DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (345/2000) Disponible pour un RP ?: D'autres comptes ?:
La professeur Myrthilde Grant accueillit les classes pour un devoir sur table. Ce n'était pas vraiment un contrôle surprise, les étudiants avaient commencé un cycle sur l'antiquité et avait eu à plusieurs reprises différents textes à lire ou objets à étudier sur le sujet. Myrthilde n'avait pas dit mot pour mot "contrôle la semaine prochaine" mais elle espérait bien que des grands dadets de leur âge avaient vu ses appels du pied quant à réviser cette leçon-ci, relire ce chapitre là ou tout simplement à prendre des notes claires sur l'objet qu'elle présentait.
Si ce n'était pas le cas, il était grand temps qu'ils se prennent en main : elle ne pourrait de toute façon pas passer les Buses ou les Aspics à leur place, et cela leur servirait de rappel.
"Bonjour à tous, installez-vous à un par table, vous n'aurez pas besoin de baguette aujourd'hui". Elle attendit patiemment que chacun finisse de murmurer et râler et sortir son bazar avant d'envoyer d'un coup de baguette les parchemins sur les tables. Le sujet du jour s'afficha au tableau : "Defixio". Et c'était tout. C'était un sujet qu'ils avaient vu en cours en étudiant une tablette d'envoûtement en plomb. Grant les avaient guidé en leur demandant de reconnaître la langue, la matière, de faire des hypothèses avant de leur donner les grandes lignes concernant leur utilisation. Ils avaient ensuite dû étudier reproduction de tablette à l’aide d’un manuel, et avaient corrigé leur exercice en cours. Théoriquement, rien de tout cela n’était nouveau. En pratique… Elle verrait bien si le cerveau des élèves avaient subi un sortilège d’oubliettes.
5 points pour les questions qui concernent les généralités et le contexte historique (les 5 premières questions du document)
5 points pour les questions qui concernent l'utilisation magique (les 2 restantes)
Un peu de hasard afin de ne pas avoir une classe d'Hermione Granger. Il y a 7 questions sur le document, je pars du principe que même le pire cancre peut écrire au moins une chose de juste sur sa copie Manquer de connaissance ne veut pas nécessairement dire faire l'impasse, cela peut aussi être juste une réponse incomplète.
Vous avez bien révisé : 3 chiffres : vous avez révisé tous les sujets 2 chiffres : vous avez révisé 6 sujets 1 chiffre : vous avez révisé 4 sujets
Copie à rendre : Merci d’indiquer clairement dans votre post le nombre de sujets révisés et de séparer au moins les deux grandes parties, que je ne galère pas trop à compter vos points :edward : ce serait bête que j’en loupe un parce que je n’ai pas vu la réponse (ça vous rappelle un peu « le titre à 5 carreaux de la marge, écrire une ligne sur deux ? ) Genre un peu comme ça :
Code:
[b]Nombre de sujets révisés : [/b] [b]Partie 1 : généralités et contexte historique (5 pts) [/b] [i]contient : Qu’est-ce que la defixio ? À quelle époque et où ? action de la defixio Où sont déposées les tablettes ? Sur quel support ces malédictions sont-elles écrites ?[/i]
<hr> [b]Partie 2 : Utilisation magique (5 pts) [/b] [i]contient : Comment confectionner une tablette de malédiction Le logos et la praxis[/i]
(#) Sujet: Re: 5-6-7 : Defixio, devoir sur table Mar 7 Fév - 15:48
Alors que j’entrais dans la salle de cours d’Histoire de la Magie, quelque chose dans l’ambiance me fit tiquer. Quelque chose qui laissait présager que ce n’était pas qu’un cours, aujourd’hui. Depuis le temps qu’on était lancés sur le chapitre de l’antiquité, il était à prévoir qu’un contrôle finisse par arriver. Même si ça n’avait pas été le cas, j’aimais revoir les cours régulièrement pour être sûr que les informations aient été imprimées dans ma mémoire et que je ne me fasse pas surprendre par une interrogation surprise. L’Antiquité et les tablette qu’on avait eu à étudier n’avaient pas fait exception. Et bien vite, la professeur Grant confirma cette impression en nous demandant de nous mettre un par table, sans baguette, ce qui voulait dire dans le jargon des profs : contrôle. J’échangeais un bref regard avec Haley, qui était sûrement bien préparée aussi, et je partis me mettre à une table, seul. Les murmures et les bruissements d’affaires rangées et sorties s’estompèrent rapidement et le sujet s’afficha au tableau. Defixio, les tablettes de malédiction de l’époque. J’étais bien content d’avoir bossé le sujet, c’est un sacré pan de cette histoire. Je dégainais ma plume, et je me lançais dans ma rédaction.
Partie 1 : Généralités et contexte historique
La Defixio est une méthode antique permettant de maudire une personne (1). Cette malédiction prend la forme d’une tablette magique (1), la grande majorité du temps faite de plomb. Cet outil a été beaucoup utilisé durant l’Antiquité, et étaient répandus sur une grande partie de l’Europe : d’ici, au Royaume-Uni jusqu’en Syrie, en passant par tout le continent (2). Personne n’était d’ailleurs épargné, l’utilisation de ces malédictions visaient toutes les castes sociales, de la plus pauvre à la plus fortunée, pour peu que le lanceur ait un grief contre la personne visée. Concrètement, la Defixio pourrait s’apparenter aux maléfices Locomotor Mortis ou Petrificus Totalus, sans le sens où le but premier est de paralyser sa cible (3). Mais plus encore, il s’agit de la clouer au sol (3), de la rapprocher, métaphoriquement, du monde souterrain, du monde des morts. De quoi forcer la victime à accepter n’importe quoi. Pour renforcer cet aspect "clouer au sol" recherché dans les malédictions de la Defixio, les tablettes ne sont pas déposées n’importe où. S’il y a des cas de figures où chercher un lieu en profondeur est suffisant, comme un puit par exemple, la grande majorité des tablettes étaient placées dans les tombeaux (4). En effet, la proximité avec la mort au sens large renforce cette idée d’être cloué au sol, encore une fois, comme si les morts eux-mêmes attrapaient la victime pour l’emmener avec eux. Cette imagerie renforce l’aspect du sort, et donc renforce le sort lui-même. Les tablettes, comme dit plus haut, étaient généralement faites de plomb pour cette même idée (5). En effet, le matériau de couleur noire renforce la symbolique macabre, son poids celle d’être attiré par le sol. On y grave les runes horizontalement, ce qui fait que le plomb offre la double utilité d’être facile à graver.
Partie 2 : Utilisation magique
1) Comment confectionner une tablette de malédiction : le Logos Avant tout, il faut savoir que la confection de ces tablettes est un processus long et complexe. La fonte de la tablette elle-même n’est pas l’étape la plus dure, c’est la gravure magique de runes à la signification bien particulière qui devient rapidement plus éreintant pour le sorcier. D’autant que le texte que l’on y inscrit est relativement précis : - D’abord on note le verbe clouer, toujours dans cette optique d’imagerie. - On ajoute ensuite le nom de la victime de la malédiction, et l’on ajoute la mention "fils ou fille de [nom de sa mère]" Il s’agirait là d’une façon de s’assurer soit que la cible soit bien la bonne et non un homonyme, soit d’une autre façon de renforcer les effets. - On note les membres que l’on veut paralyser, il est possible d’infliger une paralysie partielle plutôt que tout le corps. - On note le terme ABRASAX. Les moldus étant tombés sur ces tablettes pensent qu’il s’agit d’une référence à une divinité, alors que sa source nous vient simplement de l’arithmancie, sa transcription numérique nous donnant 365, pour indiquer que la malédiction continuera toute l’année si elle n’est pas brisée. - Enfin, on ajoute des runes répétitives, généralement à base de ᛒ ᚨ, ᛒ ᛖ ou ᛒ ᛟ. Cela permet de faire vibrer la malédiction pour l’amplifier. Une fois la tablette prête, vient la phase suivante.
2) Enchantement de la tablette : le Praxis
Il s’agit là de réciter des formules pour donner du pouvoir à la tablette. Il est à noter que les enchantements qui sont utilisés dans le cadre de la Defixio sont particulièrement éreintants et dangereux, aussi le sorcier qui souhaite en faire une doit être doté d’un esprit et d’une volonté forte pour ne pas risquer le retour de flammes. Le sorcier doit, à côté de sa tablette, confectionner une poupée, qu’elle soit faite de cire, de boue de potier ou de laine, contenant un ingrédient venant de la cible, comme un ongle ou un cheveu (comme dans le cas du polynectar). Il doit également s’armer d’un clou suffisamment long pour traverser la poupée et se planter dans la tablette. Une fois ces ingrédients prêts, le sorcier dépose la poupée sur la tablette, et tient le clou au-dessus de sa tête. De sa baguette, il va pousser le clou à s’enfoncer dans la poupée, tout en récitant une formule dans une langue ancienne d’où provient à l’origine cette malédiction : iséeê Iaô ithi ouné bridô lôthion Néboutosoualéth. Quand le clou atteint la surface de la tablette, la formule se termine par Ouêr mêchan, ABRASAX. Tout en prononçant ces derniers mots, le sorcier pousse une dernière fois le clou pour qu’il se plante dans la tablette. Ainsi, le rituel est terminé, et la malédiction s’abattra rapidement sur la victime.
Une goutte de sueur sur le front, voilà que j’avais terminé. Il ne me semblait pas avoir oublié grand-chose, mais de toute façon ce n’est pas comme si j’avais vraiment le temps de rajouter de grands concepts. Je me lançais dans une relecture avant que la fin du temps imparti ne soit sonné par la professeure.
Spoiler:
Alors bon pour la partie 2 j'ai les sous-points, pour la partie 1 j'ai mis des signalisations sur les éléments de réponse (qui ne sont du coup pas vraiment sur la copie) (1) Qu'est-ce que la Defixio ? (2) A quelle époque et où ? (3) Action de la Defixio (4) Où sont déposées les tablettes ? (5) Sur quel support ces malédictions sont-elles écrites ?
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Un paon Epouvantard: Sa mère en tant que directrice Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Agatha & Murphy
Reprendre le chemin de la classe n’aidait guère chose aisée, pour Hayden. Pourtant, depuis la rentrée, il tachait de revenir progressivement, tentant de se réhabituer tant bien que mal au rythme des cours, des différents devoirs à rendre. Et c’était triste à dire, mais plus le temps passait, moins la vue du pupitre autrefois occupé par Michaela ne l’affectait. Évidemment, il l’évitait toujours soigneusement, mais à la longue, la douleur avait commencé à devenir supportable… Et il redoutait presque le moment où elle s’évaporerait totalement. Après s’être forcé à aller prendre le petit-déjeuner en compagnie de Sidney, qui faisait de son mieux pour d’être d’une agréable compagnie, ce fut donc avec une certaine appréhension que le jeune garçon rejoint la salle de Myrthilde Grant. D’ordinaire, il aimait bien le Professeur Grant. C’était une femme ouverte et qui inspirait beaucoup de bienveillance, avec qui il avait eu la chance de faire un bout de chemin, lors du voyage en Écosse. Mais aujourd’hui, tandis qu’il pénétrait dans le local dédié à l’Histoire de la Magie, abritant des portraits d’historiens et bien des témoignages du passé, en apercevant les tables isolées les unes des autres, il se dit finalement, il l’appréciait beaucoup moins… Et la sentence ne tarda pas à tomber : contrôle surprise, pour tous. Hayden fourra sa tête dans ses mains au moment de s’installer… Pouvait-on dire qu’il avait révisé ? Oui… quelques bribes, comme l’entièreté du programme d’histoire de l’année qu’il devait rattraper. Il n’avait qu’une vague idée de ce qu’était exactement le Defixio et était certain de se mélanger dans les périodes, autant dire que ce ne serait certainement pas suffisant pour hériter d’un "Acceptable". Pour certaines parties, notamment la confection des tablettes, il était évident qu’il allait devoir broder avec quelques vagues souvenirs. Avec réticence, il plongea sa plume de hibou petit-duc dans son encrier, et fixa longuement son parchemin, sans bien savoir quoi raconter…
Hayden W. Lynch Sixième année
Février 2029
Devoir d'histoire
P
artie I
1) La Defixio consiste à envoûter une personne, généralement dans le but de lui nuire, grâce à une tablette de malédiction magique. Ces dernières sont généralement constituées de mét d'étain, ce qui les rend faciles à graver. L’objectif de la défixion est de soumettre un autre être humain à sa volonté, de le rendre incapable d’agir selon son propre gré. Malgré sa forte ressemblance avec des pratiques vaudoues bien connues, certains historiens décrivent cette pratique comme "l’ancêtre du sortilège de l’Imperium", à cause de sa forte emprise sur la personne maudite.
2) On a retrouvé des tablettes de malédiction datant du IIIIV Ve siècle avant après J-C jusqu’au XVIe siècle de notre ère. La plupart d’entre elles proviennent d'Ind d’Europe ou d’Asie du s orientale, mais on en a également découvert chez certaines communautés sorcières d’Égypte.
3) Plus concrètement, la Defixio permet, grâce au clou qui la transperce, de "fixer" une personne vers le monde des morts enfers. C’est un rituel qui marque un acte de possession violente et brutale. Certaines tablettes témoignent de certains de leurs usages, par exemple dans le cadre d'une disput d’un procès pour nuire à la partie adverse, pour causer du tort à un rival amoureux ou à un concurrent commercial.
4) Ces tablettes sont déposées dans lieux fortement liés au monde des morts et imprégnés de magie nécromancienne, comme des pierres tombeaux, des nécropoles, des cryptes, des catacombes ou des caveaux funéraires ; il arrive même que l’on en retrouve avec des ossements. Souvent, les cercueils de nouveau-nés étaient de parfaits réceptacles pour accueillir ces malédictions.
5) Le support privilégié pour les fabriquer était sans conteste le p l'étain, à cause de grande malléabilité, mais aussi de sa froideur. Il est aisé de graver dessus à la baguette. La Papyrus ou des morceaux d’étoffe de lin ont également permis d’inscrire quelques runes…
Partie II
Le logos - Pour confectionner une tablette de malédiction, il faut suivre obéir à un certain nombre de règles et s’engager dans un long processus : on commence par graver à la baguette le nom du lanceur de la personne maudite, ainsi que le nom du p de sa mère pour s’assurer qu’il s’agit bien de lui, le tout en langage runique (de préférence en alphabet runique futhark). On écrit à l’impératif, ordonnant ainsi aux dieux d’agir sur la personne désignée, et on rajoute le terme LARARSRAX "LASRABAX", qui désigne une divinité dans la religion hindoue. Puis, on rajoute des "noms barbares" aux consonances similaires qui agissent comme une formule magique, afin de faire vibrer la voix du sorcier, ce qui aboutit à lancer la malédiction. On ôte ainsi à la personne maudite tout libre arbitre, et le soumet à la volonté du lanceur.
La praxis - Pour solidifier le lien entre le sorcier et la personne maudite, des incantations doivent être récitées de manière répétée et en insistant bien sur chaque syllabe afin de clou "fixer" l’enchantement à la tablette. L’ordre donné doit être exprimé de manière claire et intelligible, tout en respectant de nombreux codes, ce qui nécessite une connaissance approfondie du rituel : c’est un véritable art oratoire auquel se livre le lanceur, qui doit persuader les die divinités et les forces occultes de lui venir en aide, de lui donner le pouvoir de décision sur une tierce personne. Comme dans la magie chamani vaudoue, certains se munissent de poupées de terre cuite, auxquelles ils vont fixer des cheveux ou des ongles appartenant à la personne envoûtée, ainsi que ainsi que du crin de sombral, en procédant comme ceci : "Toi, [insérer nom], LASR fils de Atóm, que je perce aux bras, aux jambes et aux yeux, [insérer ordre], LASRABAX, abrara barca sarbax bâ".
A.K.S.
️ sobade.
Peu satisfait de lui, Hayden relut sans conviction sa copie, avec un sérieux mal de crâne. Finalement, pour quelqu’un qui avait loupé les trois quarts du programme, il ne s’en sortait pas si mal… Malgré tout, il y avait tellement de ratures que la copie était à peine lisible ; il était persuadé d’avoir oublié une multitude de choses, et d’avoir laissé passer quelques confusions… il était cependant trop tard pour les corriger, l’enseignante relevait déjà les feuilles de parchemin. Sceptique, il rendit la sienne, espérant qu’il était au moins parvenu à sauver les meubles : adviendrait que pourrait…
Spoiler:
Hayden a révisé quatre sujets.
rainmaker
Nikita N. Yaga
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 25/02/2020 Parchemins rédigés : 2279 Points : 20 Crédit : Pinterest Année : 4ème ~ 14 ans
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Légilimancie / occlumancie Poste de Quidditch: Supporter Patronus: Un ours Epouvantard: Un monstrueux Kot Baioun Matières suivies et niveau: Points Défis: (660/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. van Aken & Thomas Chastel
(#) Sujet: Re: 5-6-7 : Defixio, devoir sur table Mar 7 Mar - 11:25
A défaut de comprendre ce monde qui lui demeurait résoluement étranger, il pouvait sentir. Sentir la nervosité, la concentration, l’effort. Il sentait d’autres choses aussi, l’excitation, la joie, la fatigue, et parfois la colère ou la tristesse. Animal magique, il avait appris quand se manifester et quand se faire discret, tout au fond de son cocon, ce grand œuf suspendu dans la chambre où il demeurait lové la plupart du temps.
Ces deux derniers soirs, mieux avait valu de rester silencieux. L’humain était à son bureau et parcourait ses livres, et parfois plantait la plume d’un comparse dans ce liquide noir. Dans ses premières années, l’augurey s’était méfié, animal craintif, désormais, habitué à cette compagnie, il avait appris à tolérer les frasques de son compagnon amical, surtout parce que celui-ci le nourrissait.
Ensemble, il avait fait son premier vol, et l’humain l’accompagnait souvent dehors par les nuits d’orage, même s’il restait le plus souvent loin en bas au sol. Il semblait heureux de le voir voler, alors pour lui faire plaisir l’augurey revenait de temps en temps planer un peu au-dessus de lui, entre deux chasse aux fées.
Le reste du temps, l’augurey dormait, somnolait, ou entretenait son plumage. Il détestait quand l’humain lui volait ses plumes, mais ils partageaient aussi des moments de complicité et l’augurey appréciait qu’il lui passe la main sur la tête et le dos en lisant. Il observait aussi la magie avec curiosité, ces étranges décharges de lumières qui lui rappelaient les éclaires. L’humain était un petit orage. D’ailleurs parfois, il provoquait la pluie dans sa chambre, pour lui faire plaisir.
Ces deux derniers jours avaient été des soirées silencieuses, passées à la lueur d’une chandelle, à lire et lire du parchemin. L’humain semblait soucieux, concentré. L’augurey lui avait réclamé à manger et il lui avait un peu négligemment donné plus de nourriture que d’habitude. L’oiseau ne s’en était pas plaint.
Puis, un matin, l’humain s’était levé en tension. Il s’était habillé comme tous les matins, avait rassemblé ses affaires, mais de manière plus brute. L’augurey connaissait ce sentiment. Parfois cela signifiait qu’il allait voler sur son balais, au milieu du bruit d’une foule d’autres humains qui hurlaient. En général l’augurey se tenait éloigné du monde, mais par certains matchs orageux, il avait pris plaisir à voler loin au-dessus du stade et à regarder ces bipèdes l’imiter maladroitement. Il pouvait repérer des œufs de fées à des centaines de mètres en contre-bas, en pleine tempête. Si l’humain le lui avait demandé, il l’aurait attrapé, lui, ce vif-d’or.
Il ne pleuvait pas aujourd’hui. Tout juste gris. Mais l’augurey battit des ailes pour signaler sa présence et l’humain ouvrit la fenêtre. Il était dehors à présent. Il fit quelques tours autour des tours, frola une fenêtre où il savait que se trouvait un phénix mais celui-ci n’y était pas. Une autre fenêtre lui révéla la présence de l’humain, courbé comme hier, et comme avant-hier, une plume dans la main.
L'humain avait travaillé avec application, et il semblait encore y être aujourd'hui. Quand ces bipèdes se reposaient-ils donc ?
----------------- ➤ 1 ; 2 ; 3 = tous les sujets ont été révisés 4 ; 5 = 6 sujets ont été révisés 6 = 4 sujets ont été révisés -----------------
Dernière édition par Blaze H. Mansfield le Mar 7 Mar - 15:53, édité 2 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13326 Points : 63 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: 5-6-7 : Defixio, devoir sur table Mar 7 Mar - 11:25
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