[SUJET COMMUN] La nuit de l'angoisse

La nuit de l'angoisse

On vous avait prévenus, pourtant ! Quand la corne de brume sonne, il faut rentrer. Et se dépêcher de le faire ! Mais non, bien sûr, vous n'en avez fait qu'à votre tête, encore, et lorsque vous avez décidé de faire demi-tour, il était déjà trop tard. Les eaux recouvrent le chemin que vous aviez emprunté pour venir et les rares bateaux disponibles pour rentrer on disparu, sûrement empruntés par d'autres retardataires. Il faut vous rendre à l'évidence : vous êtes coincés ! Heureusement, vous n'êtes pas seuls, un petit groupe de rebelles ou de têtes-en-l'air est là aussi. Alors il va falloir vous organiser un minimum : vérifier que vous avez de l'eau et de la nourriture, aller en chercher (est-ce que c'est potable au moins ?), sans quoi, faire du feu pour éloigner les animaux sauvages (à moins que ça les attire ?), installer un semblant de campement pour passer la nuit ou bien explorer les environs à la recherche de créatures exotiques... Faites attention, on ne sait pas sur quoi on peut tomber... et les bruits étranges qu'on entend déjà ici ou là n'inspirent pas vraiment confiance... Mais courage, d'ici demain matin vous devriez pouvoir rentrer. Ou... en tout cas on l'espère pour vous !

Et maintenant...?

Merci de lancer un dé ici * pour savoir si vous avez ou non eau et nourriture sur vous (et uniquement pour vous, pas pour le groupe entier, évidemment). trois chances sur six pour l'eau, trois chances sur six pour la bouffe ou moins si jamais vous êtes un peu fous. Et merci de rester en vie, aussi.

En dehors de ça, vous êtes libres de vous organiser comme vous le sentez, de RP autant que vous le souhaitez. Vous n'êtes pas obligés de rester groupés ni de respecter un quelconque ordre... Les RPs de moins de 300 mots ne sont pas autorisés dans cette activité.

Lancer les dés si vous voulez des rebondissements, trouver un coin tranquille si jamais vous préférez attendre que le jour se lève en restant en sécurité... Vraiment, c'est votre nuit, vos vacances !

Pensif, pas même en colère, Thomas fixait l’horizon plat et vide de toute embarcation. Quelque part derrière lui, le soleil encore haut avait commencé à décliner depuis plusieurs heures déjà, il n’était que de deux ou trois encore avant que ne s’invite le crépuscule. Il ne savait pas s’il devait s’en vouloir, ou en vouloir aux autres qui lui avaient fait perdre la notion du temps, où à cet étrange petit singe blanc qu’il s’était mis à suivre à un moment, profondément, trop profondément sans doute.

L’espèce de jungle tropicale qui recouvrait l’îlot n’avait assurément rien de comparable avec les ambiances brumeuses et austères de la forêt interdite, ou même des paysages des Highlands. Ici tout était luxuriant, bruyant, agité, on entendait en permanence des animaux passer au-dessus de votre tête de branche en branche et les oiseaux chanter et se répondre. Les arbres étaient d’un vert clair, éblouissant qui confinait presque au fluo parfois. En comparaison, les grands pins de Poudlard et le sol capitonné d’aiguilles qui étouffait vos pas créaient un contraste saisissant.

Dès qu’il avait posé le pied sur l’île, Thomas en avait été charmé. Un peu intimidé également, comme d’ailleurs il pouvait l’être par la forêt interdire encore aujourd’hui. Cet espace vert était vaste et profond, inconnu et lorsqu’on en franchissait l’orée on perdait vite le sens de l’orientation, chatouillé par tous les sens, et la hauteur de vue se trouvait mangée par les ramures et l’horizon barré de troncs et de lianes.

Sur le principe, plusieurs chemins balisés permettaient d’explorer la jungle sans s’y perdre, mais il ne fallait pas être grand devin pour s’avoir que les adolescents s’en écarteraient, d’autant qu’entre les plantes étranges, les animaux bizarres et les cascades, clairières et autres trouées intrigantes, la tentation d’explorer était grande.

Et maintenant il se retrouvait sur la plage, la parenthèse de cette belle après-midi loin d’être refermée, mais pourtant une sourde angoisse lui vrillait le fond du ventre, et envolé le charme enchanteur de l’île. Thomas tourna la tête vers l’orée des bois qui, pour nimbés encore de soleil, lui semblaient avoir pris une allure inquiétante.

Etait-il le seul idiot à s’être laissé piéger ? Il en doutait, il lui semblait que certains de ses camarades s’étaient également attardé derrière, mais de là à savoir qui… ?
Peut-être suffirait-il de s’allonger là, sur le sable, la tête posée sur son sac ? La nuit passerait et demain il y aurait de nouveaux les bateaux et il suffirait de grimper dans l’un d’eux. Les dernières nuits passées à chercher le sommeil dans la chaleur moite des îlots où ils étaient hébergés lui confirmaient au moins qu’il ne risquait pas d’avoir froid, mais c’était d’avantage la présence de la jungle qui l’inquiétait. S’il n’avait croisé que des animaux inoffensifs jusqu’alors, Thomas n’était pas apprenti garde-chasse pour rien et connaissait les habitudes des prédateurs qui ne se montraient que la nuit. Soucieux, et toujours sans être parvenu à remuer autrement que pour dévisager les alentours, il se mordit l’intérieur de la lèvre.

Que lui avaient appris Ben et Noelia ? Creuser un potager n’allait pas donner grand-chose, dans le sable, et il ne lui semblait pas qu’une colonie de centaures habitent les lieux. Agité, il se mit à dandiner d’une jambe sur l’autre pour tenter de s’apaiser. Penser en garde-chasse, en garde-chasse, quelles étaient les principales recommandations qu’on lui ait faites ?

Trouver un abri, signaler sa présence, trouver de l’eau, éviter au maximum de bouger n’importe où quand on était perdu.
L’angoisse refoula, un peu. Il s’autorisa même un brin de sourire.

Bon, s’il fallait rationaliser la chose, sa priorité était d’aller remplir sa gourde à une cascade tant qu’on y voyait encore quelque chose. Puis, allumer un feu pour indiquer sa position et repousser les prédateurs. Accessoirement, enfin, il était de son devoir de vérifier qu’aucun n’élève n’était en train de paniquer dans la jungle.
Il était garde-chasse, c’était son boulot de veiller sur les bois. N’importe quels bois.

La nuit de l'angoisse

Ft. all.

Attend, je reviens.

C’étaient les derniers mots de Norine avant qu’elle ne disparaisse dans la brousse. Qu’avait-elle vu ? Probablement une plante intéressante, pour une potion tout aussi intéressante. Du fait, j’étais resté assise sur un rocher, là, dans une vaste étendue presque vierge à regarder haut le ciel entre des branchages d’un vert émeraude. Rien ici n’était glamour, si ce n’est que l’ambiance profilait des vacances plaisantes aux soleils. Mes chaussures de sport dernier cri avait pris une teinte brun-vert et si je maitrisais aussi bien le Recurvite, c’était en partie parce que depuis mes derniers essaies avec le bécher et le décanteur, force était de constater que l’art familiale était salissant. D’une toute autre manière que la brousse, mais le sortilège ferait merveille sur mes Rutz. Quand le soleil se mit à disparaitre complètement, sans qu’elle ne revienne, je finis par me mettre à marcher un peu oisive, mais absolument pas dans mon élément. Je poussai les branches, les lèvres pincés avant de sortir ma baguette pour lancer un malheureux Pointeaunord. On pouvait l’utiliser en cas d’extrême urgence et dans le cas actuel, le cas s’y prêtait – j’ignorais comment m’orienter à un détail près, c’était qu’à partir d’un côté, je finirais bien par trouver le rivage si je m’y tenais. C’était simple comme bonjour! Mais je tombais sur une âme vivante avant de rejoindre le rivage, mais le soleil s’était fait la malle et moi j’étais toujours sur cette très jolie île pas-paradisiaque du tout. Ou était les cocktails ? Les masseurs ? Le personnel responsable de la préparation des repas ? Pas présent actuellement. Il n’y avait pour le moment que Thomas, dont elle connaissait le nom, vu qu’il était … et bien, un élève étrange de par sa nature et son arrivée, mais surtout pour lequel je n’avais clairement jamais pris le temps de me pencher sur … mon opinion sur lui. Non, c’est faux. J’avais commencé par… comme c’est effrayant un loup-garou à l’école! Suivi de … c’est ça ? De quoi formuler que mon opinion sur la question n’était pas très reluisante du premier coup d’œil.

Comment les bateaux ont pu partir sans moi ?

Ça sonne comme une plainte, comme si quelqu’un aurait dû s’en rendre compte. Du moins, Norine devait elle-aussi être encore dans les hautes herbes, espérons qu’elle soit … et bien en meilleur posture. Avait-elle un répulsif à porter de main ? Attendions nous une pleine lune ce soir ? Son regard ne pouvait que chercher l’horizon parmi le feuillage en quête d’une réponse instantané qui n’arrivait actuellement pas.

Tu es l'apprentis. Je suis navré, j'avoue que outre ton nom de famille, j'ignore ton prénom. Quel est-il ? Je me rend à sa hauteur en essayant de ne pas paraitre à me faire du sang d'encre, mais au fond, y'a quand même la pointe du iceberg à valider. Je suis désolé, mais je vais parler sans détour. Est-ce la pleine lune ce soir ? Car il semblerait qu'on soit piéger ici pour un temps.

Lui le saurait assurément plus que moi, vu que l'astre n'est pas encore visible, n’y faisant pas attention pendant les vacances plus qu’il n’aurait fallu. Mais le ciel lui semble vouloir se teindre d’un orange violacé sur la vue du rivage dont l’eau annonciateur semble avoir monté sur la berge.

Nous ne devrions pas rester là. L’eau risque de continuer à monter.

Ça semble être logique. C’est pas l’île qui s’éloigne, mais plutôt l’eau qui monte. Je valide l’eau dans ma bouteille thermos, toujours bien glacé. Alors, pour ce qui est de l’art ancestrale de construire des maisons traditionnelles, j’ai littéralement séché la présentation, du moins, je n’ai pas voulu toucher à ce mélange de terres mouillés, d’algue et de branche – pour le coup, j’ignore ce qu’il peut bien se passer. Dormir dehors… Allons. Quelqu’un doit bien être assez galant pour me construire une demeure sur cette île ? C’est avec beaucoup d’amour que je l’inviterai à cohabiter, juste parce que je n’aurais rien d’autre à faire que jouer les hôtesses. C’est bien ce que maman fait, non ?

[SUJET COMMUN] La nuit de l'angoisse

Eau ?
1-3-4 - Oui !
2-5-6 - Non.

Nourriture ?
1-2-3 - Oui !
4-5-6 - Non.

Panique-t-elle ?
Pair - Oui
Impair - Non

Est-elle utile ?
Pair - Oui
Impair - Non.

Dé ICI!

Code by Joy

La nuit de l'angoisse

Murphy en opération survie

Tout le monde semblait oublier que derrière cette destination de rêve, offrant la perspective de passer des vacances idylliques au soleil, se dissimulait un problème de taille pour Murphy : cette île déserte ne permettait qu’un accès très limité à des ressources permettant de mener à bien ses expériences scientifiques. C’était bien beau de lézarder sur la plage ou de cueillir des noix de cocos, mais comment pouvait-elle espérer utiliser son matériel de potion dans les minuscules cabanons auxquels ils avaient accès ? Comment pouvait-elle bien recueillir des échantillons quand la température ambiante approchait les 30 degrés ? Et surtout, comment diable pouvait-elle se procurer des ailes de chauve-souris ou des yeux de véracrasse quand la faune locale était principalement composée de perruches colorées ou de poissons exotiques ? Mais soit : un bon chimiste se devait de s’adapter à tout type d’environnement, aussi elle passa les premiers jours à développer un système D : dessaler l’eau de mer pour pouvoir rincer ses ustensiles, utiliser les fibres des feuilles de palmiers pour s’en servir comme liants dans ses compositions, et surtout, utiliser des coquillages à la place des pierres runiques dans ses rituels nécromantiques. Bien déterminée à avancer dans ses recherches tout en révisant son épreuve de physique nucléaire, Murphy devait également ruser pour palier à l’affreux manque d’intimité dont les privait ce bout de territoire marin… Il lui fallait donc partir chaque mercredi et dimanche matin à l’aurore à l’autre bout de l’îlot végétal collecter le plus de ressources possibles et entretenir ses quelques cultures de plantes magiques, malgré le climat qui leur était hélas défavorable. Seulement, trop focalisée sur son entreprise, elle avait cessé de prêter attention aux éléments extérieurs, comme le son de la corne de brume qui venait de retentir bruyamment. Et lorsqu’elle se décida à ranger son matériel pour rentrer, elle constata qu’il n’y avait plus un seul bateau amarré au ponton, et que l’un des éléments naturels semblait s’être décidé à lui barrer la route. « Oh. » fut tout ce qu’elle articula, en réalisant que la marée était montée, emportant avec elle toute perspective de rentrer cette nuit. Une vaguelette s’abattit à ses pieds, laissant la mousse de l’écume recouvrir ses chevilles. Un œil jeté vers le ciel menaçant lui fit aussi savoir que la nuit ne tarderait pas à tomber.

Quelques plaintes entendues autour d’elle lui firent réaliser qu’elle n’était pas seule, et elle se hâta aussitôt de porter son chaudron en étain dans lequel elle avait entreposé toutes ses affaires jusqu’au ponton. Elle reconnut sans difficulté Thomas parmi eux, qui pour une raison étrange, n’était dans les parages que lorsqu’il s’agissait de vivre de sacrées mésaventures… Mais si la plupart de ses camarades d’infortune semblaient prêts à se laisser abattre par leur situation malheureuse, elle était convaincue que leur problème était aisément contournable. Une fille aux cheveux bouclés sembla décidée à prendre les choses en main et Murphy était prête à mettre du sien pour leur éviter de passer la nuit dans de mauvaises conditions. Plutôt fière, elle ouvrit son sac en toile pour montrer ses trouvailles au reste du groupe, désignant les grandes tiges qu’elle avait ramassées pour sa préparation. « Si on a vraiment très faim, j’ai cueilli plein d’herbes qui poussent là-bas derrière, près des marécages. Grillé, ça doit être super nourrissant.* » Elle "oublia" de mentionner les importants effets de la plante sur le système nerveux de celui qui l’ingurgitait, jugeant qu’il n’était pas pertinent d’inquiéter ses camarades plus que de mesure. Un peu d’optimisme serait bienvenu, dans cette situation de crise ! « Et puis c’est toujours mieux que d’envisager de se manger entre nous, j’ai lu une étude qui dit que l’être humain a recourt en moyenne au cannibalisme après seize jours de famine. » lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie, oubliant également que son sens de l’humour n’était pas forcément adapté à une épreuve de survie insulaire. La fille aux cheveux bouclés n’avait pas tort, la pleine lune ne devrait pas tarder à se manifester ces prochains jours, ce qui leur posait un nouveau problème. « Enfin je dis pas que ça va arriver, mais vaut mieux être prudent, ha-ha ! » s’empressa-t-elle donc de rajouter, afin de dédramatiser. Au sein du petit groupe qu’ils formaient désormais, elle sentait l’atmosphère quelque peu tendue…

Et la survie ?:

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

La nuit de l'angoisse

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Matt qui ne respectait pas les règles, c’était presque quelque chose de commun. Ça n’avait rien d’original. Mais sur ce lieu de vacances, il ne pouvait pas vraiment savoir quelles en seraient les conséquences. Pour le coup, il s’était éloigné du village pour aller se balader dans l’ilot désert. Il avait empaqueté ses paquets de biscuits que sa mère avait eu la présence d’esprit de mettre dans sa valise et il s’était lancé à l’aventure, en se disant qu’il allait bien s’amuser. Et effectivement, la journée fut plutôt sympa à se promener tout au long du chemin, admirant les plantes originales qui poussaient dans le coin.

Et il s’était retrouvé, en voulant repartir, face à un chemin inondé et à un groupe de personnes dans le même état que lui. Il y avait un petit groupe et à priori, il ne voyait personne qu’il connaissait vraiment mais ça n’avait pas d’importance. Il était content d’être là et de ne pas être seul. Il n’était pas du genre à avoir froid aux yeux et il avait décidé qu’il s’en sortirait sans aucun souci. Après tout, il n’y avait pas de raison pour que ça se passe autrement. Il se tourna vers les autres qui avaient commencé à chercher des moyens pour s’en sortir.

« Bonne idée, la cascade. J’ai pas d’eau, ça pourrait manquer », dit-il avant de se tourner vers la fille qui avait ramassé des plantes.

Matthew connaissait les plantes. Depuis son enfance, il vivait à leur contact. Il avait l’habitude de les observer et de les analyser. Il regarda avec attention les tiges et les feuilles que la Serpentard avait ramassées. Il fit la moue. Elle n’avait vraiment pas choisi les bonnes options. Après, elle pouvait ne pas vouloir l’écouter, mais il vaudrait mieux qu’elle le fasse. Il savait que ce ne serait pas facile étant donné qu’il était jeune et qu’il manquait de crédibilité, mais pour une fois, au moins, il était sérieux et cela n’était pas courant pour lui. N’importe qui qui le connaissait aurait su qu’il ne plaisantait pas.

« Il ne faut surtout pas manger ça. Vous risquez de tomber malades. Croyez-moi, je m’y connais, mon père possède les serres Merryweather. Je côtoie des plantes depuis toujours. J’ai quelques biscuits mais ça suffira pas, je vais voir si je peux trouver des plantes comestibles. »

Victoire:

La nuit de l'angoisse

Violet & d'autres

Ce n’était pas dans les habitudes de Violet de ne pas respecter les consignes. En revanche, quand il s’agissait d’être tellement concentrée sur quelque chose qu’elle en oubliait le reste autour, elle était experte. C’est pourquoi elle avait raté l’heure pour rentrer de l’îlot végétalisé, ce soir-là. Elle était venue avec Murphy dans l’idée de trouver quelques ingrédients de potions intéressants pour l’aider dans ses expériences. Bien sûr, elle n’avait pas emprunté le même chemin qu’elle, supposant qu’en se séparant, elles auraient plus de chances de trouver des plantes différentes. La Serdaigle s’était donc éloignée, seule, comme elle avait toujours aimé l’être, observant avec attention tout ce que la nature de l’île avait à lui offrir, un manuel de botanique toujours ouvert à la main. Elle était en train d’identifier une étrange plante mauve épineuse quand la corne de brume avait sonné, mais elle était tant focalisée dans sa recherche qu’elle n’y avait pas fait attention. Ce n’est que quelques dizaines de minutes plus tard, alors que la lumière du jour s’affaiblissait et l’obligeait à plisser les yeux pour tenter de lire les pages de son bouquin, qu’elle réalisa qu’il était déjà bien tard et qu’elle aurait dû rentrer.

Refusant pour autant de laisser place à la panique, la jeune sorcière referma son livre et le rangea dans son sac, sortit sa baguette, lança un Lumos et marcha d’un pas rapide sur le chemin du retour. Malheureusement, elle constata en arrivant sur la côte que non seulement l’eau était montée, mais qu’il n’y avait plus aucun bateau qui l’attendait pour rentrer, ce qui signifiait qu’elle était bloquée sur cet îlot jusqu’au lendemain. Quelle poisse. Violet commençait déjà à réfléchir à ce qu’elle devrait faire pour passer la nuit dans les meilleures conditions, quand elle entendit des voix plus loin. Pour une fois, elle n’était pas mécontente de réaliser qu’elle n’était pas toute seule, même si elle aurait préféré qu’il y ait un peu moins de monde coincés avec elle. Deux personnes auraient amplement suffi, mais elle ne ferait pas la fine bouche. Elle s’avança donc, reconnaissant Murphy parmi les silhouettes, supposant qu’elle aussi avait dû être trop prise par ses recherches pour faire attention à l’heure. Alors qu’elle arrivait jusqu’au petit groupe, la Serdaigle reconnut également deux autres personnes : un garçon du club de lecture et un autre qu’elle avait défié durant le tournoi de duels avant les vacances. Impossible de se rappeler de leurs noms, cependant, mais ça n’était pas très important pour la jeune fille, et elle préféra écouter plutôt ce qui était en train de se dire. Elle comprit que Murphy avait trouvé des herbes, mais que d’après le plus jeune garçon, elles n’étaient pas comestibles. C’était bien dommage, car si Violet avait elle-même pensé à apporter de l’eau avec elle, elle n’avait pas pris de nourriture dans son sac, ayant supposé qu’elle ne resterait pas assez longtemps sur l’îlot pour avoir à y songer. Elle répondit à celui qui venait de parler :

« Je vais t’aider. J’ai un manuel de botanique avec moi, ça devrait me permettre d’identifier quelques plantes comestibles. »

Mais ce ne serait pas assez, s’ils voulaient passer la nuit : avoir de quoi boire et se sustenter était une chose, mais ils devraient aussi trouver un endroit sécurisé pour pouvoir dormir sans risquer de se faire engloutir par l’eau ou par une bête sauvage. Elle se tourna donc vers les trois autres et annonça simplement :

« Il faut trouver un coin tranquille, éloigné du rivage. On vous retrouvera tout à l’heure, avec de quoi manger, mais faites attention à vous, on ne sait pas ce qui rôde. »

Ce n’était pas dans son idée de leur faire peur, plutôt de les avertir. Ce serait dommage que Murphy se fasse attaquer et qu’elle finisse dans l’incapacité de continuer ses expériences, alors il valait mieux que tout le monde reste sur ses gardes. Elle sortit de nouveau son livre de botanique et, se tournant vers le plus jeune, lui signa d’un simple geste de la tête qu’elle était prête à se mettre en quête de nourriture.

code by exordium.

Spoiler:

En remontant la plage, qui n’était pas bien grande somme toute, il rejoignit une fille – inconnue au bataillon – qui semblait elle aussi avoir sa chance de partir. Cela lui confirmait au moins qu’il n’était pas le seul couillon resté sur place, et aussi qu’il avait eu un bon instinct en pensant d’abord à aller récupérer ses camarades restés sur place. Allez savoir ce que cachait cette jungle une fois la nuit tombée, il n’était pas certain que les sentiers balisés repoussent efficacement les animaux fantastiques qu’y devaient y habiter.

Il la salua d’une main levée alors qu’elle faisait de même, quoique de manière plus procédurière. « Thomas c’est ça, et toi ? »

La jeune fille semblait soucieuse et sa question suivante le laissa bouche ouverte. Est-ce que c’était la pleine lune ce soir ? Il y avait des manières moins cavalières de lui demander s’il allait se transformer en monstre ce soir… ne sachant s’il devait rire ou se sentir vexé, il fronça les sourcils, optant pour l’agacement.

- Si c’était la pleine lune ce soir alors des gens du ministères seraient ici et nous ramèneraient sur l’île en transplanant.

Elle le prenait pour qui exactement ? S’il y avait bien une chose à laquelle il faisait attention c’était à son cycle de transformation, notamment parce que les deux-trois jours qui suivaient la métamorphose il n’était bon à rien, vanné et endolori.

Absorbé par la conversation, Thomas réalisa soudain qu’un petit groupe de jeunes se joignaient à eux. Trois de plus, exactement. Et Murphy dans le lot. A nouveau le jeune homme fronça les sourcils. Il appréciait sa camarade mais force était de reconnaître qu’il avait TOUJOURS eu des ennuis avec elle et ne lui faisait pas confiance pour deux sous.
Elle leur présenta d’ailleurs des espèces d’herbes des marais inconnues de Thomas et soi-disant comestibles, ce que le jeune homme aurait bien conseillé d’éviter mais fut devancé par un gamin haut comme trois pommes qui confirma que le plan était foireux. Thomas hocha la tête, ignorant volontairement la remarque de Murphy sur le cannibalisme pour jeter un coup d’œil du côté de Maximilianna. « Je ne vais manger personne… » cru-t-il bon de préciser, bien qu’elle n’ait pas fait de remarque supplémentaire sur sa lycantropie.

La dernière fille, s’appelait Violet. Elle était dans sa classe – enfin, dans les cours qu’il suivait – mais ils ne s’étaient jamais vraiment parlé jusque-là. Sauf qu’elle parlait déjà de se séparer… ! Thomas secoua la tête, légèrement pris de panique.

- Eh non !

Il balaya la petite troupe d’un regard circulaire. L'idée de laisser deux élèves inexpérimentés filer à l'aveugle dans la jungle, dont un petit de première année, ne lui plaisait pas du tout. Thomas n'était sans doute pas le plus dégourdi de l'équipe, mais il savait à quel point cela pouvait être une mauvaise idée de s'aventurer de nuit dans les bois, et Murphy également.

- Dans deux heures à peine le soleil va se coucher, dans la jungle avec les arbres on va rien y voir du tout et c’est un coup à se tordre la cheville !

Soudain il regretta ses épaisses bottes de cuir qu’il utilisait dans la forêt interdite. En comparaison ses sandales de plages faisaient bien maigre affaire…

- Sur le rivage on pourra faire du feu et voir venir les… Il hésita. « Enfin bon, une forêt c’est dangereux, on a pas de visibilité. »

Néanmoins, il dû bien reconnaître qu’il fallait malgré tout se procurer de l’eau. « On devrait faire une expédition à la cascade tous ensemble… mais pas se séparer. » ajouta-t-il à l’adresse de Violet. Puis il reporta son regard vers Murphy plissant les yeux d’un air de dire pitié pas de bêtises ce soir…

La nuit de l'angoisse

Ft. all.

Ça se voit l’agacement sur mon visage alors que lui ignore totalement qui je suis ? Je lève un peu les yeux avant de me calmer en notant la vue sur la vaste étendue d’eau. C’est pas vraiment le temps de faire une crise, non ? Mais ça va quand même arrivée.

Maximilianna Saphyra Stein.

Je dégage mes cheveux d’une main, avant d’adresser la question la plus embêtante qui soit, mais la plus nécessaire. D’ailleurs, ça semble être plutôt important, parce qu’on la reprend à nouveau alors que de nouvelles têtes sortent d’entre les branchages. Il a beau être agacé, à ce moment précis un sauvetage du Ministère ne serait pas un problème en soit, plutôt une solution. Quand il réitère qu’il ne mangera personne, j’esquisse un sourire compatissant.

Bien. C'est déjà une bonne nouvelle!

La blonde balance des herbes dans les airs pour souligner qu’elle a trouvé quelque chose et je hoche la tête, avant de tourner un regard vers le plus jeune des garçons qui avise qu’on sera malade si on les manges, du coup, ma main vient se ficher dans mon visage d’un air particulièrement découragé. Ça a l’air vachement important de manger, et c’est pas comme si je n’avais pas faim, mais la soif est beaucoup plus importante que la faim, il me semble. Après tout, tantine jeûne plus de douze heures en signalant que ça la rendra plus svelte et en forme, faut croire qu’il y a de la graine à cette pratique parce qu’elle rayonne. Je nous vois mal finir par nous manger entre nous, bien que ça soit soulevé comme point.

Mon absence sera noté demain matin, rien n'est plus sûr.

C’est pompeux peut-être ? Absolument pas. Quoique je m’aie en haute estime! Ma colocataire avisera de ma présence, j’en suis assurée – à moins que ça ne soit Norine qui aura finalement déterminé à mon retour qu’il est plus qu’improbable que je découche ou que je ne change mes vêtements au matin – mon pyjama en soie me manque déjà affreusement, tout comme ma sphère météo. Il n’y a que le plaisir de la pénombre et la chaleur qui diminue un peu, souffler par le vent marin qui calme un peu mon humeur et m’évite de devenir dégoutante.

Essaie de ne pas les manger tout de suite, dans le pire des cas, je les dupliquerai pour que tout le monde en ait.

Chiche, des biscuits pour le dîner! On est rendu au repas des pauvres! Ma tête ne scande que le régime minceur est probablement bien mieux que des biscuits qui goute l’humidité, mais ça reste à prouver. La cascade… Est-ce qu’elle pouvait leur spécifier qu’elle y avait séjourné quelques jours plus tôt, et qu’il y avait une grotte derrière le rideau. De quoi bloquer les insectes et leurs odeurs pour les créatures.

Si ça invite des adultes au repas… on aurait tous gagné un retour aux huttes dès ce soir. Sinon, on aura de quoi manger.

L’une propose d’aller à la chasse aux herbes et c’est bien là que je reconnais ceux qui ont le sang britannique. Thé avec biscuit ? J’ai envie de rire un peu, mais l’idée s’estompe quand Thomas lance que le groupe ne devrait pas se diviser. Pour quelqu’un habituer de travailler dans les bois, ceux-ci ont l’air de l’effrayer particulièrement.

D’ailleurs, en parlant de chercher de l’eau! Je sais ou il y a une cascade… derrière, il y a une grotte. C’est peu adéquat pour partir un feu, mais si ça vous dit comme abri, je veux bien essayer de retrouver le chemin pour vous guider.

Abri… c’est peut-être un fort mot. Dormir sur le sol en roche, c’est vraiment pas une expérience qui me tente de faire, d’ailleurs, je compte bien faire transporter des branchages pour organiser la zone, installé une zone de bain dans le lagon d’en bas! Rien de plus normal, quoi! On est en vacances!

Dé 1
Niveau d'éloquence: 1 étant très peu. 6 étant très éloquente
Chiffre : 4

Dé 2 Serait-elle capable de retrouver la cascade pour le groupe, si on décide de suivre sa proposition ?
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 3 Aura-t-elle des problèmes si elle utilise sa magie sans baguette ?
Pair: Oui.
Impair : Non.

Code by Joy

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'Le Hasard' : 4, 3, 5

La nuit de l'angoisse

Murphy en opération survie

A peine s'étaient-ils retrouvés livrés à eux-mêmes que c'était déjà la cohue. La nuit tombait progressivement, colorant le ciel d'un crépuscule pourpre tandis que des petites lumières apparaissaient progressivement sur l’ilot habité, hélas trop éloigné pour qu'ils puissent se contenter de faire signe à ses occupants pour les alerter de la situation. Chacun y allait de son idée, parfois pertinente, parfois hasardeuse... Les herbes que Murphy avait trouvées - et dont elle désirait ardemment étudier les effets si ses camarades avaient bien voulu les consommer - ne faisaient pas l'unanimité chez un jeune élève qui se manifesta. Face à sa tirade, elle sourcilla : il n’était pas un peu jeune, pour dire ce qui était consommable ou non ? Fils de botaniste ou pas, à cet âge-là, il était plus à même de ramasser les coquillages sur la plage plutôt que de lui faire la leçon. Mais les serres Merryweather… Le nom sonnait étrangement familier, pour Murphy, qui ne tarda pas à se rappeler d’où il lui venait : les feuilles séchées d’alihosty qu’elle se procurait chez l’apothicaire provenaient effectivement de chez eux. Soit, grâce à son patronyme ce môme savait peut-être de quoi il parlait, même si elle ne se fiait pas pour autant à son jugement… contrairement à Violet, il était bien trop peu expérimenté : quand ce jeune première année saurait ressusciter des crapauds morts, elle écouterait davantage ce qu'il avait à dire.

Quand l'élève qui s'était présentée comme Maximilianna prit la parole pour proposer de dupliquer les quelques rations de biscuits dont ils disposaient, Murphy ne put s'empêcher de rétorquer aussitôt : « On peut pas dupliquer de la nourriture selon Gamp. » C'était une des lois magiques fondamentales, et pourtant tout le monde semblait l'oublier dès qu'une situation de crise survenait. Comme si l'urgence prenait le pas sur le bon sens... Cela dit, on disait aussi de la magie qu’elle n’avait pas d’effet sur la vie humaine, et Murphy consacrait pourtant son existence à prouver le contraire. La jeune fille se pencha sur le peu de vivres comestibles qu'ils étaient parvenus à rassembler, et en tira une conclusion : « Ça fait de la nourriture pour une personne, c’est pas assez pour tout le monde. On pourrait envisager de pêcher… » Évidemment, cette idée ne plairait ni aux végétariens, ni aux fervents défenseurs des animaux... mais l'heure n'était pas à faire plaisir à leur auditoire. Qui savait combien de temps ils resteraient coincés avant que la marée ne se retire... D'autant plus que s'ils voulaient dormir tranquilles, ils devraient rapidement établir un camp et se répartir des tours de garde. L'ilot végétalisé était le territoire de l'archipel qu'ils connaissaient le moins, et puisque la visibilité était fortement réduite à travers les grands bosquets et la palmeraie, mieux valait prendre ses précautions.

Sans prendre part au débat consistant à définir s’il valait mieux partir en exploration du côté de la cascade ou rester dans le coin, Murphy commença à déballer ses affaires, et retira le grand drap à motifs sur lequel elle installait habituellement ses affaires de potions pour l'étendre au sol, à quelques mètres du rivage. Le vent soufflait légèrement, faisant s’élever les pans du tissu et ébouriffant ses cheveux, mais elle demeura concentrée sur sa tâche : une fois son système de dessalement d’eau mis en place, ils n’auraient plus de problème pour s’hydrater. « Pour commencer, il nous faut un camp de base. Mais il va nous falloir du bois, beaucoup de bois. Quelqu’un peut éclairer ? » demanda-t-elle, avant de sortir sa baguette de sa poche pour formuler un « Protego Totalum » autour du périmètre défini. Avec un peu de chance, cela suffirait à repousser les nuisibles pour la nuit… Elle avait croisé quelques créatures dans la forêt pendant ses cueillettes de champignons, et la plupart n’étaient pas des plus amicales. Au moins, si certains décidaient de s’aventurer de leur côté, ils auraient au moins un point de ralliement... A peu près satisfaite de son installation, elle grimaça cependant en réalisant que cette expérience de camping sauvage ne leur offrirait qu’un confort rudimentaire et un accès à l’hygiène fortement limité… et avec amertume, elle songea avec un certain regret qu’elle ne pourrait même pas raconter tout cela à Adrian avant la rentrée.

Et la survie ?:

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

La nuit de l’angoisse

« Tu peux pas marcher plus lentement ? »

Jetant un œil derrière lui, la frustration de Shayne ce soir-là était tellement à son apogée qu’il ne put s’empêcher de lâcher cette remarque plus que sarcastique à l’encontre de la jeune femme qui tentait de le rattraper dans sa marche. Il n’attendit pas de réponse de la part de l’intéressée pour reprendre son chemin, scrutant les environs dans l’espoir de croiser quelqu’un de son groupe d’expédition. Décidément cette soirée commençait bien ! N’allez pas croire qu’il ne savait pas qu’il devait rentrer vers le hangar à bateaux avant l’heure requise, il se rappelait parfaitement du couvre-feu de l’îlot et n’avait pas prévu de rester aussi longtemps. Il souhaitait seulement observer quelques temps la végétation loin du brouhaha du groupe d’élèves et de professeurs arpentant les chemins. Il espérait se retrouver seul afin de mieux apprécier le paysage des environs, sans doute par curiosité de voir ce que cela ferait d’être livré à lui-même en pleine nature comme un véritable aventurier. Bien sûr il avait veillé à ce qu’il ne s’éloigne pas trop des autres afin de ne pas se retrouver à passer la nuit seul si jamais la corne de brume venait à sonner et si c’était trop tard pour revenir en arrière. Au bout de quelques temps, il s’était levé du rocher sur lequel il était assis à méditer, se disant à contrecœur qu’il était temps de partir et de rejoindre les autres. Sauf que malheureusement il n’était pas le seul à avoir choisi ce lieu de prédilection. Et devinez qui par la même occasion ! La personne qu’il ne souhaitait pas spécialement voir ce jour-là car de potentielles retrouvailles promettaient d’être plus agaçantes que fructueuses. Azure Zinnia, l’auteure de ses tourments, la responsable de son malheur, mais aussi peut-être la raison pour laquelle ses journées n’étaient plus aussi ennuyeuses qu’auparavant.

En la voyant seule à observer les plantes sauvages des environs, il avait fait mine de l’ignorer jusqu’à ce que cette dernière en le voyant non loin d’elle l’eut interpellé. Inutile de vous raconter ce qui s’était passé ensuite dans les détails, car entre ces deux-là il y avait de l’eau dans le gaz, surtout depuis le bal de fin d’année. La raison ? Shayne l’ignorait, toujours était-il que depuis, à chaque fin d’interaction chacun reprenait son chemin à l’opposé de l’autre, le visage défiguré par la colère et l’incompréhension. Il n’avait pas non plus apprécié que la jeune femme ait bousculé Lilith sur la piste de danse, renversant par la même occasion la potion de babillage qu’il planifiait en verser dans le verre de Murphy Leonhart à l’insu de la rouquine – le jeune homme n’avait pas oublié l’acharnement de la Serpentard à le comparer sans cesse à son potionniste de géniteur. Il détestait qu’on lui coupe l’herbe sous le pied, encore plus lorsqu’on l’empêchait de réaliser une de ses plus grandes farces. Mais ce soir-là, le pire était que Shayne était tant obnubilé par son altercation continue avec Azure que lorsqu’il se rappela du couvre-feu, c’était trop tard : le bruit sourd de la corne de brume avait déjà sonné depuis un moment, prévenant l’heure de rentrer. Et lorsque les deux importuns se mirent à analyser l’état des lieux, ils constatèrent avec stupeur et frayeur leur seule présence et l’espace désormais dénué de lumière, devenu lugubre en si peu de temps autour d’eux. La mer s’était dangereusement rapprochée d’eux, l’eau arrivant au niveau de leurs pieds alors qu’elle y était éloignée de plus de 20 mètres il y avait à peine quelques minutes – ou du moins c’était ce que Shayne croyait.

« Lumos »

L’éclairage de la baguette de Shayne ne suffirait pas pour faire disparaître la brume mais cela permettrait aux deux concernés de se retrouver et de tenter de retrouver le chemin. Ils longèrent alors la rive, s’éloignant de l’eau au cas où celle-ci ne déciderait à remonter plus loin, Shayne cherchant une possible lumière au loin derrière la brume. Mais plus ils avançaient plus et plus le jeune homme craignait qu’il ne soit trop tard pour rebrousser chemin car il était peu probablement que d’autres qu’eux aient eu la même stupidité d’oublier le couvre-feu.

« C’est pas vrai… Je ne suis pas sorti seul depuis le début des vacances, et la seule fois où je souhaite me retrouver seul, je finis par être coincé dans ce trou paumé avec toi… »

Il sentait venir l’indignation et la colère d’Azure, même en lui tournant le dos, mais il choisit de faire la sourde oreille et continuer. En temps normal, il ne lui en voudrait pas de chercher à se défendre, mais il était bien trop énervé pour avoir les idées claires.

« Bon c'est pas que je ne suis pas intéressé d'entendre ce que tu as à répondre, mais il va falloir qu'on bouge d'ici avant que l'eau ne remonte trop. »

La perspective de se retrouver seul avec Azure jusques au lendemain s’ils n’arrivaient pas à trouver de l’aide le gênait, se connaissant, prêt à parier qu’ils finiraient par en venir aux mains si le destin les laissait une minute de plus ensemble. Jusqu’à ce qu’il entendît des voix lointaines venant de devant eux :

« … L’eau risque de continuer à monter… »

Shayne ne reconnut pas cette dernière, mais c’était probablement la plus distinctive qu’il perçut.

« … de la nourriture pour une personne, c’est pas assez pour tout le monde… »

Bien qu’il ne fut pas heureux d’entendre la voix fière et autoritaire de Miss-Parfaite de Murphy Leonhart, il ne fut pas mécontent de reconnaître les personnes qu’il connaissait, notamment celle douce et posée de Violet McGregor avec qui il avait révisé pour les B.U.S.E de métamorphose. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour regarder d’un air entendu Azure qui les yeux écarquillés semblait avoir reconnu quelqu’un, et tous deux se précipitèrent en direction des voix de leurs amis. Ils les appelèrent de loin tandis qu’ils approchaient. Arrivés à la hauteur du groupe d’élèves, Shayne souffla un coup en posant son sac à dos à terre, pointant sa baguette illuminée ailleurs pour ne pas aveugler ses camarades. C'était un groupe de cinq personnes, dont Violet qu'il salua en arrivant vers elle.

« Hey ! Vous auriez de la place pour deux de plus ? »

Bien sûr ce n’était pas une question à proprement parler car les jeunes élèves n’étaient pas autour d’une table mais une simple remarque pour ne pas avoir l’air de s’incruster. En les observant, Shayne constata qu’ils s’organisaient pour préparer un campement et disposer du peu de nourriture et d’eau qu’ils avaient en stock. Par réflexe, il regarda dans ses affaires, peut-être y avait-il gardé une gourde d’eau ou bien quelques confiseries, , tandis que Murphy lança un Protego Totalum, qu’elle rata malheureusement – ou heureusement, car notre jeune Gryffondor ne put s’empêcher d’esquisser son fameux rictus moqueur à la vue de l’échec de sa rivale de Maison.

« Pour la lumière je peux m’en charger, Murphy. Mais attends, je dois vérifier si j’ai de quoi manger et boire dans mon sac… Oh et au fait, merci, au moins ton sort nous servira de moustiquaire. » Dit-il en retournant à ses occupations, chercher de l’eau et de la nourriture, son rictus se faisant plus prononcé.

Mais son sourire se fana un peu lorsqu'il constata qu'il n'avait pas eu le réflexe de ramener de l'eau ou de la nourriture ce matin avant de sortir de son habitation.

« Euh... Bon ben je vais m'occuper de la lumière alors.»

Eau ? Nourriture ?:

@Azure Zinnia

Codage par Libella sur Graphiorum

Ft. @Thomas Chastel @Shayne T. Williams et tous le monde

Portion pour Shayne:

L’eau. Voilà justement le pire mot à lui dire. Et le pire c’est qu’elle ira viré blême d’un coup, bien loin de s’imaginer qu’il puisse l’effrayer par son sarcasme et ses paroles ô combien non plaisante. Des voix, ils ne sont pas seuls, et dans la cadre actuelle, c’est peut-être vraiment mieux de ne pas être seule avec Shayne. Il ne comprendrait pas tout ce qu’elle vivait à cet unique instant. S’imaginer comme le numéro deux sonnait étrangement creux dans sa tête, mais c’était effectivement le cas, et elle emboita le pas. Elle s’en fiche bien soudainement de Shayne à ces côtés, et la brunette cours littéralement vers Thomas, avant de se jeter sur lui, les bras de chaque côté, archi-trop-tactile et un peu désespérée de ce qu’elle a entendu. Navré Thomas, il a été odieux et faut croire que c’est nouvellement rassurant de t’avoir dans les parages.

C'est bon de te voir, mais... L’eau va monté ? Jusqu’où, tu crois?

Elle a un regard particulièrement inquiète, là. Vaut mieux avoir une bonne réponse, parce que la pauvre fille se claque déjà un de ces peurs. Elle aura même pas noter qu’elle a de l’eau et des vivres dans son sac, qu’elle a oublié de consommer au courant de l’après-midi; mais c’est pas important actuellement. Ce qui l’est, c’est l’eau qui monte; et de savoir si quelqu’un sait comment faire du camping sauvage. Oh mais, si vous pensez qu'elle va attendre des instructions avant de vouloir délaissé la plage, vous vous trompez. Avoir une réponse claire de Thomas ou non, elle finira quand même par enlever ces mains de sa personne, avant de rejoindre, en déglutissant le rebord de la végétation. Entre l'eau et une plante carnivore, elle préfère la plante, surtout pour la décapitée vu son amour inexistant pour la botanique. Si ça se mange, c'est un plus; Murphy s'amusera à la cuisine à n'en pas douter, se dit la joueuse. Des grognements sinistres proviennent de la forêt, et elle prend une grande respiration, secoue la tête pour dégager ces cheveux, la baguette bien en main.

Bon! Elle est ou cette cascade ?

Elle pourra s'écrouler ou chercher du réconfort plus tard, quand son cerveau ne sera plus requis pour construite une cabane, un tipi ou ce que tu veux; chercher de l'eau ou assasiner des plantes géantes bouffeuse de Shayne; car étrangement dans sa tête, il doit y en avoir quelques part sur l'île, elle en ait convaincue. Et quand elle est convaincue de quelque chose, ... attachez vous bien... parce que ça lui arrive forcément.

Attendez… Aguamenti, ferais pas l’affaire?

Dé 1
Son étrange dans la forêt
1-2 Animaux
3-4 Branche qui tombe
5 – Rien.
6 – Un cri… impossible à savoir si c’est un animal ou un humain; mais… ça fout les jetons!

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Azure a-t-il l'eau à disposition ?
Impair : Oui
Pair : Non

Y a-t-il de la nourriture dans son sac ?
1-3-4 : Oui
Le reste : Non

Dés ICI!

KoalaVolant

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'Le Hasard' : 1

La nuit de l'angoisse

Violet & d'autres

La proposition de Violet de se séparer pour aller chercher de quoi se sustenter ne fit pas vraiment l’unanimité parmi tout ce petit groupe d’élèves. Le garçon de sa classe affirma plutôt de rester tous ensemble, faire un feu et partir en expédition à la cascade sans se séparer. Violet n’avait pas réellement envie de passer des heures entières avec autant de monde, mais elle décida qu’il valait mieux cela que de se faire attaquer par une bête sauvage, plongée dans l’obscurité en plein milieu de la jungle, alors elle finit par donner son accord, non sans faire la moue pour afficher une petite déception.

« Bon, d’accord. Si tu insistes. Restons groupés. »

Ça serait tout de même moins efficace pour aller chercher de quoi manger et boire, s’ils devaient tout faire ensemble, mais soit. Au moins, il ne devrait manquer personne le lendemain, quand le soleil reviendra. La fille que Violet ne connaissait pas devint soudainement intéressante quand elle leur affirma qu’elle savait où se trouvait une cascade. Si elle pouvait les y amener, il n’y aurait pas besoin d’errer dans tout l’îlot pour la trouver. Elle était moins sûre pour la grotte, mais ils pourraient réfléchir à cela plus tard, ce n’était pas le plus important pour le moment. Murphy commença à installer un camp pour la nuit, lorsque deux nouvelles silhouettes rejoignirent le groupe, ce qui ne plaisait pas tellement à Violet, car en plus de monter d’un cran son aversion pour la foule, cela signifiait aussi qu’il y aurait deux bouches de plus à nourrir. Elle fut bien contente cependant de reconnaître Shayne, un garçon de Gryffondor de sa classe avec qui elle avait déjà révisé quelques fois dans l’année et qu’elle avait fini par apprécier. En revanche, la fille qui arriva à sa suite lui était parfaitement inconnue.

« Salut. Je pense qu’on aurait encore de la place pour trente personnes… même si je préfère encore éviter qu’on en arrive là. »

Murphy lança un sortilège de bouclier qui ne semblait pas vraiment très efficace et Shayne proposa de s’occuper de la lumière. La nouvelle arrivée demanda où se trouvait la cascade et si Aguamenti ne ferait pas plutôt l’affaire. Malheureusement, c’était un sort que la Serdaigle n’avait encore jamais appris, elle savait qu’il était au programme de sixième année. Elle répondit donc d’un air ennuyé :

« Si quelqu’un sait le lancer, ça peut se tenter. Mais je ne compterais pas totalement dessus, c’est un sort complexe, et même réussi il ne sera sûrement pas suffisant pour tout le monde. J’ai un peu d’eau sur moi, pour ma part, mais pour le reste, il faudra en trouver ailleurs. »

Par la cascade pour avoir directement de l’eau douce, ou bien s’ils en étaient capables, prendre l’eau directement de la mer et la dessaler. Elle croyait se souvenir d’un sort qui pouvait le faire, mais encore une fois, ce n’était pas du tout de son niveau, ni certainement de celui de quiconque ici, car ils n’avaient pas l’air tous plus vieux qu’elle. Cependant, c’était encore possible de le faire sans magie, mais encore fallait-il déjà pouvoir faire un feu. Dans tous les cas, il allait falloir se décider. S’ils avaient vraiment tous l’intention de rester ensemble, ils ne pourraient pas faire les deux à la fois. Mieux valait faire un choix rapidement.

« Partons à la cascade. On pourra s’installer là-bas, c’est mieux que de rester là et d’attendre que l’eau monte encore pour engloutir le camp. Si on doit pêcher, on trouvera sûrement des poissons dans les cours d'eau. » elle se tourna vers la brune aux cheveux bouclés : « Tu as dit que tu connaissais le chemin ? »

Elle leva sa baguette et lança un Lumos, prête à la suivre.

code by exordium.

Le dé :

Rapidement les choses s’accéléraient et instinctivement Thomas porta son attention soupçonneuse sur Murphy. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle était débrouillarde, certes, mais souvent pour réparer les problèmes qu’elle avait elle-même créé ! Pour autant, sa présence sur l’île déserte était à la fois rassurante et un peu suspecte. A deux doigts de penser que la situation l’arrangeait bien, étant donné sa propension à commettre des expériences avec ses camarades, parfois sans leur accord.
Elle confirma toutefois ce que pensait Thomas en répondant à Maximiliana qu’on ne pouvait pas faire apparaitre de la nourriture aussi facilement que de l’eau. Du reste, avaient-ils tous leurs baguettes avec eux… ? Il observa Murphy lancer son sortilège en plissant les yeux.

- T’es pas censée pas faire de magie en dehors de Poudlard toi ? lui demanda-t-il d’un ton pincé avant de hausser les épaules. « Si la police arrive ils nous ramèneront chez nous. » ou en prison. Quoique, le concernant, on ne pouvait guère le soupçonner d’avoir fait un usage illégal de la sorcellerie.

Il allait rajouter quelque chose quand déboula Azure – décidément ils étaient un paquet à s’être pommé ici – qui lui sauta presque dessus, manquant de le faire s’étaler dans le sable. Elle était accompagné d'un autre gryffondor plus âgé. Il se sentit vaguement rougir et reporter son attention vers la mer, quand sa camarade s’enquérit de jusqu’où l’eau monterait.

- Rien à craindre si on remonte vers l’orée de la jungle je pense.

La gryffondor consentit finalement à le relâcher tandis que la conversation reprenait de plus belle. Il opina du chef aux propos de Violet.

- Oui la cascade ! Heu, on aura qu’à faire un abri là-bas si vous voulez ? Ou bien on retourne sur la plage pour avoir une vue dégagée…

Sur quoi ? ça restait la grande inconnue de l’affaire. Y avait-il vraiment de sale bestiole là-dedans ? Il n’en avait vu aucune en pleine lumière, mais tombée la nuit, allez savoir, c’était l’heure des prédateurs.

- Qui… qui a sa baguette ici ? Et qui peut faire de la magie ?

Emporter dans sa poche son bout de bois fragile en expédition n’allait pas de soi, en tout cas lui aurait eu peur de la casser ou de la perdre – paraît que ça coûtait cher.
Tout en discutant ils se dirigèrent vers la forêt, ne tardant pas à entrer dans le sous-bois où, distinctement, l’air se chargea en humidité froide que dégageait les plantes à présent que le soleil se couchait. Chaque pas là-dedans assombrirait l’environnement et ils ne tarderaient pas à ne plus voir grand-chose.

- Attention à pas faire d’entorses… murmura-t-il en découvrant qu’il avait baissé la voix d’instinct. Quoi qu’il puisse rôder là-dedans, Thomas n’avait pas envie de l’attirer sur eux…

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➤ 1 ; 2 ; 3 = ils retrouvent la cascade sans trop de soucis
4 ; 5 ; 6 = avec la tombée du soir, la jungle devient un vrai labyrinthe où il est aisé de se perdre...
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Heureusement, ils n'eurent pas longtemps à marcher que, grâce aux indications de ceux qui connaissaient le chemin, ils finirent par entendre le bruit sourd de l'eau qui, lumière ou obscurité, continuait invariablement de s'écouler dans le lac en contrebas.

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'Le Hasard' : 2

La nuit de l'angoisse

Ft. all.

Je lève le nez ennuyé que quelqu’un ose me reprendre avant d’assurer un sourire à celui qui détient les biscuits en finissant quand même pas dire. - Attends quand même, veux-tu. – Puis tranquillement, d’autre personne se greffe à mon groupe, dont les reflets de la pointe de sa baguette me fais instantanément plisser des yeux jusqu’à ce qu’il la baisse en direction de la blonde qui fabrique je-ne-sais-quoi avec un bout de tissu qui semble tout droit sorti d’un kit à piquenique campagnard. J’en attendrai pas trop de résultat si j’étais elle. Quand finalement je propose de les guidé jusqu’au lagon et la chute mon premier réflexe est d’être d’accord avec Thomas. Je n’ai aucune envie de me fouler une cheville avec la pénombre qui s’installe.

Tu pourrais passer devant avec ta lumière ? S’il te plait.

Parce qu’on sait très bien avec un s’il te plait, qu’il me connaisse ou pas, habituellement, tout passe. D’ailleurs, j’indique le chemin, trouvant les repaires au fur et à mesure que je les ait sous les yeux. Autour de nous, l’ambiance devient de plus en plus lourde, tant la chaleur que les arbres qui semblent se rapprocher et nous englober. Ne pouvant pas vraiment faire grand-chose pour contrer l’ambiance; le silence, le craquement, le vent qui siffle jusqu’à atteindre quelques aigus déplaisant. - Par ici. – Elle soulève une très large feuille avant de balancer le sceau d’un mouvement de main, activant l’enchantement sur sa bague.

Wingardium Leviosa. – tout bas.

Alors que je la maintient un instant pour la faire s’écarter de mon passage. Si le sort persiste un bref instant, donnant l’impression aux suivants que la branche ne leur retombera pas dessus, ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde et elle descend même plutôt abruptement. J’avais déjà dit que je pouvais m’occuper des biscuits plus tôt, s’ils ont oublié c’est leur problème. La saphyr de ma bague cesse de luire alors que nous rejoignons la cascade. Le bruit de l’eau qui grouille, glisse rajoute à l’ambiance dont des bruits de créatures se rajoutent tranquillement au fur et à mesure. - Attention aux fangieux! Il me semble qu’il y en avait quelques uns dans le coin. - Cette créature qui a l’air d’une brindille est plutôt accrochant avec, voir mordante. Autant pas s’asseoir dessus par accident! Je me place à la hauteur de quelques rochers un brin surélevé pour observer le groupe, pendant que rapidement les autres se mettes à refaire de groupe pour chercher entre autres des plantes comestibles. Moi j’ai aucune envie de me mettre en quête de quoi ce soit d’autre, si ce n’est qu’un point tranquille ou tremper mes orteils dans l’eau tant ils sont endoloris. D’ailleurs, après avoir trouvé une large feuille, je l’installe au sol sur le bord de l’eau avant de retirer mes chaussures griffées et soufflé une bon coup de bonheur quand le liquide se met à s’engouffrer entre mes orteils. Quand elle releva la tête ce fût pour noter au loin des lumières, non ce n’était pas des lumières, ça grillait, non, ça clignotait, de très loin d’une étrange couleur orangée. Il y en avait comme une marée, peut-être un essaim, c’était dur à dire, mais ça arrivait vers eux, peut-être attirer par la lumière de la baguette, à moins que ça ne soit les débuts compliqués de ce feu qui avait du mal à prendre aux bois humides.

Qu’est-ce…

Parce que je m'y connait pas trop en créature magique des îles en plein océan indien. Si c'est agressif on le saura probablement bientôt. N'empêche que ce n'est plus tant les préparations qui m'intrigue mais de savoir si on est capable d'installer un abri anti-mouche lumineuse pour la nuit pour couvrir la zone... Moi je peux, mais ... il faut bien que je dorme aussi! Être aussi belle, ça ne se fait pas sur une succession de nuit blanche. Déjà que je vais devoir me passer de mon masque hydratant, mon pyjama de soie, mon oreiller, mon matelas; mais surtout mon générateur de climat! Non, vraiment, le minimum serait que je puisse dormir, enfin!

Wingardium Leviosa.
2-3 Echec
Reste :Réussite

@Matthew Merryweather @Shayne T. Williams + Quelqu'un qui veux bien se manger une branche d'arbre! Cissy

Code by Joy

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'Le Hasard' : 1

La nuit de l'angoisse

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La bonne nouvelle, c'était que tout le monde avait fait confiance à Matt, concernant le fait que les plantes trouvées n'étaient pas bonne. Maintenant, il s'agissait d'établir un campement qui n'allait pas poser trop de problèmes et de trouver des choses meilleures à manger. Tout le monde se mit en route de façon relativement ordonnée pour des élèves qui ne semblaient pas être amateur de respect du règlement. Une Poufsouffle immobilisa une branche et Matt se dirigea dans cette direction avec confiance. Mal lui en pris car la branche lui retomba aussitôt sur le visage. Cela faisait un peu mal, mais le Gryffondor en avait vu d'autres.

« Ouh là, je vais avoir le nez tout bleu », lança-t-il avec philosophie.

Il commença à regarder autour de lui afin de trouver des plantes qui ne soient pas empoisonnées et il aperçut une candidate à quelques pas de lui. Pendant que les autres cherchaient à boire où à se reposer, il s'approcha de la plante pour voir ce qu'elle valait vraiment. Il commença à la déplacer pour regarder en-dessous et réussir à l'identifier de son mieux. Mais il ne put s'empêcher de faire la grimace au fur et à mesure qu’il dévoilait la plante. Elle n'était certes pas empoisonnée, mais il doutait qu’elle apporte quelconque énergie ou nutriments à ses camarades. Inutile, donc.

« Rien ne nous empêche de manger ces trucs-là, mais ça risque pas de vraiment nous nourrir. Un paquet de chips est plus nourrissant que ça », grommela-t-il.

Il continua tout de même à remuer la plante pour s'assurer qu'il ne s'était pas trompé, mais il n'y avait pas de raison pour que sa première analyse ne soit pas bonne. Soudain, une créature lui bondit dessus depuis le dessous des plantes. Il n'eut même pas le temps de voir ce que c'était mais il parvint à envoyer un coup de bras pour la projeter loin de lui. Vu comme elle montrait les dents, elle était visiblement hostile et il était évident qu'elle l'avait pris pour cible. Il avait dû la déranger alors qu'elle était occupée à ses petites affaires.

« C'est vraiment pas ma soirée. Quelqu'un pour m'aider ? »

Avancée:

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'Le Hasard' : 2, 6, 2, 5

La nuit de l'angoisse

Murphy en opération survie

Pas de chance, la tentative de Murphy d’ériger une barrière protectrice autour de leur camp échoua lamentablement : seules quelques malheureuses étincelles purent s’extraire de sa baguette, qu’elle se résolut finalement à ranger dans sa poche. Face aux reproches de Thomas pour s’être servie de la magie, elle haussa simplement les épaules avec indifférence. Leurs quelques incantations devaient bien être les cadets des soucis des brigades de surveillance de l’usage de la magie… « S’ils viennent jusqu’ici nous chercher, on aura déjà du bol, je préfère que le ministère se ramène plutôt qu’un boa constrictor. » Ils obéissaient aux lois de la survie, désormais, plus aux institutions ! Si seulement l’île était un peu plus calme et qu’elle avait disposé d’un peu de cendres, Murphy aurait tenté de convoquer les esprits pour solliciter leur assistance : il y avait dans l’au-delà, à deux pas d’eux, tant d’âmes égarées qui pouvaient témoigner, les éclairer sur les dangers de cette île… Mais de toute façon, elle était entourée d’un groupe de sceptiques : aucun d’eux ne comprendrait, hormis peut-être Violet. Ils aperçurent, à travers les vives couleurs du crépuscule, deux silhouettes qui s’approchaient de leur position. Il fallut un moment à Murphy pour reconnaître les traits familiers d’au moins l’un d’eux… Décidément, elle croisait beaucoup le Gryffondor là où elle ne s’y attendait pas, ces derniers temps. « Salut Shayne » lança-t-elle d’un ton sans joie à l’adresse de l’adolescent qui apparaissait aux côtés d’une autre fille qu’elle ne connaissait pas. « On aurait bien eu besoin des talents de ton père sur ce coup-là. » Elle doutait bien sûr qu’il dispose des mêmes connaissances que son paternel, dont l’érudition n’était plus à prouver, mais on ne savait jamais, le patrimoine génétique pouvait parfois créer quelques miracles. Après son échec consistant à installer le campement en bord de plage, elle se résolut à ranger son matériel et à suivre le petit groupe à travers les épais feuillages. La densité de la végétation obstruait la vue de Murphy qui tentait de dénicher quelques denrées, ou le cas échéant, des champignons aux propriétés intéressantes. Le bruit sourd de l’eau qui se déversait devenait de plus en plus perceptible, au fur et à mesure qu’ils avançaient… et celui des insectes parasites bourdonnant autour d’eux s’amplifiait également.

Ses chaussures de marche s’enfonçant doucement dans le sol humide, Murphy songea à l’avalanche de reproches qu’elle recevrait de la part d’Adrian, s’il savait dans quel pétrin elle s’était fourrée. Malgré leur infortune, elle ne pouvait s’empêcher de contempler la singularité de la flore qui les entourait, la forme parfois atypique des arbres, dont l’écorce était écaillée comme des squames de lézard. Lorsque personne ne la regardait faire, elle sectionnait à l’aide de son scalpel quelques plantes suspendues qu’elle se hâtait de glisser dans son sac… Une fois rentrée, elle aurait tout le loisir de les étudier tranquillement. Elle écouta vaguement le gamin qui se prétendait botaniste leur dresser un portrait de chaque espèce, levant les yeux au ciel devant ses analyses qu’elle jugea approximatives… Avant d’avoir un mouvement de recul lorsqu’elle détecta la présence d’une créature inconnue. A cause du manque de luminosité, elle avait bien du mal à la distinguer correctement… Le gamin semblait avoir eu plus de peur que de mal, mais mieux valait s’assurer que la bête ne revienne pas à la charge. « Thomas, tu connais ce truc ? On dirait un genre de Chaporouge tropical. » Sans prendre garde davantage aux avertissements qui contraignaient l’usage de la magie, Murphy tira à nouveau sa baguette de sa poche, pour désigner la créature vivace. « Stupefix » s’exclama-t-elle, dans l’espoir de voir un éclair rougeoyant fuser vers l’animal pour le paralyser. C’était la loi de la jungle, après tout. Et avec un peu de chance, elle pourrait même récupérer la dépouille de ce dernier pour le disséquer et récupérer des sécrétions… C’était justement pour anticiper des cas de figure comme celui-là qu’elle emportait toujours avec elle quelques flacons vides.

Stupefix:

Emi Burton

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Murphy's law

by Wiise

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