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Serdaiglons nous les coudes !
Nikita N. Yaga

Nikita N. Yaga



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Message(#) Sujet: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyDim 3 Avr 2022 - 15:07

Sorensen pouvait bien accumuler les mesures punitives, il allait rapidement se rendre compte qu’à Poudlard « une aide était toujours offerte à ceux qui la réclamait » et cette phrase, prononcée à plusieurs reprises par Harry Potter comme un mantra durant ses interviews, n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le jeune Blaze, alors même pas encore élève à Poudlard, l’avait prise au pied de la lettre et gardée dans un coin de sa tête tout au long de sa scolarité. Contre le corps enseignant, contre les forces du mal, l’école donnait à ses occupants les moyens de se défendre par eux-même. Et lui même pouvait être un de ces moyens.

La brigade avait un angle mort que Blaze avait remarqué dès le premier jour : elle ne comportait aucun Serdaigle. Ce qui concrètement signifiait que dans sa maison, c’était lui, le préfet, qui gardait le contrôle. Et il n’allait pas se priver de le rappeler à l’impudente direction. D’ordinaire sainte-nitouche, le genre d’élève souriant et bien peigné à qui on aurait longtemps donné le bon dieu sans confession, Blaze avait depuis quelques temps remisé au placard cette image hypocrite de gentil garçon pour assumer son caractère de trublion. Difficile de rester longtemps discret avec l’infamant grade acier accroché à sa veste, tant pis, ça lui donnait un côté « bad boy », il aimait bien cela.



Le rendez-vous avait été envoyé à tous les élèves de la maison sous forme d'une lettre succincte*. Une réunion d’urgence dans la salle commune de Serdaigle, avant que celle-ci ne leur soit rendue inaccessible d’une manière ou d’une autre. Mine de rien, il restait encore le préfet de cette maison et cela lui conférait une certaine autorité sur ses membres. Enfin, tant que personne ne jouait les rebelles du dimanche.

Nonchalamment assis dans un des grands fauteuils centraux, près de l’âtre, les jambes croisées, Blaze accueillit un à un les étudiants qui avaient répondu présent à son appel, qui d’un sourire, qui d’un geste de la tête, qui de quelques mots amicaux. Il savait y faire pour rappeler aux autres que malgré ses crasses, son amitié pouvait être précieuse et restait ce petit fond sympathique chez lui qui vous faisait assez vite oublier qu’il pouvait être un parfait salaud quand l’occasion se présentait.

- « Salut tout le monde, merci d’être venus. Je vais la faire courte, vous avez vu qu’une partie des étudiants vont changer de dortoir j’imagine ? »

C’était parfaitement rhétorique, l’annonce de Sorensen était le sujet de discussion principal de toute l’école depuis qu’elle avait été clouée sur le panneau d’affichage dans le hall.

- « Je vais être honnête avec vous : ça me va pas. On est une maison, une équipe, on est soudé, j’ai toujours voulu insister là-dessus depuis que je suis préfet. Malgré nos différences de caractère, malgré nos histoires, nos opinions… on est tous Serdaigle ! Notre force, c’est notre solidarité. »

Il secoua la tête, l’air à la fois désolé et agacé.

- « Envoyer une partie d’entre nous dans un dortoir à part, c’est nous diviser. Ça me plaît pas du tout, et je parle même pas pour mon cas, avec mon badge je peux aller partout, mais est-ce qu’on va laisser des premières années tous seuls avec des inconnus ? Et l’esprit de groupe alors ? Les plus anciens qui aident les plus jeunes, les devoirs, les sorts ? On va faire une croix sur tout ça ? Moi je dis non. »

Il prit le temps de laisser promener son regard sur chacun des élèves présent, comme pour les prendre à parti.

- « Si vous aussi vous pensez qu’on peut pas laisser faire ça, je vous le dis cash, je suis prêt à mettre en place un moyen de resquiller. Pour le bien de la collectivité, mais pour ça faut que tout le monde joue le jeu, alors est-ce que vous êtes avec moi sur ce coup là ? Ou bien est-ce qu’on va laisser Serdaigle se faire détricoter et diviser sans réagir ? »


@Serdaigle
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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyDim 3 Avr 2022 - 15:34



Serdaiglons nous les coudes



Je ne sais pas s'il est très courant de faire des réunions de maison. En tout cas, à part pour les traditionnelles fêtes de rentrée - auxquelles je ne participe pas - je crois que je n'ai jamais vu les Serdaigles être tous réunis par leur préfet. Aussi, quand j'ai lu le petit mot dont j'étais destinataire, j'avoue que j'ai un peu flippé. Même moi, j'ai un peu compris ce dont il allait être question : les mesures anti-bombes décrétées par le directeur. Je ne suis pas concernée, étant encore dans le grade argent, mais de nombreux Serdaigles vont devoir quitter leur dortoir pour aller s'installer au deuxième étage. Heureusement, Harriet n'en fait pas partie. J'espère la voir à la réunion. En tout cas, moi, j'y serai. Je n'ai pas tellement l'impression d'avoir le choix. Puis, notre préfet est quand même méga intimidant. Blaze est en sixième année, il joue au Quidditch, a de super notes et sort avec la capitaine de l'équipe de Serpentard. Je trouve ça méga cool.

Je me trouve dans la salle commune à l'heure indiquée dans le courrier. Nous sommes nombreux à avoir obéi. Notre préfet se trouve dans un des sièges qui se trouve près de la cheminée. Mon coeur s'accélère à la vue des flammes qui dansent. Je préfère ne pas m'approcher, tant pis si cela parait malpoli. La foule est dense dans la salle commune, je ne me sens pas à mon aise. Je reste donc au fond de la pièce et en profite pour boire plusieurs gorgées d'eau. Je cherche du regard un visage familier, celui d'Harriet. Quand j'aperçois enfin la quatrième année, je joue timidement des coudes pour réussir à la rejoindre. « Salut. » Ma voix est toute timide, à peine audible au milieu du brouhaha. Ce dernier se meurt aussitôt lorsque Blaze prend la parole. Il a vraiment beaucoup de charisme.

J'écoute les paroles du préfet sans rien dire. Pour une fois, je suis totalement concentrée. Je sais bien que la situation est grave et pas très juste, mais qu'est-ce que je peux y faire ? Même si je voulais aider, ça finirait certainement en catastrophe. La solidarité, l'union, tout ça ... Je n'arrive pas à savoir si je suis d'accord. Je n'ai pas l'impression d'être un maillon solide d'une chaine ni même une entité formant un tout. J'ai plutôt l'impression d'être un électron libre, je ne suis même pas certaine de graviter autour du noyau dur de notre maison. Lorsque le préfet annonce qu'il a un plan pour contrer le directeur et nous demande si nous sommes avec lui, je ne réponds pas. Je lance juste un regard à Harriet. J'attends de voir ce qu'elle va faire, elle.

@N. Harriet Karmali
(c) Liliana
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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyDim 3 Avr 2022 - 17:39



( Serdaiglons-nous )
Les yeux humides, je quitte l’Infirmerie sur la pointe des pieds, ombre parmi les ombres. Je ne veux pas me faire voir, je ne veux pas qu’il me voie. Le petit oiseau s’est brisé les ailes et le terrible poète lui en a arraché une plume pour tracer des vers incisifs, dans un mélange d’encre et de sang encore frais. Il semble dormir, silhouette pâle encadrée de blanc. Il est beau. D’une beauté angélique qui réveille un frisson glacé le long de mon échine. Il a l’air si paisible, si innocent, j’en viens presque à me dire que ses yeux n’ont jamais abrité cet éclat de folie violente. Que ses mains n’ont pas… Je déglutis et je me détourne, sans un bruit, je continue mon chemin vers la sortie. Et s’il se retourne, et s’il lève les yeux vers moi ? Encore quelques pas et je suis libre. J’inspire quelques secondes, j’expire lentement, et je prends la direction de la Salle Commune.

J’étais déjà à l’Infirmerie depuis la veille quand les murs se sont mis à trembler et le sol semblé se soulever. Il y a eu comme une seconde de flottement et puis une agitation qui est allée en empirant. Jusqu’à ce qu’ils apportent les blessés. Je ferme les yeux pour chasser les images de ses boucles brunes et le sang qui maculait ses vêtements. Comment puis-je encore ressentir une forme de compassion et d’inquiétude pour lui ? Après ça ? J’ai envie de vomir. Prise d’un léger vertige, je prends quelques secondes pour m’adosser contre un mur et inspirer de nouveau, longuement. La Salle Commune pour seul objectif, je reprends mon chemin.

Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais — après tout, c’est la Tour Privilège qui a été victime de l’explosion — mais je trouve les couloirs presque… normaux. Peut-être un peu plus vides, et encore. Il y a bien une tension qui couve dès que je croise quelqu’un, mais je me demande si je l’aurais relevée sans rien savoir des événements récents. Arrivée devant le heurtoir, je réponds à son énigme d’un ton monotone. J’ai envie de me glisser sous mes draps et de m’y perdre, de ne plus penser à rien. Mais avant ça, prendre des nouvelles de Sidney, m’assurer qu’il va bien. Il n’a aucune raison de graviter vers le lieu de l’explosion, mais qui sait ? Elinette, aussi. Aucun des deux ne faisait partie des corps amenés à l’Infirmerie mais j’ai besoin de les voir, de mes propres yeux.

Assis dans un fauteuil près de la cheminée, je repère notre Préfet. Toujours aussi sûr de lui, toujours aussi… je crois que c’est de l’arrogance. Quelque chose qu’il possédait déjà lorsqu’il nous a entraînés dans la Forêt Interdite, au tout début de l’année, et dont je le vois constamment paré. Peu importe. Je compte passer mon chemin, ma main gauche se déposant machinalement sur mon bras droit, comme pour le soutenir alors qu’il n’y a plus rien. Plus aucune douleur, pas la moindre trace de blessure… Mais je trouve étrange que plusieurs élèves soient présents, dans un mélange pesant de silence et de chuchotements bruyants, tous tournés dans sa direction. Dans un coin plus reculé, j’aperçois Sidney. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » je lui demande en arrivant à sa hauteur. « Tu vas bien ? Cette explosion… Tu n’as rien ? » Il n’a pas l’air d’aller bien du tout, son visage est le théâtre d’émotions complexes et d’une humeur étrange, mais n’est-ce pas le cas de bien du monde en ce moment-même ?

De seconde en seconde, la pièce se remplit. Je viens donc de mettre les pieds dans une sorte de réunion d’urgence, une cellule de crise suite aux événements qui s’enchaînent vite, trop vite. Un visage familier se dessine à nos côtés. J’accueille Elinette avec un sourire, rassurée de voir qu’elle semble aller bien, elle aussi. Je n’ai pas le temps de m’en assurer, à peine celui de lui retourner un Salut soulagé, que la voix de Blaze s’élève, poussant toutes les autres au silence. L’étonnement succède rapidement. Comment ça, quitter nos dortoirs ? Mon regard noir passe de Sidney à Elinette, espérant que l’un des deux puisse m’éclairer. Naturellement, le Préfet m’inspire une antipathie aigue. Je préfère me tenir loin de lui et le côtoyer le moins possible. Il y a quelque chose, chez lui, qui me déplaît, sans que je sois capable de mettre le doigt dessus. Rien de plus qu’une première mauvaise impression et les dires de Misha n’y changent pas grand-chose. Mais pour une fois, je crois que je pourrais être d’accord avec lui. « T'es concerné ? Vous êtes concernés ? » je demande à mes deux camarades. Je nage en pleine incompréhension, même si je pense saisir l’idée principale. Le reste m’échappe. C’est quoi, cette école ?


@Sidney Driscoll
@Elinette S. Rosier

( Pando )
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyDim 3 Avr 2022 - 18:12

Serdaiglons-nous les coudes !
discours du dictateur
ft. @N. Harriet Karmali, @Elinette S. Rosier, Sidney Driscoll & les autres
Le mot est bref mais efficace. Je laisse mon doigt sur la signature pour ne pas la voir, me voiler la face le plus longtemps possible. Je fais ce que je peux pour l'éviter. Depuis l'autre jour, je deviens un expert à ce jeu-là, j'ai presque l'impression de sentir sa présence avant de le voir. Comme si l'instinct de survie faisait des miracles et que je développais des dons surprenants... Mais la partie de cache-cache a l'air mal partie ce soir. Parce qu'il nous attend. J'arrête pas de relire le mot depuis tout à l'heure. J'ai mal au ventre. Aucune envie d'y aller... Je sais d'avance de quoi on va parler : du nouveau dortoir. Et y'a sûrement pas grand chose à en dire. Depuis que tous les tableaux se sont mis à hurler qu'il y avait des blessés, que l'explosion a fait trembler toute une partie du château et que c'était la panique partout, j'ai l'impression de vivre dans un univers parallèle. C'est un cauchemar. Juste un cauchemar. Ça ne peut pas être réel. Personne n'a pu vraiment essayer de tuer des gens dans une école. Je suis pris d'un vertige rien qu'à y repenser. On respire et on se reprend. Y'a pas le choix de toute façon. Et je préfère éviter de me remettre à pleurnicher comme la dernière fois, j'ai pas envie que... Un frisson désagréable me court dans le dos. Je froisse le mot sans poser les yeux sur la signature et le fourre dans ma poche. C'est un truc d'école. Juste un truc d'école. C'est tranquille. C'est tranquille... Je vérifie que Gus est bien dans mon sac de cours et le ferme correctement avant de le poser sur mon lit. Je ne sais pas trop comment ça va se passer. Est-ce qu'on aura le droit de prendre toutes nos affaires...? J'imagine qu'il va nous en dire plus... Je respire un grand coup pour me donner un courage que j'ai clairement pas et referme la porte de mon dortoir derrière moi.

Il y a déjà pas mal de monde quand j'arrive dans la salle commune. Je commence à repérer quelques visages... je me demande combien vont déménager aussi. Si je pouvais comprendre d'avoir été mis grade bronze vu mes notes un peu nazes, j'ai du mal à comprendre pourquoi ça me tombe dessus, ça... J'ai rien fait du tout. Je descends les dernières marches et reste malgré tout près de l'escalier. Prêt à prendre la fuir en cas de souci. Un geste bizarre et je fuis... même si je sais d'avance que c'est rien d'autres que des belles paroles que je tiendrai pas... et que la fuite dans les chambres, c'est clairement minable niveau sécurité... Peu importe. Y'aura pas à fuir. Y'a du monde, ce soir. Tout va bien. Et comme pour me le prouver, Harriet sort de nulle part et vient se poser à côté de moi. Je fais ce que je peux pour lui adresser un sourire mais je ne suis pas sûr que ce soit très convaincant. Je me sens pas très à l'aise, ici. J'ai envie de remonter. Je ne veux pas l'écouter, je sais qu'il va encore nous la faire à l'envers.

Qu’est-ce qu’il se passe ?

Je hausse les épaules et sors le mot de ma poche. Je n'en sais pas plus que ça. Réunion de maison. Rien de plus. Alors je fais comme tout le monde et j'attends.

Tu vas bien ? Cette explosion… Tu n’as rien ?

Je secoue la tête sans savoir si je réponds à sa première ou à sa deuxième question... Les deux, sûrement. Non je ne vais pas bien et non je n'ai rien. Je n'étais pas près de l'explosion... J'espère seulement que Charles non plus. Je lui ai écrit mais pour l'instant j'ai pas eu de réponse. Je pose sur elle un regard assez insistant pour laisser entendre un « et toi, ça va ? » silencieux. Et c'est à peu près là-dessus qu'une fille nous rejoint. Elle a l'air de connaître Harriet. Ça m'étonne pas, elle doit avoir tellement d'amis... Je ne sais toujours pas pourquoi elle perd son temps avec moi alors qu'elle aurait sûrement mille et une personnes plus cool à rejoindre. La fille lâche un « salut » discret auquel je réponds par un signe de tête gêné. J'aurais préféré qu'on me laisse tranquille, ce soir. C'est peut-être méchant mais... mais leur compagnie me pèse. J'ai pas envie de me forcer à avoir l'air sociable alors que c'est toute ma vie ici qui est en train de se barrer en morceaux. Et comme si ça n'était pas déjà suffisant, sa voix vient couvrir les murmures qui se baladent dans la salle. Je ne peux m'empêcher de me crisper en l'entendant. Mon regard glisse sur lui, sur son assurance, sur son arrogance, sur son allure fédératrice... sur sa chemise qui me rappelle de mauvais souvenirs, ses mains qui m'en rappellent de pire encore... J'étouffe, tout-à-coup. Je le déteste. Je le déteste tellement... et ça sonne faux.

Salut tout le monde, merci d’être venus. Je vais la faire courte, vous avez vu qu’une partie des étudiants vont changer de dortoir j’imagine ?

Je baisse les yeux, m'appuyant tant bien que mal contre le mur derrière moi. C'est la pire année de ma vie, vraiment. Il faut que j'écrive à Maman pour qu'elle vienne me chercher. Je refuse de rester ici une semaine de plus. Ça devient n'importe quoi. J'ai fait ce que j'ai pu pour tenir, je vous jure, j'ai fait tous les efforts du monde... mais la maison sera forcément mieux ! Je m'en fiche d'être nul en magie ou de jamais devenir un sorcier... au moins, je serai en sécurité !

Je vais être honnête avec vous : ça me va pas. On est une maison, une équipe, on est soudé, j’ai toujours voulu insister là-dessus depuis que je suis préfet. Malgré nos différences de caractère, malgré nos histoires, nos opinions… on est tous Serdaigle ! Notre force, c’est notre solidarité.

Il me donne envie de vomir. On est pas soudés, on est pas une équipe, on est pas solidaires... Il joue juste avec nous quand il a rien d'autre à faire... Il continue mais, à côté de moi, Harriet se fait entendre discrètement :

T'es concerné ? Vous êtes concernés ?

Durant une seconde, je ne réagis pas. Comme si le fait de faire comme si de rien n'était pouvait arranger les choses... Mais finalement, je m'efforce de hocher la tête. Oui, je suis concerné... mes affaires sont prêtes, même si je ne sais pas vraiment où on nous emmène. Au deuxième étage... mais c'est vague.

...pas du tout, et je parle même pas pour mon cas, avec mon badge je peux aller partout, mais est-ce qu’on va laisser des premières années tous seuls avec des inconnus ? Et l’esprit de groupe alors ? Les plus anciens qui aident les plus jeunes, les devoirs, les sorts ? On va faire une croix sur tout ça ? Moi je dis non.

« Je ne parle pas pour mon cas »...? Sur le coup, je ne réalise pas, c'est seulement en repassant cette phrase dans ma tête que quelque chose cloche. J'ai sûrement mal compris. J'espère avoir mal compris... Je suis prêt à prier pour avoir mal compris... Est-ce que... est-ce qu'il doit changer de dortoir aussi ? Est-ce qu'il va être dans... dans mon dortoir...? Mon estomac se serre brusquement, la panique me tombe dessus. Non, non, non ! Si j'étais prêt à prendre sur moi pour le déménagement, même si ça m'angoisse un peu et que je trouve ça injuste je... je veux pas être enfermé nuit et jour avec lui. Ils peuvent pas faire ça ! Ils ont pas le droit !

Si vous aussi vous pensez qu’on peut pas laisser faire ça, je vous le dis cash, je suis prêt à mettre en place un moyen de resquiller. Pour le bien de la collectivité, mais pour ça faut que tout le monde joue le jeu, alors est-ce que vous êtes avec moi sur ce coup là ? Ou bien est-ce qu’on va laisser Serdaigle se faire détricoter et diviser sans réagir ?

Le silence qui lui répond fait bourdonner mes oreilles. Je suis sous le choc. Des semaines entières passer à l'éviter, réduite à néant. Il va être là, partout, tout le temps... Et je vais être littéralement à sa merci. C'est pire qu'un cauchemar, c'est un Enfer.
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Amelia I. Ferguson

Amelia I. Ferguson



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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyDim 3 Avr 2022 - 19:05


   
Serdaiglons-nous les coudes
Judith & Serdaigle

   

« Malbrough s’en va en guerre…  »

Difficile de passer à côté de l’ambiance survoltée qui régnait au château en ce moment. D’un autre côté, étant donné les circonstances, l’inverse aurait été étonnante. Pour ma part, j’avais repris mon petit bonhomme de chemin, sans trop me soucier de ce qui arrivait aux autres. Sans surprise diriez-vous ? Sans doute. Je n’étais pas connue pour ma grande humanité et cela ne me faisait ni chaud ni froid. En réalité, je n’aurais pas détesté punir le ou les responsables de ces événements. Ce n’était pas tant pour les quelques bleus et la méchante coupure que j’avais récoltés mais plutôt pour l’état dans lequel se trouvait Junior d’Archambault. Je n’avais pas beaucoup d’amis et je n’aimais pas vraiment qu’on y touche. Enfin, ami, c’était un bien grand mot. C’était davantage celui de mes aînés. De ma soeur précisément. Mais qu’importait. Le voir gésir ainsi que le sol m’avait remué les tripes bien plus que de raison. Hors de question d’avouer cela à qui que ce soit bien entendu, la harpie me l’aurait fait payer bien trop cher.

Trouver les coupables, d’accord. J’étais cent pour cent pour. Mais la méthode employée par la direction, dont mon grand-père était à la tête, me laissait dubitative. L’histoire avait prouvé maintes et maintes fois que de punir toute un groupe pour les crimes de quelques uns donnait rarement de bons résultats. Je me gardais bien de donner mon avis. Personne ne me le demandait de toute manière. Et puis, ce n’était pas moi le cerveau de la famille après tout… Et j’avais appris depuis bien longtemps à tenir ma bouche fermée si je ne voulais pas finir criblée de reproches avant la fin du repas. Entre Erin qui ne se lasserait pas de répéter à quel point j’étais stupide et mes frères qui aimaient plus que tout au monde avoir une occasion de débiter leurs leçons de morale… Je n’avais pas trop l’occasion d’émettre une opinion personnelle.

Dans le contexte actuel, le courrier de Blaze adressé aux Serdaigles ne me disait rien qui vaille. Je savais qu’il faisait partie des élèves rétrogradés et mis au ban. Et je me méfiais des idées qui pouvaient germer dans son esprit un peu trop débordant. Il aurait été bien dommage qu’il lui arrivât quelque chose de fâcheux. Notre projet commun n’était pas tout à fait terminé, j’avais encore besoin de lui. Mon idée première n’était pas d’assister à la réunion. En général, je fuyais plutôt ce genre de rendez-vous. Mais le hasard avait voulu que je sois présente ce soir-là à 19 heures. Il aurait été idiot de rester dans mon dortoir et de louper cela. Appuyée contre le mur de l’escalier, je regardais la salle se remplir, tout en constatant que je connaissais pas vraiment les élèves qui partageaient ma maison. Assis dans un des fauteuils qui se dressaient devant la cheminée, Blaze semblait prendre son rôle très au sérieux. Un peu trop peut-être. « Et tu comptes fairrrre quoi Générrral Mansfield ? » Je n’avais pas bougé et mon ton était un peu sarcastique. Les autres auraient pu prendre cela comme une moquerie mais aucun d’entre ne connaissait le lien qui m’unissait à leur préfet. Des années de travail souterrain et invisible à quatre mains me donnait bien le droit de lui parler comme je le souhaitais.  
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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyMar 5 Avr 2022 - 17:58

Serdaiglons nous les coudes

‟ les oiseaux contre-attaquent  „


Dmitri se sentait un peu illégitime à participer à cette réunion. Non pas qu’il n’était pas concerné, bien au contraire il faisait partie des excommuniés de Poudlard, mais qu’il savait que la moindre parole prononcée dans la salle commune en sa présence était susceptible d’être rapportée au professeur de potions... sans le vouloir, il devenait un espion de chair et de sang aux bottes du maître des tableaux, incapable de lui cacher quoi que ce soit et de s’impliquer dans la révolte qui grondait sans que le vieil homme ne l’en empêche. Il devait avoir bien d’autres préoccupations que des élèves énervés d’une maison de rats de bibliothèques mais cette impression d’être privé de la moindre liberté d’action pesait sur l’enfant. Ce sentiment s’était accru avec l’explosion et les mesures qu’elle avait apportées : aucun de ses efforts ne semblait payer, on le renvoyait inlassablement au rang des fauteurs de troubles, comme pour le pousser à s’enliser toujours plus dans les bêtises. Et d’ailleurs, puisqu’il n’avait plus grand-chose à perdre, qu’est-ce qui l’empêchait de renouer avec ses mauvaises la blagues et autres caricatures ?

En remontant dans la salle commune, il avait alors hésité à rester. Ses camarades commençaient à affluer pour le rendez-vous du préfet ; une partie de lui voulait y participer tandis que l’autre luttait pour remonter dans le dortoir qu’il n’allait pas tarder à quitter. Blaze soulevait chez l’aiglon des sentiments contradictoires... ils avaient partagé une complicité certaine à l’occasion de leurs manipulations de tableaux et il trouvait assez valorisant de constater que des grands avaient besoin de lui. Et à côté, le plus âgé pouvait se montrer incroyablement insupportable, comme s’il avait affaire à une version de lui dotée de centimètres en plus, et par conséquent d’une posture de puissance. Sans compter que l’arrogance de Mansfield était assez peu compatible avec la sienne. Mais finalement la curiosité l’emporta sur le reste : assister à une réunion de révoltés n’était pas encore assez répréhensible pour énerver son aïeul. Il avait fait bien pire.

Fidèle à lui-même, l’auteur de l’invitation savait se mettre en valeur et manifestait un certain don pour haranguer les foules. S’il n’avait été face à un parterre de serdaigles – pour beaucoup très passifs – l’on pourrait presque s’attendre à ce qu’il soulève une révolution et parte en tête d’un cortège scandalisé. Dmitri s’était posté un peu en retrait, perché sur l’une des marches qui menaient aux dortoirs, afin de mieux voir la scène. Tel un Zachée sur son sycomore, il observait la scène, silencieux, son regard passant du préfet à l’assemblée qui l’écoutait prêcher. Il s’attarda un instant sur Elinette, avant que ses iris azuréennes ne viennent se poser sur la première élève à prendre la parole et qu’il ne s’attendait pas le moins du monde à voir participer à un évènement comme celui-ci. « Qu’est-ce que ça peut bien te faire, Judith ? » Il l’alpaguait d’une voix assez neutre sans toutefois être dénuée d’une petite pointe acerbe. S’il avait été d’une nature timide, savoir que son perchoir le rendait si visible de tous les autres élèves l’aurait dérangé... mais à force de punitions publiques, il avait pris l’habitude de sentir le regard des autres se poser sur lui. La différence était que cette fois-ci, il avait choisi de se donner en spectacle : personne ne lui avait imposé.

Habituellement, il ne s’attaquait pas à la benjamine des Sørensen. Elle était celle dont il se méfiait le moins, la plus sympathique par bien des aspects... ne serait-ce parce qu’elle restait toujours à l’écart de tout. Elle n’était d’ailleurs pas de la brigade, ce qui lui conférait un statut diplomatique à part. Cela étant, l’aiglon était à cran et s’en prenait facilement au premier venu, pourvu qu’il ait vaguement quelques reproches à lui faire. Assez paradoxalement, il était cette fois-ci prêt à l’accuser de choses que l’on pourrait également lui retourner ; ses liens familiaux avec les représentants de l’autorité, des accointances avec celle-ci... peut-être même d’être leur espionne au sein de serdaigle. Rien qu’il ne puisse facilement récuser, si ce n’était en brandissant son badge acier. En fait, c’était là le cœur du problème : elle était or, lui non.

@Judith V. Sørensen

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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyJeu 7 Avr 2022 - 17:01

Autour de Blaze une petite foule de Serdaigles s’est formée, chuchotant, murmurant, pour certains acquiesçant à ses propos. Blaze aime au centre de l’attention, ce sentiment grisant de pouvoir sentir ses camarades accrochés à ses paroles, et peut-être à ses directives. L’impression sourde qu’avec les bons mots, il les emmènera où il veut.

Son laïus ne suscite pas de grandes réactions d’enthousiasme, mais pas non plus de contestations ouvertes. C’est toujours comme ça, surtout avec les Serdaigles, on n’ose pas afficher son soutien, mais on ne s’opposera pas non plus. Blaze le sait, le souvenir de la petite soirée du bizutage est encore frais dans sa tête : mâter les quelques trouble-fêtes, les autres suivront.

Une voix juvénile toutefois, légèrement sarcastique, provient de son dos. Il tourne la tête, sachant très bien qui a parlé, mais curieux tout de même : d’où vient à Judith Sorensen cette assurance soudaine ? Elle qui se fait plus discrète que certaines elfes de maison, serait-elle du genre à prendre la tribune ?
Il n’y a pas d’animosité entre eux, Blaze le sait très bien, mais les autres l’ignorent, alors il ne doit pas laisser penser qu’on peut le tourner en ridicule. Une autre voix, plus haute encore, répond en écho. Dmitri. Un autre allié précieux. Décidément avec des amis pareils, pas besoin d’ennemis, mais cela prouve au moins au préfet qu’il a su s’entourer des plus débrouillards de la maison, même s’ils ignorent être dans le même bateau.

- « Je te remercie pour le titre, Judith. Ce que je propose porte un nom : solidarité de maison. Solidarité d’abord : pas un Serdaigle ne doit descendre dans ce dortoir du deuxième seul. Si l’un de nous y va, alors on y va tous. Vous pensez que la personne qui a posé une bombe et parmi nous ? Je ne crois pas. Je vous connais tous, j’ai confiance en vous, je ne vois pas qui irait faire une chose pareil. Notre maison est connue pour son intelligence, sa sagacité, qui ici irait s’amuser à blesser nos propres camarades ? Judith a été touchée, est-ce qu’il y a quelqu’un ici qui avait une raison de lui en vouloir ? »

Il darda son regard sur chaque élève, un par un, avant de reprendre.

- « Si quelqu’un descend, on y va tous. Ils peuvent pas nous mettre tous dans ce dortoir, ça n’aurait aucun sens, l’objectif est de nous diviser, diviser les « dangereux » et les « pas dangereux », à Serdaigle, personne n’est dangereux, on le sait, donc on va refuser de jouer leur jeu. »

A nouveau il les fixe.

- « C’est à ce prix qu’on gardera notre maison unie, car ceux qui voueront leurs camarades à l’infamie sans réagir, ceux-là ne sont pas dignes d’être Serdaigle. »

L’air grave, il croisa les jambes et joignit les mains, tels un professeur, ou un homme habité par le trouble, laissant peser sur ses paroles tout le poids de leurs conséquences.

- « Alors je le demande, devant vous, qui ici dormira sur ses deux oreilles, dans des draps de soie, tandis que ses amis, ses camarades, doivent se coltiner des lits de camps ? Qui laissera faire cette injustice et parviendra à se regarder dans la glace chaque matin ? Qui profitera de son petit déjeuner sereinement sachant que la moitié d’entre-nous n’y aura pas accès ? Celui-là, qu’il parle maintenant et devant tout le monde, qu’on sache de quel bois il est fait ! »
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Message(#) Sujet: Re: Serdaiglons nous les coudes ! Serdaiglons nous les coudes ! EmptyVen 15 Avr 2022 - 21:16


Serrons-nous les coudes


Hayden s'insurge


Hayden n'était pas présent, lorsque l'explosion avait retenti. Enfin, pas sous sa forme originelle... Il avait emprunté, à nouveau, ses traits à la préfète de Poufsouffle, essayant de profiter un peu du calme de Pré-au-Lard ; au moins, il n'y avait pas grand monde, donc peu de risque de se retrouver confronté une énième fois à une situation délicate, de laquelle il devrait se dépêtrer après ses récentes mésaventures... Mais le bruit s'était fait entendre, malgré la distance, comme un écho sourd, annonciateur de mauvaises nouvelles. Un peu inquiet, il avait repris son apparence et s'était engagé sur le chemin du retour, peu de temps après, avant de découvrir le champ de ruines laissées par la Tour Privilège, et avait gagné sa salle commune non sans mal, au vu du désordre qui régnait. Le brouhaha incessant des élèves semblait intarissable, et tandis que chacun échangeait ses hypothèses, Hayden tenta de grapiller au vol quelques informations. « Eh, vous savez ce qui s’est passé, exactement ? » demanda-t-il à l'adresse de Harriet, dont la mine était plutôt renfrognée, et qui laissait transparaître une certaine inquiétude. Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre, Blaze prenait la parole, énonçant ce qu'il savait de la situation. Il y avait des blessés, à ce que l'on racontait... Son coeur se serra, tandis qu'il espérait qu'aucun de ses amis ne se soit aventuré aux abords de la tour détruite.

Et dès lors qu'il évoqua le sujet des dortoirs, quelques exclamations commencèrent à naître parmi les groupes d'élèves présents... Et il ne fallut pas bien longtemps à Hayden pour comprendre que même si rien ne le reliait aux derniers événements, il serait certainement concerné par ces nouveaux changements. « Sérieux ? Ils ont le droit de faire ça… ? » demanda-t-il en se tournant vers Harriet, et son ami qui était également présent lors de ce fameux bizutage dans la forêt interdite. Il ne savait même pas pourquoi il leur posait la question... Ils étaient nouveaux, et devaient être aussi circonspects que lui devant des mesures aussi inégales. Bienvenue à Poudlard, franchement... Mais la suite annoncée par Blaze ne fut guère plus réjouissante. Quelques éclats de voix émanèrent du petit groupe qui s'était formé autour du préfet, et il échangea avec d'autres camarades un regard mi-désemparé, mi-furibond. « Pourquoi c’est nous qu’on accuse… ? Ça a pas de sens ! » Tout cela avait l'air tellement injuste qu'il en avait des crampes d'estomac. Automatiquement, ses pensées se dirigèrent vers Michaela... Est-ce qu'elle se retrouverait dans la même situation qu'eux ? Selon toute logique, certainement... Il se mit alors à imaginer ce que donnerait cet espace mixte vers lequel on les contraignait à déménager, et il grimaça en songeant à cette drôle de cohabitation qu'on leur imposait. Il se rendit alors compte combien l'intimité que lui octroyait la chambre qu'il partageait avec Noah était précieuse et rafraîchissante ; comment parviendrait-il à fermer les yeux avec des dizaines de ses congénères entassés avec lui ? Et pour se métamorphoser, à l'abri des regards indiscrets... ?

Alors, sans réfléchir, lorsque Blaze se mit à proposer d'agir plus concrètement, il hocha la tête en signe d'adhésion. Finie sa réserve naturelle et ses appréhensions concernant une hypothétique rébellion... Son raisonnement avait bien évolué, depuis cette réunion dans la cabane hurlante : les choses avaient trop empiré pour qu'il ne reste de marbre, et ça ne faisait probablement que commencer pour eux. « Ça me va pas non plus. J’suis avec toi. » lança-t-il, son ton de voix trahissant légèrement sa fébrilité, mais laissant entrevoir une certaine détermination, tandis qu'il avançait d'un pas. Pour ce qui était de convaincre les autres de refuser de se rendre dans leur propre dortoir, il ne savait pas si le mouvement serait suivi... Il avait bien sûr envie de croire à la solidarité collective, et à l'envie de leurs camarades de leur prêter main forte, mais il ne préférait pas être trop optimiste pour autant. Finalement, tandis que les uns hésitaient, et que les autres laissaient entendre leur indignation, il osa finalement poser la question qui lui brûlait la langue : « Et nous ? Qu’est-ce qu’on peut faire, à notre échelle ? ». D'ordinaire, Blaze avait toujours de la ressource, ou des idées auxquelles personne n'avait songé... et ils n'avaient d'autre choix que de compter sur lui, puisqu'il était le seul à avoir le courage de lancer une initiative.


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