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Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.
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Message(#) Sujet: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptySam 7 Mar - 23:47


Cours 1 : Fort ou faible ?
Elle avait été présentée ce matin, de manière officielle, aux yeux de tous les élèves du château et de tous le corps enseignant. Ou ce qu’il en restait, du moins. Il n’y avait, à une ou deux exceptions près, qu’une majorité d’inconnus. Ils étaient bruyants durant le premier repas qu’elle avait partagé dans la salle immense. Il n’était absolument pas question qu’il y ait le moindre bruit durant ses cours. Elle était là pour les former, elle comptait bien à ce qu’ils travaillent en la fermant. Après tout, apprendre à la fermer, ce serait probablement un des premiers apprentissages qu’elle leur dispenserait. Ils n’étaient qu’une bande de recrues, ignares pour la plupart, mal géré par trop peu d’adultes. Le nouveau professeur s’en fichait bien, qu’ils puissent sortir, faire la fête, boire une bière, s’ils étaient méritants. Elle ne comprenait toutefois pas qu’il puisse y avoir des recrues médiocres qui aient aussi ces droits. Ne devraient-ils pas travailler pour devenir fort ? Quand aux plus faibles, ceux qui n’excellaient en rien, qui ne se donnaient pas les moyens pour réussir ou qui ne les avaient tout simplement pas, ces moyens, ne devaient-ils pas être tout bonnement exclu ? Pourquoi fallait-il toujours que la hiérarchie garde des personnes inutiles ? Askja se retint de cracher au sol pour marquer son mépris sur la question.

Juste après s’être installée dans ses nouveaux quartiers, Askja s’était dirigée vers sa salle de classe, histoire d’y jeter un coup d’œil avant son tout premier cours. Elle l’avait mûrement réfléchi, durant de longues minutes sur le chemin qui l’avait mené ici. Dans un premier temps, il lui fallait faire le tri dans chaque classe. Etablir qui étaient ceux qui pourraient s’en sortir, qui avaient du potentiel, les plus brillants. Examiner la classe moyenne, aussi, pour pouvoir établir une potentielle marge de progression, ou pas. Et pour finir, la vermine. Les faibles. Ceux à qui elle ne pourrait transmettre son savoir que de mauvaise grâce – ils ne réussiraient pas, de toute façon – ceux qui seraient abandonnés directement par la maman louve, car inintéressants. Elle appelait ça, la sélection naturelle. Pour elle, il fallait aider les forts à devenir encore plus fort, à aller encore plus loin, à dépasser leurs limites. Quant aux faibles… Bah, valaient-ils seulement la peine qu’on les mentionnent ? C’était juste de la raclure. Dans ce monde, il n’y avait aucune place pour les faibles. Et par faible, elle entendait autant ceux de corps que d’esprit. C’était encore pire, même, d’être faible d’esprit. D’abandonner à la moindre difficulté, au moindre obstacle trop difficile d’apparence. Pour Askja, il suffisait d’abandonner une fois, pour abandonner tout le reste de sa vie. Elle ne voulait donc pas de ces gens-là. Ils étaient les impurs véritables, à ses yeux.

Inspectant sa salle de classe des yeux, elle donna quelques coups de baguettes afin que le local soit dans les meilleures dispositions pour accueillir les élèves de son premier cours dans le château. Pas de tables, de chaises, de bureaux, de livres. Tout avait été entassé dans un coin. Un dernier coup de baguette lui permis de plonger la pièce dans la pénombre, n’y laissant qu’une ou deux bougies allumées, juste assez pour voir ce qui s’y passerait.

Sur la porte de la salle, un grand écriteau mentionnait la liste de passage des élèves. Les recrues avaient été prévenues qu’il s’agissait d’un premier entretien. Il ne leur servirait à rien d’arriver tous en même temps. L’ordre était établit, il n’y aurait pas de possibilité d’entrer dans la salle sans que ce soit leur tour, ou d’y entrer à plusieurs. IL était bien stipulé que cet entretien était privé et une heure spécifique était mentionnée pour chacun. De même, il ne servirait à rien d’être en retard, la porte ne s’ouvrirait plus. Ne pas être fichu de respecter un horaire donné, c’était tout à fait éliminatoire. Peu importait la raison. Ici, pas de seconde chance.

Le premier élève de la liste entrait déjà. Askja n’était pas visible dans la pièce, camouflée par un sortilège de désillusion. La pièce était sombre, elle attendit quelques secondes avant de libérer l’épouvantard qu’elle avait enfermé quelque part dans la pièce. Le tout était de voir maintenant comment la recrue allait s’en sortir. Combien de temps mettrait-il à comprendre que sa peur la plus profonde matérialisée dans cette pièce n’était qu’illusion parfaite ? Combien de temps mettrait-il à le vaincre, à vaincre sa phobie ? Et de quelles manières, surtout ? Combien pleureraient ou tenteraient de s’enfuir ? Quoi de mieux, pour une entrée en matière, que d’analyser la manière des recrues à se sortir d’une situation aussi stressante qu’angoissante ? Techniquement, tous les élèves avaient la capacité de se sortir de cet exercice. Mais c’était tout autre chose lorsque l’exercice était clairement expliqué et l’épouvantard contenu. Ici, ils seraient livrés à eux-mêmes, ils auraient d’abord à réfléchir et comprendre, agir ensuite.

Si la première recrue avait pu la voir, il aurait vu ce petit rictus sadique étiré ses lèvres et son regard dur braqué sur lui.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 15:01



Cours de DCFM
ft. C. Junior d’Archambault et les autres

La porte de la salle de Défense contre les Forces du Mal se dessinait déjà au bout du couloir, resserrant malgré moi le noeud installé dans mon estomac depuis le milieu de la nuit. Un réveil en sursaut m’avait laissé le certitude tenace et désespérément floue que quelque chose allait mal finir aujourd’hui sans que je ne parvienne à savoir quoi. Depuis que je m’étais éloigné d’Erin, mes rêves se faisaient moins interprétables et je n’en tirai malheureusement que des pressentiments gênants sans aucune précision… comme aujourd’hui… Pourtant, ça n’était qu’une journée comme les autres, suivant le même chemin dessiné par mon emploi du temps. J’avais décidé de ne pas monter sur mon balai, dans le doute, et le château tout entier paraissait d’un calme absolu. La seule chose qui détonait un peu du train-train habituel était l’arrivée d’une nouvelle enseignante présentée ce matin… De ce que j’en avais vue, elle n’avait pas l’air particulièrement commode mais nous avions eu Mandrake pendant une éternité, je doutais sincèrement que ça puisse être pire… La professeur venait officiellement à peine d’arriver et, déjà, elle voulait s’entretenir avec chacun d’entre nous. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait bien en attendre mais ne me faisais guère de soucis pour ça. Si mes notes n’avaient jamais été excellentes, j’avais tout de même un bulletin scolaire sans trop de fausses notes. Tous mes professeurs s’accordaient à dire que j’étais un élève sérieux, rigoureux et que je ne ménageais pas mes efforts qu’importe les difficultés que je pouvais rencontrer… ce qui était malheureusement très vrai, parce que j’en rencontrais plus que je ne l’aurais jamais dû et que je n’aurais jamais dépassé la première année si je m’étais arrêté à ça… Et si on excluait ces histoires d’ennuis avec le Ministère pour quelque chose d’aussi évident pourtant que la pureté du sang, et quelques problèmes de ponctualité de-ci de-là, je ne devais pas être loin d’un élève modèle. Dans le pire des cas, elle réaliserait que je n’avais aucun attrait particulier pour sa matière. Ça ne ferait pas très bonne impression mais personne ne pouvait m’en vouloir de préférer d’autres cours à ceux-ci, pas même elle.

J’accélérai le pas sur la fin et réussis à poser la main sur la poignée à l’heure pile de ma convocation. La porte s’ouvrit sur une pièce sombre. L’appréhension monta d’un cran. Je n’avais aucune envie de mettre les pieds là-dedans sans savoir à quoi j’allais devoir faire face. J’eus à peine le temps d’entrer qu’elle se referma derrière moi et un claquement sec, comme un coup de fouet, résonna partout à la fois. Je me retournai machinalement en m’attendant à voir quelqu’un, mais rien. Les quelques bougies qui éclairaient faiblement la pièce s’éteignirent en même temps, les faibles rayons de lumière qui glissaient des fenêtres obstruées disparurent aussitôt. Mes doigts se serrèrent désespérément sur le manche de ma baguette. Je n’y voyais plus rien du tout, j’étais incapable de savoir s’il y avait quelqu’un d’autre ici, le peu de repère que la lumière m’offrait n’étaient plus que de l’histoire ancienne.

Il y a quelqu’un ? demandai-je d’une voix plus inquiète que je ne l’aurais voulu. Professeur ?

Seul le silence me répondit, ce qui eut pour effet d’accroître l’anxiété qui montait doucement mais sûrement. Si je n’avais jamais prétendu être d’un courage à toute épreuve, je m’en sortais généralement dignement, mais là, privé d’un sens et plongé dans l’inconnu total, incapable de savoir ce qui pouvait bien m’attendre ou m’arriver, c’était une autre affaire. Les nuits sans fin de mon enfance avaient laissé des traces auxquelles je n’étais pas en mesure de faire face. Je ne comprenais pas comment elle avait pu viser si juste sans m’avoir adressé la parole avant rien qu’une fois. Le sang battait furieusement à mes oreilles. J’avais la nausée. J’agitai péniblement ma baguette dans un Lumos étouffé mais il n’y eut rien d’autre qu’une imperceptible lueur rapidement engloutie par la nuit. La panique ne fit que grandir davantage. Je me dirigeai d’un pas tremblant vers l’endroit où j’avais cru voir une porte et dus tâtonner un peu pour en trouver la poignée. Je tirai dessus avec tout le désespoir du monde mais impossible de l’ouvrir. Il s’agissait peut-être tout bêtement d’un placard, ou d’une réserve, je n’en savais rien, j’y voyais seulement l’espoir agonisant d’un échappatoire.

Laissez-moi sortir !

J’avais beau essayer de me raisonner (elle devait juste essayer de voir comme on s’en sortait dans une situation qui nous échappait, c’était cruel mais pas franchement illogique) ça ne servait à rien. Au moment présent se superposaient les souvenirs inquiétants des fois précédentes et, en un rien de temps, l’odeur piquante d’une fumée dense emplit toute la pièce. Je brandis à nouveau ma baguette. Je la sentais trembler au bout de ma main… à moins que ça ne soit tout mon bras qui était ainsi pris de tremblements ? Je bredouillai faiblement un Alohomora en direction de la porte toujours close mais j’étais bien trop perturbé pour réussir quoi que ce soit. Mes jambes finirent par m’abandonner tant elles chancelaient. Je me laissai pitoyablement glisser le long de la planche et me recroquevillai comme un enfant apeuré. Ma respiration n’en faisait qu’à sa tête et toute tentative de reprendre le dessus ne faisait qu’ajouter un échec à la longue liste de ceux qu’il y avait déjà aujourd’hui. Je commençais à suffoquer, l’air aux abonnés absents. Je perdais doucement tout contrôle. Des picotements s’emparèrent de moi, j’étais gelé, de grosses gouttes coulaient le long de mes joues sans que je ne parvienne à savoir si c’était de la sueur ou des larmes. Je ne donnais pas cher de ma peau si l’on me gardait prisonnier ici bien longtemps. Dans le fond, il fallait essayer de retrouver mon calme, parce que c’était stupide, c’était un exercice, il n’allait rien m’arriver… il ne pouvait rien m’arriver… je le savais pertinemment ! Mais rien y faisait, la peur prenait le dessus sans que je n’oppose la moindre résistance. Il n’y avait que cette nuit d’encre qui m’étouffait toujours davantage…

Et puis au bout de ce qui me sembla être une éternité, l’obscurité recula. Les bougies se rallumèrent. Ma vision avait beau être floue, les contours de la salle se redessinaient péniblement. J’eus bien du mal à me relever. Tout mon corps semblait secouer de spasme et je n’étais pas certain de réussir à finir l’heure sans rendre mon déjeuner. Une porte, au fond, sembla cliqueter et je me jetai dessus sans demander mon reste… sans même réaliser que ça pouvait être pire ensuite… Mais non, heureusement. Il n’était question que d’une espèce d’antichambre déserte… Je me postai machinalement près de la fenêtre et l’ouvris d’un geste nerveux. L’air frais faisait un bien fou et les rayons de soleil ne m’avaient rarement semblé aussi rassurant. Peut-être que c’était là qu’aurait lieu le véritable entretien ? Je n’en savais rien… Quelques minutes passèrent sans que personne n’entre… Tant mieux, d’un côté, ça me permettait de reprendre un peu contenance…
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 15:47



Cours de DCFM
ft. Cameron Brown & sa classe

C’était la première fois qu’un cours se passait comme ça. Normalement, tout le monde entrait dans la classe en même temps, s’installait bruyamment et puis le professeur commençait à raconter sa vie pendant deux heures, cherchant désespérément une attention qui ne venait parfois jamais… Mais là, rien de tout ça ! Il y avait un panneau avec des horaires de passage et puis c’était chacun son tour. Cameron n’était pas certain d’apprécier l’idée de laisser sa soeur derrière lui. En soi, ça n’était qu’un entretien avec la prof mais ils ne la connaissaient pas et on apprenait vite, à Poudlard, à ne faire confiance à personne. Vu la tronche, il l’imaginait bien les pousser dans leur moindre retranchement, chercher la petite bête pour leur faire péter un câble ou il ne savait quoi… Du genre Mandrake mais en pire. Est-ce que c’était possible, ça ? Probablement… En dehors d’un favoritisme dégueulasse, il n’était pas non plus le pire prof de l’univers. Là, il n’en savait rien. Elle avait la tête de l’emploi, cela dit. Du genre à bouffer ses opposants le plus normalement du monde après les cours. Il fallait espérer que Shepherd s’oppose bien bien là ! Cette pensée idiote lui tira un sourire plus idiot encore.

A tout d’suite, souffla-t-il à l’oreille de Mallory avant de déposer un baiser sur sa joue, et déchire tout, hein.

Il ne savait pas trop à quoi elle devait tout déchirer mais il lui faisait confiance pour le faire malgré tout. Un dernier sourire à sa jumelle et l’adolescent passa la porte. À l’intérieur, il faisait assez sombre, seules quelques bougies éclairaient la pièce. Il n’y fit pas particulièrement attention et referma derrière lui en lâchant un « bonjour » poli avant de se rendre compte qu’il n’y avait personne. Il haussa machinalement les épaules et s’avança vers le centre quand un claquement sec se fit entendre derrière lui. Il sursauta malgré lui et se retourna brusquement. Sur le sol gisait le corps inerte de sa soeur. Son coeur loupa un battement alors qu’il se précipitait dans sa direction.

Mal ?!

Sa main passa sur la joue trop pâle de la jeune femme. Elle était froide. Ses lèvres à moitié bleutées. Il essaya désespérément de trouver un pouls ou quelque chose mais ses gestes étaient bien trop saccadés pour parvenir à quoi que ce soit. Elle ne semblait pas respirer, c’était bien la seule chose qu’il était en mesure de remarquer.

Mallory, réveille-toi, s’égosilla-t-il en secouant le corps sans vie de sa jumelle, réponds-moi ! Faut v’nir m’aider ! Elle va pas bien !

Mais personne ne vint. Les secondes passaient, elles paraissaient sans fin et personne ne venait jamais. C’était quoi cette putain d’école de merde ?! Il se redressa brusquement et s’éloigna à contre-coeur de sa moitié. Il était presque à la porte quand quelque chose fit tilt… Mallory… Il venait juste de la laisser de l’autre côté de cette même porte… Genre… ça faisait même pas trois minutes… et elle allait bien… et… Son regard clair se fit dubitatif alors qu’il se posait sur le cadavre. C’était un exercice. C’était pas un entretien comme il pensait, c’était un test ! Et ça, c’était pas vraiment sa soeur, c’était… c’était un épouvantard ! Qu’est-ce qu’il avait été débile ! Doucement, son visage se teintait de rouge, honteux de s’être fait avoir aussi facilement. Elle devait bien rigoler, la prof ! Il imaginait sans mal que tous les autres s’en sortiraient brillamment. Il fallait vraiment être stupide pour croire n’importe quoi, là ! Il eut une pensée maladroite pour Hilary mais la chassa sans ménagement. Cameron sortit sa baguette et la pointa droit sur sa soeur.

Riddikulus !


3, 4 & 5 — C’était presque bien, il avait réussi à comprendre que c’était un épouvantard, à se souvenir du sortilège pour le neutraliser… il n’avait presque pas paniqué… mais le sortilège loupa lamentablement. Le corps de Mallory restait là, inerte, sous son regard mal à l’aise. Et si ça n’était pas qu’un exercice, en fait…? Normalement, un sort et ça s’arrêtait, non…? Un nouvel éclair de lumière suffit à le rassurer puisque le cadavre ne fut plus qu’un lointain souvenir. Un cliquetis lui signala qu’il pouvait sortir. Bon, c’était pas brillant brillant mais ça allait. Ça aurait pu être pire… Il avait jamais trop fait ce sort, aussi, juste pendant le cours, l’an dernier !
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Spoiler:


DASHIELL
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Dernière édition par Cameron Brown le Lun 9 Mar - 14:07, édité 2 fois
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Le Hasard

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 15:47

Le membre 'Cameron Brown' a effectué l'action suivante : Le Hasard


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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 17:17

Dis moi de quoi tu as peur, je te dirai qui tu es.
Avec la participation du @Professeur A. Thorstein dans le rôle de : l'examinatrice. •••

- ... alors en fait, le truc avec les Boutefeu Chinois, c'est de leur lancer un bloclang. Ça bloque la bouche et du coup ils se crament la gueule en essayant de crach...

Parce qu'il faut bien passer le temps, et faire un peu sourire la compagnie, Blaze avait tranquillement commencé à expliquer aux camarades de sa promo comment se comporter en cas d'attaque de dragon - on sait jamais ça peut servir - le tout avec forces absurdités et d'anecdotes mimées. Il allait justement conclure sur la manière de pré-cuisinier un cracheur de feu en le faisant cuir de l'intérieur lorsque son rappeltout commença à dangereusement se teinter de rouge au creux de sa main. Oups. C'était à son tour d'y aller, manifestement.

- Bon, je vous filerai d'autres astuces la prochaine fois, mais si vous croisez un dragon, le mieux c'est juste de se tirer vite-fait, hein, ou de trouver un chevalier.

Il salua d'une main les autres élèves qui l'avaient écouté avec intérêt - ou avaient au moins eu la délicatesse de ne pas lui demander de fermer sa gueule - et poussa la porte de la salle pour l'entretien.

S'attendant à trouver Miss Thorstein derrière son bureau, pour une discussion en tête-à-tête, sans doute pour faire le point sur le niveau de chacun, Blaze fut assez surpris de trouver la salle presque intégralement plongée dans l'obscurité, et surtout complètement vide.

- ... heu... j'ai de l'avance ?

C'était une question un peu rhétorique vu qu'il se la posait à lui-même mais le son de sa voix avait également le don d'éloigner de lui toute forme d'anxiété quant à cette étrange situation. Franchement, c'est pas un peu d'obscurité et de mystère qui va le désarçonner, lui qui a l'habitude de parcourir les couloirs à la nuit tombée et d'explorer les recoins les plus étranges du château en solitaire.

De toute façon, Blaze n'a peur de rien, savez-vous ? Du moins, il en est persuadé. Après tout, n'a-t-il pas relevé, et avec brio, la plupart des épreuves auxquelles il a été confronté durant sa courte vie ? N'a-t-il pas survécu à Blackman, aux incendies, au racisme, aux attentats ? Tout a toujours semblé si facile, à Blaze. Toute difficulté lui apparait comme un défi. Tout échec n'est que parti remise et il s'accroche avec détermination à tout ce qui lui résiste, jusqu'à le faire céder. Il a toujours gain de cause à la fin, quel que soit le temps que cela lui demande, rien ne lui résiste éternellement.

Alors franchement... de quoi avoir peur ? Des fantômes dans les placards ? Des bestioles qui vivent dans le noir ? Et alors ? Blaze est un sorcier après tout, et doué, tous ces trucs là, il en fait son affaire, ma foi ! Bon, bien sûr personne n'est à l'abri de se voir tirer un frisson, à l'occasion, devant une grosse araignée, un parquet qui craque la nuit ou la grosse gueulante d'un garde-chasse à moitié fou... Mais bon, peut-on vraiment parler de peur ? De crainte, à ce stade ? Ce n'est rien de plus qu'un déglutissement, une sueur froide, passagère, sans importance. Non, décidément, Blaze n'a peur de rien.

Alors il fait quelques pas de plus, jusqu'à se retrouver au centre de la pièce, laisser trainer son regard sur les formes étranges qui peuplent les lieux mal éclairés. Tout ici est prétexte à l'imagination, au fantasme... à l'aventure ? Il commençait à se tâter à utiliser un lumos, histoire de ne pas passer pour un con, tout seul debout dans le noir, des fois que Thorstein débarquerait en retard, lorsqu'un bruit de clapet se fit entendre dans son dos.

Blaze se retourne, croit d'abord voir la prof, alors qu'une silhouette féminine commence à se dessiner dans le noir. Pourtant sa démarche semble familière, et cette odeur de farine et de citron aussi...

- Maman...?

What. The. Fuck ? Qu'est-ce qu'elle fiche là ? La première idée de Blaze, c'est qu'il a fait une grosse, très grosse connerie, et qu'on a convoqué ses parents au collège pour une réunion d'urgence. En deux secondes, il fait l'inventaire de toutes ses dernières bêtises... rien qui n'exige des mesures aussi extrêmes, d'autant plus qu'il aurait du d'abord avoir un rendez-vous avec la proviseur, si son comportement se révélait problématique ? Ou au moins des avertissements. Là c'est totalement incongru.

Mais il n'y a pas que ça d'étrange, il s'en rend compte doucement. Pourquoi cette mise en scène ? Qu'est-ce qui est en train de se jouer, là...?

- Maman, pourquoi tu...?

- Tu vas rester à Poudlard.

- Quoi...?

C'est bien la voix de sa mère, son visage aussi, qui se dessine dans la pénombre. Mais pas que. Il y a ce regard, sévère, froid, méprisant. Un regard que jamais elle ne lui aurait lancé, pas à lui, pas comme ça. Il a toujours été le préféré, il a toujours pu compter sur l'amour et le soutien de sa famille, inconditionnellement, malgré sa tête de con, ses frasques, ses abus, ses caprices. Eux ont toujours été là pour le soutenir, ou le réconforter, quelles que soient les circonstances. Jamais, elle ne lui adresserait un tel regard. Jamais elle ne l'a fait.

- Tu ne rentres pas à la maison cet été. Tu ne rentres plus.

Blaze déglutit. La rationalité l'a quitté. Il a oublié que ce n'est qu'un cours, il a oublié toute l'étrangeté de la situation. Il n'y a que les mots, durs, qui raisonnement et lui écorchent le cœur alors qu'il commence à comprendre... comprendre quoi ? Certainement de travers, mais la discussion ne sort pas de nul part, elle fait écho à quelque chose d'enfoui, de lointain, ce genre de chose sur lesquelles on ne met pas de mot, pas d'image, mais qui vous hantent au fond, tout au fond.

- Tu es suffisamment grand pour assumer les conséquences de tes actes. Qu'est-ce que tu croyais ? Que tu pouvais tout te permettre ? Tu es allé trop loin, cette fois. Ton père et moi ne voulons plus avoir affaire à toi, à ton immaturité, à tes fantasmes adolescents. Grandis donc un peu. Tu nous as tous les deux profondément déçu.

Blaze sent les larmes qui lui montent aux yeux. Ça a pas du lui arriver depuis combien de temps, ça ? Des vraies sentiments de tristesse, l'impression d'avoir été sincèrement blessé, l'émotion qui monte en vous envahis ? Genre, depuis jamais en fait, non ? Mais en même temps... eh bien en même temps, il refuse d'y croire. Tout simplement. Ça lui est aberrant, ça ne fait pas sens, rien de ce qu'il pourrait jamais faire ne sera suffisant pour que sa mère le rejette. Il le sait. Toute son éducation, sa personnalité, s'est battit sur cette idée, ce roc, ce socle inébranlable, cette conviction qu'il existait quelque part un filet de sécurité, une approbation inconditionnelle, c'est de ça qu'il a tiré sa force et son assurance. Alors il ne dit rien, la gorge nouée. Il attend le dénouement.

- Adieu Blaze.

Entendre son prénom, comme ça, d'un ton distant, comme on prononce celui d'un inconnu, en tout cas pas celui d'un fils, ça vous entaille, plus sûrement qu'un coup de couteau. Est-ce que c'est vraiment de la peur, qu'il ressent à cet instant précis ? Ou autre chose ? Une sorte d'angoisse, de terreur sourde, celle de voir son monde s'effondrer, de n'être réduit à rien, par quelques mots prononcés comme ça, comme on tourne la page d'une histoire, de son histoire, avec indifférence, avec mépris.

Peur, angoisse et fureur. S'il y a une chose qui définit Blaze, c'est bien ce triptyque infernal. Chaque émotion appelle les autres, elles sont sœurs, et toutes s'entremêlent jusqu'à s'indifférencier.

Alors il sort sa baguette. L'espace d'une seconde il envisage... quoi ? Lancer un sort sur sa propre mère ? Péter un câble ? Se venger ? Non. Ce n'est pas comme ça qu'on se venge lorsque que quelqu'un essaye de vos abattre. On se venge en survivant. En devenant plus fort. En écrasant tout ce qui jusqu'alors pouvait vous atteindre. Blaze ne chiale pas, d'ailleurs il se passe rapidement la manche sur les yeux d'un geste rageur. Il n'y a pas de faiblesse ici qui soit permise, parce que la faiblesse, c'est la mort, et la mort c'est la défaite !

D'abord, dissiper cette boule au creux du cœur qui l'empêche de respirer et menace de le rendre dingue.

- Sortilège... d'allégresse !


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1 ; 2 ; 3 & 5 : le sort fonctionne à la perfection.
4 & 6 : le sort ne fonctionne pas. ✓

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A croire qu'il n'est pas aussi fort qu'il le pense, le Blaze. En tout cas pas encore. Que ça main est un peu tremblée, ou que se soit son ton qui n'était pas assez ferme, la magie jaillit de sa baguette mais l'effet n'est pas celui escompté. Au lieu de transformer ses sentiments pour le rendre plus joyeux, il se contente de les exacerber et bientôt c'est une irrépressible montée d'angoisse qui le prend au tripes, allant jusqu'à le faire suffoquer. Merde... Merde ! Merde ! Merde ! Blaze tombe par terre, à genoux, incapable de reprendre son souffle. Angoisse et adrénaline produisent chez lui un coktail détonant, il se sent à la fois mourir et surexcité, le sortilège déforme tout à l'intérieur, ont rendue folles ses émotions.

Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il peut faire, il perd complètement le contrôle. Et ce regard, cette face froide, terrible, qui continue à l'observer dans l'obscurité. Ce visage qu'il connait si bien et pourtant qu'il redécouvre soudain avec terreur, comme une étrangère, ou comme l'étranger qu'il est devenue pour elle. Blaze n'arrive plus à réfléchir, il n'y a plus rien qui compte à part peut-être, effacer cette vision de cauchemar.

A nouveau il lève sa baguette, cette fois pour la pointer vers sa mère, ou ce qui y ressemble. Le bras tremble mais il peut y arriver... arriver à lui arracher un sourire, un de ces sourires auquel il a droit, au moins une dernière fois !

- RICTUSEMPRA !



-------------------------------

1 ; 2 ; 3 & 5 : le sort fonctionne à la perfection.
4 & 6 : le sort ne fonctionne pas. ✓

------------------------------


Un sanglot a traversé le sort et à la place du sourire il n'y a qu'une grimace. Alors, submergé par ce sortilège d'émotion qui amplifie tout, détruit toute logique et tout ordre, il décide, juste pour cette fois, de laisser tomber. Et Blaze tombe dans les pommes.

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 22:44

« ... alors en fait, le truc avec les Boutefeu Chinois, c'est de leur lancer un bloclang. Ça bloque la bouche et du coup ils se crament la gueule en essayant de crach... » Que quelqu’un le fasse taire. Pourquoi a-t-il fallut que j’attende mon tour à la même table que Blaze ? Ami ou pas, sa lourdeur est sans précédent. Mais Blaze ne serait pas Blaze sans cette grande bouche qu’il ne cesse d’ouvrir, pas vrai ? La jouer petit génie n’est cependant pas bien crédible et manque clairement d’attirer l’attention. Sa connerie surpassera toujours son génie. Assise dans la grande salle depuis plusieurs minutes, m’efforçant de réviser les cours de la semaine dernière, entourée de mes camarades de classe, je tourne vers Skyler un visage qui se lasse d’attendre son tour. J’ai grande hâte de voir ce que la remplaçante du professeur Mandrake nous a réservé. Blonde aux premières allures froides et aux traits sadiquement fermes, l’esprit de la jeune femme ne m’a pas laissé indifférente. J’y ai vu beaucoup de souffrance. Askja n’est visiblement pas une Femme simple, et je ne pense pas qu’elle laissera quiconque se tourner les pouces ou crier qu’il est le plus fort. Respectable, j’ai bien l’intention de faire bonne figure. A quoi s’attirer les démons d’un être si strict ? A cette pensée, Blaze se lève pour filer vers la salle de cours du premier étage. J’ai cru voir son nom juste au dessus du mien, je serais donc la suivante. Comptant les minutes, le regard rivé sur un livre que j’ai déjà lu deux fois lorsque je faisais cours à domicile. Quelques lignes supplémentaire de lecture et je m’adresse à Skyler, malgré tout salement négative dans ma hâte. « J’espère vraiment qu’on ne va pas avoir le droit au genre d’entretien barbant où elle voudra connaître nom, prénom, date de naissance, moyenne générale, antécédents et motivations. J’espère un peu mieux d’une Dame pareille. » Paroles prononcées, la montre que j’avais programmé à cinq minutes avant l’heure de mon rendez-vous se met à sonner. Fermer mon livre immédiatement glissé dans mon sac. Lever mes fesses d'un banc trop peu confortable pour moi. Déclarer « A plus ! » à l'attention de Skyler, d'une douceur fidèle à moi-même, laissant ma queue de cheval filer au vent.

C’est pile à l’heure, que ma main empoigne la poignée pour pousser la porte de bois et pénétrer dans la salle de classe. Froncer les sourcils et plisser légèrement les yeux à la vue d’une pièce sombre. Faire un pas dans la pièce, chercher Madame Thorstein des yeux, en vain. Serait-elle en pause ? M’aurait-elle oublié ? Ou cet entretien aurait finalement des intentions macabres ? Que réserve cette femme mystérieuse ? Inquiète, la finalité de quelques secondes silencieuses me prouve que j’ai bien raison de l’être. Elle m’apparaît, comme toute droite sortie de mes cauchemars. Enchaînée à un énorme poteau, une Vélane à tête d’Oiseau, une Vélane sous sa forme naturelle lâche son dernier soupire. Des traces de sang sec tâchent son corps desséché alors que des mes yeux, des perles plus pures s’échappent avec une douleur monstre. Qu’est ce que ça veut dire ? L’humidité soudaine de mes yeux floute mon regard, et pourtant, la vue de cette atrocité se fait toujours plus forte. La Vélane exécutée sous sa forme animale n’est plus seule. Elle est entourée de ses ravisseurs, des sorciers que la différence exècre. Clouée sur place, je suis incapable de bouger ne serait-ce qu’un doigt. L’effroi me gagne à la vue d’une exécution aussi brutale et injuste. D’abord incapable de laisser le moindre mot sortir d’entre mes lèvres, comme si j’avais la langue paralysée. Les voir toucher les jambes de la vélane avec le bout d'un bâton, pour vérifier qu’elle soit toujours envie, me fait rentrer dans un état second. La peur devient une révolte. « NE LA TOUCHEZ PAS ! » Crier larmoyante à deux hommes qui ne m’entendent pas. Rien n’est dit, rien n’est concret. Mais je sais et je sens. Ils l’ont tués pour ce qu’elle était. Une créature impure et imparfaite, un danger pour l’humanité. Et je suis terrifiée, terrifiée comme si j'allais être la suivante.

Je ne parviens pas à m'en approcher. Pourtant révoltée, cette vision me terrifie. Je l'ai en horreur. J'ai soudainement peur pour ma vie, tellement peur, que j'en oublie où je suis. La salle de classe. La salle de défense contre les forces du mal. Je cherchais le Professeur Thorstein, et je suis tombée sur cette scène violente, imbibée d'un sang qui est aussi le mien. Et si elle ne m'avait pas déçu ? Et s'il était question d'un entretien au-delà de l'imaginable ? Je fais en ce moment face à ma plus grande peur. Passer le dos de ma main sur ma joue, éponger une larme de panique, devenir peu à peu clairevoyante et sensée. Et si… ? Épongeant une autre de mes perles d’eau, je ferme les yeux pour me défaire de cette image. Je tente de me concentrer, je tente de me rappeler le nom du sortilège qu'on a étudié l'an dernier, celui qui éloigne tes peurs les plus paralysantes. Et ça me revient. Pas tout à fait persuadée d’être dans le juste, j’estime tout de même être en mesure de tenter le coup. Car il se pourrait bien qu’elle ait essayé de tous nous avoir. Notre nouvelle Professeur pourrait bien avoir essayé de nous avoir avec un épouvantard. Cette image, ne provient en vérité que de moi. Elle ne peut provenir que de moi. J'en suis certaine. Aucun mal pareil ne peut vivre dans le Château. « Riddikulus ! »

1 - 3 : Le sortilège fonctionne. Le poteau prend soudain la forme d'un gigantesque sucre d'orge. La Vélane déssechée prend la forme d'un petit nœud rouge, et les deux hommes armées de bâton, s'élèvent dans les airs jusqu'à former les languettes d'un noeud rouge parfait. Je respire enfin, le cauchemar est terminé.
Le reste : Mon sort est loupé, est-ce que j'aurais tort ? Suis-je trop paniquée ? Je veux que ça se termine...




Dernière édition par Sasha L. Vicenzo le Dim 8 Mar - 22:48, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 22:44

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 23:35

nouvelle enseignante, nouveau cours
dis moi donc ce qui me fait peur


De ma fourchette, j’assassine sauvagement les quelques éléments qui remplissent mon assiette. Ma tête lourdement appuyée contre mon poing serré, je relève la tête pour croiser le regard de Finnbjörn. J’avais voulu déjeuner avec lui ce matin, rassérénée mine de rien par la présence familière de mon jumeau. Autour de nous, à la table des Gryffondor, les gens veillaient à laisser une certaine distance. De la prudence ? J’y voyais de la crainte, et ça me convenait parfaitement. Peut-être était-ce dû à notre nom, peut-être à l’air mauvais qui ombrageait mon regard. Phoenix fut la seule personne qui s’installa à nos côtés ; c’était, de toute façon, la seule qui pouvait le faire. Tu devrais arrêter de froncer les sourcils, tu vas finir par attraper des rides. Je relève la tête pour croiser le regard moqueur de mon amie et lui adresser un geste d’une maturité exemplaire. C’est encore l’autre idiot de d’Archambault qui te mets de cette humeur ? soupire-t-elle, blasée de la situation. Pas du tout, je m’en fiche. réponds-je avec toute la mauvaise foi qu’il m’était possible d’utiliser en une seule et même phrase. Comme tu dis, c’est un idiot. Ce qui m’irrrite, ce sont ces entrrretiens avec la nouvelle enseignante. C’était faux, je le savais, elle le savait, même Finnbjörn qui ne pipait mot le savait. Mais mon orgueil profondément blessé m’interdisait de dire à voix haute à quel point l’attitude de mon meilleur ami - pour peu qu’il le soit encore - m'atteint. J’étais dans un jour où la colère prenait le dessus et où la fierté déchirée me commandait de ne pas montrer la moindre faiblesse. Le petit-déjeuner terminé, nous prîmes tous les trois la direction de la salle de classe. Chaque élève passait dans un ordre bien défini. À l’heure prévue en ce qui me concernait, la porte sembla se déverrouiller. Haussant les épaules, j’adressais un petit signe à Finnbjörn et Phoenix, impatiente d’en finir.

La pièce était plongée dans l’obscurité. Dans mon dos, la porte se verrouilla et je m’arrêtais là, mes yeux s'habituant doucement à la noirceur ambiante, attendant un mot ou un geste de l’enseignante. Elle était censée se trouver par-là, alors qu’elle se montre. Toujours aucune manifestation de sa part, mais un claquement sec, comme un fouet que l’on fait résonner contre de la pierre, tendit toute mon attention. Ma baguette venait de rejoindre ma main droite, mes doigts fermement serrés autour. Tous mes sens aux aguets retombèrent vivement lorsque des bougies s’allumèrent, éclairant enfin la pièce. Mon regard opalin s'écarquille d’une surprise heureuse. Grand-Père était présent, entouré de Grand-Mère, de Finnbjörn et de Hannibal. Malheureusement, Judith était présente aussi, avec son air insupportable qui me filait des démangeaisons. Sa présence importune m’était devenue familière avec les années, aussi me désintéressé-je très vite d’elle. Cet entretien se déroulait-il en présence des tuteurs légaux ? Ce que je ne comprenais pas bien, c’était pourquoi ma fratrie se trouvait-elle là. À moins que l’enseignante ne souhaite tous nous rencontrer en même temps, pour faire d’un sortilège quatre coups. Autre interrogation dans ce cas : où était-elle ? Bestefar ? Bestemor ? (Grand-Père ? Grand-Mère ?) Je m’approche, un sourire ourlant mes lèvres qui se fane alors que mon appel reste sans réponse. Ils n’avaient d’yeux que pour mes frères et ma soeur qui répondaient à leurs sourires avec cet air suffisant si caractéristique de notre famille. Ils se passaient des photos, sur lesquelles je pouvais reconnaître leurs visages. Ici avec nos parents, ici au manoir, ici avec Phoenix, sur celle-là avec Junior. Mon coeur se serra et continua de se serrer un peu plus fort à mesure que je constatais qu’aucun des sourires plein de prestance n’était le mien. Je n’étais nulle part, sur aucun cliché. Finn, hva som skjer ? (Finn, que se passe-t-il ?) Mon tendre frère ne daigna pas m’adresser le moindre regard et encore moins me répondre. Ils continuaient leur manège comme si je n’existais pas à leurs yeux… Ce que tendaient à prouver les photos.

C’était étrange ce sentiment qui grandissait en moi à mesure que je voyais ma famille m’ignorer royalement. Pire, avoir l’impression d’être un fantôme pour eux et de n’être sur aucun de ces souvenirs. Je me rapproche de mon jumeau et lui attrape le bras pour le secouer, mais il n’a aucune réaction. Je commençais à en avoir franchement marre de cette histoire, je ne savais pas à quoi ils jouaient, mais mon impatience reprenait le dessus. Exaspérée, je le pousse une nouvelle fois, un peu plus violemment. La colère explose alors en voyant qu’il ne me regarde toujours pas. Peut-être la photo qui passe au même moment sous mes yeux, où Junior pose tous sourires avec ma cadette, met-elle également le feu aux poudres. Depuis trop longtemps qu’il m’ignore, le voir aussi proche de toute ma famille alors que celle-ci faisait mine de ne pas me voir ajoutait un poids très lourd sur mes épaules. Le geste fut spontané et d’une brutalité que je n’avais jamais usé à l’encontre de mon frère adoré, je le pousse en arrière, le faisant tomber au sol, sur les deux fesses. Il ne me considère toujours pas et la colère qui enfle masque bien la crainte qui s’épaissit. Désemparée, je vois Finnbjörn se relever comme si de rien n’était. Son sourire méprisant n’a même pas vacillé. Et il reprend sa place dans le cercle qui ne me comprend pas, la danse des photos poursuivant le tempo. Si c’était une blague, elle était de très mauvais goût. Faire comme si je n’existais pas et choisir délibérément des photos où je n'apparais pas me laissait une crainte amère au fond de la poitrine.

C’est là que je compris. Irritée et angoissée, je cherchais la porte des yeux pour m’enfuir d’ici, refusant d’assister une seconde de plus à ce spectacle, impuissante. Quand mes yeux se posèrent sur la poignée, je me rappelais que j’avais laissé mon jumeau derrière le battant en bois. Il ne pouvait pas être ici et là-bas à la fois. Et Grand-Père et Grand-Mère nous auraient prévenus s’ils venaient à Poudlard. Il était impossible qu’ils m’oublient, comme ça, si rapidement. Si soudainement. Je fais taire la voix qui tente de me souffler que c’était possible puisque Junior y parvient parfaitement. Ce ne fut pas suffisant. Voilà qu’il était présent, aux côtés des miens. À moins que le Serpentard possède maintenant la capacité de transplaner au sein de Poudlard, rien dans le tableau qui dansait devant mes yeux ne pouvait être réel. Le bruit de fouet, leur mutisme, la crainte que cette vision générait inexplicablement chez moi… J’avais déjà été confrontée à un épouvantard. Nous jouions avec les enfants de la famille qui organisait la réception estivale ce jour-là et nous avions pris le parti d’explorer la cave. La vision qu’il avait choisi d’adopter pour moi était tout autre alors. Les peurs évoluent donc avec l’âge. Les autres avaient alors débarqué et la créature n’avait plus su quelle forme adopter. Présentement, j’étais seule, l’épouvantard savait donc quelle peur représenter. Mais je sais désormais qu’il ne s’agit que d’une peur et non pas de la réalité. Un bref rire sarcastique secoue mon visage tandis que je pointe ma baguette dans leur direction. L’épouvantard n’avait-il rien trouvé d’autre pour m’effrayer ? Comme si ma famille pouvait m’oublier aussi facilement que cela, comme si ma présence pouvait purement et simplement disparaître. Le temps de me souvenir de la formule adéquate et je dessine dans mon esprit le tableau que je souhaite voir prendre leur place. Riddikulus !

1 - 5 - 6 - Les corps s’étirent et se brouillent, se mélangent dans une palette de couleurs qui finit par former un grand tableau encadré d’une teinture rouge. Représentés dessus, Grand-Père et Grand-Mère m’encadrent, Finnbjörn à mes côtés. Hannibal, en temps que aîné, est au niveau de mes aïeux. Quant à Judith, effacée dans un coin, c’est à peine si je me préoccupe.
2 - 3 - 4 - Le sortilège reste sans effet. La ronde muette d’ignorance se poursuit, me laissant une impression de malaise que je combats en me répétant qu’il ne s’agit que d'une vision entièrement fausse. L’enseignante finira bien par me laisser sortir. Les quelques minutes qui suivent me font me renfrogner à mesure que le temps s’écoule. Je me laisse choir à même le sol, les yeux clos. Il est plus facile d'ignorer ce que je ne pouvais contempler. La sensation lancinante est toujours là, malgré tout. Comme une crainte jouant une mélodie entêtante en arrière-plan, j'étais incapable de le faire partir.

Enfin une porte de l’autre côté de la pièce s’entrouvre. Je me relève, de mauvaise humeur désormais, et pousse le battant. Plusieurs de mes camarades sont déjà présents dans la pièce où je pénètre. Entre ceux qui sont plus pâles que la mort, d’autres aussi silencieux qu’une tombe, c’est une sacré belle ambiance qui m’attend. Je repère presque aussitôt Junior, le visage près de la fenêtre entrouverte. Son regard m’interpelle et j’amorce un pas vers lui, les sourcils froncés par le soucis, mais j’arrête mon geste en plein élan. Si la vision dans la salle n’était qu’une peur tirée de mon imagination, la fin subite de notre amitié avec Junior était elle, bien réelle. Je me détourne donc et vais me placer dans un coin de la salle opposée, attendant patiemment que Finnbjörn et Phoenix passent à leur tour par l’épouvantard.
electric bird.



Dernière édition par Erin B. Sørensen le Dim 8 Mar - 23:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyDim 8 Mar - 23:35

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMar 10 Mar - 22:49



entretien privé, mes fesses


Un entretien privé ? Avec cette grande blonde super flippante ? Moi qui donnais déjà du level à Madame Pieds Dodus, avec la nouvelle on a atteint un stade de non retour. Je ne suis clairement pas l’élève le plus silencieux qui soit, je crois même que niveau grande bouche, j’envoie du lourd. Alors je vous le dis d’avance, c’est certain, elle va me haïr du plus profond de ses tripes. Paraît qu’elle se trimbale avec des arcs et des flèches. J’ai toujours pas décidé si ça va être pour nous défendre ou pour nous planter entre les deux yeux. Franchement, je pense que c’est couci couça. Je sens que Jace va jamais se remettre de sa phobie avec une Prof pareille. Un regard, et ça suffirait à le paralyser à vie. Comment il va vivre son entretien lui ? Les yeux fermés ? Je payerai cher pour voir ça.
En attendant, c'est à mon tour. Je n'ai vu personne ressortir de la salle. Est-ce que c'est normal ? Elle les a tous bouffés ou bien ? Passer l’encadrement de la porte, manquer de sursauter sous le vacarme de la porte qui se referme subitement. « Madame Thorstein ? » Rien, pas de réponse. La pièce est sombre, mais en plus, elle est plus calme que mon courage en ce moment même. Et bientôt elle va calmer mon honneur. Pour l’instant, je suis parti pour attendre dans un environnement glauque dans lequel je rêverais de voir des leds s’allumer, une piste s’avancer et les Village People se trémousser. Passer à côté d’un bibelot que je n’avais jamais vu dans cette classe auparavant, le tripoter de deux petits doigts qui ne se doutent pas que d’ici quelques secondes, ils seront accrochés à ma baguette.

J’entends un sifflement fort et une chose lourde glisser sur le sol. Je ne suis plus seul. Je tourne la tête, mais je ne vois rien. Qu’une pièce toujours plus sombre et toujours plus vide. Regard porté sur l’horizon, je ne remarque pas tout de suite que mes pieds commencent à mouiller. Je baisse alors la tête et là, l’eau monte. « Wooow, qui fait ça ? » Je me recule, légèrement pris d’incompréhension, persuadé d’être un rêve complètement loufoque, que je vais me réveiller. Mais rien, l’eau continue de monter. Je retourne vers la porte, avec le sentiment fort d’avoir déjà vécu cette situation. Je commence carrément à prendre peur. La porte ne s’ouvre pas. Tiens étonnant, depuis quand est-ce qu’elles restent ouvertes ses fichus portes ? « Oh passes partout, ouvres-moi ! » Se rassurer avec un peu d’humour, c’est bien, mais je perds toute envie de plaisanter lorsque l’eau monte jusqu’à mes genoux. D’avantage lorsque je me retourne et le voit. Le Selma. Celui qui a attaqué dans la salle de duel, celui qui a mordu Hadley jusqu’au sang. Je ne veux pas le croire, il était mort. Je vois encore son corps tout raide allongé dans la salle… Non c’est impossible ! J’en perds mes mots, j’en perds même ma réaction. J’ai su faire la première fois. Mais là, seul, visiblement piégé par un Professeur, je commence à me dire que tous ceux qui sont passés avant moi se sont véritablement faits bouffés. La porte est cernée, plus le choix, je sors ma baguette et me mets à courir vers les tables de cours. En chemin, je jette un sortilège dans sa direction, le premier qui me vient. « STUPEFIX ! » (raté) Je crois bien que rien ne se passe. Fraichement arrivé derrière le poteau pour me protéger, je ne sais même pas si j’ai réussi. Je suis paumé. Je ne peux pas le croire. Je vais vraiment m’éteindre comme ça ? Je ne veux même pas croire que ça puisse être une mauvaise blague. Ce serpent a véritablement été dans ce Château, nous l’avons affronté. Un autre peut bien refaire surface. Où est Thorstein ? Est-ce qu’elle l’a elle-même relâché ? Bêtement adossé à un poteau en pierre, je réfléchis. En vérité j’essaie, mais je suis bien trop paralysé pour tenter quoique ce soit. Cette chose est devenue une véritable phobie, plus que tout ce que je n’aurais jamais imaginé. En ramenant un monstre, ils ont créent un monstre dans mon esprit. Je ne le savais même pas avant aujourd’hui. Incapable de réagir, je ne remarque pas qu’il s’agit d’un épouvantard, très clairement. Il est trop réel, trop paralysant, trop rempli de mauvais souvenirs. Mon courage naturel disparaît. Je suis bloqué derrière ce poteau, le cœur déjà expulsé de ma poitrine et je ne bouge plus. Je l’attends. Parce que je ne trouve pas de solution. Je ne suis pas Harry Potter, et je n'ai pas de tuyaux ou de Phénix à portée de main, désolé. Par contre j'aurais bien un cerveau, mais il est en panne pour l'instant.

C’est lorsque je n’entends plus rien, ni le bruit de l’eau, ni le sifflement d’un Serpent que je laisse dépasser ma tête du poteau pour tomber le regard sur un retour à la réalité : Je vois la sadique Thorstein me fixer, le reste des élèves dans une pièce derrière elle. Putain… Comment je n’ai pas su le voir ? Je me suis fais avoir comme un bleu. J’aurais dû le savoir. Je le savais. J’ai paniqué comme un crétin, j’ai revu le corps mordu d’Hadley… Où est passé le crétin qui prend des risques inutiles ? C’était un épouvantard bordel de merde.

:copyright: ZUGZANG


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 12:26


ton pire cauchemar
Tous les ans ! Absolument tous les ans, le corps professoral changeait, ce qui agaçait bien Felicia. Pour le moment, ils souffraient plus des interruptions de cours dues aux catastrophes qu’au manque de personnel, mais jusqu’à quand cela allait-il durait ? Felicia craignait fortement, qu’un jour, il n’y ait tout simplement plus aucun professeur voulant faire cours à Poudlard. En soi, elle pouvait se débrouiller seule dans son apprentissage, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Et quand bien même l’autonomie pouvait être efficace dans son cas, elle possédait ses limites. Alors oui, une des plus grandes peurs de Felicia, après la stagnation dans sa quête du savoir, c’était bien le fait de ne plus être capable d’apprendre quoi que ce soit parce que la direction ne parviendrait pas à trouver de remplaçant à tous ces professeurs qui partaient. Il ne fallait pas faire enseignant si on en avait pas la vocation, enfin ! Ils dépendaient d’eux, eux, les élèves. Si tous les adultes du monde venaient pour “tester” et repartaient au bout de trois mois, ils n’iraient franchement pas bien loin. C’était pour cela que Felicia était bien contente de voir des professeurs rester plus de six mois minimum dans cette école. Et s’ils restaient un an, elle imaginait facilement qu’ils resteraient pour toujours. Malheureusement, Felicia apprenait de plus en plus qu’il ne fallait rien pour prendre pour acquis. Le professeur Mandrake, qu’elle estimait et qu’elle avait prévu de revoir dans l’année en dehors des cours, avait quitté Poudlard. Il en était de même pour madame MacDougall qui avait eu un regain d’intérêt dans son coeur. Ils avaient appris à la rentrée qu’ils ne reviendraient, pour raisons personnelles. À la bonne heure ! Grand bien leur fasse, mais la Poufsouffle ne pouvait s’empêcher de ressentir une sorte d’abandon. Ce qu’elle espérait, au fond, c’est qu’ils n’étaient pas partis à cause du Bal de Noël. Elle attendait le contre-coup, elle aussi, mais elle n’était pas partie.

Toutefois, la direction avait fait son travail en leur trouvant une remplaçante pour le cours de Défense Contre les Forces du Mal. À première vue, la nouvelle professeure semblait faire l’affaire. Cependant, Felicia attendrait d’avoir un véritable cours avec elle pour juger si, oui ou non, elle était efficace. La jaune & noir était toujours exigeante quand il s’agissait de l’enseignement des cours, mais elle l’était encore plus avec le cours de potions et de DCFM en particulier. Et d’Histoire de la Magie, bien sûr, mais d’une autre façon. Quoi qu’il en soit, Felicia avait hâte. Hâte de juger, hâte d’apprendre, hâte de jauger si oui ou non madame… Thorstein serait une bonne remplaçante du professeur Mandrake. Elle espérait bien que oui, profondément, car Wlliams avait besoin de savoir qu’un professeur digne de ce nom était consultable dans cette école en cas de problème avec sa baguette. Elle s’en sortait, cette année, après plusieurs heures d’entraînement, et ses informulés avaient un joli taux de réussite, mais cela ne lui suffisait pas encore. Felicia en voulait souvent plus. Sa difficulté ? Apprendre à s’arrêter pour ne pas se mettre en danger. Tout était une question de dosage, de toute façon. Sûrement la raison pour laquelle elle ne s’en sortait pas trop mal en potions.

Il fallait bien avouer qu’elle était un peu sceptique, toutefois, à l’approche du premier cours. Ils avaient été prévenu d’un horaire pour un passage individuel dans la salle de classe. Felicia ne comprenait pas vraiment à quoi tout cela rimait, mais elle n’aimait pas beaucoup les fantaisies. Souvent, ce genre d'initiatives viraient à la catastrophe ou l’humiliation publique du professeur. Aussi était-elle déjà légèrement sous tension quand elle entra dans la salle lorsque que son moment fut venu.
Ses yeux eurent du mal à s’habituer à l’obscurité injustifiée de la pièce. Par réflexe, Felicia sortit sa baguette de sa robe de sorcier, sur le qui-vive. Il s’agissait d’une mise à l’épreuve, forcément, mais elle attendait encore de savoir laquelle. Ou bien il s’agissait d’un piège, comme avec le Selma, l’année dernière, et dans ce cas-là, il ne fallait pas qu’elle fasse la moindre erreur. La Préfète des jaunes avaient survécu à bien des choses, elle n’allait pas mourir aujourd’hui, soyez-en sûrs. Cependant, en avançant un peu dans la pièce, sa bravoure en prit un coup très rapidement.

Sans comprendre ce qu’il se passait, la salle prit des teintes orangées. L’obscurité ne fut bientôt plus à problème à mesure que les flammes naissaient tout autour d’elle. Partout où elle se retournait, Felicia était cernée par un feu qui ne faisait que grandir jusqu’à partir lécher le plafond. Sa prise sur sa baguette se resserra, au point de rentrer ses ongles rongés dans la paume de sa main. Il fallait qu’elle réagisse, qu’elle tente quelque chose. « Aguamanti ! » Un jet d’eau sortit de sa baguette, mais les flammes ne réagirent pas. Allons donc ! Felicia passait en revue ses connaissances. Il y avait forcément un sort pour éteindre un feu impossible à éteindre. Mais s’il était impossible éteindre justement ? Trouve la source du feu ! Et détruis-la ! Mais Felicia ne voyait rien qui justifiait la provenance des flammes. À la place, elle commença à entendre des craquements. Puis le sol commença à se fissurer, révélant des poutres et l’étage du dessous. Il s’agissait là de la seule sortie possible… Mais le vide. Le vide la tétanisait. Elle avait les pieds juste au bord de ce précipice. Et les flammes se rapprochaient juste derrière elle. Il fallait qu’elle descende. Au risque… au risque de tomber. Le sol était encore en train de l’appeler. Il lui tendait les bras. “Un saut”, lui disait-il, “un saut et tu es libre !” Morte, oui. Et si elle avait de la chance, une jambe ou de deux de cassées et…

Minute.
Il y avait un problème. Un gros problème. C’était comme si tout recommençait de nouveau. Les flammes. Les poutres. Le vide. La bibliothèque. C’était la bibliothèque qui brûlait de nouveau. Sauf que sa jambe était déjà mal en point. Sa hanche lui criait dessus en guise de rappel des événements. Et… Felicia n’était pas entrée dans la bibliothèque, mais dans une salle de classe. Elle n’était pas certaine de son coup, mais si c’était bien le cas, pour un premier cours, il s’agissait là d’une très mauvaise blague. Sa gorge était sèche et son dos était couvert de sueur froide. Le sol continuait de s’ouvrir sous ses pieds, et si elle ne se dépêchait pas, soit elle brûlerait, soit elle s’écraserait un étage plus bas. « Riddikulus ! »

4, 5 & 6 - Ce qu’elle avait identifié pour un épouvantard en était bien un. Le sol ne se referma pas, mais à la place, un énorme toboggan fit son apparition. Les flammes prirent l’aspect de papier mâché et ne dégageaient plus aucune chaleur. Felicia ne put se retenir de s’appuyer contre un mur, sa jambe gauche totalement raide et le souffle court. Une fois c’était déjà beaucoup, mais le revivre !
1, 2 & 3 - Elle avait identifié son cauchemar comme prenant sa source d’un épouvantard, mais que sa supposition soit bonne ou non, ce n’était pas grâce à elle qu’elle le découvrit. Une nouvelle fois, en situation de stress, c’était du 50-50. Sa baguette ne réagit pas et Felicia dû attendre dans la panique que madame Thorstein réagisse avant qu’elle ne doive choisir entre périr de la peste ou du choléra. Superbe prestation…


Dernière édition par Felicia A. Williams le Mer 11 Mar - 12:37, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 12:26

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 14:06

nouvelle enseignante, nouveau cours
dis moi donc ce qui me fait peur



C’était au tour de Casey. L’obscurité la cueille à son entrée dans la pièce. Un drôle de pressentiment vient alourdir sa poitrine tandis que, par réflexe, elle entoure ses doigts autour sa baguette. Réflexe rassurant, gage d’une protection à portée de main. Professeur ? Sa voix ne rencontre que le silence d’une salle de classe plongée dans le noir. Casey n’était pas courageuse et encore moins une tête brûlée. Les épreuves vécues à Poudlard l’avaient forgée, c’était un fait, mais lui avaient surtout appris à fuir le danger lorsqu’il se présentait à elle. Elle devait quitter cet endroit : cette histoire de rendez-vous individuels lui semblait maintenant complètement invraisemblable. Même dangereuse. Mais un mouvement attire son attention, une silhouette se détache des ombres pour en former une nouvelle. Comme hypnotisée par cette apparition, la jeune femme fait un pas, puis une deuxième. Sa baguette sortie de sa poche s’éclaire d’une douce lueur. Elle commençait à maîtriser de mieux en mieux les sortilèges informulés, les plus basiques ne lui résistant quasiment plus. Sous ses yeux, le corps pâle - bien plus qu’à l’ordinaire - et sans vie de Brooklyn lui adressait le plus mortel des reproches. Non non non non… Debout au-dessus de lui, planant comme la mort elle-même, son père lui adressa un regard qu’elle ne connaissait que trop bien. Pupilles cobalt, regard polaire, traits du visage imperturbables. Il était un savant mélange de Luca et de Casey ce que cette dernière avait toujours autant de mal à accepter. La brutalité dansait au fond de ces prunelles qui ne la lâchaient pas, dénuées de toute pitié.

La jeune femme était incapable de bouger, la terreur la clouant sur place. Elle voulait fuir, quitter cette pièce et cette vision funeste. Tout ce qu’elle fit, ce fut un pas de plus, comme sous l’impulsion d’un ordre muet orchestré par le regard de son géniteur. Puis elle cilla, baissa la tête, et s’effondra à genoux. Une main plaquée sur ses lèvres vint étouffer le sanglot qui trouva une autre échappatoire. Elle ne pleurait jamais, refusait de montrer ses larmes à quiconque, mais elle était bien incapable de les retenir. Brooklyn était mort, et c’était de sa faute. Elle avait été naïve et égoïste. Il l’avait pourtant bien mise en garde : son père n’était pas de ceux que l’on défiait. S’il désirait s’approprier la loyauté de sa fille, il n’hésiterait pas à employer les grands moyens. Et le Serpentard ne s’était pas trompé : tuer son meilleur ami pour défaire l’unique lien qui lui importait réellement ou bien l’oublietter pour arracher sans aucune mesure chaque fil qui faisait d’elle ce qu’elle était. Si l’idée de tout oublier de qui elle était, si celle de perdre chacun des souvenirs qui la liait à Brooklyn ou encore de devenir un pantin entre les mains puissantes de son géniteur l’effrayait ce n’était rien comparé à le savoir mort. Il était un obstacle dans des plans bien établis et il en était mort. Par sa faute. Casey aurait dû avoir la force de l’éloigner de sa vie pour ne pas le mettre en danger. Il l’aurait fallu. Elle en avait été incapable, n’imaginant plus un monde où elle ne pouvait pas l’avoir à ses côtés.

Chaque muscle tendu, incapable du moindre mouvement, ni même de détacher son regard du corps sans vie de Brooklyn, Casey était tout simplement immobile, telle une statue de marbre. Elle avait l’impression qu’elle allait s’effondrer tant cette vision la paniquait. En état de choc, ses pensées tournaient à toute vitesse en même temps que son esprit lui semblait vide, incapable de trouver du sens à cette situation. Brooklyn était mort. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas l’être, c’était impossible. Un mouvement de son père lui fait relever la tête. Il pointe désormais sa baguette sur elle. Alors c’était donc ça ? Elle venait de voir son meilleur ami, mort, subir la douleur que sa perte lui causait, mais elle n’aurait bientôt plus aucun souvenir de lui ? Son géniteur ne l’effaçait pas seulement de son esprit mais aussi de la surface de la terre.

Elle le refusait. C’était probablement le désespoir qui la fit agir, bien plus que la révolte puisque la mort, elle, était immuable. IMMOBILUS. Elle avait été incapable de quoique ce soit avant que cela ne soit trop tard ; elle ne laisserait personne effacer Brooklyn de son esprit. Tant pis pour la culpabilité, les remords et le chagrin qui ne partiraient jamais : tout était de sa faute, de toute façon. Le sortilège fusa, immobilisant son père et levant tous les doutes : il comptait lui lancer un sortilège. L’enchantement ne durerait pas indéfiniment, ses pouvoirs étaient en plein développement mais sûrement pas assez puissants pour maintenir un homme adulte immobilisé plus de quelques minutes avec un simple sortilège de deuxième année. Casey avait fait au plus rapide pour qu’il ne puisse se protéger. Toujours à genoux, sa main libre s’enroula autour de celle, froide, de Brooklyn. Comment allait-elle faire sans lui ? Elle craignait un futur loin de Poudlard où ils s’éloigneraient et maintenant, on venait de lui enlever totalement. Ce matin encore ils avaient déjeuné l’un avec l’autre puis Brooklyn l’avait accompagnée jusqu’à cet étage avant de s’en retourner à ses occupations. Maintenant, il était mort. Ces deux informations coexistèrent une petite seconde dans l’esprit de la Serdaigle avant qu’elle ne relève brusquement la tête et ne lâche la main de son ami, étendu au sol. Il l’avait accompagnée ici. Et entre le moment où ils s’étaient séparés et le moment où elle était entrée, quelques minutes à peine s’étaient écoulées. Pas suffisant pour que son géniteur ait pu mettre en scène cette macabre situation.

Le souffle court, Casey se redressa. Son sortilège se rompit à cet instant, et son père, ou du moins ce qui en avait l’apparence, revint vers elle, sa baguette tendue. Si la jeune femme ne se trompait pas, elle ne risquait rien puisqu’un Epouvantard était incapable de parler et donc de lancer le moindre sortilège. Son regard encore embué de larmes grava une dernière fois les traits de Brooklyn dans son esprit. Si elle se trompait, si elle faisait fausse route, elle l’oublierait à tout jamais. Battant à tout rompre, son cœur menaçait d’exploser mais elle sera les poings et ne bougea pas. Elle était certaine d’elle. Sûre et certaine. Ou presque… Le temps s’étira, son père avança jusqu’à ce que sa baguette touche presque le front de Casey… et ils restèrent là, de longues secondes, sans que rien ne se passe. La jeune femme n’osait plus bouger, ni même prononcer le moindre mot. Quand enfin elle trouva la force, elle leva de nouveau sa baguette. Riddikulus.

2-6 - Le sortilège échoue. Son coeur battant à tout rompre et la crainte de se tromper ne lui permettaient pas d'éclaircir suffisamment son esprit pour pouvoir faire disparaître cette vision d'épouvante. Néanmoins, une porte s'ouvre sur sa gauche, et sans demander son reste, Casey s'y engouffre.
Le reste - Le sortilège fonctionne. Sous ses yeux humides, son géniteur se fige et rapetisse jusqu'à faire la taille d'une marionnette. Fait de bois et de fils, il ne représente désormais plus aucun danger. Le corps de Brooklyn, lui, a enfin disparu.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 14:06

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 14:41

Cours n°1
EXORDIUM.
C'est quand même un peu bizarre de commencer un cours de cette façon. D'ordinaire, on rentre tous dans la salle dédiée au cours, on pose notre cul sur une chaise et on attend bien sagement que l'heure passe. Là, non. On est tous convoqué individuellement, sans savoir pourquoi. Et c'est ça que je n'aime pas. Si c'était pour un entretien classique pour connaître notre niveau, notre motivation ou nous connaître nous, elle l'aurait spécifié dans la convocation, non ? Et puis pourquoi faire ça durant ses heures de cours ? Même si elle sait que ça nous aurait tous fait râler, autant nous convoquer en dehors de nos heures de cours, histoire de ne pas perdre de temps. Donc soit cette femme est vraiment une partisante du moindre effort et moins elle fait cours et mieux elle se porte - ce qui serait cohérent avec Poudlard au final de ce que j'ai retenu de cette école du moins - soit alors il y a un truc de louche derrière tout ça. Sauf que la majorité de mes camarades a l'air de plutôt bien le vivre, ce qui me fait dire que je commence peut-être un peu à devenir parano. J'entends Blaze à quelques mètres de moi raconter je ne sais trop quoi à ceux qui ont encore le courage de l'écouter. C'est peut-être intéressant ce qu'il raconte, je ne dis pas, mais je commence un peu à le connaître et je sais qu'il adore entendre le son de sa propre voix et il adore encore plus être entouré de gens qui l'écoutent comme s'il était le Messi en personne. Je ne prête pas plus attention à ce qu'il raconte et observe les gens monter les uns après les autres. Aucun d'eux ne redescend, on ne peut donc pas savoir ce qu'il se passe là haut. J'aime pas ça !

Mon tour est arrivé et j'y vais un peu à reculons. J'ai toujours été quelqu'un d'assez méfiant par nature, c'est comme ça que j'ai été élevé. Mes parents m'ont toujours répété de toujours faire attention, même si pour eux ça signifiait de vérifier qu'il n'y avait pas de flics à proximité ou de ne pas balancer leurs plans à n'importe qui. On a toujours vécu dans un monde assez impitoyable où n'importe qui peut te faire un coup tordu par vengeance ou pour te devancer. Alors c'est devenu assez naturel chez moi de me méfier de tout et d'être attentif à tout. Après je ne prétends pas que ce n'est pas une perte de temps et d'énergie la moitié du temps, mais par moment, je suis plutôt content d'avoir été vigilant. Là, je vais vite découvrir ce qu'il en est. Après je vous rassure tout de suite, je ne pense pas un instant à une attaque surprise de la part de mangemorts ou d'une attaque d'un quelconque animal dangereux. Pour être honnête, je ne sais pas trop à quoi m'attendre et c'est cet inconnu que je n'aime pas. J'aime bien savoir dans quoi je mets les pieds, savoir à quoi m'attendre, pour anticiper un peu et là, c'est un peu mort. Si elle est en train de nous foutre un devoir surprise, je vais moyennement apprécier. Mais ça aurait du sens qu'elle veuille nous tester pour voir un peu nos aptitudes. Cette hypothèse en tête, je rentre dans la salle et découvre qu'elle est loin d'être agencé de la même façon que d'ordinaire. Qu'est-ce que c'est que ce délire ? Je vois une silhouette au loin, j'avance donc lentement, un peu sur mes gardes. “C'est vous prof ? ” J'ai aucune idée de comment elle s'appelle et je m'en balance un peu. Quand la silhouette se retourne, je ne me retrouve pas face à la prof mais à mon grand-père.

“Dedushka ?! ” (Grand-père ?!) Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Ca n'a pas de sens, il est censé être en prison en Russie. Est-ce qu'il a réussi à s'en évader ? La surprise me désarme totalement. Je n'arrive pas à penser rationnellement pour le moment. Je suis tellement partagé entre l'étonnement de le voir, ici et maintenant, et la joie immense que je peux ressentir. “No chto ty zdes' delayesh'? ” (Mais qu'est-ce que tu fais ici ?) Pendant une fraction de seconde, j'ai espoir qu'il est là pour m'emmener loin d'ici. Pendant une seconde, on peut lire sur mon visage un soulagement. Je m'en vais. Mieux encore, ils ne m'ont pas oublié. Ces longs mois sans réponse de leur part m'a fait me demander si je comptais vraiment pour eux. M'ont-ils déjà oublié ? Pourquoi ne me répondent-ils pas ? Ont-ils seulement reçu mes lettres ? Ce n'est pas normal ce silence. Je sais qu'ils ne m'ont pas oublié, c'est impossible. Je sais que je compte pour eux et ils ne me laisseront pas crever ici. Pourtant mon grand-père ne sourit pas, son regard est froid et distant. Il n'est pas comme d'habitude, quelque chose cloche. Ce n'est pas la personne la plus chaleureuse que je connaisse, certes, mais il n'a jamais été aussi distant avec moi qu'en cet instant. “Chto tam? ” (Qu'est-ce qu'il y a ?) Je ne comprends pas ce qu'il se passe et son silence commence à me mettre mal à l'aise. Il finit néanmoins par me répondre et ça me laisse sans voix "Khvatit pisat' nam, Misha!" (Arrête de nous écrire Misha !) Qu'est-ce qu'il raconte, pourquoi il me dit ça ? "YA ne khochu, chtoby ty vozvrashchalsya v Rossiyu. Vy bol'she ne yavlyayetes' chast'yu nashey sem'i!" (Je ne veux pas que tu rentres en Russie. Tu ne fais plus parti de notre famille !) Ecarquillant les yeux, je reste sous le choc de cette nouvelle “Izvini ?! O chem ty govorish' Eto chepukha! ” (Pardon ?! Qu'est-ce que tu racontes ? C'est n'importe quoi !) Non mais il délire complètement le vieux. Pourquoi il me dit ça ? C'est nouveau, ça vient de sortir ? On m'envoie dans un autre pays avec un mec que je ne connais pas et tout est normal, ça ne choque personne ? Je sens la colère monter en moi "Eto tvoya vina, yesli moya doch' umerla!" (C'est de ta faute si ma fille est morte ! ) Cette phrase a le même impact sur moi que s'il venait de me frapper dans l'estomac. Mon souffle se coupe quelques secondes et j'écarquille les yeux sans comprendre. J'étais en cours, comment j'ai pu tuer ma mère ? Mais je n'ai pas le temps de répondre qu'il reprend la parole. "Ty gryaznyy egoistichnyy rebenok. Ty vsegda dumal o sebe kak o svoyem ottse. Vy vsegda byli v der'me, i im prikhodilos' postoyanno imet' delo s administratsiyey vashey shkoly." (T'es un sale gamin égoïste. T'as toujours pensé qu'à toi, comme ton père. T'étais toujours en train de te foutre dans la merde et ils devaient constamment les gérer avec la direction de ton école.) Je serre ma baguette de plus en plus fort. Je sentais la colère monter en moi. Je le détestais tellement en cet instant. C'était pas de ma faute si mes parents étaient mort. Ils m'ont abandonné ! "Oni ne byli tak sosredotocheny, kak sledovalo by, potomu chto vy vse yeshche byli na ikh puti. Eto tvoya vina, yesli ogrableniye poshlo ne tak. Bez tebya vse bylo by khorosho!" (Ils n'étaient pas concentrés comme ils auraient dû l'être parce que t'étais toujours au milieu de leur chemin. C'est de ta faute si le braquage c'est mal passé. Sans toi, tout se serait bien passé !)

Entendre tout haut ce que je pensais au fond de moi était insupportable. Je le pensais sans même osé me l'avouer. Mes parents sont morts parce qu'ils n'étaient pas assez concentrés et ils n'étaient pas assez concentrés parce qu'ils devaient toujours gérer mes propres problèmes. Je me souviens parfaitement qu'au moment où ils sont mort, je m'étais attirés de gros ennuis avec un professeur. Si je m'étais tenu à carreau, ça ne serait jamais arrivé, mais j'en suis incapable parce qu'il faut toujours que je fasse mon malin. J'ai causé la mort de mes parents. Mais me l'avouer m'étais impossible. Fous de colère que mon grand-père puisse le penser aussi et me le balancer au visage, je lui braque ma baguette dessus et lance un bloclang, pour le faire taire. Mais le sortilège échoue lamentablement, mes émotions m'empêchaient de me concentrer correctement. Cet échec le fit rire "Tebe dazhe ne vazhno byt' khoroshim volshebnikom. Ty bespoleznyy Misha. Tebya nikogda ne ispol'zovali ni dlya chego. Ty prosto istochnik razocharovaniya. Vy nikogda ne budete nichego delat' v svoyey zhizni. Ty prosto der'mo!" (T'es même pas foutu d'être un bon sorcier. Tu sers à rien Misha. T'as jamais servi à rien. Tu n'es qu'une source de déception. Tu ne feras jamais rien de ta vie. T'es qu'une merde !) N'y tenant plus, je sauter sur mon grand-père pour le rouer de coups. Si je ne sais pas me servir de ma baguette correctement, je sais encore me servir de mes mains. Je le ferais taire, coût que coût. “Zatknis'! Zatknis'! YA tebya nenavizhu YA nenavizhu vas vsekh! Ty brosil menya! Oni ostavili menya, kogda oni umerli. YA tebya nenavizhu!” (Tais toi ! Ferme ta gueule ! Je te déteste. Je vous déteste tous ! Vous m'avez abandonné ! Ils m'ont abandonné en mourant. Je vous hais !) Je le frappe inlassablement et il continue de rire. Mes larmes m'embuent la vue et c'est à bout de souffle que j'arrête de le frapper, épuisé. Je m'éloigne d'un pas ou deux, assis sur le sol et lui continue à rire. Je renifle sans ménagement et je fais disparaître ces maudites larmes qui commencent à couleur sur mes joues. Je finis par me lever. C'est n'importe quoi. Tout ça n'a pas de sens. Je les déteste tous ! "Tvoim roditelyam tak nadoyelo podderzhivat' tebya, chto oni pokonchili s soboy." (Tes parents en avaient tellement marre de te supporter qu'ils se sont suicidés.) Ce fut la phrase de trop. Celle que je ne pouvais entendre. Braquant ma baguette sur lui, j'allais lui ôter son sourire à jamais à cet épouvantard. Parce que c'était de ça qu'il s'agissait. Mon grand-père ne pouvait pas être là, c'était un moldu. Même s'il s'enfuyait de sa prison, il n'avait aucune possibilité d'être dans cette salle en cet instant. J'ai mis tellement de temps à le comprendre. A moins que je l'ai toujours su mais que la colère m'a aveuglé. Je lance un riddikulus qui fonctionne et l'épouvantard s'effrite pour ne devenir qu'un tas de sable. Le sourire a enfin disparu. L'épreuve était réussit, mais pas sans dommage. Le professeur apparut enfin et me montra la porte de sortie. C'est le visage fermé et le regard noir que je quittais la salle de cours, incapable de desserrer les dents et me remémorant de chaque mot qu'il avait dit.




(Hasard lancé dans le topic du Test des dés)



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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 18:26

SKYLER
&
CO

Premier cours avec la nouvelle prof, je ne le sens pas.
J'étais tellement soulagée quand Mandrake s'est barré de Poudlard. A cause de ses conneries, j'ai quand même eu droit à des putain de rumeurs salaces sur mon dos. Certaines sont encore d'actualité et je ne fais que surveiller ce que je mange pour ne pas prendre du ventre et donner crédit à ce qui se rend compte. Je suis presque sûre que c'est encore cette attardée de Jade qui est derrière tout ça. Cette vermine n'a pas supporté de se faire évincer du cours, l'autre fois. En même temps, l'attitude du professeur était sacrément suspecte. Pas sûre que je me sois sentie en sécurité si je l'avais croisé seule dans un couloir, celui là. Mais désormais, il est parti et nous avons droit à une nouvelle professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Une femme, pour changer un peu. Autre changement notable, nous avons été informés que le premier cours allait se dérouler sous la forme d'un entretien individuel. Cela ne m'enchante pas, je n'aime pas les affrontements frontaux avec les professeurs. Si elle veut me faire passer un entretien pour jauger ma motivation, elle va être servie. Je m'en carre de son cours, il ne nous a jamais empêché de nous faire torturer. Toutes ces notions, c'est que du blabla. Au début, je l'avoue, j'ai essayé de m'y intéresser et d'assimiler les notions pour pouvoir me protéger. Mais ça ne sert à rien, face au danger je me foire toujours. Alors maintenant, je fais en sorte de cartonner aux examens mais c'est tout. Je ne vois aucun intérêt notable dans cette matière, aussi noble soit elle.

Nous attendons tous devant la porte de la salle de classe. Les élèves entrent par ordre alphabétique mais, étrangement, ne ressortent pas. C'est un peu étrange mais rien d'alarmant quand on sait à quel point les sorciers sont tarés. Finalement, mon tour arrive et c'est avec une mine renfrognée que je passe le seuil de la porte qui se referme derrière moi. Il fait sombre, je ne distingue pas grand chose. Cela m'alarme aussitôt et, par réflexe, je sors déjà ma baguette. Pourtant, rien ne terrifiant ne se passe. Je distingue une silhouette qui se rapproche et reconnait immédiatement mon père. « Papa ? » J'ai l'impression que mon coeur va transpercer ma poitrine tellement il bat fort et un sourire se dessine sur mes lèvres. Il est venu me chercher ? M'enlever de cette école moisie pour toujours ? « Qu'est-ce que tu fais là ? » Mon ton est moins enthousiaste. Ce n'est pas normal qu'il soit aussi. « Quelle déception. » Ces deux mots m'arrachent le coeur, presque littéralement. « Tu es si quelconque, Skyler. » Mon père se rapproche de plus en plus et je vois sur son visage qu'il ne feint pas : la déception est bien lisible. « Moi qui te pensais extraordinaire, faite pour étudier dans une école incroyable, tu n'es même pas foutue d'obtenir tes examens ! » Son ton est glaçant, il me panique. Mon menton commence à trembler, je ne comprends pas de quoi il parle. « Mais si Papa ... je ... j'ai réussi ... » Je n'arrive même pas à articuler correctement, son regard dur me frappe et me fige sur place. « Je t'ai sur les bras depuis seize ans, je t'ai élevée du mieux que j'ai pu et c'est comme ça que tu me remercie ? EN N'ETANT BONNE A RIEN ?! » Il crie et instinctivement, je me recule. Il me fait peur, je ne l'ai jamais vu comme ça. Ce que je redoutais plus que tout est en train de se produire, sous mes yeux. Il me déteste. « J'aurais dû faire comme ta mère et me casser tant qu'il était encore temps ! Ingrate. » J'écarquille les yeux. Pourquoi parle-t-il d'Elle ? Pourquoi insinue-t-il que j'ai quelque chose à voir avec son départ ?

C'est alors qu'une autre silhouette apparaît, derrière mon père et se rapproche de nous. Une femme, que je ne reconnais pas immédiatement. Plus elle se rapproche plus j'ai l'impression de me voir, plus vieille. Il n'y a que ses yeux, ils sont noirs. La femme de ma photo, en chair et en os. Elle est là. Elle est revenue. « Monstre. » Elle pose une main sur l'épaule de mon père en me fusillant du regard. Sans m'en rendre compte, des larmes commencent à couler sur mes joues. « Tu n'es pas ma fille, tu ne l'as jamais été. Tu n'es qu'une créature dégoûtante ! » Elle pose un baiser sur la joue de mon père, ça me donne la nausée. Ce n'est pas vrai, ça ne peut pas être réel : ma mère est partie, elle ne sait pas où je suis. Mon père la déteste, il ne se laisserait pas faire comme ça. « Tu mens ! Tu nous as ABANDONNÉS ! » Je hurle de colère, de douleur aussi. Les larmes sur mes joues sont aussi brûlantes que des flammes. Je la déteste, je la déteste de toute mon âme. Elle n'est pas ma mère, elle n'a jamais été digne de ce rôle. « Tu ne mérites même pas d'être aimée ! On est très bien sans toi, tu nous as fait un cadeau le jour où t'as viré ton cul de chez nous. » Je n'en pense rien mais la colère me fait dire des choses qui dépassent ma pensée. Je tremble de tout mon corps, je m'en rends compte lorsque je pointe ma baguette sur elle. J'ai bien compris qu'elle n'était qu'illusion, même si j'ai du mal à gérer mes émotions. Un Epouvantard, ingénieux pour jauger des élèves. « C'est pas ma faute si t'as quitté le lycée sans diplôme. Je ne ferai pas la même erreur. Je vais réussir, là où précisément tu as échoué ... » Je me parle plus à moi même qu'à elle, en cet instant. Je jette un regard à mon père, un dernier regard avant de me concentrer. « RIDDIKULUS ! »

HASARD :
1-3 : Le sort fonctionne. Je vois devant moi mes parents qui enflent tels des ballons de baudruche. Ils deviennent de forme parfaitement circulaire et, comme s'ils avaient de l'hélium dans le corps, décollent du sol pour venir terminer leur course au plafond. Même leur visage est enflé, si bien qu'ils ne peuvent plus parler. Cette vision n'est plus effrayante mais ne me fais pas forcément du bien. J'essuie rageusement les larmes qui trempent mon visage et me dirige vers la porte qui s'est ouverte. Sans aucun regard pour la prof, que je déteste déjà.
Le reste : Le sortilège échoue. Je tremble trop, les larmes m'empêchent de bien voir. Avant que je n'ai à affronter une autre salve de moqueries et de reproches de la part de mes géniteurs, la prof enferme l'épouvantard et m'indique une porte sur le côté. C'est en tremblant que je m'y rends, encore un peu sonnée. Connasse.
CODAGE PAR AMIANTE


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 11 Mar - 18:26

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyJeu 12 Mar - 22:25

Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  200312103131487037

    Était-elle contente que l'ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal soit remplacé ? Pas vraiment en vérité. Depuis que Mandrake les avait exclus du cours, son frère et elle, Mallory avait pris l'habitude de travailler cette matière en duo avec Cameron sans avoir à rester le cul vissé sur une chaise à écouter de la théorie. Et réviser et s'entraîner à deux, rien qu'avec lui, était un programme qui lui convenait tout à fait et qui, au final, lui était bien plus productif. Mais la chose était bien entendu trop belle pour durer, si bien qu'un beau matin, une nouvelle prof de Défense contre les Forces du Mal fut présentée. Et autant dire que sa tête ne lui revenait pas des masses. Elle avait tout l'air d'être le genre de bonne femme qui pétait plus haut que son cul et qui regardait les gens de haut.

    Par-dessus le marché, le premier cours n'avait rien de normal. Chaque élève était convoqué à une heure bien précise pour un entretien individuel. Quel en était l'intérêt ? Elle se le demandait mais le fait est qu'elle s'en serait bien passé. Qu'allait-elle bien pouvoir demander ? Des renseignements personnels ? Ça n'avait pas de sens. C'est donc sur la réserve qu'elle accompagna son frère jusque devant la porte de la salle de classe. Cameron devait passer bien avant elle mais elle préférait rester là à attendre. Le baiser que Cameron déposa sur sa joue parvint à lui arracher un mince sourire avant qu'il ne disparaisse derrière la porte. Sauf qu'il ne revint pas, tout comme les élèves qui passèrent après lui.

    Elle prit donc son mal en patience jusqu'à ce que son tour arrive. Quand elle entra dans la pièce, elle fut surprise de la voir si sombre, simplement éclairée par quelques bougies. La prof n'était même pas là ou alors tapie dans la pénombre, ce qui serait plutôt malpoli pour un entretien. Mais ces questionnements furent vite balayés quand un bruit de claquement de fouet lui fit tourner la tête vers l'autre côté de la pièce.

    "Cam' ?" s'étonna-t-telle en voyant son frère, debout, à l'autre bout de la pièce.

    Elle fit un pas pour s'approcher de lui mais aussitôt, une foule de personnes venus de nulle part surgirent de la pénombre. D'abord surprise, Mallory tourna de nouveau la tête vers son frère mais la foule soudaine l'emportait inexorablement loin d'elle. Et plus elle avançait, plus elle tentait de se frayer un passage, plus la foule l'entourait, la bloquait et l'étouffait.

    "Cameron !" cria-t-elle en tendant une main en direction de la silhouette de son frère. Mais aussitôt la foule se resserra et Mallory le perdit de vue. Elle tenta bien de pousser les gens mais très vite elle eut du mal à respirer. Cette foule l'oppressait. Bientôt, elle n'aurait plus d'air. Et son frère, son frère avait été emporté loin d'elle à cause de tous ces gens. Est-ce qu'elle allait le retrouver ? Elle avait cette horrible sensation qu'elle n'y parviendrait pas. Le souffle court, Mallory jouait des coudes pour éloigner la foule d'elle mais rien n'y faisait.

    Les larmes brouillèrent sa vision. Tout ça n'avait pas de sens ! Son frère était bien rentré avant elle et il y avait eu d'autres élèves après mais pas au point de faire une foule aussi compacte. Qu'est-ce qu'ils faisaient là d'abord tous ces gens ? Elle avait du mal à réfléchir, elle aurait voulu que Cameron soit près d'elle pour comprendre pourquoi la nouvelle prof n'était pas là pour faire cet entretien de...

    L'entretien. La respiration saccadée, Mallory ferma les yeux très fort et se força à s'imaginer dans la Salle Commune de Poufsouffle, assise près de son frère avec le manuel de Défense contre les Forces du Mal ouvert entre eux. De mémoire, elle passa en revue tous ce qu'ils avaient révisé ensemble et quelque chose vint enfin percuter son esprit. Si c'était ça, elle serait libérée et son frère serait de nouveau là. Mais si c'était ça, cette prof était vraiment une garce. Toujours au bord de l'asphyxie, Mallory tira sa baguette de sa robe et la pointa comme elle put droit devant elle alors que la foule continuait de l'entourer de très près.

    "Riddikulus !" cria-t-elle entre deux respirations saccadées.


2-4 : Un éclair de lumière frappe les personnes juste devant elle et celles-ci se transforment aussitôt en nains de jardins au visage idiot. La porte du fond s’entrouvre alors et Mallory se précipite dans la pièce voisine où elle retrouve Cameron. Elle se jette littéralement dans ses bras, soulagée que ce cauchemar soit enfin terminé. Seul lui savait apaiser ses crises d'angoisse. Le fait était confirmé. Cette nouvelle prof était une connasse.

1-3-5-6 : C'est déjà un miracle qu'elle soit parvenue à comprendre qu'il s'agissait d'un épouvantard dans l'état psychologique et émotionnel dans lequel elle se trouve dans l'instant. Alors il ne fallait pas trop compter sur la réussite de son sort. Cependant, au bout de quelques instants, la prof renvoie l'épouvantard dans ses quartiers et la foule oppressante disparait enfin. La porte du fond s’entrouvre alors et Mallory se précipite dans la pièce voisine où elle retrouve Cameron. Elle se jette littéralement dans ses bras, soulagée que ce cauchemar soit enfin terminé. Seul lui savait apaiser ses crises d'angoisse. Le fait était confirmé. Cette nouvelle prof était une connasse.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyJeu 12 Mar - 22:25

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMer 18 Mar - 22:56

DFCM n°1
L'épouvantard ϟ Bonnie

Le retour des cours de défense contre les forces du mal. Voilà qui enchantait Bonnie. La nouvelle enseignante avait été présentée le matin même, devant une grande salle fourmillant d’élèves venus prendre leur petit déjeuner. Elle ne savait pas trop quoi en penser : le professeur Thorstein ne paraissait pas forcément des plus sympathiques au premier abord, avec son accent du nord semblable à celui de la fratrie d’illuminés dont elle avait oublié le nom. Mais après tout, il aurait été mesquin et idiot de la juger avec aussi peu d’arguments. Elle n’aurait pas trop à patienter pour le découvrir, leur premier cours était prévu dans la journée. Une bien drôle d’organisation par ailleurs : une affichette collée sur la porte de la salle leur avait indiqué que la classe n’aurait pas lieu en collectif mais que chaque élève serait amené à passer individuellement en suivant la liste établie. Son estomac se noua : un test ? Alors qu’ils avaient déjà passé leurs BUSEs l’année précédente ? Elle se tourna vers Prudence, l’air dépité.

« Sérieusement ? Je n’ai rien révisé… »

D’un autre côté elle ne faisait pas partie des premiers de la liste non plus, elle avait encore un peu de temps devant pour relire ses manuels. Ce qui n’aurait sans doute aucune utilité puisque ce n’était jamais la théorie qui lui faisait défaut. Elle avait beau connaître ses sortilèges sur le bout des doigts, cela ne l’empêchait pas d’échouer. Elle n’était d’ailleurs toujours pas parvenue à produire un patronus, même incorporel, depuis le cours de Mandrake en début d’année… Une vraie catastrophe ambulante. Bonnie passa donc l’heure qui suivit à se morfondre sur son sort, convaincue de passer pour une empotée à la minute où elle passerait le seuil de la porte. Impossible de savoir à quoi s’attendre : aucun des élèves qui l’avaient précédée n’était ressorti de leur côté… Elle adressa un sourire encourageant à Felicia lorsque son tour arriva. Elle n’était pas trop inquiète pour la Poufsouffle, Williams était du genre déterminé. Exactement son contraire… Son nom était à présent le prochain sur la liste et depuis que les entretiens avaient commencé, Bonnie avait eu le temps de se ronger tous les ongles… Elle souhaita bon courage à Jace, adressa un signe de la main à Prue et entra à son tour dans la classe.

L’endroit était très sombre : seules quelques bougies éclairaient la pièce. Son cœur s’accélèra. Cette sensation d’être prise au piège, Bonnie n’aimait pas cela. Instinctivement, elle se tourna vers la porte qui s’était refermée derrière elle. Pas moyen de faire marche arrière.

« Professeur Thorstein ? »

C’était bizarre comme ambiance pour un simple entretien. A quoi rimait cette mise en scène ? La Serpentard dégaina sa baguette. Même sans lancer de sort, cela la rassura légèrement. Mais pas la moindre trace de l’enseignante. Elle s’avança dans la classe, cherchant à distinguer la sortie ou à défaut une instruction quelconque. Mais rien. Quand soudain, une ombre surgit derrière son dos. Un homme dont elle ne voyait pas le visage, sa baguette dans la main. « Imper… » Son premier réflexe fut de crier. Quelqu’un viendrait sûrement. C’était Halloween, il y avait du monde aux alentours, elle entendait les voix à l’extérieur des toilettes. Les Trois Balais étaient combles, impossible que quelqu’un n’intervienne pas. Et puis, elle avait la montre de Mandrake sur elle. Non, elle ne l’avait pas encore. Pas encore ? Mais de quoi parlait-elle ? Et d’ailleurs où était-elle ? Pourquoi cet homme n’avait-il pas de visage ? L’ombre menaçante continuait d’avancer vers elle et personne ne venait. Il allait recommencer, il allait lancer son impérium. Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Nous étions au mois de mars, pas en Octobre. Et elle se trouvait dans la salle de défense contre les forces du mal, pas à Pré-au-Lard. Le test. C’était ça. Tremblante, Bonnie leva de nouveau sa baguette d’aubépine.

« Ri… Ridikulus »

C’était dit sans conviction. Des images tournaient dans sa tête sans qu’elle ne puisse s’en défaire. Elle entendait tantôt cette voix inconnue prononcer l’incantation, tantôt le timbre aigu de Wendy qui raisonnait dans ses oreilles. Et le flou tout autour et dans ses pensées, comme un brouillard intense venu de nul part. Sans surprise, son sortilège ne donna rien. Et l’épouvantard, puisque c’était bien cela, continuait à s’approcher, son visage toujours dans l’ombre. Bonnie recula, sa baguette toujours dans la main.

« Stupéfix »

C’était complètement inutile, prononcé à voix bien trop basse. Elle heurta une étagère et resta tétanisée, immobile et ne sachant quoi faire, elle lâcha son arme. La lumière se ralluma alors et la porte opposée à l’entrée se déverrouilla. Tremblante, la Serpentard ramassa sa baguette, incapable de remettre de l’ordre dans ses pensées et sortit sans se retourner. Elle avait échoué avec brio. Même son examen des BUSEs s’était mieux déroulé. Sans un mot, elle rejoint ses camarades qui attendait dans une petite pièce attenante. Elle vint s’installer près de Felicia et souffla, totalement muette.



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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyJeu 19 Mar - 14:32

Cours n°1
EXORDIUM.
Nouveau professeur, nouveaux cours. J'étais assez impatiente de découvrir le professeur de DCFM qui remplacerait le professeur Mandrake. Je n'ai pas totalement suivi l'histoire, je n'ai pas vraiment compris pourquoi il quittait Poudlard mais j'imagine qu'il avait de très bonnes raisons pour le faire. Comme tout le monde, j'ai entendu de nombreuses rumeurs à son sujet et je dois bien avouer que j'ai pris beaucoup de distance avec un grand nombre d'entre elles. Autant je peux comprendre que la façon d'enseigner de ce professeur ne plaise pas à tout le monde, il pouvait se montrer peu pédagogue par moment et plus favorable à favoriser les Serpentard que les élèves des autres maisons. Néanmoins je n'ai, pour ma part, jamais eu à m'en plaindre, ne rencontrant aucun problème avec lui. Mais même si je peux concevoir que ses techniques d'enseignement pouvaient être remise en question, les rumeurs sur sa potentielle liaison avec une élève de Poudlard me paraissaient totalement absurdes. Je trouve ça vraiment bas de lancer ce genre de rumeurs, que ce soit pour le professeur ou l'élève, aucun des deux ne mérite ce genre de traitement et ne devrait pas à avoir à en répondre. Je ne connais pas la jeune fille en question mais je doute sincèrement qu'il se soit passé quoi que ce soit avec notre professeur de DCFM et n'y voit là que de la pure jalousie ou de la méchanceté pure. Je préfère donc me dire que son départ est une bonne chose pour notre professeur. Il a certainement fait le tour de ce qu'il pouvait nous apprendre et de ce qu'il pouvait lui-même apprendre et maintenant il est temps d'aller voir ailleurs. J'ignore s'il compte redevenir Auror ou s'il souhaite persévérer dans la voie de l'enseignement. Si c'est le cas, je l'encouragerais à prendre quelques cours, histoire d'améliorer sa pédagogie. Loin de moi l'envie de le critiquer, je pense sincèrement qu'on devrait tous suivre des formations dans nos domaines respectifs pour être les meilleurs possibles. Le monde change très vite, il serait dommage de rester coincé dans le passé au lieu de sauter à pied joint dans l'avenir. Tout n'est certainement pas bon à prendre mais pour pouvoir faire le tri, il faut déjà prendre l'initiative de se lancer dans l'aventure.

A tour de rôle, nous devions rejoindre la salle de cours sans vraiment savoir ce qui nous attendait. Nous étions très nombreux à attendre, j'imagine donc que le test que nous allions passer concernait un cours qui doit certainement être programmé à la base pour les 4ème année. Je n'en suis évidemment pas sûre mais les plus jeunes que j'ai croisé sont en Quatrième année, il me semble donc en toute logique que ce n'est pas pour rien. Mais peut-être ai-je tort et que chaque niveau a un test différent, ce qui en soit serait assez logique. Ma curiosité va vite être assouvie puisque mon tour arrive enfin. Ollie est passé depuis un moment et j'espère que tout c'est bien passé pour lui. Quand j'entre dans la pièce, cette dernière est plongée dans l'obscurité et j'ai l'impression d'être seule. On ne va pas se cacher que je n'aime pas trop ça, la dernière fois, ça ne s'est pas bien fini. “Professeur ? ” Demandais-je un peu hésitante. D'abord, il n'y eu aucun bruit, puis j'entendis de l'eau couler et lentement j'entendis quelque chose glisser dans le noir. Mon coeur se mit à tambouriner dans ma poitrine. Non, ça ne va pas recommencer. Le serpent s'avança lentement, aussi impressionnant que la première fois. Je fis un pas en arrière, puis un second. Au loin j'entendis la voix d'Ollie parlant à Artemisia. Je ne pouvais pas entendre vraiment ce qu'il se disait mais je savais que c'était eux. Prise de panique je me mis à hurler “OLLLIIIIEEE !!! ARTEMISIIIIIIIIA !!!!! ” Mais ils ne m'entendaient pas et le serpent continuait lentement à avancer. Mes larmes commencèrent à couler sur mes joues, mes mains tremblaient, j'étais tétanisée par la peur. Au fond de moi, je savais que c'était un test, mais j'étais incapable sur le moment d'en prendre vraiment conscience tellement j'avais peur.

J'entendais la voix de mes amis, ils étaient plusieurs dans la salle d'à côté. Il y avait Prudence et Casey, avec Ollie et Arte. Ils riaient, tout avait l'air de bien se passer pour eux, alors que j'allais mourir. Je tendis ma baguette vers le serpent qui me faisait face maintenant et c'est avec grande peine que je tentais de prononcer "Stupéfix" Mais ma bouche est pâteuse et la peur ma paralyse tellement que rien ne sort et je reste là, stupidement, incapable du moindre geste. Mue par une peur viscérale, j'arrive in-extrémis à plonger sur la droite pour éviter l'attaque du serpent. J'ignore comment j'ai fait, mon corps a réagit avant que je ne m'en rende compte. Maintenant au sol, je tente de m'éloigner du serpent qui se rapproche à nouveau. “Pitié .... Ollie ne me laisse pas toute seule !” Je ne suis même plus capable de crier, juste de pleurnicher, recroquevillait sur moi-même. Je suis terrifiée. Je ne veux pas mourir. Mais je crois que ce qui m'effraye le plus, c'est de mourir seule, abandonnée de tous. Je ne veux pas mourir sans personne autour de moi. J'ai l'impression de revenir dans cette eau glacée, quand le serpent m'avait mordu une première fois. J'avais mal, j'étais terrifiée et j'étais seule et c'était ce qui m'avait fait le plus peur à l'époque. Mais Prudence était arrivée, elle m'avait sortie la tête de l'eau et avait appelé Ollie et depuis cet instant là, je n'avait plus été seule. Mais aujourd'hui, en cet instant, Prudence n'arriverait pas, n'appellerait pas Ollie et je resterais seule. On retrouverait mon cadavre et ce serait trop tard. Mue par une ultime volonté de survivre, je tentais de prononcer le sortilège riddikulus mais il n'y a que dans les films que les héros dépassent leur peur pour affronter le mal ultime. Dans mon cas rien ne se passe et je me recroqueville que plus encore, attendant que le serpent frappe à nouveau. Mais rien ne se passa, j'entendis une voix prononcer quelque chose et le serpent disparut. Je sentis des mains me relever et une femme m'accompagna jusqu'à la sortie. C'est tétanisée de peur et pas encore réellement consciente que tout était finie que je sortie de la salle pour rejoindre les autres traumatisés. Je ne veux plus retourner dans ce cours ...



(Hasard lancé dans le topic du Test des dés)



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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMar 24 Mar - 20:19


Lutte contre Satan
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J'ai déjà hâte d'en finir. Nous avons été avertis que des entretiens individuels seraient réalisés pour chacun d'entre nous... J'imagine que notre chère enseignante, pour son premier jour, veut souhaiter procéder à une évaluation psychologique pour annoncer la couleur de ses prochains cours, ou tester notre niveau à chacun. Auparavant, je suis persuadé que je me serais montré parfaitement excellent, mais désormais, malgré mes nombreux efforts, je ne peux plus prétendre à mon niveau antérieur ; l'amnésie a bien desservi ma cause, du côté des sortilèges de défense... Enfin, bien loin de moi l'envie de m'apitoyer sur mon sort, je m'accroche fermement à mes objectifs, et ne relâche certainement pas le lourd travail que je suis en train d'effectuer. Quoi qu'il en soit, l'air sévère qu'affichait cette enseignante au déjeuner ne leurrait personne, et j'ignore à quelle sauce nous allons être mangés. Je patiente donc dans le couloir, dans mon coin, le plus loin possible de la bande d'idiots qui ne sait pas tenir en place plus de dix secondes, et qui s'imaginent probablement qu'en mettant leurs cervelets de bulot en commun, ils ont une chance de se créer une intelligence collective. Il y a bien Erin et Phoenix, mais elles semblent déjà en pleine conversation, et je ne voudrais pas prendre le sujet en cours de route. Exaspéré, je porte mon attention ailleurs, fermement convaincu que même une poignée de porte est plus intéressante qu'un groupuscule d'ignares pour lesquels le concept de discipline est parfaitement étranger... Et celle-ci s'entrouvre, donnant à ma soeur l'opportunité de rentrer dans la pièce. Parfait, je me reposerais donc sur ses premières impressions, afin de planifier ma propre entrée...

Mais Erin ne sort pas. Le temps passe, d'autres élèves pénètrent dans cette pièce mystérieuse qui semble les avaler dès qu'ils en franchissent le seuil... Et mes sourcils se froncent naturellement. Qu'est-ce qui se trame ici ? J'aurais presque l'impression qu'elle téléporte mes camarades, puisque aucun d'entre eux ne ressort. En temps normal, cela ne me déplairait pas du tout que les trois quarts de cette école disparaissent dans l'espace-temps, cela ferait un peu de ménage dans cet établissement surchargé de cancres, Bradford et son ami bouffon en première ligne. Mais dans le lot des imbéciles, il y a ma soeur, et ce simple facteur m'amène à aller courir ce risque moi aussi. Tandis que le couloir se vide progressivement, je finis moi aussi par être appelé, et je pénètre en classe, baguette bien en main. Et dès lorsque j'entre, je le constate : quelque chose n'est pas normal ici. Je ne m'attendais pas franchement à ce que l'atmosphère soit aussi sombre, en pleine journée... Et surtout, notre professeur brille par son absence. « Prrrofesseurrr… ? » appelé-je à haute voix, baguette brandie tandis que j'inspectais chaque recoin, dans l'idée de dénicher un indice sur la situation... Pas de réponse. J'ai l'impression de perdre mon temps, et ceux qui me connaissent bien savent que j'ai horreur de ça : je m'apprête donc à faire demi-tour et à retourner dans le couloir, avant qu'un son familier ne m'interpelle.

Non, elle n'a pas osé... Je me tourne lentement, et découvre une créature que je redoutais hautement : un bec fin et pointu, deux petits yeux rouges sans doute animés par le Diable en personne, une crête dégoûtante, des serres acérées. Pas de doute, il s'agit bien d'un coq, volatile que j'exècre et bien trop sous-estimé pour le danger qu'il représente. Et le voilà qui commence à s'avancer vers moi, caquetant comme s'il était possédé... Je sens mes mains moites tandis que mes doigts se resserrent par réflexe autour de ma baguette... « Prrrofesseurrr, je ne suis pas sûrrr que ceci fasse parrrtie des animaux rrréperrrtorrriés par le code magique autorrrisés dans une salle de classe. » persifflé-je froidement, tout en continuant de m’éloigner de quelques pas de la dangereuse créature diabolique. Notre nouvelle enseignante n'a-t-elle donc aucune conscience... ? C'est plein de saloperies, ces choses-là. Ce n'est pas pour rien que ça ne traîne que chez des pouilleux comme le garde-chasse ou les campagnards sauvages de Pré-au-Lard ! J'avale avec difficulté, tandis que je toise la bête, cherchant à tout prix un moyen de l'éloigner de moi. « Je… je devrrrais en rrréférrrer à la dirrrection si… vous n’arrrrêtez pas tout de suite cette volaille ! » C'est vrai à la fin, c'est la faute de cette Thorstein... ! Elle nous livre aux monstres, et n'est même pas capable de l'assumer devant nous. Si elle s'attend à ce je décide de surpasser cette peur et allant directement combattre cet oiseau stupide, elle se fourre le doigt dans l'oeil, croyez-moi... !

Réaction de Finnbjörn :
1-2 : Rien de rien, je crois que j'ai oublié tout ce qui concernait les épouvantards, je me contente donc de fuir d'un côté à l'autre de la pièce en étouffant de petites plaintes de dégoût, en attendant que l'on me révèle la supercherie.

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E. Murphy Leonhart

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyMar 24 Mar - 21:48

Le retour de la lame en argentJade passe aux choses sérieusesCela faisait bien quelques minutes qu'ils poireautaient dans le couloir sans savoir à quoi ça voulait bien rimer... Jade commençait à s'agiter un peu, lâchant de temps à autre des soupirs de lassitude, ne manquant pas de déclarer combien elle aurait préféré se retrouver sur le terrain pour s'entraîner, plutôt que de moisir devant la porte du cours. Elle qui s'était promise de ne plus jamais y remettre les pieds, après l'altercation avec Mandrake... ! Mais il fallait croire qu'elle avait une bonne étoile, puisque le sinistre enseignant n'était plus dans les parages, pour son plus grand bonheur. Bon, il restait toujours les jumeaux Brown, puisque la vie semblait s'évertuer à lui prouver qu'un monde parfait n'existait pas, mais c'était toujours ça de pris... Certes, Skyler faisait elle aussi partie des parasites à éradiquer, mais depuis qu'elle avait témoigné en faveur de Misha, elle lui semblait étrangement moins antipathique. Elle devait être simplement malade... lorsque la grippe serait passée, elle se remettrait à détester cette traînée de Serpentard comme avant, et on en parlerait plus. En attendant, puisque Joanne n'était pas encore arrivée, elle se joint au petit groupe de leur promotion fourré autour de Blaze. Encore un qui en profitait pour attirer l'attention sur lui, tiens ! Pour le coup, elle se fichait bien de ce qu'il pouvait raconter à propos des Boutefeus Chinois et autres bestioles volantes, mais c'était plutôt son côté bon orateur qui avait tendance à amuser Jade. Les autres semblaient comme suspendus à ses lèvres... ! Lorsque Joanne apparut, elle commenta, à voix basse. « D’où il connait autant de trucs sur les dragons Blaze, sérieux ? Y a vraiment des gens qui écoutent en soins aux créatures Trucmuche ? » Sûrement pas, surtout depuis que leur prof laissait un ado attardé leur préparer des cours pratiques ! Et puis, même si Blaze avait de bonnes connaissances, elle soupçonnait plutôt une forte envie d'attirer l'attention sur lui. Elle ajouta, toujours en chuchotant : « Perso, j’opte pour le bullshit. ». Mais elle s'interrompit aussitôt, puisque la porte s'ouvrait, et que le prochain candidat était appelé.

La plupart de ses amis furent appelés, aussi elle attendit, toujours en compagnie de Joanne, commentant le dernier match de Quidditch avec bien évidemment, la plus grande partialité. Puis, lorsque ce fut son tour, elle s'introduisit dans la pièce presque les mains dans les poches, sans appréhension aucune. Bizarre... Il faisait tout sombre, et la prof n'avait même pas la décence de se pointer... ! Elle vagabonda un peu à travers la salle, examinant les recoins, se demandant ce qu'elle était bien censée faire : avec un peu de chance, les jumeaux Brown n'étaient pas ressortis parce qu'elle les avait enfermés dans une malle verrouillée. « C’est quoi l’embrouille ? J’ai vu tous mes potes rentrer avant moi, et là d’un coup y a personne genre ? » s’impatienta Jade en faisant les cent pas dans l'espace réduit qui lui semblait tout à coup bien grand. Puis, tout à coup... Oui, évidemment, elle aurait du s'en douter ! Un épouvantard, elle le sut aussitôt en apercevant Hilary qui se tenait dans la pièce, au même endroit que la dernière fois. Toujours bien pâle dans sa robe blanche, presque cadavérique, celle-ci tenait cette terrifiante lame argentée qui l'avait mise si mal à l'aise ce fameux soir où Blaze et elle avaient voulu jouer avec le feu. L'illusion était toujours frappante de réalisme, mais la confrontation remontant à moins d'une semaine, aussi Jade ne pouvait se laisser berner par ce spectre. Alors, pourquoi ses genoux s'étaient-ils mis à trembler... ? Pourquoi sa baguette refusait-elle de lui obéir tandis qu'elle la levait timidement en face du substitut de son amie, qui réclamait sa mort. "Jade, tu sais bien que les monstres doivent être détruits. C'est pour le bien." déclarait cette dernière de cette énervante voix douce et compatissante. "Dieu n'accueille pas en son sein les créatures dans ton genre. Tu dois dormir, maintenant." Et la voilà qui levait la lame au-dessus de sa tête, comme prête à l'abattre sur elle... Déglutissant, Jade recula de quelques pas, avant de trouver derrière elle le mur de la pièce. Que devait-elle faire, maintenant... ?

Réaction de Jade
1-2 : Non, rien à faire, Jade ne parvient pas à reprendre ses esprits et agir comme elle l'aurait voulu, l'illusion reprend une nouvelle fois le dessus...

La rage du hors-jeu:
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptyJeu 26 Mar - 12:27


Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  1T4fa9EdwJjFxcLfTIKx4pL1JiL7cQwQ_5pedaoXDsVtCCoZXEwzvWkI7kzxmtDlh02o9MmKNnO1Kby_SOnUxipUgq878qPzFYVhMRE


Bluebell affronte la mort | cours de DCFM



Depuis quand convoquait-on des élèves à l’occasion d’un premier cours ? Il s’agissait soit d’une méthode pédagogique nouvelle et pas franchement pertinente, soit d’un piège évident de la direction pour obtenir un entretien individuel avec les élèves sans que ceux-ci se défilent. Après tout, se faire appeler à un cours de défense contre les forces du mal était moins effrayant qu’un échange avec un membre de la direction capable de les punir pour le reste de l’année à venir.
Bluebell traversait les couloirs du château en cherchant le motif pour lequel elle avait été convoquée à cet entretien privé. Elle en avait tenu, des discours profanateurs, elle en avait échangé, des insultes dégradantes. Mais de là à justifier un entretien avec la direction ? Tandis qu’elle approchait de la salle inscrite sur la convocation, dans les couloirs humides et sombre de ce château de malheur, la Serpentard continuait de se creuser les méninges, cherchant pour quelle maudite raison elle avait pu être ainsi appelée. Alexis, peut-être ? Oui, ça aurait pu justifier bien des choses, comme le caractère secret de ce rendez-vous camouflé par une excuse pathétique. Elle se voyait déjà cacher le sourire qui lui montait aux lèvres à la douce considération que sa sœur adoptive serait définitivement portée disparue. Elle était presque convaincue qu’il s’agissait d’un entretien sur sa sœur lorsqu’une nouvelle pensée vint la frapper de plein fouet : elle aurait été convoquée en même temps que Maxton s’il s’agissait de leur sœur bien-aimée. Pourtant, son jumeau s’était rendu presque une heure plus tôt à cet entretien. Allons, fallait-il réellement couvrir les pistes à ce point ?
Bluebell tourna sur la droite et resta immobile un instant, apercevant au bout du couloir une horde d’élèves attendant devant une porte en bois. Il ne s’agissait donc vraisemblablement pas d’un entretien avec la direction. Alors quoi, leur premier cours de DFCM allait réellement se dérouler un par un ? Bluebell avança lentement, les sourcils froncés. Quelle idiotie. Les professeurs de cette école avaient réellement des méthodologies d’enseignement douteuses.

Ils étaient tous agités à mesure que leurs congénères pénétraient dans la salle et que la porte se refermait inexorablement sur leur silhouette. Bluebell aurait méprisé leurs manières excessives d’afficher leur nervosité s’il n’y avait pas cette étrangeté dans la procédure méthodique d’entrée dans cette pièce confidentielle : les élèves n’en sortaient jamais. Secrètement titillée, Bluebell cherchait à dénouer ce mystère idiot. Des entretiens individuels, dans une pièce dont on ne ressortait pas. Elle aurait aimé que le cerveau méthodique de son jumeau l’aide à résoudre ses interrogations qui croissaient à mesure que le temps passait, mais il avait fallu que Maxton disparaisse avec les autres… Où était-il passé, alors ? Était-il rentré à la salle commune, déjà ? Elle ne l’avait pourtant pas croisé dans les couloirs.
C’est alors que la porte s’ouvrit à nouveau, et qu’une voix appela son nom. Ainsi tirée de ses songes, la jeune fille releva le menton et pénétra dans la pièce en serrant ses doigts autour de sa baguette, dans un geste nerveux qui trahissait l’agitation qui l’avait gagnée à mesure qu’elle cherchait une explication logique à tout ce cirque.
Puis la porte claqua derrière elle. Bluebell s’était promis de commencer par inspecter cette pièce mystérieuse afin de déterminer rapidement le degré de dangerosité de cet environnement ; mais elle n’eut même pas le temps de lever les yeux au plafond ou d’inspecter les parois que ses yeux se posèrent sur l’épais cercueil disposé au centre de la salle.
Un cercueil ?
La jeune fille fronça les sourcils et avança au ralenti, sans lâcher sa baguette qu’elle serrait dorénavant très fort, enfonçant jusqu’à ses ongles dans ses paumes. Aucun doute, cet épais coffre de bois clair avait bien la forme d’un cercueil. Un nuage devait s’être déplacé dans le ciel, puisqu’un rayon de soleil vint percer une vieille fenêtre poussiéreuse et éclaira ainsi la tombe , couvrant le bois poli d’un éclat sinistre. Quelque chose était vraisemblablement inscrit sur le dessus, puisqu’un éclair doré y brilla sous le soleil. “Est-ce que quelqu’un daignerait m’expliquer ce qu’il se passe ?” fit-elle en essayant de contrôler les tremblements qui commençaient à secouer ses bras jusqu’à parvenir à sa voix. La demoiselle releva les yeux, cherchant une ombre ou une silhouette autour d’elle ; mais il n’y avait rien d’autre que ce cercueil éclairé par un fichu rayon de soleil.
Bluebell avait une mauvaise intuition qu’elle essayait vainement de rationaliser. C’était sûrement le cercueil d’Alexis. Tout aurait ainsi pris sens. Mais bon sang, pourquoi l’inviter à le contempler seule, et à une heure d’écart de Maxton… ?
Maxton.
Une pensée vint s’abattre sur son esprit agité, telle une épée de Damoclès chutant soudainement sur sa raison. “Maxton ?” appela-t-elle à voix basse, sans plus parvenir à détacher ses yeux de ce cercueil. Mais son jumeau ne lui répondit pas. “Maxton ??” réitira-t-elle alors que son corps entier se figeait. Seules ses jambes étaient prises de spasmes, rendant son avancée d’autant plus difficile. ”Maxton !!” finit-elle par crier, laissant l’angoisse qu’elle avait refoulée la prendre à la gorge et la noyer dans une tempête de panique. Bluebell fit un effort surhumain pour soulever ses jambes fourmillantes et arriver finalement jusqu’à cette tombe.
Un glapissement lui échappa alors que ses yeux purent enfin lire l’inscription en lettres dorées, gravée sur le cercueil, comme un animal apeuré. Une violente douleur traversa son estomac, manquant de lui donner la nausée. Bluebell plaqua sa main libre sur sa bouche pour étouffer le hurlement qui lui montait à la gorge alors que ses yeux se remplirent de larmes enragées. “Que quelqu’un me réponde, qu’est-ce qui se passe ??” s’écria-t-elle finalement en cherchant autour d’elle une réponse à ses vaines questions. Elle laissa échapper un long juron avant de se retourner à nouveau vers le cercueil. “Mais… M-mais… C’est impossible, c’est…”chuchotait-elle.
Un cauchemar. Comment diable pouvait-elle se tenir devant le cercueil de Maxton ?? Son frère n’était pas mort, non, il n’avait pas pu mourir, pas comme ça, aussi soudainement, pas maintenant, il ne pouvait pas, c’était impossible, elle ne pouvait pas rester seule, il ne pouvait pas l’avoir abandonnée, il ne pouvait pas être mort, et à mesure que ces terribles pensées se succédaient, toutes plus dévastatrices les unes que les autres, dans son esprit assourdi de douleur, et qu’une sourde colère coulait dans son sang chauffé par le choc, à mesure que les larmes commençaient à couler silencieusement sur son visage rivé sur ce cercueil, Bluebell sentit l’air lui manquer dangereusement. Elle avait besoin d’ouvrir cette maudite fenêtre qui éclairait ainsi piteusement le cadavre de son frère, elle eut le besoin impérieux de respirer de l’air frais, ou de vomir toute la peur et toute la douleur qui l’avaient ainsi happée, ou de sauter par la fenêtre, peut-être, et de faire taire tous ces affreux songes qui se succédaient dans une cacophonie atroce.
Mais alors qu’elle s’apprêtait à courir vers celle-ci, la fenêtre avait disparu. Il n’y avait plus qu’un long mur sombre et vide. “Mais…” Bluebell s’immobilisa alors qu’un éclair de lucidité la frappa de plein fouet. Le plus étonnant, c’est qu’elle ne ressentit aucun soulagement, seulement une terrible rage qui crispa sa mâchoire entière.
Tournant son visage vers le cercueil, elle leva sa baguette d’un air empreint de mépris. “Riddikulus”, cracha-t-elle amèrement. Le cercueil explosa alors en une multitude de bulles irisées qui s’élancèrent en air. Bluebell ne prit même pas le temps d’admirer leur mouvement ; elle se dirigea vers la porte de sortie à pas pressés, ses talons claquant sèchement sur le plancher. Elle essuya les dernières larmes qui lui avaient échappé et, le visage encore fermé, rejoignit Maxton qui croisa son regard dès qu’elle fut apparue de l’autre côté. Elle s’installa à côté de son frère dans un silence religieux, cachant ses mains encore tremblantes d’une angoisse dont elle ne parvint à se défaire que bien plus tard.

(Dé lancé dans le test du dé)


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BORDERLINE
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 - 4/5/6/7ème année. Cours n°1 - 4/5/6/7ème année.  EmptySam 28 Mar - 18:44

Cours de défense contre les forces du mal

- maxwell — professeur thor -

What the hell is going on here

Debout. Debout. Debout. Putain de réveil. Max était en train de dormir paisiblement, lorsque son réveil avait sonné ultra fort. Trop fort même, ce n’était pas cool. Le jeune homme tâtonna sa commode avec sa main pour l’arrêter. Bon une chose de faite, mais maintenant il fallait qu’il se lève, les cours n’allaient pas attendre. Max allait avoir une longue journée. Le Poufsouffle sauta donc de son lit pour se diriger directement vers la douche. Un peu d’eau froide allait l’aider à se réveiller un peu plus. Tout propre, il se rendit dans la Grande Salle pour prendre son petit-déjeuner. Il retrouva ses potes, et c’était partit pour de longs fous rire. Fitch était en train de leur raconter ses mésaventures pendant son rencard de la veille. Trop drôle. Ce type était vraiment un grand malade, il avait totalement gâché sa soirée, et cette fille n’aurait sans doute pas envie de le revoir de sitôt. Mais au moins, ça permettait aux Poufsouffle de rire très bruyamment dès le matin. En ce mardi, encore trop début de la semaine, et trop loin du week-end, les gamins avaient besoin de courage pour se rendre cours, et rien de mieux que des petites histoires pour se motiver. Rusard arriva à leur table. Ce vieil aigri les vira pratiquement de la Grande Salle. Et oui, l’heure de manger était passé, et il devait immédiatement se rendre en cours. Quel rabat-joie quand même celui-ci.

Tibus attrapa son sac et sa baguette et sortit. Il attrapa son emploi du temps pour vérifier quel cours il devait se taper maintenant. Ok, défense contre les forces du mal. Il aurait voulu râler. Mais il y avait un canon dans cette classe, qui n’était personne d’autre que leur professeur. Professeur Throstein. Cette femme était trop bonne, même plus que bonne, elle était juste magnifique et parfaite. Max adorait la reluquer. C’était l’un de ses plus grands fantasmes que de pouvoir se la taper un jour. Bon il savait qu’il n’y arriverait surement jamais, puis il ne voulait pas prendre le risque de se faire buter. Mais il n’y avait aucun mal à s’imaginer des petites scènes érotico-pornographiques dans sa tête. Tant que les principaux intéressés ne le savaient pas, il ne risquait pas sa peau.

*Tu es un grand malade, j’espère que tu t’en rends compte.*

Maxwell arriva donc en courant, histoire de ne pas être en retard et de ne pas se faire mal voir par son professeur préféré. Et merde il en avait même oublié que c’était pas une vraie classe aujourd’hui. Quel abruti. Il observa quand était son tour. Dans dix minutes. Ok très bien. Il s’avachit donc sur le sol du couloir alors que ses camarades attendent patiemment leurs tours aussi. Et finalement c’est à lui de rentrer. Max pénètre donc dans la salle sombre. GENIAL.

*Sa mère. Elle est où la lumière ?*

C’était une blague, pourquoi il se pointait dans une salle obscure seule ? Sa prof sexy lui avait vraiment mise à l’envers pour le coup. Max sortit donc sa baguette et lança un petit lumos histoire de pas se retrouver à tâtonner dans le noir comme un débile. OH PUTAIN. Voilà qu’un truc venait d’apparaître devant ses yeux. Une poule immense. Le garçon ouvrit de grands yeux ronds, souvenir de son traumatisme lorsqu’il n’était qu’un enfant …

– RIDI-CUL-SS

Non ce n’était pas ça. Rien ne se produisait. L’horrible animal était toujours devant lui et Max ne savait réellement pas ce qu’il pouvait faire sentant le stress monter en lui qui lui faisait perdre tous ses moyens. Heureusement qu’il n’y avait personne pour le regarder. Ce serait vraiment la honte monumentale. Quelle journée pourrie. Combien de temps il resta planté à rien faire ? Aucune idée … mais son professeur finit par intervenir, comprenant surement qu’il n’y avait aucune chance pour que le garçon se reprenne et s’occupe lui-même de sa phobie. Il fut ensuite dirigé vers une autre pièce, une sorte d’antichambre ou certains de ses camarades étaient déjà là à l’attendre.

– Tain’, ça me gave ce cours de merde là.

Marmonne t-il dans sa barbe.

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