Ambroise est né dans une famille moldue, descendant d'une lignée de ducs du côté paternel, bien que cette noblesse fût quelque peu éloignée de son quotidien, et d'une lignée de païens du côté maternel. Élevé en Écosse, il maîtrise le français, langue natale de sa mère. Durant son enfance, il manifeste un attrait pour la violence, mais son visage angélique palliait ces traits dérangeants. Ses parents considéraient même comme banale sa transgression lorsqu'il abattit un oiseau en pleine cour de récréation. Il reçoit sa lettre pour Poudlard, l'assignant à la maison Serdaigle. Bien qu'il fût un élève aimable et plutôt doué, il demeurait enclin à la violence, se retrouvant fréquemment impliqué dans des altercations. Au cours de sa septième année, il reçoit son premier tatouage, directement gravé dans la chair de sa main droite. Une jolie cicatrice d’un N et d’un M pour insister sur son côté moldu, cela marque le début de son dégoût pour le monde magique. Cette même année, il perd sa mère. Il rompt alors tout lien avec cet univers. Il quitte le domicile familial suite à une altercation avec son père et s’exile à Londres. Là-bas, il s'immerge dans la musique en tant que batteur, découvrant les méandres de l'alcool et de la drogue, mais aussi les délices de l'amour. Il incarne alors la quintessence de la toxicité, un individu dont il est préférable de s’éloigner. Après avoir rompu avec son ancien amour, il agresse violemment le nouvel amant de ce dernier, laissant des images de l'épisode circuler sur les réseaux sociaux. Cet événement est un électrochoc qui le pousse à retourner auprès de son père. Bien qu'il n'ait pas l'intention de renouer avec le monde magique, la découverte de la dernière lettre de sa défunte mère le convainc de reprendre le contrôle de sa vie. Il ne veut pas laisser tomber celle qui l'a quitté. En septembre 2025, il reprit ses études. Après un an à essayer de réduire ses addictions, après une année à se reconstruire, à accepter enfin la mort de sa mère, après un an il commençait à sentir sa tête ressortir de l’eau. La douleur que le monde sorcier lui avait laissée commençait doucement à s’apaiser, et bien qu’il n’arriverait jamais à pardonner, il était prêt à vivre pour lui. En hommage à sa mère, il allait garder la tête haute, devenir une belle personne et lutter contre ses déviances. Mais.. en était-il capable ? Il était si jeune, sa vie était loin d’être terminée. Il travailla dur pendant la totalité de ses études supérieures. Ambroise n’avait qu’un but : devenir professeur de divination, transmettre son savoir et celui que sa mère lui avait enseigné. Parce qu’il connaissait les limites et les similitudes de leurs deux mondes. Puis c’était sa façon de continuer à la faire vivre à travers lui. Toutefois, il fut bien déçu durant ses années d'études supérieures, déçu de voir que tout n'avait pas totalement changé au sujet de l'importance du sang sorcier. La prise de Poudlard par Kaspær Sørensen fit les gros titres des journaux, lui donnant une impression de déjà vu. Et bien que ce directeur ne dura qu'une brève période, il espérait qu'aucun né-moldu de Poudlard n'eût à vivre ce qu'il avait vécu à son époque. C'était une raison de plus de se battre, de devenir professeur pour inculquer de meilleures idées dans la tête des plus jeunes. En 2029, il fut diplômé de l'université de Sorcier, désormais, il pouvait exercer la profession de professeur. Lorsqu'un poste se libéra à Poudlard, Ambroise hésita, car les souvenirs du passé restaient bien trop sensibles. Il avait peur de sombrer de nouveau dans ses travers. Alors que, depuis qu’il avait repris l’école, il avait bien changé. L’unique toxine qu’il consommait, c’étaient ses cigarettes, car même avec toute la bonne volonté du monde, il était incapable de s’en passer. Durant ces dernières années, il n’avait plus touché à la drogue, évitant l’alcool au maximum et les seules blessures sur ses mains étaient causées par sa batterie ou ses cartes de tarots lorsqu'il les battait un peu trop vite. C’était un nouvel homme, un bon et il comptait bien le rester. Il finit par saisir sa chance et postuler, la conviction, son désir de rendre fière sa mère venant prendre le dessus.