Eh bien, pour l'instant, parce que c'est dans un an et qu'aucune démarche n'a été entreprise, effectivement.
Mais il y a un peu de temps pour les entreprendre. Nous allons prendre un rdv pour en parler avec la protection à l'enfance. Je passerai vous chercher chez les Dashner ou au foyer?
Je pense que ce sont les plus à même de vous donner les informations pour l'allocation et tout le reste.
Il existe peut être également des solutions à voir du côté moldu, mais comme Poudlard s'apparente à une obscure école privée, je ne sais pas exactement ce qu'il sera possible de faire. Je peux me renseigner en parallèle.

Est-ce que vous pensez vraiment que je vais vous mettre en cessation de paiement, vous envoyer travailler, et m'en laver les mains?
Il y a un fonds d'urgence à Poudlard, je pourrai toujours le mobiliser pour vous fournir un appui pour les fournitures et l'internat.
Et si cela venait à être refusé, je pourrai toujours trouver du budget quelque part. Et pour dire les choses franchement : si quelqu'un me casse les c pied pour si peu, autant se passer d'un Directeur. Ou demander son avis au Ministre en personne, il a l'air plutôt branché inclusion, ce sera le moment d'appliquer les belles paroles.

Je trouverai toujours un moyen de vous aider : le château ne manque pas de place pour vous héberger, mon propre terrain non plus. Je me répète : vous n'êtes pas tout seul.

Thomas Chastel a bien entendu un salaire. Mais il a aussi très peu de cours et un statut particulier. Il faut que je me renseigne sur la possibilité d'élargir l'apprentissage, à l'ensemble des élèves. Mais j'aimerai que


Vous serez majeur, donc je n'aurai pas le pouvoir de vous interdire quoi que ce soit, mais je m'opposerai tout de même vivement à un abandon de vos études : avec des résultats comme les vôtres ce serait un vrai gâchis.



Peut-être que le contexte n'était pas favorable ? En tout cas, il est venu m'en parler après cela, et m'a assuré réfléchir à un moyen de pouvoir obtenir des éléments. Et il est obstiné. J'imagine que c'est un trait de caractère partagé dans votre maison.

Non mais ça j'ai bien compris, et je suis dégoûtée pour toi, je vais pas le remettre sur le tapis, t'y es pour rien et je suis pas comme ça.
Mais on parle pas vraiment non plus du fait que t'en as marre ou des trucs cools non plus tu vois...

Ben non elle m'a pas dit.
Faut juste que je réapprenne ma place dans la chaîne alimentaire de l'école, ça va le faire. (Enfin, façon de parler, je tiens pas à servir de buffet à qui tu sais)
Et les gens attendent que tu sois legilimens si.
ça finira par me retomber dessus.
Mais c'est pas grave, je ferai avec ou sans jsp.



J'ai pas envie d'aller demander ça à Griffith. Je dois déjà me taper je sais pas quel rendez-vous supplémentaire avec la Protection à l'Enfance parce que ma mère est pas coopérative ou je sais pas quoi. Je vais voir tous les psy et les analystes du monde la semaine pro, je vais déjà passer ça. Mais une fois que c'est fait, si j'ai toujours mes douleurs fantômes ou quoi, j'aurais pas le choix de toute façon. Wood arrive au bout des trucs qu'elle peut me faire essayer.
JE LE HAIS.


Je veux bien, comme ça on sera pas obligé d'en parler entre deux portes si t'as envie. Ou on parlera d'autre chose, je te force pas.

Mais sans vouloir te vexer, c'est pas les embrouilles avec Armitage que je crains : je suis déjà la cassos de service, que je découche un soir de bal, je crois pas que ça l'étonne des masses. Et il va faire quoi? Je crois que tant que le sablier est pas en route, Griffith s'en ballec aussi.
Les embrouilles c'est toi qui va les avoir. Donc comme tu le sens. T'es à serdaigle là?


... Franchement Silas, c'est mal me connaître que de penser que j'avais vraiment l'intention de parler MDR. C'est pas comme si ça m'avait bien réussi jusque là et t'façon vu mon succès en potion de polyglotte, autant que je compte sur mon charme inimitable!

Ce n'était pas vraiment prévu pour ce soir je dois dire (je vous aide beaucoup pas vrai?).

Mais nous en avions déjà parlé, oui ne serait-ce parce que je ne voulais pas qu’il pense que j’ai honte d'être vu en sa compagnie.

Mais disons que…vous avez vu votre amie en compagnie du fils du ministre en première page de je ne sais plus quel torchon ? Je n'étais pas prêt pour ce genre d’attention non plus avec une année aussi chargée, j’avais d'autres choses à gérer.

Nous avons gardé une certaine discrétion mais que ni lui ni moi n’aurions considéré cela comme un drame que cela se sache. Mais dans la mesure où j’ai déjà été vu avec une petite amie auparavant, je ne crois pas que quiconque se soit vraiment penché sur la question.

C’est quand le bon moment ? Grande question. Quand il n’y a que des collègues et des élèves pour le voir, et encore, s’ils y prêtent attention? Je ne suis même pas persuadé que ce soit le cas.

Un peu plus sérieusement et un peu plus franchement :
Je ne sais pas vraiment. Ça a quelque chose de flippant. En parler librement avec des proches, si on les choisit bien c’est pas vraiment un soucis, en tout cas avec les miens. Mais là c’est un peu plus l'inconnu.
Alors je dirai que le moment c'est quand…l’appréhension paraît finalement moins importante que l’envie de se promener librement au bras de la personne qu'on aime? Quand l'inconfort ou l'inimitié que ça peut provoquer dans ses relations aux autres s’efface devant l’envie de donner toute sa place à une relation qui importe vraiment ?

Je la ramènerai peut-être moins si le conseil d’administration reçoit des plaintes de parents et me fout au placard, ou si Septimus reçoit des insultes. Ce sera sûrement blessant et désagréable. Mais en même temps… ce n'est qu’un travail. Je ne suis qu'un directeur que les élèves voient de loin. En balance avec une famille? Eh bien, je garderai la famille et je laisserai la place. Je considère que j'ai plus à y gagner qu’à y perdre.