Jacqueline,

Tu peux passer quand tu veux. Mes soirées ne sont pas vraiment surchargées. Sinon, on peut faire ça en journée, ça nous éviterait de veiller jusqu'à pas d'heure.

Caerwyn

PS : Ne t'en fais pas pour moi, je sors mes gants à chaque fois que j'ouvre une de tes lettres désormais.

Jacqueline,

Le plus simple serait encore de faire cela un weekend, sauf si ceux-ci sont également impossibles pour toi. Au pire, passe quand tu veux/peux, ça fera la surprise comme ça. (Au secours.)

Kyrewin

PS : Je n'ai jamais été odieux, voyons.

Jacqueline,

Si tu as des choses à faire avec ta fille, fais-les. Si vos rapports sont aussi tendus que cela et que vous avez l'habitude de vous voir les weekends, il se peut qu'elle soit capable de te reprocher le fait de ne pas avoir honoré cette habitude entre vous. Après, je ne sais pas qu'elle est exactement votre relation, ne m'envoie rien d'urticant au visage, s'il te plaît. C'était une simple remarque amicale. On se débrouillera pour un créneau, même si c'est à minuit. Je réitère : ça me fera la surprise comme ça.

Kyrewin

PS : Oui, Madame. Bien, Madame. Pardon, Madame. (Ma remarque était à prendre au second degré tu sais ? Et puis, t'as vraiment gardé ce mot ?)

Jacqueline,

Très bien, c'est toi qui vois.

Je ne te considère pas en tant qu'ennemie, en tout cas, si cela peut te rassurer.

Kyrewin

PS : Alors garde ce mot-ci en tant que preuve si jamais on devait s'écharper à nouveau.

Jacqueline,

Intéressant en quoi ?

Kyrewin

PS : Je m'attends absolument à tout avec toi, maintenant. Et puis, si tu n'es pas mon ennemie, rien ne me dit que je ne suis pas le tien. Enfin, j'imagine que ce n'est pas le cas. Sinon, tu ne t'engagerais pas dans un cours d'éducation sexuelle avec moi, n'est-ce pas ?

Jacqueline,

Ma chère, je déteste les surprises. Je pensais seulement que te donner l'opportunité de m'importuner au moment où je m'y attends le moins t'aurait amusée. Quant à faire ça un weekend, non je ne suis pas déçu le moins du monde. Je serai curieux de savoir ce qui a pu te faire penser une telle chose. Après tout, je te l'ai proposé en premier puis t'ai dit de faire passer ta fille d'abord, non ?

Kyrewin

PS : Donc tu ne me méprises plus ?

Jacqueline,

Pourquoi utiliser des questions rhétoriques alors que tu as déjà la réponse ?

Es-tu sûre que ce n'est pas toi qui es déçue ?

Kyrewin

PS : Oh, je serai presque touché.

Jacqueline,

Imprévisible, vraiment ? Je pensais pourtant que la réponse était évidente. Un indice : si je ne sors jamais de mon bureau, c'est parce que j'en aime la quiétude.

Désolé de gâcher tes espoirs, mais je ne pense pas que l'élaboration de notre petit "exposé" nous dure tout le weekend.

Kyrewin

PS : Je suis sûr que tu ne l'es pas tant que ça.

Jacqueline,

Eh bien, moi qui pensais que j'étais un véritable livre ouvert. Et honnêtement ? Peut-être un peu des deux. Déjà parce qu'un rire est bien plus agréable qu'un soupir exaspéré mais également parce que toi aussi, tu es imprévisible. Tant que tu ris, je ne risque pas de me retrouver avec du foutre de plante urticante sur les doigts.

Je suis sûr que tu vas t'en remettre.

Kyrewin

Jacqueline,

Dans ce cas, même si tu dis que tu es prévisible, j'ai moi aussi du mal à te cerner. (Et je sais que ce n'était pas du foutre, je ne suis pas un expert, loin de là, mais tout de même.)

Mais certaines choses mettent plus longtemps à cicatriser que d'autres, n'est-ce pas ?

Kyrewin

Jacqueline,

Si tu ressens l'envie de parler un jour, tu sais où me trouver. Je sais que le temps ou la simple force de caractère ne peuvent pas tout guérir. Et tu auras le droit de venir m'importuner, également, je ferai un effort, promis.

Kyrewin

Jacqueline,

J'ai peut-être esquivé Azkaban, mais j'ai connu la guerre. Des horreurs, j'en ai vues et entendues, tu ne me choqueras pas. Mais je comprends ton souhait de ne pas en parler. Prends soin de toi, quand même.

La bise*,

Kyrewin

Jacqueline,

Je suis navré pour Azkaban... Pour ma part, je n'en serai jamais sorti, je pense. Et en quoi me demander de garder un secret serait cruel ?

Non c'est uniquement pour frimer. Je sais dire deux trois mots pour survivre là-bas mais j'ai un accent sûrement à couper au couteau et à part "oui, oui, baguette", ça s'arrête à peu près là.

Kyrewin

Jacqueline,

On m'a déjà dit cela quasiment mot pour mot, il y a des années de cela. Visiblement, j'avais oublié.

Un poids n'est-il pas plus facile à porter à deux ?

Tu vas me donner des cours de français ? Je dois t'avouer que j'ai un peu hâte, voilà comment on va pouvoir occuper le reste de notre weekend. Je te proposerai bien d'apprendre le Gallois, mais je ne suis pas vraiment certain que la langue te plaise (ni te serve). Je veux bien te croire que la gastronomie te manque. J'y suis allé deux fois, j'ai essayé de goûter un peu toutes les spécialités mais je dois t'avouer que je suis tombé amoureux du fromage là-bas.

Kyrewin

Jacqueline,

Oui, une vieille connaissance. C'était à Poudlard, il venait de sortir d'Azkaban. Mais peu importe.

C'est au sujet de ton frère ? (Tu peux me renvoyer chier si tu veux.)

J'avais cru comprendre. Tant que tu n'enlèves pas de points à Serdaigle parce que j'ai du mal à prononcer les "on" et les "an".

Au moins, tu l'écris à peu près phonétiquement, c'est un début.

Je crois que nous nous rejoignons sur ce point. Parfois un bon camembert ou un bon saucisson suffisent largement au bonheur.

Kyrewin

Jacqueline,

Je ne pense pas qu'il y en ait tant que cela. Ce sont juste ceux qui ont survécu.

C'est bizarre j'ai l'impression de me faire menacer quand tu écris ça. Mais promis je serai un élève studieux.

Tu ne fais pas d'effort pour l'écrire, mais je ne t'en veux pas.

La pâtisserie j'ai moins eu l'occasion d'y goûter. J'espère y remédier un jour.

Kyrewin

Jacqueline,

Je n'en connais qu'un seul aussi. Puisque vous ne courrez pas les rues, il y a moyen que nous parlions de la même personne.

Ne t'inquiète pas pour ça. Je n'ai rien à voir avec la génération actuelle de Serdaigles.

Je suis désolé, comme tu t'en doutais, je l'ignorais. Écris mon prénom comme tu le veux, écris même mon nom si c'est plus simple pour toi.

Ce serait avec plaisir mais si c'est à quoi je pense, mon projet de remise en forme va en prendre un coup. Où vas-tu trouver ce genre de spécialités au fin fond de l'Écosse ?

Kyrewin

Jacqueline,

Effectivement, je l'ignorais.

Je n'en fais pas tout un plat, je tiens seulement à mes rotules.

Comme tout le monde j'imagine ? Faut bien préparer le summer body non ? J'ai encore un peu de temps je pense.

C'est vrai. J'oublie toujours que les transports sorciers sont quasiment instantanés.

Kyrewin

Jacqueline,

Du krav-maga carrément ? Ta baguette ne te suffit pas pour écarter les malotrus ?

En toute honnêteté ? Je savais le faire. (Évidemment, si tu le répètes... Bah je ne ferai rien du tout parce que tu me pèteras les rotules avant que je puisse tenter quoique ce soit.) Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas transplané que je n'ai pas retenté depuis. En revanche, de Pré-au-Lard à Paris, ça fait une sacrée trotte quand même, ce n'est pas un peu dangereux ?

Kyrewin

Jacqueline,

De proche dis-tu ? Quoiqu'il s'est passé, quoique tu veuilles m'en dire, j'espère seulement que la situation s'est arrangée pour toi. (Et je prends désormais encore plus au sérieux cette menace sur mes rotules.)

Je ne me souviens pas avoir fait mention d'aller à des festivals auprès de toi. Je vois que les informations circulent vite. Tu as fumé ? Je te trouve presque prévenante.

Je pensais plus au risque de désartibulement lié à la distance. Si tu n'as eu aucun soucis avec ça, tant mieux.

Kyrewin

Jacqueline,

Oui j'imagine.

Je me doute que tu n'aies pas besoin de fumer pour glaner des informations sur tes collègues. Je parlais plutôt du fait que tu trouves fâcheux la possibilité que je me désartibule. Après avoir menacé mes rotules, tu te soucies maintenant de mon intégrité physique ?

Je ne te sous-estime pas, je te laisse juste l'opportunité de m'impressionner.

Kyrewin