaient « écharpés » pour savoir si c’était un animal, une scène de chasse, un rituel chamanique, ou si le dessin lui-même était un talisman. Rose imaginait parfaitement la scène. Après tout, combien de fois avait-elle entendu Paw sortir de ses gonds d’Écossais pour enguirlander des collègues historiens qui le lui rendait bien, lors d’une visio-conférence houleuse, avant de raccrocher et de revenir en fulminant que ces gars avaient dû faire leur thèse sur l’histoire de la gloire du Kremlin en pleine URSS, sinon ils n’auraient jamais eu leur diplôme. D’ordinaire, lorsque ces conflits – très rares, mais qui étaient arrivés assez de fois tout de même pour marquer la jeune fille – Daid surgissait de nulle part avec un chocolat chaud, puis se mettait à jouer de la musique, et l’ambiance redevenait bien vite joyeuse.
L’enseignante expliqua que les sorciers avaient convaincu les moldus qu’il s’agissait de simples représentations de chasse, mais supposaient que certains dessins étaient performatifs.
Connaissaient-ils l’arc musical ? Non, Rose connaissait de nombreux instruments anciens de par le métier de Daid, mais pas aussi anciens. Un ancêtre de la harpe, peut-être ?
Et qu’avait cherché à représenter le musicien ? Euh… Rose hésita à mentionner Cernunnos, et Dmitri reprit la parole, rejetant l’hypothèse du chamane et ajoutant que le peintre avait peut-être voulu représenter un animagus. Un quoi ? Et à nouveau, Rose se retrouva un peu perdue. Magie du modèle, ou magie de l’artiste ? Voulait savoir la rouquine, qui ajouta qu’on l’utilisait parfois pour soigner.
L’interprétation du chamane avait apparemment ses explications dans l’ethnologie, mais ils ne pouvaient le confirmer. La suite de la réponse de l’enseignante l’aida cependant à comprendre : des hommes capables de se transformer. Apparemment, ça existait depuis l’antiquité sous différents noms. Elle précisa qu’il s’agissait d’une sorte d’hypnose ou d’invocation.
Puis elle leur présenta un arc musical, et celui-ci sembla réveiller le serpent qui somnolait jusque là. Il descendit alors du panier sur le bureau, dodelinant de la tête… Puis soudain, lorsque la musique s’arrêta, il ouvrit des yeux perçants, siffla et retourna vivement au fond du panier, dans un mouvement aussi vif que le sursaut qu’il provoqua chez Rose. Une chanson pour apaiser les serpents, précisa-t-elle.
Dmitri voulait savoir comment cela fonctionnait. Rose était bien d’accord. « Votre arc musical, il est magique ? Je veux dire, il y a un sortilège dessus ? Ou est-ce que la mélodie fonctionne comme une incantation ? » demanda-t-elle alors. Y avait-il une différence avec les flûtes des charmeurs de serpents moldus en Inde ? Ceux-ci pratiquaient-ils la magie sans le savoir, par leurs airs ancestraux ?
Et elle entendit un camarade, visiblement timide, demander à Dmitri de poser une question. Obligeante, elle reprit la parole. « Et est-ce que ça marche sur d’autres animaux que les reptiles ? Peut-être ceux traditionnellement associés à Cernunnos comme les serpents : les cerfs, les taureaux, les chiens, les loups ? » demanda-t-elle à l’enseignante ? « Je demande parce que le personnage me fait penser à Cernunnos. »
Mais à la mention du mot « chien », un petit incident se produisit. Vinci aimait la suivre partout, et il n’était pas rare qu’il tente de l’accompagner en classe. Mais il avait appris à attendre à l’extérieur, et il était donc assis sagement devant la porte à mâchonner son jouet. En entendant le mot « chien » toutefois, le berger australien entreprit d’entrer dans la classe en aboyant joyeusement. « Vinci ! Je t’ai dit d’attendre dehors ! Toutes mes excuses professeur, je vais le faire sortir de la classe si vous permettez, je ne voudrais pas qu’il vous dérange. »
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Sam 4 Mar - 13:47
Myrthilde sourit aux élèves qui s’interrogeaient sur sa démonstration. Ayant commencé à enseigner en Ouganda, ce genre de pratique soulevait rarement des questions. La plupart des élèves venant d’Afrique, ils avaient déjà vu ou entendu parler de rituels similaires. Elle était agréablement surprise de ne pas avoir ennuyé l’ensemble de ses interlocuteurs en sortant son arc. Elle s’approcha de Dmitri pour répondre à son interrogation. « Si vous permettez, je vais vous priver de l’ouïe pendant quelques instants, et poser votre main sur la table. » La professeure attendit son accord avant de lancer le sortilège et de jouer quelques notes. Elle joua un peu plus fort, les humains étant naturellement moins sensibles aux vibrations que la plupart des animaux. Elle libéra rapidement le serdaigle de l’enchantement. «Avez-vous senti le rythme à défaut de l’entendre ? Même les animaux qui n’entendent pas peuvent percevoir les sons de cette manière. C’est d’ailleurs pour cela que les animaux s’enfuient bien plus vite que les humains à l’approche d’un tremblement de terre ou d’un glissement de terrain.» Quant au fonctionnement exact des instruments de magique qui convoyaient de la magie, elle était bien en peine de l’expliquer. Une gryffondor abonda dans ce sens. . Elle marqua une pause : « Malheureusement, je ne peux pas vous expliquer comment fonctionne exactement la magie qui utilise la musique. J’ai uniquement appris ce rituel qui permet d’apaiser les serpents. Cet arc n’est pas ‘’ensorcelé’’ comme peut l’être une plume à papote, mais il est consacré. Un chamane lui a donné un peu de son pouvoir par une incantation. La plupart des instruments rituels fonctionnent de cette façon. On peut donc dire que cela fonctionne plutôt comme une incantantion. C’est d’ailleurs ce qui active les runes, au même titre qu’une formule. Je ne crois en revanche pas que l’on puisse affirmer de manière catégorique que les charmeurs de serpents en Inde sont majoritairement moldus. » Les sorciers avaient toujours eu un lien particulier avec les reptiles, le serpent était souvent associé à la magie dans les représentations, ce n’était pas pour rien. Les moldus les craignaient ne sachant par quel bout les prendre pour ainsi dire. « Si la question du fonctionnement vous intéresse, je vous ferai parvenir un parchemin après avoir interrogé quelques collègues spécialisés dans le chamanisme. Je n’ai pas de contact en Inde, mais en Afrique et en Asie centrale. Je préfère vous donner des informations fiables que mes suppositions. Cela vous convient-il ?»
Il était important qu’ils apprennent à faire preuve d’esprit critique et elle ne voyait pas de problème à dire franchement qu’elle n’avait pas toutes les connaissances du monde. Il était important pour elle aussi de vérifier ses sources. « Cernunnos… » Elle réfléchit un instant, déroulant sa pensée à haute voix. « La vénération de ce dieu par les gaulois pourrait découler de l’apparition d’un ou de plusieurs changes-formes cornus à proximité des tribus. Ou des récits anciens qui feraient références à ce sorcier chamane préhistorique : plusieurs siècles peuvent séparer les représentations. On sait peu de chose sur son iconologie. Le serpent à tête de bouc qu’il tient souvent peut être aussi bien une représentation métaphorique du mal qu’une réelle créature disparue depuis…mais dont on aurait trouvé aucune trace. » Puis elle regarda Rose : « Effectivement cela fonctionne sur la plupart des animaux, y compris les humains, les êtres vivants sont généralement sensibles au bruit et à la musique, qu’elle soit dans le cadre d’un rituel ou non. On trouve des rituels chamaniques s’adressant aux animaux sur tous les continents, y compris ceux où le dieu cerf n’apparaît pas. » Il était important de ne pas penser uniquement à l’Europe pour expliquer un phénomène magique et il s’agissait de ne pas tirer de conclusion trop hâtive à partir de coïncidences. « Mais on utile des instruments, des rythmes différents en fonction des ani… »
Un chien aboya et finit par entrer dans la salle. La professeur fronça les sourcils : les animaux domestiques devaient rester dans le dortoir où en tout cas, ne pas traîner dans les couloirs. Ne serait-ce que pour éviter les drames de rats dévorer par les chats et les serpents. Il y avait une certaine tolérance, mais si chacun ramenait son animal en cours, autant ouvrir une ménagerie. La jeune fille s’excusa : « La prochaine fois que vous souhaitez proposer un cobaye, veuillez m’en informer au préalable. » Elle sourit : « Bien, nous pouvons arrêter là pour aujourd’hui, l'heure tourne. Je vous demande de mémoriser le chapitre sur la préhistoire du manuel ‘’Ainsi naquit la magie’’. Faites le sérieusement, vous en aurez besoin pour l’évaluation finale. » Une pile de manuels tout frais tout neufs apparue sur le guéridon à côté de la porte. Myrthilde n’aimait pas se cantonner au manuel classique utilisé à Poudlard. « Miss Collins je vous prie de ramener votre compagnon dans votre dortoir avant de vous rendre à votre prochain cour. » Elle écrivit rapidement une note qu’elle tendit à la jeune fille pour expliquer un éventuel retard. Mieux valait cela qu’un chien dans un jeu de quille.
@Thomas Chastel@Dmitri D. van Aken@Rose Collins je vous laisse bien entendu poster vos réactions, auquel je répondrai si besoin encore une fois, mais je vais ouvrir le prochain cours en parallèle parce que celui-ci court depuis septembre Si vous compter utiliser IRP ces histoires de musique, dites le moi, je vous ferai une vraie un vrai hibou (si c'est juste pour la science, je le mentionne rapidos en début de prochain cours )
Dmitri D. van Aken
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 20/08/2020 Parchemins rédigés : 2543 Points : 12 Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore Année : 5e année (15 ans - 19/08)
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(#) Sujet: Re: [Fini]1 à 4 : Magie et préhistoire Sam 4 Mar - 16:42
Comparé à beaucoup de ses jeunes camarades, Dmitri aimait l’histoire de la magie. C’était souvent moins grandiose et épique que les cours qui impliquaient de lancer des sorts à tout va, mais l’aiglon était allé à bonne école avec sa grand-mère qui avait su lui montrer l’intérêt de la discipline. Vivre avec des tableaux capables de raconter des pans entiers de leur histoire avait sans doute accentué sa curiosité naturelle, si bien que même les cours supplémentaires que lui avait imposés Alexander après la débandade de la conférence sur le secret magique n’avaient su lui ôter cet attrait pour la discipline.
L’imagination du garçon aimait ces histoires sur le passé, quand bien même ses notes de cours témoignaient plus de ses appétences pour l’art que pour une quelconque rigueur scientifique : chaque leçon avait été le fruit de dessins différents et celui-ci ne ferait sans doute pas exception à la règle, quoiqu’il risquât de s’attarder plus en longueur sur l’arc musical et l’effet sur le serpent que sur la gravure elle-même. Sans surprise, son attention avait donc été plus grande et il avait fini par gratifier l’enseignante de quelques questions, les yeux brillants d’une lueur très intéressée. Un peu surpris par la proposition du professeur Grant, il ne répondit pas immédiatement mais opina finalement du chef en ajoutant un simple « D’accord. » prudent. Il n’aimait guère l’idée de subir un sortilège – sans doute que la pédagogie de Thorstein avait laissé des traces – mais la curiosité de savoir comment le serpent avait pu ressentir les effets de l’arc musical gagnait face à la méfiance.
Rendu sourd d’un coup de baguette, Dmitri se sentit l’espace d’un instant désorienté : c’était comme si son cerveau ne comprenait pas pourquoi, tout d’un coup, il ne percevait plus aucun son et pourquoi sa main posée sur la table n’avait produit aucun bruit. La sensation était très étrange et plutôt désagréable. Puis d’un coup, alors qu’il voyait l’adulte rejouer de son instrument, son inconfort laissa place à autre chose... ses doigts lui transmettaient des vibrations que la surdité semblait accentuer. C’était étonnamment apaisant. Et trop court. Lorsqu’elle le libéra de l’empire de l’enchantement, il se surprit à le regretter, comme avait dû le ressentir le reptile avant lui. « Oui, j’ai senti des vibrations. » S’il comprenait maintenant comment les serpents percevaient l’arc musical, de nouvelles questions se bousculaient dans son esprit : comment fonctionnait le fourchelang ? Est-ce qu’il produisait une forme de vibration suffisamment forte pour que les reptiles – et lui – puissent les comprendre ? Comme si elle avait lu ses pensées, une élève plus jeune aux couleurs de lions posa d’autres questions, poussant finalement l’enseignante à leur proposer d’obtenir des réponses plus tard, lorsqu’elle sera en mesure de leur en donner. Tant mieux, ça n’était certainement pas auprès d’Aylmer que le Tchèque allait pouvoir se renseigner ; il préférait que ça soit elle qui s’en occupe. Il lança un bref regard à la gryffondor avant de prendre à nouveau la parole : « Je veux bien. »
L’aiglon lança un regard amusé à son camarade lycanthrope lorsque celui-ci lui glissa une nouvelle question. Depuis quand jouait-il les timides ? Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que la même fille de première année reprenait la parole, faisant sienne la question de Thomas. « C’est toi le loup-garou dans la pièce, je te rappelle, t’as pas besoin de craindre que la prof te morde. » glissa-t-il dans un murmure à son ami, un sourire taquin sur les lèvres.
Trop occupé à bavarder avec le cracmol, Dmitri n’avait pas écouté la réponse de Grant et ne fut rappelé à l’ordre que lorsqu’un chien s’engouffra sans prévenir dans la pièce, créant un chaos inhabituel pour un cours d’histoire de la magie. Goguenard, le garçon se tourna à nouveau vers le cracmol. « C’est le moment d’appeler ton perroquet, il va faire un malheur ! » Un serpent, un chien et un oiseau dans la même pièce, ça pourrait être intéressant.
HRP : pour ma part, c'est juste pour la science, t'embêtes pas à écrire un hibou, j'aurais sûrement jamais l'occasion de l'utiliser IRP