Tourisme moldu

Jaimie & @Jun Woo Seo + À suivre

Tourisme Moldu

L'idée lui était venu, il y a quelques semaines. Il l’avait affiché sur le babillard de l’école après s’être aperçu que personne ne passerait les ASPIC dans sa matière cette année et que malgré tout, il avait prévu un petit périple à Londres justement pour une sorte de mise à l’épreuve de fin d’année. Mais les journées s’étaient égrainé au point ou tout bonnement à la place, il avait décidé de l’afficher et le rendre disponible pour tous les étudiants.

VOYAGE CHEZ LES MOLDUS - Grande-Bretagne

Il n’avait prévu que trois places, en plus de lui-même et avait fait tirer au sort parmi les inscriptions. Au menu, du tourisme entre autres. Une croisière sur la Tamise, une session de thé à saveur monarchique, une visite d’une galerie de statue de sire pour parler des grandes légendes et des personnages importants moldus, une descente en rappel du toit de l’O2 Arena, le zoo de Londres (question de faire un peu différent des créatures magiques), un retour aux sources sur les croyances étranges des moldus sur Stonehenge en plein tour guidée et une finale au therme pour s’ébouillanter comme des crustacés. Le but étant, bien évidemment, de ranger sa baguette et d’explorer cette culture qui n’était pas vraiment loin de la nôtre; calquer un peu comme sur un miroir sans teint. Mais, le voyage, promettait. Et il avait prévu qu’il soit accessible autant pour les plus jeunes qui voulaient découvrir ce qu’était sa matière que pour les élèves plus vieux chevronné. Les papiers avaient été signés pour l’autorisation parentale et il ne lui restait plus qu’à les attendre dans à Pré-au-Lard ou un Portoloin avait été prévu pour un retour direct sur le Chemin de Traverse. Quelques indications côté tenu avait été remise aux élèves et dans les pires des cas, il avait aussi prévu une légère période de shopping pour qu’il n'éveille aucuns soupçons. Il avait invité une homologue professeur féminine à se joindre de la partie mais vu les heures de perte de travail colossal que cela engendrait de partir en fin de journée avant un week-end de trois jours avec trois élèves, autant dire qu’il n’avait aucune garantie de présence. Non aucune. Mais comme il était un jeune homme tout à fait respectable, honorable et sensé; s’occupé d’élèves féminines n’étaient en soit pas une problématique dans le tréfond de sa pensée, tellement qu’il considérait que cette étape étrange de sa vie à regarde chacun des ces faits et gestes comme potentiellement jugé répréhensible n’avaient finalement eu qu’à le torturer lui, et uniquement lui, faisait partie de son passé.

Pressons. Nous avons un horaire à suivre pour le Portoloin, après, vous pourrez flâner autant que vous voudrez…

Parce qu’avouons-le qu’il avait des plans, les avait divulguer mais n’allait pas forcément les faires décoller d’un endroit à un autre en vitesse si les trois appréciaient ce qu’il faisait et vivait non. Ça allait être selon les intérêts des trois. D’ailleurs, c’était même au menu de ce soir pour le dîner; discuter des attractions qui leur plairaient le plus. Oui, vraiment, il était bien détendu et l’idée de partir à l’aventure sonnait un appétit qui lui avait manqué depuis les quelques dernières semaines.

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Souriant, Jun Woo arpentait les rues de Pré-au-Lard. Il ne s'était pas rendu dans la village depuis le retour des vacances de Noël quand il avait eu l'occasion de rentrer chez lui. Etant en deuxième année, il n'avait pas encore l'autorisation de se rendre au village pendant les weekends alors que Jin Kyung et Ha Na le pouvaient. Mais aujourd'hui, ce serait à son tour d'avoir droit à une petite sortie et pas n'importe laquelle : le Professeur Alexander, qui enseignait l'étude des Moldus, avait organisé un voyage à Londres le temps d'un weekend. Cette sortie exceptionnelle promettait et il était plus qu'heureux de pouvoir y aller. Premièrement parce que les élèves qui s'y rendaient avaient été tirés au sort. Quand il s'était inscrit, il n'aurait jamais imaginé pouvoir gagner sa place parmi les nombreuses inscriptions. Et puis, deuxièmement, parce qu'il avait bien failli ne pas pouvoir partir à cause de l'autorisation parentale. Convaincre ses parents qu'un voyage, qui ne consistait donc pas à étudier même si les visites promettait de lui apprendre pas mal de choses, et qui plus est pour une matière où le sujet d'étude était les Moldus et qu'il ne suivait pas encore n'avait pas été une mince affaire. Au départ ils avaient tout bonnement refusé. Mais le Serdaigle avait fini par réussir à les faire changer d'avis pour son grand plus bonheur. Il lui avait fallu argumenter, mettant en avant ses bons résultats scolaires qui ne risquaient pas de dégringoler pour un simple weekend sans étudier. Il savait que ses parents avaient cédé parce qu'il avait expliqué dans sa lettre que cette matière était obligatoire à partir de l'année prochaine, que même s'ils la jugeaient inutile il lui faudrait bien suivre les cours, obtenir de bons résultats pour valider son année et que prendre de l'avance grâce à ce voyage ne serait pas une mauvaise chose. En réalité, Jun Woo était assez curieux d'étudier les Moldus. Il ne pouvait pas le dire ouvertement, quelqu'un de son rang ne pouvait, selon lui, pas se le permettre. Mais cette escapade allait lui permettre d'assouvir sa curiosité discrètement.

Il rejoignit donc le professeur, qui attendait avec un autre élève, avec un grand sourire. Ce dernier les pressa un peu : ils avaient un Portoloin à prendre et il ne fallait pas le rater. Sa première vraie expérience du monde Moldu allait pouvoir commencer.

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À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 220 Points : 1

Myrthilde s’était levée tôt la mort dans l’âme. Elle ne pouvait pas vraiment en vouloir au directeur dans la mesure où elle-même avait obtenu l’autorisation d’une journée d’étude avec Wenceslas et que deux encadrants n’étaient pas de trop. Elle se serait d’ailleurs facilement portée volontaire pour accompagner Jaimie, si seulement il n’était pas professeur d’étude des moldus… Déambuler dans les rues en compagnie d’élèves, d’un collègue chez les non-sorciers tout en aillant l’air à l’aise et de gérer les choses lui semblait bien au dessus de ses capacités.
Mais puisque le chef avait décidé qu’elle était de corvée…Et qu’au-delà de ça, Jaimie lui était plutôt sympathique, elle enfila une paire de jeans, uniforme moldu inconfortable et informe par excellence, un t-shirt blanc et un blazer. Elle vérifia que son amulette était bien en place dans son soutien-gorge, changea les mèches verte serpentard qui parcouraient ses vanilles en une couleur plus naturelle et attacha tout cela en un chignon bien plus sobre que ce qu’elle portait au château. Elle prit le sac à bandoulière qu’elle traînait depuis ses études et dont le cuir avait vécu, y enfourner sa baguette, un carnet et de quoi passer la nuit à l’extérieur.

La professeur attrapa un muffin et avala un café en manquant de se brûler avant de rejoindre Jaimie. Elle avait arpenté les musées moldus à de nombreuses reprises et avait survécu. Ça ne pouvait pas être si différent cette fois. C’était bien ce que le professeur d’Etudes des moldus avait du prévoir non ? La jeune femme n’avait pas la moindre idée des détails du programme, le directeur ayant simplement dit « sortie culturelle ». Elle rejoignit son collègue qui patientait déjà avec les élèves… Bon, elle était pourtant à l’heure… Elle sourit à Jaimie, masquant sa nervosité à la perfection : « Bonjour tout le monde! J’ai été désignée pour prêter main forte au professeur Alexander. » Chacun son tirage au sort après tout. Elle aurait aimé pouvoir le questionner discrètement sur le programme à venir, pour ne pas avoir l’air de doublement débarquer… elle aurait dû frapper à sa porte la veille mais elle s’était absorbée dans la correction des copies pour masquer son mécontentement. Tant pis. Elle n'avait plus qu'à espérer quelque chose de calme et tranquille.

Azure & + l'équipe de tournage d'un film très sanglant À suivre

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Azure gagne tout, tout le temps! C’est un fait. Alors quand on lui avait dit de mettre son nom pour le tirage à la blague, elle l’avait fait en se disant qu’elle n’irait assurément jamais. Dès qu’il était question de se coltiner un professeur, elle avait tout à gagner; parce que cette visite à la confiserie cet automne, elle l’avait fait seule et était revenue sans Cooper et pour deux personnes de friandises dans un sac qui semblait sans fond tellement qu’ils en avait mis beaucoup dedans.

D’ailleurs, c’est qu’Azure fondit au point de rendez-vous avec un petit sac à dos avec quelques vêtements, le restant des friandises et des objets totalement moldus - dont entre autres le lecteur MP3 que Bailey lui avait donné à Noel qu’elle avait retrouvé dans une des poches de son sac de cuir brun avec les poches en plaid à carreaux rouge et blanc. Elle avait les écouteurs bien enroulés dans sa main, en train de mettre la fiche dans le lecteur quand finalement, elle arriva à rejoindre le groupe. Elle avait passé par deux fois prendre une bonne plonge à cause de rocher laissé là épars sur le chemin – des murets pour être plus exact. Le chemin avait été plutôt calme sinon et l’avis signé de sa mère, fraichement plié dans la poche avant de son sac, sortait à moitié près à se faire prendre par le vent ou tout simplement à être remis à un adulte responsable.
Chiche, y’avait le prof d’Histoire! Étrangement, ça lui donnait l’impression que ça n’allait clairement pas elle qui allait nous donner des infos pendant le tour guidé en mode monarchique, et cela étira un sourire amusé sur les lèvres la brunette alors qu’elle tendait sa feuille vers elle, alors qu’elle tire son sac au-devant d’elle pour prendre la feuille.

MON autorisation!

Mais ça lui passe au regard, comme un ‘’tu te trompe de prof’’ et elle se déplace sur le côté pour la tendre à son Directeur de maison. Ça a l’air d’un mauvais timing alors qu’elle a les deux mains prises par les écouteurs, le papier et que lui à l’air surtout de regarder sa montre et se préparer à poser la main sur le portoloin d’occasion – un parapluie complètement fichu dont les pics pour tendre le tissu partait dans tous les sens. C’est réglo, vous croyez ? C’est lui qui l’a choisi – avec les couleurs du drapeau de la Grande-Bretagne ? À croire qu’il faut s’empaler la main dessus.

Bonjour Professeur Grant, Directeur Alexander!

Parce qu’on notera que la petite tête bien faite, un peu plus jeune, elle ne la connait pas. C’est un nouveau tout fraichement débarquer et, surtout, pas de son année. Et pas de sa maison. Ça promet!

Moi c’est Azure.

Tu le veux ou non le papier, prof ? Dirlo ? C’est que je vais avoir besoin d’une main pour me lacérer sur ce superbe portoloin de qualité non mesurable. Et elle passe une oreillette à droite avant de mettre le dispositif dans la poche de sa veste. Voilà, une main libre, prête à se faire découper.

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EXORDIUM.

J'entends une sonnerie lointaine, tellement lointaine que je mets un temps infini avant de réaliser que ce désagréable son provient de mon réveil. Je grommèle, me maudissant d'avoir oublié de l'éteindre pour le weekend. Je frappe dessus sans vergogne avant de me tourner dans l'autre sens pour m'endormir de nouveau. Quelques instants plus tard, mon réveil sonne de nouveau et je mets de nouveau quelques secondes avant de comprendre ce qu'il se passait. Je sens un truc m'atteindre de plein fouet et ce n'est qu'en me redressant que je réalise que Bailey vient de me lancer son oreiller dans la figure, certainement en signe de protestation. Je ne comprends strictement rien à la situation. Pourquoi ce maudit réveil ne s'arrête pas et sonne toutes les deux minutes ? Je regarde sur ma table de nuit et j'y vois une autorisation de sortie, immédiatement, mes deux neurones se touchent et je me souviens, le weekend chez les moldus. Evidemment ! Voilà pourquoi mon réveil ne fait que sonner, j'avais prévu le coup, me connaissant par coeur, je savais que j'allais littéralement zapper cette information au réveil et qu'il y aurait de fortes chances que je me rendorme après avoir éteint mon premier réveil, ne cherchant pas à savoir pourquoi il sonnait. “Pardon !” M'exclamais-je à l'intention de Bailey, avant de lui renvoyer son coussin pour qu'il se rendorme. Comme j'aimerai faire de même. Pourtant ce n'est pas faute d'être excité par cette sortie, mais là, j'avoue, si tôt le matin, bien au chaud dans mon lit, j'ai grave la flemme de bouger.

Je m'étire, soupire et mets quelques minutes avant de sortir du lit. Là j'ai grave la flemme, mais je me souviens du pourquoi je me lève et je sens la motivation commencer lentement à me gagner. Je suis bien entendu excité par le voyage en tant que tel, j'ai toujours été attiré par le monde moldu et je suis curieux de voir comment ils vivent, mais je crois que ce qui m'excite encore plus, c'est d'en parler par lettre à mes parents quand le voyage sera terminé. Vous vous doutez bien qu'en tant que fils de sang-pur, aux idées très archaïques, jamais ils ne m'auraient signé l'autorisation de sortie, mais par chance j'ai plus d'un tour dans mon sac. Mon oncle est toujours de mon côté, surtout quand je prévois un mauvais coup et il n'a pas hésité un seul instant à me signer mon autorisation de sortie. La plaisanterie aurait été encore plus savoureuse si j'avais pu m'y rendre avec ma cousine Salem mais malheureusement elle n'a pas été sélectionné pour le voyage, seul point noir de ce weekend. J'ai hésité à inscrire ma soeur à ce weekend, juste pour avoir le plaisir de la voir se décomposer si jamais elle était sélectionnée mais je sais qu'elle se serait vengée et aurait pu prévenir mes parents avant le départ pour m'empêcher d'y participer et ça, il en était hors de question. Je me suis donc retenu et j'ai fait profil bas sur cette histoire au maximum pour ne pas lui donner des idées.

Je pars prendre ma douche et j'enfile rapidement les vêtements que j'ai décidé de porter pour ce premier jour. Je n'ai aucune réelle expérience moldue, je connais vaguement les codes vestimentaires grâce à ma cousine mais n'étant pas du genre à aimer me fondre dans la masse, j'ai opté pour un costume original et coloré, histoire qu'on me repère de loin et que je reste malgré tout "élégant" tout au long du voyage. Par dessus mon costume, j'enfile un long manteau, pour affronter la fraîcheur du matin. Je file prendre un rapide petit déjeuner avant de me rendre à Pré-au-Lard, armé d'affaires de rechanges. En arrivant sur le lieu de rendez-vous, je me rends compte que je suis un poil en retard, ce qui n'a pas l'air de plaire à notre cher professeur d'Etude des Moldus. Qu'importe, je suis là, n'est-ce pas le plus important ? Et puis pas besoin de se faire un ulcère pour quelques minutes de retard, on n'est pas à la pièce. “Bien le bonjour à tous !" me contentais-je de dire avec le sourire, pressant malgré tout le pas pour rester à la hauteur de mes camarades. Visiblement, on a un portoloin à prendre, je m'y attendais mais l'idée m'enjaille moyen. On ne peut pas réellement dire que mon estomac apprécie ce genre de transport, mais j'imagine qu'on n'a pas le choix ... dommage !

Me voilà

Tourisme moldu - Feat Jay, Myrth, Jun, Zuzu et Az 585074570

Jaimie & Jun - Azure - Azrael - Myrthilde

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N'avoir eu que de ces élèves bien motivés, Jaimie n’aurait pas été là à se tenir et à vouloir les presser à entourer le Portoloin douté que le Service du Ministère lui avait accordé. N’empêche que vu l’état du parapluie, il était clair que personne ni moldus, ni sorcier n’aurait voulu y toucher. Un sourire en attirant un autre, c’est d’une humeur confiante qu’il lance à sa comparse du corps professoral :

Contente de t’avoir avec nous; ce voyage sera d’autant plus intéressant.

Vous y croyez vous s’il prévoit des piques pour agrémenter le voyage ou encore qu’il estime que Grant saura apporter peut-être un volet historique précis, l’opposé de la médaille disons-le, sur ce qu’ils verront chez les moldus. Elle doit bien avoir quelques notions intrigantes d’histoire de Londres qui seront agrémenté le voyage, des pépites que lui-même n’aura pas pensé à soulever ou même qu’il en connait tout simplement pas. N’empêche que l’intérêt y est alors que son regard brillant un peu; car de courte durée alors que Miss Zinnia lui tend son autorisation comme s’il passait en mode guichet à l’auto.

C’était hier qu’il fallait me l’apporter.

Un soupir n’empêche, cette étudiant a le don de toujours avoir cette largesse. A-t-il quand même noté sur son papier qu’il serait 5 à prendre le Portoloin, oui, alors il n’y a pas vraiment de problème à priori, si ce n’est que son manque d’organisation soit consternant. Mais quand le papier aura passé de la direction de Grant à la sienne, de manière énergique avant de reprendre un sourire pour tous. On va pas se laissé miner l’humeur de la journée pour autant non.

Approchez vous Monsieur MacMillan. Dix secondes. Professeur Grant vous fermez la marche s’il vous plait ? Ne lâchez l’objet de votre mains sous aucune réserve sinon, Six.

Et il file un regard sur sa montre sur son poignet, un modèle sport avec une bande en tissu rigide avant de sonder de gauche à droite les élèves qu’il aura sous sa garde. Sous leur garde en fait. Le plus jeune serait le plus risqué à perdre, il était prêt à parier, quoique peut-être que le risque était finalement le plus vieux qui aurait peut-être tendance à vouloir s’émanticiper du groupe; ce qui n’est jamais très bien quand il y a deux personnes pour diriger et surveiller. En supposition, aura passé les quelques pensées.

Moi – Jun – Azure – Azraël puis Professeur Grant, compris ? Deux secondes. Je vous attends de l’autre côté!

Il y a une fenêtre de cinq minutes pour le toucher. Pour ceux n’ayant jamais fait de tour de Portoloin, ce n’est pas ce qu’on puis appeler de voyage agréable. Jaimie pour sa part s’en contente bien mais il a littéralement l’impression que son ventre est relié par une corde avec comme centre le parapluie, même si ce n’est que la toile qu’il touche de ses doigts. Ça tourne, ça vrille, aspiré et soulevé comme si la gravité du monde était ce vieux objet qui a perdu son utilité et quand il débouche de l’autre côté, il y a ces oreilles qui sifflent et la tête qui tourne assez pour qu’il s’écarte en titubant et pose ces mains sur le mur de la bâtisse dans l’allée retirer de Londres d’où finalement tous le monde débarque. Il fait jour, on voit clairement que c’est une zone arrière de commerces, assurément des restaurants vu le nombre de bennes d’ordures mis en série à côté de porte menant vers l’allée. Ça sent pas très bon, alors…

À LIRE:

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Peu après Jun Woo, plusieurs personnes vinrent les rejoindre. Tout d'abord la Professeur M. Grant, qui enseignait l'Histoire de la Magie. Le Serdaigle fut content de la voir arriver, déjà parce que l'Histoire de la Magie était une de ses matières favorites et puis, étant donné qu'il ne connaissait pas le Professeur J. Alexander, cela lui permettrait d'avoir un visage familier durant le weekend. Aussi, il l'accueillit avec un grand sourire lorsqu'elle arriva. Peu après, une jeune Gryffondor rejoignit la troupe. Jun Woo la connaissait uniquement de vue et, si ses souvenirs ne le trompaient pas, il s'agissait d'une élève de quatrième année, soit de la même année que Jin Kyung. Celle-ci se présenta, ce qui le soulagea et lui évita de devoir le faire. Azure donc. Il répéta en boucle son prénom dans sa tête pour être sur de le retenir et enchaîna.

« Salut, moi c'est Jun Woo. »

Inconsciemment, il se demanda aussitôt si la jeune fille était de Sang-Pur également. Il chassa rapidement cette idée de son esprit. Il était là pour découvrir le monde des Moldus, alors il n'allait pas s'interroger maintenant sur le rang de ses camarades, d'autant plus que la jeune fille avait l'air d'être une personne amusante et pleine d'entrain. Elle fut rapidement suivie par un Serpentard, encore plus âgé que Jun Woo. En même temps, il n'était qu'en deuxième année, il n'était pas difficile d'être plus âgé que lui. Il n'avait jamais vu ce dernier, qui devait être plus âgé que Jin Kyung et Ha Na, donc en cinquième année au moins.

Alors que Jun Woo commençait un peu à s'inquiéter de ne se retrouver qu'avec des élèves plus âgés que lui, son angoisse monta encore d'un cran quand il découvrit le Portoloin, un vieux parapluie. Il réalisa alors qu'il n'en avait jamais pris de sa vie. Il écouta néanmoins les indications du professeur, celui-ci faisant le décompte dans le même temps. En s'efforçant de ne pas céder à la panique et ignorant le dégout qu'il ressentait à la vue du vieil objet, Jun Woo saisit le vieux parapluie. L'effet fut immédiat : il eut la sensation qu'un crochet l'avait saisi au niveau du nombril et le tirait en avant. Ses pieds quittèrent le sol et il fila droit devant dans un grand tourbillon de couleurs accompagné d'un sifflement qui résonnait dans ses oreilles. D'un seul coup, ses pieds retrouvèrent le sol. Surpris, il perdit l'équilibre et se retrouva étalé au sol. Il se redressa aussi vite qu'il le put, avec une sensation de tournis. Il passa sa main sur ses vêtements, pour tenter d'enlever la poussière qui s'était mis dessus après sa chute et regarda autour de lui : il se trouvait dans une ruelle, à l'arrière de restaurants, encombrée de bennes à ordures. Bon, au moins il n'avait pas atterri directement dans une poubelle mais il venait clairement de se taper la honte devant tout le monde.

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Petit A. Selon son évaluation l’an passé pour les carrières possibles, Azure serait tout à fait le genre de personne pour travailler au Ministère pour le département responsable du contrôle et de l’information des Portoloin.
Petit B. Elle ne pouvait compter sur ces doigts d’une main combien de voyage par ce mode de transport, elle avait fait de toute sa vie.
Petit C. Et à chaque occasion, son estomac avait été on ne peut plus explicite – il n’aimait pas le voyage.

Alors pourquoi elle était là à regarder le plus moche et endommagé parapluie aux couleurs monarchiques ? Mettre la main dessus ? Mais où ? Et quand le Directeur Alexander avisa l’ordre de passage, en notant les secondes avant de poser nos mains sur le dit parapluie; Azure eut un de ces crans d’arrêt presqu’une seconde avant que ces doigts ne se rende à la toile.

J’vais tellement être malade!

Ce fût dit tout haut dans un intense moment de fixe alors que d’autres attendaient qu’elle ne bouge, parce que lui était parti, le plus jeune n’avait pour sa part nullement hésité devant l’exercice et elle, elle n’avait qu’une seule envie, ne pas se mettre à gerber sur son prochain. Il était si tôt pour se claquer la honte; si elle était en plus sensé passé une partie de la journée avec eux ainsi que le lendemain, autant vous affirmez que ça sonnait comme une évidence. Alors on fait quoi ? On balance le mec d’à côté dessus! Quelqu’un doit passer, et ça ne sera pas elle. Tout le monde devra être occupé à se vider l’estomac pour ne pas la voir elle aussi dans cet état. Voilà! On entendrait presque la voix d’un professeur là ? Non ? Mais c’est que ce n’est pas sans raison, et même sa puce de son écouteur dans son oreille, elle l’entend bien aussi.

Lucky Story Dice:

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EXORDIUM.

Je savais que nous serions en petit comité pour ce voyage, mais j'avoue que je ne m'étais guère penché plus que ça sur la liste des participants. A partir du moment où j'ai vu mon nom être inscrit sur la liste des sélectionnés et pas celui de ma cousine, je n'ai pas cherché plus loin. Mon regard glisse sur les deux élèves qui seront mes partenaires de voyages pour ce weekend. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis vraiment déçu de constater qu'ils sont vraiment plus jeunes que moi, néanmoins il est vrai qu'à choisir, j'aurai préféré me retrouver avec des camarades un peu plus âgés ou au moins que je connaissais. Ca aurait été vraiment top de pouvoir partager ça avec ma cousine, Shayne Antonella ou même Murphy, mais bon, le choix ne m'appartenait pas, on fera avec.

Nous arrivons sur le lieu de rendez-vous et je constate que ce qui va nous servir de moyen de transport est un vieux parapluie. Je suis bien conscient que les portoloin sont rarement des objets vraiment classe, mais quand même, ils ont fait fort sur ce coup sûr le Ministère. Mon regard se pose sur cette relique et je sens le dégoût commencer lentement à m'envahir. Déjà que voyager en portoloin, ça n'a jamais été mon kiff, mais là, j'avoue qu'on atteint des sommets. J'écoute d'une oreille distraite les explications du professeur Alexander, bien trop occupé à me demander où ils ont pu trouvé un truc pareil. “On est vraiment obligé de toucher ce machin ?!” Répliquais-je pile au moment de la fin du décompte du professeur d'Etude des Moldus et le voici qu'il disparaît soudainement devant nous. Mon regard se lève vers mes camarades et je les vois disparaître chacun leur tour, d'abord le Serdaigle, ensuite la Gryffondor. Qu'est-ce que je fais ? Je n'ai pas écouté, c'est à moi ou pas ? Pendant une fraction de seconde, j'hésite visiblement trop longtemps et je rate mon tour, mon regard se pose sur le professeur Grant “Qu'est-ce que je fais ? J'y vais ou j'y vais pas ?"

Hasard 1 :
Pair >> A force de trop hésiter, Azraël rate son tour, bravo l'artiste !
Impair >> Par réflexe, plus qu'autre chose, Azraël pose ses doigts sur le vieux parapluie et le voilà qu'il disparait à son tour !

Hasard 2 :
1 >> L'atterrissage ne se passe pas comme prévu et Az' finit la tête la première dans la benne à ordure la plus proche. Joie Bonheur !
2 >> L'atterrissage ne se pas comme prévu et Az' s'éclate lamentablement au sol !
4 >> L'atterrissage se passe pas trop mal mais l'estomac du jeune homme vit très mal le voyage, il vomit en arrivant !
5 >> L'atterrissage se passe pas trop mal mais c'est nauséeux qu'Az' arrive, il va lui falloir quelques instants pour se remettre !
6 >> Impeccable, Az' arrive sans problème à côté de ses camarades, classe et frais, voilà sa devise

Pardon

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'Le Hasard' : 2, 4

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 220 Points : 1

Le professeur Alexander énonça les règles, et un programme pour le moins flou. Myrthilde n'en savait pas plus à l'instant que la veille, mais il faudrait bien qu'elle s'en contente. Son rôle était de fermer la marche, elle arqua un sourcil étonné : comment pouvez-t-on louper un portoloin? Les élèves étaient littéralement juste devant. Il suffisait de tendre le doigt, et pof, on disparaissait. Néanmoins elle ne fit pas de commentaire, hocha la tête et attendit que les élèves passent un à un. Et elle comprit. Le jeune Woo partit sans trop de mal, miss Zinnia quant à elle faisait preuve de son agitation habituelle, essayant de faire dieu sait quoi s'agiter au lieu de toucher ce foutu parapluie. La jeune femme lui jeta un regard peu amène, l'encourageant à faire ce qu'on lui demandait : nous n'allions pas y passer la nuit. "De toute façon, vous auriez été malade aussi en transplanage d'escorte. Ou en magicobus"; Merlin le savait, il valait mieux avoir l'estomac bien accroché quand on utilisait les services de transport en commun. MacMillian ne semblait pas vraiment plus motivé. Bon sang, à quoi pensaient ces ados lorsqu'on leur avait proposé un voyage à Londres? Qu'ils feraient le trajet à pied ou que l'on affrèterait un train pour cinq personnes?

« Allez-y et vite avant que le sortilège ne se désactive ! » Elle attrapa la main du jeune homme et la posa en même temps que la sienne : « Trop tard ». Elle se retint de lâcher un soupir blasé. « Bon, pas grave, nous allons transplanner. » Mmmh, elle ne se sentait pas d'excellente humeur, sûrement une manifestation de son appréhension. Vous ne me lâchez sous aucun prétexte. Elle n’ajouta pas « et si vous êtes sujet au mal des transports, j’apprécierai que vous visiez ailleurs que sur moi » mais elle le pensa très fort. Elle se concentra sur la destination et disparut dans un tourbillon accompagné d’Azraël.

2,5 : Ils atterrissent pile à côté du portoloin
1,4 : Ils atterrissent un peu plus loin, mais dans le champ de vision des autres.
3,6 : ils atterrissent à Londres, hors du champ de vision des autres, en espérant que ce soit l’endroit que visait Jaimie. « Mmh. Le professeur Alexander ne m’a pas dit exactement où il comptait aller, j’espère que c’est ici. » Sinon, je lui fais manger son invitation, pensa-t-elle amère. (pair : Londres sorcier, impair : Londres moldus)

Le membre 'Professeur M. Grant' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3, 3

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