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Moritz Lazarus
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Message(#) Sujet: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptyJeu 30 Juin - 0:22


Moritz est un(e) sang-pur, né(e) un jour ou deux avant le 23 février aux alentours de Graz en Autriche. D'ailleurs il n'y vit plus puisqu'il a déménagé à Portchester puis dans un foyer à Londres en Angleterre. Aujourd'hui, Moritz a donc 11 ans et entre à la rentrée en 1ère année. Et juste pour ta culture personnelle, sache qu'il n’a pas d’animal de compagnie.

Il est bon de savoir que Moritz est loyal, attachant, assez déterminé, curieux et enthousiaste mais également turbulent, têtu, peu sûr de lui, manipulable et parfois naïf. Il a des goût étranges, par exemple il aime l’aéronautique, les chevaux, parler dari, la cuisine hongroise ou encore rendre visite à son ancienne famille d’accueil alors qu'il déteste l’école, qu’on lui fasse remarquer qu’il a un accent, ne pas se sentir intégré, qu’on le surnomme Momo et la musique trop forte.

Sa baguette est composée de bois de saule pleureur avec un coeur de plume de phénix et mesure 26 centimètres. Grâce à elle, Moritz a le malheur de suivre les cours des matière obligatoires.



Moritz Lazarus
feat. Jaylin Fletcher

ET EN VRAI ?
J'ai 21 ans, mais peut-être que tu le sais déjà parce que je suis Zeynep, j'ai même dépensé 0 points pour la répartition à Serdaigle de ce nouveau personnage (grâce à la tombola). Je suis arrivé(e) sur NYL grâce à google et je devrais être là en moyenne 6 jours par semaine. Avant de finir j'aimerais juste rajouter que Ben va me manquer Octavia.


Tout le monde a une histoire

Harold
Cette réunion n’était pas des plus passionnante. L’harmonisation des lois nationales concernant les transplanages n’était pas le sujet qui suscitait des passions, même s’il semblait tenir très à coeur au sorcier dont j’avais encore oublié le titre – les termes allemands sont assez obscurs – mais qui tenait à nous expliquer depuis dix minutes en quoi la législation roumaine concernant les transplanages internationaux mettaient gravement en péril les périmètres de sécurité définis par la loi autrichienne. C’était certes fondamental, je n’en doutais pas. Et j’étais d’ailleurs ici, en Autriche, pour essayer de me faire un avis sur la question et apporter mon éclairage. Non pas que je sois calé sur la question. Je détestais transplaner, je ne supportais pas l’Autriche et je n’avais qu’une hâte : rentrer chez moi, à New York. Mais, la section juridique du département de la coopération internationale des sorciers américains n’avaient trouvé personne pour assumer cette tâche des plus délicates. À l’annonce du sujet mes collègues s’étaient fait portés pâles ou s’étaient brusquement rendu compte qu’ils avaient déjà plein d’affaires urgentes à traiter. Alors, je n’avais pas vraiment eu le choix d’accepter et j’espérais vraiment que mon responsable prendrait en compte ma disponibilité et mon sens du sacrifice la prochaine fois qu’il faudrait attribuer une affaire intéressante. Parce que aujourd’hui, et pour le troisième jour d’affilé, je devais m’empêcher de bailler ostensiblement et faire semblant de griffonner quelques mots pour marquer mon intérêt assidu. J’avais déjà compté trois fois le nombre de dalle au sol, envisagé de compter le nombre de feuilles de l’unique arbre visible par la fenêtre avant de renoncer.  À force de laisser mon regard errer dans toutes les directions, à force de chercher une alternative à l’ennui, j’en avais trouvé une très jolie. Grande, blonde, avec des yeux d’un bleu profond, la secrétaire du bureau d’en face était une distraction des plus agréables. Elle l’était d’autant plus qu’elle avait accepté la veille que l’on dîne ensemble ce soir. J’avais choisi avec soin le restaurant, non loin de là où je logeais. J’avais une idée derrière la tête, comme à chaque fois que j’étais en déplacement, comme à chaque fois que ma femme était loin. J’avais toujours eu la réputation du dragueur invétéré, raison pour laquelle mes parents avaient tenu à me marier au plus vite, dès mes dix-sept ans à la première sang-pure venue. Cela n’avait pas vraiment changé ma nature mais j’avais toujours sauvegardé les apparences. À New York, personne ne savait rien de mes aventures du bout du monde. La belle secrétaire dont la voix si mélodieuse dictait inlassablement à sa plume à papote les dernières réglementations, ne serait qu’une de plus à mon tableau.

Sonia
J’avais accepté sans trop réfléchir l’invitation du bel Américain. Il était charmeur, galant et si je ne connaissais pas grand-chose de sa vie, j’avais pu m’assurer discrètement qu’il était sang-pur en demandant à la collègue de l’accueil. Ainsi, quoi qu’il se passe, l’honneur serait sauf. Et de toute façon, ce n’était qu’un dîner, dans un beau restaurant. J’avais prévenu mon mari que je rentrerais tard, prétextant des dossiers urgents à finir de traiter et même qu’il était possible que je dorme sur place. C’était quelque chose qui pouvait vraiment m’arriver, pas plus tard que la semaine dernière. Je m’étais assoupi sur mes dossiers, de palpitantes demande d’exonération d’impôts. Je ne m’étais réveillée que le lendemain matin. Alors, cette nuit, peut-être que je ne rentrerais pas et il ne saurait jamais rien de ce qui avait pu se passer. Je n’avais pas vraiment d’états d’âme à l’idée de passer la nuit avec un autre homme que mon mari. Je n’aimais pas plus que cela mon mari, je n’avais pas vraiment choisi d’être sa femme. Je ne le détestais pourtant pas, je n’avais simplement jamais rien connu d’autres. Par contre, je savais que ce n’était que ce soir, que j’oublierais le bel Américain et cette soirée. L’ennui de ma routine reprendrait bien vite le dessus, il partirait au loin dans son pays. Alors, le temps d’un soir, je pouvais me permettre d’être celle que j’aurais été sans ce mariage, sans le poids pesant des conventions, sans la crainte de ne jamais parvenir à enfanter, à donner un héritier à mon mari, sans le poids d’une famille dont je ne remettais jamais en cause la place mais qui avait le chic de me rappeler des devoirs dont je connaissais parfaitement l’existence et dont je n’avais jamais contesté la légitimité. Je n’étais pas une rebelle, je ne l’avais jamais été. J’étais simplement comme tant de femmes qui subissent les traditions d’un milieu puriste sans les critiquer, sans savoir qu’autre chose est possible, mais avec le regret d’une jeunesse volée, d’une adolescence trop vite transformée en vie d’adulte, d’un mariage faste mais sans amour. Alors, j’assumais ce carcan et je savais déjà que je le perpétuerais à mon tour mais ce soir, j’avais besoin d’air. Et j’étais prête à des actes qui confinaient à la plus timide des transgressions, sans me douter des conséquences. Après tout, je pouvais avoir l’esprit presque tranquille, il était sang-pur...

Hermann
Les médicomages avaient été formels. Sonia, ma femme, était enceinte. Malgré mes craintes, ses horaires impossibles au ministère ne nous avaient pas empêché de concevoir un enfant. Pour, je ne voulais pas m’emballer tout de suite, il était trop tôt et nous ne pouvions pas exclure le risque qu’elle fasse une fausse couche. C’était chose courante chez les femmes de nos deux familles, sans que personne n’aient jamais pu donner une raison valable. Les médicomages ne disaient rien de concret et seuls les médisants qui voulaient nous critiquer, ceux qui étaient jaloux de notre statut, insinuaient régulièrement que les femmes sangs-purs étaient rarement très fertiles du fait de notre consanguinité. Pourtant, mis à part quelques unions entre cousins, nous n’étions pas les pires et surtout, j’étais convaincu que notre sang nous rendait supérieur et justifiaient bien quelques difficultés.  Mais aujourd’hui, je ne voulais pas réfléchir à ces remarques imbéciles. Je ne voulais que penser à mon bonheur futur. Alors déjà je planifiais tout. Il s’appellerait August, comme mon père. Ce serait un garçon, bien sûr. Il le fallait pour que j’ai un héritier. Cela c’était ce que j’espérais même si au fond, je savais que je ne pouvais rien y faire. Mais il y avait le reste sur lequel je pouvais agir. Mon premier réflexe fut d’appeler le Ministère. Je n’en avais rien à faire de si oui ou non, ils arriveraient à trouver un remplaçant dès le lendemain. Je ne me préoccupais pas du retard que prendraient immanquablement les dossiers avec l’absence de ma femme. Tout ce qui comptait était qu’elle se repose, qu’elle veille à la santé de mon héritier à naître. Moi qui n’avais jamais eu de grandes considérations pour mon épouse, moi qui n’avais jamais fait semblant de l’aimer, voilà que je me préoccupais de chaque seconde de son emploi du temps, la suppliant de ne pas se surmener, de rester allongé, de ne surtout pas être nerveuse. J’étais prêt à répondre à chacune de ses demandes et surtout à lui imposer un repos et une alimentation saine que j’estimais nécessaire. Alors, le Ministère pouvait bien se plaindre et s’offusquer de mes réponses sèches indiquant que son retour pourrait ne se faire que dans de longues années. L’éducation de mon fils passait bien avant les dossiers d’impôts. L’urgence était de patienter, d’attendre quelques mois encore le couronnement de ce mariage sans passion. Toutes ses décisions, je ne les prenais pas tellement pour ma femme, qui n’avait d’ailleurs pas eu son mot à dire. Je les prenais pour mon fils à naître.

Magdalena
Je me rappelle encore avec émotion de mon premier accouchement. J’étais heureuse ce jour-là. Cela avait presque surpris. Les femmes autour de moi ressentait plus le poids du devoir que la joie d’avoir un enfant. Elle craignait plus leurs nouvelles responsabilités qu’elle n’était fière de voir pour la première fois l’enfant qu’elles avaient porté pendant neuf mois. Cette joie, j’avais tenté de la transmettre à ma fille, de contrebalancer son stress, son angoisse disproportionnée. J’étais venue vivre chez eux, pour donner des ordres à l’elfe de maison qui tricotait les premiers vêtements, veiller sur la cuisine, apaiser Hermann qui angoissait lui-aussi.  Elle n’était pas d’une nature anxieuse et pourtant, depuis l’annonce de la grossesse, depuis les premières nausées, elle ne se sentait pas confiante. J’avais beau eu lui dire que tout se passerait bien, qu’elle était suivi par les meilleurs médicomages du pays, que si elle voulait l’avis d’un spécialiste, on pouvait faire transplaner n’importe lequel dans l’immédiat. Je lui répétais : tout se passe bien, ton enfant grandit bien, on sait même désormais que c’est un garçon. Tu n’as rien à craindre, tu as dépassé les dates de risques de fausses couches et avec la magie nous pouvons parer à presque toutes les éventualités. Mais cela ne suffisait pas à la rassurer et la nuit, inquiète, elle se relevait parfois pour me demander comment faire si l’enfant n’était pas comme il faut. Je ne comprenais pas de quoi elle parlait. L’enfant n’était pas difforme, nous le savions déjà. Il ne lui manquait aucun organe et même si par le plus grand des hasards, il avait quelque souci de santé, nous saurions y faire face. Mon grand frère avait un problème au rein mais les décoctions lui avaient toujours permis de vivre une vie normale. La magie faisait bien des choses, nous le savions tous. Le seul drame qui pouvait arriver, mais nous n’avions aucun antécédent dans la famille, ni dans celle d’Hermann, était que l’enfant soit cracmol. Mais je ne pouvais y croire. Nos idéaux, notre sang, son repos durant toute la grossesse ne pouvait que nous préserver d’une telle tragédie. Et de toutes façons, si par malheur c’était le cas nous ne pourrions pas le savoir à l’accouchement, nous ne le saurions que dans dix ans. Le jour de l’accouchement, je compris sa crainte, je lui en voulus de ne pas l’avoir exprimer plus clairement. Je lui en voulus surtout, de ce qu’elle avait fait neuf mois auparavant. Je compris aussi que la magie ne réparerait pas cet affront. Je m’effondrais.

Markus
Cela aurait dû être le plus beau jour de leur vie. Ç’aurait dû être une fierté pour ma famille, pour moi. La naissance d’un fils, d’un héritier, le successeur de notre nom et de notre sang. Je m’étais éclipsé aux premières contractions. L’accouchement est une affaire de femme et j’avais du travail. Enfermé dans mon bureau magiquement insonorisé, je n’avais pas entendu les cris de ma fille et de ma femme et même si je les avais entendu, j’aurais été bien incapable de distinguer la joie, la douleur et la panique dans leur voix. Alors, quand j’entrais, quelques minutes plus tard dans la chambre, après que l’elfe de maison soit venu me trouver, je ne m’attendais pas à devoir sortir de mes gonds. Et pourtant, tout était limpide. Le bébé que ma fille tenait dans ses bras ne pouvait pas être celui de son mari. Le dégoût m’étreignit, non pas à cause du métissage de l’enfant en tant que tel mais parce que je connaissais suffisamment et Hermann et ma fille pour savoir qu’il avait le teint d’une pâleur toute germanique. Alors je hurlais contre ma fille d’avoir trompé son mari, je hurlais contre ma femme de n’avoir rien vu venir, je hurlais contre l’enfant de ne pas être celui tant désiré. J’envisageai toutes les possibilités. Tuer l’enfant et faire disparaître le corps loin, en transplanant rapidement au milieu de la forêt amazonienne ou ailleurs. L’abandonner, le laisser aux moldus comme le bâtard souillé qu’il devait être. Ces deux options devinrent vite inenvisageable quand Sonia nous sortit un document, un arbre généalogique, traduit par un traductomage assermenté qui spécifiait que l’enfant était sang-pur, que Harold, comme s’appelait le père, n’avait bien aucun ancêtre moldu dans sa généalogie proche ou lointaine. À l’affront de l’adultère, Hermann n’aurait donc pas à ajouter celui d’avoir une femme souillée par l’impureté. C’était un début et c’était la seule manière de considérer la suite autrement que comme une répudiation pure et simple. Mais cela signifiait autre chose : l’enfant, que je me refusais à appeler August comme prévu, était sang-pur. Et nous ne pouvions donc ni le tuer, ni l’abandonner aux mains des moldus. Malgré tout, il fallait qu’il soit élevé par des sangs-purs, qu’il apprenne son rang et sa place. Le problème était délicat, épineux… Mais je connaissais peut-être un couple, de vieux amis, qui accepteraient de s’en occuper. Les apparences du mariage de ma fille serait ainsi sauvé et l’enfant disparaîtrait de nos vies.

Amalric
Dans les milieux sangs-purs, cela se savait que notre couple était stérile. Nous le vivions comme une fatalité, nous n’avions plus aucun espoir d’enfants. L’adoption était hors-de-question, nous ne voulions pas d’un moldu ou assimilé dans la famille et la probabilité que deux parents sangs-purs décèdent était plus que faible. Alors nous avions construit notre vie avec cette absence, cet échec. Mais nos vies prirent une autre tournure quand Markus débarqua dans notre salon, via la cheminée. Nous étions de bons amis, il savait nos difficultés à ce propos, je savais sa fille enceinte. Je ne compris pas tout de suite sa proposition. Adopter le fils de sa fille, issu d’un adultère et sang-pur. Je n’y aurais pas cru, après tant de temps mon rêve se réalisait. J’aurais un héritier. Il ne restait qu’à régler quelques détails pratiques. D’abord, il m’assura que la famille du mari était d’accord avec sa « solution », qu’elle était prête à considérer que cela réparait l’affront. Ensuite, il fallait trouver un moyen que tout se fasse dans les règles, y compris du point de vue des sangs-de-bourbe. Non pas que je tienne à leur approbation, non pas que j’en ai quelque chose à faire… Mais il le fallait pour que nous soyons sûrs que personne, jamais, ne nous reprendrait le jeune garçon. Alors, dès que Markus avait débarqué dans mon salon, je m’étais renseigné sur les réglementations moldues. Nous étions en Autriche, c’était une bonne chose. Dans ce pays, les moldus avaient eu de drôles idées mais pour une fois c’était plutôt une bonne nouvelle. J’avais ainsi appris facilement que Sonia pouvait sans problème aller à l’hôpital le plus proche, déposer le nourrisson dans une boîte prévue à cet effet dans le hall – ce concept de tour d’abandon me répugnait mais pour une fois je n’allais pas critiquer – et partir tranquillement sans son enfant. Ainsi August serait déclaré abandonné et il suffirait que ma femme et moi-même nous pointions quelque instants plus tard pour récupérer l’enfant et l’adopter en toute légalité. Du moins, c’était ce que nous avions compris et j’aurais été fort étonné d’apprendre que le droit de la famille autrichien comporte quelque subtilité qui résiste à l’intelligence et à l’aplomb que nous, sang-pur, dégagions naturellement. August aurait donc une famille des plus convenable, nous aurions un héritier et le mariage entre Sonia et Hermann ne souffrirait plus de cette tâche qui auraient pu être rédhibitoire.

Eszter
Quand on est sage-femme, on apprend vite à être confronté à de nombreuses émotions, suivant nos patientes. Il y a d’abord, et c’était pour cela que j’avais fait ce métier, la joie de celle qui, après des mois d’attente, découvre enfin son enfant. Il y a aussi parfois, l’incompréhension, la difficulté à réaliser ce qui est en train de se produire. Parfois aussi, il y a la peur, la crainte de ne pas être à la hauteur, l’angoisse d’un statut maternel peu ou pas prévu. Rarement on est confronté au deuil, de la pire des manières. Celui de l’enfant mort-né. Celui de l’enfant mort peu avant le terme. Celui du nourrisson qui n’a jamais réussi à respirer. Celui de la mère. C’est la pire des émotions, celle qui accompagne la mort dans un lieu dédié à la vie. En dix ans de carrière, j’avais été confronté à tout cela, comme mes collègues. Mais il y avait une chose, un bruit que je redoutais encore, que je n’avait jamais vécu et que j’appréhendais. Ce matin-là, pourtant, une douce alarme retentit depuis mon poste de garde. Il était 8h et le capteur venait de me signaler qu’une mère avait abandonné son enfant dans l’espace dédié. Aussitôt, il faut réagir, récupérer l’enfant, s’assurer qu’il est en bonne santé. Il n’y a pas de place à l’hésitation, malgré l’incompréhension qui nous anime toutes dans ces moments. Pourquoi ? Comment une mère en vient à cette décision ? Alors, mécaniquement, j’avais enregistré l’arrivée de l’enfant, dans l’onglet à côté de l’enregistrement des naissances. J’avais signalé l’abandon aux services sociaux, indiquant tous les renseignements que j’avais : taille, poids, couleur métisse, vêtements plutôt luxueux, lettre cachetée à ses côtés. J’avais hésité à l’ouvrir, pour comprendre. C’était une démarche inhabituelle de laisser une lettre, tout était inhabituel dans cette histoire. Mais ce n’était pas mon rôle. Et la suite fut encore plus étrange. À 9h, un couple arriva, demanda l’enfant. Non, ils n’étaient pas les parents. Oui, ils les connaissaient. Ils voulaient adopter l’enfant. Ils se présentaient comme des amis de la famille. Je leur demandais comment retrouver la mère, il se braquèrent, dirent qu’ils prenaient l’enfant. Le ton monta, je parlais agrément, délai avant que la JWF reconnaisse l’enfant comme abandonné. Ils me traitèrent de « moldu incapable ». Je n’avais rien compris, ils ne devaient pas être très équilibrés. L’enfant n’avait pas été réveillé par les cris, autour de moi mes collègues me demandèrent si j’allais bien. Ce genre de situation était toujours éprouvante. Oui, j’allais bien. Je voulais retourner m’occuper de l’enfant et prévenir la JWF de l’incident. Peut-être qu’on retrouverait les parents.

Tanja
Comme à mon habitude, dès que mon téléphone affichait un numéro inconnu, je décrochais sans réfléchir, quelle que soit la situation, que je sois chez moi, au supermarché, dans la rue. C’était une habitude peut-être à contre-courant de beaucoup de gens qui se contentait de rappeler après avoir écouté le message vocal, mais c’était une pratique courante chez les intérimaires. Quand on cherche un travail, même une mission de quelques heures, on sait que ça peut se jouer à qui décroche le plus vite. Alors, à la première sonnerie, je m’attendais à devoir répondre aux mêmes questions : Oui, j’avais de l’expérience comme agent de fabrication, oui j’étais véhiculée, non je n’avais pas de contraintes horaires, oui j’acceptais le port de charge lourde et était disponible immédiatement. Toujours les mêmes questions, qu’il s’agisse d’assembler des voitures, de mettre des fruits en conserve… toujours le même salaire misérable. Toujours des boulots répétitifs qu’on acceptait faute de mieux. Mais aujourd’hui, au bout du fil, ce n’était pas la boîte d’interim. C’était les services sociaux de la protection de l’enfance. Nous avions fait la démarche de devenir famille d’accueil, à défaut d’adopter, puisque nous étions dans l’incapacité d’avoir un enfant « naturellement » et que les démarches de FIV et autres éprouvettes nous semblaient trop contraigantes. Nous avions passés des heures incalculables à remplir des formulaires, à se soumettre à des visites, des contre-visites, des expertises… Alors, en décrochant mon téléphone, je sautai de joie, comme je n’avais jamais sauté de joie en apprenant que j’étais sélectionnée pour passer un test de dextérité à l’usine du coin pour peut-être y effectuer une mission de quelques semaines. J’appelai Latifa, elle ne travaillait que dans quelques heures pour qu’elle écoute la nouvelle en même temps que moi. La voix de l’autre côté me sembla tout de suite très sympathique et son annonce encore plus. Elle nous annonça que six mois auparavant, un nourrisson, Moritz Lazarus, avait été abandonné à l’hôpital de Graz. Personne n’étant venu le réclamer dans ce laps de temps, il avait été confié à la JWF qui, en voyant notre dossier, en avait conclu que nous pourrions faire une bonne famille d’accueil pour le bébé. Évidemment, le coup de téléphone ne réglait pas tout. Il fallait encore que nous rencontrions l’enfant en terrain neutre, en présence d’un éducateur, que cet éducateur visite à nouveau notre logement, que nous acceptions de remplir un petit millier de papier et enfin nous serons famille d’accueil pour Moritz, moyennant des visites régulières d’agent de la JWF. Bien sûr, nous connaissions d’avance le parcours du combattant qui nous attendait encore mais c’était une grande étape qui venait d’être franchie. Demain, à 9h, nous rencontrerions enfin l’enfant que nous pourrions élever.

Alexandra
Moritz était un enfant turbulent et peu attentif. Je le connaissais bien, je l’avais dans ma classe depuis son entrée à l’école. C’était compliqué de l’intéresser aux cours. Il ne voulait pas et que ce soit en allemand ou en dari – langue qu’il avait visiblement appris à la maison – il avait très vite appris à dire non. Et pourtant, c’était difficile de lui en vouloir, difficile de ne pas comprendre. Il suffisait de lire son dossier pour apprendre qu’il avait été placé, il suffisait de s’entretenir quelques instants avec les deux femmes qui l’élevaient pour comprendre qu’il avait été abandonné à la naissance. Les Schulz faisaient ce qu’elles pouvaient et elles s’en sortaient plutôt bien. Mais il y avait le reste. Il y avait la méchanceté des enfants qui le rabaissaient parce qu’il n’était pas comme eux. Il y avait le regard lourd de sous-entendus des parents qui n’acceptaient pas tous ce couple et cet enfant. Je me rappellerais toujours de ce jour où il était rentré en pleurs de la cour de récréation. Mátyás venait de lui dire qu’il n’était pas normal, sans doute en répétant ce qu’il avait entendu à la maison. Je ne sus jamais et je ne cherchais pas vraiment à savoir ce qui était bizarre chez lui : l’adoption, le métissage, les parents… Tout ce que je pus faire ce fut rassurer un jeune enfant qui n’avait plus qu’une envie, s’enfermer du monde. Il me déclara alors n’avoir que deux amis : Jojo et Mimi. Jojo était un asticot récupéré dans la cour et qu’il me montra fièrement, et Mimi une coccinelle qui s’envola quasiment aussitôt. À partir de ce jour, quoi que je fasse, il me fut impossible de l’intéresser au moindre de mes cours. La grammaire et ses déclinaisons ne l’intéressaient pas, ce que je pouvais concevoir mais les sciences non plus, pas plus que l’histoire. Il ne semblait curieux de rien, il attendait que le temps passe. Rien ne le passionnait. Il n’était même pas vraiment turbulent, il restait juste les yeux dans le vague à attendre que le temps passe. Je tentai tout, je le pris à part, je cherchai des ressources sur l’adoption, l’homoparentalité, pour expliquer, faire comprendre aux autres que Moritz était un enfant comme eux. Je convoquai les Schulz aussi, qui furent terrorisé de mon message, qui s’attendait déjà à ce qu’on leur retire la garde de Moritz et surtout qui firent ce qu’elles purent pour agir.

Latifa
Il y avait eu beaucoup de changement dans la vie de Moritz aussi je n’étais pas vraiment étonnée qu’il réagisse ainsi à l’école, surtout face à des enfants qui pointaient du doigt sa différence. Et j’étais convaincue qu’en nous y prenant maintenant, qu’en crevant tout de suite l’abcès, il y avait moyen de régler le problème. Alors, un soir, je le pris à part. Je lui parlais en dari, langue que je lui avais appris et qui faisait office de jardin secret entre nous. Il m’expliqua, du haut de ses huit ans, qu’il n’aimait pas l’école, qu’il n’aimait pas ses camarades de classe et qu’il préférerait travailler, comme moi, ce serait plus simple. Alors je m’énervais. Il n’aimait pas se lever tôt ? Je lui racontais les 2x8, partir la nuit une semaine, rentrer tard le soir l’autre. Le décalage permanent que ça impliquait, les nuits trop courtes, les siestes trop longues. Il n’aimait pas rester assis sur une chaise à l’école ? Je lui expliquai les douleurs au dos à force d’être debout toute la journée, immobile, sans un instant de repos, sans un instant pour se dégourdir. Il critiquait les enfants de sa classe, je pouvais le comprendre, je pouvais concevoir qu’ils étaient insupportables. Mais qu’en était-il lorsqu’il aurait des collègues le savait-il ? Je pouvais lui raconter en long en large et en travers, les remarques de certains de mes chefs, que je côtoyais, avec qui j’étais obligé de travailler. Celui qui disait haut et fort que les femmes devaient rester à la cuisine et n’avaient rien à faire ici. Celui qui se moquait des étrangers, qui disait qu’ils auraient mieux fait de mourir noyer en Méditerranée. Ceux qui ne disaient rien mais n’en pensait pas moins. Enfin, je lui racontais ma vie en lui racontant pourquoi je refusais qu’il finisse à l’usine, pourquoi nous tenions à ce qu’il étudie, qu’il ait un beau métier, un travail qui lui plaise. Je lui parlais de ce qui était ma vie, huit heures par jours : prendre un sous-ensemble posé par une collègue, le poser à mon poste, bloquer la machine, prendre le répétiteur, le brancher, mettre un coup de feutre pour indiquer le branchement, le positionner dans le bon sens, visser deux vis, tourner la machine, brancher le moteur de débattement, le visser, donner la pièce au suivant, recommencer. Le tout en 38 secondes, 95 fois par heure. Personne ne rêvait de cela, ni pour soi ni pour son enfant. Alors, il me sembla comprendre, ouvrir de grands yeux. Je vis peu à peu son comportement changer, il commençait ou plutôt recommençait à s’intéresser au monde et il se découvrit enfin une passion : les avions. Ça n’améliora nullement ses notes en grammaire mais au moins il commença à considérer que l’école pouvait avoir un intérêt.

Imre
Contrairement à ce qu’affirmait tous les syndicats, nous nous souciions de l’avenir de nos salariés. Ce n’était quand même pas notre faute si la crise économique nous obligeait à fermer l’usine de Mosonmagyaróvár. Nous n’y étions pour rien et ceux qui pointaient notre « soif de profit » se trompaient. Les syndicats avaient tort, nous étions décidé à trouver une solution pour chacun des salariés du site. Et cette solution, nous l’avions : des reclassements dans d’autres usines du groupe. Fabriquer des rétroviseurs, où que ce soit c’était la même chose. C’était le même modèle ou presque. Après tout, un rétroviseur ce n’est jamais qu’une glace, une coque et quelques fils. Ça ne changeait rien. Avec la mondialisation, il fallait accepter de bouger pour conserver son emploi. Aujourd’hui j’annoncerais la bonne nouvelle aux sept cent salariés : l’usine anglaise du groupe proposait un poste à la moitié d’entre eux. C’était une opportunité de garder son poste, d’avoir un salaire plus élevé sans doute, une nouvelle vie. Soit, c’était à des milliers de kilomètres, dans un pays inconnu où l’on parlait une autre langue. Mais pour tous nos collaborateurs qui venaient d’Autriche, je pouvais affirmer que la différence n’était pas si grande. Ils étaient prêts pour certains à traverser la frontière tous les jours pour venir en Hongrie, ils pourraient le faire en déménageant en Angleterre. Rien ne changerait dans leur travail, ce ne serait pas si dépaysant. Et l’entreprise était bienveillante, elle leur paierait les cours de langues et même l’école autrichienne ou hongroise pour leurs enfants et ce dès septembre prochain. Alors, je défiais tous ceux qui le voulaient d’affirmer que nous n’avions pas agi au mieux ! Dès aujourd’hui, chaque collaborateur se verrait proposer une solution. Et ceux qui ne partirait pas en Angleterre serait reclassé dans d’autres groupes avec lesquels nous avions des accords. Je venais de recevoir Latifa Schulz en entretien individuel puisque nous avions privilégié ce mode d’annonce pour éviter les mouvements de foule. Nous tenions absolument à ce qu’elle accepte ce poste à Portchester. Elle travaillait bien, elle connaissait bien son travail, elle était capable d’en former d’autres, elle était très polyvalente. Elle, n’était pas forcément contre déménager. Entre l’Afghanistan, l’Autriche, la Hongrie, elle commençait déjà à avoir vu du pays. Mais elle avait une requête avant d’accepter : qu’on l’aide à obtenir de la JWF l’autorisation de déménagement en-dehors du territoire pour Moritz, le jeune placé chez elle depuis près de dix ans. Je l’assurai que je ferai mon possible, je connaissais du monde à la protection de l’enfance. Dès janvier, ils seraient tous les trois en Angleterre.

Gavin
Être Oubliator n’était pas toujours de tout repos. Souvent, cela allait, il n’y avait qu’un ou deux moldus à oublieter, qui s’étaient retrouvé au mauvais endroit, qui avaient fait les frais de sorciers peu scrupuleux concernant le secret magique ou d’enfants incapables de gérer leur pouvoir. Mais là,  je me trouvais avec mes collègues à devoir gérer une classe entière, dont un élève qui s’était pris un pot de fleurs dans la figure sans que personne, bien évidemment, n’ait touché au pot de fleurs. La faute en revenait à un jeune qui n’était pas connu de nos services. Un jeune qui, de ce que je comprenais, venait arriver depuis peu en Angleterre. Il semblait aussi terrorisé que les autres, regardait ses mains en bredouillant dans une langue qui ressemblait à de l’allemand. Autour de lui, la professeur semblait choquée, les élèves tout autant. Je fis raconter au jeune garçon ce qui s’était passé, ou du moins, ce qu’il avait compris de ce qui était de toute évidence une manifestation de ses pouvoirs. Il me raconta dans un anglais plus qu’hésitant, mâtiné d’allemand, que John s’était – encore une fois – moqué de son accent en disant que sa langue était affreuse. Ça pouvait sembler anodin mais visiblement, ça avait mis en rage Moritz – comme s’appelait le jeune sorcier – car c’était récurrent et qu’il lui semblait qu’il faisait déjà beaucoup d’effort pour apprendre une langue qui lui semblait impossible à prononcer. Alors, il avait pensé que si John se prenait le pot de fleurs là, celui où il y avait un pauvre géranium qui avait trop chaud, dans la figure, il se tairait. Cette fois-ci et peut-être les autres. Ça, il pouvait l’avouer, il l’avait pensé, et même voulu, un peu. Mais il n’avait rien fait. Et tout le monde pouvait témoigner, et c’était là mon problème que Moritz n’avait à aucun moment touché le pot de fleur avant qu’il ne se retrouve projeté au visage de John. Alors, il fallu mettre les jeunes en rang d’oignon, leur jeter un à un un sortilège d’oubli, les faire sortir un à un aussi pour qu’ils ne nous voient pas agir sur les autres. Cela n’aurait pas de conséquences sur leur mémoire, cela n’altérerait que les derniers instants. Ils se souviendraient sans doute d’une bagarre, d’une dispute en John et Moritz et ce serait tout. Quant à ce dernier, il allait sans doute falloir avoir une petite explication avec lui… et avec sa mère qui venait de débarquer, alertée on ne savait comment.

Swann
Tous les matins, je voyais en consultation Latifa Schulz. Elle était entrée à l’hôpital début mai et son état ne s’améliorait pas vraiment. Si, les premiers jours, l’unité de psychiatrie générale avait périodiquement résonné de ses cris, seuls les médicaments avaient pu ramener le calme dans le service et peut-être, je l’espérais, dans son esprit. Elle passait la plupart de ses journées amorphe, le regard vide, lointain, shootée par les médicaments. Dans ses rares moments d’éveil et de lucidité, elle répétait à qui voulait bien l’écouter, que son fils était un sorcier, qu’elle l’avait toujours su, que c’était de sa faute. C’était de sa faute car elle avait épousé une femme, c’était de sa faute parce qu’elle avait adopté un enfant alors que tout cela était interdit. Elle pleurait sur son passé, disant qu’elle aurait mieux fait de rester en Afghanistan, que rien de cela ne lui serait arrivé. Quand sa femme venait la voir, elle ne la reconnaissait plus. On avait épargné ces visites à son fils, trop chamboulé déjà par la situation. Chaque bruit de pas, chaque courant d’air devenait pour ma patiente un fantôme ou le diable en personne, chargé de l’anéantir. Cela devait être très dur à vivre pour elle, c’était très dur à vivre pour sa famille. Je le savais, et je me savais responsable d’une détérioration brutale à ce niveau. Dans ces circonstances, j’en avais discuté avec Tanja Schulz, elles ne pouvaient pas continuer à être famille d’accueil pour Moritz, elles n’étaient plus en mesure de l’élever correctement. Alors, dans l’intérêt de cet enfant, je me trouvais contraint de rompre leur agrément. Fallait-il renvoyer Moritz en Autriche, le confier à une autre famille là-bas ? Fallait-il le laisser en Angleterre, où il commençait à peine à s’habituer à sa nouvelle vie et où il pourrait tout de même garder contact avec les Schulz ? Ce n’était pas vraiment à moi de décider même si je donnais un avis et que Moritz manifestait son envie de rester sur le sol anglais. Tout se décida ailleurs et un matin, quelques jours après que j’ai décrété à contre-coeur que les Schulz n’était plus apte à l’accueillir, Moritz fut conduit dans un foyer en attendant d’être confié à quelqu’un dont on me dit qu’il lui « ressemblerait », sans que je puisse comprendre ce qui se cachait derrière ces mots, sans que je sache que Moritz venait d’être repéré par les services sociaux magiques et que c’était eux maintenant qui allaient se charger de lui.


Famille et compagnie





August,

Voici les seuls mots que tu recevras de ma part, les premiers et les derniers mots de ta mère. Je tiens à te les écrire et à te dévoiler par là-même mon identité et celle de ton père. Ce n’est pas pour que tu me cherches, au contraire, je te demande de ne pas me retrouver. C’est simplement pour que tu puisses prouver à tous ceux qui pourraient en douter que tu es sang-pur. Alors, voici l’arbre généalogique, le tien, celui qui atteste de la pureté de ton sang, aussi loin que l’on puisse remonter. Sois fier d’être sang-pur, ne déçois pas cette supériorité.



Harold Johnson était donc mon père. Sonia Avery ma mère. C’était du moins ce que disait cette lettre qu’elle avait écrite et déposée à mes côtés au moment de m’abandonner. Cette lettre sur laquelle elle avait inscrit « ne pas ouvrir avant juin de tes 11 ans ». J’avais respecté son souhait. En juin, dans la chambre miteuse du foyer où j’étais, alors que ma vie venait d’être bouleversée par la découverte de mes pouvoirs, j’ouvris précautionneusement le parchemin. Je ne compris rien à cette lettre mais je décidai de la garder précieusement comme témoin de ces différentes visions de ma famille qui s’affrontait.
Si l’on refait le fil de ma vie, sept personnes peuvent, ont pu, aurait pu se targuer d’être mes parents. Harold et Sonia, biologiquement. Hermann s’il avait fait le choix de me reconnaître. Amalric et sa femme, avant d’apprendre que l’administration moldue n’avait pas grand-chose à faire de leur sentiment de supériorité. Latifa et Tanja, parce qu’elles m’avaient élevé, aimé et fait devenir celui que j’étais aujourd’hui. De ces sept personnes, je ne peux rien dire de plus que ce qui est inscrit sur le parchemin pour deux d’entre elles – c’est à dire leur nom, prénom et le fait qu’elles soient sang-pur, ce qui n’a aucune signification pour moi – je ne connais même pas l’existence de trois autres et je ne peux vraiment parler que des deux dernières. Latifa, sa peau mate, rassurante, son exil permanent, son regard parfois fuyant, son effondrement final. Et Tanja, plus discrète, moins exubérante, qui a toujours su être là pour moi, qui m’avais transmis sa grande passion : regarder les chevaux à défaut de pouvoir vraiment les monter. Elle avait rêvé d’être jockey, plus jeune, on l’en avait dissuadé, elle n’aurait jamais eu les moyens. Ces deux femmes avaient su être le foyer aimant dont j’avais eu besoin pour me construire.
Aujourd’hui, peut-être qu’une huitième personne allait aussi pouvoir se targuer d’être un parent pour moi. Une de plus, une de moins… C’était du moins l’annonce de l’éducateur.


CLASSEMENT DU CHOIXPEAU
J’aurais bien mis Poufsouffle mais on va rester sur Serdaigle


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Fergal Armitage

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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptyJeu 30 Juin - 3:59

Anoushka
Perrin



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Anonymous

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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptyJeu 30 Juin - 9:49

Hate de voir ce personnage évoluer en rp Moritz Lazarus 2738742592
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Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptyJeu 30 Juin - 10:08

Un autre Avery Yerk Niamh

Ta fiche est trop bien, j'aime  beaucoup ce petit bout de chou Perrin (mais le pauvre, il n'a pas eu que des jours heureux).
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Agatha Kline

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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptySam 2 Juil - 0:01

Tu t'es donnée pour la fiche, c'est agréable à lire !
Hâte de voir ce que tu feras de ce nouveau personnage, rebienvenue chez nous en tout cas ! Roxy
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Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



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Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptySam 2 Juil - 10:50

Mooooh qu'il a une bonne bouille ! Perrin
Amuse-toi bien avec ce nouveau perso !


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
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August P. Rowle

August P. Rowle



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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptySam 2 Juil - 11:00

Hâte d'avoir enfin un lien avec un de tes perso Anoushka

Rebienvenue Moritz Lazarus 2738742592


BORDERLINE
Dangerously fine and unforgiven,
I bet you're too terrified
to try your best
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Le Choixpeau Magique

Le Choixpeau Magique



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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus EmptyDim 3 Juil - 15:55




Bienvenue parmi nous

Pauvre gosse ... Aimie On ne peut pas réellement dire qu'il a eu une vie facile et ce n'est pas prêt de s'arrêter avec son entrée à Poudlard Moritz Lazarus 1434744687 J'ai hâte de voir ce personnage en action !! Comme les autres, tu connais déjà la maison, pas besoin de te dire quoi faire. Bon courage à toi pour tes fiches, bon RPs avec ce nouveau personne, en espérant que tu t'épanouiras avec lui Moritz Lazarus 2738742592



Hum.... Difficile ... très difficile ... Mais oui, je vois ... tu seras très bien à ...
SERDAIGLE
!
Serdaigle Serdaigle Serdaigle



Quelques conseils pour bien commencer


Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiète pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors dans le doute, mieux vaut le faire ! Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un scénario.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ça peut paraître un petit peu étrange au début mais je suis certaine que tu t'en sortiras très vite ! Ce serait quand même bête de ne pas savoir comment récolter des points ou comment en faire gagner à ta maison !

D'ailleurs, en parlant de maison, l'un des moyens de récupérer quelques précieux points est de participer en cours ! Après tout, nous sommes dans une école et tes professeurs sont là pour t'apprendre tout ce qu'ils savent ! Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible .D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe.

Il n'y a pas que les points maison qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis puisque, comme tu le comprendras très vite, c'est la monnaie NYLienne. Tu pourras acheter tout un tas de particularité pour ton perso, un futur DC ou un scénario. Tu trouveras toutes les informations nécessaires dans ce sujet. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points pour le mois en cours en allant voir la fiche ou regarder le total dans ta feuille de personnage ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que tu as un point, tu peux voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000... Ils sont bloqués à 2000, si tu veux en gagner d'autres, il faudra envisager de les dépenser !

Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. N'hésite pas à lancer tes propres sujets ! Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux ou même présente  tes propres créations. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, il y a souvent du monde et avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !


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Message(#) Sujet: Re: Moritz Lazarus Moritz Lazarus Empty

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