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(#) Sujet: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Lun 29 Avr - 14:17
La révélation de la Banshee - Teddy et Jack.
Note : tous les textes en italiques sont en allemand, j’épargne l’étape google trad.
Teddy avançait bras dessus bras dessous avec Saige dans les rues de Pré au Lard, porté par le soleil tiède de mai et une certaine insouciance. Papotant gaiement sans but, colportant les dernières rumeurs, les deux adolescentes passaient leur samedi après-midi sans heurts. Elles rejoindraient plus tard d’autres camarades pour prendre un goûter bien mérité. « Alors finalement t’as trouvé un job d’été ? » demanda-t-elle à sa camarade. « Jocasta m’a dit qu’ils cherchaient des bénévoles aux estivales de Londres, ça paye pas mais t’as la musique et la bouffe gratos. » suggéra-t-elle dubitative. Le bénévolat ça devait être sympa quand on n’avait pas besoin d’argent de poches pour payer le quatre heures à Pré’O ! Teddy ne l’envisagerait qu’en dernier recours, et un festival, vu les conditions imposées par Griffith pour ses jobs d’été c’était de toute façon mort.
Elle offrait son visage au soleil lorsqu’une ombre au coin de la rue le voilà légèrement. Teddy ouvrit les yeux par réflexe, s’attendant à trouver un nuage. Mais c’était plutôt une tempête qui était en approche. Igor von Meissen était grand, vêtu d’une longue cape de cuir noir sur un costume élégant, il avançait vers elles avec assurance. Un sourire charmeur mais froid sur les lèvres, ses yeux bleus légèrement enfoncés scrutant la jeune fille. Consciente du regard pesant sur elle, Teddy prit sur elle de ne pas serrer la main de son amie, de ne pas se raidir, de simplement attendre qu’il les rejoigne. Bien sûr, il lui était impossible de maîtriser cette flammèche de crainte dans ses yeux. Elle avait envie de fuir et le prédateur en lui ne s’y trompait pas. « - Hallo Katka »lança-t-il d’un ton si aimable qu’il était difficile d’imaginer la dureté dont il était capable avant qu’il ne détache ses mots de façon à ce qu’ils ressemblent à des couteaux.
« Hallo Vati » répondit-elle avec plus d’assurance qu’elle n’avait réellement. Pourquoi était-il là ? Elle n’avait rien fait qui justifie sa présence ici, elle avait été plus sage que jamais, il l’avait à jamais enfermé dans un endroit si seule à l’intérieur d’elle-même, qu’elle ne voyait pas ce qu’il voulait de plus. Elle frémit à peine.
« Wer ist deine Freundin ? Kommt sie mit? » « Ouais, c’est une copine. Non, elle vient pas, elle doit rejoindre Jack. » lança-t-elle joyeusement à Saige, singeant un regard équivoque comme si elle évoquait un simple rencard. Elle avait délibérément choisi de ne pas répondre en allemand, ultime défiance envers son père qui ne supportait pas qu’elle utilise l’anglais en sa présence. Mais à ses yeux, il avait perdu le droit d’avoir des exigences. Avec un peu de chance son amie irait chercher le professeur Griffith et quoi qu’il ait à lui reprocher, il pourrait le faire devant elle.
Les yeux d’Igor s’assombrirent, il posa une main ferme sur l’épaule de Teddy qui s’éloigna docilement de Saige, espérant qu’il oubliât l’avoir jamais vue. Maintenant qu’ils étaient seuls et sans public, la poufsouffle resta silencieuse. Elle n’avait rien à lui dire. Elle doutait qu’il soit venu s’excuser, lui demander pardon ou même prendre de ses nouvelles. Le poids sur son corps ressemblait à une menace, bien qu’elle ne sache pas encore ce qui lui valait l’ire paternelle. Il l’entraîna un peu à l’écart, dans une ruelle à la fin du village.
« Naja, Jack. Tu me prends pour un imbécile Teodora Katarina von Meissen ? » demanda-t-il, le regard perçant, les doigts s’enfonçant dans le creux des trapèzes écrasant ses tendons au passage. Non, elle ne le prenait pas pour un imbécile, elle avait juste été stupide de penser qu’il n’avait pas eu vent de cette information… Et ce subterfuge puéril pour éloigner Saige et ramener la cavalerie d’apporterait que de l’eau à son moulin. Elle ne bougea néanmoins pas, pas plus qu’elle n’ouvrit la bouche. Parce qu’elle avait juste envie de lui dire qu’elle le prenait pour un connard, et ça n’arrangerait pas ses affaires.
« Tu as cru que tu pourrais t’offrir des petites vacances chez une bourgeoise avec la signature de ta mère et de sa salope mère supérieure ? Mais on sait tous les deux que je n’ai rien signé, Katka. » dit-il en découvrant ses dents dans un rictus railleur. Teddy n’avait rien cru du tout, enfin, elle avait pensé un instant que Griffith changerait d’avis, mais pas vraiment que son père absent d’ordinaire aurait quelque chose à redire sur la situation. Devant son silence buté, il attrapa son visage entre ses doigts, appuyant à la jonction des mâchoires jusqu’à ce qu’elle consente à ouvrir la bouche. Ça faisait mal. Et il n’hésiterait probablement pas à les casser. Elle se sentit glisser au fond d’elle-même, quelque part au fond de son ventre, recroquevillée comme une enfant dans le noir chaud et humide. « Dis-moi Katka, à quoi as-tu pensé dans ta petite cervelle à moitié vide ? Je suis étonnée que tu n’aies pas été profité du lit ton camarade fils de ministre, tu aurais au moins pu te rendre utile. » La peur de l’incompréhension cédait lentement place à la colère de l’injustice. Que venait faire Kenneth là-dedans ? Il avait dormi sur le canapé du hall de réception, tout le monde le savait. Et à quoi voulait-il qu’elle se rende utile ? Une claque atterrit sur sa joue. Camouflé face au silence. Allait-il continuer à frapper jusqu’à ce qu’elle parle ? En décembre elle parlait trop et maintenant pas assez. Elle lâcha un rire nerveux. Putain ce qu’il faisait chier. Ce serait jamais assez. Il leva à nouveau sa main, alors qu’un passant arrivait, il caressa ses cheveux, veillant à tirer chaque mèche possible. « SAG MIR. » cracha-t-il en la faisant presque décoller du sol en l’attirant vers lui.
« Mais lâche-moi qu’est-ce que ça peut te foutre ! » répliqua-t-elle, oubliant toute prudence, laissant le feu de la colère se répandre en elle et tenir chaud à l’enfant au fond de son ventre. Se débattant pour reculer de quelques pas. « C’est pas comme si t’avais envie de passer l’été avec moi. » Le sourire carnassier sur le visage de son père s’évanouit, laissant place à un visage de marbre. Et voilà, il voulait qu’elle parle, mais il ne voulait pas entendre la réponse. Il a lui en remettre une pour la forme, qu’il y aille, elle n’était plus à ça près. Elle se tairait et parlerait quand elle en aurait envie. Ou quand elle aurait trop mal et puis c’est tout. «Tu n’as pas bien compris. Je me moque de ta compagnie, et tu peux bien faire ce que tu veux tant que j’en décide ainsi. Tu es à moi. C’est écrit sur tous tes papiers Teodora Katarina Von Meissen. Et je vais réduire en cendre ton faux et celui de ta mère.» Il sortit sa baguette de son étui, et s’apprêta à lancer un sort. « Il n’y a pas d’eau ici » Machinalement, elle sort la sienne aussi, le premier sortilège qui lui vient est un LASHLABASK. Elle n’ira pas bien loin avec ça. Mais elle ne se laissera pas faire. Elle n’était pas à lui. Juste à elle-même. Seule avec elle-même, aussi.
---Hasard ici Lashlabsk : 1-2-3 Dans de telles conditions, le sortilège ne fonctionne évidemment pas. 4-5 : le jet d’étincelles ne fait qu’effleurer son père 6 : le jet d’étincelles inflige une légère brûlure à Igor --
Evidemment, sa baguette ne frémit même pas, contrairement à tout son corps et toute son âme qui s’apprêtait à essuyer la tempête. Son père éclata de rire. « Mon dieu ma fille… Quel talent. Me voilà en bien fâcheuse posture. »Il la jaugea d’un regard froid : « Tu as d’autres plans pas vrai ? Tant que tu ne perds pas quelques doigts, ça pourra le faire, naja?» Le menaçait-elle réellement de lui briser les doigts? Juste … comme ça? Pour prouver qu’elle ne serait rien tant qu’il ne l’aurait pas décidé? Quel sens cela avait-il? Aucun, rien n’avait aucun sens dans cette situation. Elle aurait juste dû rester un paillasson et attendre d’être balayée par les orages?
Par réflexe, elle recula de quelques pas, pouvait-elle courir? Il aurait fallu courir dès le départ, sombre idiote. Au moins a-t-il raison sur un point, elle sera toujours stupide. Elle aperçoit l’éclair de la baguette, n’entend pas de quoi il s’agit. Mais sa main droite semble soudain prise dans un étau brûlant qui se resserre. Dans un couinement pathétique, elle essaie de se libérer à l’aide de son autre main, mais un sortilège est impalpable : stupide là encore. Elle le regarde, est-ce qu’il va vraiment aller au bout, lui briser les doigts? Elle n’a pas envie de supplier pour qu’il arrête mais elle a besoin de ses doigts. « Arrête s’il te plait… J’ai compris.» Elle n’a rien compris, si ce n’est qu’elle doit survivre et garder sa main intacte. Elle n’a rien compris si ce n’est que dans cette petite voix tremblante, il y a plus que de la peur, il y a de la colère. Beaucoup de colère. Et qu’il vaut mieux la cacher dans la peur, de crainte de se mettre à hurler et de lui arracher les yeux. Il n’aimerait sûrement pas cela. Et elle ne ferait pas le poids contre sa violence. Elle le haïssait.
- - - - - - - - Vise : La main gauche : 1- 2 La mâchoire : 3-4 La main droite : 5-6 - - - - - - - - Intensité : 1-2 : KO ; la blessure est suffisamment grave pour nécessité des semaines de rééducation et la douleur risque de perdurer encore. 3-4 : la blessure est sérieuse, mais avec des soins appropriés, cela ne sera que l’affaire de quelques jours d’infirmerie. 5-6 : Un avertissement, de quoi loger la peur au fond des tripes, briser l’esprit mais pas les os. - - - - - - - -
[HRP] @Selene O. Paulet tu peux considérer que Selene a senti son anneau se serrer et devenir brièvement gelé. @Saige Billington pour le pigeon messager
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(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Lun 29 Avr - 19:12
( La révélation de la banshee )
Peu importait dans quel état d’esprit se trouvait Jack à ce moment-là, puisque plus rien n’eut aucune importance sitôt les mots lâchés par une Saige Billington essoufflée. Attablée avec Wensley aux Trois-Balais, la botaniste lâcha la conversation, son collègue, ses affaires pour ne plus qu’être une boule de nerfs et de muscles munie d’une baguette. Évidemment, c’était ce jour-là qu’elle avait choisi pour sortir en petite robe à fleurs et talons hauts ! Mais il faisait beau et doux, et Jack avait toujours adoré cette saison. Comment aurait-elle pu prévoir… ? “Je te les confie.” C’est tout ce qu’elle lâcha à un ami ébahi, qui reçut une paire de talons beaucoup trop chère sur ses genoux et vit une tornade blonde disparaître sur les traces de Billington. Cette dernière lui montra le chemin, ouvrant la voie avec une urgence qui n’avait aucun besoin d’être formulée. Soit cette petite savait, soit elle avait compris à l’attitude de sa camarade ou de sa professeure quel danger Teddy courait. L’adolescente, enfin, cessa de courir pour s’arrêter devant un passage étroit, à l’abri des regards. Évidemment que ce lâche ne se risquerait pas à faire quoi que ce soit en public. Échevelée et haletante d’avoir couru si vite, elle ne prêta absolument pas attention à ses pieds nus qui l’élançaient – et saignaient, probablement un caillou dans le talon ou un ongle blessé, quelle importance –, uniquement focalisée sur le spectacle qui la glaça tout entière. Cet homme, ce Igor, dominant sa propre fille de toute sa hauteur, baguette pointée sur la jeune fille vulnérable qui semblait pétrifiée de douleur. Une poignée de secondes seulement suffit à ramener la petite Jack des décennies en arrière, seule face à la lutte de deux parents qui n’en avaient que le nom, seule face à une violence qu’elle avait toujours eu la trouille de reproduire dans son propre foyer ; aujourd’hui seule face à cette gamine que personne ne pouvait mieux protéger qu’une lionne déterminée à arracher chaque tête de l’hydre qui la poursuivait. “Hey, connard !” rugit-elle en brandissant sa baguette dans le court temps suspendu qui les avait figées, elle et Billington, devant cette scène glauque. L’Expelliarmus envoya la baguette de l’agresseur voler quelques mètres plus loin, et elle ne lui laissa aucune occasion de mettre à exécution quoi que son regard torve fixé sur sa fille imaginait. En quelques secondes, elle fut sur lui – comme une bête sauvage déchaînée, elle ne se contenta pas de le tenir en joue, non, elle voulait qu’il s’éloigne de Teddy ; qu’il n’ait plus aucune proximité physique avec cette môme qu’il avait déjà suffisamment traumatisée comme ça. Alors, immédiatement, elle s’interposa entre eux, baguette levée ; elle, la petite bonne femme furieuse contre ce géant allemand qui la dominait sans baisser les yeux ou renoncer à arborer cette attitude menaçante qui suintait par tous ses pores. Pourtant, l’aura écarlate de rage de Jack comblait cette différence de puissance physique, et la lionne n’avait pas fini de gronder, une main tendue vers Teddy pour s’assurer qu’elle était bien derrière elle, inaccessible, l’autre enroulée si fort autour de sa baguette que ses doigts en étaient blêmes. “Tu ne la toucheras plus jamais” martela-t-elle d’une voix furieuse, si rauque qu’elle roulait contre sa gorge et sortait en tonnerre noir. Igor répliqua quelque chose en allemand, s’adressant visiblement à sa fille. Narines frissonnantes de fureur, Griffith enfonça sa baguette dans le nombril de son adversaire, avançant avec une force étonnante pour sa petite taille, l’obligeant à reculer jusqu’à heurter le mur – sous l’effet de la surprise ou parce que sa baguette la menaçait ; à moins que ça ne soit la colère qui transfigurait les traits de la professeure. “Tu ne lui parles plus, tu ne la regardes plus, tu ne la touches plus jamais.” D’autres mots en allemand qu’elle ne comprit pas davantage que les premiers. Les mâchoires serrées, elle s’adressa cette fois à Teddy. “Va avec Billington. Le professeur Aylmer est aux Trois-Balais. Allez le chercher.” Et là, elle commit une erreur. Dès l’instant où Teddy s’éloigna, son père tendit la main vers elle – pour faire quoi, elle n’en savait rien, mais un instinct violent lui ordonna de saisir son poignet pour l’empêcher de faire quoi que ce soit. Ce faisant, elle lui offrit l’ouverture parfaite. L’homme tordit violemment le poignet qui le menaçait de sa baguette, et Jack la lâcha sous l’effet de la surprise et de la douleur. En seulement quelques secondes, il empoigna ses courts cheveux pour l’envoyer valser droit dans le mur contre lequel il se tenait jusqu’ici. Son front heurta la pierre dans un éclair blanc, et une étrange chaleur moite se répandit sur son visage, alors que l’étourdissement faisait flageoler ses jambes. Mais la rage qui bouillait dans sa poitrine envoya une décharge électrique secouer sa colonne vertébrale en entendant les pas d’Igor s’éloigner. Tu ne la touches pas, tu ne la touches pas, tu ne la touches pas. La boucle se cognait contre les parois de son crâne à l’en rendre malade, et dans un cri de rage, elle s’aida du mur pour se projeter sur le dos que lui tournait le patriarche Von Meissen. Agrippée à ses épaules comme une démente, elle envoya un coup de pied particulièrement violent lui frapper les reins pour le contraindre à se mettre à genoux – tout pour l’immobiliser, pour l’empêcher d’atteindre les deux adolescentes qui paraissaient pétrifiées devant ce triste spectacle. En vain, hélas. À présent aussi enragé qu’elle, Igor se retourna pour tenter de la saisir ; à son tour, elle tenta de lui décocher un coup du tranchant de la main en pleine pommette, mais il s’empara de sa main, la tordit et extirpa un poignard de sa longue cape désormais empoussiérée. Dans cette position grotesque, impossible pour elle d’esquiver complètement sa tentative, et la lame traça un long filet sanglant en travers d’une partie de son flanc et de sa cuisse exposée. La souffrance lui coupa le souffle, mais les gestes appris par cœur prirent le dessus ; détourner une arme, ça, elle savait le faire. Avec des gestes experts, Jack le contraignit à lâcher son couteau en frappant vivement son poignet du plat de la main, puis, se ramassant comme une bête, elle se jeta de toutes ses forces sur la haute silhouette de Von Meissen. La tête de l’homme heurta le sol, l’étourdissant suffisamment pour permettre à Griffith de lui écraser la gorge d’un genou impitoyable, enfonçant son pied dans son estomac pour déclencher une nouvelle douleur suffocante qui l’obligea à tenter de se retourner pour s’y soustraire. Jack le laissa faire, avant de s’asseoir de tout son poids sur ses reins et de tordre ses deux bras dans son dos pour l’immobiliser complètement. Soudain, le silence. Un drôle de silence, percé seulement de sa respiration anarchique et du bourdonnement du sang à ses tempes. La victoire avait un goût d’amertume. En dépit de la douleur qui palpitait partout à la fois dans ce corps maltraité, elle se pencha à son oreille pour promettre tout bas : “Si tu cherches à la revoir, à la contacter… Si tu l’effleures encore une seule fois… Je ne me battrai pas avec toi. Et ce sera terrible, parce que, tu sais, si tu ne me vois pas, c’est qu’il y a quelque chose que tu ne vois pas. Ce sera peut-être une de tes plantes, peut-être ton thé, peut-être un cocktail… Mais ce qui est certain, c’est que je te tue.”
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(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Lun 29 Avr - 22:10
Ce n’était pas sa supplique hypocrite qui avait libéré Teddy du sortilège de son père, mais une Jack Griffith échevelée et pied-nu. Pour une raison qu’elle ignorait, ce détail sauta aux yeux de la jeune fille, prise dans une espèce d’hyperacuité de son environnement. Ses pieds étaient nus, blessés et elle suintait la rage. Elle avait désarmé Igor, qui affichait un sourire moqueur, et elle se tenait entre Teddy et lui. Saige était là elle aussi, un peu plus loin. Elle avait raccompagnée Jack…évidemment comment aurait-elle pu venir aussi vite sinon. Putain la honte. Et si son amie prenait un coup par sa faute. Elle n’osa pas croiser son regard, hypnotisée par le rugissement et la force déployée de sa professeur. « C’est qu’elle s’énerve la petite dame. Tu crois que j’ai peur Katka? » dit-il en reculant sous l’effet de la baguette pointée dans son ventre, avec un calme que Teddy était bien loin de ressentir pour sa part. Oui, elle avait peur, et elle était en colère, elle aurait aimé qu’il ressente la terreur qu’il lui avait infligé quelques minutes auparavant, qu’il ait envie de rentrer dans son terrier et de crever. Mais elle savait aussi que ça n’arriverait pas. « Si ta mère faisait preuve d’autant d’audace, ce serait bien plus amusant, mais elle, ça ne l’a pas vraiment gênée de signer les papiers pas vrai ?» susurra-t-il. Pour sa mère elle n’était rien et pour son père, une propriété. Alors qu’est-ce que ça changeait, ils étaient aussi pourris l’un que l’autre. La botaniste lui ordonna d’aller chercher Aylmer avec Saige, ce qu’elle s’apprêta à faire comme un automate, avant que son père ne tende la main vers elle : « Je suis celui qui décide où tu vas, tu viens avec moi. » Alors qu’il tendit la main vers elle, la douleur sembla se réveiller dans la main de Teddy, alors qu’elle avait oublié jusque-là son existence. Elle n’avait pas pris conscience des hématomes qui la couvraient, trop obnubilée par la scène devant elle, mais comme un réflexe son cœur lui intimait de reculer, maintenant. Jack bloqua le bras de son père pour être désarmée et violemment projetée contre le mur. Un filet de sang couru sur son visage. Non, elle ne pouvait pas lâchement se sauver chercher Aylmer alors que sa professeur se faisait éclater par sa faute. Qu’est-ce qu’elle dirait à Senna si…il arrivait quelque chose ? Elle s’éloigna malgré tout un peu avec Saige, avant de s’arrêter. « Pars devant, j’arrive » lança-t-elle à Saige. Elle ne fit pas demi-tour cependant, restant à bonne distance. Concrètement, elle ignorait ce qu’elle pouvait faire. On ne pouvait pas empêcher l’accident de balai depuis le sol. Mais ils étaient devant elle, pas dans les cieux.
Son père sortit un couteau et elle eut envie de vomir. Il était boucher de profession ou quoi ? Elle avait juste envie de lui arracher les yeux. De le réduire en poussière de toucher à la seule personne qui n’avait pas eu envie de la réduire à néant. Il fit de nouveau couler le sang de la professeur et elle hurla: « Mais t’es cinglé ou quoi ?! » Heureusement, Jack finit par se sortir de ce mauvais pas avec une adresse épatante. Putain, Teddy était vraiment trop inutile. Quelle merde. Pourquoi ne l’avait-il pas noyée à la naissance, ça aurait épargné à tout le monde bien des emmerdes. « Les menaces effraient peut être ma fille, mais pas moi vieille femme. J’attends que tu me trouves. Cela promet d’être amusant. Et je ne suis pas facile à trouver, bien moins que cette petite-là, ou celle qui doit courir dans tes jupes habituellement. » Ecrasé par la prise de Griffith, Igor von Meissen crache ces mots avec un accent à couper au couteau, le souffle court. Il n’a pas peur de la blonde qui l’enserre. Peut-être est-ce un adversaire à sa taille après tout. Elle renoncera, elle pliera comme les autres. Mais pas avant qu’il ait joué avec elle comme un chat. Ça le divertira entre deux affaires plus lucratives. Et le foyer de Teddy est sa maison à Kilkenny, ça aussi c’est important pour les affaires et il ne vaut mieux pas que la botaniste s’en mêle. « A bientôt. » lâche-t-il en disparaissant soudainement dans le crac caractéristique du transplanage.
Hébétée, Teddy a envie de disparaître aussi. Qu’il la menace elle, c’est une chose, elle a bien compris que sa vie lui appartient. Mais est-ce Saige ou Senna qu’il vient de menacer. Elle a la rage qu’il parte comme ça, mais elle est soulagée qu’il ait disparu. Même s’il a promis de revenir. Peu importe. Elle court vers Jack, essayant sans succès de la soigner. « Désolée, je suis toujours aussi nulle en sortilège » sa voix tremble, difficile de la maîtriser dans de telles circonstances. Elle retire son t-shirt à défaut d’une meilleure idée, et l’appuie sur le flanc blessé de sa professeur. A moins qu’il ne faille appuyer sur sa cuisse ? Où sont les endroits importants à protéger ? Et sa tête ? « Je suis tellement désolée. » Elle se mord la lèvre pour ne pas pleurer, ce n’est pas le moment et puis ce n’est pas elle qui est le plus amochée. Elle sera toujours redevable. Pour la première fois de sa vie, elle a hâte de voir Aylmer débarquer avec sa tête de croquemort. Enfin, plutôt ses sortilèges efficaces. Jack ne va pas mourir hein ? C’est un dragon, il en faut plus que ça pour les terrasser. Elle avait envie de jurer qu’elle n’avait rien fait et à la fois s’excuser de lui avoir répondu, de ne pas avoir baissé les yeux, alors qu’elle n’avait aucune chance si ce n’est d’aggraver son cas. Elle grimaça alors que la douleur de sa main se réveilla sous la compression mais elle ne bougea pas d’un pouce. « Je voulais pas… » Elle ne voulait pas quoi ? Qu’Igor se pointe ? C’était une évidence. « qu’il vous arrive quelque chose. Vous avez pas trop mal ? Je peux vous aider à vous installer mieux ? » demanda-t-elle les yeux brillants, mais avec une intensité qu’elle ne se connaissait pas. Elle n’allait pas pleurer et ni détourner les yeux. Elle ferait ce qu’elle pourrait. Il était où Aylmer?
les dés:
Dé 1 : Igor récupère sa baguette (magie sans baguette) 5-6: oui 1-2-3-4 : échec
Dé 2 : si oui, Teddy Wingardium Leviosa 1-2 : parvient à mettre la baguette hors de portée 3 : est trop loin pour que ce soit efficace mais lance quand même le sortilège. 456 : échec
Dé 3 : Igor transplane 123 : juste à côté de Teddy 456: on ne sait où
Dé 4 : si transplanage à côté de Teddy 6: LASHLABASK : ça brûle 4-5 : LASHLABASK, ça picote le reste : échec.
Dé 5 : Soin Griffith Epiksey 3 : diffuse un peu de chaleur sur le front de Jack Le reste échec
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(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Dim 5 Mai - 12:14
( La révélation de la banshee )
Seul le bruit de sa respiration anarchique troublait le bourdonnement de ses oreilles, crâne sonné par les chocs successifs, cils tentant de se défaire du filet de sang qui les gluait. La douleur n’était encore qu’une lointaine sensation ; désagréable, mais loin d’être omniprésente – étouffée par la rage qui déformait ses traits et imprimait ses doigts dans les bras tordus de l’agresseur. Igor reprit la parole, cette fois dans un anglais perturbé d’un fort accent germanique, mais Jack n’attendit pas qu’il finisse d’étaler sa morgue pour enfoncer son genou entre ses reins et ses ongles dans la chair de ses bras qu’elle maltraitait déjà. Ses yeux d’ordinaire cristallins avaient pris la couleur de l’orage. “Fils de pute.” La raison, abandonnée sur le bas-côté d’un chemin ensanglanté, flottait dans une mare de furie maternelle. Qu’il ose seulement toucher à Senna… Elle lui arracherait les yeux pour les lui faire gober, avant de le regarder s’étouffer avec. “Tu as perdu d’avance.” Promesse crachée avec autant de venin que les propres mots d’Igor. S’il s’imaginait qu’elle hésiterait une seule seconde à l’assassiner… Son père adoptif avait beau reposer dans les regrets d’un océan de poison, celui-là, elle n’aurait aucun scrupule à l’observer mourir sans détourner le regard. Probablement avait-il perdu toute humanité en s’en prenant à sa propre fille, qu’elle veillait farouchement à protéger. Pour toute réponse, “À bientôt” soufflé avec insolence et le bruit caractéristique d’un transplanage. Les genoux de Jack heurtèrent brutalement le sol, lui arrachant un grognement, mais ses mains eurent immédiatement le réflexe de se poser dans la poussière pour l’empêcher de tomber. “Quelle surprise : un lâche” ricana-t-elle, sur un ton sinistre qui grinçait comme les gonds d’une porte délabrée. Elle le trouverait. Wensley allait débarquer, de toute façon ; elle serait bien obligée de s’expliquer, et tant qu’à faire, de l’impliquer. Elle lui faisait confiance pour être une épaule secourable, plutôt qu’un imbécile heureux prêt à croire au joli conte de la justice. Les pas précipités de Teddy lui firent relever les yeux, l’air presque surpris – comme si elle venait de se rappeler que la silhouette de la gamine s’était attardée plutôt que d’emboîter le pas à son amie pour quêter l’aide du professeur de sortilèges. Elle tenta bien un sort, qui échoua ; ce dont elle s’excusa en bafouillant. Griffith balaya ses mots d’un geste de la main agacée. “Laisse, je ne suis pas aux portes de la mort.” Son pragmatisme froid lissait difficilement les bords de cette colère écarlate qui teintait sa vue d’un voile carmin. Pourtant, la jeune fille s’échina à retirer son tee-shirt, la laissant à moitié débraillée, pour tenter d’appuyer sur la blessure infligée par le couteau. Encore, Teddy s’excusa, pâle et ébranlée. D’abord silencieuse, Jack l’observa, cette gamine focalisée sur son sang qui s’échappait de son flanc en dépit de la douleur qu’elle ressentait encore visiblement dans sa main abîmée. “Tu peux m’expliquer pourquoi tu t’excuses ?” lâcha-t-elle avec sévérité, sourcils froncés. “Il m’a traitée de vieille femme ! C’est lui qui devrait se rouler à mes pieds” ajouta la quinquagénaire avec un dédain clairement affiché ; faible artifice pour détourner l’attention de la violence crue à laquelle elles avaient été confrontées sans pouvoir s’y soustraire. Pourtant, Teddy ne changea pas d’attitude, affirmant qu’elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. Les traits de la doyenne s’adoucirent. “Je sais” dit-elle simplement, levant une main pleine de terre pour effleurer la chevelure flamboyante de l’adolescente – caresse rassurante, qui se voulait apaisante. Elle ignora ses questions inquiètes pour déplier ses genoux douloureux en grimaçant, déployant ses longues jambes nues désormais griffées et salies, couronnées de pieds en sale état. Un soupir. “Je ne ressemble plus à rien, et ça, c’est tragique.” Elle étira un petit sourire, coulant un regard à l’adolescente qui pressait toujours son haut contre l’entaille de sa professeure. Bien sûr, elle avait mal partout – sa tête lui faisait un mal de chien, elle ne voyait plus vraiment net et toute la partie inférieure de son corps faisait pâlir son visage et tirait ses traits ruisselant de sueurs froides –, mais elle n’allait pas mourir, et c’était là l’essentiel à ses yeux. Son sourire, toutefois, se fana. “Comment tu te sens ?” La vieille carne pouvait encaisser, mais la petite jeune…
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(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Dim 5 Mai - 14:59
Comment les choses avaient-elles pu si mal tourner ? C’était assez simple, Teddy aurait pu se contenter de la fermer. Ou de l’ouvrir. Au moment où son père le demandait et comme il lui plaisait, plutôt que d’essayer de jouer les grandes. Elle avait joué, mais c’est le professeur Griffith qui avait perdu. Quoi qu’elle dise de son père qui transplaner elle ne savait où. Tout était secret, tout le temps. Il était peut être lâche mais en attendant, elle ne voyait pas trop où Griffith avait de l’avance. Son père était définitivement cinglé, il n’y avait plus de doute à avoir. Mais ce n’était pas le moment de contredire sa sauveuse, et elle accourut dès Igor disparu pour essayer de lui prêter main forte.
Le corps de Teddy sembla se recroqueviller comme un escargot dans sa coquille alors que Jack la houspilla… si elle n'était pas aux portes de la mort la professeur ne semblait pas non plus prête à aller danser. A moins qu'elle soit tellement sonnée qu'elle n’avait pas conscience de ses blessures? Sans relever la jeune fille appliqua son t-shirt sur la plaie la plus sanguinolente, occultant totalement le fait qu’elle était à moitié déshabillée. Teddy n'était pas pudique mais dans cette situation l'idée ne l'avait même pas effleurée : si elle était trop nulle pour faire de la magie, ça au moins c'était à sa portée. La professeur repoussa ses excuses avec une blague. Elle délirait ou quoi? Son père était un psychopathe, qu’est-ce que ça pouvait bien foutre qu'il la traite de vieille? Teddy s'excusait pour une très bonne raison : on en était là à cause d’elle. Mais elle ne prit pas la peine de répondre : à quoi bon. La rousse n’avait pas énergie pour les reproches. Mais la professeur de botanique quitta son ton sévère pour caresser ses cheveux avec douceur. Sa gorge se noua. Si elle n’avait craint de fondre en larmes, Teddy aurait enlacé la femme devant elle. Mais si elle pleurait maintenant, elle n’aurait jamais le courage de se relever, de retourner au château, de faire quoi que ce soit. Elle serra les dents à les faire grincer. Jack tenta une nouvelle blague dans un soupir.
Teddy sourit timidement : ”Oh non, vous inquiétez pas pour ça, professeur, vous ressemblez à une guerrière ! Une douche et vous serez opé!” à une douche près, c’était la vérité. Elle était carrément une héroïne. Sa propre mère aurait probablement poussé Teddy et tourner les talons pour n’avoir rien à voir avec ça. Jack était venue et était restée. Alors la poufsouffle pouvez bien faire de même. Peu importe à quel point l'idée qu’il aurait mieux valu qu’il l’achève une bonne fois pour toute martelait sa tête. Comment elle allait? Elle resta interdite. Elle était envie, elle avait à la fois envie de crever et de le crever. Elle avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps et de disparaître, parce que personne ne pourrait jamais absorber toute cette peine et cette rage. Et Teddy ne pouvait pas dire ça. Pas maintenant. Alors elle dit simplement ”Merci d’être venue.”, il n’y avait pas de mots qui puissent traduire sa reconnaissance, à cet instant, pas d’artifices qu’elle soit en mesure d’ajouter. Au moins, Jack ne trahissait-elle pas ses promesses, même si elle en payait le prix. C’était horrible d’être reconnaissante d’une telle chose. Elle retira sa main blessée, reportant son poids sur l'autre bras pour maintenir la même pression et bougea en grimaçant chacun de ses doigts. ”Ça a pas l'air cassé. Ça ira.”dit-elle sans toutefois oser regarder sa main parcourue d’hématomes et de ce qui ressemblait à des brûlures de frottement. Elle ne voulait même pas imaginer une seconde que ça ne puisse pas aller. Qu’elle doive arrêter de jouer de la guitare. Ce n’était pas un futur possible. Ce ne serait pas un futur tout court. Pas plus qu’un futur où Jack mourrait dans une flaque de sang à cause d’elle. Probablement, Teddy n’avait-elle jamais affiché un si grand sourire reconnaissant à l’approche du professeur Aylmer. Elle lui désigna la blessure sous ses mains et lui laissa la place. Lui saurait forcément faire quelque chose.
Elle recula à côté de Saige, attrapant sa main pour se donner du courage. «On peut…ne pas passer par la grande porte s’il vous plaît ? » supplia-t-elle à voix basse. Elle n’entendit pas exactement ce que racontait le professeur, occupé à rafistoler Jack, mais elle perçut le nom de l’elfe de maison et le crac qui suivit. Elle ne voulait pas vraiment lâcher la main de Saige, mais malgré la peur et la tristesse, Teddy se laissa transplaner avec Jack au château. Au moins, personne ne les verrait. Il fallait espérer. Qui voudrait fréquenter une cassos pareille. C'était tellement la honte. Est-ce qu’ils allaient convoquer sa mère maintenant? Et son père? Bon sang...et Senna, il fallait absolument qu'elle s'excuse auprès d'elle, d'amener sa famille merdique à polluer la sienne. Toutes ses émotions remontaient d'un coup, dans un linceul qui l'enserrait à ne plus pouvoir respirer. C'est tremblante et la vue brouillée qu'elle se retrouva au château.
Saige Billington
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 843 Points : 13 Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Maledictus Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un faucon pèlerin Epouvantard: Un faucon pèlerin Matières suivies et niveau: Points Défis: (425/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Lun 6 Mai - 15:17
C’était une belle journée ; un timide soleil réchauffait la peau des deux adolescentes qui se baladaient bras dessus bras dessous dans les ruelles de Pré-au-Lad, discutant joyeusement de tout et de n’importe quoi. Elles avaient de quoi se réjouir, oubliant les traquas de l’école pour l’un des derniers week-ends de sortie qui les séparaient de la fin de l’année : après, il y avait les olympiades, les derniers entrainements de quidditch et les BUSES pour Saige, la recherche d’un petit boulot pour l’été...
- Pas encore ! répondit-elle sans se départir de son sourire. « Ouais, au pire, je pourrais essayer de voir au festival... mais il me faudrait de l’argent sonnant et trébuchant, la bouffe ça va bien deux minutes, mais ça ne finance pas une vie de reine ! »
Elle partit dans un éclat de rire ; elle n’aspirait pas vraiment à ce genre de vie, simplement à pouvoir s’acheter de quoi se faire plaisir et économiser un peu pour les années à venir.
- Je pense que je vais demander à des gens comme August ou Agatha. Ils doivent connaître plein de monde, eux !
La gryffondor allait à nouveau relancer Teddy et ses projets d’été : elles en avaient déjà parlé à de nombreuses reprises et la poufsouffle avait même commencé ses prospections musicales lors du concert auquel elles avaient assisté, quelques temps plus tôt avec le professeur Bevans. L’occasion ne se présenta toutefois pas, happée par l’arrivée d’une ombre inquiétante se muant en une silhouette masculine. C’était un grand homme aux yeux bleus semblables à ceux de Teddy. Son identité s’imposa tout naturellement à la maledictus : c’était le père von Meissen. Quelques échanges de mots en allemand puis en anglais plus tard, Saige se retint de froncer les sourcils ou de répondre quoi que ce soit avant de croiser le regard de son amie. Il était exagérément joyeux, presque tendancieux... pourtant, la seule personne qu’elles connaissaient et qui répondait au nom de « Jack » n’éveillait généralement pas de complicité amoureuse.
- Euh... oui, c’est vrai ! Souhaite moi bonne chance, j’ai un prince charmant à inviter au bal !
Balivernes : le seul prince charmant qu’elle escomptait inviter était une furie passant son temps dans une serre de botanique, et ça n’était pas pour le bal de fin d’année. Elle n’aimait pas la manière dont l’homme était venu poser une main sur la poufsouffle, comme s’il était sa propriété, et l’idée de la laisser avec lui, fut-il son père, ne l’enchantait pas beaucoup plus. Pour autant, elle n’était pas idiote : ça n’était pas elle qui pourrait aider Teddy. « Jack », en revanche, était en revanche parfaitement taillée pour l’occasion.
Ni une ni deux, l’adolescente se sépara à contrecœur de son amie et tourna à l’angle d’une ruelle... pour commencer à courir à toute vitesse sitôt échappée de la vision des von Meissen. Trouver un adulte de Poudlard – de préférence Griffith – n’était étonnamment pas compliqué : lors des sorties à Pré-au-Lard, il y en avait toujours pour encadrer et surveiller, au cas où des soucis de ce genre survenaient et ils avaient pour habitude de se retrouver aux Trois-Balais. Sans hésiter, elle fonça donc jusqu’au pub le plus fréquenté du hameau, courant si vite qu’elle se sentait presque capable de s’envoler et ce sans même se transformer !
Professeur W. Aylmer
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 09/10/2021 Parchemins rédigés : 438 Points : 6 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore/timus/swan Année : Professeur de sortilèges (51 ans - 18/11)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un chat de pallas Epouvantard: Un détraqueur Matières suivies et niveau: Points Défis: (1120/2000) Disponible pour un RP ?: Pour l'instant, c'est pas possible... D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Saige Billington
(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Lun 6 Mai - 15:20
La scène aurait eu un quelque chose de grotesque si la panique évidente de Billington et l’empressement de Jack pour la suivre n’étaient pas palpables. En quelques secondes, Wenceslas se retrouva avec une paire de talon sur les genoux et une furie qui disparaissait dans un coup de vent, précédée de l’adolescente déjà échevelée. Autour de lui, dans le pub, les gens avaient tourné le regard vers lui pour regarder cette scène inhabituelle mais le regard de l’homme les dissuada très vite de continuer ainsi et tous se prirent de passion pour la contemplation des rainures dans le bois de leur table. D’un geste de la main, le professeur appela un serveur et régla l’addition, un généreux pourboire en prime – plus parce qu’il n’avait pas vraiment le temps de compter les mornilles que par générosité de sa part – et il glissa les chaussures de sa collègue dans une poche ensorcelée de son manteau. Ainsi, il n’en sentait plus le poids, comme si elles n’avaient que la taille et l’envergure d’un simple mouchoir.
Dehors, il n’y avait nulle trace de Jack ou de l’élève : il ne pouvait en vérité les retrouver et peut-être n’était-ce même pas préférable. Il connaissait un peu la situation de la demoiselle von Meissen et il savait l’attention que portait Griffith là-dessus. La présence du père de la fille n’éveillait sûrement rien de bien important, mais pour l’heure, il était trop tôt pour s’en inquiéter : la botaniste n’était pas faite de sucre, bien au contraire, et elle saurait gérer le souci. La présence d’un homme risquait finalement d’envenimer la situation s’il s’avérait qu’il était encore possible de régler les choses de manière plus ou moins pacifique. L’ancien langue-de-plomb s’alluma donc une cigarette, restant aux abois en attendant que l’un ou l’autre des protagonistes de cette bien étrange affaire ne survienne : Billington, Jack ou von Meissen elle-même, qu’importe. Si elles avaient besoin de lui, elles reviendraient ici et nulle part ailleurs, il ne pouvait se permettre de partir.
Il n’eut à vrai dire pas très longtemps à attendre avant qu’une furie blonde n’arrive à nouveau en l’appelant. Cigarette lâchée à même le sol – tant pis pour la voirie – il s’approcha d’elle en quelques enjambées, retrouvant une Billington plus épuisée que jamais ; elle semblait préposée aux allées et retours paniqués et prit à peine le temps de lui dire que Griffith avait besoin de lui qu’il la sentait prête à repartir en courant. Sans cérémonie, Wenceslas l’attrapa par l’épaule, lui intimant d’indiquer précisément la ruelle qui les concernait : petite, sombre, la rue d’une échoppe à la devanture cramoisie et à l’intérieur un peu glauque, comme s’il y avait une charte graphique des boutiques aux pratiques commerciales douteuses. L’avantage était qu’il la connaissait bien pour avoir déjà eu affaire au vendeur, lorsqu’il avait dû importer de façon plus ou moins officielle une plante pour ses expériences avec Jack. Refermant sa prise sur le bras de l’adolescente, il les fit donc tous les deux transplaner à l’entrée de la ruelle, à quelques pas de la directrice de poufsouffle et son élève. Courir, très peu pour lui : il laissait ça à la bohème Jack, lui préférait les moyens de transport rapide et efficace. Il en avait presque oublié que Billington était peut-être encore un peu jeune et inexpérimentée en matière de transplanage, mais elle tenait relativement bien le coup : les transformations de sa malédiction avaient sans aucun doute dû renforcer sa résistance aux risques vomitifs.
Il n’y avait plus une seule trace du père von Meissen dans la ruelle, sinon au travers de l’allure de Griffith et de fille ; la première était anormalement pâle, une blessure ensanglantée au flanc et un autre filet de sang sur la tempe. La seconde n’avait plus son t-shirt, qui avait élu domicile contre la plaie béante de l’adulte. D’un pas vif, Wenceslas s’approcha des deux femmes, retirant sa veste de costume pour la déposer avec pudeur sur les épaules dénudées de l’adolescente.
- Reculez, von Meissen, je m’en occupe.
Il avait déjà sa baguette dans la main, portant attention à la blessure la plus évidente, celle qui striait le flanc et le haut de la cuisse de sa collègue. Celui qui lui avait fait ça ne l’avait pas loupé... à moins que ça ne soit elle qui, en se débattant corps et âme contre l’agresseur, n’ait aggravé la blessure qui suintait du sang sans discontinuer.
- Vulnera sanentur, murmura-t-il en passant sa baguette au-dessus de la plaie.
Progressivement, l’entaille se referma, comme si la peau était tirée des deux côtés par des fils invisibles, et le sang cessa de couler.
- Si tu comptes garder une cicatrice de guerrière supplémentaire, mes soins devraient faire l’affaire, souligna-t-il dans un discret sourire, presque complice. « Sinon, je te conseille de demander à Wood d’examiner la blessure, elle doit avoir de quoi te rendre ta peau de bébé. »
Sans lui laisser l’opportunité de riposter ou de s’éloigner, il remonta son attention vers le front de la dangereuse botaniste. Elle avait pris un coup et saignait légèrement, mais il était professeur de sortilèges, pas médicomage.
- Pour celle-ci, en revanche, je vais laisser Wood faire. Ça ne saigne pas beaucoup mais je ne voudrais pas prendre le risque de louper un traumatisme crânien.
Son examen termina, il se recula légèrement, laissant toutefois son bras à portée de main pour que Jack puisse s’appuyer dessus : il ne commettrait pas la bêtise de le lui proposer ouvertement, sachant pertinemment qu’elle avait trop d’égo pour accepter de se pavaner au bras d’un homme, mais il lui laissait malgré tout l’occasion de l’utiliser comme béquille, si jamais la tête venait à trop lui tourner.
Wenceslas se retourna, scrutant les deux adolescentes du regard : la poufsouffle avait trouvé refuge auprès de Billington, leurs mains liées dans une étreinte qu’il devinait encore paniquée par les évènements. La supplique à mi-voix de von Meissen aurait presque eu de quoi lui soutirer un rire s’il n’y avait eu ce regard triste.
- Misty ?
L’elfette de maison apparue dans un craquement sonore.
- Ramène nous tous les quatre à l’infirmerie de Poudlard.
Hors de question de rentrer à pied : il n’était pas encore certain que Griffith soit totalement en état, et s’agissant de l’élève de quatrième année, il était évident qu’elle avait besoin de trouver un refuge rapidement entre les murs de l’école, à l’abris de toute menace et de tout regard. Quant à la gryffondor, son regard semblait prêt à défier quiconque oserait vouloir l’écarter de son amie, comme si le déchirement d’avoir dû l’abandonner deux fois consécutives dans la rue avait laissé des traces trop profondes pour qu’elle veuille le réitérer une troisième et ultime fois.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun Poste de Quidditch: Supporter Patronus: Abeille carniolienne Epouvantard: Détraqueur Matières suivies et niveau: Points Défis: (290/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu
(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Dim 12 Mai - 22:24
( La révélation de la banshee )
L’adrénaline gonflait ses veines d’une colère flamboyante qu’il lui était impossible d’ignorer. Elle avait besoin de cracher sa rage et son indignation vibrante, d’évacuer le trop-plein de frustration qui s’était accumulé dans une poitrine déjà étriquée d’angoisse à l’idée que ce salopard ait pu se trouver seul à seule avec Teddy. L’humour était sans doute le moyen le plus simple, le plus instinctif de relâcher la pression et d’ignorer la brûlure du sang chaud dégoulinant de ses plaies. La douleur restait une sensation encore sourde et lointaine, qu’elle ne faisait que palper du bout de doigts gourds. Vraisemblablement pas dupe de son état, l’adolescente se contenta d’appuyer son tee-shirt contre la plaie sans relever les mots de sa professeure. Sa main se perdit dans les cheveux roux à proximité, tentative d’apaisement muette qui recueillit une émotion perceptible sur le visage de la jeune fille, déterminée à verrouiller tout débordement en cet instant. Pourtant, personne ne pourrait lui reprocher d’avoir fondu en larmes dans ces circonstances. Jack, quelque part, savait déjà que Teddy était trempée dans le même acier qu’elle ; ce n’était qu’une preuve parmi d’autres. Une nouvelle plaisanterie parvint cette fois à dérider le visage durci de l’adolescente, la poussant à affirmer que son enseignante ressemblait à une guerrière. Un sourcil blond se haussa, ainsi qu’une commissure faiblement relevée. Elle ne contredit toutefois pas sa cadette, désireuse de l’éloigner un instant de la violence de ce moment dont elle revenait à peine. La botaniste préféra s’enquérir de son état, bien qu’elle se doute qu’elle ne récolterait pas une réponse tout à fait franche. Après un instant, la rouquine la remercia d’être venue. Et si Jack fut tentée de la sermonner à nouveau, elle n’en fit rien ; se contentant de laisser sa main glisser de sa chevelure enflammée à la rondeur de sa joue en une dernière caresse qu’elle noya dans la terre qui les soutenait encore par un étrange miracle. Profitant de ce moment de bascule, Teddy changea de position et en profita pour examiner sa main blessée, qu’elle supposa ne pas être cassée. Griffith baissa un regard critique sur la blessure, avant de secouer la tête – grimaçant aussitôt lorsque sa tête lui en fit payer le prix par une violente douleur. “Ça n’a pas l’air” confirma-t-elle. “Mais quand bien même ça l’était, l’infirmière te résoudra ça proprement.” Le ton avait presque valeur de promesse. Jack savait combien la Poufsouffle tenait à sa guitare, et par extension aux mains qui lui permettaient d’en jouer. Enfin, Wensley apparut au bras de Billington dans un discret “crac” qui lui fit tourner les yeux juste au moment où professeur et élève fondaient sur elles d’un même ensemble. Fidèle à lui-même, le langue-de-plomb se débarrassa de sa veste pour en couvrir les épaules de la jeune fille, ce dont Jack le remercia d’un coup d’œil qui se passait de mots. La présence d’Aylmer avait toujours eu un effet réconfortant sur Jack ; elle savait, plus que n’importe quel homme, qu’elle pouvait compter sur lui – aussi froides étaient ses manières. Il savait se montrer délicat lorsque la situation l’exigeait. Il fit ensuite reculer l’adolescente pour se concentrer sur la coupure nette qui striait le flanc de sa collègue. Un Vulnera sanentur soigneusement appliqué plus tard, le problème majeur était résolu. “Toujours aussi efficace” souligna Griffith, quoique d’une voix anormalement faible. La tête lui tournait étonnamment davantage depuis que les lèvres de la plaie s’étaient refermées. Peut-être la fatigue la rattrapait-elle enfin. Une grimace déforma ses lèvres abîmées. “Nous verrons. La cicatrice peut faire l’objet d’une bonne discussion.” Son ton léger ne trompa personne, et surtout pas le professeur de sortilèges qui examina attentivement son front, pour conclure qu’il préférait laisser ce soin à Wood. “Le jour où tu prendras des risques, les elfes de maison nous auront réduits en esclavage” ricana-t-elle, si bas qu’il était difficile de tout à fait comprendre ce qu’elle baragouinait. Son crâne roula d’une épaule à l’autre, et ses yeux mi-clos ne virent bientôt plus que le creux d’une épaule – quant à savoir à qui elle appartenait… Ses doigts trouvèrent un bras tendu, auquel elle s’agrippa pour ne pas tout à fait s’effondrer, mais il lui semblait que toute son énergie avait été d’un coup, d’un seul, aspirée par un trou noir contre lequel elle ne pouvait pas lutter. Une nausée persistante la harcelait désormais. Conscience abandonnée comme on se déleste d’un manteau, Jack ne se rendit compte du mouvement qu’au moment où le transplanage raviva sa nausée au point de l’en faire cruellement blêmir. Si elle était parvenue, dans un état second, à se redresser à demi pour s’appuyer contre Wensley, le transport magique eut raison de son équilibre, qu’elle perdit tout à fait à la façon d’une marionnette dont on aurait détaché les fils. Tout ce qu’elle sentait, c’était cet étau qui lui broyait le crâne et lui donnait envie de rendre l’intégralité du contenu de son estomac.
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(#) Sujet: Re: La révélation de la Banshee - Teddy et Jack. Mer 15 Mai - 6:12
Assise à sa table de travail à transvider dans des fioles le contenu de son chaudron rempli de potion anallergique, Poppy savourait la quiétude de son infirmerie qui s’était étrangement vidé au petit matin. On lui avait servi toutes sortes d’excuses dont la plus farfelu était que sa peau violette et ces affreux boutons rouges partiraient mieux au soleil dehors que s’il restait ici. En bon terme, laisser moi partir j’ai un rencard ou une tenue à m’acheter pour le bal de fin d’année. Elle l’avait regardé circonspect avant de lui faire jurer de revenir prendre sa dose pour éviter qu’il ne transmette ces fameux boutons en absence de traitement avant d’avoir des aléas de remerciement malgré l’air sérieux du Serdaigle au teint particulièrement douteux. S’il croyait qu’il ne rentrerait pas au bercail, il la verrait très largement retontir avec son Directeur de Maison s’il mettait en danger les autres, foi de Poppy. Les autres n’avaient rien eu de plus notable, quoique ce fut vraiment le seul qui pourrait créer une véritable épidémie à lui seul. Alors, elle profitait des rayons du soleil dans son infirmerie qui avait des allures de verrières avec ces immenses fenêtres des deux côtés des séries de lit à défaut de pouvoir se faire une petite balade bien venu en extérieur. L’elfe serait bien évidement venu la chercher si quelqu’un se présentait, mais en ce fin de mois d’avril nombre d’étudiant avaient de larges symptômes et elle préférait être paré à l’éventualité plutôt que d’être prise au dépourvu. De son bureau avec la porte ouverte, s’entendait quelques notes de jazz porté par la voix suave et charmante de Doris Day sortant tout droit d’un autre temps. Quelques fioles encore et peut-être se laisserait-elle gagné par l’envie d’une promenade! Oui. Peut-être!
Elle entendit le crac et les bruits de multiples pas qui tapotaient le carrelage avant de même lever les yeux, et noter non pas un mais cinq âmes qui avaient à peu près tous l’air ébranlé. Elle posa la fiole à demi-rempli dans le porte-viole rapidement avant de se tirer par en avant vers la petite foule. Rapidement, la teinte vermillon fût notée sur les vêtements et sur la tête de la professeur de Botanique. Jack Griffith, si elle ne se trompait pas. L’air très concentré, ses mains se frottant l’une sur l’autre, elle nota que le corps de l’enseignante semblait surtout soutenu par Wenclesias. – Par les démonzésmerveilles, les sorties à Pré-au-lard ne sont plus ce qu’elles étaient. – Mais déjà, elle s’attela à aider le professeur de Sortilège à installer l’enseignante sur le lit rapidement avant de prendre son poignet valider son pouls et noter sa respiration. Puis passa un regard par derrière, notant les deux gamines qui se tenaient l’une sur l’autre comme si se lâcher en aurait fait tomber l’une d’entre elles ou tout bonnement les deux. L’une donnait l’impression d’une jolie hyperventilation alors que l’autre avait l’air terrifié. – Asseyez-vous. Toutes les deux. Indiqua-t-elle le prochain lit ou elle pourrait les avoir en vue pendant qu’elle continuerait à s’agiter autour de l’enseignante. Elle souleva l’oreiller pour surélever son crâne, avant de le palper, notant la bosse qui ne cessait d’augmenter à défaut de saigner tout bonnement par lacération nette. – Que c'est-il passé ? Tu n'as rien? – Au fond, la seule réponse qu’elle cherchait était surtout de s’assurer qu’elle n’aurait pas affaire à une arme maudite ou à un sort, pour le reste, ça irait très largement. Elle enfila ses lunettes aux allures steampunk, balancé les verres colorés vers le haut jusqu’à arriver à un verre orange pour voir la circulation du sang et l’autre branche rouge pour voir les os.
Un petit éclat au niveau du crâne, à peine mais largement trop pour sa nature perfectionniste. Pendant qu’elle prenait en charge l’enseignante, l’elfe de l’infirmerie avec sa taie d’oreiller à guise de vêtement apportait aux deux élèves une tasse fleuries chacune rempli d’eau froide. – J’aurais quand même préféré te voir sans blessé sur les bras, – avant de reprendre une touche beaucoup plus professionnel qu’à son habitude, probablement à cause des enfants. – Professeur Aylmer. – Elle ne sourit pas, avant de soulever sa baguette dans un mouvement gracieux :
Brakium Emendo.
Quelques secondes, furent assez, avant qu’elle enchaine sans dire un mot un Epiksey qu’elle fit glisser de son front une fois la bosse résorbé et un Revigor rapide, pour tenter de la réveillé vu qu’elle n’était pas tout à fait encore revenu à elle. Quel effet cela lui ferait-il de s’éveillé sous un air lascif de Jazz, impossible à dire, mais choses étaient certaine, ça devait être un endroit beaucoup plus idyllique que celui ou elle avait vu cet ‘’accident’’.
Elle laissa le Directeur de la maison de Serpentard joué temporairement les préposés aux bénéficiaires, après tout, la plaie au ventre ne s’était pas refermée par magie, songea-t-elle, en l’attribuant avec mérite à celui qui était toujours debout plutôt qu’à la femme blonde échevelé. – Je te la laisse un instant. Préviens moi quand elle reviens à elle. Je vais m’occuper de tes deux élèves et je reviens. – Les siennes vu qu’il les avait apportés avec lui comme une petite famille recomposé. La médicomage aux larges jupes et au bustier austère, les cheveux ramenés dans un chignon élégant mais serrée finit par contourner le lit pour se rendre jusqu’aux deux. Elle eut un sourire triste à leur endroit, un peu plus éclairé sur ce qui les avaient menés ici quoiqu’elle était certaines de ne pas avoir toute l’histoire tiré en quelques secondes de la bouche de Wenclesias, mais c’était bien assez pour s’occuper d’eux.
Je peux ? – Dit-elle d'un ton réconfortant, un sourire doux et un regard sans jugement en tendant vers la main qui n’aurait pas tenu naturellement la tasse d’eau. Avec ces verres étranges sur le bout du nez, Poppy notait que les os n’avait pas été brisés. Elle retira ses lunettes d’une main avant de les remettre dans sa poche droite de sa jupe, s’appliquant à valider sous tous les angles en manipulant en évitant les grosseurs et cloques. – Ce n’est pas cassé. Mais ça doit être douloureux. - L'elfe discret posait tous les dossiers médicaux des uns et des autres empilés sur la table de chevet entre les deux lits avant de disparaitre.