Arrivé(e) le : 09/10/2021 Parchemins rédigés : 418 Points : 2 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore/timus/swan Année : Professeur de sortilèges (51 ans - 18/11)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un chat de pallas Epouvantard: Un détraqueur Matières suivies et niveau: Points Défis: (1120/2000) Disponible pour un RP ?: Pour l'instant, c'est pas possible... D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Saige Billington
(#) Sujet: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Sam 13 Jan - 17:38
Une fois n’était pas coutume, le cours de sortilèges du jour ne se faisait pas baguette en main et n’était d’ailleurs pas tout à fait un cours de sortilèges. Debout devant le tableau, Wenceslas donnait aujourd’hui quelques renseignements théoriques qui faisaient défaut dans le manuel des élèves et qu’il n’escomptait pas devoir leur répéter un jour. Ces informations étaient pourtant capitales pour une bonne maîtrise des sortilèges quels qu’ils soient ; le professeur de défense contre les forces du mal avait noté quelques malfaçons dans l’usage des baguettes par certains élèves et ainsi réquisitionné les services de son collègue né-moldu pour venir corriger le tir et rappeler à chacun les principes les plus élémentaires.
La tâche ne se faisait pas sans un peu d’ennui, mais elle était indéniablement nécessaire et il s’évertuait donc à la remplir... et pour certains, c’était d’ailleurs l’occasion de gagner un cours où il n’était pas nécessaire de se montrer doué, puisqu’il ne leur demandait rien de plus que de prendre en note et, pour les plus studieux, de poser des questions. Quant à ceux qui n’avaient pas l’esprit suffisamment vif pour cette dernière possibilité, il ne leur en demandait pas tant. Juste d’être un minimum attentif et de ne pas troubler son cours.
Jusqu’à présent, cela se passait relativement bien : rares étaient ceux qui prenaient encore le risque d’être désobéissant dans sa discipline, Wenceslas n’étant pas connu pour sa clémence... mais il arrivait parfois qu’un ou deux imbéciles se croient suffisamment malins pour échanger des mots pendant qu’il parlait sans que ça ne finisse par attirer son attention. Marchant tandis qu’il continuait d’énumérer certaines règles régissant la magie, il s’avança tranquillement vers les tables du fond.
- ... mais je vous renvoie pour cela à la loi de Gamp.
Sa voix s’éteignit au moment même où il arrivait au niveau d’@Antonella L. Mancini, saisissant sans crier gare le morceau de parchemin qu’elle venait d’ouvrir, la privant ainsi de l’occasion de le lire.
- J’imagine que vous et monsieur Appleton avez pris en note tout ce que je viens de vous dire ?
Il posa un regard sévère sur l’autre incriminé, @Kenneth D. Appleton, qui une fois de plus causait du trouble pendant son cours. Il était aussi idiot que son père bien placé en politique, celui-là.
- Voyons voir ce que vous avez d’intéressant à nous raconter.
Le professeur baissa les yeux sur le mot qu’il avait intercepté, ses lèvres se retroussant en un rictus mauvais.
- Je cite : « La dinguerie, j’ai reçu un message flippant, découpé avec des lettres de journal comme dans les séries policières ». Il marqua une courte pause en fronçant les sourcils pour mieux lire. « Votre écriture est toujours aussi détestable, monsieur Appleton. Oh, ça parle de vous, mademoiselle Paulet. Il semblerait que le message flippant suggère à votre camarade de se méfier de vous. »
Aylmer leva la tête pour chercher la serdaigle, assise un peu plus loin.
- Monsieur Appleton nous dit encore : « on parle quand même de la meuf la plus inoffensive du monde, je parie que dans un combat entre un chaton et elle c'est le chaton qui gagne. Tu crois que ça vient de qui, une meuf jalouse d’elle ? Ou bien du même taré qui a mis ce poème super bizarre sur le panneau d’affichage ? »
Arrivé au bout de sa lecture, l’adulte releva le chef pour mieux voir l’assemblée d’adolescents qui contemplait la scène. Il laissa la feuille tomber sur la table de Mancini. Il n’était pas un monstre, après tout ; il n’allait tout de même pas priver la serpentard la prose de son camarade. L’enseignant fit demi-tour, retournant au niveau du tableau en scrutant les élèves de ses iris glaciales. Il pourrait continuer son cours sans plus s’occuper des petits problèmes du poufsouffle, mais il avait conscience qu’après une telle intervention, il lui serait difficile de récupérer l’attention du reste de la classe.
- Remerciez donc monsieur Appleton, ou devrais-je dire Kenny. Rangez vos manuels et parchemins, sortez votre baguette et mettez-vous par deux, de maisons différentes : puisque certains d’entre vous estiment qu’ils n’ont pas besoin de connaître la théorie, on va directement passer à la pratique. Bien entendue, ce sera noté.
Lorsqu’ils furent tous levés, il fit se ranger tous les pupitres au fond de la classe d’un signe de la baguette.
- Puisque votre professeur de défense contre les forces du mal a réquisitionné mon concours, vous allez à tour de rôle vous lancer un stupefix tandis que votre binôme se défendra avec un protego totalum. Et inutile de venir m’expliquer que vous n’avez encore jamais lancés ces deux sorts.
D’un nouveau signe de baguette, l’enseignant effaça les quelques mots inscrits sur le tableau pour ne laisser que le noms des deux sorts demandés et le barème sur lequel ils allaient être notés.
- Monsieur Appleton, je vous prie d’aller gratifier mademoiselle Paulet de votre présence pour le binôme. Voyons-voir si vous êtes plus fort qu’un chaton.
__________________
Hello
Voici donc les instructions : l’épreuve se fait par binôme avec des membres de maisons différentes (par ex : un poufsouffle avec un serdaigle, un serpentard avec un gryffondor etc...). Le reste, sauf pour Kenneth et Selene, je vous laisse faire comme vous le sentez.
À tour de rôle, vous lancez chacun un sort comme suit (au hasard, je vais prendre Kenneth et Selene comme exemple) :
Kenneth lance un stupéfix sur Selene,Selene se défend avec un protego totalum.Puis ils inversent : Selene lance le stupéfix et Kenneth le protego totalum.
Côté notation, elle est double :
Au sein du binôme: celui du binôme qui aura réussi à stupéfixier le plus son adversaire d'ici la fin du cours (vous pouvez poster autant que vous voulez, juste une fois ou cinquante) fera gagner quelques points à sa maison. L'autre en fera perdre (je verrais le quota de points ultérieurement).
Côté personnel, la note RP ira de Optimal (O) à Troll (T) en fonction de la réussite des sorts. Une note fera gagner ou perdre à votre maison quelques points :
Optimal : +5 points,
Effort exceptionnel : +3 points,
Acceptable : +2 points,
Piètre : -2 points,
Désolant : -3 points,
Troll : -5 points.
Je fixerais la note en fonction du nombre de réussites/échecs et du nombre de tentatives (en prenant en compte que plusieurs tentatives augmente le risque d'avoir des échecs : plus de risques équivaudra à une plus grande clémence de ma part )La répartition des chances aux dés se fait selon le niveau de votre personnage. Si vous estimez qu'il a un très bon niveau, vous pouvez répartir ainsi (pour les deux sorts) :
3 chances : réussite, 3 chances : échec.
S'il a un niveau normal, la répartition sera de :
2 chances : réussite, 4 chances : échec.
Enfin, s'il a un mauvais niveau, la répartition sera de :
1 chances : réussite, 5 chances : échec.
Cela étant, vous pouvez estimer que votre personnage a plus de probabilités de réussir un sort par rapport à l'autre et donc choisir deux niveaux de réussites différents pour le stupefix et le protego totalum. Je vous laisse discerner. Je tiens à rappeler, parce que je passe rapidement dessus, que IRP, si vous n'êtes pas redoublant (en ayant fait l'année redoublée et non en ayant quitté Poudlard pour une raison ou une autre), vous n'avez encore jamais vu en cours les deux sorts. Donc au mieux, si vous êtes studieux, vous avez écouté les informations théoriques de vos professeurs de défense contre les forces du mal et de sortilèges, mais n'avez encore jamais tenté de les lancer à l'occasion de ce cours.
Bonne chance N'hésitez pas à venir me demander si vous avez des questions. (préparer un cours juste pour victimiser un élève : done )
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 14 Jan - 23:55
Ma vie passionnante
Correspondance dévoilée
Ç’aurait dû être un cours de sortilèges somme toute assez banal. D’ordinaire, Aylmer mi-professeur mi-mangemort, revêt son air le plus sinistre pour soliloquer à propos d’incantations au programme, pendant que le reste de la classe bâille à s’en décrocher la mâchoire. Peu inquiet des prochaines BUSEs blanches à venir, je ne ne me soucie pas vraiment de savoir quel est le sortilège à l’ordre du jour et je m’occupe plutôt de conter ses mésaventures du moment à Toni. Mais alors que je fais courir ma plume sur le parchemin, lui confiant mes interrogations quant à l’étrange mot anonyme sur j’ai reçu hier soir, je sens sur moi le regard sévère de notre professeur s’attarder sur notre correspondance… Et lorsque je plie mon message pour le faire parvenir à ma meilleure amie, ses yeux ont l’effet d’un Petrificus Totalus. D’une oreille distraite je l’entends m’interpeler… le temps d’un instant, je crains qu’il ne m’interroge sur le contenu du cours, fort heureusement il n’en est rien : pas besoin de lever les yeux de la feuille de parchemin vierge sur laquelle je me contente de griffonner des bêtises, faute d’avoir plus intéressant à annoter dessus. « Oui oui… » marmonné-je pour toute réponse, sans réellement prêter attention à la demande de notre enseignant, trop occupé à planquer la grille de morpions que je disputais avec Dash, tandis que de son côté, cette chère Toni réceptionne mon mot. C’était sous-estimer Aylmer : comme un vautour fondant sur sa proie, s’empresse de le récupérer dans les serres glaciales qui lui servent de main…
Ma bouche s’entrouvre, sans qu’aucun mot s’en sorte quand je réalise ce qu’il a l’intention de faire. Mes yeux lancent des appels à l’aide à Toni, comme si à elle seule elle était capable d’arrêter le massacre qui allait suivre… Mes joues se teintent tandis que mon dos se raidit. Ce connard s’apprête à dévoiler ma correspondance avec ma meilleure amie. « Mais sérieux vous êtes pas obligés de… » commencé-je avant qu’il ne se lance dans une lecture comique pour mes camarades, et pénible pour mes oreilles. Mais non : l’enseignant semble bien déterminé à me faire passer pour un débile en public. Sérieusement… ! En plus d’avoir le capital sympathie d’un fer à repasser, Gomez Addams a un côté franchement sadique. Une rage muette bouillonne en moi tandis qu’il lit chacune de mes phrases d’un ton théâtral. Tenant mes tempes entre mes doigts, j’endure tant bien que mal, avant de réaliser, hélas trop tard… Selene. Là, en plus de se foutre ouvertement de ma gueule devant un auditoire friand, on peut dire que cet enfoiré vient définitivement de ruiner mes chances avec elle. Un coup d’oeil furtif dans sa direction, croisant son regard fuyant, et ça y est, j’ai envie de m’enterrer sous terre. « Non mais allez quoi m’sieur… ! » protesté-je en comptant à tort sur sa pitié, évidemment sans succès, avec un regard paniqué en direction de Toni. Dans un élan de désespoir, je tente le tout pour le tout : « J’parlais pas forcément de cette Selene là, y en a plein d’autres que je sache. » ajouté-je avec un rire gêné et un soupçon de mauvaise foi, comme si ces justifications foireuses pouvaient me sortir d’affaire. Un coup dans l’eau, bien sûr… Le voilà qui plante le dernier clou du cercueil, m’achevant en répétant à voix haute mes théories sur le message du panneau d’affichage. Et moi, je fulmine : Il se prend pour qui, ce type ? « Je le déteste, ça aussi j’espère qu’il pourra le lire à toute la classe. » lâché-je entre mes dents en lui adressant un regard noir. Sérieux, c’est de l’acharnement… ! Je sais pas pourquoi c’est moi qu’il a décidé de harceler… peut-être qu’il a des comptes à régler avec mes parents, mais ça me regarde pas, putain. Mais sans me laisser l’occasion de me glisser dans une armoire à disparaître, le voilà qui enchaîne avec la partie pratique du cours, comme de rien n’était.
Évidemment la torture ne s’arrête pas là, le croque-mort m’envoie à l’échafaud : je ferais équipe avec Selene pour un duel de sortilèges… J’accuse le coup de quelques moqueries de la part de mes camarades auxquelles je réponds d’un rire jaune, sans pour autant réfréner mes envies de meurtre. À reculons, je rejoins ma camarade, qui semble encore plus gênée que moi. Quand je pense qu’y a quelques semaines j’ai tout fait pour me donner une bonne image auprès d’elle ; maintenant c’est foutu, elle doit me prendre pour un tocard : j’aime à croire, pour combler ma frustration, qu’il existe un enfer personnel pour les types comme Aylmer, et le connard qui a envoyé ce mot anonyme. Une fois que je lui fais face, je me masse la nuque, franchement embarrassé. Elle me hait maintenant, c’est sûr… ! Je ne me sais pas doué avec les excuses, et je crois sincèrement que je me suis déjà suffisamment exprimé pour aujourd’hui. « Hum Selene… ça vient d’un message que j’ai reçu, mais j’imaginais pas qu’il se mettrait à sortir ça devant tout le monde. C’est ce prof, c’est un psychopathe… ! » commencé-je maladroitement, sans savoir où me mettre. Je repense au passage sur le combat contre le chaton avec un frisson de malaise. « Mais je voulais pas t’afficher en tout cas, je racontais des conneries… on fait ça souvent, avec Toni, faut pas faire attention. Désolé, vraiment. » reconnus-je avec un regard mauvais en direction de l’enseignant qui regagne son bureau. Sans grande volonté de me prêter à l’exercice, je sors mollement ma baguette de la poche de ma robe… Je suppose qu’elle aussi préfèrerait faire équipe avec quelqu’un d’autre, en ce moment même. « J’suppose que tu veux lancer le Stupefix en premier ? Fais-toi plaisir. » Je l’aurais pas volé celui-là, et je crois que passer un peu de temps inerte ne peut pas vraiment me faire de mal. C’est donc sans conviction que je lève ma baguette, à peine déterminé à me défendre contre l’éclair rouge qui devait bientôt s’abattre…
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 15 Jan - 1:09
sortilèges
D'une plume appliquée, Selene notait consciencieusement les paroles du professeur Aylmer qui passait lentement entre les rangs à mesure qu'il dispensait quelques notions théoriques essentielles — des propres mots de l'enseignant — qu'elle espérait être à même d'appliquer lors de futurs cas pratiques et ainsi gagner quelques points dont elle avait désespérément besoin afin d'augmenter ses notes. Le rythme infernal qu'elle s'efforçait de tenir depuis la rentrée commençait doucement à flirter avec ses limites et la consumait toute entière. Elle était épuisée, à fleur de peau, giflée par des émotions constantes qui se plaisaient à alterner entre elles sans jamais lui laisser de répit. Enfin, sauf hier soir ; à croire qu'elle n'avait même plus assez de forces pour une dernière lecture avant de s'endormir, car elle s'était réveillée ce matin dans son lit, étalée sur un grimoire aux pages froissées, tandis qu'une partie de ses camarades arpentaient déjà le terrain de Quidditch pour leur cours de vol. Certes, elle n'avait pas pu surligner autant de tâches inscrites sur sa to-do list qu'elle l'aurait souhaité, mais le cours de sortilèges lui paraissait un peu moins ardu à suivre. « ... mais je vous renvoie pour cela à la loi de Gamp. » Petit à petit, même si cela prenait du temps et causait bien des frustrations, Selene se familiarisait avec cette sensation qui se faisait plus fréquente, celle où des termes, des dates, des faits quelconque réveillaient quelque chose dans sa mémoire. La loi de Gamp, par exemple, ne lui était pas inconnue, et c'était déjà une petite victoire en soi.
La suite ne vint jamais. Une tâche d'encre s'étala sur un coin de son parchemin au moment où l'enseignant prenait à parti Kenneth et Antonella. Il tenait un bout de papier entre ses doigts, sûrement intercepté au cours d'un échange entre les deux adolescents. Selene se sentit un peu désolée pour eux : elle n'aurait certainement pas aimé devenir soudainement le centre de l'attention de tous les cinquième années, encore moins que leur professeur se lance dans la lecture de ce qu'elle racontait en secret à quelqu'un. Comme si ça aurait pu lui arriver… Le brouillard s'était fait plus épais et avait submergé tout le reste. Les rires s'étaient éteints, les moments complices s'étaient effacés, les mots glissés pendant les cours s'étaient arrêtés. Enfin, c'était ce qu'elle voulait, n'est-ce pas ? Ses doigts crispés autour de sa plume se resserrèrent légèrement. Si c'était si évident que ça, pourquoi est-ce que cette pointe désagréable ne passait-elle pas ? « Oh, ça parle de vous, mademoiselle Paulet. » Son cœur s'effondra dans les bas-fonds de son estomac, le rouge lui monta aux joues. « Il semblerait que le message flippant suggère à votre camarade de se méfier de vous. »« J’parlais pas forcément de cette Selene là, y en a plein d’autres que je sache », argua le principal concerné avec un rire qui prouvait son éternelle insouciance et qui lui retourna l'estomac. Pouvait-on brûler de honte ? Il lui semblait que son visage prenait feu alors que les chuchotements dans la salle de classe s'élevaient ici et là, les yeux de ses camarades passant de Kenneth à elle, sans même qu'elle ne les voie. En revanche, elle croisa celui du professeur et baissa aussitôt la tête, comme une enfant prise en faute, comme si elle était responsable de ce mot. « Monsieur Appleton nous dit encore : « on parle quand même de la meuf la plus inoffensive du monde, je parie que dans un combat entre un chaton et elle c'est le chaton qui gagne. » Sérieusement, elle avait envie de disparaître. Se fondre dans le bois de son pupitre, ne faire plus qu'un avec le mur, n'importe quoi qui lui permette d'échapper à toute l'attention qu'on posait sur elle. À la gêne s'ajouta l'angoisse que cela soit noté quelque part sur son dossier, qu'un mot soit envoyé à ses parents, à lui surtout, mentionnant qu'elle troublait le cours d'une quelconque façon. Ce n'était pourtant pas sa faute, elle n'avait rien à voir là-dedans, mais ça, l'enseignant n'en avait pas grand-chose à faire, pas plus que son père n'en aurait cure, ne retenant que ce qu'il aurait bien envie d'entendre.
Le temps de quelques secondes, il régna un silence de plomb troublé par les murmures de certains élèves, jusqu'à ce que le professeur Aylmer leur ordonna de ranger leurs affaires et de se mettre deux par deux. Selene s'exécuta ; à son poignet tremblant s'agitait un bracelet argenté duquel pendait un petit coquillage. Il était devenu trop grand, avec les vacances et la rentrée, elle devrait peut-être penser à l'ajuster. Enfin, c'était le dernier de ses soucis. Son sac fermé, elle chercha avec appréhension le visage rassurant de Jin, espérant qu'il faudrait bien se mettre en binôme avec elle et l'aider, au moins un peu, à oublier cet incident. C'était sans compter l'acharnement de l'adulte qui, une fois les tables poussées et le tableau effacé, ordonna à Kenneth de se joindre à elle. Ravalant son envie de quitter cette salle de classe pour se cacher sous ses draps et ne plus jamais en sortir, Selene rejoignit le Poufsouffle, incapable de savoir quoi lui dire pour se dépêtrer de cette gêne qui l'étouffait, lui déchirait le ventre et lui griffait les cordes vocales. « Hum Selene… ça vient d’un message que j’ai reçu, mais j’imaginais pas qu’il se mettrait à sortir ça devant tout le monde. C’est ce prof, c’est un psychopathe… ! Mais je voulais pas t’afficher en tout cas, je racontais des conneries… on fait ça souvent, avec Toni, faut pas faire attention. Désolé, vraiment. » Ils faisaient ça souvent ? Et est-ce que les mots parlaient souvent d'elle, du fait qu'on lui conseillait de se méfier d'elle — pour quelle raison, d'ailleurs ? — ou du fait qu'elle était plus inoffensive qu'un chaton ? Ça ne la fit vraiment pas aller mieux. Elle se contenta d'hausser les épaules, ou peut-être qu'elle hocha la tête, elle ne savait même pas très bien. La fatigue tricotait un joli mélange, accompagnée de la gêne d'avoir été le centre de l'attention, une toile chatoyante où les rouges brillants de colère grignotaient de la place à ce bleu triste qui l'accompagnait partout. « J’suppose que tu veux lancer le Stupefix en premier ? Fais-toi plaisir. »« S'tu veux », accepta-t-elle avec un nouveau haussement d'épaules et une absence de conviction qui se mariait mal aux sentiments débordants qui l'habitaient. S'éloignant de quelques pas, elle tira maladroitement sa baguette de sa poche, se retourna et la pointa sur Kenneth. Elle n'avait pas envie de lui faire mal, lui-même n'avait rien fait de grave, et elle n'avait aucune raison de lui en vouloir. Tout comme elle ne pouvait en vouloir à Dashiell, à Silas, à personne, mais est-ce que ça l'arrêtait pour autant ? La rancœur, l'amertume, la fatigue, et toutes ces émotions désagréables qui hantaient ses nuits et la suivaient comme son ombre en journée. Non, elle ne voulait pas lui faire mal, mais elle prononça quand même le sortilège avec une conviction qui l'étonna elle-même.
« Stupéfix ! » 5 - Le sortilège fonctionne Le reste - À part un crépitement ridicule, rien ne se passe
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Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13250 Points : 38 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 15 Jan - 1:09
Le membre 'Selene O. Paulet' a effectué l'action suivante : Le Hasard
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 15 Jan - 17:26
La brunette s’était assise sur son tabouret en ayant absolument pas la tête à son cours. Et pour cause, ce n’était pas tous les jours qu’elle avait un rendez-vous romantique avec un garçon. Elle tâchait de suivre, son regard vrillant d’entre sa page ou elle n’arrêtait pas de dessiner des petits cœurs du bout de sa plume en soupirant et à suivre Professeur Aylmer qui arpentait les allées. Deux jours interminables à patienter, et une journée complète sans l’ombre de Thomas qui était exempt du cours de Potion le matin et qui le serait aussi de celui de Métamorphose après. Des heures et des heures à anticiper et à n’avoir à ronger dans son esprit que cette maigre conversation d’il y a deux jours. Mais on allait bientôt lui offrir quelques choses de plus distrayant de la théorie de la loi de Gamp.
Assise plus loin, Azure eut du mal à comprendre ce qui avait mené à la collecte du courrier d’autrui; avant d’assister médusée à la lecture. Suivant du regard le principal intéressé qui se défendait comme il pouvait. C’était gênant à fond! Si elle avait été lui, elle serait disparue en dessous de la table. Et dire qu’elle écrivait ses histoires de cœur à elle en cours de Potion à Nelly. Elle y penserait à deux fois avant de lui fournir le résumé de ses histoires en bas de page. Pourquoi ne lui était-il pas possible de continuer à dessiner des cœurs et rêvasser pour une fois ?
Elle se leva de son siège, prête mais peu motivé à balancer des sorts en sachant qu’elle serait notée sur des choses qu’elle n’avait jamais eu la chance d’apprendre ni de maîtriser. À quoi bon? On allait tester leur inaptitude pour faire changement ? Certains n’avaient pas besoin de ce coup de pouce pour rater leur sortilège, en général. Prenons, Monsieur le Directeur comme exemple; il aurait probablement été un Troll si mis dans de pareil situation. Il avait d'autres talents, c'est certain! Alors pour se donner une chance, elle décida de miser sur ceux qui avaient un peu moins de talent naturel avec leur baguette; et quand Azure tourna son regard vers Kathleen, elle se sentit moche mais résolue.
On se met ensemble ?
Après tout, si elle n’avait pas besoin de se défendre, c’était peut-être la meilleure solution pour obtenir une note potable. Et avec son esprit bien ailleurs, c’était peut-être justement la seule chose à faire.
Je te laisse débuter. Sourit-elle en se disant qu'au moins le cours passera peut-être plus vite maintenant. Rappelle moi de plus jamais passé des notes en cours! C'était trop le malaise!
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PRETTYGIRL
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Mar 16 Jan - 17:33
La vie passionnante de Kenny
Un cours de magie qui ne comportait pas de baguette, c’était généralement la promesse d’un ennui mortel. Pour Kathleen, peu lui importait. Elle n’avait jamais performé avec sa baguette et même si elle s’améliorait avec les années et que ses sorts n’étaient plus systématiquement inutiles, elle ne pouvait se vanter de faire des miracles avec une baguette. Du coup, elle prenait des notes avec soin sur l’usage de la magie sans trop s’occuper de ce qui se passait autour d’elle et notamment des petits mots passés en classe. Elle était préfète et en tant que tel, il n’était de toute façon pas question de faire des bêtises de ce genre.
Elle remarqua à-peine, en train de prendre des notes, que le professeur s’était approché d’une table. Apparemment, Appleton avait fait des siennes et le prof ne l’avait pas loupé. Il était maintenant en train d’en lire le contenu à voix haute. Cette histoire de menaces dans une lettre lui fit froncer les sourcils. Le professeur Aylmer s’en moquait mais c’était peut-être sérieusement malintentionné. En tout cas, la pauvre Sélène ne savait plus où se mettre. Elle n’avait rien demandé, elle n’avait fait aucune bêtise et elle était affichée et moquée alors qu’elle était sage. Kathleen trouvait ça profondément injuste et elle fit un sourire à la Serdaigle qui se voulait réconfortant.
Cela eut le mérite de lancer une partie pratique qui était peut-être complexe et notée, mais qui aurait au moins une chance de plaire à davantage d’élèves. Kathleen n’était pas du nombre, mais elle s’en accommoderait. Puisqu’ils devaient se mettre avec un élève qui n’était pas de leur maison, Kath posa les yeux sur Shayne et sur Azure. Mais ce fut cette dernière qui l’interpella la première pour qu’elles se mettent ensemble. Kath lui sourit et s’avança vers elle pendant qu’elle lui mentionnait l’aspect malaisant de la chose. Kathleen lui sourit avant de lui rappeler un détail qu’elle semblait avoir oublié.
« Tu sais que tu es préfète et que rien que pour ça, tu devrais montrer l’exemple, hein ? »
Kathleen haussa les épaules avec un petit sourire malicieux. Azure l’invitait à démarrer mais un sort qu’elle n’avait encore jamais pratiqué, ça allait être coriace comme défi à relever. Et elle n’était pas très efficace dans tout ce qui avait un rapport avec l’attaque. Soupirant, elle essaya de se concentrer un minimum. Peut-être qu’elle ne pourrait pas attaquer Azure, mais d’un autre côté, elle aurait fait de son mieux. Et puis, il valait mieux être convaincante. Ce n’était pas le moment de se mettre le professeur à dos avec la contrariété qu’il avait déjà manifestée quelques instants auparavant. Elle leva sa baguette.
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Jeu 25 Jan - 22:44
Ma vie passionnante
Correspondance dévoilée
En quittant mon pupitre, j’adresse un regard de détresse à Toni. Dire que je ne fais pas le fier en me rendant à l’échafaud est un doux euphémisme… Ma correspondance privée vient d’être lue devant un auditoire hilare, alors non, je ne suis pas pressée de me confronter tout de suite à Selene, qui en était le principal objet. Et tandis que je m’avance vers elle, je me maudis de ne pas plutôt avoir attendu la pause pour évoquer ce message mystérieux avec ma meilleure amie : cela nous aurait épargné un long et douloureux moment d’humiliation. Qu’Aylmer aille se faire voir, marmonné-je alors avec un regard noir dans sa direction… Ce connard doit être en train de bien jubiler, au vu de la réussite de son coup tordu : Selene a l’air tellement gênée qu’elle n’ose même plus croiser mon regard, et moi, je ne sais franchement plus où me foutre. Je balbutie à son adresse des excuses maladroites auxquelles elle ne répond pas, avant de finalement s’exécuter. Son sortilège de stupéfiions échoue, et je le regrette presque : je crois que j’aurais sincèrement préféré me retrouver dans les vapes plutôt que d’endurer son regard polaire et son silence réprobateur. À mon tour, je lève ma baguette… « Protego Totalum » lancé-je, sans grande conviction, avec un mouvement du poignet légèrement hasardeux. Sans grande surprise, il ne se passe rien… pas une étincelle ne jaillit. C’est lamentable, presque autant que ma tentative de me racheter à ses yeux. « Bon, on est pas super doués… ». Joli euphémisme pour dire qu'on est des tanches, ouais. Voilà ma constatation après nos échecs successifs. On a l’air fins, avec nos baguettes impuissantes : moi à tenter maladroitement de m’expliquer pendant qu’elle est hermétique à mes justifications vaseuses, en proie aux regards en coin de nos camarades. Il y a comme un moment de flottement, où ni elle ni moi ne semblons savoir que faire. « Tu veux qu’on échange... ? » proposé-je finalement, davantage par désir de mettre fin à ce malaise interminable plutôt que par réelle volonté de prolonger l’exercice. On a déjà l’air assez ridicules comme ça, à prononcer des incantations dans le vide et à contempler notre absence flagrante de résultat que je ne voie pas de nécessité de s’acharner… Je ferais mieux de ranger ma baguette et de rejoindre Toni à ma place initiale, en pestant contre le prof entre mes dents. Pourtant, je n’ai pas envie d’en rester là avec elle. Tout ça à cause d’Aylmer le croque-mitaine… ! Comme il a l’air gonflé d’auto-satisfaction, à nous observer depuis le coin de la salle. Si seulement j’étais en meilleurs termes avec mes parents, je leur aurais demandé de mener une enquête administrative sur ce type, je suis sûr qu’il y aurait de drôles de casseroles à trouver à son sujet - comme par exemple le nombre de personnes qu’il a du enterrer dans son jardin.
Après quelques longues secondes, je relève les yeux vers mon interlocutrice mutique. Génial, elle a l’air d’avoir envie d’être partout ailleurs plutôt qu’avec moi, et j’ai l’air d’un parfait bouffon. À côté de nous, les autres s’entraînent. Kathleen, une fille de ma maison, réussit sans grande surprise : ça n’a rien de surprenant, je suis certain qu’elle bouffe ses devoirs avec son petit-dej’… J’examine le visage éteint de ma partenaire, qui semble réellement affectée. Je cherchais juste à tromper l’ennui, et j’ai l’impression de le payer au prix fort ! Putain, je me sens de plus en plus mal… Désireux de briser ce silence étouffant, j’ouvre finalement la bouche : « T’as le droit de m’en vouloir, hein. » J’aimerais bien dire quelque chose pour lui arracher un sourire, mais je crains qu’au vu des circonstances, ce ne soit peine perdue. Cette Selene-là contraste violemment avec celle avec qui j’ai déjeuné, l’autre fois : quand bien même sa timidité naturelle revenait au galop, elle était si enjouée et si solaire qu’elle semble méconnaissable, aujourd’hui. Dire qu’à ce moment-là, j’espérais encore pouvoir la séduire aisément… Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se montre aussi acide, à croire que je l’ai franchement déçue ; et je ne peux m’empêcher de me demander à quel point ce que j’ai écrit dans ce mot pouvait être grave, pour la plonger dans cet état. Je pourrais chercher à la rassurer, affirmer avec certitude que d’ici quelques temps tout le monde aura oublié, mais je crains d’être en trop mauvaise position pour le faire. « Mais dis un truc, engueule-moi au moins. » lancé-je, contrit. La voir se défouler sur moi serait moins pénible à supporter que son attitude glaciale, que le désagréable sentiment de l’avoir profondément heurtée. Si elle ne veut plus, très bien, mais qu’elle me déballe au moins ses quatre vérités, je saurais au moins à quoi m’en tenir avec elle : à choisir, je préfère que l'orage éclate et affronter la tempête plutôt que de contempler le ciel menaçant.
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Ven 9 Fév - 20:48
sortilèges
Éclaboussée de sentiments en rouge et bleu, Selene ne savait pas à qui en vouloir, confuse par l'enchaînement qui venait de se produire, violemment arrachée de sa bulle de tranquillité qui ne lui demandait pas trop d'énergie, elle qui en avait déjà si peu. Kenneth, pour parler d'elle en ces termes ? L'auteur du mot anonyme, pour l'avoir dépeinte comme quelqu'un dont on ferait mieux de se méfier ? Aylmer, pour l'avoir placée sur le devant de la scène sans lui demander son avis ? Un dernier regard en direction de Jin qui ressemblait plus à un appel à l'aide qu'autre chose et elle délaissa son pupitre pour le coin le plus éloigné de la salle de classe où elle fût rapidement rejointe par le Poufsouffle. Il était loin d'arborer sa nonchalance habituelle, mais ça ne lui fit ni chaud ni froid. Elle était comme éteinte, incapable de ressentir la moindre empathie pour les peines des autres tant la sienne prenait toute la place ; à moins que ce ne soit la fatigue assommante qui paralysait ces émotions. Ses excuses se noyèrent dans le silence puis laissèrent place à leur premier échange de sortilège. Évidemment, Selene échoua le sien, ce n'était pas comme si la magie était aussi facile que ça, entre ses doigts, mais au moins Kenneth ne creusa pas plus l'écart entre eux deux. Comme s'il lisait dans ses pensées, le garçon se fendit d'un « Bon, on est pas super doués… » qui aurait pu lui tirer un petit sourire mi-amusé mi-gêné en d'autres circonstances. Il faisait des efforts pour que l'embarras ne les étouffe pas complètement mais les regards qui glissaient de temps à autre dans leur direction empêchaient Selene de voir autre chose. « Tu veux qu’on échange... ? » Elle accepta d'un hochement de tête qui sonnait faux — elle ne voulait pas échanger ; elle voulait quitter la salle de classe le plus vite possible et se débarrasser de ces oeillades qui lui collaient à la peau, de cette gêne visqueuse qui l'empêchait de se mouvoir correctement, de cette colère fatiguée qui lui brûlait la langue — et elle se concentra maladroitement.
Mais Kenneth avait l'air, lui aussi, perdu dans ses pensées et ne bougea pas d'un cil — ce qui ne la dérangeait pas plus que ça, rajouter la honte d'être stupefixiée devant toute la classe à la pile déjà vacillante ne l'enchantait guère — tant et si bien qu'elle laissa son bras retomber le long de son corps. Pour l'instant, Aylmer était occupé avec un autre binôme et leur offrait un répit bienvenu. « T’as le droit de m’en vouloir, hein. » Selene tourna la tête dans sa direction. Ils ne faisaient même plus semblant d'essayer, silhouettes immobiles dans un coin de la salle où leurs camarades s'entraînaient vigoureusement. « Mais dis un truc, engueule-moi au moins. » C'était l'appel de trop, les quelques mots ouvrirent les vannes à un flot de paroles qui vint heurter son mutisme de plein fouet. « Mais qu'est-ce que ça peut te faire que je t'engueule, que je t'en veuille, que je te parle ou que je t'ignore ? » s'exclama-t-elle, trop fort à son goût, suffisamment pour que l'élève la plus proche sursaute et tourne un regard inquisiteur dans sa direction. Heureusement, elle n'insista pas, considérant probablement que Selene avait suffisamment l'air à fleur de peau comme ça. « Je m'en fiche », mentit-elle. « tu penses ce que tu veux de moi, même si je comprends pas de quoi tu devrais te méfier, même si je vois pas pourquoi tu parles de ça avec une fille qui me déteste clairement. » Dans le fond, à quel moment avait-elle son mot à dire, dans tout ça ? Ses prunelles claires quittèrent le vide dans lequel elles étaient si bien pour croiser le regard sincèrement contrit du Poufsouffle et un soupir fila entre ses lèvres. La colère refluait, la fatigue revenait et les larmes qui avaient tendance à couler un peu quand elles en avaient envie, en dépit de tous les efforts de Selene, menaçaient ses yeux bleus. « C'est bon, je t'en veux pas… » murmura-t-elle, comme pour clôre un sujet qui n'existait pas vraiment. « Tu voulais pas qu'on échange ? » fit-elle en avisant que le professeur approchait de l'espace où ils se trouvaient.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Ven 9 Fév - 21:35
Il aurait été erroné de dire qu’Azure était vraiment en classe. Si elle l’était de corps, son esprit lui avait décidé d’aller ailleurs, bien loin des paroles de leur professeurs de Sortilège et du brouhaha causé au départ par quelques messages passés et lu devant tout le monde. Si elle avait senti le malaise la prendre c’était qu’elle était aussi commune à ces pratiques dans un autre cours alors qu’elle et Nelly attendait sagement que leur eau soit assez chaude pour glisser le prochain ingrédient dans leur chaudron. C’est qu’il y avait du temps à tuer quelques fois et qu’il y avait aussi des sujets qu’elle préférait de beaucoup ne pas causer oralement avec toutes les oreilles aux alentours. Alors même si Kathleen lui rabattait les oreilles malicieusement et même si elle avait peut-être totalement raison; rien jamais, rien, ne viendrait la faire descendre de son nuage bordé d’arc-en-ciel pré-souper avec Thomas. RIEN! – C’est ce que je fais, je me lève, et je me porte candidate à me faire tirer dessus. Si c’est pas donner l’exemple, j’ignore ce que c’est!
Elle prirent place toutes les deux, se faisant face à face. L’ayant choisi comme partenaire était un peu stratégique et l’esprit ailleurs, la jeune fille attendait que sa camarade se place avant de bouger et d’échouer son sort. Mauvaise copine qu’elle était, elle l’espérait secrètement. Elle leva quand même les mains devant pour se préparer à l’affronter avant de se laisser guider par ces pensées ailleurs. Elle vit le sort partir avant même de finir sa propre formule de protection qui lui sonnait interminable à balbutier.
Prote…
La sensation du sort qui l’avait atteint n’avait rien d’agréable et atteinte à l’épaule, elle sentit son bras comme pris dans un étau qui grimpa peut à peu tout son buste, son cou et le reste de son corps. Mais sous stupéfix on percevait tout, on pouvait juste rien faire. Elle ne pouvait maintenant qu’espérer que Kath soit aussi doué pour l’Ennervatum, et renversé le sort. Quoique, si c’était qu’un coup de chance… elle était un peu foutu jusqu’à ce que le prof rapplique. Pendant ce temps, là, elle n’avait rien à faire que laisser son esprit pensée à autre chose, n’était-ce pas déjà le cas depuis qu’elle passé la porte de la classe de quatrième étage?
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 12 Fév - 18:14
Ma vie passionnante
Correspondance dévoilée
Finalement, Selene finit par s'échapper de son mutisme. Les reproches qu'elle m'assène sont d'autant plus corrosifs lorsqu'ils viennent d'elle, au tempérament d'ordinaire si doux, si calme... Je crois que j'ai fini par libérer son courroux, si bien que je sens que l'attention générale se concentre sur nous à nouveau. Son visage est dur : il y a comme une tempête qui anime ses yeux grands yeux bleus et une colère vive qui déforme ses traits. Elle crache ses paroles, comme si elle voulait me faire savoir combien je l'ai blessée profondément, avec cette bêtise. Le temps d'un instant, je finis par regretter de m'être aventuré en quête de réponses... Je me sens comme le dernier des connards, méprisé par mon interlocutrice et moqué silencieusement par nos camarades. « Mais je… » commencé-je, sans savoir où le bout de cette phrase suspendue me mènerait. Formidable... Je me dis que j'aurais bien mieux fait de me barrer de classe quand j'en avais encore l'occasion. Ça m'aurait valu un rappel à l'ordre et une sévère retenue chez Veturia, mais au fond, je crois que j'aurais nettement préféré, plutôt que d'avoir à vivre cette situation détestable. Incapable de remonter le temps, je n'ai cependant d'autre choix que d'accuser le coup, les yeux baissés comme un gamin. Et lorsqu'elle a terminé, je tente vainement de me justifier auprès d'elle : « Je pense rien du tout, arrête ! Je sais pas d’où ça vient, ce mot sur toi, mais j’y crois pas une seconde, ok ? ». Pour une fois, c'est la vérité, je ne sais rien de rien de ce message crypté rédigé en lettres grossières... ! C'est justement ce que je disais à ma meilleure amie, avant qu'Aylmer le mangemort ne vienne mettre son grain de sel dans nos histoires. « Et Toni te déteste pas, enfin ! Pourquoi tu penses ça d'elle ? » Mon regard se faufile jusqu’à ma meilleure amie, elle-même en binôme pour réaliser l’exercice. Je suis incapable de croire ça, elle s’entend bien tout le monde ! Elle arrive même à supporter Jørgensen, c’est dire. Et puis, je serais le premier à le savoir, si réellement elle ne pouvait pas encadrer Selene : ces signes-là ne sont pas trompeurs, il est certain que je l'aurais remarqué.
Je sens quelques regards se tourner vers nous ; je fais au mieux pour les ignorer, rouge de honte. Je m'efforce de baisser d'un ton, de manière à nous défaire de l'attention qui s'est portée sur nous, pour me justifier maladroitement : « J’suis comme ça, je réfléchis pas avant de parler… ou d’écrire. Je voulais pas te faire de peine. » avoué-je en me massant la nuque d'un air gêné. Et puisqu’on en parle, je ne voulais d’ailleurs pas non plus qu’Aylmer vienne foutre la péninsule qui lui sert de nez dans mes affaires, mais ça c'est une autre histoire. Enfin bon, pour faire de vraies excuses, il faut commencer par reconnaître ses torts, non ? Or, je sais que les mots qui m'échappent ne sont pas toujours bien maîtrisés ; je me sais impulsif, pas toujours intelligent, parfois un peu à côté de la plaque, quand bien même j'arrive à le camoufler avec quelques vannes. Mais l'heure n'est pas à rire, Selene semble franchement affectée par la lecture de ce mot, pour une raison qui m'échappe encore... Je vois ses yeux perler, ce qui accroît mon malaise. Aussi, je la supplie maladroitement, à voix basse : « Pleure pas, s’te plaît. ». Je n'ai jamais fait pleurer une fille avant ça... enfin, sauf Jane, la soeur de Lee, il y a deux ans, mais c'était parce que je l'avais poussée dans la fontaine du square et que ses dents ont rasé le bitume, c'est différent. Là, il est présentement difficile de ne pas me sentir responsable de l'immense tristesse qui semble la submerger tout d'un coup.
Comme si cela pouvait nous permettre d'échapper à cette discussion, nous revenons au point central de ce cours : la consigne donnée par notre bien mal-aimé enseignant, que je maudirais bien volontiers si seulement je savais comment faire. « Euh, si, on peut s’tu veux. » concédé-je, avant de tendre à nouveau ma baguette vers elle d'un geste mal assuré. À ce stade-là, difficile de faire mine de m'intéresser à la partie pratique de ce foutu cours... ce n'est pas comme si j'avais franchement envie de donner quelque satisfaction au mangemort qui nous sert de prof. Je m'éclaircis brièvement la gorge, et articule le nom de la formule, sans grand succès... Pas la moindre étincelle de mon côté, alors que du sien jaillit un faisceau lumineux. Et une seconde plus tard, la voici intégralement recouverte d'un bouclier lumineux. Suite à nos échecs successifs, ça ressemble à une vértiable prouesse... « Woah… t’y es arrivée... t'es super forte en fait ! » lancé-je en guise d’encouragement. En vérité, je me fous de cet exercice, qu’est-ce que ça peut bien me faire qu’elle sache réaliser un Protego ? Personne n’a l’intention de l’attaquer dans l’immédiat, que je sache. Dans l’état actuel des choses, je ressens juste le besoin pressant de rattraper ma bourde, aussi se pointerait-elle avec un collier de nouilles fait main que je la complimenterais tout aussi exagérément, s’il y avait seulement un espoir de lui faire esquisser l’ombre d’un sourire.
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Mer 21 Fév - 22:16
sortilèges
C'était injuste parce que Kenneth n'avait rien fait de mal. Dans le fond, il n'était pas responsable de ce mot anonyme qu'il avait reçu, ni de la lecture à voix haute du professeur Aylmer ; tout ce qu'elle pouvait lui reprocher, c'était qu'il la compare à un chaton inoffensif, mais ne valait-il pas mieux en être un — moins que ça, même — qu'une créature autrement plus repoussante ? Pourtant, les mots s'enfuirent, petits éclats assassins qui ne demandaient qu'à se ficher dans la première cible venue, débordement imprévu qu'elle ne maîtrisait en rien et qui, une fois commencé, était inarrêtable. D'abord Antonella, maintenant Kenneth, il fallait croire que se disputer avec ses camarades faisait partie de sa liste de résolutions pour la nouvelle année, car elle était bien lancée. Au moins, cet échange-ci ne troublait pas la tranquillité d'une bibliothèque assourdie, et seuls leurs camarades les plus proches pouvaient, en tendant l'oreille, percevoir ce qui agitait le binôme. « Je pense rien du tout, arrête ! Je sais pas d’où ça vient, ce mot sur toi, mais j’y crois pas une seconde, ok ? » Le regard flamboyant de la jeune fille se tempéra légèrement, le rouge de la colère remplacé par les questionnements que cet étrange mot soulevait. « T'as vraiment reçu un mot qui disait de te méfier de moi ? » demanda-t-elle, un ton plus bas, sans trop parvenir à y croire, sans trop comprendre qui pourrait lui en vouloir à ce point. « Et Toni te déteste pas, enfin ! Pourquoi tu penses ça d'elle ? » La mention de la Serpentard jeta un nouveau froid. Selene haussa les épaules, peu convaincue par la véhémence du garçon. C'était sa meilleure amie, évidemment qu'il allait la défendre. « Si tu le dis. En tout cas, elle aime pas que je passe du temps avec toi, elle me l'a dit, et elle pense que je te veux du mal. C'est peut-être elle, le mot. » Mais pourquoi se justifier, il n'y avait aucune raison pour qu'il la croie, elle, surtout pas si la fille dont il était le plus proche dans cette école lui affirmait l'inverse.
Et puis, au fond, ce n'était pas le cœur du problème ; celui-ci venait d'ailleurs, de bien plus profond, ça lui retournait l'estomac et lui compressait la poitrine, ça noyait ses yeux bleus dans des larmes salées et rendait ses nuits plus compliquées. « J’suis comme ça, je réfléchis pas avant de parler… ou d’écrire. Je voulais pas te faire de peine. » Un vague de culpabilité la submergea alors que l'air gêné de Kenneth et ses excuses la frappèrent de plein fouet. Les yeux baissés sur la pointe de ses pieds, elle se rendit compte qu'elle n'aurait jamais dû s'énerver contre lui. « C'est pas ta faute, je suis désolée de m'être emportée contre toi… » fit-elle d'une petite voix, toute colère retombée. Franchement, qu'est-ce qui lui prenait, depuis la rentrée, à en vouloir à la terre entière pour des choses qui n'étaient pas de leur fait ? Il fallait croire qu'elle en avait gros sur le cœur, plus que ce qu'elle pensait, et qu'elle était incapable de tenir seule ce poids à bout de bras. « Pleure pas, s’te plaît. » Interpellée à voix basse, presque suppliante, Selene releva la tête, ses doigts écrasant toute fuite humide sur ses joues d'un geste rapide. « N-non, non, c'est bon. » Traîtresses qui s'échappaient sans son consentement ! Fuyant le regard plein de pitié du garçon, elle constata que le professeur se rapprochait dangereusement de leur duo, aussi proposa-t-elle de poursuivre l'exercice, à la fois pour ne pas subir de nouvelles représailles professorales et pour concentrer son esprit sur autre chose, n'importe quoi, qui ne soit pas cette tempête d'émotions qui s'abattait sur elle. « Euh, si, on peut s’tu veux. » Non, franchement, ce qu'elle voulait, c'était quitter cette salle de classe et disparaître, se soustraire à l'attention du monde entier, se faire oublier et, avec un peu de chance, s'oublier elle-même et toute cette peine qui refusait de la lâcher. Mais le regard pesant de l'enseignant ne leur laissait pas trop le choix, aussi levèrent-ils leurs baguettes, Selene se concentrant de toutes ses maigres forces pour ne pas se retrouver pétrifiée, paniquée rien qu'à l'idée de rajouter ça à la liste des hontes de la journée. « Protego. » Contre toutes attentes, les siennes en tête de liste, un dôme translucide l'enveloppa, la protégeant d'un sortilège qui n'arriva jamais. Sonnée par cette réussite inattendue, Selene espéra très fort que le professeur Aylmer avait vu ça, qu'il puisse enfin se dire que les heures passées avec l'adolescente à tenter de rattraper son immense retard portaient, rien qu'un peu, leurs fruits. « Woah… t’y es arrivée... t'es super forte en fait ! » La blonde afficha une moue peu convaincue mais la petite fierté ressentie ne s'effaça pas complètement. « C'est vraiment la première fois. » Ça ne faisait pas d'elle quelqu'un de doué en magie, encore moins de super forte, mais tant pis, c'était toujours bon à prendre, ça illuminait un peu cette fin de cours à défaut de chasser toutes les ombres qui s'accumulaient sur son front. « Tu crois qu'on peut y aller si on a terminé l'exercice ? » demanda-t-elle au Poufsouffle, drapeau blanc tendu dans sa direction pour lui dire à demi-mot qu'elle ne lui en voulait pas, qu'ils pouvaient quitter celle salle de classe en bons termes et faire comme si rien de tout ça n'avait jamais existé.
À SAVOIR Arrivé(e) le : 18/05/2020 Parchemins rédigés : 565 Points : 2 Crédit : Bluebell Année : 7ème année
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 25 Fév - 23:19
Il y avait des cours où chahuter ou laisser son attention vagabonder était sans doute la pire idée du monde. Sortilèges était l’un d’entre eux. Je m’estimais observatrice. Mais Aylmer avait élevé au rang d’art le fait de capter, de ressentir le moindre frémissement chez ses élèves. J’étais persuadée que, comme les chiens, il sentait littéralement la peur. Pire, je pensais – et je pense toujours – qu’une part de lui appréciait sincèrement cela. En tout cas, cela lui permettait d’avoir les cours les plus calmes de l’école. Il fallait être fou pour se risquer à la moindre incartade.
Néanmoins, des fous, il y en avait toujours et voilà pourquoi le cinglé du groupe – Appleton pour ne pas le nommer – ouvrit les hostilités. Je vis le parchemin qu’il glissait sans aucune discrétion à Toni une seconde avant mes condisciples, mais une seconde trop tard après les yeux de rapace de notre professeur. Je pinçai les lèvres et me renfonçai dans ma chaise, à l’affût de ce qui allait se passer, tout en étant fermement résolue à me faire oublier. J’étais désolée de l’instant de honte que Toni allait vivre, mais je n’avais aucune envie de me mêler de ça. Oh, j’en eus pour mes gallions, entre le ridicule du Poufsouffle et l’information d’une étrange lettre, c’était étonnamment fructueux comme incident. Mais aussi fort vexant. Je jetai un coup d’œil à la fameuse Paulet et m’offusquai intérieurement que l’on puisse avoir un doute sur la victoire du chaton dans un combat. Cette fille relevait plus de la plante délicate que d’autre chose. De toute façon, si on me demandait mon avis, toujours parier sur les chats.
Dès que le professeur nous intima de former des binômes, je me tournai vers une fille de Gryffondor que je connaissais principalement en raison de sa présence dans l’équipe de Quidditch et lui proposa aimablement
- On peut faire équipe ?
Mon premier réflexe aurait été de me mettre avec des filles de ma maison que je connaissais, mais les consignes en avaient choisi autrement. Elle avait le mérite d’être géographiquement proche de moi et de ce que j’en avais vu dans le passé, relativement débrouillarde. Sans briller, j’estimais que nous avions de bonnes chances de nous en sortir. Heureusement pour moi, elle accepta vivement, manifestement aussi pressée que moi de sortir des radars du professeur et se mit en position. Après une seconde de réflexion, je me décidai à lancer le premier sort. N’ayant vu ni l’un, ni l’autre, je ne m’estimais pas douée, mais je supposais que je restais meilleure en attaque.
Une assertion que je démentis dès ma première tentative. Alors que je m’essayais au stupefix, ma baguette crachota des étincelles sans le moindre résultat et je laissai échapper un soupir en regardant ma partenaire du jour
- L’avantage, c’est qu’à ce rythme, tu n’as même pas besoin de Protego !
Du coin de l’œil, j’observai avec une jalousie dévorante Paulet réussir son bouclier, tout en semblant tout de même accuser le coup du petit mot griffonné et intercepté. Pourtant, sur ce coup là, Appleton n’avait pas été désobligeant. Son commentaire était même assez gentil vis-à-vis de la Serdaigle.
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 4 Mar - 0:20
Ma vie passionnante
Correspondance dévoilée
À chaque mot prononcé, j'ai l'impression de m'embourber dans un marécage sans fond... J'ai bau chercher à m'expliquer maladroitement auprès d'elle, j'ai l'impression que mon incartade l'a bien secouée. Que faire... ? Je suis à deux doigts de lui dire qu'on m'a lancé l'Imperium et que j'ai été forcé de rédiger ce mot, je me dis qu'elle m'en voudra peut-être moins avec une histoire tout droit sortie des méandres de mon imagination. Et puis, de toute façon, à la base, c'est la faute de l'auteur anonyme de ce courrier de malheur... ! « Oui, attends, je crois que je l’ai encore. » lancé-je en fourrant la main dans la poche de ma robe. Mes doigts en extirpent un morceau de parchemin mal plié, qui s'est un peu chiffonné depuis le temps qu'il y traîne... Je m'efforce de l'aplatir un peu, avant de piteusement le tendre à Selene. Pendant qu'elle lit le mot, je me mords légèrement la lèvre. « Je sais que c’est signé "un ami", mais je sais vraiment pas de qui ça vient. » Cela dit, au vu du nombre de mystère inexpliqués au château... On trouve de tout et n'importe quoi sur le panneau d'affichage, sans parler de la harpie qui nous bassine avec son émission radio. Les traits de Selene semblent s'adoucir, même si... au lieu d'être en colère, elle semble plutôt attristée et en proie à l'inquiétude, désormais. Et pour être honnête, je ne sais pas ce que je préférais : les sourires qu'elle m'adressait lors de notre déjeuner dans la Grande Salle me semble bien lointains, désormais... Mais lorsqu'elle accuse Toni, je ne sais comment réagir.
Évidemment, j'ai toute confiance en mon acolyte, je ne peux pas croire qu'elle ait fait un truc pareil... mais d'un côté, comment croire que Selene pourrait inventer de tels propos alors qu'elle semble si troublée ? Un peu indécis, je me balance sur mon pied gauche, puis droit, tirant sur mes manches, manifestement mal à l'aise. Peu certain de la marche à suivre, je décide d'improviser : « Oh mais faut pas le prendre comme ça, c’est Toni, elle déconne toujours ! Elle veut me protéger, mais c’est pas personnel quoi, elle a du sang italien t’sais. C’est blindé de mafieux là-bas, tu sais ce que c’est, ha-ha… » commencé-je en me massant le cuir chevelu, cherchant mes mots. Franchement, j'ai l'impression de tellement ramer dans mes justifications que je vais finir par boire la tasse... Qu'est-ce qui me prend de lui parler de mafia ? J'ajoute précipitamment : « … enfin je suis sûr qu’elle y est pour rien, c’est pas son genre d’écrire des mots tordus. » Du coin de l'oeil, mon regard se pose sur ma meilleure amie, elle aussi occupée à s'exercer en binôme... Non, c'est clair, je ne l'imagine pas faire un truc pareil, il y a du y avoir un malentendu. Enfin bon, je lui écrirais pour éclaircir tout ça, dès que le grand condor sera suffisamment loin pour ne pas me fondre dessus et s'emparer de mon courrier dans ses serres acérées.
Mes yeux se déplacent jusqu'à lui et je grimace en l'apercevant, visiblement occupé avec un autre duo. « Ouais, ‘fin, j’aurais du faire un peu plus gaffe. C’était pas très malin. » concédé-je en soupirant. Quand bien même je reconnais ma part de responsabilité dans cette affaire, il n'empêche que Gomez Addams et sa gueule d'enterrement ne perdent rien pour attendre... Je n'oublierais pas de sitôt qu'il a ruiné mes chances avec Selene, en plus de m'afficher devant toute la classe ! Je me fous bien de l'exercice, c'est bien la troisième fois que je tente de lancer ce sort et ma baguette ne crache que de faibles étincelles, j'ai l'impression qu'elle aussi se paie ma tête. Mais parce que Selene réussit l'exploit de former autour d'elle un charme du bouclier presque irréprochable, je n'ai d'autre choix que de m'extasier : « Bah c’est carrément impressionnant, t’assures. » Quel cinéma, je m'en cogne des sorts de protection... Quand bien même faudrait-il la complimenter sur ses chaussures ou sur la qualité du cuir de son manuel de cours que je m'y résoudrais volontiers, si ça pouvait la dérider un peu. Quand elle m'interroge, me demandant si le cours est bientôt terminé, je hausse les épaules, penaud. « Hum… si je lui pose la question, il serait bien capable de nous rajouter une heure d’étude juste pour faire chier. » Autant dire que je n'y risquerais pas... Ce type est à la recherche de la moindre excuse pour m'enfoncer, je ne lui offrirais pas ce plaisir.
Arrivé(e) le : 22/02/2021 Parchemins rédigés : 829 Points : 2 Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore Année : 5e année (16 ans - 04/02)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Maledictus Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un faucon pèlerin Epouvantard: Un faucon pèlerin Matières suivies et niveau: Points Défis: (425/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 4 Mar - 17:51
Accoudée nonchalamment sur son pupitre et la tête reposant sur son poing fermé, Saige recopiait d’un air las et relativement peu intéressée le cours de l’enseignant tout en luttant difficilement contre la tentation de s’endormir. Le combat était acharné mais perdu d’avance : l’ennemi gagnait du terrain à chaque mot prononcé d’un ton monocorde par le professeur et rien ne parvenait à donner un peu de dynamisme à la gryffondor, pas même les dessins ridicules et fort laids qu’elle griffonnait dans le coin de son parchemin. Elle était au bord de la capitulation lorsque la voix de monsieur Aylmer changea subitement de rythme pour devenir plus dynamique ; réveillée par cette vague soudaine d’intérêt, elle releva la tête pour voir qu’il se tenait non loin d’elle, un petit bout de parchemin entre les doigts. Le sourire carnassier et dangereux de l’homme lui évoquait un quelque chose d’inquiétant, une sorte de croisement étrange entre une hyène et ce qu’elle imaginait être le rictus d’un détraqueur sous sa cape. À l’instar de ces créatures horrifiques, il se délecta des mots échangés entre Kenny et Toni, aspirant toute forme d’amusement sur le visage des intéressés... et sur celui de cette pauvre Selene qui n’avait rien demandé. Les lèvres de la malédictus formèrent une insulte silencieuse qui ressemblait à quelque chose comme « mais quel connard ! » tandis qu’elle posait un regard assassin sur l’enseignant avant de dévier celui-ci vers la serdaigle, d’un air beaucoup plus compatissant pour l’adolescente. Elles n’avaient pas toujours été de grandes amies, mais depuis que Teddy s’en était mêlée leurs relations s’apaisaient... et avec quiconque, elle se serait de toute façon sentie solidaire. Même avec Dash, c’était dire.
Pris dans son élan de cruauté, Aylmer leur intima de se munir de leurs baguettes pour passer à la pratique ; d’ordinaire, Saige aimait bien ça, dans la mesure où ça lui épargnait d’avoir à écrire ou réfléchir, mais la perspective de la note la fit pâlir. Elle avait déjà des résultats très mauvais lorsqu’ils s’étaient entraînés préalablement durant les cours, mais là ! Le désastre était évident. La gryffondor se leva sans entrain et n’eut pas vraiment le temps de réfléchir à un binôme que celui-ci vint à elle en la personne d’une serpentard avec qui elle n’avait trop discuté. Pas farouche pour deux sous, elle lui répondit avec entrain :
- Yep, ça me va !
Tant qu’elle n’était pas avec un serdaigle, elle pouvait encore espérer ne pas trop se ridiculiser ; à l’exception peut-être de Selene, elles les voyaient tous comme de véritables tronches, à l’image de Silas. Autant dire que ses chances de parvenir à quelque chose auraient été relativement inexistantes... mais avec une serpentard, peut-être pouvait-elle espérer un rapport de force plus équilibré.
Toute galante qu’elle était – et parce qu’elle ne se sentait pas de commencer, de peur de se ridiculiser – elle laissa Vesper entamer l’attaque. Presqu’à l’unisson, la gryffondor lança elle-même son sort de défense.
- Protego totalum !
Sa baguette crépita, fit quelques jolies étincelles mais aucune barrière magique ne vint la séparer de son adversaire... heureusement pour elle, cette dernière n’avait pas rencontré beaucoup plus de succès avec son stupefix.
- Bah c’est pas plus mal : je fais de très jolies paillettes, les gamines de première année adoreraient me voir lancer des sorts, mais niveau défense on repassera.
Un peu plus loin, le malheureux binôme constitué par le professeur rencontrait un peu plus de succès : si Kenny était fidèle à lui-même, un cancre en bonne et due forme, Selene se montrait beaucoup plus surprenante en créant un bouclier qui ne demandait qu’à être utilisé. Comme quoi, elle avait été mauvaise langue avec elle, mais elle s’en sortait infiniment mieux qu’elle.
- Je vais essayer l’attaque. Je me sens une âme de guerrière, je peux y arriver. Prête ?
Elle attendit que la serpentard se mette en garde.
- Stupefix ! clama-t-elle avec un peu plus de conviction que le précédent sort.
La conviction ne faisait pas tout, cela étant ; cette fois-ci, elle n’eut même pas le droit à de jolies étincelles. Seul le silence lui répondit, sa baguette aussi réactive qu’un bout de bois normal.
- Nan mais vas-y, j’suis nulle de toute façon.
Elle allait avoir un Troll ; l’avantage étant qu’avec sa moyenne actuelle, elle ne risquait pas de baisser beaucoup dans le classement de la classe.
Arrivé(e) le : 09/10/2021 Parchemins rédigés : 418 Points : 2 Crédit : (avatar) rubians - (signa) anaphore/timus/swan Année : Professeur de sortilèges (51 ans - 18/11)
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 31 Mar - 13:14
Cruel, sans doute l’était-il, mais si Wenceslas voulait marquer suffisamment l’esprit du récalcitrant poufsouffle pour obtenir de lui une plus grande attention en cours, il ne pouvait faire l’économie de cette brève humiliation. Il lui avait déjà rendu un devoir recopié sur sa camarade et maintenant, il passait des mots durant ses cours... qu’à cela ne tienne, s’il voulait jouer, ils allaient jouer ! Appleton ne sembla à vrai dire pas gouter à l’humour de l’enseignant et se ratatina sur sa chaise en protestant mollement, en vain. Sa verve se fit au bout de quelques secondes un peu plus forte et suppliante, saupoudrée d’une mauvaise fois manifeste qui attira l’attention du né-moldu.
- Voyez-vous donc, une autre Selene ? répondit-il en se fendant d’un sourire moqueur. « Prenez garde, monsieur Appleton, je pourrais croire que vous êtes en train de vous payer ma tête. »
Se délestant finalement de l’objet du délit, le professeur de sortilèges gagna l’avant de la salle de classe pour donner ses instructions auxquelles tous obéirent avec plus ou moins d’entrain. Ils pouvaient a minima se réjouir de ne plus entendre un cours théorique ennuyeux mais les notes qui allaient tomber risquaient de ne point faire plaisir à tout le monde. Tandis que tous s’affairaient, se précipitaient vers un duo avant que leur bourreau n’ait l’idée de leur en imposer un, comme il l’avait fait pour Appleton et Paulet, Wenceslas passait entre les binômes pour observer leurs efforts et les commenter. Il laissa ses deux victimes du jour en paix, passant devant Kirte qui était parvenue, par un étrange miracle légèrement suspect, à lancer un sort sur Zinnia qui ne parvint pas à riposter.
- Concentrez-vous, mademoiselle Zinnia, si votre camarade arrive à lancer son sort, il n’y a pas de raisons que vous n’y arriviez pas.
Sans demander son reste il passa à un autre duo, composé cette fois-ci d’une élève de sa maison, Corvere, et d’une autre gryffondor. Décidemment, ils étaient très nombreux, ceux-là. Et il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre : Billington échoua non seulement à sa défense mais à l’attaque qui suivie.
- Nous ne sommes pas dans un cirque, Billington. Je vous prie donc de ne pas vous appesantir sur vos paillettes. Corvere, vous pouvez faire mieux que ça...
Son regard fut, très heureusement pour la serpentard, attiré par un halo lumineux un peu plus loin. Se tournant vers la source de la distraction en omettant de retirer des points aux deux filles, un sourcil se hissa lorsqu’il vit la serdaigle enveloppée d’un dôme de protection.
- Réasseyez mademoiselle, si vous aspirez encore à dépasser le niveau du néant, lui intima-t-il une ultime fois avant de s’approcher du binôme Paulet-Appleton.
Le duo semblait avoir eu du mal à obtenir des résultats acceptables et, sans grande surprise, le poufsouffle n’avait rencontré que des échecs. En revanche, Selene était parvenu à produire un protego de très bonne facture, dont la résistance n’avait certes pas été soumise à une attaque en bonne et due forme, mais qui avait tout de même le mérite d’exister.
- Félicitations mademoiselle Paulet, vous progressez. Ses lèvres se recourbèrent l’espace d’un instant en un sourire fier ; l’adolescente travaillait dur pour rattraper son retard, aussi appréciait-il tout particulièrement de la voir parvenir à une telle réussite malgré l’évident malaise dans lequel il l’avait placé. « Ce n’est pas encore parfait, et nous ne saurons jamais si votre bouclier est solide, puisque votre partenaire de travail est aussi inefficace que ce que l’on attendait de lui... mais je ne peux vous pénaliser pour les échecs de monsieur Appleton. » Il marqua une pause. « Par conséquent, cela vous vaudra un effort exceptionnel. Continuez comme ça. »
La note était très généreuse : elle n’était parvenue qu’à lancer un seul des sorts demandés, mais c’était déjà beaucoup mieux qu’une majorité de la classe et ceux qui avaient réussis ne subissaient pas la même pression. Outre celle qu’elle s’infligeait elle-même et dont il avait parfaitement conscience, il y avait celle des circonstances de la formation de ce binôme. Le mérite de la réussite en devenait d’autant plus important.
- En revanche, monsieur Appleton, je crains que vous n’ayez un désolant... Il lui épargnait le troll, c’était déjà une preuve de magnanimité de sa part. « En prime, je vous retire 5 points pour passer des mots en cours. »
Il reporta une nouvelle fois son regard sur Paulet.
- Quant à vous, je vous en accorde 5 supplémentaires pour vos efforts, même si vous n’êtes pas parvenu à stupefixer votre camarade.
Quoiqu’il ne le montrât guère, il avait une certaine affection pour cette serdaigle pleine de ressources ; elle le bénéficiait pas des mêmes chances que certains de ses camarades mais se battait pour rattraper leur niveau, et pour ça, elle était parvenu à gagner le respect de l’ancien langue-de-plomb.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (125/2000) Disponible pour un RP ?: D'autres comptes ?:
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Ven 12 Avr - 15:55
sortilèges
Dans le classement des pires cours dont elle se souvenait, celui-ci prenait la tête sans aucune concurrence sérieuse. Un mot échangé entre deux de ses camarades qui la mettait au centre de l'attention, l'obligation de s'entraîner contre Kenneth dans la foulée, un mot anonyme qui conseillait à ce dernier de se méfier d'elle : qu'est-ce qu'elle avait fait pour que le sort s'acharne contre elle, ce matin ? Fidèle à son habitude, le Poufsouffle essayait de la rassurer. Il était loin d'être méchant, c'était même probablement l'un des garçons les plus sympas de cette école et Selene s'en voulut un peu de lui opposer une si grise mine. « Oui, attends, je crois que je l’ai encore. Je sais que c’est signé "un ami", mais je sais vraiment pas de qui ça vient. » Accompagnée le son de sa voix, elle parcouru les lettres qui ne se ressemblaient pas, collées les unes aux autres pour former un avertissement. Quelqu'un avait mis du cœur à l'ouvrage. La tristesse remplaça la colère et elle lui rendit le parchemin du bout des doigts. « Je te crois, promis… » Comment pourrait-elle faire autrement ? Il avait vraiment l'air dépité et au bout de sa vie, lui aussi, comment pouvait-elle continuer de diriger tous ses mauvais sentiments vers un simple messager, un simple camarade qui avait gaffé ? Même quand il défendait Antonella corps et âme, elle n'avait pas le cœur à s'entêter. Elle ne déconnait pas, cette fois-là, lorsqu'elles étaient seules dans la bibliothèque, mais comment pourrait-il la croire elle, Selene effacée, plutôt que sa meilleure amie de toujours. « … enfin je suis sûr qu’elle y est pour rien, c’est pas son genre d’écrire des mots tordus. » Peut-être… Après tout, elle ne la connaissait pas vraiment, aussi se contenta-t-elle de hausser les épaules. Ce n'était pas comme si elle pouvait gagner quoi que ce soit de cette discussion et avoir tort ou raison n'allait rien changer à la situation. Tout au plus pouvait-elle éviter à Kenneth de s'en vouloir encore plus et ne pas se faire d'un allié un ennemi en continuant de le noyer sous une colère qu'il n'avait fait que réveiller. « Ouais, ‘fin, j’aurais du faire un peu plus gaffe. C’était pas très malin. » Les excuses la mettait subitement mal à l'aise : elle ne voulait pas que le Poufsouffle s'en veuille, elle ne voulait pas de la pitié dans son regard, elle ne voulait pas non plus de cette peine qui revenait à la charge, exploitant la moindre de ses failles. « On a qu'à dire que tu m'en dois une », proposa-t-elle avec un sourire un tout petit peu forcé, essayant de chasser les ombres sur le beau visage de l'adolescent. Elle le préférait vraiment quand il était en train de faire le pitre et qu'il agissait avec une assurance qu'elle lui enviait, quand bien même ça avait le don de la faire rougir et balbutier. Elle préférait ça à cette gêne qui s'était emparé d'eux.
C'était une chose de bavarder, c'en était une autre de se plier à l'exercice du professeur Aylmer. Le premier échange de sortilèges ne donna rien mais, au second, contre toute attente, Selene parvint à faire naître un bouclier. Les louanges de Kenneth déposèrent un peu de rouge sur ses pommettes, étirèrent ses lèvres en un sourire qui ne la croyait pas vraiment capable d'un tel exploit. « Bah c’est carrément impressionnant, t’assures. »« Merci », souffla-t-elle, sincère, sans se rendre compte qu'il exagérait ses félicitations, tout ça lui échappait parfaitement. Est-ce qu'ils en avaient terminé ou est-ce qu'ils devaient encore se plier à cette mascarade, Kenneth n'en avait aucune idée non plus. « Hum… si je lui pose la question, il serait bien capable de nous rajouter une heure d’étude juste pour faire chier. » Selene grimaça en suivant son regard. « Ouais… Mauvaise idée. » Peut-être que l'enseignant était capable de lire dans leurs pensées ou peut-être avait-il remarqué les regards dans sa direction, car après avoir donné quelques consignes à un autre binôme, c'est vers le leur qu'il s'avança, toujours aussi austère, les traits indéchiffrables. « Félicitations mademoiselle Paulet, vous progressez. » Est-ce qu'il venait de lui sourire ? Écarlate, Selene ne se sentait pourtant pas peu fière, en même temps qu'elle aurait préféré disparaître sous terre, et manqua de laisser échapper un glapissement surpris quand il lui donna sa note. Effort exceptionnel ? Elle en aurait pleuré de joie, de soulagement, de fatigue aussi. « M-Merci », balbutia-t-elle, mais le professeur s'était déjà tourné vers son camarade, et il n'avait pas emporté les louanges dont il avait gratifié Selene avec lui. En fait, elle se sentait un peu mal maintenant. Il perdait des points alors qu'elle en gagnait et si ça n'effaçait pas la félicité d'avoir décoché une super note en Sortilèges, matière dans laquelle elle ne parvenait jamais à dépasser le Piètre, elle était franchement un peu peinée pour lui. L'enseignant s'éloigna après quelques derniers encouragements et le sourire qu'il avait fait naître sur les lèvres de Selene se fana avec son départ. « Désolée… Tu méritais pas de perdre des points… » glissa-t-elle à l'oreille de Kenneth tandis qu'ils allaient ranger leurs affaires. « Et… Merci », ajouta-t-elle avec un sourire sincère avant d'aller ranger ses affaires. Merci de ne pas avoir été en colère, merci de ne pas avoir dit que c'était de sa faute à elle, merci d'avoir voulu la rassurer et merci de ne pas avoir laissé cette crainte paralysante la dévorer.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Un paon Epouvantard: Sa mère en tant que directrice Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Murphy
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 14 Avr - 10:01
Ma vie passionnante
Correspondance dévoilée
Aylmer m'a bien eu, avec sa maudite intervention : avec sa volonté manifeste de m'humilier en public, il a aussi failli me court-circuiter avec Selene... La pauvre semblait si embarrassée que j'ai bien cru qu'elle n'arriverait plus à me regarder dans les yeux. Heureusement, après quelques explications, elle semble se détendre progressivement : son ton devient plus doux, ses traits semblent avoir chassé l'inquiétude qui s'y était logée. Je ne suis pas le meilleur lorsqu'il s'agit de formuler des excuses, mais elle semble accepter les miennes... Et lorsqu'elle finit par conclure que je le lui redevrais, je manque de crier victoire. « D’accord. » Cela ne me contrarie pas le moins du monde, à vrai dire : tout n'est peut-être pas foutu avec elle. « Faut que je fasse gaffe, je vais me retrouver super endetté auprès de toi, à force. » répliqué-je, une lueur amusée dans le regard. Mais je n'ai pas le temps de creuser la possibilité que cela aboutisse à un second rencard... Voilà Gomez Addams qui rapplique auprès de nous pour faire le bilan de nos compétences : comme on pouvait s’y attendre, il auréole Selene de gloire avant de me descendre en flèche, et aller voir plus loin s’il ne peut pas ruiner la journée de quelqu’un d’autre. Fixant sa silhouette, de dos, qui s’éloigne, je m’aperçois que j’ai serré mes doigts si fort autour de ma baguette que la trace du bois s’est imprimée dans ma paume. « Gningnin je vous retire cinq points pour passer des mots en cours… » le singé-je avec une mimique exagérée avant d’ajouter un « connard, va » sans audace, puisqu’il était déjà loin. C’est officiel : je déteste ce sale type, sa mine patibulaire et son air sournois dès que lui vient une occasion de me pourrir la vie. Je me fous bien de vider le sablier de Poufsouffle, mais à cause de lui, j’ai vraiment manqué de me retrouver dans la panade avec Selene !
Cette dernière semble s’en émouvoir, ce qui me fait sourire ; finalement, j'ai l'impression qu'elle ne m'en veut pas tant que ça... « T’inquiète je m’en remettrais, j’ai l’habitude avec lui. » lâché-je avec une certaine acidité, adressée à notre enseignant. Si seulement je m’entendais mieux avec mon père… je serais peut-être arrivé à me convaincre d’envoyer un inspecteur le harceler un peu, ça lui aurait fait les pieds. En attendant de construire mes relations avec davantage de stratégie, j’essaie d’imaginer que mes yeux sont équipés de lasers surpuissants et que j’ai le pouvoir de le terrasser par la pensée. Revenant à Selene, dont le visage semble avoir retrouvé certaines couleurs, je tends une main, comme pour sceller un pacte : « Alors, on est ok toi et moi ? ». Ce désastreux interlude n’aura peut-être pas définitivement ruiné mes chances avec elle, finalement… Je lui adresse un dernier sourire avant de retourner vers ma place ; les regards se sont désintéressés de nous, certains duos se livrent encore à l'exercice. Me laissant tomber aux côtés de Toni, je soupire longuement de soulagement. « Meuf, j’ai eu chaud, t’imagines même pas. » Heureusement pour elle, elle n'a pas eu le temps de répondre à mon message avant qu'il ne soit lu devant tout le monde... Bref, je sens qu'il va falloir faire profil bas durant les prochains cours, et ça m'ennuie d'avance. Alors sans grande motivation, j'entreprends de ranger mon encrier et mon parchemin, qui n'aura pas recueilli la moindre note à propos des sortilèges de défense.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Jeu 18 Avr - 8:01
La préfète sur son petit nuage personnelle sentit peu à peu le sort de Kathleen la figer. Si au départ, elle s’était dit que ça serait facile, il sembla qu’elle se tira avec sa baguette dans un œil. Son sort de protection raté, ses airs figés s’arrêtèrent dès lors qu’elle put ressentir le mouvement de ses maxillaires, son buste et des membres. Être pétrifié était assurément pas la sensation la plus agréable, c’était comme être dans un cercueil qui avait exactement la taille de son corps. DU moins, se l’imaginait-elle vu qu’elle n’était jamais rentrée dans l’un d’eux.
Oui, Professeur. – Répondit-elle en essayant de reprendre un peu son sérieux. Il manquerait plus qu’il la pénalise parce qu’elle était amoureuse et, vlam, ça lui ferait une super histoire à raconter à Agatha, soit comment cette journée s’était soldé en sa meilleur performance de perte de point pour sa maison à vie. Parce que oui, si on l’attrapait elle serait passible de beaucoup de chose ce soir, alors autant pas n’en rajouter pendant que le soleil était encore haut dans le ciel – métaphoriquement parlant. Bon! Elle estimait qu’elle serait assez prudente pour ne pas se faire prendre, un jeu pour lequel elle était plutôt doué, mais impossible de dire si elle songeait à tout le temps venu.
Ok. Mon tour, cette fois. – Lançant largement le temps à sa collègue de visualisé son propre sort et se préparer à encaisser le sien. Finalement, Kathleen était un peu plus redoutable que ce qu’elle croyait, ce qui était quelque chose qu’elle n’oublierait pas tout de suite. Voyant elle traînait en longueur, mue par beaucoup trop de penser qui n’avait aucune raison d’être à deux doigts de lancer son sortilège, elle lança à l’intention de la Pouffsoufle. – Je suis tellement pas focus aujourd’hui. Par Merlin, on peut pas être déjà ce soir ? – Mais elle rit, avant de redresser sa baguette avec un peu plus de fermeté cette fois.
Stupefix
Impair : Réussite Pair : Échec
Le léger crépitement dans les airs signala la réussite du sort, alors qu'elle tendait sa main en avant avec un petit regain d'énergie. Vivement ce soir! Vivement que ça se termine!
>
PRETTYGIRL
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Dernière édition par Azure Zinnia le Jeu 18 Avr - 8:03, édité 3 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13250 Points : 38 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Jeu 18 Avr - 8:01
Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 21 Avr - 1:53
La vie passionnante de Kenny
Kathleen avait eu beaucoup de chance sur le démarrage et elle en avait conscience. Cela faisait cinq ans que c'était compliqué pour elle avec sa baguette et même si les choses se passaient un peu mieux depuis qu'elle avait été reprise en main, c'était encore très aléatoire et elle avait malgré tout un niveau en-dessous de la plupart des camarades de son âge. Elle était fière de sa première tentative et enhardie, elle leva sa baguette afin de se préparer à se protéger de l'attaque qu’elle allait subir à son tour. Elle avait toujours eu plus de chance sur le chapitre de la protection que celle de l'attaque et elle agit donc avec confiance.
« Protego Totalum »
Elle n'eut pas l'occasion de se rendre compte que son sortilège avait échoué, ou plus exactement, elle s’en rendit compte lorsqu'elle fut réveillée en prenant conscience qu'elle avait été stupéfixée. Au moins, Azure avait réussi aussi. Mais le cours n'était pas terminé et le professeur leur avait bien fait comprendre que c'était quelque chose qui allait se jouer sur la durée. Elle devait donc essayer de réitérer son exploit même si l’échec de son sort de protection la faisait douter sur le fait qu'elle arriverait à nouveau à lancer n'importe quel sort que ce soit. Elle sourit à son amie en essayant de reprendre confiance, même si elle était de moins en moins sûre d'elle à-mesure qu'elle subissait des échecs.
« Stupéfix ! »
Il fallait s'y attendre, une réussite, c'était déjà bien, il ne fallait pas trop lui en demander. Il ne se passa rien et Azure ne serait pas obligée de lancer un sortilège de protection, cette fois, pour s'en sortir sans conséquence. En fait, pour le coup, Kathleen était une menace bien ridicule. Elle n'avait plus qu'à apprendre à faire des potions paralysantes à lancer sur ses adversaires. Cela lui laisserait infiniment plus de chance de les immobiliser à coup sûr. Soupirant, elle invita son ami à refaire une tentative en espérant qu'elle s'en sortirait mieux. C'était probable car elle avait une meilleure technique en sortilège.
À SAVOIR Arrivé(e) le : 18/05/2020 Parchemins rédigés : 565 Points : 2 Crédit : Bluebell Année : 7ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Animagus Chat Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Panthère Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (350/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Eléonore et Aisling
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Dim 28 Avr - 15:03
ISaige, parce que oui, je me souvenais de son prénom, accepta d’être mon binôme sans même prendre une seconde pour y réfléchir, ce dont je lui étais infiniment reconnaissante. Ce n’était pas le moment avec un Aylmer remonté comme un coucou de se faire remarquer. En cela, elle m’offrait une forme d’invisibilité bienheureuse et m’évitait le casse-tête habituel des cours en équipe. Je n’étais pas assez sociable pour ces modalités d’apprentissage. Il n’y avait que peu d’élèves que j’appréciais et je n’étais pas bonne pour déléguer. Néanmoins, les professeurs de cette école se moquaient bien de ce genre de choses et les cours à plusieurs étaient légions. En plus, à choisir, je crois que les Gryffondor avaient ma préférence. Les Poufsouffles me faisaient l’effet de golden retriever et les Serdaigles avaient un côté beaucoup trop théorique qui ne matchait pas avec le bon sens.
Ma tentative fut un échec cuisant et preuve que cette fille avait définitivement énormément de qualité, sa baguette ne fit elle-aussi que des étincelles, ce qui me détendit. Nous étions un duo équilibré. Mauvais, mais à égalité. J’esquissai un sourire quand elle renchérit, tentant elle aussi de dédramatiser notre niveau pour le moins … nul et lui murmurai
- Peut-être que le prof aime les paillettes
Nos regards se dirigèrent vers Aylmer qui tournait toujours comme un vautour à la recherche d’une carcasse dont se repaître et nous n’eûmes pas besoin de dire quoi que ce soit pour nous comprendre. Impossible. Je n’arrivais même pas à imaginer que cet homme ait pu un jour être un enfant.
- Je t’en prie, vu ma réussite, autant que j’essaie la défense.
Autant il était impossible d’imaginer le prof de sortilèges avec quoi que ce soit de brillant, autant j’étais volontiers prête à croire que la fille devant moi était en mesure de réaliser des sortilèges offensifs. Elle était plutôt vive, assez peu attentiste … L’attaque lui allait bien. Et je n’étais pas certaine que cela arrangeait mes affaires. Elle lança son sort sans succès, constante également, j’échouais et alors que nous allions certainement finir par en rire de désespoir, Aylmer fondit sur nous. Je crois que la seule chose qui nous sauva d’une note à en pleurer fut la distraction bienvenue d’autres élèves et je soupirai de soulagement quand s’éloigna, regardant la Gryffondor en face de moi qui semblait tout aussi désespérée. Nous nous fixâmes en silence avant que je ne décide hausser les épaules dans un geste résigné
- Je pense que les explications n’étaient pas d’une clarté absolue.
Pourquoi admettre que l’on n’était pas doué quand on pouvait rejeter la faute la pédagogie ?
- Je te jure que dès qu’on sort de cet enfer, je t’offre volontiers un jus de citrouille pour se remettre de nos émotions
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année) Lun 29 Avr - 4:42
Azure finit par se donne un peu plus de contenance en sautillant un peu d’un pied à l’autre. Son esprit était ailleurs, mais le Stupefix l’avait un peu secoué. Déjoué Kath avait un sortilège n’aurait pas dû être difficile, car contre le dernier lui avait laissé une vague sensation désagréable au niveau du cou qu’elle tentait de soulager en agitant la tête de gauche à droite en faisant des demi rond. Peut-être était-ce un coup de chance au départ, mais rapidement la baguette de Kathleen sembla vouloir cesser de vouloir l’aider.
Enervatum. – Lança-t-elle avec succès, retirant le sort de Stupéfaction sans aucun assistance du professeur. L’enchainement la pris de cours. Peut-être Kathleen était-elle en train de perdre un peu contenance, mais Azure n’eut même pas le temps de lancer le sort avant de se rendre compte qu’aucun éclat de celle de la rousse n’avait jailli. Elle savait qu’elle n’était pas tout à fait dans un bon état mental depuis quelques semaines, mais de là à rater sort sur sort, c’était quand même pas tout à fait glorieux pour ces BUSES à venir. Plus les minutes passait plus elle se disait qu’au lieu de se lancer des sorts par-dessus sort, elle ferait mieux de revoir la technique avec elle. C’était presque pas normal qu’elle n’y arrivait plus, après avoir fait mouche quelques minutes plus tôt. – C’est vraiment plus marrant si on réussit tous les deux! Tu es sur ? – Après avoir vu qu’elle lui indiquait de lancer le prochain sort. – Après si ça marche pas, on révise le Protego. Vaut mieux savoir te défendre que d’attaquer, j’crois. – Oh, mais elle s’y connaissait pas trop. Elle disait peut-être n’importe quoi aussi. Mais chose était sûre, elle se sentirait moins mal de réussir à faire crépiter sa baguette sous un Stupéfix si de l’autre côté, Kath était doué pour le stopper. La regarder se figer peu à peu jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’un bloc rigide lui donnait une impression particulièrement désagréable au fur et à mesure que les essaies s’empilaient réussi.
Stupefix! - Dit-elle une fois que les deux eurent repris leur position.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
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(#) Sujet: Re: La vie passionnante de Kenny (cours de 5e année)
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)La répartition des chances aux dés se fait selon le niveau de votre personnage. 
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