Un règne de confusion (libre)

Un règne de confusion
‟ avec le premier venu „

Les bêtises, ça connaissait Dmitri. Il n’était pas réputé pour être très sage et son palmarès parlait pour lui, depuis l’année dernière. Mais était-ce surprenant ? S’il n’était pas à Durmstrang, école où il était pourtant inscrit depuis sa naissance, c’était bien à cause de sa forte proportion à contrevenir aux règles établies. Cette capacité toute particulière à contrer les règlements, il l’avait forgé avec ses frères, quoique d’une matière bien différente d’eux. Mais en tout état de cause, aux côtés de sa fratrie, il s’était forgé une belle inventivité pour irriter les adultes. Ou les gens, de manière plus générale. Cette expérience, il la partageait malheureusement avec eux. Ainsi, lorsque le benjamin de la famille avait reçu un hibou de sa mère, il ne s’était pas particulièrement méfié. Qui le ferait ? Mais il aurait dû, car dans le petit colis, si la lettre était bien de la main de sa génitrice, tout portait à croire que ce n’était pas le cas du petit cadeau qui allait avec. Ça n’était pas la première fois qu’Helena van Aken-Marek lui faisait parvenir quelques mets de son pays natal – comme si elle cherchait à s’assurer qu’il n’oublie pas qu’il était tchèque – mais cette fois-ci, la matriarche n’y était pour rien. La boisson chaude qu’il avait bu pour son petit-déjeuner dans la plus parfaite innocence n’était pas une concoction maternelle, mais une surprise glissée là par l’un de ses frères, probablement Izidor, qui avait toujours eu une certaine proportion aux coups bas comme celui-ci.

C’était puéril, d’autant qu’il était à des kilomètres de là, incapable de constater le fruit de ses efforts de moqueries. Ce genre de considérations ne l’arrêtaient pourtant pas ; il n’avait pas besoin de voir pour apprécier l’idée d’embêter son petit frère. Et lorsqu’il recevrait à son tour une vengeance, il saurait que sa potion avait fait mouche... lui avait toutefois l’avantage de s’attendre à un retour de bâton, contrairement à Dmitri qui s’était fait avoir comme un bleu. Et en parlant de bleu, d’ailleurs, ses camarades de maisons commençaient à quitter la grande salle pour aller en cours. Les premiers élèves partaient uns à uns, ignorant le petit aiglon qui ne se sentait pas si bien que ça, depuis quelques minutes.

L’enfant se leva à son tour de sa table, l’esprit embrouillé et lançant son sac sur son épaule, entreprit de quitter la grande salle. Il avait un cours dans cinq minutes, mais de quoi était-ce déjà ? Oh peu importe. Il n’avait pas envie d’y aller. En réalité, il ferait sûrement mieux de passer à l’infirmerie demander une dispense. Il sortit de la pièce, manquant de percuter le battant de la porte alors que ses yeux observaient le ciel ensorcelé – qui ne lui avait jamais paru si splendide – et se mêla au groupe qui s’apprêtait à grimper vers les sommets de l’école.

Mais tout d’un coup, ce fut le vide. Où était l’infirmerie, déjà ? Il était à Poudlard depuis plus d’un an, depuis le temps il ne se perdait plus dans les couloirs... encore moins lorsqu’il s’agissait d’aller dans un endroit qu’il connaissait – pas forcément pour les bonnes raisons – plutôt bien. Le garçon s’approcha d’une personne qui passait par là et sans pudeur aucune, ce qui dénotait d’un comportement étrange pour quelqu’un à l’éducation aussi guindée, tira la manche de l’individu. « Salut » Il ne regardait pas vraiment son interlocuteur, mais l’étendue sans fin d’escaliers mouvants au-dessus de sa tête. « Tu as vu la pimentine dans la nuit tombante ? Les chaussettes d’Hatwell sont mouillées, il y a de la marmelade partout. » La phrase était bien entendue parfaitement censée dans son esprit. La suite de mot totalement illogique ne parvenait à franchir la frontière des effets de la potion : cela sonnait peut-être étrangement à ses oreilles mais il ne parvenait pas à mettre des mots sur ce sentiment d’incompréhension. Et d’ailleurs, pourquoi son interlocuteur le regardait ainsi ? Il avait pourtant été clair, non ?

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Azure & Dmitri

Un règne de confussion

Ah le matin! S’il y a bien quelque chose qu’Azure enlèverait bien de sa vie, ce sont ces quelques heures ou tout va de travers! Un énorme bâillement la tire de la contemplation de son gruau alors que les élèves échangent enjoués autour d’elle. Comme toujours, ils l’ignorent pour son bien à elle et pour le leur. Après tout, Azure n’est jamais d’humeur le matin. JAMAIS! Si généralement, elle est enjouée, positive et un brin déterminé, ce n’est jamais le cas quand elle sort du lit. Et ça l’est définitivement beaucoup plus maintenant qu’elle est seule dans son dortoir. Après quelques jours sans présence dans sa chambre, elle fût amenée à discuter avec son directeur de maison qui l’avait prise encore au lit alors qu’elle aurait dû être en classe de Potion. Sans même avoir pu dire quelque chose pour sa défense ou encore suggéré un rhume, la voilà pourvut d’un elfe de maison pour la forcer à mettre un pas devant l’autre afin de s’assurer qu’elle ne rate plus aucun cours le matin. Si on lui demandait à l’instant ce qu’elle pensait de cette TORTURE et bien elle userait probablement d’un vocabulaire peu élogieux face à l’enseignant et directeur. Mais passé quelques heures et le repas du midi et elle était définitivement plus radouci à son sujet. Après tout, c’était pour son bien. Elle ne l’ignorait pas. Mais pour l’heure… le gruau était son ennemi national, le Directeur des Gryffondor, le Professeur Alexander, son bourreau et le bruit ambiant autour d’elle, Un environnement hostile.

Quelqu’un l’accrocha un brin alors qu’ils quittaient tous pour leur premier cours et le regard en acier d’Azure se répercuta vers le dos de la personne. Avait-il aussi mis un préfet sur le coup ? Elle ne saurait le dire pour le moment. Mais sans voir Rosalie, ni Marlon dans la foule, la question restait en suspens et aigretté de devoir se lever sans nul doute un véritable supplice. C’était connu de ces proches, avant le midi, il ne fallait pas lui parler. Ainsi donc, quand quelqu’un toqua sur son épaule alors qu’elle prenait le chemin du couloir, une sorte d’incendie était prête à poindre sur celui ou celle qui s’y était risqué. D’un premier abord, Azure resta figé, un sourire tendu au visage avec que Dmitri s’était permis de taper sur son épaule. Salut ? Vraiment. C’était pas de veine, en plus il continue à parler. En plus, elle n’y comprenait rien. Il délirait solide ou c’était elle qui finalement était encore dans un rêve, les deux options étaient peu probables de coexister.

Ouais, ouais. Les chaussette d’Hatwell sont mouillés! Et on nage dans la marmelade! pleine d’ironie à l’endroit du garçon.

Un matin comme un autre dans la Grande Salle, je veille à ce que tout soit en place, plus pour la forme que par réelle inquiétude : Mimsy l'elfe de maison responsable de la cuisine du matin veille au grain.
Ça papote - autant dire que dans une salle de cette taille on se croirait dans une volière -, ça grignote… Je profite du calme relatif pour attraper un toast sous le regard approbateur de l'elfe de maison. Je prends juste un thé ou un café dans ma chambre le matin, mais je mange rarement. Après avoir vérifié que tous les élèves sont en route vers leur salle de cours respective, en général je pionce quelques heures avant d'attaquer le reste de la journée. Les elfes me font la leçon régulièrement sur l'importance du petit déjeuner mais doivent se rendre à l'évidence : je ne me laisse pas mourir de faim.
Une fois ma tartine engloutie, alors que les premiers groupes d'élèves quittent le réfectoire, je retourne dans les couloirs.

Je rapatrie quelques retardataires avant que les elfes ne débarrassent :
- dépêchez-vous Pattinson, sinon on sait tous les deux que je vais vous retrouver à fouiner aux cuisines entre deux cours, que vous allez arriver en retard et vous prendre une retenue.
- Oh quand même pas une retenue M'sieur ?
- Vous avez cours avec le Professeur Thorstein aujourd'hui. Et une brigade aux aguets. Et des préfets qui n'aiment pas la concurrence. Faites vos calculs, mais faites les vite.

On ne peut pas tous être lève-tôt et efficace le matin, mais visiblement l'argument fait mouche. Les derniers élèves sortent de la Grande Salle, les elfes commencent à s'activer, je ferme les portes sur eux.

Je me prépare à faire ma dernière tournée matinale quand j'entends les paroles totalement dénuées de sens de Van Aken. Non pas qu'il brille en temps normal par la grandeur de son élocution, mais on bat des records. Record que cherche visiblement à battre miss Zinnia. Ils n'ont quand même pas picolé dès le petit déj, le temps que je détourne les yeux pour un toast…!

" - M. Van Aken, Miss Zinnia… rassurez moi, vous n'avez pas pimenté votre jus d'orange matinal au Whiskey ? Pourquoi diable la professeur Hatwell marcherait dans de la marmelade ? A moins que ce soit une épidémie d'AVC ? Levez vos deux bras en l'air ? "
après-tout la demande n'est pas plus ahurissante que la conversation. Je plante mes yeux dans ceux des élèves. Azure a juste l'air blasé des ados mal réveillés mais Dmitri a l'air complètement hagard. Je ne voudrais pas passer à côté de quelque chose. Je n'apprécie pas spécialement le gamin, mais pas de là à laisser son cerveau baigner dans son jus ni à le laisser déambuler avec Merlin seul sait quoi sous les regards scrutateurs des tableaux. Il a déjà donné.

Un règne de confusion
‟ avec le premier venu „

Pourquoi diable irait-il parler à Azure ? Dmitri et elle n’étaient pas de grands amis, sûrement parce que son caractère assez mordant était difficilement compatible avec celui qu’il trouvait infiniment trop consensuel de la gryffondor. Il n’était d’ailleurs pas coutumier de tant de familiarité. En temps normal, il ne la saluait pas avec une telle désinvolture, et c’était bien sûr sans compter le discours insensé qu’il lui servit. Non, décidemment rien n’allait. Mais il n’était pas tout à fait dans son état normal – c’était le moins que l’on puisse dire – et son esprit embrumé l’empêchait de voir le souci dans ce début de conversation.

D’ailleurs, pour l’heure, son aînée d’un an ne semblait guère plus raisonnée que lui et lui répondit sur un ton similaire. Et étrangement, s’il ne trouvait pas ses propres paroles étranges, celles de la sang-mêlée lui parurent totalement ridicules. Il allait rétorquer – voulant se moquer d’elle, mais sûrement tout juste capable d’aligner quelques mots dans un sens logique – mais il fut interrompu par l’arrivée d’une silhouette beaucoup plus grande que les leurs. Une armoire à glace qui bougeait toute seule ; allons bon, maintenant Sørensen demandaient aussi au mobilier de faire la discipline dans les couloirs ?

Selon toute vraisemblable, ça n’était en fin de compte pas un meuble qui arrivait à leur niveau, mais Armitage. La confusion était excusable. Si ce n’était la voix, il partageait tout de même beaucoup d’attributs avec un garde-manger. La principale différence, aux yeux du garçon, demeurait encore qu’il n’était pas bien commode.

L’aiglon fronça mollement les sourcils en voyant le concierge arriver à son niveau. Lui non plus ne semblait pas dans son assiette à parler ainsi de jus d’orange au whisky. « Du whisky ? Vous en avez ? » demanda-t-il sans la moindre gêne, abandonnant involontairement son caractère d’ordinaire un peu collet monté pour un ton beaucoup moins coincé. Aux exigences absurdes de l’homme – lever les bras, et puis quoi encore ? – il croisa les bras sur la poitrine, affichant un air déterminé quoique toujours un peu hagard. « Je ne veux pas danser ! » Même sous l’effet d’une potion, il gardait un certain panache dès lors qu’il s’agissait de contredire les ordres des adultes.

Pair - au prochain tour, les effets de la potion commencent à se dissiper
Impair - salagadoola mechicka boola bibbidi bobbidibboo Un règne de confusion (libre) 872274910

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'Le Hasard' : 5

Azure & Dmitri

Un règne de confussion

Aussitôt avait-elle répété ce que Dmitri lui avait dit avec un ton des plus ironique qu’un adulte se présentait pour les chasser, pensa-t-elle, de la grande salle. Monsieur Armitage était un grand gaillard, bâti et imposant. Mais à cette heure, même la personne la plus terrifiante n’aurait pas pu la mettre sur la défensive. L’aiglon débloquait grave à demander du whisky à un membre du personnel. Elle leva les bras en l’air, son livre callé dans sa main, ainsi que ces yeux qui dénotait à quel point c’était une demande idiote. SA-TIS-FAIT? alors qu’elle redescendait les bras et qu’elle écoutait Dmitri souligné qu’il ne voulait pas danser. Le regard qu’elle lança ne laissa qu’une impression d’étrangeté face à l’attitude du plus jeune. Et avec aucune gêne, elle lança. Il débloque graeeeeeeuh!

La brunette passa de l’agacement à l’amusement à observer le spectacle et la mine du concierge qui avait le gamin maintenant sur les bras. Au moins, elle n’aurait pas à se le coltiner jusqu’à l’infirmerie! C’était déjà cela. Moi, j’ai juste répété son délire. Puis repassa aussitôt à un mode agacé. Tant qu’il ne la trainait pas elle aussi voir Mlle Gray! Elle avait réussi à éviter la salle qui sentait l’antiseptique depuis assez longtemps, elle n’allait pas aller y faire un tour pour satisfaire une attention mal placée. D’ailleurs, elle détestait vraiment toutes cette attention qu’on lui accordait face à son assiduité aux cours du matin. Faudrait peut-être qu’elle pense à faire une plainte ou je ne sais pas quoi. Qui sait, Monsieur Armitage était peut-être aussi dans l’équipe. Ça ne l’aurait même pas étonné! Décidément, elle croyait que tous se liguait contre elle ce matin. Peut-être était-il venu pour elle et avait entendu le délire du petit van Aken. Était-ce une porte de sortie pour s’enfuir en courant et retourner dans son lit ? La grosse dame la laisserait-elle retourner à son dortoir ? Déjà, elle n’était plus qu’à moitié ce qui se passait devant elle. Elle n’avait rien pris, elle. Et pourtant son comportement était lui aussi tout aussi étrange pour ceux qui la connaissait gentille et consensuel. Elle débloquait d’une tout autre manière.

J’ai l’impression d’être dans un mauvais film, genre Alice au pays des merveilles après avoir trop fumé avec la chenille. Qu’est-ce qui arrive à ces deux gamins. Soit ils ont trop bu, ce qui est inquiétant à cette heure matinale, soit leur cerveau est défectueux, ce qui n’est pas beaucoup mieux, à moins que ce ne soit un nouveau jeu.

Comme à son habitude, Van Aken ne manque pas d’impertinence. « Non, je n’ai pas de whiskey non… Croyez-moi, vous n’en avez vraiment pas besoin. » Je ne prends même pas la peine de préciser que c’est interdit par le règlement. Il prend généralement plaisir à n’en faire aucun cas. Même une punition en pleine lumière ne l’a pas empêché de continuer sa caricature, nous n’en sommes plus vraiment à sortir ce genre d’arguments. Encore que, rien dans le règlement n’interdit en soi la caricature. C’est assez … paradoxal.

Comment ça il ne veut pas danser ? Je pourrais éventuellement lui foutre une danse, mais pas pour si peu. Et l’inviter à danser ? « ça tombe bien, je n’avais pas l’intention de vous le proposer ! » Bon il arrive à croiser les bras d’une mine boudeuse et à être désagréable : je suppose qu’il est en état de fonctionnement. Mais suis assez d’accord avec Azure : il débloque. Là où je suis moins d’accord, c’est pour me faire aboyer dessus dès le matin. « Pas vraiment miss Zinnia, vous allez employer un autre ton et là peut-être que je serais satisfait. » Je ne suis pas méchant, mais il ne faut pas exagérer.

« Je fais le même constat que vous… Mais si vous n’avez rien à voir avec cela, pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous ne prenez pas la direction de votre cours ? » Ce n’est pas très charitable de se moquer de ses camarades et ce n’est pas une bonne idée d’arriver en retard en cours.
Je reporte mon attention sur Dmitri. Il n’a pas l’air de le faire exprès, même si on ne sait jamais avec lui. Ses yeux sont légèrement vaseux, ses mouvements un peu ralentis. « Parlons sérieusement. » dis-je calmement, me départissant professionnellement mon ton moqueur. « Vous avez le souvenir d’avoir bu ou mangé quelque chose qui sorte de l’ordinaire ? » Avec un peu de chance, s’il n’arrive pas à faire une phrase compréhensible pour le commun des mortels, il pourra toujours secouer la tête dans un sens ou dans l’autre.

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‟ avec Azure & Fergal „

La voix d’Azure commençait à l’énerver. Elle montait trop dans les aigues et parlait bien trop fort pour les tympans du tchèque, qui ne manqua pas de l’exprimer à travers une grimace énervée excessivement visible sur son visage. Et si lui n’avait pas la moindre envie de se dandiner dans le hall de l’école, la gryffondor n’y voyait vraisemblablement pas le moindre problème. Elle n’avait vraiment aucune pudeur cette demoiselle. S’il était porté sur les remarques puristes de ses géniteurs, il aurait sûrement mis ça sur le dos de son éducation défaillante et de son sang souillé. Mais si l’idée lui traversa l’esprit – comme si son paternel lui murmurait quelques phrases méprisantes et acerbes – il n’en dit rien, sûrement par un dernier élan de raison qui subsistait, envers et contre la potion. « Elle, elle a bu du whisky, věřím (je crois). » Dans cet intense moment de confusion, sa langue natale lui revenait plus facilement que l’anglais. Un réflexe naturel pour un enfant qui, bien qu’il ait appris la langue de Shakespeare au plus jeune âge, à toujours entendu et utilisé le Tchèque chez lui. Seul son grand-père insistait pour qu’il parle l’idiome de ses ancêtres, espérant qu’avec le temps l’accent hérité de sa mère finisse par se gommer.

« Trop fort ! » confirma l’aiglon lorsque Armitage rembarra l’élan de confiance de sa camarade de troisième année. Qu’elle baisse d’un ton, elle faisait naître chez lui une violente migraine. « Ça flambe. » Il lui aurait volontiers tourné le dos de la manière la plus ostensible, mais il n’était pas décidemment pas bien adroit aujourd’hui et ne parvint qu’à pivoter un peu en direction de l’adulte. Ce qui tombait finalement plutôt bien, étant donné qu’il s’adressait désormais à lui. Dmitri opina du chef, avant de préciser joyeusement : « Je n’ai pas mangé Azure, mais j’ai bu. » Qu’il se débrouille avec cette réponse sibylline – et toujours si confuse – du garçon. Oh que oui, il se souvenait d’avoir bu quelque chose. « Elle n’est pas comestible. » mentionna-t-il à tout hasard, au cas où le concierge se sentirait mu par des instincts cannibales.

HRP : au prochain post, je pense que la potion commencera à ne plus faire effet, sinon on va très vite tourner en rond Un règne de confusion (libre) 1434744687

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Azure & Dmitri

Un règne de confussion

Euh pardon ?

Elle lança un regard courroucé au bleu avec très peu de sympathie. Clair, il était complètement barjo. Et elle n’hésita même pas à lui dire qu’elle trouvait qu’il sonnait comme un dingue. Elle n’avait rien bu. Absolument rien. Outre son jus de citrouille, qu’elle avait bu à demi, mais ça sonnait bien différent de l’alcool qu’il énonçait. Monsieur Armitage lui suggéra de son ton et bien que peu encline à lui satisfaire, elle croisa les bras pour se soustraire à son commentaire.

Pourquoi ne prenait-elle pas le chemin vers son premier cours du matin ? En fait, c’était une question de base qu’elle aurait préféré ne pas affronter. Outre sa rancœur manifeste d’être éveillée, que personne ici présent ne pouvait comprendre, et le fait qu’elle était bel et bien en chemin lorsque Dmitri l’avait intercepté, non rien ne l’empêchait d’aller en cours. Sauf. Sa volonté qui manifestement manquait cruellement à ce dit instant. Elle leva un regard vers le concierge avant de détourner le regard vers Dmitri pour lui souligner que c’était de sa faute à lui en roulant des yeux. Pourquoi dire des mots quand finalement, elle ne sonnait qu’offensante. Et puis, il y avait le jeune qui semblait signifier qu’elle parlait trop fort et si ce n’était qu’elle boudait le grand gaillard devant elle, elle aurait bien pu lui crier avec les oreilles par simple vengeance d’avoir énoncé qu’elle était trop bruyante. Elle souffla un soupir plutôt exaspérant avant d’écouter l’échange par lequel le membre du personnel tentait de résoudre ce petit problème matinal.

Elle cliqua des yeux et c’est probablement à ce moment-là qu’elle eut l’impression que ces oreilles se mit à ciller. Non. Et non. Il n’allait pas la mêlée plus qu’il ne fallait dans ces histoires stupides et sa confusion mental profonde.

C’est plutôt toi qui es indigeste. Souffla-t-elle entre ces dents.

Il faut dire qu’elle était de mauvais poils et avait finalement peu de retenue dans ce cas de figure. S’attendant à être réprimandé pour son commentaire, elle se dit qu’au mieux, elle lui filerait une taloche en plein visage si le concierge était appelé ailleurs ou juste distrait, soit elle s’en irait à l’anglaise en espérant ne pas les revoir tout deux de la journée ; ou tout simplement personne. À condition qu’il n’y ait pas un tableau pour lui souffler à l’école qu’elle manquait son cours délibérément. Elle avait le choix, rester ici, pour mener à bien son forfait contre le petit van Aken qui passait généralement une bonne partie de son temps à lui chercher des noises ou s’en aller et le laisser à se gérer lui-même, ce qui n’était pas garanti actuellement, avec le concierge qui lui semblait très conciliant. Et puis, il y avait cette petite partie d’elle, malaise qui avait envie d’observer le spectacle alors qu’il se ridiculisait avec brio. S’attendant à un regard désapprobateur, elle lança.

C’est lui qui me cherche. Moi j’ai rien fait.

Et elle recula d’un pas pour s’écarter de la joute en cours.

Je pousse un soupire et passe la main sur mon visage. J’ai envie d’en prendre un pour taper sur l’autre, mais je me retiens. Restons calme et professionnel, essayons d’éclaircir la situation. Et de renvoyer cette charmante jeune fille à ses professeurs. Ma patience a des limites et je n’ai pas envie de me farcir deux clowns : c’est l’heure de dormir pour la vieille carne que je suis. Plus vite on en finit, plus vite je retourne dans mes pénates.

« Miss Zinnia, puisqu’il vous tape visiblement sur le système, et que vous n’êtes en train de rien faire, pouvez-vous m’expliquer comment se fait-ce que vous ne soyez pas sur le chemin de votre salle de classe ? » dis-je d’un ton acerbe. « Dois-je demander à un de vos préfets de vous servir d’escorte, ou au professeur Alexander ? Il ne me semble pas que s’être levé du pied gauche soit suffisant pour obtenir une dispense. Mettez autant d’énergie à vous plaindre qu’à avancer, et vous devriez arriver à l’heure.» Franchement, je ne tiens pas particulièrement à la voir en retenue à la fin de la journée.

« Bien monsieur Van Aken. Je vois bien que c’est compliqué et que vous faites de votre mieux. » Autant dire que l’heure est grave : je prononce rarement ce genre de phrase à son égard. « Vous n’êtes pas cannibale, vous m’en voyez ravi. Je vous pose une question, vous faites oui ou non de la tête pendant que nous prenons le chemin de l’infirmerie. » Je ne vois pas pourquoi il ferait semblant, j’imagine que s’il en avait eu la possibilité, il aurait été bien plus véhément avec sa camarade.

« Vous avez bu quelque chose de mauvais ? C'est bien ça? » demandai-je. A moins qu’il affirme réellement qu’Azure n’est pas comestible, mais…ça n’a aucun sens. Enfin si : évidemment qu’elle n’est pas comestible. Du coup, ça paraît assez logique contrairement au reste du discours. Oula. C’est contagieux son truc ? Non…ça doit être la fatigue.

@Dmitri D. van Aken @Azure Zinnia

Un règne de confusion
‟ avec Azure & Fergal „

Il semblait y avoir un lien invisible entre confusion et migraine. Une corde mentale attachée entre les deux, le tout pendant de deux côtés opposés, comme un pendule. Si un bord montait, l’autre descendait inexorablement. Alors à mesure que la potion de confusion perdait ses effets – Merlin soit loué, elle n’était pas trop puissante – son mal de tête augmentait. Et cette fois-ci, Azure ne pouvait être tenu pour coupable – même si c’était toujours agréable de lui rejeter la faute – puisqu’elle s’était enfermée dans un mutisme boudeur digne des caprices les plus puérils que Dmitri ait pu un jour servir à ses parents.

À présent, le simple fait d’entendre le concierge parler augmentait également cette intense brûlure dans sa boîte crânienne. La gryffondor n’avait plus le monopole des voix désagréables – quoiqu’elle remportât la palme haut la main, grâce à ses aigus fort peu sympathiques – car voilà qu’Armitage se joignait à la cacophonie ambiante.

L’aiglon sentait peu à peu ses esprits revenir à lui, d’une manière assez violente, comme si l’on tentait de lui faire rentrer par la force la raison, à coup de marteaux. Sa tête aurait pu servir d’enclume à des gobelins qu’il n’aurait pas été autrement. Il opina une première fois du chef – un peu mollement mais tout de même assez bien pour que l’on remarque qu’il tentait de communiquer – à l’écoute des instructions de l’adulte. L’infirmerie, ça sonnait bien, comme projet. S’il n’avait été mieux élevé, il en aurait surement tiré la langue à Azure, juste pour le plaisir de la narguer. Mais ça ne se faisait pas et ses habitudes très protocolaires l’empêchaient ne serait-ce que d’envisager réellement de le faire.

Le souci était que même avec toute la meilleure volonté du monde, il ne savait guère comment répondre aux questions du concierge. Son esprit encore embrouillé par la potion lui soufflait pleins de réponses, mais aucune n’était satisfaisantes. Ce qu’il avait bu n’était pas mauvais, non. Son effet, l’était en revanche. Alors que répondre ? Opiner du chef ou le secouer, diantre qu’il détestait les choix binaires comme celui-ci ! Obtempérant finalement, il opta pour la première solution, rajoutant d’une voix pâteuse : « J’ai bu quelque chose... » Et dans un gémissement, se massa la tempe de la paume de ses mains. Quelques-unes de ses mèches bien coiffées se mirent à jouer les rebelles sous l’effet de son massage. « J’ai mal. » Son regard se perdit quelques instants du côté de l’autre élève qui l’avait alpagué... à moins que ce ne soit de son fait, qu’importe. « C’est à cause d’Azure. »

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Azure & Dmitri

Un règne de confussion

La brunette, les bras bien serrés sur son corps, observait le concierge avec très peu envie de collaborer avec lui. Elle était de mauvais poil. Bon ce n’était pas de sa faute à lui, et elle aurait probablement pu relativiser tout cela avec plus de tempérance mais il était trop tôt pour autant de magnanimité de sa part, d’autre qu’elle considérait que tous et chacun la cherchait, prête à combattre pour sa vie à chaque instant. C’était le manque de sommeil qui appliquait un joli verni d’irascibilité sur la jeune fille plutôt avenante habituellement. Lui demandant s’il était satisfait, elle avait voulu lui signifier qu’il devait l’être et que ce n’était pas vraiment une option ; mais la relation qu’elle avait avec le grand patron du ménage de l’école était à cet instant beaucoup plus fluide et amical ; pour ce qui avait attrait à Dmitri, et bien, il était courant que des accrochages surviennent ! Assez souvent, même. Et étrangement, lorsqu’il se retrouvait ensemble à résoudre une situation complexe, ils avaient tous les deux le talent d’aplanir leur malentendu et d’être tout simplement très collaboratif tout à coup. Tout sauf ce matin. Azure voyait bien qu’il n’était pas dans son assiette depuis le moment ou il avait tapoter son épaule pour l’arrêter dans sa ‘’folle’’ course pour débuter sa journée, mais son humeur avait anéanti à cet instant toute possibilités de collaboration entre les deux et à voir le discours que les deux gamins enchaînait, il était assez convenable par tous que des noises, tous les deux en cherchait à ce dit instant. Le pauvre adulte étaient pris avec un gamin avec des facultés amoindris et une gamine … qui faisait qu’à sa tête.

Si elle l’écoutait peu depuis son monologue, en levant le regard au ciel comme unique réponse à la consternation de sa volonté à la faire se rendre en classe. Elle lui visa un regard peu amène lorsqu’il annonça vouloir faire apparaître le Directeur de sa maison dans la conversation. Tout sauf cela. Elle mordit la lèvre pour s’empêcher de se plaindre d’autant plus. Elle avait à peine eu l’idée de reculer d’un pas qu’elle entendait le minus bleu dire qu’elle n’était pas comestible, sur quoi elle renchérit. Pourquoi Monsieur Armitage était là… elle lui aurait bien envoyer sa main au visage à Dmitri pour avoir dit cela. Après tout, il l’aurait bien mérité. C’est bien avec l’idée de les laisser qu’elle s’écartait du duo avant que ce dernier déclare que c’était à cause d’elle. Elle s’arrêta net sur place. Leva les yeux en l’air, prit entre l’envie de ne plus être présente pour la suite des questions du concierge et celui qui la retenait depuis un bout de s’assurer que les ‘’bons’’ mots de Dmitri lui soient percuté fois 10 avec une claque. Pourquoi la mêlait-il à cela ? Elle n’avait rien à faire du garçon et la voilà que maintenant, en plus de la retenir, l’insulter, il la mêlait plus amplement dans ces déboires. Il était mieux de s’excuse plus tard ! Non. Elle allait s’assurer qu’il s’excuse de son comportement. Mieux.

Elle se retourna sur place, échangea un regard avec le concierge.

Je peux y aller ? À moins que vous considériez que cet abruti dise la vérité sur mon intérêt à le droguer pour qu’il m’insulte ?

Elle tapotait du pied, décidément hors d’elle, mais juste assez consciente pour éviter de lui mettre sa main au visage devant un professeur.

Si vous voulez, je le réveille un peu. J’ai envie de lui mettre ma main au visage depuis déjà quelques instants. Ça me ferait très plaisir et le plus grand bien.

Avait-elle dit tout haut ? Oui. Au moins, se campait-elle strictement sur ces pieds, opposant son regard acéré contre sa libération compromise par les propos du garçon.

Je me frotte les yeux, fatigué par cette conversation sans queue ni tête. Sérieux les enfants, mettez-y un peu du vôtre. J’envisage une baignoire de café comme un oasis. Malheureusement le pichet de cafetière est derrière, dans la Grande Salle, le lit est devant, et au milieu les deux emmerdeurs qui me collent l’envie irrépressible de le dire de la fermer.
Mais je reste professionnel. Enfin j’essaie. Je n’ai pas envie d’expliquer aux juges que j’ai laissé un gamin mourir d’empoisonnement parce que c’était l’heure de la sieste. Néanmoins, Van Aken junior semble reprendre ses esprits, cela m’évitera peut être les détraqueurs. « Je vois, c’était quelque chose servi au buffet ? ». Entendre par-là, va-t-il être nécessaire que je retourne auprès de Mimsy lui demander ce qui a été mis à la table des serdaigles, si quelqu’un a pu approcher la nourriture et avoir droit à des lamentations et des jérémiades sans fin le temps de trouver un éventuel fautif chez nos élèves. Ce qui veut dire aussi : ne pas se coucher. Ou filer le bébé à Hatwell. Je suis sûre qu’elle sera ravie de me voir débarquer à la fin des cours, salut c’est moi, on se croise au repas, occasionnellement quand une saint Valentin dérape, après les histoires de Mansfield et sa vipère, voici Van Aken et son empoisonnement. Elle va m’a-do-rer.

Mes pensées me collent la migraine et je compatis à celle de Dmitri. « Comment ça c’est la faute d’Azure ? Le mal de crâne, je veux bien vous croire. » Sérieusement, il faut arrêter de jacasser dans les aigus, l’un comme l’autre. « Pour ce que vous avez bu, ça me paraît très improbable. Avant que vous lui rentriez dedans, elle n'avait pas vraiment de raison de vous en vouloir.» Dans la mesure où il faudrait être stupide pour rentrer dans la personne qu’on essaie d’empoisonner. Plutôt que de se contenter d’observer de loin. «Non miss Zinnia, c’est une très bonne idée : allez-y donc. Nous savons tous les deux qu’il n’est pas dans son état normal. » Je suis presque prêt à crier victoire, une de moins qui me sépare de ma piaule. Enfin une action logique dans cette journée. Mais c’est avant d’entendre là suite.

« Je sais bien que cette matinée n’est pas frappée au coin du bon sens, mais vous foutez de moi Zinnia ? Frapper un élève n’est pas une activité autorisée, quand bien même vous avez le culot d’en demander la permission. Ce qui me ferait plaisir, c’est que vous appliquiez ce foutu règlement : que vous preniez vos petites jambes, et qu’elles aillent aussi vite que votre langue pour porter vos fesses là où elles doivent être : sur votre foutue chaise de cours. »

Oh. Je crois que ma patience est partie très loin. Je m’adresse à Dmitri, en lui pointant la direction de l’infirmerie : «On y va ». Je ne sais pas où Azure a cours, mais pour la survie de tous, pourvu que ce soit dans le parc plutôt qu'en histoire de la magie. Sinon, le trajet va être long.

Un règne de confusion
‟ avec Azure & Fergal „

Reprenant peu à peu maîtrise de lui-même, les effets de la potion ingérée s’estompant doucement, il était désormais à peu près capable de tenir une conversation dans un anglais correct – même si son accès était plus fort à cet instant que d’accoutumée – et de répondre aux questions de l’adulte. En revanche, ses yeux demeuraient un peu éteint et sa tête était toujours aussi douloureuse. « Euh... » Il fronça les sourcils, cherchant à se remémorer le début de sa journée ; son combat pour démêler sa fine chevelure, au sortir de la douche, sa petite discussion avec un ancêtre peint sur le trajet vers la grande salle... les hiboux qui arrivaient. Et la boisson. « Je ne crois pas. » A priori, nul elfe de maison ne se fera éviscérer sur la place publique pour avoir empoisonné un élève. Certes, ce n’était pas bien charitable d’éviscérer les gens pour ça, mais compte tenu des punitions qu’infligeait grand-père Sørensen aux élèves, le châtiment ne devait pas être bien loin de l’éviscération pour un être inférieur s’en prenant à un sang-pur.

« Elle a une voix désagréable. » confirma le garçon lorsque le concierge voulut bien admettre que le mal de tête était en partie de la faute de la gryffondor. Même embrouillé, il était toujours très doué pour rejeter la faute sur les autres, surtout alors qu’il s’agissait de personnes qu’il ne portait guère dans son cœur. Et une voix si aïgue... même lui, qui n’avait pourtant pas encore mué – loin de là ! – parlait d’un ton plus grave. Encore qu’en l’occurrence, la potion ne devait pas y être sans rapport ; elle lui donnait un timbre proche de celui qu’il pouvait avoir au réveil. « Et je ne t’insulte pas. » Et il joignit la parole à un geste de la main, l’air de dire « ouste, va-t’en ! » sans toutefois l’exprimer oralement.

Leur altercation un peu gentillette aurait pu s’arrêter là si seulement elle ne laissait pas entendre qu’elle puisse le frapper. L’idiote. « Elle a pas intérêt de me toucher. » La phrase était plutôt censée. Sûrement que sa pensée désirait exprimer une menace plus forte – celle de rendre coup pour coup – mais il était encore un peu amoindri par la potion... et quand même bien il ne l’était pas, il n’était pas assez idiot pour demander l’autorisation de frapper un autre élève. Il pourrait fort bien se venger une fois Armitage le dos tourné – et ses esprits pleinement revenus. Pas en la frappant – il ne frappait pas les filles – mais il était certain de lui concocter une petite surprise à la hauteur de son irrespect. Il n’était pas particulièrement rancunier, mais n’en aimait pas moins offrir généreusement quelque châtiment pour rendre la pareille à ceux qui lui causaient du souci. N’était-ce pas l’épouse d’Alexander – enfin son vestige fait de peinture à l’huile – qui lui avait dit qu’il ne devait pas se laisser faire ?

Elle partait libre et sans ennui – tout de même, il aurait pu lui retirer quelques points pour un tel outrage – mais ça n’était que partie remise. En attendant, Dmitri ne chercha pas un seul à protester – signe, s’il en fallait un, que la potion avait encore quelques efforts à son encontre – et pris la direction de l’infirmerie.

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