Entraînement Serpentard #1

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P

REMIER
ENTRAÎNEMENT DES
SERPENTARD #1

@Bailey Dawson - @Gwendolyn A. Chastel - @Antonella L. Mancini - @Amelia I. Ferguson - @Vesper L. Corvere

Peaufiner les derniers détails. C’est ce qu’il venait de terminer il y a quelques secondes après avoir pris assez de temps devant lui pour préparer le premier entraînement de l’équipe. Organiser le tout avait au moins eu le chic d’occuper son esprit. Entre la réservation du terrain, prévenir les sélectionnés du jour et de l’horaire, réfléchir aux ateliers et les mettre en place, il ne s’était pas ennuyé cette semaine.

Les sélections s’étaient bien passées. Plusieurs serpentards avaient tenté leur chance sous son regard sans émotions mais que quelques uns avaient su le convaincre - ou avait eu de la chance - et c’étaient ces derniers que le coréen avait convié en cet fin d’après-midi pour le premier entraînement de l’équipe. Encore dans les temps, Jin alla se changer rapidement pour ensuite retourner sur le terrain le premier. Balai en main, il attendit au centre du terrain que les premiers arrivent et les salua rapidement en attendant les derniers. Il ne valait mieux pas arriver en retard avec lui aux commandes, sous peine de faire demi-tour et se faire virer de l’équipe. Il avait été entraîné à la dure, le capitaine actuel. Mahoutokoro ne rigolait pas avec les entraînements de quidditch et Jin comptait bien appliquer ce qu’il avait appris là bas.

Salut. commença-t-il lorsque l’équipe au complet se trouva autour de lui. Il les regarda un à un, s’attardant à peine sur Dawson, avant de reprendre la parole, pieds ancrés au sol et les bras croisés sur son torse. Bien, si vous êtes là, c’est parce que vous avez réussi les sélections. Félicitations. Il aurait pu accompagner le geste à la parole, en les applaudissant mais il se contenta d’un hochement de tête satisfait, micro sourire étiré sur ses lèvres. Pour autant, la composition n’est pas encore définie. Et cet entraînement va me permettre de voir si vos résultats aux sélections ne sont pas dus qu’à la chance. Il appuya son regard sur ce crétin de Bailey lorsqu’il prononça les derniers mots. c’était bien à lui qu’il pensait quand il parlait de chance. Jin ne pouvait pas nier que ses sélections avaient été bonnes mais de là à parler de talent. Un coup de chance à ses yeux. a lui de lui prouver le contraire s’il ne voulait pas finir remplaçant.

Le Serpentard pivota légèrement, décroissant les bras pour pointer du pouce quelque chose derrière lui. Derrière moi vous avez le départ d’un parcours. Vous aurez trois tentatives pour le terminer. Si vous échouez aux minimas d’une étape, vous recommencez du début. Je définirai vos postes en fonction de vos résultats. Il ne pouvait pas être plus clair que ça. Si pas de question, c’est parti. Un tour de chauffe et surprenez-moi. Même s’il en doutait fortement.

Ateliers:

MADE BY @ICE AND FIRE.

Entraînement Serpentard #1

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Entraînement Serpentard #1

Cet après-midi-là, son regard alors qu’elle entrait dans les vestiaires des filles pour le Quidditch était que plus n’était définitivement plus pareil. Fini l’air renfrogné de Skyler et celle un peu pétillante de Murphy; allo le débarquement des juniors à la 3 . Même si elle avait déjà vu ces filles par le passé, quelque chose toqua étrangement dans sa tête alors qu’elle arrivait vite à la conclusion d’une seule chose : il y avait très certainement trop de monde dans ce vestiaire et que logiquement si Bailey et Jin en était aussi quelqu’un finirait sur le banc pour tous les matchs. Ah voilà, la loop, songea-t-elle en enfilant sa tenue… Quand Jin disait qu’il allait rester sur le banc, c’était au sens littéral du terme; et pas juste pour dire que Bailey irait s’amuser dans les gradins. L’aînée se prépara vite, comme à l’accoutumée, sans un regard pour les autres, qui semblait elles se conaîtrent. Bon. Elle connaissait chacun des noms, quelques détails plus ou moins croustillants dont la majorité était de nature grand public, mais de là à dire qu’elle était leur grande copine, c’était largement exaspérée. Geste précis, et d’un bon coup, elle referma son casier en attrapant son balai personnel. Et à titre informatif pour la foule : Il y a un joueur de trop. Pour info! - Peut-être que ça mobiliserait un peu les filles, au lieu de s’échanger des ragots. C’est qu’il allait nous attendre à l’heure, comme l’aurait fait Skyler, en vrai!

Le pas déterminé, comme toujours, Gwen finit par foulée le terrain en un rien de temps. La météo semblait pas si mal et elle en profita pour attacher sa veste et enfiler ces gants pendant que la toute dernière personne arrivait dans la foulée. Même décompte, l’info était la bonne alors qu’elle regardait de gauche à droite les tous petits. Elle roula des yeux, en voyant l’attitude de certains avants hausser un sourcil et retourner un regard amusé vers Jin. Ce qu’on pouvait pas voir, vraiment! Mais finalement, c’était son choix! Alors ça serait lui qui vivrait avec et si pour sa part c’était un de courte durée, celle des autres pouvaient s’étaler sur plusieurs années; alors autant en prendre un bon! Elle sourit, leva les yeux aux cieux, avant de juste retourner son regard vers Jin – c’est moi ou c’est textuellement ce qu’elle lui avait écrit par hiboux ? N’eut été qu’il se refaisait une seconde ronde de qualification elle aurait trouvé cela plutôt amusant d’être cité. Mais là, en regardant les obstacles, en changeant d’attitude et se concentra surtout ce qui était attendue d’eux.

Ok. Voyons cela! Trois fois, hein!

Alors qu’elle tirait sur ces gants sans doigts et rejoignait dans les airs le départ du parcours. Il y avait quelque chose de plutôt stressant de passer la première, mais c’était un bon stress. De celui, qui fonctionne quand on sait qu’on va pouvoir tout donné. Elle n’attendit aucun signal pour s’élancer si ce n’est qu’il ait terminé les explications et qu’elle était la première en file. Trois essais, trois essais pour savoir si on tenait la route. C’était pour passer un permis de balai ou pour un entraînement de Quidditch ? N’empêche, qu’elle était prête! Vraiment prête! Va pour le slalom, elle arrive presque trop vite aux années et balance jusqu’à la dernière balle au travers des anneaux, avant d’être touché par le dernier cognard alors qu’elle se met à chercher le vif dans les airs. Il l’atteint au bras droit avant qu’elle s’élance dans le ciel pour rattraper le vif. Il est là, droit devant; elle accélère puis en tournant elle arrive à l’agripper avant de foncer droit dans la palissade de bois des gradins de Pouffsoufle. Quand elle le relâche, elle descend plus bas prête à user de la batte; les deux premiers aucun problème, la troisième passe plus bas et elle n’a pas le réflexe immédiat de faire un piquer pour le rediriger et les autres ne sont guère plus glorieux. Elle lève serre les mains sur son balai, si proche du but et pourtant si loin.

Encore!

Oh! Fallait peut-être attendre son tour après. Elle est pas d’accord. Elle enchaîne le deuxième cycle avant de se prendre quatre cognards et devoir recommencer.

ENCORE!

Elle est criblée de partout, mais ne renonce pas. Échoue à faire passer les balles, alors que son bras droit, avec lequel elle fait des passes, peine à se lever plus haut de l’épaule. Dans un match, on ne peut pas arrêter. On ne peux pas se plaindre. On doit continuer jusqu’à ce que notre corp n’en peuvent plus. Jamais Jin n’a signifié que personne ne pouvait se guérir, mais même là, elle ne l’aurait pas fait. Quand elle stabilise son balai à côté des autres, elle sort de la poche agrandit magiquement de son veston sa baguette avant de se lancer et de réussir son sort de soin.

Epiksey.

Et elle regarde comment les autres vont s'y prendre, parce que étrangement, elle se dit qu'elle serait vraiment surprise que ça soit si mieux qu'elle.

Dé Exercice :

Epiksey:

Sélections équipe de Serpentard
FT. Jinou & co

« Tu te rends compte ! On a été prises ! » Toute à sa joie, Antonella rabâchait les oreilles de sa camarade de dortoir depuis qu'elles avaient été convoquées au premier entrainement des Serpentards. Elle se demandait bien quel poste lui avait été attribué. Au regard de ses sélections, il était clair qu'elle ne serait pas batteur. Peut-être poursuiveur ? Elle était plutôt douée pour jouer en équipe et encore trop novice pour occuper le poste si important d'attrapeur. Peu importait, en réalité : tant qu'elle faisait partie de l'équipe, c'est tout ce qui lui importait ! L'Italienne aurait préféré mourir que d'arriver en retard à leur premier entrainement. Aussi cette dernière arriva avec un peu d'avance dans les vestiaires, suivie peu après par les autres heureuses élues. Il y avait Vesper - évidemment, elle le savait déjà - Gwendolyn, qui faisait déjà partie de l'équipe l'an dernier, et Amélia. Toni salua ses deux autres coéquipières, ayant déjà vu Vesper aujourd'hui. Ce n'est que lorsqu'elle entendit la plus âgée du groupe mentionner leur surnombre que son enthousiasme redescendit un peu. Merde ... un joueur de trop ? Comment cela pouvait être possible ? Et surtout, quelle déveine ! Antonella se souvenait très bien des autres années, où Skyler avait peiné à remplir son équipe. Et alors qu'elle se décidait enfin à tenter sa chance, il fallait que tout le monde ait la même idée ? C'était vraiment naze.

L'Italienne se présenta sur le terrain et salua Jin et Bailey d'un hochement de tête. Gwendolyn n'avait pas menti : ils étaient bien six joueurs pour cinq places. Elle se concentra sur les explications du capitaine, sentant une petite boule se former dans sa gorge à mesure qu'elle découvrait ce qui l'attendait. Le parcours des sélections finales ressemblait à une mise à mort à peine déguisée. S'ils échouaient à l'un des ateliers, ils devraient recommencer depuis le début. Et ils n'avaient que trois chances de venir à bout du parcours. Cela s'annonçait plus compliqué que prévu. Toni jeta un coup d'oeil anxieux à Vesper qui, quant à elle et comme à son habitude, ne trahissait aucune émotion. Est-ce qu'elle se sentait capable de réussir ? Toni, elle, n'était plus sûre de rien.

Une fois les explications achevées, tous les candidats firent un tour de chauffe avant de se présenter aux ateliers. Toni s'élança. Elle réussit le slalom haut la main, ce qui lui redonna confiance pour la suite. Elle arriva à finaliser trois passes sur six, ce qui restait honorable. Puis ce fut au tour de sa bête noire : les redoutables cognards. Cela ne manqua pas : elle n'en esquiva qu'un seul, se prenant tous les autres de plein fouet. Loin de se sentir démobilisée, elle choisit de retourner au départ. Son slalom fut moins bien réussi, la faute à un corps endolori par les coups. Elle exécuta encore une fois trois passes sur six et se retrouva à l'atelier des cognards. Cela ne manqua pas : un seul cognard évité. L'un d'eux s'enfonça douloureusement dans son ventre, contraignant Toni à vomir ses tripes dans un coin du terrain.

Pourtant, Antonella se refusa à abandonner. Faisant fit des résultats de ses camarades, elle remonta courageusement sur son balai. La nausée ne l'avait pas quittée mais elle réussit tout de même son slalom haut la main. Confiante, elle s'attaqua aux passes mais seulement deux furent abouties. Fin du game, Toni avait fini ses sélections. Elle était dégoutée, courbaturée de partout et surtout en colère de n'avoir su montrer de quoi elle était capable. Son arcade sourcilière était ouverte et elle saignait de la lèvre inférieure. Une vraie calamité et tout ça à cause de ces maudits cognards ! C'est pas pour rien qu'on avait inventé les batteurs, merde ! Elle refusait d'être reléguée à cause de cet atelier. Dire qu'elle n'avait même pas pu faire ses preuves sur le reste.

Toni s'apprêtait à s'asseoir dans les tribunes avec ses malheureux camarades quant un sursaut de fierté s'empara d'elle. Depuis quand respectait elle le règlement ? Depuis quand Toni Mancini se pliait à la volonté d'autrui ? Depuis jamais et cela n'allait certainement pas commencer aujourd'hui ! Rageusement, elle remonta sur son balai et vint prendre place au sixième atelier. Elle s'empara d'un souafle et marqua quatre buts. « J'avais besoin d'extérioriser. » Indiqua l'Italienne à Jin avant de prendre place sur l'un des gradins, sans se préoccuper du sang qui donnait un coup métallique à sa bouche ni de la douleur qui irradiait son front. Au moins, elle avait tout donné. Au moins, elle n'aurait pas de regret. Les dés étaient jetés.

Code by Joy

Hasard:

Rébellion de Toni:

Entraînement Serpentard
ft l’équipe

Joyeux hunger games.

Franchement, si on devait comparer ce début d’année aux précédents, j’avais envie de dire qu’il était moins pire. J’avais toujours été nulle partout ou à peu près. Et là pour une fois, j’avais réussi un truc bien. Pas parfait mais bien. (Faut pas non plus demander la lune). C’était cool de se sentir un peu moins comme une buse. Pour continuer sur cette bonne lancée, j’étais arrivée à l’heure à l’entraînement, encore un exploit incroyable. Balai de l’école en main, j’avais salué d’un signe de tête le reste des joueurs, histoire d’être un peu sympa et de partir sur des bonnes bases. Vous voyez l’idée ?

- Hello tout le monde.

J’avais rien dit aux Passel encore. J’attendais de voir si je finissais pas sur le banc ou une entourloupe dans le genre. Quand même, j’y croyais qu’à moitié. Genre trop beau pour être vrai. L’avantage quand on se prépare à être déçu, c’est qu’on tombe de moins haut après. Par exemple quand on se rend compte qu’on est un joueur de trop dans le vestiaire. Et que fatalement, y’en avait un qui ferait pas long feu. C’est l’jeu ma pauvre Lucette ! Pour mettre l’ambiance, y’avait mieux. Du coup on était un peu adversaires au lieu d’être coéquipiers. Drôle de choix. Mais bon de toute façon, à moins d’assommer les autres à coups de batte, on pouvait pas faire grand chose, fallait juste être un peu meilleur. Ou moins mauvais, faut voir comme on l’entend.

Gants enfilés, veste bien fermée, chaussures bien nouées. Parée ! Y’avait plus qu’à y aller. Jin nous accueillit en confirmant la bonne nouvelle. C’était pas un serpentard pour rien lui. Moi par contre… C’était à se demander ce que le choixpeau avait fumé le jour de la répartition. Un parcours donc. Du style combattant avec un nombre de vies limitées. S’il connaissait pas les jeux vidéos, il avait peut-être intérêt à s’y pencher, ça lui donnerait des idées. Mario Bros, tout ça. J’avais pas l’intention de mariner deux heures sur le terrain en attendant que tout le monde passe. Rien de tel que quelques tours de chauffe pour se dérouiller le temps que certains s’essayent aux hunger games. Le souffle du vent sur la peau me détendait. Bon ça piquait aussi grave. Mais putain qu’est-ce que c’était bon. Les autres n’étaient plus que des petits points dont je n’avais rien à secouer. Qu’ils réussissent ou pas, que je sois prise dans l’équipe pour de bon ou pas, personne ne pourrait m’enlever ce plaisir là.

Allez ma vieille, à un moment faut bien redescendre sur terre quand même. Petit piqué et freinage. Je n’avais aucune idée de qui était déjà passé et des prouesses accomplies. Mais apparemment, y’avait un créneau pour moi. Go donc ! J’étais bien partie. Les slaloms, je connaissais. Sur terre comme dans les airs d’ailleurs. Un bon démarrage, ça donne du courage ! Et hop ! Cinq souaffles dans les anneaux, pas mal. La perfection n’était pas de ce monde et puis de toute manière, elle s’appelait clairement pas Amelia. Cinq sur six, c’était toujours mieux que toutes les notes que je m’étais payées dans ma vie. Paf dans ma tronche ! Je l’avais pas vu venir celui-là. Le suivant non plus d’ailleurs. Le temps de comprendre que j’étais déjà passée à l’exercice suivant, ces cognards de chiotte avaient eu le temps de m’exploser la lèvre. Et l’arcade aussi. Rien de trop grave en fait. Les quatre derniers furent renvoyés d’où il venait. Astuce : il suffit d’imaginer la tronche de quelqu’un de con à la place de la balle, ça marche bien. Bon, sauf qu’évidemment avec un rideau légèrement teinté de rouge devant les yeux, ça marche moins bien pour attraper les petites merdes jaunes qui volent. En même temps, j’avais pas envie d’être attrapeuse donc ça tombait bien. Et comme j’avais une revanche à prendre avec ces foutus éclate-gueules, les cinq cognards de l’atelier suivant passèrent un sale quart d’heure. Le sixième en revanche s’était barré avant que je le vois. Faut dire que j’y voyais plus grand chose justement. Ce qui me coûta une victoire en un essai… J’étais bonne pour un deuxième tour de piste.

Mais avant, petit essuyage de front en perspective sinon, ça n’allait pas le faire du tout. Et comme j’allais certainement pas réussir un sortilège médical là tout de suite alors que j’étais déjà pas foutue d’ouvrir une porte verrouillée, j’improvisai un plan B. Je dénouai mon écharpe et l’attachai autour de mon front. Ninja ! J’avais sans doute l’air encore moins futé que d’habitude mais au moins j’y voyais clair. J’étais de retour en vol. Si mon slalom était toujours plutôt beau à voir, le reste du parcours fut un peu moins splendide quoique suffisamment correct pour ne pas avoir à repasser une troisième fois. Et avec le vif d’or cette fois ! Ouf. Parce qu’avec trois cognards supplémentaires dans ma face, j’allais finir par ressembler à un troll. Mon écharpe ne ressemblait plus à rien : la laine argentée avait viré au bordeaux dégueulasse.

- Gwen, vu que t’as l’air efficace de la baguette, tu crois que tu peux m’arranger le portrait ?

Au moins refermer la plaie qui, sans être trop profonde, me faisait une tête digne d’un masque d’Halloween.

©️crack in time

Hasard:

Entraînement de Serpentard

Kenneth s'incruste

Ce qu'on ferait pas pour ses meilleurs potes ! J'avais promis à Toni que je viendrais assister à son premier entraînement, alors me voilà seul en fin d'après-midi sur les bancs réservés aux spectateurs, observant les joueurs verts se diriger vers le terrain. Ils ont de la chance, le ciel est dégagé, offrant une visibilité optimale... Ça me rappelle un peu quand j'assistais aux matchs sur le terrain de basket de Cricklewood Square. De ma position j'entends mal ce que peut raconter leur capitaine, mais de ce que j'ai deviné, la composition n'est pas encore définie... Je sais que cette place dans l'équipe lui tient à coeur, alors si ce type refuse de la lui donner, ça signifie que c'est un bouffon fini. Je me lève alors, tandis que ma meilleure amie se place sur son balai et s'élève à quelques mètres au dessus du sol, prête à faire ses preuves en suivant le parcours d'ateliers imposés. « Ouaiiiiiis TONIIIIII ! » m'exclamé-je depuis les gradins, la main en porte-voix pour me faire entendre de la principale concernée. « T’es la meilleure, tu vas tout déboîter, montre leur ! » Comment passer à côté d'une telle occasion de lui foutre un peu la honte devant le reste de son équipe ? C'est du pain béni. Pas sûr que ça plaise à son capitaine qui est littéralement un des types les plus rasoirs de l'école, mais je m'en fous après tout, c'est pas interdit de venir supporter une étoile montante du Quidditch que je sache. Je suis bien loin d'être un expert en la matière, mais la trajectoire de son slalom a l'air plutôt propre, comparée à celle des autres. Eh, c'est qu'elle se débrouille bien la bougresse ! On va sûrement se retrouver confrontés l'un à l'autre au mois d'Avril, elle et moi, alors je vais en profiter pour observer un peu ses déplacements. De son côté, Amelia, une autre bonne pote, a l'air de plutôt bien se débrouiller elle aussi...

Cependant, les choses se corsent un peu quand il s'agit d'éviter toute une flopée de cognards... Je grimace lorsque le premier la percute de plein fouet, et perds carrément le sourire quand le deuxième vient s'abattre sur son ventre. À en juger par le blêmissement soudain de son visage, la rencontre a l'air de lui avoir laissé un goût amer. « Ouchhh, ça doit faire mal, ça. » lâché-je silencieusement entre mes dents. Ces balles de l'enfer ont manifestement décidé de lui en faire baver et de marquer sa peau d'ecchymoses violacées... Elle se dirige vers l'un des coins du terrain, l'air visiblement mal en point, et déverse le contenu de son estomac sur la pelouse du terrain. Un autre jour, ça aurait pu me faire marrer, mais j'ai conscience des enjeux autour de ce premier entraînement qui doit sceller la composition de l'année. « Ça va ? Tu veux une bassine ? » Je tente de la vanner pour la dérider un peu, mais son état a l'air plutôt inquiétant. J'espère qu'elle ne compte pas laisser tomber maintenant, les autres ne s'en sortent pas si mal... Foutus cognards, ce serait trop con qu'elle abandonne ! Et moi qui pensais déjà me ramener avec une banderole "LINGUINI PRÉSIDENTE" le jour du match contre Serdaigle, pour le plaisir de la voir mettre une raclée à Jørgensen... Je m'écris alors, la main en visière : « Allez, lâche rien ! ». Heureusement, elle finit par se décider à remonter sur son balai et à poursuivre les exercices. Je laisse échapper quelques sifflements entre mes doigts pour saluer chacune de ses performances, en dépit du regard noir de jugement que doit probablement m'adresser leur capitaine. L'air commence à se rafraîchir, j'espère qu'il compte vite lui confirmer qu'elle est sélectionnée pour qu'on puisse vite filer à l'infirmerie vérifier qu'elle n'en a pas trop bavé, et dîner ensuite !

@Antonella L. Mancini

rainmaker

laisse moi faire parti de l'équipe

feat. Jin

Bailey se tenait debout, une nouvelle fois face à Jin, entouré des autres membres de l’équipe des serpentards. Visiblement le nouveau capitaine de quidditch aimait se faire désirer puisqu’il n’avait toujours pas lâché les noms de ses joueurs pour cette année scolaire. Difficile de ne pas être parano en connaissant les relations entre les deux adolescents. Jin n’avait sans doute pas la moindre envie d’avoir Bailey dans l’équipe après leur accrochage en salle commune. Après tout, le garçon l’avait provoqué et la dispute avait très vite dégénéré. Malheureusement pour le capitaine, Bailey s’était montré performant lors des sélections. Chose qui l’avait surement enragé, et qui lui rendait la tâche exceptionnellement compliquée pour le dégager de ladite équipe. Ainsi, entouré de ses camarades, il attendait silencieusement que le bouffon décide enfin à leur dire ce qu’il leur voulait. Bailey leva un sourcil en apprenant qu’ils faisaient tous partis de l’équipe. Et il ne put s’empêcher d’étouffer un pouffement quand il comprit enfin pourquoi la composition de l’équipe n’était pas encore sorti. Jin ne cherchait qu’à gagner du temps. Il espérait sans doute que Bailey se plante aujourd’hui pour qu’il puisse le balancer sans ménagement. Quel bouffon. C’était malin certes, mais cela ne faisait très certainement pas plaisir au serpentard. Il se reteint de lui faire un doigt, pour ne pas se faire virer immédiatement du terrain.

Jin leur présenta les différents exercices. Visiblement il désirait les faire transpirer aujourd’hui. Un parcours avec plusieurs ateliers pour qu’il puisse les voir à chaque poste. Il faut dire que pour sa part, il ne s’était pas embêté à concourir pour tous les postes lors des sélections et avait simplement misé sur le poste de poursuiveur. Aujourd’hui, il allait devoir se montrer un peu plus complet s’il voulait survivre à la composition.

Essais (mutlitples) pour les différents postes:

Cet exercice était un enfer. Bailey se retrouvait être bien mouillé de sueur lorsqu’il eut enfin fini. Parce qu’il avait dû recommencer plusieurs fois ce foutu exercice puisqu’il avait eu quelques ratés. Le poste d’attrapeur n’était définitivement pas pour lui. Il n’avait même pas réussi à avoir un seul vif d’or. Il n’était pas assez délicat et perdait très vite patience face à cette balle qui lui échappait à chaque fois entre les doigts. Pour ce qui était des cognards il n’était pas trop mauvais, autant à les taper qu’à les esquiver. En même temps c’était sur quoi il s’était entrainé l’année dernière avec Skyler qui aimait les torturer pour qu’ils aillent plus vite. Après un manqué pour les tirs, il avait tout de même fait un sans fautes. Ces slaloms étaient plutôt bons. Dans sa tête il avait tout d’un poursuiveur. Mais la décision n’était pas de son fait, et il avait encore de grandes chances de se faire jeter par Jin ou que celui-ci ne décide de le foutre sur le banc pendant toute la saison. Autour de lui, certains avaient finis, d’autres continuaient les exercices. Une chose était sûre, tout le monde semblait déterminé à donner le meilleur de lui-même.

Entraînement Serpentard #1

I'm restless, can't you see I try my bestest ▬ ft. @Amelia I. Ferguson

Entraînement Serpentard #1

Une après l’autres, les filles passaient les étapes d’entraînement imposée par Jin. Une après l’autre, elle tenait bon malgré la dérouillé épouvantable et les blessures. Personne ne lâchait son bout d’un millimètre à se plaindre sachant pertinemment que le match pourrait s’avéré encore plus brutal. Si Gwen n’avait pas pu observer en plein longueur l’entrainement initial pour encourager ou décourager Bailey sur s’il était ou non pris, elle aurait maintenant une belle vue sur le terrain après s’être élancée la toute première. Elle décala le regard en observant ses blessures avant de suivre la course de celle-ci sous le scintillement rassurant et salvateur de sa baguette magique. Déjà, elle pouvait agiter son épaule plus naturellement et sa hanche cessa de la faire souffrir le martyr. Y’avait rien de pire que les cognard sur les jambes et sur le … OUTCH! Dans sa tête, à regarde Amelia, c’était comme assister à une mutilation spectaculaire, et pourtant elle en avait vu quelques-uns avant. À croire que les cognards enchantés étaient plus performants sans les être humains batteur pour les envoyer dans tous les sens. Gwen grimaça avant de rire un brin, notant la réparti incroyable et le nouveau mode ninja. Les filles promettaient d’être intéressantes, déjà Antonella en était à braver Jin en se lançant juste avant l’arrivée de Ame à finir un élément de son parcours du démon alors que dans la foule, y’avait quelqu’un qui scandait son nom. C’était presqu’à parier que Jin le virerait bientôt, s’il était pas de la maison. Les entrainements c’était pas ouvert aux équipes adverses; on pouvait y apprendre beaucoup de chose à regarder tout le monde évoluer dans le ciel, dont entre autres leur faiblesse. Quand Ame finit par la rejoindre dans le ciel, laissant l’occasion d’observer le seul autre mec de l’équipe en action et le seul qui le serait pour le parcours, elle sourit à la blonde, avant de pointer sa baguette toujours allumée sous son sort dans sa direction.

Je t’arrange cela! Tourne un peu le visage. Ouais, juste là. Outch! Ça doit pas faire du bien!

Le sort refermait les plaies mais ne rinçait pas les plaies, ainsi elle était encore rouge sans les humifications, mais couverte de sang.

Il te reste plus qu’à essuyer.

Elle n’aspirait pas à être médicomage dans un avenir proche mais force était de constaté que c’était plus utile d’arrive à faire quelques sorts de soins plutôt qu’attendre la mort à force de coupure. La DCFM était parfois particulièrement dangereuse à son niveau et autant de connaître le mal et s’en protéger était important, autant savoir y survivre était nécessaire. Elle perdit le compte de vue alors que Bailey s’élançait pour son dernier essai. Intérieurement, elle lui souhaitait que ça fonctionne. Il tenait bon et semblait arriver à se concentrer, tout comme il continuait à avancer sous chacune des étapes devant lui. Au fond, elle savait qu’elle n’avait aucun avantage à le soutenir, lui en particulier, la rivalité entre Jin et lui causerait encore des vagues infernales; mais valait mieux avoir un bon joueur que quatre poupées souriantes, quand bien même elle donnait leur maximum; et ça l’incluait aussi. C’était une équipe de Quidditch et pas un harem.

Oh. Je rêve, ou il a finit le parcours ?

C’était pas une question pour Amelia, mais elle était libre de répondre si ça lui chantait. Et Jin… Elle lança un regard dans sa direction. Jin se retrouverait à jouer d’humilité ou pester contre le talent; dans tous les cas, rien ne lui donnait les choses faciles. Pas selon son angle de vue, en tout cas.

Entraînement 1

Ma participation aux épreuves du Quidditch avait plus relevé du coup de tête qu’autre chose. Cela faisait longtemps que j’en avais envie, donc je ne sais pas si l’on pouvait parler de caprice, mais je devais admettre que je m’étais décidée en une fraction de seconde sans trop savoir pourquoi cette année plus qu’une autre, je recherchais une forme d’intégration dont je m’étais toujours moquée. J’aimais croire que c’était parce que je disposais de plus de temps d’oisiveté. Avec le recul, je suis de moins en moins certaine de cette analyse.

Avec le recul, je commence à me dire que c’était mon paradoxe. J’aimais débusquer les mensonges mais j’étais la plus douée – ou la plus crédule – pour me mentir à moi-même.

A mes côtés, Antonella, fidèle à elle-même, ne cessait de pépier sa joie. Parfois, son bavardage m’ennuyait, mais là, il rythmait agréablement mon silence, comme si sa bonne humeur allait finikr par être contagieuse.

- Je me rends compte, je me rends compte.

Ma froideur était toutefois contrebalancée par un léger sourire. J’étais contente d’y être. Enfin, je crois. Si je devais le décrire, j’avais la sensation d’être plus légère.

Jin, notre capitaine, était là pour nous accueillir. C’était un garçon de peu de mots, mais je l’appréciais. Enfin, n’allons pas me faire dire n’importe quoi. Nous n’étions pas proches, mais ses silences avaient quelque chose d’intriguant et j’aimais cela. A un moment de ma vie, je crois qu’il n’y avait plus que les énigmes et les mystères qui trouvaient grâce à mes yeux, y compris chez les gens. Son annonce crispa légèrement les troupes mais glissa sur moi comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Je me moquais qu’il souhaite nous faire passer vingt fois les épreuves si cela le rassurait, force était de constater que les matchs ne tenaient pas qu’aux capacités techniques. Il y avait la gestion du regard de la foule, de la pression, les conditions météorologiques, la chance … Tant de facteurs qu’il n’arriverait jamais à reproduire. S’il lui plaisait à lui de tenter de se rassurer, grand bien lui en fasse. Moi, je savais pertinemment que ça ne servait à rien à notre niveau. Ce n’était pas non plus l’équipe nationale. Mais enfin, ce n’était pas une raison pour manquer de concentration non plus. Je respirai un grand coup avant de m’élancer vers la parcours, essayant de faire abstraction du reste du monde. Y compris de l’autre abruti de Kenneth qui hurlait le prénom de Toni depuis les gradins. Par pitié, il fallait vraiment qu’ils concluent.

Tentative 1 :

Etape 1 : Slalom (pas d’échec)
1 & 3 chiffres: slalom parfait et rapide
4 & 6 chiffres: slalom plus ou moins réussi (lent)
2 & 5 chiffres: il y a plusieurs loupés

— Etape 2 Exercices de passe (dans les anneaux flottants)
5 - étape validée

— Etape 3Parcours de cognards
3 cognards - Etape validée de peu

— Etape 4 Vif d’or
2 & 6 chiffres : vif d’or attrapé
Le reste : Echec (pas de retour à l’étape 1)

— Etape 5 Parcours batteur
5 cognards touchés - étape validée

— Etape 6 Tirs
3 tirs - Etape validée de peu

Pas besoin des autres tentatives

Spoiler:

Il fallait admettre que le parcours était démoniaque de difficulté. A plusieurs reprises, je m'en sortie sur le fil. Quant aux cognards ... Je n'en évitais pas assez à mon goût, malgré une souplesse féline - c'était le cas de le dire - et je regagnait la terre ferme persuadée que je ne serais qu'une ecchymose géante le lendemain. Enfer.

>lumos maxima

Le membre 'Vesper L. Corvere' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 2, 5, 3, 6, 5, 3

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#2 'Le Hasard' : 2, 2, 4, 2, 2, 2

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#3 'Le Hasard' : 5, 5, 1, 1, 1, 4

L'entrainement de la catastrophe
FT. Jinou & co + @Kenneth D. Appleton

Au moment où Antonella s'élançait sur son balai, elle entendit une voix bien familière crier son nom. Elle se retourna, un sourire à peine contenu sur les lèvres. Il était venu ! Kenneth avait tenu sa promesse et se trouvait là, dans les gradins, prêt à l'encourager ! La Serpentard n'en revenait pas. Jusqu'au bout, elle s'était persuadée que son meilleur ami ne viendrait pas, histoire de s'éviter une énorme déception comme elle avait pu ressentir par le passé. Elle était restée focus sur l'entrainement, parvenant presque à oublier le Poufsouffle. Mais il était là ! Et même s'il était évident qu'il prenait un plaisir certain à beugler depuis les tribunes dans le but d'attirer toute l'attention sur Antonella, elle se sentait ragaillardie par ses encouragements.

Le début du parcours composé par leur capitaine se déroula à merveille pour Toni. Elle slalomait gracieusement et avec rapidité, si bien qu'elle cru en sa chance. Malheureusement, l'exercice des cognards ne se passa pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu. Sur six balles, elle n'en évita qu'une seule. Les autres vinrent percuter différents endroits : l'épaule, la cuisse, le bras ... Miraculeusement, son visage fut épargné. L'Italienne remonta donc courageusement sur son balai, prête à en découdre avec ses abrutis de cognards. Rebelotte, elle ne réussit à en éviter qu'un seul. Cette fois ci, une balle lui percuta la bouche, une autre explosa son arcade sourcilière et une troisième se logea dans son ventre, sur le bas de son estomac. Les conséquences ne se firent pas attendre et Toni dut courir au bord du terrain pour vomir son petit déjeuner. Elle était maintenant pâle comme un linge et le sang qui coulait le long de son visage venait de tâcher son haut.

Elle croisa le regard de Kenneth. Pour la mission séduction, c'était clairement raté ! Il semblait inquiet, néanmoins : son éternel sourire s'était envolé. Elle renonça à répliquer quand il lui proposa une bassine et remonta sur son balai. Elle tenta le parcours une dernière fois mais elle était bien trop mal en point pour réussir à en venir à bout. Dégoutée d'elle même et de cet entrainement, elle songea à aller s'asseoir avec les autres. A mi-chemin, elle fut prise d'une furieuse envie de faire ses preuves, de montrer ce dont elle était vraiment capable ! Jusqu'au bout, elle ne lâcherait rien ! Toni s'approcha de l'exercice de tir et marqua quatre buts avant de rejoindre son meilleur ami. « Mon cul sur un chaudron bouillant si je suis sélectionnée après ça. » Déclara-t-elle, de mauvaise humeur. Elle s'assit juste devant lui, afin qu'il ne puisse pas voir de trop près l'état de son visage et qu'elle ne distingue pas ce qu'il pensait d'elle à cet instant. « T'as un truc pour me réconforter ? Joint, clope, calin, bouffe, je prends. » Elle était même prête à se déchirer la gueule à coup d'alcools forts et de potions douteuses si ça pouvait lui faire oublier cet entrainement. Mais elle n'était vraiment pas contre un câlin, en vrai.

Code by Joy

Entraînement de Serpentard

Kenneth s'incruste

À chaque coup de cognard qu’elle reçoit, je grimace. Ouch. Je ne sais pas si ça l’aidera beaucoup, mais je compatis à sa douleur… alors promis j’attendais au moins deux jours avant de me moquer de son coquard, vu ce que vient de prendre son arcade sourcilière. Je n’ai jamais été un grand spécialiste du Quidditch, ce qui ne m’aide pas à juger avec justesse les performances… à la base, je n’avais postulé que pour impressionner les filles, c’est dingue à quel point mon succès avec elles a grandi après mon premier match. Comme quoi, il suffit de se foutre un balai entre les jambes et de fanfaronner à six mètres du sol pour devenir charismatique… ! Hélas pour ma meilleure amie, elle aura sa photo en couverture de Balai Magazine une autre fois : les cognards semblent tous en avoir après elle, si bien qu’elle est trop occupée à essuyer les pots cassés pour pouvoir s’illustrer à travers des actions aériennes mémorables. Je tente de l’encourager comme je peux, mais le devine au troisième coup, dirigé en plein dans le ventre, que celui-ci lui est fatal… Et quelques secondes plus tard, la voilà partie dégobiller l’entièreté de son petit-déjeuner. Pas de bol. Je m’agite un peu sur mon siège, incapable de rester en place… Mais puisque je ne peux manifestement pas faire mieux que hurler des bêtises en espérant vaguement la démotiver, j’attends la fin de l’entraînement.

Lorsque leur capitaine finit par les libérer, je quitte les gradins pout trottiner jusqu’à elle, l’air guilleret pour tenter de lui faire oublier le massacre qui vient de se jouer sur le terrain. La pauvre est visiblement dépitée… Comme c’est mon amie, je me dois d’être honnête : la seule de ses performances qui lui vaudrait de figurer dans le Guinness Book, c’est le nombre d’hématomes dont elle aura été marquée à la fin de la séance. Avec optimisme, je décide de mettre l’accent sur le positif, dédramatisant la situation : « T’inquiète Linguini, dans la vie y a toujours plus nul que soi. T’sais, en plus, je les ai pas trouvés brillants les autres ! » Je suis un peu de mauvaise foi, la performance de Bailey n’était pas ridicule et Amelia s’est franchement bien défendue de ce que j’en ai vu. J’irais lui taper dans la main une autre fois pour saluer sa prestation, pour le moment me voici parti pour une opération « remontée de moral », celui de Toni a pris un sévère coup dans l’aile. Difficile d’aller amadouer son capitaine pour lui offrir une seconde chance, ce dernier a l’air aussi sympa qu’un détraqueur… Le simple fait qu’il ait le pouvoir de décider de l’accepter ou non dans son équipe de losers m’agace : il ne sait rien des efforts qu’elle a pu fournir, de sa marge de progression, et malgré tout, il pourrait décider de la laisser sur le banc de touche le moins prochain ! Mais moi, je me dis en la regardant, je sais. Sans plus de cérémonie, je l’attire à moi, passant un bras derrière ses épaules, logeant sa tête dans le creux de mon cou. « Allez viens là, on va aller se boire un chocolat. » Je marque un petit temps de réflexion, sondant les différentes options que je peux lui proposer… « J’ai bien des champifleurs, mais je t’avertis, si t’en prends c’est fou rire aux larmes pendant une heure et demi, tu vas bien te marrer au début mais après je te raconte pas le mal de ventre. » l’avertis-je, index levé avec un petit sourire en coin. Peu importe, au vu de la sale matinée qu’elle a passé, elle a bien le droit de choisir sa propre médication !

@Antonella L. Mancini

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