[NAINS] Aux armes bande de nains !

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Et voilà, tout est prêt ! Abusé comment on a géré avec Kath ! On a poussé toutes les tables, on a mis plus de chaises. Vas-y c’est trop cool, à peine deux semaines qu’on est là et déjà on fait la révolution quoi j’adore !

Et c’est tellement parti de rien en plus ! Genre l’autre jour j’étais dans la lieu et j’essayais de me motiver à faire mes devoirs - un truc un peu chiant, fallait lire un bouquin, relou quoi ! - et puis y a cette rouquine qui vient se mettre à côté de moi ! Et moi au début, genre, je la calcule même pas ! Et elle pose son journal et elle sort ses trucs de son sac. Et puis le journal, il bougeait quoi, le truc de ouf !! Genre les photos c’était des gifs mais sur papier, j’ai grave halluciné quoi ! Et du coup, ben j’ai regardé le journal (genre ouais c’est bon ça va, je lui vole pas à la rouquine quoi, je voulais juste voir les photos qui bougent) et puis en vrai il avait carrément l’air naze, le journal, avec un mélange de mots compliqués genre j’ai rien compris ! Et puis des “scoops” tellement chelou, genre en vrai ce “Crôasseur” c’était comme le People magasine de tante Cheryl mais chez les sorciers quoi lol ! Et du coup j’allais juste larguer le truc, et me mettre à mes devoirs - enfin bon, ou pas, hein - quand j’ai vu un article que je devais quand même lire quoi.

Ca s’appelait “Le point sur les première années”. D’où les première années ?! Les gens ils ont un problème avec les premières années ?! Alors, j’ai lu cet article débile. Et j’ai halluciné quoi ! Je me suis énervée, genre “Non mais abusé ! D’où les grands ils veulent nous balancer des verres à la figure ?! Je vais leur éclater leurs verres dans leurs faces moi, ils vont comprendre !” Et là, la rouquine, elle m’a regardée, et au lieu de… de je sais pas quoi, en fait, de réagir comme la fille toute sage dont elle avait l’air - elle m’a proposé de rejoindre la révolution ! La révolution des nains, ça sonne bien, non ?
Et on est parties à fond dedans. Elle a écrit des invites trop cool, et elle m’a proposé de faire porte-parole. Apparemment c’est genre la meuf qui rallie les troupes. Moi, ça me va bien ! Juré je vais les mener à la victoire, moi, les nains !

Je regarde notre taf avec un sourire satisfait et je checke avec Kath.
- On a géré meuf, la salle elle est trop cool ! je dis.
Il manque un truc, quand même. Je fonce au tableau et j’écris “Aux armes bande de nains !” Voilà comme ça on donne le ton tout de suite hein si déjà ! Et en plus je crois j’ai même pas fait de fautes, carrément trop le swag quoi !
Je montre à Kath !
- Dis, Kath, c’est bien ça, non ?

Et puis une première naine arrive, une petite brune. Et un deuxième. Et au final, la salle elle se remplit. Je vois arriver une grande, une meuf aux cheveux roses pétants, et je chuchote à ma nouvelle copine :
- Hé Kath, elle est invitée, celle-là, ou je la fous dehors ?!
Mais miss Barbapapa fait un câlin à Kath, me dit salut, et file s’asseoir sur une table au fond de la salle. Ah ok, donc genre elle est censée être là, elle ? On accepte les grands maintenant, à la révolution des nains ?!
Bon, bref, les gens continuent à arriver, et finalement, quelqu’un ferme la porte. Bon, ben, c’est à moi, là, non ?!

Je monte sur l’estrade et je regarde mon public. Oh putain, ils sont grave beaucoup, en fait ! Je me suis embarquée dans quoi, moi ?! Je les regarde, et je commence à baliser un peu. C’est moi, où il fait plus sombre d’un coup ? Allez, Jazz, respire ! Claire elle t’a appris ça ! Quand tu flippes, tu swagges !!
Alors je me redresse toute droite, face à ces gens qui, pour l’instant, papotent en ne me regardant pas vraiment. Non mais vas-y quoi, c’est la cafète de Jean Valjean ici, ou c’est un rassemblement de révolutionnaires ?!
- WESH, LES NAINS ! je gueule. Ca, ça devrait attirer leur attention.
Les gens me regardent, mais ça y est, le stress a reflué, je suis à l’aise.

- Vous aimez ça, vous, quand les grands vous traitent de nains ? Quand ils vous bousculent ? Quand ils vous topent vos trucs ? Quand ils vous enferment dans des casiers ? Quand ils écrivent de la merde sur vous dans leurs journaux débiles ?!
Je les regarde un par un. Est-ce que ça leur parle ? Bon, le casier, peut-être pas… Dur à dire de là haut, mais je lâche rien moi !
- Les grands ils ont trop cru c’était la fête ! Ils croient qu’ils ont tous les droits, et qu’on va se laisser faire comme des nazes ! Vous allez vous laisser traiter comme ça, vous ? Vous allez vous laisser insulter, balancer des verres d’eau à la gueule?
Ouais bon ça va, parlez pas tous en même temps quoi ! Je monte d’un ton.
- J’AI DIT : VOUS ALLEZ VOUS LAISSER FAIRE ?!

Je leur laisse le temps de montrer leur motivation et j’enchaine. Parait faut battre le fer quand il est chaud et tout !
- Vous savez quoi ? Ils nous traitent de nains, hein ? Ben ils vont voir ce que les nains ont dans le ventre ! On va leur exploser leurs verres dans leurs sales faces nous, ils vont rien comprendre ! Vous êtes avec moi ?!

Bon, ça va, pour une fille de onze ans qui redouble son CM1, il était pas trop pourri mon discours, non ?!

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Colin avait reçu un papier auquel il n'avait pas tout compris, mais puisqu'il avait encore du mal à bien différencier les messages officiels des simples invitations c'est assez naturellement qu'il prit le chemin du quatrième étage, pensant simplement assister à une sorte de conférence contre le harcèlement à l'école ou quelque chose du même tonneau. Bien entendu il avait trouvé passablement étrange de voir le tract ainsi prendre partie pour deux enseignants en particuliers, celui d'astronomie et celle de botanique, des professeurs sur lesquels il n'avait qu'une assez vague opinion pour le moment trouvant simplement le premier gentil mais étrange et la seconde un peu trop autoritaire à son goût. Enfin, les autres ce n'était pas forcément mieux alors peut-être que oui, par certains aspects, on pouvait dire que c'étaient les plus adorables de Poudlard, mais enfin pour Colin tout ça restait vraiment de l'ordre de la pure opinion et manquait un peu de faits concrets.

En découvrant la salle presque uniquement remplie d'enfant, toutefois, Colin se demanda s'il avait bien eu raison de venir ici ? Est-ce que c'était très légal tout ça d'abord ? C'est vrai que dans le message il avait été question de révolution or la révolution, son père le lui avait expliqué, c'était les communistes, et les communistes étaient dangereux. Ce n'étaient d'ailleurs pas pour rien qu'on les avait battu, même s'il en restait encore quelques uns ici où là, alors mieux valait se montrer méfiant.

Tout en se demandant si la gamine qui venait de monter sur l'estrade était communiste ou si sa cravate était rouge simplement parce qu'elle appartenait à Gryffondor, le garçon s'en alla s'asseoir sur un siège vide pas trop loin de la porte pour pouvoir s'esquiver si tout ça tournait au vinaigre. Il n'avait pas du tout envie de se laisser embarquer dans un plan dangereux et illégal auquel de toute façon il ne pigeait pas la moitié des enjeux, n'ayant ni entendu parler de Crôasseur, ni même de harcèlement envers les plus petits. Il fallait le reconnaitre, depuis qu'il était arrivé à Poudlard il avait été plutôt bien traité et les gens de sa maisons avaient même organisé une fête pour lui souhaiter la bienvenue, à lui et à Kovit, et même si ce n'était qu'un prétexte pour faire des bêtises au fond il en avait été un peu touché. Non, le problème c'était surtout que presque tout le monde dans cette école était débile et passait son temps à dire et faire n'importe quoi en pensant que c'était quelque chose de normal, or ce n'était pas le cas. Rien ici n'était normal, mais personne ne semblait prêt à le reconnaitre...

Colin sursauta quand un "wesh les nains" crié très fort le surpris dans sa réflexion. Mais ça allait pas la tête de crier comme ça ? Il fronça les sourcils et croisa les bras, vexé de se faire qualifier ainsi de nain alors qu'il se considérait lui-même comme plutôt grand et fort pour son âge. Une vraie carrure de marin en devenir, il en était certain.

La suite était du même tonneau que le tract. Il ne savait pas si chez les Gryffondor on embêtait à ce point les premières années mais chez Serpentard les choses étaient loin d'être aussi catastrophiques que ne semblait les décrire la fille assez vulgaire qui parlait très fort devant tout le monde. Cette histoire de verre d'eau à la tête, aussi, tout ça était décidément très flou pour le garçon qui commençait à avoir mal au front à force de froncer les sourcils de perplexité. Une fois de plus, il assistait à une de ces étranges manifestations dont l'école avait le secret, une réunion sans aucun sens ni logique dont il ne comprenait que la moitié des mots. Pourquoi tout devait-il être aussi cryptique...? Et aussi excessif, d'ailleurs ?

Il tiqua finalement en entendant la conclusion du discours. Exploser des verres dans la face des gens ? Mais c'était complètement illégal un truc pareil ! En plus ça pouvait sérieusement blesser quelqu'un, voire même crever un œil dans le pire des cas.

Il hésita. D'un côté, il avait très envie de juste quitter la pièce sans se faire remarquer et de retrouver la tranquillité de son dortoir, ou d'aller voir le lac, pourquoi pas, en somme de se couper un peu de toute cette folie qui le fatiguait. D'un autre côté... il avait été éduqué avec à l'esprit la devise "protéger et servir", et force devait rester à la loi. Ces sorciers avaient beau être un peu tous idiots, si on les laissait faire ils risquaient de sérieusement se blesser, sans compter que plusieurs personnes lui avaient déjà confirmé qu'il y avait déjà eu de nombreux morts dans l'école ces dernières années ce qui franchement était loin d'étonner Colin. Il était même surpris que l'école soit encore ouverte tant c'était n'importe quoi ! On laissait quand même les élèves se promener avec des baguettes qui provoquaient des explosions si on les secouait trop, ce n'était pas rien !

Le garçon prit donc une grande inspiration. Il lui fallait tout son courage pour affronter cette foule mais heureusement, du courage, il n'en manquait pas lorsqu'il fallait se dresser pour défendre la loi. Il était marin, comme son père, et un jour il serait militaire et capitaine, il fallait s'en montrer digne.

Colin se leva.

- Ce que tu dis est complètement illégal, interdit et dangereux. Attaquer quelqu'un avec un verre est considéré comme une agression avec arme par destination donc vous pouvez tous aller en prison si vous faites ça et peut-être crever les yeux des gens.

Il observa les visages désormais tournés vers lui, une forte angoisse au ventre, il avait à présent très envie de pleurer et de partir en courant. Mais plutôt que de tout lâcher, il serra les poings. Il était capitaine, marin du Collins, son père serait fier de lui et il n'allait pas se laisser impressionner par de bêtes sorciers.

- Vu le discours que j'ai entendu, cette réunion peut être considéré comme réunion en vu de commettre un délit ce qui est aussi puni d'emprisonnement, je dois donc vous demander de quitter la pièce sinon je devrai aller chercher un professeur pour attester de ce délit très grave et ensuite si vous refusez toujours de partir ce sera la police qui viendra.

Puis il croisa les bras, mettant au défi qui que ce soit de le contester.

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La révolution en marche !

Maya avait reçu d’un hibou une note qu’elle savait ne tarderait pas. Cela faisait après tous des mois, qu’elle voyait sa chère camarade Kath prendre le pas pour faire une révolution au sein de Poudlard. Son objectif défendre les intérêts des plus jeunes de l’établissement. En effet, « les plus jeunes » comme disaient le plus souvent les anciens de septièmes et sixièmes années, si ce n’est même les cinquièmes années avaient une tendance à se retrouver dans des farces et autres problèmes inimaginable à cause d’eux. Maya n’avait jamais eu à subir une telle chose jusque-là et elle en était particulièrement contente. Bien qu’elle s’amusât de voir ses camarades dans les différents problèmes, tant que cela ne concernait pas directement ses proches, elle n’avait pus prendre plaisir en apprenant que Kath était aussi touché par une telle injustice. La douce et gentille Kath. Pourquoi s’en prendre à une enfant aussi sensible et qui ne souhaite que le bien des autres ? La seule chose à laquelle elle pouvait penser c’était qu’ils étaient jaloux. Mais être jaloux d’une enfant ? Kath était en effet unique et c’était ce qui faisait son charme.

Enfin qu’importe, Maya n’avait pas vraiment le temps de tergiverser sur la question. Elle devait se décider à aller à la réunion ou à ne pas s’y rendre. Elle avait tant de chose à faire, qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Mais finalement, l’attrayante participation à quelques choses d’amusant pointait le bout de son nez. Il va de soit que dès que la question de s’amuser était présent, Maya ne serait certainement pas trop loin pour y prendre part. Donc, son choix posé. La jeune fille se dirigea rapidement vers le lieu du rendez-vous. Elle entra dans une salle un peu remplie et prit place sur une chaise dans le fond de la salle. Elle observa une petite brune faire la porte-parole du groupe et de cette mini révolution. Elle s’amusa de sa manière de présenter les choses – et pourquoi pas en passant d’envenimer les choses – tous sourire aux lèvres. Maya se prêta au jeu de la gamine en lui répondant lors de ses questions, elle poussa un peu les autres à faire du bruit.

Mais comme rien ne va sans rien, il fallait une perturbation. Un gamin haut comme trois pommes, se leva bras croisée regard de chihuahua prêt à mordre et il commença à exposer des faits et des lois, semblant défier quiconque de le contredire. Maya écouta attentivement ses paroles et finalement ne put contenir son rire. Elle éclata dans un fou rire qui dura un instant, quand elle reprit enfin contenance, elle sécha une larme du coin de ses yeux et dis au jeune garçon :

« - Humm, alors je ne pense pas qu’on a besoin d’aller aussi loin. La brune… (Maya jette un regard à Jazzlyn avant de regarder à nouveau le jeune Colin) souhaite simplement expliquer que face aux grands, il ne faut pas avoir peur de répliquer en leur tendant des pièges à notre tour, en leur faisant des farces tous aussi gênante que ce que nous avons pu subir nous-même. Elle ne fait qu’une métaphore en disant qu’elle leur jettera leur verre à la figure. Si je puis me permettre aux vues de la couleur de ton habit tu es de Serpentard. Là-bas, il y a très peu de né-moldu et j’imagine que tu ne dois pas en être ? Tu n’as pas encore eu l’occasion de vivre ne serait qu’un cas de harcèlement ou brimade ? Tu dois aussi être un première année, je me trompe ? Mais sache que ces derniers ont vécue pas mal de chose terrible et qu’ils subissent des brimades et un harcèlement continue, malgré la mise en place du règlement. Le mépris dont fait preuve certains est aussi un harcèlement morale terrible… Enfin bref, je m’égare… (Elle fait une petite grimace à Kath, avant de reprendre) Quoi qu’il en soit je pense que cette réunion est ici dans le but de permettre aux « nains » de se retrouver, de se connaître, et de se visualiser. L’objectif est aussi de trouver comment faire face aux grands et comment leur faire comprendre de manière amusante pour nous, qu’ils ne peuvent plus nous marcher sur les pieds sans que nous ne contestions. »

Je n'avais pas vraiment été surprise en recevant une invitation de la part de Kathleen. Elle m'avait déjà parlé de sa volonté de mener une révolution des plus jeunes de Poudlard. Faire une révolution, ça me parlait. C'était les idées de mon père, tout renverser par la violence s'il le fallait, pour transformer la société. C'était une nécessité tant chez les moldus que chez les sorciers. Mais j'avais écarquillé les yeux en comprenant contre qui elle voulait se révolter : contre les plus grands dans cette école. Mon père m'avait pourtant bien dit qu'il fallait se méfier des mots, que la révolution n'était pas une simple étiquette et qu'il était courant de se rendre compte qu'on ne mettait pas la même réalité derrière le même terme. Il était même tomber une fois, en arrivant à Londres, sur un collègue qui voulait une révolution contre les immigrés. Pour moi, maintenant que j'étais une sorcière, il était clair que les adversaires à tout progrès de la société étaient certains sorciers qui se proclamaient des sangs-purs et méprisaient les nés-moldus et les moldus en général.
Mais je m'étais quand même rendue à cette réunion pour deux raisons très différentes. J'appréciais Kath et même si nous avions des désaccords, elle restait un soutien dans mon combat, en tout cas pour ce que je lui en disais. Il était donc normal que j'accepte à mon tour de la soutenir quand elle prenait ce genre d'initiative. Et c'était peut-être l'occasion de m'exprimer au sujet de ce que je pensais être la meilleure manière de se battre, auprès d'un public sans doute déjà préoccupé par les discriminations et les inégalités et prêt à agir. J'arrivai donc à l'heure convenue, voyant qu'elle avait tout préparé dans la disposition de la salle. J'étais la première, seule se tenait devant moi une jeune Gryffondor affairée à écrire au tableau, ce qui semblait signifier qu'elle faisait partie des organisatrices.
« Salut, moi c'est Zeynep ! »
Je saluai aussi Kath, un grand sourire aux lèvres et m'installai un peu en retrait. D'autres élèves arrivaient, dont Cassi et ses cheveux colorés. Au bout de quelques minutes, on ferma la porte et la Gryffondor eut un instant d'hésitation avant de se lancer dans un discours enflammé qui, même s'il se trompait de cible, ne me fit pas moins une certaine impression. Elle semblait en vouloir à la terre entière et j'eus l'impression que nous pourrions nous trouver des points communs. Elle eut à peine le temps de terminer qu'un jeune Serpentard, l'air guindé comme la plupart des membres de sa maison, prit la parole. Il était visiblement à la fois hostile et perdu. Hostile parce qu'il nous rappelait à l'ordre en terme juridico-menaçant et perdu parce que derrière son aplomb apparent, il parlait plus comme un moldu qu'autre chose, le décalage était grand avec les discours sorciers habituels. Maya se lança ensuite dans une explication assez confuse mais ce qu'elle disait sur le mépris des moldus distillé par certains sangs-purs était très juste même si elle revenait sur cette lutte générationnelle absurde comme conclusion. J'avais beau être timide, surtout devant tant de monde, je sentais que je devais parler à mon tour, qu'il fallait que j'explique qu'ils faisaient fausse route. Cela ne plairait sans doute pas à mon amie mais je ne voulais pas garder une opinion si fondamentale pour moi. Instinctivement, je me levai, fixant mon regard sur la gryffondor du début et pris une grande inspiration.
« Je suis en partie d'accord avec ce que vient de dire Maya quand elle parle des sangs-purs. Le problème dans cette école n'est pas tellement les grands qui embête les petits mais bien les tensions provoquées par une poignée d'extrémistes qui se sentent supérieurs sous prétexte qu'ils sont sorciers depuis des générations. Vous pensez que Erin, Carla et les autres étaient mieux quand ils étaient en première année ? Qu'ils se sentaient moins supérieurs ? Même dans cette salle, qui nous dit que certains ne sont pas convaincus de l'infériorité des moldus ? Ce sont ces sangs-purs que l'on doit combattre, quelque soit leur âge. »
Je me rassis, le coeur battant, essayant de lire dans le regard de ceux qui étaient assis à côté de moi, l'effet provoqué par mon intervention.

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Une révolution ?

Voilà un étrange petit mot qui lui était arrivé… Le jeune Poufsouffle avait entendu des rumeurs laissant penser qu’une fronde montait, mais sans imaginer que ça prendrait vraiment de l’ampleur ! Effectivement, en lisant les revendications sur le bout de parchemin, ça paraissait révoltant. Arranger la situation ne serait que positif ! Motivé par la curiosité, le jeune Conley se dirigeait en direction du 4ème étage. Lui-même avait déjà été maltraité par des grands comme Misha et Jade, sans oublier la pire, Erin Sorensen. Il allait s’en souvenir de cette rencontre ! Peut-être qu’avec cette nouvelle dynamique la situation allait se retourner ?!

Une fois dans la salle, Liam constata qu’il n’était pas le seul à avoir répondu présent. Première et deuxième année était là en masse. C’était donc qu’il y avait surement quelque chose à faire nan ? Sinon les gens ne se seraient pas sentis concernés et ne seraient pas venus pas vrai ? Le garçon s’installa non loin de Zey et attendit patiemment de voir de quoi il retournait.

Très vite, une jeune Gryffondor de première année monta sur l’estrade. Celle-là lui était complètement inconnue. Sa prise de parole commença très mal… Le hurlement « Wesh » provoqua chez l’anglais un sursaut de ses sourcils accompagné d’un sourire surpris. Elle est allumée elle ! Bonjour le vocabulaire ! Puis alors comme pour en rajouter, elle les désigna en tant que « nains ». Si ça ce n’était pas se faire rabaisser par exemple ! Qui plus est, par une première année nouvelle d’à peine deux semaines et plus petite que lui ! Elle ne se prenait pas pour n’importe qui celle-là ! Et puis d’abord qu’est-ce qu’elle en savait de tout ça ? Elle avait déjà eu affaire à Misha ? A Erin ? Ou à Jade ? Non peu probable… Encore une fille là pour se faire remarquer et faire grimper sa popularité ! Précoce et pathétique… Quand on est nouveau on se planque un point c’est tout ! Il leva les yeux au ciel en repensant qu’il avait mis six mois à se sentir chez lui, dans l’école... Jamais elle ne pourrait le comprendre… Et puis elle avait l’air de décrire un quotidien horrible, ponctué de cruauté et d’impuissance… Jamais il n’avait vécu de choses pareilles ! Pas de verre d’eau, pas de séquestration dans un casier… Excepté une fois face à Erin c’était vrai, il s’était fait voler une lettre… Mais pour le reste jamais ! Et puis oui il leur en voulait, mais il ne s’était pas senti sali pour autant ! Il fallait les laisser dans leurs coins un point c’est tout ! Les ignorer était le meilleur moyen de les éviter et de ne pas s’attirer d’ennuis. Sans pour autant se faire marcher dessus évidemment ! Mais pas besoin d’en venir jusqu’à la révolution !

Au fur et à mesure que Jazzlyn tentait de faire grimper la température, Liam s’enfonçait dans un regard noir et méprisant. Attiser la haine, c’était pire que tout à ses yeux. Les problèmes n’avaient jamais été réglés de cette façon ! C’était ridicule… Surtout face à des plus vieux, plus nombreux et plus fort ! Bonjour les suicidaires ! Nan, ce serait sans lui… Au lieu de répondre à l’interrogation de la première année, Liam souffla d’un air dépité. « Se laisser faire ? » Par elle surement pas !!

Mais le pire était encore à venir… Exploser des verres dans leurs sales faces ?! Avec elle ?!? Par Merlin elle a sacrément forcé sur le jus de citrouille !!

Puis, un jeune Serpentard prénommé Colin, pris la parole. Liam l’avait déjà croisé en classe et il avait pu l’observer. Garçon renfermé sur lui-même, timide, désagréable très rapidement le peu de fois ou il ouvrait la bouche. C’était justement une de ces fois-la. Colin était désagréable, voir menaçant et parlait sur un ton scandalisé. Un sentiment que partageait totalement le deuxième année. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Liam avait envie de soutenir le jeune Serpentard. Plutôt rare de s’entendre avec eux d’ailleurs… Mais il y avait des limites à ne pas dépasser et ces limites semblaient se rapprocher dangereusement. La loi, le règlement, le devoir moral, tout cela faisait écho à l’éducation du Poufsouffle. Mais Liam préféra se taire et attendre un peu avant d’ouvrir la bouche. Valait mieux encore observer un peu…

Maya semblait défendre le principe de la réunion… Triste d’entendre encore le mot « nains », à croire qu’ils aimaient se dévaloriser eux-mêmes… Effectivement, le Serpentard était allé un peu loin, mais le fond était là et quitte à choisir, son penchant était le meilleur. Soit dit en passant, les arguments de Maya contre Colin étaient aussi parfaitement valables contre Jazzlyn… S’il fallait ouvrir la bouche, il ne faudrait pas omettre de le rappeler.

Puis vint le moment tant redouté. La plus grande peur de Liam était que son amie, (non sa meilleure amie !) partage les idées révolutionnaires. Visiblement, à son grand regret, le pacifisme du Poufsouffle n’avait pas déteint sur elle. Mais elle apportait tout de même une nuance. Selon Zey, ce n’était pas contre les grands qu’il fallait se révolter, mais contre les Sangs-pur… Et c’était reparti pour un tour !

Zey terminait son allocution quand Liam poussait un profond soupir de désespoir. Pas elle, pas Zeynep ! Ils s’étaient réconciliés pendant les vacances et voilà que des divergences allaient ressurgir ? Aux risques de créer de nouveaux désaccords, voir une dispute ? Non ! Pas ça ! Liam n’y survivrait pas, ce serait trop dur… La colère monta en lui. Tous des anarchistes c’est pas croyable ! Incapable de réfléchir rationnellement deux minutes pour apaiser la situation ? Nan il fallait sans cesse remettre de l’huile sur le feu ! Et bien à son tour ! Après tout lui aussi avait son mot à dire ! Sauf que lui son ton était sarcastique.

"Parce que vous croyez qu’en réagissant comme ça, quel que soit vos ennemis, ça va arranger la situation ? Vous n’imaginez pas une seconde que ça peut provoquer une escalade de la violence ? Surtout face à des gens comme Erin par exemple ?! Elle vous a déjà plaqué sa baguette sur la gorge ?! Moi oui ! Et pourquoi ? Parce que j’avais répliqué exactement comme vous vous apprêtez à le faire ! Je suis en vie que parce que nous étions face à la grande salle, dans un couloir fréquenté.
Vous voulez envenimer les choses ? Allez-y ! Faites ! Moi je dis que le meilleur moyen de gagner face à eux c’est de ne pas jouer ! En plus, en fonctionnant comme ça, vous commencez à beaucoup trop leur ressembler… Vous allez employer justement les méthodes que vous critiquez ! Ouvrez les yeux deux minutes ! Ne rentrez pas dans leurs jeux, c’est ce qu’ils veulent ! Nous pousser à bout !

Et excuse-moi Jazzlyn, on ne se connait pas, c’est pas contre toi, mais Maya tes arguments contre Colin sont aussi valables sur elle ! Première année, deuxième semaine de cours, aucune expérience concrète face aux grands et ça vient faire un discours… Que du vent quoi ! Et alors se faire appeler les « nains », super le message envoyés aux autres… C’est encore plus rabaissant !"

Liam tenta de contenir sa colère. Il détourna le regard sur le côté pour éviter celui de Zey, il ne voulait pas affronter ça une fois encore. Un sentiment de solitude l’envahit brusquement… Toute cette révolution lui tapait déjà sur le système. Et ce n’était que le début…

Codage par Libella sur Graphiorum

Dmitri avait reçu coup sur coup deux courriers assez étranges. Le premier était une brochure de journal répondant au nom du « Petit croâsseur ». S’attendant à y lire des inepties inintéressantes sur la vie des élèves de Poudlard, il avait failli jeter le pamphlet dans la cheminée de la salle commune mais une chose l’y en avait empêché, retenant son geste plus efficacement encore que si l’on s’était saisi de sa main : il s’était vu dans le simili journal, son regard azurin croisant ses propres yeux sur le papier journal. Il aurait dû s’y attendre : son nom de famille ne laissait pas les autres élèves de marbres. Déjà lors de sa première soirée à Poudlard, des élèves de la maison l’avaient questionné sur son patronyme et voilà que maintenant des inconnus le présentaient comme une sculpture en carton-pâte faite par son grand-oncle afin de surveiller les élèves. C’était certes absurde, mais ça n’était pas surprenant : les adolescents aimaient se jouer de leurs comparses en faisant circuler des rumeurs farfelues.

Ce qui était plus imprévisible était le second courrier qu’il avait reçu : une autre diatribe invitant à la « révolution des nains ». Il avait d’abord cru à une autre blague de mauvais goût, mais réalisant que les autres élèves de son année avaient reçu le même courrier, il s’était finalement décidé à aller au lieu-dit le jour indiqué, ne serait-ce que pour voir qui pouvait bien avoir organisé cette mascarade.

Mascarade en effet ; il ne trouvait pas de mot plus approprié pour décrire la soirée. À son arrivée, de nombreux élèves étaient déjà là et quelqu’un avait écrit sur un tableau « Aux armes bande de nains ! ». Les minutes passèrent, les enfants discutant entre eux jusqu’à ce qu’une fille, qu’il reconnut comme étant une gryffondor de première année, prenne la parole, mêlant discours révoltés avec quelques phrases éructées qui avaient sans doute pour but de susciter des acclamations. Si des élèves furent réceptifs, ce n’était pas le cas du tchèque qui observait, depuis le fond de la pièce, la révolutionnaire en herbe d’un œil dubitatif. Le premier à réagir fut, à la grande surprise de Dmitri, Colin Hill, le serpentard un peu guindé (quoiqu’il était mal placé pour lui faire la moindre remarque là-dessus) mais fort sympathique avec qui il avait eu l’occasion de discuter technologie moldue et aversion du quidditch. Il fut rapidement repris par une fille un peu plus âgée qu’eux : « Si je puis me permettre aux vues de la couleur de ton habit tu es de Serpentard. Là-bas, il y a très peu de né-moldu et j’imagine que tu ne dois pas en être ? Tu n’as pas encore eu l’occasion de vivre ne serait qu’un cas de harcèlement ou brimade ? » Le serdaigle ricana dans son coin mais ne fit pas de remarques, trouvant ces joutes verbales très intéressantes. Ce ne fut qu’après avoir écouté un autre garçon, un poufsouffle de deuxième année qu’il avait déjà aperçu dans leurs cours communs, qu’il se décida à s’impliquer dans la discussion, alors même qu’il avait prévu de n’être qu’un spectateur.

Les avis n’étaient clairement pas unanimes et Dmitri n’avait pas prévu de jouer les médiateurs. Une petite révolution semblait se profiler dans la grande ; la révolution des nains commençait décidément très mal. « Si votre cible sont les sang-purs, choisissez mieux ceux à qui vous envoyez vos appels à la révolution... » s’entendit-il commencer à l’adresse de Zeynep, « ... parce que j’en suis un, et a priori inviter le loup dans la bergerie n’est pas la meilleure des tactiques. » Certes, il n’était clairement pas de ceux qui s’estimaient supérieurs aux nés-moldus, mais entendre dire que le problème était les sang-purs l’énervait quelque peu ; en réponse, il ne pouvait donc s’empêcher cette petite provocation. « En accusant Colin comme tu l’as fait, sur la simple base de sa maison, tu fais exactement la même chose que les sang-purs que tu fustiges ! » ajouta-t-il à l’adresse de Maya. « D’ailleurs, je vois pas pourquoi vous parlez de sang : le message que j’ai reçu parle de brimades faites à l’encontre des plus jeunes, et jusqu’à preuve du contraire, la première cible du croâsseur cette année, c’était moi. Donc c’est hors sujet ! » Il désigna Liam. « Et je suis d’accord avec le poufsouffle, y’a déjà des débiles qui veulent me balancer des verres à cause d’un journal tout aussi idiot, si vous commencez à leur balancer vous aussi des verres, ou je ne sais quoi d’autre, à la tronche, ça ne peut pas améliorer les choses. » Balayant du regard l’assemblée d’élèves, il s’arrêta finalement sur la première année qui était à l’origine du discours d’accueil. « Aujourd’hui, vous vous plaigniez de ce que nous font les grands, mais dans quelques années, vous serez à leur place. C’est dans l’ordre des choses. S’il me provoque, je leur réponds, mais je n’ai pas besoin qu’on vienne me faire de vagues promesses de changement, je ne suis pas un nain, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul ! » Il termina sa déclaration avec une lueur mêlant défi et fierté. Non, il n’était pas un nain et encore moins une veuve éplorée ayant besoin qu’on la secours. Grandir avec autant de frères et de cousins trop heureux d’avoir un plus jeune sur lequel se défouler était très formateur. Dmitri n’avait pas besoin d’une pseudo-révolution pour se défendre, il pouvait le faire tout seul.

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Nains593 mots

Aux armes bande de nains !

Ce matin-là, Ombeline avait en douce été se changer pour faire un bon entraînement d’escrime dans la salle sur demande. Loin de dédaigner ses leçons, il était pour elle vitale de continuer son entraînement à l’épée même si cela devait se faire en douce hors heure de cours. Vêtue d’un pantalon ancien de couleur grenat assortie d’une chemise de flanelle à col dix huitième siècle de couleur blanche, la jeune Gryffondor avait ceint un corset noir autour de sa taille et un ceinturon ceignait sa taille dans laquelle pendait deux lanières qui retenaient alors le fourreau de Lady Rose ainsi que la dite épée à l’italienne. Rassemblant ses cheveux elle les releva en une queue de cheval haute qu’elle fit tenir avec un ruban de soie vert. Sortant son épée une fois dans la salle sur demande à l’abris de toute distraction, elle s’en donnait à cœur joie pendant un bout de temps.

Une fois qu’elle fut satisfaite de son entrainement Ombeline se rappela du courrier qu’elle avait reçus relatif au rassemblement contre les grands qui passait leur temps à les embêter eux le plus jeune et cela n’était vraiment pas juste fois d’Ombeline. Ne prenant même pas la peine de repasser par le dortoir pour se changer et après avoir remis Lady Rose à sa ceinture elle se dirigea vers le lieu de ladite « Révolution ». C’est ainsi qu’elle se dirigea dans l’une des salles du quatrième qui étaient la plupart du temps inutilisée. Entrant prestement dans la salle comme à son habitude et surtout ayant pour un temps oublier qu’elle risquait d’en choquée plus d’un vu sa tenue ladite jeune sorcière avança avec son attitude habituel et prononça très sérieusement la main sur la garde de Lady-rose par pure habitude.

- C’est moi ! C’est qui que je dois embrocher pour faire bonne mesure au juste hein ils sont où ?

Ombeline salua cependant les présent d’un signe de tête pour ceux qu’elle ne connaissait pas très bien et fit un grand coucou avec un sourire à Kath et Jazz avec un sourire mutin adressée à Kath. Comme toujours Ombeline agissait en accord avec son tempérament, mais là elle se demanda tout de même si elle aurait pas dû aller se changer avant car elle ne risquait clairement pas de passer inaperçue vêtue de la sorte. Et à part Kathleen qui était habituée à la voir ainsi les autres c’était une tout autre paire de manche comme qui dirait. Puis jaugeant qu’il n’y avait vraiment qu des petit Ombeline fit légèrement la moue même si elle ne devait vraiment pas petre prise au sérieuse par son amie d’enfance.

- Et puis flûte si y a pas de grands à embrocher c’est vraiment pas drôle...

Reprenant quelque peu une attitude un peu plus sérieuse elle s’adressa à ses amies sourire aux lèvres. Elle prit un air très innocent histoire de pas trop faire peur plus qu’elle ne devait l’avoir fait pour certains.

– Désolée pour le retard j’étais partie m’entraîner en douce j’ai pas envie de perdre juste parce que je suis à l’école de magie. J'ai raté quoi au fait ?

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"Aux armes bande de nains !"

Feat everyone

Samantha se leva assez tôt ce dimanche. Habillée de son pyjama, elle prit son nécessaire de toilette et la tenue qu’elle mettait pour ses recherches pour se diriger vers la salle de bain, où elle laissa son esprit divaguer un peu quand elle fut dans l’eau avant de se laver et de se changer, mettant sa chemise blanche, sa cravate jaune et noire, ainsi que son pantalon de costume et de ses chaussures noires et son veston noir.

Une fois rhabillée, Sam se fit un chignon qu’elle fit tenir avec un crayon à papier, se dirigeant ensuite vers sa chambre pour déposer son pyjama et prendre son sac avec les notes de ses parents et un plan qu’elle essayait de terminer, avant de se diriger vers la salle sur demande qui avait servi de QG pour l’OPA Spartacus, qui est devenue son repère.

Après un moment passé à plancher sur son plan, la jeune femme se rappela qu’elle avait reçu une invitation de Kathleen Kirte pour une réunion avec les plus jeunes du château pour une sorte de révolution. Beckett prit donc ses affaires et alla se présenter devant la salle, attendant que tout le monde soit rentré en les saluant, pour ensuite les suivre et de se mettre juste à côté de la porte après l’avoir fermée, regardant un peu tout le monde pour voir qui était là.

Une fois tout le monde installé et la porte fermée, la jeune étudiante regarda Jazz’ qui se préparait avec Kathleen, tapotant doucement un air sur la lanière de sa sacoche. Quand la jeune fille commença son discours, Samantha eut un léger sourire en coin, se retenant de rire en l’entendant traiter en hurlant les première année de nains.

La jeune femme écouta le discours de Jazzlyn, sans dire un mot, gardant une expression plus ou moins neutre, ne voulant pas réagir tant que les principaux concernés ne discutent entre eux de cette potentielle révolution.

Quand le discours fut terminé, un jeune Serpentard se leva et protesta contre ce mouvement, ce qui n’étonna pas du tout la jeune femme vu que les Serpentard, qui sont pour la plupart des sang-purs, ne sont pas vraiment concernés par ces histoires de harcèlement. Puis, Maya expliqua à ce dernier le fond de la pensée de Jazz’ en faisant une grimace à Kath’ au passage, suivie par Zenyep qui donna son point de vue sur le fait que ce seraient les sang-purs qui lanceraient ce genre d’agissements et qu’il fallait les combattre quel que soit leur âge. Beckett n’était pas totalement contre cette idée, mais il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même sac non plus, certains sang-purs n’approuvaient pas forcément le fait de réprimander les autres car ils ne sont pas nés de l’union de deux sorciers de sang-pur, même s’ils étaient rares ces derniers temps, et puis ce n’était pas vraiment le sujet de cette réunion.

Vint ensuite Colin qui expliqua que cette révolution n’était pas forcément une bonne idée car cela pourrait engendrer des représailles et que du coup la situation pourrait s’envenimer pour eux, en plus du fait qu’il eut été menacé par Erin car il eut justement tenté de répliquer comme Jazzlyn voulait que les première année le fassent. Ce dernier se fit suivre par Dimitri, qui expliqua qu’il y avait un souci dans leur organisation si leurs cibles étaient les sang-purs et que Maya faisait comme ceux qui opprimaient les autres dont le sang n’est pas pur, se rangeant ensuite du côté de Liam, sur le fait que cela peut envenimer une situation pas forcément facile, surtout aussi tôt dans l’année et qu’il savait se débrouiller tout seul.

Décidément, cette réunion était en train de tourner au vinaigre, et Sam allait tenter de calmer le jeu au moment où elle évite de se prendre la porte qu’Ombeline ouvrit en pleine poire, avant que cette dernière ne se présente et ne demande ce qu’elle avait raté. Beckett regarda la jeune Gryffondor et lui dit après l’avoir saluée.

-« Fais gaffe en ouvrant la porte la prochaine fois, t’as failli m’assommer. »

Sam lui expliqua ensuite dans les grandes lignes ce qui a été dit jusqu’à maintenant, gardant quand même une oreille attentive au cas où quelqu’un ajouterait quelque chose.

by frimelda

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La révolution des NainS

La révolution des Nains. Qu’est-ce que c’était encore ce bordel ? Déjà, l’idée d’une révolution ne me plaît pas outre mesure, de base. Sauf si c’est une cause juste… Ce qui ne me semble pas être le cas. Je les comprends mais de là à faire n’importe quoi, je ne suis pas d’accord. Je prends une profonde inspiration. Quand faut y aller. Mais hors de question de prendre part aux débats. J’y vais, j’écoute, c’est tout. Voir ce que les petits ont à dire. Je connais le harcèlement, faut pas croire. Mais de là à faire comme leurs bourreaux, nan, clairement pas, nan.

La salle est déjà bien pleine quand j’entre et les débats commencent. Et je commence déjà à m’échauffer. La petiote là, la petite brune qui s’échauffe toute seule… Elle sait de quoi elle cause, elle ? Merde, elle est en première année et on vient d’entrer. Qu’elle me dise pas qu’elle a déjà été bousculée ou quoi ! Avec le caractère qu’elle a, ça m’étonnerait ! Et Kath qui n’intervient pas… J’y crois pas.

Heureusement Maya essaie de calmer un peu les choses. Et la petite Poufsouffle qui fait sa propagande anti sang pur… Mais on est où là ? Je prends une profonde inspiration. À vrai dire, je n’écoute même plus ce qui se dit derrière. Est-ce qu’ils ont conscience de la porter de leurs jugements et de leurs paroles ? J’en doute.

Je finis par me lever, en secouant la tête et en faisant bien racler la chaise sur le sol. Au moins, je sais que j’ai l’attention de tout le monde.

Vous vous entendez parler une seconde ? A votre âge, ça peut paraître mignon. Mais ça ne l’est pas. Vous parlez de harcèlements. Mais vous avez vécu quoi, au juste ? Est-ce si grave que vous ne puissiez aller voir un professeur ou même la directrice ? Je ne crois en réalité. Ce que j’entends, c’est un désir de vengeance, et je ne cautionne pas ! Là, je ne vous suis pas.

Je les fixe tous, un par un, en serrant les dents.

Vous vous êtes réunis ici pour vous liguer contre les plus âgés. Mais tous ne sont pas des salopards. Vous le mettez tous dans le même sac, comme les Sang-Purs. Vous savez où ça peut mener ça ?

Petit silence.

A la haine. Y’a deux ans, un groupe anti-nés moldus a été créée. Et peu importe les victimes collatérales, tant que nous étions touchés. On a failli mourir à cause de la haine. Et aujourd’hui, vous voulez reproduire ce même genre d’injustice ? Alors qu’il y a de méthodes plus simples et plus juste qu’une simple vengeance, ou d’une révolte sans queue ni tête. Trouver une solution, pour ça les gars, je suis avec vous. Mais agir injustement, je ne suis pas ok. On a pas a faire payer tous les grands, ni même tous les sang-purs de cette école… Certains sont des gens très sympas. Alors on arrête de mettre tout le monde dans le même sac et on nomme les véritables problèmes. Et on voit ce qu’on peut faire sans tomber dans la haine et l’injustice.

Ouais, fallait que ça sorte. Je pense que je ne me suis pas fait que des amis, là… Mais bon.

FICHE PAR CENTURY SEX

Au début de la réunion, Kath était restée en arrière pour laisser Jazz lancer les hostilités. Non pas qu’elle ne revendiquât pas l’organisation de cet évènement. Après tout, c’était elle qui avait envoyé les invitations à la base. Mais elle sentait que Jazz avait de la verve. Pour autant, elle avait peut-être été un peu trop agressive ou pas assez claire, car les propos commencèrent à se déchaîner. Ce fut d’abord un première année qui crut que leur action avait pour objectif de faire quelque chose d’illégal, ce qui n’était pas du tout le cas, en tout cas en ce qui concernait Kath.

Evidemment, Maya avait, elle, parfaitement compris le but de la manœuvre. Mais cela faisait plusieurs mois qu’elles en parlaient et de ce fait là, elle comprenait plus facilement ce qui était en jeu. Mais son intervention ne calma pas les esprits échauffés, du moins, pas complètement. Zeynep voulut faire bifurquer la révolution contre les Sang-purs. Kathleen leva les yeux au ciel. Elle aurait dû s’en douter. Mais du coup, cela fit réagir Liam, évidemment, qui en voulait à Zey de cette colère et un jeune Sang-pur de première année qui ne semblait pas content qu’on s’en prenne à ceux de son sang. Tout ça était complètement en train de partir en vrille et il fallait reprendre le contrôle.

Serena tenta de le faire et de juguler la haine et la révolte qui commençait à s’installer et Kathleen lui en fut reconnaissante. Mais ça ne réglait pas tout. Elle se précipita aux côtés de Jazz et décida de freiner le combat. Elle leva les bras et tenta de calmer le jeu.

« Personne ici ne se veut vecteur de haine. Ce n’est pas pour massacrer du grand ou du sang pur que nous vous avons demandé de venir, même si Zey n’a parlé que de certains sang-purs. La réalité c’est que l’année dernière, je ne sais pas ce qu’il en était avant, mais l’année dernière, un journal mensonger a décidé de raconter des âneries sur les Première Année et sur certains profs appréciés par eux. Il continue cette année. Dmitri Van Aken en a été la cible pour le premier numéro mais d’autres viendront. L’an dernier, un grand m’a pris ma baguette, Cassiopeia Borealis ici présente peut en témoigner. Un autre grand m’a aussi agressée. Je n’ai pas eu d’échos de tous les enfants de mon âge, mais je sais qu’il y a eu d’autres cas. On ne peut pas juste être des cibles pour les grands, nous devons trouver des solutions. Il ne s’agit pas de faire quelque chose d’interdit, simplement de trouver des solutions pour n’être plus des cibles. Si ce projet ne vous intéresse pas, vous êtes libre de partir, mais nous sommes ici pour trouver des solutions concrètes et raisonnables. »

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Au contraire,

on range les armes.

feat. les jeunes

Des échos retentissent dans les couloirs, les nouvelles d’un aperçu, les rumeurs d’une tenue étrange. Wayde pensait que les petites bouches d’élèves parlaient là d’un fantôme, celui d’un chevalier mort, ou tout du moins ce qu’ils avaient cru apercevoir. Banal et anodin aux premiers abords, les bruits de couloirs éveillèrent finalement sa curiosité. Qui pourrait bien se balader avec une épée ? Dispensé de rendez-vous supplémentaires aujourd’hui, il s’arrêta quelques minutes dans la salle des Professeurs du cinquième étage. Approximativement vide à cette heure, tous les Professeurs occupés à donner cours dans leurs salles de classe respective donneraient presque l’envie à Wayde d’apporter un peu plus de pierres à l’édifice. Buvant son café noir dans une pause finement méritée, l’ex Auror s’imagine bien apporter un peu plus son aide à l’école et participer aux cours de sortilèges depuis lors inanimés. Ce n’est pour l’instant qu’une idée, qu’un alizé, qu’une petite envie soudaine parfaitement rétractable. C’est avec cette idée bien en tête qu’il quitte la salle des Professeurs en direction des escaliers. Eux qui n’en font pas qu’à leur tête contrairement au jour de ses retrouvailles avec le Professeur Thorstein, lui permettent de les descendre en toute tranquillité. Seulement, les calmes du couloir transportent un cri inaudible jusqu’à lui alors qu’il arrive au niveau du quatrième étage. Peut-être ne l’aurait-il pas entendu en temps normal, mais la rumeur d’une tenue bien particulière alerte aujourd’hui ses sens. De plus, deux élèves chuchotent dans le couloir, juste devant la porte de la vieille salle inutilisée, sans manquer d’ailleurs d’y porter de nombreux regards indiscrets. C’est là que les pas de Wayde s’arrêtent, décidé à y jeter un oeil. Après tout, l’ex Auror vient de prendre son café, il est à présent bien remonté. De nombreuses voix s’envolent à travers la porte, et bien que Wayde n’en cerne pas immédiatement le sujet, elles semblent révoltées. Sans frapper, sans crier gare, sans la moindre gêne, le conseiller ouvre la porte et pénètre dans la pièce.

Les tables ont été déplacés, de jeunes élèves sont disposés autour d’elles. Leurs visages, d’un air trop aigri pour être ceux de jeunes adolescents, laissent penser qu’ils abordent un sujet déplorant. Tout ce que l’adulte pu entendre, sont les derniers mots de Kathleen Kirte, déterminée à trouver des solutions contre une chose qui semble la révolter. Wayde est venu dans cette école pour contrer les injustices, vaincre un mal qui semble trop souvent s’abattre entre les murs de ce Château. Si des élèves sont en difficulté, il doivent venir à lui. Il en a déjà aidé beaucoup dans cette situation, et il ne cessera l’âme de l’Aurore le hanter. Pour l’instant, tout ce qu’il voit, ce sont de petits visages se tourner vers lui avec stupeur. Wayde l’inattendu. Sans vouloir se donner l’air intimidant, la naturelle fermeté de Wayde fait défiler son regard sur les élèves uns par uns. Mais un détail interpelle son attention. En survolant la pièce, son regard tombe sur un fourreau, accroché à son ceinturon. La rumeur est face à lui. Serait-ce une épée d’escrime accrochée à la taille de cette élève de Gryffondor ? Wayde avait lui-même fait partie de cette maison rugissant autrefois, il fut même un faiseur de trouble charismatique très populaire, mais jamais encore il n’avait vu pareille chose. « Vous êtes parfaitement en droit de vous réunir, mais à moins que les airs révoltés de vos visages ne risquent d’engendrer un drame encore plus grand, je vous prierais de baisser d’un ton s’il-vous-plaît. » Ferme, défait de tout sourire, Wayde s’adresse à l’ensemble des élèves avant de s’approcher vers l’une d’elle en particulier. C’est dingue, ils ont presque tous l’âge de sa fille, pensée qu’il ne peut empêcher de laisser traverser son esprit. Il s’approche alors d’Ombeline de Chateaubriant et lui tend sa main, sans s’annoncer, sans même évoquer le sujet de sa venue vers elle. « Votre attirail a fait fureur dans les couloirs. Hors je vais devoir vous confisquer votre fourreau, et votre épée. Tout ceci n'a rien à faire dans une école. Je vous invite à passer à mon bureau ce soir pour discuter de tout ça. J'en ferais également part à la directrice. En attendant veillez à vous changer avant de rejoindre une attablée de toute évidence remplie de nervosité. Nous ne sommes pas à Camelot, et ceci n’est pas la table ronde. » Sa main tendue laisse le temps à la jeune fille de décrocher sa ceinture avant de prendre bonne réception de ce qui de toute évidence, est catégorisée comme une arme. En espérant qu’elle le comprenne. Il aura de toute façon l’occasion de lui dire les choses ce soir, en tête à tête, lorsqu’elle viendra tout récupérer à son bureau. Chose faite il se retourne, espérant grandement s'être fait comprendre. Il en profite seulement pour ajouter, et rassurer. « Vous devez certainement vous doutez qu'au moindre souci rencontré, le corps enseignant est parfaitement disposé à vous aider. » Il n'est pas dupe, il a comprit tout de suite. Wayde ne compte plus le nombre d'élèves traumatisés par leurs premières années. C'est pour ça qu'il est là. Finalement, après ses dernières paroles, il lâche un sourire en coin rassurant avant de quitter la pièce, à son tour armée d'une épée d'escrime confisquée.

MADE BY FRIMELDA

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Aux armes bande de nains !

Une révolution des nains ? Apparemment certains élèves de mon âge ou un petit peu plus vieux se sont faits bousculer, moquer ou ont été pris pour cible. Ca n'a pas encore été mon cas mais s'en prendre à des gens comme ça, juste parce qu'ils sont plus grands, c'est d'un débile, s'il y a bien une chose qui ne change pas de l'école moldue, c'est bien ça. Mais ils avaient l'air de vouloir faire changer les choses, d'après ce que j'ai pu comprendre du petit message que j'ai reçu, je devais bien reconnaitre leur courage.

J'allais donc à cette réunion, histoire de voir ce qui en retourne, je regardais autour de moi pour voir les personnes présentes et je voyais quelques personnes que j'avais aperçu auparavant dont j'avais complètement oublié le nom, en même temps moi et la mémoire des noms, ça fait deux, le seul que je reconnaissais totalement était Dmitri juste parce que nous sommes dans la même maison et que . Les premiers mots de la Gryffondor qui semblait être la leader de cette révolution m'ont quelque peu surpris et ce "wesh" m'a ramené un an en arrière et tout ces "wesh, wesh" que je croisais à l'école moldue, ça m'a fait drôle d'en voir une ici. Elle exposait ensuite les raisons de cette réunion et chacun leur tour les personnes présentes donnaient leur avis, très vite le "débat" tournait au conflit et je commençais à me perdre, contre qui on se rebelle, contre les grands ou, comme le dit une fille de Poufsouffle, contre les sang-pur ? Faut savoir.
"Vous parlez de révolution mais personne n'a l'air d'accord sur contre qui on se bat, on ne va pas aller loin. Personnellement, personne ne m'a emmerdé jusqu'à présent et j'espère que ça va durer et je peux comprendre que les victimes veulent se venger, mais de la mettre tous les grands ou tous les sang-purs dans le même panier, c'est un peu trop facile, par exemple, j'ai une sœur en sixième année et telle que je la connais, elle ne vous ferait rien de mal, alors répondez-moi juste à cette question, vous en prendrez vous aussi à elle juste parce qu'elle est une "grande" ? Personnellement je pense pouvoir me démerder seul, je l'ai toujours fait jusque là, si quelqu'un vous emmerde sous mon nez, pas de souci, je vous aiderai du mieux que je pourrai, mais si vous vous en prenez à ma sœur, là, on sera beaucoup moins d'accord."
J'étais moi-même surpris du discours que je venais de tenir, jamais je n'avais autant pris la parole de toute ma vie, mais je devais balancer le fond de ma pensée sur tout ça et encore je n'avais pas fini, je reprenais mon souffle avant de me tourner vers la fille de Poufsouffle qui parlait presque de vendetta contre les sang-pur.
"C'est la même chose vis à vis des sang-purs, ils ne sont pas tous pareils. La preuve ? Je suis de sang-mêlé, ma mère est une sorcière de sang-pur et mon père un moldu, vous croyez vraiment que cette union aurait pu être possible si elle se croyait supérieure ? Je ne crois pas. Je veux bien reconnaitre qu'il y a des sang-purs "racistes", mais on y peut rien, il y a du racisme partout, même chez les moldus. Et un conflit à base de racisme et de haine, ça finit toujours mal, d'autant plus s'ils sont dangereux, comme semblaient expliquer ce garçon de Poufsouffle et cette fille de Gryffondor, dont j'ignore les noms et à qui je m'excuse par avance de parler d'eux de cette manière. Ce que je veux dire par là c'est qu'on ne devrait pas s'en prendre à tout un groupe, mais seulement à ceux qui s'en prennent à vous sans se mettre en danger non plus, c'est bien d'être courageux, mais faut pas pour autant être suicidaire."

lumos maxima

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Nains514 mots

Aux armes bande de nains !

Ombeline était arrivée et avait donc assistée aux dernières arrivée et la situation promettait d’être épique si cela finissait en échauffourée. Lorsque me prof intervint et s’adressa à elle à cause de sa tenue et de son épée qu’il lui confisqué elle grimaça quelque peu et s’excusa un minima bien qu’elle ne risquait pas grand-chose dans l’affaire. Fort heureusement l’épée confisquée n’était pas une importante, mais une d’entraînement, plus légère et plus facilement transportable dans ses malles elle ne lui manquerait donc pas trop. Néanmoins elle laissa ce joyeux Bazar derrière elle pour rentrer ce changer dans sa chambre et remettre une tenue décente selon le professeur bien sûr .

Ombeline avait rapidement salue les autres et était doc partit discrètement et se dirigeait donc vers le bureau du professeur se demandant si ils allaient prévenir son oncle. Si tel était l’intention d professeur il risquait de tomber sur un os comme bise si bien les moldus car dans sa famille on s’entraîne à l’escrime c’est dans les gênes et qu’il était d’ailleurs indirectement responsable de cette arme dans ses affaires puisqu’il lui avait dit qu’elle ne devait pas perdre son niveau sous prétesque qu’elle étudiait à Poudlard. Marmonant dans sa barbe Ombeline murmura pour elle-même.

- S’entrainer... s'entraîner... j’adore ça ok, mais… si c’est pour finir dans le bureau d’un professeur j’aurais peut-être du dire à mon cher oncle que je travaillerais seulement durant les vacances hein…

Ombeline continua donc son chemin pour aller vers sa sentence si l’on puis dire. Bon elle se faisait rarement voir pas du tout réprimander en temps normale donc pour autant elle n’avait sans doute pas à trop s’en inquiéter mais plutôt à veiller de ne plus se faire remarquer avec ce genre de chose cela serait plus sur pour notre petite sorcière à l’avenir.

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