À SAVOIR Arrivé(e) le : 21/04/2011 Parchemins rédigés : 1451 Points : 6 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: [EVENEMENT] Joyeuse Saint-Valentin Sam 15 Fév - 13:16
Joyeuse Saint-Valentin
À vingt heure trente, les immenses portes de la Grande Salle s'ouvrirent sur le petit groupe qui avait accepté de participer à cette nouvelle soirée. Chacun avait reçu une petite note quelques heures plus tôt, se voyant suggérer de ne pas aller dîner en même temps que leurs camarades... Et pour cause, dès la fin du repas, le réfectoire avait été entièrement transformé. Les longues tables n'étaient plus qu'un lointain souvenir tandis qu'une dizaine de petites, entourées de deux chaises chacune et décorées de confettis en forme de coeur, se retrouvaient dispersées ici et là, occupant un maximum d'espace. Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour réaliser que leur dîner leur serait servi ici. Des guirlandes en papier rose et d'autres décorations affreusement kitch agressaient le regard, offrant à Poudlard des airs de fêtes moldues un peu douteuses. Une musique d'ambiance passait en fond, assez étouffée pour ne pas déranger la moindre conversation.
Néanmoins, avant que qui que ce soit n'ait pu mettre un pied dans la pièce, Evelyn Appleton apparut dans l'encadrement de la porte, un sourire rassurant et un peu maternel aux lèvres. Elle ne s'était pas attendue à ce que tant de monde réponde présent alors que la dernière soirée organisée par l'école avait été une catastrophe sans nom... Est-ce que c'était la confiance qui avait poussé ces mains à griffonner leur signature en bas du parchemin placardé sur le panneau d'affichage ? Ou bien était-ce seulement l'ennui et l'espoir un peu idiot de se défaire du train-train quotidien ? Elle lissa d’un geste distrait un pli sur le bas de sa robe rouge et fixa tour à tour chaque visage qui lui parvenait.
« Bonsoir à tous et à toutes, déclara-t-elle en souriant de plus belle, je suppose que certains d’entre vous sont venus à deux, ce soir, mais je crains qu’ils doivent rapidement se séparer… Nous avons dans l’espoir que ce dîner puisse resserrer les liens entre vous, voire en tisser de nouveau, c’est pourquoi nous tenons à laisser le hasard choisir votre partenaire à votre place. »
Un elfe de maison se matérialisa comme par magie, un sac en tissu entre ses doigts maigres, et le tendit respectueusement à chaque participant qui attendait devant les portes. Dedans, chaque numéro de table était inscrit deux fois afin de pouvoir former des couples éphémères.
« Dans un instant, vous allez pouvoir entrer et rejoindre vos tables. Il y a des chances que les tête-à-tête qui vous attendent ne vous conviennent pas mais n’ayez crainte, vous changerez rapidement. À la fin de l’entrée, un nouveau papier vous sera distribué, de même qu’à la fin du plat. Je compte sur vous pour ne pas changer de place, le but étant d’apprendre à vous connaître les uns les autres, et non seulement refaire les mêmes groupes que nous voyons tous déjà d’ordinaire ! »
L’elfe disparut aussi vite qu’il était arrivé une fois tous les papiers distribués et la directrice consentit à s’effacer légèrement sur la droit pour libérer la porte. Les premiers participants mirent alors le pied dans la Grande Salle décorée pour l’occasion et partirent à la recherche de leur table.
« J’espère que vous prendrez la peine de passer une bonne soirée et que vous ferez, tous, l’effort d’en faire passer une tout aussi bonne à vos partenaires. Je vous laisse prendre place et vous souhaite, d’avance, un bon appétit ! »
Comme vous l'aurez compris, ce soir vous serez coincés avec des gens que vous n'avez pas choisis ! Le hasard est cruel et a essayé de faire des associations que vous n'auriez pas forcément choisies vous-mêmes mais merci de jouer le jeu malgré tout ! Pour information, vos personnages ne connaîtront l'identité de leurs prochains partenaires qu'au fur et à mesure de la soirée, je les ai juste mis là pour vous IRL.
Nous n'avons pas l'intention de reposter davantage que pour indiquer les changements de table (une fois toutes les deux semaines à peu près), donc sauf cas exceptionnel, genre si quelqu'un met malencontreusement le feu à la salle vous pouvez poster comme bon vous semble !
On a fait bien attention mais on est pas à l'abri d'un cafouillage (genre un nom qui revient plusieurs fois dans la même colonne ou des DC qui se retrouvent ensemble), ce n'est pas voulu alors si jamais vous voyez un truc louche, n'hésitez pas à MPotter, on arrangera ça !
Ce sujet restera ouvert jusqu'à fin mars ! Donc jusque là, amusez-vous bien !
Pourquoi avait-elle accepté de participer déjà ? Les dernières St Valentin ne s’était pas si bien passées que ça. Les derniers événements tout court ne s’étaient pas si bien passés. Mais Hilary, dans un moment de faiblesse, avait décidé de s’inscrire pour la soirée “spéciale” du 14 février. Alors qu’elle n’était pas particulièrement friande des soirées, qu’elle n’était ni en couple ni amoureuse, et qu’elle s’attendait fortement à un nouveau problème quelconque. Mais tout le monde - ou presque - avait décidé de s’inscrire ! Beaucoup de personnes de son âge en tout cas. Eliana également. Et Florent. Et Aster. Et même Jade ! Si Jade venait, Hilary se voyait mal ne pas y aller. C’était peut-être le genre de soirée pour genre trop cools ? Enfin, elle avait quand même vu le nom de Judith, également, et la Gryffondor se demandait sérieusement ce que venait faire la Serdaigle à un événement pareil. Hilly s’était préparée à s’ennuyer dans le pire des cas, mais elle préférait encore ça que de passer son temps à fuir sa camarade de classe. Elle avait peur de se faire maudire si elle avait le malheur de croiser son regard. Et c’était pas une blague ! Cette fille avait quelque chose de diabolique en elle et le simple de fait de partager la même salle de classe la faisait frémir parfois. La tête blonde savait que sa meilleure amie avait moins de réticence à lui parler qu’elle, mais franchement, Hilary ne comprenait pas comment elle faisait. Judith donnait l’impression de vouloir tuer tout et tout le monde pour se retrouver au calme et seule au monde. C’était juste impensable qu’elle vienne le soir d’une fête dédiée à l’amour ! En était-elle seulement capable ? Ou est-ce qu’elle voulait faire son Grinch de l’amour ? Priest en avait le cerveau tout retourné.
Néanmoins, la faim dépassait rapidement la peur dans cette situation. Même s’il y avait une chance de tomber sur Judith à un moment donné, elle n’en aurait pas d’autres pour manger ce soir. Et qu’est-ce qu’elle avait faim ! On leur avait dit qu’ils mangeraient après les autres, et sur le papier, il n’y avait aucune contrariété à ses yeux. Mais maintenant qu’elle voyait remonter ceux qui ne s’étaient pas inscrits, Hilary était jalouse de les voir si repus. Avec Eliana, elles n’avaient plus de dragées pour se sustenter en attendant, et elles prirent leur mal en patience ensemble, et descendirent ensemble quand l’heure fut venue. Cependant, encore une fois, les choses ne se passèrent pas comme Hilly l’avait imaginé. La directrice les arrêta elle-même avant d’entrer dans la salle pour une histoire de… de tête-à-tête ? Qu’est-ce que c’était cette histoire ? Ah non non non ! Hilly ne voulait pas parler avec des inconnus ! Elle en était incapable ! Si elle pouvait passer la soirée en compagnie d’Eliana ou de Florent, encore, elle y repenserait bien, mais si elle comprenait bien, ça non plus, ce ne serait pas possible ? La tête blonde lança un regard craintif à sa meilleure amie. Vu ce que l’adulte disait, il y avait peu de chances qu’elles ne se revoient de la soirée ! Et cette fois, ce fut la peur de tomber sur Judith qui lui coupa presque l’appétit. Hilary n’était plus certaine de vouloir participer, en fait…
Cependant, le temps de comprendre le déroulement exact de la soirée, la rouge & or se retrouvait déjà embarquée avec le mouvement et entra dans la salle avec les autres. Elle avait été redécorée pour l’occasion, et qu’est-ce que c’était ridicule ! Si ridicule que ça la faisait rire. Tout ce rose ! Il y avait de quoi en devenir allergique, haha ! Franchement. Ça contrastait tellement avec la décoration habituelle du château. Ça faisait du bien, quelque part. « Reste pas plantée là ! », fit une voix derrière elle. Hilary se décala rapidement et baissa la tête sur son papier afin de trouver la table qu’on lui avait attribué. Maintenant qu’elle était là… Elle ne pouvait pas vraiment faire autrement. Elle espérait au moins qu’il y aurait du poulet, ou quelque chose ! Pour la Chandeleur, ils avaient des crêpes ; pour Noël de la dinde ; et pour Pâques, des oeufs en chocolat. Mais pour la St Valentin ? À part du chocolat en dessert, elle ne voyait pas trop. Mais elle n’allait pas être bien difficile du moment qu’il n’y avait pas de carotte dans son assiette !
Par contre, ce fut elle qui se fit carotter. La tête blonde oubliait parfois qu’il y avait pire que Judith le démon : il y avait son jumeau l’antéchrist. Depuis que Jade lui en avait parlé, Hilary avait espéré ne jamais croiser la route de Cameron - chose bien compliquée quand ils avaient des cours en commun avec la classe des quatrième. Mais qu’elle le croise ce soir ! Ah ça non ! Il n’y avait pas mille tables, non plus. La tête blonde avait prié très fort quand elle l’avait repéré, mais force était de constater qu’il s’approchait de sa table à elle… Priest s’empressa de faire un signe de croix très rapide et discret avant qu’il n’arrive et ne s’assoie. Elle était bien trop poli pour se lever et partir mais… Et maintenant ? Ils faisaient quoi ? Parce qu’il était hors de question qu’elle lui adresse la parole ou qu’elle fasse ami-ami avec le Diable en personne. Dîner avec la bassesse en personne lui donnait déjà presque envie de vomir - et elle n’avait pas encore mangé ! Hilary évitait de le regarder dans les yeux, préférant se cacher derrière ses cheveux… Diantre, elle aurait dû apprendre le morse à Eliana depuis le temps ! Ou à Jade ! Qu’elle puisse envoyer un signal de détresse ! C’était quoi ce hasard pourri ?
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L'amour avec un grand AJade en speed datingLa Saint-Valentin, ça n’avait jamais été qu’une de ces soirées ridicules saturées en mièvreries en tous genres, qui n’avaient jamais intéressé Jade. Et maintenant que Darius avait quitté l’école, quel intérêt franchement… ? Pour autant, puisque ça différait un peu des soirées habituelles plan-plan organisées par les certains préfets d’une certaine maison, dans laquelle il se trouvait qu’elle appartenait, Jade était prête à sortir l’artillerie lourde. Elle ignorait quelle surprise la direction leur aurait réservé cette fois - au vu des derniers évènements, probablement une fusillade ou une attaque au couteau… Mais pour rien au monde elle ne céderait à cet appel général à la peur et à la méfiance. Joanne et elle n’avaient pas moins de quinze ans, et elles étaient censées louper ça ? Peut-être dans les rêves des autres bolosses de pro sang-pur machin ouais ! Jade se revêtit d’une robe rouge et noire à motifs floraux qu’elle avait dénichée à Gaichiffon et tressa ses cheveux, avant de maquiller légèrement le haut de ses yeux. Une paire de collants, des talons - d’une hauteur raisonnable -, quelques barrettes, et elle était déjà prête à sortir ! Puisque Darius n’était plus là, quel que soit celui avec qui elle passerait la soirée, il aurait en tout cas bien trop de chance… ! Avec un peu de chance, ce serait l’attrapeur de Serpentard, histoire qu’elle puisse dissimuler des graviers dans son verre. Une crise de spasmes plus tard, et l’issue du match d’Avril serait déjà réglée…
Comme prévu, elle rejoint Joanne à l’heure convenue, au croisement des escaliers du second étage. Au vu du nombre d’élèves qu’elle avait compté en train de descendre, c’était à croire que Noël n’avait pas effrayé tant de monde que ça… Puis, sa meilleure amie parut, et Jade lui adressa un signe de main bien distinctif. « Canooooon ! Celui ou celle qui va passer la soirée avec toi n’est clairement pas à la hauteur. » annonça-t-elle avec un sifflement admiratif. En effet, depuis quelques temps, Joanne expérimentait un nouveau style qui lui allait, en toute objectivité, à la perfection. Les autres filles du château n’avaient qu’à pâtir devant leur miroir ! Glissant un bras sous celui de la Gryffondor, Jade entreprit de descendre les marches, et franchit l’arcade menant à la Grande Salle. La directrice entamait à peine son discours que son regard se perdait déjà vers la décoration fleurie, les tables pour deux, les couleurs rosées et pastel qui donnaient au lieu une atmosphère des plus étonnantes… Ça donnait un aperçu du genre de soirée qu’elles allaient passer ! Une fois la tirade achevée, elle firent la queue auprès de l’elfe de maison, avant d’obtenir un papier qui lui offrirait un cavalier pour le début de la soirée. « Liam. C’est qui, Liam, tu connais ? » demanda-t-elle à Joanne, en fronçant légèrement les sourcils, tout en regardant autour d’elle. « J’espère qu’il est beau gosse. Et pas trop attardé… » Ce serait étonnant, jusqu’ici seul Darius avait trouvé grâce à ses yeux, et il était bien connu que le reste des garçons n’étaient que des idiots finis. Elle pouvait se sentir bien soulagée d’avoir réussi à échapper à la présence invasive de l’un des parasites Brown, c’était toujours ça de pris… « Et toi alors ? Non mais sérieux, t’as un date avec ma cousine ?! » s’exclama-t-elle en jetant sans once de pudeur un oeil par dessus l’épaule de la Gryffondor. « Bon couraaaage ! » ajouta-t-elle en s’éloignant vers la table qui lui avait été attribuée. Connaissant Aisling, elle pouvait s’attendre à ce que cette dernière l’assomme de questions, ça allait tournait de speed dating à interrogatoire en règle !
Se laissant tomber sur sa chaise sans manière, Jade se saisit de l’un des confettis entre ses doigts, qu’elle s’affaira à déchiqueter avec les ongles. Il en mettait du temps à se pointer, Roméo ! A ce rythme-là, elle aurait le temps de prendre trois fois de l’entrée, et de pouvoir enchaîner directement avec ses Valentins du plat et du dessert. La patience n’étant pas la qualité qui la représentait le plus Jade, aussi ce fut au terme du troisième soupir qu’elle daigna lever la tête, pour analyser celle de celui qui lui faisait face. Manifestement, un première ou seconde année… qui s’était arrêté devant sa propre table. « Euuuuuh… tu t’es perdu ? » demanda-t-elle, le plus naturellement du monde, comme par réflexe, avant de s’apercevoir de l’étendue des dégâts. Oh bon sang… Non, il ne s’était pas perdu, il était exactement là où il était censé se trouver, et c’était le plus terrible dans l’histoire. Un rencard avec un gamin, sérieux ! Là, ça devenait la honte, même sa cousine aurait été une meilleure partenaire. Cherchant Joanne et Misha d’un regard implorant à travers les binômes de tables, Jade dut se résoudre à affronter cette terrible réalité : elle allait devoir se farcir la compagnie d’un marmot. Quelle était la procédure pour ça, chanter des comptines et au lit à vingt heures… ? Levant les yeux au ciel, Jade laissa échapper un quatrième soupir, tentant d’appuyer sur la frange qui recouvrait son visage, comme pour espérer qu’elle finirait par disparaître derrière. Quelle corvée, cette soirée… !
L’enfer est pavé des sourires adolescents dégoulinants de mièvrerie et le quatorze février en est l’écoeurante célébration. Les sourires amoureux ; les badinages niais ; les joues rougissantes des élèves qui se lancent, des coeurs dans les yeux, pour déclarer un piètre amour qu’ils croient éternel ; les salives qui se mélangent à la vue de tous : tout cela me donnait la nausée. C’était, cependant, l’occasion rêvée de se jouer de quelques camarades. Réveillée par les splendides roses de Junior, j’avais déjeuné en compagnie de mon meilleur ami et la journée était passée à toute allure. Impossible à convaincre, le Serpentard campait sur ses positions : il ne viendrait pas ce soir. Chagrinée par son absence, je ne changeais pas mes plans pour autant. Car Finnbjörn, lui, s’y rendait, et ce seul fait suffisait à éveiller ma curiosité. Grand-Père ne nous avait obligé à rien, et s’il était presque naturel que je participe à une répugnante mascarade sentimentale dans le but de m’en moquer, il n’en était rien concernant mon tendre jumeau. J’attendais avec une impatience brûlante le jour où nous pourrions retrouver nos soirées loin de l’infâme foule d’élèves de Poudlard : mais Finnbjörn ne m’avait toujours pas fait savoir qu’il était prêt à reprendre nos duels. Sa promesse d’anniversaire se diluait lentement dans les jours qui passaient et je me trouvais d’une patience édifiante. Qu’il ne s’étonne pas que j’extériorise ma hargne sur d’autres si lui continuait de me fuir ! Enfin ! mon instinct me soufflait que mon cher frère n’allait pas à cette soirée sans arrière-pensée. Je le soupçonnais de vouloir garder un oeil vigilant sur mes agissements - et c’était franchement vexant - tout en sachant qu’il ne se donnerait pas cette peine s’il n’y trouvait pas un intérêt plus profond. Ou alors me considérait-il comme réellement dangereuse et cette perspective me faisait sourire férocement tandis que je lissais ma robe écarlate du bout des doigts. Le tissu fluide me faisait l’effet de couler le long de mon corps et sa couleur sanglante rendait le tout délicatement violent. J’avais laissé mes boucles brunes retomber librement le long de ma peau pâle flattée par le rouge feu de ma tenue. J’étais une rose aussi flamboyante que le bouquet de Junior mais dont on n’avait pas enlevé la moindre épine.
Je retrouve Misha en quittant mon dortoir. Quelques passes, des répliques cinglantes, la mention de cette soirée et l’idée de nous y rendre de concert s’était dessinée jusqu’à prendre vie. Prrrêt pour cette mièvrrre soirrrée ? Mon sourire espiègle s’étire : de tous nos camarades, il est parmi les moins précieux et la sensibilité amoureuse est inexistante chez lui. Nous descendons les escaliers jusqu’à la Grande Salle dont nos camarades étaient déjà partis. Point de trace de Junior que je cherche du regard tout en sachant bien qu’il ne montrera pas le bout de son nez très français. Nos moqueries concernant ce à quoi nous allons assister ce soir s’évanouissent parmi la foule déjà présente. L’apprêtement de tous ces imbéciles est au-delà de mes espérances et mon rire sarcastique se mêle aux conversations bruyantes. Je trouve la silhouette de Finnbjörn au milieu de la masse piaillante. Je ne vais pas faire l’affront à Misha de lui imposer la présence de mon jumeau et vice-versa : les relations hostiles qu’ils entretiennent depuis le bal de Noël manqueraient de m’exploser entre les mains. Je rrreviens lui soufflé-je avant de sourire de nouveau, une pointe de cruauté au coin des lèvres : Attends-moi avant de lancer le début des hostilités. Nous ne savons pas encore quelle direction va prendre cette soirée, mais une chose est sûre : notre brutale collaboration pouvait faire des étincelles.
Tu es trrrès beau complimenté-je mon jumeau en arrivant à sa hauteur. J’ignore la lueur désapprobatrice dans son regard aussi clair que le mien : probablement m’a-t-il vu arriver avec Misha mais je n’ai pas la tête aux réprimandes. Pour quelle raison s’était-il si élégamment apprêté ? Je ne perçois nulle part la trace malfaisante de Sherwin et peut donc ôter cette pernicieuse perspective de mon esprit. Notre cadette nous rejoint, donnant à cette soirée des tournures de réunion de famille. Une petite moue dubitative en observant sa tenue sera la seule marque d’attention à son égard. Je n’ai pas le temps d’acérer mes griffes en jouant un peu avec elle que la directrice apparaît et entame un des petits discours qu’elle affectionne tant. Chacun de ses mots est une douche de plus en plus froide. L’idée jouissive d’observer les couples mielleux se tourner autour et m’amuser des sentiments pitoyables de mes camarades s’envole à tire d’aile tandis que se dessine l’amer tableau d’un dîner en tête-à-tête laissé aux mains du hasard. Le dégoût ne quitte pas mes traits tandis que je suis le mouvement de mon frère, prenant bien garde à tirer aussi rapidement que possible un bout de papier : qui sait quelles vermines ce sac peut contenir. Aster. Le nom me parle et les traits d’un visage s’ébauche autour de notre table durant la réception hivernale de notre famille. Asterrr. Tu l’avais invité à notrrre table, n’est-ce pas ? Mes prunelles sondent celles de mon jumeau, quelques secondes à peine, avant de revenir sur le nom qu’il vient de piocher. Mills est une impurrre qui joue au Quidditch à Serrrpentarrrd. Elle a la désolante tendance à ne pas se couvrrrirrr suffisamment. Tout mon mépris se lit dans ma voix et dans les traits tirés de mon visage. Je jette un coup d’oeil au prénom tiré par ma cadette et y lit celui de ma capitaine. Un sourire mauvais vient plisser mes paupières. Tu dois nous annoncer que tu changes de borrrd ? Un échec jusqu’au bout. Enfin, vous êtes bien assorrrties : aussi inintérrressantes l’une que l’autrrre.
Nous pénétrons dans la Grande Salle et la décoration est pire que tout ce qui a jamais été fait. Helvete juré-je dans ma langue natale. Et ce n’était pas peu dire : l’endroit s’apparentait à l’enfer sur terre. Finnbjörn se dirige vers sa table et je ne m’intéresse plus à Judith aussitôt que nous passons le pas de la porte. Mon épaule frôle celle de Misha alors que je m’arrête à ses côtés. Qui as-tu pioché ? l’interrogé-je, la moquerie accompagnée de dépit. Mais mon regard s’illumine quand je lis le nom tracé sur son papier. Un rire mauvais me secoue. Hé bien ! Tu dînes en compagnie de la jumelle du type que tu as tabassé pour les beaux yeux d’une perrrfide vipèrrre. Je relève le visage et plonge dans son regard. Tu dois êtrrre rrravi. Lui au moins allait pouvoir se défouler. Moi, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. J’espérais trouver un peu d’amusement sauvage dans ce dîner malheureux. Sinon, je risquais bien de fuir plus tôt que prévu cette pathétique réunion d’adolescents dont les hormones étaient en ébullition. Sur ses mots, nous nous séparons, la majorité de nos camarades étant déjà assis. Je cherche des yeux ma table, un sourire teinté de dédain en constatant que mon frère est déjà en pleine discussion avec sa partenaire. Ses mots se faufilent jusqu’à mon ouïe qui traîne quelque peu de son côté, et je me manque de trébucher en l’entendant explicitement parler de reproduction. Que je pouvais l’aimer ! Je leur tourne déjà le dos quand je pouffe silencieusement, retenant un fou rire hilare qui menace de me secouer toute entière. S’il m’arrivait encore de m’inquiéter de ses fréquentations, de courts moments tels que celui-ci me ramenaient mon jumeau tel qu’il avait toujours été. J’aurais souhaité être une petite souris pour entendre la suite et assister à un spectacle des plus satisfaisants. Mais je n’avais pas cette faculté, et je me retrouvais donc à m’installer en face du prénom que j’avais tiré au sort. Un sourire crispé tandis que je tire ma chaise accompagne mes salutations. Bonsoirrr.
Ce soir, Florent allait participer à la soirée de Saint-Valentin que leur directrice: Miss Appleton avait organisé. Durant l'année précédente, Florent n'avait pas participé à l'événement notamment à cause de l'avertissement qu'il avait reçu en lui annonçant que quelque chose d'atroce se passerait. Et c'était bien le cas, car on avait évité de peu le décès d'un première année.
Mais pour cette nouvelle année, Florent avait envie de participer à l'événement et il espérait que rien de bizarre n'allait se passer. Florent a donc décidé pour occasion de porter un costume rouge ainsi qu'une chemise dans les tons roses. Enfin prêt, il quitta son dortoir pour rejoindre la Grande Salle, lieu =où se tenait la réception du jour.
En rejoignant le rez-de-chaussée, Florent se demandait si ses amies avaient décidé de participer tout comme lui à l'événement. Il allait surement le savoir lorsqu'il serait sur place. Cela prit quelques minutes avant que le Gryffondor arrive finalement au lieu de réception.
Sur place, le deuxième année remarqua qu'il y avait déjà quelques élèves présents. Florent avança tranquillement dans la pièce et attendit patiemment que Miss Appleton donne le feu vert. Pendant ce temps, Florent croisa ses deux amies: Hilary et Eliana et comme à son habitude le garçon leur dit en souriant:
"Hey ! Mesdemoiselles, vous êtes une fois encore très belle pour cette soirée. Vous êtes prêt à rencontrer votre Valentin ou Valentine ce soir ?"
Après cette petite question, Florent laissa échapper un léger rire puis se calma rapidement. En attendant les réponses de ses dernières, Florent se tourna vers la directrice qui entama son discours. Florent l'écouta attentivement.
Puis quand la directrice eut fini de parler, Florent se dirigea donc à la table qu'on lui avait donnée. Florent s'installa en attendant de voir qui allait le rejoindre. Quelques secondes plus tard, le garçon fut rejoint par un autre élève. Florent le reconnu immédiatement c'était le Préfet de Poufsouffle.
Lorsque ce dernier le rejoint, Florent lui sourit puis tous en lui tendant la main lui dit en souriant:
"Salut, moi c'est Florent Kane en deuxième année à Gryffondor."
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Arrivé(e) le : 06/08/2018 Parchemins rédigés : 706 Points : 3 Crédit : Bazzart Année : 4e année (15 ans)
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La Saint-Valentin. Rien que l’idée me donnait la nausée. Pourtant j’étais là. Et pourquoi ? Parce que mon fichu caractère ne m’avait pas laissé le choix. Le lendemain de la réunion organisée par ma famille à l’occasion du solstice d’hiver, ma grand-mère était venue me trouver dans ma chambre, pendant que je terminais la lecture d’un manuel fort passionnant traitant des affections causées par une plante française assez peu connue. Alors que je m’attendais simplement à une visite de courtoisie, ayant pour but de faire l’inventaire des livres dont j’aurais besoin au cours de la période prochaine, l’air courroucé de Dobronieva m’indiqua que les motifs de sa venue étaient tout autres. « J’ai appris que tu ne t’étais pas présentée lors des festivités de Noël organisées par l’école… » Je tournai la tête pour observer ma grand-mère. « J’ai plutôt bien fait, non ? Quand on voit…. » Mes paroles aggravèrent ma situation. « Tu es priée de ne pas m’interrompre. Je t’ai observée au cours de la réception d’hier et ce que j’ai vu m’a déplu. Tu n’as pas adressé la parole à un seul de nos invités. Ton attitude n’est pas digne de ce que l’on attend de toi. » La sentence était sans appel mais je tentai tout de même de me défendre. « J’étais assise à côté d’Errrin ! » Si ma grand-mère avait réellement voulu que je me montre exemplaire, il aurait déjà fallu revoir ce plan de table. Mais rien de ce que je pouvais dire n’avait réellement de poids face à l’agacement de mon aïeule. « Tes arguments ne m’intéressent pas Judith. Tu es une Sørensen et à ce titre, j’entends que tu remplisses les devoirs qui sont les tiens. Tu iras où on te dira d’aller, que cela te plaise ou non. Ton comportement me déçoit énormément. » La porte s’était refermée sans me laisser le temps de répondre et ma fureur n’aurait rien changé. De rage, j’envoyai tout de même voler le lourd ouvrage de cuir que j’avais entre les mains. Le livre heurta la porte dans un bruit sourd avant de retomber à plat sur le plancher de la chambre. Je tendis l’oreille : personne ne semblait m’avoir entendue. Tant mieux. L’idée qu’Erin puisse profiter de l’instant pour venir me tourmenter calma presque aussitôt ma colère. Du moins en apparence. Les dernières paroles de notre aïeule m’avaient blessée au plus haut point et les larmes me vinrent aux yeux. Serrant les dents, je ramassai le manuel que j’avais envoyé valser sans raison et je me remis au travail, tâchant tant bien que mal de chasser toutes ces émotions dans un coin de ma tête.
C’est ainsi que je ne pus échapper aux festivités du quatorze février. Quelques jours avant la date, j’avais reçu un courrier laconique de Dobronieva me rappelant qu’il était dans mon intérêt de répondre à cette invitation. Et si j’en jugeais par le silence désagréable qu’elle m’imposait depuis mon retour de vacances, je faisais mieux d’obtempérer si je voulais continuer à bénéficier de son enseignement. Il y avait tout de même un avantage : le courrier de mon aïeule avait été tellement bref qu’elle en avait oublié le dress code habituel. Peut-être était-ce intentionnel ou peut-être s’agissait-il d’un oubli malencontreux. Dans tous les cas, je n’allais pas le lui rappeler. Pas de tulle, de rose, de fleurs à la ceinture ou de ruban dans les cheveux, j’avais enfin quartier libre. Et j’étais bien décidée à en profiter. Une manière comme une autre de lui faire regretter sa décision. Je savais dans le fond que je n’aurais pas le dernier mot et que ce choix idiot finirait par me retomber dessus mais ma colère surpassait de loin ma raison.
Mon frère et ma sœur m’accompagnaient dans ma déveine. Une soirée de Saint-Valentin en compagnie d’Erin, voilà qui était paradoxal. Avaient-ils délibérément choisi de venir ? La directrice Appleton ne me laissa pas le temps de leur poser la question. « ... c’est pourquoi nous tenons à laisser le hasard choisir votre partenaire à votre place. » Mais quelle idée formidable ! Dîner avec un ignare sans éducation ou pire encore… Si le nom de Fitzpatrick sortait de ce sac, je ne répondrais plus de rien. Mâchoire serrée, je tendis le bras pour attraper à mon tour un papier. Le nom inscrit dessus ne m’évoquait rien. Erin n’attendit cependant pas que je réponde pour venir fourrer son nez dans mes affaires et nous gratifier en même temps d’un commentaire aussi appréciable que spirituel. Finalement, le seul avantage que je trouvais à cette situation infernale était de savoir que ma sœur aînée se tiendrait loin de moi au cours des heures à venir. Cela m’éviterait les sarcasmes à propos de ma tenue, qui n’auraient pas manqué de pleuvoir si j’étais restée dans ses parages. Je commençai d’ailleurs à regretter ma décision irréfléchie. Je ne portais jamais de talons et mes pieds me faisaient déjà souffrir. J’avais hâte d’être assise. La nappe couvrirait au moins mes jambes grêles que je n’avais pas l’habitude de voir exposées par une jupe aussi courte. Je montrai le morceau de parchemin à Finn, feignant d’ignorer la remarque désagréable de sa jumelle. Sans attendre mon reste, je pris le chemin de la table qui m’était désignée. Une jeune fille blonde était déjà installée et je me glissai à ma place. Mon visage n’exprimait rien, comme d’ordinaire. Pourtant la réflexion de mon aînée s’était ajoutée au tourbillon de pensées que je ne parvenais pas à calmer depuis mon altercation avec Dobronieva. « Bonsoirrr. » Je lui laissais le loisir d’entamer la conversation. Si toutefois nous trouvions un quelconque centre d’intérêt commun, ce dont je doutais fortement. La seule chose que j’espérais de cette soirée était qu'elle se passe suffisamment mal pour que ma grand-mère ne m'oblige plus à retourner à l'une de ces réceptions stupides.
C'était censé être une bonne idée... Une idée... Sensée...
Mais si j'avais décidé de m'inscrire à cette mascarade de soirée de Saint Valentin, c'était plus par ennui que pour autre chose, et le sort avait décidé de me tomber dessus.
Pour le moment je n'avais guère ces pensées, m'apprêtant comme il se fallait. Ancré à mes habitudes, je m'étais habillé d'un costume noir sur une chemise aux reflets argentés. Des boutons de manchettes luisaient du même éclat, rappelant ma maison, assortis à ma cravate verte émeraude. Me regardant dans le miroir, ma canne à la main et un peu de noir sous les yeux pour les faire ressortir – rare signe féminin que je m'autorisais – j'avais une certaine allure, qui ma foi me plaisait. Je triturais le nœud de ma cravate afin de le remonter légèrement, et plaçai dans ma poche de veste un mouchoir aux mêmes nuances de vert, que je fis délicatement ressortir.
Vert et argent. Pour une fois, m'étais prise l'envie de faire honneur à ma maison. Pourquoi pas, après tout.
Je rangeai ma baguette dans une poche intérieure – l’expérience m'avait appris à ne pas sortir sans arme – et, lissant une dernière fois les pli de ma chemise, je me décidai à descendre dans la salle de banquet. Il nous avait été fait savoir de ne pas venir pour l'heure habituelle du repas, aussi supposai-je que nous allions avoir le nôtre. Heureusement, j'avais bien déjeuné, et mon estomac était loin de crier famine, malgré l'heure tardive.
Je partis donc en compagnie des autres Serpentard qui avait décidé de jouer le jeu – ou risquer leur vie. Je ne pus empêcher une grimace déformer mes lèvres lorsque les portes de la Grande Salle s'ouvrirent devant nous. Du rose, des cœurs, du kitch ; quelqu'un avait visiblement entendu le mot Saint-Valentin et avait décidé d'un peu trop s'investir en oubliant au passage la notion des mots tels que « retenue » et « bon goût ».
Ah pour le coup, ce serait la décoration qui risquait d'attenter à nos vies, plutôt que quelque puissance étrangère. Il me semblait même entendre de la musique.
Avant que nous puissions entrer dans l'antre rose, à laquelle il ne manquait que des paillettes pour atteindre le summum du mauvais goût, la directrice apparut devant nous. Si c'était elle qui avait organisé la décoration, je demandai une pétition pour la faire virer ; mais je n'eus pas le temps de m'attarder sur cette pensée.
Vêtue d'une robe rouge, elle était ma foi élégante, mais son discours de tisser des liens commençait à me courir sur les nerfs. Tisser des liens ? Comment ? Même en faisant abstraction de ma condition, il y avait dans cette école deux partis pris ; les anti-moldus, et les pro-moldus. Si le flou restait sur certains, pour d'autres, l'appartenance à un de ces pseudo-clans était claire, et tisser des liens relevait de l'improbable.
Je piochai distraitement dans le sac que me présenta l'elfe de maison et notai dans un coin de mon esprit le numéro de table. Au moins, je passerai la soirée assis, pour le plus grand bien de mes jambes...
Je n'écoutai que d'une oreille la suite du discours de la directrice, me demandant déjà avec qui je serais coincé. Est-ce que participer à cette soirée avait vraiment été une bonne idée, finalement ? J'entrai avec les autres, claudiquant sur ma canne qui résonnait contre le marbre.
Repérant ma table, je m'y assis avec un soupir. Alors, qui allait apparaître devant moi, pour mon plis grand (dé)plaisir ?
Erin Sorensen.
Bon sang, je venais de piocher le pire numéro de l'école. Que Merlin me vienne en aide. Sa réputation la précédait de loin, et je n'étais guère le genre de personne qu'elle se pouvait d'apprécier. J'esquissais un sourire un peu contraint en retour à sa salutation. Je notai cependant sa tenue, magnifique.
« Bonsoir, Erin. Très belle tenue, elle te sied bien. »
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Azraël
Installé sur mon lit, en train de lire un manga, j'attends l'heure d'aller m'amuser un peu. Je ne suis pas un fervent partisan des soirées qui prônent l'amour et la mièvrerie mais on s'ennuie ferme dans le coin, alors tant que ça m'offre un semblant de distraction et qu'il y a moyen de s'amuser un peu, j'en suis. Surtout qu'au détour d'une conversation avec Erin, rythmée de remarques cinglantes et de foutage de gueule, on s'est mis d'accord pour y aller ensemble. Exit Bluebell et ses caprices à la con, j'en ai fini avec elle et ne veux plus en entendre parler. C'est dommage parce qu'elle était cool, dans son genre, mais j'aime moyennement qu'on se foute aussi ouvertement de ma gueule. Du coup je passe dans le camp adverse. Et ce n'est pas trop compliqué vu qu'elle n'a quasiment que des ennemis. Mais ce n'est pas un exploit en soit dans le coin, j'ai la sensation que c'est le cas de la plupart des élèves de ce château. C'est incroyable comme tous les gens dans le coin se détestent profondément et qu'il n'y en a pas un pour rattraper les autres. Et là où j'aurai préféré rester le simple spectateur de ces querelles d'adolescents, me foutant bien de leur gueule du haut de mon siège d'arbitre, on m'a pris à parti et maintenant je dois rentrer dans la danse. Et je le fais, à contre coeur, mais peu enclin à laisser mon ennemi gagner la partie et encore moins la guerre. Et croyez moi, je ne suis pas prêt à être tendre avec lui. Oeil pour oeil et dent pour dent.
C'est d'ailleurs assez risible de me voir débarquer avec la soeur jumelle de mon ennemi à la soirée. Mais que voulez-vous, elle, je ne la déteste pas, elle ne m'a rien fait et j'aime bien l'idée qu'en traînant avec elle, je le provoque et attise sa haine. Mon gars, si t'as décidé de me prendre en grippe, je vais te donner toutes les raisons du monde de me détester. Si Erin avait été plus naïve, je crois que j'en aurai profité pour la draguer et rendre encore plus dingue son frère en m'affichant avec elle. Mais je doute de pouvoir parvenir à mes fins avec elle, alors j'imagine que je vais devoir me contenter de la dragouiller devant son abruti de frère, rien que pour le rendre dingue. En tout cas c'est l'heure pour moi d'aller la rejoindre dans notre salle commune. Je dépose mon livre sur ma table de chevet, je passe devant deux de mes camarades qui sont en train de se mettre sur leur trente et un pour la soirée et je sors de mon dortoir. Pour ma part, hors de question de trop en faire. Je pourrais, si j'en avais envie, j'ai un beau costume que mon père m'a fait faire quelques mois avant sa mort, pour ce genre d'occasion. Il m'a toujours dit qu'il fallait toujours bien présenter pour se faire bien voir et étouffer les méfiances des gens. Et même si je sais qu'il a raison, actuellement je n'ai aucune envie d'être comme eux. Je ne veux pas rentrer dans le moule, je suis très bien comme je suis. Et puis bien me saper donnerait un peu trop d'importance à cette soirée et ça ne serait pas moi. Néanmoins, je n'y vais pas non plus en jean baskets. J'ai fait un pas vers l'effort, sans trop en faire je dirais. Je porte un pantalon de costume, plutôt confortable et qui me sied plutôt bien. Et je porte une chemise. Bon d'accord, c'est pas la chemise blanche super élégante et cintré, qui donnerait à ce look toute l'élégance dont il mérite, mais ça reste une chemise, c'est déjà bien non ? Chemise à carreaux, droite, sympa mais sans plus. Cela dit elle me va bien et c'est bien tout ce qui compte. Au moins on me reconnaît, je n'en fais pas trop comme la plupart d'entre eux. Ils pensent quoi ? Qu'avec un beau costume ils vont pécho ce soir ? Laissez moi rire, ça ne changera pas leurs gueules !
Erin s'avance vers moi et je dois bien avouer qu'elle me laisse sans voix quelques secondes. Je lâche un sifflement d'admiration en la reluquant sans vergogne de haut en bas. Oui je sais, ça ne se fait pas et alors ? Si elle s'est mise cette robe c'est certainement pas pour rien, alors foutez moi la paix. "P'tain t'es bonne en fait !" Dis-je en plaisantant. Je le savais déjà qu'elle était jolie, mais là j'avais pas envie de juste lui dire que cette robe lui allait bien ou un truc du genre. Vous comprenez, ça pourrait être sympa ou un peu mièvre et c'est pas mon délire. Sans plus de cérémonie, nous descendons l'étage pour rejoindre le rez-de-chaussée et ma cavalière me plante presque aussitôt. Ah ben vas-y meuf, je t'en prie ... Quand je vois qu'elle va rejoindre son frère, je lève les yeux au ciel en rageant dans ma barbe. Encore là celui-là ? Il a prévu quoi cette fois-ci ? De noyer la salle et de prétendre qu'il m'a vu lancer un sort ? La directrice se met à parler et je l'écoute à moitié. Je réalise vraiment ce qu'il se passe quand un elfe passe vers moi pour que je récupère un papier. Quand je lis le nom dessus, je ne peux m'empêcher de rire. Non mais c'est une blague ? Finalement ma partenaire - qui ne le sera visiblement pas ce soir - revient vers moi et me demande qui j'ai pioché comme nom. Quand elle le lit à son tour, elle ne cache pas son amusement. Connasse ! Cela dit je ne peux pas réellement l'en blâmer, le destin est sacrément joueur. "Au comble de la joie. Mais certainement pas autant qu'elle en cet instant."Mallory Brown. Je regarde qui a pioché Erin mais ne suis pas plus renseigné au final. Je lâche l'affaire et nous nous séparons sur ça, nous dirigeant chacun à notre table. Avec de la chance, elle ne se sera pas pointée et je vais bouffer pépouze ...
Zola Rylee Shaw “Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Voilà le jour fatidique de la fête de la Saint-Valentin. J'avais entendu parler notre directrice qu'une soirée était organisé pour l'occasion. J'avais alors décidé d'y participer, non pas pour y trouver l'amour mais tout simplement éviter qu'un drame se passe.
Depuis ce qui s'était produit lors de la fête de Noël, je voulais absolument éviter un nouveau drame. Pour l'occasion, j'ai donc décidé de me mettre sur mon trente et un. Enfin ce n'est pas si je n'avais pas l'habitude de porter un costume toute l'année.
Enfin passons, je jette un petit coup d'œil dans le miroir de ma chambre pour être le plus impeccable possible pour la soirée qui approche à grands pas. Lorsque je me regarde dans le miroir, je semble être prêt à rejoindre la Grande-salle. Je me dirige vers mon porte-manteau, y saisit évidemment ma veste et quitte les lieux.
En me retrouvant dans le couloir, je me retourne vers la porte de mon bureau puis à l'aide de ma baguette je prononce une formule qui permettra d'éviter que des personnes malintentionnées viennent fouiller dans mes affaires. Vous devez surement vous dire que c'est de la paranoïa mais je préfère être prudent.
Maintenant je suis fin-prêt pour rejoindre le lieu de réception. Tous en descendant les escaliers et me dirigeant vers le rez-de-chaussée, je glisse ma baguette dans la poche intérieure de ma veste. Après quelques minutes de marche j'arrive dans la Grande Salle.
Je suis quelque peu en avance, mais malgré tous j'ai pu apercevoir quelques élèves déjà présent avant moi. Je me dirige ensuite vers la table des Professeurs et attend les consignes de notre chère directrice. Pendant ce temps, la salle se remplie peu à peu et je remarque que très peu de membres de l'équipe enseignante ont décidé de participer à l'événement.
Les minutes et vient enfin leur discours de Miss Appleton, je me tourne vers elle et l'écoute attentivement. Son discours prend quelques minutes et après qu'elle a fini de parler le je me dirige vers la table qui m'est désigné. En arrivant à la table qui m'a été désigné j'attends quelques secondes avant que quelqu'un me rejoigne.
Je la reconnais immédiatement c'est notre chère infirmière stagiaire qui s'appelle Jane E. Gray. J'ai pu la croiser lors de la fête d'Halloween, mais je n'ai depuis jamais eu l'occasion d'avoir une discussion avec elle. Alors qu'elle s'approche, je me lève de mon siège et avec sourire je lui dis:
"Bonsoir Jane, vous êtes resplendissante !"
Ensuite d'un signe de la main je l'invite à savoir. Puis après qu'elle s'assied, je reviens à ma place. Puis tous en souriant, je prends à nouveau la parole:
"Cela fait longtemps que nous nous ne sommes pas croisés. Je dirais même que la dernière fois que je vous ai vus s'était durant la soirée d'Halloween. Sinon vous n'êtes pas écrouler sous le travail depuis le départ de notre infirmier en chef ?"
Je retrouve Misha dans notre salle commune, accompagnée du regard éberlué de deux gamins devant lesquels je passe. Vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise à carreaux, il a fait un léger effort mais pas trop. Fidèle à lui-même, en somme, il n’en fait que selon ses envies. Je le salue d’un rire narquois, mon sourire élargit par la tête qu’il tire. Sa vulgarité m’amuse surtout lorsqu’elle drape un compliment qui m’est destiné. Ce n’était peut-être pas des plus subtils ni des plus élégants, mais au moins ne sous-entendait-il pas que j’étais répugnante au point de pousser un garçon à préférer les hommes. Il n’y a que toi qui ne l’avait pas encorrre rrremarrrqué répliqué-je du tac au tac avec un orgueil dénué de toute modestie. J’ignore la pointe de mon égo blessé par des paroles lointaines. Je suis sûrrre que mon frrrèrrre serrrait rrravi de t’entendrrre poursuis-je sur le même ton sarcastique. Loin de moi l’idée d’envenimer la relation déjà tendue entre mon camarade de maison et mon jumeau adoré. Mais imaginer Finnbjörn devoir conserver son calme face à ce qu’il jugerait être un insolent affront avait le don de me faire jubiler.
Sans plus attendre, nous nous rendons jusqu’au hall d’entrée où je me dois d’abandonner Misha quelques minutes afin de retrouver Finnbjörn. Il était d’une élégance polaire, fidèle à son habitude. Nos allures sont aussi peu semblables que le feu et la glace, son regard opalin me renvoie pourtant à mon reflet. Un sourire fauve aux lèvres, je le complimente, ignore la réprobation qui teinte ses prunelles, et fais mine d’écouter l’insipide discours de la directrice pour ne pas avoir à entendre ses réprimandes à lui. La robe rouge qu’elle porte était bien moins élégante que la mienne : elle ressemblait à une citrouille flétrie emballée dans du papier de piètre qualité. Tout chez cette femme m’agaçait au plus haut point ; et ses idées imbéciles encore plus. Ce soir encore, elle ne se déroba pas à son rôle de grande incapable. L’énoncé de ce qui nous attendait pour le dîner me donnait la nausée mais la décoration qui se révéla bientôt à nous acheva de m’écoeurer complètement. Cela, plus les noms que nous devions piocher au hasard dans un sac où je-ne-savais-combien de mains immondes avaient déjà plongé, tout me révulsait. Je peins un portrait acerbe de celle avec qui Finnbjörn doit dîner, constate que Judith est définitivement tout ce que nos parents ont fait de plus décevant, et m’éloigne d’eux tandis qu’ils se dirigent vers leurs tables respectives.
Misha contemple lui aussi un petit bout de papier que je détaille avec désinvolture. Le nom tracé à l’encre noire me secoue d’un rire mauvais. Le destin était plus intéressant que je ne le pensais. Avec de la chance, son frrrèrrre serrra mon compagnon pour le desserrrt. Les jumeaux Brown passés entre nos mains se souviendraient longtemps de cette soirée. Pour l’instant cependant, le seul nom en ma possession était celui d’Aster. Misha ne fit aucune remarque, il ne le connaissait probablement pas. Puisque nous ne pouvons pas nous amuser ensemble, je compte surrr toi pourrr fairrre vivrrre un enferrr à tes parrrtenairrres. Et sur ses mots accompagnés d’un sourire lourd de sous-entendus, nous nous séparons pour rejoindre nos places. Toute cette belle soirée placée sous le signe d’une brutale moquerie en compagnie de Bradford s'évanouissait pour laisser placer à un déplorable tête-à-tête. Certains s’en réjouissaient : les conversations avaient déjà commencé. Passant près de la table de mon tendre frère, je capte quelques bribes qui me font monter les larmes aux yeux tandis que je pouffe en silence en poursuivant mon chemin. Pourquoi s’inquiéter d’avec qui il allait dîner : il semblait avoir la situation parfaitement en main.
J’arrive au numéro qui m’a été attribué pour ce soir et m’y assied sans grande conviction après un salut pincé à mon camarade. De là où je suis, je fais face à Misha, quelques tables plus loin, et nos regards qui se croisent partagent le même manque d’enthousiasme. Je suis également en bonne place pour détailler le profil de Finnbjörn mais il a l’air absorbé par un carnet qu’il tient entre les mains. Je suis définitivement seule à seule avec Aster. Son compliment guindé amène un sourire animé. À cette scène se superposait une autre, passée. Luca, Aster, je dînais avec bien trop de garçons que je n’avais pas choisi ces derniers temps. L’ennui me guettait déjà, de même que l’impatience que tout cela soit fini. Maudit Junior ! Pourquoi n’était-il pas venu ? Et puis, réflexion faite, il m’aurait été encore plus désagréable de le voir, à quelques tables de moi, minauder avec une insipide pimbêche, sans que nous puissions partager une minute de cet enfer. Coincée comme je l’étais, échanger quelques mots avec Aster ne me tuerait pas et pourrait éventuellement faire passer tout cela bien plus vite. Au moins sa famille faisait-elle partie de la noblesse des sang-purs et pouvais-je me pencher un peu dans sa direction, un sourire carnassier faisant pétiller jusque mes yeux. L’aura secrète qui entourait sa famille n'enlève rien à son statut mais pique profondément ma curiosité. Merrrci. Joli costume noté-je, dubitative quant au trait qui soulignait ses yeux. Tu es venu seul ? Je faisais référence à sa soeur jumelle dont je ne voyais nulle trace. Si je connaissais quelque peu Hamal pour l’avoir croisée de nombreuses fois à des réceptions en tout genre, Aster était des plus discrets et sa famille ne le mettait pas exactement en avant. Quelque soit ce qui les oppose, cela m’intéressait fortement ce soir, où rien d’autre ne pouvait satisfaire mon avidité. Mon frrrèrrre ne m’avait jamais laissé entendrrre que vous étiez prrroches. Je n’étais pas personnellement fâchée contre Finnbjörn actuellement, mais sa petite mascarade durant notre réception me trottait toujours en tête. Et si mon ressentiment était absent, je n’aimais pas pour autant toutes les cachotteries que je sentais subsister entre lui et moi. Je n’allais pas attendre après son bon vouloir pour trouver où menaient ces ficelles qu’il tirait un peu partout.
Enfin une soirée pas comme les autres. Ça allait couper de la routine. Quoi de mieux que de profiter d’un bon buffet, de discuter dans une ambiance festive puis de s’éclipser discrètement le moment venu. Un petit saut à la soirée suffirait pour compenser celle de Noël qu’il avait manqué. Pour lui, que ce soit la Saint-Valentin ou n’importe quelle autre soirée il se serait inscrit sans trop se poser de question. Ça lui passait bien au-dessus la fête des amoureux et puis une soirée est une soirée il n’y a jamais de vraies différences... Enfin c’est ce que se disait Liam sans savoir ce qui l’attendait.
Dans son dortoir il s’était habillé d’un jean, d’une chemise, d’une cravate et d’un pull par-dessus. Soirée inhabituelle pour tenue inhabituelle. Ce n’est pas parce qu’il comptait tenir compagnie au buffet qu’il fallait s’habiller comme dans les bas quartiers. Une fois prêt il descendait les escaliers qui menaient jusqu’au rez-de-chaussée. Les couloirs étaient bondés à cause du chassé-croisé entre ceux qui revenait du diner et ceux comme Liam qui se rendaient à la soirée. Après avoir joué des coudes il arrivait devant l’entrée de la grande salle où une petite foule s’était agglutinée. Ils étaient presque tous plus grand que lui donc il n’arrivait pas à distinguer la décoration au-delà des portes. Cependant, il pouvait entendre la voix de la directrice. Quelle partenaire ? Il était venu seul donc parler avec d’autres camarades oui évidemment, mais de la à être avec une partenaire ce n’était pas prévu.
Un elfe de maison l’invita à piocher un bout de parchemin dans son petit sac. Visiblement on lui attribuait un numéro et il y avait aussi un prénom. « Jade ». Inconnu au bataillon cette fille... Liam commençait à ressentir une légère appréhension. Qu'est-ce que c’est que ce traquenard ? Pourquoi ils n’avancent pas tous ? Je ne vois rien moi !! Il avait beau se mettre sur la pointe des pieds ça ne l’aidait pas à grand-chose. Puis Miss APPLETON prononçait les mots « tête-à-tête », « changer de place », « connaitre les autres »...
Ouuuuh ça sent pas bon ! La petite appréhension dans le ventre du jeune poufsouffle commençait à se transformer en stresse. Et enfin les autres élèves avançaient. Liam poussé par la curiosité pénétrait dans la pièce et découvrait une grande salle toute rose. Là franchement c’est trop. Trop moche ! Et le buffet il est où ? Et c’est quoi ces petites tables avec deux chaises partout ? Guirlandes, confettis, bougies... Tout en rose ! Même les moldus n’en font pas autant ! Il mettait quelques secondes à comprendre qu’il devait rejoindre sa table. Des personnes étaient déjà installées quand il se mit en quête de son numéro. Non ce n’est pas celle-là... Ni celle-ci... Et puis c’est qui cette Jade ? C’est vraiment un diner en tête-à-tête là ? Ah non tout mais pas ça ! Il voulait juste grignoter et faire acte de présence, pas se lancer dans un diner romantique avec une inconnue !!
Puis comme aimanté, ses yeux se posèrent sur une table qui portait son numéro. Le garçon avançait de quelques mètres pour mieux distinguer la personne attablée puis il se figeait, les yeux ronds comme des billes. Oh non ! Liam aurait voulu s’enfuir à toutes jambes. Partir sans manger, se réfugier dans son dortoir et faire tous les devoirs jusqu’à la fin de l’année s’il le fallait. C’était toujours moins pire que ça. S’inscrire à cette soirée avait sûrement été le pire choix de l’année et même de sa courte vie.
La jeune fille attablée devait avoir treize ou quatorze ans. Elle avait la tête baissée et trifouillait des confettis en soupirant. Vu sa tenue vestimentaire elle ne semblait pas être là pour rigoler ! Attention pas qu’elle soit moche au contraire elle était jolie, mais clairement trop vieille pour lui ! Il n’avait jamais ressenti une gêne semblable. Ses joues rouges allaient exploser, sa chemise et son pull lui tenait bien trop chaud et sa petite cravate l’étouffait. Il était incapable de prononcer le moindre mot ou même de faire un pas en avant pour s’asseoir en face d’elle. Il était tétanisé, les yeux fixés sur Jade.
« Euuuuuh… tu t’es perdu ? »
Les paroles de la poufsouffle avaient eu un effet d'électrochoc. Une expression de terreur était apparue sur son visage. Ah ça y est Jade venait de réaliser qu’il ne s’était pas du tout perdu. Elle non plus n’avait pas l’air ravie de voir Liam. Elle espérait quoi ? Tomber sur son prince charmant Mr Ken ???
D’ailleurs la jeune fille n’avait pas caché son mécontentement en soupirant lourdement. Liam aurait aimé lui faire comprendre que lui non plus n’était pas jouasse à l’idée de diner avec elle. Mais il était bien trop apeuré. Il prenait enfin conscience qu’il était dans les derniers à s’asseoir. Avec un regain de courage il posait son postérieur sur la chaise en face de Jade, qui évitait soigneusement son regard.
"S... Salut. Bon j’espère qu’au moins on va bien manger..." Dit la tête brune d’une voix hésitante, l’air déçu.
Mais Liam était bien incapable d’avaler quoi que ce soit à cet instant.
Quelle idée de participer à un nouvel évènement dans cette école après le carnage du Bal de Noël ? Et pourtant, me voici un soir de 14 février dans mon dortoir, entrain de me préparer à une soirée probablement des plus douteuses. Bien-évidemment, Hilary m’y accompagnait. Cela n’avait rien d’ambigu puisque nous nous étions mises d’accord pour nous y rendre en tant qu’amies, et rien d’autre. Intérieurement, mes sentiments pour ma meilleure amie ne s’étaient pas évaporés du jour au lendemain. Chaque jour était une lutte pour garder indélébile le lien avec Hilary. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de souhaiter la disparition de ces sentiments, et dans les moments les plus désespérés, une perte de mémoire miraculeuse. Alors que je finissais de me préparer, je jetai un coup d’œil à ma baguette que je manquai d’oublier. Je l’attrapai d’un geste vif et la glissai dans ma poche arrière. Après tout, je ne ferai plus jamais l’erreur de m’en passer.
Un fois que j’eus rejoint ma meilleure amie dans la Salle commune, nous prîmes la direction de la Grande Salle avec une appréhension inavouée. Qu’allait-il encore nous arriver ce soir ? Même si nous étions entre les murs du château, il n’était pas improbable que des malheurs n’entachent cette soirée. Mieux valait rester sur la défensive. Une fois arrivées devant les portes de la Grande Salle, nous attendîmes avec d’autres élèves de pouvoir y pénétrer. Seulement, le silence interrogatif de nos camarades laissa place à un discours inattendu de Miss Appleton. Comment ça, nous allions être séparés ? J’échangeai un regard méfiant avec Hilary. Ce n’était pas ce qui était prévu… Un elfe de maison apparut devant nous, un sac mystérieux entre les mains. Nous devions à priori piocher quelque chose dedans. Mais quoi ? Le nom de notre futur rendez-vous ? Je grimaçai à cette idée, espérant que je ne tomberai pas sur un pro Sang-pur ou pire, l’un des jumeaux Sørensen. À ma gauche, je constatai avec surprise que Judith était là, apprêtée plus que convenablement pour l’évènement. Décidément, nombreuses étaient les personnes qui souhaitaient prendre part à la Saint-Valentin, même les plus réticentes.
Une fois que l’elfe arriva à ma hauteur, j’engouffrai ma main dans le sac, attrapant le premier bout de papier qui m’était venu entre les doigts. En y découvrant le numéro de table inscrit, je priai pour que mon prochain tête-à-tête se passe sans encombre. Je lus rapidement le numéro de table de celui d’Hilary et éprouvai un peu de déception à l’idée de ne pas passer la soirée en sa compagnie. Je reconnus à ma droite la voix de Florent. Ce dernier, tout sourire, s’était bien habillé pour l’évènement. Comme à son habitude, ce dernier nous gratifia d’un beau compliment sur nos tenues respectives. « Vous êtes prêtes à rencontrer votre Valentin ou Valentine ce soir ? » Je l’accompagnai dans son rire avant de rétorquer : « Eh bien, quelle élégance, comme toujours. Valentin, Valentine, pourquoi pas ? Mais tant qu’il ou elle ne mord pas, ça me va ! » plaisantai-je d’une expression faussement outrée. La directrice reprit les explications sur le déroulement de la soirée. Non seulement le hasard décidait de notre tête-à-tête, mais plusieurs étaient en perspective.
Une fois que tous les papiers furent tirés au sort, nous entrâmes dans la Grande Salle aménagée pour l’occasion. La décoration rose flashy et chocolats en cœur me fit pouffer alors qu’elle me faisait penser aux séries moldues que je regardais à l’occasion. Et tout en écoutant les dernières paroles de la directrice, je retrouvai le numéro de ma table – encore vide – et m’y installai. Je me triturai les doigts nerveusement, priant au fond de moi ne pas tomber sur un rendez-vous haïssable. Je n’attendis que quelques minutes avant de découvrir l’identité de mon rendez-vous mystérieux : Killian ? Je laissai ce dernier prendre place en face de moi. Affreusement mal à l’aise, je lui souris tout en me demandant ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Je ne le connaissais absolument pas, si ce n’est pour être l’un des préfets de ma maison. « Salut Killian, ça va ? Je suis Eliana, en 3ème année. »
Est-ce que le dernier message de son frère l'avait rassurée ? Peut-être un peu. Si ça craignait, ils partiraient, avait-il dit. Alors elle s'était préparée. Car l'éventualité de laisser Cameron aller seul à la soirée ne l'avait même pas effleurée. Là où il allait, elle allait, d'autant plus quand elle ne se sentait pas particulièrement en confiance. Et puis ce n'était pas comme au bal de Noël... cette fois-ci son frère n'avait pas invité l'autre peste de Bluebell. Elle passerait la soirée tranquille avec son jumeau et au moindre truc de travers, ils s'en iraient. Voyant le programme sous cet angle, elle s'était finalement convaincu que la soirée pourrait être passable.
Mallory avait enfilé une robe que sa tutrice lui avait offerte pour Noël. En brocart argenté, elle était confortable tout en étant élégante. Au moins, elle évitait le cliché de la robe rouge passion ou rose bonbon pour la Saint-Valentin. Malgré les efforts de Cameron pour faire comprendre qu'il s'ennuyait fermement lors des essayages, Mallory savait qu'il aimait le choix qu'elle avait fait et qu'il la trouvait jolie. Et le sourire qu'il lui offrit quand elle le rejoignit dans la Salle Commune prouvait qu'il n'avait pas changé d'avis. Elle accueillit son baiser sur sa joue et ses doigts dans les siens avec le même sourire.
"Merci Cam'... et toi t'es beau en costume. Dommage qu'on n'ait pas d'appareil photo, je suis sûre que Mary aurait adoré nous voir bien habillés tous les deux." dit-elle avant d’acquiescer à ses prochains mots. Oui, ils allaient passer une bonne soirée, ensemble. Et c'est ensemble qu'ils sortirent de la Salle Commune et descendirent les escaliers jusqu'à la Grande Salle où s'amassaient le groupe d'élèves inscrits à la soirée. La directrice fit son apparition, ainsi qu'un elfe de maison qui leur fit piocher un numéro. Ça, plus les explications de la directrice firent s'envoler ses espoirs d'une soirée tranquille en compagnie de Cameron. Son sourire disparut au même moment où son frère grommelait.
"Oui d'accord... moi aussi je t'aime." répondit-elle dans un souffle un peu dépité avant de jeter un regard à son numéro de table. Il y avait des tas d'élèves qu'elle ne connaissait pas dans cette école, ça serait l'occasion de faire connaissance, ou du moins de tenter de faire connaissance avec un parfait inconnu qu'elle ne reverrait probablement pas par la suite.
C'est sur cette pensée qu'elle se dirigea vers la table qui portait son numéro et là encore ses espoirs furent de nouveau piétinés par le destin qui visiblement s'amusait énormément. Mallory inspira très lentement pour se calmer et jeta un regard circulaire à la salle pour tenter de voir son frère mais elle ne le vit pas parmi la foule. Il avait dû trouver sa table et s'asseoir. Elle espérait seulement qu'il était mieux tombé qu'elle. Mallory reporta alors son attention sur sa table et la personne qui allait partager l'entrée (dieu merci ça ne serait pas le repas complet) avec elle.
"Misha." le salua-t-elle brièvement avant de s'asseoir face à lui.
Si son premier réflexe avait été de vouloir l'ignorer, elle changea finalement d'avis et le regarda fixement dans les yeux pendant un certain temps, pendant que son index tripotait distraitement un confetti en forme de cœur qui traînait sur leur table.
"Alors dis-moi... est-ce que tu te plais à Poudlard ?" demanda-t-elle sans le lâcher des yeux.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Nécromancienne Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un sombral Epouvantard: La Mort Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Kenneth
L'amour avec un grand AJade en speed datingPeu importait le discours de bienveillance et de tolérance que prônait la directrice, Jade était bien déterminée à y mettre toute la mauvaise volonté possible si les choses ne se déroulaient pas à sa façon. Or, elle ne s’était pas inscrite à cette soirée pour faire du baby-sitting… ! Qu’il soit mignon ou gentil n’y changeait rien, du haut de ses quatorze ans, elle avait décrété que dorénavant, elle faisait partie des filles cools. Or, être une fille cool et dîner avec un gamin haut comme trois pommes étaient relativement incompatibles… Son regard parcourut la salle en quête de Joanne, qu’elle ne trouva pas en premier lieu. Des yeux, elle chercha Misha un peu plus loin dans l’intention de lui envoyer un appel à l’aide, avant de l’apercevoir assis en compagnie de Mallory Brown. Elle se retint de pouffer : finalement il était plus malchanceux qu’elle… ! Le Poufsouffle allait pouvoir contempler toute une galerie des moues les plus boudeuses en attendant le plat principal, quelle aubaine… Revenant à son propre interlocuteur, elle fronça les sourcils en se rendant compte que le teint de ce dernier avait viré à l’écarlate. C’était quoi son problème à rougir comme un poivron, il s’était étouffé avec sa langue ? « Pourquoi t’es tout rouge ? Tu fais une crise d’asthme ? » demanda-t-elle au fameux Liam, sans prendre la peine de dissimuler son impatience. Avec un peu de chance, c’était réellement le cas, et elle pourrait aussitôt prévenir l’infirmière pour l’escorter jusqu’aux lits du troisième étage. Dommage, il n’y avait apparemment pas encore besoin d’appeler les secours… Il était tout de même bien apprêté pour un mouflet, il en avait l’air presque adorable, le cou enserré par cette cravate nouée trop strictement, et ce pull d’uniforme presque trop grand pour lui. Elle était même prête à parier que d’ici quelques années, il pourrait même devenir "pas trop moche"… Mais à l’heure où il était assis devant elle, il ne représentait rien d’autre qu’un modèle miniature. « Et puis d’abord, t’es pas au lit ? Qu’est-ce que tu fiches à une soirée de Saint-Valentin, t’as pas genre… dix ans ? » se formalisa-t-elle en levant les mains, comme si elle s’attendait à ce que quelqu’un surgisse du décor pour annoncer qu’il ne s’agissait que d’une caméra cachée. Certes, ça n’allait pas aider à le mettre à l’aise, mais encore aurait-il fallu que ce soit son intention. Or, l’idée de le mettre en difficulté était bien plus séduisante…
Finalement, le petit Liam finit par laisser échapper un commentaire, l’air suffisamment gêné pour manifester son embarras. Oh ça oui, elle espérait bien qu’il le soit, tiens ! Il transformait sa soirée de Saint-Valentin en corvée garderie, quelle joie… Et est-ce qu’elle était venue ici pour jouer les Super Nanny ? Certainement pas… ! Etirant son sourire - qui semblait plus carnassier que sympathique -, elle se mit à contempler ses ongles avec insistance. « Oh ça oui, j’ai tellement faim que je pense que je pourrais manger un enfant. Oh d’ailleurs tiens, c’est pas la pleine lune, ce soir ? » demanda-t-elle en faisant mine de réfléchir, et de compter sur ses doigts quel jour était-ce. Evidemment que ça n’était pas la pleine lune ! Sa dernière transformation avait eu lieu il y avait plus de dix jours, et elle n’avait pas à prendre sa potion pour les deux prochaines semaines. Elle ne pouvait pas compter sur sa condition particulière pour lui sauver la mise… Mais avec un peu de chance, le marmot flipperait suffisamment pour s’enfuir à toutes jambes et aller chouiner dans les jupons de la directrice ! Cependant, divers petits plats finirent cependant par apparaître devant eux, sans doute envoyés par les elfes. On ne pouvait pas dire qu’il n’y avait pas de choix, entre les diverses soupes, salades et variétés de petits plats… Par réflexe, Jade s’empara d’une assiette de crevettes, qu’elle s’empressa aussitôt de décortiquer, en commençant par leur ôter la tête. Beurk, elle n’aimait même pas ça, c’était tout visqueux et poisseux… Mais, faisant abstraction de l’odeur et de la texture immonde de l’animal, elle se concentra sur son objectif principal : pousser son partenaire de la soirée à prendre la poudre d’escampette. Alors, elle se saisit des petits yeux noirs du crustacé entre son pouce et son index, qu’elle entreprit d’arracher un à un, avant de les fourrer dans sa bouche, tout en fixant Liam avec insistance. « Mmmh, ch'est délichieux. » se força-t-elle à dire tout en feignant de trouver sa bouchée succulente, non sans quelques difficultés, et de déglutir avec peine. Tu parles, c’était vraiment dégoûtant ! Mais avec un peu de chance, elle arriverait à lui filer suffisamment les chocottes pour gagner cette première bataille.
L’improvisation n’était pas sa tasse de thé et la réception de ce soir allait le lui prouver. Pensant bêtement que Prudence et Felicia allaient s’inscrire elles aussi, Bonnie avait pris les devants et signé le parchemin du hall d’entrée avait même de savoir si ses deux amies allaient participer. Elle avait bêtement attendu que la chouette de Prue vienne lui apporter le courrier qui lui fixerait rendez-vous. Mais Locus ne vint pas faire la livraison de la traditionnelle lettre. Au cours suivant, la Serpentard vint trouver la préfète des rouges et lui posa directement la question. Quelle ne fut pas sa surprise quand celle-ci lui déclara qu’elle n’avait pas vraiment envie de participer cette fois-ci et que les événements de Noël l’avaient dégoûtée des festivités de l’école. Sérieusement ? Elle qui était toujours motivée ? Sans Prudence, Bonnie n’avait à peu près aucune chance de convaincre Felicia de venir avec elle. Et d’ailleurs, elle n’essaya même pas de lui poser la question. Elle se résigna donc à y aller seule, tout en espérant tout de même que son amie change d’avis. En vain. Elle aurait tout aussi bien pu effacer son nom du parchemin mais elle était à peu près certaine de foirer son sortilège et le barrer d’un coup de plume aurait été ridicule. Elle était prise au piège et ne voyait pas vraiment comment échapper à cette soirée de Saint-Valentin. Il ne lui restait plus qu’à trouver une tenue adaptée pour l’occasion.
La recherche en question fut plus difficile que prévu. Elle refusait de porter de nouveau la robe verte qui avait été la sienne lors du bal de décembre. Et la plupart de ses anciennes tenues avaient brûlé avec le château l’an passé. Ses parents n’avaient pas eu les moyens de refaire sa garde-robe au complet. L’une de ses camarades de dortoir accepta finalement de lui prêter quelque chose et Bonnie s’en contenta. Cette robe n’était finalement pas si mal et lui allait plutôt bien, cela ferait l’affaire. A l’heure fixée par la direction, elle rejoignit la Grande Salle qui avait été aménagée pour l’occasion. La décoration était un peu kitsch mais après tout, c’était de rigueur un quatorze février… Parmi les autres élèves inscrits, elle repéra Jace et s’approcha du préfet vert et argent. Peut-être ne serait-elle pas obligée de passer la soirée seule finalement ? Son compagnon d’infortune n’était pas forcément plus à l’aise qu’elle dans ce genre d’occasion, ils pourraient se serrer les coudes.
« Salut Jace ! »
Son enthousiasme fut de courte durée. La directrice prit la parole pour leur expliquer le déroulement de la soirée et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas franchement emballée par le concept. Faire la conversation ne faisait pas partie de ses talents et encore moins avec de parfaits inconnus ! Un peu intimidée, elle tritura machinalement le bord de sa robe. A son tour, elle piocha un parchemin parmi ceux proposés par l’elfe de maison. Elle se tourna vers Jace.
« Tu as pioché qui ? Je suis avec Tom pour l’entrée. »
Le Gryffondor partageait quelques cours avec elle, ils faisaient partie de la même promo. Mais ses connaissances à propos de Chasemane s’arrêtaient là. Qu’allait-elle bien pouvoir trouver à lui dire ? L’objectif lui semblait légèrement hors d’atteinte. Elle espérait qu’il serait plus à l’aise qu’elle ou le temps serait long…
« Bon et bien… A tout à l’heure ! »
Et elle s’élança vers la table. Bonnie était la première arrivée et elle jetait un regard perdu autour d’elle, priant presque pour que Tom ne soit finalement pas venu. Manger en tête à tête avec soit même n’était pas si mal que ça.
Liam s’efforçait de reprendre ses esprits et de redevenir lui-même. De toute façon dans dix ou quinze minutes ce serait terminé et il rencontrerait une autre personne. Oh non pas encore... La soirée lui paraissait interminable, il avait l’impression qu’il était sorti de son dortoir il y a plusieurs heures. Concentre toi Liam ça va rouler tout seul, elle ne va rien te faire ! Bon on peut quand même reconnaitre que c’était parti en live en un temps record, du jamais vu même ! Quand on tombe aussi bat on ne peut que se relever pas vrai ?
Visiblement Jade ne semblait pas à son aise non plus car elle regardait sans arrêts autour d’elle. Cette situation commençait à exaspérer le garçon car il avait l’impression que Jade le faisait passer pour LE problème de la soirée.
C’est bon je ne suis pas si horrible que ça faut pas exagérer !! La déco de la grande salle est bien plus moche que moi alors arrête de tourner la tête ! Et puis ce n’est pas parce qu’on mange une entrée ensemble qu’on va se marier ! En revanche, ce qui est sûr c’est que ce n’est pas parce qu’on grandit qu’on devient plus intelligent, la preuve est devant moi, en chair et en os. Bon il faut que je me calme sérieusement ou je vais tout envoyer balader !
« Pourquoi t’es tout rouge ? Tu fais une crise d’asthme ? »
« Hum... Nan c’est bon ça roule. » Dit Liam en s’efforçant de faire un petit sourire naturel.
« Et puis d’abord, t’es pas au lit ? Qu’est-ce que tu fiches à une soirée de Saint-Valentin, t’as pas genre… dix ans ? »
Liam ouvrait de grands yeux. « Euh... J’ai ONZE ans. Et disons que je ne m’attendais pas trop à ce genre de soirée. Mais je suis plus un bébé tu sais...» en levant les yeux au ciel.
Mais c’est vrai que sa remarque lui faisait prendre conscience de quelque chose. Autour de lui il n’y avait pas beaucoup de 1ère année. Même aucun. Mais qu’est-ce qu’il fichait là ce petit gars ? Deux cas de figure s’avéraient possible. Soit il avait été trop bête et trop naïf en pensant qu’il aurait pu s’amuser ce soir alors que personne de sa classe ne voulait y aller. Ou alors il était en avance et plus mature que les autres c’est pourquoi il espérait sympathiser avec des plus grands que lui. De toute évidence ce soir il avait vu trop grand et il valait mieux choisir la deuxième option pour ne pas éclater en sanglot au milieu de la grande salle.
Bref Jade avait la fâcheuse manie de vouloir le ridiculiser et le faire passer pour un bébé. Ce n’était pas parce que Liam était plus jeune qu’il allait se laisser marcher dessus ! En tout cas c’était ce qu’il se disait. L’air gêné comme si la jeune fille pouvait lire dans ses pensées, il rajoutait : « Hum... Bon on mange ou quoi ? »
« Oh ça oui, j’ai tellement faim que je pense que je pourrais manger un enfant. Oh d’ailleurs tiens, c’est pas la pleine lune, ce soir ? »
Elle souriait de façon maléfique. Liam ouvrait encore de grands yeux mais n’osait plus parler.
Seigneur mais c’est qui cette fille ? Je suis tombé sur la psychopathe de l’école ou quoi ? Manger un enfant ? Pleine lune ? Et puis elle compte quoi sur ses doigts ?? Elle a craqué c’est pas possible autrement !
Enfin l’entrée apparaissait dans les assiettes. Dieu merci il était temps !! Liam se servait tranquillement en saumon fumé en pensant que ses déboires étaient terminés. Mais il n’en était rien car Jade s’était emparée d’une assiette de crevettes et les déchiquetaient littéralement. Très vite il était devenu impossible de détourner le regard de la poufsouffle.
Elle venait d’arracher les yeux de la pauvre bête et les avaient engloutis tel un ogre. Le contraste avec sa tenue vestimentaire élégante était devenu grotesque. Cette situation aurait pu faire rire un bon nombre de personnes. Mais pas Liam. Pas maintenant. Il se figea sur place une fois de plus.
« Mmmh, ch'est délichieux. »
« Euuuuh... Oui je vois ça ahah » avec un petit rire gêné.
La situation devenait intenable, il fallait faire quelque chose. Cette folle était incapable de manger proprement et en plus elle le prenait pour un gamin. D’ailleurs c’était de sa faute si le début de soirée était si catastrophique. Si Jade avait réagi de façon différente tout aurait pu être beaucoup plus agréable pour tout le monde. Le poufsouffle aurait même pu se faire une nouvelle amie ! Mais non Liam avait encore touché le gros lot...
Comme d’habitude, l’école nous réserve bien des surprises. J’ignore pourquoi j’ai signé pour participer à cette soirée. Sûrement que la nostalgie de la soirée de l’an dernier me hantait encore. C’était une superbe soirée, si on oublie l’épisode Artemisia que j’espère vraiment ne pas croiser ce soir. Quand on sait la manière dont la dernière soirée organisée par l’école s’est déroulée, on devrait, logiquement, renoncer à toutes les autres soirées à venir. Eh bien non, une fois de plus, je vais y mettre les pieds, et je ne serais pas seul. Hadley m’accompagnera, c’est vrai, mais pas seulement. Les participants seront nombreux, même les plus impensables.
C’est d’ailleurs ce que je peux constater en arrivant devant la porte de la grande salle. Arriver plus que tard que l’heure habituelle du repas suite à une note précisant de ne pas suivre le mouvement des non participants. S’être vu interroger de question par de jeunes Poufsouffles qui pensaient que j’avais des réponses. Mais les affaires de l’école sont les affaires de l’école, et je n’ai moi-même pas pu étouffer ma curiosité.
Rejoindre Hadley devant la porte, lui offrir un sourire ravie, lui porter un regard fier et émerveillé lorsque je la regarde de la tête aux pieds. Elle est magnifique, tout simplement. Je me sens presque bidon dans mon costume en daim coloré et assortis aux couleurs de la grande salle dont je peux voir les quelques nuances à travers la porte entre-ouverte. Je me sens surtout débile de m’être assortie alors que, de base, je n’aime pas spécialement cette fête. Mais je dois montrer l’exemple cette année, et ça commence bêtement par ça. « T’es très belle. » Lui dis-je tout bas dans un souffle avant de porter mes lèvres aux siennes. J’ose espérer qu’elle se sente à l’aise avec ça.
Nous sommes accueillis par noter directrice et un elfe de maison qui nous tend un sac en tissu léger. Qu’est ce que c’est ce que bordel ? Je vous l’avais dis, on nous réserve toujours des surprises ! Il semblerait qu’il faille qu’on se sépare. En fait, la soirée des amoureux se transforme tout doucement en soirée speed dating. Portant d’abord un regard sur les décos de la salle, je pioche un papier avant de me tourner vers Hadley qui fait de même. « Bon bah, comme toujours, Poudlard a son lot de surprise… On joue le jeu et on se retrouve plus tard ? » Tirer une mine embêtée sur le début, j’accepte rapidement le thème de la soirée que je ne saurais de toute façon pas contester. J’aurais pu faire demi-tour, main dans la main avec Hadley, nous emmener loin d’ici rien que tous les deux, mais je suis du genre à jouer le jeu.
Laisser un baiser tendre sur son front avant de quitter ses côtés et filer droit vers la table qui m’est indiqué pour l’entrée. Je trouve le concept amusant au fond. Je suis un peu deg de ne pas passer la soirée avec Hadley, mais ça m’évitera au moins de dire que j’ai fêté la Saint Valentin avec ma copine. J’ai pas besoin d’une soirée dans l’année pour montrer toute mon affection, et elle le sait très bien. J’espère juste que ça ira pour elle. Si elle a le moindre souci, elle sait que je ne suis pas loin. Je prends place à la table et rejoins un garçon (Florent) visiblement plus jeune que moi et vêtu d’un costume assorti au mien. Génial, je me sens moins seul. Celui-ci se présente rapidement, souriant, avenant. Cool, pour une fois je n’aurais pas besoin de me rendre plus débile que je ne le suis pour installer la bonne ambiance ou mettre quelqu’un à l’aise. Il est plutôt tranquille, et ça fait plaisir, alors je lui sourie, toutes fossettes dehors. « Salut Florent ! Je suis Ollie Lloyd, Poufsouffle en 5ème année ! » Je pars toujours du principe qu'on ne me connaît pas, c'est plus humble « Mais avant que tu n'en dise plus, je préfère mettre les choses à plat tout de suite; mon cœur est prit, il ne se passera rien entre nous. » Dis-je sur la fin pour plaisanter, lui exposant ma paume de main avec une expression qui n'en donne absolument pas l'air. Puis j'enchaîne, moins sérieux, plus souriant, de retour à la normale. « Repas progressif en speed-dating, qui s'y attendait ? » Dis-je avec amusement en regardant la table sur laquelle sera très bientôt disposée une nourriture que j'ai très grande hâte de dévorer. Vous n'avez pas idée comme j'ai faim ! A tel point que je m'en frotte les mains.
Poudlard ne manquait jamais d’idées farfelues, pour ne pas dire dangereuses... Et pourtant, nous nous obstinions, moi compris, à prendre le risque de se faire rôtir ou, qui sait, à mourir d’un coup de flèche de Cupidon. Sans doute, la perspective de passer cette journée seul m’avait poussé à m’inscrire à cette soirée, ou alors m’y suis-je senti obligé en voyant que tous l’avaient fait. Peu importe au final, je ne manquerai pas à mes obligations, quitte à passer une soirée sous le signe de l’enfer.
Mon costume enfilé, je quittais en sifflotant le dortoir des Serpentards, les mains dans les poches. Le sinistre des cachots me convenait le reste de l’année, mais ce soir, un peu de chaleur me ferait le plus grand bien. Retrouver l’atmosphère douillette de la Grande Salle, le sourire de mes amis et les discussions légères... Même si discuter n’était pas mon fort, je comptais sur le côté frivole de cette journée pour délier les langues. Était-ce si égoïste de vouloir passer une soirée normale pour une fois ?
- Salut Jace !
Je me retourne, surpris. Bonnie se tenait devant moi, dans une robe blanche à damner les morts. Elle est belle... Cette pensée se glisse dans ma tête d’un coup et manque de me faire bafouiller comme un enfant. Mais je me reprends rapidement, enfonçant plus profondément mes poings dans mes poches.
- Salut Bonnie !
Je lui souris en baissant les yeux, lui faisant comprendre que c’était tout aussi bizarre pour moi de me retrouver ici ce soir. Heureusement la directrice prend la parole avant que nous n’ayons le temps de nous épancher sur la situation. Vient ensuite le tour des petits papiers, que chacun reçoit avec plus ou moins de contentement. Je suis curieux d’avoir le mien, et aussi curieux de savoir le sien. J’espérais juste qu’elle n’ait pas à se coltiner un de ces extrémistes qui ne manquaient pas au château.
- Moi j’ai... Hadley ? Tu la connais ?
Ce prénom m’évoque vaguement quelque chose, je l’ai déjà entendu quelque part. Je fronce les sourcils... Bon, on verra bien. Je replie doucement le papier et le range soigneusement dans ma poche.
- Je vais essayer de pas t’appeler au secours si je ne trouve rien à dire dès la première bouchée !
Je quitte Bonnie avec un signe d’encouragement et me dirige seul vers ma table. Il n’y a encore personne qui m’attend. Tant mieux, je préfère être celui arrive en premier.
Dernière édition par Jace T. Bolt le Mer 19 Fév - 18:09, édité 1 fois
Azraël S. MacMillan
À SAVOIR Arrivé(e) le : 25/08/2012 Parchemins rédigés : 2892 Points : 8 Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus) Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Misha
Plusieurs tenues jonches mon lit et je reste indécise quant à savoir ce que je vais bien pouvoir mettre ce soir. Je sais qu'en soit, je n'ai pas réellement de pression, Ollie m'aimera quoi que je porte, néanmoins j'aimerai bien ne pas faire de faux pas cette fois-ci. Non pas que ça en était vraiment un l'an dernier, mais disons que face à la tenue d'Artemisia, je faisais vraiment pâle figure. Néanmoins, malgré tout, j'ai tout de même passé ma soirée avec Ollie, alors j'imagine que ma tenue simpliste lui plaisait malgré tout ou en tout cas que ça ne changeait rien pour lui. Et j'imagine que cette année ne fera pas exception. Mais j'aimerai bien, pour une fois, faire quelque chose de bien, être comme tout le monde, ne pas faire la différence parce qu'encore une fois je suis à côté de la plaque. C'est bien de sortir du lot, mais si je pouvais le faire pour les bonnes raisons, ça serait encore mieux. J'ai quelques robes qui sont très jolies, mais je les trouve un peu trop habillées pour l'occasion. Je sais que ma soeur me dirait que ce n'est jamais trop habillée et qu'il faut savoir se démarquer avec de belles tenues, mais je ne suis pas sûre de me sentir vraiment à mon aise dedans. J'ai envie de porter une belle tenue, cela va s'en dire, mais j'ai aussi envie d'être à l'aise, ne pas penser à ce que pourrait dire les autres ou me sentir gênée parce que je suis trop habillée. Et puis ça ne me ressemble pas vraiment et j'avoue que ça me pose problème. Je veux bien devenir populaire ou plutôt essayer - même si, entre nous, cela fait longtemps que je n'ai rien fait dans ce sens, il faut croire que mon envie s'est un peu atténuée - mais de là à m'oublier totalement dans cette entreprise, très peu pour moi. Mon regard se pose sur la tenue que je portais l'an dernier et un sourire se dessine sur mes lèvres. Oui, elle n'était pas si mal cette soirée à bien y repenser et cette tenue était certes simpliste, mais plutôt jolie malgré tout. Et si ... ? Je n'ai pas envie de porter de tenues avec un décolleté plongeant, je n'ai de toute façon pas assez de poitrine pour que ce soit vraiment joli. Mais je pourrais peut-être raccourcir un peu la jupe que je vais choisir, histoire d'avoir quelque chose d'un peu sympa sans en faire trop. Finalement mon dévolu se porte sur un petit chemisier noir à fleur et une robe dans les ton bordeaux. Bordeaux, c'est une déclinaison de rouge, je suis donc dans le thème. La tenue est jolie, sans en faire trop. Je l'accessoirise avec des talons, que j'espère ne me feront pas un mal de chien durant la soirée et qui ne me feront pas tordre une cheville.
Rouge à lèvres rouge pour l'occasion, qui ne tiendra certainement pas toute la soirée, mais qu'importe. Un peu de mascara et de noir pour souligner mon regard bleuté et le tour est joué. Ma coiffure reste aussi simple mais élégante que le reste, en ne m'attachant qu'un seul côté, laissant l'autre livre, ondulant même les cheveux pour l'occasion. Je suis satisfaite de mon reflet, c'est assez élégant, sans en faire trop. J'espère juste ne pas avoir froid, ça serait vraiment le comble. Une fois prête, je descends les escaliers, plus prudente que jamais. Ca serait le comble de se tordre une cheville avant le début du bal. Quand j'arrive en bas, j'attends Ollie vers la porte, un peu à l'écart de la foule pour qu'il me repère plus facilement. Il me complimente sur ma tenue et je lui offre un sourire ravi. "Merci ! Tu es très élégant aussi !" Il n'en a pas trop fait, juste ce qu'il faut pour marquer le coup, sans chercher à en faire plus. Il est resté lui-même et c'est ce que j'aime chez lui. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser et une fois ce dernier terminé, je souris en lui passant un doigt sur sa lèvre inférieure, afin de lui ôter un peu de rouge à lèvres qui s'y est attardé. La soirée aurait pu être parfaite, si on n'était pas à Poudlard. Cette fois-ci, pas d'attaque - en tout cas pas encore - mais une volonté de séparer les couples pour une soirée "rencontre". Je ne comprends pas trop le principe mais j'imagine qu'on n'a pas tellement le choix. Ollie me propose de jouer le jeu et qu'on se retrouve après. Je suis un peu déçue, j'aurai aimé qu'on passe cette soirée ensemble, ce n'est pas comme si on allait pouvoir l'être l'an prochain ou les années suivantes. Mais j'imagine que je n'ai pas tellement le choix, alors je hoche la tête. Je pioche un nom. Jace Bolt. N'ayant aucune idée de qui il pouvait s'agir, je ne pars avec aucun apriori. Nous rentrons main dans la main avec Ollie dans la salle avant de finir par se séparer pour rejoindre nos tables. Je cherche la mienne et quand je finis par y tomber dessus, je constate qu'elle est déjà occupé. Je m'approche, tout en reportant mon regard sur mon papier "Jace ... Bolt ? Bonsoir, je suis Hadley Lewis !" Dis-je en esquissant un sourire, un peu mal à l'aise de cette situation. "Ravie de faire ta connaissance !"
Ah, l’amour ! L’Amour, même ! Avec un grand A. Et avec elle la Saint-Valentin. En grande romantique qu’elle était, Jane adorait cette fête. Elle ne l’avait pourtant jamais réellement fêtée avec qui que ce soit de particulier, mais ça ne l’empêchait pas d’espérer qu’un jour, peut-être, ce serait à son tour de recevoir un bouquet de fleurs de la part de l’être aimé, de rentrer et de découvrir une lettre et une boite de chocolat sur le pas de sa porte, d’entrer et de voir sa maison illuminée de bougies, de pétales de roses recouvrant le sol, d’un diner aux chandelles qui l’attendrait sur la table. Aaaah… C’était beau de rêver. Cette année encore, donc, pas de Prince Charmant sur un cheval blanc aux portes du château dans lequel elle travaillait, mais à la place une petite soirée à laquelle elle s’était inscrite par curiosité. Elle ne savait aucunement à quoi s’attendre, si ce n’est qu’elle y venait juste pour participer à la vie du château et aux activités proposées. Elle n’avait pas été au bal de Noël, il fallait donc qu’elle participe à un autre événement.
Après avoir quitté l’infirmerie, la jeune femme s’était rendue dans son appartement pour se préparer pour l’événement. Elle qui était toujours apprêtée/tirée à 4 épingles, il fallait bien qu’elle s’habille pour l’occasion, il fallait fêter l’Amour ce soir ! Quoi de plus beau ? Elle avait enfilé une robe noire qu’elle aimait beaucoup et dont les manches et une partie du haut était en dentelle. La dentelle, cela donnait toujours un petit côté chic qui plaisait beaucoup à l’infirmière. Elle avait fait quelques boucles légères dans ses cheveux et s’était maquillée très légèrement. Elle n’allait pas chercher l’amour de sa vie ce soir, inutile d’en faire plus que nécessaire.
A l’heure prévue, elle avait rejoint les portes de la Grande Salle, cherchant son bibliothécaire préféré du regard, dans l’espoir d’échanger quelques paroles avec lui avant de découvrir ce qui leur était réservé. Il ne semblait pas être là, et elle fut un peu déçue. Et la directrice fit son apparition. Attentive, Jane écouta chacun de ses mots. Le hasard pour choisir des partenaires, pourquoi pas. Mais elle ne voyait que des adolescents presque… Voilà qui la mettait déjà mal à l’aise. Elle avait pensé que plus d’adultes seraient de la partie… Et aussi que ce ne serait pas forcément des têtes à têtes… Puisqu’il y avait du monde qui s’était inscrit…
Machinalement, imitant les autres, la jeune demoiselle piocha un papier dans le sac de l’elfe, jetant un œil à son numéro de table. Cela ne disait en rien qui allait partager ce tête à tête avec elle. Entrée, plat, dessert, 3 personnes à rencontrer. Et déjà le stress s’installait chez la blonde, lui donnant le rouge aux joues. Elle inspira une longue fois avant de se diriger vers sa table.
Lorsqu’elle y arrive, la table est déjà occupée par un des seuls membres du personnel présent. Ouf ! Un adulte ! Elle ne le connait pas très bien, mais c’est l’occasion, justement ! Un sourire timide sur les lèvres, Jane allait le saluer. Mais déjà, il était debout, la saluant chaleureusement et la complimentant. Le stress redescend d’un cran, ce n’est pas si terrible finalement ! Son sourire s’agrandit, ses joues rosissent.
« Professeur Lindberg, bonsoir. Vous êtes très chic ! »
Il l’est toujours, en fait. Toujours en costume. Elle ne se souvient d’ailleurs pas l’avoir vu autrement. Même lors d’Halloween. Touchée par l’attention du professeur, Jane s’installe, toujours le rose aux joues.
« En effet, je crois que nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de nous parler depuis. Il se passe toujours beaucoup de choses dans cette école. »
C’est une constatation, pas une accusation.
« On se débrouille comme on le peut, ça a été assez stressant, je l’avoue. Mais j’espère sincèrement que la direction lui trouvera rapidement un remplaçant… Puisque je suis encore en pleine formation… »
Elle jeta un petit regard aux autres tables, juste pour avoir une idée de qui pouvait bien se trouver là. Il y avait peu d’enfants qu’elle connaissait. Elle en avait déjà croisé beaucoup, mais elle n’avait jamais vraiment discuté avec eux. Elle repéra Ollie qui quittait une demoiselle avant de retrouver un garçon. Elle avait voulu lui faire un signe mais elle aurait sans doute l’occasion de le croiser plus tard. Elle porta de nouveau son attention sur le professeur qui lui faisait face.
« Et vous, comment vous portez vous depuis la rentrée ? »
Les différentes entrées firent leur apparition sur la table, faisant légèrement sursauter la jeune femme. Jane avait choisi une salade composée légère, histoire de garder autant de place que possible pour la suite. Il aurait été cruellement impoli de ne pas manger en compagnie de ses prochains partenaires.
« Qu’aviez-vous choisi, professeur Lindberg ? »
Tenue de Jane :
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Dernière édition par Jane E. Gray le Lun 24 Fév - 17:35, édité 1 fois
Florent se trouve donc dans la Grande Salle, c'est ici que la fête de Saint Valentin qu'organise la directrice a lieu. Florent s'est pour l'occasion vêtit d'un très beau costume rouge accompagné d'une chemise dans les tons roses. Sur place, le Gryffondor a pu croiser ses deux amies: Hilary et Eliana. En les voyant, le deuxième année n'a pas hésité une seconde avant de les complimenter sur leur tenue tout en faisant une petite blague sur la soirée.
Eliana réplique immédiatement à la remarque du garçon en disant qu'elle est d'accord de rencontrer un Valentin ou une Valentine tant qu'elle ne mord pas. Florent a sur le coup un petit rire mais rapidement il reprend son calme pour écouter le discours de la directrice.
Puis quand Miss Appleton termine de parler, Florent se dirige donc à la table dont il est attribué. Il est le premier à rejoindre le lieu où il prendrai l'entrée. Mais Florent n'a pas longtemps à attendre avant d'être rejoint par la personne avec qui il partagerai l'entrée. Florent le reconnue immédiatement c'est Ollie W. Lloyd, le préfet de Poufsopuffle.
Le deuxième année ne tarde pas une seconde avant de se présenter tout en souriant. Puis à son tour Ollie lui répond en se présentant en donnant son nom et prénom ainsi que l'année à laquelle il appartient. Puis après cette petite présentation de sa part, le préfet ne tarde pas à dire à nouveau:
« Mais avant que tu n'en dises plus, je préfère mettre les choses à plat tout de suite; mon cœur est prit, il ne se passera rien entre nous. »
Florent n'a pas le temps de rétorquer qu'Ollie enchaîne tout en souriant:
« Repas progressif en speed-dating, qui s'y attendait ? »
Florent le regarde en souriant. C'est vrai qu'il n'avait pas imaginé que la soirée de Saint-Valentin se passe de cette façon. Mais c'était peut-être une bonne chose, Florent pourrait rencontrer de nouvelles personnes et peut-être se faire des nouveaux amis ou plus peut être. Enfin pour le peut-être plus, c'était compliqué car Florent au fond de lieu avait l'impression d'être amoureux de son amie Maya.
En y pensant, le Gryffondor aurait aimé la voir durant la soirée et lui avouer ses sentiments. Mais il ne savait pas comment faire. Quand soudain, une idée lui vint, Ollie venait de dire que son cœur était prit. Peut-être pourrait-il l'aider ? Florent ne tarde pas alors à dire au préfet de Poufsouffle:
"Alors c'est sûr que je n'avais pas imaginé que la soirée serait un speed-dating. Oh fait tu as que ton cœur était prit, cela veut sans dire que tu es couple avec quelqu'un."
Je m'arrête de parler une fraction de seconde pour saisir une des entrées qu'on nous propose puis je reprend le cours de la discussion:
"Il y a cette fille en même année que moi, on s'entend super bien et j'ai l'impression qu'on est sur la même longueur d'onde, mais je n'arrive pas à lui avouer mes sentiments. Tu aurais des conseils pour m'aider ?"
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Azraël
Je l'avais évidement remarqué qu'elle était plutôt jolie dans son genre mais disons que tout le reste avait un peu effacé cette réalité. Sans vouloir être désagréable avec elle, on ne peut pas réellement dire qu'elle est un caractère des plus faciles et on retient beaucoup plus son côté psychopathe ou casse-burne que ses beaux yeux et son sourire - sourire qui d'ailleurs n'apparaît que peu et souvent avec des airs carnassier. "Remarqué, si, mais disons que je m'étais plutôt arrêté à ton caractère de merde et ton côté psychopathe !" Répliquais-je avec le sourire. Je n'avais pas encore pris pleinement conscience du réel degré de psychopathie de cette chère Erin. Je la savais sanguine et peu encline a laissé passer la moindre erreur de la part de ses camarades, mais je ne me doutais pas qu'elle était réellement capable de tout, pour assouvir sa soif de sang. J'imagine que c'est mieux pour nous deux que je ne m'en rende jamais vraiment compte ! En attendant, je ne peux m'empêcher de rire quand elle parle de son frère et du plaisir non dissimulé qu'il risquerait d'avoir si jamais j'en venais à émettre ce compliment en sa présence. S'il pouvait réellement faire un arrêt cardiaque, j'en serais le premier ravi et je ne peux m'empêcher de répliquer. "Je ne voudrais surtout pas le priver d'un tel plaisir et serais ravi de pouvoir te réitérer ce compliment en sa présence !" Que pourrait-il faire ? Comment pourrait-il m'empêcher de draguer sa soeur si c'était mon envie du moment ? Je serais curieux de voir ça ! En attendant, nous nous rendons à la soirée et évidemment, rien ne se passe comme prévu. Mais pour une fois, personne ne vient nous attaquer, en tout cas pour le moment, rien ne nous dit qu'un de mes camarades ne va pas péter les plombs et se mettre à nous attaquer pour X ou Y raison.
Ma partenaire de crimes de ce soir m'abandonne dès le début, pour aller rejoindre sa fratrie. Je roule des yeux, un peu agacé et profite de cet instant de liberté pour observer mes camarades. Je vois Jade, avec ses copines et me dis, amusé, que je plains ceux qui vont passer la soirée avec elle. Parce que si elle vous prend en grippe, vous n'avez aucune chance. Ca m'aurais amusé de tomber sur elle, j'imagine que je découvrirai si le hasard a été sympa ou non. Mon regard tombe sur les jumeaux Brown, toujours collés l'un à l'autre, mais je ne vois pas de trace de Bluebell. N'assumerait-elle plus de s'afficher avec son nouveau prince charmant ? Je ricane intérieurement et continue mon observation. Je croise Skyler et suis bien étonné de la voir ici. Madame aurait-elle décidé de se sociabiliser ? Et pour la fête des amoureux en plus ? Décidément, le monde ne tourne pas rond. Je pioche un papier et découvre assez étonné le nom de Mallory. La pauvre petite choute va devoir se séparer de son incestueux frangin. Va-t-elle le supporter ? C'est à ce moment là qu'Erin décide de repointer le bout de son nez et s'amuse déjà de la situation. "Arrête, ça m'excite déjà !" Dis-je d'un ton ironique. Il manquerait plus que j'ai Finn entre les deux et ça serait vraiment une soirée merdique. Quand Erin reprend la parole, elle compte sur moi pour faire vivre un enfer à nos petits camarades pour compenser le fait qu'on ne passera pas la soirée ensemble à le faire en duo. Mon regard parcourt l'assemblé "J'ai aucun doute sur le fait que tous mes partenaires vont déjà être ravi de voir mon nom ! Si ça se trouve, Mallory est en train de tenter de se taillader les veines pour ne pas venir !" Dis-je avec un sourire un brin amusé sur les lèvres. Non pas que je lui souhaitais réellement du mal, après tout je n'avais rien contre elle à proprement parler, mais que voulez-vous, cette chère Erin avait le don de faire ressortir le plus mauvais en moi ! "Allez, bon massacre ! On comptera les points après !" Répliquais-je à ma camarade avant que nous nous séparions pour rejoindre nos tables respectives.
Mallory ne mit pas longtemps avant de me rejoindre. "Mallory !" Répliquais-je à son salut, sans plus de chaleur que le sien. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec elle. On ne pouvait pas dire que c'était le genre de filles qui se mêlait souvent dans la foule, elle ne parlait bien souvent à personne en dehors de son frère et je me demandais comment elle vivait cette situation. Pauvre choute allait-elle s'en remettre de ne pas pouvoir passer sa soirée avec son incestueux frère ? En toute honnêteté, je crois que je m'attendais à un silence de plomb entre nous. J'imaginais que j'allais balancer deux ou trois phrases, pour tenter une ouverture, qui serait accueilli soit par des silences, soit par des grognements ou des "hum" sec ou carrément par un "non mais je t'arrête tout de suite, j'ai pas envie de te parler !" ferme et définitif. Au lieu de ça, elle se mit à me regarder, plongeant son regard bleuté dans le mien. C'était bien la première fois que j'avais la sensation qu'elle me voyait vraiment, mais je ne trouvais pas cela normal. Qu'est-ce qu'elle avait en tête. D'ordinaire les autres n'avaient aucune espèce d'importance à ses yeux, vous comprenez on n'était pas assez bien pour Princesse ! Alors la voir me regarder comme ça, ça me mettais sur mes gardes. La voilà qui commence même la conversation. Ca pue à plein nez. Je suis certainement parano, mais avec l'épisode Finn, j'avoue que j'ai pas envie de prendre trop de risques en ne me méfiant pas. Malgré tout je joue le jeu, juste au cas où elle aurait décidé de faire un effort - l'espoir fait vivre ! "C'est une expérience merveilleuse. Vous êtes tous si chaleureux et accueillant et j'adore risquer ma vie à chaque fois que j'assiste à un événement officiel ! Et toi ? Tu te sens bien intégrée dans cette école ?" Lui dis-je avec toute l'ironie dont j'étais capable. En soit, Poudlard restait une école comme une autre, mais on ne pouvait nier que j'avais encore jamais testé de presque brûler vif lors d'un banquet de Noël, c'était une grande première !
Zola Rylee Shaw “Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Je lui souris et m’installe en face d’elle. Je vois bien qu’elle est gênée par le présent, mais franchement, je ne suis pas peu fier de ce tour de passe passe. Et la voir rougir… Je ne sais pas, ça me fait quand même un petit quelque chose.
Tout comme moi, elle s’attendait à autre chose. Et lorsqu’elle évoque Noël, je ne peux m’empêcher de faire la moue. Noël a été une catastrophe. Et cette attaque ne présageait rien de bon. Mais, très vite, je souris de nouveau.
Je pense que tout le monde espère ça. Noël… Mais ce qu’il faut se dire, c’est que ça s’est passé à l’extérieur de l’école. Je doute qu’on essaie de nous attaquer au sein même de l’établissement. M’est avis que la directrice est plus vigilante que Londubat et qu’elle a pris toutes les précautions nécessaire au bon déroulement de cette soirée… Bien qu’un peu kitch, pour une Saint Valentin… Entre la décoration et le speed-dating… Il n’y a aucune raison pour que cela se passe mal.
Je lui adresse un petit clin d’oeil. Je choisis le tartare de saumon en entrée, friand de poisson. Bon. Passons aux choses sérieuses. Je me doute bien que la directrice n’a pas organisé ça pour qu’on trouve tous notre âme-sœur, surtout que certains ici l’ont sans doute déjà trouvée, mais pour faire connaissance.
Sinon… On est dans la même classe mais je ne te connais pas plus que ça, en réalité, du coup… Parle-moi un peu de toi. Tu aimes quoi ? Quels sont tes hobbies ? Qu’est-ce que tu comptes faire plus tard ?
Je lui lance un sourire encourageant. Je me rends compte qu’elle est timide. Mais, sous ses airs réservés, elle semble en avoir dans le cabochon. Et je suis certain que j’ai en face de moi une fille très intéressante. Et puis, une nouvelle connaissance ne peut pas me faire de mal.
Tenue de Tom :
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Dernière édition par Tom Chasemane le Ven 28 Fév - 17:30, édité 1 fois
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Le hasard est cruel et a essayé de faire des associations que vous n'auriez pas forcément choisies vous-mêmes mais merci de jouer le jeu malgré tout ! ![[EVENEMENT] Joyeuse Saint-Valentin 2738742592](/users/2613/19/96/16/smiles/2738742592.gif)
vous pouvez poster comme bon vous semble ! 
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