RP COMMUN - Un bal de princesse.

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Dans une poignée d'heures, le Poudlard Express quitterait la petite gare de Pré-au-Lard pour mettre définitivement fin à cette cinquième année d'études au collège. Il faudrait laisser derrière lui ses amis, quitter le monde magique dès le quai 9 ¾ dépassé. Retrouver une existence normale et détestée. Attendre avec une impatience insupportable que Septembre arrive enfin. Le temps ne passerait plus, comme tous les ans. S'étirant sans cesse pour lui faire regretter plus encore cette double vie que le destin lui avait imposée. « T'es sûr que tu ne veux pas t'inscrire au voyage scolaire ? Tu serais avec Max et moi, ça serait sympa qu'on se voie au moins un peu pendant les vacances... » Fursy hocha brièvement la tête. Il fallait bien qu'il rentre. Dire qu'il en avait envie était un peu exagéré bien sûr, mais il ne voyait son père que deux mois par an et n'imaginait pas une seule seconde y couper rien qu'une fois. C'était son père, après tout, c'était la moindre des choses de passer les vacances auprès de lui. Quand bien même il ne s'agissait pas des plus merveilleuses vacances qu'on pouvait envisager. Et puis, il n'était pas stupide. Ce dernier se saignait pour réussir à payer ses frais de scolarité, c'était inutile d'en rajouter en plus. Les vacances appartenaient à Rochdale et lui appartiendraient encore jusqu'à la fin de sa septième année. Fin de l'histoire. « Toi, Max... Et Churchill, Fassbach, Laughlin, Shiver, O'Nyme... J'les supporte déjà pendant dix mois, ça suffit, j'crois. » Il lui offrit un sourire innocent qui finit par se perdre sur le chemin menant à Quincey. D'un autre côté, s'éloigner de Rochdale signifiait forcément lui échapper pour de bon. Il n'avait pas vu son nom sur la liste des inscrits – il était fort probable qu'il y avait jeté un œil juste pour s'assurer qu'il n'y serait pas – ce qui sous-entendait certainement qu'il moisirait chez eux également. Ce qui lui donnait autant envie de fuir que de rester, en fin de compte...

Finalement, l'instance de son regard posé sur le couple de Serdaigle attira la curiosité de Danni qui, avec une discrétion phénoménale, avait foutu les pieds dans le plat, le mettant plus mal à l'aise que jamais. Il était toujours resté vague sur les raisons de leur éloignement, parce qu'il n'en avait rien su pendant des mois, trop occupé à se trouver toutes les raisons du monde de le détester pour se pencher sur la seule véritable qu'il pouvait y avoir. Et maintenant qu'il en avait malheureusement plus conscience qu'il ne l'aurait jamais voulu, il comptait bien rester plus vague encore, parce qu'il était hors de question de laisser entrevoir quoi que ce soit. C'était sûrement un problème temporaire, de toute façon. Il ne le verrait plus pendant huit semaines et aurait tiré un trait sur son existence à la rentrée. Tout reviendrait à la normale et il cesserait enfin de dérailler complètement. Oui, en Septembre, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. « Et comment tu t'en es rendu compte ? Qu'est-ce qu'il a fait pour que tu dises ça ? Il t'a fait un sale coup ? S'il t'a blessé, dis-le moi tout de suite et je vais lui dire ses quatre vérités ! » Sa dernière phrase lui tira un sourire amusé. Si sa cavalière se mettait à jouer les preux chevaliers maintenant, où allait le monde ? Il n'avait aucune envie de jouer les demoiselles en détresse. Et puis, il fallait bien reconnaître que Quincey n'avait rien fait. Enfin, pas vraiment. Si on oubliait qu'il existait et que la disparition soudaine et dégueulasse de toutes les barrières qui avaient pu exister au monde était de sa faute. « Laisse tomber, tu veux. On s'en fout. » Ca ne laissait pas beaucoup de place à la discussion et il espérait très fortement que Daniela comprendrait qu'il voulait en rester là. Il n'y avait rien à en dire, de toute façon.

Ce fut ce moment-là que choisit Baxter Senior pour attirer l'attention à elle. Pour une fois qu'une fille, à un maudit bal, faisait quelque chose d'utile ! « Houlà... ça chauffe par là bas... C'est pas la sœur de Knoxslay ? Je ne la connais pas trop mais elle l'air d'avoir un fichu caractère comme sa sœur... » Le rouquin tourna machinalement la tête dans la direction de Trust qui avait été la victime d'une sale attaque. Difficile de savoir ce qu'elle avait fait pour mériter ça. Ca ne devait pas être compliqué de trouver, après tout, il s'agissait de Trust. Son air prétentieux et supérieur méritait bien tous les verres du monde ! Un coup d'oeil à la sortie lui apprit que la Gryffondor ne portait pas bien ses couleurs et fuyait lâchement après avoir sapé la soirée de ses camarades. Elle et Potter. Potter se barrait. Seule. Il ne mit pas longtemps à retrouver son colocataire, toujours près du buffet. Est-ce qu'il allait disparaître lui aussi ? Et est-ce que ça avait la moindre importance ? Il aurait aimé se convaincre que non mais force était de constater que ça ne fonctionnait pas. Qu'est-ce qu'il avait fait à sa cavalière pour qu'elle l'abandonne comme ça ? C'était plutôt rassurant, en réalité. Et la logique aurait voulu qu'il profite de l'occasion pour se rattraper et tâcher de récupérer ce qu'il pouvait de cette soirée en sa compagnie. Mais ce fut sans compter sur la tignasse brune de la Poufsouffle qui lui boucha la vue avant qu'il n'ait eu le temps de se convaincre de quoi que ce soit. « J'ai soif, je vais chercher à boire, tu viens avec moi ? » Aucune réponse. Ne valait-il pas mieux filer jusqu'à Serdaigle et attendre bien sagement qu'il remonte à son tour ? « Ou alors tu peux aussi rester là à regarder Thomas et ressasser à quel point c'est un connard. Dans ce cas tu me dis ce que tu veux boire et je te le rapporte ? Comme tu veux ! » Ca suffit à servir d'électrochoc. « Quoi ?! Je l... » hoqueta-t-il maladroitement alors que Daniela se frayait déjà un chemin jusqu'aux boissons. Tu quoi... ? Tu le regardais pas ? Sérieusement... ? A d'autres. Un soupir et il lui emboîta le pas.

Il eut la désagréable surprise de la voir en charmante compagnie. Fassbach. Ce qui le poussa immanquablement à presser le pas et lui fit même oublier le possible futur départ de son camarade de dortoir. Il avait loupé le début de leur conversation, mais ça ne faisait rien. S'ils espéraient rien qu'une seconde qu'il les laisserait flirter ce soir, ils se fourraient le doigt dans l'oeil. Dans le fond, il n'avait pas la moindre idée de ce qui liait les deux Poufsouffle, mais ça ne changeait rien, mieux valait surveiller ses arrières. Il y avait déjà Maximilien qui les avait abandonnés pour sa blondasse, il était juste hors de question de laisser Danni en faire de même ce soir ! Et puis, Fassbach quoi... Il ne méritait même pas d'avoir le droit de lui adresser la parole. « … je veux dire ! .. Le costume te va très bien. Et Phoebe est très jolie aussi. Vous allez bien ensemble. » Oui, bon, peut-être qu'il avait fait trop rapidement des plans sur la comète et qu'ils s'entendaient juste bien. Il n'y connaissait pas grand chose en psychologie féminine mais il y avait quand même peu de chance qu'une fille pousse un garçon dans les bras d'une autre si elle avait des vues dessus, n'est-ce pas ? Le Serdaigle s'arrêta près de son amie et posa une main amicale et possessive dans le dos de celle-ci, laissant largement comprendre un « tu t'approches même pas » à l'attention de Fassbach. « Danni a raison, vous allez vraiment bien ensemble. » Comme une prostituée avec son mac, quelque chose dans ce goût-là. Un sourire innocent au possible étira ses lèvres alors que Llewellyn hurlait sur Baxter en lui courant derrière pour l'empêcher de sortir. Génial. Elle pouvait pas plutôt venir récupérer son mec, elle ?

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Même si je passais ma soirée avec Maximilien ce soir, je n’en oubliais pas pour autant Knoxslay et il était évident que j’avais tout de même envie d’aller la voir un peu même si l’idée de laisser Maximilien n’était pas celle que je préférais. J’avais angoissé pendant plusieurs jours avant le bal, craignant de ne pas être à la hauteur et je me rendais compte que j’avais eu tort… Je ne me trouvais évidemment pas à la hauteur, mais toutes mes angoisses s’étaient envolées à la vision du sourire de Max. Je ne savais pas quelle serait l’issue véritable de ce bal, mais je vivais le meilleur début de bal depuis mon arrivée à Poudlard. Je n’avais pas peur du regard des gens, pas peur de me retrouver toute seule ou d’être forcée d’abréger ma soirée après quelques minutes de présence. Je me sentais prête à voir du monde et à en profiter un peu. Était-ce l’effet BUSES ? Ou simplement l’effet Maximilien ? Je n’avais pas la réponse à ces questions, mais j’étais persuadée d’avoir fait un pas considérable depuis le début de l’année….depuis ma nomination en tant que préfète des Poufsouffle. Faust n’en reviendrait pas ! Mon ancien ennemi, devenu mon actuel petit ami était plus beau à voir que n’importe quel autre garçon du bal et je m’étais intérieurement préparée à essayer de ne pas rougir toute la soirée …. Ce qui ne serait pas une mince affaire car j’étais une experte en la matière. Après quelques minutes passées au beau milieu de la salle de bal, nous avions repéré Burgess, la prof détestée … Même si j’avais longuement pensé à l’éventualité de poursuivre les potions, j’étais tellement soulagée à l’idée de ne plus la voir dans les cachots. Je gardais les yeux fixés sur elle pendant quelques instants en écoutant Max m’en parler avant de reporter mon attention sur lui, répondant : « Elle récolte ce qu’elle a semé ! Elle est bien trop mauvaise et fière … ça ne l’empêche pas de danser avec… j’sais pas, c’est son amant Winslow ? » Je terminais en riant, pour faire comprendre à Max que je plaisantais puis, nous avions rejoint la piste à notre tour, et je ne manquais pas de souligner à Maximilien que Danni était mignonne et bien visiblement bien accompagnée. Je grimaçais légèrement quand il prononça le prénom du cavalier de Danni. Au moins, j’avais désormais un prénom à mettre sur le visage, mais je lâchais, décidant d’être honnête : « Fursy…. J’crois qu’il ne m’aime pas trop. Je me trompe peut-être mais…c’est j’ai un petit pressentiment… » et je me disais que cela avait peut-être un rapport avec Max, justement… Ils étaient copains, je n’avais pas manqué de remarquer qu’ils traînaient ensemble, parfois. Il était néanmoins hors de question de recommencer ce petit manège avec Danni et me disputer avec elle pour le même type d’histoire que celle qui concernant Max à l’époque où nous nous détestions.

La conversation se calma légèrement quand le moment de danser arriva enfin. Je n’étais tellement pas dégourdie que Maximilien était mon sauveur ce soir, prenant même l’initiative de débuter la danse. Je fis mon possible pour lui cacher, mais la proximité résultant de notre position m’avait fait frissonner. J’espérais qu’il n’aurait pas l’occasion de se rendre compte que mon cœur battait un peu plus vite que prévu… J’avais toujours pensé qu’une telle chose arrivait aux autres, mais pas à moi…. Et aujourd’hui, je craquais pour la dernière personne susceptible de déclencher en moi ce genre de sentiments (c’était ce que je pensais avant que notre relation ne se transforme). C’était troublant, perturbant et en même temps assez agréable. J’allais avoir 16 ans … j’en paraissais moins et le regard que Maximilien posait sur moi rendait justice à mon véritable âge et à l’état d’esprit que je devais avoir, pour une jeune fille de mon style. Je le fixais un instant, me laissant quelque peu guider et souriant tout en ne luttant pas contre mon incapacité à détacher mon regard du sien. Il était possible que je rougisse une fois encore à cet instant précis, mais je ne m’en préoccupais pas vraiment… J’étais juste ravie d’avoir pour moi celui dont je ne pouvais progressivement plus me passer…. Et dont je craignais qu’il m’échappe pour une jeune fille bien plus dégourdie, bien plus jolie et intelligente. Le petit échange de regard pendant notre danse avait dû atteindre le stade des minutes… et c’est de manière assez naturelle que je m’approchais finalement de son visage pour déposer mes lèvres sur les siennes. Un tel geste ne me ressemblait pas, tant j’étais timide et très peu confiante, mais je ne pouvais plus me retenir et j’avais besoin de lui montrer toute l’attirance que j’avais pour lui. Je me détachais quelques instants plus tard, constatant que la musique se terminait. J’adressais un petit regard à Maximilien, destiné à lui faire comprendre qu’il avait assuré puis, je jetais un rapide coup d’œil autour de nous, gardant quand même sa main dans la mienne. Mes yeux s’écarquillèrent tous seuls quand je posais le regard sur Knoxslay et sa sœur ! Elle n’avait pas l’air de passer un bon moment et j’assistais même au moment où elle prenait la fuite, visiblement au plus mal. Aurora ne la rattrapait pas ?! Elles se disputaient ? Je n’y pigeais plus rien et j’avais l’obligation de faire quelque chose. Je me tournais vers Maximilien avant de lui dire, d’un air d’excuse : « Je t’en supplie, ne pense pas que je t’abandonne … et ne m’en veux pas…s’il te plaît. Il faut que j’aille voir Knoxslay…. » Je serrais sa main un instant avant de la lâcher progressivement en glissant ma main pour garder le contact jusqu’à la dernière seconde. Pour minimiser ma fuite soudaine et essayer de me faire pardonner, j’ajoutais : « N’accepte pas de cavalière trop jolie… ce sera dur à vivre pour moi… » Je lui fis un clin d’œil avant de filer, priant comme jamais pour qu’il ne soit pas en colère contre moi, mais Knoxslay avançait vite !

Je me précipitais vers la sortie, du mieux que je pouvais avec ma longue robe et je criais, une fois les portes de la salle de bal traversées : « Knox ?! » Elle avait déjà bien avancé, mais je pouvais l’apercevoir au loin, prenant la direction de sa salle commune. J’avais l’impression qu’elle allait mal, était-ce vraiment le cas ? Si ça l’était, je vouais le savoir ! Et Noel, qu’est-ce qu’il foutait ? Knoxslay pouvait très bien ne pas se retourner et partir…. Elle en était capable mais dans tous les cas, je comptais bien essayer d’en savoir plus.

Spoiler:

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Un bal de princesse.

Tous les élèves

C’était étrange d’assister à un bal en ayant une vraie cavalière. J’aimais bien ça, même si je me sentais aussi perdu dans mes pensées que dans mes actions. Je me demandais encore s’il n’aurait pas été préférable d’aller au bal seul. En soit, c’était vraiment ce que je voulais faire, ne pouvant choisir entre Phoebe et Daniela – et je me sentais horrible de penser ça ! – mais à l’annonce de Danni nous disant qu’elle y allait avec ce crétin de Fursy, je me disais que c’était l’occasion de passer une chouette soirée avec Phoebe. Et c’était exactement ce qu’il se passait !

Tout se déroulait très bien, et même au centre de la piste je ne me sentais pas si bête que ça, contrairement à ce que j’avais pu croire. Sûrement parce que la présence de Phoebe me rassurait et que tout allait bien ici pour nous. Elle était jolie, et j’en rougissais de penser ça. Je rougissais aussi de poser mes mains timides sur mes hanches ou encore d’avoir sa paume tout contre la mienne. Ca pourrait clairement paraître niais, mais je n’étais pas très tactile, et cette proximité ne me laissait pas indifférent. Mais voilà, je ne pouvais m’empêcher de me sentir agréable bien autant que je me sentais coupable. Quand je regardais la griffonne, je ressentais quelque chose… et c’en était de même pour la Poufsouffle. Comment devais-je interpréter ça ?! Je n’en avais aucune idée, et mon esprit ne m’aidait vraiment pas ! Il fallait dire que j’étais aussi beaucoup préoccupé par d’autres choses, malheureusement.

Me sentant de plus en plus bizarre, la bouche pâteuse, et avec un stress qui montait étape par étape, je proposai à Phoebe d’aller boire un verre. Je devais avoir l’air d’un parfait idiot mais il fallait avouer que les angoisses montaient assez vite en moi, surtout quand je n’avais pas le contrôle de la situation. J’avais aimé danser avec la jolie griffonne, même si ce n’était pas mon passe-temps favori, mais là il fallait que je boive quelque chose… je ne me sentais pas bien. Je la laissai alors avec la plus grande délicatesse dont je puisse faire preuve, partant rapidement nous chercher un verre, lui délivrant un sourire chaleureux. « Je me dépêche de revenir avec une boisson parfaite ! Ca… euh ça épuise de danser. Je… ‘fin tu vois, j’suis pas habitué ! » Crétin ! Ohlala, mais il t’arrive quoi là ?! Ressaisis-toi mon grand, c’est totalement ridicule de bégayer comme ça juste parce que tu n’arrives pas à tout maîtriser ?! Mouais, ben j’avais beau me motiver, ça ne changeait pas grand-chose, tout se chamboulait dans ma tête ! Je passai non loin d’Anoushka et son pingouin mais, tellement pris dans mes pensées, je ne remarquai même pas cette proximité. J’arrivai alors près du buffet, entendant un certain échauffement à un autre coin de la salle de bal. Je me tournai, observant de loin une scène que je ne percevais pas très bien. Les sœurs Baxter ?! La préfète des Serdaigle et j’en passe… je ne comprenais rien, et au fond je m’en foutais. Je haussai les épaules pour moi-même avant de me retourner et de sursauter lorsque je tombai nez-à-nez avec Danni. J’eus un bug, la regardant de façon pas très discrète de la tête aux pieds. Qu’est-ce qu’elle était belle ! Je secouai alors la tête pour revenir sur terre. Je ne savais pas quoi dire, ayant eu l’impression de l’avoir vu il y avait encore quelques secondes sur la piste de danse avec Overton. Je lui souris timidement alors qu’elle balbutiait quelques mots. « Euh… oui, j’allais aussi chercher un verre pour Phoebe. » Dis-je maladroitement alors que je cherchais l’anse d’une carafe afin de servir les fameux verres.

La suite de ses paroles m’interpela et je me stoppai net, reposant la carafe sans avoir rempli le deuxième verre. Je fixai ce dernier un court instant sans rien dire. Je ne savais plus tellement si ce qu’elle me disait me faisait plaisir ou me faisait mal. Tout ce que je savais, c’était que mon cœur se serrait et qu’une boule se formait dans mon estomac. Franchement, ça me saoulait ce déclenchement d’émotions que je n’arrivais pas à gérer !! Je levai mon regard vers elle alors qu’elle buvait son verre cul-sec, me pinçant les lèvres et me forçant à sourire avant d’avaler difficilement ma salive. « Merci… Tu… tu es très jolie aussi comme ça, ça te va bien. Je… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que mes sourcils se froncèrent d’agacement lorsque je vis Overton se pointer près de Danni, posant une main dans son dos, ce qui ne me plut pas du tout. Une pointe de jalousie ?! Oui, il semblait que c’était le cas, mais c’était plus fort que moi ! Fursy insista sur les paroles de Daniela concernant Phoebe et moi-même. Je le fixai d’un œil mauvais, passant de sa main qu’il avait dans le dos de la Poufsouffle à ses yeux de parfait idiot ! Son sourire me tapa encore plus sur le système et, pour ma part, aucun sourire n’était visible sur mon visage. « Je parlais avec Daniela, pas avec toi… mais merci quand même ! » Dis-je assez sèchement. Oui, quelque part j’étais content qu’on dise ça de Phoebe et moi, mais d’un autre j’avais l’impression d’être un imposteur. Mon regard se posa un court instant sur ma cavalière qui venait de rejoindre sa meilleure amie et je me dis qu’elle n’avait sûrement pas envie de m’avoir dans ses pattes à ce moment-là. Mes yeux revinrent alors sur Daniela et Fursy. C’était peut-être l’instant idéal pour demander à Danni… « Tu voudrais bien m’accorder une danse ?! » C’était sorti tout seul, me tournant complètement vers elle avec un petit sourire tout en ignorant cet aiglon squatteur ! Ce n’était pas pour faire enrager Overton, loin de là, mais je ne pourrai pas parler tranquillement avec elle tant que cet idiot serait dans les parages. Et puis il m’insupportait celui-là ! Il allait finir par m’énerver si je restais là ! Surtout que Phoebe avait trouvé une autre occupation… mais promis je lui amènerai sa boisson après ses péripéties. Alors, Danni ?!

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Dois-je le dire ?
J'ai peur d'un non

Le bal, Katherine ne voulait pas le rater ni même y partir tôt, elle avait quelque chose d'important à faire. Cette soirée allait être parfaite pour avouer son amour à Nora, lui demander d'être sa petite amie et de passer des vacances chez elle. Tellement de choses de prévu et honnêtement, la rousse stressait un peu en y pensant. Elle avait peur, peur d'avoir une réponse négative de la part de la griffonne surtout devant tout le monde. Fursy lui avait fait bien comprendre, il y a trois mois déjà qu'il n'y aurait rien et cela l'avait beaucoup blessé. Cependant, elle n'allait pas haïr ou ignorer le rouquin pour autant, la jeune Kane ne pouvait pas avoir ce qu'elle voulait dans la vie. Cependant, elle avait tout de même suivi les conseils de Phoebe à propos de son ressenti vis-à-vis de Nora et du fait qu'elle était attirée par une fille. Elle a appris à la connaître et confirmer ses sentiments envers la brune. Kathy n'avait pas été trop vite, elle ne s'était pas précipité et malgré sa peur, elle pouvait sentir que c'était la bonne personne. Par contre, pour ce qui était de lui avouer son amour, cela allait être autre chose. Car à vrai dire, Kate ne savait pas comment s'y prendre ni même si elle doit faire quelque chose avant de le lui dire. Dans les livres, ça paraissait tellement simple et accessible pour tout le monde à le faire, mais dans la réalité, c'était tout autre chose. Pour le moment, la Pouffy se débrouillait plutôt bien et elle portait une belle robe pour plaire à sa partenaire de bal.

En tout cas, la soirée était plutôt sympathique et agréable pour une fois, Kate ne se sentait plus trop seule dans ce genre de fête. Nora était une parfaite partenaire et une fille des plus magnifiques à ses yeux, elle ne voulait plus la lâcher de la nuit. Keagan et Phoebe étaient venus ensemble, on dirait un charmant couple et ils allaient bien ensemble. Elle serait capable de pourrir la vie de Keagan si ce dernier ne sort pas avec la lionne, il avait intérêt de ne pas faire l'idiot. À présent, la jeune rousse devait se concentrer sur son prince charmant, Nora qui portait une tenue qui lui allait à merveille. Ce qui était des plus surprenant et romantique, c'était l'invitation de Nora à aller danser en sa compagnie. Sur le coup, il était difficile pour Katherine de refuser sa demande, cela allait leur permettre d'être très proche et peut-être d'avouer leur sentiment l'une envers l'autre. Par contre, il allait falloir trouver le courage de le dire et ça, ce n'était pas gagné. Cependant, Kath savait très bien que même si la soirée pouvait être longue, il pouvait y avoir des imprévus. La poufsouffle ne voulait pas rater cette occasion, au pire, elle aurait pris le risque de le faire et peu importe la réponse, elle le respectera. Pour l'instant, les deux filles étaient sur la piste de danser, coller l'une à l'autre, se regardant dans les yeux et elle semblait danser sans trop de mal. La belle Kane n'était pas douée pour danser, elle avait eu quelques leçons, mais sans plus. Or, elle semblait être en bonne synchronisation avec Nora. Être en sa compagnie, si proche d'elle, Kath sentit son coeur battre à la chamade, ses joues rougissaient, son corps la voulait et son esprit ne pensait qu'à la brune. Était-ce réellement ça l'amour ? Si c'est le cas alors s'était magnifique.

Durant la danse, Kathy se sentait stressée et elle complimentait sa partenaire, mais elle cafouilla un peu. Ce n'était pas indécent ni même embarrassant, encore heureux, mais elle se sentait étrange en étant pas capable de dire quelque chose de lucide. N'empêche, les compliments de la rousse avaient fait rougir Nora et elle était vraiment mignonne lorsqu'elle le faisait. Difficile de croire que ce n'était pas réciproque, mais elle hésitait pour faire le premier pas. Le slow était vraiment génial, elles se débrouillaient bien pour une première fois. Nora qui disait que danser n'était pas si compliquée que ça et qu'elle s'inquiétait pour un rien. La brune avait bien raison, ce n'était pas difficile lorsqu'on dansait avec le partenaire idéal. La voilà en train de complimenter la belle rousse sur sa robe. Le noir lui allait bien d'après la griffonne et la Pouffy rougissait tout en lui adressant un joli sourire. Kate était élégante, elle n'allait pas oublier ce mot de sitôt, c'était sûr et certain qu'elle allait s'en souvenir. Or, pendant quelques minutes, c'était le silence entre les deux filles, Nora ne disait plus rien et Kate aussi, mais un peu gêner par ce blanc. Caressant les cheveux de Nora, les yeux baissés durant ce calme, la rousse réfléchissait et se sentait un peu nulle de ne rien dire et de garder ses sentiments. Phoebe croyait en elle, Keagan allait sans doute être content si elle le faisait et ses amis aussi, peut-être. Au loin, Kate avait pu entendre une voix assez forte, mais elle n'y faisait pas gaffe, car sa soirée était exclusivement réservée pour Nora.

« Nora...Je...Je ne sais pas comment te dire ça, mais je te trouve si belle et attirante. J'ai mis du temps pour réaliser ce que j'étais et de me comprendre, mais j'ai compris que je ne pouvais pas me passer de toi. J'ai appris à mieux te connaître, à rigoler à tes blagues, à t'admirer quand tu jouais au Quidditch et voir à quel point, tu m'intéresses. » Dit-elle en rougissant tout en la regardant. « Je...Je ne suis pas douée...dans ce domaine qu'on appelle l'amour, désolée si...tu trouves ça précipiter. Le temps passe vite quand on danse et qu'on discute. Je me sentirais si coupable et nulle si je ne te dis rien et peut-être que je le regretterai tout ma vie. »

Cela allait être le moment, Katherine devait le lui dire et faire le premier pas, la rousse avait pris son courage à deux mains et interdiction de fuir. La rouquine aimait les filles, elle était lesbienne et elle allait être fière de l'être, peu importe la réaction et les critiques des gens. Kate aime Nora, follement, passionnément et encore plein d'autres mots pouvant grossir la liste. Le plus important dans la vie, c'est d'avancée et de croire en soi pour surmonter sa peur, le dépassement de soi. Katherine se sentait un peu timide en lui parlant de tout ceci, mais elle espérait que Nora puisse ressentir la même chose. La jeune Kane avait préparé un discours dans sa tête depuis un moment, mais elle l'avait oublié à cause du stress et de la peur. Ce n'était pas grave, elle allait devoir faire sans, au risque de se répéter ou à se tromper.

« Nora, je veux te dire...que depuis notre rencontre, j'ai toujours ressent quelque chose d'étrange envers toi. J'en étais pas consciente, car j'étais très naïve sur ce point-là de la vie et je le suis encore un peu, je dois dire. J'ai appris à te connaitre, j'ai compris ce que je ressentais, c'est de l'amour...» Dit-elle timidement et en rougissant. « Je...je ne peux plus te cacher mes sentiments, tu es belle, drôle, intelligente, fantastique, sportive, courageuse et bonne danseuse aussi. » Dit-elle en souriant et en ayant les yeux qui brillaient. « Je...Je t'aime Nora...et je veux être ta petite amie ! »

Elle avait vraiment dit tout cela ? Katherine s'étonnait elle-même et là, c'était le moment crucial pour connaître la réponse de Nora. Elle garda ses mains dans la belle chevelure de la brune, Kate la fixa droit dans les yeux, joues rougeâtres pour la timidité et un léger tremblement à cause du stresse.

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Laisse moi partir !
Au revoir !

Une soirée qui avait bien commencé et c'était vraiment sympathique d'avoir été invité par Knoxslay pour Aurora. Malheureusement, il avait fallu qu'elle gâche tout à cause de sa foutue curiosité et qu'elle voulait faire quelque chose pour renouer leur lien fraternel. Cependant, ça avait totalement brisé cette chance de se retrouver, d'être uni comme des soeurs et de tout se dire sans que ça parte en provocation et taquinerie. Au final, Ivy n'était qu'un poids dans la vie de sa cadette, un fardeau, une personne qui n'avait rien fait de bien pour elle. Aurora allait se lamenter toute sa vie à propos de tout ceci et ça sera difficile de s'en remettre. On pourrait venir lui parler, la réconforter, la soulager ou encore l'aider à oublier, mais ça serait très difficile. Aurora avait pu voir la vérité sur ce qu'elle était depuis si longtemps vis-à-vis de sa benjamine et elle méritait de ne plus exister. Ce n'était pas des pensées correctes et plaisantes, mais plutôt inquiétant si quelqu'un pouvait lire dans la tête dans la brune. Pour le moment, elle n'était plus dans un état normal, c'est-à-dire, qu'elle n'avait plus l'envie de sourire, d'être en forme et de croquer la vie à pleine dent. Tous ces gens heureux autour d'elle, les couples et amis, cela la rendait mal à l'aise et ça l'a dégoûté beaucoup, mais c'est peut-être que passager. Pour l'instant, elle n'avait guère envie de rester dans les environs. Le seul moyen de se lâcher et de se morfondre sans qu'on l'embête, c'était d'aller dans son dortoir. Aurora avait envie de partir de Poudlard et d'aller dans un endroit vide afin de s'isoler pendant un long moment voire toutes les vacances.

Aurora était bouleversé, anéanti et surtout en colère contre elle-même, mais il ne fallait pas non plus l'énerver. Malheureusement, une personne avait croisé son regard et c'était Lalie, pensant qu'elle s'était moqué d'elle et de sa soeur pour s'être affiché de la soeur, elle se vengea. Effectivement, la brune venait de se venger de celle qui lui avait volé Snow, quoiqu'ils n'étaient plus ensemble, Aurora ne supportait pas qu'une autre sort avec lui. C'était purement égoïste et immature, mais ce sentiment venait souvent de lui-même sans que la Baxter s'en rendît vraiment compte. De plus, elle n'aimait pas la Trust, elle l'insupportait avec son air hautain que beaucoup devaient détester. Une bonne manière de l'humilier, il y en avait tellement, mais sur le coup de l'énervement et du chagrin, Aurora avait fait simple. Bien sûr, ce n'a jamais été son intention d'être ainsi, mais là, ce n'était plus la Aurora que tout le monde connaissait. Ayant pris deux verres, elle avait été arrosé Lalie pour bien lui tâcher sa robe avec du jus de citrouille et un cocktail de fruit juste devant Snow. En plus, Ivy avait balancé un regard assez froid à son ex et ami, difficile de savoir comment le prendre, mais elle s'en fichait sur le moment. Inutile de s'amuser à s'engueuler avec Lalie, ça pourrait partir avec les poings au vu de l'état moral de la brune de Gryffondor. Le mieux, c'était de partir et de retourner dans sa chambre pour bien déprimer et pleurer toute la nuit.

Se dirigeant vers la sortie, la jeune brune ne voulait pas s'arrêter et ne pas discuter avec personne ni même se prendre la tête avec Lalie si cette dernière devait se manifester. Malheureusement, c'était Phoebe qui venait la voir pour la stopper et chercher à l'aider pour lui redonner le moral. Cependant, cela n'allait pas suffire pour l'aider à aller mieux surtout pas quand elle a ruiné la vie de sa cadette et que ça fait seize ans que Knox la déteste. Cela faisait tellement mal, c'était dur à encaisser, mais ça devait être la vérité. Il était rare que sa cadette lui mentît surtout sous l'effet des émotions comme la souffrance, la vérité faisait vraiment mal. Phoebe voulait qu'elle l'attende, qu'elle s'arrête, mais il était hors de question qu'Aurora perde une minute de plus de sa vie dans cette maudite salle. La belle Llewellyn était évidemment sa meilleure amie, celle à qui elle confiait tout même son envie de renouer des liens avec sa soeur. Or, même pour Phoebe, la jeune Baxter n'avait clairement pas envie de lui parler et de plus, elle était censée avoir mieux à faire que venir la chercher. Sur le coup, la jeune adolescente s'arrêta et se tourna vers sa meilleure amie, des larmes avaient détruit son maquillage et l'air joyeux qu'avait habituellement Aurora s'était transformé en celle d'une fille totalement triste et détruite moralement.

« Je n'ai pas envie de parler à qui ce soit ni à toi, Phoebe. Maintenant, fous moi la paix et retourne t'amuser. De plus, petite idiote, tu es censé être avec Keagan alors ne l'abandonne pas sinon on va te le voler ! » Dit-elle en étant assez froide. « Je n'ai plus envie de rien...laisse moi, c'est mieux. Retourne voir Keagan, tu mérites d'être heureuse, toi. Bat toi pour lui et ne te laisse pas marcher sur les groupies autour de lui. Allez, au revoir...»

La brune quitta définitivement la salle en ne regardant pas derrière elle, mais elle n'avait plus envie de parler à quelqu'un. D'autres s'amusent, connaissent l'amour et d'autres partent déprimer dans leur coin. Aurora aurait bien aimé avoir une bouteille d'alcool avec elle, ça l'aurait aidé à oublier ce chagrin pendant un temps.

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Les craintes de la jeune femme s'étaient soudainement envolées lorsqu'elle était rentrée dans la salle de bal au bras de Snow, laissant son assurance habituelle reprendre petit à petit le dessus. Lalie avait la chance d'être une magnifique femme et d'avoir un cavalier se montrant digne de sa compagnie, tous les éléments étaient réunis pour passer une bonne soirée et elle aurait tord de ne pas en profiter pleinement. D'ailleurs, c'était dommage qu'il n'y ait pas d'élection du roi et de la reine du bal, leur couple aurait eu toutes les chances de l'emporter et cette victoire aurait été un excellent moyen de clôturer l'année sur une bonne note. Un sourire idiot passa sur les lèvres de la préfète tandis qu'elle s'imaginait l'écharpe autour du coup et la couronne sur la tête. Tout le monde n'aurait pas d'autre choix que d'admettre sa beauté et sa supériorité. L'image lui plaisait décidément beaucoup et aveuglée par ses pensées, elle faillit se heurter à un gars qu'elle ne connaissait pas. Ce n'était pas un gros manque, toute son acné sur le visage le rendait très moche, la fille qui l'accompagnait devait soit avoir pitié, soit être sa meilleure amie mais dans tous les cas, bonjour la honte. La préfète s'empressa de s'éloigner au cas où ce serait autre chose que le travail des hormones et contagieux. L'été approchait et elle tenait à garder sa peau parfaite jusque là, pour le bien de ses projets. Hors de question d'annuler son voyage avec son petit ami pour à la place devoir rester cloîtrée à la maison. « Toujours. » répondit-elle avec un grand sourire quand le jeune homme évoqua leur futur séjour dans les îles. « Non, ma sœur m'a trouvé un petit boulot d'été dans une boutique de maroquinerie. Et comme tu dis, c'est pas souvent génial, la ferme c'était moyen et j'ai un peu peur que les idées de notre directrice soient de moins en moins géniales... » Blackman, si on mettait de côté son idéologie, avait apporté des idées chouettes, lui. La Serdaigle regrettait amèrement de ne pas lui avoir laisser le bénéfice du doute, ce n'était pas toute seule qu'elle réussirait à s'offrir un mois sur une croisière.

Les élèves juste devant la table devaient l'avoir entendu se plaindre un peu plus tôt puisqu'ils commencèrent lentement à lui laisser un passage pour récupérer des verres. Elle allait justement en proposer un à son petit ami quand son geste fût interrompu par deux verres qu'on renversa sur elle. Aurora. La préfète se retrouvait trempée et comme si ça ne suffisait pas, elle reçut des insultes dans la tronche par la suite. Pourquoi ? C'est la première chose qui lui passa par l'esprit alors que la rouge et or fuyait déjà la scène, trop lâche pour assumer son geste. Entre ça et le reste de l'année qui venait de s'écouler, Lalie commençait sérieusement à en avoir marre. Ce n'était tout de même pas de sa faute si cette dinde n'était pas capable de bien s'entendre avec sa sœur alors pourquoi ça lui retombait dessus ? Et comme si ça ne suffisait pas comme ça, une autre fille vint la ramener sur la situation. Encore une qui ramenait sa fraise sans être concernée par la situation. Face à tout ce qui venait de lui tomber dessus pendant les dernières minutes, la jeune femme avait beaucoup de mal à garder son calme, elle aurait explosée sur la nouvelle arrivante si Snow n'avait pas été plus rapide pour intervenir. Il avait l'air d'avoir de quoi détourner l'attention de sa petite amie mais ça marcha moyen-moyen, la dénommée Rosenbach semblait déterminée à chercher la bagarre avec Lalie. « Je ne suis pas une poupée Barbie, merci. » répondit-elle froidement. « Je ne vois pas bien pourquoi je devrais courir après Aurora et m'abaisser à son niveau. Elle s'est faîtes rejetée par sa sœur et a eu besoin d'exprimer sa frustration, c'est tout. Je comprends pas très bien pourquoi sur moi alors on aura une discussion calme et posée un autre jour, en attendant ce serait bien de laisser la pauvre petite pleurer dans son coin. Je pense qu'elle a suffisamment honte comme ça pour ne pas aggraver la situation. A sa place, moi aussi j'aurais mal vécu de me faire affichée par ma sœur. » A l'intérieur, Lalie rêvait de faire payer la jeune femme au centuple mais ce n'était clairement pas le moment. Elle n'était pas humiliée à proprement parler, juste une victime innocente dans l'affaire, si elle continuait de faire l'hypocrite en feignant la compassion pour la Gryffonne, elle s'en sortirait sans doute mieux que si elle se jetait à corps perdu dans une lutte. De toute façon Aurora devait déjà avoir quitté la salle.

« Je ne connais pas toute ton histoire mais si tu as été suspendue, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu aurais peut-être préféré continuer de jouer au Quidditch mais il fallait y réfléchir avant de fauté. Ce n'est pas Snow ni quelqu'un d'autre qui a fait l'erreur à ta place. T'as l'air d'avoir une grande gueule mais il faudrait assumer au lieu d'accuser le coup et de se moquer d'autres personnes pour détourner l'attention. » Finalement, elle aurait dû se douter que cette soirée allait être dans la lignée que tout le reste de l'année. « Maintenant, si tu veux bien nous excuser, nous avons d'autres projets pour le reste de la journée et malheureusement pour toi tu n'en fais pas partie. Va donc traîner dans les pattes de quelqu'un d'autre et si tu n'as pas d'amis pour te tenir compagnie, songe à t'en trouver d'autres. » Sur ces mots, Lalie piocha quelques serviettes sur la table et de son autre main, attrapa le bras de son cavalier qu'elle entraîna un peu plus loin avec l'espoir de ne plus être suivi. Le couple mit plusieurs longues minutes avant de trouver un coin tranquille où s'arrêter, l'avantage c'est que si la jeune femme avait voulu les suivre, elle avait sans doute dû les perdre à travers la foule. « Je crois que je ne suis pas très chanceuse ce soir. » dit-elle tout en épongeant sa robe avec les serviettes. « Un coup de Recurvite sera plus efficace. Tu veux qu'on reste ici encore un peu ? Sinon je peux aller chercher ma baguette dans la chambre et on poursuivra notre soirée ailleurs ? » Avec tout ça, elle avait oublié les verres sur la table, ce qui lui faisait penser qu'elle n'avait pas envie de retourner les prendre ni spécialement de rester au bal.

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Ah sacré Fursy, fallait quand même avouer qu'il avait un drôle de caractère. Refuser des vacances juste parce qu'il y croiserait des gens qu'il n'appréciait pas. Mais bon, c'était son choix et elle n'allait pas le forcer mais c'était dommage. Elle aurait bien aimé partager un peu des vacances avec lui aussi.

Mais Fursy avait toujours eu cette part de mystère concernant sa vie privée, ses loisirs, ses sentiments envers ceci ou cela. Il en était de même avec Thomas, son ancien ami qui ne l'était plus pour une raison qu'elle ignorait. Et malgré ses questions, Fursy persistait à rester vague. Il éludait ses questions avec un ton détaché qui n'en était pas vraiment un. Danni commençait à le connaître et sentait bien qu'il y avait quelque chose de plus que "c'est juste un connard". Mais bon, cette fois-ci, elle décida de ne plus insister. Elle avait juste envie de profiter du bal avec lui et se détendre. Alors quand il contourna de nouveau sa question sans donner de réponse, elle changea d'elle-même de sujet, profitant du remue-ménage qu'avaient provoqué les sœurs Baxter.

Mais ne voulant pas plus s'attarder sur les drames de la soirée, elle avait décidé d'aller chercher à boire au buffet, invitant Fursy à la suivre plutôt que de continuer à fixer Thomas. C'est seulement devant les boissons qu'elle se trouva nez à nez avec Keagan. Prise au dépourvu, elle bredouilla des banalités jusqu’à ce que Fursy les rejoigne. Elle sentit la main de son camarade se poser dans son dos et Danni reprit ses esprits. Elle lui sourit et lui donna son verre de jus qu'elle venait de lui préparer tandis que le rouquin approuvait ses dernières paroles, trouvant lui aussi que Phoebe et Keagan allaient bien ensemble.

*... ah.* pensa-t-elle sans rien n'en laisser paraître.

Quant à Keagan, s'il avouait qu'il la trouvait jolie aussi, son sourire s'était effacé dès l'arrivée de Fursy et il lui répondit même un peu sèchement. Houlà... Danni savait que les deux garçons ne s'appréciaient pas des masses mais elle voulait éviter de jouer une seconde version Baxter II, le retour, drama fight de la soirée. Danni se contenta d'un mouvement de main apaisant envers les deux garçons. C'est à ce moment là que Keagan lui demanda... une danse ?

Le sourire de Danni s'illumina immédiatement malgré elle mais quelque chose l'empêcha de sortir un OUI magistral sur le champ. Son regard se porta en premier sur Fursy. Elle lui sourit presque avec tendresse puis son regard chercha Phoebe des yeux.

"Je ne voudrais pas fâcher nos cavaliers respectifs mais... Phoebe a l'air occupée pour l'instant. Fursy tu m'en veux pas ? C'est juste pour une danse. Je reste ta cavalière attitrée ce soir puisque tu m'as invitée. Je reviens juste après, ça te laisse le temps de boire et Phoebe de régler ses affaires. Merci t'es un amour." conclut-elle en plaquant un baiser sur la joue du Serdaigle.

Se tournant de nouveau vers Keagan, elle lui sourit sans restriction et lui attrapa délicatement le bras.

"Avec plaisir."

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Après la difficile épreuve des BUSEs, s'adonner à une activité aussi futile que le bal de fin d'année avait du bon, notamment pour relâcher la pression. Il était désormais trop tard pour espérer changer quoique ce soit aux résultats finaux et au lieu d'attendre nerveusement pendant un mois de les connaître enfin, mieux valait profiter de cette attente pour se changer les idées. En tout cas, Maximilien ne comptait pas se priver de passer une bonne soirée en compagnie de sa charmante cavalière, encore moins à cause de l'incertitude de ses notes. Peu importe qu'il n'ait pas briller par son intelligence et sa douétitude un peu partout, au fond de lui l'adolescent savait avoir donné son maximum et ne regrettait rien. En fait, il ne stressait pas beaucoup. Tout ce qui l'importait vraiment était le passage en année supérieure, pour cela il fallait valider au moins trois matières et il ne se sentait pas assez nul pour avoir échouer à ce petit objectif. En partant de là, il n'avait aucune raison de ne pas pleinement profiter du répit tant attendu offert par les vacances qui commençait dès ce soir. Plus ou moins parce que voir apparaître ses profs dans son champs de vision, ça faisait tout de suite moins « vacances ». Burgess aurait pu rester dans son trou à rat et danser avec ses potions plutôt que de venir polluer l'air de la salle. Le Gryffondor voulait bien comparer le talent de danse de son duo au sien mais il y avait une certaine distance à respecter. « Aucune idée mais j'espère pas pour lui. » dit-il alors que ça sortait du fond du cœur. C'était peut-être méchant mais Maximilien le pensait vraiment. Burgess n'était peut-être pas aussi moche qu'il le prétendait mais elle n'était pas super belle non plus. Et bonjour pour la supporter, il n'arrivait pas à savoir si c'était du courage ou du désespoir qui avait poussé Winslow à être son cavalier. Chose sûre, ils n'étaient pas le plus beau couple du bal. Le rouge et or aurait plutôt à dire que le titre revenait à son propre couple mais devait admettre que ses deux meilleurs amis n'étaient pas mal non plus. « Fursy n'est pas toujours simple à suivre, je te l'accorde mais il n'est pas méchant non plus. Une fois qu'on a su l'apprivoiser, ça va tout seul. » ajouta t-il en plaisantant. Heureusement que le Serdaigle ne l'entendait pas.

Jusqu'à présent, peu d'élèves avaient eu le courage de s'aventurer sur la piste de danse, ce qui donna l'honneur au couple de figurer parmi les premiers. En passant, il aperçut rapidement Nora en compagnie d'une rouquine dont le prénom et Aniek en compagnie de capitaine des Serdaigle, avant que son regard ne soit de nouveau captiver par sa belle. Comme si le monde tout autour d'eux avait cessé d'exister. Arabella était une princesse et lui, son prince. Il se laissa alors à afficher un air d'imbécile heureux tandis que petit à petit, ils parvenaient à s'accorder avec la musique malgré des débuts quelques peu brouillon. Le temps pouvait s'arrêter et la danse continuer éternellement que le jeune homme ne broncherait pas. Si c'était possible, il danserait avec sa cavalière jusqu'à épuisement total. Malheureusement le bal prendrait fin à un moment ou à un autre, pas trop tard si possible, et avec lui toutes les possibilités de danser. Maximilien espérait que sa belle lui accorderait une autre danse avant la fin, ils n'avaient pas encore fini celle-ci mais pensait déjà à se replonger dans cet univers parallèle dans lequel il avait l'impression d'être. Il se sentait vraiment bien et à peu de chose prêt, aurait pu affirmer être le garçon le plus heureux du monde. Parce que voilà, un peu avant la fin le rêve s'arrêta brutalement quand Arabella lâcha sa main pour partir rejoindre sa meilleure amie. Super, et voilà que cette fille avait réussi à faire capoter un excellent moment pendant que le garçon avait baissé sa garde. Il aurait dû deviner que c'était trop beau pour durer. Curieux de voir comment la Serdaigle s'y était prise – et un peu rancunier aussi – il s'élança à la suite de sa cavalière, arrivant à sa hauteur juste à temps pour voir la cadette des Baxter quitter la salle de bal. Là, il ne comprenait vraiment plus.

« Arabella... C'est trop tard, elle est partie... » dit-il en posant sa main sur son épaule. Il n'avait absolument aucune idée de ce qui s'était passé pour la jeune femme qu'il détestait tant, n'avait pas spécialement envie de savoir non plus mais craignait que sa petite amie ne partage pas le même avis. « Tu veux aller la rejoindre ? » demanda t-il sans vraiment vouloir entendre la réponse. Il ne voulait pas que la Poufsouffle le laisse pour de vrai cette fois. C'était égoïste, il en avait conscience mais restait persuadé qu'ils méritaient tous les deux de profiter comme il faut de leur soirée. « Sinon on peut rejoindre Fursy et Daniela, c'est l'occasion de faire les présentations. » Il avait le doux espoir qu'elle accepte sa proposition. « Ou alors tu peux aussi prendre quelques secondes pour réfléchir. » Le Gryffondor ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Il se retourna dans l'espoir de trouver une solution miracle mais la seule chose qu'il vit, c'est que le Serdaigle se retrouvait seul à présent. Il fallait qu'il le rejoigne, il ne pouvait pas le laisser comme ça en sachant qu'ils avaient pas encore eu le temps de se croiser pendant la soirée. D'un autre côté, il ne pouvait pas laisser Arabella faire son choix toute seule. C'est lui qui l'abandonnerait et elle aurait toutes les raisons pour partir elle aussi. Il ne voulait de cette fin pour leur premier bal ensemble. Alors il croisa les doigts et attendit.

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Le Bal de fin d'année

Je ne voulais pas qu’elle parte alors que le bal venait à peine de commencer. Il restait encore quelques heures durant lesquelles Aurora pouvait encore s’amuser. Je pouvais concevoir que le comportement inacceptable de Knoxslay l’ait atteint mais je la connaissais plus forte que cela. Il ne fallait pas qu’elle s’empêcher de profiter de cette soirée à cause d’une peste capricieuse pareil. J’étais prête à l’arrêter dans le but de la raisonner. Je l’avais attrapée par le bras, ralentissant sa course avant de le stabiliser sur place. Je n’aimais pas la voir être le spectacle de regards indiscrets, surtout dans un moment de détresse. Je n’avais même pas besoin d’apercevoir son visage pour remarquer qu’elle était triste ou qu’elle pleurait. Son chagrin, son malaise, sa colère, tout cela me transperçait. Ce que ressentait ma meilleure amie à ce moment sensibilisait mon empathie. D’une main secourable, je recueillis quelques-unes de ses larmes avant qu’elle ne me réponde. Son beau maquillage avait laissé place à un flot obscur qui s’écoulait sur ses jolies joues.
Aussitôt, je sentis l’agacement et la compassion se mêlaient dans une dure lutte. Sur un ton froid et rude, Aurora me fit clairement comprendre qu’elle ne voulait pas me parler et à personne d’autre. Il fallait que je lui fiche la paix et que je m’amuse. Elle n’oublia, évidemment, pas de me gronder quant au fait que j’avais laissé Keagan de côté pour elle. On allait me le voler ? Non, ce n’était pas possible. Elle disait ça pour que je la laisse tranquille. Son état me préoccupait et sur le coup, j’avais juste une envie : celle de la retenir encore une fois pour lui faire changer d’avis. J’étais très obstinée, moi aussi.
« Aurora, fais pas ça ! Tu ne vas pas laisser cette pest… Knoxslay te gâcher la soirée parce qu’elle n’est pas capable de tenir sa langue ! Ca va s’arranger… »
Malheureusement, elle ne l’entendit pas de cette oreille. Je fus contrainte de la lâcher quand elle se dégagea de mon étreinte. Cette séparation me fit mal au cœur. Je me sentais trop mal pour elle… Si je le pouvais, je quitterais aussi ce bal pour passer ma soirée à la réconforter. Toutefois, j’étais tiraillée des deux côtés. Mon amitié ou… la chance de vivre un peu d’amour ? Je l’observais silencieusement grimper les dernières marches du hall. Je déglutis difficilement. Peut-être qu’il valait mieux pour moi d’écouter son conseil…
Excuse-moi Aurora… Promis, je viendrai te parler demain.
Après un soupir, je tournai les talons, retrouvant la chaleur et la musique qui plongeaient les élèves dans une belle symbiose. J’étais assez irritée mais j’essayais de garder le sourire devant les têtes familières qui me saluaient. Je me frayai un chemin parmi eux pour rejoindre le fauteuil où je patientais depuis quelques instants. Seulement, une vision d’effroi me fit frissonner. Je ne m’en rendais peut-être pas compte mais mon visage s’était soudainement décomposé. Quel était ce vilain sentiment qui me submergeait, telle une flèche d’argent empoisonnée allant me battre en plein cœur ? Je ne dis rien, sans doute trop égarée entre mille et une questions tortueuses. Daniela avait laissé Fursy de côté. Je la voyais danser avec Keagan. Nous étions amies, certes. J’adorais cette fille. Mais… je… Non, je ne savais même pas comment l’exprimer. Je me sentais peut-être trahie et pourtant, je n’avais pas le droit de penser ça. Non, ce n’était sûrement pas ça. C’était Danni, une fille adorable et c’est tout. Pourtant… Je m’embrouille… .
Avaler me parut bien difficile. Je lançai un bref regard au loin, tombant sur Anoushka et Hunter. J’aurais même préféré me confronter à lui. J’ignorais ce qu’il me prenait. Un caprice ? Sûrement. Quelque chose me poussa, guidant mes pas vers Fursy. Je ne lui parlais quasiment jamais même si on appartenait à la même promotion, mais il fallait un début à tout, non ?
« Salut, Overton. » Fis-je, une fois à sa hauteur, sans le moindre enthousiasme. En fait, j’avais carrément une sale tête d’enterrement. Tant pis, je mettrai ça sur le compte d’Aurora. Elle ne m’avait pas aidée non plus, celle-là, en partant de la salle.
« Alors, ta soirée se passe bien ? Plutôt sympa comme fin d'année. » Ajoutai-je en me demandant si, désormais, je le pensais vraiment.

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Daniela n'insista pas, ni pour les vacances qu'il ne pouvait pas passer avec eux – quand bien même il en aurait eu envie, ce qui n'était pas certain du tout – ni pour les affres de sa relation avec Quinceyet le Serdaigle ne pouvait que l'en remercier intérieurement. Il voulait rien d'autre que passer une bonne soirée avec elle, et il y avait fort à parier que l'entraîner de force sur les pentes glissantes qu'étaient cette histoire stupide ou ses vacances foireuses à venir n'était pas le meilleur moyen d'y parvenir. Parfois, il s'en voulait de ne rien dire, de rester volontairement évasif dans l'espoir qu'elle finisse par se lasser et abandonne ses recherches maladroites. Après tout, s'il y avait bien une personne au monde en qui il pouvait avoir confiance, c'était Danni. Elle avait été la première véritable amie de sa vie, la seule qu'il tâchait de ne décevoir sous aucun prétexte mais même avec elle, il n'y parvenait pas. Il craignait que quelque chose ne change, qu'elle s'éloigne ou pose sur lui un regard désagréablement différent. Plutôt mourir que de laisser un truc comme ça arriver. Et donc, par conséquent, plutôt mourir que d'en arriver à se confier. Pourtant, Merlin seul savait à quel point il aurait apprécié avoir quelqu'un à qui raconter sa vie, ne serait-ce que pour se plaindre un moment avant de reprendre le cours normal de son existence. Mais non. D'aussi loin qu'il se souvenait, il ne s'était jamais plaint de ce qu'il se passait en dehors de Poudlard. Oh, bien sûr, parfois il soupirait que son père était chiant, comme tous les mômes du monde, mais ça s'arrêtait bien là et jamais il n'entrait dans les détails. Et jamais il ne le ferait. Finalement, il lui emboîta sagement le pas, la suivant jusqu'au buffet. Il n'avait aucune envie d'y aller, craignant malgré lui que Quincey se fasse la malle sans qu'il ne le remarque ou, pire, qu'il parte rejoindre Potter. Son cœur se serra à cette hypothèse mais il refusa d'y accorder la moindre attention. S'il avait invité son amie ça n'était certainement pas pour disparaître avec un autre. Elle ne méritait pas ça. Il resterait à ses côtés toute la soirée, la faisant danser tant qu'elle voudrait même s'il n'était décidément pas doué, faisant tout son possible pour rendre sa soirée aussi agréable qu'il le pouvait. Le reste compterait demain. Ou, s'il était toujours question de son colocataire, ne compterait pas du tout.

Il commença malheureusement à perdre de vue ses honorables objectifs lorsque Fassbach vint polluer son champ de vision. Fursy attrapa machinalement le verre qu'elle lui tendit en la remerciant presque silencieusement. Il était plus occupé à toiser l'autre abruti qu'à se souvenir des raisons qui les avaient menés jusqu'au buffet. « Je parlais avec Daniela, pas avec toi… mais merci quand même ! » Son sourire s'agrandit discrètement. Il était venu en paix, seulement mu par la volonté de sa cavalière et n'avait strictement rien dit qui puisse valoir son ton ou sa réplique. C'était sûrement une belle image qu'il renvoyait à la pauvre Danni. Il haussa négligemment les épaules et trempa ses lèvres dans son verre. S'il y avait quelque chose à reprocher à quelqu'un ce soir, il lui offrait volontiers. Ce fut à ce moment-là que tout bascula. « Tu voudrais bien m’accorder une danse ?! » Le jus de fruit qu'il avait encore dans la bouche manqua de le tuer au moment où il l'avala. Son regard clair et désabusé passait de l'un à l'autre alors qu'il priait presque – s'il y avait quelque chose à prier – pour qu'elle refuse. La tendresse qu'elle lui adressa n'annonçait pas cette suite-là, comme si elle tentait de l'amadouer avant de lui planter un couteau dans le dos, histoire que la douleur soit moins grande. « Je ne voudrais pas fâcher nos cavaliers respectifs mais... Phoebe a l'air occupée pour l'instant. » Oui, Llewellyn était occupée, et alors ? Elle n'était pas venue avec elle, aux dernières nouvelles ! Si elle voulait passer sa soirée avec ce bouffon, elle n'avait qu'à y aller avec lui directement ! « Fursy tu m'en veux pas ? » Il n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche, comme si de toute façon son avis ne comptait pas. « C'est juste pour une danse. Je reste ta cavalière attitrée ce soir puisque tu m'as invitée. Je reviens juste après, ça te laisse le temps de boire et Phoebe de régler ses affaires. Merci t'es un amour. » Parce qu'elle pensait sérieusement qu'il allait rester là à attendre qu'elle ait fini de roucouler sous son nez, peut-être ?!

Si elle quittait ce maudit buffet, elle pourrait passer tout le temps qu'elle voudrait avec son Apollon ridicule, il ne serait certainement pas là quand elle y reviendrait ! Il eut un mouvement de recul lorsqu'elle plaqua un baiser sur sa joue et lui lança un regard assassin, ce qui ne l'arrêta pas le moins du monde puisqu'il suivit l'autre blaireau jusque sur la piste. Et c'était pour ça qu'il avait renoncé à rester à Serdaigle, ce soir ? Pour les beaux yeux d'une amie indigne qui se foutait pas mal de ce qu'il pensait de tout ça tant que ça servait ses intérêts à elle ? Son estomac se noua douloureusement alors qu'il suivait le couple des yeux. Il se sentait abandonné, avait clairement l'impression d'avoir été là juste pour l'occuper avant qu'elle mette la main sur mieux. Il était tellement obnubilé par la fuite de la Poufsouffle et la déception grandissante qui embrouillait ses pensées qu'il n'entendit pas Llewellyn arriver. Arriver trop tard, pour être exacte. « Salut, Overton. » Il ne daigna même pas tourner la tête vers elle mais il n'en avait pas besoin pour imaginer que la scène désastreuse dont ils étaient tous les deux spectateurs ne la réjouissait pas davantage. « Hmmph... Salut. » grommela-t-il mécaniquement alors que les Poufsouffle disparaissaient momentanément de son champ de vision. « Alors, ta soirée se passe bien ? Plutôt sympa comme fin d'année. » Pour la première fois depuis qu'ils avaient filé, il les lâcha des yeux et offrit son attention à la Gryffondor. « Non. » Il la toisa une seconde pendant laquelle il tentait de se dissuader de faire n'importe quoi. Mais la lutte fut inutile et il attrapa la main de la jeune femme avant de la tirer derrière lui sans lui laisser le temps de réagir. « Viens, on a une danse à foutre en l'air, toi et moi. » Ils ne mirent pas longtemps à arriver à la hauteur du couple jaune, oubliant toutes les distances de sécurité réglementaire au passage. S'ils espéraient avoir une quelconque intimité, c'était foiré. Toute conversation serait probablement entendue, au moins partiellement. Il se rapprocha volontairement de sa cavalière inattendue qui tournait le dos à Fassbach, sa main bien sagement – presque innocemment – posée au creux de ses reins de manière à ce que ce sale voleur, en posant les yeux sur eux, ne puisse remarquer que ça. S'il voulait la guerre, alors il allait l'avoir...

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L'arracher à Joanne ne fut pas la chose la plus aisée du monde. S'il n'avait pas forcément envie de passer toute sa soirée avec elle, il fallait bien reconnaître que Noel n'était pas franchement dérangé par sa présence. Bien au contraire. Il avait fini par s'y attacher, à cette petite. Elle avait beau trop parler et ne pas sembler de se rendre compte que son débit désespérant avait tendance à noyer clairement ses interlocuteurs, c'était une môme formidable, une de celles qu'on était fiers de compter dans ses rangs. Et il n'y avait pas à dire, c'était sûrement la jeune recrue gryffonne qu'il préférait. Quand bien même faire des différences était mal. Néanmoins, January finit par l'entraîner loin, prenant l'excuse du buffet pour récupérer enfin son cavalier. Toute cette nourriture lui donnait la nausée. D'ordinaire, il participait aux soirées de l'école presque que pour ça, rester près des petits fours et se goinfrer jusqu'à ce qu'il soit l'heure de remonter se coucher, mais ce soir c'était affreusement différent. Rien que la mini-pizza qu'il avait attrapée lui paraissait sans fin, comme si son estomac – pourtant habitué à ingurgiter plus de nourriture qu'un humain normal pourrait en supporter – n'aurait jamais les capacités de l'avaler toute entière. Inutile d'en faire part à la Poufsouffle, c'était sûrement le plus inquiétant de la soirée. « Ça veut dire que tu fais bien ton travail de préfet et que les gens t’aiment, c’est plutôt bien. » Le jeune homme hocha vaguement la tête. Il n'était convaincu de rien et encore moins de la seconde partie de cette affirmation bancale. On voyait qu'elle ne voyait pas ce qu'il se passait entre les murs de leur salle commune. Entre Clewstone et O'Nyme qui le détestaient farouchement, Mac Alistair qui ne le portait pas franchement dans son cœur et de nombreux autres qui n'en avaient strictement rien à cirer, il ne pouvait pas prétendre être le préfet le plus apprécié de l'histoire de Gryffondor. Il ne le vivait pas forcément mal pour autant, il avait fini par s'y faire les années d'avant, mais ça n'empêchait pas la réplique de sa triplette d'être particulièrement fausse. « Moui. Sûrement. » Mensonge. Mais ça ne faisait rien...

Il termina son petit four juste avant qu'elle ne rompe les distances et l'enlace soudainement. Noel ne se fit pas prier pour répondre à son geste d'affection. En un instant, il eut l'impression que tout était comme avant, que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et que le monde en question s'était effacé pour les laisser tous les deux. Si la maison n'était pas là, elle n'en était plus très loin. La voix de Knoxslay résonna un peu plus loin, menaçant de briser sauvagement la bulle qui venait de se former autour deux. Il se crispa, prêt à fuir, à la rejoindre, il n'en savait trop rien, mais avant qu'il n'ait eu le temps de bouger, January lui murmurait quelques mots à l'oreille, le forçant malgré lui à se concentrer sur elle plutôt que sur la Serdaigle. « Je vais te donner le conseil que tout le monde a essayé de me donner cette année mais que j’ai refusé d’entendre : ne laisse personne t’atteindre et te changer. » C'était définitivement plus facile à dire qu'à faire. Son étreinte se resserra légèrement sur le corps fin de la jolie brune. Il avait changé à ce point ? Il ne s'en rendait pas compte. Il peinait à se souvenir comment c'était avant, comme il était avant... Comme si sa vie n'avait vraiment commencé qu'au bal de fin d'année de l'année précédente. C'était idiot, évidemment. Il y avait eu seize interminables et merveilleuses années avant que Baxter ne prenne une véritable place dans sa vie. Probablement plus belles et plus importantes que celle qu'ils avaient passée ensemble. « Tu es quelqu’un de bien et elle n’a pas le droit de te retirer ta joie de vivre. » Un sourire légèrement attristé étira ses lèvres. Il avait de la chance, mine de rien. Elle était là. Et il y avait fort à parier que Snow y serait également. Toutes les petites amies du monde ne suffiraient pas à les remplacer, quand bien même il l'avait imaginé. Et c'était tant mieux. Juste pour ça, il lui devait une bonne soirée. La meilleure de l'année. « On s’en va ? » Sa question le surprit. Elle voulait déjà partir ? Non pas qu'il ait envie de rester là jusqu'à la fin des temps mais... Ils venaient d'arriver. « On peut aller ailleurs et finir la soirée rien que tous les deux. » Le jeune homme grimaça légèrement avant de hausser les épaules. « Tu veux pas danser, d'abord ? » finit-il par lâcher avec un air faussement déçu. « Je suis presque doué. Assez pour pas te marcher dessus, en tout cas. Et puis t'as dit que j'avais le droit de me la péter de t'avoir pour cavalière, j'te rappelle. Si on part maintenant, personne l'aura remarqué ou presque. Ca craint. » Son sourire s'agrandit tandis que son regard se muait en air de Chat Potté quasiment convaincant. Certes, elle n'avait pas mentionné les choses tout à fait comme ça, mais le résultat était le même, non ?

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Ce petit air de vacances à venir donnait le sourire à tout le monde (ou presque). Je me sentais prête à quitter Poudlard en cette fin de cinquième année, mais un peu moins à ne pas voir Maximilien pendant deux longs mois. Heureusement, une nouvelle sortie de l’école était prévue et je n’avais même pas réfléchi avant de m’y inscrire, ne demandant pas l’avis de mes parents avant de le faire. J’espérais qu’il y allait aussi, ce qui me laisserait de nombreuses occasions d’en profiter avant le début de la nouvelle année scolaire. En attendant, il y avait ce fameux bal de fin d’année ! Celui où je ne me sentais pas à l’aise et que je trouvais bien inutile. Cette année, il ne l’était pas et j’avais rejoint MON cavalier de la soirée, fière d’être à son bras. Je n’enviais pas du tout le professeur Burgess qui, encore une fois, était dans les parages, ni quiconque d’autre. Suite à la petite conversation sur Burgess, j’avais avoué à Maximilien que j’avais l’impression que Fursy ne m’aimait pas. Il me fit entendre qu’il n’était pas facile à suivre. Ah ! Les personnes compliquées, j’avais l’habitude ! Knoxslay pouvait parfois donner l’impression de me détester, mais je savais que c’était tout le contraire… Peut-être que Fursy avait la même façon de faire ? Je me laissais l’occasion de le découvrir, ne posant pas plus de question et hochant la tête avec un petit rire. Danni avait visiblement réussi à l’apprivoiser sans trop de problèmes !

La piste de danse ne m’était pas familière, je n’avais que très rarement été invitée à danser…et quand bien même, si je l’étais, j’avais toujours été beaucoup trop timide pour accepter. Maximilien bousculait toutes mes habitudes et, sans surprise, cela ne me déplaisait pas, bien au contraire. Certes, la nervosité avait pris place à un moment donné, mais elle s’était très vite envolée pour laisser place à un véritable sourire qui ne quittait plus mes lèvres. J’avais le meilleur cavalier qui puisse exister, je craquais toujours un peu plus sur ses yeux qui se posaient sur moi et je me surprenais même à apprécier la danse, ne me trouvant pas si maladroite que ça… Et les larmes de Knoxslay me sautèrent aux yeux… alors que je l’avais vue, quelques secondes auparavant avec sa sœur, toute prête et jolie pour passer une dernière soirée à Poudlard avant les grandes vacances. J’avais évidemment prévu d’aller la voir un instant, ce qui me laisserait l’occasion de parler aussi à Aurora… mais elle s’était enfuie d’un pas que je connaissais assez bien. Impossible pour moi de la laisser, je m’excusais auprès de Maximilien, priant pour qu’il ne m’en veuille pas. Personne ne méritait de repartir d’ici dans un tel état et surtout pas Knoxslay, de mon avis. Je suivis les traces de Knoxslay jusqu’à l’entrée de la salle de bal.

C’était peine perdue. Knoxslay ne se retournait pas, ne voulait pas me parler ou elle ne m’avait simplement pas entendue. Je cessais un peu ma course en soupirant. Je voulais bien aider Knox, mais elle ne me facilitait pas souvent la tâche… Je fus complètement surprise d’entendre la voix de Maximilien s’élever derrière moi. Il m’avait suivie ! Je ne pensais pas qu’il le ferait sachant à quel point il n’aimait pas Knoxslay… mais pourtant, il était là, en train d’essayer de me faire comprendre que c’était trop tard. Je me retournais vers lui, soupirant de nouveau avant de dire : « Elle pleurait… J’ai du mal à la suivre, elle vit mal chacun des bals ou événements de Poudlard. C’est pas faute d’essayer… je pensais qu’avec sa sœur, il n’y aurait aucune chance pour qu’elle n’apprécie pas un minimum la soirée… » Maximilien s’en fichait royalement, j’en étais persuadée, mais il fallait que je m’exprime. Je haussais les épaules avant de répondre à sa question : « Non… elle m’a sûrement entendue et ne s’est pas retournée, je suppose qu’elle ne veut pas de moi. » Il fallait désormais que je garde le sourire même si Knoxslay et son humeur me perturbait un peu. Pourquoi Noel ne bougeait-il pas pour au moins essayer d’aller la voir ? January pouvait l’attendre un petit instant… Je ne comprenais pas, mais cette soirée ne devait en aucun cas être gâchée. Je me forçais un petit sourire à l’adresse de Maximilien en écoutant ce qu’il avait à me proposer puis, j’attrapais sa main avant de l’entraîner de nouveau dans la salle de bal. « C’est tout réfléchi. Je reste avec toi…désolée de te faire subir mes contrariétés par rapport à Knox… » Puis, avec un véritable sourire sincère, cette fois, j’ajoutais : « Hum… je ne suis pas contre les présentations mais…. Regarde ! » Je lui montrais Fursy, accompagné de Phoebe, non loin de Daniela et Keagan qui dansaient. Un sketch ! Avec un petit rire, je fis part de ce que je pensais à Maximilien : « Keagan a du succès avec les filles… on dirait ! » Et moi, j’avais l’impression depuis un moment que l’œil de Daniela se dirigeait assez régulièrement sur Keagan. N’osant pas poser trop de questions, j’avais gardé pour moi mes petites idées tout en suivant le cours des événements. J’étais bien sûre légèrement déçue qu’elle n’ait pas Keagan pour cavalier ce soir, mais peut-être était-elle tout aussi contente d’avoir Fursy ? Quoiqu’il en soit, il était impossible pour nous, à l’heure actuelle, de rejoindre ce dernier qui dansait avec Phoebe. Je repris la parole, fronçant légèrement les sourcils en regardant la scène, toujours accrochée à la main de Maximilien : « Je crois qu’ils sont louches, tous les 4 ! Mais ils dansent… nous sommes donc condamnés à rester tous les deux …quel dommage ! » Je levais un sourcil malicieux, espérant lui faire entendre qu’il n’y avait rien de dommage là-dedans, bien au contraire. « Fais signe à Fursy… il nous rejoindra après, quand il aura récupéré sa cavalière attitrée. En attendant, tu peux peut-être me dire ce que tu as prévu pour les vacances.. ? » En réalité, je tentais de lui demander de manière indirecte s’il y avait une chance pour que nous puissions nous voir un peu…

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Un bal de princesse.

Tous les élèves

Je ne savais plus tellement quoi penser de ce bal, surtout car je ne savais plus tellement comment me placer ou comment me comporter avec certaines personnes. Je commençais à me dire que quelque chose ne tournait pas rond chez moi !
Après être parti chercher un verre pour Phoebe, et en profitant pour me remettre les idées en place, je me retrouvai nez à nez avec Danni, ce à quoi je ne m’attendais pas. Je fus déçu de voir Fursy se ramener plus que rapidement, ce qui m’agaça au plus haut point… surtout quand on voyait qu’il se comportait avec elle comme si elle lui appartenait, ça avait un don pour m’énerver, et comme toujours j’avais du mal à le cacher. Je ne me fis pas prier pour dire à Overton ce que m’inspirait sa présence. Daniela devait sentir les esprits s’échauffer et, histoire de nous calmer, elle leva une main apaisante. J’inspirai fortement afin de ne pas me laisser emporter par l’aversion que j’avais pour ce mec, évitant ainsi de mettre la Poufsouffle dans une situation qui ne lui plairait pas.

Impulsivement, et aussi parce que ma cavalière avait été rejoindre sa meilleure amie, je proposai à Daniela de danser avec moi. Après tout, ce serait l’occasion d’être un peu tous les deux, non ?! Je ne savais pas ce que je voulais vraiment, mais autant ne pas réfléchir et se laisser aller. A mon plus grand plaisir, elle se tourna vers l’aiglon afin de lui expliquer, en bref, qu’elle acceptait mon invitation. C’était très bien… et si en plus ça pouvait mettre ce gars-là de côté, ça m’allait encore plus ! Elle attrapa mon bras tout en approuvant et un sourire illumina mon visage alors que j’acquiesçai d’un signe de tête. « Super ! » Ok, très nul comme réponse. Mais tellement exact ! Je l’entraînai alors sur la piste, lançant un petit coup d’œil vers Phoebe qui discutait encore avec Aurora. Je sentis une petite boule au ventre apparaître. Culpabilité ? Fort probable ! Surtout que je me sentais toujours aussi pommé… en bon idiot que j’étais !
Je ne savais pas comment je devais me comporter, où je devais poser mes mains. Mon pied s’écrasa malencontreusement sur celui de Danni et je fis une grimace gênée. « Ouch ! Pardon… j’suis vraiment pas doué ! » Dis-je tout en pinçant les lèvres avant de tendre doucement mes mains vers elle en demandant : « Euh, ta main droite ? C’est… oui… » Crétin ! Toujours aussi mal à l’aise dans ce genre de situation, comme avec Phoebe plus tôt. Pourtant c’était mes amies, je ne devais pas être aussi gêné mince ! Je saisis sa main gauche avec ma droite, délicatement, avant d’agiter nerveusement ma gauche, la dirigeant lentement vers sa hanche. « Ca… ça te gêne pas hein, Danni ?! » Pffff pourquoi je n’étais pas sûr de moi ? Un vrai idiot ! Mon regard se baladait autour de nous, voyant des gars confiants qui conduisaient leurs cavalières qui se sentaient en sécurité. Tout l’inverse de moi… j’en arrivais à avoir honte de moi.

Alors que danser avec Danni était de plus en plus facile, et agréable, ce moment fut perturbé par une scène qui me fit écarquillée les yeux. Alors que l’on tournait sur place, mon regard se posa sur le couple d’à côté, soit Phoebe et Fursy. Vraiment ? Cette association-là ?! Nan mais c’était du n’importe quoi là ! Sans vraiment m’en rendre compte, je lâchai la hanche de Daniela, posant fixement mes yeux sur ce duo qui m’agaçait au plus haut point. Ils jouaient à quoi ? Ils n’étaient jamais ensemble et là, comme par hasard, ils dansaient tous les deux ?! Je sentais mon sang bouillir alors que mes yeux se posèrent sur la main un peu trop bien posée d’Overton, au creux des reins de Phoebe. Il se foutait de moi ce crétin ! Clairement, ça me saoulait, et mon visage devait devenir peu à peu plus crispé. Sans les lâcher du regard, et d’un ton sec que je n’avais pas prévu, je lançai : « Il joue à quoi cet abruti ?! » Mes yeux étaient remplis de colère et j’étais tendu. J’hésitai entre aller les séparer ou partir. Dans les deux cas, j’avais peur de perdre le contrôle, et ni Daniela, ni Phoebe ne méritait que je me laisse emporter contre elle à cause de cet idiot. Je reposai mon regard sur ma cavalière du moment, attrapant ses deux mains dans les miennes, lui souriant doucement avant de dire : « Désolé Danni, je… c’est pas contre toi mais j’me sens pas bien. J’voudrais pas pourrir ta soirée, je… Faut que j’mange un truc. » Pas de doute qu’elle voie que je faisais ça pour ne pas m’emporter. Je serrai ses mains avant de sourire de nouveau tout en les lâchant et me dirigeant vers le buffet. Au passage, je passai près de Phoebe et Overton, assenant un coup d’épaule assez fort à ce dernier, le foudroyant du regard. Tout en m’éloignant, je me retournai rapidement vers Phoebe, lui lançant un regard désolé, tout comme à Daniela, puis je m’isolai loin du regard des trois élèves, me posant près du buffet et me mettant juste à manger histoire de me calmer et de ne pas laisser ma colère, et ma jalousie, prendre le dessus… ce que ça m’agaçait tout ça !

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La soirée débuta assez rapidement et je fus évidemment impressionné par la beauté de la petite brune. Je pensais même « la plus jolie fille de la soirée, ne soyez pas dèg’ les gars ! » et en plus, elle avait l’air contente d’y être, elle était souriante et marchait dans mes petites tentatives d’humour. Je hochais la tête d’un air sûr de moi quand elle plaisanta sur les super photos qui pouvaient sortir en ma présence. Elle savait bien qu’au contraire, j’avais horreur de ça et que tout cela n’était qu’humour. Je lui répondis simplement, feignant le sérieux : « Je pense que ta vie est en danger ici… oui… J’vais essayer de te protéger mais si tu t’échappes et que tu changes de cavalier en cours de route, je ne peux plus rien faire pour toi… » Ou comment lui dire qu’elle était avec moi et que je n’étais pas prêt à la laisser partir… D’ailleurs, elle me confirma que nous avions des avis en commun. Cela ne faisait aucun doute, il fallait juste bien chercher et ne pas prononcer les noms de Keagan et Louna.
Finalement, je souriais de nouveau quand elle me trouva une excuse à sa bouderie de l’entraînement de Quidditch. En roulant les yeux, je lui répondis à mon tour : « Elle peut ronchonner, à l’avenir, je lui ferai passer l’envie … n’importe quelle manière sera bonne… » Ca, ce serait à voir au moment voulu, mais il n’était pas question que je vienne vers elle, je ne l’avais pas fait l’autre fois, il n’y avait que très peu de chances pour que ça arrive réellement, mais il y avait bien d’autres façons.

Lui poser des questions assez sérieuses tout en gardant une petite pointe d’humour me plaisait bien. La jeune femme jouait parfaitement le jeu à chaque fois et je parvenais maintenant à voir quand elle avait envie de rire. C’était le cas pour la question de son « genre de garçons » et je fus bien plus faible qu’elle car incapable de me retenir de rire quand elle mentionna Snow. Après m’être calmé, je fis mine d’approuver le choix avant de dire : « Mouais… bon choix, beau gosse, mais pour l’intelligence et le côté spirituel, on repassera. » Je roulais les yeux, conscient que Snow m’en aurait mis plein la gueule à l’heure actuelle, qu’il m’aurait aussi traité d’enfoiré mais il avait l’habitude, et très franchement, je ne pensais pas sincèrement ce que je disais. Snow était mon pote, capitaine de Quidditch et partenaire de dortoir depuis un moment, j’avais de l’estime pour lui. Je jugeais bon d’ajouter, non sans rire encore une fois : « Ma copine plante verte a l’intelligence et la spiritualité, ELLE ! J’peux t’aider à faire les bons choix, si tu veux… » Je lui adressais un clin d’œil, mes paroles étaient pleine de sous-entendus. Je terminais par un petit sourire lorsqu’elle affirma que je m’avançais un peu vite après 2-3 tête à tête et des lettres échangées. Elle n’avait pas tort, mais d’un autre côté, j’étais sûr de moi. Sûr qu’elle me plaisait !

La soirée se poursuivait tranquillement et je ne regrettais pas de m’y être rendu avec elle, tout était comme je l’imaginais, jusqu’à maintenant. Je pris un air faussement choqué lorsqu’elle me fit quelques révélations sur Sloane. Quelque chose me disait que c’était une invention totale, j’en étais même certain, mais ce petit jeu m’amusait, c’est pourquoi je rentrais dans le jeu en faisant mine de croire un minimum que Sloane agissait ainsi : « J’crois qu’elle a été adoptée et ramassée dans un panier d’osier abandonné sur les rives d’un lac celle-là… elle n’a rien en commun avec la famille… Pfeu… sauter sur tout ce qui bouge… aucune classe quand elle fait des avances… j’ai honte » Je roulais les yeux ayant l’air de dire que le comportement de Sloane était juste horrible, mais j’exagérais un peu….de nous deux, j’étais celui qui faisait plus d’avances et je n’étais pas certain non plus de le faire avec classe. Quoiqu’il en soit, la soirée ne tournait pas autour de Sloane, elle pouvait rouler des pelles à qui elle voulait ; moi, je n’avais d’yeux que pour ma jolie brune et je me foutais royalement de que ferait Sloane du reste de sa soirée. Je l’emmenais alors sur la piste de danse, pas franchement ravi, mais tout de même satisfait de constater qu’elle ne semblait pas mécontente de la soirée. Pour ce qui était de « nos règles », elle me fit croire que le choc était à l’origine de son absence de protestation. A d’autres ! Je ne m’empêchais pas de rire légèrement avant de lui dire : « Tu as eu le temps d’y réfléchir depuis le temps… » Quelques minutes, en gros « … alors ? Tu admets que tu as aimé l’emprisonnement de ta main dans la mienne ! » Je lui adressais un nouveau sourire lorsqu’elle prononça ses dernières paroles. Je m’approchais encore un peu, glissant une main dans son dos pour l’approcher encore un peu et commencer à danser. Je ne lui répondis qu’une fois m’être approché de son oreille pour souffler : « On danse. J’ai carte blanche…et je tiens à te faire remarquer que tu es entièrement prisonnière, cette fois-ci… Te libérer est la dernière chose que je souhaite faire… » Je reculais légèrement pour capter son regard avant de demander, ne cessant de ‘danser’ : « J’ai carte blanche jusqu’à quel point, la Plus Belle ? » Je l’interrogeais du regard, gardant mon visage à quelques centimètres du sien tout en attendant d’entendre de nouveau sa jolie voix.

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Nath… Si je n’étais pas une personne calme et capable de prendre du recul, je t’aurais sans doute attrapé le lendemain pour te demander quel diable t’a donc possédé pour me faire subir un tel instant. Il n’avait jamais perdu espoir quant au fait que Aaron et moi puissions nous réconcilier. Et malheureusement, je voyais, derrière sa dernière volonté de ce soir, une manière de nous rapprocher comme si les choses allaient s’améliorer autour d’une danse. Sans doute qu’il ignorait tout d’avant-hier, auquel cas il n’aurait même pas pris l’initiative de me laisser en sa compagnie. Je faisais avec, me répétant que la fin d’année approchait et que j’allais pouvoir me distraire ailleurs pendant l’été. J’avais déjà choisi ma destination et ma fille embarquerait avec moi pour un pays très beau et culturellement intéressant. J’oublierai les dernières pressions de mon rôle d’enseignante, ainsi que le visage d’Aaron collé au mien sous le joug de l’ivresse.
J’éclipsai ces pensées lorsqu’il me répondit que l’approche des examens suffisait à mettre les élèves au travail. C’était une évidence mais je ne pouvais guère concevoir le fait que certains d’entre eux ne se mettent réellement au travail qu’au dernier moment. Cela témoignait d’un manque de rigueur et bien souvent, ces élèves ne dépassaient pas l’Acceptable. J’avais été claire sur mes critères en sixième année, donc j’espérais ne pas tomber sur une classe de marmottes.

Les paroles d’Aaron n’avaient rien de venimeux. Il semblait courtois comme s’il s’adressait à n’importe quel autre de nos collègues. Je crois que l’ambiance nous avait tous les deux plombé l’envie de nous lancer dans une dispute verbale inutile. Nous étions suffisamment majeurs pour épargner les élèves de nos querelles et personnellement, je tenais avant tout à m’amuser lors de ce bal, quand bien même je ne le faisais pas dans la meilleure des compagnies. Je le laissai poursuivre ; il m’avoua que ses élèves avaient été très bon et que seuls des cas isolés avaient fait chuté la moyenne. Cependant, les rattrapages leur avaient permis de pouvoir compenser leurs lacunes. Je fis une légère grimace que je souhaitais imperceptible. Pour ma part, je n’étais pas d’accord sur le principe de créer des examens visant à donner une seconde chance à ceux qui avaient échoué. Il ne me viendrait guère à l’esprit de le faire et je crois que je n’appliquerai jamais cela. Il s’agissait du genre d’idée qui venaient fausser les résultats d’une école et qui donnait l’impression que les plus médiocres réussissaient sans ouvrir leurs manuels en cours d’année. Si nous n’étions pas tous les deux en train de danser, je ne me serais pas gênée pour lui faire la remarque. Cependant, mieux valait se taire pour l’instant. A contrecœur, je dus me noyer dans la même hypocrisie que la sienne. Il m’était dur de l’avouer et de passer à autre chose.
« En effet. Ils ont de la chance. » Dis-je simplement sans le penser.
Une autre musique aux sonorités douces engloutit la salle dans une ambiance apaisante. Néanmoins, cela ne suffit pas à me détendre complètement. Certes, nous dansions très bien d’un point de vue extérieur mais pour moi, c’était un peu trop platonique puisque l’on m’avait imposé un cavalier. Le silence perdura encore. A vrai dire, je n’avais rien à dire à Aaron. De quoi lui parler quand on n’avait en commun que cette nuit étrange et nos mésententes ? Je dus faire beaucoup d’efforts pour laisser mon improvisation s’exprimer.
« Mais désormais, tout ça est fini pour le moment. Nous avons tous mérité une bonne pause. Je crois même que le professeur d’Histoire de la Magie envisage de prendre sa retraite. Tu comptes partir en vacances ? »

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« En effet, on va pouvoir se reposer pour reprendre encore plus en forme l’année prochaine. Il me semble avoir entendu qu’il prenait sa retraite en effet, je suis plutôt étonné que Minerva n’en ait pas parlé dans son discours d’ailleurs. Peut-être qu’elle ne l’annoncera qu’à la rentrée. »

« Oui je compte partir, je fais ça presque chaque année. Cette fois je vais aller à quelque part où je serais bien dépaysé. Il faut juste encore que je règle la question de l’hôtel. »

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RP COMMUN - Un bal de princesse. - Page 5 505519tumblrinlinennmuplSap51rifr4k500

Danni s'était aperçue du léger mouvement de recul de Fursy alors qu'elle avait embrassé sa joue et elle avait capté son regard aussi. Il n'était pas content. Mais elle avait tellement envie de cette danse avec Keagan... il devrait être compréhensif. Ce n'était qu'une danse après tout. Et puis elle avait dit oui à Keagan, elle ne pouvait pas revenir en arrière. D'autant plus que celui-ci semblait content de son choix.

Keagan semblait aussi peu doué que Fursy pour danser et quand son pied marcha sur le sien, Danni fit un écart et pouffa de rire. Gêné, il ne savait pas où mettre ses mains et bredouillait des excuses.

"Détends-toi Keagan." répondit-elle calmement avec un sourire amusé. "Ta main droite, ici et ta main gauche là, voilà."

Ils purent enfin commencer leur danse et Keagan se détendit. Quant à elle, elle appréciait le moment, tout simplement. Elle savait que ça ne durerait qu'une danse alors elle en profitait. Peu importe qu'il ne soit pas un bon danseur, ce n'était pas ce qu'elle recherchait. A défaut de ne pas l'avoir invitée au bal, elle était contente qu'il l'ait invitée au moins pour une danse.

Mais l'agréable moment fut court. La main de Keagan quitta sa hanche tandis qu'il fixait quelque chose devant lui. Alors qu'il demandait à quoi jouait cet abruti, Danni tourna la tête pour voir qui était l'abruti en question. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle vit Fursy danser avec Phoebe, tout près d'eux. A quoi il jouait, Danni aurait eu envie de dire qu'ils dansaient ensemble et que c'était sympa cet échange de cavalier pour une danse. Oui c'est ce qu'elle aurait dit si elle n'avait pas vu l'expression de visage de Fursy sur lequel se lisait très clairement de la provocation.

Danni reporta son attention sur Keagan alors qu'il lui prenait les mains et s'excusait, prétextant qu'il ne voulait pas pourrir la soirée et qu'il avait besoin de manger un truc. Puis il disparut vers le buffet, laissant Danni au milieu de la piste. La jeune Poufsouffle se retrouva un peu bête et mit quelques instants avant de réagir. Elle avait parfaitement compris que Keagan s'était éloigné pour ne pas s'énerver. Il ne faisait que suivre les conseils qu'elle lui avait donnés lors de leurs séances d'entraînements et de révision.

Quant à Fursy, même si ce n'était pas très sympa de provoquer Keagan au point de le faire partir, il avait aussi le droit d'inviter une autre fille pour une danse. De son côté, Danni n'y voyait pas d'inconvénient. Après tout, c'était de sa faute s'il s'était retrouvé seul le temps d'une chanson. Il ne devait pas bien se rendre compte à quel point cette simple danse avait de l'importance pour elle. Non elle n'en voulait à personne, à aucun des trois. Ni Keagan, ni Fursy et encore moins Phoebe.

Mais peut-être que ce qui la peinait le plus dans tout ça, c'était de se rendre compte que Keagan était jaloux qu'un autre garçon danse avec Phoebe. Ça voulait dire qu'il l'aimait vraiment, Phoebe, au point de ne pas supporter de voir la main de Fursy dans le bas du dos dénudé de la belle galloise. Non seulement elle venait de faire de la peine à Fursy, mais en plus de ça, elle se rendait compte qu'elle se faisait encore une fois des idées.

Danni tenta un sourire peu convainquant à l'intention de Fursy et Phoebe puis les laissa finir leur danse en paix. ce n'est qu'à ce moment là qu'elle se rendit compte qu'elle était restée plantée comme une cruche au milieu de la piste de danse et qu'elle gênait les autres couples. Les oreilles en feu, elle se fraya un chemin entre les danseurs avant de se poster contre un mur, parmi la brochette d'élèves sans cavalier qui faisaient tapisserie.

Elle ne se sentait plus aussi joyeuse et détendue qu'en début de soirée.

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Je me mis à rire de nouveau, il pouvait être très drôle quand il s’y mettait. Oh bien évidemment il fallait comprendre que c’était du second degré et que ce n’était pas le reflet de la réalité, mais ça restait amusant. Décidément, je savais que je passerais une bonne soirée mais j’avoue que je ne m’attendais pas à me sentir aussi bien et aussi heureuse. Je flotte sur mon petit nuage, totalement épanouie. Je suis là, avec lui et rien d’autre n’hésite plus. Pas de Keagan, ni de Nathan et pas de problème à l’horizon, juste lui et moi. Je le savais capable de me changer les idées, il avait déjà réalisé ce miracle par lettres, mais j’avoue que là il fait très fort. Je tente de garder mon sérieux du mieux que je le peux, mais ce n’est pas très probant. Mon sourire est trop présent et j’ai envie d’éclater de rire alors que je voulais me montrer sérieuse. “Comment voudrais-je m’enfuir avec une telle menace qui plane au dessus de moi … Je crois que je ne vais pas avoir le choix ...” Non définitivement, rester sérieuse est assez compliqué, surtout pour dire autant de bêtises. Le sujet du Quidditch revint sur le tapis, décidément je ne m’en dépéterais pas. Au fond je n’éprouve aucune gêne face à ce sujet, je suis d’un fort tempérament et je n’apprécie que moyennement qu’on se mette en travers de mon chemin. Cela faisait quelques temps qu’on jouait, j’étais épuisée et frustrée et fort agacée également. Mais j’ai réussi à prendre sur moi, on devrait me féliciter pour cet exploit au lieu de me juger sur mon attitude. “J’aimerais voir ça, parce que “ronchonner” comme tu le dis si bien, c’est sa deuxième nature !!” On ne me changera pas si facilement, je ne suis pas d’un tempérament facile et je suis fille unique, élevée sans père biologique. Alors certes j’ai eu une image paternelle, Andrew a été un excellent père, mais on ne pouvait pas vraiment dire qu’il m’engueulait souvent. J’arrive facilement à l’avoir grâce à mes bouilles adorables et mes grands yeux marrons. Il était incapable de voir des larmes embuer mes yeux, cela lui faisait trop de peine. Moi ça m’arrangeais mais ça rendait parfois dingue ma mère. Enfin surtout avec Andrew puisqu’il m’avait élevé et adopté, mais il n’en était pas de même avec ses autres compagnons. On ne touche pas à sa fille, ni même on ne l’engueule, ils n’ont aucun droit sur elle, elle seule à le droit de la punir. Pour être honnête ça m’arrangeais beaucoup, j’en profitais un peu même.

Le sujet dériva sur notre genre de personne. Pour être honnête je n’y avais jamais réfléchi de cette façon. On me plait ou on ne me plait pas, c’est aussi simple que ça. Snow me plaisait physiquement par exemple, mais ça n’allait pas au delà de ça. Peut-être parce que je me suis rapprochée d’Hunter et que du coup les autres ne m’intéressent plus, je l’ignore. J’ai toujours trouvé Keagan très beau mais jamais je n’ai envisagé un instant une quelconque histoire avec lui, en dehors de notre amitié. Il y avait bien le fils de mon beau père que je trouvais à tomber, mais j’avoue que depuis que j’ai vécu avec lui quelques mois, je le trouve insupportable. Bien trop prétentieux à mon goût. Deux narcissiques dans la même pièce, je ne vous explique pas le carnage. “Ce n’est peut-être pas complètement faux … cela dit avec lui, ce n’est pas ce qu’on lui demande...” Lui dis-je en le taquinant. Snow était connu pour avoir une très belle plastique, qu’il prenait plaisir à entretenir. Il était populaire et était le gars qui ne se prenait pas souvent la tête. Mais il était aussi connu pour ne pas être le meilleur de sa promo, ce qui en soit n’avait rien de bien étonnant. Après est-ce qu’il était vraiment stupide ? Je l’ignorais, je ne le connaissais pas, mais je pense qu’il avait d’autres priorités que de se terrer dans la bibliothèque pour bosser. “Tu as raison, elle a eu l’intelligence de ne pas se pointer ce soir pour ne pas faire tâche … elle remonterait presque dans mon estime … ” Je faisais exprès de ne pas répondre à ses propos, ne voulant pas lui laisser un tel avantage.

Il me montra Sloane en train de se taper l’affiche et pour être honnête, ça ne m’étonnais même pas. Elle était du genre exubérante, à trop vouloir en faire pour se faire remarquer. C’était assez lamentable à mes yeux mais visiblement certains appréciaient. Hunter me fit rire en prétendant qu’elle avait été adopté. Cela dit ça pourrait expliquer plein de choses cette raison …. “Non c’est vrai, rien à voir avec toi … ” Lui dis-je en tentant d’être la plus sérieuse possible. Après je le taquinais parce qu’il faut bien avouer qu’avec moi il n’a jamais été lourd ou en tout cas je ne l’ai jamais ressenti comme ça. Je sais que certaines personnes ne l’apprécient pas, peut-être à raison, mais moi je me suis toujours très bien entendu avec lui et je ne regrette pas d’être venue avec lui ce soir. Nous avions rejoins la piste de danse et nous entamions à peine à danser. Il m’avait taquiné sur le fait que je ne respectais pas mes règles ce soir, qu’il en était plutôt content mais il souhaitait que je l’avoue. Je feignais d’avoir seulement été surprise par son geste et que je n’ai pas eu le temps de réaliser ce qu’il se passait que c’était déjà fini. Oh bien entendu ce n’est pas vrai, mais je peux bien dire ce que je veux. Sauf qu’il ne souhaitait me laisser m’en sortir aussi facilement. “Peut-être que ça n’a pas été aussi désagréable que je ne l’aurais cru ...” Lui dis-je en esquissant un petit sourire malicieux. Evidemment que ça m’avait plu et là j’étais totalement euphorique par la situation. Nous n’étions plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’à présent. Quand il me glissa quelques mots à l’oreille, je sentis un frisson me parcourir la colonne vertébrale. “Qui te dis que j’ai envie qu’on me libère ?” Lui dis-je en esquissant un sourire. Il allait me frustrer s’il continuait à parler au lieu d’agir … “Arrêtes de parler ...” Finis-je par lui dire en l’embrassant. Je ne pensais pas que je serais celle qui ferais le premier pas et pourtant si. Et ce n’était pas désagréable du tout. C’était mon tout premier baiser et j’avoue que je suis plutôt contente que ce soit avec Hunter …

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A ce niveau là, ce n'était plus de la malchance mais plutôt comme une sorte de rituel. Ou alors une habitude, usante à la longue. Toujours, quelque chose venait perturber le bon déroulement des bals de l'école. C'était d'autant plus énervant quand Maximilien finissait par être concerner d'une manière ou d'une autre. La dernière fois, la tournure des événements avait joué en sa faveur à long terme mais là, il ne voyait pas comment courir après la meilleure amie de sa copine pourrait donner un résultat positif à la fin. La Serdaigle devait être sincèrement bouleversé pour quitter la salle de la sorte mais ce que le jeune homme retenait surtout, c'est qu'elle risquait de bousiller la soirée du couple par la même occasion. Finalement, Knoxslay quitta la salle pour son plus grand soulagement, alors que sa petite amie s'était arrêtée à quelques mètres de la sortie. Il se sentait un peu coupable à cause de ses pensées, ce n'était pas juste de se réjouir alors que les inquiétudes d'Arabella n'avaient pu être apaisées. D'un autre côté, il ne fallait pas oublier qui avait prit la fuite. L'adolescent était bien placé pour savoir que la jeune femme se plaignait et pleurnicher bien souvent pour un rien. Ce n'était sans doute pas la peine de faire tout un plan pour son état, elle finirait par s'en remettre pour revenir les enquiquiner un de ces quatre. « Les bals ne sont peut-être pas fait pour elle. » suggéra t-il simplement. Il détestait Knoxslay et de ce fait, ne pouvait pas être objectif. Seulement, le jeune homme voulait se montrer présent pour sa petite amie alors il faisait des efforts pour ne pas utiliser de propos trop vexants. « C'est normal de t'inquiéter pour ta meilleure amie, je peux comprendre. » Il ne pouvait peut-être pas comprendre le lien qui unissait les deux jeunes femmes mais savait ce que c'était d'avoir un meilleur ami et de s'inquiéter de la moindre contrariété. Knoxslay était bizarre, certes, mais elle restait importante pour la blondinette. La situation n'avait rien d'anormal, un poil dérangeante mais ce n'était pas la première fois que le Gryffondor se retrouvait dans l'obligation de devoir composer avec. Au fond ce n'était pas si insurmontable.

Comme un problème n'arrivait jamais seul, c'était ensuite du côté de ses meilleurs potes que ça n'allait plus du tout. Un gros n'importe quoi, Fursy et Keagan venaient d'échanger leurs cavalières. « Mais ils font quoi là, au juste ? » Le Poufsouffle gérait très mal ses sentiments envers les deux jeunes femmes et Maximilien voulait bien admettre que ça puisse être compliqué mais danser avec un coup l'une, un coup l'autre, ce n'était pas très correct. Et pire encore quand il laissa tomber Daniela en plein milieu de la piste pour une raison inconnue. « Je suis désolé Arabella mais on ne peut pas rester là les bras croisés. » C'était leur soirée et en toute logique, il aurait dû se contenter de rester dans son coin et de n'avoir d'yeux que pour sa petite amie mais il y avait une autre fille qui comptait énormément à ses yeux. Il ne pouvait pas non plus la laisser tomber. « Viens avec moi, j'ai deux mots à dire à Keagan. » Et sans attendre l'accord de la jeune femme, il l'entraîna à sa suite en direction des tables, par là où son meilleur ami s'était enfui. C'était mal de fuir ses responsabilités, surtout qu'au préalable le Gryffondor l'avait prévenu que ce petit jeu était dangereux. « Tu fous quoi Keagan ? T'as laissés tombés Daniela au beau milieu d'une danse. Pourquoi ? Elle a fait quoi pour mériter ça ? Tu devrais te dépêcher de la retrouver et de t'excuser. » Depuis le bal d'Halloween, beaucoup de choses avaient changés dont pas mal lui échapper encore mais il n'était pas assez bête pour ne pas voir que quelque chose était différent entre les deux Poufsouffle. Et Phoebe rentrait également dans l'équation. L'adolescent avait du mal à concevoir que sa chère meilleure amie puisse avoir le béguin pour quelqu'un, encore moins avoir un petit ami mais l'évidence était là. Il n'était pas le seul en âge de faire un pas en avant. Il n'était pas certain de ses sentiments à elle mais connaissait le dilemme de Keagan. Quand bien même rien n'était certain, ce n'était pas juste de les laisser poireauter toutes les deux. « Je vois bien que tu n'as pas encore fait ton choix mais réveille toi un peu, fais marcher ta cervelle et surtout assume le choix que tu feras. » Maximilien était en colère, il ne voulait pas revoir sa meilleure amie dans le même état que lors du dernier bal. Il y avait eu l'effet des boissons mais pas simplement, elle avait été sincèrement malheureuse de voir que Albus ne la voyait pas. Il ne voulait pas qu'elle souffre de nouveau en ayant l'impression d'être invisible et sans importance.

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Voir le sourire sur le visage de la jeune femme était perturbant, mais avant tout assez gratifiant. Était-ce suffisant pour me laisser penser qu’elle ne pensait plus à Nathan et à Keagan pour le moment ? (et moi, je pensais toujours au fait que je n’avais pas la moindre information précise sur l’histoire) Il fallait que ça continue, jusqu’à la fin de ce bal et jusqu’à ce que JE la ramène jusqu’à la porte de la salle commune des Gryffondor.
Quand elle affirma qu’elle n’allait pas avoir le choix de rester, ce à quoi je répondis avec un haussement d’épaules innocent : « En effet…désolé ! » Je n’étais pas désolé du tout et pas du tout prêt à ce qu’elle m’échappe. C’était notre soirée ! Je comptais bien en profiter et lui en faire profiter également, c’était le but. Pour la question de sa tendance à ronchonner, je lui répondis par un nouveau sourire. Ce n’était pas comme si j’avais peur de cette « deuxième nature » comme elle le disait si bien. J’avais moi-même mon propre caractère et certains aspects lui paraitraient sûrement difficilement supportables, voire étranges… Pour l’heure, rien à l’horizon et j’étais bien content de la tournure que prenait notre bal.

J’avais très envie de savoir quel genre de mec était le sien, sa description incluait beaucoup de choses, difficile de s’identifier réellement, et j’abandonnais l’idée, préférant la taquinerie au sérieux. Quand je lui avais parlé d’une « blonde », je ne pensais pas réellement à Joy, tout simplement car j’avais pris la description qui était opposée au physique d’Anoushka ; encore une fois, pour la taquiner et m’amuser de la situation. C’était bien pensé de sa part et j’en jouais un petit peu, tout comme elle se jouait de moi en mentionnant Snow, le beau gosse imbattable. Un petit sourire se dessina pour la énième fois sur mon visage quand elle commenta encore une fois la « non présence » de Joy. Croyait-elle vraiment que j’en avais quelque chose à carrer, de Joy ? J’aimais bien lui faire croire que oui, mais clairement : non ! Elle était adorable avec sa haine pour Joy, mais elle n’avait rien à envier à la jeune femme…

Était-ce vraiment utile de continuer à parler de Sloane quand j’avais une jolie créature en face de moi, beaucoup plus agréable à regarder que Sloane et son super couple ? C’était clairement inutile et je répondis à son sourire taquin par un autre sourire du même type. Pensait-elle que j’étais lourd et faisant des avances déplacées ? J’avais tout fait pour ne pas l’être, ne cachant néanmoins jamais mon côté honnête, mon avis sur les moldus et ma tendance à me retourner sur les jolies nanas. Elle n’ignorait rien, ni même le fait qu’elle était sûrement la première vers qui je me retournais si elle se promenait dans les couloirs. Elle ne savait en revanche rien d’Aniek et l’attirance que j’avais longtemps eu pour elle, avant qu’elle ne s’entiche de Franz. C’était du passé et bien qu’Aniek restait une fille absolument ravissante (ainsi qu’intéressante), j’en étais complètement détaché. J’aimais mieux parler des aveux de ma jolie gryffonne et du fait qu’elle appréciait mes initiatives. Certes, elles n’étaient jamais très importantes, mais étant de nature tactile, j’acceptais largement que tout le monde ne soit pas du même avis… Sauf que lui prendre la main avait été plus fort que moi, approcher mon visage du sien également ! Si elle doutait encore de mes intentions, j’en serais franchement très déçu car mon regard ne pouvait sans doute tromper personne. Je souriais de plus belle quand elle me fit comprendre que le début de soirée avait été agréable, de même quand elle avoua à demi-mot qu’elle ne souhaitait pas être libérée. Ma dernière question n’était pas anodine, ni innocente et je cherchais clairement à savoir si la danse rapprochée était la limite …

Je m’attendais à toute réaction possible et imaginable de sa part, sauf celle-ci ! J’avais été à deux doigts de l’embrasser, attendant simplement d’obtenir un dernier regard, un petit signe … et le signe était finalement mieux que ce que j’avais espéré ! Waouh ! J’avais le sentiment que cette issue avait été inévitable depuis le début et très franchement, je ne regrettais pas le moins du monde d’avoir fait l’effort d’aller sur cette fichue piste de danse. Les aveux de la plus belle brune de la soirée étaient assez explicites et j’étais légèrement déboussolé par cette fougue que je ne lui connaissais pas. Néanmoins, pas suffisamment pour ne pas avoir envie d’ordonner à l’une de mes mains de quitter le bas de son dos pour venir caresser sa joue tout en prolongeant de quelques secondes le baiser. Je ne rêvais pas, elle l’avait vraiment fait. Je captais son regard dès que nos visages furent éloignés. Il était évident que j’allais faire un effort en restant sur la piste de danse, continuant à danser un peu pour en venir au bout de la musique. Mais désormais, je ne pensais plus qu’à ce qui venait d’arriver….et éventuellement à l’idée de recommencer. J’avais en effet arrêté de parler, pas parce qu’elle me l’avait suggéré, mais plutôt parce que je ne trouvais pas les mots… nos regards suffisaient pour l’instant commenter le fait que nous avions fait du chemin, depuis ma première lettre anonyme. J’étais attaché à la petite brune, dingue de ses jolis yeux et à présent, de ce qu’elle était capable de provoquer en moi en prenant une telle initiative. Finalement, au bout d’un moment, je lui chuchotais à l’oreille : « Je ferai un second effort dans la soirée pour la danse, vu ce que ça m’a apporté, je peux bien faire ça… On peut s’éloigner un peu ? » Je ne lui laissais pas grand choix et je glissais ma main dans la sienne avant de nous diriger vers un endroit un peu moins fréquenté. Ouf. En chemin, je lui demandais : « Tu veux un verre ? » Il fallait que l’on parle (ou pas) de tout ça…que l’on s’isole, ne serait-ce que quelques minutes.

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Tous les élèves

Un bal de princesse

Ce bal ne prenait définitivement pas la tournure attendue. January avait bêtement imaginé que sa simple présence suffirait pour redonner le sourire à Noel alors qu’en vérité, il lui en faudrait bien plus pour réussir à lui remonter le moral. Elle n’était pas douée pour ça, elle n’avait jamais été douée pour comprendre les gens et réussir à trouver le petit truc qui puisse leur redonner le sourire. Pourtant, elle connaissait parfaitement bien Noel, le lien particulier qu’elle avait toujours eu avec ses frères lui permettait d’anticiper leurs besoins et leurs envies sans qu’ils aient besoin d’en parler au préalable. Enfin, ça c’était dans la vie quotidienne, parce qu’il était facile de prendre certaines habitudes alors que là, c’était une situation totalement inconnue que January avait beaucoup de mal à assimiler. Elle savait qu’elle devait trouver le moyen de redonner le sourire à son frère mais c’était plus facile à dire qu’à faire et tous ses efforts avaient échoué jusque-là. Pourtant, lorsqu’elle avait quitté son dortoir pour rejoindre le Gryffondor, January était plutôt confiante, elle avait tout prévu pour que ça se passe bien… Tout, sauf l’air triste et déprimé de Noel et son incapacité à profiter de la soirée. Oh, bien sûr, il souriait de temps en temps mais elle le connaissait assez pour savoir que ça n’allait vraiment pas et qu’il était certainement en train de compter les minutes restantes avant de pouvoir enfin retourner dans son dortoir. Pour le moment, la jeune fille ne laissait rien paraitre et gardait ses observations pour elle, il était hors de question qu’elle le mette au pied du mur, il avait sûrement besoin de s’amuser plutôt que de parler, mais plus le temps passait et plus elle réalisait à quel point il était impossible de le dérider, il faudrait sûrement passer au plan B. Sauf que les plans B, ce n’était pas du tout son truc, January était toujours persuadée qu’elle allait réussir parce qu’elle était merveilleuse et elle ne voyait donc pas pourquoi elle changerait d’un seul coup sa manière d’agir.

« Moui. Sûrement. » Même la victoire écrasante des Gryffondor et le rôle important qu’il avait joué dans cette victoire en tant que préfet ne semblait pas l’émouvoir, il n’y avait plus d’espoir, ce n’était vraiment pas possible qu’il ne soit pas en train de sauter de joie. « Vous avez fait la fête tous ensemble, au moins ? » Lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils, comme si elle venait de prendre sur le fait un gamin en train d’accomplir une bêtise. Elle doutait que le jeune homme soit d’humeur à organiser une fête au sein de sa salle commune, d’autant plus que la victoire n’avait été annoncée que maintenant, mais les élèves qui suivaient un peu les sabliers savaient qu’il y avait peu de change que les rouge et or cèdent la première place cette année et même si January était dégoutée que sa propre maison ait été reléguée à la seconde place, elle n’en restait pas moins contente pour son frère. Elle était même particulièrement fière de ses accomplissements et elle aurait évidemment voulu qu’il se rende compte de son propre talent au lieu d’avoir une si piètre opinion de lui-même. « Je dois t’avouer que j’avais du mal à t’imaginer préfet vu que t’aimes bien faire des bêtises, mais finalement, je trouve que le rôle te va à merveille, t’as même moins séché les cours que moi cette année, je suis carrément impressionnée. » Encore une fois, elle tentait simplement de le dérider et de lui faire entrevoir une partie un peu plus positive dans sa soirée mais rien ne lui disait que cette conversation allait l’enthousiasmer. Il y avait du mouvement dans la salle et en tournant la tête, la Poufsouffle crut apercevoir un brouhaha provenant justement de l’endroit où se trouvait Knoxslay mais contrairement à son habitude, la Poufsouffle se hâta de détourner le regard pour se concentrer de nouveau sur son frère, elle ne voulait pas que cette crétine parvienne à le distraire.

Devant la tête de six pieds de long que lui offrait son frère, January avait tout de même fini par craquer. Il n’était pas dans ses habitudes de montrer trop d’affection en public même si c’était son propre frère, mais en l’occurrence elle était persuadée qu’il en avait besoin et puisque sa maman n’était pas à ses côtés, elle se devait de jouer ce rôle provisoirement. Et puis, de toute façon, ce n’était même pas un devoir, en réalité, elle en avait vraiment envie. January était plus qu’heureuse de pouvoir de nouveau être là pour Noel et de le voir se tourner vers elle plutôt que vers quelqu’un d’autre comme il le faisait auparavant. Cependant, elle avait conscience que malgré tous ses efforts, elle avait échoué pour cette soirée et il était grand temps de mettre un terme à ce carnage. « Tu veux pas danser, d'abord ? » Contre toute attente, son frère ne semblait pas décider à partir. Elle ne savait vraiment pas pourquoi il voulait continuer à s’infliger un truc pareil alors qu’il avait l’air plus que malheureux et elle n’eut même pas le réflexe de sautiller sur place comme une gamine en entendant le mot danser. Pourtant, elle adorait ça et l’idée de se montrer lui plaisait plutôt bien. « Je suis presque doué. Assez pour pas te marcher dessus, en tout cas. Et puis t'as dit que j'avais le droit de me la péter de t'avoir pour cavalière, j'te rappelle. Si on part maintenant, personne l'aura remarqué ou presque. Ça craint. » Il avait presque lu dans ses pensées et elle avait envie de faire tournoyer sa robe sur la piste. Etait-ce égoïste de sa part ? Oui, certainement mais le naturel revenait au galop et Noel la prenait par les sentiments… Etre le centre de l’attention avait toujours été incroyablement important pour January et laisser passer une pareille opportunité ne lui ressemblait vraiment. « D’accord, d’accord, je capitule… » Répondit-elle finalement, faisant mine d’être vaincue. « Mais si tu veux qu’on y aille, tu me le dis, ok ? Tu en as parfaitement le droit. » Elle ne savait pas s’il voulait rester pour ne pas lui gâcher sa soirée ou vraiment pour s’amuser et dans le doute, elle préférait s’assurer qu’il prenait ses décisions correctement. « Allez viens. » Dit-elle en l’entrainant vers la piste. « Je veux voir ton fabuleux talent de danseur. » Elle se moquait un peu mais ce n’était pas méchant et elle était sûre qu’il avait fait des progrès depuis le temps.

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Spoiler:

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« J’suis pas un défouloir Fitzgerald… »

Un défouloir ? Nathan rearda la jeune fille avec surprise, la mai toujours tendu vers elle. Peut être qu'il n'avait pas remarqué qu'il avait peut être parler de façon brute. Il lui avait demander de lui accorder cette danse, simplement parce que de toutes les personnes ici présente, et vraiment toutes, ce n'était que en Aniek qu'il pouvait avoir un minimum confiance. Après si elle ne voulait pas, il n'allait pas la forcer. Il avait été enervé d'avoir du déjà abandonné la jeune fille pour une raison qui le dépassait alors il comprennait qu'elle préférait lui foutre un lapin comme il venait de le faire. Après tout elle n'était pas venu avec lui, elle pouvait très bien repartir si elle le désirait. Bref Nathan allait prendre la parole, mais il fut d'autant plus surpris quand il vit qu'elle lui attrapa la main avec délicatesse en reprenant parole.

« Mais si j’peux faire enrager cette harpie et en même temps faire en sorte de ne plus m’ennuyer, j’suis preneuse ! »

Un sourire en coin naquit sur le visage totalement neutre et pâle depuis la nouvelle de Brynn du brun. Il sera un peu la main de la jeune fille et l'attira avec lui sur la piste de danse ne faisant même pas attention à qui se trouvait sur leur passage. Quiconque les connaissait serait presque surpris de voir se rapprochement entre eux, mais Nathan se fichait totalement des on dit, et puis honnêtement les gens ne cherchait qu'à parler et raconter des conneries. e brun pris alors la parole pour répondre à ce que disait la brune.

« Je ne sais pas si tu vas la faire enrager, mais tu ne l'aura plus dans ton champs de vision désormais ma chère, et certainement plus dans ton dortoir. » Il haussa les épaule attrapant délicatement la jeune fille par la taille ce qui lui procura malgré lui un frisson « Et tu n'es certainement pas un défouloir pour moi disons plutôt que tu es certainement la seule personne avec qui j'ai envie de passer une bonne soirée, aussi surprenant cela puisse être. »

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Un bal de princesse

Un large sourire satisfait s'étala sur mes lèvres. Lloyd à court d'idées, je remportais la partie - et haut la main s'il vous plaît ! Ma tignasse déprimante ? Oubliée ! Ashley ? Momentanément hors de mes pensées, remplacée par le goût salé d'amuse-gueule sur mon palet, celui des lèvres de Lloyd sur les miennes. Rien de très sérieux, non, juste un jeu de gamins arrêté avant de franchir la ligne de trop. Lloyd aurait-il continué que j'aurais jeté l'éponge - ne poussons pas le bouchon trop loin Maurice ! L'image de mon cavalier rejouant la mort d'Oberyn, les mains de ma montagne de père lui malaxant les orbites s'était finalement insinuée perfidement dans mon esprit. Ô joie. Mon thermomètre interne qui se la coulait douce jusque-là dans un climat tropical avait quelque peu déchanté en voyant le Pôle Nord se profiler à l'horizon. Mieux qu'une douche froide, vraiment, il n'y avait pas photo. Cela ne m'empêcha pas de garder le sourire lorsque Lloyd évoqua un second round prochain. A condition de subir en tout premier lieu une légère lobotomie pour chasser à jamais cette image paternelle peu ragoûtante de mon esprit, je n'avais rien contre. Mes dix-sept ans ne dureraient pas pour l'éternité après tout. Et puis je ne faisais rien de bien répréhensible. Tout était parfaitement sous contrôle, et si un quelconque gugusse divin levait malgré tout un sourcil indigné face à mon comportement, il n'avait qu'à bouger son fessier auréolé pour venir me vendre sa propagande puritaine en personne. Quant à mon papounet adoré, il n'y avait aucune raison valable pour qu'il réduise le faciès d'Atlas en purée maison. Déstresse O'Connor ! Ton père est un gros ours mal léché d'ancien biker, mais jusqu'à preuve du contraire, il n'a jamais foutu le visage de son frangin dans les braises - ni celui de n'importe qui d'autre aux dernières nouvelles... Allez, arrête un peu de malmener ton subconscient et continue de te marrer ! Ne vas pas raconter à Lloyd que tes pensées culpabilisatrices de fille à papa se manifestent sous les traits d'une série télé - d'abord, il ne comprendrait peut-être même pas la référence, ce qui ne manquerait pas de me faire passer pour une sociopathe de première catégorie... ou de lui arracher un fou rire incontrôlable.

« Mmmmh... à l'occasion, si je m'ennuie, pourquoi pas... On pourrait remettre ça. » fis-je mine de snober Lloyd avec une moue ennuyée.

Puis, contredisant mes propos, je lui adressais un sourire complice avant de déposer le plus chaste des baisers sur sa joue. Bien entendu qu'il aurait le droit à sa revanche, voyons, je n'étais pas assez cruelle pour le laisser sur le souvenir amer de cette défaite cuisante !
Notre petite bulle de pseudo solitude intime ayant fini par éclater, je ne manquais pas une miette du spectacle d'Aurora déversant - littéralement - sa colère sur une Lalie au bras d'un Snow stupéfait - bravo Aurora, leurs visages valaient vraiment le détours -, bientôt rejoints, ma compatriote gryffone en moins, par une Ashley moins éteinte que précédemment, ce qui, sans me rassurer pleinement - on en était loin ! -, me réconforta un peu. Je me promis une nouvelle fois d'avoir un petit tête-à-tête avec elle dès le lendemain - le plus tôt serait le mieux. Il y avait aussi Anoushka qui avait mis le grappin sur Hunter et l'embrassait goulument. Voilà, c'était finalement arrivé... Scène très prévisible. Malgré moi, je ne pouvais m'empêcher de songer qu'il aurait pu remplacer O'Nyme par... n'importe qui en fait, à quelques exceptions près.
En attendant, Lloyd restait ma priorité. Je tenais à briller dans mon rôle de cavalière - AHEM ! - jusqu'au bout, et ce, même si le bal devait virer à l'apocalypse. On allait encore grignoter avidement ce que le buffet avait à offrir, boire des cocktails au goût plus ou moins nucléaire, danser sur des musiques débiles et se fendre la poisse comme des gosses. La soirée ne faisait que commencer !

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Un bal de princesse.

All students

« Je ne sais pas si tu vas la faire enrager, mais tu ne l'aura plus dans ton champs de vision désormais ma chère, et certainement plus dans ton dortoir. »

J’avais bien vu que mes premières paroles l’avaient surpris mais j’avais juste eu envie de le charrier un peu, quoi de mal à ça ?! Par contre, j’étais sincère, si je pouvais faire enrager Wellington en même temps que je pouvais faire en sorte de ne plus m’ennuyer, j’étais preneuse. Sa réponse me fit froncer doucement les sourcils alors qu’il attrapait ma taille avec une délicatesse que je ne lui connaissais pas. Je penchai légèrement la tête sur le côté tout en le regardant, posant mes mains autour du cou du jeune homme.

« Comment ça je ne l’aurais plus dans mon dortoir ? Wellington nous quitte ?! » Lui demandai-je les yeux pétillants d’espoir. Ca, ça serait une incroyable bonne nouvelle !!! Et même si je savais qu’ils étaient proches, lui et elle, je n’en avais absolument rien à faire tant que je ne voyais plus son visage de peste tous les matins au réveil !
Je finis par lui sourire malicieusement, feignant un petit clin d’œil amusé alors que j’étais dans une bulle où je ne voyais pas tous les crétins qui nous entouraient. Impossible de dire qui était près de nous, je n’en avais d’ailleurs rien à faire !

« Et tu n'es certainement pas un défouloir pour moi disons plutôt que tu es certainement la seule personne avec qui j'ai envie de passer une bonne soirée, aussi surprenant cela puisse être. »

Je lui donnai une petite tape complice sur l’épaule, le poussant doucement tout en lui lançant de façon espiègle : « Attention mon cher Fitzgerald, on peut vite s’attacher à moi, je suis un amour, un vrai diamant à l’état pur ! » Bien sûr, cela était de l’humour, j’étais loin d’être ce genre de personne, et encore heureux ! Manquerait plus que des idiots s’attachent à moi. Fort heureusement, j’avais un caractère qui repoussait plutôt qu’il attirait, et bien sûr que c’était voulu ! Je souhaitais choisir mon entourage, et ne pas avoir des sangsues inintéressantes à mes basques. Je repris donc avec un petit sourire : « Les gens qui valent le coup sont rares à Poudlard, j’peux te dire que j’les compte sur les doigts d’une main… » Et même si c’était dit avec le sourire, c’était réel et cela ne m’empêchait pas de lancer un petit coup d’œil furtif autour de nous, pensive. Je ne voyais pas tellement les gens autour de nous, c’était juste histoire de me détacher un peu de Nathan qui arrivait, en ce moment, à me faire oublier la frustration un peu trop présente actuellement chez moi.

©BlackSun

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Maintenant Snow était fixé, il savait que Lalie ne participerait pas à la sortie proposait par Poudlard pour les vacances. On ne pourra pas vraiment l’en blâmer, on ne peut pas vraiment dire qu’ils savent organiser des vacances de rêve mais c’est toujours mieux que de rester coincer au cirque durant 2 mois. Voir autre chose, passer du temps avec ses potes et espérer être dans un endroit plutôt sympa, c’était malgré tout plus tentant pour le jeune homme. Mais Lalie avait visiblement trouver un taff pour cet été, ce qui était une bonne nouvelle, elle allait pouvoir profiter de la Capitale pendant deux mois, c’était une bonne chose pour elle. Et puis ils allaient se faire ces petites vacances dont ils s’étaient parlés et ça aussi c’était cool. Snow avait presque hâte d’y être, ça lui changerait les idées et puis se dorer la pilule au soleil et profiter de la chaleur de l’été, d’une eau turquoise et d’une certaine liberté, c’était tout se dont rêvait le jeune homme pour le moment. La septième année était à leur porte et ce ne sera plus aussi relax que l’année qu’ils venaient de passer, il fallait donc bien passer de bonnes vacances pour se détendre avant leur dernière année à Poudlard. "C’est cool de la part de ta soeur de t’avoir trouvé ce taff !! Je sais que les vacances avec Poudlard c’pas toujours top mais bon c’est mieux que rien." Au fond ça ne dérangeait pas des masses Snow de se retrouver dans un coin naze du monde, le tout était qu’il serait avec ses potes et potentiellement le reste de sa fratrie et c’est au final tout ce qui comptait.

Cette soirée aurait pu être vraiment sympa si Aurora puis Ashley n’avaient pas décidé de venir les importuner. Snow ne comprit définitivement pas vraiment pourquoi Aurora avait fait tout ça. En écoutant Ashley et Lalie, il finit par entrevoir un semblant d’explication. Knoxslay avait fait une scène à sa soeur, encore, et visiblement cela avait contrarié son ex. Ca pourrait se comprendre qu’elle soit en colère, Snow le concevait, mais pourquoi s’en prendre à Lalie ? Et pourquoi le foudroyer du regard ? Il ne lui avait rien fait à ce qu’il sache et sa relation avec sa soeur a toujours été tendu, il ne pouvait pas y faire grand chose. Certes il adorait Aurora mais à un moment donné, elle allait devoir trouver une solution pour soit arranger les choses avec Knox, soit laisser tomber. Et ce n’est pas parce qu’elle passe une mauvaise soirée qu’elle devait se venger sur quelqu’un d’autre. Bref, Snow était assez perdu, ne comprenant pas que ce geste n’avait été que de la pure jalousie de la part de son ex. Il espérait pouvoir trouver un moment, avant le départ - ce qui risquait d’être tendu - ou durant les vacances si elle venait aux vacances organisées par Poudlard, pour discuter de tout ça et mettre les choses à plat. Si elle lui en voulait de quelque chose, qu’elle le lui dise au lieu de jouer les gamines capricieuses. Il ne la connaissait pas comme ça et n’appréciait pas des masses son comportement. Si elle tenait à leur amitié, elle allait devoir assez rapidement se remettre en question.

Mais Aurora était une histoire, qu’il devra réglé ultérieuement. Pour le moment le problème principal du jeune couple était cette sangsue d’Ashley qui avait décidé de venir les faire chier car personne n’avait daigné passer du temps en sa compagnie. Il ne la connaissait pas des masses mais si elle se comportait de cette façon avec tout le monde, c’était normal qu’elle soit seule. "Wouhai donc en gros, en dehors de Sloane, t’as pas de pote. Tu as juste des gens que tu aimes faire chier pour passer le temps et te donner l’illusion que tu n’es pas seule au monde … C’est d’un triste. Snow n’était pas d’un naturel méchant, loin de là même mais parfois il ne fallait pas trop le chercher. Il avait toujours le départ d’Ashley, sans explication, qui l’avait un peu mauvaise. Il ignorait la raison de sa mise à pied et sincèrement il s’en foutait, tout ce qu’il savait c’est qu’elle les avait mis dedans et c’était tout. Oh bien entendu elle n’était pas la seule coupable, d’autres joueurs n’avaient pas assuré, ça avait chamboulé le jeu de l’équipe et leurs adversaires s’en étaient servi contre eux. Ce n’était que du quidditch à Poudlard, ce n’était pas quelque chose d’hyper important en soit, mais la voir débarquer comme une fleur, sans une explication ou des excuses, la bouche en coeur, pour venir les faire chier, non ça c’était un peu trop à son goût. "C’est incroyable comme le prénom de Lloyd revient souvent dans ta bouche, à croire que tu l’as mauvaise que Sloane se le tape … c’pas grave, un jour peut-être qu’il réalisera que t’existes … ‘fin s’il a rien d’autre à foutre quoi. " C’était assez étrange d’imaginer Sloane et Lloyd ensemble, il fallait bien avouer que Snow ne l’avait pas vu venir. Après ils font se qu’ils veulent, mais Snow n’avait pas particulièrement envie de voir ce spectacle... "Et sauf ton respect, c’pas parce que je “viens à son secours” comme tu le dis si bien que je crois qu’elle ne s’est pas se défendre … Mais bon quand tu auras des potes, tu comprendras peut-être … ‘fin si un jour ça t’arrive !" Snow connaissait suffisamment Lalie pour savoir qu’elle était capable de se défendre et elle en fit la preuve rapidement. Snow ne comprenait pas pourquoi tout le monde prenait la mouche quand on venait en aide à quelqu’un. Pourquoi tout de suite prétendre que c’était prétentieux ou alors qu’on estimait que l’autre n’était capable de rien. En tant que personne hyper protectrice, Snow n’appréciait que moyennement qu’on s’en prenne à ceux qu’ils aimaient, mais ça ne signifiait pas que ceux qu’il aimait n’était pas capable de se défendre … A un moment donné, il fallait arrêter de raconter de la merde. "Pauvre petite chose fragile … Là elle marque un point. T’as une grande gueule et tu adores visiblement faire chier ton monde, mais quand tu te fais choper, là y’a plus personne pour assumer ... " Snow esquissa un dernier sourire à Ashley avait de suivre Lalie plus loin. C’était la première “confrontation” entre Snow et Ashley et elle ne s’était pas des masses bien passée mais à qui la faute ? Il y avait peut-être une vraie raison à sa suspention, mais ce n’était pas une raison pour venir faire chier son monde comme si de rien n’était. Personne n’était devin et quoi qu’il arrive, même si tu ne veux pas donner les raisons de cette histoire, tu peux au moins brièvement t’excuser. Ashley avait choisi de foutre la merde, elle avait été servi. Mais Snow n’avait pas envie de passer le reste de sa soirée à penser à cette fille ou à autre chose de ce genre. Il voulait profiter de cette soirée pour passer un bon moment avec Lalie et visiblement ce ne serait pas dans le coin qu’il y parviendrait. Tant pis ! "Ta robe est trempée et visiblement on n’arrivera pas à passer une bonne soirée dans le coin. Autant qu’on profite du temps qu’il nous reste ailleurs." Dit-il en déposant un baiser sur les lèvres de Lalie avant de lui prendre la main pour sortir de la salle de bal.

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