Halloween

L'ambiance devient bien plus lourde qu'au début et je n'apprécie absolument pas ce changement. Je ne suis pas à l'aise dans cet événement, c'est un fait, mais j'essaye de prendre sur moi pour ne pas paniquer. Oui, je panique très certainement très vite et pour pas grand chose, mais que voulez-vous, je ne suis pas bien courageuse et j'ai l'impression qu'il faut quand même une petite dose de courage pour s'en sortir ce soir. La directrice nous a assuré que nos vies n'étaient pas en danger et j'ai envie de la croire. Néanmoins, dans cette ambiance pesante, j'avoue que j'ai besoin qu'un adulte me rassure et je me tourne lentement vers l'infirmière, avec qui je suis cachée pour lui poser la question. “On peut croire la directrice ? ... J'veux dire, nos vies ne risquent vraiment rien, ce n'est qu'une animation sans danger ?” Lui demandais-je d'une petite voix. Je me trouve un peu bête de lui poser la question, elle va me trouver bien insolante et trouillarde. Et autant je suis bien trouillarde, autant je suis très loin d'être une jeune fille insolante, bien au contraire. Je veux juste m'assurer qu'il ne va rien m'arriver, peut-être qu'en étant sûre à 100%, j'arriverai un peu plus à me détendre. C'est dans ces moments là que j'aurai aimé avoir Noah à mes côtés, il m'aurait rassuré.

Les gens s'en vont à tour de rôle se cacher ou quitter la pièce, mais le silence n'est malgré tout pas total. On peut entendre deux élèves se chamailler dans la cheminée. Niveau discrétion, on repassera, mais bon, d'une certaine façon, un peu honteusement je l'avoue, je me dis que si danger arrive, ils l'attireront vers eux, nous donnant peut-être le temps de nous enfuir à toutes jambes. Mais soudainement, des cris perçant sortir de derrière les rideaux, ce qui me fit sursauter. Mon coeur se mit à battre la chamade et sans trop m'en rendre compte, je tremblais de tous mes membres. Il me fallut faire un effort surhumain pour ne pas me mettre à crier et à partir en courant. Les larmes aux yeux, les mains portaient à ma bouche pour éviter de faire le moindre son, je fixais les rideaux. Il y a un élève derrière, que lui est-il arrivé. Soudainement, je le vis sortir et c'est totalement en panique que je le vis s'approcher de notre cachette. Mon regard dévia vers l'infirmière, la suppliant silencieusement de faire quelque chose. S'il a été transformé, je ne veux pas être la suivante. Mais il faut croire que mon appel n'a pas été entendu et le jeune homme finit par se faufiler vers nous. Il n'avait pas l'air changé, ce qui était une bonne chose, mais je n'étais pas forcément plus rassuré pour autant “Ca va ? ... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?” Lui demandais-je dans un murmure.

Costume de Daria:

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La tour Hantée d'Halloween ft. Cameron Brown & les participants La logique aurait sûrement voulu que Cameron se barre, puisqu’il était arrivé sur son territoire, et qu’il n’y avait encore personne de zombifié dans les parages… Mais la relation chaotique qu’il entretenait avec Jade l’en empêchait purement et simplement. Il n’était pas question d’être en tort ou peut-être ou quoi, non, il fallait seulement rester campé sur ses positions quoi qu’il advienne et ne rien lâcher. Tant pis si ça gâchait une partie de sa soirée, il refusait d’abandonner cette cachette. C’était sûrement la meilleure de la pièce, il avait autant le droit qu’elle d’en profiter et elle n’aurait jamais gain de cause. Plutôt l’accompagner dans la mort que d’aller se planquer ailleurs ! — Mais parce que j’pensais que c’était quelqu’un de normal en fait, pas toi genre ! — Rien à foutre. Il ne se faisait pas d’illusion, bien sûr, si elle avait su que c’était lui, jamais elle n’aurait été sympa rien qu’une seconde, elle l’aurait dégagé sans hésitation mais en attendant, toujours était-il qu’elle l’avait invité à rester donc elle assumait et elle arrêtait de le gonfler. Il ne s’était pas imposé, elle lui avait dit de se foutre dans le coin, ils partageraient cette cachette aussi longtemps que possible… Soit elle se barrait, soit ils y seraient coincés ensemble jusqu’au bout. C’était clairement l’angoisse… Surtout qu’il savait qu’il y avait Hilary pas loin… Il aurait tellement préféré partager sa cachette avec elle… Mais non, il devait la partager avec Satan… L’injustice du machin quoi ! — Et tu nous aurais fait repérer, vu comment t’es un abruti. — Si j’avais voulu t’faire repérer, j’aurais gueulé qu’t’étais là et j’me serais barré. S’il y avait un zombie dans les parages, il l’aurait entendu et elle aurait été bouffée d’office. Enfin… Si les zombies comprenaient ce qu’on racontait. Ça comprenait ce qu’on racontait, un zombie ? Peu importe. Et puis sortant de nulle part, une voix sembla s’adresser à eux : — Hey ! Vous feriez bien de vous taire, les gens. Si le truc arrive là et qu’il vous entend, il va vous chopper ! — Eh oh, quoi j’me mêle ? — Occupe-toi d’ton cul, lâcha-t-il instinctivement en même temps que sa colocataire de cheminée avant de lui lancer un regard assassin comme si elle venait de l’insulter en répondant à il ne savait trop quelle fille en même temps que lui. — Bouge ailleurs si le truc te suit, nous le refile pas à nous ! Ça l’embêtait de le reconnaître mais Shepherd n’avait clairement pas tort pour le coup. Si vraiment il y avait un zombie aux trousses de la meuf, qu’elle se le garde ! Et puis c’était dégueulasse de faire le tour des pièces en mode « il va bien s’arrêter quelque part », c’était chacun sa merde ! Ici c’était tranquille, il espérait bien que ça allait continuer comme ça ! Durant une seconde, il se demanda ce qui était arrivé aux gens des toilettes ? Ils parlaient toujours de cul ou ils avaient fini par comprendre qu’il y avait mieux à faire ? La fille sembla partir puisque la porte s’ouvrit et se referma presque aussitôt. — Ah j’ai visé un truc sensible ? Ta mère, elle vous baignait dans l’eau du puits, aussi ? — Et bah au moins elle nous baignait. Dans ta porcherie, j’suis pas sûr qu’t’aies connu ça, sale truie. Mais manque de chance, il n’eut pas le temps de chercher autre chose de méchant à lui balancer que la porte se rouvrait déjà. Il se figea un instant, lançant un regard en coin à la Poufsouffle. Le silence retomba presque aussitôt. Il était sûr d’avoir entendu un bruit sans parvenir à comprendre exactement ce que ça pouvait être. Quelqu’un les avait rejoint, c'était sûr, quelqu’un qui ne faisait pas que traverser puisque l’autre porte ne se rouvrait pas… Mais de là à savoir qui c'était... ou ce que c'était...? — T’crois qu’c’est l’zombie qui suivait l’autre bouffonne ? l’interrogea-t-il dans un souffle presque inaudible. Va voir. Et sans prévenir, il attrapa Shepherd par le bras et tenta de la foutre hors de la cheminée. S’il y avait le zombie qui suivait la fille, elle serait bouffée… S’il n’y était pas, il aurait la cheminée pour lui tout seul, c’était tout bénef’, vraiment ! 1 — Jade est poussée hors de la cheminée. (Bon appétit Kovit !) 2 & 3 — Dans son empressement, Cameron ne fait pas attention et sa lampe tombe bruyamment sur le sol. (Une chance en plus pour le zombie de les trouver tous les deux) 4, 5 & 6 — Jade est trop au fond, dans son coin, pour qu’il parvienne à la dégager… La poisse ! code by bat'phanie

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La tour Hantée d'Halloween ft. Cameron Brown & les participants Si le monde avait été parfait, jamais, au grand jamais !, Cameron ne se serait retrouvé coincé là avec Shepherd… Il y avait peu de gens qu’il aurait vraiment eu envie de retrouver, encore qu’ils étaient de plus en plus nombreux à mesure que les mois passaient, mais il y en avait moins encore qu’il détestait autant qu’il détestait cette fille-là. Pour être honnête, il n’était même pas sûr de pouvoir y arriver un jour. Elle était hors catégorie, personne au monde ne méritait plus de haine et de mépris que Jade Shepherd. Aussi il était difficile de rester à peu près calme dans un endroit si exigu, avec personne d’autre qu’elle pour seule compagnie… Il ne hurlait pas, il n’essayait même pas de fracasser sa sale tronche contre le mur dégueulasse de la cheminée, il était à deux doigts d’espérer que la direction le récompenserait d’une manière ou d’une autre après ça. Le vrai truc difficile de la soirée, c’était ça ! Pas échapper à des zombies ! Les zombies, c’était de la gnognote ! — Bah elle t’a bercé un peu trop près de la baignoire apparemment, ou alors chez vous les soucis c’est génétique ! — C’vrai qu’chez toi, c’vachement mieux. ‘L’est où ton vieux d’jà ? Elle pouvait bien attaquer sa famille tant qu’elle voulait, c’était pas la sienne qui avait fait les gros titres (peu élogieux) quelques années plus tôt. Qu’elle tape sur sa mère si ça lui faisait plaisir, il s’en foutait pas mal, il ne sentait pas franchement concerné. Il n’y avait bien que Casey qui avait eu vaguement vent de la vérité, alors peu importait ce qu’elle disait, c’était juste des conneries débiles. Tout ce qu’elle avait toujours dit, c’était juste des conneries débiles de toute façon. Ils auraient pu continuer longtemps à se chamailler comme des gamins, le niveau s’écrasant un peu à chaque instant, si la porte ne s’était pas rouverte et refermé… sans qu’aucune autre ne le fasse après. L’adolescent était certain que quelqu’un venait de rentrer. Il ne savait pas qui mais quelqu’un, c’était certain. Et avec l’autre emmerdeuse qui avait dit qu’un zombie était à ses trousses, franchement, ça se tenait ! L’occasion était toute trouvée pour essayer de se débarrasser de sa Majesté la Reine des Putes… mais, manque de chance, ce fut un échec lamentable. C’était un lézard la meuf ou quoi ?! On aurait dit qu’elle s’était ventousée à la paroi, il n’y avait pas moyen de l’en décoller ! — Mais t’es siphonné du bulbe en fait ! Me touche pas, tu m’salis ! La poisse ! Elle pouvait pas juste virer de là, en vrai ? Elle avait envie de passer le reste de sa soirée avec lui ?! Parce que clairement lui non ! — T’as qu’à dégager toi-même, connard ! finit-elle par balancer, agrémentant le tout d’un coup de pied en traitre. — P’tain, la garce ! La douleur, si elle n’était pas insupportable, se faisait néanmoins sentir. C’était pas la haine et le mépris qu’elle méritait en vrai, c’était la peine de mort ! Ses doigts se resserrèrent plus encore sur son bras, sûrement que ses ongles allaient finir par laisser des traces, et s’acharna davantage à essayer de la décoller de son mur. — Casse.Toi.Bordel. 1 — Victoire ! Jade est enfin fichue dehors ! Pas trop tôt ! (Avis au premier zombie qui passe, elle est pour toi !) 2 & 3 — Si leur discussion, même houleuse, restait à peu près silencieuse, ce n’est pas le cas de leur lutte de chiffonniers, là… Sûrement qu’on les entend se battre dans toute la pièce. (Une chance en plus pour le zombie de les trouver tous les deux) 4, 5 & 6 — Rien à faire ! C’est son mec le mur ? Elle refuse de l’abandonner ou ça se passe comment ?! code by bat'phanie

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this is halloween

Kovit était arrivé le premier dans la salle de bal. Il s’était déjà avancé jusqu’au mur du fond, et Dmitri pouvait le voir scruter minutieusement derrière les rideaux. Ou du moins, il voyait la silhouette encapuchonnée et masquée, qu’il savait être celle du serpentard. Depuis le début de la soirée, ils semblaient ne plus vouloir se quitter, même dans la mort. De la bibliothèque jusque dans la salle de bal, ils avançaient presque de concert, mu par leur instinct d’êtres contaminés.

L’aiglon s’avança à son tour dans la pièce ; il avait laissé plusieurs de ses camarades, à commencer par ceux qu’il avait contaminés, avec Mimi geignarde. Il aimait prendre de l’avance, être parmi les premiers zombies à rôder dans une salle en quête des survivants. Arriver trop tard serait laisser tout le travail aux autres, et rien ne l’enchantait plus que de trouver de nouvelles victimes. Derrière lui, des bruits de pas lui indiquèrent qu’il était suivi. Ce ne pouvait être que l’un des zombies ; son instinct de créature infecté lui soufflait qu’il ne pût pas s’agir d’une personne indemne.

Alors que son camarade de serpentard réapparaissait de derrière un rideau, ne semblant pas encore avoir trouvé de quoi satisfaire son appétit de zombie, Dmitri rôdait dans la pièce, son regard scrutant chaque recoin pouvant servir de cachette. Il maudissait intérieurement la lenteur avec laquelle il avançait. Son pas était pesant et malgré ses efforts, il ne parvenait à le rendre plus vif ; le sortilège qui l’avait contaminé le rendait aussi lourdaud qu’un batteur ayant abusé de potions fortifiantes. Mais si son allure était d’une lenteur agaçante, ses sens, eux, ne trompaient pas. Il sentait la présence d’autres personnes. Des personnes qui n’avaient pas encore goutées aux plaisirs de la chair. En y réfléchissant d’ailleurs, il était avec Kovit, et savait pour l’avoir contaminé que son autre camarade de serdaigle, Nolan, était également présent, quoi qu’il soit à sa connaissance resté dans les toilettes. Mais il n’avait pas vu les autres élèves de son année ; Amaïa, il le savait, n’avait pas souhaité participer à la soirée, mais Colin ? L’aiglon se tourna instinctivement vers son camarade zombifié de serpentard, qui devait avoir les réponses à ses questionnements, mais fut incapable d’exprimer autre chose que quelques borborygmes indistincts.

Lancé de dé :
1- Il fouille sous le piano
2- Il fouille derrière les rideaux
3- Il fouille sous le buffet
4- Il fouille derrière le canapé
5- Il fouille dans la cheminée et contamine @E. Jade Shepherd & @Cameron Brown
6- Il continue de rôder dans la pièce

Victimes : 5

(c) mars.

Déguisement:

Dé:

Costume:

Si Colin avait un instant cru que le pire de la soirée avait été les rideaux hurlant, il déchanta assez rapidement.

Après avoir été se planquer derrière le canapé qui au passagé était déjà occupé par la jeune femme qui n'était pas une élève, le garçon avait mis un petit peu de temps à calmer les battements de son coeur et l'état d'énervement et de stresse dans lequel il était commençait doucement à se dissiper. Sans doute que la présence rassurante de l'infirmière n'y était pas pour rien et s'il était toujours vexé comme un pou de s'être fait effrayer par un piège aussi tordu, il finit tout de même par retrouver un semblant de sourire en sa compagnie.

Ces quelques instants de paix furent toutefois de courte durée. Bientôt, la porte de la salle de bal grinça et si Colin cru logiquement qu'un élève y était entré, des grognements qui s'élevèrent dans dos vinrent immédiatement l'informer qu'il ne s'agissait pas d'un banal camarade de classe. Il allait être confronté à son premier zombie et soudain le caractère particulièrement concret de cette rencontre avec un monstre lui apparut clairement et il se sentit pâlir.

Néanmoins, le garçon ne pouvait pas se laisser impressioner à nouveau aussi facilement. En fait, il se le refusait. D'abord parce qu'il commençait à en avoir un peu sa claque de subir en permanence les excentricités de l'école et d'ailleurs la colère était chez lui une meilleure motivation que la peur, ensuite parce qu'il était en compagnie de Jane et que c'était de son devoir de se montrer fort. Il était l'homme de la situation quand même et protéger les honnêtes citoyens faisait partie de son rôle, aussi tâcha-t-il de calmer un début de tremblement dans ses genoux. Quand se fut fait, il se tourna vers la jeune femme dans le but de lui adresser un regard sérieux l'air de dire "ne crains rien, je suis là" mais qui dans les fait devait surtout lui donner un air de chaton hérissé.

Le va et vient des zombies s'intensifiait de plus en plus à leurs côtés et bientôt des bruits de l'autre côté du canapé le apprirent que certains de leurs camarades venaient d'être attrapés. Colin serra les dents. Il appréhendait sincèrement ce qui se passerait si un monstre lui mettait la main dessus, n'ayant aucune confiance en Poudlard pour respecter la moindre norme de sécurité, mais comme il était clairement trop tard pour demander à se retirer du jeu, il ne restait qu'à attendre... ou prendre la situation en main.

Si le garçon faisait souvent preuve d'une rigidité presque morbide dans ses interactions sociales, on ne pouvait pas lui reprocher de manquer d'un certain sens pratique quand il fallait régler un problème technique. Or, se débarrasser d'une horde de créatures idiotes ne demandait aucune compétences en sociabilité si bien que Colin put réfléchir rapidement et relativement sereinement à un moyen de les éloigner.

Finalement, la situation était plutôt simple. Plongés dans le noir, les zombies fouillaient à l'aveuglette et devaient certainement se repérer au bruit. Colin adressa un nouveau regard sérieux à Jane autant pour lui intimer d'être discrète que pour chercher son approbation silencieuse, se sentant toujours très illégitime à faire quoi que ce soit sans l'aval d'un adulte. Dès que la jeune femme eut compris son idée et l'eut validée d'un hochement de tête, le garçon retira une des piles de sa lampe torche, se contorsionna un peu et jeta la pile à travers la pièce où elle rebondit bruyamment.

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1 ; 2 = la pile s'en va rouler jusqu'à la porte ouverte, bye bye les zombies, direction les cuisines !
3 ; 4 = ça roule et ça va taper contre le mur. Choux blanc, mais il reste des piles pour un nouvel essai.
➤ 5 ; 6 = oups ! La pile rebondit contre un obstacle et revient bruyamment rouler non loin du canapé... ça craint !
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Costume: