RP commun

Festoyons jusqu'à l'aube

Bal de fin d'année

En la détaillant, on se rendait aisément compte que Roxy n'était pas à l'aise avec l'exercice : pourtant, elle avait soigné son apparence et fait son de mieux pour coller à la thématique attendue par le directeur. Dépourvue d'artifice et flottant presque dans ces vêtements trop amples, il se dégageait cependant d'elle un charme subtil et naturel. Hayden se dit qu'elle n'avait vraiment rien à voir avec Daisy Miller, qu'il avait accompagné en se sentant nerveux tant la jeune fille semblait issue d'un autre monde que du sien... Avec la Poufsouffle, c'était comme si tout était plus simple. Il ne se sentait pas jugé à la moindre de ses maladresses, ni scruté avec sévérité. « Woah, tes efforts forcent l’admiration ! On va faire en sorte qu’elle te fiche la paix, cette vendeuse. » lança-t-il en souriant. De toute évidence, en lui proposant de se joindre à lui, il l'avait tirée de sa zone de confort... Mais elle était néanmoins venue, en jouant le jeu. Il balaya du regard l'ensemble de la salle et sentit sa gorge se serrer en apercevant Haley au bras de Misha. Et dire qu'à Noël, c'était lui qui arborait ses boucles blondes... Il songea au mot qu'il lui avait fait parvenir, se demandant si en fin de soirée il aurait toujours le courage de l'affronter. « Euh, pas vraiment. Et toi ? T’as envie de voir quelqu’un ? » demanda-t-il à la jeune fille. Depuis la soirée dans l'une des salles de classe, il la savait proche de la préfète, d'Eléonore... Peut-être serait-elle tentée de les rejoindre un peu plus tard, perspective qui ne le mettait pas bien à son aise. Il chercha Sidney du regard, se demandant si la compagnie de Judith ferait oublier à ce dernier l'absence de Charles...

Quand bien même sa partenaire s'amusait de la situation, tournant en dérision les lubies moyenâgeuses de la direction, il détectait chez elle une certaine forme d'appréhension... Comme si elle se servait de l'humour pour dissimuler un certain malaise. « Un couronnement ? J’te rappelle qu’on a déjà été les sujets de Sørensen et sa clique qui se sont auto-proclamés rois du monde, non merci. » dit-il en grimaçant, observant la sœur Sherwin déambuler avec une assurance non dissimulée. Un an s'était écoulé depuis que cette famille de norvégiens barges avaient mis les voiles et leur héritage malfaisant se rappelait parfois à eux sous la forme de quelques derniers élèves radicaux, qui au grand regret de Hayden, ne quittaient pas l'école assez vite. Avec amertume, il songea à Michaela qui n'avait jamais eu la chance d'entamer sa sixième année, et avec qui il n'avait pas pu profiter de ces quelques mois de liberté retrouvée. Cet été, il irait voir le frère de cette dernière, comme il se l'était promis... Mais pour l'heure, il restait encore quelques heures à passer entre ses murs. Et puisqu'il avait osé porter ce costume brodé presque un peu trop extravagant, autant profiter d'être là... « T’inquiète, dès que ça devient trop… bizarre, ou gênant, on se tire, promis. Mais ça peut aussi être fun, tu sais ! » Il avait presque passé tous ses bals sous une apparence qui n'était pas la sienne, à copier les attitudes d'une autre, à se défaire de son identité au point de parfois oublier qui il était. Venir sous ses propres traits lui avait demandé un peu plus d'audace que d'ordinaire... Et pour cette seule raison, la présence de Roxy à ses côtés le rassurait. « Je peux commencer par vous proposer une rasade de jus de citrouille, madame… ? » proposa-t-il avec un ton trop courtois pour être naturel, jouant le rôle qui lui avait été assigné avec un certain amusement. Malgré le costume dont il était paré, il se sentait paradoxalement défait du masque qu'il portait d'ordinaire...

@Roxy M. Reid

Tenue de Hayden:

rainmaker

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Festoyons jusqu’à l’aube

RP commun

Avec son air de noble pincé et sa couronne de fleurs dans les cheveux, Septimus campait un bien curieux personnage.

— Eh bien, madame, il est temps de donner ce cours de menuet, n’est-ce pas ? proposa le concierge quand il eut emmené sa cavalière sur la piste de danse.

— Avec plaisir, très cher, répondit la jeune femme avant de se fendre d’une révérence aussi élégante qu’elle n’en était capable.

— Fais comme moi et suis-moi, indiqua Septimus avant de montrer l’exemple à l’Owlmaster.

Attentive, celle-ci suivit du regard la série de pas entamée par le sorcier. Lent d’abord pour qu’elle puisse suivre, il accéléra progressivement en voyant que sa partenaire commençait à l’imiter.

Bon, leur couple n’était clairement pas au point pour Danse avec les stars. Septimus était bien trop doué et en osmose avec la musique alors que Victoire, de son côté, se laissait aller à quelques improvisations quand elle commençait à trouver la chorégraphie un peu trop répétitive. La danse n’avait jamais été son point fort ; pas celle qui impliquait une rigueur absolue dans les mouvements, en tous cas.

En revanche, la jeune femme découvrit avec surprise les excellents talents de danseur du concierge. Lui qui pouvait enchainer les maladresses verbales et physiques au quotidien se révélait étonnamment juste dans ses suites de pas et son sens du rythme.

— Tu m’avais caché ce talent, lui reprocha gentiment Victoire. Va falloir que je me mette au niveau si je veux pouvoir te mettre la misère au bal de l’an prochain.

L’Owlmaster avait lâché la fin de sa phrase avec un petit sourire de défi, même si elle savait qu’elle n’était pas vraiment sérieuse. Elle avait beau avoir un esprit compétitif, elle ne se voyait pas prendre des cours de danse pour le seul plaisir de surpasser Septimus. Elle préférait conserver sa spontanéité, et laisser son incontestable victoire au concierge.

En riant, Victoire songea qu’il n’y avait pas de meilleure façon de finir l’année qu’ainsi, à faire la pitre avec un ami sans se soucier du lendemain.

Victoire hulule en crimson.

KoalaVolant

@Septimus Veturia best bro [SUJET COMMUN] Festoyons jusqu'à l'aube ! - Page 3 2738742592

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Festoyons jusqu'à l'aube

Si la nuit nous le permet

N
ous formons, en montant les marches, un bien curieux duo : ma démarche est aussi affirmée que son pas est prudent. Difficile de faire cohabiter nos univers tant les différences qui nous séparent sont légions… mais en me rappelant de mon dernier bal de fin d’année et de mon odieux cavalier, je relativise rapidement. L’attitude de Jin est glaciale, mais au moins son éducation stricte transparaît dans sa manière impeccable de se tenir en société. Dans chacun de ses gestes, il démontre une maîtrise impressionnante de l’étiquette et du savoir-vivre, et c’est tout ce dont j’ai besoin ce soir. C’est étrange, j’imagine que je devrais me formaliser de l’opinion qu’il a de moi, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Après tout, il m'a rendu un fier service en me laissant m'abreuver auprès de lui... Je laisse échapper un léger rire cristallin, tandis que je relève les pans de ma robe blanche pour monter les marches. « Et toi tu es rabat-joie, mais je n’en fais pas un flan ! Comme quoi, tout le monde peut s’adapter. » lancé-je sur un ton léger. Puisqu’on en est à se dire nos quatre vérités, autant se lâcher directement, non ? Et puis de toute façon, il est coincé avec moi jusqu’à la fin de la soirée. Personne ne lui a demandé de me supporter après tout, on a qu’à dire que mon physique compense la compagnie que je lui offre. De mon côté, je veux que Maxton se morde les doigts de ne pas m’avoir invitée plus tôt, alors nous sommes tous gagnants dans cette histoire. Et en parlant de morsure… j’ai un regard discret vers la main de mon partenaire, dont la petite plaie a commencé à se refermer. J’ai encore le goût de son sang en bouche : les quelques gouttes que je suis parvenue à lui extirper ont au moins calmé mes pulsions pour la soirée, c’est toujours cela de pris. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il a pensé de moi quand je me suis réduite à lui formuler cette étrange requête. J’imagine que je le dégoûte… Tant pis, j’imagine qu’on s’y fait. Nous traversons le hall, en contournant la statue de griffon : même les tableaux ont commencé à déserter les lieux. Dans un moment de calme, alors que l’on commence à vaguement entendre les premiers instruments, je brise soudainement le silence : « Je n’ai pas toujours été un monstre. Mais c’est comme ça. » J’ignore comment sont perçus les vampires dans son école japonaise, mais aux Etats-Unis, nous n’avons pas très bonne presse. Je ne m’attends pas à ce qu’il comprenne, de toute façon… La seule chose dont j’ai véritablement besoin ce soir, c’est d’un verre de thé glacé bien frais et de recevoir l’attention de tout le monde qui nous entoure.

Il affirme que son choix de cavalière ne résulte que d’un malheureux concours de circonstance… Je hoche la tête, vaguement convaincue par ses explications. Pauvre chou, il est si fier qu’il ne parviendra même pas à l’avouer ! Nous avons beau être diamétralement opposés, il n’empêche que je connais son souhait de bien paraître en société. « Bon, disons que tu as eu de la chance de tomber sur moi ! » répliqué-je en passent les portes menant à la salle de bal. Les premières élèves que je croise confirment aussitôt ma théorie… La plupart des filles ici sont tout juste moyennes, donc quitte à devoir se contenter d’une cavalière transparente, autant directement aller se chercher une carafe d’eau. Ce n’est pas pour me vanter – bien que ce soit très tentant -, mais tous les garçons avec qui je suis sortie se sont accordés à dire que j’étais inoubliable, dans le bon et le mauvais sens du terme. Jin est hélas trop obtus pour s’en rendre compte, mais si je n’avais pas accepté son invitation, il aurait sans doute dû se rabattre sur une cavalière au charisme d’une truite. Disons donc que quelque part, je l’ai aidé : c’est mon côté Marraine la bonne fée. Quand bien même mon interlocuteur demeure une statue de glace, il ne manque pas l’opportunité de lui rappeler combien je lui suis redevable… Je passe distraitement ma langue qui le bout de mes crocs, qui ont pratiquement disparu dans mes gencives. « Et tu auras tout le loisir de me le rappeler à la rentrée, je suis partie pour rester dans le coin encore un bon bout de temps. » Je ne me suis même pas présentée aux examens, le redoublement n’est donc pas une option… Je dois me faire à l’idée que j’aurais éternellement seize ans et qu’il m’est par conséquent interdit de vieillir trop vite. Or, tant que je n’ai pas accompli ma mission ici, je compte bien rester élève… Aux côtés du Serpentard, je traverse la salle en évitant tout contact indésirable avec les autres, maintenant une certaine distance avec eux. Ma démarche est fluide, mes jambes s’articulent harmonieusement à chaque foulée, laissant flotter autour de moi le bas de ma robe blanche comme une corolle en fleur. La tête relevée, le menton droit, je rejette mes épaules en arrière en invitant mon partenaire à se calquer sur mon rythme : à ma surprise, Jin relève le défi avec aisance, avec une rigueur presque militaire. Je suis sûre que si nos yeux se croisaient, je lirais dans l’expression de son visage mille et un reproches… J'ignore si Maxton a déjà reçu sa coupe, je ne le vois pas dans la salle. Avec un regard indifférent pour les bannières colorées qui sont accrochées au-dessus de nous, Et c’est ainsi que nous voilà plantés là, au beau milieu de la piste. Autour de nous, les corps s’élèvent et se rapprochent, s’étreignant furtivement avant de se séparer à nouveau… Je me mords la langue, et incline la tête en direction de mon partenaire. « Bon, qu’est-ce que tu attends pour me faire danser ? » Puisqu'aux dernières nouvelles je ne suis pas venue compter les cendres dans la cheminée ou m'empiffrer de petits fours, je considère qu'il est plus que temps de nous donner en spectacle.

@Jin Kyung Seo

black pumpkin

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Violet & @E. Adrian Leonhart

Elle n’avait pas mis les pieds dans le plat, finalement. Adrian lui assura que ce que lui avait dit Murphy était faux et qu’il ne fallait pas la croire, ce qui restait un peu confus pour Violet, car elle avait du mal à comprendre dans ce cas-là pourquoi la jeune Serpentard avait autant voulu qu’elle lui tienne compagnie. Cependant, elle décida de ne pas insister ; après tout, ça ne la regardait pas. Sûrement que le fantôme ne souhaitait pas tout lui raconter, ce qui était compréhensible, pourquoi se confierait-il à une inconnue ? Elle hocha donc la tête et répondit simplement :

« D’accord. N’en parlons plus, alors. »

Puisque le sujet était clos, Violet songea peut-être à faire un tour, souhaiter de bonnes vacances à quelques personnes et partir, le plus tôt serait le mieux. Mais elle n’en eut pas le temps, car elle fut surprise par une question d’Adrian. Il voulait savoir si elle était simplement là par pitié. Alors ça… Elle n’était pas sûre d’avoir déjà ressenti de la pitié pour quelqu’un, en fait c’était même à peine si elle connaissait réellement l’empathie, même pour des amis proches, alors pour un garçon déjà mort à qui elle n’avait jamais parlé auparavant, c’était presque absurde. Aurait-elle dû ressentir de la pitié ? Parce que Murphy lui avait dit qu’il n’avait pas le moral ? C’était peut-être un peu fort.

« Non… »

Est-ce qu’elle pouvait lui dire qu’elle était vraiment venue avec lui seulement pour rendre un service à une amie ? Ou est-ce qu’il le prendrait mal ? Ses yeux fuirent un instant, une toute petite demi-seconde, durant laquelle elle eut un très bref aperçu de la Grande Salle à ce moment-là, avec tout ce monde, toutes ces personnes en tenues médiévales, parfois en couple, parfois seules, qui dansaient, ou mangeaient, ou parlaient, ou parfois les trois à la fois, et c’est pendant cette toute, toute petite demi-seconde que Violet réalisa quelque chose de très important. Elle répondit finalement, reportant ses yeux noirs sur le visage transparent du fantôme :

« J’avais déjà prévu de venir, de toute façon. Alors autant que ce soit avec toi. »

Même si ce n’était pas vraiment le cavalier qu’elle avait espéré. Au moins, elle rendait service à Murphy, et en prime, ils ne pouvaient même pas danser, ce qui pour Violet était carrément un avantage, car se déhancher sur la piste de danse ne comptait pas franchement parmi ses activités favorites. Elle hocha la tête pour appuyer ses paroles puis ajouta :

« Et puis, ce n’est pas si mal que l’on se rencontre enfin. Je ne sais pas si Murphy t’a dit, mais je viens l’aider de temps en temps avec ses expériences. Je connais ses projets, je les trouve fascinants, ce serait fou de les voir se réaliser grâce à ses recherches. »

Après tout, Adrian était le sujet principal de ces expériences, puisqu’il s’agissait de chercher à le ramener à la vie, et même si Violet était plus intéressée par le procédé en lui-même que par le sort du fantôme, ce n’était que logique qu’ils finissent par se croiser à un moment ou un autre. Elle était d’ailleurs plutôt curieuse de connaître son point de vue sur le sujet.

code by exordium.

Festoyons jusqu'à l'aube

Murphy au bal de fin d'année

La robe qu'elle portait était bien loin d'être confortable ou de lui offrir une parfaite aisance dans ses mouvements... Elle savait que les premiers pas de danse ne tarderaient pas à révéler sa maladresse et qu'elle avait grand intérêt à prendre garde à sa descente des marches. Malgré tout, le sourire que lui offrit son cavalier lui fit se dire que cette prise de risque en valait nettement la peine. « Merci… ! » répondit-elle, les joues rosies de plaisir. C'était la première fois qu'un garçon lui disait qu'il la trouvait jolie, ce qui montrait que ses efforts avaient porté leurs fruits. Avec une pudeur naturelle, elle réduisit la distance qui la séparait de lui pour s'emparer de son bras. Sa chaleur était réconfortante, si bien qu'elle prit avec lui la direction des escaliers avec la certitude qu'elle passerait une soirée formidable. A plusieurs reprises il avait manifesté son intérêt pour son frère ; peut-être que la soirée les amènerait à finalement se croiser... « Il boude, en quelque sorte. Mais t’inquiète pas, je le connais par cœur, ça finira par lui passer. » déclara-t-elle sans laisser transparaître l'ombre d'une incertitude. Elle oublia également de mentionner qu'elle avait fait en sorte qu'il soit accompagné, si ses plans fonctionnaient comme elle l'avait imaginé... Son frère serait sûrement réfractaire à l'idée en premier lieu, mais elle avait envie de croire que le courant finirait par passer avec Violet et qu'il oublierait bien vite cette Serdaigle dont il s'était entiché en début d'année. Il méritait tellement plus que ce que son existence d'ectoplasme pouvait lui offrir, et Murphy ne pouvait s'empêcher de songer qu'elle aurait peut-être mieux fait de camper son laboratoire pour tenter de nouvelles expériences si elle souhaitait qu'il sorte de cet état au plus vite. Malgré tout, elle avait choisi le bal, et de profiter de la soirée aux côtés d'Azraël en se promettant qu'en rentrant, elle redoublerait d'ardeur dans ses recherches.

Étrangement, elle se sentait presque un peu plus nerveuse que d'ordinaire. Ce n'était pourtant pas la première soirée qu'elle passait en compagnie d'Azraël, mais ce soir elle avait particulièrement envie que tout se passe bien. En ce qui concernait sa soeur et sa cousine, Murphy ne connaissait ces dernières qu'à travers les dires du jeune homme, et pour les avoir aperçus ensemble dans les couloirs de l'école. Ils avaient l'air proches, tous les trois... Parfois, elle se surprenait à envier la complicité qui les unissait. Malgré tout l'amour qu'elle avait pour Adrian, la mort était parfois une barrière difficile à franchir... d'où son envie profonde de faire changer les choses. « Peut-être qu’elles craignaient de pas trouver de cavalier potentiel si t’étais dans les parages… Et puis, elles pourront te raconter leur soirée pendant les vacances ! » suggéra-t-elle en souriant. Il les croiseraient peut-être à proximité du buffet, de nombreux groupes d'élèves s'y étaient agglutinés... Avec la foule, il était difficile d'évoluer dans la salle sans jouer des coudes ou faire preuve d'une remarquable souplesse. Elle chercha Lilith du regard et la trouva un peu plus loin, au bras de Shayne Williams, avec qui elle avait une relation compliquée. Ce n'était pas que ce garçon lui était antipathique, mais il l'agaçait parfois : notamment parce qu'il lui avait arraché la victoire au Quidditch... Et qu'alors que son père était un éminent potionniste, il ne se montrait pas à la hauteur de ce dernier. C'était comme s'il n'était pas conscient de la pression qui devait poser sur ses épaules. « Non, l’attrapeur de Gryffondor lui a proposé d’y aller avec elle… » commença-t-elle en montrant à son partenaire le duo formé par sa meilleure amie et le jeune homme qui l'accompagnait. « Mais je lui ai promis que je te présenterais à elle, alors… tu voudras bien qu’on aille la voir, en fin de soirée ? Elle serait ravie de faire ta connaissance, je suis sûre ! » demanda-t-elle en clignant des paupières, espérant qu'elle aurait gain de cause. Comment ne pourrait-elle pas l'apprécier ? Azraël semblait naturellement doué pour mettre ses interlocuteurs à l'aise et sa gentillesse gagnait à être connue. Enfin, étant donné le flou qui entourait leur relation, le présenter à tout son entourage était peut-être un peu prématuré... Mais Murphy se sentait prête à sauter ce pas. Ce n'était pas bien grave s'ils ne collaient pas à une étiquette : sa seule présence était profondément rassurante, elle avait seulement envie de garder son bras enroulé autour du sien.

@Azraël S. MacMillan

Emi Burton

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Murphy's law

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