Et surtout, bouclez-la ! (cours de 6e et 7e année)

Depuis le début de l’année scolaire, sixième et septième années avaient eu des cours différents mais avec la préparation des ASPIC qui approchait, Wenceslas avait décidé de grouper plusieurs cours : cela leur rajoutait quelques heures à l’emploi du temps et leur permettait ainsi de mieux s’entraîner. Sans aucun doute étaient-ils nombreux à râler à l’idée de se voir retirer quelques heures de repos, mais c’était le prix à payer pour valider l’épreuve de sortilèges... et le prix à payer pour être admis dans ses cours après les BUSE. Durant les trois prochaines heures, l’accent avait donc été mis sur l’entraînement : tous, y compris les sixième année, avaient expérimentés les sortilèges informulés mais ils n’étaient pas encore pleinement maîtrisés. Les professeurs de défense contre les forces du mal et de métamorphose exigeant chacun de leur côté qu’ils maîtrisent la chose, il revenait à l’ancien langue-de-plomb de les y former au mieux.

Pour l’occasion, il avait troqué sa salle de cours habituelle pour une autre, un peu plus grande, qui leur permettrait de travailler dans de meilleurs conditions. Les élèves arrivaient au compte-goutte et depuis des classes différentes selon leur année et leur option ; généreusement, il leur laissait un temps relativement élevé pour traverser le château si nécessaire.

- Bonjour jeune gens, les salua-t-il lorsque la porte se referma sur le dernier d’entre eux. « Aujourd’hui, nulle explication longue et ennuyeuse, nous allons très vite entamer les choses sérieuses. Comme je vous l’avais déjà mentionné, nous allons travailler vos sortilèges informulés qui, m’a-t-on dit, sont encore relativement décevant. »

Croisant les bras dans le dos, il se décala légèrement sur le côté pour laisser aux adolescents l’opportunité de voir la salle dans son ensemble : spacieuse et aux hauts plafonds, elle n’était pas aussi imposante que la grande salle mais demeurait malgré tout plutôt impressionnante. Sur le côté, quelques tables agrémentés d’objets divers et variés avaient été placées, mais le centre était vide de toute occupation.

- Vous êtes maîtres de votre cours, aujourd’hui : je vous laisse choisir les sorts que vous voulez pratiquer tant que je n’entends aucune formule prononcée oralement. Tout devra être fait en sortilèges informulés.

Il désigna le fond de la pièce ou un semblant d’estrade de duel avait été préparé.

- Pour les plus téméraires, vous pouvez vous disputer un duel si cela vous motive. Vous pouvez également faire de la métamorphose ou rester sur quelque chose de propre à ma discipline... tant que c’est informulé et que vous augmentez graduellement en difficulté, je vous laisse libre de vos choix.

Le professeur de sortilèges n’avait pas pour habitude de laisser une si grande marge de manœuvre à ses étudiants, aussi savoura-t-il l’effet de la surprise dans le regard de certains d’entre eux.

- Une dernière chose : des elfes de maison m’assisteront pour vous surveiller. Nous restons en cours, après tout. Pour chaque sort réussi, ils l’annoteront sur une fiche à votre nom. Pensez à la vérifier, car la réussite ou non de vos sorts qui figurera sur cette fiche me permettra de vous donner une note. Bien entendu, si vous souhaitez avoir une notation des plus optimales, vous devrez trouver le juste milieu entre sorts réussit et difficultés desdits sorts.

Quelques elfes de maison apparurent à ce moment-là, comme sommés par l’enseignant – ce qui était évidement le cas, il les avait prévenus en amont.

- À vos baguettes !

________________________
Hello Brooklyn

À la suite d’un odieux harcèlement de l’une d’entre vous, voici le cours de ~~potions~~ sortilèges des sixièmes années et de la septième. J’ai comme une impression de déjà-vu, pas vous ? Et surtout, bouclez-la ! (cours de 6e et 7e année) 723178256

Et surtout, bouclez-la ! (cours de 6e et 7e année) 723178256

Une fois n’est pas coutume, on va faire quelque chose de très simple ! Vous êtes libres de choisir tous les sorts que vous voulez, en appliquant la règle classique des dés selon votre année... et en retirant une ou deux chances selon le niveau que vous avez dans la discipline concernée.

Exemple : un élève de 6e année veut lancer un EVANESCO (sortilège de métamorphose de 5e année). Il a donc théoriquement 4 chances de réussite lorsqu’il est lancé en formulé. S’il est bon en métamorphose, le réussir en informulé lui demandera donc 3 chances de réussite et 3 d’échec. S’il est une brêle en métamorphose, il n’aura en revanche que 2 chances de réussite pour 4 d’échec.Vous pouvez rester seul, vous mettre à plusieurs, disputer des duels, faire voler des objets, les transformer etc. Laissez libre court à votre inspiration.
Je vous demanderais juste de bien vouloir préciser en spoiler sous votre post les réussites ou non de vos sorts (le spoiler, c’est donc votre fiche faite par l’elfe de maison). Ça me permettra de récompenser ou non vos efforts et vos réussites Rusé

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à venir me voir Et surtout, bouclez-la ! (cours de 6e et 7e année) 2738742592

Amusez-vous bien Et surtout, bouclez-la ! (cours de 6e et 7e année) 2738742592

@Sixième année @Septième année

ANAPHORE

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Et surtout bouclez-la

Sortez vos baguettes, rangez vos canines

V
ous savez, chers lecteurs : depuis que je suis inscrite ici, j’ai du redoubler d’efforts d’adaptation. Me faire aux coutumes des écossais, changer mon style pour suivre les tendances européennes, et surtout, taire mes instincts de jeune vampire. Alors, pour vous qui suivez mes aventures depuis le début… comment pensez-vous que je prenne le fait que mon ex, de retour dans ma vie depuis quelques semaines, scande à tout va qu’il est un buveur de sang… ? Vous auriez certainement envie de l’assassiner d’un pieu dans le coeur, et c’est précisément avec cette envie pressante que je monte les marches menant à la salle de sortilèges aujourd’hui, furieuse. Devoir cohabiter avec lui est déjà suffisamment difficile au quotidien… Mais imaginez un peu : depuis qu'il est là, la rumeur s'est répandue. Il y aurait des vampires à Poudlard... ! Le regard de nos camarades change, s'alimente de crainte. Ils murmurent en lisant des légendes contées dans de gros livres, à la bibliothèque, et j'ai le sentiment que je dois me tapir encore plus profondément. Cet enfoiré, non content d'avoir bousillé mon existence, continue de me pousser sur les sinistres sentiers de l'enfer en me mettant en danger ! Qu'il soit aux prises de sa secte, ça le regarde. Mais m'offrir comme cible à ces chasseurs de vampires assoiffés de carnage, voilà un nouveau grief que j'ai à ajouter à la longue liste de vices pour laquelle il est bon à être condamné à mort.

C'est dans cet état d'esprit, alimenté par la colère et l'envie de revanche, que je m'assieds, deux rangs derrière lui. Je déballe mes affaires, laisse mon menton reposer sur ma main élégamment manucurée tandis qu'Aylmer prend la parole. Il est de dos ; je le vois disposer à son tour son manuel et son étui à baguette. Je me fais la réflexion que le drapé de sa robe de sorcier sculpte joliment ses omoplates avant de chasser cette idée ridicule et pécheresse de ma tête : il ne me suffit que d'un peu de concentration pour me rappeler que je veux lui offrir le divin enfer que le démon qu'il est mérite, et me voilà aussitôt revenue à la raison. J'ai déjà assisté au cours l'an dernier, je devrais donc avoir quelques restes... Puisqu'il sera question de sortilèges informulés et d'exercices pratiques, je me désintéresse rapidement du tableau. Ainsi donc, nous avons carte blanche... Je me saisis délicatement de ma baguette au bois de prunellier, et la fais tourner entre mes doigts, les yeux toujours rivés vers celui qui habite mes pensées les plus sombres.

Chacun commence à s'exécuter docilement de son côté... Quant à moi, je ne ressens pas le besoin de m'encombrer d'un partenaire inutile. Au contraire, j'ai déjà précisément une idée du type de sortilèges auxquels je voudrais m'exercer aujourd'hui... J'ose espérer qu'Aylmer se montrera particulièrement attentif à mes progrès. Ma baguette s’élève vers une rangée de livres volumineux qui se trouvent sur une étagère, au dessus du bureau du Professeur Aylmer, tandis que mon regard, lui, se tourne vers Lucius. Et je pense alors, aussi fort que je le peux, serrant ma baguette jusqu'à m'en faire blanchir les jointures : « Oppugno ». À ma grande satisfaction, les ouvrages, dociles, m'obéissent. En rangs, les voilà qui s'ouvrent, comme de grands oiseaux aux ailes étendues, prêts à fondre sur leur proie comme des rapaces, tous dirigés vers mon vampire d'ex petit-ami. Moi, je contemple la scène, bras croisés... Tout en sachant qu'hélas, cette courte vengeance ne m'apportera pas le réconfort que je recherche.

@Lucius Byrne

Résultats:

black pumpkin

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C

OURS
DE
SORTILEGES

feat @Lucius Byrne

Ashton a à peine le temps de ranger ses affaires qu’il doit déjà rejoindre un autre cours à l’autre bout du château. Leur professeur de Sortilèges avaient décidé de regrouper certains cours, augmentant ainsi la cadence de ces derniers pour obtenir le niveau requis pour les ASPICs. Si lui n’était pas directement concerné, étant qu’en sixième année, ça ne pouvait être qu’une bonne chose de maîtriser les sorts demandés le moment venu. Cela n’empêchait pas la fatigue de s’installer en cette journée chargée et c’est à peine arrivé qu’il finit par s’affaler devant l’un des bureaux réparties dans la salle de cours. Vivement la fin qu’il puisse aller se libérer l’esprit autour de sa guitare. Heureusement, il n’était pas de ronde ce soir. Il manquerait plus que ça pour l’achever.

Les élèves arrivèrent au compte goutte et le professeur Aylmer prit le temps d’attendre les retardataires pour entamer son cours. Les sorts informulés. Le Serdaigle ne maîtrisait pas encore totalement cette technique et il ne pouvait qu’être en accord avec les mots durs de l’adulte bien qu’une légère moue vint se poser sur ses traits sur le coup. Mais au fond, il aimait bien ce côté direct chez le professeur de Sortilèges. au moins il ne passait pas par quatre chemins pour dire ce qu’il pensait de leur niveau. Dos posé contre le dossier sa sa chaise, son attention dériva légèrement sur la fin sur l’un de ses camarades un peu plus loin. Lucius Byrne. arrivé tout fraîchement au château, du moins fraîchement n’était pas forcément le meilleur terme étant donné que ce dernier était un vampire d’un âge avancé et que l’information n’était pas un secret. Et si plusieurs de ses camarades étaient inquiets à l’idée de cohabiter avec un buveur de sang, lui ne pouvait s’empêcher d’en être intrigué. Les azures ne manquèrent donc pas de se poser sur son profil , l’observant sans gêne aucune. Il faut dire que Ashton n’en avait rien à faire de se faire capter.

Il dû cependant se résoudre à détacher son regard lorsque le départ de la pratique fut annoncé, le professeur leur ordonnant de prendre leur baguette et de tout simplement se taire. Docilement, il s’exécuta et attrapa le bout de bois posé sur la table. Le Serdaigle prit quelques secondes à réfléchir avec quel sort il allait commencer, jusqu’à ce qu’un bout de papier dépassant d’un de ses bouquins le taquina. Il n’avait pas envie de se lancer dans un duel tout de suite mais peut-être se laisserait-il tenter par la suite. Non, il voulait la jouer tranquille pour le premier et sortit la feuille pour l’étaler devant lui. Origaminerie pensa-t-il très fort en serrant sa baguette entre ses doigts, cette dernière pointée vers le bout de papier. Celui-ci frétilla soudainement et commença à se plier frénétiquement dans tous les sens jusqu’à se transformer en un pliage d'oiseaux qui se mit à voleter devant son regard satisfait. Ce n’est qu’à ce moment qu’il remarqua les livres, tels des rapaces, se fondre vers le nouvel élève. Ho attention !

Résultats:

MADE BY @ICE AND FIRE.

Et surtout, bouclez-la !

No one dared, Disturb the sound of silence ▬ ft. LIBRE

Et surtout, bouclez-la !

Fin mars, et bien que les journées devinssent graduellement plus lumineuses, Gwendolyn s’efforçait d’investir tout son temps pour ces dernières obligations avant son départ de Poudlard. Les heures étaient bien meublées et rien ne la distrayais réellement de ces objectifs cette fois. Pas de mec, pas de problème. Elle n’avait même pas pris la peine d’aviser le dernier qu’elle ne reviendrait pas vers lui, il serait capable de faire les 2+2, comme un grand alors qu’elle en était rendue à trimballer un nombre de livre conséquent lors de chacune de ses visites à la bibliothèque. Plus de documentation, il lui en fallait toujours plus; insatiable, mais voulant surtout ne rien rater au passage. C’est dans cet optique qu’elle suivit les indication jusqu’au local emprunter temporairement par le Professeur Aylmer. À croire que tous les enseignants n’avaient plus rien à leur apprendre au 7e, si ce n’est que s’assurer que toutes les connaissances qu’il avaient acquises pendant les 7e dernières années étaient bien là encore et qu’il avait acquis une plus grande faculté à effectuer leur recherche et à mieux comprendre ce qu’ils exécutaient et avec plus de rapidité qu’un sixième. Elle eut une moue, avant de filer se trouver une place au milieu de la salle pour déposer ces effets et assister au début du cours.

Assise, elle sortit son carnet et sa plume. Prête à noter au besoin, plaçant le tout sur ces cuisses pendant le speech de l’enseignant. Elle toqua quelques fois sa plume contre la page alors que finalement, il n’y avait rien à ajouter de plus qu’une cession de pratique des plus habituelles. Non, elle n’apprendrait rien de nouveau aujourd’hui, si ce n’est qu’elle n’aurait pas besoin de continuellement appliquer chaque contre sort pour s’entrainer. Elle sortit sa baguette, l’air de ne pas chercher à trop s’en faire, avant de viser sa plume poser à plat sur son carnet. Celle-ci s’éleva par elle-même avant de faire quelques bond sur ces cuisses et le bras de sa chaise, dans une traînée d’encre noire de jais. Amusé, elle continua à l’animer, la faisant tournoyer sur elle-même, tenter de sauter sur des objets qui lui donnait vaguement l’impression d’un escalier ou d’un pente douce. Décidément, elle aurait aimé que ça soit légèrement plus palpitant, s’ajouta alors un soupir. La Serpentard finit tout simplement par se retourner vers le premier venu, avant de jeter un coup de tête sur le côté pour démontrer l’estrade du regard, alors que le sort de concentration se relâchait et que sa plume tombait au sol comme si elle n’avait jamais été guère plus.

Tu viens ?

C’était largement mieux et plus dégourdi comme exercice.

Dé:

Et surtout, bouclez-la

Cours de sortilèges

Comme cela arrivait parfois habituellement, Murphy arriva en cours de sortilèges avec une allure quelque peu étonnante : sa dernière expérience n'avait pas aussi bien tourné que ce qu'elle espérait, et les vapeurs dégagées par sa préparation avaient causé quelques dégâts sur son épiderme. Ainsi donc, une partie de son cou et le bas de sa mâchoire, ainsi que l'avant de son bras, étaient recouverts de squames, comme si elle avait entamé une métamorphose en reptile... La préfète avait fait de son mieux pour dissimuler sa drôle d'apparence, à grands renforts de gants et en resserrant son écharpe autour de son cou, mais on devinait encore les ravages de la chimie en observant le bas de son visage. Elle prit donc la décision de se montrer discrète, en écoutant le sujet du cours. En théorie, ils avaient déjà travaillé sur les informulés... Seulement Aylmer n'avait pas tort, leur niveau était encore largement perfectible. Et lorsque la consigne fut donnée de s'exercer à la pratique, ce fut plutôt naturellement qu'elle se retourna vers Azraël. Ces derniers temps, les moments avec lui étaient nombreux, mais c'était surtout parce que leurs obligations respectives les y contraignaient. « Tu veux qu’on s’entraîne ensemble ? » lui demanda-t-elle, avec un large sourire. Elle ne lui proposa pas un duel, parce qu’en fin de compte, elle n’avait pas tant envie de l’affronter. Seulement de dérober quelques minutes de son précieux temps pour qu’il les passe avec elle, fût-ce pour un simple cours de sortilèges.

Lorsqu'on leur donna l'autorisation de se lever, elle s'exécuta prestement pour rejoindre le jeune homme, tandis que les premiers groupes se formaient déjà. Elle sortit sa baguette de son étui, se saisissant du morceau de bois d'if pour le diriger vers les planches. « C’est pas mon fort, les informulés, mais je vais faire de mon mieux. » promit-elle, avec une fausse humilité, en se concentrant. En vérité, ce n'était pas tout à fait vrai... Elle connaissait suffisamment son niveau en sortilèges pour savoir que l'apparition de petits animaux était tout à fait à sa portée. Seulement, pour une raison qui lui échappait, elle était tentée de minimiser ses compétences devant son co-préfet, espérant qu'il lui proposerait un peu d'aide si elle venait à échouer. Peut-être en l'aider à revoir la position de lancer, le mouvement circulaire de sa baguette... Après le bal d'hiver, elle avait tendance à ruser pour trouver des prétextes favorisant la multiplication de leurs contacts physiques, et ce cours serait une parfaite justification. Elle finit par songer, sans articuler, visualisant dans son esprit les petits êtres qu'elle souhaitait matérialiser par la magie. « Ranasortia » Et quelques petites grenouilles jaillirent aussitôt de sa baguette, bondissant autour d’eux, révélant une peau écaillée un peu brillante. Tristement, Murphy se dit qu’à défaut de bénéficier d’une avancée concrète dans ses recherches, elle parvenait au moins à se maintenir à un niveau correct en ce qui concernait les incantations de base. En vérité, elle faisait régulièrement appel à ce sortilège pour invoquer des cobayes pour des expériences rapides, lorsqu’elle n’en avait pas sous la main… Elle se baissa donc pour ramasser l’un des amphibiens, qui croassait doucement, et avança ses paumes vers Azraël pour lui montrer la rainette.

@Azraël S. MacMillan

Résultats premier sort:

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

( Et surtout, bouclez-là ! )

‎‎ ‎ De tous les professeurs, celui-là est le pire. Oh, pas tout à fait parce qu’il est aussi avenant qu’un chien à trois têtes dont l’une serait décapitée (ce qui ne change pas grand-chose à l’abysse qui lui sert de miroir de l’âme), mais davantage parce qu’il fait partie de ces personnes difficiles à berner. Non seulement il est mon directeur de maison – pour ce que j’en ai à faire, des sabliers décoratifs et des costumes médiévaux –, mais en plus de cela, il semble mettre un point d’honneur à me surveiller. Il croit peut-être que je n’ai pas remarqué ses coups d’œil appuyés ou son air suspicieux – ou peut-être qu’au contraire, il veut que j’en sois conscient, peu importe. Le résultat est que ce type ne me revient pas : d’une part, pour les raisons précédemment évoquées, et d’autre part parce qu’il n’a vraiment aucun sens de l’humour. Ce n’est pas avec ce genre de gredins que je peux me permettre de faire des jeux de mots ou de terroriser ostensiblement mes petites friandises sur pattes. Et me voilà donc, à déballer mes affaires sur ma table dans un soupir contenu, résigné à m’ennuyer comme un rat mort.
‎‎ ‎ La leçon du jour ne m’aide pas beaucoup à sortir de ma torpeur, puisqu’il se trouve que je suis passé maître dans l’art de certains sortilèges informulés – à tout hasard, Oubliettes. Je n’ai absolument aucun intérêt à ce que quiconque me voie à l’œuvre ou parvienne à la conclusion que je suis aussi redoutable avec mes crocs qu’avec une baguette – du moins, dans certaines circonstances. Je ne suis pas un fin duelliste – je préfère le corps à corps, ou plutôt le crocs à gorge, aha –, mais pour ce qui est de jeter des sorts mesquins en sourdine, je suis un as !
‎‎ ‎ Heureusement, l’un de mes petits camarades semble m’offrir un rien de distraction bienvenue. Il m’observe sans gêne, l’air curieux ; rien de très inhabituel jusque-là, sauf lorsque je croise son regard sans m’en cacher, menton sur la main d’un air ennuyé, et qu’il en paraît très surpris. Quoi, qu’est-ce que j’ai ? Une tache de sang sur le menton ? J’allais m’essuyer lorsque l’observateur éhonté me crie de faire attention. Je ne me pose pas trente-six mille questions, pour être honnête. À force d’être attaqué dans le dos par tous les vampires agressifs et chasseurs que je croise depuis cent longues années, j’ai le Protego facile ; simple, mais efficace. Je ne m’embarrasse pas de m’appliquer à l’exercice en pratiquant un sortilège informulé ; je préfère mille fois m’assurer que le sort fonctionne plutôt que de risquer quoi que ce soit. Et j’ai bien fait ! Car voilà toute une volée de livres enchantés qui me tournent autour furieusement et se heurtent encore et encore à mon bouclier. Je ne peux pas empêcher un sourire en coin de fleurir à ma commissure, et je me tourne à demi pour chercher Agatha. C’est forcément elle ; qui lancerait ce genre de sort agressif en plein cours ? Et effectivement, elle se trouve deux rangs derrière moi, bras croisés et l’air furieux. Son regard noir me touche en plein cœur et je me fends d’un large sourire, avant d’esquisser une parodie de courbette admirative. La colère est un moteur puissant, et je constate qu’elle s’en sert pour me démontrer sa pseudo-haine ; mais je sais qu’il ne s’agit que d’une démonstration, car ce sort n’est rien de plus qu’un maléfice destiné à punir les amoureux décevants. Qu’aurais-je risqué, sinon un brin d’humiliation et quelques bleus ?
‎‎ ‎ Je me retourne sans plus lui accorder d’attention, baguette toujours levée pour maintenir le bouclier ; que les curieux interprètent donc mon geste comme ils le voudront, ça vaccinera sans doute ma chère et tendre créature de réitérer ce genre d’exploit en public. Silencieusement, je dissipe le maléfice d’un Finite incantatem informulé ; réussite qui fait tomber les livres agressifs dans une pluie de chocs mats au sol. Comme s’il ne s’était strictement rien passé, j’abaisse ma baguette et décoche un œil malicieux à mon observateur – Ashton, si je crois me souvenir. “Joli origami” je le complimente d’un ton badin. Je peux presque entendre les cris furieux qui résonnent entre les parois du crâne d’Agatha face à mon insolence décomplexée.

Lancer de dés :

ft. @Ashton B. Chipperfield & @Agatha Kline

credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)

Cours de Sortilèges : Et surtout, bouclez-la

EXORDIUM.

Je ne vais pas vous cacher que les cours, ce n'est pas ma passion dans la vie, même si ceux qui me connaissent le savent déjà. Néanmoins, je suis prêt à faire un effort quand il s'agit de cours pratiques, que je trouve clairement moins ennuyant qu'un cours purement théorique. Je n'ai pas à être assis durant une heure ou deux, devant mon parchemin, à noter les points importants du cours en luttant désespéramment contre l'ennui ou le sommeil, parfois les deux en même temps. En général, je fais passer le temps en papotant ou en faisant des conneries, ça fini rarement bien pour moi, mais durant un bref moment, j'ai trouvé le cours beaucoup plus intéressant et le temps est passé beaucoup plus vite. Les plus naïfs penseront certainement que le fait d'être devenu préfet m'a rendu plus sérieux, mais il n'en est rien, au grand dam de ma famille ou de mes heures de repos, beaucoup moins nombreuses avec les retenues que j'enchaîne. Mais qu'importe, je les passe souvent en très bonnes compagnies puisque depuis quelques temps, je partage mes cours entre ma soeur et ma cousine, qui sont mes acolytes de toujours, et Shayne qui est devenu mon partner in crime. Je doute que nos parents apprécient cette nouvelle amitié, mais ça se saurait si j'étais du genre à suivre les désirs et l'avis de ma famille. Aujourd'hui, pourtant, je ne passerais mon cours, ni avec les uns, ni avec les autres. J'ai eu une proposition bien plus intéressante ... mais ne le dites pas à Isadora et Salem, elles pourraient mal le prendre.

“Avec plaisir !” Répliquais-je à Murphy quand elle me proposa de nous mettre ensemble pour nous entraîner. Au fond de moi, je doute que ça soit un réel plaisir au final pour ma chère préfète, mais qu'importe, la proposition est lancée et déjà acceptée. Je tâcherai de faire un effort pour lui faire plaisir et ne pas lui donner l'impression d'avoir perdu son temps avec moi. Je suis capable de faire des merveilles quand l'envie m'en prend, mais il faut bien comprendre que l'envie est rarement là ... sauf peut-être aujourd'hui. Je ne dis pas que je vais réussir tous mes sorts informulés les doigts dans le nez, mais je suis prêt à faire un réel effort pour ne pas être ridicule aux yeux de la belle blonde qui me fait face. Quand nous avons l'autorisation, je me lève, esquisse un sourire à Isadora et Salem, les laissant certainement faire ce cours ensemble et je suis Murphy dans un coin de la pièce. Isadora devrait être contente, en me mettant avec Murphy, elle se doute que je ne vais pas faire n'importe quoi, elle est loin d'avoir le profil de Shayne et je vais faire l'effort de me tenir à carreau. Enfin, ne pas faire n'importe quoi ... je vais faire de mon mieux en tout cas. C'est Murphy qui ouvre le bal et elle s'excuse d'avance car selon elle, ce n'est pas son fort les informulés. Comme on pouvait s'y attendre, elle réussie à merveille son sortilège et j'esquisse un sourire amusé quand elle me montre sa rainette. “Oui ... je vois que tu es une réelle débutante en matière d'informulés ..." J'aime bien la taquiner et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin “J'ai hâte de voir là où tu es vraiment douée ... tu crois qu'il y aura une différence avec quand t'es nulle ?" Je commence à connaître Murphy, depuis le temps qu'on se côtoie et je sais qu'elle ne se rabaisse pas pour le plaisir de se faire flatter. Je la sais sérieuse et très appliquée dans ses recherches, ce qui lui laisse très souvent des marques sur le corps, comme aujourd'hui par exemple. Je fais toujours semblant de ne pas les voir ou d'en plaisanter pour lui éviter d'en être gênée. “Bon ben c'est à mon tour, on va voir si je suis "aussi peu" doué que toi !" Je fais mon malin mais sincèrement j'ignore comment je vais m'en sortir. Je suis loin d'être une brêle avec ma baguette, mais en général je m'en fous du résultat, là j'aimerai bien que ça marche pour ne pas passer pour un blaireau fini...

VENTUS
Pair >> Réussite, une rafale de vent parcours la salle de classe
Impair >> Echec, rien ne se passe, c'était bien tenté.

@E. Murphy Leonhart

Le membre 'Azraël S. MacMillan' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

Sortilèges

Et surtout, bouclez-la !

— @C. Salem MacMillan

Elle s'était glissé in extremis dans l’entrebâille de la porte, avant que le cours ne commence et que la porte ne se referme. Aujourd’hui, ne serait pas le jour ou elle se verrait être en retard pour la première fois de l’année. Pourtant, si un élève de première année n’avait pas fait tomber une pile de livres, maladroitement, derrière elle, Isadora serait encore en train de dormir dans la bibliothèque. Elle se glissa près de sa cousine et de son frère silencieusement avant d’écouter les consignes du professeur Aylmer. Et très vite elle se demanda si elle n’aurait pas mieux fait de rester dormir, ça ne lui ressemblait pas, mais l’exercice elle craignait de le rater. Les sortilèges informulés nécessitaient une concentration assez importante de l’esprit et elle doutait en être capable aujourd’hui. Elle sentait l’échec arriver et si c’était le cas, son ego allait en prendre un sacré coup. Elle garda ses doutes pour elle, sortant sa baguette à la place pour démontrer une certaine impatience d’essayer.

Isadora tout en écoutant son professeur, ne put retenir sa langue de venir claquer contre son palais en entendant la voix de Murphy résonner dans ses oreilles. Agacement qu’elle ne prit pas la peine de cacher, en lançant un regard en biais à la Serpentard. C’était sans doute physique, mais elle avait le don de lui taper sur le système et tout semblait bon pour venir alimenter ce sentiment. Elle resta attentive aux dernières explications du cours et une fois Azraël partie, elle se tourna vers sa cousine avec un sourire en coin. « Toi et moi ? » L’idée qui venait de germer dans son esprit n’avait rien de bon. « Dommage qu’on n'est pas de jus de citrouille, tu aurais pu t’expérimenter sur l’impervius avec le sac là-bas. » Isadora voyait déjà Salem échouer et rendre humide et collant le sac de la préfète, car oui, le sac qu’elle venait de pointer était celui de cette dernière. Accident malencontreux, qui l’aurait bien amusé. Toutefois, elles n’avaient pas de jus de citrouille, et elle se doutait que Salem n'allait pas agir gratuitement, contrairement à elle. Un petit soupir et la griffonne tira la main de sa cousine pour qu’elle la suive vers l’estrade. « Allons nous affronter. » Elle ne laissa pas vraiment le choix à sa cousine.

En ce tenant face à elle, baguette levée la demoiselle venait sourire d’un air qui ne présageait rien de bon. Pas pour sa cousine, Isadora ne l’aurait pas attaqué volontaire, surtout que si elle pouvait prétendre mal viser ça l’arrangerait. Elle inspira longuement avant de se concentrer. AGUAMENTI. Rien ne se passa et Isadora baissa sa baguette. Pourquoi devait-elle échouer, si Salem réussissait, elle allait définitivement partir se jeter par la fenêtre.

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code by awona

Dés:

Bouclez-là

Salem & Cours de sortilèges

Comme à mon habitude, je traînais un peu des pieds pour aller en classe. Mes seules sources de motivation pour le cours de sortilèges étaient mes deux cousins préférés, qui le suivaient également ; sans eux, je ne saurais pas dire combien d’heures j’aurais séchées pour ne pas avoir à y assister. D’autant plus que souvent, je n’y allais finalement que pour passer le temps à regarder par la fenêtre en attendant la fin de l’heure, ou à bavarder sur les derniers ragots, ou à composer mon prochain morceau dans ma tête. Bref, je ne suivais pas du tout le cours et, évidemment, je n’apprenais rien. Et je me faisais salement juger par Isadora à notre séance de révisions puisqu’elle était obligée de tout me réexpliquer. Désolée cousine. Heureusement qu’elle m’aimait bien. Cela ferait longtemps que j’aurais traversé tout le château en vol plané parce qu’elle m’aurait jetée par une fenêtre, sinon.

Mais ce jour-là, c’était un peu différent, comme je le compris lorsque Aylmer nous expliqua en quoi consisterait le cours. Pas de théorie chiante et ennuyeuse, cette fois-ci, on passait à la pratique pour s’entraîner sur les sorts informulés. J’avais déjà un peu de mal sur certains enchantements à voix haute, alors autant vous dire que je n’avais aucune chance de réussir sans incantation. Mais cela ne signifiait pas que je n’allais pas donner tout ce que j’avais pour renverser cette probabilité. Passer pour une incompétente n’était clairement pas dans le top 3 de mes activités favorites.

Je me tournai instinctivement vers mes cousins pour discuter des sorts sur lesquels nous pourrions nous affronter, quand je réalisai qu’Azraël avait le regard complètement ailleurs, et cet ailleurs portait le nom de Murphy. J’avais tellement l’habitude que l’on fasse tout en trio que je n’avais même pas envisagé qu’il puisse vouloir se séparer de nous pour rejoindre sa copine, mais c’était pourtant totalement ce qu’il fit. Quand il s’éloigna pour la rejoindre, je lui lançai sur un air faussement outré :

« Woh ! Comme ça nous abandonne lâchement pour une meuf, quoi ! Abusé. »

Je fis mine de le juger du regard mais difficile de cacher mon petit sourire qui pointait malgré tout. Je sentais une réelle force d’attraction entre ces deux-là et c’était un peu mignon de voir mon cousin, si détaché de tout d’habitude, se rapprocher autant d’une fille. Et puis, je comprenais un peu, si Lilith avait été dans ce cours, j’aurais peut-être fait en sorte qu’on se retrouve à travailler ensemble, moi aussi. Quoique, elle se serait sûrement mise en binôme avec Murphy, en fait, alors finalement, ça aurait cassé tous nos plans.

Je me tournai donc vers Isa qui, par chance, ne m’avait pas fui, elle. Devoir supporter un cours avec un cousin en moins, passait encore, mais sans les deux, je ne crois pas que j’aurais pu. Elle me proposa qu’on fasse l’exercice ensemble, ce qui pour moi allait sans dire. Je hochai la tête et sortit ma baguette. Elle me fit la remarque qu’on aurait pu pratiquer l’Impervius avec du jus de citrouille sur le sac de Murphy et j’éclatai de rire.

« Quelqu’un est jalouse… ? » Je lui demandais sur un ton taquin. « Mais grave, si j’avais su, j’en aurais apporté. Ça aurait mis un peu d’animation. »

Je n’avais rien contre Murphy, pour ma part, même si elle avait l’air un peu spéciale, comme fille. Mais je n’aimais pas juger les gens sans les connaître moi-même et je n’avais jamais eu beaucoup d’occasions de discuter avec elle pour m’en faire une opinion. Elle n’avait pas l’air méchante et Az s’entendait bien avec elle, alors pour moi, c’était tout ce qui comptait.

Isadora suggéra que l’on s’affronte et je la suivis vers l’estrade, où elle engagea les hostilités. C’est-à-dire qu’elle pointa sa baguette vers moi, se concentra et… rien n’arriva. J’eus du mal à cacher un petit sourire moqueur. En même temps, vu toutes les chances que j’avais d’échouer à mon tour sur mon sort, je pouvais bien me le permettre. Ce n’était pas comme si je pouvais réussir en sortilèges face à elle. Mais peut-être que si. Et désolée pour Isa, mais si ça devenait le cas, elle n’aurait pas fini d’en entendre parler. Je fis mine de regarder autour de moi de manière un peu exagérée.

« Euh, ben si ton sort c’était de faire sortir de l’oxygène de ta baguette, j’imagine que ça a marché. »

J’allais sûrement me reprendre un retour de vanne dans la minute, une fois que je me serais lamentablement foirée sur mon sort à mon tour, mais ça en valait la peine. Un sourire aux lèvres, je levais ma baguette et pensai à l’un des rares sortilèges appris l’année dernière que j’avais gardé en mémoire. Pas bien méchant mais un peu drôle, c’était certain qu’Isadora allait me détester pendant au moins trois semaines après ça si je réussissais miraculeusement, mais j’en prenais le risque. Je me concentrai donc autant que j’en étais capable et formulai le sort dans ma tête, imaginant que je le lançai. PELAGEO.

________________________

Lancé de dé :
~~2-6 : Réussite, le sort fuse et si Isadora ne fait rien contre, elle se retrouve avec une jolie moustache.~~
Le reste : Echec, rien ne se passe.

code by exordium.

@Isadora A. MacMillan

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'Le Hasard' : 5

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C

OURS
DE
SORTILEGES

feat @Lucius Byrne

La discrétion était une chose qu’Ashton pratiquait seulement lorsque c’était utile - notamment lorsqu’il voulait éviter de se faire capter par un professeur en dehors de ses rondes et du couvre feu -. Et autant dire qu’il s’en moquait bien en cet instant alors que ses azures ne se gênaient pas pour se poser sur la silhouette du nouvel élève chez les Serpentards. Pas comme les autres. non pas parce qu’il était un vampire - enfin si aussi - mais parce que son regard, lorsque ce dernier se posait sur lui, n’était pas comme ceux d’une bonne partie de la gente masculine. Comme si ça ne lui faisait rien. Si l'idée que son don n’était peut-être pas actif les premières fois, Ashton se surprit lui-même à se concentrer pour que ce soit le cas et vérifier par lui-même. A tel point qu’il sentit le regard de l’élève derrière lui se poser intensement sur lui, presque malaisant. Pourtant, rien ne changea chez le Serpentard et la surprise marqua les prunelles claires du Serdaigle. C’était donc possible ?

Il n’eut pas le loisir de se pencher plus sur la question, Aylmer donnant le départ pour la pratique des sortilèges informulés et connaissant leur professeur, il ne valait mieux pas se perdre dans la contemplation des autres lorsque son regard pouvait venir à n’importe quel instant sur eux. Le Serdaigle se munit alors de sa baguette, réfléchissant à son premier sort avant de se lancer. La feuille frétilla sur le pupitre et se plia dans tous les sens jusqu’à prendre la forme d’un oiseau voletant autour de lui. C’est en le suivant du regard qu’il remarqua les livres furieux se dirigeaient vers le jeune (ou vieil ?) homme qu’il observait quelques instants auparavant, l’avertissement au bout des lèvres mais assez fort pour que ce dernier comprenne et fasse le nécessaire pour se proteger avant l’impact et arrêter l’enchantement sur les rapaces en papier avant de se tourner vers lui, malicieux. Sans timidité aucune, Ashton lui décocha un sourire. Merci. Répondit-il tout en s’approchant de son pupitre, baguette toujours entre les doigts et l’origami le suivant. On pourrait presque croire que quelqu’un t’en veut. Entre l’inquiétude et la peur de certains de voir un vampire se trimbaler dans les couloirs, ça ne l’étonnerait qu’à moitié. Ou peut-être était-ce juste les conséquences d’un sort raté.

Ashton planta son son regard dans celui de Lucius, comme pour vérifier une nouvelle fois que ses impressions n’étaient pas qu’hallucinations mais à nouveau, rien ne se passa. Etrange… Se murmura t’il à lui-même alors que le constat éveilla en lui un certain soulagement et une multitude de questions. Etait-ce parce qu’il n’était plus vraiment vivant que ça ne fonctionnait pas ? Ou pouvait-il exister des personnes immunisées contre le sang de demi-vélane ? Quoi qu’il en soit, Lucius ne semblait pas être soumis au charme et à lui plaisait au sixième année. Un duel ça te dit ? Demanda le Serdaigle, un sourire fleurissant sur les commissures de ses lèvres.

MADE BY @ICE AND FIRE.

Et surtout, bouclez-la

Cours de sortilèges

Et de sa baguette avaient émergé plusieurs petites grenouilles, à la peau mince et humide, qui laissaient échapper de leurs gorges enflées quelques joyeux cris gutturaux. Amusée, Murphy les observa s'approprier la salle de classe, se demandant si Aylmer ni risquait pas de la réprimander pour avoir semé quelques batraciens entre les pupitres... « C’est la chance du débutant, sans doute ! » répliqua-t-elle en souriant, pourtant parfaitement consciente qu’elle n’avait rien d’une débutante. Pour s'être exercée plusieurs fois aux informulés, Murphy savait que même si son niveau en la matière était largement perfectible, elle maîtrisait au moins aussi bien cette compétence que la plupart de ses condisciples. Mais pour une raison qui lui échappait, elle était prête à se faire passer pour bien moins douée qu'elle ne l'était auprès d'Azraël... Cela faisait des mois qu'ils passaient du temps ensemble, et pourtant, jamais ils n'avaient franchi le pas. Alors, tout prétexte était bon pour les inviter au rapprochement : y compris feindre d'avoir un niveau similaire au sien pour qu'il lui propose de s'entraîner avec elle. Avec un regard pour les petits amphibiens qui commençaient à se disperser dans la salle de classe, elle en repéra une qui était restée là, à leurs pieds ; elle se baissa alors pour la récupérer. « Tiens, tu veux la tenir dans tes mains… ? » proposa-t-elle en s'emparant de la petite rainette coassante, qu'elle avança en direction d'Azraël, la lui tendant avec le sourire. Beaucoup d'élèves n'aimaient pas les grenouilles, qui souffraient de leur mauvaise réputation... sans doute à cause des mythes et légendes qui y étaient liés, de leur peau rugueuse et écailleuse, de leurs petits yeux noirs et de leur tendance à bondir où bon leur semblait. En ce qui concernait Murphy, elle avait vaincu cette aversion depuis bien longtemps... ! Depuis sa première année au collège moldu où on l'avait exercée à la dissection, à vrai dire. Mais ça, elle se retint bien d'en faire part à son fidèle coéquipier...

À son tour, le jeune homme s'empara de sa baguette pour formuler le sortilège. Et de l'extrémité de son instrument jaillit tout à coup une grande bourrasque, prête à tout emporter sur son passage... Plaquant ses mains sur sa jupe de peur de se retrouver à imiter Marilyn Monroe, Murphy laissa échapper un petit rire en direction de son collègue préfet. « Eh, doucement, j’ai failli m’envoler ! » plaisanta-t-elle, avant de mimer un applaudissement admiratif. « Tu vois, toi aussi tu t’en sors très bien. » Pourtant Azraël n'était pas le plus zélé des étudiants... Elle le guettait suffisamment du coin de l'oeil en classe pour savoir que par exemple, ses notes dépassaient rarement la mention "acceptable", que préparer un élixir d'euphorie n'était pas son fort et qu'il lui fallait revenir aux bases concernant la métamorphose élémentaire. Loin de s'en formaliser cependant, elle jugea bon de l'encourager, espérant que cela lui donnerait confiance en ses capacités... et qu'accessoirement, elle marquerait quelques points auprès de lui. Et tandis qu'Aylmer passait dans les rangs en jaugeant d'un air sévère les aptitudes de chacun, elle se pencha dans sa direction : « Au fait, tu surveilles bien l’Aile Ouest, ce soir ? Je serais au deuxième étage, on peut peut-être… s’y retrouver ? Pour traîner. » Et dès que ces mots franchirent le seuil des lèvres de la jeune fille, elle les regretta instantanément, si bien que ses joues rosirent à vue d’oeil. "Traîner" ? Mais bon sang, qu’est-ce qui lui prenait… ? Personne n’utilisait plus ce mot depuis la fin du vingtième siècle ! D’autant plus qu’ils finissaient leurs tours de gardes aux environs de minuit, ça n’avait pas le moindre sens de proposer de traîner aux heures les plus matinales, dans les couloirs obscurs du château, alors que tout le monde dormait. Azraël allait la prendre pour une demeurée… Embarrassée, elle détourna le regard et feint d’être trop occupée à réaliser son sortilège pour prêter attention à sa réaction, craignant qu’il n’entrevoie ses pommettes colorées par la gêne. « Scribbifors ! » lança-t-elle sur un manuel ouvert, qui gisait sur le pupitre à côté duquel ils se trouvaient tous deux. Hélas, l'incantation ne fit aucun effet : elle était visiblement trop déconcentrée pour mener à bien cette transformation. L'avantage, c'était que sur ce coup-là, elle n'avait même pas besoin de faire semblant d'être nulle...

@Azraël S. MacMillan

Résultats deuxième sort:

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

Sortilèges

Et surtout, bouclez-la !

— @C. Salem MacMillan @E. Murphy Leonhart

« Et après, il osait me faire des reproches », avait-elle ajouté à la suite des mots de sa cousine. Elle n'était plus avec son dernier copain, mais Isadora étant une bonne rancunière allait faire regretter à son frère le comportement qu'il avait eu contre elle durant sa relation. C'était après tout normal, non ? Elle se tourna vers Salem en venant rouler ses yeux. « Pas du tout. » Jalouse, non. Agacée, oui. Au fond, n'était-ce pas un peu la même chose ? Elle se contentait de nier la vérité. Elle n'allait pas rester figée sur l'abandon de son frère pour la blonde de Serpentard. C'était encore une fois faux, consciente que ce cours de sortilège informulé lui laissait l'occasion d'attaquer la jeune fille sans se faire voir. Cependant, l'idée étant là, les sorts ne semblaient pas pour autant vouloir fonctionner.

Debout sur l'estrade de combat avec sa cousine, Isadora se retenait de rougir de honte face à la frustration de son échec. « Si je n'y arrive pas, tu n'y arriveras pas non plus soyons réaliste.» avait-elle avancé dans sa plus grande mauvaise foi. C'en était presque méchant envers la jeune Poufsouffle qui avait tout autant le droit de réussir qu'elle. Cependant, l'idée que Salem réussisse et non elle ne lui plaisait pas. Heureusement pour Isadora, sa cousine échoua à son tour et elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur. « Eh bien, ce n'est pas fantastique tout ça. » Elle-même n'avait pas réussi, mais elle préférait s'attarder sur l'échec qui n'était pas le sien. La honte disparaissait ainsi petit à petit et son envie de sauter par la fenêtre de la salle de classe se calmait. Elle se concentra longuement de nouveau, fermant ses yeux pour calmer le fléau qui faisait rage dans sa tête. Si le sort précédent avait échoué, un de quatrième année devrait être plus facile à lancer. Du moins, elle l'espérait, car échouer une seconde fois serait bien trop douloureux pour son ego. Elle n'était pas prête à revivre ça. INCARCEREM, pensa-t-elle en venant fixer sa cousine. Ses lèvres ne bougèrent pas d'un centimètre avant de voir son adversaire se faire emprisonner dans des cordes. « Tu disais ? » souffla-t-elle amusée avant d'ajouter dans un petit clin d'œil. « Essaye de faire mieux. Enfin, essaie de sortir de ça déjà. » Elle gloussa avant de lancer un regard vers le reste de la classe. Ce qu'elle vit ce fut Murphy, penché à l'oreille de son frère et son sourcil se releva. Elle orienta sa baguette dans la direction de la blonde : COLLOSHOO. Si elle voulait se tenir si près, Isadora allait l'aider à ne pas pouvoir décoller ses chaussures du sol. Un petit sourire en coin, satisfait, glissa sur son visage. Le sortilège était bien simple, mais au moins il allait pouvoir fonctionner. En se retournant vers Salem, elle fit semblant de rien. « Alors, tu t'en sors ? » demanda-t-elle en regardant où en étaient ses cordes, peut-être allait-elle devoir l’aider.

Elle leva précipitamment sa main contre sa bouche pour venir camoufler un bâillement qui lui échappa. La fatigue était bien présente et n'avait aucune envie de la quitter, toutefois, même si elle rêvait de son lit, elle commençait à s'amuser en cours.

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code by awona

Dés:

Cours de Sortilèges : Et surtout, bouclez-la

EXORDIUM.

En quittant mes deux comparses pour rejoindre ma partenaire du jour, je m'attendais à me faire chambrer un peu, ce qui fut le cas par Salem, mais j'avoue que je ne m'attendais pas à voir un regard noir glissé sur Murphy, de la part de ma très chère soeur. Je sens que ce n'est pas l'amour fou pour Isadora mais je n'arrive pas à déterminer si c'est parce que Murphy m'arrache à elle dès que l'occasion se présente et qu'elle déteste ça ou si son désamour est plus profond. Je sais Murphy un peu spéciale, c'est d'ailleurs ce qui me plait autant chez elle, mais je sais aussi que c'est ce qui gêne beaucoup de nos camarades, Shayne en tête de liste. Je préfère ne pas m'attarder dessus, je sens que la réponse ne me plaira pas de toute façon, alors autant l'ignorer. Si un jour je me réincarne en animal, il est clair que je deviendrai une autruche, je préfère enfouir ma tête dans le sable pour ne plus voir le danger, plutôt que de l'affronter. “Les retrouvailles seront d'autant plus appréciées après le manque ma très chère cousine !” Répliquais-je à Salem en m'éloignant d'elle, après avoir lâché un clin d'oeil. Je sais qu'elle ne le prend pas mal, si une belle rousse suivait le cours, elle n'aurait certainement pas hésité à nous abandonner pour aller la rejoindre. Est-ce qu'Isadora l'aurait aussi mal pris qu'avec Murphy ? Je me pose la question ....

Mais pas trop longtemps puisque nous nous mettons rapidement en place avec Murphy pour commencer les entraînements. Pas de duel, ce qui est pas plus mal, je n'avais aucune envie de me battre contre elle. C'est Murphy qui ouvre le bal en nous envahissant de petits batraciens. C'est tellement elle, elle aurait pu choisir n'importe quel sortilège ou n'importe quel animal, mais non, elle choisit un animal qui est loin de faire l'unanimité, même parmi les sorciers. Est-ce que j'ai un problème avec cet animal ? Je n'irai pas jusque là, néanmoins je ne prends pas forcément plaisir à les manipuler pour autant. Mais là j'ai l'impression que je ne vais pas avoir le choix. Hors de question de décevoir Murphy en refusant d'en prendre une dans les mains, vous savez que j'aime m'adapter aux désirs des autres pour leur être agréable. “Ave plaisir !" Ce qui était un joli mensonge, mais que voulez-vous, je ne pouvais pas lutter avec un tel sourire... Je la laissais donc déposer la grenouille dans mes mains et je fus un peu surpris par sa fraîcheur. On était loin des idées reçues car l'animal n'était en rien visqueux ou gluant. Au contraire, elle avait plutôt la peau douce, fraîche et elle semblait si fragile que je n'osais trop serrer de peur de lui faire mal. La coquine en profita d'ailleurs pour s'enfuir et je la laissa faire, plus soulagé que jamais de ne plus l'avoir dans les mains.

Une fois la grenouille au loin, je m'appliqua à lancer mon propre sort et ce fut une grande réussite, pour ma plus grande fierté. La réaction de Murphy me tira un sourire. Oui, moi aussi j'y suis arrivé, mais visiblement moi aussi je cache bien mon jeu. Je suis loin d'être mauvais pour lancer des sorts, juste qu'il me faut la motivation nécessaire pour le faire correctement et aujourd'hui, elle se tient juste à mes côtés. “Il faut croire qu'on arrive à faire des merveilles quand on est tous les deux ..." Glissais-je taquin à ma partenaire. Je ne cache pas mon sourire et ne détourne pas mon regard, je veux voir sa réaction. Ignorant totalement le professeur, je regardais Murphy reprendre la parole et j'avoue que je fus aussi amusé qu'un brin surpris par sa proposition. “S'y retrouver pour traîner ?! Miss Leonhart, vous aurais-je détourner du droit chemin en vous donnant envie de ... "traîner le soir après le couvre feu" ?" Répliquais-je d'un ton taquin en baissant la voix à la fin de ma phrase pour ne pas être entendu par notre professeur, je ne voudrai attirer des ennuis à ma co-préfète, surtout si c'est pour ne pas la voir ce soir. Je la laisse lancer son sort, mais malheureusement, il ne se passe rien. Je m'approche d'elle et lui glisse dans l'oreille “Avec plaisir, on se retrouve au deuxième étage de l'aile ouest !" avant de m'éloigner d'un pas ou deux pour me concentrer sur mon second sort

ORCHEDEUS
1-2-3-4 >> Réussite du sort, Az' fait apparaître un bouquet de fleurs qu'il tend à Murphy
5-6 >> Rien ne se passe, dommage il aurait certainement marqué des points.

@E. Murphy Leonhart

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'Le Hasard' : 3

( Et surtout, bouclez-là ! )

‎‎ ‎ À mon compliment, Ashton me décoche un sourire assorti d’un “Merci” fort agréable à l’oreille. En voilà au moins un qui ne jouera pas les rabat-joie – n’est-ce pas, chère Agatha. L’adolescent se rapproche même de moi, baguette à la main et origami aux trousses. Tout comme moi, il badine, reste sur le ton de la conversation malgré les circonstances ; cette attaque dont j’ai été victime, et à laquelle je ne prête aucun hasard ou échec. Ma douce créature doit s’en mordre les doigts. Plutôt que de m’humilier, elle a provoqué la sympathie d’un tiers ! Je ne compte pas me passer de l’étaler en lettres capitales. Aussi, je lui rends son sourire et réponds avec un soupir exagéré : “J’ai l’habitude.” Mes yeux pétillent de malice, se fondant dans un charme naturel que je sais parfaitement adapter aux circonstances.
‎‎ ‎ Le garçon, toutefois, me détaille d’un air perplexe et marmonne un “Étrange…” qui me fait hausser un sourcil. “De quoi donc ? J’ai du sang sur le nez ?” Ma plaisanterie ne fera peut-être rire que moi, mais peut-être celui-ci a-t-il un peu plus le sens de l’humour que la moyenne de mes petits camarades effrayés à la moindre référence vampirique. Ils sont franchement lassants. À leur place, je ferais une farandole de calembours sur le sujet à longueur de journée ! Il y a tellement de possibilités. Quel gâchis. Trêve de musardise, cependant, car je décèle un étonnant soulagement sur son visage. Quoi, il s’attendait peut-être à ce que j’aie les yeux dégoulinant de sang et les crocs sur le bout des lèvres en permanence ? Qu’importe, finalement, puisque le gredin me propose un duel. J’ai intérêt à me montrer extrêmement médiocre pour éviter d’attiser les suspicions et les méfiances ; enfin, pas trop tout de même, des fois qu’on pense que je me sers en permanence de mes crocs comme d’un tire-bouchon. Je dois donner le change : être capable d’utiliser ma baguette de façon raisonnable, sans pour autant représenter une menace aux yeux des autres. Intéressant défi. “Va pour le duel” j’accepte avec un enthousiasme composé.
‎‎ ‎ Je me relève et m’éloigne de mon pupitre pour nous dégoter un espace suffisant pour nous exercer. Mais avant toute chose, je dois opérer mon petit numéro de séduction habituel. L’idée n’est-elle pas de devenir la coqueluche de ce lycée, après tout ? Ça aussi, c’est un défi intéressant, quand bien même il m’est soufflé par mes insupportables geôliers. Alors, avant de m’éloigner tout à fait de mon adversaire du jour pour me poster en face de lui, je lève ma baguette avec un sourire de chat en la pointant sur son torse.

1-2 : Échec. Rien ne se passe, et j’affiche une mine franchement déçue. “J’ai encore du travail.” Mais pour ne pas en rester là et laisser le petit jeune aux jolies bouclettes brunes s’imaginer de vilaines choses quant à mon sort informulé échoué, je le quitte l’espace de quelques secondes pour aller dérober une rose délaissée par une camarade quelconque. Je la récupère, sans égard pour son air scandalisé – quoi, ma chérie, tu ne t’en servais plus, si ? – et la tends à mon partenaire du moment. “Je n’ai pas réussi à faire apparaître mon bouquet, mais ce n’est pas une raison pour me montrer malpoli” je ris avec un clin d’œil.
3-6 : Réussite. Mon Orchedeus fonctionne à merveille, et un magnifique bouquet de fleurs apparaît entre les mains surprises d’Ashton. Je lui décoche un clin d’œil, sourire mutin aux lèvres. “Considère ça comme un gage de mon fair-play.” Ravi de ma petite surprise bucolique, je m’éloigne pour prendre position à son opposé, baguette levée pour lui laisser l’opportunité de débuter les festivités.

ft. @Ashton B. Chipperfield

credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)

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'Le Hasard' : 3

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