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LUCIUS ☣ Carnivore
Lucius Byrne

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Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 94
Points : 7
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
LUCIUS ☣ Carnivore Left_bar_bleue0/0LUCIUS ☣ Carnivore Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

LUCIUS ☣ Carnivore Empty
Message(#) Sujet: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 7:43


                     
Lucius est un sang-mêlé qui se fait passer pour un sang-pur dès qu’on lui pose la question, né le 3 août 1916 à Limerick en Irlande. D’ailleurs, il n’y vit plus puisqu’il a déménagé à Londres en Angleterre sous la tutelle attentive de son référent du clan de Stonehenge. Aujourd’hui, Lucius a donc 114 ans (rien que ça !) et est en sixième année (sûrement un record parmi les étudiants attardés). Et juste pour ta culture personnelle, sache qu’il évite les animaux dont les sens détectent sa nature avant même qu’il n’ait pu ouvrir la bouche ; seules les créatures de la nuit ont sa faveur. Il est également de notoriété publique que Lucius est un vampire, curieuse consigne donnée à la direction de Poudlard par ses tuteurs.

Il est bon de savoir que Lucius est rusé comme un renard roublard, drôle comme un gai pinson, gai luron, gaie chanson fallacieuse chantonnée au creux de l’oreille de ses victimes, taquin par provocation et par ennui, surprenant d’inventivité, charmant en toutes circonstances – même les plus terribles –, tranquille comme un pacha serein et étonnamment attentionné sans que l’on sache si c’est sincère ou prémédité. Mais il est également opportuniste par nature, précieux à la manière d’un vieil aristocrate anachronique, indifférent à ce qui l’entoure et aux événements tant qu’il n’est pas directement concerné (et encore), lâche comme on a rarement vu, égoïste assumé jusqu’au bout des ongles, manipulateur à en gerber et beau parleur pour enrober ce merveilleux portrait. Il a des goûts étranges, par exemple, il aime l’ivresse provoquée par le sang des sorciers, qui a un goût exquis et enrobe son palais de mille délices sensuels, le pouvoir qui l’ancre dans le présent, le frisson de la traque qui le fait se sentir vivant, le jazz – sa musique préférée – ou encore les nouvelles technologies (surtout les moldues), alors qu’il déteste les miroirs dans lesquels il constate la disparition complète de son reflet avec les années, le soleil qui lui abîme la rétine et cette peau si fragile qui sèche trop vite, les chasseurs de vampires qui sont bêtes comme leurs pieds, les brutes sans subtilité et les fanatiques tout aussi stupides.

Sa baguette est composée de bois de saule avec un cœur de crin de sombral et mesure 24 centimètres. Grâce à elle, Lucius a le malheur de suivre les cours de défense contre les forces du mal, d’histoire de la magie, de potions, de sortilèges et de métamorphose.



Lucius Byrne
feat. Sebastian Kent

ET EN VRAI ?
J’ai 26 ans, mais peut-être que tu le sais déjà parce que je suis Septimus, Silas et Jack, j’ai même dépensé 0 point pour le vampirisme et le changement d’école de ce nouveau personnage, car je suis un smartass et j’ai pompé le scénario d’@Agatha Kline. Je suis arrivé sur NYL grâce à Zey et je devrais être là en moyenne tout le temps, parce qu’ici c’est la maison. Avant de finir, j’aimerais juste rajouter que je suis désolé d’avance pour mes futurs partenaires. Trigger warning : énorme sac à merde, option glauque et dérangeant.


Entretien avec un vampire


Installez-vous confortablement. Oui, comme ça… Oh, ne soyez pas nerveux, enfin ! Je sais me tenir. Quoi, mes crocs ? Vous devriez vous sentir flatté, c’est que vous sentez bon, ah, ah ! Eh bien, je ne suis pas un monstre. J’ai des sentiments, vous savez ? Ce n’est qu’un échange de bons procédés, après tout. Vous obtenez le récit de ma vie et moi votre sang.
Oui, vous avez raison. Commençons par le plus important : c’est-à-dire moi.
Je vois le jour au début du vingtième siècle. Souvenirs noirs d’années couleur désespoir. Bon, c’est peut-être un peu dramatique comme formulation. Allons à l’essentiel. 1916. Pas vraiment une bonne année pour naître – la Grande Guerre, Grindelwald, tout ça… Pas terrible, terrible. Il faut croire que je n’ai pas que des bonnes idées. Et comme si voir le jour en pleine guerre mondiale n’était pas suffisant, il fallait que mon père trouve la mort au front. Bah ! Bon débarras, il ne m’aurait pas servi à grand-chose, finalement. Enfin, peut-être aurait-il pu me faire quelques repas, allez savoir. Mais j’ai quand même quelques doutes quand on voit à quel point Lula m’a haï jusqu’à la fin – sa fin, d’ailleurs, pas la mienne. Ah, oui, Lula, c’est ma chère mère. Une chienne comme on n’en fait plus de nos jours ! Un peu de mauvaise foi, beaucoup de bigoterie et tout un tas de paysanneries sorties de son trou terreux ; formidable ! Surtout quand on se découvre sorcier, sans que notre cher père ait jugé judicieux d’avertir en amont la folle qui nous sert de mère. Oh, j’en aurais bouffé des torgnoles ; des coups de martinet ; des sermons abracadabrants sur ma nature de démon. Le pire, c’est qu’au final, elle n’avait pas tout à fait tort. Et elle n’était pas prête pour la suite, la pauvre vieille. Même si, au fond, j’ai plutôt l’impression qu’il s’agissait d’une prophétie autoréalisatrice. Toujours est-il que je ne la regrette pas. Autant vous dire que sa tombe n’est visitée que par les rats du coin ! Et encore, même eux sont probablement repoussés par l’odeur nauséabonde de son âme – à peu près aussi laide que son haleine du matin (terrible, vraiment).
Comment est-elle morte ? Bonne question, il faudrait que je songe à demander au médecin qui m’a aimablement averti de son décès par téléphone. Des détails ? Je n’ai pas demandé, beurk. Les vieux, ça meurt de tout un tas de choses dégoûtantes, vous savez ; j’ai dit “D’accord, merci, au revoir” et c’est marre. Comment ça, je n’ai pas demandé ? Elle est crevée, elle est crevée, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Que ça soit du typhus, avalée par un requin ou brûlée vive en tentant de faire une figure dans un cerceau de feu, qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse, hein ? Bon, j’admets volontiers que ça m’aurait fait une anecdote sympathique à raconter… Mais ça n’arrivera que longtemps après ; après la fin du culte de la nuit et mon entrée dans le clan de Stonehenge. Qui… Oh, mais vous allez trop vite, à la fin ! Laissez-moi raconter les choses dans l’ordre, non ?
Passons donc ma sinistre enfance – j’adore faire pleurer dans les chaumières, mais honnêtement, ce n’est pas passionnant et je n’y suis pas tout à fait à mon avantage. Onze charmantes années plus tard, entre les splendides bourgeons d’un adolescent en devenir et la visite cocasse d’un homme soi-disant sorcier – il n’était pas préparé à se prendre un rouleau à pâtisser sur le coin du bec, visiblement –, j’entre à Poudlard. Évidemment, je pousse les hauts cris, je m’émerveille, je m’abandonne au rêve éveillé qu’est celui de vivre dans ce château rempli de magie. Mais passons encore. Parce que, comble du malheur, figurez-vous que j’ai passé parmi les années les plus ennuyeuses possibles dans cette maudite école ! Non mais je vous jure ! Regardez : j’ai raté Dumbledore, Dragonneau, Voldemort (oui, je prononce son nez – euh, son nom, pardon – vous comprendrez plus tard pourquoi), les mangemorts et toute la clique de sauveurs qui a suivi. Comment, vous dites ? Ah, oui, l’Ordre du Phénix. Doux Jésus, j’ai tout raté, vous voyez ! Ah, oh, oh ! Vous êtes drôle, bien sûr que non, je n’aurais pour rien au monde voulu prendre part au combat. Je suis curieux, c’est tout. S’il fallait choisir un camp ? Oh, bah celui où on ne meurt pas. Vous savez, je suis pragmatique. Et si vous avez deux sous de bon sens, vous conviendrez que le seul camp qui devrait compter est le vôtre.
Eh bien, nous y voilà : ma transformation en vampire. Le pire jour de ma vie sur le moment et rétrospectivement la meilleure chose qui me soit jamais arrivée ! Oh, sweet sixteen comme ils disent ; ils ne m’avaient pas prévenu que ça incluait un bain de sang et une soudaine passion pour la nuque tendre de mes camarades de classe. Ce n’était pas franchement agréable sur le moment – et même un brin humiliant –, mais je me suis vite fait à l’idée de me nourrir de sang. C’est comme si j’avais fait ça toute ma vie ! J’ai une nette préférence pour le sang des sorcières ; divin, je recommande. Ce n’est pas que je n’aime pas celui des sorciers, mais il est souvent gâché par leur manie de se débattre – il est un peu trop… abondant, je m’en mets partout et je déteste ça. Je préfère quand les choses se passent en douceur ; tout le monde profite de l’instant, de cette façon. N’est-ce pas généreux de ma part ? Après tout, je pourrais les attraper par surprise et les vider de leur sang sans leur demander leur avis – non pas que je ne l’aie jamais fait, mais il faut m’excuser, j’étais jeune et enthousiaste. C’est que ça se vide vite de son sang, ces petites choses !
Avec le temps, j’ai appris à mieux contrôler ma soif, mais j’ai toujours du mal à résister à celui d’une sorcière qui me plaît. C’est difficile à expliquer, mais il y a indubitablement quelque chose de chimique en jeu dans le choix de mes proies. Elles ont une odeur, mais une odeur… ! Enivrante, à s’y perdre. Du reste, j’ai toujours aimé les jolies choses ; j’imagine que ça doit jouer. Ah, et, bien sûr, la peau est très importante : loin de moi les boutonneux et les peaux sèches ou eczémateuses – quoique, vous me direz, les peaux grasses me dégoûtent aussi. Oh, pas de parfum ou de crème parfumée à la noix, non plus, je vous prie ! Ça me donne mal au crâne. Non, je les aime veloutées, souples, douces comme la soie ; un régal ! Si je peux en croquer un petit bout au passage, je ne suis pas fondamentalement contre… Oh, mais rien qu’un petit bout, vraiment ! Ne me regardez pas comme ça. Juste un tout petit peu… Quoi, une phalange complète ? C’est ma faute, à moi, si votre collègue m’a fichu sa main sous le nez en plein festin ? Honnêtement, si j’avais pu choisir entre un doigt et un lobe d’oreille, j’aurais largement préféré le lobe. Plus tendre, plus doux, davantage gorgé de sang… D’accord, je ne vous prendrai pas autre chose que du sang. Reprenons, voulez-vous ?
Comment ? Si j’ai une appétence sexuelle pour… Roh ! Que vous êtes vulgaire ! Est-ce que vous mettez votre pénis dans votre hamburger ? Ne me répondez pas ! La plupart des gens ne font pas ça – et j’en fais partie. Je ne joue pas avec la nourriture ; enfin, pas comme ça. Malheureusement, être un éternel adolescent est bien plus une plaie qu’une bénédiction. Je ne sais pas pourquoi les gens s’imaginent que j’ai d’autres appétits que ceux qu’appellent mes crocs, parce que croyez-moi que j’ai à peu près autant envie d’un contact intime avec l’une de mes proies que vous avez envie d’avoir une diarrhée fulgurante en public. Peut-être que si j’avais eu l’occasion de grandir, mon indifférence à cet égard se serait transformée, mais ce n’est pas le cas. Et, il faut admettre qu’avec le temps, je deviens indifférent à un nombre incalculable de choses. J’étais plus émotif, quand j’étais plus… jeune, disons. Aujourd’hui… Aujourd’hui, rien ne me touche vraiment. Je ne me sens plus… vivant ? Aha, c’est drôle. Suis-je mort ? Suis-je vivant ? Suis-je un zombie premium ? Je vous laisse décider. Toujours est-il qu’en dehors de l’humour et des plaisirs sensuels, je n’éprouve pas beaucoup d’intérêt pour le reste du monde. L’histoire, les conflits, les camps qu’il faut choisir sans cesse… Je n’en ai absolument rien à faire. Mais faites-moi rire ou proposez-moi une gorge bien juteuse et je serais enchanté ! Ah, j’allais oublier : une fausse croyance veut que nous autres n’aimions pas la nourriture humaine, mais c’est complètement faux. J’adore manger, j’adore boire – du bon vin, de préférence, si vous n’avez pas de sang à m’offrir. D’ailleurs, je porte un soin tout particulier à mes lèvres et à mon hygiène bucco-dentaire. Ce serait embarrassant de laisser un bout de choucroute dans la jugulaire de quelqu’un, oh, oh.
Qui m’a mordu ? Ah, vous posez enfin les bonnes questions. Sur le moment, je n’en avais aucune idée. Tout s’est passé très vite : nous étions en pleine excursion scolaire, je me suis éclipsé pour aller aux toilettes, je me suis bêtement perdu et là, paf ! deux crocs en pleine gorge, lente agonie et tada ! vampire. Finalement, c’était un peu à l’image du reste de ma vie humaine : triste, banal et décevant – et douloureux, aussi. Évidemment, j’étais en sixième année, alors j’étais parfaitement conscient que j’allais me transformer. J’ai préféré taire ce petit… incident en déguisant mon absence par une demi-vérité : je m’étais perdu et n’étais revenu qu’en fin de journée. J’avais le pressentiment qu’il ne fallait pas que je mette au jour ma nature ; et puis, la vampire qui m’a transformé a eu le bon goût de tout nettoyer à ma place. Si ce n’est pas délicat de sa part !
La transformation ? Ce n’était pas si déplaisant que ça, en réalité. Le plus difficile a rapidement été de ne pas saliver devant le spectacle insoutenable de toutes ces nuques et ces gorges nues alignées les unes à côté des autres en classe ! Un porno pour vampire, je vous assure – et Dieu sait que j’exècre la pornographie. Fatalement, ce qui devait arriver arriva… En pleine nuit, je me suis relevé en sentant l’odeur d’un camarade très appétissant dans le couloir. Je l’ai suivi jusqu’aux toilettes et je me suis jeté sur lui sans prévenir. Ce n’était pas prémédité – c’était plus fort que moi. Évidemment, je ne suis pas parvenu à m’arrêter avant de l’avoir vidé de son sang. Problème : comment allais-je dissimuler son cadavre ? Je…
Qu’est-ce que j’ai ressenti en tuant quelqu’un pour la première fois ? Hm, pas grand-chose. Il faut comprendre que la soif prend le contrôle lorsqu’on jeûne trop longtemps. La seule chose que j’ai éprouvée en buvant son sang, c’est… du soulagement. Et un plaisir, oh, mais un plaisir ! Je n’aurais jamais voulu que ça s’arrête. Moi qui avais si froid, j’étais soudain brûlant, réchauffé par le plus délicieux des mets ; les papilles en feu, l’estomac en fête, la peau hérissée de délice. Incroyable, incomparable ! C’était inconcevable de me passer de cette sensation, à l’avenir. Ah, ce que j’ai ressenti après ? Eh bien… Pour moi, c’était un peu comme contempler une saucisse bien grillée dans mon assiette. Un peu tard pour s’inquiéter de son sort, si vous voulez mon avis.
Le cadavre, donc. Prenant conscience que je ne pourrais pas exactement m’en sortir avec une simple pirouette, j’ai tout simplement maquillé la scène de crime. Je me suis mordu au poignet et à l’avant-bras, ai ajouté quelques griffures et bleus au tableau pour rendre crédible le tout, puis je me suis tout bêtement allongé à côté de mon camarade jusqu’à ce qu’on nous trouve le lendemain. Et voilà, le pauvre Lucius avait été attaqué par un vampire ! J’avais donc été particulièrement avisé de taire toute cette histoire d’excursion scolaire. J’ai juste troqué des toilettes pour d’autres – une demi-vérité, à nouveau. C’est ma petite technique personnelle : les meilleurs mensonges sont toujours élaborés sur des vérités ! Oh, ensuite, c’est devenu nettement moins drôle. Le ministère m’a refilé des poches de sang et autres absurdes sources de nourriture dont j’étais censé me contenter. Comme si j’allais renoncer à toutes ces gorges sur pattes autour de moi ! Alors, minutieusement, j’ai profité de la fin de ma sixième année pour perfectionner mes talents. De toute façon, j’étais devenu persona non grata depuis la révélation publique de l’attaque. La plupart me fuyaient, mais d’autres… D’autres se sont mis en tête de me chasser. Oh, je ne parle pas de ces innombrables lettres de parents affolés à la direction ! Ils ne se contentaient pas d’exiger que je sois expulsé séance tenante, non. Ils me traquaient dès que nous sortions des salles communes, me menaçaient de me planter un pieu dans le cœur en pleine nuit… On ne peut pas dire que j’avais le temps de m’ennuyer.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, j’ai découvert le plus utile de tous mes pouvoirs à ce moment-là. L’un d’entre eux m’avait coincé, je n’avais pas vraiment d’autre choix que d’improviser. Et dans mon désespoir, je me suis laissé porter par cet instinct qui grandissait avec le temps depuis ma transformation. Cet instinct m’a soufflé de le regarder droit dans les yeux et de cesser de geindre en suppliant qu’il m’épargne pour adopter un ton très calme, très posé – presque rassurant. Contre toute attente – la mienne y compris –, le bougre m’a obéi et m’a laissé tranquille ! Par la suite, je ne suis pas parvenu à réutiliser ce don. Il faut croire que la peur de mourir donne des ailes. La fin de mes études n’est pas très intéressante : je me suis cloîtré dans mes appartements (gracieusement donnés par la direction, qui craignait que je ne m’attaque à l’un de mes colocataires durant la nuit) jusqu’à ce qu’on accepte de m’extraire de cette école de malheur. Ça n’a pas pris très longtemps ; j’aurais presque été vexé qu’ils soient si pressés de se débarrasser de moi si ça ne me sauvait pas la vie.
Comble du malheur : on m’a renvoyé chez ma vieille folle de mère. Tenez-vous bien : sitôt qu’elle a appris ce qu’il m’arrivait, elle a redécoré la maison avec des dizaines de gousses d’ail. Vous y croyez, vous ? Malheureusement pour elle, ça ne m’a pas vraiment réduit en poussière. L’odeur était juste épouvantable. Enfin… Je n’ai pas vraiment demandé mon reste et ai plié bagage. Je l’aurais sûrement égorgée avant de quitter cet endroit de malheur si l’idée d’approcher sa peau ne m’avait pas autant donné des sueurs froides. À la place, je souhaite bien du plaisir à ces messieurs du ministère quand ils lui apporteront mes poches de sang.
Je vous dirais bien que j’ai sué sang et eau pour retomber sur mes pattes, mais ça serait mentir. Si ça peut vous aider à dormir la nuit, dites-vous que je me suis cassé un ongle sur le trajet entre notre jardin et le village voisin. Toujours est-il que mon expérience de la rue se sera limitée à quelques heures, tout au plus. Rapidement, la vampire qui m’a transformé sort d’on ne sait où – croyez-moi, mieux vaut ne pas poser trop de questions avec cette femme-là – pour m’alpaguer. Elle me propose le plus sérieusement du monde de travailler pour elle ; en échange de quoi, j’aurai droit à du sang frais. J’ai accepté. Quoi, “comme ça” ? Qu’est-ce que vous pensez que je me suis dit, bon sang ? “Oh, tiens, et si j’allais travailler gracieusement pour la connasse inquiétante qui m’a transformé en monstre assoiffé de sang” ? Bien sûr que non, imbécile, je n’avais tout simplement pas d’alternative. Et devenir le SDF buveur de sang du coin ne m’attirait étonnamment pas spécialement. Et puis, rappelez-vous que j’étais jeune, inexpérimenté. J’avais besoin qu’on m’apprenne. Bref. Camilla, puisque c’est son nom, m’a introduit au culte de la nuit.
Qu’est-ce que c’est ? Oh, rien qu’un nom pompeux pour désigner dix glandus aux longues dents et une pauvre fille qui se croit déesse personnifiée. En quelques mots : c’est une secte. Une espèce de groupe de parias dégénérés qui croient pouvoir renverser le monde mortel ou une bêtise de cet acabit. J’ai rapidement compris que l’intérêt principal de ces messieurs assoiffés résidait dans la plastique – certes, très attirante – de Camilla. D’après mes observations, le modus operandi de cette pseudo-déesse est le suivant : elle repère un jeune homme esseulé, le transforme en vampire, puis le surveille jusqu’à le cueillir au moment où tout s’effondre pour s’ériger en sauveuse – et accessoirement en maîtresse BDSM. Oui, c’est glauque. Dommage que je n’aie aucune formation psychanalytique, je suis certain que ç’aurait été hilarant. Malheureusement pour madame, il se trouve que je nourris une forte répulsion quant à tout ce qui concerne de près ou de loin les choses de la chair. Cocasse, n’est-ce pas ? Je n’apprécie ni d’être touché ni les étreintes approfondies. À la rigueur, je peux bien tolérer quelques câlins et quelques baisers si la personne me plaît vraiment. Mais que cette dame aux goûts douteux demeure loin de moi, merci bien.
Heureusement, je n’ai pas besoin de m’expliquer de mon dégoût lorsqu’elle apprend mon jeune âge. À peine majeur ! Camilla a mal fait ses devoirs et m’estimait plus vieux. Au moins suis-je un peu soulagé, elle n’est pas totalement sordide. Et là, mon ami, commence alors une collaboration fort fructueuse. Vraisemblablement tiraillée par un désir maternel qu’elle ne pourra jamais assouvir, elle me prend sous son aile. Personnellement, apprendre que je suis stérile ne me fait ni chaud ni froid. Vous commencez à me connaître, maintenant : la seule chose qui m’importe, c’est mon nombril – et tout ce qu’il y a autour. Mais fort bien, si elle veut un fils, elle en aura un ! J’ai tellement joué de rôles dans ma vie que je mérite au moins dix oscars, au bas mot. Ironique, toutefois, d’échanger une vieille folle de mère pour une autre – à la différence près que la nouvelle a une centaine d’années de plus et autant d’expérience à me transmettre. Je bois son savoir comme la meilleure gorge qui m’ait été offerte et reste une bonne décennie à ses côtés, non sans commencer mes débuts en tant que vampire solitaire. L’avantage d’avoir disparu des radars officiels, c’est que je peux librement m’adonner à mon plus grand plaisir : boire – et pas de l’eau, si vous avez tout suivi.
Grimé en plombier, démarcheur, bénévole, témoin de Jéhovah – mon préféré, car le dénouement est toujours savoureux –, je frappe aux portes et me sustente des âmes généreuses. Plus ils sont désagréables et plus je me réjouis de l’issue imminente de l’entrevue ; disons que je prends peut-être un peu moins de pincettes avec ceux-là qu’avec les autres. Oh, je ne les tue pas ! C’est toujours embarrassant, un cadavre. Il faut réfléchir à comment le faire disparaître, le transporter, est-ce qu’il faut le découper… Non, c’est pénible, franchement. Je préfère les oublietter et jeter un petit sort de guérison sur la morsure compromettante. Propre, efficace ; une poche de sang sur pattes prête à l’emploi, en plus d’être fraîche et bien chaude. Contrairement à mes semblables, je comprends vite l’intérêt de garder mes proies en vie. C’est de cette façon que j’ai découvert que les victimes régulièrement ponctionnées développaient une forme d’obsession pour moi. Plutôt pratique, je ne vais pas prétendre le contraire. J’aurais presque pitié d’eux si leur sang n’était pas aussi délicieux. Le meilleur est celui des sorciers, mais je dois admettre qu’ils constituent des proies plus dangereuses. Malgré tout, je développe une certaine… expertise, disons, du sang. On m’appelle même le Sommelier dans les cercles vampires. J’ai développé un flair incomparable pour pister les meilleurs sacs de sang – enfin, les proies. Tant et si bien qu’on finit par me demander régulièrement de traquer les meilleurs crus pour les offrir à des gros bonnets. Vous vous dites que ça commence à puer ? Parce que moi, oui. Je ne suis peut-être pas extrêmement intelligent, mais je suis malin ; disons que j’ai un bon instinct. Et cet instinct m’a toujours dicté de faire profil bas, me glisser dans la foule ; bref, me faire oublier. Là, c’est râpé.
Sentant le vent tourner, je m’éloigne de mes semblables pour me dégoter de nouvelles combines chez les moldus. La plus drôle d’entre elles restera mon association avec des prostituées ; elles faisaient appel à moi chaque fois que l’un des clients ne payaient pas. Ah, ah, vous auriez vu leurs têtes lorsque je sortais les crocs ! Les pauvres chéries n’ont jamais compris comment je m’y prenais pour les terroriser, mais puisque c’était efficace… En échange, elles me logeaient aux frais de la princesse. Pendant quarante ans, j’ai vécu en reclus dans l’ambiance underground de Londres ; c’était loin d’être déplaisant. J’ai enfin appris à maîtriser l’hypnose de mes victimes, ce qui a rendu ma vie extrêmement sympathique. Des sacs de sang bien tendres, et volontaires avec ça ! Si vous saviez le nombre de touristes que j’ai goûtés… Par curiosité, vraiment ! Eh bien, tristement, les Français ne sont pas moins goûtus que les autres. En revanche, je ne peux que vivement vous déconseiller celui des fumeurs ! Leur sang a un goût atrocement âcre.
Qu’est-ce que j’ai fait pendant ces quarante années loin du monde magique ? Dans un premier temps, je me suis terré dans un coin pour me faire oublier. La Seconde Guerre mondiale, la montée en puissance des fanatiques, et puis Voldemort qui a commencé à se faire un nom et à tâter du côté des vampires… Très peu pour moi. Malgré tout, ce fou m’a quand même retrouvé, figurez-vous ! Ma réputation de Sommelier me précédait – et encore aujourd’hui, je ne parviens pas à m’en débarrasser. Vous savez ce qu’il m’a demandé, ce trouffion ? Si j’étais capable de distinguer le sang d’un sang-pur d’un né-moldu ! Doux Jésus. Je me suis tout de même abstenu de rouler des yeux, parce que le garçon est un peu soupe-au-lait. Je lui ai aimablement expliqué qu’il n’y avait aucun moyen de discerner l’un de l’autre, puisque la quantité de magie présente dans le sang n’est absolument pas corrélée à l’ascendance ; certains nés-moldus sont bien meilleurs que les sang-purs de longue lignée – trop consanguins, mais là encore, je me suis abstenu de le contrarier davantage. Fort heureusement, il avait l’air suffisamment au fait de ma réputation pour ne pas chercher à passer ses nerfs sur mon humble personne. Il faut croire que même Voldemort est un peu nerveux quand je lui reluque la gorge, aha ! Sans doute que ma curiosité vis-à-vis du goût de son sang l’aura suffisamment mis mal à l’aise pour ne plus venir me déranger. Je me rappelle également que ma collection de nouveautés technologiques moldues l’avait beaucoup impressionné, même s’il était principalement occupé à conserver une distance respectueuse avec moi en triturant sa baguette ; rappel aimable qu’il n’était pas sans défense.
Comment ça, je ne parle pas beaucoup de mes relations avec les autres ? C’est parce qu’il n’y a rien à dire, voilà tout. Non, je ne m’attache pas. Je déteste m’attacher. C’est la porte ouverte à tous les ennuis. Et puis, on ne s’attache pas au garde-manger, c’est étrange. Oui, j’ai bien remarqué que le garde-manger parlait – et je m’en passerais volontiers ! D’autres vampires ? Ah ! Vous avez prêté attention aux personnages que je vous ai dépeints ? Ils sont tous fous à lier, morbides ou dangereux. Pas tous ? Attendez, c’est vous ou c’est moi le vampire, ici ? C’est bien ce que je pensais.
Puisque vous m’avez contrarié, je ne rentrerai pas dans les détails. Aussi palpitants soient-ils, cet entretien est déjà beaucoup trop long. Non, je ne boude pas ! C’est juste que je… J’aime bien raconter des histoires ; et j’ai horreur qu’on m’interrompe. Oui, petit malin, mes crocs sont rentrés ! Vous m’avez coupé l’appétit avec vos sottises. D’ailleurs, en parlant d’appétit coupé : un puissant clan de vampires a retrouvé ma trace. Ils m’ont aimablement demandé si je pouvais devenir leur toutou attitré pour dénicher les meilleurs sacs de sang. Oui, “aimablement” est ironique. J’ai essayé de me dépêtrer de là avec la plus grande des politesses – non ironiquement – mais l’opération lèche-bottes n’a pas été un franc succès. Ça arrive même aux meilleurs.
Lorsque je m’extrais de leurs griffes… Oh, bon sang, que vous êtes curieux ! Ils m’ont affamé jusqu’à ce que je commence à me dessécher. Voilà, vous êtes content ? Évidemment que j’ai cédé, je tiens à la vie. J’ai joué les pisteurs pour eux durant plusieurs années que je préfère éluder, avant de réussir à trouver une faille pour me complaire dans le rôle de la petite victime fraîchement vampirisée martyrisée par un clan impitoyable. Je me suis donc tourné vers le clan de Stonehenge – j’imagine que ça en impose plus que le “clan des végés” – pour quémander leur aide. Ils sont très investis dans les droits des vampires, figurez-vous. Apparemment pas suffisamment pour faire entendre aux non-vampires que nous contraindre à boire autre chose que du sang humain est nettement insuffisant. Non seulement, je me sens affaibli et fatigué en permanence, mais en plus de cette humiliation grotesque, je suis tiraillé par la faim à peu près constamment ! Autant vous dire que je rêve de me tailler de cet enfer dès que possible. Échanger un bourreau pour un autre, merci bien. Un vampire végétarien, je vous jure…
Ni une ni deux (enfin, disons qu’il s’est passé une paire d’années, quand même), je me tire de ce traquenard en prenant un aller sans retour pour les États-Unis. J’ai l’impression d’être l’ombre de moi-même ; faible et pathétique. J’ai besoin de sang humain. Le problème, c’est que je joue à un jeu dangereux en quittant le Royaume-Uni – seul pays à ne pas chasser les vampires. Si mon nouveau chez-moi ne les pourchasse pas activement, il ne leur fait pas bon accueil non plus. Alors, je n’ai pas trente-six solutions : me revoilà plongé dans mes anciennes combines. Dieu merci, je n’étais pas rouillé ! Hm ? Comment ça, je blasphème beaucoup ? Ça vous étonne, que ça me plaise d’imaginer ma vieille mère se retourner dans sa tombe à chaque fois que mes lèvres osent prononcer le nom de son petit chéri ? C’est que vous ne m’avez pas encore bien cerné. Je vais finir par avoir mal aux yeux à force de les lever au ciel. Je disais donc… Malheureusement pour moi, quelques années et un océan ne suffisent pas à effacer toutes mes traces et ce satané clan de saigneurs de porcs me remet la main dessus ! Et vous savez ce qu’ils osent me faire ? Ils me renvoient à l’école ! Je suis toujours outré. Soi-disant faut-il que je décroche mes ASPIC et termine ma sixième et ma septième années pour “m’intégrer au monde sorcier”. Le pire, dans tout ça, c’est que mes protestations n’ont eu comme résultat que de les convaincre de me refaire passer par la quatrième année. Histoire que je me remette au niveau des BUSE. Écœurant de bêtise et d’ignorance. Si ça leur plaît de souffrir avec le sourire, c’est leur problème, mais qu’ils n’en fassent pas le mien ! Personne ne nous aime, il faut ouvrir les yeux, allô ! Lutter contre sa nature n’a jamais été productif. Est-ce qu’on reproche aux loups de dévorer des agneaux ? Bien ! Voilà, c’est exactement ça, le problème ! Bientôt, on nous fera boire des jus bios !
Et c’est comme ça que tout dérape, mon ami. Je ne dérangeais personne, dans mon petit coin londonien – oui, bon, à part quand j’étais un peu trop enthousiaste avec ma victime du jour, mais ce n’est pas ma faute si je n’avais pas toujours suffisamment de sacs de sang sous le coude pour être tranquille ! Je vous l’ai dit, les cadavres, c’est pénible. Et puis, ça fait une réserve de moins. Et là, ils balancent un vampire sous-alimenté en pleine école bardée de sacs de sang sur pattes plus appétissants les uns que les autres ; c’est pour cette raison que j’évitais soigneusement les milieux sorciers, figurez-vous. C’est comme se promener dans un magasin de confiseries et être au régime ! Doux Jésus. Il n’a pas fallu longtemps avant que je recommence à oublietter et soigner mes méfaits discrètement. Ce n’était pas si mal, compte tenu de l’enfer dans lequel je vivais avant. Aussi ai-je rapidement abandonné l’idée de me livrer au MACUSA pour mettre le clan de Stonehenge en porte-à-faux. La situation me convenait… plutôt bien, tout compte fait. Buffet à volonté !
Non, là où tout a dérapé, c’est lorsque j’ai rencontré Agatha Kline. Je me tenais plutôt en retrait, fidèle à mon habitude de me faire discret. L’hémoglobine avant les copines ! Mais ce beau dicton s’envolait en fumée à chaque fois qu’un courant d’air m’apportait son odeur. Je pouvais presque sentir son goût sur le bout de ma langue avide. Ça me rendait tout simplement fou d’être si près de ce corps que j’avais envie de mordre à tous les endroits possibles et imaginables ! J’ai essayé de résister. Oh, j’aurais pu me servir et l’oublietter comme les autres, oui. J’imagine… Vous vous rappelez, quand je vous ai dit que je détestais m’attacher ? En voici le meilleur exemple : pourquoi diable ai-je attisé mes appétits en me bridant plutôt qu’en procédant comme d’habitude ? Mais parce que je l’aimais bien, voilà ! Quel con. De toutes les personnes que j’ai rencontrées jusqu’à présent, c’était la seule qui paraissait partager ma vision des choses, mon humour grinçant et cette appétence pour les nouvelles technologies si fascinantes des moldus ! Oh, il faudra que je vous raconte comment j’ai organisé un trafic de sang sur Snapchat, un jour, ça c’était drôle. J’étais à la pointe de la technologie pendant que mes semblables moisissaient dans leurs cercueils en attendant que ça leur tombe tout cuit dans le bec, là.
Enfin… Je pourrais dire que je lui ai fait mon petit numéro de charme, mais c’est faux. D’une part parce que je ne suis pas le moins du monde intéressé par l’idée du moindre contact avec un sac de sang – quiconque, en fait –, et d’autre part parce que, quand bien même j’étais indéniablement attiré par sa personnalité, je n’avais pas la moindre envie de la toucher (en dehors, bien sûr, de quelques crocs égarés dans son cou). De fait, j’étais, eh bien, plutôt moi-même… J’ai passé des nuits entières à échanger avec elle, délaissant mes besoins pour passer du temps avec la belle ignorante en dehors des cours. Et puis, un jour, mon pragmatisme m’a rattrapé, c’est tout. Je sentais bien que j’étais en train de m’enticher – de tout gâcher, tout risquer pour une idiote idylle. Et tout ça pour quoi ? Je resterai éternellement un adolescent. Je n’avais d’avenir avec aucun être humain – et, comme vous le savez, les vampires sont tous tarés. Alors, j’ai pris de la distance. Ça ne lui a pas plu, c’est le moins qu’on puisse dire. Quelque temps plus tard, je la voyais parader dans un journal au bras de la vedette locale – j’ai déjà oublié son nom, à vrai dire. Il ne faut pas m’en vouloir, j’ai quelques trous de mémoire ; c’est long, cent quatorze ans, alors, les informations superficielles passent à la trappe (surtout lorsqu’elles sont déplaisantes, il est vrai). Je sais juste que ça m’a profondément déplu, au point où mon ventre a commencé à se tordre d’une drôle de façon ; j’ai d’abord pensé que j’avais faim, puis, lorsque j’ai commencé à lui rédiger une lettre pathétique, j’ai compris que c’était de la jalousie. Ridicule. Et pourtant… Elle a boudé, bien sûr, au début. Je n’en attendais pas moins d’elle – j’aurais fait pareil, pour la forme. Et pourtant, je ne sais même pas tout à fait comment, je me suis retrouvé à l’embrasser en plein milieu de la cour. Vous savez que je n’ai jamais vraiment aimé le contact en dehors des repas, mais cette fois, c’était… différent ? Je n’en avais pas envie, mais c’était ce qu’elle attendait de moi – enfin, de l’ado tout à fait humain qu’elle s’imaginait que j’étais. À tout le moins, je n’étais pas répugné par son contact ; l’odeur aidait, sans doute. J’étais heureusement bien nourri ce jour-là, parce que j’ai senti mes gencives me démanger comme jamais ; et la tentation, si puissante, de plonger dans son cou pour la saigner jusqu’à plus soif… Mais je ne l’ai pas fait. C’est ce que l’histoire retiendra, n’est-ce pas ?
Et tant mieux, parce que je crois que la vedette locale ne se serait pas contentée de m’en coller une si je l’avais vidée de son sang devant toute l’école. Je crois que le crétin a été surpris de ma force, mais, si je n’étais pas une brindille sous ma forme humaine, j’étais encore plus puissant avec ce corps de vampire bien nourri. Agatha est intervenue, on nous a séparés… J’imagine que la starlette n’a pas apprécié de se faire voler la vedette par un nobody. Je me suis peut-être permis un ou deux petits clins d’œil provocateurs de temps à autre en le croisant dans les couloirs, il est vrai… Surtout en apprenant qu’il allait être renvoyé. J’avais toujours dégusté le pouvoir que j’exerçais sur les autres ; et celui-là n’en était pas moins délectable. L’idée de sortir de l’ombre était… grisante ? Madame m’a sorti ses grands yeux larmoyants en assurant qu’elle ne comprenait pas pourquoi il avait pu penser qu’elle s’intéressait à lui… À d’autres, ma belle. Mais un serpent ne va pas reprocher à l’autre d’user de son venin.
Je crois qu’elle a pris ma pudeur pour de la timidité ; ça m’allait très bien. Je n’avais pas envie de lui expliquer que l’idée que sa langue entre en contact avec la mienne me révulsait – et qu’en outre, je risquais de la lui arracher avant d’avoir eu le temps de gargouiller la moindre insulte. Je me satisfaisais tout à fait de sa proximité ponctuelle, qui charriait mille sensations enivrantes. Je ne vais pas prétendre que je n’étais pas aveuglé par l’ivresse ; de son odeur, de sa peau, de ses lèvres. Je voulais plus, beaucoup plus ; lui éclater la carotide à coups de dents pour m’en bâfrer. Là encore, je ne l’ai pas fait. Un mélange de bon sens et… d’affection, sans doute. Les mêmes sentiments ont précipité mes aveux lorsque les cours ont pris fin. J’aurais dû mieux réfléchir à la configuration du rendez-vous ; j’avais faim, puisque je n’avais plus aucun élève à me mettre sous la dent – seulement les atroces sucettes au sang et autres viandes crues qu’on daignait me donner sous la surveillance du clan. Vous sentez l’odeur de mauvaise idée qui se dégage de ce rendez-vous, n’est-ce pas ?
Boston, en journée… Je m’étais dit qu’il y aurait du monde – suffisamment pour que mon instinct de survie retienne mes pulsions. Et au début, tout se déroulait plutôt bien. Nous nous sommes amusés, et plus la journée avançait, plus j’abandonnais mes révélations. Il était évident que ça ne servirait à rien, n’est-ce pas ? Elle partirait en courant. Et elle aurait bien raison ; j’aurais fait exactement la même chose à sa place. La proie et le prédateur ne fricotent pas, c’est comme ça. Oh, bien sûr, ça m’a traversé l’esprit de lui parler du venin anxiolytique délivré par mes crocs, de lui exposer les délices d’une morsure contrôlée, l’extase qu’on pouvait atteindre dans ce plaisir sensuel partagé… Mais plus j’y réfléchissais et plus je prenais conscience que je serais incapable de m’arrêter une fois les dents refermées sur sa splendide gorge. Non, je devais mettre un terme à tout ça.
La nuit est tombée, nous avons descendu l’escalier du métro main dans la main. J’avais proposé de la raccompagner, cherchant une tournure pour lui faire comprendre qu’il n’y aurait rien de plus entre nous, mais ma paume restait contre la sienne – douce, soyeuse comme une escalope bien saignante – sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Et c’est cette bouche qui a réalisé que s’il fallait renoncer à cette pseudo-romance ridicule, alors il faudrait renoncer au sang qui la rendait folle rien qu’aux effluves que dégageait sa peau brune. Je me suis tourné vers elle pour un dernier baiser, mais mes crocs s’étaient déjà frayé un chemin vers le sang tant convoité avant même que je n’entrouvre les lèvres. Elle était trop proche, trop belle, trop enivrante pour lutter. Et je l’ai dévorée.
C’était exquis ; divin, même. Je me souviens avoir gémi à chaque goulée avalée, les yeux fermés pour rester aveugle au monde tant que je n’en avais pas terminé avec cet élixir merveilleux. Entre mes bras, elle s’est détendue sitôt que le venin a atteint son cœur pour la tranquilliser. Exactement comme je l’avais prédit, je n’ai pas repris mon souffle avant d’avoir le ventre près d’exploser, la gorge palpitante de son sang fraîchement prélevé, les lèvres noyées d’amour pour ce breuvage inespéré. C’est seulement lorsque je ne pus plus rien avaler que je me suis rendu compte du bazar que j’avais causé. Il y avait du sang partout ; la morsure était loin d’être propre – sauvage, incarnate, boursoufflée d’avoir été écartelée par des dents trop avides. Malgré l’évidence que je vous ai exposée en long, en large et en travers, j’avais tout de même le culot de me sentir surpris ! Je l’ai laissée là. J’étais ivre, complètement ivre. Ça peut arriver après un festin, voyez-vous ; à trop boire, on finit par s’étourdir de puissance et de vitalité. Je me sentais hagard, m’attendant presque à ce qu’elle se relève pour me suivre ! Je n’ai pas tourné les talons, sans doute parce que je n’avais pas envie de prendre du recul sur ce moment d’extase pure qu’elle m’avait offert…
Lorsque l’ivresse s’est diluée avec les heures, je peux vous dire que je n’étais plus dans le même état. J’avais tué ma petite amie officielle, laissé le cadavre au vu et au su de tous avec toutes les preuves du crime, ruiné toute la sécurité conférée par l’identité que m’avait refilé le clan… T’as chié dans la colle, Lulu. Rassemblant les quelques neurones encore en état de marche qu’il me restait, je suis allé pleurer dans les jupes du clan de Stonehenge. Évidemment, j’ai brodé une histoire d’amour tragique…
Comment ça, c’est exactement ce qu’il s’est passé ? Pas du tout ! Je n’étais pas… Simple question de casse-croûte, ne nous montons pas la tête, voulez-vous ? Elle sentait bon et j’ai glissé, voilà ! Vous êtes pénible, à la fin.
Je disais donc… Ils n’étaient pas ravis, bien sûr. Mais j’ai connu pire et j’ai la peau dure. Ils m’ont rapatrié au Royaume-Uni, forcé à assister à des portes ouvertes à la mords-moi-le-nœud de Poudlard et contraint à suivre, accrochez-vous bien, un programme de réhabilitation à la cohabitation humaine et vampire. Eh bien, je peux vous dire exactement combien il y avait de rainures au plafond et de lattes au parquet. J’aurais préféré qu’ils m’envoient en prison ; au moins, j’y aurais fait des rencontres intéressantes et il y aurait bien eu un détenu pour me laisser le goûter. Alors que là… Deux ans de privations, de blabla à mourir d’ennui sur leurs conneries pacifistes à vomir d’écœurement. Parce qu’ils croient sincèrement que si je n’étais pas soumis à leur régime infect, ça se serait fini comme ça avec Agatha ? Si j’avais été pleinement nourri, contenté, je n’aurais pas perdu la tête de cette façon, c’est certain, je vous le dis !
Non, je n’ai pas haussé le ton, c’est vous qui avez l’ouïe sensible, c’est tout.
Quoi qu’il en soit, il paraît qu’ils me catapultent à Poudlard en plein milieu d’année – dans le genre arrivée suspecte… On dit que le directeur est au courant de ma “condition”, comme ils l’appellent si pudiquement. Des fois que prononcer le mot “vampire” les transformerait en bouse de dragon. Peut-être qu’ils attendront une deuxième Agatha avant de se décider à m’emprisonner, qui sait. Ça ne m’empêchera pas de chercher quelques sacs de sang pour me nourrir correctement.
Hm ? Si je crains les retombées de votre article ? Mais mon petit, il n’y aura pas d’article. Vous aurez tout oublié d’ici là. Oh, mais ne criez pas ! N’avez-vous donc pas écouté ce que je vous ai confié ? Je déteste quand ils se débattent.


Blood never lies


Fait divers
“une femme brûlée vive dans sa propre maison”
Ce matin, le cadavre d’une veuve sans histoire de 46 ans a été retrouvé à son domicile, dont la quasi-intégralité a brûlé durant la nuit d’Halloween. La piste de l’accident a bien sûr été envisagée, mais l’autopsie a révélé les vestiges d’une inscription gravée sur sa poitrine. Impossible de déterminer précisément ce qu’elle disait selon les autorités. Toutefois, une banderole festive clouée à la porte – étrangement, l’un des seuls biens laissés intacts par les flammes – laisse penser qu’il s’agit d’un crime prémédité. Fait étrange : la banderole célèbre la “meilleure mère de tous les temps”, mais le seul enfant connu de madame Byrne est porté disparu depuis plusieurs années. Vengeance ? Affaire à suivre.
⚊ article du 01/11/1936.


Extrait du carnet
de Lucius
“covered in blood”
Cruel essence of eternal agony
Oh, vampire, dear bloodsucker,
Magnificent abomination, made of sweet lips and lies
You’re the villain of this story
And the enemy of all living souls
⚊ L.


Dossier du clan
de Stonehenge
“Lucius Byrne”
Nouvelle entrée > Thérapie achevée ce jour, les résultats sont plutôt concluants, bien que nous émettions quelques réserves quant à la sincérité du comportement du sujet. En effet, tout d’abord jugé par notre comportementaliste comme un mythomane pathologique, le diagnostic s’oriente désormais davantage vers celui d’un trouble de la personnalité antisociale induit par la stase adolescente. Il est intéressant de noter qu’il ne s’agit pas du premier vampire adolescent que nous voyons exprimer de profonds troubles en réaction à la souffrance déclenchée par l’isolement permanent de son statut – ni tout fait enfant ni tout à fait adulte, à la recherche permanente d’un semblable. Du reste, les antidépresseurs ont eu un effet notable sur son comportement ; cela explique la soif de sang particulièrement intense du sujet, dont la quête de stimulation et d’adrénaline a été constatée dès son arrivée. (Voir l’entrée n° 23 : “incident de la douche” > automorsure frénétique en réaction à la frustration anormale exprimée immédiatement après la première privation de sang humain.) Le déficit en sérotonine décelé dans les analyses expliquerait la très faible résistance du sujet au sang humain. IMPORTANT : faire en sorte qu’il poursuive son traitement.


Extrait du carnet
de Lucius
“serotonin”
Lack of joy, emptiness since forever
Dear hormonal obsession,
I forget to braced myself from your malediction.
You’re here, you’re everywhere
In that damned universe.
Let me bite my flesh
Let me suck my blood
Let me rip off all of this rotten life
Until serotonin fly
Until I eventually die
In a sigh of relief at last.
⚊ L.


Dossier du clan
de Stonehenge
“Lucius Byrne”
Nouvelle entrée > Son appétence pour l’art se révèle un bon moyen de médiation : quelques découvertes utiles par ce biais. Notre comportementaliste suspecte que les mensonges à répétition proviennent davantage d’une tentative d’autopersuasion que d’une véritable manipulation à grande échelle. En effet, nous remarquons que son comportement est dicté par des pulsions aléatoires et incontrôlables – plutôt que par une préméditation quelconque comme nous le craignions à l’origine. Le mépris et l’indifférence ne semblent pas complètement feints, mais leur exagération ostensible nous révèle beaucoup de colère refoulée. CONCLUSION : poursuite de la thérapie et du traitement en milieu ordinaire. (N. B. : à retirer de la pile des nuisibles.) Transmettre impérativement à la direction de Poudlard son dossier, ainsi que la consigne suivante : “annoncer publiquement sa condition aux élèves ainsi qu’au personnel”, ceci dans l’objectif de le décourager à répéter ses mensonges.
⚊ transféré à Poudlard pour test (mars 2030).


Extrait du carnet
de Lucius
“fuck you”
I HATE EVERYTHING. Gonna burn all this nonsense. Anger feels like fuel upon my bones.
「R」




Menues erreurs de parcours

Connor Byrne. Sorcier irlandais. Géniteur mort au front avant même que je naisse. Ennuyeux à mourir.

Lula Byrne. Moldue albanaise. Génitrice morte et enterrée. Bon débarras. Ce n’était ni une bonne mère ni une personne agréable. Si au moins elle avait eu un peu d’humour… Mais non, jusqu’à notre dernière rencontre, elle a préféré être tristement sérieuse. La garce n’a même pas lâché une larme lorsque je suis parti ! Elle aurait pu, je ne sais pas, moi, m’offrir une bible à feuilleter pour la route, au moins.

Jeremy Davies. Sorcier britannique. Premier cadavre, premier sac de sang vidé jusqu’à la dernière goutte. Plutôt un bon souvenir, si l’on excepte les heures d’ennui à contempler le plafond des toilettes jusqu’à ce quelqu’un nous trouve en hurlant (j’ai failli sursauter).

Camilla Lorris. Vampire écossaise. Mère adoptive aux goûts douteux. Apprécie le cuir de façon suspecte et s’entoure de vampires séduisants pour nourrir mes cauchemars. N’a pas tout à fait apprécié que je prenne mon indépendance sans l’en avertir. J’espère qu’elle est morte depuis le temps, ça m’éviterait un retour dramatique embarrassant.

Derek Jones. Vampire gallois. Aimable tortionnaire du clan de vampires persuadés que me tenir en laisse comme un fin limier était une riche idée. Décédé dans des circonstances… mystérieuses.

James McCoy. Vampire américano-britannique. Référent du clan de Stonehenge. Gourou bien-pensant persuadé que le végétarisme va apporter la paix dans le monde. Je lui ai déjà suggéré de me passer un bracelet électronique à la cheville, ça serait sans doute plus efficace que de me contraindre à un régime que je ne suivrai de toute façon pas. Il a cru que je plaisantais.

Agatha Kline. Sorcière américaine. Petite amie officielle, amie officieuse, dérapage pas très contrôlé. Morte et enterrée. Paix à son âme (et à mes deux ans de thérapie pour vampires-pas-sympas).



CLASSEMENT DU CHOIXPEAU
Merci de classer les quatre maisons par ordre de préférence – Serpentard, Poufsouffle, Gryffondor




Dernière édition par Lucius Byrne le Dim 10 Mar - 18:00, édité 1 fois
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Isadora A. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 7:45

AAAAAAAAAH Pompom Girl
olalala


Edit :
Maintenant que j'ai dévorer la fiche LUCIUS ☣ Carnivore 1434744687
Re bienvenue et tellement hâte de le voir en jeu Anoushka


Dernière édition par Isadora A. MacMillan le Dim 10 Mar - 7:58, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 7:47

Un grand merci à toi de pas nous avoir pondu une fiche trop longue, j'ai pas que ça à faire LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592

(rebienvenue Perrin)




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Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 8:05

Ta fiche Perrin Je l'ai dévoré J'ADORE !

Tellement hâte de le voir débarquer chez les serpentard (Oui, pas le choix Suspect )LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592

Rebienvenue par ici LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592
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Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 8:40

Re-bienvenue ! Perrin

Ne nous maltraite pas trop, svp. Winslow



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Arrivé(e) le : 13/01/2017
Parchemins rédigés : 2205
Points : 9
Crédit : alcuna licenza (c)
Année : 16 ans (06/02)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire / Égo jupitérien
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une chauve-souris
Epouvantard: La solitude
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
LUCIUS ☣ Carnivore Left_bar_bleue45/2000LUCIUS ☣ Carnivore Empty_bar_bleue  (45/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Murphy / Kenneth

LUCIUS ☣ Carnivore Empty
Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyDim 10 Mar - 17:29

HIIIII, tu le sais déjà, mais j'adore ta fiche, j'ai déjà hâte de te détester. Rusé
Rebienvenue, merci encore d'incarner ce personnage avec tant de sadisme et à très bientôt pour le massacre, je m'en réjouis déjà d'avance. Anoushka LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592

P.S. : tu me dois un RP à peine réparti.
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Selene O. Paulet

Selene O. Paulet



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Arrivé(e) le : 09/07/2023
Parchemins rédigés : 587
Points : 14
Crédit : lotta kaijarvi (septimus) (sial)
Année : 5e (16 ans)

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Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
LUCIUS ☣ Carnivore Left_bar_bleue125/2000LUCIUS ☣ Carnivore Empty_bar_bleue  (125/2000)
Disponible pour un RP ?:
D'autres comptes ?:

LUCIUS ☣ Carnivore Empty
Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyLun 11 Mar - 8:38

OMG you here Rusé
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Le Choixpeau Magique

Le Choixpeau Magique



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 21/04/2011
Parchemins rédigés : 1912
Points : 0
Crédit : (c) Septimus Veturia
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Statut Sanguin:
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
LUCIUS ☣ Carnivore Left_bar_bleue0/0LUCIUS ☣ Carnivore Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?:
D'autres comptes ?:

LUCIUS ☣ Carnivore Empty
Message(#) Sujet: Re: LUCIUS ☣ Carnivore LUCIUS ☣ Carnivore EmptyVen 15 Mar - 6:24




Bienvenue parmi nous

Je n'ai pas encore eu l'occasion de te souhaiter de nouveau la bienvenue parmi nous avec ce nouveau personnage LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592 C'est vraiment cool que tu fasses une heureuse en prenant le scénario d'Agatha, surtout que le perso à l'air vraiment cool ! J'espère que tu te plairas à le jouer, réserve moi un lien avec Azraël (au moins). Tu connais les bails de la maison, bon courage pour tes fiches et à très bientôt en RP LUCIUS ☣ Carnivore 2738742592




Avec toi, aucun doute, ta place est à ...
SERPENTARD
!
Serpentard Serpentard Serpentard



Quelques conseils pour bien commencer


Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !

N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible .

Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis. N'oublie pas de créer ton sujet d'ailleurs, qu'on puisse tous t'en proposer ! Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...

Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !


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