Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS]
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyDim 22 Jan - 20:59

    La journée était presque finie et c'était tant mieux ! Même si Joanne avait toujours autant d'énergie, elle n'était jamais contre le moment où les corvées étaient enfin terminées. Heureusement que le professeur Winslow avait réussi à chauffer les douches. Il était drôlement fort en magie le professeur Winslow et Joanne était bien contente qu'il soit avec eux en bas. Au moins, ils pouvaient tous se laver sans attraper une pneumonie car s'il n'avait rien fait, à l'heure actuelle tous les nés-moldus auraient déjà été malades, déjà que l'humidité des cachots avaient provoqué quelques rhumes...

    La petite gryffonne avait terminé de faire briller les trophées et son esprit s'était évadé vers le dernier match de Quidditch que son équipe avait remporté contre Poufsouffle. Dommage que tout ça soit clandestin, c'était tellement bien comme sport ! Repartant dans le couloir, elle s'arrêta devant une porte de classe entrouverte et jeta un œil discret au tableau. Elle aurait tellement eu envie de continuer à apprendre la magie, c'était trop frustrant. Manque de chance, sur le tableau étaient inscrits des flots de chiffres incompréhensibles pour elle. C'était de la magie ça ou des maths ? Jo haussa les épaules et partit en direction des escaliers. Le repas n'allait pas tarder à être servi dans la Grande Salle alors elle et ses compagnons de cachots devraient attendre un peu pour manger ce qui restait.

    Descendant les escaliers en direction des cachots, Joanne fut interceptée par un mangemort. Surprise, elle leva les yeux vers lui et lui trouva une tête débile, comme tous les autres. Elle allait poursuivre son chemin quand il lui attrapa le bras en lui disant de le suivre.

    "Hein ? Pourquoi faire ?" demanda-t-elle, trébuchant à sa suite avant de parvenir à lui emboiter le pas.

    "J'allais retourner aux cachots, pourquoi je dois vous suivre ? Qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un veut me voir ? Ou quelqu'un veut me parler ? Et les autres en bas aussi ils vont venir ? Pourquoi vous répondez pas ? Je peux savoir où on va ? Où vous m'emmener ? Je comprends pas..." demanda-t-elle tandis qu'ils traversaient le hall pour se diriger vers la Grande Salle.

    Joanne ouvrit de grands yeux à l'approche des grandes portes donnant sur la Grande Salle. Elle savait que trop bien ce que signifiait l'arrivée d'un né-moldu dans la Grande Salle à cette heure, avant le dîner.

    "Pourquoi vous m'emmenez dans la Grande Salle ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai fait ?" demanda-t-elle une nouvelle fois alors qu'ils passaient les portes. Joanne jeta un regard paniqué aux quatre tables clairsemées d'élèves assis dans l'attente du dîner. Joanne freina des deux pieds en protestant. Le mangemort la tira alors sans ménagement par le bras, lui intimant l'ordre de la fermer et d'avancer, ajoutant qu'elle l'avait cherché en volant ce Vif d'or.

    "Quoi ?! Quel Vif d'Or ? J'ai pas de Vif d'Or, j'ai rien volé ! Je le promets, j'ai rien volé, c'est pas vrai ! Pourquoi j'aurais volé un Vif d'Or ? J'en ai pas je vous jure ! Vous avez qu'à vérifier dans mes affaires, vous verrez que c'est pas vrai, j'ai rien volé !" cria-t-elle en se débattant, visiblement paniquée. Elle avait cessé de marcher et tentait de se défaire de l'emprise du mangemort qui n'avait pourtant aucun mal à traîner son poids plume. Arrivée devant la table du nouveau directeur et des professeurs, Joanne respirait vite. Son regard passa d'un côté de la salle puis de l'autre à la recherche d’une échappatoire. Vive comme l'éclair, sa main de libre attrapa un plat en or qui venait d'apparaître sur la table à proximité et sauta pour assener un grand coup sur la tête du mangemort qui la tenait. Le choc émit un bruit métallique rappelant celui d'un gong. Le mangemort fut cependant plus surpris que sonné mais cela permit à Joanne de se dégager de son étreinte, juste le temps de courir vers les grandes portes avec l'énergie du désespoir. Mais c'était peine perdue car déjà deux autres mangemorts barraient l'issue.

    Joanne s'arrêta si net qu'elle trébucha et tomba sur le sol en pierres. Aussitôt, elle disparut sous une des tables et commença à ramper entre les pieds des élèves dans un dernier réflexe de survie. Mais là encore c'était peine perdue et très vite elle sentit une grosse main attraper sa cheville et la tirer de dessous la table. Et cette fois-ci ce ne fut pas un mais deux mangemorts qui la trainèrent de nouveau vers la grande table des professeurs.

    "Non ! Lâchez-moiiiii !"
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyLun 23 Jan - 10:31


❝ Hors-d'oeuvre et résistance ❞Snow
Avant, le dîner était un moment de détente, après les cours et avant de retourner dans sa salle commune pour y passer la soirée. C'était le moment de retrouver ses amis pour plaisanter avec eux, discuter avec les membres de sa famille quand, comme moi, on a la chance de pouvoir faire ses années de scolarité avec ses frères et soeurs. C'était un moment convivial et agréable qu'on attend toute la journée. C'était en tout cas comme ça que je voyais ce moment. Il marquait la fin de la journée, le début d'un moment de détente. Après j'ai la chance - si on peut appeler ça comme ça - de ne suivre que 3 matières, donc mon travail en dehors des cours est plus limité que ceux qui en suivent 7, par exemple. Mais depuis Halloween, ce moment n'est plus un moment convivial, on ne l'attend plus avec impatience, bien au contraire, c'est un peu avec la peur au ventre que l'on s'y rend. Mais faut-il encore avoir un coeur et trouver cette situation invivable, bien entendu, sinon ce moment est délicieux et très distrayant. Ils attendent qu'on soit tous installé pour commencer les châtiments. Ils punissent les nés-moldus qui ont mal effectué leur corvée ou qui ont été coupable d'un potentiel quelconque crime - selon eux en tout cas. Mais ils punissent aussi les sang mêlés et les sang purs qui ont agit contre l'autorité. Une lettre qui en révèle trop sur nos conditions de vie, envoyé à un proche et intercepté coût cher, nous avons déjà eu quelques exemples. Une aide quelconque apportée à un né-moldu coût cher aussi, etc. Bref, tout ça pour dire que chaque soir, nous voyons défiler certains de nos camarades, pour des raisons diverses et variées et qu'on ne peut strictement rien faire pour eux. De quoi vous couper l'appétit si vous voyez ce que je veux dire. J'ai toujours croisé les doigts pour que certaines personnes ne se fassent pas torturer devant moi, comme Jan & Noel ou encore Sloane, Joanne ou Callie. J'ignore comment je réagirais, mais mal très certainement. J'ai gardé mon calme jusque là, mais je ne sais pas si je serais capable d'entendre les cris d'une personne qui m'est chère.

"Quoi ?! Quel Vif d'Or ? J'ai pas de Vif d'Or, j'ai rien volé ! Je le promets, j'ai rien volé, c'est pas vrai ! Pourquoi j'aurais volé un Vif d'Or ? J'en ai pas je vous jure ! Vous avez qu'à vérifier dans mes affaires, vous verrez que c'est pas vrai, j'ai rien volé !" Je me trouvais à la table des Poufsouffle ce soir. Je sais que ce n'est pas ma table mais ce n'est pas comme si nous étions en surnombre et que chaque place était attribué à quelqu'un. J'avais envie de parler à ma soeur et de passer un peu de temps avec elle. Je voulais voir si elle avait avancé dans sa mission et si elle avait des réponses à me donner. Je m'étais rendu auprès du saule cogneur mais je n'avais pas trouvé de cape d'invisibilité, je devais donc reprendre le poème de Joanne pour voir ce que j'avais raté. La réponse était quelque part dans ces lignes, je ne savais juste pas où. J'étais donc en pleine discussion avec January quand j'entendis cette voix, bien trop familière à mon goût. Mon coeur rata un battement et quand je levais les yeux, je reconnus la silhouette de ma petite protégée, Joanne. Non pas elle. Tout mais pas elle. Je ne me rendis même pas compte que je venais de serrer les poings et que j'étais tendu comme un arc, prêt à exploser. La scène se déroula sous nos yeux, presque irréaliste et tout ce que je me disais, "vas-y ouistiti, fuie, fuie, tu peux le faire ..." Sauf que malgré ses nombreux efforts et un grand courage, elle ne parvint pas à leur échapper. Elle criait et cela m'en donnait des frissons et la nausée. Comment voulez-vous rester en place quand ils vont s'en prendre à une enfant ? Je me trouvais à côté du préfet des Poufsouffle et je vis que la situation ne l'enchantait pas plus que moi. J'ignore si c'est parce qu'il la connaissait aussi ou parce qu'il ne supportait plus cette situation, mais quand nos regards se croisèrent, on réalisa que la même haine nous habitait. Stop. C'était allait trop loin, ils ne pouvaient pas continuer impunément sans qu'on tente de les arrêter. Alors même si je savais que je devrais rester assis, rester à ma place je me levais de ma place. « ARRÊTEZ !! » Surpris moi-même de ce que j'étais en train de faire. C'était trop tard pour faire marche arrière et il était hors de question que je laisse cette gamine se faire charcuter pour le bon plaisir de ses bourreaux. Je savais que mes proches auraient préférés que je reste à ma place mais tant pis, c'est trop tard maintenant pour faire marche arrière. « Vous ne voyez pas que ce n'est qu'une enfant ? Qu'elle ne ferait de mal à personne. Je connais Joanne, ce n'est pas une voleuse. Peut-être qu'à vos yeux sont pire crime c'est d'être née dans une famille de moldus, mais ça ne fait pas d'elle automatiquement une voleuse. Elle est terrifiée, vous ne pouvez pas vous en prendre à elle comme ça ... » Je savais que c'était comme parler à un mur, qu'ils s'en foutraient de ce qu'on pourrait dire, mais je ne pouvais pas les laisser faire, la laisser seule devant ses bourreaux. C'était mon amie, ma protégée, je ne la laisserais pas souffrir seule. « Mais bordel c'est qu'une gosse !! Vous ne voyez pas que vous allez trop loin ?! »
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10431
Points : 10
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Left_bar_bleue2000/2000Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyLun 23 Jan - 13:51


Hors-d'oeuvre et résistance
Rioghbhardan & les autres

Les jours ne passent plus, il n'y a plus qu'une longue et interminable suite de minutes qui se ressemblent toutes. Je m'enfonce un peu plus à chacune d'elle dans une culpabilité constante. J'ai fini par cafter, bien sûr. Ça ne m'a même pas étonné. Je crois que je voulais juste ruiner ce qu'il pouvait rester d'agréable dans cette nuit : nos confidences. Le reste avait viré au cauchemar alors ça n'était pas la peine de piétiner le peu qu'il en restait. Et je l'ai regretté dès ma lettre envoyée. Il me faisait confiance. Sa plus grosse erreur, à n'en pas douter. Rien de ce que je peux bien faire désormais ne trouve grâce à mes yeux. Je me suis trouvé des excuses pendant des semaines : c'était pour sauver ma peau, il fallait bien faire en sorte qu'ils ne se méfient pas, mieux valait prévoir on était peut-être là pour longtemps ; maintenant je n'y parviens plus. Je suis juste l'un des plus gros enfoirés de ce château. Parce que si d'autres jouent les traîtres, ils ont au moins le mérite de l'assumer. Ça n'est même pas mon cas. Je vends mes amis pour m'entendre dire que je serais récompensé et j'ai le culot de les regarder dans les yeux après ça. Je n'ose même pas imaginer ce que ça donnera quand ils l'apprendront. Parce que je commence à réaliser qu'à force de jouer sur les deux tableaux, je vais finir par me planter lamentablement. Ça commence déjà, j'en suis sûr. Je vais tout perdre. Et mes proches et la protection de nos bourreaux. L'heure du repas approche. Je n'ai pas faim mais j'ai suivi le mouvement malgré tout. Qui aura la joie de nous divertir ce soir ? Machinalement, je parcours la table des Poufsouffle du regard. Milo est installé quelques mètres plus loin, ça ne sera pas lui au moins. Ni Bella que j'ai aperçue également. Je me détends imperceptiblement. Ça va. Ça pourrait être pire. Ça n'est qu'un mauvais moment à passer. Après tout, je n'y suis pour rien si des inconscients s'amusent à violer le règlement, n'est-ce pas ? Je tire sur la manche de mon pull (il a perdu son odeur depuis un moment) et pose mon menton dans ma main, attendant avec une indifférence feinte que le spectacle touche à sa fin. « Pourquoi vous m'emmenez dans la Grande Salle ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai fait ? » Je tourne distraitement la tête en direction du bruit et mon sang se glace aussitôt. L'attrapeuse des rouges.

Le choc me tombe dessus, comme sur tout le reste de la Grande Salle sûrement. Difficile de croire en me voyant que je suis à l'origine de tout ça. Avec ces derniers jours, j'avais totalement oublié cette histoire. Ça aurait dû tomber aux oubliettes, passer pour une mauvaise blague. Mon estomac se noue. Je me sens pâlir. « Quoi ?! Quel Vif d'Or ? J'ai pas de Vif d'Or, j'ai rien volé ! […] j'ai rien volé ! » La nausée se fait violente. Je détourne rapidement les yeux. Je ne veux pas voir ça. Pas remarquer l'incompréhension dans son regard, ni la peur, ni rien. Je veux partir, retourner dans mon dortoir, ignorer tout ça. Pourtant, si je me lève pour fuir maintenant, on va sûrement se poser de questions. Alors je reste. Le match perdu, la rumeur sur Mulligan, la lettre envoyée... Tout me revient d'un coup. Je suis une véritable ordure. Juste parce qu'elle avait eu le malheur d'être douée. Un bruit sourd me force à relever la tête. Je suis gelé. Elle vient de s'échapper. Elle risque plus gros encore maintenant. Et tout est de ma faute. Tout est toujours de ma faute. Elle se faufile sous une table, ils la rattrapent sans le moindre mal. « Non ! Lâchez-moiiiii ! » Ils ont à peine le temps de la ramener devant que le capitaine des Serpentard se lève brusquement et les interpelle. « ARRÊTEZ ! » Je sursaute. Ça devient la merde. Pourquoi ça pouvait pas être juste comme tous les autres soirs, hein ? On se tait, on laisse faire et on remonte se coucher vite fait après. Comme tous les soirs, juste comme tous les soirs... Mon regard se perd vers nos geôliers. Ce qu'il fait ne servira à rien. Il va juste s'attirer des ennuis. On le sait tous. Il le sait sûrement aussi. « Vous ne voyez pas que ce n'est qu'une enfant ? Qu'elle ne ferait de mal à personne. Je connais Joanne, ce n'est pas une voleuse. Peut-être qu'à vos yeux son pire crime c'est d'être née dans une famille de moldus, mais ça ne fait pas d'elle automatiquement une voleuse. » Elle a tenté d'assommer quelqu'un, quand même. Oh, ça se défend, je dis pas le contraire mais dans le genre « elle ferait de mal à personne »... Elle a aggravé son cas, tout comme lui. J'ai envie de vomir. Son seul vrai crime dans cette histoire, c'est sa victoire. Pourquoi j'ai fait ça ? Il a raison, c'est qu'une enfant... C'est qu'une enfant. Je me sens pas bien du tout. « Elle est terrifiée, vous ne pouvez pas vous en prendre à elle comme ça... Mais bordel c'est qu'une gosse !! Vous ne voyez pas que vous allez trop loin ?! » Mais qu'il la ferme ! Je ne supporte pas de me prendre en pleine tronche toutes les vérités qu'il balance et qui me renvoient à ma connerie. Je ne vaux pas mieux qu'eux. J'ai envoyé cette môme à l'abattoir et ils n'ont même pas pris la peine de vérifier si ses torts étaient vrais... J'ai peur que ça parte en vrille. Je voulais pas que ça en arrive là. Pas vraiment en tout cas... Je n'aurais jamais voulu lui faire de mal pour de vrai, à cette gamine. Je voulais pas...
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyLun 23 Jan - 20:28

Clipped wings, I was a broken thing. Had a voice, had a voice but I couldn't sing. You would wind me down I struggled on the ground. So lost, the line had been crossed ...
Certains n’ont visiblement pas encore compris que je ne suis pas une personne qu’il faut chercher et qu’il faut essayer de pousser à bout. Ces mêmes personnes n’ont pas idée des conséquences auxquelles ils s’exposent. Pourtant, plus ils continuent sur ce chemin, plus ma vengeance sera terrible. J’ai attendu près de 2 ans pour faire payer à ceux qui avaient fait de ma vie un enfer et qui sont aujourd’hui réduit en esclavage sous mes ordres. Ils n’ont pas idée du chemin tortueux qu’ils sont en train d’emprunter. Mais quand ils s’en rendront compte et qu’ils regretteront, il sera trop tard. Parce que moi, je n’oublie pas ce qu’on me fait et je refuse de me laisser marcher sur les pieds.
Aussi, à cause de ces petits arrogants qui se croient intelligent et tout permis, je suis d’une humeur exécrable depuis quelques jours. En général, je me réveille pourtant de bonne humeur mais ils parviennent inévitablement à gâcher ma journée d’une manière ou d’une autre, on peut compter sur leur imagination sans limite pour ça. Et je n’ai pour ainsi dire pas de vraie distraction à portée de main, ce qui n’arrange pas mon caractère massacrant du moment. C’est pourquoi je n’ai pas vraiment réfléchi à deux fois quand j’ai trouvé cette lettre qui dénonçait une né-moldue apparemment en possession d’un objet magique. Bien que signée Callie, une ancienne amie, j’avais quand même des doutes sur la provenance de la missive. Mais dans le fond, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Le plus important était le fait que quelqu’un ait été dénoncé et que le ‘crime’ ne reste pas impuni. C’était écrit dans le nouveau règlement … Les nés-moldus n’avaient en aucun cas le droit d’avoir en leur possession un objet magique. De toute façon, si je ne faisais pas mention de cette accusation aux Mangemorts et que cela venait à être découvert, je me retrouverais dans une sale situation. Après tout, je ne fais pas à proprement parlé partie de leur club privé et je sais que certains ont encore des réserves sur moi et qu’ils sont chargés de me garder à l’œil, juste au cas où, même si Blackman m’a assuré me faire confiance. Mais bon, ce n’est pas comme si j’avais quoi que ce soit à me reprocher. Aussi, c’est d’un pas vif et déterminé que je suis allée rapporter le contenu de la lettre directement au directeur qui a souri en m’écoutant et assuré que le nécessaire serait fait dans les plus brefs délais. Evidemment, il n’y avait aucun doute sur le fait que les plus brefs délais correspondaient pour lui au soir même. A croire qu’il avait trouvé son animation de la soirée. Pour la première fois, je suis sortie du bureau de Blackman avec un mauvais pressentiment. Il ne m’a toutefois pas fallu longtemps pour le balayer d’un battement de cil.

Je suis installée à ma place habituelle quand tout commence. Discutant avec mon voisin, ce sont tout d’abord les cris qui attirent mon attention avant de remarquer la grande et massive silhouette noire trainer une forme en premier lieu indistinct tant elle se débat avec toute l’énergie du désespoir. C’est donc elle la fameuse voleuse… Je n’avais même pas réalisé qu’elle était aussi jeune, je n’avais même pas fait attention à cette précision dans la lettre écrit à la va-vite. J’étais tellement énervée que j’ai juste fait ce que j’avais à faire. De toute façon, je ne la connaissais pas, cette gamine… J’essaie de reprendre contenance malgré ses cris de paniques qui résonnent dans la Grande Salle. Après tout, ce n’est pas la première qui passe par là pour se faire punir. Et ce ne sera certainement pas la dernière non plus. Les Mangemorts prennent un malin plaisir à torturer les nés-moldus pendant l’heure du repas, de quoi couper l’appétit de tout le monde, mais certainement pas du leur. Aussi, je fais comme si de rien n’était, malgré le jeune âge de la victime qui hurle être innocente. Qu’est-ce que je peux y faire de toute façon, c’est la triste loi de la vie. Y en a qui règnent, et d’autres qui subissent. La vie n’est pas juste, il serait temps que tous se rendent à l’évidence de ce fait.

Faisant comme si de rien n’était et comme si tout ce qui se passe est parfaitement normal, je détourne le regard pour me concentrer sur le vernis qui colore mes ongles. Y a pas de raison d’en faire tout un plat, il y a bien des punitions au minimum une fois par semaine, je n’ai aucune raison de me sentir coupable, j’ai fait ce que j’avais à faire, point barre. Maintenant je peux m’intéresser à d’autres choses comme la nouvelle couleur que je vais mettre demain. Du pourpre peut-être. Ou alors plutôt du prune qui s’accorderait mieux avec la robe que je comptais mettre demain… Cependant, je n’ai pas le temps de m’interroger plus longuement sur cette question existentielle que mes poils s’hérissent à l’entente d’une voix masculine bien familière. Je lève la tête brusquement avec un regard presqu’inquiet. Qu’est-ce que viens faire beau gosse dans l’histoire. Il ne peut pas rester assis et se la boucler comme tout le monde ? Pourquoi est-ce qu’il cherche des noises aux Mangemorts ? Je le savais maso mais suicidaire … ? « Vous ne voyez pas que ce n'est qu'une enfant ? Qu'elle ne ferait de mal à personne. Je connais Joanne, ce n'est pas une voleuse. Peut-être qu'à vos yeux sont pire crime c'est d'être née dans une famille de moldus, mais ça ne fait pas d'elle automatiquement une voleuse. Elle est terrifiée, vous ne pouvez pas vous en prendre à elle comme ça ... » Et merde … Il l’a connait. Et il nous joue son chevalier servant. Mais quelle idée ! Comme si ça allait changer quelque chose. Comme si les Mangemorts allaient l’écouter. Je le fixe de mon regard le plus perçant avec le désir de lui hurler de la fermer, espérant qu’il le sente et rebrousse chemin. Mais c’est beau d’espérer. « Mais bordel c'est qu'une gosse !! Vous ne voyez pas que vous allez trop loin ?! » Il est fou. Il est beau mais qu’est-ce qu’il est fou.

Toutefois, l’intervention de Snow à l’air de beaucoup amuser les Mangemorts. Quelques-uns se mettent à ricaner. Et puis l’un deux lève sa baguette et la dirige vers Snow en murmurant quelque chose. Le beau brun se retrouve éjecté sur son banc et visiblement collé dessus. Comme si le problème était réglé, ils finissent leur ascension avec la gamine afin d’exécuter la sentence en hauteur, pour que tout le monde puisse voir. J’ai encore le regard rivé sur Snow lorsque l’un des bourreaux se retourne vers moi en me souriant. Je sens immédiatement son regard sur moi et surtout les regards des autres bifurquer lentement. Immédiatement alerte, je prends cependant mon temps pour croiser son regard et ce que j’y lis me pétrifie sur place. Je comprends bien avant qu’il le dise à haute voix pour l’assemblée ce qu’il attend de moi. Sauf que ce n’était pas convenu. On ne m’a jamais demandé de faire ça, pourquoi est-ce que ça changerait aujourd’hui. « Ce soir, c’est Miss Eastwood qui se chargera d’infliger à la Sang-de-Bourbe voleuse le châtiment corporel qui lui est dû ! » Je sens que je suis livide. En à peine quelques secondes, je suis devenue glacée et mon cœur a littéralement raté un battement. Cependant, je ne laisse rien paraître. Personne ne doit voir ce qui se passe dans ma tête, que ce soit les élèves ou les Mangemorts. Personne ne doit voir que j’hésite, que je doute. L’erreur n’est pas permise et je sais que certains des mages noirs m’attendent au tournant. Je sens qu’ils essaient de me faire passer un test, pour voir jusqu’où va ma loyauté. Pour voir si je mérite vraiment leur confiance. Et je ne peux pas échouer, pas maintenant qu’ils n’ont quasiment plus besoin de mes services de décoratrice. Aussi, je n’attends pas une seconde de plus pour me lever, lentement mais dignement, la tête haute, plantant un regard bleu acier dans celui du bourreau qui attends de me voir flancher. Mais je ne flancherai pas. Je ne lui ferai pas ce plaisir. J'avance doucement jusqu’à la gamine, prenant soin de retarder l’instant où je la regarderai, m’assurant d’abord que mes jambes ne sont pas trop flageolantes et qu’elles ne me trahiront pas. En attendant, je reste de marbre, glaciale même, pour ne rien laisser transparaître. Puis je baisse les yeux vers la victime. Je n’ai pas le temps de vraiment réfléchir, je dois être rapide. Je sais aussi que derrière moi ils ne se satisferont pas d’un simple endoloris. Il faut que ce soit mémorable. Il faut que ce soit spectaculaire. C’est leur monde, leur façon de faire. Si je veux donner l’impression d’en faire partie à 100%, je dois faire comme eux. Lentement, je sors ma baguette magique tandis que mes méninges tournent à plein régime. Je ne peux pas me permettre de penser à la souffrance que je vais lui infliger. Je dois le faire, c’est tout. Je repense à ce dont elle est accusée et ma décision est prise. Je me concentre avant d’effectuer le mouvement de poignet nécessaire tandis que je visualise mentalement ce que je veux faire apparaître. Il ne faut que quelques secondes avant qu’un vif d’or ne virevolte à quelques centimètres devant mes yeux. Et soudain, des flammes l’enveloppe sans pour autant réduire ses ailes en cendres. Le métal du vif d’or devient incandescent. Je jette un regard mauvais au Mangemort qui est le plus proche de moi et il comprend le message de suite. Il tient fermement la gamine par un bras, tandis que l’autre brute suit son geste, bien trop heureux de pouvoir collaborer à la torture de la pauvre petite. Cela lui donne la possibilité de se débattre et pourtant en vain … Je me décale légèrement, de sorte que je me retrouve sur sa droite légèrement en avant. Je sais qu’à ce moment précis, certains Mangemorts adoreraient faire un discours mais ce n’est pas mon cas. Je veux juste qu’on en finisse, vite. Enfin pas trop vite non plus, sinon cela pourrait être pire. Je commence à abaisser ma baguette et le vif d’or brulant suit la trajectoire que je trace pour lui, lentement dans la direction de la jeune né-moldue. Cela laisse malheureusement tout le temps à la petite d’imaginer la douleur qu’elle va subir. Je fais en sorte de respirer calmement pour ne pas laisser mon pouls s’emballer à mesure que le vif d’or approche de sa cible et je sais que cela fait de moi un monstre, une fille qui ne ressent aucune émotion alors qu’elle est sur le point de torturer une gamine de 12 ans. Mais je n’ai pas le choix… Après encore quelques secondes, le vif d’or entre finalement en contact avec la peau de la petite. Exactement à l’endroit voulu. Un peu en dessous de sa clavicule gauche, là où ce qui lui sert de tee-shirt laissait distinguer un morceau de peau nue. Et puis je compte mentalement dans ma tête. 1. 2. 3. J’essaie de faire abstraction de ses traits tordus par la douleur et de sa souffrance. 4. 5. 6. Je n’ose imaginer ce que ça fait d’être brulé à vif comme ça. 7. 8. Je ne peux pas me permettre d’avoir ce genre de pensée. Déjà je sens que ma main commence à trembler. 9. 10. 11. 12. Encore un peu. 13. 14. 15. L’odeur de la chair brulée parvient à mes narines et je sens mon ventre se soulever. Je suis à deux doigts de vomir. 16. 17. 18. Comment est-ce qu’ils peuvent prendre plaisir à torturer les gens de la sorte … 19. 20. Je laisse le vif d’or se décoller de la peau de la gamine et rouler par terre. Je garde les yeux rivé dessus. Je ne peux pas croire que je viens de marquer une gamine de la sorte. Je ne peux pas croire que je viens de faire ça. J’ai envie de vomir. J’ai envie de pleurer. Mais mes yeux sont trop secs et je suis incapable de faire quoi que ce soit. Alors je reste là, debout, immobile et je tourne doucement les yeux sur la petite. Je ne dois pas flancher.


©Pando
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyLun 23 Jan - 22:00


Ouvert à tous

Hors-d'oeuvre et résistance




Les punitions des nés moldus étaient certainement ce qui me coupaient le plus l’appétit chaque soir. Bon en même temps, si je sautais de joie en voyant les élèves se faire fouetter jusqu’au sang, ce serait étrange. Après tout, c’est vrai que de voir les chairs sanguinolantes dès le début du repas, ça donnait excessivement faim pour un bon ragout préparer par leur soin.
Je ne m’y habituerai certainement jamais. Comment pouvait-on s’y habituer, de toute manière ? Malgré les mois qui s’étaient écoulés, je pouvais encore voir les visages écœurés, les regards qui se détournaient lorsqu’un né moldu se faisait fouetter. Que les personnes soient pro nés moldus ou pro sangs purs, d’ailleurs, ce n’était en général pas un spectacle à donner à des enfants. Plus d’un devait renvoyer le peu qu’ils avaient dans l’estomac.
Alors, ce soir, je m’étais installé à la table des professeurs comme d’habitude. A côté de Burgess, et de la place autrefois attribué à Winslow. Cela me manquait légèrement, de ne plus voir Winslow à la table des professeurs. On l’avait déjà vu se faire fouetter pour diverses raisons, et à chaque fois je devais me faire raison pour ne pas intervenir.
Ne pas intervenir. La clé pour la survie, j’imagine. Il ne fallait pas que je fasse de vagues. Pour ne pas que les mangemorts aient des soupçons sur moi et mes activités illégales, comme le fait d’apporter de la nourriture et des couvertures aux nés moldus, ou encore donner des cours de self defense aux élèves possédant une baguette – et pouvant être digne de confiance. Ne pas intervenir. Ne pas faire de vagues. Ne pas intervenir.

Cependant, cette fois-ci était un soir différent. Ce n’était pas un élève adolescent ou un adulte qui se faisait battre. C’était une jeune fille. Je la connaissais de réputation, mais aussi de nom puisqu’elle faisait jadis partie de ma maison. Joanne. C’était cette jeune enfant un peu trop pipelette qui venait de passer les portes, accompagnée par des mangemorts. Elle semblait terrifiée. C’était la première chose qui me sauta aux yeux.
Je grimaçais. Je n’avais pas envie de voir ça. De voir une enfant se faire marquer. Elle en sera certainement changer. Gardera-t-elle sa joie de vivre ?
On pouvait l’entendre parler dans le silence de la salle. Un vif d’or volé ? Simplement pour ça ? Certains élèves avaient été torturés pour plus que ça. La plupart par simple manquement à l’autorité suprême qu’était Blackman. Cette enfant avait juste volé un vif d’or. Chose qu’elle niait, vraisemblablement. Ne pouvaient-ils pas montrer un peu de clémence ? Bien que née moldue, ce n’était qu’une enfant ! Elle ne devait certainement pas avoir la constitution pour encaisser. Du moins pas tout de suite. Joanne tenta même de s’enfuir, et intérieurement j’aurais voulu qu’elle réussisse à dépasser ses portes. A s’enfuir, qu’elle aille trouver Winslow pour qu’il la protège. Mais c’était peine perdue. Ils la rattrapèrent. Ils l’attrapèrent pour être plus précis, la trainant plus qu’autre chose jusqu’à son châtiment.
Un éclat de voix me fit sursauter. Je me rendis alors compte que j’avais les poings serrés au point d’avoir les jointures blanchies, et je grinçais des dents. Je tentais de me détendre légèrement d’une profonde inspiration, mais cela ne m’aida pas vraiment. C’était un Serpentard qui avait élevé la voix. Sur le coup, j’avais envie de rire. Tentait-il réellement de raisonner des mangemorts ? Des êtres tellement brimés dans leur culte, dans l’unique pensée du sang pur, qu’ils pourraient tout simplement éradiquer les moldus de la surface de la terre pour éviter ce genre d’engeance ? C’était peine perdue. Bien évidemment. Certainement devait-il le savoir.
Alors Joanne fut amenée devant tout le monde, et ce fut à Chleofee de la punir. Celle-ci semblait froide. Tellement froide que cela me glaça le sang. La jeune femme ne devait avoir quoi ? Même pas la vingtaine ? Et elle devait punir une enfant. Certainement allait-elle regretter ce jour toute sa vie. Quoique, j’avais du mal à savoir ce qu’elle pensait. Etait-elle pour, ou contre ? Etait-elle aussi embourbée dans les doctrines des mangemorts pour être totalement insensible du sort de la gryffondor ? Je ne savais pas. A vrai dire, j’avais du mal à réfléchir.
Elle s’avança. Les secondes parurent être des heures avant qu’elle ne fasse apparaître un vif d’or incandescent. Sur le coup, je ne savais pas trop ce qu’elle allait faire. Ou plutôt si, je le savais, mais je ne voulais pas l’admettre. Allait-elle sincèrement ...
L’arme de torture partit, vif comme l’éclair. Je ne le vis même pas partir. A moins que ce ne soit car mon cerveau était débranché de la réalité ? En vérité, l’action fut d’une lenteur excessive. Cependant, je n’arrivais tout simplement pas à concevoir que l’on puisse faire du mal à une enfant si jeune. Alors peut-être que dans le fond j’espérais que ce qui se jouait devant mes yeux n’étaient qu’un mirage. Qu’au final, aucuns nés moldus n’allaient être punis ce soir, et qu’on allait pouvoir manger.
Mais mon estomac se retournant m’apprit bien rapidement que ce n’était pas le cas. Je regardais sans vraiment le voir, le vif d’or collait à la peau de Joanne. J’écoutais sans vraiment écouter ses cris, et les rires des mangemorts. C’était comme si le monde tournait sans moi. C’était comme si la scène se jouait, mais que je n’étais pas vraiment là. Tout semblait si ralentit...

Ne pas intervenir. Ne pas faire de vagues. Ne pas intervenir. Ne pas faire de vagues. Ne pas intervenir...

Le vif d’or tomba par terre dans un bruit significatif. Les mangemorts lâchèrent la jeune enfant en riant de son sort. Je regardais le corps de Joanne tomber par terre, dans un mouvement ralenti par ma perception.
Mon corps agit de lui-même. Je ne savais même pas ce que je faisais. C’était presque irréel. Comme si mon esprit n’était pas là, qu’il n’était qu’un simple spectateur, et mon corps un acteur. Je me levais d’un bond avant de passer par-dessus la table des professeurs, avant de me jeter sur le corps de la jeune enfant. Je passais alors un bras en dessous de ses épaules pour relever son torse, et la mettre à moitié sur mes genoux tandis que, baguette en main, je récitais une formule que je connaissais malheureusement par cœur.

« Vulnera sanentur... »

- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


1-3-5-6 : la blessure devient moins grave et la douleur s'atténue mais il restera une cicatrice.
2-4 : le sort ne marche pas tout à fait comme prévu par manque de concentration. La douleur s'atténue, la blessure diminue légèrement mais reste vive.


Dernière édition par Professeur L. Ziegler le Lun 23 Jan - 22:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyLun 23 Jan - 22:00

Le membre 'Professeur L. Ziegler' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Left_bar_bleue2000/2000Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 0:04


❝ Hors-d'oeuvre et résistance ❞Milo
Je n'aime pas ce moment là de la journée, j'ai un très mauvais souvenir d'avoir été "l'activité d'avant repas" de ces tortionnaires et je n'ai éprouvé aucun plaisir particulier, bien au contraire. J'en porte encore les stigmates aujourd'hui et même si en soit ce n'est pas honteux, ce n'est pas toujours facile à l'assumer. Quand je me retrouve en face de gens potentiellement pro sang-pur, je suis fière d’arborer cette cicatrice et je ne la cache pas. Par contre avec mes proches, c'est une toute autre histoire. J'ignore pourquoi je suis bipolaire avec cette marque mais en fonction des gens que je côtoie, mon sentiment à son égare change. Et quand je suis seul, elle me rappelle mon incapacité à faire quelque chose de bien. C'est vrai, jusqu'à présent j'ai fais quoi ? En dehors de me faire chopper en train de tenter de prévenir Liu Xi et de tenter d'apporter de la nourriture à Billie, je n'ai rien fais du tout. Je brasse de l'air, je m'inquiète, je m'énerve, mais c'est tout. Rien de concret et ça me bouffe. Peut-être que ça changera avec la potentielle résistance qui se met en place, si encore ce n'est pas un canular.

Cela fait un moment que je me rends dans la Grande Salle en trainant des pieds. Je ne veux pas croiser Dan, sauf que manque de bol, nous faisons parti de la même maison alors il est bien difficile de réussir cette entreprise. Je fais de mon mieux pour jouer les spectres, tardant au maximum pour retourner dans ma salle commune et la quittant tôt, mais il y a des moments comme celui-ci que je ne peux pas éviter. Je vois sa silhouette s'installer à notre table et je tâche de me mettre relativement loin de lui. Alors je m'installe à côté du Capitaine des Serpentard, sans vrament me demander ce qu'il faisait ici. Pour être honnête je m'en fous, actuellement mon esprit lutte pour ne pas penser à Dan mais en vain. Tout me ramène constamment à lui, c'est difficile d'oublier une personne alors que chaque partie de mon corps refuse d'obtempérer. Pourtant je vais devoir me faire à l'idée que notre amitié a été réduit à néant depuis ce fameux soir et que jamais nous ne pourrons être dans la même pièce sans que j'ai l'impression qu'on me transperce le coeur. Je le déteste tellement, vous ne pouvez pas imaginer. Alors pourquoi je n'arrive pas à l'oublier ? Mon regard se porte sur ce que nous allons manger et je n'en éprouve même pas de plaisir. Manger, dormir, respirer, tout cela devient presque dérisoire face au malêtre que je ressens. Une peine de coeur diront certains, je finirais par oublier. Mais si je n'ai pas envie d'oublier ? Si oublier signifie pas seulement oublier cette nuit, mais l'oublier lui et tout ce qui nous a lié jusqu'à présent ? Je ne veux pas. C'est bête mais c'est comme ça.

"Quoi ?! Quel Vif d'Or ? J'ai pas de Vif d'Or, j'ai rien volé ! Je le promets, j'ai rien volé, c'est pas vrai ! Pourquoi j'aurais volé un Vif d'Or ? J'en ai pas je vous jure ! Vous avez qu'à vérifier dans mes affaires, vous verrez que c'est pas vrai, j'ai rien volé !" Des cris se font entendre. Ca y est, ils remettent ça. Nous n'aurons donc jamais de répit ? Cette fois-ci c'est une gamine qu'ils tirent par le bras. Elle a quoi, 12 ou 13 ans, tout au plus ? Je serre les dents, ils vont trop loin. Je sens mon voisin d'à côté se crisper, visiblement Snow non plus n'a pas l'air d'apprécier la surprise. Nous croisons nos regards et je comprends qu'il est révolté et qu'il va faire une connerie. Pour une fois que ce n'est pas moi qui ait ce regard, ça change. Il se lève, tente de les arrêter en faisant un discours plutôt bien mais assez inutile. Je me doute qu'il en est conscient et je suis désolé pour lui, mais aujourd'hui les mots n'ont plus aucune valeur avec eux, il faut frapper du point. Un mangemort rit et le colle au banc via une formule magique. Je le vois se dandiner dans tous les sens pour tenter de se décoller mais en vain. Visiblement sa baguette est mal placé, il ne peut pas l'atteindre pour s'en servir. Qu'est-ce que je fais ? Ma raison me dit de me tenir tranquille, que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, que j'en ai vu d'autres et que je peux en endurer un de plus. Mon coeur me hurle de faire quelque chose, que cette gamine ne peut pas se défendre seule et que Snow a raison, ça va trop loin. Mon coeur tambourine dans ma poitrine. Je serre les poings et tente de rester le plus tranquille possible. Je ne regarde pas la scène mais les cris m'indiquent bien que ce sont des monstres. Je relève le regard et les voit faire. Mademoiselle Eastwood, comme ils l'ont appelé, est en train d'appliquer un vif d'or rougeoyant sur sa victime. Ca en est trop, ça va trop loin, ils n'ont pas le droit. Je sens que mon voisin d'à côté est au bord de lui-même, il faut faire quelque chose. Attaquer seul serait du suicide, par contre je peux tenter de le délivrer lui, ce serait déjà bien. Je sors lentement ma baguette et la pointe sur Snow « Finite Incantatem » Murmurais-je, croisant les doigts pour que mon sort fonctionne.
© 2981 12289 0

1-3 : Bien tenté mais il est difficile de se concentrer quand quelqu'un se fait torturer à côté. Il va falloir retenter sa chance sans paniquer.
2 - 4 - 5 - 6 : Par le plus grand des miracles, Milo réussit son sort et libère Snow qui bouillonne à côté de lui.



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's


Dernière édition par A. Milo de Baskerville le Mar 24 Jan - 0:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 0:04

Le membre 'A. Milo de Baskerville' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 0:25


Hors-d'oeuvre et résistance
Noel & les autres

Avant, j'adorais l'heure du dîner. Je l'attendais même dès le réveil. Il n'y avait rien de plus merveilleux au monde que le moment de passer à table après une interminable journée de cours. Mais même ça, ils ont réussi à nous le prendre. Maintenant, c'est sûrement le pire moment. Celui qu'on attend avec la boule au ventre. Et je dois bien reconnaître que j'ai pris l'habitude de ne plus y aller tous les soirs. Voir les gens gémir sous les coups, très peu pour moi. Surtout quand on sait qu'on ne peut rien faire. Certains ont essayé. Pour rien. Ils nous matent avant qu'on ait pu faire quoi que ce soit. Pourtant, ce soir, je suis là. J'ai pas eu le choix, j'ai été tiré hors de mon dortoir par Sinéad qui descendait alors que je lisais sur un fauteuil. C'était pas dans mes plans, vous savez... J'ai vraiment du mal à passer au-dessus d'Halloween... La bataille, Evelynn, le gars dont j'ai jamais su le nom, Knoxslay, le retour de Blackman... Et j'aime pas trop le montrer. Alors je fuis. Je m'éloigne. Tout le temps. Sauf quand on m'en empêche... Ce soir, je ne regrette pas trop. Bien sûr, on sait ce qui va se passer mais ça fait du bien d'avoir une conversation normale en attendant. Une vie normale, peut-être aussi. Loin des conneries de suprématie du sang ou je ne sais quoi. Sérieux, vous avez l'impression que je suis plus brillant que ceux qui sont aux cachots, vous ? Parce que pas moi. Loin de là... Et le simple fait qu'ils soient enfermés laisse quand même clairement douter de l'intelligence des autres. Non, y'a pas à dire, c'est carrément du flan. Je n'écoute pas trop ce qu'elle me raconte, trop occupé à regarder ce qu'il se passe autour de nous. Pas grand chose en soi. Snow est installé chez les jaunes, comme si c'était normal. Nos professeurs discutent entre eux le plus normalement du monde. La vie suit son cours à Poudlard quoi. Sauf que ça ne dure pas bien longtemps.

Les portes de la Grande Salle s'ouvrent à nouveau. Des pas, des cris. Au début j'y fais pas trop attention. Je crois que j'ai pas envie de savoir. Mais j'ai vite pas le choix. « Quoi ?! Quel Vif d'Or ? J'ai pas de Vif d'Or, j'ai rien volé ! » C'est Joanne. Je me redresse. Les conversations cessent, je crois. Il n'y a plus qu'elle. Le temps s'arrête. Ma respiration aussi. On l'emmène directement vers la table des professeurs alors qu'elle continue à se défendre. Ils ne vont pas faire de mal à une gamine quand même, si ? Ils ne peuvent pas s'en prendre à elle. Personne ne s'en prendrait jamais à elle. C'est la personne la plus adorable que cette école puisse connaître. Un vrai rayon de soleil. L'amour à l'état pur. Je sens mes muscles se tendre au fur et à mesure que les pas du mangemort l'éloignent. Mes mains crispées sur le banc me forcent à rester sage. Je sais très bien ce qu'il se passerait, de toute façon. Et ils risqueraient de se faire encore plus plaisir avec elle. La haine fait bouillir mon sang et me donne la nausée. Elle réussit à se dégager de l'emprise de son bourreau et s'enfuit dans la salle. Mon cœur bat à tout rompre et je me mets à prier pour qu'elle y arrive mais d'autres sortent de nulle part et lui barrent le chemin. Elle s'arrête net, tombe et disparaît sous une table. Ma table. J'ai le réflexe stupide d'essayer de l'attraper pour la protéger mais j'ai à peine le temps de frôler sa main qu'ils l'ont déjà dégagée de là. « Non ! Lâchez-moiiiii ! » Plus loin, quelqu'un se lève. «  ARRÊTEZ !! » Et là encore, pas de doute possible. Snow. Je me sens comme sur un siège éjectable, prêt à bondir si jamais l'occasion se présente. Mon frère essaye de les raisonner mais sans succès, ça ricane et ça finit par le renvoyer sur son banc. Les enflures ! Et c'est rien de le dire... « Ce soir, c’est Miss Eastwood qui se chargera d’infliger à la Sang-de-Bourbe voleuse le châtiment corporel qui lui est dû ! » La Sang-de-Bourbe les emmerde, tous autant qu'ils sont ! Elle vaut tellement mieux que tout ce monde ! « Miss Eastwood » en tête. Cette fille, elle était des nôtres avant. Je veux dire, une élève, comme nous. Elle a partagé notre peine après la fête foraine, elle a peut-être même perdu des gens qu'elle connaissait. On les connaissait tous ! Qu'on les aime ou pas, on les connaissait... Et là, elle joue dans leur camp, maintenant. C'est sûrement la pire de tous. Elle fait apparaître un vif d'or. Je comprends pas. Puis des flammes. Et là ça commence à devenir clair. « Lui faites pas ça... Lui faites pas ça... » C'est une murmure paniqué, répétitif. Une nouvelle prière peut-être aussi. Pourtant, l'espoir ne survit pas longtemps. J'ai l'impression de souffrir avec elle quand le métal brûlant est posé sur sa peau. Je serre les dents, je sens les larmes qui montent... La bile dans la bouche et l'air qui manque. L'odeur est insoutenable, le spectacle aussi. Pourtant je refuse de détourner les yeux, parce que si par hasard elle croise mon regard, je veux qu'elle sache qu'elle est pas toute seule et qu'elle le sera jamais. Absolument jamais.

Le vif tombe. Joanne aussi. Je vois à peine Ziegler se jeter sur elle. Il n'y a plus que cette sorcière à qui on devrait faire subir le même châtiment. Sans réfléchir, ma main glisse dans la poche de ma voisine encore sous le choc et dérobe sa baguette. La mienne est dans mon dortoir, j'ai trop peur de tuer quelqu'un d'autre. Sauf ce soir. Ce soir, ça n'a aucune importance. Je sais que c'est la plus grosse bêtise de ma vie mais je m'en fiche. C'est comme s'ils s'en étaient pris à ma famille. Parce que finalement, tous les rouges le sont et elle plus encore que beaucoup d'autres. Et on ne s'en prend pas à ma famille impunément. « Incendio. » Et les sorcières, on les fait cramer.
Made by Neon Demon


Réussite du sort:


Dernière édition par Noel T. Shiver le Mar 24 Jan - 0:43, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 0:25

Le membre 'Noel T. Shiver' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 2:00

J’étais exténuée par cette journée de travail mais j’étais plutôt satisfaite du bilan de la plupart des élèves. Les cours s’étaient déroulés normalement, sans anicroches, et sans que je ne doive trop lever la voix pour me faire comprendre. La journée m’apparaissait presque comme étant idéale et je pensais sincèrement que la soirée en serait la continuité. J’avais prévu de passer quelques heures à préparer mes prochains cours, histoire d’être en avance et de dormir assez tôt. En règle générale, je ne me plaignais pas de ma routine, à l’exception de l’absence des nés-moldus à mes cours. Je devais bien avouer que certains constituaient l’élite des promotions que je gérais et leur absence me désolait puisqu’ils n’avaient pas l’occasion de me montrer leur talent. J’avais tout de même fait en sorte de leur faire parvenir des cours pour qu’ils puissent s’instruire et rattraper leur retard ; grâce à Léonidas Ziegler, cela était possible puisqu’il était l’un des seuls capables de se rendre dans le couloir des nés-moldus sans se faire prendre. Je ne faisais pas preuve d’autant d’audace, me rendant compte à quel point l’infraction de ce nouveau règlement très rigide pouvait être funeste. Ma sœur, Mangemort et travaillant au Ministère, se réjouissait de ce nouveau climat et elle ne cessait de me dire par lettres que je devais être heureuse de n’enseigner qu’aux lignées propres. Cette idée me mettait mal à l’aise mais je n’avais pas le droit de m’y opposer, le courrier étant étroitement surveillé. De plus, il m’était bien trop difficile de m’éloigner de mon entourage familial aux pensées si conservatrices. Alors, elle était persuadée que je collaborais de bon cœur avec la nouvelle direction.

Ce soir, j’étais, comme toujours, assise à la table des professeurs, aux côtés de Léonidas et de Gabrielle. Au centre de notre table, Blackman semblait d’humeur joviale, ce qui me laissait penser que quelque chose de sinistre allait certainement se dérouler. A force, je n’étais plus surprise d’être interrompue à l’heure du repas par des cris de nés-moldus fouettés devant tout le monde. C’était devenu un rituel, d’une fréquence d’une fois par semaine environ… ou plus, lorsqu’ils se rebellaient bien trop. Nous devions tous assister à ces spectacles scandaleux sans broncher, tout en dégustant son mets comme si nous observions une œuvre artistique. Evidemment, tout cela m’indignait et si je ne portais pas les moldus dans mon cœur à cause de mon éducation endoctrinée, je ne souhaitais pas pour autant les asservir en tant qu’esclaves, ni même les humilier ou les faire souffrir de la sorte. Ils ne méritaient pas cela, ils avaient le droit au respect au même titre que les sorciers. Je ne préconisais pas forcément le mariage entre eux et les sorciers ‒ bien que cela apporte du sang neuf à la génération ‒ mais le simple fait de dresser une barrière correcte entre les deux mondes devait suffire pour contenter les extrémistes.

Alors que j’étais en train d’échanger quelques mots cocasses avec Gabrielle, les portes de la Grande Salle attirèrent mon attention. A leur hauteur, un Mangemort tenait fermement une élève de petite taille qui laissait échapper des cris de panique et de contestation. Le calme s’installa rapidement à nos tables et j’observais, perplexe, la scène. Ce n’était pas quelque chose d’inhabituel, pourtant. Nous avions l’habitude de voir des Mangemorts malmener les nés-moldus et les amener à être battus par l’usage du fouet. En général, ces sanctions visaient à punir une infraction ou bien une corvée mal effectuée. A chaque fois, le spectacle était similaire et nous étions tous obligés d’y assister, impuissants. J’étais toujours dégoûtée par ces scènes et j’avalais difficilement mes entrées à la vue de ces traitements. Certains étaient naturellement cruels et leur sadisme se lisait dans la manière dont il les punissait. Au départ, cela me coupait l’appétit. Maintenant, je ne dirais pas que cette violence me paraissait banale, mais je parvenais mieux à l’encaisser visuellement, quand bien même elle restait malheureusement marquante.

Au fur et à mesure, je pus la reconnaître, parmi ses cris de détresse. Joanne Griffith, une Gryffondor de deuxième année. Evidemment, elle n’assistait plus à mes cours mais il m’était difficile de ne pas me souvenir d’elle tant elle ne cessait pas de poser des questions assez agaçantes sur les bords. Malgré tout, j’aurais préféré qu’elle continue de travailler dans ma classe, tout comme les autres nés-moldus. Je soupirai discrètement ; elle était accusée d’avoir volé un vif d’or et elle allait en subir les conséquences. C’était triste, c’était injuste et scandaleux, mais nous ne pouvions rien y faire… Si l’on osait bouger le moindre petit doigt pour les sortir de cette situation, cela n’arrangerait rien, au contraire. Je n’avais pas l’envie de voir cette enfant se faire fouetter alors je concentrai mon regard sur ma coupe de vin. Mes oreilles continuaient toutefois de percevoir ses cris apeurés, jusqu’à ce qu’un Serpentard ne se lève pour protester. Je levai un regard vers lui, une légère grimace s’esquissant très rapidement dans un coin de mes lèvres : je me doutais bien que sa tentative était vaine. Cela ne servait à rien de s’opposer, il ne ferait qu’aggraver son cas et, d’ailleurs, on le colla à son banc peu après comme une chose pitoyable qui n’avait pas le droit de s’exprimer. Néanmoins, son geste restait noble et, d’une certaine manière, j’étais tout de même rassurée de voir ce type d’interventions. Cela montrait que les autres n’étaient pas insensibles à ce genre de choses et qu’ils n’étaient pas d’accord. D’un autre côté, j’étais fière que ce bruit vienne d’un élève de ma propre maison.

La petite Griffith avait fini par s’évader en passant sous une table avant qu’on ne la rattrape rapidement avec force. Deux Mangemorts se chargeaient de l’amener vers notre table, pour la mettre bien évidence. La sentence allait tomber et, une fois de plus, nous ne pourrions rien faire. Et pourtant, je me haïssais de voir ces visages immondes se délecter d’un plaisir malsain et pervers à l’idée de faire souffrir une âme innocente, sans pouvoir faire quoi que ce soit. J’étais presque parcourue de nausées lorsque je vis l’une des surveillantes du château prendre un air impassible, froid et apathique. On lui déléguait la tâche de la punition et elle semblait être indifférente à l’égard de sa victime. Inconsciemment, j’avais serré fortement ma serviette. Peut-être que mon mal être venait du fait qu’elle n’avait que douze ans, contrairement aux autres qui étaient châtiés, les semaines d’avant. Je revoyais en Griffith un mince fragment de ma propre fille et je savais, à cet instant-là, que j’étais plus répugnée que jamais. Mais le plus douloureux, dans cette histoire, était sans doute de regarder ce maudit vif d’or s’approcher dangereusement pour brûler la peau de la petite. Ce n’était pas des coups de fouet, c’était un autre style de châtiment, plus terrible et cynique. C’était une référence au crime qu’elle avait commis. Au bout de cinq secondes de brûlures durant lesquelles les hurlements de l’enfant et ses larmes attiraient toute l’attention de la Grande Salle, je ne pus m’empêcher de détourner le regard, fixant à nouveau ma coupe de vin. Cette vision était insoutenable.

Personne ne disait rien. Raisonnaient seulement la souffrance et le désespoir de la fillette. J’étais sûre que beaucoup aurait aimé agir, tout comme moi. Hélas, c’était déraisonnable. Alors, je faisais comme si de rien était, comme si la scène n’était qu’une banale formalité. Ce ne fut que lorsque cette torture prit fin, que les derniers cris de Griffith se dissipèrent entre les murs que je quittai de nouveau ma coupe de vin des yeux. Un mouvement à ma droite me fit tourner la tête ; Léonidas venait de se lever, sautant par-dessus notre table !

Était-il devenu fou ? Le règlement, il l’oubliait ?!

Décidément, il passait son temps à prendre des risques et cela allait lui porter lourdement préjudice ! Je le regardais faire, abasourdie et craignant le pire pour lui. Toutefois, ce fut également à ce moment-là que je pris conscience que, finalement, il était la voie à suivre. Tous ces professeurs qui m’entouraient ne bougeaient pas, demeurant presque stoïques. Si un seul bougeait, il n’y aurait jamais d’avancée et chaque petit espoir serait réduit à néant. Notre rôle de professeur était avant tout de protéger nos élèves, même ceux qui étaient enfermés. Durant bien trop longtemps, nous n’avions fait que nous soumettre à cette dictature et nous avions peu ouvert la bouche pour dire ce que l’on pensait. Nous craignons de perdre notre poste et de livrer les élèves à des Mangemorts incapables de leur enseigner quoi que ce soit sans leur inculquer des idées mauvaises. Alors, en effet, laisser cette petite souffrir autant sans oser bouger le petit doigt n’était ni noble, ni honorable.
J’en avais assez de voir ces visages sadiques sourire autant et rire du malheur d’une personne n’ayant rien demandé. Ces ricanements mesquins m’horripilaient.

A mon tour, je me levai brusquement, me précipitant à la suite de Léonidas. Il soutenait Griffith qui était tombée au sol, épuisée par tant d’épreuves physiques et psychologiques. Surtout psychologiques, j’imagine. Jamais elle n’oublierait cette torture, à son plus grand malheur. Les rires continuaient de raisonner tout autour de nous tandis que mon collègue tentait de la soigner avec un sort qui ne fonctionna qu’à moitié.

« Attends, Léonidas, je vais arranger ça. » Murmurai-je en sortant ma baguette.

A l’aide d’un sort d’apparition, je fis apparaître deux petites fioles. L’une d’elle contenait de l’essence de Dictame, assez rare dans le commerce mais je me fichais de l’utiliser entièrement sur la blessure. En revanche, en fonction de la nature des flammes employées sur le vif d’or, une cicatrice serait plus ou moins présente, notamment si cela provenait de la magie noire. Tandis que le produit faisait effet, je relevai avec délicatesse le menton de la jeune fille, de sorte à pouvoir l’observer dans les yeux. Elle était plus pâle que jamais.

« Je vais te donner un remontant. Ca va aller, ne t’en fais pas, c’est fini… » Fis-je avec une étrange douceur qu’aucun élève ne me connaissait.

En fait, je ne voyais plus Griffith comme étant une simple élève mais comme une patiente que j’aurais pu examiner à l’époque où j’étais encore Guerisseuse à Ste Mangouste. J’avais mis de côté l’usage du vouvoiement que je destinais aux adolescents de cette école, de sorte à mieux la rassurer. Pendant que j’administrais le remontant qui visait à calmer les nerfs de l’enfant et à l’aider à retrouver ses esprits, du mouvement se faisait ressentir du côté des élèves. Dans mon dos, quelqu’un avait aidé Snow Shiver à se décoller de son banc et un boucan pas possible venait de se produire du côté des Gryffondor. Je m’étais rapidement retournée après m’être occupée de Griffith, constatant avec surprise que ce cancre au nom de Noel Shiver venait de manquer un sort très certainement destiné à l’un des Mangemorts ‒ ou la surveillante Eastwood elle-même. J’ignorais que penser ; m’agacer de cette intervention foireuse et inutile ou bien m’en satisfaire puisqu’il signait le début d’une sorte de rébellion ? Qu’allaient faire les Mangemorts de ce septième année nourri d’une envie de vengeance ? Je me tournai vers Léonidas, lui jetant un regard sceptique.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 3:34


Injustice

Mon ventre n’arrêtait pas de gargouiller depuis plus d’une heure. A force de courir tout autour du lac pour entretenir ma forme, j’en venais à vouloir dévorer un peu tout ce qui pouvait me tomber sous la main lors des diners. J’ignorais pourquoi j’avais si faim mais j’essayais de me contrôler du mieux que je le pouvais. Je mettais ça sur le compte du fait que je faisais souvent exprès de laisser une grosse part de mon assiette pour les nés-moldus. Alors, forcément, dès que je me livrais à une activité physique intense sans avoir bien mangé au préalable, je le regrettais bien vite. Mais ce n’était rien contrairement à la famine des pauvres élèves enfermés dans les cachots. Le professeur Ziegler faisait son possible pour les aider un minimum et j’étais heureuse de le voir quitter les cachots à chaque fois qu’il s’y engouffrait. Moi, je devais simplement guetter les alentours et le prévenir à l’aide d’un moyen magique si jamais quelqu’un de nocif arrivait dans sa direction. Ce n’était pas un boulot risqué mais je me sentais utile quand même. Bref, toutes ces petites actions, que ce soit laisser un minimum de bouffe aux nés-moldus ou vouloir leur faire apporter quelque chose avait de quoi les aider à s’en sortir. J’aimais cette solidarité qui s’était installée même si elle restait silencieuse. Elle le devait, d’ailleurs.

Ce soir-là, je m’étais installée à la table des Gryffondor mais, bien rapidement, j’avais décidé de faire un tour du côté des Serpentard pour aller discuter un peu avec Edward. Plus les jours passaient et plus je découvrais en Edward une amitié sincère. Je l’appréciais beaucoup et il m’arrivait trop souvent de m’en vouloir de l’avoir tant jugé négativement depuis toutes ces années. J’avais raté quelque chose dans mon entêtement. Quoi qu’il en soit, je ne pensais pas que cette soirée allait vite tourner au vinaigre. Enfin, nous étions régulièrement confrontés à la vue de nés-moldus maltraités mais aujourd’hui… c’était encore plus angoissant. Ce n’était pas le même sentiment que de voir Rosenbach se faire fouetter, par exemple (même si elle ne le méritait pas). Disons que les plus âgés savaient se la fermer pendant qu’ils étaient punis, ils savaient encaisser, ce qui rendait le « spectacle » moins difficile à regarder.

Quand apparurent un mangemort et Joanne au seuil des portes de la Grande Salle, j’étouffai une exclamation. Je savais ce que cela signifiait. Tout le monde le savait. Quand un Mangemort escortait un né-moldu ici, avant l’heure de son repas, c’était que quelque chose de mauvais aller se dérouler. Joanne criait, elle disait n’avoir rien volé du tout. J’ignorais pourquoi on l’accusait de ce genre de crime… Je ne voyais pas pourquoi elle détiendrait un vif d’or. Après tout, elle pouvait les utiliser lors de nos entraînements ! C’était étrange et illogique. Je fronçai les sourcils, vraiment mécontente de voir le Mangemort se montrer aussi brusque avec mon amie. La pauvre… Elle se faisait traîner comme une moins que rien et cela me faisait grincer des dents. Si j’avais un peu plus de force et d’audace, je serais venue lui péter la tronche, à son bourreau ! Dans ma tête, je l’aurais roué de coups, je lui aurais fait avalé une tonne de bonbons périmés aux effets secondaires horribles. Je l’aurais envoyé aux WC vomir pendant une semaine et s’en tirer avec une diarrhée incessante. Oh oui, j’étais franchement énervée et ça, Edward venait sans nul doute de le ressentir.

Mais le pire était à venir. Si Joanne était parvenue à s’extirper de son gardien pendant un instant, on la rattrapa aussitôt. Ils étaient deux à la maîtriser ; c’était n’importe quoi. Je levai la tête pour mieux les apercevoir, en train de la traîner méchamment vers la table des professeurs. J’étais révoltée. Je ne voulais pas que l’on fouette Joanne. Elle n’avait pas à vivre un tel enfer… c’était déjà insupportable d’avoir vu Sloane, Billie et d’autres personnes se faire salement châtier. A chaque fois, j’en étais à la fois bouleversée, sidérée et furieuse. Je fulminais contre ces salopards et ce qui m’embêtait avant tout était que je ne pouvais rien faire. Cela me mettait hors de moi. Le très populaire Snow venait d’obtenir tout mon respect dans sa tentative d’arrêter les mécréants dans leurs intentions cruelles. Malheureusement, on le fit taire en le collant à sa chaise. Il avait tout à fait raison ; comment pouvait-on s’en prendre à une fille de douze ans ? Je me demandais aussi comment on en était venus à l’accuser d’avoir volé un vif d’or. Que s’était-il passé ? C’était frustrant de ne pas le savoir.

Ma main gauche serrait ma baguette. Il suffisait d’un geste, d’un mot informulé et je pouvais faire quelque chose. Je pouvais très bien viser un des mangemorts qui tenait Joanne. Cette dernière pourrait s’échapper mais… elle n’irait pas bien loin. Non… j’avais beau explorer mon champ de possibilités, il n’y avait rien qui puisse être concluant. En fait, c’était toujours comme ça : je cherchais à vouloir agir quand on fouettait des amis, mais, au final, je ne faisais rien parce que c’était impossible. Alors, je me sentais minable mais je me rassurais en me disant que personne n’agissait non plus pour interrompre ces sanctions horribles. Je n’avais même pas obtenu mes ASPICs encore… Que pouvais-je faire face à des mangemorts qualifiés et expérimentés ? La réalité me rattrapait trop vite.

Bientôt, ma colère laissa place à un gros chagrin. Je ne me savais pas si sensible et pourtant, je ne parvenais pas à empêcher mes larmes de couler le long de mes joues. C’était affreux. J’observais cette harpie de Eastwood avec hargne. Elle regardait Joanne sans la moindre compassion, comme si elle n’était qu’un insecte. Il n’y avait que de la froideur sur son visage. Elle devait s’en foutre de s’en prendre aux gamins, tant qu’elle avait sa paye de pionne ! Elle me dégoûtait. Tout comme ses amis les Mangemorts. C’était étrange de se dire qu’elle n’avait pas toujours été comme ça. Je ne lui avais jamais parlée lorsqu’elle était à Poudlard mais je savais qu’elle appartenait à la maison de Poufsouffle et qu’elle avait une réputation plutôt correcte. Comment pouvait-on changer autant ? Je me posais aussi la question concernant les traîtres de Poudlard, une majorité de Serdaigle et de Serpentard. Ils étaient pourris jusqu’à la moelle !

Dans le silence, je sentais une tension rendant tout le monde nerveux, à l’exception de ceux qui étaient adeptes de ces immondices. Un vif d’or enflammé était apparu et vint se planter contre l’épiderme de Joanne, presque au niveau de sa clavicule gauche. J’avais le cœur qui battait à fond, j’étais horrifiée à l’entente des hurlements de mon amie. C’était terrible, c’était insupportable ! Je voulais que ça cesse. Je ne supportais pas de la voir perdre son sourire habituellement présent pour adopter une expression quasiment mortifiée. Elle devait être en pleine panique, traumatisée et souffrante comme elle ne l’avait jamais été. Ces vingt secondes étaient longues, très longues… je n’avais rien dit, j’avais juste pleuré en silence, perdue dans des pensées négatives au point de ne pas me rendre immédiatement compte que je venais de trouver refuge dans les bras d’Edward. Il devait sans doute trouver ça ridicule que je me mette dans un état pareil mais cela m’avait profondément choquée de voir tout ça. J’avais besoin de réconfort. J’aurais tant aimé que tout cela ne soit qu’un cauchemar. Malheureusement, je savais que je ne me réveillerai pas. Je vivais ça pour de vrai, je le voyais de mes propres yeux. C’était ignoble.

Et puis, lorsque Eastwood estima s’être suffisamment satisfaite de la douleur de sa victime, cette dernière retomba au sol, épuisée. Aussitôt, les professeurs d’Etude des Moldus et de Potions ne tardèrent pas à intervenir pour se charger de son cas. Je ne savais pas s’ils avaient le droit de l’aider mais j’étais soulagée qu’on la soigne. Pauvre Joanne. J’aurais aimé l’aider, moi aussi. Beaucoup de monde était indigné. Entre temps, le préfet de Poufsouffle parvint à libérer Snow du sortilège qui le collait à son banc et Noel, notre propre préfet, tenta d’incendier Eastwood. L’initiative était bonne mais il était dommage que le sort se soit retourné contre lui. Noel n’avait jamais été doué en magie, il me semble. Cependant, j’espérais que cela puisse donner des idées à tous ceux qui en avaient assez de cette situation. Personnellement, je ressentais de plus en plus le besoin de m’exprimer, d’évacuer mon courroux. Doucement, je libérai Edward de mon étreinte. Mes yeux étaient toujours humides, laissant échapper, cette fois-ci, des larmes mêlant ma rage et ma peine.

Je ne m’étais pas levée pour ne pas subir un quelconque sort qui me clouerait sur place, mais j’avais tout de même ouvert ma bouche pour gueuler, m’adressant à la fois à Eastwood qu’à ses congénères de la pire espèce.

« Vous devriez avoir honte d’avoir fait ça ! J’espère que vous le paierez très cher car, croyez-moi, vous vous en tirerez pas comme ça ! Joanne ne mérite pas ça, ni même tous les autres nés-moldus ! Vous savez quoi ? Ils valent cent fois mieux que vous ! Vous avez aucune morale, on est en 2023, il faudrait peut-être songer à évoluer dans sa petite tête, non ?! VOUS LE PAIEREZ ! »

Je n’aurais jamais osé dire ça devant autant d’ennemis, auparavant… Mais là, j’avais perdu le contrôle de moi-même. C’était ma rage qui parlait. Je savais aussi, à partir de cet instant, que j’allais inéluctablement regretter ces propos…

© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 7:31


Hors-d'oeuvre et résistance

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté.


Je n'avais jamais été un grand fan de la Grande Salle. Trop de monde. Trop de bruit. Trop pour moi. Je m'y rendais néanmoins trois fois par jour pour y prendre mes repas. C'était ainsi que devait être les choses à Poudlard et, à moins de ne vouloir manger dans les cuisines en compagnie des elfes tous les jours, je devais me rendre dans cette pièce. Personnellement, j'aurais largement préféré les elfes de maison aux étudiants du château, mais les elfes ne semblaient pas aimer ma présence. En fait, j'avais souvent l'impression de les déranger dans leur travail. Si je ne voulais pas privé tout le monde d'un bon repas, autant me rendre là où on nous les servait ; la Grande Salle.

Ce soir, je m'étais attablé en compagnie de mes amis habituels. La situation entre Phen et moi-même n'était aucunement réglé, mais on se tolérait au minimum. Ou du moins, je faisais mon minimum pour le supporter. Je suis rancunier, je ne changerai sans doute pas du jour au lendemain. Il allait donc devoir s'y faire. Nous étions en plein repas lorsqu'un mangemort entra dans la Grande Salle en traînant une Joanne qui criait. Il la traînait comme un fermier traîne une vache à l'abattoir. Je me sentis instantanément blêmir, sachant pertinemment ce qui allait arriver. Joanne criait qu'elle n'avait rien volé, mais personne ne l'écouta. Ou du moins, personne ne lui répondit. Ce fut un serpentard, le frère de Noel qui se leva le premier injuriant les mangemorts. Rien à faire, il fut repoussant à son siège. On l'y colla par enchantement.

Je restai tétanisé sur place, incapable de bouger le moindre muscle alors que mon amie, devant tout le monde, subissait une humiliation publique. On l'accusait d'avoir volé un vif d'or. Pourquoi aurait-elle fait un truc pareil ? C'était complètement idiot ! Joanne n'était pas une voleuse. Je ne savais rien faire que fixé la scène qui se déroulait sous mes yeux avec horreur. Ce qui se passa par la suite restera gravé à jamais dans ma mémoire. Jamais je n'oublierai le crie de douleur de mon amie. Jamais je n'oublierai l'odeur de chair brûlée. Tout ça resterait gravé à jamais dans ma mémoire. La surveillante Eastwod l'avait marqué au fer chaud comme on marque les veaux dans une étable. Il traitait mon amie comme un simple animal destiné à terminé à l'abattoir. Moi qui avait toujours considéré l'Homme comme étant la créature le plus vile, cruelle et inutile en ce monde, j'en avais la preuve avec des gens comme Eastwood et ces semblables. Des gens qui ne se refusait aucun moment pour martyriser une gamine de douze ans.

Je m'étais toujours pas impliqué dans un côté où de l'autre de cette lutte qui avait éclaté dans le château depuis le soir d'Halloween, mais ce soir, le destin choisi pour moi. Je choisi de me battre pour l'amitié, pour la justice, pour la liberté et pour l'égalité. Je choisi de me battre pour mon amie qui ne méritait pas un tel traitement. Ils osaient la considérer plus bas que leur propre hibou ? Ils risquent de ne pas apprécier la suite des choses. Surtout maintenant que les élèves commençaient à s'insurger derrière moi. Moi qui avait assisté à la scène au tout premier rang comme j'étais assis complètement au bout de la table des gryffondors, juste devant celle des professeurs.

J'entendis à peine le boum qui éclata dans le fond de la salle tellement j'étais concentré sur mon amie agonisante devant. Comment pourrais-je l'aider. Je ne connaissais quelques sortilèges pour soigner, mais aucun qui ne soit assez puissant pour l'aider. La seule manière dont je me voyais en mesure de lui venir en aide aurait été un sortilège d'allégresse. Il ne lui retirerait aucune douleur, mais apaiserait les maux de son âme au moins. J'esquissai un geste en direction du devant, mais le professeur Ziegler fut plus rapide. Il sauta par-dessus la table pour aller s'occuper de ma jeune amie. Il fut rapidement imité par la professeur Burgess. Tous deux s'affèrent autour de Joanne, leur front plissé par l'angoisse. J'espérais qu'elle s'en sortirait. J'aurais tant voulu lui venir en aide.

Mon regard fut soudainement attiré par un objet brillant au bas des marches ; le vif d'or. Comment il avait atterri là ? Eastwood l'avait laissé tombé, mais je ne me souvenais pas l'avoir vu roulé si loin. Sans doute que dans l'affairement il avait été repoussé plus loin. Il brillait maintenant tout aux bas des marches à peine quelques pas de moi. Je n'aurais eu qu'à me lever et tendre la main pour le saisir. Je me contentai de sortir ma baguette, usant d'un accio pour l'attirer à moi. Il atterri dans ma main. Je le fixai un moment incrédule. Pourquoi j'avais fait ça ? Je voulais en faire quoi maintenant de ce vif d'or ? Aucune idée. Mais il me dégoutait. J'aurais eu envie de le faire exploser, de le jeter à bout de bras, de m'en débarrasser. Je lève les yeux du vif d'or pour les poser sur l'estrade où les deux professeurs sont toujours occupés autour de mon amie. Mon regard glisse jusqu'à la surveillante qui se trouve juste là. Elle regarde sans bouge. Je sens un bouffé de colère m'envahir. Tout ça pour un stupide vif d'or ! Ils ont fait subir toute cette horreur à la petite gryffondor pour une balle dorée ? Mon regard passe de la balle dorée à la surveillante qui se tient juste au bord de l'escalier, puis une idée se forme dans mon esprit. Une idée stupide, mais je n'ai pas le temps de réfléchir que je murmure déjà la formule : « Glisseo »

Spoiler:

black pumpkin



Dernière édition par Perrin S. O'Riordàn le Mar 24 Jan - 7:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 7:31

Le membre 'Perrin S. O'Riordàn' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 6
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 10:27


❝ Hors-d'oeuvre et résistance ❞Snow
Si nous pensions que nous vivions déjà en plein cauchemar et que cela ne pouvait pas être pire, nous nous trompions lourdement. Voir trainer de force une Joanne apeurée représentait certainement la pire chose au monde. Au delà du fait que je la connaissais personnellement et que même si elle était trop bavarde, elle restait une enfant adorable et passionnée, c'était une enfant. Une gosse bordel !! Comment pouvait-on s'en prendre à une gosse ? Une claque sur les doigts et une corvée un peu plus difficile que d'ordinaire aurait largement suffit pour la punir, non ? Au lieu de ça, ces monstres avaient décidé que comme les autres, elle serait montrée en exemple. Même si elle n'avait pas commis l'acte qu'on lui reprochait, ce n'est pas grave, c'est drôle quand même. J'ai tenté de les arrêter. Je savais que lancer un sortilège dans la mêlée ne serait pas une bonne idée, autant pour moi, que pour Joanne et le reste de l'école. Il suffirait que deux ou trois mangemorts aient envie de s'amuser et c'est plusieurs élèves qui seront blessés, par ma faute et ça, je ne le veux pas. Alors je tente la voix de la diplomatie, en tentant de les réveiller. Ce n'est qu'une enfant, ça va trop loin ... Sauf qu'eux, ça les amuse, alors ils me font taire en me collant sur mon siège. Je sais que les gens ont peur, on a tous peur, moi le premier. Mais c'est Joanne, on ne peut pas la laisser sans défense. Pourtant personne n'ose bouger. Certains s'agitent sur leur siège, se crispent, détournent le regard, mais personne ne fait rien. Je sens les larmes de colère monter, je m'agite tant bien que mal sur mon siège, tentant de me décoller, en vain, puis tentant d'attraper ma baguette, malheureusement inaccessible. J'aimerais bien que quelqu'un me vienne en aide, mais je sais que ça peut être dangereux, que cette personne pourra être considérée comme coupable car elle aura aidé un pseudo rebelle. Je ne suis pas un rebelle, je ne me considère pas comme ça. Je suis juste un élève de 7ème année avec toute sa tête et bien éduqué ...

C'est Chleo qui doit faire la punition et mon regard se pose sur elle, comme tant d'autre. Pourquoi elle ? Ce n'est jamais elle d'habitude ? Je tente de la supplier du mieux que je le peux, de loin, mais ça ne sert à rien. Elle prend son temps pour se lever et pour s'approcher, tout comme elle prend son temps pour appliquer le vif d'or brûlant sur la peau de ma petite protégée. Et moi je suis toujours coincé sur mon banc. Je suis tendu, je ne lâche pas une seule seconde du spectacle, plus sous le choc qu'autre chose. Je ne pensais pas Chleo comme ça, je suis peut-être naïf, mais je viens de tomber de haut. Les professeurs Ziegler et Burgess rejoignent Joanne pour l'aider à supporter la douleur et la soutenir. Je sais qu'ils n'ont pas le droit de faire ça, qu'elle devrait souffrir, mais je m'en fous, je suis content qu'ils bravent l'interdit pour l'aider. Ce n'est qu'une gosse bon sang !! Mon frère se lève, je devrais être soulagé de le savoir aussi révolté que moi, sauf que ce n'est pas le cas. Qu'est-ce qu'il va faire ? Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, je viens déjà de supporter difficilement de voir mon petit ouistiti souffrir le martyr, pas lui ensuite. Sauf qu'il est hors de lui, il attrape une baguette et tente un sortilège. Malheureusement Noel n'a jamais été très doué dans ce domaine et même sous la colère, ça ne change pas les choses. Le sort se retourne contre lui et je le vois voler dans la salle pour s'éclater contre un mur. Mon coeur rate un nouveau battement. Il faut me délivrer, maintenant. Je crois que le préfet des Poufsouffle l'a compris, il a hésité longtemps, je l'ai vu du coin de l'oeil, mais il finit par prendre son courage à deux mains, sortir sa baguette et me libère du sortilège. « Merci !! » Je ne réfléchis plus, mon instinct protecteur est en mode ON et si je ne peux pas aider Joanne qui est entre de bonnes mains actuellement, je me précipite vers mon frère qui est dans le pétrin. « NOEEEL !!! » Dis-je paniqué. Mon dieu, faites qu'il aille bien ... Je n'aime pas la tournure que prend la situation mais maintenant c'est trop tard pour faire marche arrière. Je vérifie rapidement s'il n'a rien de grave et quand je sens du mouvement derrière moi, je me retourne, braquant ma baguette devant moi, sur les nerfs « RECULEZ !! Je ne vous laisserais pas le toucher ... » Evidemment, ils pensent que ce ne sont que des paroles en l'air, sauf que non, on ne touche pas à ma famille ... « Expelliarmus »

1 - 3 : Bien tenté mais l'inquiétude croissante et le danger présent n'aident pas à se concentrer, le sort échoue !
2 - 4 - 5: La baguette de l'un des mangemorts qui s'approchent des garçons Shiver volent à quelques mètres de son possesseur. Le but n'est pas de les agresser mais bien d'éviter de se prendre un sort dans les dents.
6 : Snow ne s'attendait pas à une telle violence et l'un des mangemorts vole de quelques mètres. OUPS !!
© 2981 12289 0


Dernière édition par Snow S. Shiver le Mar 24 Jan - 10:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 10:27

Le membre 'Snow S. Shiver' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 3
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 10:59

Aimie se renfermait sur elle-même. Elle parlait de moins en moins, que ce soit en cours ou à l'extérieur. Elle allait droit au but, demandant parfois des nouvelles à ses "derniers" proches. Mais sans plus. Elle était bien plus préoccupée par ses cauchemars récurrents et son père dont elle n'avait toujours pas de nouvelle. Elle ne se préoccupait même plus de sa maladie, et personne n'était là pour lui rappeler de s'en préoccuper, parce qu'elle ne l'avait dit à personne. Elle soupira, s'arrêtant en plein milieu d'un couloir. Elle n'avait pas faim. Elle n'aimait pas les repas. Elle n'aimait plus les repas de Poudlard. Elle s'attendait à tout, une punition pour quelqu'un, ou autre chose, mais jamais rien de réjouissant. Et ce soir là ne fit pas d'exception.

Aimie prit place à la table des Gryffondors. Elle se servit un peu, jouant avec sa nourriture dans son assiette, parce qu'elle n'avait pas faim. Puis elle entendit des cris. Des cris d'enfants. Ceux de Joanne. Aimie fronça les sourcils, la cherchant à travers les élèves, mais elle la trouva vite. Trop vite. Elle était devant tout le monde, essayant de se défendre contre les accusations des mangemorts. Ils l'accusaient d'avoir volé un vif d'or. Mais comment c'était possible ? Le capitaine de Serpentard s'insurgea. C'était juste impossible. Ce n'était pas le genre de Joanne, et les capitaines de Quidditch auraient remarqué l'absence d'un vif d'or. C'était impossible. Mais les mangemorts s'en fichaient. Ils avaient une raison de la punir et ils allaient le faire. Ils n'allaient pas se priver. Ils se foutaient de savoir que c'était une enfant, une enfant de douze ans. Ils voulaient juste la faire souffrir, la punir.

Aimie se crispa en entendant Joanne crier de douleur. Elle n'osa pas se pencher pour voir ce qu'il se passait, les cris de l'enfant résonnant dans sa tête. Puis elle réussit à se pencher, ses yeux s'écarquillant en constatant la cruauté de sa punition. Ses cris lui semblaient de plus en plus lointain. Elle était tétanisée pendant un moment, ce qui dura jusqu'à ce que le professeur Ziegler bougea pour essayer de soigner Joanne. Tant de choses se faisaient ensuite. Milo libérant Snow, Noel tentant de lancer un sort contre la surveillante, Burgess essayant de calmer l'enfant, Phoebe hurlant contre les mangemorts mais se protégeant tout de même, en ne bougeant pas de sa place (parce qu'elle ne la voyait pas, donc elle supposait qu'elle n'avait pas bougé), les mangemorts ne reconnaitront pas sa voix, et Perrin s'approchant de la surveillante. Réfléchissant un instant mais pas longtemps, elle se leva pour rejoindre les autres, s'inquiétant pour Joanne et pour ses camarades, qui allaient subir le courroux des mangemorts.

Lorsqu'elle fut face à Joanne, ses yeux s'écarquillèrent sur sa blessure. Elle le voyait clairement maintenant, elle voyait sa blessure. Ziegler avait réussi à atténuer la douleur de sa coéquipière, mais sa blessure était toujours là. Elle ne pouvait pas l'aider, deux professeurs étaient déjà là. Elle hésita un bref instant, elle voulait leur dire de rincer la blessure avec de l'eau pour éviter que la brulure fasse d'autres débats, mais elle n'osait pas. C'étaient des professeurs, ils savaient faire leur travail. Alors, elle pointa son doigt vers une carafe d'eau à l'intention des deux professeurs avant de reculer. Si Ziegler ne comprendrait pas où elle venait en venir, Burgess allait comprendre. Elle savait que celle-ci a été guérisseuse. Elle devait comprendre où elle venait en venir.

Aimie recula de nouveau, lançant un regard à Joanne, voulant lui faire comprendre qu'elle était avec elle, qu'elle était entre de bonnes mains, mais autre chose la préoccupait. Leur préfet avait raté son sort contre la surveillante, il allait subir le courroux des mangemorts et elle ne voulait pas voir ça. Maintenant qu'elle s'était levée, elle devait faire quelque chose. Elle partit rejoindre Noel, qui s'était écrasé contre un mur entre temps. Décidément, il n'avait pas de chance. Elle l'aida à se relever, pensant qu'il ait peut être eu un choc à la tête et aurait eu du mal. « Ça va ? » demanda-t-elle, dans un murmure. Bien sur que ça n'allait pas, mais elle lui demandait s'il allait bien physiquement. Snow arriva totalement paniqué. Il tenta un sort alors que des mangemorts arrivaient. Il rata son sortilège. Elle sortit sa baguette, fixant le mangemort qui s'approchait d'eux, elle semblait l'avoir entendu rire. Juste un peu, riant de l'échec du serpentard. Aimie n'en pouvait plus de leurs rires, ses rires qui lui rappelaient l'autre mangemort morte pendant la bataille, celle qui riait de la souffrance de son père. « Expedimenta. » lança-t-elle d'une voix glaciale, mais si calme. Toute sa concentration allait dans sa baguette, fixant ce mangemort. Elle ne s'était pas volontairement attaquée à la surveillante, ayant vu Perrin à côté d'elle. Et puis, il y avait plus urgent. Les garçons étaient en danger, et comme elle était là, elle se devait de les aider. Elle n'allait pas pouvoir le désarmer, mais peut-être pouvait-elle faire autrement.

Spoiler:


Dernière édition par Aimie J. Rutherford le Mar 24 Jan - 11:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 10:59

Le membre 'Aimie J. Rutherford' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 11:09

Hors-d’œuvre et résistance.

Trop d’inconscients…


L’heure du dîner arriva et l’ambiance était, comme à son habitude, tendue. C’était comme si les élèves étaient devenus des ressorts qui n’attendaient que de craquer… ce qui aurait sûrement des conséquences assez énormes ! Mais très clairement, je me foutais de leurs états d’âme. J’avais pris place à la table des Serpentard, écoutant d’une oreille distraite les discussions qu’il pouvait y avoir autour de moi. Ce que ça pouvait être chiant… Cet ennui fut vite brisé par des cris en provenance du hall. Tiens, « l’animation » de ce soir arrivait. Ca devenait totalement n’importe quoi ! La violence et torture physique pour faire en sorte que les gens soient bien disciplinés ? C’était ça leur solution ? Si ça marchait, on le saurait tous ! Ca avait toujours eu l’effet inverse, et selon moi ce n’était qu’une question de temps avant que toute cette tension explose aux yeux de tous. Personnellement, ça m’importait peu, mais je trouvais ça d’un ridicule sans égale. Utilisez donc la psychologie, rien de mieux que le vice qui retourne un cerveau. Enfin, à croire que certains étaient trop frustrés pour infliger autant de dommages physiques sur des élèves. Même en étant en accord sur bon nombre de valeurs, je m’en rendais de plus en plus compte que le sort des sangs-de-bourbe ne trouvait pas le même intérêt à mes yeux. Qu’ils soient renvoyés de Poudlard ! Ils avaient fait leur corvée, très bien, on les avait mis en esclavage le temps suffisant pour leur faire comprendre qu’il n’était pas au même rang que les sangs-purs, mais qu’ils retournent dans leur monde et qu’ils nous foutent la paix !

Ce n’était pas l’objectif de Blackman et ses sbires. La petite sans-de-bourbe qui hurlait au bras de geôlier en était la preuve. Je soupirai d’une certaine lassitude, la regardant se débattre et tenter une certaine fuite. Inutile, évidemment, juste une perte de temps qui rendrait la sentence plus douloureuse. Certains pourraient dire que cette petite scène était actuellement distrayante, j’aurais même pu le penser moi-même, mais c’était tout sauf le cas. Ca commençait à m’exaspérer toute cette routine sadique. Ce n’était en aucun cas constructif et ça ne faisait que renforcer la haine révolutionnaire chez les plus téméraires. Observez leurs regards… l’explosion était imminente, et je me demandais bien quand cela allait finir par se déclencher. « ARRÊTEZ !! » Comment ne pas reconnaître cette voix ?! Par Merlin mais que faisait-il ?! Etait-il tomber sur la tête ou quoi ?! Il savait très bien que c’était inutile et que ça ne lui attirerait que des ennuis ! Il en était hors de question ! Il éleva la voix et plus il parlait plus je voyais que cela amusait grandement les Mangemorts. Evidemment… Je croyais bien que cela m’aurait fait le même effet si ça aurait un autre que lui qui aurait joué les héros. Mais c’était Snow, et actuellement ça ne me faisait pas du tout rire, bien au contraire. Je lui aurai bien lancé un sort juste pour qu’il se taise afin d’éviter qu’il ne se fasse remettre à sa place ! Tais-toi Snow…. La réponse des Mangemorts fut immédiate. Le capitaine des serpents se retrouva en incapacité de bouger de sa chaise. Cela ne présageait vraiment rien de bon… Je le regardai quelques secondes avant de tourner de nouveau ma tête vers la jeune griffonne, la voyant toujours se débattre pour rien. Elle gaspillait ses forces, elle devait se rendre à l’évidence que ce n’était pas son soir. Je n’approuvais pas, mais il fallait accuser la fatalité, que voulez-vous ! « Ce soir, c’est Miss Eastwood qui se chargera d’infliger à la Sang-de-Bourbe voleuse le châtiment corporel qui lui est dû ! » Les enfoirés ! Ma respiration se bloqua et je ne pus décrocher mon regard de mon amie. Je connaissais son état d’esprit tout comme elle connaissait le mien. Je connaissais ses valeurs et nous étions sans doute semblables sur ce point. Aimait-elle la torture, la violence physique ? Voyons, elle était bien plus intelligente que ça ! Ils la prenaient au piège, ils la testaient. Elle resterait humble, la tête haute… Elle avait un mérite monstre et je savais très bien qu’elle ne se décrédibiliserait pas maintenant. Sa réaction ne me surprit donc pas. Elle allait le faire. Et je m’en sentais comme pétrifiée. J’avais conscience de la bataille qu’il devait y avoir en elle actuellement et je ne pouvais détacher mon regard de cette scène. La torture avait commencé… le visage de la petite se déformait seconde après seconde. Le vif d’or incandescent faisait l’effet d’un fer rouge, comme si l’on marquait un animal. On pouvait les placer comme inférieurs à nous, je pouvais le concevoir et l’accepter, car ils étaient loin d’être de notre monde. Mais… nan sérieusement. Ce qui était le pire pour moi ?! Pour vous dire la vérité, c’était plus ce qu’ils faisaient subir à Chleo. Je bouillonnais intérieurement et je dus fermer les yeux de courtes secondes avant d’entendre un bruit sourd et de les rouvrir, remarquant que tout était en train de partir en vrille. Des profs étaient venus au secours de la gamine. Bien sûr… ça devenait n’importe quoi ! Le frère de Snow avait l’air assommé. A croire qu’il avait encore loupé un de ses sorts celui-là. N’importe quoi, je vous disais ! Llewellyn ouvrit sa grande bouche et je ne l’écoutai même pas, me disant que ce serait encore inutile et qu’elle ne comprenait pas que, de toute façon, quoi qu’ils fassent, ils échoueraient. Ils avaient devant eux des personnes qui savaient pertinemment jouer avec les vices des autres et qui savaient comment réagir quand leurs victimes étaient à bout. Ils s’en amusaient et s’en distrayaient même. Alors sérieusement, ils pensaient à une révolte ?! Ce ne serait qu’une perte de temps et de la bêtise à l’état pur ! Qu’ils pensent à leur petite personne et qu’ils se préoccupent de ceux qui étaient là, sinon ce serait la fin pour eux… et pour bien d‘autres !

Ne sachant plus trop où regarder, mes yeux se posèrent de nouveau sur Chleo qui avait réussi à garder son assurance et sa fierté. Je ne pouvais qu’en être fière à mon tour ! Soudain, je la vis tomber et glisser jusqu’à la table des Gryffondor. C’était quoi cette connerie ?! Elle se retrouva face à un… idiot (?). Sans réfléchir à mon tour, je bondis du banc des serpents et allai me placer juste devant mon amie, faisant face au parfait crétin qui l’avait amenée jusqu’ici. C’était qui celui-là ? « Des idées idiotes, on en a tous. Garde la tienne gamin avant de faire quelque chose que tu pourrais regretter ! » Mon ton était froid face au griffon et mon regard était noir. Il la touchait, il perdait… et quiconque s’en prenait à elle allait déguster, croyez-moi !
Afin d’éviter qu’un pseudo-héro tente de s’en prendre à elle, je ne réfléchis pas plus et saisis ma baguette, lançant un « Protego » qui nous mettra à l’abri toutes les deux, juste le temps qu’ils réalisent que tout ça était totalement ridicule. Ouvrez les yeux, l’ennemi n’est pas celui que vous pensez….

-------------------------------------------------

1, 2 & 3 : Le sort de protection fonctionne à la perfection et nous entoure de son bouclier pour un certain temps.
4, 5 & 6 : Le sang bouillonnant et l'envie de cracher au visage du griffon, je lance le sort de façon maladroite sans parvenir à créer le bouclier. Va falloir rester à l'affut d'éventuelles attaques totalement crétines...




©BlackSun
  




Dernière édition par Aniek E. Frowein le Mar 24 Jan - 11:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 11:09

Le membre 'Aniek E. Frowein' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 1
Revenir en haut Aller en bas
Azraël S. MacMillan

Azraël S. MacMillan



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 25/08/2012
Parchemins rédigés : 2883
Points : 4
Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus)
Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Left_bar_bleue2000/2000Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Misha

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 12:08


❝ Hors-d'oeuvre et résistance ❞Naïa
A la différence de mes camarades, j'étais toujours très excitée à l'idée de me rendre dans la Grande Salle pour le repas du soir. Je m'en foutais de la nourriture, elle ne m'avait jamais vraiment intéressée, mais le petit divertissement d'avant repas était toujours un pur délice. Et il fallait bien avouer qu'il avait le don de m'ouvrir l'appétit. Suis-je si étrange que ça ? Peut-être mais la vie est cruelle, il faut savoir être fort et encaisser pour pouvoir survivre. Et puis s'ils pratiquaient la chasse comme je le fais, ils se rendraient compte du plaisir que c'est de pouvoir assister voir exécuter une mise à mort. Se sentir comme Dieu au moment du trépas de notre victime. J'ai le droit de vie ou de mort sur un animal ... pourquoi ne l'aurais-je pas sur mes congénères ? Drôle de questionnement pour une ado de 17 ans, je vous l'accorde, mais quand on a deux intrus dans sa demeure, qui se croient chez elles et qui pensent que parce qu'elles ont mis la main sur le propriétaire des lieux, elles peuvent faire ce qu'elles veulent, il est normal je trouve d'avoir ce genre de penser. Je serais déjà passée à l'action si Loki n'avait pas été à mes côtés. Mais il est si raisonnable par moment que ça en est blasant. Mais que voulez-vous, je ferais n'importe quoi pour lui faire plaisir, alors prendre mon mal en patience, j'en suis capable. Et puis avec la nouvelle situation à Poudlard, il faut dire que mes instincts de psychopathe ressortent encore plus et je prends beaucoup de plaisir à voir les autres se faire torturer devant mes yeux.

Ce soir, c'est une enfant qu'ils nous amènent. La tension est à son comble, visiblement cela révolte beaucoup que la victime soit si jeune. Je ne comprends pas trop pourquoi, au contraire je trouve ça amusant. Et puis une criminelle et une criminelle, qu'importe son âge. Elle connait les risques qu'elle encoure si elle enfreint le réglement, on ne va pas commencer à donner des passes-droits juste parce que Mademoiselle a décidé de n'en faire qu'à sa tête. A trop vouloir être gentil, on finit par se faire avoir, donc autant être sévère. Une personne se lève pour protester, c'est le capitaine des Verts et Argents. Qu'est-ce qu'il croit faire lui ? Après un petit speech fort amusant, il se fait coller à son siège sans plus de cérémonie. Je sens les gens s'agiter autour de moi, visiblement il n'est pas le seul à penser ça. Qu'est-ce qu'ils ont tous ce soir ? Les autres soirs ils ne bougent pas un petit doigt et maintenant que c'est une gamine de 12 ans, ils n'en peuvent plus ? Quoi, c'est le discours de leur pitoyable ami qui les a réveillé ? Pitié, arrêtez d'être si crédules. C'est Chleofee qui doit être le bourreau ce soir. Ses gestes sont lents, tellement lents, j'ai envie de la secouer et de le faire moi-même. Je trépigne d'impatience sur mon banc, me moquant de savoir si ça peut perturber quelqu'un. Quand elle applique le vif d'or rougeoyant sur la petite, je sens mes yeux pétiller de joie. J'aime entendre les cris, sentir la souffrance et la chair brûlée ... J'esquisse un sourire, je jubile sur place. Une fois que c'est terminé, bien trop court à mon goût, le professeur Ziegler se précipite vers la blessée pour la soigner. Ce n'est pas interdit ça normalement ? Le professeur Burgess se lève, je me dis naïvement qu'elle va le remettre à sa place mais au lieu de ça, elle aide à son tour cette gamine. Mais ils ont quoi tous ce soir ? Le Préfet des Gryffondor se lève pour tenter une pseudo révolte à lui tout seul et finit par voler dans la pièce pour finir contre un mur. J'en ris, quel crétin. Le préfet des Poufsouffle libère Snow et ce dernier se précipite vers son frère, avec une autre fille, Aimie pour soit disant protéger Noel. Snow se fail totalement, ce qui est encore plus riside, mais la Gryffondor réussit son coup. « Expelliarmus » Je visais Snow et j'ai eu sa copine ... Dommage mais c'est amusant quand même. « Allez les héros, battez-vous avez vos poings maintenant ... vu que de toute façon les Shiver ne savent toujours pas se servir de leurs baguettes !! » Criais-je en rigolant.

1 : sort totalement raté, heureusement que je ne me suis pas amusée à le crier haut et fort ...
2 - 3 : La baguette de Snow vole dans les airs, il a l'air malin comme ça !
4 : Je désarme Snow mais sa baguette tombe à ses pieds, il ne lui faudra pas très longtemps avant de la récupérer, dommage.
5 : la baguette d'Aimie vole dans les airs, ce n'était pas elle que je visais mais ma foi, c'est aussi drôle
6 : Snow vole dans les airs, je n'avais pas prévu ça mais j'aime beaucoup !!
© 2981 12289 0





Dernière édition par Naïa Rosenberg le Mar 24 Jan - 12:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 12:08

Le membre 'Naïa Rosenberg' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Agatha Kline

Agatha Kline



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14007-agatha-a-thousand-times-good-nighthttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14080-agatha-true-lovershttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14082-agatha-love-lettershttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14083-agatha-sweet-nothings

Arrivé(e) le : 13/01/2017
Parchemins rédigés : 2167
Points : 18
Crédit : Azure (c)
Année : 16 ans (06/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire / Égo jupitérien
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une chauve-souris
Epouvantard: La solitude
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Left_bar_bleue2000/2000Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Murphy / Kenneth

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 13:45


Hors d'oeuvre et résistance
Il est l'heure d'aller chercher les ennuis avant qu'ils ne nous trouvent en premier...

Isidore n’était pas au meilleur de sa forme au repas. Quelque chose n’allait pas, et ça ne risquait pas de s’arranger avec les risques qu’il avait pris cette semaine. Porter assistance à Ashley, l’escouade dans la salle de bains, la randonnée nocturne dans la forêt interdite avec Sinéad… Il était peut-être une tête brûlée, mais pas suffisamment idiot pour ne pas être sans savoir que tout cela allait lui coûter extrêmement cher : et il allait devoir en payer de sa personne… Oh, bien sûr, il ne regrettait rien. S’il pouvait tout refaire, il le referait volontiers. Mais dans un tel contexte où chacune des fautes que l’on commettait était rappelée par un châtiment corporel, ce n’était peut-être pas ce qu’il avait fait de plus malin, d’autant plus avec un nom comme le sien, qui pouvait être facilement rallié à celui de son père. Oh, il allait payer tout cela très cher… Et le pire, c’est qu’il n’arriverait sans doute même pas au dixième de ce qu’il aurait voulu. Ils ne seraient pas libérés pour autant en bas, et il ne se déferait pas ainsi de l’autorité qu’il haïssait tant. Comment faire pour finir par s’en départir ? Il n’était pas sourd, des bruits couraient. Des bruits qui parlaient tout bas, à peine audibles, d’une révolution en train de se mettre en marche. Mais où était-elle, alors qu’ils étaient rangés comme des moutons de panurge dans la grande salle, chacun en train d’ingurgiter sa propre bouillie qui leur servirait de repas ?

La réponse se fit plus dure encore lorsque les cris d’une enfant lui parvinrent. Pas ce soir, pas encore… Une rouge, cette fois-ci. Le sang d’Isidore se glaça tandis que ses mains se refermaient sur sa baguette. La raison l’empêcherait de s’en servir, mais il aimait encore à croire qu’il avait ne serait-ce qu’encore un peu de pouvoir sur les actes qui se dérouleraient. Il ne la connaissait pas, mais elle avait l’air si jeune ! C’était impensable que l’on puisse agresser une élève de onze ou douze ans et présenter cette horreur comme un spectacle dont on pourrait profiter, même pour en faire un exemple… Elle se défendait par ses hurlements d’avoir volé un vif d’or. Quand bien même l’aurait-elle fait, aurait-elle mérité le fouet pour autant ? Une surveillante se détacha parmi les mangemorts, et la suite des évènements indiqua à Isidore que la punition du jour ne se limiterait pas au fouet. Merlin, pourquoi ? Il était sur le point de se lever, et se ravisa en remarquant que le capitaine de l’équipe de Serpentard était déjà débout, lui aussi visiblement indigné. Il avait raison, c’était cruel, et cette sanction n’aurait sûrement pas d’autres intentions que de passer leurs nerfs sur la première victime qui leur tombait sous la main. En quoi le fait qu’elle possède un vif d’or était censé les déranger ? Ce n’était qu’une excuse, une excuse pathétique pour exercer leur plein-pouvoir malveillant… Ce plein-pouvoir qu’ils possédaient parce qu’ils leur en avaient donné le droit… Parce que personne n’agissait, et qu’ils les avaient laissés faire jusqu’ici, parce qu’ils n’étaient pas suffisamment puissants pour se mettre en travers de pions sur un échiquier qui agressaient une pauvre gamine… Snow Shiver eut tôt fait de se retrouver propulsé jusqu’à son banc et collé dessus, tandis que d’autres élèves se plaçaient en opposition. Ce fut le déclic. Isidore aussi voulait se battre. Tant pis, il n’était plus à une punition près, il était de toute manière quasiment certain de finir au fouet à son tour, et il s’y était préparé. Il avait commis bien trop de fautes capables de lui coûter sa place. En réalité qu’importait ? Il détestait ce quotidien où il devait se comporter comme un élève lambda et feindre que tout allait bien. Ashley était enfermée depuis des mois, et depuis ce temps-là, il n’avait rien pu y changer. On était en train de torturer une enfant au vif d’or devant ses yeux, et il était bêtement en train d’avaler son repas préparé par ses propres camarades. Quel pathétique pitre il faisait ! Il ne jouerait pas les marionnettes plus longtemps. Rassurée que l’enfant soit en sécurité entre les mains de ses professeurs, il s’avança vers le préfet de Gryffondor qui avait fini il ne savait par quel moyen expédié contre un mur, et qui se retrouvait menacé par un mangemort. Snow avait tenté au préalable de désarmer ce dernier, mais sans succès. Isidore soupira. Ce geste serait probablement le plus idiot de ces derniers jours, mais il ne le regretterait pas. Quand personne n’était habilité à faire la justice, alors il fallait la faire soi, et il s’attendait déjà bientôt à récolter les ennuis qui lui étaient dus. La riposte était déjà en marche… Aniek était en train de protéger la tortionnaire, une élève de Serdaigle désarmait une Rouge & Or… Le capharnaüm se créait bel et bien, et il n’avait plus d’autres choix à sa disposition que celui d’intervenir. Isidore, sortit donc sa baguette, et la pointa sur le mangemort qui s’en prenait au préfet.

« Incarcerem. »

Cette fois, les ennuis commençaient véritablement pour lui, mais il avait accepté depuis bien longtemps cette position. Contrairement à son père, peut-être que ses décisions étaient irréfléchies, mais elles étaient justes. Restaient à savoir si son niveau lui permettrait d’aider son camp. Il se tourna aussitôt vers Aniek et se mit à hurler à son adresse. Malgré les différences d’opinions qui les différenciaient, elle restait malgré tout son amie… Il ne l’abandonnerait pas, pas avant qu’il ne soit trop tard.

« Fais pas ça, c’est pas trop tard ! Ça n’en vaut pas la peine, et toi aussi tu vaux mieux que ça, mieux qu'eux... reviens parmi nous, je t’en prie… »


Spoiler:
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
En ligne
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13123
Points : 70
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 13:45

Le membre 'Isidore M. Vayne' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] EmptyMar 24 Jan - 14:00

Hors-d'oeuvre et résistance
narcissa & les autres
L'heure d'une rébellion foireuse.

Mon livre de Métamorphose est ouvert à la page 133. Je le feuillette depuis mon arrivée dans la Grande Salle pour prendre un peu d’avance par rapport au chapitre que l’on verrait en Avril. Plongée dans ma lecture, je ne fais pas vraiment attention à ce qui m’entoure. Je me suis installée non-loin de Naïa et de Tracy, à la table des Serdaigle. En ce moment, quand je ne passe pas du temps à bavarder avec elle, je me fonds encore plus dans mes études. Nous arrivons à un point de l’année où il faut commencer à penser sérieusement aux BUSEs. J’ai établi un programme assez strict pour mes révisions et aujourd’hui, je dois avouer que j’ai pris du retard dans cette matière. D’une oreille distraite, j’écoute un peu les conversations aux alentours au cas où l’une de mes deux amies souhaiterait me dire quelque chose. Quelques instants plus tard, je suis néanmoins contrainte de refermer l’ouvrage pour laisser place à l’apparition des assiettes et des menus. J’ai assez faim, ce soir, et je ne suis pas déçue de ce que les elfes viennent de nous servir. Je souris finement avant de saisir mon entrée. En règle générale, je ne mange pas beaucoup de viande, préférant m’entourer de légumes. C’est plus sain pour la santé.

Mais alors que je suis sur le point de lever ma fourchette remplie de salade pour l’avaler, les portes s’ouvrent et un mangemort tire en avant une gamine qui n’a franchement pas l’air de vouloir coopérer. Elle a sûrement commis une bêtise, comme la plupart de ses amis nés-moldus. Je ne m’en alerte pas, tant on nous a habitués à ce genre de spectacles. Parfois, je regarde, parfois, je préfère manger dans mon coin. C’est dégueulasse de les traiter comme de la vermine mais qui pourrait se rebeller ? Poudlard manque d’organisation, alors on ne peut que regarder les Mangemorts agir sans ne rien faire. Pour l’instant, du moins. Paraissant totalement indifférente aux cris de la jeune élève, je finis par la reconnaître : je l’ai croisée à l’infirmerie, le soir de la bataille. Je ne me rappelle plus trop de son nom mais je me souviens qu’elle m’ait agacée avec toutes ses questions. Quoi qu’il en soit, cela ne m’étonne pas qu’on la passe sous le fouet ; les Gryffondor ont tendance à être chiants. S’ils se contentaient d’effectuer leurs corvées en attendant une potentielle révolution bien établie, ils vivraient mieux et ne craindraient pas d’être châtiés. Franchement, leur survie ne dépend qu’eux et ils font n’importe quoi.

Le capitaine des Serpentard finit par se lever pour montrer son mécontentement. Je soupire devant tant de naïveté ; il croit vraiment que ses paroles vont remettre en questions des idées bien ancrées dans la tête de ces connards ? Je lance un regard à Naïa et je devine qu’elle est du même avis que moi. Tout ce qu’il y a à faire, ici, c’est simplement regarder. D’ailleurs, le capitaine vient de se faire salement remettre à sa place. C’est quand même drôle de voir le soi-disant beau mâle alpha du château se faire coller le cul à un banc. Protester ne sert à rien, c’est du temps gâché inutilement. Bientôt, on désigne Chleofee pour punir la dénommée Joanne ‒ Shiver vient de me rappeler son prénom ‒ et je ne sais que penser du comportement de la pionne. Elle me paraît capable d’effectuer cette besogne sans sourciller mais d’un autre côté, elle n’est pas si âgée que ça, par rapport à nous. Elle doit avoir quoi ? Trois ans de plus que nous ? Je me demande si torturer une gosse de douze ans doit vraiment être à son aise. Enfin, quoi qu’il en soit, je me mets à maudire intérieurement ces déchets de Mangemorts. La fermeture d’esprit est un fléau, il cause tant de dégâts. C’est particulièrement abominable de se dire que l’être humain est capable de traiter ses pairs de cette façon. Cela me dégoûte. J’ai toujours l’envie de vomir face à ces spectacles. En fait, j’aurais voulu tenir le fouet et leur faire subir ça à la place des nés-moldus. Un jour, la vengeance sonnera.

Œil pour œil, dent pour dent. Le vif d’or que Joanne a volé servira de punition. Je dois avouer que Chleofee a fait le bon choix ; c’est sûrement plus douloureux que d’être battu mais la créativité de celui-ci m’épate. Au moins, ça change de d’habitude même si l’acte en lui-même me répugne toujours.
Lentement mais sûrement, l’objet incandescent vient se loger contre la peau de la victime. Je ne réagis pas, je demeure impassible. Puis, ce n’est que lorsque je me rends compte dans quel camp je suis que je me force à sourire sadiquement. Même Naïa semble jubiler et je lui en veux un peu. C’est une fille intéressante et c’est tellement dommage qu’elle diffère de moi sur ce point de vue moral. Comment peut-elle apprécier cette vue ? Ceci dit, je suis obligée d’agir comme elle. Alors, je fais semblant de m’en réjouir et c’est convaincant même si c’est difficile. Je n’ose imaginer la réaction de ma mère si elle voyait cela. Enfin, je me doute qu’elle saurait que je ne le fais pas par plaisir mais, tout de même… afficher un sourire pendant qu’une gamine souffre le martyr, c’est malsain.

Finalement, quand le calvaire cesse, le professeur Ziegler se dépêche de soigner Joanne. Je trouve l’intervention risquée pour lui mais bon, cela ne m’étonne pas de sa part. Le directeur des Gryffondor se doit de montrer l’exemple devant sa bande de petits héros. Quand même, on dirait que même les gentils font exprès de nous divertir. Je me suis attendue à ce que le professeur Burgess empêche Ziegler de commettre l’irréparable mais à ma grande surprise, elle décide aussi d’enfreindre les règles. C’est… inhabituel, je dirais. Enfin bref, je suis plutôt contente qu’ils sauvent la petite. La laisser comme ça aurait été inhumain.

Du côté des élèves commence un brouhaha insupportable, entre les cris d’une hystérique complètement conne de Gryffondor ‒ ce serait pas la cavalière d’Edward ? Elle croit sérieusement que les Mangemorts vont lui dire : « Oh désolés, nous n’avions pas pensé que c’était horrible de faire ça. Toutes nos excuses, nous allons libérer le château d’ici peu. » ? Je ne peux m’empêcher de rire, ce qui doit laisser penser que je me délecte de la scène au même titre que les autres pro sang-pur. Les Shiver essaient de faire quelque chose mais je crois que rien ne se passe. C’est tellement ridicule que ça en devient hilarant quand on observe cela du point des méchants. Il y a toutefois Perrin qui réussit à avoir Chleofee et Aniek ne tarde pas à la défendre. A mon tour, je me lève et sors ma baguette, me plaçant à côté des deux jeunes femmes. Même si je ne supporte pas Aniek, je reste dans le même camp qu’elle alors je suis prête à me dresser pour les défendre. Pourquoi ? Tout simplement parce que je sais qu’aujourd’hui n’est pas l’heure pour se rebeller. Cela n’aboutira à rien. Ils vont tous se faire détruire par le nombre de Mangemorts ici présents. Les élèves de Poudlard sont décidément des abrutis. Quand on veut construire une révolution, on le fait peu à peu et non pas sur un coup de tête. D’ailleurs, je crois que le pire c’est de voir Isidore tenter un Incarcerem contre un ennemi… pour finalement le foirer brillamment ! Voilà que la capitaine des Gryffondor est ligotée. C’est tellement pathétique. En fait, je crois que j’ai fini par éclater de rire tellement que ça me faisait pitié. Il me faut quelques secondes pour me reprendre.

« Quelle bande de boulets ! Blackman doit bien rire. » Fais-je à Naïa et Tracy.

La baguette tendue, j’analyse la situation pour comprendre quels sont les élèves à risques. C’est là qu’Aimie apparaît dans mon champ de vision ; elle tente d’aider les Shiver en s’en prenant à un Mangemort.

Bon sang, mais quelle idiote !

Aimie est mon amie. Je tiens beaucoup à elle et je ne supporterai pas que l’on s’en prenne sévèrement à elle. Elle ne sait pas qu’agir à l’encontre de la discipline le lui fera coûter très cher. Je préfère que ce soit moi qui m’en prenne à elle avant qu’on ne la fasse souffrir par je ne sais quels procédés horribles. Naïa est cependant plus rapide que moi et elle n’attend pas pour désarmer la Gryffondor. Tout ce que je peux faire, c’est la mettre hors d’état de se battre pour qu’on la laisse tranquille.
Avec fermeté et sans flancher, je pointe ma baguette vers elle :

« Stupefix ! »

Spoiler:

Made by Neon Demon


Dernière édition par Narcissa A. Breckenridge le Mar 24 Jan - 14:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty
Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS]
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sauter vers: