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Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS]
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Le Hasard

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyJeu 26 Jan - 5:58

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyJeu 26 Jan - 10:35

Maximilien ne saurait expliquer pourquoi mais juste avant de descendre avec ses camarades pour le dîner, il avait eu un mauvais pressentiment. Un genre de gros nœud au ventre, comme si quelque chose d'horrible se tramait. Il n'imaginait pas un seul instant avoir un don de voyance jusque là bien cacher ni autre chose dans le genre mais dans le doute, il avait décidé de jouer la carte de la prudence et de laisser ses petits sacs plastifiés au fond de sa valise. Tant pis, pas de tentative de vol de nourriture ce soir. C'était un peu lâche comme attitude, peut-être qu'il ne se passerait rien d'extraordinaire, certainement même, Les inquiétudes du rouge et or n'étaient absolument pas fondées alors il n'en parla à personne, se contentant de donner le change si besoin et de s'installer près des portes, juste au cas où. La seule chose qui pouvait se produire, c'était la sanction publique d'un né-moldu et même si c'était toujours un supplice d'y assister, il ne pensait pas que ce soit une raison valable à une telle angoisse. Pourtant, il ne pouvait rien se passer d'autre. L'espoir d'être sauver lui traversa rapidement l'esprit avant qu'il ne chasse l'idée. Ce n'était pas vraiment le moment de se faire de faux espoirs. Si ça se trouve, ça concernait un de ses amis ou tous. Non, ils ne pouvaient pas être aussi stupides et s'être mit dans une mauvaise situation. Les visages de Daniela, Fursy, Keagan et ceux de ses camarades de maisons se mirent à défiler dans sa tête, lui coupant l'appétit. C'était impossible, n'est-ce pas ? Le jeune homme refusait d'y croire. Et quand il se décida enfin à piquer un morceau de viande avec sa fourchette pour ne pas attirer l'attention, un cri lui fit lâcher le couvert. Le temps de se retourner et ladite personne avait échappé à ses geôliers. Momentanément, hein. Il ne fallait pas se leurrer, personne n'échappait aux mangemorts. Qui que ce soit, il n'aurait pas du faire ça même si c'était compréhensible. Qui voudrait attendre sagement que sa punition lui tombe dessus ? Pas lui en tout cas. Ni la personne qui rampait sous les tables. Echec, un des hommes de main de Blackman réussit à l'attraper pour l'entraîner pour de bon vers la table des professeurs. Maximilien eut un haut le cœur en voyant le visage d'une gamine, une qu'il était sûr d'avoir déjà vu. Oui, elle venait de Gryffondor. Malheureusement, comme pour le autres, il ne pouvait rien faire. Il avala difficilement sa salive et riva son regard vers la table. Là aussi, comme d'habitude, il ne regarderait pas. C'est ce qui était prévu mais la voix de Snow lui fit relever la tête. Il était fou ? Personne d'autre ne prit la parole, au plus grand soulagement de l'adolescent. C'était mieux pour la petite. Moins ils feraient traîner et plus vite elle pourrait repartir.

C'était juste horrible. Maximilien sentait son estomac se retournait dans tous les sens, il se détestait de ne pouvoir rien faire. Il avait envie de se lever et de fuir le plus loin possible mais à la place, il serra les poings sous la table en espérant que ce serait la dernière sanction publique. Il ne pouvait plus supporter. Il ne voulait plus rien entendre. Son vœu fût loin d'être exaucé. Quand la surveillante éloigna le vif d'or, il y eut d'abord un silence glaçant pendant quelques instants puis tout partit en cacahuètes d'un coup. Des professeurs accoururent pour soigner la fille tandis que les élèves commencèrent à faire du bruit, voire à utiliser la magie. A tenter de l'utiliser, serait plus juste. L'adolescent vit son préfet voler et s'écraser contre un mur tandis que Phoebe – en autre – prenait la parole. Il était certain que tout ça, c'était le début, en revanche il eut beaucoup plus de mal à suivre la suite des événements. Certains pointaient leurs baguettes, d'autres hurlaient, du grand n'importe quoi. Et lui, dans tout ça, il ne bougeait pas. Comme paralysé. Un des mangemorts se retrouva dans les airs, pendu par les pieds et il comprit que cette histoire allait très mal se terminer. C'était mieux de fuir ou de rester planter sans rien faire. Serait-on plus indulgent avec lui, à la fin ? Peu de chances... Alors il se leva en essayant de faire style de rien, normalement il devrait ne pas avoir trop de mal à sortir sans attirer l'attention. Il pouvait le faire, il était si proche du but et pourtant, au dernier moment il tourna les talons. C'était stupide. Sa petite voix intérieure lui criait de laisser tomber, de saisir l'opportunité de se barrer avant de se retrouver impliquer d'une manière ou d'une autre mais il ne se détourna plus de son objectif. Non, vraiment, ce n'était pas un garçon brillant. On ne pourrait plus dire le contraire. Et pendant ce temps, Perrin ne s'arrêtait plus de parler, son discours n'avait pas de fin. C'était l'entendre qui lui avait fait rebrousser chemin. Certes, Maximilien n'avait pu rien faire pour aider la fillette mais il pouvait peut-être aider quelqu'un d'autre. Après tout, avec tout ce bazar, on ne le remarquerait peut-être pas. Son ami était à la fois proche et loin. La surveillante devait aussi en avoir marre de l'entendre, pas pour les même raisons, et lui décocha un coup de poing qu'il n'était sans doute malheureusement pas prêt d'oublier. La salope. « Perrin ! » Super, merci, l'évacuer s'annonçait encore plus compliqué. « Viens, relève-toi, on se casse ! » s'empressa t-il de dire à son ami avant que celui-ci ne reparte dans un discours. « Et surtout, tais-toi ! Personne ne t'écoute ici, tu vas juste gagner à te faire du mal. Ce qui se passe ici ne sert à rien, ça vous fait du bien de vous défouler mais vous ne tarderez pas le regretter. On a aucun appui, c'est peine perdue, tu comprends ? » Il fallait partir vite, avant que la situation ne s'envenime davantage. C'était assez étrange que le directeur ne soit pas encore intervenu mais ça ne devrait tarder et Maximilien n'avait pas envie d'être dans les parages quand ça arriverait. Il attrapa le bras droit de son ami, l'entraînant avec lui vers la sortie. Les bêtises avaient assez duré.
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyJeu 26 Jan - 12:48

La petite Griffith était désorientée, sans doute perdue et sûrement secouée par tout ce qu’elle avait ressenti. Je n’avais pas supporté de la regarder pendant qu’on lui faisait subir le supplice de cette brûlure et je me sentais un petit peu coupable. Peut-être que cela faisait partie des raisons pour lesquelles j’avais suivi Léonidas, en plus du fait de devoir remplir mon rôle de professeur. Les yeux de l’enfant demeuraient humides, ses joues marquées par les dernières traces de ses larmes séchées. Ses lèvres remuaient mais aucun son ne sortait, sûrement une conséquence de son état de choc. Aux côtés de mon collègue, je faisais de mon mieux pour la soulager et la calmer de sa stupeur. Miss Rutherford, qui passait par là, en profita pour nous montrer une carafe d’eau du doigt ; parfait. Je la remerciai d'un signe de la tête. Cela aiderait la blessure à ne pas s’étendre et à la refroidir en même temps que j’appliquai du dictame sur celle-ci. Je fis venir le récipient à l’aide de magie et m’attelai au travail. Après l’avoir effectué et administré un remontant, la deuxième année semblait mieux se sentir. Ce fut un soulagement de la voir reprendre ses esprits même si, de l’autre côté, c’était la pagaille.

Les élèves s’étaient en effet mis à lancer des sorts, sans doute emportés par une vague d’insouciance et d’un désir de liberté. Je pouvais comprendre cette envie de renverser le pouvoir et de rendre ces Mangemorts à la justice mais leurs tentatives n’aboutiraient qu’à un fiasco. La plupart échouait leurs sorts et quant à ceux qui parvenaient à neutraliser des Mangemorts, ils se prirent d’autres sortilèges en représailles. J’étais toujours à la hauteur de Griffith, baissée pour mieux l’examiner. Elle prononçait le prénom de Snow, sans doute celui de l’aîné des Shiver et je devinais qu’il devait être son ami. Néanmoins, ce n’était pas le moment qu’ils puissent se voir et Léonidas était d’accord avec cela. Il se releva avec la petite dans les bras avant de me la confier, en me disant de l’amener à l’infirmerie. A vrai dire, l’idée m’avait traversé l’esprit quelques secondes avant et je préférais l’emmener loin de tout ce grabuge.

« D’accord, lui répondis-je avant de me tourner vers Griffith. Bon, je vais t’escorter jusque là-bas. Ne t’en fais pas pour tes amis, les autres professeurs feront de leur mieux pour qu’ils s’en sortent. Ca va bien se passer. »

Je lui souris, puis ramenai doucement ses mèches rebelles en arrière. J’avais conservé mon ton bienveillant et j’y avais mis de l’assurance pour qu’elle ne s’inquiète pas. En réalité, j’avais du mal à croire que tous ces élèves puissent s’en sortir sans une sévère punition mais ma priorité était que la Gryffondor se tienne tranquille malgré la scène qui se déroulait sous ses yeux. Je jetai un bref regard à la table des enseignants, espérant voir d’autres collègues se bouger pour protéger les rebelles. Qu'ils ne restent pas là à ne rien faire !
Puis, je descendis de la petite estrade au moment même où Léonidas neutralisa la fille de Stanislas. Les traîtres étaient décidés à se battre aux côtés de l’autorité dominante et il s’avérait que leurs intentions aboutissaient bel et bien à quelque chose, comparé aux autres.

Tenant bien Griffith contre moi comme si je m’attendais à ce qu’on me la retire contre mon gré, je me frayai un chemin prudent en passant par un côté de la Grande Salle. Ainsi, nous semblions plus discrets par rapport aux autres. Mais j’eus tort de penser que nous parviendrions à franchir les portes sans que l’on ne remarque sa disparition. Les rebelles offraient un spectacle divertissant aux Mangemorts mais cela ne suffisait pas à réduire leur vigilance. A quelques mètres de la sortie, deux d’entre eux, à la silhouette féroce, nous bloquèrent la route, le regard rude et nullement compatissant.

« Vous restez ici. » Nous lança celui qui me paraissait être le plus antipathique.

Je retins un soupir ; je ne voyais pas pourquoi ils refusaient que j’emmène cette petite loin d’ici. Ils en avaient fini avec elle, non ? Elle ne leur était donc plus utile pour qu'ils puissent rire un bon coup autour d'une bière. Bref, il allait falloir que je me montre convaincante et ce n'était pas gagné avec ce genre d'individus qui obéissaient bêtement aux ordres.
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 0:16

La scène se passa au ralenti. Alors qu'elle venait de reprendre sa baguette, Aimie n'eut pas le temps de l'utiliser. Elle entendit Narcissa lui parler. Lui demander d'arrêter de lutter. Elle la prenait pour une naïve. Elle ne voulait pas une grande rébellion. Elle voulait qu'ils paient pour Joanne. C'était différent. Narcissa ne la comprenait pas. Peut-être qu'elle ne cherchait même pas à la comprendre. Tout cela était bien triste pour deux anciennes amies. Narcissa lui disait de se retirer, pour ne pas regretter. Aimie ne fut même pas en mesure de répondre. Narcissa lui lança de nouveau un Stupéfix dans la tronche. Sauf que cette fois-ci, ça avait marché. Aimie eut à peine le temps de froncer les sourcils, assez légèrement, pour montrer sa surprise. Cela lui faisait bizarre, et mal, que son ancienne amie s'en prenne à elle à ce point, s'acharne sur elle. Aucun son ne sortit de sa bouche.

Aimie sentit l'air sur son corps. Elle savait qu'elle avait été propulsée en arrière. Mais elle ne voyait plus. Elle ressentait, elle entendait. Mais elle ne pouvait plus bouger, plus voir. Elle avait l'impression que ce moment dans les airs dura une éternité. Toutefois, la retombée fit plus mal que l'envolée. Elle sentit une grande douleur venant des bras. Elle sentit qu'elle se coupait, que quelque chose traversait sa peau. Elle avait des débris de verre dans les bras, certains plus enfoncés que d'autres. Elle saignait, forcément. Un sentiment de panique l'envahit. Elle sentait que le sang coulait. Elle espérait au fond d'elle qu'on vienne l'aider rapidement. Si elle perdait trop de sang, à cause de sa maladie, elle pourrait peut-être perdre l'usage de ses bras dû à un cruel manque de sang pour le faire fonctionner. Elle s'imagina tout et n'importe quoi. Elle se sentait un peu trembler. Elle avait peur. Elle avait mal, elle avait l'impression que les débris s'enfonçaient dans ses bras, allant plus loin. Elle voulait les retirer, elle voulait se relever et retirer ces débris de ces bras. Mais elle ne pouvait pas. Une larme coula sur sa joue. Elle maudissait Narcissa.

Tant de brouhaha autour d'elle. Aimie avait encore l'impression que ces moments duraient une éternité. Puis, elle eut de l'espoir. Elle entendit la voix du professeur Ziegler se rapprocher d'elle. L'avait-il vu ? Joanne allait-elle bien ? Elle l'avait entendu jeter un sort pas très loin d'elle, elle l'entendit se rapprocher. Et il s'adressa à elle. Il l'avait bien vu. Il lui demanda si elle allait bien. Elle aurait aimé lui répondre, mais elle ne pouvait pas. Une deuxième larme coula sur sa joue, signe de soulagement. Il allait s'occuper d'elle. Enfin, la soigner quoi. Elle sentit qu'on la prenait, qu'on la soulevait. Nul doute, c'était Ziegler. Quelques secondes plus tard, elle sentait qu'on la reposait. Les débris étaient retirés un par un. Aimie aurait voulu serrer les dents, histoire de mieux supporter la douleur, mais elle ne pouvait pas bouger. Elle ne faisait que ressentir la douleur. Elle entendit le professeur lui jeter un sort pour la soigner, elle sentait que certaines blessures se refermaient. Pas toutes. Elle sentait que les plus profondes étaient toujours un peu ouvertes, mais la plupart de ses blessures étaient refermées. Elle avait encore l'impression qu'elle avait des débris à l'intérieur des bras, mais peut-être était-ce la peur qui lui faisait penser ça ? Possible.

Aimie voulait remercier le directeur des Gryffondors, mais ça lui était encore impossible pour l'instant. Elle était encore dans un état proche du coma. Ce qui dura pas. Phoebe arriva, avec quelqu'un d'autre. Elle se doutait de l'identité de l'autre personne, mais il était impossible d'être sûre. La capitaine lui jeta un sort pour la faire sortir de son état, ce qui réveilla Aimie comme si elle avait fait un cauchemar. Après tout, n'était-elle pas déjà en plein cauchemar depuis plusieurs mois ? Elle se redressa pour être en position assise, mettant un moment, assez court, pour remettre ses idées en place. Elle leva ses bras devant elle pour les inspecter, constatant ses blessures. Elle remarqua qu'elle avait gardé sa baguette dans sa main, elle l'avait presque oubliée. Elle releva la tête vers le professeur Ziegler et Phoebe, constatant que Chuck était avec eux. Ses doutes étaient ainsi confirmés. « Je vais bien, professeur.. Merci à tous... » murmura-t-elle, comme si elle n'avait plus de voix, tentant un léger sourire en signe de reconnaissance. Elle en avait profité pour lui répondre par rapport à sa question de tout à l'heure. Elle avait l'impression d'être ailleurs. Elle regarda autour d'elle et constata que Narcissa n'était plus devant elle. Elle supposait qu'elle avait du partir après l'avoir mis au sol. Puis elle constata les multiples coupures sur les bras de Ziegler, il avait du se les faire en la portant tout à l'heure. Elle pointa sa baguette vers les bras de Ziegler, naturellement. « Episkey. » murmura-t-elle de nouveau, se concentrant pour soigner ces petites coupures. Ce n'était peut être rien, mais ça lui importait. Elle ne comptait plus les fois où le professeur la soignait. Elle lui devait beaucoup. Elle devait beaucoup à Phoebe de l'avoir sortie de cet état, elle n'était pas excitée de recommencer.

« Vous allez tous bien ? » finit-elle par demander en bougeant ses bras. Tout son corps était engourdi, c'était horrible. Et l'horreur continuait autour d'eux. Pourtant, certains commençaient à partir, soit parce qu'ils avaient peur des représailles, soit parce qu'ils ne voulaient pas participer à ça, soit parce que ça tournait juste en cacahuète quoi. Aimie ne savait pas quoi faire. Elle était totalement perdue, ses quelques secondes, minutes de black out l'avait totalement perdue. Elle ne savait pas comment s'en sortait les Shiver, ni Burgess et Joanne. Elle ne savait même plus dans quoi elle s'était embarquée, ça lui avait semblé si évident. Et en regardant tout le monde, rien ne lui semble évident. Aimie se leva doucement, ne se préoccupant même pas de ses bras. Ce n'était pas sa priorité, elle ne pouvait pas se soigner comme elle avait soigné les petites blessures du professeur Ziegler. Elle n'y arriverait pas de toute façon. Elle restait plantée là, fixant tout ce bordel, regardant parfois Phoebe, Ziegler et Chuck pour savoir quoi faire. Il fallait peut-être s'enfuir, sortir ou rester se battre. Elle ne savait pas.

Ses bras se mirent à trembler. Son choc commençait à passer. Un sentiment étrange fut surface. Plus fort que la colère. Envers Narcissa. Elle ne savait pas quoi penser mais son coeur pensait pour elle. Elle était dégoutée, elle avait la haine contre Narcissa. Si elle pouvait lui foutre un coup de poing dans la face de nouveau, elle le referait. Elle l'avait attaquée, alors qu'elle était désarmée. Ils n'étaient pas en guerre. Du moins pas entre élèves. Pas à ce point là. Narcissa a eu recours aux pires bassesses pour l'attaquer, ne lui laissant même pas le temps de répondre. « Où est-elle ? » demanda-t-elle un peu froidement, sans s'en rendre compte. Aimie serrait les dents. Si Narcissa voulait en découdre avec elle, Soit. Elles allaient en découdre. Aimie ne lui laisserait aucun répit, elle se souviendrait de ce jour très longtemps. Si Narcissa avait mal géré son Stupéfix, elle aurait pu la tuer. Et elle en connaissait les risques. Après tout, ce fut un sort que son père leur avait appris. Avait-elle l'intention de tuer Aimie ? Avait-elle l'intention de tuer son ancienne amie ? Elle ne savait pas. Et à présent, elle s'en foutait de la répondre. Aimie ne laisserait pas passer ça. Narcissa allait lui payer ça.

Spoiler:


Dernière édition par Aimie J. Rutherford le Ven 27 Jan - 15:55, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 0:16

Le membre 'Aimie J. Rutherford' a effectué l'action suivante : Le Hasard


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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 17:46


Ouvert à tous

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Ma magie était quelque peu capricieuse ces temps-ci. Peut-être car elle avait conscience que mon esprit était torturé entre le fait de faire profil bas, et l’envie de faire quelque chose pour arranger les choses. Tuer Blackman durant son sommeil m’avait longuement effleuré l’esprit, mais il restait encore ses mangemorts. L’idée de les empoisonner d’une manière ou d’une autre m’avait aussi effleuré l’esprit, mais encore fallait-il qu’ils aient confiance en quelqu’un pour boire la concoction que cette personne leur donnerait. Ce qui, à vrai dire, n’était pas une mince affaire.
Tout ça pour dire que je n’avais pas pu refermer la totalité des blessures d’Aimie. Cependant, c’était toujours cela de prit. La douleur n’en serait que moindres. Il lui restera à se soigner avec des bandages et une concoction pour booster son organisme dans le mécanisme de régénération, et hop, le tour était joué. Phoebe et Chuck vinrent me rejoindre naturellement, et sur le coup j’eus la sensation de reformer ce groupe qui durent défendre la porte des gryffondors pour protéger les plus jeunes. Ce qui fut vain, au final, mais qui ne tente rien n’a rien.
Phoebe enleva la stupéfixion d’Aimie. Il est vrai que j’avais légèrement oublié cet état de fait, alors j’accueillis l’acte de Llewellyn d’un hochement de tête et d’un sourire. La blessée se releva donc, certainement soulager de pouvoir se mouvoir à nouveau.

« Je vais bien, professeur.. Merci à tous... »
« Il n’y a pas de quoi, » lui répondis-je avec un sourire qui se voulait rassurant tout en me permettant d’essuyer une larme qui avait coulé sur la joue de la demoiselle.

Ce qui me surprit le plus, c’était que malgré l’état de choc apparent de la jeune femme, elle prit la peine de me lancer un sort pour soigner mes blessures. A vrai dire, si elle n’avait pas lancé ce sort, je ne me serais pas encore rendu compte du sang qui coulait sur mes bras. La douleur n’était même pas là. Je trouvais l’acte de Rutherford particulièrement adorable, ce à quoi je saluais simplement d’un :

« Cette fois c’est à moi de te remercier jeune fille ! »

Elle demanda par la suite si tout le monde allait bien, ce que je répondis d’un simple mouvement de tête affirmatif. De toute façon, même si j’allais mal, je doutais de le leur dire. J’étais leur directeur, leur supérieur, alors je me devais de faire passer leur besoin avant les miens. Ce qui signifiait que je ne devais pas montrer mes éventuelles faiblesses.
Je me relevais alors, pensant que Rutherford resterait tranquillement assise le temps de se remettre de ses émotions. Je m’approchais alors de Chuck et Phoebe avec un air des plus sérieux, voir même presque froid.

« Bon, à partir de même temps, vous allez arrêter de vous attaquer aux mangemorts. Si vous voulez vous rebeller, il serait bon de le faire mieux que ça. C’est un bordel sans nom que je vois, pas une rébellion. Alors vous allez me promettre que vous n’allez plus vous attaquer aux mangemorts jusqu’à nouvel ordre. Si je vous vois faire de la magie, sachez que la punition des mangemorts sera une partie de plaisir comparé à ce que je vous réserve ! »

Cela aurait put paraître comique si je n’avais pas ce regard froid que je plongeais tour à tour dans les yeux de Phoebe et de Chuck. Ma menace était réelle, et ils avaient plutôt intérêt à obéir. S’il fallait que je leur confisque leur baguette pendant une semaine, j’étais aussi prêt à le faire. Mais bon, bien évidemment, la punition que je leur réservais était bien pire que de simplement être priver de baguettes.

« Où est-elle ? »

La voix d’Aimie attira mon attention. Je me désintéressais alors de Phoebe et Chuck pour poser mon regard sur la jeune fille. Elle semblait ailleurs, mais aussi particulièrement en colère. Et j’avais une petite idée sur la personne dont elle demandait la position. J’eus une légère grimace avant de m’approcher d’elle avec un calme olympien. Je saisissais alors son poignet, émettant une légère pression sur un nerf précis pour qu’elle relâche la pression qu’elle émettait sur sa baguette que je pris alors sans lui demander la permission.

« Je me charge de Narcissa. Toi tu dois te reposer. Tu règleras tes comptes avec elle plus tard. Ce n’est pas le moment. Alors tu vas rester avec Chuck et Phoebe. On est bien d’accord ? »

Mon ton était froid. Il se voulait calme, mais surtout sans appel. Je posais une question, mais à vrai dire elle n’avait pas vraiment le choix. Je n’avais pas encore lâché son poignet. Je la regardais droit dans les yeux, attendant qu’elle daigne concéder à mon ordre. Dans le cas contraire, je crois bien que j’allais être obligé de la maîtriser d’une manière ou d’une autre. Et la punir par la suite. La première partie ne me plaisait pas beaucoup, mais si elle poursuivait dans ce qui semble être un projet de vendetta alors que les mangemorts étaient en effervescence, je serais dans l’obligation d’intervenir.
Et après je m’occuperai de Narcissa.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 23:35


Hors-d'oeuvre et résistance

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté.


Ce n'était pas ma journée. Décidément pas ma journée. Le réveil avait pas sonné au matin, je m'étais réveillé seulement parce que Maël m'avait secoué m'annonçant qu'on allait être en retard en cours si je ne me bougeais pas. En potion, j'avais tout simplement tout foiré par manque de concentration. Le reste de la journée n'avait pas été beaucoup mieux. N'ayant pas de cours en fin d'après-midi, j'avais décidé de me rendre à la bibliothèque afin de plancher sur un devoir de runes que le professeur Sandman nous avait donné. J'étais tellement absorbé par mon travail que je ne vis pas les heures passer. C'est seulement en relevant la tête, voyant le soleil commencer à descendre dans le ciel que je m'aperçue que j'étais en retard pour le diner. Rassemblant mes choses en vitesse, je pris a direction de la Grande Salle pour le repas du soir.

J'en étais même pas à l'escalier de marbre que des cris et des bruits de bataille se firent entendre en provenance de la Grande Salle. Par tout les griffons de ce monde, il se passait quoi ? Accélérant le pas, allant même jusqu'à courir, je ne me souviens même pas avoir touché les marches en marbre de l'escalier. Je volais littéralement jusqu'à la double pour permettant de pénétrer dans la pièce. Deux hommes, des sbires de Blackman, la gardait de part et d'autre. Un sourire mauvais peint sur leur visage, ils ne bougeaient toutefois pas de le poste. Ils semblaient même s'amuser de ce qui se passait à l'intérieur. Je ne mis guère beaucoup de temps à le découvrir. Un véritable champ de bataille ! Il y avait quelques élèves effondrés au sol, les sortilèges fusaient de partout. Un mangemort était même pendu par un pied au plafond. Je restai tétanisé un moment sur le pas de la porte, ne comprenant absolument pas ce qui se passait. Enfin si, je voyais bien qu'il y avait rébellion, mais pourquoi ? Comment est-ce que ça avait éclaté tout ça ? Moi qui avait justement envoyé des messages à quelques camarades de classe pour les conviés à un rassemblement afin de mettre en place un plan pour reconquérir le château, voilà que la bataille éclatait en avance et sans moi ! Qu'est-ce qui avait bien pu se produire pour que tout le monde déraille ? C'était insensé ! Les étudiants n'étaient visiblement pas en situation de domination.

Mon regard glissait sur le chaos à la recherche d'une explication. Il fini par se poser sur Morgana tenant une fillette inanimée, ou ce qui me sembla l'être, dans les bras. Elle essayait de remonter la Grande Salle par le côté, mais avait visiblement été freiné dans sa progression pas deux mangemorts. Je ne reconnu pas la gamine ça ne m'empêcha pas d'avoir un pincement au coeur en la voyant ainsi en de si mauvaise disposition. J'allais m'élancer pour venir en aide à ce duo plutôt insolite, mais mon regard fut attiré par autre chose. Une forme inanimée au pied du mur De la fumée s'élevait de ses vêtements, mais personne ne semblait en mesure de lui venir en aide en dehors de Snow qui tenait les mangemorts à distance. Tous était sans doute trop occupé à tenter de se défendre. Je reconnu ses cheveux blonds en désordre, son uniforme de gryffondor et ses chaussettes avec des cochons ; Noel. Je fis un pas en direction de mon ami, mais l'un des mangemorts qui gardait la porte me bloqua le chemin. « À ta place, je resterais loin de cette pièce. Ce ne sera pas beau à voir quand... » Je n'attendis pas qu'il termine sa phrase, le poussant contre son compatriote qui venait de nous rejoindre. Les deux hommes se percutèrent, tombant au sol. Je n'attendis même pas qu'ils ne réalisent ce qu'il venait de se passer, j'avais plus pressant à faire. Un ami mal en point !

J'arrivai rapidement à la hauteur de Noel, à peine quelques mètres sur la gauche de la porte, juste derrière la table de gryffondor. " Il s'est passé quoi ici ? C'est quoi ce bordel ? ", demandais-je au capitaine des verts et argent tout en m'accroupissant, je tirai ma baguette de ma poche Je retournai le jeune homme dans une position un peu plus confortable, me permettant de voir exactement dans quel état il se trouvait. Je finis par voir son visage émerger entre les mèches blondes poisseuses de sang et brûlées par endroit. Une large entaille barrait son front. Du sang en coulait terminant par faire une flaque peu ragoûtante au sol. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration. « Noel ? Noel, tu m'entends ? », demandais-je en le secouant. Aucune réponse. C'était mauvais signe ! « Episkey ! », dis-je en pointant ma baguette sur son front. L'entaille se referma facilement, mais le sang accumulé sur son visage lui donnait toujours un allure mal en point. Je continuai mon examen jusqu'à sa poitrine où les vêtements étaient encore fumant. Aie ! Il avait une vilaine brûlure. Je ne pourrais pas faire grand chose pour ça ici. Il fallait l'amener ailleurs, le conduire à l'infirmerie. Je redressai mon ami, passant un de ses bras autour de mon cou et l'un des miens autour de sa taille. Snow n'eu pas besoin d'instruction, il fit de même l'autre côté. Heureusement qu'il n'était pas trop lourd sans quoi on aurait eu un mal fou à le traîner. Ma baguette en main, je pris la direction de la sortie. Il n'y avait pas une grande distance à couvrir avant d'être à l'abris, ce devrait être un jeu d'enfant. Malheureusement, les deux sbires qui gardaient la porte un peu plus tôt avaient fini par reprendre appuis sur les pieds et se dirigeaient maintenant vers nous, baguette en l'air. « Stupéfix », cria l'un d'eux. Au même instant, je criai : « Protego ! ». Restait plus qu'à espérer que mon sortilège ferait effet sans quoi, on est mal !

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Dernière édition par Scorpius H. Malfoy le Sam 28 Jan - 9:17, édité 4 fois
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 23:35

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptySam 28 Jan - 0:35


Hors-d'oeuvre et résistance

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté.


J'avais parlé en toute sincérité. Une sincérité sans doute un peu trop naïve puisque j'avais cru qu'on allait m'écouter, qu'on aller porter attention à tous ces mots qui s'échappaient de mes lèvres. Je les avais dit en tout honnêteté et de bon coeur sans chercher la violence, bien que le ton de ma voix est pu ne pas exactement corroborer la même chose. La surveillante Eastwood, tout comme la préfète de serpentard, ne semblèrent pas entendre ce que j'avais à leur dire ou ne voulaient pas l'entendre. La différence importait peu puisque le résultat était le même ; deux regards noirs braqués sur moi. Elles avaient toutes les deux l'air réellement très agacées par ma présence, comme si j'étais une mouche venu voler à leur oreille. Ce fut la surveillante qui régit la première, levant sa baguette en ma direction. Eh merde ! Elle allait oser... Même pas le temps de tirer ma baguette de ma poche qu'elle avait lancé son sortilège. Heureusement pour moi, il échoua. Mais le soulagement fut de courte duré puisque son poing vint s'abattre assez violemment contre ma mâchoire ce qui me fit perdre l'équilibre. Je vins percuter la table des rouges et or derrière moi avant de m'écrouler au sol carrément sonné.

Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que ma bouche soit inondée de sang suffisant à me donner des hauts de coeur incontrôlable. Je m'étais mordu la langue sous l'impact du poing contre ma figure. La douleur sur ma joue était moindre contrairement à celle à l'intérieur de ma bouche. J'ouvris justement cette dernière laissant un immonde mélange de sang et salive d'échapper. Il s'écoula au sol formant une flaque visqueuse. Toujours étourdi, je bouillais de colère. Non mais vous parlez d'une mal élevée cette fille ! Et d'une brute qui plus est ! Elle venait de s'en prendre à deux gamins en moins de quinze minutes. Un ne lui suffisait pas ? J'avoue que je l'avais un peu cherché en lui balançant de vif d'or dessus, mais quand même. C'était pas une raison pour en arriver aux poings comme les moldus. Les moldus qui, justement, étaient sensés lui être en horreur. Elle n'avait toutefois pas hésité à se battre comme l'un d'entre-eux quand sa baguette sorcière lui avait fait défaut !

Comme je me retourne pour m'asseoir, un " expelliarmus " fuse au-dessus de ma tête, touchant la surveillante de plein fouet la propulsant loin derrière. Je me contorsionne pour essayer de voir qui a bien pu venir à me secours, mais dans la mêlée, je n'arrive à distinguer personne. J'allais me retourner vers le duo féminin lorsque j'entendis mon prénom dans le brouhaha de la bataille. « Perrin ! » Je fouille la foule du regard pour essayer de voir qui vient de m'appeler. Maximilien ne tarde pas à se manifester à ma hauteur. Je le regarde surpris. Je n'avais même pas remarqué qu'il était là. « Mah ! C'est poi qui a sait ça ? », tentais-je d'articuler avec ma langue qui commençait à enfler. Je devais l'avoir mordu pas à peu près parce qu'elle faisait un mal de chien ! Mais le gryffondor ne répondit pas à ma question, il se contenta de l'ignorer. « Viens, relève-toi, on se casse ! », s'empressa-t-il d'ajouter. J'hochai la tête en signe d'accord. J'étais soulagé qu'il proposer de partir. J'en avais eu ma dose de toute cette violence pour la journée. Et tout ça, ça ne rimait à rien ! On allait jamais réussi à quoi que ce soit. Ils étaient trop nombreux, trop forts. De plus, je ne savais pas où étaient Rhea, Phen et Sinéad. Quant à Tracy, elle devait bien être quelque part, mais ce n'était pas le moment de se soucier d'eux. Ils allaient devoir de débrouiller seuls. « Et surtout, tais-toi ! Personne ne t'écoute ici, tu vas juste gagner à te faire du mal. Ce qui se passe ici ne sert à rien, ça vous fait du bien de vous défouler mais vous ne tarderez pas le regretter. On a aucun appui, c'est peine perdue, tu comprends ? », dit Maximilien, faisant écho aux pensées que je venais d'avoir. Je m'accrochai à lui alors qu'il m'offrait son aide pour me relever. Une fois sur pieds, nous primes la direction de la sortie. Ce ne serait sans doute pas sans embuche vu le chaos qui régnait dans la Grande Salle, mais nous progression avec rapidité malgré tout. J'étais reconnaissant à mon ami d'être venu m'aider. Il aurait très bien pu partir et me laisser me démerdé, mais il ne l'avait pas fait. J'en étais très heureux. Avec un peu de chance, nous arriverons à quitter cette pièce avant que la situation ne s'envenime. J'avais la mâchoire douloureuse, la langue grosse comme une banane et toujours autant de salive sanguinolente dont la majorité s'écoulait dans ma gorge me donnant des hauts le coeur.

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Dernière édition par Perrin S. O'Riordàn le Sam 28 Jan - 0:38, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptySam 28 Jan - 0:35

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptySam 28 Jan - 2:56


Tous les élèves

Hors d'oeuvre et résistance

Elle avait très clairement forcé Noel à aller diner avec elle dans la grande salle ce soir déjà parce qu’elle ne voulait pas être toute seule mais surtout parce qu’il était vraiment mou ces derniers temps et qu’elle pensait réussir à le secouer un peu en le faisant vivre autrement qu’en se repliant sur lui-même. C’était sûrement un peu stupide de sa part mais Sinéad avait toujours cru qu’avec de l’énergie, un sourire et un peu de bonne humeur, on pouvait changer les choses. Elle avait toujours vécu dans le pays des Bisounours et rien, ni personne n’aurait pu la faire changer d’avis. L’attaque de la soirée d’Halloween avait forcément ébranlé son optimiste mais elle avait su rebondir et même trouver des points positifs à la situation parfois. Certes, elle ne cautionnait pas du tout ce qui arrivait à ses camarades qui se retrouvaient enfermés dans les cachots et encore moins les sanctions qui étaient données aux fauteurs de troubles mais ça lui permettait au moins de s’entrainer à pratiquer des bêtises diverses et variées sans éveiller les soupçons et braver les nombreux interdits qui leur étaient imposés était franchement amusant, elle ne pouvait pas dire que ça ne lui plaisait pas du tout. Bien entendu, elle savait que ce n’était pas un jeu, elle avait un peu peur pour Perrin qui passait son temps à faire de la merde parce qu’elle se disait qu’un jour il se ferait choper et ça ne lui plaisait pas du tout. Elle avait déjà du mal à accepter qu’on puisse faire du mal à d’autres personnes en face d’elle alors à son jumeau… L’idée était tout bonnement insoutenable. Sinéad préférait pour le moment tenter de voir les choses du bon côté plutôt que de se rendre malade à imaginer le pire et ça fonctionnait plutôt bien. Elle parvenait presque à vivre une vie normale malgré tout ce qu’il se passait autour d’elle et beaucoup pourraient penser qu’elle était sans cœur d’agir de la sorte mais c’était juste une manière de se protéger et elle ne se voyait pas changer de comportement.

Sauf que cette fois-ci, elle aurait sûrement dû s’abstenir parce que sans le vouloir, elle avait jeté son ami dans la gueule du loup. L’arrivée de Joanne dans la grande salle avait annoncé la couleur, elle avait l’air terrifiée et voir que personne ne bougeait pour lui venir en aide était tout bonnement insoutenable. La petite rouge et or était sa copine, elle l’avait toujours trouvé absolument géniale et s’il y avait bien une personne qui ne méritait pas de subir un tel châtiment, c’était elle. Les yeux de Sinéad parcouraient la grande salle de long en large, son cœur battait fort et ses mains étaient moites. Pourtant, elle ne pouvait qu’assister impuissante à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle était peut-être une Gryffondor et oui, elle était casse-cou, téméraire et elle n’avait pas froid aux yeux mais une chose était sûre, elle n’était pas suicidaire et parler maintenant aurait été tout simplement du suicide. Cette fois, elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre d’avoir une réaction impulsive même si elle en mourrait d’envie et elle fut donc extrêmement reconnaissante lorsque Snow, le capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard eu suffisamment de cran pour dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Il était en septième année et il avait clairement une carrure plus imposante qu’elle. C’était la personne idéale pour être le porte-parole de tous les élèves présent et Sinéad ne pouvait qu’approuver son geste. Et parce qu’elle vivait toujours dans le monde des Bisounours, Sinéad avait tout bêtement imaginé que ça suffirait, que tout le monde écouterait le vert et argent et que Joanne retrouverait sa liberté. Evidemment, il n’en fut absolument rien et les choses se mirent rapidement à dégénérer. Tous les élèves s’en mêlèrent et en quelques secondes seulement un véritable chaos s’installa. Sinéad resta complètement pétrifiée sur place, bien loin de la folle jeune fille qui aimait n’en faire qu’à sa tête. Lorsque Noel fut propulsée loin d’elle, trahi par sa propre baguette, elle mit tellement de temps à réagir que beaucoup d’autres s’étaient déjà jetés pour l’aider et qu’elle ne servait plus à rien.

L’envie de se jeter sous une table et d’attendre que les choses passent se faisait clairement sentir mais elle n’était pas comme ça. Les Travellers ne l’avaient pas éduquée de cette façon, ils l’avaient appris à se battre pour ses convictions et à ne pas se cacher derrière d’autres personnes. Au loin, elle voyait parfaitement son jumeau qui lui n’avait absolument pas hésité à faire entendre sa voix quitte à se mettre en danger. Il n’avait pas besoin d’elle pour le moment, d’autant plus que Maximilien venait d’avoir la bonne idée d’aller le chercher. Les événements s’enchainaient et Sinéad n’avait toujours pas bougé de sa place ce qui ne lui ressemblait absolument pas. De loin, elle observait la femme qui avait eu le culot de torturer une petite fille sans défense mais elle savait bien que tout grand discours pour essayer de raisonner qui que ce soit était peine perdue. Tout le monde avait perdu la tête désormais et les élèves qui se battaient actuellement étaient clairement en train de brasser du vent. Isidore faisait clairement partie de ces utopistes qui pensaient pouvoir changer les choses et elle admirait son courage mais il perdait clairement son temps. Elle finit alors à se lever et le rejoignit en deux temps trois mouvements pour lui attraper le poignet et l’immobiliser avant qu’il n’aille plus loin. « Fais pas ça, ça sert à rien. » Lui lança-t-elle en arrivant à sa hauteur. Sinéad qui dissuadait quelqu’un de faire une connerie, c’était du jamais vu et pourtant c’était exactement ce qu’elle venait de faire. Elle ne voulait pas qu’il s’attire des problèmes et il venait juste de s’attaquer à une personne influente à l’intérieur du château. Elle voulait le protéger. Le jour viendrait où ils pourraient se battre vraiment et espérer gagner mais là, maintenant, c’était prématuré.

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptySam 28 Jan - 4:27


Tous les élèves

Hors-d'oeuvre et résistance

Rien ne se passait jamais comme elle l’avait prévu. Sa rencontre avec Aniek quelques jours auparavant avait été tout simplement un enfer dont elle peinait encore à se remettre et elle réalisait sans peine que désormais elle n’avait plus vraiment d’amies proches sur qui compter. Enfin si, il y avait Sibylle qu’elle appelait dorénavant sa future belle-sœur rien que pour le faire chier mais ça ne suffisait pas à remplacer les amies précieuses qu’elle avait eu pendant un long moment. Bon, bien sûr, elle pensait qu’elle pouvait compter sur Callie à présent maintenant que leurs différents avaient été mis de côté mais comme elles ne pouvaient pas vraiment parler ces derniers temps, January ne pouvait que spéculer quant à l’état actuel de leur relation. Les deux pauvres lettres qu’elles avaient échangées lui avait, certes, fait beaucoup de bien mais elles lui avaient surtout donné envie de se retrouver en tête à tête avec la Poufsouffle ce qui n’était pas franchement sur le point d’arriver. Ces derniers temps, la jeune fille se surprenait donc à broyer du noir encore plus que d’habitude, se demandant bien comment elle allait faire pour se sortir de tous ces mauvais pas consécutifs. Il fallait vraiment qu’elle quitte cette école parce qu’elle allait vraiment finir par avoir raison de son moral et ce n’était pas du tout une bonne chose. Elle avait besoin de vivre sa vie d’adulte maintenant et même si elle aurait imaginé que sa dernière année à Poudlard soit mémorable, elle savait que c’était peine perdu à présent et elle avait tout simplement envie que ça se termine. January s’était montrée forte pour ses frères cette fois, elle ne s’était pas laissée vaincre par la morosité ambiante et par l’atmosphère extrêmement pesante qui régnait en ce moment mais sa bonne volonté commençait sérieusement à flancher ces derniers temps. Maël était là pour lui remonter le moral et ils se soutenaient vraiment mutuellement durant ces moments difficiles mais pour la première fois depuis le début de sa scolarité, January avait besoin de retourner au cirque, d’être auprès de sa famille et des personnes qu’elle aimait. Il y avait trop de pression ici, trop de choses qui n’allaient pas et qui risquaient de dégénérer. Elle avait même imaginé pendant un instant prendre la fuite avec ses frères.

Elle avait été très heureuse que Snow vienne la rejoindre ce soir parce qu’elle voulait justement lui en parler. Elle voulait lui faire comprendre que peut-être que dans une semaine il serait trop tard et que l’un d’entre eux aurait commis l’irréparable et se serait mis à dos la moitié de l’école. Elle voulait aider pour la future rébellion, bien sûr, mais elle voulait surtout qu’ils s’en sortent tous sains et saufs et même si c’était très égoïste de sa part, elle assumait pleinement cette volonté. Il fallait aussi que Snow et elle discutent de l’avancement de leurs recherches, elle avait fait des pieds et des mains pour grappiller des bribes d’informations ces derniers temps et elle était contente de partager ses trouvailles avec son frère. Malheureusement pour January, son désir de rentrer chez elle et de quitter l’école arrivait trop tard puisque la catastrophe qu’elle attendait allait justement se produire. Joanne, la petite pipelette de Gryffondor qu’elle trouvait insupportable et craquante à la fois, fit son apparition bien encadrée par un des sbires de leur connard de directeur qu’elle ne pouvait vraiment plus encadrer avec ses règles à la con et ses sanctions stupides. Elle regarda la scène avec beaucoup d’appréhension, sentant son frère se raidir à ses côtés. Ce n’était juste pas possible, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Ils allaient vraiment faire subir un châtiment corporel à une gamine devant tout le monde pour une raison sûrement totalement stupide ? Manifestement, c’était le cas, oui. January se rendait bien compte que ça allait dégénérer mais jamais elle n’avait imaginé que ce serait parce que son frère prendrait la parole. Lorsqu’il se leva, January eut vraiment l’impression que la scène se déroulait dans un lointain brouillard. Elle aurait dû l’attraper par le bras, le forcer à se rassoir, lui dire de se taire, mais elle n’en fit rien. Il avait raison et elle était fière qu’il ose parler comme ça devant tout le monde sans avoir peur mais d’un autre côté elle était complètement tétanisée à l’idée des représailles qui ne manqueraient pas de se produire. Pour elle, il était normal que Chleo ne fasse pas un truc pareil, ça ne lui ressemblait pas, elle se souvenait de la petite Poufsouffle fragile qui semblait si facile à briser et elle ne la voyait pas du tout torturer une gamine.

La suite lui prouva qu’elle avait totalement tort et qu’effectivement Chleofee était prête à infliger une punition douloureuse à une gamine sans défense. C’était cruel et la jeune fille fut l’espace d’un instant vraiment déçue par la réaction de celle pour qui elle avait tant d’estime. Sauf qu’il était aussi évident qu’elle n’avait pas franchement le choix. Elle était une employée de Blackman ce qui signifiait qu’elle devait obéir ou alors risquer de perdre son poste. Toutefois, elle aurait aimé que la jeune femme rejoigne leur clan au lieu de se ranger du côté de leur agresseur sans réfléchir une seule seconde. Elle aurait aimé aller vers elle, tenter de la raisonner, lui en parler au moins, mais ça n’aurait probablement servi à rien et elle n’eut pas franchement le temps de le faire puisque les autres élèves avaient déjà commencé à s’énerver à leur tour, suivant le mouvement engendré par Snow. Ça aurait presque pu lui plaire si Noel n’en avait pas fait partie. Elle connaissait son attachement pour la petite Joanne mais jamais elle n’avait imaginé qu’il puisse agir de manière aussi inconsidérée. Son sortilège se retourna contre lui et il se retrouva projeté dans la pièce. Snow réagit au quart de tour et alla le rejoindre, sortant à son tour sa baguette. January se leva également pour aller rejoindre Noel et s’agenouilla auprès de lui, inspectant le rouge et or comme s’il venait de subir le même sort que la petite fille qui gisait encore au milieu de la pièce. Elle avait envie de l’engueuler, de lui demander pourquoi il avait fait ça et qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête mais elle n’en fit rien. Snow rata à son tour son sortilège mais les éclats sortaient des baguettes et ne semblaient pas vouloir s’arrêter. Elle ne savait même pas contre qui étaient dirigées la plupart des attaques, il fallait qu’ils sortent d’ici. « Il faut qu’on l’emmène loin d’ici. » Déclara-t-elle sur un ton légèrement autoritaire à son autre frère. Elle voulait aller voir Chleo qui gisait maintenant sur le sol, mais sa famille passait d’abord et tant que Noel n’aurait pas été emmené loin d’ici, elle ne se sentirait pas tranquille.

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Message(#) Sujet: Re: Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] Hors-d'oeuvre et résistance [OUVERT A TOUS] - Page 3 EmptySam 28 Jan - 15:00


Hors-d'oeuvre et résistance (en carton)


Installé à son bureau, le Directeur Blackman s'occupe d'affaires diverses qui requièrent toute son attention. Les punitions d'avant repas étaient amusantes au début, maintenant elles se succèdent et se ressemblent, il n'éprouve plus aucun intérêt à s'y présenter. L'âge de l'élève n'ayant bien entendu aucune espèce d'importance pour lui, il a accepté sans sourciller de faire punir une enfant de 12 ans quand Mademoiselle Estwood est venue l'informer que cette jeune délinquante en herbe avait commis un vol. Des preuves ? Depuis quand avait-on besoin de preuves quand il s'agissait d'une vulgaire Sang-de-bourbe? Si une de ses camarades a jugé bon de la dénoncer, c'est certainement avec raison. Et même si c'est un mensonge, ce n'est qu'une Sang-de-bourbe, cela lui fait forcément du bien qu'on le lui rappelle par le biais des punitions sa place. Alors ce soir le nouveau directeur de Poudlard n'a pas jugé bon d'assister à la punition, préférant laisser à la jeune Eastwood l'occasion de faire ses preuves. Puisque c'est elle qui a rapporté le délit, elle sera la mieux placée pour juger la jeune voleuse et la punir pour son crime. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude de ces encombrants Sang-de-bourbes de voler l'école et leurs petits camarades. Le bureau du Directeur étant juste au dessus de la Grande Salle, il pouvait entendre les cris de la jeune victime arriver jusqu'à lui. Visiblement cette jeune Eastwood était pleines de surprises et avait trouver une punition à la hauteur du délit. Satisfait, Blackman se replongea dans son travail et ne fit plus attention à son environnement. Pourtant ce dernier se rappela rapidement à son bon souvenir. Se stoppant dans sa lecture, Blackman tendit l'oreille, surpris. Qu'était-il en train d'entendre ? Des sortilèges ? Pourquoi tout ce vacarme pour une vulgaire punition. On frappa à sa porte et un de ses hommes entra pour lui expliquer la situation. Une révolte venait d'éclater dans la Grande Salle. Visiblement les petits camarade de la jeune Griffith n'avaient pas apprécié le divertissement offert par leur surveillante et avaient décidé de tenter leur chance - une nouvelle fois - pour renverser le pouvoir en place. Quelle blague. Que tout le monde se rassemblent et me suivent dans la Grande Salle, cette plaisanterie a assez duré !

En colère, oui on pouvait dire que Blackman l'était. Il avait définitivement autre chose à faire que de mater des adolescents rêvant de gloire et de liberté. S'il fallait en passer de nouveau par la force pour les contraindre à se tenir tranquille alors soit, c'est ce qui allait se passer. Attrapant sa baguette sur son bureau, il se leva, le contourna et se dirigea vers la sortie. Suivi du reste de ses hommes, le nouveau Directeur de Poudlard descendit les quelques marches qui les séparaient du Hall d'Entrée. En chemin, il rencontra quelques élèves effrayés qui tentaient de fuir la Grande Salle Arrêtez les !! Je veux tout le monde dans la Grande Salle immédiatement. Le premier qui manquera à l'appel recevra une sévère punition. Ses hommes entravèrent le passage des fuyards et c'est en les poussant en avant qu'ils rentrèrent tous dans la Grande Salle où le chaos y régnait. Définitivement ces gamins n'apprendront jamais de leurs erreurs. Ils n'avaient déjà pas été organisés la première fois, ils ne l'étaient toujours pas actuellement et il faut se demander s'ils le seront seulement un jour, pour le plus grand plaisir de Blackman. Il était difficile de savoir qui était dans le camp de qui, mais visiblement certains élèves visaient très clairement leurs petits camarades, on pouvait donc en conclure qu'ils se trouvaient dans le bon camp et ils en seront récompensés le moment venu. Quant aux autres ... Ils vont rapidement découvrir qu'il ne faut pas trop jouer avec ses nerfs. Visant toutes les personnes ayant une baguette dans la main, Blackman et ses sbires les désarmèrent sans trop de mal. Une fois la surprise passée, le silence régna dans la Grande Salle, ce qui permit au Directeur de Poudlard de parler sans avoir vraiment besoin de lever la voix. Quelle déception fut mienne de découvrir tout le vacarme que vous avez fait pour une vulgaire punition. Si vous pensez faire changer les choses, vous vous trompez lourdement. Tout ce que vous venez de récolter, c'est une punition collective et de nouvelles sanctions, pour vous et vos petits camarades. Mais soit, si c'est ce que vous voulez alors vous serez servis, faites moi confiance ! Dit-il en observant la salle, silencieuse et inquiète. Oh ils avaient de quoi d'être inquiet, Blackman et ses hommes allaient passer au niveau supérieur pour mater définitivement les apprentis héros afin de faire régner enfin l'ordre dans cette école. Qu'on emmène les responsables de cette pagaille dans une salle vide. Quant aux autres ... vous allez pouvoir reprendre le cours de votre repas. J'espère que la vaine tentative de vos petits camarades aura refroidi vos ardeurs et que vous serez vous tenir tranquille. Je ne veux plus à avoir à revenir ici pour une nouvelle pseudo révolte. Ma patience a ses limites et vous venez de les atteindre ! Blackman resta le temps que ses hommes rassemblent les coupables, professeurs et élèves, et les emmènent désarmés, dans une des salles de classes, vide actuellement. Le Directeur de Poudlard se tourna vers la jeune Eastwood Suivez-moi dans mon bureau ... immédiatement ! Une petite discussion s'imposait. Blackman voulait avoir sa version de l'histoire, qu'il comparera en temps voulu avec celle de ses hommes présents dans la Grande Salle, afin de mieux comprendre ce qu'il s'était passé.

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