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Discussion courtoise autour d'une table
Professeur W. Aylmer

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Message(#) Sujet: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptySam 5 Mar - 18:19

Tentative de conciliation

‟ et ordonnance de non-conciliation  „


L’ancien langue-de-plomb resserra le nœud de sa cravate si fort que l’on pouvait croire qu’il cherchait à s’étrangler avec. Ça n’était peut-être pas totalement faux, d’ailleurs. La journée paraissait presque normale. Un week-end comme un autre, sans sortie à Pré-au-Lard de prévue. Il avait corrigé quelques devoirs, l’esprit ailleurs, déjà mobilisé pour ce qui les attendait pendant la pause prandiale. Certains iraient se prélasser dans le parc, profiter du terrain de quidditch – pour élèves qui avaient encore le droit d’y aller le samedi – ou réviser dans la bibliothèque. D’autres, les plus malchanceux, avaient quelques heures de service au personnel. Par un étrange concours de circonstances, la petite Özdemir était mobilisée pour trier un nombre certain de graines dans la serre numéro deux... et pendant ce temps-là, Wenceslas se rendait à l’autre bout du château pour y terminer les derniers préparatifs avant le début de ce qu’ils avaient fini par appeler la « table ronde ».

Armé de sa seule baguette et d’une détermination assez fluctuante – quiconque le connaissant un minimum savait qu’il n’aimait guère jouer les diplomates et préférait rester en retrait – il quitta son bureau de bonne heure pour retrouver son complice. « Fergal. » fit-il en guise de seule salutation, en apercevant l’intéressé. Son implication dans le projet était beaucoup moins surprenante que celle du professeur de sortilèges ; déjà lorsqu’il était à l’école de police, le langue-de-plomb avait vu en lui une fougue que sa propre mollesse ne parvenait réellement à comprendre. Il était étrange que tant d’années après, ils se retrouvaient et se découvraient quelques atomes crochus pour venir glisser quelques bâtons dans les roues du directeur. Mais des bâtons civilisés, s’il vous plait. Point de révolution inutile ou de grève puérile ; une discussion autour d’une table qui n’allait peut-être guère avoir de conséquences mais aurait au moins l’avantage de servir d’argument politique et de moyen de pression.

Wenceslas passa devant, ouvrant la salle où ils avaient convenu de réunir les invités. L’endroit était relativement spacieux, de quoi accueillir tout le monde sans jouer des coudes... ou en venir aux mains sans avoir à bouger de sa place. « Je me suis occupée de la petite révolutionnaire de poufsouffle, nous ne devrions pas avoir de problème de ce côté-là. » Ne manquait plus que le reste des effectifs à gérer. S’il était plutôt confiant quant aux capacités de Mills à se tenir, il était moins optimiste avec O’Delee. Trop révolutionnaire en herbe et sûrement téméraire, à l’instar de beaucoup de gryffondors. Il n’avait jamais trop eu d’estime pour les rouges et or et celle-ci représentait à la perfection ce qui l’irritait chez eux.

La préparation des lieux enfin terminée, il n’y avait plus qu’à attendre que les personnes conviées arrivent. Quelques minutes, tout au plus ; rendez-vous leur avait été donné à 14h, afin que chacun ait le temps de manger, de digérer et possiblement d’être habité de la fatigue qui suivait souvent les repas. Avec assez de fauteuils pour tout le monde – mis à part pour les deux pitbulls de Sørensen – et une table qui faisait honneur au nom conféré à cette réunion, l’on pourrait presque croire qu’ils s’apprêtaient à accueillir un quelconque sommet politique. Et ça n’était peut-être pas si loin de la vérité.

Lorsque tous furent présents – l’enseignant saluant chacun d’entre eux à leur arrivée – et installés, il se racla la gorge pour attirer l’attention. Lui n’avait pas encore pris place dans l’un des fauteuils, se tenant debout face aux autres, mains croisées dans le dos. « Mesdemoiselles, messieurs. Professeurs. Monsieur le directeur. » Il parlait d’un ton calme, un peu protocolaire, mais sans rentrer dans le grandiloquent. « Je vous remercie d’avoir tous bien voulu mobiliser un peu de votre temps pour cette entrevue. » Il ne doutait pas que certains – la brigade – venaient à contrecœur ou tout du moins sans volonté de faire avancer les choses, mais il ne leur en demandait pas tant. Leur présence était déjà une bonne chose et si jamais ils se refusaient à répondre à leurs interrogations... eh bien, ça pouvait toujours leur servir plus tard. « Avec l’instauration du système de graduation, je ne vous apprends rien, de nombreuses questions ont émergées. Jusque-là, les élèves n’ont pas eu l’occasion de connaître les critères de la brigade pour attribuer les différents grades ou de comprendre les mesures disciplinaires qui ont pu être prises récemment. » Ses yeux se posèrent brièvement sur Skyler Mills, qui lui avait révélé ce que cachait la punition publique du jeune van Aken. Il reporta son regard sur les deux membres de la brigade. « Monsieur le directeur, messieurs Sherwin et Sørensen... je vous remercie de bien vouloir apporter votre contribution à cette réunion. » Il marqua une courte pause. « Avant de commencer, je tiens à rappeler que le but n’est pas d’attiser les conflits, mais bien de les éviter. Nous attendons donc de chacun de vous de la bonne volonté et de la mesure afin d’éviter tout débordement. » Il se tint de foudroyer du regard les deux chasseurs de mage noir reconvertis en garde du corps – pauvre profession que des gens comme Sørensen réduisaient à l’état de service d’ordre. Il allait sans dire qu’il n’avait pas apprécié d’apprendre qu’il prévoyait de venir sous escorte, mais cela prouvait qu’il craignait de faire face à autant, si ce n’était plus, de contestation que sa précédesseur. Et ça voulait se porter en garant de la pédagogie, arguant que les erreurs d’Appleton n’auraient pas été sous son joug... balivernes. Wenceslas se tourna en direction de Fergal pour lui laisser à son tour l’occasion de prendre la parole.

___________________

Petit disclaimer HRP

Pas de tour pour les réponses, pour une plus grand fluidité, vous le faites comme vous le sentez, tant que vous laissez tout de même l'occasion aux adversaires autres de répondre un peu (mais on vous fait confiance pour ça Discussion courtoise autour d'une table 1434744687).

Je vous remercie pour votre patience Discussion courtoise autour d'une table 723178256

@Kaspær Sørensen  @Finnbjörn K. Sørensen  @Maxton E. Sherwin  @Skyler P. Mills  @Michaela O'Delee  @Eléonore G. Wright  @Charles T. Ehrlich  @Blaze H. Mansfield  @Fergal Armitage  @Professeur S. Kendrick  @Professeur A. Thorstein  @Professeur A. Hatwell  @Benjamin L. Duncan

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Fergal Armitage

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyLun 7 Mar - 2:34

Je suis un peu nerveux alors que je me rends dans la salle qui accueillera notre table ronde. Je ne sais qu'en penser. Lorsque j'ai vu l'affiche d'O'Deele, il m'a paru évident qu'il fallait étouffer ce genre d'initiative parfaite pour entraîner des débordements. Mais la demande m'avait également semblé légitime, alors j'ai suggéré une table ronde, une discussion au professeur Aymler. Il fallait en passer par la voie diplomatique pour pouvoir espérer avoir des arguments. Mais maintenant que je suis devant la porte, si la justice, le bien être des élèves sont toujours au centre de mes préoccupations, je me demande néanmoins quelle idée j'ai eu de me fourrer dans ce merdier. Le concierge à une réunion au sommet, quelle est ma place la dedans. Je ne supporte pas l'inaction mais je ne suis pas le meilleur des orateurs. Heureusement Aylmer et Siwan sauront sûrement mieux faire que moi. Pensée que je ne formulerai pas à haute voix à cette dernière sous peine de finir assassiné par un regard.

"- Wenceslas… Une étincelle en moins prêt de la poudre. J'ai briefé notre syndicaliste." dis-je sans trop de conviction. L'ironie de mes leçons sur réfléchir avant de parler m'apparaît dans sa toute grandeur alors que je pénètre dans la salle sur les talons dû professeur de sortilèges. Mais en bon gryffondor, je ne ferais pas demi tour maintenant alors que tout est en place. Nous avons fait au plus sécurisé, avec un peu de chance, personne n'en viendra aux mains et aux sortilèges. En tout cas, pas en premier.

Avoir les mains occupées m'aide à me concentrer et à afficher une certaine assurance. Quand vient l'heure d'accueillir les autres, tout semble on ne peut mieux réglé. Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer. Mais la présence de la garde rapprochée dû directeur ne m'inspire pas. J'aurai presque envie de me tenir debout moi aussi "au cas où" mais je ne vais pas rajouter la posture à la fonction. Je ne suis théoriquement pas là pour tenir la porte, mais je m'installe non loin.

Je laisse Wenceslas présenter les choses comme il sait si bien le faire. Je n'ai rien à ajouter. Mais la courtoisie veut que je prenne la parole à mon tour : Je vous remercie d'avoir pris part à cette table ronde, qui je l'espère nous permettra de tirer le meilleur de tous. Blablabla, on ne va pas y passer la nuit. Je marque une légère pause. "Je pense que personne n'aime perdre de temps en longues introductions, aussi qui souhaite s'exprimer en premier ?" dis-je en posant mon regard sur les élèves présents autour de la table.



hrp:



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Eléonore G. Wright

Eléonore G. Wright



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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyVen 11 Mar - 21:09



Discussion presque courtoise
les indignés, la brigade et les profs


Eléonore tira une nouvelle fois sur la chemise de son uniforme pour effacer des plis imaginaires et finit par soupirer de dépit. Habituellement, elle n’apportait que peu d’importance à son allure tant que ses cheveux étaient absolument parfaits. Là, elle avait déjà refait trois fois son nœud de cravate et essayait désespérément à l’élève modèle qu’elle n’était pas. C’était stupide et elle le savait pertinemment. Son apparence soignée ne changerait rien au fait que cette petite sauterie improvisée pour parler des grades était la pire idée de l’univers. Elle n’avait accepté que par loyauté envers Skyler et en souvenir de la période Blackman, pour ne pas dire qu’elle n’avait pas agi quand elle en avait eu l’occasion. Maintenant si on lui demandait ce qu’elle en pensait, elle supposait que cela allait être un pugilat. Il n’y avait qu’à espérer que les professeurs maintiendraient un ordre tout relatif.

Abandonnant son reflet, elle enfila son pull et se hâta de rejoindre Charles dans la salle commune. Heureusement qu’il lui avait proposé d’y aller ensemble, elle n’avait pas envie de faire face seule aux membres de la brigade qui allaient composer l’assistance. Ce n’était pas qu’elle était trouillarde, elle n’avait pas peur. Elle avait juste envie de présenter un front uni. Bon et peut-être qu’elle ressentait une petite appréhension, en vrai. Le garçon l’attendait dans la salle commune, évidemment à l’heure. Elle n’arrivait pas à l’imaginer désinvolte ou se moquant des règles. Tout chez lui semblait pensé avec minutie. Elle lui sourit et le rictus qui lui rendit lui indiqua que si elle était un peu nerveuse, il était sans doute profondément mal à l’aise. Aussitôt, son instinct protecteur prit le dessus sur le reste de ses émotions et faire en sorte que son propre binôme se sente bien supplanta son trouble. Comme quoi, heureusement qu’il était là.  

- Charles. Je suis contente qu’on y aille ensemble.

Elle s’approcha de lui et frôla son épaule du bout des doigts dans un geste qui se voulait rassurant, mais qui parut surtout presque affectueux.

- On se lâche pas d’une semelle, ok ?

Maintenant qu’ils étaient alliés pour cette bataille, pas question d’abandonner l’autre. Ils marchèrent dans les couloirs du château, chuchotant quelques questions existentielles sur ce qui allait suivre, sans nécessairement trouver de réponses satisfaisantes quand ils arrivèrent dans la fameuse salle prévue pour l’occasion. Eléonore salua tout le monde poliment, essayant de coller à l’image de l’élève digne de confiance que les adultes avaient pu fantasmer d’elle pour la choisir comme ambassadrice de Poufsouffle quand Haley aurait sans doute été plus brillante. Puis, dès qu’ils furent assis, Charles à sa droite, leur professeur de sortilèges ouvrit le bal pendant que la jeune fille n’avait d’yeux que pour les sortes de cerbères qui semblaient être les gardes du corps des membres de la brigade. Qu’est-ce que cela signifiait ? Elle plissa les yeux, jetant un regard  suspicieux à Skyler et pinçant les lèvres en direction de Charles pour qu’il comprenne qu’elle était aussi perturbée que lui. Quant à s’exprimer en premier, malgré la gentille invitation de leur concierge, elle secoua doucement la tête pour indiquer qu’elle n’endosserait pas ce rôle. Pas sans comprendre ce qui se jouait pour que des escortes soient présentes. Ils avaient peur de quoi ?

@Charles T. Ehrlich
@Skyler P. Mills

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Antonella L. Mancini

Antonella L. Mancini



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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptySam 12 Mar - 15:56

Skyler
&
Racistes

Depuis quand la diplomatie fonctionne ?

Je n'attends rien de cette table ronde. Je me demande même si quelqu'un est assez stupide pour penser que des discussions diplomates autour d'une belle table suffiront à faire changer les choses. Personne ne bougera de ses positions, j'en suis convaincue. Cela ressemble à un traquenard à peine voilé et la présence inopinée de deux aurors pour assurer la sécurité du directeur me conforte dans cette idée. Que craint le vieux Sorensen ? J'ai l'impression qu'il n'est pas totalement serein, sinon il n'aurait sûrement même pas daigné passer une tête à la réunion. D'autant plus qu'il a deux représentants d'envergure : Maxton Sherwin et Finnbjörn Sorensen, son propre petit-fils. Si je commence à fort bien connaître le premier, je n'ai que rarement eu affaire au second. Néanmoins, le nom qu'il porte et son entourage familial suffit à m'inspirer la plus grande méfiance. Je n'ai confiance qu'en deux personnes à cette table ronde : Blaze et moi-même. Le reste, je ne préfère pas compter dessus.

Je me trouve devant la salle portant le numéro vingt, à l'heure convenue. Mes cheveux sont rassemblés dans une queue de cheval haute, dégageant ainsi mon visage. Cette table ronde, c'est comme un grand oral : tripoter ses cheveux ferait perdre en crédibilité. Même si je pars perdante, je tiens à défendre mes positions. La porte s'ouvre sur le Professeur Aylmer que je salue avant de prendre place dans l'un des fauteuils. Ceux laissés vides trouvent rapidement preneurs, de part et d'autre. Blaze s'assoit à côté de moi, ce qui me rassure un peu. Je lui lance un regard entendu avant de sonde l'assistance. Sherwin et Sorensen sont là, eux aussi. C'est marrant, je suis presque plus inquiète des interventions de Michaela que des leurs. Une fois tout le monde installé, l'enseignant de Sortilèges prend la parole le premier pour ouvrir le dialogue. Ou les hostilités, selon le point de vue. On commence le blabla par les remerciements de rigueur puis les raisons d'être de cette table ronde sont exposées. Je crois le regard d'Aylmer quand celui ci évoque les mesures disciplinaires prises par la direction. Un frisson me parcourt en repensant aux cicatrices de Zeynep. Personne ne mérite ça, surtout pas à treize ans.

Enfin, Aylmer rappelle que nous ne devons pas nous entretuer. C'est toujours bon à préciser. De toute façon, les deux armoires à glace du Ministère suffisent à nous dissuader d'en venir aux mains. Je dois faire appel à toute ma raison pour éviter de les fusiller du regard - sans être sûre d'y parvenir malgré tout. Le concierge, Monsieur Armitage, prend à son tour la parole pour nous remercier et demander qui souhaite prendre la parole le premier. Je jette un regard aux autres membres de l'assistance, croisant celui d'Eléonore, suspicieux. Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ? Un silence s'installe dans la pièce, ce qui me rend mal à l'aise. Bon ... j'imagine qu'il faut que quelqu'un se jette à l'eau. Je prends une grande inspiration puis me lance. « Je compte trois préfets et deux capitaines d'équipe dans les grades bronze et acier. L'ancienne capitaine des Gryffondor faisait également partie du grade bronze. Ce qui parait curieux, quand on sait que ces postes sont attribués sur la base du mérite. » S'ils attendaient de moi que je me présente avant d'entrer dans le vif du sujet, ils peuvent aller se faire voir. Je sais très bien que mon identité est loin d'être un mystère tout comme je sais que mon poste de capitaine est sûrement débattue. « Cela parait d'autant plus curieux qu'ils représentent cinq élèves sur les quatorze que comptent actuellement ces deux grades inférieurs. Presqu'un tiers. Cette proportion s'élève aux trois quarts quand on prend uniquement le grade acier. » J'ai muri mon discours et fait en sorte d'être la plus objective possible, en m'appuyant uniquement sur des faits et des chiffres. « Je doute que vous ayez nommé les élèves les plus dissidents sur ces postes à responsabilité, ce qui me fait m'interroger sur la viabilité du système de grades. » Cette fois ci, je m'adresse directement à notre directeur. Il ne me fait pas peur, malgré ses gardes du corps. Et si je dois me faire une autre cicatrice aujourd'hui, à cause d'un Sherwin ou d'un autre sang-pur, je suis prête à prendre le risque. J'y survivrai, comme je l'ai fait pour celle de Bluebell.

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptySam 12 Mar - 20:30


Discussion courtoise ?
Finnbjörn au bal des plaintes

Honnêtement, en lisant cette lettre, je ne pensais pas que nous viendrions. Il paraît tellement aberrant que nous, êtres hautement supérieurs, ayons à prendre en compte de telles revendications… Mais finalement, je me suis laissé convaincre, à condition que nous ne nous éternisions pas. C’est donc sans grand enthousiasme que je pénètre dans la pièce, suivant docilement Grand-Père, et talonné par les deux sorciers qui sont chargés de veiller à sa sécurité, l’air particulièrement inexpressif devant cet oratoire qui veut converser d’égal à égal. Je suis peut-être physiquement là, mais mon esprit est absent… Je n’arrête pas de me demander ce que fait ma soeur. Se trouve-t-elle bien vers la gare de Pré-au-Lard, comme convenu ? Elle m’a promis que oui, mais je la sais lunatique et désobéissante. Cependant, puisque je suis condamné à rester coincé ici une partie de l’après-midi, me voilà obligé de me concentrer un peu… « Mesdames, messieurs. » lance Grand-Père d’un ton presque trop chaleureux. Pour ma part, je me contente d’un simple hochement de tête ; si cela amuse mon aïeul de jouer la comédie et de s’étendre en politesses inutiles auprès d’impurs et d’enseignants véreux, qu’il s’amuse donc… Mais ce n’est certainement pas mon cas, je n’éprouve aucun plaisir à me trouver là. Je prends donc place à ses côtés, sans mot dire, l’air nonchalant. « Bien sûr. Allons donc à l’essentiel, je vous prie. » Mentalement, je le remercie d’accélérer un peu toute cette cérémonie ridicule. La vérité, c’est que je n’ai rien de particulier à dire à la hippie professeure de divination sur son temps libre, au concierge de l’école qui devrait être en train de passer la serpillère plutôt que de bavasser, ou à l’imposteur qui se croit apte à nous enseigner les sortilèges. Quant aux autres, je me demande si leur présence résulte du concours de l’être le plus souillé, à part peut-être Mansfield qui rattrape un peu la casse grâce à son ascendance mi-pure. Je suis à deux doigts de demander d’aérer la pièce pour ne pas vomir, cette réunion s’annonce interminable…

Pour mon plus grand déplaisir, c’est la sang-de-bourbe Mills qui ouvre le bal des geignements. Je savais qu’il y aurait un représentant par maison, mais qu’il est cocasse de constater que c’est une née-moldue de grade acier qu’ils ont envoyé… Carla ou Caleb auraient été parfaitement pertinents, alors je me demande bien ce que je fiche là à l’écouter. Je me tourne vers Maxton, échangeant avec ce dernier une rapide oeillade, avant de réprimer un bâillement qui n’aurait pas été des plus courtois. Si Erin avait été là, je suis certain qu’elle aurait parfaitement singé son intervention… J’observe Grand-Père, qui ne se défait pas de son sourire, et me demande si ma soeur se trouve bel et bien, comme prévu, à Pré-au-Lard, là où je l’ai envoyée un peu plus tôt. « Est-ce que l’on vous empêche de jouer au Quidditch, Miss Mills ? D’utiliser la magie ? De manger à votre faim, de voir vos amis… ? » Personnellement, si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais évidemment trouvé cette idée-là intéressante à explorer, mais j’imagine qu’il ne serait pas politiquement correct de l’évoquer à cette table. « Quel que soit votre grade, bien sûr que non. Ces privilèges ne sont en rien un du, ils sont même tout à fait accessoires, et il paraît parfaitement normal de les accorder aux plus méritants. » Ce qu’il oublie de préciser, c’est que le mérite se répartit dès la naissance. C’est malheureux, mais la substance infâme qui coule dans les veines des sangs-de-bourbes les exclut automatiquement de ce système. Et si l’on poursuit la logique plus loin, ils n’ont même rien à faire dans cette école. Mais tout ça, c’est bien sûr un autre débat…

Je sors le chaînon de ma montre, et lit rapidement l’heure sur le cadran. Ça ne fait que quatre minutes que nous sommes là… ? Et moi qui croyait que cela faisait bien dix de plus… Où se trouve donc Erin ? Nous n’avons entendu que Mills évoquer ses revendications, et je me demande déjà si j’aurais la patience nécessaire pour les autres. « Et je juge chaque membre de la brigade parfaitement qualifié afin de déterminer qui participe au mieux au bon fonctionnement de cette école. Plusieurs critères rentrent un jeu, comme le travail acharné, le comportement, le respect voué à ses aînés… » Grand-Père se tourne alors en direction de Maxton et moi, et nous adresse un regard entendu. J’imagine que c’est à moi de participer… J’ai la désagréable impression d’avoir à me justifier ; comme si j’avais le moindre compte à rendre à de la vermine… Heureusement, savoir que j’ai la toute confiance de mon aïeul est un puissant réconfort. Aussi, je m’éclaircis la voix, et dépose un main sur la table, croisant le regard des professeurs qui nous ont conviés ici… « Nous savons parrrfaitement ce que nous faisons. Toutes les prrromotions et rrrétrrrogrrradations ont été rrréalisées avec une attention toute parrrticulièrrre. » me contenté-je de répondre, en toute simplicité. L’air passablement ennuyé, je contemple mes ongles, particulièrement songeur… L’idée de prendre part à cette vaste comédie a tôt fait de mettre ma patience à rude épreuve. C’est déjà tellement nous abaisser, que d’épiloguer sur nos droits les plus stricts… « Et s’il fallait juger au cas par cas la situation de chaque élève, prrréfet ou non, dans une sorte de prrrocès équitable, je crrrains qu’il ne faille y passer la nuit. »  Et en ce qui me concerne, c’est bien la dernière de mes préoccupations… Je passe déjà trop de mon précieux temps à écouter les doléances des pauvres impurs, ces derniers temps. Cela ne fait même pas dix minutes que nous sommes là, et j’ai l’impression de faire de la charité… L’envie de me lever et de les planter là se fait pressante, mais par respect pour Grand-Père, je ne saurais l’interrompre durant une de ses tirades. « Je ne compte pas changer quoi que ce soit à ce système basé sur le mérite, et qui a déjà fait ses preuves dans des établissements nord-européens extrêmement réputés. » Oui, ce qu'il manque juste, c'est d'en exclure tous les impurs. Toutefois, je n’en attendais pas moins de lui ; il aurait été tout à fait hors de propos de reculer sur quoi que ce soit, et surtout à la demande de quelques mécontents à l'ascendance douteuse. J’affiche un sourire satisfait, attendant qu’il poursuive.

Comme à son habitude, Grand-Père se montre clair, éloquent, inflexible. En l’écoutant, je me rappelle à chaque fois combien Hannibal a hérité de lui et de ses qualités oratoires… Mais je diffère bien d’eux sur ces points-là. Je n’ai pas la moindre envie de converser avec cette tablée composée d’imposteurs hypocrites et d’êtres aux sang souillé, et si Maxton n’avait pas su me convaincre, je ne serais même pas venu. « Pourquoi ne prenez-vous donc pas plutôt exemple sur le jeune Dmitri Van Aken ? Il s’est vu attribuer le grade acier après un trouble à l’ordre public, et a su faire preuve de pugnacité et de sagesse pour retrouver ses droits. » Ce dernier point me laisse un peu sceptique : la discrétion dont a su faire preuve Dmitri au cours de ces derniers mois est certes très appréciable, mais il faudra que je m’entretienne tôt ou tard avec Alexander à son sujet pour suivre l’évolution de ses idées. A son jeune âge, il serait regrettable qu’il ait été ainsi corrompu par les pourceaux de sa classe… Enfin, je suis peut-être naïf, mais je crois à la rédemption chez les nôtres : lorsque l’on vient d’une communauté aussi noble, on ne peut pas à ce point nier ses origines. « Alors, si je puis me permettre, voici mon conseil : vous, ou monsieur Mansfield ici présent, n’avez qu’à utiliser cette belle énergie, que vous utilisez pour vous plaindre et faire des comptes d’apothicaire, plutôt pour vous améliorer. Ainsi, je suis sûr que vous regagnerez rapidement vos privilèges. » Je retiens un ricanement ; ça, ça m’étonnerait fort. Je suis responsable de la rétrogradation de trois des élèves à cette table, et ne suis certainement pas prêt de le regretter. Et pourquoi pas offrir à Özdemir un accès à la tour privilège, tant qu’on y est ? Le beau jour où j’aurais prévu de la faire passer bronze, elle et les joyeux lurons qui traînent au grade acier, n’est certainement pas prêt d’arriver, quand bien même elle ferait tous les efforts du monde. Il est grand temps que les sangs-de-bourbes apprennent à rester à leur place… Et les sangs-mêlés qui s’acharnent à les accompagner dans leurs entreprises délirantes. « Et c’est le cas pour tous vos petits camarades, passez leur donc le mot. » conclut Grand-Père, adressant un sourire cordial à l’ensemble de la tablée. En guise d’acquisition, je hoche la tête, comme je le fais à chacune de ses prises de parole : aurait-il pu dire les pires horreurs, leur cracher dessus, je lui aurais quand même soutenu ouvertement… La famille est un bien sacré, et chaque occasion me rappelle combien je suis fière de la mienne.

Je finis par décroiser mes doigts, et toiser nos interlocuteurs… « Est-ce que l’on a terrrminé ? » lancé-je, d’un ton parfaitement indifférent, pour abréger cette mascarade. Nous avons donné au peuple un peu de considération, ce qui est déjà bien trop leur offrir, je ne vois maintenant pas de raison supplémentaire de nous attarder ici. Mais avant d’entreprendre de me lever, mes yeux se déposent sur Siwan Kendrick, qui nous a conviés ici… Je doute d’apprendre grand chose, au vu du tempérament particulièrement instable de cette enseignante, mais j’ai l’intime sensation qu’il vaut mieux prendre quelques précautions.

HJ : Légilimancie réussie sur @Professeur S. Kendrick

HJ² : J'ai pris la liberté de faire parler Kaspær dans mon post pour ne pas me répéter !

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyDim 13 Mar - 11:50

Monologue autour d'une table



Maxton rattrapa le groupe composé de Finnbjörn, du Directeur et les personnes qui les accompagnaient quelques mètres avant la salle choisie pour l’entrevue. Reprenant discrètement son souffle après avoir dévalé les escaliers, il salua avec déférence la plus haute autorité de Poudlard et esquissa un sourire railleur en direction de Finnbjörn. Ils savaient tous les deux ce qu’ils pensaient de cette réunion. Un tissu d’âneries, la preuve vivante que leur manque d’intelligence allait de paire avec l’impureté de leur sang. Contrairement à son condisciple, il saisissait néanmoins l’intérêt de se montrer faussement affable. Pour faire taire les contestations, sauver les apparences et avoir l’air irréprochables étaient des obligations. Evidemment eux savaient parfaitement que les membres de la brigade étaient libres de leur choix sur les nominations et rétrogradations, ce qui donnait parfois des résultats discutables, mais il n’y avait pas à le verbaliser. Il aurait déjà dû être heureux que l’école n’ait pas expulsé tous les sangs de bourbe.

Saluant d’un bonjour aimable l’assistance même si un rictus moqueur subsistait aux coins de ses lèvres, il prit place près de Finnbjörn qui lui-même était à proximité de son aïeul et savoura de voir l’effet que faisait leurs accompagnateurs. Si tout ceci n’était qu’une lutte de pouvoir entre élèves, mais aussi entre professeurs trop stupides pour se rendre compte qu’ils étaient les subordonnés de la direction, les choses étaient désormais claires. Oh, il ne comprenait pas entièrement la mine renfrognée de Finnbjörn, tout ceci avait quelque chose de jouissif. Tant d’occasions de raffermir leur poigne sur le château …

Mills parla la première, comme il aurait été prêt à le parier. De toute façon tout se jouait entre elle et Mansfield. Les autres n’étaient que des figurants dépourvus d’intelligence. O’Delee demanderait sûrement que tous les animaux du château aient automatiquement le grade or, histoire de continuer dans sa philosophie habituelle et pathétique. Les deux Poufsouffle faisaient honneur à leur maison en se montrant aussi apathiques que ce qu’on pouvait attendre d’eux. Seule Erin les tirait vers le haut. Mills était combattive, il devait le lui reconnaître, mais ils n’avaient pas la même éducation. Elle voulait s’essayer à la rhétorique, grand bien lui en fasse, mais elle s’attaquait à plus fort qu’elle pour une débutante. Dans le duo qu’il formait avec Bluebell, après avoir été un enfant pour le moins turbulent, il avait rapidement compris que la manipulation était une arme mille fois plus efficace que tout ce qu’il connaissait jusque-là. A partir de cet instant, comme chez beaucoup de jumeaux, les tâches avaient été réparties entre eux. Il gérait l’extérieur, elle était maître de leurs objectifs. Voilà comment il avait embobiné le ministère après la période Blackman pour que sa sœur et lui s’en tirent sans le moindre reproche. Les mots avaient un pouvoir et elle était sur son terrain de jeu. Amusant qu’ils pensent tous qu’il était là pour la cause des sang-pur. Il y avait de cela, évidemment, mais cela ne dépassait guère le dixième de ses motivations. Son envie première et profonde était d’écraser Mills et Mansfield. De les exterminer comme les cafards qu’ils étaient. Après tout, n’étaient-ils pas que cela, des insectes dérangeants ?

Camouflant la haine sans borne qu’il ressentait à leur égard derrière un vernis de civilisation, il écouta sagement la tirade de leur directeur bien que l’envie de prendre la parole lui brûlait les lèvres, un air faussement affable sur le visage. Puis quand ce dernier eut fini, il adressa un sourire poli aux professeurs et, dédaignant la jeune fille, puis se tourna vers elle, une lueur désagréable dans le regard

- Pour répondre à Mademoiselle Mills, il est intéressant d’utiliser les chiffres mais il me semble qu’elle n’en donne pas toute la réalité. Tout d’abord, le grade bronze est loin d’être infâmant comme elle semble le penser, si bien que six préfets et trois capitaines démontrent une volonté d’avoir un comportement irréprochable, soit les trois quarts des effectifs. Plus de cinquante pour cent y arrive en faisant partie des grades or et argent, preuve que les efforts individuels paient.

Derrière ses accents suaves, le ton de sa voix contenait une condescendance certaine. Ainsi elle savait compter ? Stupide gamine, le principe des statistiques était bien que l’on pouvait leur faire dire n’importe quoi. L’angle qu’elle avait choisi lui faisait d’ors et déjà prêter le flanc à la critique. Son sourire mielleux se fit plus carnassier tandis qu’il poursuivait avec calme

- De plus, il semble que les nominations posant difficulté aient été faites à une exception près par la précédente direction. Leur lecture au regard du système des grades qui leur est postérieur est donc aussi anachronique que dépourvue de sens.

D’autant plus que la précédente direction avait été congédiée avec pertes et fracas, ce qui jetait légitimement le doute sur tous ses choix. Et il n’avait même pas besoin de le dire pour le sous-entendu flotte dans la salle. Avec un air faussement désolé, il poursuivit

- Mais surtout et pour reprendre ce que j’avais écrit au Professeur Kendrick, il semble que certains des élèves sollicitant des explications sur leurs grades ne se vantent pas de leurs écarts de conduite qui pourtant expliquent leur classement. Je parle sous le contrôle de Monsieur le Directeur, mais il me semble que c’est également à cela que sert le système de grade et de brigade, les enseignants ne peuvent avoir connaissance de tout malgré leur dévouement et l’idée est de responsabiliser les élèves.

Mansfield comme Mills avaient beau jeu de mener la révolution, il connaissait parfaitement leurs secrets et leurs actions douteuses. Mansfield avait ceci de dérangeant qu’il était persuadé d’être investi d’une sorte de mission de chevalier blanc pour agir ainsi, mais il savait que Skyler comprendrait parfaitement le sous-entendu sur l’Exmalum. Il n’avait aucun intérêt à ce que cette donnée soit révélée, mais elle avait même des raisons de le craindre. Quelle parole gagnerait quand il s’effondrerait, soutenu par sa sœur, en expliquant que le deuil d’Alexis l’avait passablement fragilisé en ce qu’il le renvoyait à l’abandon initial de ses parents dans sa vie et que Skyler s’était engouffrée dans cette brèche pour s’en servir de cobaye pour une potion hautement addictive ? Elle serait renvoyée tandis qu’il écoperait de deux séances avec Gray. Ce serait grandiose même, il pouvait presque l’imaginer. Il serait si simple de coller parfaitement à l’adolescent traumatisé quand elle serait la sociopathe. Alors qu’eux deux savaient à quel point la réalité était éloignée de cette version et les frontières brouillées. Jetant un regard à Finn, il conclut avec une indifférence similaire à celle de son camarade

- Personnellement, je n’ai plus rien à exprimer.



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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyDim 13 Mar - 12:32

Discussion courtoise
...mais quelle blague...
ft. Michaela O'Delee et les autres participants
Il y avait parfois des choses qui avaient l'air évidentes au moment où on les faisait. Des choses qui semblaient vouées à la réussite. Des choses dont l'avenir ne saurait se passer... Et puis il y en avait d'autres qui, tout le monde le savait, ne servirait à rien du tout : comme aller se poser autour d'une table avec elle ne savait trop qui... Cette balance d'Armitage pouvait bien prétendre ce qu'il voulait, si la guerre n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus utile, les bavardages ne le seraient pas davantage. Il aurait mieux valu les prendre par un semblant de surprise ou agir comme un seul et même homme pour les contraindre à faire changer la situation. Ils n'auraient pas pu virer toute l'école à l'exception des trois clampins qui faisaient partie de la famille directrice ! Mais non, évidemment, il fallait faire les choses bien, réfléchir et organiser pendant une éternité pour qu'au final, le Directeur balance un « c'est moi qui décide » et que ça s'arrête là. Parce que s'il avait vraiment voulu avoir leur avis, tranquillement, cordialement, dans le respect et la bonne humeur, Michaela ne doutait pas qu'il aurait fait en sorte de l'obtenir... Pas de coïncidence ou de manque de temps s'il ne l'avait pas fait ! Elle lissa le vieux sweat trouvé dans les bacs de seconde main de Gaichiffon, prenant bien soin d'étaler aux yeux du monde tant le visage aux couleurs passées d'Hermione Granger que les grosses lettres autrefois pailletées qui rappelaient « the brightest witch of her age », vestige de la victoire de l'Ordre et de ses alliés durant la deuxième guerre... et provocation silencieuse à l'égard des racistes qui prendraient place à cette maudite table, et finit par passer la porte de la salle.

À l'intérieur, il y avait déjà un peu de monde, dont Éléonore à laquelle elle adressa un signe enthousiaste de la main... et l'organisateur de cette perte de temps, qui avait eu la délicatesse de faire remonter ce qu'il avait promis de garder pour lui, devant lequel elle leva le nez avec un dédain tout adolescent avant d'aller s'asseoir silencieusement sur une chaise libre. Lorsque le directeur arriva enfin, accompagné sans surprise de son héritier, la présence des deux gardes du corps lui parut superflue... mais étrangement rassurante. S'il sentait le besoin de se protéger, c'est qu'il craignait quelque chose. N'est-ce pas...? Est-ce qu'il avait peur que la petite poignée que nous étions en profite pour tenter quelque chose ? À moins que ça soit de son équipe professorale qu'il soupçonne un coup d'état ? Son regard clair se posa sur les visages qui avaient pris place... et elle regretta de ne pas avoir Hayden ou même Dmitri à ses côtés. Quelqu'un qui aurait sûrement eu deux neurones en état de marche pour comprendre que la Toute Puissance sørensennienne flanchait sans qu'ils aient à intervenir. Mais non, évidemment... Ce fut là-dessus que la discussion commença, ouverte par Aylmer, et rapidement monopolisée par Mills... qui faisait clairement partie des élèves les plus polémiques de l'école... et dont la présence ici ruinait un peu le bien-fondé de la réunion. Il manquait juste Özdemir pour achever complètement le machin... Il fallait croire que les organisateurs avaient les capacités intellectuelles d'un scrout crevé... et encore, c'était méchant pour lui. Paix à son âme d'ailleurs. Elle tente le tout pour le tout en balançant des chiffres, on se croirait dans un débat télévisé moldu... mais ça ne fait visiblement pas mouche puisque le directeur la remit rapidement à sa place, en profitant pour réaffirmer l'efficacité de ses méthodes, blablabla... Les prunelles de la rouquine se rivèrent au concierge... et si un regard avait pu parler, sûrement qu'il aurait entendu un « et maintenant...? » des plus las. Peut-être que sa tentative était plus risquée mais elle ne pouvait pas être plus inutile que ça... Sur quoi Maxton le raciste en profita pour se faire mousser, pompeux et ridicule, sûrement conscient de sa place de privilégié et de la sécurité dont il jouissait par sa proximité avec le Grand Manitou... mais bordel, même si ça faisait mal de l'avouer, il avait pas tort ! Il fallait arrêter deux minutes de pleurnicher sur des grades pourris alors que c'était, dans 99% des cas, parfaitement mérité ! Le 1% restant étant Hayden, mais elle voulait bien croire qu'il y avait une explication, même la plus pourrie du monde... Quand Finnbjörn demanda s'ils avaient terminé, elle jeta brièvement un œil autour d'elle avant de lever sagement la main comme Armitage aurait très certainement voulu qu'elle fasse. Sage, disciplinée, posée... La base...

Est-ce qu'on pourrait aborder le sujet des orientations, aussi, s'il vous plaît ? Parce que des retours que j'en ai eus, il semblerait que les résultats obtenus n'aient pas ou peu de rapport avec les réponses données durant l'entretien et, plus alarmant encore, qu'il y ait une différence de traitement en fonction des élèves. Alors certes, ça a été fait par un prestataire extérieur puisque c'est l’œuvre du Ministère mais j'aimerais savoir dans quelle mesure l'école a été impliquée dans le processus...? commença-elle d'une voix calme même si elle avait très envie de les secouer en mode « y'a rien qui va ici bougez vous le croupion ».  Parce que si le jugement évident dont beaucoup d'entre nous ont été victimes n'a pas été commandé directement  par vous-même au bureau de l'égalité de l'emploi, peut-être faudrait-il nous faire refaire ces entretiens par le biais d'un autre organisme, afin que tous les élèves puissent recevoir une orientation correcte et qui n'aille pas à l'encontre des valeurs de Poudlard...

Après tout,  elle était prête à admettre qu'il n'y était pour rien, qu'ils avaient fait confiance aux mauvaises personnes et que ça avait donné... ça... Même si, très clairement, elle n'était pas assez cruche pour y croire vraiment.

Et si vous nous le refusez... pourriez-vous au moins nous expliquer en quoi proposer aux nés-moldus de retourner dans le monde moldu ou d'effectuer des taches qui pourraient revenir à des elfes de maison sans un regard pour leur volonté propre ou l'état de leur dossier scolaire est basé sur le mérite personnel, le désir de nous pousser à progresser ou peu importe quelle attitude encourageante digne d'une école comme la nôtre ?

Sage... polie... bien-élevée... mais tout de même...
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Antonella L. Mancini

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyLun 14 Mar - 21:58

Skyler
&
Racistes

Depuis quand la diplomatie fonctionne ?

A peine ma tirade terminée, je me heurte à un mur. Evidemment, c'était prévisible. Je peux admettre que je ne suis pas entrainée à l'exercice du débat ou des revendications politiquement correctes et que mes adversaires le sont bien plus. Mais quand même, ne peuvent ils pas seulement feindre de concéder à une discussion ? Je jette un coup d'oeil à Blaze qui reste mystérieusement silencieux. Puis, j'accueille la réponse de notre cher directeur avec un mépris à peine déguisé. « Nous devrions donc nous estimer heureux de ne pas être maltraités ? Si l'on part par là, toutes les libertés sont accessoires. » Je fais tout ce que je peux pour garder mon calme. Je n'oublie pas ce qui est en jeu même si l'issue de cette discussion semble inéluctable. Mon ton est courtois mais demeure incisif : je doute de savoir parler autrement, de toute manière. Notre directeur m'inspire tellement de mépris que je pourrais lui cracher à la figure. Je m'enfonce un peu plus dans ma chaise, les bras croisés sur ma poitrine, et écoute attentivement la suite des arguments de Papy Soso. Je me sens à deux doigts de gerber lorsqu'il commence à lécher les boules de Finn et Maxton. Je doute que ce dernier soit un modèle de vertu. « N'y a-t-il pas un conseil d'administration dans cette école ? Un corps enseignant ? Pourquoi la désignation d'une brigade ne se fait que par le jugement d'un seul homme ? » Oh loin de moi l'idée de douter du bien fondé des décisions du bonhomme - un raciste se croit toujours dans son bon droit - mais l'idée d'un seul personnage aux manettes d'une école entière frôle la dictature.

Je lève ostensiblement les yeux au ciel quand Finn prend la parole. Pourquoi on l'a invité, celui là, déjà ? Ce qu'il dit ne m'intéresse pas. A part se faire des auto fellations à chaque fois qu'il ouvre la bouche, ses prises de paroles n'ont aucune utilité. Je jette un coup d'oeil au Professeur Aylmer lorsque le cas du jeune Dmitri van Aken est évoqué. Je ne sais pas si je suis en bonne position pour dévoiler la torture subie par Zeynep. J'ai envie d'ouvrir ma gueule mais un éclair de lucidité me fait taire. Non, ce n'est définitivement pas le moment d'en parler. Il aurait fallu que la presse s'en mêle : une telle révélation entre quatre murs et seize yeux n'a aucun sens. Un rictus m'échappe en entendant le sage conseil de notre bon directeur. Qu'il ne se tracasse pas : nous savons très bien utiliser notre belle énergie avec Blaze. Nous la mutualisons, même. « Je ne demande qu'à m'améliorer, mais j'ignore totalement ce que l'on me reproche. L'opacité des décisions est un autre problème dans ce système de mérite. » Pour le coup, je suis sûre de moi. Aylmer m'a affirmé que rien ne justifiait ma rétrogradation dans mon dossier. Je ne dis pas que c'est le cas pour les autres : Maxwell et Blaze sont des trublions, Zeynep une anarchiste. Mais d'autres sont passés par l'acier sans raison valable, j'en suis certaine.

Maxton Sherwin, qui avait eu la délicatesse de me faire oublier son existence, sort de l'ombre pour réagir à mes propos. Evidemment, il faut toujours qu'il se montre, celui là. Je fais mine de porter une grande attention à ses paroles mais, en réalité, il s'adresse à un mur. Aucun mot qu'il ne prononce ne m'atteint. Je retiens même un bâillement mal poli. Je me redresse seulement lorsqu'il évoque les écarts de conduite de certains, expliquant leur grade acier ou bronze. Une lueur anime désormais mon regard. Je sais qu'il fait référence à l'Exmalum. Je sais que c'est lui qui a détruit mes stocks. Je serais prête à le pousser jusqu'à la révélation ultime, rien que pour assister à sa déchéance. Mais ce serait jouer le jeu du gentil petit sang-pur et de la méchante née moldue. Je suis plus maline que ça. « Pour répondre à Monsieur Sherwin, qui doit sentir des ailes d'ange lui pousser dans le dos tant le tableau qu'il nous peint est idyllique, un grade acier, une place dans la brigade ou un grade or ne fait pas disparaitre les cadavres dans le placard. Ce classement n'est qu'une mise en lumière de certains écarts et la dissimulation d'autres. » Bon ... J'ai peut-être manqué de sang froid sur ce coup là. Heureusement, Michaela se décide à prendre la parole, ne me laissant pas seule face aux critiques du camp adverse. Je suis agréablement surprise de ses tournures de phrases, même si je ne suis pas d'accord avec tout. J'émets un hochement de tête approbateur lorsqu'elle termine de parler. Durant tout ce temps, mon regard n'a pas quitté Sherwin.

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyLun 14 Mar - 22:16


Fin de la discussion


Jour de la table ronde, 14h20

Tandis que la discussion plus ou moins courtoise bat son plein, vous allez être interrompus par un énorme bruit sourd qui ressemble à une détonation. Cela devrait vous étonner sans inquiéter plus que cela jusqu’à ce qu’une minute après un tableau vous alerte qu’une explosion a eu lieu vers la tour privilège, que c’est la panique et que des élèves hurlent. Normalement, c’est le moment où vous réalisez l'ampleur de la situation et où vous allez les aider.


Petites précisions




Vous êtes un peu loin pour entendre les cris, mais l’intervention d’un adulte ne serait pas de refus. Vous trouverez le rp ici

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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyMar 15 Mar - 0:58

La raison de la présence de Blaze à cette table ronde peut se résumer en deux points : la curiosité, et pour faire plaisir à Skyler. Malgré ses manières de matamore, le jeune homme n’a rien d'un révolutionnaire, au contraire, il tient beaucoup trop à l’ordre établi qu’il subvertit en permanence pour pouvoir s’en passer ! Alors non, Blaze n’est pas là pour renverser la table, et même s’il ne dirait pas non à s’épargner les devoirs supplémentaires que lui vaut son grade acier, dans les faits Fergal se montre déjà arrangeant sur les corvées et puis, ça lui donne un petit côté bad boy, d’avoir son nom en bas de l’affiche.
En fait, Blaze a des ambitions plus simples. Plus brutes. Tel un papillon de nuit, la lumière l’attire et savoir la moitié des gens importants de l’école réunis dans une seule et même pièce a immédiatement provoqué chez lui le désir d’en faire partie. Leur pouvoir rejaillit sur lui, en tant que préfet de Serdaigle, il a toute sa place au milieu des puissants.

Et puis il y a Skyler. Alors qu’il prend place à ses côtés, avec un petit sourire de connivence, il se dit que ça vaut le coup. La jeune fille est un lac difficile à sonder, beaucoup de choses les opposent, alors quand il a l’occasion de comprendre un peu mieux comment elle fonctionne, Blaze ne renâcle pas devant l’obstacle, au contraire. Ce projet, c’est celui de la jeune fille, lui est simplement là comme spectateur. Comme supporter au mieux. Il a d’autres délires sur le feu, délires qu’il juge d’ailleurs stratégiquement plus importants : réunir dans son sillage un nombre improbable d’élèves lui devant des services, préparer le terrain pour le moment où tout basculera, ce n’est pas avec des réunions secrètes à la cabane hurlante qu’on y arrivera. Blaze est un solitaire, il ne partage pas ses plans avec les autres, mais tout à la discrétion égocentrée de son caractère, ses projets avancent…

N’empêche, ce quart d’heure-là, il est pour Skyler, alors même s’il a bien envie de rabâcher le clapet de ce gros naze de Sherwin, il retient ses mots. Pour le moment. De vieux réflexes sont encore à l’œuvre chez lui : faire profil bas devant l’autorité pour mieux frapper en douce. Pas question de s’emporter devant le directeur et la moitié des profs de Poudlard, s’il y a de la suffisance à faire ravaler, Maxton sait que ce serait pour l’after.

Le bal s’ouvre sur des considérations très techniques. Presque mesquines en fait. On compte les boutons de manchette alors que l’important se trouve ailleurs : c’est le principe même de hiérarchie au mérite qui est pervers, tout le monde le sait mais personne ne semble prêt à aborder le sujet de front.

Skyler fait front seule, et ce n’est pas la petite débile de Gryffondor – c’est quoi son nom déjà ? – qui va apporter de l’eau à son moulin. Décidément, cette maison est un vrai repère de branquignols, entre les sang-purs incestueux et les élèves à deux de QI…

Blaze retient un soupire, hoche la tête à la réponse de Skyler. Elle gère la barque mine de rien, répond du tac-au-tac à ce naze de Sherwin et ne se débine pas devant le directeur ou face à Finnbjörn. Mais clairement, c’est du trois contre un, là.
A son tour d’entrer en scène donc.

Il profite que la parole reste en suspend pour la saisir au vol, après un laïus de sa copine.

- « Opacité et arbitrarité, on met le doigt dessus. » commence-t-il d’un ton détaché. « La compétition et le mérite, c’est dans l’ADN de Poudlard, bin oui mais ça a toujours été collectif. C’est bien pour ça qu’on fonctionne avec les maisons, avec leurs directeurs et directrices, leurs préfets, tout ça, d’où la coupe à la fin de l’année. Mais les règles ont toujours été claires : ce sont les profs qui distribuent les points. » il jeta un rapide coup d’œil à Fergal « … et le concierge. Et les préfets essayent de créer un esprit de corps. »

D’un geste nonchalant il désigna Finnbjörn et Maxton.

- « Cette brigade, à part liguer tout le monde contre elle, quelle cohésion elle a produit ? C’est que des embrouilles depuis le début, et plus on creuse, plus ça sent les histoires louches… copinage et abus de pouvoir, tranquille, si l’objectif c’était d’unir tout Poudlard contre une poignée de gosses de riches, c’est réussi. »

Il jeta un bref coup d’œil au directeur.

- « Avec tout le respect que je vous dois, votre seigneurie, c’est factuel. »

Il n’était pas mécontent de son petit speech, qui tranchait un peu avec son hypocrisie policée habituelle. Peut-être ce temps-là était-il bel et bien révolu ? Les années passant, sa réputation et ce grade acier épinglé sur sa robe juraient  de plus en plus avec cette image de bon élève qu’il avait longtemps su préserver. Après tout il ne lui restait plus qu’un an et demi à Poudlard, et il demeurait encore le meilleur de sa classe, et de loin ! alors pourquoi ne pas assumer qu’il n’était plus juste un petit intello bien peigné ? Et puis, si ça lui donnait l'occasion de passer pour un héros aux yeux de sa dulcinée...

- « D’ailleurs puisqu’on en parle… »

Il n’acheva pas. Un bruit qui était clairement celui d’une détonation fit sursauter tout le monde. Et clairement, ce n’était pas bon signe… Poudlard avait connu son lot d’incidents, parfois dramatiques, et il ne fallait pas remonter très loin pour retrouver le dernier en date.
Blaze adressa un regard interrogateur à Skyler, puis à Fergal, puis observa le directeur qui venait de recevoir la visite d’un des portraits de van Aken.
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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyMar 15 Mar - 19:00

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C’était une très mauvaise idée. Toutes les prédictions mathématiques allaient en ce sens, confirmant l’hypothèse qui devint de fait une véritable certitude. Inviter quelques représentants des maisons indignés du système de notation en place à se confronter avec les défendeurs de celle-ci ressemblait à s’y méprendre aux jeux de cirque romains. Proposer à quelques esclaves de lutter contre des soldats aguerris, forts de plus de batailles, astucieux de plus de politique. Charles ne comprenait guère comment il avait accepté cette mise à mort publique - ah mais, si, bien sûr. Il n’en n’avait pas eu le choix. Quoi de pire que de décliner cette invitation ? Il aurait braqué les projecteurs sur lui, alors qu’en foulant le sol de cette salle, il aurait au moins l’occasion de se cacher derrière de plus fortes carrures. Skyler. Eleonore. Des filles dont les valeurs étaient entières et qui n’auraient crainte de s’exprimer à l’inverse de sa gorge déjà rouée. Pliant correctement le tissu de son col roulé gris, Charles implora son reflet dans la glace de faire faux bon au professeur Aylmer. Mais cela aurait revenu à abandonner les autres et à nouveau, à briller par son absence. Mieux valait maîtriser son appréhension et subir ces quelques échanges d’opinions que d’avoir à supporter les moqueries de son groupe et les sournoiseries des autres. Pour qui serait-il pris si, à la lecture des présents, il venait à manquer ? Il s’agirait bien de la première fois où il serait attendu. Et de fait, il était tenu d’honorer ce rendez-vous et de rejoindre Eléonore. “Seigneur, il me tarde de te retrouver” souffla-t-il nerveusement en caressant les oreilles de Gédeon qui dandinait entre ses jambes. Vivement qu’il quitte ce dortoir, qu’il s'assoit dans la salle, qu’il esquive les regards malsains des sang-purs, qu’il revienne sur son lit, qu’il meurt dans sa honte avec son chat sur son ventre. Quittant d’un pas résolu de découragement sa chambre, Charles attendit Eléonore un instant, posé contre un fauteuil en tapant nerveusement du pied. Noyé dans ses pensées, il lui fallut entendre son prénom pour lever le regard et croiser celui de la jeune fille. Oh. Elle était resplendissante. Naturellement, elle dégageait toujours une énergie positive, ce qui l’avait poussé à plusieurs curieuses reprises à l’observer alors qu’elle illuminait les couloirs sombres de sa présence. Mais maintenant qu’elle était là, à ses côtés, prête à encaisser le même coup dur que lui, elle semblait véritablement lumineuse. Un peu comme Hilary, d’ailleurs. Cette pensée lui brisa le cœur, sa meilleure amie s’étant destinée à de nouvelles aventures loin du château, mais il ne laissa rien transparaître, se contentant d’esquisser un rictus qui voulait ressembler à un sourire. Il avait du mal à faire preuve d’une quelconque gaieté maintenant que le sourire d’ange d’Hilary n’était plus à sa portée. “Moi aussi” admit-il en retour en réalisant que de fait, Eléonore dégageait un certain réconfort. Et puis, il sentit un curieux contact sur son épaule ; des doigts ? Portant son regard sur ce geste, il sentit une insoutenable bouffée de chaleur rosir ses oreilles. Guère coutumier des gestes familiers, il lui sembla de s’être brûlé contre le feu, un peu comme le soir où Sidney avait frôlé ses doigts par erreur. Heureusement, son épaule ne risquait pas d’être infectée à l’inverse de sa main, aussi parvint-il à s’empêcher de réagir de manière excessive. A vrai dire, en dehors de ses oreilles, seule sa voix trahit son inconfort. “Euh, ou-oui, b-bien sûr, allons-y” balbutia-t-il en se redressant. De toute façon, où aurait-il pu aller ? Ils étaient forcés de s’y rendre, à présent. Et aussi étincelante Eléonore pouvait se montrer, elle demeurait bien plus appréciable que les flammes de folie qui dansaient dans les yeux de la brigade.

De fait, Charles évita tous contacts oculaires en entrant dans la salle, si bien que seule Skyler eut droit à un regard entendu. Il faisait de la courtoisie un dogme rigide à suivre, mais au diable ses valeurs s’il se sentait en danger. Il n’échapperait pas à la mort avec un merci et de fait, il se résolut d’ignorer les visages des deux Gryffondors invités pour représenter la brigade, s’asseyant aux côtés d’Eléonore dans l’optique de rester soudé contre son dossier et de ne plus respirer jusqu’à pouvoir s’extraire de cet entretien. L’échine parfaitement droite et le regard résolument scotché sur ses mains posées à plat sur la table, Charles décida de n’écouter aucune intervention, favorisant le confort de ses pensées et la présence, dans l’extrémité de sa vue, d’Eléonore qui semblait alerte. Bien. Tout se passait comme prévu : il s’était fait transparent, laissant les professeurs prendre la parole et les visages se tendre autour de lui. Il reconnut le timbre de voix de Skyler, ce qui lui fit lever les yeux un instant avant de réaliser son erreur - il ne devait pas se montrer plus attentif envers l’une qu’envers un autre au risque d’être aussitôt considéré comme un allié. Oh, certes, il partageait l’avis de sa camarade, mais pour l’heure, hors de question de s’apparenter à un quelconque côté. Non, il voulait juste être oublié et s’extraire de cette école de malheur dont la démence atteignait son paroxysme. “Je ne compte pas changer quoi que ce soit à ce système basé sur le mérite.” La voix de leur Directeur, à n’en pas douter. Scrutant ses gants qui couvraient ses doigts pour continuer à faire profil bas, il lui parut progressivement que ses songes perdaient de leur poids au regard de la vigueur des propos tenus. En l’occurrence, la prise de position du Norvégien lui sembla se cristalliser sur la table, dans une détermination froide qui le surprit. Il ne s’était finalement attendu à rien en venant ici, trop concentré sur son invisibilité… Mais maintenant que ses oreilles attrapaient des arguments ça et là, et qu’une certaine diplomatie s’était imposée entre les parties, il se surprit à espérer des concessions. Au lieu de quoi, le Directeur martela son opinion avec une indifférence surprenante. “Et c’est le cas pour tous vos petits camarades.” Charles tiqua. Il détestait la condescendance, aussi bien parce qu’il préférait les discours honnêtes et sans détour que parce qu’il trouvait dans cette rhétorique une arrogance teintée d’une fausse courtoisie. Ils n’étaient pas de “petits camarades”. Ils étaient des étudiants, des individus à part entière. “Plus de cinquante pour cent y arrive en faisant partie des grades or et argent, preuve que les efforts individuels paient.” La nouvelle voix qui s’était imposée, plus ronde, l’irrita davantage. User des mathématiques était pertinent, mais enfin, pas pour parvenir à une logique aussi fausse… C’était dénaturer l’essence scientifique que de faire croire à un calcul pertinent pour appuyer la bancalité de son analyse ! Il fallait prendre en compte tous les autres chiffres, sans rien occulter. Lui, par exemple, était très bon élève. Pourtant, il était figé au grade argent. Impossible d’avancer, malgré ses notes, malgré son respect des règles, malgré son comportement irréprochable. Il n’y avait jamais prêté attention, mais à bien y réfléchir, tout cela était incohérent. Comme la rétrogradation de Sidney. Il était au moins aussi discipliné que lui… Loin de mériter ce travail supplémentaire. “Est-ce qu'on pourrait aborder le sujet des orientations, aussi, s'il vous plaît ?” Les propos de Michaela volèrent à son tour sous son regard figé. Seigneur, elle avait raison. Terriblement raison… Encore une fois, Charles avait décidé de ne pas y faire attention, mais maintenant que son esprit était coincé dans cette salle et acculé d’arguments, il ne pouvait plus nier toute cette vérité. Il s’était vu proposer un poste de garde-chasse. Loin de lui l’idée de juger cette fonction, mais il avait bien d’autres aspirations. Vétérinaire, par exemple. Un métier qui s’était peu à peu imposé à lui, balayé par la suggestion de la Direction. On préférait l’enfermer dans une cabane loin des autres sans tenir compte de l’excellence de son parcours.

Alors, sans même le réaliser, ses yeux se détachèrent de la table à la fin du discours de la Gryffondor pour consulter tous ces visages dont il n’avait écouté que les mots. La froideur des regards de glace des élèves de la brigade lui valut une certaine difficulté à déglutir, mais il ne détourna pas les yeux pour autant. Il était désormais animé de la sincère curiosité de connaître ceux qui osaient défendre une prétendue égalité. Ils ne dégageaient rien, rien de foncièrement conciliants, rien de réellement attentifs. Tout au plus une indifférence hautaine qui s’opposait à la sincérité des autres. Mais pourquoi avait-on fait appel à eux, alors ? Pourquoi les convier ici, si la porte était de toute évidence fermée ? Charles tourna son visage, consultant Eléonore du regard. Leur présence était vaine, elle avait entièrement raison. Toute cette démarche était ridicule… Les efforts de Skyler, inutiles. L’élite se fichait des gens comme eux, et peut-être que les choses n’iraient jamais aussi loin que par le passé, mais le fond d’intolérance qui avait couvert ces abominables actes, lui, demeurait identique. Ce monde magique était fissuré et lui, las, profondément fatigué d’essayer d’appartenir à une moitié délaissée. Alors, Charles, qui n’était guère sujet aux vagues d’émotions, se sentit brutalement happé d’une fulgurante envie d’abandonner, projetant dans son regard un désoeuvrement évident. A quoi bon continuer ici ? Il ne s’était jamais senti à son aise. Hilary était partie. Ne restaient que Sidney et Rosalie qui avaient d’autres proches que lui sur qui compte. Quant à Eléonore… Elle brillait trop pour son ombre. “Copinage et abus de pouvoir, tranquille, si l’objectif c’était d’unir tout Poudlard contre une poignée de gosses de riches, c’est réussi.” Les propos de Blaze, en rebond aux assertions de Skyler, captèrent son attention divagante. Charles se surprit alors à acquiescer, sans même regretter d’ainsi afficher sa position. Il était si découragé face à toutes ces prises de conscience, si découragé de l’inertie de la Direction malgré la justesse des arguments, si découragé de devoir tenir encore trois années dans de telles conditions. A quoi bon continuer de raser les murs ? Dans le fond, il n’avait déjà aucune chance d’aboutir dans cette école. Autant se tenir du côté de ceux qui faisaient écho à ses valeurs. “Ils ont tellement raison” chuchota-t-il à Eléonore alors que le Serdaigle enchaînait sur une nouvelle idée. “Ca me révo…” Une détonation lointaine le fit sursauter, bousculant au passage ses pensées. Relevant le regard à la recherche de l’origine de ce bruit, Charles ne tomba que sur des prunelles aussi désorientées que les siennes, quand un portrait intervint. “Pardon, une explosion ?” répéta-t-il alors, les yeux écarquillés. Une bombe ? Un attentat ? Une tentative de meurtres ? Les cris qui montèrent de l’autre côté de la porte achevèrent d’exciter son cœur. Que Dieu en soit témoin : il ne resterait pas une seconde de plus dans cette école de fous. Skyler avait eu raison, tout ce temps. Leur vie était en péril. Croisant aussitôt le regard d’Eléonore, aussi apeurée que lui, Charles porta une main tremblante sur son cœur, essayant de comprendre s’il allait mourir de l’arrêt de cette pompe à sang ou de son incapacité à respirer convenablement. “Je… Il faut… Partons d’ici” déclara-t-il entre deux respirations saccadées en se redressant brutalement, manquant de renverser sa chaise. Qu’on le dévisage, qu’on le montre du doigt, qu’on se moque de lui. Qu’importe, pourvu qu’on leur permette de survivre et de s’échapper de cette salle de malheur.

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyVen 18 Mar - 16:35

Tentative de conciliation

‟ et ordonnance de non-conciliation  „


Avec la poufsouffle mise à l’écart, maintenant que Fergal lui confirmait qu’il avait touché quelques mots à Michaela O’Delee, ils pouvaient presque se détendre et estimer que tout allait se passer pour le mieux. Presque. Wenceslas n’attendait rien de particulier de cette réunion ; il connaissait assez le monde qu’il affrontait, celui d’une tradition si forte qu’elle s’enlisait dans une mélasse de mépris caricatural, pour savoir qu’il ne pouvait rien obtenir d’eux. Dès lors, le but n’étant pas de négocier mais d’acter le constat du refus de changement de la direction, il avait tout loisir de ne pas trop s’inquiéter de la manière dont étaient menées ce simulacre de négoce. La position de directeur de Poudlard étant trop forte pour que le ministre puisse changer les choses de lui-même, aussi fallait-il pousser le ministère et les parents à agir par d’autres biais... l’idéal, il l’avait déjà vaguement sous-entendu à Mills, était qu’un drame survienne et ce, du bon côté de l’échiquier. Un né-moldu devait pâtir de la situation pour qu’à l’extérieur de l’école, les gens se décident enfin à ouvrir les yeux. S’il n’avait encore pas cherché à provoquer de tel drame, ce n’était pas tant à cause d’un quelconque scrupule que parce qu’il était lâche. Il préférait que ça vienne de quelqu’un d’autre. Alors, la table ronde se révélait être un bon compromis, à défaut d’être le moyen le plus efficace.

Une fois tout le monde installé, et les premiers mots d’accueils égrainés, les hostilités purent être lancées sous l’impulsion du concierge. Sans grande surprise, ce fut la capitaine de l’équipe de quidditch de serpentard qui embraya sur les premières réflexions. Et le moins qu’on puisse dire – même s’il n’en attendait pas moins d’elle – était qu’elle avait un minimum pensée son intervention. Savoir que le classement au mérite établi par Sørensen était une chose, avoir en tête la répartition précise en était une autre, certes rapide à vérifier mais intéressante à noter.

S’il s’y attendait un peu, voir les premières joutes verbales commencer aussitôt demeurait tout de même surprenant. Le directeur semblait bien décidé à couper l’herbe sous le pied de tous ses détracteurs. Les deux membres de la brigade enchainèrent coup sur coup avec des discours qui avaient le mérite de rendre le point de vue de la direction acceptable. Ils avaient peut-être acquis le droit d’user de magie en dehors de Poudlard, mais il n’en restait pas moins des adolescents. « Permettez-moi de vous arrêter, monsieur Sherwin, vous faites erreur. Les nominations de mesdemoiselles Mills et Fitpatrick-Priest, et de messieurs Mansfield et Wood ont été faites en ce début d’année, et non sous la direction de madame Appleton. » Il marqua une courte pause. Lorsqu’il reprit, il parlait toujours de cette voix neutre, mais froide, comme s’il commentait un mauvais devoir. « Quant à savoir si le grade bronze est infamant ou non, je vous laisse le loisir de vous en faire l’idée qui vous amuse... je m’en tiendrai pour ma part aux faits. Le grade bronze ôte aux élèves quelques libertés que conférait, depuis plusieurs décennies, le règlement, et en cela, il se révèle donc plus contraignant. » Il aurait bien continué longtemps à révéler les idioties du discours du gryffondor, mais là n’était pas le but de la réunion et l’avis d’un garçon sans expérience aucune ne l’intéressait que moyennement. Il préféra laisser une autre élève de la même maison, changeant légèrement le sujet de la discussion... ce qui, au vu du mur d’ineptie que représentait Sherwin, n’était pas plus mal. Wenceslas aurait encore beaucoup à dire, ne serait-ce que du point de vue professoral, il contestait le choix d’ôter tout pouvoir de décision aux professeurs pour l’accès à la réserve pour les grades acier et or. Et ça parle de soutenir les enseignants, qui malgré leur dévouement ne peuvent pas tout voir... à quoi bon, puisque leur avis passait après ceux de gosses comme Sherwin et Sørensen ? Mais il n’était pas encore temps pour lui de l’évoquer. Mansfield prenait toujours la parole, les deux poufsouffles n’avaient encore rien dit – si ce n’était quelques chuchotements – et il espérait secrètement que le professeur Hatwell intervienne. L’ancien langue de plomb n’était pas dupe ; son sang rendait son discours inaudible. Et il espérait qu’elle aborde la question de la mutilation de la petite poufsouffle, qui devait pour l’heure trier des graines. C’était en partie pour ça qu’il lui en avait parlé.

Si elle escomptait le faire, elle n’en eut pas réellement le temps. Le préfet de serdaigle parlait encore lorsqu’un fort bruit venant d’étages au-dessus l’interrompit. Une détonation suivie rapidement de la venue d’un tableau, porteur de sombres explications. Pour la première fois, la voix d’Ehrlich s’éleva distinctement, paniquée. Le corps de Wenceslas s’était sensiblement tendu, comme si le bruit réveillait en lui quelque réflexe de sa propre adolescence à Poudlard. « Calmez-vous, monsieur Ehrlich. » Sans accorder plus d’attention à l’élève, il reprit d’un ton sec. « Je crains que la réunion ne soit écourtée. Fergal, tu préviens les autres professeurs ? » Ça n’était pas tant une requête qu’une confirmation. Il connaissait le concierge assez bien pour savoir qu’il était l’homme parfait pour les situations d’urgence. Infiniment mieux préparé que le chercheur que lui-même était. « Vos gardes du corps auraient été plus appropriés là-haut, monsieur le directeur. » railla-t-il assez naturellement. « Ehrlich, vous feriez mieux de retourner dans votre salle commune. » Si c’était pour avoir une crise de panique sur les bras, il préférait le renvoyer dans un endroit où il se sentait en sécurité. Après un dernier regard de connivence avec ses collègues – et un plus inquiet à l’attention de Mills, dont finalement, il se sentait assez responsable – il quitta la pièce d’un pas vif, sachant pertinemment qu’il était suivi de près par les autres, pour intervenir là-haut.

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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyVen 18 Mar - 16:37

Je croise les doigts intérieurement pour que les choses se passent “bien”. Ou du moins dans le calme, avec une ambiance entente glaciale et pic bien sentis. Ne demandons pas l’impossible. Mills semble avoir travaillé son discours, opté pour une approche tout à fait factuelle et chiffrée, ce qui est tout à son honneur, même si les arguments sont méticuleusement démontés un à un, dans un savant discours plein de mauvaise foi. Je me concentre sur le visage des gardes de notre Directeur dans un combat de poker face pour ne pas soupirer. Je leur en foutrais de l’exemplarité à ces tires au flanc de la brigade. Je ne sais pas sur quelles observations ils se basent réellement, dans la mesure où je ne les croise pas souvent en ronde. Mais sûrement ont-ils mieux à faire que d’utiliser leurs jambes et se contentent-ils des ragots des tableaux ou de leurs propres envies.
Michaela prend à son tour la parole, et je lui offre un regard visiblement satisfait : nos interlocuteurs trouveront sûrement à redire et à éluder. Mais effectivement, il y a un grand écart entre l’objectif affiché par la direction et le résultat des évaluations d’orientation. Wayde s’étoufferait probablement devant les suggestions. Aussi quand Wenceslas pointe les manquements dans le discours du gryffondor quant à la nomination des élèves aux postes clés, je n’en laisse rien paraître,  mais je dois avouer que cela me procure un intense sentiment de satisfaction.

Néanmoins, le ton monte avec l’intervention de Mills : on quitte le terrain des statistiques pour quelque chose de plus personnel. A-t-on réellement besoin de ça? J’en doute, mais cela permettra peut-être de sortir du discours bien appris pour l’occasion et de lâcher de vraies informations.
Blaze reprend sur le même ton. Était-ce bien la peine de briefer Michaela sur le fait de bien se tenir quand le serdaigle se permet d’utiliser le terme gosse de riche pour s’adresser aux chouchous du directeur? Il va peut-être falloir choisir son vocabulaire avec un peu plus de mesure. Quelle idée brillante j’ai eu là. Je m’apprête à lui lancer un regard évocateur alors qu’une détonation se fait entendre. Blaze semble m’interroger des yeux.

Il est des sons que l’on reconnaît, malheureusement entre mille. Je ne sais pas ce qu’il se passe exactement mais je me lève immédiatement, à l’écoute. “On dirait une…explosion?” Cela ne semble pas venir de notre couloir. Un personnage rejoint le tableau dans la salle informe la Direction qu’il y a des élèves touchés dans la tour Privilège. On ignore l’origine de l’explosion, et au moment où Wenceslas me demande de prévenir les autres, j’ai déjà  attrapé de quoi écrire. “C’est en cours.” J’ensorcelle pour qu’ils rejoignent nos collègues absents et les informent rapidement.



@Professeur J. Alexander
@Professeur A. Cooper
@Professeur A. van Aken
@Professeur H. C. Tyrell
@Professeur W. Piers
@Jane E. Gray

Explosion dans la tour privilège, plusieurs  élèves dans la salle.
Pas plus d'infos.
Nous sommes en chemin.

F. Armitage


“Je monte évacuer les couloirs et voir de quoi il retourne, on se rejoint là-haut. ” dis-je sans plus de cérémonie en quittant la pièce. Il y a assez de professeurs dans la salle pour gérer le retour des élèves dans leurs pénates et venir me prêter main forte.
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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptySam 19 Mar - 23:23

Malgré les menaces proférées de part et d’autres dans notre échange de courrier avec Wencelas, je m’étais promis de rester calme lors de la table ronde. À moins d’une provocation explicite, je ne tenais pas à m’emporter. J’étais explicitement convié à cette réunion pour représenter le camp du directeur. Cela m’allait et correspondait de plus en plus aux idées que je tenais à défendre. Il n’y avait pas besoin de chercher bien loin ce qui m’avait convaincu, cela faisait des mois qu’imperceptiblement les propos de la direction, qui correspondait tant à des propos que j’avais pu tenir jadis, faisaient leur œuvre. Et cette œuvre venait d’être parachevée par le départ précipité d’Hilary qui me laissait seul et sans entraves à Poudlard. Je n’avais jamais été un progressiste, tout au plus avais-je renoncé à mes idées pour protéger celle que je considérais comme ma fille. Mais maintenant que ma fille était partie, plus rien ne me retenait. Et quitte à être coincé à Poudlard quelques mois encore, autant en profiter pour ne plus fuir mes idéaux, pour ne plus avoir à me cacher.
Mais cela ne voulait pas dire qu’il fallait être imprudent. Le Ministère était toujours là et le château n’était pas une bulle exempte des lois du monde sorcier. Alors, je ne pouvais me permettre de lancer la moindre offensive, y compris à l’égard de celui que j’aurais sans doute dû mettre hors d’état de nuire il y a des années. Je devais attendre et venir en appui au directeur si besoin. Un acte, une parole pouvait me mettre hors de moi s’il s’agissait d’Hilary. Je savais qu’elle n’était pas complètement innocente et cela m’attristait. Charles, qui l’avait entraîné là-dedans était d’ailleurs présent. Et je ne pus m’empêcher de lui lancer un regard noir qu’il ne remarqua sans doute pas. Mais le coup vint du côté d’une jeune femme de Serpentard que je connaissais guère. Je me crispais quand elle crut bon d’utiliser le cas d’Hilary pour appuyer ses statistiques frauduleuses. De quel droit faisait-elle parler une absente ? De quel droit croyait-elle s’arroger la possibilité d’utiliser ma fille ? Je lui en toucherais un mot, bientôt…
Pour le reste, le directeur, son petit-fils et l’autre membre de la brigade furent, en toute objectivité impeccable et je n’eus pas de raisons d’intervenir avant que tout se gâte, avant qu’il y ait un problème de l’autre côté du château. Une explosion visiblement. Des élèves touchés du côté de la tour privilège, celle qui était justement l’objet des critiques de certains. Un élève paniqua, était-il suspect ? Aylmer lui intima d’aller se calmer dans sa salle commune. Et pendant que Fergal prévenait les autres professeurs et sortait faire la circulation, je me retrouvai à gérer les élèves.
« Ceux qui pensent pouvoir aider, venez avec nous, les autres, retournez dans vos dortoirs et ne bougez plus. »
C’était le plus sage et si j’estimais que toutes les baguettes pouvaient être nécessaires dans ce que j’estimais déjà pouvoir rappeler des heures sombres, je ne voulais pas avoir des élèves affolés dans les pattes. Sur ce, je me dirigeai en hâte vers la tour, non sans lancer à voix basse, d’un air sarcastique à Wencelas :
« Fameuse idée cette table ronde visiblement... »
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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyMar 22 Mar - 23:06

table ronde
Siwan & les autres


Cette idée de table ronde relevant tout autant du génie que de la folie, mais il paraissait que les deux étaient bien rarement dissociés l’un de l’autre… Si Siwan connaissait le dégoût de Fergal pour l’injustice et le fait de ne rien faire pour la combattre, elle avait encore du mal à deviner ce qu’il pouvait se passer dans la tête de ce cher Wenceslas. Il était si mou, si peu enclin à bouger le petit doigt du peu qu’elle en avait observé. Il se contentait de l’écouter – avec une oreille attentive, elle voulait bien l’admettre et adorait ce fait –, mais d’une façon si calme, si figée dans le mouvement, quelque part, qu’elle avait du mal à le croire quand Fergal lui avait annoncé que cette idée n’était pas née de son esprit seul. L’enseignante notait bien de se méfier, désormais, si elle voyait les deux hommes, seul à seul, en train de chuchoter à messes basses. Visiblement, ils étaient capables, en joignant leurs neurones ensemble, de fomenter des plans… qu’elle était prête à juger de fou devant leur deux visages, sans aucune honte. Et par Myrddin ! Elle avait aidé à faire en sorte que leur plan soit achevé jusqu’au dernier détail ! Son concierge de compagnon avait bien réussi à lui demander son aide en lui glissant un ou deux compliments sur sa capacité d’oratrice et il n’en fallait pas plus à Siwan pour accepter d’envoyer deux, trois hiboux aux personnes qu’il fallait encore inviter à la petite réunion. La fille de bonne famille avait fait de son mieux, mais ses mains s’étaient crispées sur la plume autant que son sourire à mesure qu’elle avait couché les mots sur le papier. L’exercice de la flatterie et des mots doux lui paraissait lointain, surtout pour des gens du rang de leur Directeur, et elle avait eu la désagréable sensation de s’être ridiculisée à chaque phrase une fois les hiboux partis. Elle n’avait reçu aucune réponse de Finnbjörn Sørensen, mais qu’importe. Son orgueil en avait vu d’autres, et de loin, et jouer la plus imbécile de toute n’était pas une première en ce qui la concernait, mais tout de même… L’intérieur de ses joues n’allaient pas tarder à être en sang. Il était grand temps que cette table ronde soit de l’histoire ancienne, et vite !

Une bonne idée, certes, mais qui risquait de mal finir. La Kendrick ne voyait guère comment cela ne pouvait pas dégénérer. Le sujet était trop sensible. Les egos de tous étaient trop sensibles. L’air de la pièce allait être irrespirable, elle était prête à en mettre sa main à couper ! Mais soit. Ils avaient au moins eu la bonne idée de ne pas faire de cet événement un événement public. Beaucoup de personnes avaient été réunies, cependant, de ce qu’elle en avait compris, et rien ne garantissait que quelqu’un n’ait pas glisser un mot dans l’oreille du voisin et que le mot ce soit ainsi répandu… mais, de l’extérieur, il était question d’un début d’après-midi normal, prenant place un banal samedi, vers 14h.

La Directrice des Serpentard avait revêtu une simple robe de sorcière, la plus austère de sa garde-robe, à vrai dire, tandis que ses talons claquaient sur le sol du château et que ses ongles venaient récemment d’être limés. Une écharpe de soie verte était enroulée autour de son cou, de peur de prendre froid : elle avait beau savoir que la chaleur humaine pouvait rapidement réchauffer une pièce, elle savait également que les salles inutilisées du quatrième étage faisaient probablement partie des pièces les plus froides du château ! À son doigt, l’adulte ne pouvait s’empêcher de triturer la bague offerte par Fergal. Elle la portait régulièrement – d’abord de façon sporadique, puis par habitude en toute circonstance. D’ailleurs, elle ne manqua pas de rejoindre physiquement Fergal une fois arrivée dans la salle, même si elle ne lui adressa aucune parole. À la place, elle préféra glisser un mot à l’oreille du @Professeur A. Hatwell dès que cela fut possible :

Je garde un œil sur Mansfield et tu en gardes un sur Sherwin, ça te dit ?

De ce qu’elles en savaient, un passif entourait les deux garçons et l’enquête ouverte sous la demande du jeune Serdaigle était malheureusement toujours ouverte. Savoir les deux garçons dans la même pièce ne lui assurait aucun bien-être. Au-delà de tout ça, une bonne dizaine de personnes avait été conviée à la discussion du jour, dont Thor et le garde-chasse – qu’allait-il bien pouvoir dire, lui qui n’ouvrait jamais la bouche ? – parmi les adultes, ainsi que Skyler parmi les élèves. La jeune fille n’était pas connue d’elle pour avoir un tempérament doux, mais c’est ce qu’elle aimait, chez la jeune fille. De manière générale, Siwan était très fière de toute la maison des Serpentard, quand bien même certain ne le lui rendait pas forcément. Ou ils avaient une personnalité bien marquée, ou ils avaient réussi à se glisser au grade or très rapidement. Alors, oui, le classement était la raison principale de cette réunion aujourd’hui, mais l’adulte ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de fierté malgré tout. Elle ne connaissait pas – ou peu – de serpents ne se démarquant pas d’une manière ou d’une autre. Aussi était-elle quelque peu impatiente d’entendre ce que Mills aurait à dire.

Quand vint le moment de s’attabler, Siwan s’installa à côté de Fergal, croisa les jambes et les bras et fixa son regard sur le Directeur ainsi que ses deux gardes du corps – le bougre n’avait pas menti. Un sourire bien trop cordial se plaqua sur son visage. Cette table ronde était une honte. Myrddin devait s’en retourner dans sa tombe ! Jamais Arthur ne s’était entouré de garde du corps car l’égalité était primée avant toute chose, et lui… Siwan ne savait si c’était la présence du Ministère ou l’attitude du chef de l’école qui la faisait hérisser le plus des poils. Probablement les deux. Wenceslas ouvrit le bal en annonçant le thème de la discussion et en rappelant le caractère non-violent de l’entreprise. Meilleur moyen d’attiser les tensions, pensa-t-elle. Fergal, à son tour, dit quelques mots mais expédia bien vite la tâche pour laisser parler qui voudrait. Sans grand étonnement, ce fut Skyler qui prit la parole la première pour exprimer son mécontentement de façon claire et concise. Un rictus de fierté se dessina sur la figure de l’enseignante de Divination. Toutefois, chaque fois que le Directeur s’exprimait, ses ongles rentraient dans sa peau. Un moyen comme un autre de ne pas perdre le contrôle… Dire que ces gosses étaient bien plus en possession de leurs moyens qu’elle ! Même Blaze la surprenait. Il avait toujours eu un talent avec les mots, mais il le prouvait une fois de plus en cette occasion. Et chaque fois que le patriarche Sørensen ouvrait la bouche, c’était la sienne qu’elle contractait de plus en plus. Il s’agissait bien une des rares fois où Siwan Kendrick ne désirait pas prendre la parole et se faire oublier, mais maintenir les apparences face à un homme aussi doucereux que lui était une chose compliquée. De même, Finnbjörn possédait beaucoup de l’attitude de son Grand-Père, elle le voyait bien à présent, mais qui était-elle pour juger un enfant ? L’influence des aînés était parfois trop puissante, elle le savait bien. Aussi lui sourit-elle sincèrement quand il posa les yeux sur elle.

Michaela aborda une autre question restée jusque-là sans réponse satisfaisante : celle des orientations. Toutefois, un bruit sourd parvint à leurs oreilles pile à ce moment et un tableau ne tarda pas à arriver pour annoncer une explosion dans la tour des privilèges ayant, apparemment, fait de lourds dégâts. Lançant un regard lourd de sens à Thorstein, Siwan mit sa main sur l’épaule de Fergal afin de s’appuyer sur lui et de prendre la propulsion nécessaire pour se précipiter hors de cette pièce.
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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptyVen 1 Avr - 20:57

Monologue autour d'une table



Maxton gratifia Skyler d’un coup d’œil indifférent quand elle essaya de se débattre face à leurs arguments. Ce n’était pas que ses idées soient fausses, mais elle était automatiquement limitée par sa naissance. Elle n’avait pas l’éducation, pas les codes oratoires pour s’en sortir sans difficulté. Le coin de ses lèvres s’incurva seulement dans une ébauche de sourire ironique quand elle eut l’indélicatesse de le menacer avec l’Exmalum. Stupide Skyler. Elle aurait toujours un coup de retard parce qu’elle n’était pas prête jouer comme lui. Il avait moins à perdre, moins de limites et elle s’en rendrait compte bien assez vite. Comme aux échecs, pour gagner, il ne fallait pas reculer devant le sacrifice de quelques pions alors qu’elle ne souhaitait perdre sur aucun tableau.

Blaze enchaîna et il l’écouta bien plus attentivement, même s’il conserva la même moue désintéressée. Mansfield aurait pu être plus convaincant. Il avait les outils langagiers nécessaires et certainement les codes sociaux. Néanmoins, il ne choisit d’en faire qu’une piètre utilisation, se drapant dans l’insolence au lieu de préférer la persuasion. A force de fréquenter Mills, il déclinait à son niveau. Michaela essaya de parler des réponses s’agissant de leur orientation et il regarda l’heure du coin de l’œil. Il ne savait pas réellement pourquoi elle s’était lancée dans cette bataille. Au regard de son intelligence et de ses notes, à part famille d’accueil pour chats – pauvres bêtes – rien ne semblait à sa portée.

Aymler enchaîna en le corrigeant et Maxton haussa les épaules d’un geste indolent. Blaze avait été nommé par Appleton, il avait uniquement changé de rôle mais cela était uniquement dû au fait qu’on ne pouvait lui retirer un avantage sans lui en consentir un autre. Quant à Hilary, il était persuadé que cela datait d’Appleton, mais il pouvait effectivement se tromper. Elle n’avait jamais brillé par son charisme. De toute façon, si les autres élèves avaient besoin qu’un professeur intervienne pour se défendre, cela démontrait bien qu’ils étaient non seulement mis en difficulté mais qu’en plus ils étaient totalement incapables de se débrouiller seuls, ce qui ne les rendait que plus méprisables à ses yeux.

Puis tout bascula. Un bruit d’explosion retentit et un tableau vint interrompre la réunion. Maxton fronça les sourcils à son annonce et se tourna vers Finnbjörn. Il était rare qu’il y ait du monde dans la tour privilège et s’il savait où était Bluebell, il espérait profondément qu’Erin ne s’y trouvait pas. Cette idée lui était profondément insupportable. Ses ongles tapotant nerveusement la table, il se releva d’un bond quand les professeurs indiquèrent soit de venir, soit de regagner leur salle commune. Il avait beau avoir une idée assez fiable de la position de Bluebell, son envie de constater de ses yeux qu’elle allait bien et de l’entretenir de ce qui avait été dit dominaient largement sur le reste. Jetant un regard à Finnbjörn, il lui murmura

- Je vais retrouver Bluebell. Dis-moi quand tu auras vu tes sœurs.

Il était très clair qu’il souhaitait avoir confirmation de leur bonne santé. Enfin plutôt de celle d’Erin que de Judith, mais le détail était superflu. Dès qu’il en eut l’occasion, il se glissa hors de la salle et se hâta de disparaître dans ce qui commençait à être un mouvement de panique afin de retrouver sa jumelle. Le reste comptait fort peu. De toute façon, les informations ne tarderaient pas à circuler rapidement dans le château.


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Message(#) Sujet: Re: Discussion courtoise autour d'une table Discussion courtoise autour d'une table EmptySam 2 Avr - 19:22

Skyler
&
Racistes

Depuis quand la diplomatie fonctionne ?

J'ai l'impression d'être la seule à me battre, dans mon camp. L'intervention de Michaela est certes louable mais pas assez percutante à mon goût. Ce n'est qu'après de longues minutes à user de ma diplomatie et de mon éloquence pour le moins limitées que d'autres viennent enfin ajouter de l'eau à mon moulin. Blaze vient le premier à ma rescousse, après s'être clairement fait désirer. Je l'écoute silencieusement en hochant la tête, les yeux fixés droit devant moi. J'ai peur de le couver du regard si jamais il entre dans mon champ de vision. Enfin, le Professeur Aylmer vient contredire les propos de Maxton, pour mon plus grand plaisir. Ce mec se croyait toujours au dessus de tout le monde et il avait bien besoin qu'on le remette à sa place. Quand aux deux Poufsouffles qui nous accompagnent - Charles et Eléonore - ils se contentent de chuchoter entre eux. Débattent-ils de nos arguments ou commentent-ils juste le débat ? En tout cas, ils ne nous sont pas d'une grande aide et ça a le don de m'énerver.

Alors que les deux partis se préparent à poursuivre les hostilités, un énorme bruit résonne dans la salle. Je relève la tête d'un seul coup, les sens aux aguets. Est-ce encore un coup de Peeves, qui aura profité de l'occupation de la plupart des professeurs pour se déchainer ? Le doute n'est cependant plus permis quand un personnage se précipite dans l'un des tableaux qui décorent la pièce. Il ne lui faut que quelques secondes pour nous faire part de ce qui s'est passé. Il y a eu une explosion dans la Tour Privilèges, celle qui est réservée au Grade Or. J'entends Charles paniquer et les différents adultes présents s'agiter. Ces derniers, menés par le Professeur Aylmer, se répartissent les rôles et se rendent sur les lieux de l'explosion. L'enseignant de Sortilèges me lance un regard où je peux lire de l'inquiétude. Est-ce qu'il me soupçonne ? Ou est-ce au contraire une marque d'intérêt ? Je n'ai pas le loisir de me poser davantage la question car tout le monde quitte la pièce. Je saisis donc la main de Blaze, toujours à mes côtés. « Viens, on se tire. » Je n'ai pas envie qu'il aille jouer les chevaliers blancs au milieu des explosifs. Eloignons nous le plus possible. La Tour Privilège n'a pas besoin que notre présence vienne rajouter davantage de chaos en son sein.

@Blaze H. Mansfield
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