Est-ce que vous ne préféreriez pas que je vous aide ? Un gradé or peut surveiller la salle commune.

Aucun problème dans tous les cas, je suis votre homme. Enfin, votre femme. Enfin, votre préfète.

Ils seront bien traités, hein ?

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Professeur Alexander,

Nous sommes malheureusement bien loin de « partir en vrille ». Croyez-en mon expérience, ce pourrait être bien pire. Que les esprits s’échauffent chez les élèves, c’est compréhensible, mais il est de notre rôle de garder la tête froide.

Ce qui ne signifie pas qu’il ne faille pas agir.
Je peine toutefois à savoir où vous situez-vous dans toute cette affaire...

Professeur Wenceslas T. Aylmer

Pardonnez-moi, professeur, mais je trouve ces mots bien creux.
Vous avez peut-être connu l’époque Blackman, mais vous n’avez pas vécu des traumatismes en plein cœur... et croyez moi quand je vous dis que ce sont deux choses différentes que d’assister (et de lutter) contre un système et de subir ledit système.

Parquer les grades acier à l’écart du reste des élèves est une mauvaise chose, personne ne dit le contraire, mais ce qui m’inquiète le plus, pour l’heure, est l’enquête elle-même.

Je n’ai plus de contact avec la brigade de police magique depuis quelques années, lorsque j’y donnais encore des cours épisodiques. Ne vous embêtez pas à chercher des retours, tant que l’enquête n’aura pas été faite, ils ne dévoileront rien : c’est le secret de l’instruction. Je vous rappelle que nous pourrions tout aussi bien être suspect dans ladite enquête.
Ce serait d’ailleurs infiniment plus logique que d’accuser des enfants incapables de faire tomber la protection magique de la tour.

Vous me posez vraiment la question ? Je n’ai pas intégré le personnel de Poudlard par ambition ou par désir d’obtenir un bon salaire, mon ancien travail de langue-de-plomb me donnait infiniment plus que ce que l’école peut offrir. Et si vous m’avez croisé au ministère, ça n’était pas pour conter fleurette au ministre.
Faites-en vos conclusions tout seul. Ou demandez à notre directeur, il n’est pas dupe.

Professeur Wenceslas T. Aylmer

Je te remercie pour ta sollicitude et ton fair-play, Jamie, mais je t’avoue que je n’ai pas trop la tête à penser au Quidditch. Joueurs ou pas, beaucoup de mes Serpentards ont été blessés, dont deux grièvement ; c’est tout ce que je retiens.

Mon « déportement » se passe très bien, merci. Rien de bien compliqué, j’imagine : si la moitié de mes Serpentards se sont retrouvés blessés dans cette tour, je n’ai qu’une seule verte à devoir se rendre dans ce nouveau dortoir de fortune.
Je doute que nous ayons à faire quoi que ce soit de notre côté, Jamie. Le Directeur nous l’aurait sûrement communiqué dans le cas contraire et je crois avoir vu des elfes de maisons s’affairer de leur côté. Ces nouveaux dortoirs ne s'ajoutent pas à nos responsabilités. Il n’y a guère que Fergal et William qui se voient ajouter des heures de surveillance. Je veux bien m’occuper des Serdaigle en attendant qu’un remplaçant pour Amelia arrive, vu le peu de charges qui m’est incombé, mais ce sera tout de mon côté.
D’ailleurs, concernant Amelia, je n’ai rien de plus à te dire. Elle ne s’est pas rendue à la réunion, et la dernière fois que je lui ai parlé, nous étions en pleine enquête. Je suppose que le climat de l’école aura fini par avoir raison d’elle – ce que je peux comprendre.
Quant aux grades… Explosion ou pas, quelque chose me dit que nous n’aurions pas eu plus de réponses que nous n'en avons eu.

Et je doute qu’une deuxième table ronde soit acceptée par ces messieurs de la haute.

S.

Jane est bien trop impartiale pour avoir fait une chose pareille ! Ou trop naïve pour avoir compris ce qu’elle faisait. Et je doute que Caleb soit aussi vil que tromper une infirmière afin de gagner un match de Quidditch.

Reconnais-le : mon équipe est tout simplement la meilleure, diminuée ou non, avec des joueurs en convalescence ou non.

Siwan

Bonjour Jamie,

Bien reçu tes différentes réponses concernant le match de Quidditch. Je dois avouer que je suis très heureux que tu acceptes ma proposition. Par conséquent je t'envoie dans cette lettre le billet te concernant pour la rencontre. On se retrouve sur place et au vu du monde qu'il devrait y avoir, je pense que le plus simple est de nous retrouver directement à nos places.

Ton collègue, William Piers

Cher monsieur Alexander,

Je vous contacte dans le cadre de l’émission que j’anime, "l’Envers du Chaudron". Vous n’avez pas pu passer à côté, tout le château l’écoute déjà.

Nos fidèles auditeurs se questionnent à propos de votre parcours professionnel, et j’ai pour devoir de leur apporter des réponses : alors, auriez-vous un moment à m’accorder pour répondre à quelques questions ? Ne vous en faites pas, il ne s’agit de rien de plus qu’un entretien routinier, ce sera comme si nous bavardions de la pluie et du beau temps.

Dans l’attente de votre réponse,
Bien cordialement,

Agatha Kline