[EVENT] Loin des yeux, près du coeur. ♥

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du cœur.

Saint-Valentin imprévue...

Je ne pouvais pas vraiment expliquer cette force qui m’animait, qui me poussait à aller vers Brooklyn et à ne pas supporter cette pimbêche qui venait de l’embrasser ! Nan mais sérieusement, elle se prenait pour qui celle-là ? C’était incroyable, j’avais juste envie de l’emplafonner ! Ce qui me hérissa encore plus le poil fut de voir qu’elle m’ignora superbement bien. Elle me snobait, c’était clair, et je sentis le sang bouillonner en moi. L’autre nana semblait à fond sur elle, alors qu’elle s’en occupe et qu’elle laisse le serpent tranquille !

Je m’assis à côté du garçon, lui proposant de s’éloigner, mais je devais avouer que je n’aimais pas du tout la façon qu’il avait de regarder la Poufsouffle. Elle ? Franchement ? Beurk, elle n’avait d’yeux que pour l’autre de toute façon, et elle ne le méritait pas ! Moi par contre… Je ne fis même plus attention aux deux autres après les avoir « agressées », elles n’avaient absolument aucune importance pour moi, mes pensées n’étaient que pour celui à côté de moi, allez savoir pourquoi, je ne voulais pas le voir avec une autre ! "Tu sais, Félicia n'a strictement rien fait dans l'histoire, c'est l'autre folle qui s'est jetée sur moi. C'est gentil d'être intervenue mais si tu veux vraiment me rendre service, emmène Théa avec toi, pour qu'on puisse être tranquille avec Félicia !" Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux en l’entendant parler de cette fille, me sentait agacée en le voyant la regarder de nouveau. C’était n’importe quoi ! Il ne réalisait pas que j’étais là, c’était impossible autrement, elle n’avait absolument rien à voir avec lui celle-là ! Et puis la Gryffondor (Théa) qui ne faisait que piailler ne faisait que m’énerver encore plus. Je me relevai alors, me dressant face à elle en la tournant « gentiment » vers sa copine. « Tiens, y a quelqu’un ici qui veut de toi, c’est elle… alors allez voir ailleurs et laisse-le tranquille ! ». Mon ton était assez froid mais je m’étonnais quand même de mon calme, d’habitude ça ferait bien longtemps que je lui aurais littéralement aboyé dessus voir bousculé… un peu… hum…

Je ne pus réagir un peu plus aux mots délurés de Brooklyn, avant que je me lève, que Felicia s’en prit de nouveau à lui. Pfff leurs histoires m’ennuyaient à mourir, je ne voulais qu’être avec lui moi, je ne voulais pas entendre toutes leurs plaintes, ça m’agaçait ! Je me tournai vers elle, les sourcils froncés, la poussant de mon index alors qu’elle devenait de plus en plus menaçante avec le serpent. « Si tu n’veux pas le voir, barre-toi au lieu de lui reprocher des choses qui sont fausses ! » Enfin, en vrai je n’en savais absolument rien, et je m’en fichais royalement, mais j’étais prête à dire tout et n’importe quoi pour le protéger. Je me retournai de nouveau vers Brooklyn, les yeux presque suppliants. « Brooklyn, laisse-les toutes les deux, elles n’vont t’attirer que des problèmes celles-là… » Oui parce que c’était bien connu que moi j’étais un exemple de respect, évidemment ! Mais je voulais l’éloigner de ces garces, c’était mon seul but. Et être avec lui bien sûr.

made by guerlain for bazzart

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du cœur.

Une Saint-Valentin pas si amusante que ça...

Regardez-la. Regardez à quel point elle était magnifique. Cette fille avait ce petit quelque chose qui ne me rendait pas indifférent, loin de là ! Et lui dire ce que je ressentais, là tout de suite, ça me paraissait logique. Il fallait que je lui avoue, je n’arrivais même plus à me retenir, j’avais besoin de tout lui dire.
J’avais fait un petit crochet par Jill pour voir ce qu’il se passait par chez elles, avec Octavia. Elle ne semblait pas très bien mais la connaissant, je me disais que ce n’était peut-être pas quelque chose de mal en définitive, ma jumelle n’était pas du genre à s’afficher et elle me l’aurait dit direct s’il y avait quelque chose. J’avais laissé les filles en leur disant que je reviendrai après, je devais faire un truc important. Très important. Mais jamais je n’en oubliais ma sœur, et O’ aussi bien sûr, mais ma sœur surtout, il fallait l’avouer !

Bref, j’étais partie vers la jolie brune pour lui dire tout ce que j’avais à l’esprit. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Jill vienne nous rejoigne… Surtout avec ses paroles qui me semblèrent incompréhensibles, avec un moment très mal choisi. Je lui fis comprendre par des mots simples et un regard qu’elle devait saisir, en temps normal, que je n’avais pas le temps, là tout de suite. Mon attention se reporta bien vite sur Alaska, lui demandant pourquoi elle fuyait mon regard. « Euh…je…je ne fuis pas ton regard… » Si, elle le fuyait. Je lui souris juste de façon bienveillante, ajoutant dans un petit rire qui m’était caractéristique : « Quand on n’regarde pas la personne dans les yeux, quand c’est voulu, c’est qu’on fuit son regard en vrai… » Je l’avais forcée à me regarder en posant mon index sur son menton pour l’inciter à poser ses yeux dans les miens. Je lui fis vite comprendre que je n’étais pas bizarre, j’avais juste besoin de lui faire comprendre des choses. Malheureusement, je n’eus pas le temps de lui en dire plus que Jill était revenue à la charge. Jill… Mais qu’est-ce qu’elle me faisait ?! Alaska semblait tout autant s’inquiéter de ses réactions que moi, elle n’avait pas l’air dans son état normal. Mes yeux se froncèrent légèrement, je ne la comprenais pas. Même la voyant faire demi-tour, c’était l’une des premières fois que je n’arrivais pas à lire dans son regard et ça me frustrait. « Tu devrais aller voir ce qu’elle a…» Oui, je devrais. Et j’allais d’ailleurs le faire quand elle se retourna précipitamment, se ruant vers moi, prenant mon visage entre ses mains. Euh… Elle me faisait une blague là ? « Je n’ai pas deux minutes ! C’est crucial, écoute-moi, c’est important, regarde moi ! » Faut dire que son visage à quelques centimètres de moi ne pouvait pas me faire faire autrement, j’étais obligée de la regarder. J’en étais même à loucher pour être docile et obéir à son ordre, comme pour éviter de la vexer. « Tu n’aimes pas Alaska ! Ce n’est pas une question…. C’est une affirmation. Regarde-moi… Oli…Ca n’a pas toujours été toi et moi ? Depuis qu’on est touts petits … nous ne sommes pas nés ensemble pour rien…c’est….je… » Toi et moi ? Bien sûr que si, les jumeaux inséparables, ça l’était toujours et ça le sera toujours ! « Oli… il faut que tu m’écoutes, ce que tu as à faire peut attendre. » A côté de moi, j’entendis Alaska protester mais j’avais besoin de dire ce que moi je pensais. Je me dégageai de l’emprise des mains de ma sœur sur mon visage, les prenant dans les miennes avant de lui dire : « Jill, c’est important ce que j’ai à faire ! Je n’te comprends pas. Oui, toi et moi c’est pour toujours, on est jumeaux, c’est évident que rien ne peut lutter contre ça, on n’a pas besoin de le dire on le sait ! Pourquoi tu m’fais ça là, tout de suite ? C’est… Jill, tu m’dis toujours que tu veux que j’sois heureux, c’est avec Alaska que je le serai. Tu dis que je ne l’aime pas… Tu… tu te trompes. J’suis amoureux de cette fille, elle me rend folle, tu es sensée me soutenir, m’aider à être un mec bien pour elle et non pas me ridiculiser devant elle comme ça. » Je le disais d’un ton calme mais un peu peiné quand même. Je voulais qu’elle comprenne que je voulais son soutien et pas qu’elle me mette des bâtons dans les roues. Ca ne jouait en rien sur notre lien fraternel, évidemment, alors je ne comprenais pas pourquoi elle venait jouer les jalouses à ce moment précis !

Je lâchai alors les mains de Jill, lui souriant de façon rassurante avant de redevenir le Oliver que j’étais toujours : le chieur : « Tu m’auras toujours sur l’dos Jillou, tu l’sais, alors garde tes crises de jalousie sinon j’dirai à tous les mecs de l’école que t’as des maladies bizarres pour éviter qu’ils t’approchent, on s’ra des jumeaux frustrés à vie comme ça ! » Finis-je de lui dire dans un rire avant de me tourner comme pour être sûr qu’Alaska était bien là mais… justement… Niamh l’avait kidnappée et je n’en étais pas franchement ravi. C’était de ma faute, je devais recapter son attention. Je fis un clin d’œil complice à ma sœur avant de me retourner de nouveau vers la jolie brune. Je souris à Niamh, lui disant avec une certaine malice. « Niamh. Salut ! Désolé j’vais juste te prendre Alaska deux petites minutes, vous pourrez parler de bouquin après, promis, pour ce sujet je décampe… » Lui dis-je en souriant avant de me lever, prenant la main de l’aiglonne pour l’obliger à en faire de même afin de nous éloigner un peu des autres. Après tout, c’était important ce que j’avais à lui dire… Et le regard de Jill me paralysait un peu, pour dire vrai, et je me disais qu’il faudrait qu’on reparle de tout ça après ce soir, parce que je ne comprenais pas tout…

made by black arrow

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Carnage de la Saint-Valentin

Plus qu'une histoire de famille...

Tout cette ambiance étouffante lui donnait le tournis. Les élèves qui se levaient, emportés par une nécessité soudaine, les déclarations dans tous les sens parfois trop emportées… Et surtout, la vue insupportable de sa meilleure amie, comme d’ordinaire, toujours aussi merveilleuse, devant laquelle son demi-frère était alors agenouillé. Lui qui représentait pourtant tout pour elle, lui qui était son oxygène, qui lui faisait sentir ce besoin irrépressible de se trouver à ses côtés pour ne jamais plus le quitter. Et pourtant, il était si éloigné d’elle, happé par une force mystérieuse dégagée par Narcissa, qu’elle en éprouvait une douleur lancinante dans sa poitrine. Elle la sentait dans tout son être, dans ses poumons, dans l’air pollué qu’elle respirait, alors qu’il l’avait laissée seule, au milieu du flot continu des élèves. Certes, Edern s’était approché d’elle pour lui parler, avec gentillesse et une rare bienveillance, mais elle était à peine capable de l’écouter… Tout était trop confus. Il devait se rendre compte, par lui-même, qu’elle n’était pas celle qui lui était destinée… L’idée de lui causer quelque tracas ne la ravissait pas spécialement, bien loin de là, mais Elijah était le seul qui faisait battre son coeur. A l’heure qu’il était, elle ne nourrissait qu’une hâte, celle d’abaisser ces fichues frontières familiales qui se trouvaient entre eux pour lui faire comprendre qu’ils étaient bien plus que des frères et soeurs. Qu’elle ne pouvait plus supporter d’être une étrangère à ses yeux. Et lorsqu’elle vit Octavia s’approcher de lui pour lui déclarer des mots qui l’agaçaient déjà avant même de les connaître, c’en fut trop pour elle. « Je… excuse-moi, je reviens. » laissa-t-elle échapper, un peu gênée, alors qu’elle s’écartait du Gryffondor, le regard toujours rivé sur celui qui animait ses pensées, qui lui causait à la fois tant de joie et tant de peine. Le seul qui était capable de créer en elle un tel chagrin pour qu’elle se sente à peine vivante, trop dépendante de cet être dont le coeur était jumelé au sien, souffrant qu’il ne ressente pas ce même élan, qu’à la place il devenait la proie d’une autre. Et quelle autre ! Rosenberg, qu’elle percevait désormais comme un vrai poison. Elle ignorait peut-être la nature précise de la relation qui l’avait unie par le passé à Elijah, mais une chose était sûre, c’était bel et bien de l’histoire ancienne, et elle allait veiller à ce que ça le reste. Sans y jeter un regard, toujours concentrée sur le beau Serpentard, elle porta sa main à la poche de sa robe de sorcière, vérifiant qu’elle avait toujours sa baguette sur elle en cas de besoin. On ne savait jamais… après tout, elle l’avait vue de ses propres yeux, cette signature au bas de la lettre adressée à Dan, accompagnée de cette multitude d’araignées qui avaient ensuite fourmillé sur la table des Poufsouffles… Qui savait jusqu’à quels extrêmes elle était capable d’aller ? Elle se posta finalement devant elle, bras croisés sur sa poitrine, s’éclaircissant la gorge. « Ecoute Octavia, je sais que ce n’est sûrement pas ton intention, mais là tu importunes mon frère. » formula-t-elle, sèche, avant de se tourner vers le Serpentard, s’inquiétant de sa réaction. Peut-être n’apprécierait-il pas son intervention… mais il devait comprendre qu’elle agissait pour son bien, que c’était uniquement parce qu’elle pensait à lui et à ses intérêts, qu’elle en venait à de telles extrémités… Maintenant, si Octavia décidait de ne pas en rester là, les choses se corseraient.

A nouveau, elle déposa timidement sa main sur le bras de son demi-frère, profitant du fait que Cissy soit en train de s’adresser à Zach. De cette manière, sa meilleure amie n’interviendrait pas dans ce qu’elle aurait à lui dire. Son visage s’empourprait à vue d’oeil, et elle dut baisser le regard pour ne pas finalement renoncer et s’enfuir… Non, elle avait tant besoin de lui à ses côtés que c’était chose impossible. « Elijah, reviens avec moi s’il te plait. Tu vois bien que Cissy est occupée, vous vous parlerez tout à l’heure. » le pria-t-elle, avec humilité, comme si elle lui demandait grâce. Il fallait qu’il comprenne. Il fallait qu’il la comprenne. Il était nécessaire de le détourner de sa meilleure amie qui était manifestement affairée avec Andrea… Elle était même prête à effacer cette insupportable trahison qui lui rongeait pourtant le coeur, qui lui dévorait les entrailles. Si elle n’insistait pas, il souffrirait, indubitablement… ! D’autant plus avec Octavia qui s’apprêtait à nouveau à se jeter sur lui, toutes griffes dehors… qui savait quels étaient les maux et supplices auxquels elle était capable de le condamner par caprice ? Ce n’était pas parce qu’elle éprouvait de la culpabilité vis à vis d’elle et de ce qui s’était passé lorsque Naïa était encore au château qu’elle pouvait renoncer aussi facilement. Elle releva le regard, embué d’espoir, vers le Serpentard, tandis que les battements de son coeur s’accéléraient, qu’il battait la chamade avec violence. « Tu es sans cesse ailleurs. Et moi, j’ai besoin de toi, tu sais… sans toi, je n’y arriverais pas. Ne cherche pas à devenir fort seul... on peut l'être à deux, tu sais. » se lamenta-t-elle, tandis qu’à nouveau, elle désignait Cissy, qui alors ne se préoccupait déjà plus de son cas. Il devait saisir par lui-même que ni elle ni Octavia n’étaient celles qu’il lui fallait… seule elle pouvait y prétendre. Elle avait grandi à ses côtés, et même s’ils n’avaient pas partagé une grande proximité, elle tenait à lui prouver que dorénavant, les choses pouvaient changer. « On peut tout reprendre à zéro. J’y suis prête. » murmura-t-elle, près de son oreille, comme un secret inavouable. Sa main tremblait légèrement, et elle craignait déjà sa réponse... mais si elle ne lui délivrait pas le fond de sa pensée, elle était condamnée à suffoquer sous le poids insoutenable de cette dernière. La vérité, rien que la vérité.

Emi Burton

Spoiler:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du coeur

Jayden & Maddie

⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆

Il n'y avait pas grand chose à comprendre à l'amour à vrai dire. Des émotions. Des ressentis. Des sentiments. Rien de plus qu'une ribambelle de sons, d'images, de paroles et de gestes délicats. Rien de plus qu'une fleur qui éclôt pour la première fois à la lueur du soleil. L'amour à son état brut était douloureux, il était bien trop fort pour être supporté comme cela. L'amour faisait mal, pliait en deux, secouait le coeur, vous coupez le souffle. Mais l'amour était beau, il n'était pas que triste, il était joyeux, source de bonheur, source de confiance et de force. Il pouvez vous donner confiance tout comme il pouvez la détruire. L'amour ce n'était pas qu'une facette de ce sentiment, ce n'était pas quelque chose qui apparaissait aussi facilement et surtout qui ne partait pas aussi facilement. L'amour allait de pair avec la souffrance même si cette souffrance n'était pas que physique, même si elle n'était pas que mental. Mais ce qu'il y avait de beau en l'amour c'était qu'on pouvait combattre cette souffrance, cette peine, pour ne laisser apparaître que le plus beau, que le meilleur, pour ne laisser apparaître que le bonheur. Si l'amour allait de paire avec la souffrance alors quel était ce sentiment qui me poussait à dévoiler mes émotions au garçon en face de moi? Quel était ce sentiment qui faisait battre mon coeur plus vite, qui rougissait mes joues, qui me permettait de rire et de sourire sans pouvoir en faire autrement? Ce sentiment n'avait rien de douloureux, il était tout ce qu'il y avait de plus doux et de plus beau. Si par le passé j'avais pu refuser de croire que l'amour n'était que passion et douceur aujourd'hui je semblais penser tout le contraire. Car c'était bien le cas, c'était bien ce qui se réfléchissait sur chacune de mes paroles, sur chacun de mes sentiments, sur chacun de ses gestes et de ses regards. C'était un ensemble, deux coeur qui battaient à l'unisson, deux voix dont les harmoniques résonnaient entre elles pour former un son parfait, deux gestes qui permettaient de relier, de montrer, de prouver, deux regards qui ne se trompaient pas et qui ne pouvaient pas mentir. Le sentiment que je ressentais n'était en rien quelque chose d'ordinaire. C'était plus fort et pourtant même si cela aurait dû me surprendre, aurait dû m'intriguer, il ne le faisait nullement. J'étais bien trop encrée dans ce fameux sentiments pour me rendre compte que quelque chose clochait, qu'il n'était peut-être pas que ce que je pensais. Mais que pouvait-il être d'autre que l'amour?

Il fallait toujours se fier à l'appel du coeur. Toujours se fier à son premier instinct. Le fait de voir le bien dans chaque personne n'était en rien le moyen de me rassurer que tout le monde était bon mais plutôt de découvrir la véritable personne qui se cachait derrière un masque. Qui refusait de reconnaître ses qualités, qui refusait qu'on apprenne à le connaître. Car le coeur était le seul guide. Alors si je prenais autant de temps à essayer de déceler chez les gens le meilleur d'eux c'est parce que je savais que ces qualités si exceptionnelles qui les caractérisaient étaient enfouies, mais présente et qu'elles finiraient par se révéler. Parler du passé ne me faisait plus peur, plus rien ne me faisait peur tandis que, plongée dans ses yeux océans, je peinais à retrouver ma respiration normale. Il avait fait des erreurs et j'en avais fait aussi mais il continuait de se voir comme l'éternel idiot dont je l'avais traité au bord du lac, bien que je ne le pensais pas réellement. Il n'était pas qu'un idiot, je refusais de le croire il avait bien d'autres qualités qu'il me refusait de lui dire, ou de lui révéler plutôt? Je n'en savais rien. Mais rien ne comptait plus en ce moment que le bonheur de celui que j'aimais, je voulais qu'il soit heureux c'était tout ce qui comptait et même si il avait été heureux sans ma présence alors je l'aurais laissé. Une pointe dans le coeur et les yeux pleins de larmes je l'aurais laissé, mais je l'aurais fait. Il avait bien le droit au bonheur, c'était un garçon génial qui refusait de se l'avouer à lui même ou pas de la bonne façon. Il pouvait se comporter dès fois comme un idiot il n'en restait pas celui que je l'aimais. Et cet amour me permettait de passer au dessus de ça. Je me fichais de ses erreurs passées, je ne voyais que l'avenir et c'était le plus important. Bercée par ses prunelles plus rien ne semblait avoir d'importance sinon nous deux. Se sentait-on réellement comme ça quand on aimait quelqu'un? Ce sentiment agréable et chaud qui naissait au coeur de votre poitrine pour se répandre dans votre corps à chaque contact, à chaque gentil mot? Les yeux brillants, le sourire aux lèvres je ne pouvais me défaire de l'emprise de ses yeux. C'était physique, je ne le pouvais pas et même si je l'aurais souhaité je ne l'aurais pas fait. Ce moment était un moment pour nous, malgré les gens aux alentour qui pour une fois, n'occupaient pas mes pensées. Il était là devant moi. Lui. Jayden. Et c'était tout ce qui comptait. « Très bien, j’arrête de me dénigrer devant toi si c’est ce que tu souhaites. Mais entre nous deux, c’est toi qui mérites avant tout le bonheur du monde et je compte bien te l’apporter sous toutes les formes que tu voudras. Tu es ma reine, Maddie. » Je lui souris en retour, contente qu'il me fasse la faveur d'arrêter de se dénigrer sous mes propres yeux alors que je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher. C'était hors de question que je le laisse faire une chose pareil et j'étais heureuse qu'il me fasse ce plaisir. Et si je devais l'aider à combattre l'idée qu'il se faisait de lui mais qui n'était pas lui alors je le ferais. Avec Jayden je me sentais prête à tout faire. Il me donnait de la force c'était indéniable. Son amour nourrissait mon courage, il nourrissait mon coeur battant la chamade. Chacun de ses mots avait une portée différentes du précédent mais faisait malgré tout accélérer les battements de mon coeur désœuvré et amoureux. Une reine? Sa reine? Mes joues s'empourprèrent. Si cela suffisait à son bonheur alors ça me suffisait aussi. Il était le roi de mon coeur et je serai la reine du sien. J'avais du mal à réaliser tout ce qu'il pouvait ressentir pour moi. C'était si fort. Si puissant. Que cela faisait trembler mes jambes, mes mains qui cherchèrent du réconfort dans les siennes. C'était agréable néanmoins. Un sentiment qui se répandait sans qu'on puisse l'en empêcher. Un sourire effleura mes lèvres tandis que la proximité qui m'avait toujours gênée entre nous ne semblait plus l'être. J'étais bien près de lui. Je me sentais en sécurité. Je me sentais pleine de vie. Heureuse. "Et juste ta présence suffit à me l'apporter. Le simple fait d'être avec toi me rends joyeuse, fait battre mon coeur plus vite. Je suis heureuse. Tu me rends heureuse." Et c'était la vérité. Je rayonnai de bonheur, mes sourires sincères reflétaient l'amour que je lui portais, que je souhaitais lui transmettre. Si j'avais pu lui dire tout ce que je ressentais, l'étendue de mes sentiments je l'aurais fait. Mais aucun mot n'était assez fort pour exprimer ce que je ressentais pour l'élu de mon coeur. Aucun mot n'aurait pu transmettre ce que j'aurais voulu lui dire. Même lui avouer mon amour était une figure bien trop fade face aux déchainements de mes sentiments à l'intérieur de ma poitrine.

Ma main avait été chercher la sienne instinctivement, sans que j'ai besoin de contrôler mon geste. J'avais l'impression de n'avoir plus aucun contrôle mais après tout ce n'était pas plus mal. Je me laissais guider par la berceuse de mon coeur et de ses paroles en écho dans ma tête, je me laissais guider par sa main qui serrait la mienne avec force et qui semblait me promettre de ne jamais me lâcher, de ne jamais me laisser tomber. Et malgré mon aspect assurée, malgré mon sourire je ne parvenais à oublier mes crampes à l'estomac qui étaient autant agréable que désagréable. Le battement de mon coeur furibond qui cognait en rythme avec le sien mais qui me gênait. La rougeur de mes joues en harmonie avec son propre teint signe de notre gêne mutuelle malgré notre désir de nous livrer. Jayden me sourit une nouvelle fois et son sourire me fit chavirer. Il n'y avait pas à dire, je ne voyais pas comment on ne pouvais pas trouver Jayden beau. Il était le plus beau des garçons et quoi que puisse en dire mes amies en cet instant précis plus rien n'avait d'importance. Plus rien. A part lui. Son sourire se refléta sur mon visage. Parfaite symétrie. Parfaite harmonie. Parfait amour. Ses doigts glissèrent entre les miens et mon pouls s'accéléra tandis que nos doigts entrelacés nous promettaient de ne jamais se quitter. Alors que notre amour se concrétisait sous nos yeux. Nos mains liés de cette façon faisait écho à notre amour qui paraissait indestructible, tout comme le lien qui nous unissait à présent. Ma peau me brulait sous son contact. Mais ce n'était pas une brûlure vive qui faisait mal, c'était tout autre chose. L'amour. « Tu es têtue mais c'est ce que j'aime aussi chez toi... Alors c'est d'accord, je te crois et moi non plus, je ne te laisserai jamais tomber. D’ailleurs, je ne pouvais pas rêver mieux car je pense vraiment que tu es la fille qu’il me faut. Tout ce qui se trouve autour de nous parait bien fade à côté de toi. Je n’ai même plus envie de te lâcher des yeux, si tu veux savoir. » Le rouge me monta aux joues tandis que le jeune Serpentard me faisait remarquer mon principal défaut sur le ton le plus tendre du monde. Etait-ce le fait d'être têtue qui lui plaisait? Etait-ce le fait de ne jamais le laisser gagner? De toujours contredire? De ne jamais abandonner? Je n'en savais pas grand chose mais la seule qui comptait c'était que Jayden m'aimait et peu importe pour quelles raisons ils souhaitaient le faire. Il aurait pu me dire à cause de mes yeux, de ma coiffure ou de ma maladresse je n'en n'aurait retenu que le fait qu'il m'aimait. Dans la bataille des compliments qui faisaient rage entre nos deux coeurs épris, ni l'un ni l'autre n'avions l'avantage. Renversant les compliments que chacun se faisait, contredisant l'autre pour mieux le valoriser. Tout était devenu prétexte pour se glisser des mots doux et même si cela était gênant de recevoir des compliments de la personne qui vous regardez comme si vous étiez la chose la plus importante à ses yeux, je ne pouvais ignorer les battements de mon coeur qui s'affolaient comme jamais alors que Jayden avait à peine ouvert la bouche. Comme un courant magnétique, comme par télépathie, mon coeur semblait ressentir au préalable tout ce que Jayden essayait de me transmettre. Si il savait lui aussi combien je ne pouvais plus quitter ses yeux, cet océan bleu qui me transportait loin de cette salle, loin de tout ces gens autour de nous. Les seuls fois où je devais le faire, je le faisais à regrets avec comme seul espoir de pouvoir replonger dans son regard une nouvelle fois après. L'amour était-il aussi fou pour nous hypnotiser? Nous ensorceler? Alors que nous n'étions sous l'emprise d'aucun sort, alors seul l'amour régnait dans cette pièce et en ce jour dédié à celui-ci. Je n'avais jamais vécu une Saint-Valentin comme celle-ci. La meilleure. Celle qui restera gravée dans mon coeur à tout jamais. Et tendis que Jayden serrait ma main tout me semblait à moi aussi soudain plus fade. Plus rien ne comptait vraiment à part lui et son bonheur. Tout ce qui touchait à mes amis ou à ma famille avait été déplacé le temps de cet instant exclusif. Et de peur de paraître égoïste je me refusais de penser à ne jamais quitter ce moment et pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait. "Vraiment? La fille qu'il te faut? Jamais des mots ne m'ont autant touché que tout ce que tu viens de me dire...Tu sais...si un jour on me demandait de ne retenir qu'un seul souvenir, un souvenir qui resterait toujours gravé dans ma tête je choisirai celui-là. Celui où je suis avec toi. Et même si on ne me demandait pas, jamais je ne l'oublierai car il restera gravé dans mon coeur" Celui-ci répondit à mon appel en se manifestant encore plus fort qu'il ne l'avait fait déjà. Et malgré tout ce que je pouvais dire, malgré toutes les paroles qui pourraient sortir sans que je m'en aperçoive, je n'avais plus rien envie de lui cacher. A quoi bon? A quoi bon lui cacher ce que je ressentais alors qu'il avait ouvert mon coeur et qu'il semble pouvoir en lire tous les secrets? A quoi bon lui cacher mes émotions alors que dans mes yeux il peut lire combien je l'aime et combien il est important pour moi. Pourquoi lui cacher des choses qu'il peut lire en moi sans avoir besoin d'une seul parole, d'un seul mot, mais juste avec son regard. Ce regard que moi-non plus je ne peux pas lâcher et dont je n'ai aucune envie de le faire.

J'avais une réelle confiance en Jayden. Une confiance qui avait certes souffert par le passé mais qui n'était ressortit que davantage fortifiée qu'auparavant. La confiance que j'accordais en Jayden, d'autant plus aujourd'hui, semblait dépasser des montagnes. Alors quand il me demanda de fermer les yeux, et malgré une petit appréhension, je le fis lui révélant que je lui faisais confiance car après tout c'était le cas. Je lui ferais toujours confiance. Malgré tout ce qui pourrait arriver cette confiance ne faiblira pas. Boum. Boum. Les yeux fermés, la conscience libérée je ne semblait entendre plus que les battements de mon coeur qui résonnait tel une basse dans ma poitrine. Boum. Boum. Mon coeur donnait le rythme à chacune de mes pensées et de ses paroles qui revenaient telles une douce mélodie peupler mon esprit. Boum. Boum. Sans jamais faiblir d'intensité, sans jamais dérailler, il suivait le rythme des secondes qui s'écoulaient sans que Jayden n'est encore fait ou dit rien que ce soit. Boum. Boum. Souffle accéléré quand je sentis le garçon que j'aimais s'approcher plus près de moi, plus près qu'il ne l'était déjà. Réduisant l'espace entre nous deux à un minimum que jamais notre amitié ne nous aurait permis si nos coeurs ne s'étaient pas trouvés. Boum. Boum. Battements déréglés quand je sentis sa main quitter la mienne pour venir frôler ma hanche sans se poser dessus, sans oser certainement, sans vouloir me manquer de respect, en étant tout simplement humble. Boum. Boum. Le bruit de mon coeur qui s'essoufflait à vouloir comprendre ce que Jayden voulait faire sans jamais ouvrir les yeux, ne voulant trahir les paroles que je lui avais prononcé. Je lui faisais confiance. Mon coeur aussi. Et puis soudain...alors que mon coeur s'était ralenti, alors que mon souffle était normal, alors que je me sentais en sécurité, en confiance, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Tellement tendre, tellement douce que cela semblait être la brise du vent. Véritable chamboulement de mes émotions, de mes sens, de mon corps qui réagit trop vite pour que je comprenne ce qu'il se passe. Les battements désordonnés de mon coeur résonnaient à mes oreilles, tandis qu'une chaleur douce et vive semblait le quitter pour se répartir dans tout mon corps. Plus qu'une étincelle qui nourrit le feu, plus qu'une goutte d'eau qui nourrit la mer, plus que la brise qui nourrit le vent, il était lui-même le feu d'artifice de mon coeur. Mon coeur eut un violent raté le temps que je prenne conscience de ce qui était en train de se passer, surprise mais néanmoins heureuse, par le geste de Jayden, le crépitement du feu finit néanmoins par se faire sentir dans ma poitrine avant que celui-ci n'éclate en multitude de flash qui faillirent le faire flancher plus d'une fois. Et tandis qu'un vertige me prenais et que je venais à manquer de souffle sous le coup de l'émotion le contact entre nos lèvres me provoquait une émotion nouvelle que je n'avais jamais ressenti. Autant émouvante que désagréable, laissant derrière son passage une traînée de chaleur et de papillon qui me firent frissonner. Cette sensation agréable laissa bientôt place à une flux immense de sentiments qui me submergea sans que je puisse identifier tout ce qu'il y avait. Comme si Jayden avait tout mis dans ce baiser, comme si tous ses sentiments s'étaient reflétaient et avait touché mon coeur de plein fouet, comme si je le prenais violemment l'étendue de la puissance de son amour. J'en étais autant troublée, qu'émue. Lorsque ses lèvres quittèrent les miennes toujours aussi doucement, je rouvris des yeux pétillants tandis que mes joues prirent une jolie teinte rosée sans que je puisse y faire quelque chose. Mon premier baiser. Et malgré que nos lèvres se soit quittées, malgré le fait que notre contact plus intime se soit terminé il me restait sur les lèvres et dans mon coeur le passage de ce magnifique instant. Incapable de calmer les battements de mon coeur, je ne pus que regarder une nouvelle fois le bleu de ses yeux complètement muette et béate. « Je te l’ai sûrement déjà dit mais t’es vraiment une incroyable et superbe fille. Ne l’oublie pas. » Le sourire en coin qu'il m'adressa finit certainement de décrocher mon coeur qui fit de nouveau un nouveau sursaut dans ma poitrine. Si je n'avais pas été totalement amoureuse de Jayden jusqu'ici, je n'aurais pas pu résister à son sourire, à sa joie. Je n'aurais pas pu lui résister plus longtemps. Je n'étais même pas sûre qu'il comprenne l'effet qu'il faisait sur moi, qu'il faisait sur mon coeur au point de me donner des papillons dans le ventre, au point d'avoir le vertiges et que mon coeur ne finissent jamais sa course intarissable. Sa main qui avait frôlé ma hanche était dorénavant posée dessus et je ne pouvais ignorer la sensation agréable que me provoquait ce contrat. Chacun de ses mots, chacune de ses phrases, chacun de ses gestes ou de ses contacts faisait chavirer mon coeur et me rendait petit à petit encore plus amoureuse que je ne le pouvais déjà. Son sourire en coin fit naître sur mon visage un sourire qui ne cessa de s'élargir et soudain un léger rire sortit de ma poitrine tandis que je rayonnait de bonheur. Je ne m'étais jamais sentie aussi heureuse qu'à ce moment présent. Je ne m'étais jamais sentie aussi moi-même également. Avec Jayden je n'avais plus peur d'être moi. Un grand sourire éclaira mon visage tandis que je ne pus m'empêcher de taquiner celui qui faisait battre mon coeur "Je suis sûre qu'à chaque fois que tu fais ton petit numéro de charme aucune fille ne peut te résister" Je rigolai doucement en lançant un sourire entendue et tendre à Jayden. Comme si ma conscience avait intercepté mes émotions je ne pus m'empêcher de rajouter en rougissant légèrement mal à l'aise "Et moi non plus, je ne peux pas..."

Un sourire toujours collés aux lèvres. Rien n'aurait pu aujourd'hui m'enlever le sourire ou la joie qui m'habitait depuis que j'avais, pour la première du repas, rencontré son regard. Tout partait d'un seul regard et parfois un regard voulait dire beaucoup plus que n'importe quel mot. Je me mordis la lèvre lorsqu'une idée me traversa l'esprit et ne put empêcher mon coeur de s'emballer comme à chaque fois qu'il était question de mon amoureux. Et pourtant ce n'était pas le courage qui me manquait aujourd'hui, qui me manquait à ce moment précis. Il avait réussit dans son baiser, mon premier baiser, à me faire parvenir tous les sentiments qu'ils ressentaient pour moi, je les avait ressenti, j'en étais sûre et je savais moi-même que les mots ne pouvaient pas tout dire. La puissance des émotions qui s'était déversée dans mon coeur lors de ce baiser était au delà de ce que j'avais pu imaginer et m'avait complètement chamboulé. J'avais parfois peur de me pincer et de me dire que tout ça n'était qu'un rêve. Comme si je flottais entre le rêve et la réalité. Or c'était bien la réalité et pour une fois avec Jayden nous semblions d'accord sur une même chose: nous nous aimions. Alors le courage me reprit. Réduisant le peu d'écart qu'il restait entre nous, je pris Jayden dans mes bras. Le coeur battant la chamade je posais ma tête contre son épaule, réussissant à apaiser les battements de mon coeur dans ce geste qui me réconfortait. Dans les bras de Jayden je me sentais plus forte. Je me sentais protégée. J'étais au comble du bonheur. Cette journée était la plus parfaite de toute. "Même si je n'ai pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens pour toi, sache que ses sentiments sont bel et bien réels. Et je te l'ai sûrement déjà dit mais...je t'aime Jayden"

code by bat'phanie

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du coeur.

C’était un déchirement que de voir celle qui envahissait ses pensées fébrile et les lèvres tremblante, perdue face à lui pour un autre qu’il ne pouvait apprécier. Que pouvait-il lui répondre alors qu’elle lui demandait aussi sincèrement pourquoi ils la faisaient souffrir ? Comment pouvait-il savoir ce qu’il passait par la tête de ces énergumènes dont il ne voulait plus voir les visages, ni entendre ce qu’ils disaient. Ils pouvaient bien disparaître après tout s’ils ne savaient que faire du mal à quelqu’un qui tenait à eux, à celle à qui lui tenait à cet instant. Il se rendait bien compte qu’il n’était en rien présent dans ses pensées, aussi attentionnée soit-elle en lui disait qu’il était pur et de « bien », qu’il vivrait dans le mensonge avec elle. Il savait pourtant que ce n’était là qu’un moyen doux de le détourner, de le rejeter. Tout s’embrouillait, son cerveau semblait fonctionner par intermittences, il était perdu dans un torrent entre l’envie qu’elle le regarde, celle de lui appartenir, le sentiment qu’il devait la réconforter, la haine qu’il éprouvait à cet instant envers Elijah, Narcissa et tous ceux qui se mettraient en travers de son chemin, et l’envie de la voir heureuse… Mais pas avec cet abruti finit, se disait-il. Non, elle devait être heureuse avec lui, pas quelqu’un qui n’avait d’yeux que pour une autre.

Pourtant, quand elle lui fila encore entre les doigts comme du sable qu’il ne pouvait retenir, il la laissa faire sans rien pouvoir dire. Un temps qui sembla durer une éternité, alors qu’il voyait Tracy défendre le Serpentard, assénant un premier coup de poignard. Ensuite elle demanda au jeune homme de retourner avec elle, ce qui ne fut jamais que le deuxième coup consécutif. Ensuite, il la vit les yeux embués encourager Elijah à devenir fort avec elle, à oublier les autres… Puis elle murmura quelque chose à son oreille. Une chose qu’Edern ne pouvait entendre, mais ce simple murmure fut un quatrième coup assénait à la suite. Alors que le cœur de Tracy battait la chamade, Le Gryffondor avait l’impression que le sien cherchait un simple moyen de s’arrêter. Tout semblait figé, il était là, à tout voir sans agir. Combien de temps venait-il de s’écouler ? Depuis quand avait-il les poings serrés si bien que ses articulations semblaient blanchir ? Son regard était vide, perdu au loin alors que la scène semblait se jouer encore et encore dans son esprit comme une spirale dans laquelle il se noyait sans reprendre son souffle. Pourtant il le savait, il devait remonter seul cette fois. La main qu’il attendait était tournée vers quelqu’un d’autre et il n’avait pas d’autres choix de se revenir à lui seul et d’aller la chercher par lui-même. Il s’échouerait encore sûrement et finirait par sombrer mais qu’importe…

Ses yeux clignèrent quelques fois, le laissant reprendre ses esprits, tout du moins était-ce ce que le philtre le laissa croire, pour enfin se diriger vers Tracy et le reste du groupe. Il toisa du regard la bande qui semblait jouer aux mathématiciens diplômés pour se faire mousser les uns face aux autres. Son regard était un mélange de haine, de dégoût de mépris, le tout teinté d’une touche de tristesse qu’il dissimulait tant bien que mal. A vrai dire, lui-même ne se pensait pas aussi fier.

« Je ne sais pas ce qu’il se passe ici, mais votre auto-congratulation sur des mathématiques vaseuses commence sérieusement à me gonfler… » Lança-t-il avec froideur face à ce groupe. Tous ici étaient ses ennemis, l’un était la cible, sans qu’il en comprenne la raison, du cœur de celle qu’il regardait, l’autre l’amie qui semblait lui faire du mal, et les autres semblaient ne rien remarquer. Une belle brochette d’inconscients à son avis, qui ne faisaient que se jouer des autres en se croyant malin.

« Et toi, Elijah, si tu as fait je ne sais quoi à Tracy pour au final courir après les yeux de je ne sais quelle perchée qui prend les sentiments pour un cours d’algèbre, tu serais bien aimable d’arrêter tes âneries tout de suite et d’être franc. Si vous vouliez parler de science, ayez au moins la décence d’en parler correctement et d’exprimer les sentiments comme ils sont : une réaction chimique mentale stimulant et créant de l’endorphine dans l’organisme. Autrement dit… L’amour est une drogue, pas une saloperie d’équation ! Et si c’est un mensonge, alors j’admet qu’il mérite d’être vécu. » lâcha-t-il alors. Bien sûr, la dernière phrase étant en direction de Tracy. Après tout c’était là des résultats très succincts de ce qu’il avait appris avec son père. Bien sûr, le tout était bien plus complexe, mais il n’était pas là pour les éduquer après tout. Et si le « sentiment » d’amour était en effet un résultat chimique, alors il n’était qu’un mensonge devenu culturellement acceptable. Voilà pourquoi cette réponse venait à point nommée face aux allégations de la jeune Serdaigle, et les dernières paroles qu’elle avait prononcé avant de le fuir une fois encore.

Codage par Libella sur Graphiorum

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du coeur

Alaska & les autres

Tout ça commence très sérieusement à devenir vraiment gênant. Déjà pour commencer j’ai cette impression que Oliver me drague. Ou bien peut-être que je me fais des idées. Il me regarde avec un regard plein de tendresse. Mais pas comme on regarde une amie, croyez-moi. Et même si l’idée de savoir que c’est bien moi qu’il regarde comme ça n’est pas désagréable, je ne peux pas m’empêcher de me sentir gênée. Parce que je me demande tout simplement, pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il me regarde comme ça ?! Je suis tout sauf attirante, il suffit de lever la tête et de regarder toutes les filles présentes dans la Grande Salle. Je ne leur arrive pas à la cheville… « Quand on n’regarde pas la personne dans les yeux, quand c’est voulu, c’est qu’on fuit son regard en vrai… » J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne ressort. Je ne sais pas quoi lui dire en fait. Bien sûr que oui j’évite son regard, c’est ce que je fais quand je suis gênée comme ça. Cette situation me met mal-à-l’aise au plus haut point. J’ai envie de quelqu’un vienne nous interrompre. Vite, s’il vous plaît, n’importe qui… Et c’est à ce moment-là que Jill arrive. Oh ciel, merci. Si elle savait à quel point je lui suis reconnaissante. Mais ça ne dure pas bien longtemps. Parce que celle-ci est littéralement en train de faire une scène de jalousie à son frère. Oui oui, vous avez bien lu. Elle se comporte comme si Oliver était son petit-ami et qu’elle venait d’apprendre qu’il la trompait avec moi… Je ne comprends plus rien et je ne sais plus où me mettre. Tout le monde est devenu complètement fou. Je me sens tellement désarmée par la situation que je n’arrive même plus à réfléchir. Une nouvelle fois, je prie pour que quelqu’un vienne me sortir de cette situation qui se trouve être encore plus embarrassante qu’il y a quelques minutes.

Cette fois, c’est Niamh qui me sauve la vie. Et je lui dis clairement que sa présence est un véritable soulagement pour moi. Déjà tout simplement parce que je l’adore et j’adore passer du temps avec elle, mais aussi parce qu’elle me permet de me détacher des deux jumeaux en train de se disputer pour une raison vraiment étrange. Je hoche doucement la tête aux dires de mon amie. Oui, Jill pleure et Oliver n’a pas l’air de s’en soucier ce qui ne lui ressemble absolument pas. Je me pince les lèvres en croisant les jambes en dessous de la table. « Ça va aussi ! Encore plus maintenant, c’était vraiment bizarre à ma table aujourd’hui, tu peux pas savoir à quel point je suis heureuse de te revoir ! » Ah donc je ne suis pas la seule à penser que tout le monde se comporte bizarrement aujourd’hui ! Ça me rassure, au moins je sais que ce n’est pas moi qui est train de perdre la boule. « Ah toi aussi tu as remarqué ?! Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais quasiment tout le monde est bizarre ce soir… » Je fronce légèrement les sourcils en passant du regard la salle entière, puis je reporte mon attention sur mon amie. Elle me parle du livre que je suis en train de lire. C’est un livre qu’elle m’a conseillée, et encore une fois j’ai l’impression que nous sommes toutes les deux d’accord sur un point : on rêve toutes les deux de rencontrer le prince charmant, un garçon qui est toujours là pour nous, qui nous aime telle que nous sommes réellement. Je hoche la tête d’un air rêveur à chacune de ses phrases. Et c’est avec un nouveau sourire aux lèvres que je lui réponds. « J’en rêve si tu savais… Un garçon qui t’aime pour qui tu es, qui te traite comme une princesse, qui te regarde avec des étoiles dans les yeux. Comme tu l’as dit, qui te regarde comme si tu étais la huitième merveille du monde. Le garçon qui te redonne confiance en toi, celui qui va te montrer que l’amour, le vrai ça existe. Mais bien sûr, ça paraît tellement beau et parfait que c’est le genre de chose qui ne m’arrivera certainement jamais… » Je lâche un long soupir rempli de désespoir. Je commence à décrocher de la réalité et je me perds dans mes rêves le regard perdu dans le vide. J’aimerais pouvoir connaître ce genre d’amour. Et la voix d’Oliver me sort de mes rêves. « Niamh. Salut ! Désolé j’vais juste te prendre Alaska deux petites minutes, vous pourrez parler de bouquin après, promis, pour ce sujet je décampe… » Il me prend la main en se levant, m’obligeant à me lever à mon tour pour le suivre un peu plus loin dans la salle à l’abri des regards. Sur mon chemin je lance un regard interrogatoire à Niamh. « Oliver…euh je… Qu’est-ce qu’il se passe au juste ? » lui demandais-je en le fixant, les bras croisés sur ma poitrine les sourcils légèrement froncés.

made by black arrow

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

❝ Loin des yeux, près du coeur ❞

Brooklyn & Félicia

Voir Théa pleurer ne m'enchantait guère, on ne va pas se mentir. J'ai beau ne pas aimer la proximité avec les gens ou leur contact, je n'éprouve aucun plaisir à voir pleurer quelqu'un, surtout quand je n'ai pas décidé de jouer les salauds de service. Je sais que je suis capable de faire pleurer les gens, je l'ai démontré plus d'une fois, mais ça ne signifie pas pour autant que je suis fière de moi. Elle est cool cette fille, elle m'aide à remonter ma moyenne. Elle n'est pas la seule, c'est un fait mais elle reste quand même une fille sympa. Je n'ai pas toujours été correct avec elle, pourtant elle m'aide, ça tend bien à prouver qje ce n'est pas une mauvaise personne. Mais elle agit étrangement et elle s'interpose entre mon amour et moi et ça, je dois avouer que je n'apprécie pas vraiment. Je me retrouve un peu le cul entre deux chaises. D'un côté j'ai juste envie de lui dire d'arrêter de pleurer, que ça ne sert à rien mais que j'aimerais qu'à l'avenir ça reste juste platonique entre nous parce qu'elle ne me plait pas. Etre clair, mais pas forcément odieux. J'ignore si je serais capable de faire passer le message sans qu'elle chiale de nouveau, mais je peux toujours essayer. Mais d'un autre côté Felicia a l'air de pas mal tenir à elle, un peu trop d'ailleurs à mon goût. Du coup j'ai envie de la jarter méchamment pour me venger d'intéresser mon amour plus que moi et en même temps de la caresser dans le sens du poil pour montrer à Felicia que je suis quelqu'un de bien et que je ne suis pas le salaud qu'elle a l'impression que je suis. Dur dilemme. J'aurais aimé que cette fille n'existe pas ou qu'elle ne vienne pas vers moi, mais est-ce que mon Adorée serait venue si elle n'avait pas été là ? Visiblement elle n'a d'yeux que pour elle, c'est un peu vexant à force. "Parce que ... mon coeur est déjà pris. Je suis désolé mais j'aime déjà quelqu'un et je veux vraiment lui montrer que je suis un type bien et pas le salaud qu'elle pense que je suis ..." Ces dernières paroles étaient destinées à Felicia et je la regardais droit dans les yeux. Mais capter son attention demandait beaucoup de patience et de détermination, elle n'avait d'yeux que pour la Gryffondor et elles balançaient mutuellement des noms de dieux, l'une à mon attention et l'autre à l'attention de Théa. Wouhai ... d'accord, mais encore ? On ne va pas y passer la nuit non plus ! On a compris qu'elle trouve Théa merveilleuse mais si elle pouvait l'oublier quelques instants, j'arriverais peut-être à caser quelques paroles pour faire amende honorable. "Roooh mais arrête d'être aussi obstinée et ouvre les yeux bordel ! J'ai rien fait du tout. Si j'avais dû droguer quelqu'un ici, ça aurait été toi. C'est toi que j'aime alors si j'avais été aussi désespéré pour m'abaisser à me servir d'un philtre, tu crois pas que ça aurait été pour attirer l'attention de celle dont mon coeur bat ?" Je veux bien être sympa mais va falloir arrêter l'acharnement et surtout enlever les oeillères. Qu'est-ce que j'ai à faire que Théa m'aime sérieusement ? Elle est gentille mais pas de quoi s'emballer non plus. Je ne comprends pas vraiment ce qu'elle lui trouve à cette fille !

Félicia commençait à délirer ou c'était moi qui halluciné ? Je veux bien être sympa mais là c'était trop. Je veux bien m'excuser mais il y a des limites à tout. "Non mais tu perds la boulet ma pauvre fille ! Qu'est-ce que j'en ai à faire de cette fille sérieux ? C'est elle qui est venue à moi et qui m'a embrassé, donc on va commencer à se calmer et à arrêter de m'accuser de tous les maux du monde. La 2ème guerre mondiale c'est aussi de ma faute peut-être ? Parce qu'au rythme où tu vas, bientôt tous ce qui est mal dans ce bas monde sera de ma faute...." Oui parce qu'amoureux peut-être mais pas complètement débile. J'ai jamais été amoureux avant, mais franchement si ça ressemble à ça, je ne sais pas si j'aime. J'avais cru que ce serait un peu plus beau et que ça serait réciproque mais là c'est mal parti. Je tente de me calmer un peu. "Ecoute Felicia. Je sais qu'on est parti sur de mauvaises bases tous les deux et j'en suis désolé. Mais je te jure que je ne lui ai rien fait J'ai aucune envie qu'elle parte quelque part avec moi. Par contre qu'elle parte tout cours, je ne dis pas. Je veux juste pouvoir te prouver que je ne suis pas celui que tu crois. Je veux juste que tu me laisses une chance !" Sauf que Théa n'avait pas l'air d'avoir envie de me laisser tranquille et ça commençait un peu à être agaçant. On était dans un triangle amoureux assez étrange, déroutant et un brin ridicule. Je me tournais vers Théa, la fixant droit dans les yeux. "Théa ... Regarde bien mes lèvres parce que je ne vais pas le répéter 15 fois. JE... NE...T'AIME...PAS ! Je suis désolé mais je ne partirais nulle part avec toi. Par contre la porte est par là, fais toi plaisir !" Pendant que Théa et Felicia discutaient, Zoey revint à la charge, n'appréciant pas d'être ignorée, ce que je pouvais comprendre, même si ce n'était vraiment pas le moment. J'aime bien Zoey, on ne va pas se mentir, elle est différente des autres personnes que j'ai rencontré et même si notre première rencontre fut étrange, elle me laisse un brin amusé. Mais actuellement, j'aurais préféré qu'elle prenne Théa avec elle et qu'elles s'en aillent pour que je puisse parler à Felicia. Zoey essaya de virer Théa et Felicia. Et autant ça m'arrangeais pour la 1ère, autant j'aurais préféré qu'elle laisse la 2ème tranquille. "Ecoute Zoey, c'est vraiment sympa de vouloir m'aider, vraiment ... mais ... Si tu veux vraiment m'aider, occupe toi de Théa et je me chargerais de Felicia. Hein ?" Je sentais que la belle brune ne se laisserait pas faire aussi facilement mais ça valait le coup de tenter sa chance. "Si tu fais ça ... je te promets qu'on passera la soirée ensemble ?" Lui dis-je en chuchotant. Je ne comptais pas vraiment tenir mon engagement, soyons honnête. Mais c'était le seul moyen d'avoir un tête à tête avec Felicia. Peut-être qu'une fois seul, elle acceptera enfin de m'écouter et de calmer ses ardeurs à mon égare. Je sais qu'elle n'arrêtera pas de me déteste en un claquement de doigts, mais si déjà elle m'écoute, ça sera un bon début !

2981 12289 0

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Ils étaient seuls dans le Hall. Avril ne parvenait pas à calmer le garçon, ni à se rendre dans les cuisines. Mais bon sang, pourquoi avait-il posé ses yeux sur elle juste après la soupe ? Patiente, elle cherchait à trouver la phrase qui l'encouragerait à aller dans les cuisines. Ils n'avaient que des marches à descendre, ce n'était pas si loin. Elle s'était doucement moquée du garçon mais savait qu'il ne comprendrait pas ce qu'elle sous-entendait. D'ailleurs, sa réponse fit sourire la jeune fille. Ca, il faudra que tu me le prouves demain. Tu ne m'avais jamais rien montré jusqu'à maintenant, alors pourquoi je te croirai ? Elle lui lâcha les mains et croisa les bras, comme pour lui montrer qu'elle prenait de la distance avec lui. Maintenant qu'elle lui avait montré qu'il ne la satisfaisait pas, elle pouvait lui demander d'aller dans les cuisines. Elle espérait qu'il accepte, poussé par l'envie de lui plaire. Elle se souvient très bien que si Asling lui avait demandé de sauter d'un pont, quelques années auparavant, elle l'aurait fait, sous l'effet du philtre. Elle espérait donc que Spencer en avait bu suffisamment pour être dans le même état d'esprit. Elle ajouta donc que Morgana était partie chercher un "dopant" et que seulement une fois qu'il en aurait bu, elle serait à lui.

Mais le jaune et noir n'avait pas dû boire une grande quantité de philtre. Malgré ses promesses, il ne l'écoutait pas. Il s'opposait même à ses choix. Elle aurait limite espéré qu'il en ait plus bu. Enfin, elle devait bien faire avec. Il s'était donc à nouveau arrêté, juste devant les marches qui descendaient au sous-sol. Avril se retourna de nouveau vers lui alors qu'il la priait de se rendre dans un autre endroit, plus intime. Bon, tant pis pour lui, elle devait lui dire la vérité. Elle grimaça un coup et prit une petite mine honteuse. Elle baissa les yeux et se tortilla les mains en signe de gène. C'est que... Je suis désolée... Spencer... Je peux pas. Pas aujourd'hui. Pas ce soir. Tu sais... Je ne peux pas... J'ai... J'ai mes règles... Elle garda la tête basse, se forçant à ne pas sourire. Bon sang, il l'avait cherché ! Elle releva doucement les yeux pour les plonger dans les siens et se rapprocha de lui pour lui reprendre les mains : Ecoute, je ne voulais pas te le dire tout de suite mais les elfes possèdent quelques potions en bas, dont un stop-règles. Et du coup, je voulais aller en récupérer un peu. Ils me connaissent bien et m'en auraient donné sans problème. Et Burgess, elle, est allée nous chercher une potion d'infertilité pour homme. Ca ne dure que 2h mais, tu vois, je n'ai pas envie de tomber enceinte. Pas maintenant. Et je n'ai pas non plus envie d'utiliser de préservatifs avec toi... Oh mon Dieu, ce qu'elle ne devait pas dire pour faire avancer le garçon... Pourvu que ça fonctionne... On peut aller aux cuisines maintenant ? S'il te plait ? Insistant sur sa petite mine de jeune fille désolée et mignonne, elle lui serra fort les mains, comme pour lui montrer qu'elle s'attendait vraiment à ce qu'il accepte.

Codage par Libella sur Graphiorum

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Amoureuse de la perfection

narcissa et andrea

"Rien qu'en te voyant je sais que tu n'es ni pair, ni impair car ta beauté est unique.”

Andrea me parait être sur la même longueur d’onde que moi et cela me comble de bonheur. Mon sourire n’en est que plus grand lorsque je l’entends dire que nous sommes destinés l’un à l’autre et que j’ai raison à ce sujet. Oui, bien sûr… Le destin veut que nous soyons ensemble pour que nous puissions faire le bien autour de nous. Grâce à nous, le monde revêtira de nouvelles couleurs. Je l’écoute en buvant ses paroles, en approuvant chacun de ses mots. Selon lui, je n’ai pas besoin qu’il ne me guide car je suis capable de contrer l’échec par moi-même. Ce compliment fait bondir mon cœur et je sens mon ego se gonfler davantage. Andrea possède ce don de me rendre encore plus forte que je ne le suis et je m’estime chanceuse de l’avoir rencontré. C’est sans doute ce qu’il recherche, au fond… Une compagne qui puisse se suffire à elle-même sans dépendre des autres et je dois avouer que c’est ce que j’ai toujours voulu être ; une personne indépendante. Ceci dit, je reste tellement amoureuse de lui que je serais capable de m’en remettre uniquement à lui dans certaines situations, d’où le fait de lui avouer que je ferai ce qu’il voudrait que je fasse.

« Je comprends. Alors, je serai ma propre gouvernante et nous travaillerons de concert professionnellement et relationnellement. Je ne te décevrai jamais, je te le promets. » Lui dis-je avec sérieux.

Malheureusement, quelques instant plus tard, Elijah vient interrompre le moment magique que je vis pour se déclarer. Lui aussi a des sentiments à mon égard mais ce n’est pas réciproque. Je l’apprécie beaucoup en tant qu’amis mais cela s’arrête là puisque mon cœur ne bat que pour mon beau Serdaigle qui est l’homme de ma vie. Elijah est pourtant mignon et absolument adorable dans ses propos, ce qui me provoque un pincement au cœur à l’idée de devoir le rejeter. Je ne peux cependant pas faire autrement…

« Qu'avec lui ? Un minable sorcier qui ne tient sa réussite qu'à sa mère ? D'autant plus qu'il est tellement lourd que s'il avait été un photon il aurait été doté d'une masse... »

Elijah est influencé par ses sentiments, c’est évident. Il ne peut guère apercevoir toutes les qualités que regorge mon aimé. C’est tellement dommage qu’il le méprise alors qu’il est évident qu’Andrea mérite toute l’admiration du monde.

« Il n’est pas minable et tu finiras par le constater par toi-même. Il est un Roi. Un vrai Roi. »

Cela me peine d’apercevoir la tristesse sur son visage mais je suis certaine qu’il s’en remettra et qu’il trouvera chaussure à son pied. Il y a sûrement une fille digne de lui et qui saurait lui apporter ce qu’il désire. Moi, je ne suis pas celle qu’il lui faut. Je laisse Elijah poser sa main sur mon épaule tout en lui souriant d’un air embarrassé. Sur ses derniers mots qui me promet de changer cette soi-disant influence magique sous laquelle je serais victime, il jette un regard soupçonneux à mon amoureux. J’ai à peine le temps de remarquer qu’Andrea n’a toujours pas dit un mot que, tout de suite après, Zach revient à la charge. Décidément, je n’obtiendrai pas mon tête à tête avant une éternité à ce rythme. C’est énervant. Je regarde Zach d’un air sévère sans cacher ma lassitude ainsi que mon irritation. Quelles bêtises est-il sur le point de me sortir, encore ? Lui qui m’a trahi sans scrupules et qui s’est mis à me mépriser de près tout comme de loin… Lui qui n’a pas cherché à me comprendre ou tout simplement à me croire, voilà qu’il revient vers moi comme une fleur. C’est rageant. Les bras croisés, je ne m’ouvre que très peu à ses révélations. Il se lance dans un long monologue dont les métaphores finissent par m’impressionner et me font même écarquiller les yeux de surprise mais je sais d’ores et déjà que ce n’est pas suffisant pour qu’il puisse me conquérir. Renier Elijah et surtout Andrea ne l’aidera pas à voler mon cœur.

« Ensemble, nous pouvons solver toutes les inconnues du futur, nous pouvons nous élever à des puissances tellement plus complexes dans une homothétie positive. Je le sens à ce mouvement brownien en moi quand tu es proche de moi. Alors laisse-moi être l’incrément invariant de ta vie pour la rendre aussi belle qu’un système fractal. »

Je lâche un rire nerveux qui témoigne de toute ma rancœur envers lui. Je ne digère pas ce qu’il m’a fait. Notre amitié brisée, nos souvenirs envolés parce qu’il est trop con pour faire l’impasse sur mon échec de l’an dernier. Je lui en veux. Je le déteste. Mes sourcils se froncent, mes dents se serrent et je le juge d’un air rude. Je reconnais, avec beaucoup de recul, qu’il a pu me faire de l’effet avant que Blackman n’arrive mais tout cela est révolu depuis qu’il a tout gâché de lui-même. Et cela, je ne pourrai pas le lui pardonner aisément, surtout qu’Andrea fait partie intégrante de ma vie désormais.

« Tu es un beau menteur. Tu m’as trahie, Zach. Tu n’as pas voulu m’écouter et à la place, tu as préféré débiter des médisances à mon sujet avec Anthea. Je sais que tu aimes me détester parce que tu n’as pas eu « l’honneur » d’avoir été prévenu vis-à-vis de mon rôle d’agent double mais je l’ai fait pour te protéger, à la base. Hélas, t’es pas foutu de le comprendre et en plus, tu as refusé que l’on se réconcilie. Va donc te faire foutre. Andrea vaut mieux que toi puisqu’il ne me juge pas, lui. »

Je l’observe hautainement avant de lui tourner le dos. Je déteste que l’on se fiche de moi et Zach a presque réussi à pourrir ma journée. Heureusement qu’un seul pivot me permet de vibrer à nouveau, en apercevant la beauté d’Andrea…mais pas pour longtemps. Une fois de plus, le visage d’Elijah se met en travers de ma route et alors que je commence sérieusement à m’agacer contre lui aussi, il me stoppe dans mon élan en s’approchant de moi. La distance se réduit dangereusement et mon cœur se met à accélérer de nervosité. Qu’est-ce qu’il fait ? Jamais notre amitié ne nous a permis une telle proximité. C’est gênant. J’essaie de faire un pas sur le côté pour esquiver ses intentions bizarres mais je n’y arrive pas puisque ses bras puissants me retiennent. Je peux à présent sentir son souffle contre moi, ses quelques mèches de cheveux qui frôlent doucement mon front, sa chaleur qui vient m’engouffrer et surtout, ses lèvres qui se posent contre les miennes. Mon teint vire au rouge et pourtant, je sais que je ne veux pas de ce baiser parce que je ne pense qu’à celui que j’aime véritablement. Je ferme les yeux presque instinctivement et pour faire passer le malaise, j’imagine tout simplement que ce n’est pas Elijah qui m’embrasse mais bel et bien Andrea. J’imagine que c’est lui qui me tient, que c’est lui qui prend cette initiative et qui m’administre ce doux et tendre baiser qui est parfait et grisant.

« Tu embrasses tellement bien... Tu me fais rêver. Je t’aime, Andrea. » Je murmure à voix basse, toujours plongée dans mon délire.

Et lorsque je rouvre les yeux, je sursaute et fais face à la réalité. Aussitôt, je fais deux pas en arrière, perplexe et un peu affolée de m’être laissée emporter ainsi.

« E…Eloigne-toi de moi. Va voir Tracy ! Elle a l’air de te courir après. » Fais-je, horriblement honteuse et dégoûtée d'avoir confondu Elijah avec mon parfait dulciné.

Made by Neon Demon

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

La police des coeurs est en place !
Feat Billie

Aussitôt que j’ai formulé ma demande d’aller voir les autres préfets, Billie s’est levée de sa chaise promptement, comme un soldat obéissant immédiatement aux ordres de son supérieur. Je n’aimais pas vraiment l’idée qu’elle m’obéisse au doigt et à l’œil mais si elle était sous l’effet d’un philtre, il ne fallait pas que je la laisse faire n’importe quoi et que je ne sois trop loin d’elle. C’était mon amie et je devais donc la préserver de l’audace dont elle pourrait faire preuve sans le vouloir consciemment. Il en était de même pour la petite Hilary qui, même si nous ne nous parlions pas beaucoup en temps normal, ne méritait pas ce genre d’envoûtement forcé. J’ignorais qui était derrière tout cela mais la majorité des élèves présents ici commençaient peu à peu à devenir bizarre et j’espérais vraiment que mon tour n’arriverait pas…

Du côté des professeurs, c’était l’anarchie. J’étais sidérée et presque désespérée de les voir en train de courtiser d'autres gens à l'exception de la stagiaire et de la professeure de Potions qui, elle, se faisait agresser par le professeur Mandrake. Ce spectacle m'a bouleversée et j'ai hésité à intervenir, à aller l'aider à se défaire de cette emprise... Toutefois, je ne savais pas comment procéder et avant que je ne prenne une décision, le professeur Warschawski venait de voler à son secours. Tant mieux... En tout cas, Mandrake risquait d'avoir des problèmes par la suite, surtout que pas mal de gens venaient d'en être autant témoin que moi.

Grimaçant à la vue de cette scène, je me suis ensuite tournée vers Hilary qui s'adressait à moi et dont Billie a confié la tâche de rester avec moi. Je n'étais pas du tout rassurée de voir mon amie partir aussi vite vers le quatuor composé de Cruz et d'autres Serpentard – et Melusine – mais je songeais à la rejoindre pour la surveiller. Cela m'arrangeait d'ailleurs qu'Hilary soit dans mes pattes pour que je puisse avoir un tout petit peu d'ascendant sur elle afin de lui éviter le pire.
La première année m'a demandé si cela ne me dérangeait pas que je reste avec elle, et son ton timide a adouci mes traits qui paraissaient moins inquiets.

« Non, pas du tout ! Je suis contente que tu sois avec moi, Hilary. Je sais que tu voudrais suivre Billie mais rassure-toi, on va vite la rejoindre. » Lui ai-je promis avec un petit sourire.

J'aurais pu me justifier mais je n'ai pas jugé cela nécessaire et je pensais qu'elle se contenterait de cela.

Nous avons donc commencé à marcher à notre tour vers le quatuor en question et en jetant un oeil autour de moi, j'ai compris que j'allais devoir gérer les ingérances moi-même. Aucun autre préfet n'était en état de faire la discipline, que ce soit Niamh, Tracy, Zach ou Edward... et aucun signe de vie de Milo ou de Perrin qui avaient peut-être décidé de manger ailleurs...

« Dis, tu fais comment pour que Billie te regarde comme ça ? T'as un secret ? » M'a demandé Hilary.

Je me suis à nouveau tournée vers elle en réfléchissant à une bonne réponse. Quelqu'un sous philtre devenait très sensible et je devais faire attention à la façon de lui faire interpréter les choses. Je ne pensais pas qu'il faille que je me mette en avant sinon elle serait triste et ça, je ne le voulais pas. En revanche, je pouvais la mettre elle en avant et renforcer l'idée qu'elle devait rester avec moi pour le moment.

« Eh bien, je suppose que c'est parce que nous nous connaissons depuis longtemps. Mais tu sais, je lis dans ses yeux qu'au fond, elle t'apprécie énormément et je ne serai pas étonnée qu'elle se rende compte qu'elle t'aime aussi, voire même plus que moi. En attendant, il faut que nous trouvons du soutien pour qu'un jour, toi et Billie soyez heureuses, d'accord ? »

J'ai pris doucement la main de la tête blonde pour m'assurer qu'elle resterait. Je me sentais mal de la manipuler comme ça et ce n'était pas dans mon genre de le faire mais je n'en avais pas le choix. J'espérais qu'Hilary le comprendrait à son réveil...
Nous étions donc sur le point de rejoindre Billie qui semblait consoler Cruz quand une petite silhouette m'a arrêtée dans mon avancée. C'était Eliana ! J'étais heureuse de la voir mais je me suis assurée de son état en inspectant ses yeux et c'était avec soulagement que j'ai constaté qu'elle n'avait pas l'air vague spécifique aux effets du philtre. C'était ça de gagné... J'aurais été dans un bon guêpier s'il avait fallu que je m'occupe d'elle aussi.

Ma protégée a pris la parole en déclarant à Hilary qu'elle devait me parler en privée. Elle a commencé par me prendre par le bras pour m'éloigner de sa camarade mais je n'ai pas lâché la main d'Hilary. Je ne pouvais tout simplement pas me permettre de la perdre de vue ou de la laisser seule.

« Attends, Eliana ! Hilary peut venir, ai-je dit avant de chuchoter tout bas. Je vais lui dire de se boucher les oreilles. »

Nous nous sommes donc arrêtées un peu plus loin et c'est à cet instant que je me suis baissée à la hauteur de Hilary pour capter toute son attention. J'avais eu le temps de choisir le mensonge le plus convaincant entretemps...

« Hilary, Eliana est là pour qu'on parle d'un projet secret qui te concerne toi et Billie. C'est pour, euh, organiser votre future fête d'amour. Tu comprends que ça doit être une surprise, non ? Alors, s'il te plait, bouche-toi les oreilles. »

Je n'aimais vraiment pas mentir mais on ne pouvait pas se permettre de parler de philtre devant elle sinon, elle nous compliquerait la tâche. Eliana a ensuite ouvert derechef la bouche pour me déclarer qu'elle était contente de constater que j'avais l'air tout aussi normale qu'elle et, pour ma part, ça me faisait presque du bien de parler à une personne lucide. Elle m'a ensuite demandé ce qu'il se passait, m'avouant au passage que Jade Shepherd l'aimait. J'ai étiré une grimace de compassion ; Jade était adorable mais l'avoir sur le dos en mode loveuse, ça devait être compliqué à subir...

Je n'avais aucune idée de si cette catastrophe nous venait du directeur mais cela ne m'aurait pas vraiment étonné. Londubat aurait très bien pu prétendre que c'était bien de s'unir et de nous aimer en ces temps encore difficiles ou que savais-je encore... Mais, d'un autre côté, cela aurait été assez immoral et illégal de sa part de nous forcer à aimer quelqu'un d'autre.

« Je ne sais pas comment c'est arrivé mais je crois qu'une bonne partie des élèves sont victimes d'un philtre d'amour. Peut-être qu'on a glissé ça dans certaines boissons ou repas ? Je ne peux rien t'affirmer, désolée... en tout cas, si ça vient du directeur, il risque gros ! Ma mère est avocate au Ministère et je sais que ce genre d'envoûtements non-consentis, c'est puni et surtout sur des mineurs. » Lui ai-je expliqué avec tout mon sérieux.

La situation n'était plus possible... des gens pleuraient de se faire rejeter par l'être aimé et d'autres se chargeaient d'embrasser carrément leur cible. C'était dans ces moments que je désirais à tout prix la présence de mon père pour m'aider à régler ce problème.

« Eliana, il va falloir que tu m'aides. Les préfets ne sont pas en état et les profs semblent occupés ou eux aussi atteints. Il faut que nous stoppons les cas les plus extrêmes si on en aperçoit, d'accord ? Hilary nous aidera aussi, je suppose. Je n'aurais qu'à lui dire que c'est pour le bien de Billie ou quelque chose de ce genre... Oh, si tu savais à quel point je n'aime pas me servir de ça pour la manipuler !

FRIMELDA

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

ft Avril

Loin des yeux, près du coeur.

Spencer a attendu et hésité pendant des mois avec Jill, avant de seulement oser l’embrasser. Trouver une occasion n’aurait pas été bien compliqué pourtant, il lui manquait juste quelques certitudes pour effacer ses doutes. Et ce qui n’aurait pas dû lui manquer hier, le philtre lui offre, quelque chose de superficiel, mais Avril est la seule des deux à en avoir conscience. Elle reste étonnamment calme en comparaison avec le jeune homme qui ne l’est pas, comme si elle n’avait pas conscience du bâton de bois accroché à sa ceinture. En y réfléchissant, peut-être n’y-a-t-il là aucune sorte d’imprudence et la psychologue s’est juste rendue compte que Spencer ne voulait pas la blesser. C’est pour ça qu’il parlemente et tente de la comprendre, et surtout de la rallier à ses toutes nouvelles mais inébranlables convictions. « Ca, il faudra que tu me le prouves demain. Tu ne m'avais jamais rien montré jusqu'à maintenant, alors pourquoi je te croirai ? » Le jeune homme l’aime plus que tout au monde, du moins le croit-il, mais il ne comprend pas la jeune femme. Qu’elle attende des preuves, soit, il peut lui en offrir, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? Spencer ne veut pas attendre le lendemain, ni même qu’elle soit revenue des cuisines, et elle devrait être du même avis si elle était sincère à la table des adultes tout à l’heure. Une bonne chose ou non, le philtre dissous les incertitudes, aussi rapidement qu’elles rejaillissent dans un esprit aussi entrainé à l’exercice. La lutte pourtant, est inégale, et Spencer retombe bien vite dans son monde enchanté. « Qu’est-ce que je peux faire pour te le prouver tout de suite... En vitesse ? » Spencer a bien hésité un instant à lui demander de choisir la preuve qu’elle veut dans la crainte d’une hypothétique réponse qui le mettrait au pied du mur, mais il a tout abandonné sur la table des poufsouffle, y compris sa dignité. Regardez comment il l’implore du regard, se mettre à dans le hall ne lui plairait pas à lui, mais si c’était le souhait de la blonde, et bien, ça lui plairait à elle ? C’est tout ce qui compte non ?

Et c’est la réponse à cette question qui a réussi à le faire avancer vers les escaliers, sans pour autant qu’il ne taise ses questions. Parce que la lutte contre le philtre est féroce, même s’il n’en a pas conscience et que Spencer ne se gêne généralement pas pour dire ce qu’il a à dire, surtout pas à la détentrice d’une si jolie voix. « C'est que... Je suis désolée... » Spencer ne détourne les yeux qu’un instant du visage de sa dulcinée dont les mains s’entortillent. Pourquoi un tel changement de ton ? Qu’a-t-il bien pu dire ? Pourquoi est-elle subitement désolée. Spencer ne s’inquiète plus pour lui, pour eux, mais pour elle. « Spencer... Je peux pas. Pas aujourd'hui. Pas ce soir. Tu sais... Je ne peux pas... J'ai... J'ai mes règles... » Son regard quitte brutalement la tête baissé d’Avril pour descendre un peu plus bas, avant qu’il ne se reprenne. Il ne répond pas tout de suite cependant, les pensées tourbillonnent dans son cerveau, des images aussi alors qu’il pèse le pour et le contre. C’est vrai que c’est problématique cette histoire, elle n’aurait pas pu choisir un autre jour par hasard ? Non, bien sûr que non qu’Avril ne peut pas s’amuser à choisir, il le sait et là n’est pas la question. Elle est gênée, et il s’apprête à dire que ce n’est pas grave, qu’elle n’a pas à être désolée car au diable les convenances et les embuches. Ce ne sont pas quelques gouttes de sang qui vont les arrêter non ? « Ecoute, je ne voulais pas te le dire tout de suite mais les elfes possèdent quelques potions en bas, dont un stop-règles. » Humm… Un stop règle, Spencer en découvre l’existence, mais ce n’est pas franchement étonnant et il croit la jeune femme sur parole, bien qu’elle n’ait pas osé parler tout de suite. « Et du coup, je voulais aller en récupérer un peu. Ils me connaissent bien et m'en auraient donné sans problème. » Se rendre aux cuisines n’est peut-être finalement pas une si mauvaise idée que cela, mais une perte de temps, tout de même. « Et Burgess, elle, est allée nous chercher une potion d'infertilité pour homme. Ca ne dure que 2h mais, tu vois, je n'ai pas envie de tomber enceinte. Pas maintenant. Et je n'ai pas non plus envie d'utiliser de préservatifs avec toi... On peut aller aux cuisines maintenant ? S'il te plait ? » Il ne se serait agi que lui, Spencer aurait déjà finit depuis bien longtemps de tergiverser, règles ou pas. Quant aux capotes, il n’en a pas sur lui et n’a pas un seul instant songé à s’en alarmer pour la simple et bonne raison que ce problème n’en est pas un dans l’état dans lequel il est. Heureusement il n’est pas seul, et il y en a au moins une des deux, qui réfléchie et pense au lendemain depuis tout à l’heure, et cette personne est Avril, l’amour de sa vie, qu’il ne veut perdre sous aucun prétexte. Il n’a pas franchement envie d’utiliser de préservatif, risques ou pas, mais si Avril est de cet avis mais impose une condition : boire une potion, et bien le choix est vite fait. « Oui, d’accord, mais on fait vite alors. » Tout est clair désormais, la jeune femme a effacé les incohérences, il veut bien la suivre, parce qu’il ne sert plus à rien de perdre du temps. L’embrasser maintenant alors qu’ils descendent les escaliers n’est pas très judicieux, c’est justement cette pensée qui le retient. Ils auront tout le temps après, enfin, deux heures. Pas sûr qu’il soit aussi rationnel dans quelques instants cependant.

code by Silver Lungs

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Ce rêve bleu.

C'est fou mais quelque chose interpella fortement la jeune fille... Elle n'avait jamais remarqué à quel point Alaska pouvait avoir une belle voix. Discrète, légère et agréablement adorable. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu'elle ne put s'empêcher de penser qu'elle l'aurait certainement écouté des heures durant sans se lasser. Tout aurait pu continuer dans une idylle parfaite si la jeune Serdaigle n'avait pas mentionné un mot qui fit froncer ses sourcils. Un mot qui la blessa bien plus qu'elle ne l'aurait cru. Un garçon... Bien évidemment qu'Alaska s'attendait à un Prince Charmant... Elle n'avait elle-même réaliser qu'aujourd'hui d'à quel point elle avait pu se mentir durant tout ce temps en cherchant son propre Prince Charmant. Alors qu'elle répétait plusieurs fois le mot maudit, Niamh tenta du mieux qu'elle pu de l'occulter, cherchant à le remplacer par son équivalent féminin. Peut-être que si elle se montrait sincère avec elle, Alaska pourrait à son tour ouvrir les yeux ? Non, cette option était bien trop humiliante... S'ouvrir ainsi, déclarer son amour aux yeux de tous... Pourtant, avec la vision d'Oliver dans le collimateur, cette option devenait de plus en plus essentielle. Si seulement elle avait eu le caractère du Gryffondor..

- Perds pas espoir comme ça ! T'es une fille géniale, Alaska. Sérieux, faut que tu prennes confiance en toi. T'es vraiment belle, t'es une amie en or et tu es la fille la plus gentille que je connaisse. Et y en a des gens qui te regardent avec ces foutues étoiles, crois-moi. Je pense que t'as juste pas assez confiance en toi pour t'en rendre compte vraiment. Avec tout ce que tu m'as apporté sérieux, je serai prête à te traiter comme la plus grande des Princesses. À te traiter comme tu le mérites vraiment. Ce q-

Niamh n'eut pas le temps de terminer son long discours sur Ô combien elle était parfaite qu'Oliver vint tout gâcher en s'excusant de lui emprunter Alaska juste pour deux petites minutes, l'attirant plus loin. La bouche grande ouverte de stupéfaction, Niamh se sentie outrée d'avoir été coupée ainsi par celui qu'elle pensait être un ami. De quel droit s'incrustait-il ainsi alors qu'elle était sur le point de pouvoir enfin tout avouer à Alaska ? Lui faire comprendre à quel point les Princes Charmants ça n'existaient pas et que peut-être deux Princesses pouvaient être faites pour être ensemble.

Tandis que l'agitation se faisait partout dans la salle sans même qu'elle ne le remarque, elle se redressa debout, regardant les deux partir ensemble, main dans la main. Le regard choqué, elle tourna son regard en direction de son amie Jill, qui semblait aborder un air dévasté.

- Jill... Enfin ! Tu peux pas laisser passer ça ! Oli et toi... C'est pour la vie. On ne peut pas laisser passer ça ! Je n'accepterai pas non plus qu'il traîne trop autour d'Alaska comme ça... C'est pas normal. Je vais arrêter ça.

Emplie d'une fougue nouvelle dont elle ne soupçonnait même pas posséder les ressources, le regard de la jeune Préfète balaya la salle rapidement à la recherche de quelque chose qui pourrait lui venir en aide. Des disputes semblaient fuser de partout, sans qu'elle ne comprenne réellement les enjeux ni pourquoi tout le monde semblait agité et tendu. Il fallait qu'elle trouve un moyen de révéler à Alaska cet amour qui commençait tant à la ronger... Son regard capta quelque chose qui lui tilta immédiatement. Puisqu'elle ne pouvait lui parler tant qu'Oliver serait là alors... Elle pouvait sûrement lui chanter. Son pas se fit pressant jusqu'à l'étui qu'elle avait déposé contre le mur là où elle s'était assise, dans le but d'aller jouer un brin de musique quelque part avant la reprise des cours. Elle accorda rapidement les cordes tandis qu'elle enfilait l'attache autour de ses épaules et de son buste, le pas de nouveau pressant vers Oliver et Alaska. Puisqu'il ne la laisserait pas lui parler, elle allait lui imposer.

- Toi !, dit-elle en pointant Oliver de son index, J'avais pas terminé de parler avec Alaska., elle se tourna vers la concernée : Désolée, j'voulais t'en parler autrement mais... J'en étais pas capable. J'avais vraiment trop peur de tout ça... Peur que tu me détestes. Alors j'ai pensé à une chanson. Elle est pour toi.

Reculant de quelques pas, la jeune fille commença à fredonner en grattant les cordes de sa guitare en rythme. Elle n'avait jamais chanté devant autant de monde et cela la stressait grandement, car elle n'avait également jamais chanté devant la Serdaigle. Mais elle serait prête à tout pour faire comprendre à la jeune fille à quel point elle occupait une place importante dans sa vie et qu'elle ne devait pas se dénigrer de la sorte...

♫

I'm safe and sound when you're around me
And I thank God that you found me
I know we'll make it cuz you won't break it
Wont regret the steps we're takin

You lift me higher than the fire
Give me all my heart desires
You're the reason I'm believin
That our love is enough

I won't be scared even if my world is fallin' apart
Cuz I know you'll be here with me
Like you've been from the start
All that I've been through brought me closer to you
No I won't be scared even if my world is fallin' apart
Cuz I'll have you.

People doubt us no clue about us
We both know they're just jealous
They can hate it but they won't break it
They only mad that their love is fakin

We're lifted higher than the fire
We have all our heart desires
We're so much better when we're together
Because our love is enough

When I'm feelin solo and the world gets so cold
Your love keeps me warm
With you I just know I have found my home

Le cœur battant à vivre allure, empli d'un stress lui rendant les mains moites, Niamh observa la jeune Serdaigle, le cœur au bord des yeux. Sa voix avait parfois dérapé par un gros manque d'échauffement, mais jamais elle n'avait été aussi sincère...

- Je pense que je suis tombée amoureuse de toi, ajouta-t-elle tandis qu'elle la fixait droit dans les yeux.

It's my lady, it's my love !

But soft, what light through yonder window breaks ? It is the east and Juliet is the sun ! Arise, fair sun, and kill the envious moon, Who is already sick and pale with grief, It is my lady, O, it is my love ! O that she knew she were!

Son coeur à nouveau rata un battement tandis qu’il l’interrogeait du regard, alternant entre celui de sa promise, et celui de cette rivale qui s’interposait entre eux comme une parasite. Promis ? Promis quoi ? Quel était l’engagement qui les reliaient toutes deux… ? Il espérait de tout coeur qu’une mauvaise compréhension l’ait amené à une conclusion hâtive, sans quoi il ne jurait plus de rien. Elle était sa Victoire… ! Pas celle d’une autre… il ne pourrait jamais supporter de les croiser toutes deux dans les couloirs, savourant une proximité à laquelle cette Serdaigle n’était pas en droit de prétendre. « Personne ne se met entre nous… personne ne le fera jamais ; ce sera toi et moi… pour toujours, tu me le promets ? » Ces paroles lui ôtèrent ce désagréable sentiment qui lui rongeait les entrailles et lui dévastait le coeur tandis qu’il réprimait un soupir de soulagement à ne pas la savoir prise entre les serres acérées de cette voleuse sournoise. Sa belle était heureusement encore bien lucide pour savoir qu’aucun lien ne pouvait être aussi spécial que celui qui existait entre eux… A nouveau, tandis qu’elle le regardait, serrant sa main plus fort encore, tandis que ce contact le comblait intérieurement, il se perdait à scruter cette beauté angélique qui la caractérisait. Son sourire mutin et pourtant si charmant, les longs cils qui encadraient ces yeux magnifiques, sa chevelure de soie… s’il y avait une image à la perfection, c’était définitivement cette muse, qui représentait pour lui l’atteinte d’un idéal. Sa simple vue lui donnait envie de repousser chaque obstacle qui pourrait se mettre en travers de leur route, balayer d’un revers de main le consentement de leurs parents, ignorer les amis qui ne leur donneraient pas leur bénédiction alors que leur amour représentait pourtant ce qu’il existait de plus pur… « Pour la vie. J’te le jure là, maintenant, devant tout le monde s’il faut. J’attends ce moment depuis toujours, Vicky. » promit-il, tandis qu’il se raccrochait à l’espoir qu’ils puissent bientôt s’échapper, loin de tous ceux qui s’opposaient à leur union à venir. Ils n’avaient pas besoin de la masse informe d’élèves qui les entouraient, ni de leur famille, tant qu’ils étaient tous les deux, et en mesure de s’abreuver l’un de l’autre éternellement. Il avait déjà perdu bien trop de temps à s’embourber dans ses histoires avec Savannah, à chercher une solution à une situation à laquelle il n’existait pas de remède, puisque sa bien aimée l’attendait ailleurs. Leur consentement mutuel était le seul qui importait, le reste du monde pouvait bien aller au diable quand ils se juraient un amour éternel…

Leur premier baiser était incroyable, comme il s’y attendait. Le doux contact de ses lèvres agissait comme un courant électrique galvanisant, déchaînant ses passions intérieures, le submergeant de cette sensation enivrante dont il ne pouvait désormais se défaire, après y avoir goûté. Il en parvenait presque à oublier, grisé par ce moment d’exaltation et d’agréable frénésie, qu’ils étaient encore coincés au sein de l’affluence grouillante du reste des élèves, dont il aurait bien volontiers voulu se débarrasser à l’instant où il vivait avec sa belle un moment de rare effervescence. « On…..s’échappe……quand ? » lui susurra-t-elle alors, tandis qu’il en était étourdi de plaisir, se délectant de cette folie enchanteresse qui faisait de lui l’homme le plus heureux. A nouveau, leurs pensées se rejoignaient, et il comprit alors aussitôt qu’elle nourrissait les mêmes desseins que lui : s’isoler du monde pour savourer cette tranquillité dont ils ne sauraient jouir en la partageant avec le flot continuel de voix parasites qui les inondait. Son visage s’illumina lorsqu’elle lui proposa alors de partir sur le champ, et un sourire ravi vint se plaquer sur ses lèvres, tandis qu’il tournait la tête, d’une part et d’autre de la grande salle, afin d’être sûr qu’ils ne seraient pas suivis. Elle avait raison, c’était le bon moment, et peut-être que pareille occasion ne se présenterait plus de si tôt… cette fuite était une perspective de renouveau, de dépassement de tout ce qu’ils avaient un jour pu vivre séparé l’un de l’autre, et plus que jamais, il s’y sentait prêt. Rien n’importait d’autre que de vivre leur idylle sans contrainte, sans se préoccuper de ce que le monde avait à penser d’eux, et de l’amour qui bourgeonnait entre eux, trop longtemps muselé… "Il va te tromper. Encore et encore et encore ... Il ne sait faire que ça ! Il ne te mérite pas, tu ne seras jamais heureuse avec lui !" Il leva les yeux au ciel en réprimant une grimace d’agacement en attendant cette voix parasite bien connue : celle de la petite blonde qui s’était également prise d’admiration pour sa chère et tendre, et qui attendait perfidement de la lui voler. Qu’elle aille au diable, avec ses paroles fallacieuses, elle ne le connaissait même pas… ! Heureusement, il comprenait sans mal quel était le plan machiavélique qu’elle dessinait, tentant de le discréditer auprès de la parfaite Victoire. Cette fois, il en avait assez entendu. « Ecoute gamine, tu devrais arrêter ton cinéma et pas parler de ce que tu comprends pas. T’es à côté de la plaque, alors tu devrais retourner voir ton copain et nous laisser tranquilles. C'est pas de ton âge. » répliqua-t-il sèchement, en la foudroyant du regard. Cette présence nocive ne faisait que l’encourager dans son désir de quitter immédiatement cette grande salle bien trop peuplée à son goût au bras de sa bien aimée pour ne plus avoir à supporter les jacassements incessants de cette petite décidément trop déterminée à lui pourrir l’existance…

"Nooon ! Je vous en empêcherais ! Je vais vous dénoncer, ils vous retrouveront ! Je ne te laisserai pas partir avec un type comme lui ! Je suis sûre que si on le laissait faire, on retrouverait ton cadavre dans quelques semaines, dans une forêt ! Il est malfaisant et il t'a envouté ! Tu ne peux pas être tombée amoureuse de ... ça !" Elle commençait à en devenir réellement épuisante, aussi il dut se retenir de ne pas lui exprimer plus crument sa manière de penser, se moquant bien d’ébranler sa sensibilité. Peut-être avait-il commis des erreurs par le passé, peut-être avait-il, trop souvent guidé par l’impulsion, agi de manière irraisonnée ou inconsciente, mais ce n’était plus d’actualité désormais, maintenant qu’il savait que Victoire l’aimait aussi, d’un amour aussi brûlant et ardent que le sien. Là où cette fille pouvait être réellement dangereuse, c’était en menaçant de les dénoncer, aussi il n’y avait pas une seconde à perdre s’il ne désirait pas la voir entraver leurs plans de fuite… « Bon, pas de temps à perdre à écouter ses histoires, on file, maintenant. » lança-t-il à l’adresse de sa promise, tandis qu’il l’entraînait pas la main, pressant le pas jusqu’au hall, se frayant un chemin dans la masse grouillante des élèves agglutinés les uns aux autres. Il ne s’embarrassa pas de politesses inutiles, cherchant simplement à atteindre la sortie, sans lâcher les doigts de la magnifique Gryffondor dont la paume était toujours pressée contre la sienne. « Il faut qu’on se planque. On doit bien pouvoir trouver un coin dans ce foutu château où personne nous demandera des comptes. » ajouta-t-il tandis qu’ils venaient de gagner le hall avec difficulté, jetant des coups d’oeil en arrière afin de vérifier qu’ils ne seraient pas suivis. Ce n’était probablement qu’une question de temps avant que l’autre fille ne les prenne en chasse, ou ne prévienne un professeur qu’ils avaient quitté les lieux pour vivre pleinement l’amour qui les unissait alors… Il se tourna alors vers elle, inquiet, tandis qu’ils se trouvaient au bas des escaliers, indiquant les salles de cours désertes qui se trouvaient à l’étage. Plus que jamais, il la trouvait magnifique, sublime au point d’en faire pâlir d’envie les plus belles créatures de ce monde, et à nouveau il se retrouvait piégé par ce regard ensorcelant… quel que soit le charme dont elle l’ait rendu victime, jamais il n’aurait voulu qu’elle y mette fin, désireux de se complaire dans ce piège si agréable indéfiniment. Toutefois, il demeurait nerveux, à l’idée de mal s’y prendre, d’autant plus après que sa main lui ait été substituée, de la décevoir si d’aventure ils sautaient le pas. « Tu… tu es prête, mon amour ? » Il ne craignait pas sa réponse, à laquelle il obéirait aussitôt, quelle qu’elle soit. Jamais il n’avait eu l’impression que l’enjeu était aussi important… Jamais il n'avait franchi cette étape avec qui que ce soit, mais il savait au fond de lui que c'était à elle qu'il devait s'unir. Il pouvait l’attendre, mais la flamme de la passion qui s’animait en lui était difficile à raisonner.

black pumpkin

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

la saint-valentin

sage amoureux de hadley

Après des jours hésitants je ne peux plus t’éviter Et ce cri trop interne ne veut vraiment pas cesser Les branches restent sur le sol et je t’ai enfin trouvé Mais toi tu ne sais pas que je t’aurais tout donné Le jour où dans tes lunettes mon regard s’est plongé Et toi tu ne sais pas Que je voudrais bien de toi

Qui aurait pu croire qu’en ce quatorze février, Sage Sinclair offrira toute son attention et son coeur à Hadley Lewis ? La fille qu’il aimait bien utiliser pour devenir le meilleur. La fille qu’il faisait marcher à son avantage. Certes, il l’aimait bien au fond, quand elle ne parlait pas comme un poste radio inintéressant… Pourtant, en ce moment, dans la Grande Salle du château qui leur servait d’école, la jolie blonde s’était écroulée en pleure sur l’épaule de son camarade. L’adolescent faisait de son mieux pour consoler la belle qui lui avait soudainement dérobé son coeur. Son uniforme inondé par les larmes de la bleue et bronze ne le dérangeait pas. Il finirait bien par sécher. De toute manière, il n’avait pas l’intention de le retirer et encore moins de la laver. ELLE L’AVAIT TOUCHÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ! Il n’avait aucune envie d’enlever les traces et l’odeur de la jeune fille de ses vêtements. Tout en lui murmurant des paroles réconfortante, Sage lui caressait maladroitement le dos, humant le parfum entêtant de ses cheveux. Elle était dans ses bras à lui. « S’il te plaît ! Je t’en prie ! Je suis désolé si je suis un monstre, je sais que je ne te mérite pas, mais ne me laisse pas, s’il te plaît ! » ,s’exclama la voix sanglotante de son ami Wyatt, soudainement accroché à son pantalon. Il foutait quoi là ? Il dérangeait ! Ne le voyait-il pas ? Sage ressentit une vague de colère à l’endroit de son ami qui venait foutre en l’air son moment avec Hadley. Ne voyait-il pas qu’il n’était pas le bienvenue ? Sage lui avait dit qu’il l’aimait bien avant de partir après avoir mentionné avoir quelque chose à faire. S’il ne comprenait pas quand on y allait avec douceur, le serpentard allait devoir être beaucoup plus direct, beaucoup plus clair. « Lâche moi Wyatt ! », dit-il sur le ton de la colère tout en secouant sa jambe pour la dégager de la prise du poufsouffle. Il avait l’impression d’avoir un petit chien accroché à la jambe. C’était lourd ! Rien à faire, il restait accroché. Maintenant furieux, Sage se poussa son ami loin de sa personne. « Laisse nous. On se parlera plus tard, je suis avec Hadley maintenant. Elle a besoin de moi ! » Ayant récupéré sa liberté, le serpentard ignora la jaune et noir pour accorder tout son attention à la fille qui faisait battre son coeur, celle entre ses bras.

Certes, elle pleurait, mais ce n’était pas de sa faute à lui si elle était triste. « C'est LUI qui est cruel ! », répondit Hadley en indiquant Isidore du doigt. Sage fronça les sourcils, observant celui qu’il considérait encore comme le mec le plus cool de toute sa maison à peine quinze minutes plus tôt. Comment avait-il pu faire du mal à sa belle Hadley ? Pourquoi avait-il tant fait souffrir son amour ? « Il a versé un philtre d'amour dans la nourriture de Victoire parce qu'il l'aime mais savait qu'il n'aurait aucune chance sans ça ! » Elle se retourna vers le deuxième année, attrapant son visage entre ses mains pour plonger son regard dans le sien. Sage faillit défaillir. Les battements de son coeur s'accélèrent, ce qu’il n’avait pas cru possible avant ça. « Il faut les arrêter Sage .... il faut l'arrêter LUI ! Il faut l'arrêter par TOUS les moyens ! » Le jeune serpentard tenta de parler, mais les mots se percutèrent à la sortie de sa bouche. « Je.. Gna… Tu… Oc… » Un véritable charabia incompréhensible. Il n’arrivait plus à former un mot correctement vu la soudaine proximité d’Hadley. Ses yeux. Ils étaient si bleus, si beaux. Sage avait l’impression de se noyer dedans perdant par le fait même toutes ses capacités intellectuelles. Le rouge pivoine lui monta au visage de honte comme il n’était plus en mesure de s’adresser convenablement à elle. Pourquoi avait-elle un effet aussi débilitant sur lui en plongeant ses yeux dans les siens ? « Wyatt vient ici ! », lança-t-il à l’intention de son pot de colle qu’il avait si méchamment repoussé à peine cinq minutes plus tôt. Sage n’arrivait pas à retirer ses yeux de Hadley, comme hypnotisé par sa beauté. Elle était toujours aussi près de lui, et il n’avait pas l’intention de s’en éloigner. Aussi longtemps qu’il le pourrait, il pensait se servir du petit première année pour venger sa belle d’Isidore. « Wyatt, tu vois le grand là-bas ? Le serpentard qui est de dos là ? Il n’a pas été sympa et faut le lui faire regretter. » Il fallut tout les efforts du monde pour que le deuxième année coupe son contact visuel avec Hadley et ne regarde le poufsouffle. Il éloigna les mains de la serdaigle de son visage, tout en en gardant une dans la sienne, la serrant doucement d’un geste réconfortant comme sa soeur le faisait avec lui quand il allait mal. « Balance lui des trucs ou je ne sais pas, mais arrange toi pour le tenir occupé et qu’il ne reste loin de la fille avec qui il se trouve. » Sage fit un magnifique sourire espiègle à son ami espérant qu’il comprenne le message. Après tout, il avait bien dit qu’il ferait tout pour qu’il l’aime, non ? Et bien Sage, ce qu’il voulait, c’était que Hadley l’aime lui alors si Wyatt pouvait l’aider en ce sens, ça faisait son bonheur ! Le fils Sinclair s’étira pour attraper, de sa main libre, un bout de pain sur la table derrière lui avant de le montrer à Wyatt : « Comme ça par exemple. Ça ferait un bon projectile ! » Alliant la parole aux gestes, il balançant l’aliment en direction de son camarade de maison, celui-même qui était la cause de la tristesse de sa Bien-aimée.

1 & 2 : Le pain atteint Isidore à la tête. Touché !
3 & 4 : Le pain atteint Isidore au bras. Touché !
5 & 6 : Le pain passe bien au-dessus de la tête du serpentard avant de terminer sa course sur le sol. Grande déception pour Sage !

C'est ce qui arrive quand on tente de s'en prendre à une cible mouvante. D'ailleurs, il allait où avec l'autre ? « Wyatt, tu peux les suivre ? » Sage reporta son attention sur Hadley dont il tenait toujours la main entre la sienne. « Ne t'en fait pas, on va s'occuper de lui ! » Il lui fit un magnifique sourire malgré sa gêne. Ce ne fut qu'à ce moment, alors qu'il observait la jolie serdaigle qu'il fit un lien dans son esprit embrumé par l'amour : « Mais pourquoi tu veux les séparer lui et l'autre ? », demanda-t-il à la cinquième année apeuré par la réponse qu'elle allait lui fournir. Elle l'avait peut-être dit, mais il n'avait pas enregistré.

(c) DΛNDELION

Le membre 'Sage S. Sinclair' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Valentine's day

Loin des yeux près du coeur

Je pensais que le bonheur était enfin de mise, et entendre celui pour qui mon attention ne pouvait se détourner m’appeler Vicky ne pouvait en aucun cas chasser mon sourire. Un sourire établi pour l’éternité, traduction de l’amour évident et immuable que j’avais pour lui. C’était donc ça, l’amour ! Pas si terrible que ça à vivre… Facile, même. Pour ne pas dire merveilleux ! Isidore avait tout et je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas cédé plus tôt à l’intensité de ce regard qu’il posait sur moi avec une lueur indescriptible. L’entendre me dire qu’il n’avait pas l’intention de laisser quelqu’un se mettre entre nous eut un effet inattendu sur mon cœur. Il se perdit tout seul dans la régularité de ses battements, me donnant presque l’impression que j’allais flancher. Un sourire s’installa néanmoins sur mon visage. Je m’étais trompée sur toute la ligne en pensant que l’amour était pour les faibles et qu’il n’allait jamais m’atteindre, moi. Curieuse ironie du sort, mon cœur s’ouvrait pour l’une des seules personnes en qui j’avais toujours eu de l’affection. Comment avais-je fait pour louper cette évidence auparavant ? A Londres ? A Poudlard et même lorsque nous nous étions écrit ? Je ne comprenais pas et ne cherchais pas non plus trop loin. Je savais que je ne devais pas faire tourner l’entièreté de mon existence autour de lui, mais la récente déclaration des sentiments partagés me ravageait de l’intérieur. Dans le bon sens. Dans un sens que je ne maîtrisais pas, mais je n’avais qu’à me laisser flotter, suivant le doux courant de cette attraction qui allait probablement nous mener jusqu’à l’ivresse.

Je n’imaginais pas qu’Hadley réagirait ainsi. Il m’avait été plus logique de me dire qu’elle serait heureuse pour moi, pour nous… D’ailleurs, j’avais cru qu’elle avait fui d’écœurement après avoir surpris nos paroles que nous n’avions pas honte d’échanger devant tout le monde. Mais elle était encore là, s’exclamant avec tant de virulence que j’écarquillai les yeux suite à ses propos. « Hadley ! » L’expression se voulait à la fois pleine de reproches et d’incompréhension. Pourquoi est-ce qu’elle agissait ainsi en essayant de me séparer d’Isidore que je venais tout juste de retrouver ? J’avais l’impression d’être une guimauve, mais pas suffisamment pour tenter une défense qui se traduisit de la manière suivante : « Tu as raison d’être sans filtres, je te l’ai déjà dit mais… tu dépasses les bornes, non ?! Qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi est-ce que tu dis ça… Je ne crains rien du tout… S’il y a quelqu’un qui doit envoûter quelqu’un c’est bien moi avec ce foutu machin de vélane… » Ce n’était pas réellement des questions, je n’attendais pas de réponses, j’étais persuadée d’avoir la bonne réponse : « Il est … parfait… » Je coulais un discret regard vers Isidore à ses paroles - dont je ne lâchais pas la main, plutôt mourir – tandis qu’il répondait à Hadley par des phrases que je ne comprenais même pas… Pas parce que je cachais un côté crétin qui s’était réveillé avec mon amour, mais bien pour cet amour même qui me prenait aux tripes à chaque fois que je tournais les yeux vers Lui. Lui. Lui. Lui. La prunelle de mes yeux, à ne point en douter. Il défendait notre amour bien mieux que moi. Son initiative de nous faire partir de la salle commune me soulagea… J’avais un peu de peine pour Hadley que j’aimais beaucoup… J’avais aussi envie de comprendre ce qui lui arrivait et me promis intérieurement d’essayer d’en savoir plus. Plus tard. Pour l’heure, il fallait nourrir cette passion qui nous ravageait l’un et l’autre. Mon corps vibrait et je n’avais pas la capacité de le maîtriser ou même de le raisonner ne serait-ce qu’un tout petit peu.

C’est machinalement que je pris le chemin de la sortie avec Isidore. Chacun de nous deux joua un peu des coudes pour pouvoir nous frayer le chemin vers un endroit isolé et les petits obstacles du parcours me permirent d’attirer ses lèvres vers les miennes pour de furtifs baisers qui m’enflammèrent encore un peu plus de l’intérieur. Par Merlin !
Derrière notre dos, Hadley continuait à s’affairer pour essayer de nous arrêter, mais nous avions réussi à fuir la salle (quelqu’un avait entendu un prof dire que c’était interdit ?) Si j’avais entendu le gamin qui se trouvait en compagnie d’Hadley m’appeler « l’autre », je l’aurais sans doute secoué comme un prunier pour y faire tomber chaque prune jusqu’à la dernière. Je n’avais pas l’impression qu’il soit préoccupé par nous ou notre fuite, mais j’avais quand même croisé son regard quand j’avais tenté un dernier petit coup d’œil vers Hadley avant d’atteindre la porte, avec Izzie. S’il se mettait à nous foutre des bâtons dans les roues, le petit, il allait m’entendre ! Je ne voulais pas m’en prendre à Hadley, mais les autres m’importaient peu. Me rapprochant un peu d’Isidore après avoir atteint le hall, je lui chuchotai : « Le balcon du monde ? Et on va en Islande, comme prévu… » Cette mention me fit penser aux sources chaudes et le rouge me monta aux joues… pas par honte ou malaise, mais plutôt parce que je brûlais sous le coup de toutes sortes de sentiments et d’envies à son égard. « Je suis prête… Je crois que j’espère ça depuis longtemps… Fuir… avec toi ! » A contre cœur, je tournai la tête vers la vision que j’avais encore de la Grande Salle et du professeur de Runes qui donnait encore l’ordre de ne pas partir à qui voulait bien l’écouter. Trop tard ! « Si on nous trouve, on fuira de nouveau. Hadley va se calmer, je suis sûre qu’elle va le faire. Elle n’a pas compris ce qui nous unissait … mais elle avait quand même raison sur un point : je suis envoûtée…totalement amoureuse de toi. » Me perdant un instant dans ses yeux, j’ajoutai ensuite : « Viens… vite et discrètement, sinon, ce sera foutu. » J’avais bon espoir de passer inaperçu et de grimper les étages sans encombres, pas certaine de tenir le choc et de ne pas avoir envie de presser mes lèvres contre les siennes en continu.

AVENGEDINCHAINS

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du coeur

Niamh était aussi surprise que moi d’entendre Octavia délirer totalement…. Elle m’affirmait quand même ne pas débloquer et être sérieuse. Je m’apprêtai à demander à Niamh si elle croyait sincèrement aux paroles de la blonde quand tout partit en sucette… Octavia se leva pour fuir et moi, je fus littéralement submergée par un drôle de sentiment après avoir naturellement jeté un coup d’œil à mon frère qui se tenait à quelques tables de là. J’étais parfaitement incapable de savoir ce qui provoquait mon état nouveau et j’avais même réussi à oublier le renouveau amoureux soudain d’Octavia pour Elijah. La crainte venait de m’envahir et elle était plus puissante que ce à quoi je pouvais m’attendre. Oliver allait me délaisser, privilégier une autre alors qu’il était à moi… Il devait le savoir, non ? Cela ne l’empêchait pas de laisser son assiette en plan pour aller voir Alaska. Mes larmes avaient coulé et Octavia me fit un commentaire qui me mit en rogne. « On va dire ça… ! » Détournant le regard d’Oliver avec de grandes difficultés, j’écoutai de nouveau ma meilleure amie me dire qu’Elijah était extraordinaire, qu’il avait de beaux yeux, tout ça, tout ça. OLIVER avait tout ça ! Elle ne s’en rendait plus compte alors qu’elle avait semblé avoir un faible pour lui ? Dans tous les cas, peu importe, moi, je n’étais pas prête à ne plus voir à quel point mon frère était encore plus époustouflant qu’Elijah. Sans ton particulier, je commentai en disant : « Oliver est extraordinaire… » et si je continuais à le voir avec Alaska, j’allais défaillir de source sûre !

Abandonnant ma place, Octavia et Niamh, je pris la direction d’Oliver et Alaska au pas de course ; suivie de près par Niamh que je n’avais pas vue. Je commençai ma tirade espérant détacher Oliver d’Alaska pour trouver la meilleure manière de lui dire….de lui dire….de lui dire… euh… Est-ce qu’il y avait autant de mal à avoir des sentiments pour une personne de sa famille ? Oliver avait fait chavirer mon cœur et je ne savais ce qui avait déclenché ça aussi soudainement. Ce petit emmerdeur n’avait pas décidé de m’écouter et essayait de m’évincer pour continuer de parler à Alaska. Cette dernière m’adressa même la parole alors que j’étais en pleine quête de l’attention d’Oliver. Sa question tombait mal, je m’exclamai tout de suite en disant « Je vais BIEN ! » Mais la crise de nerf n’était pas loin, j’allais finir par péter un câble et la remarque suivante d’Alaska me mit dans une furie impossible. Rageusement, je levai un index menaçant pour le pointer dans sa direction avant de me rendre compte de mon erreur et de le baisser, un peu à l’image du verre d’eau que j’avais reposé. Niamh, quant à elle, était à mes côtés sans que je sache vraiment pourquoi, mais j’appréciais les efforts qu’elle faisait pour me soutenir. Un ange ! Un véritable ange qui m’aidait à me débarrasser d’Alaska et j’en étais plus qu’heureuse. Animée par une folie (Alaska avait raison sur toute la ligne), je serrai rapidement Niamh dans mes bras avant de me lui dire « Merci….merci… » et me tourner de nouveau vers Oliver. Le jeune homme était encore plus beau à regarder de près que de loin et le geste qu’il venait de faire en prenant mes mains dans les siennes me coupait le souffle…j’en tremblais… Et ses premières paroles me décrochèrent un sourire de soulagement… Sourire qui ne dura que quelques secondes quand il m’avoua son amour pour Alaska. Une pierre venait de me tomber dans le cœur et il le prenait avec le sourire ? J’avais envie de le trucider, mais en même temps, il fallait absolument que je trouve une manière de lui faire comprendre qu’il avait tort : « Tu es…tu es vraiment… c’est bien parce que je t’aime plus que tout que je ne vais pas t’assommer avec ce que je trouve sur cette table ! » Je me bouchai furtivement les oreilles avant de reprendre : « Je n’ai rien entendu de ce que tu viens de me dire sur Alaska ! Tu ne comprends pas… Tu viens de dire que toi et moi, c’est pour toujours…eh bien….c’est plus fort que tu ne le penses… je veux que tu sois heureux, oui, c’est le cas ! Mais c’est toi qui te trompes, c’est avec moi que tu vas l’être ! » J’essayais tant bien que mal de garder son regard dans le mien et quelques larmes coulèrent de nouveau tandis que je fis une énième tentative : « Arrête de te foutre de moi, j’ai pas envie de rire, Oli’… Tu CROIS être amoureux de cette fille, je sais que c’est trouble, dans ta petite tête mais… mais…. mais… tu ne crois pas qu’il y a possibilité pour que tu te prétendes amoureux d’elle pour ne pas admettre qu’on….qu’on… » Les larmes de tristesse, la colère, et maintenant, l’attendrissement. État d’esprit qui ne dura pas longtemps … Oliver me lâcha et s’éloigna de nouveau sans crier gare. « Non…. ! » Je n’avais pas crié mais m’étais plainte toute seule, un peu pour moi-même avant de bêtement suivre mon frère vers Alaska et Niamh qui n’étaient pas loin. Désespérée, je m’accrochai au bras de Niamh, me retenant de lancer un nouveau regard vers l’Amour en personne (mon frère, mon tout). Je relevai la tête au moment où elle chanta une adorable petite chanson destinée à…. Euh… hein ?! Pour Alaska ? C’était une blague ? La situation me fit PRESQUE oublier à quel point je sentais la présence d’Oliver pas loin de moi. Il m’électrisait d’une force… ! Il fallait que je résiste que je laisse s’échapper mon chagrin tout en ne quittant pas Niamh des yeux, ma bouée de secours, elle me soutenait et moi, je la soutenais en étant à côté d’elle… noyée dans les pleurs que m’inspiraient Alaska…Oliver et ce qu’il venait de me dire.

AVENGEDINCHAINS

It's my lady, it's my love !

But soft, what light through yonder window breaks ? It is the east and Juliet is the sun ! Arise, fair sun, and kill the envious moon, Who is already sick and pale with grief, It is my lady, O, it is my love ! O that she knew she were!

Ecoutant la réponse de la magnifique Gryffondor, Isidore était heureux de l’entendre ainsi dire : en effet, cette fille, quelle qu’elle soit, dépassait complètement les limites en s’interposant malgré leurs protestations. Depuis qu’il avait compris combien leur amour était réciproque et invulnérable, il était bien déterminé à ne laisser personne se mettre en travers de leur route, et encore moins cette soit disant amie qui sortait de nulle-part en réclamant son du. Il ne céderait pas, à moins que Victoire n'en exprime le désir, même si naturellement il en mourrait de désespoir qu’elle en choisisse une autre… ce serait malgré tout son choix, et puisqu’il l’aimait si ardemment, il ne pouvait s’opposait à ce qu’elle souhaitait. Mais puisque leurs envies étaient partagées, il s’en réjouissait pleinement, ignorant alors tout bonnement la tristesse de leur camarade pour relever ce qu’elle avait évoqué concernant sa nature de demi-vélane. « Arrête, tu sais que t’as pas besoin de ce truc pour être resplendissante. Vélane ou pas, y a que toi qui existes. Et tu me rendras toujours aussi dingue… ». Il ignorait si cela suffirait à lui faire savoir que la force qui la rendait si attrayante à ses yeux était bien étrangères aux phéromones qu’elle dégageait bien malgré elle… peut-être cette réaction chimique avait-elle pu avoir de l’incidence lorsqu’ils s’étaient connus et qu’il avait commis l’erreur de ne la voir que comme une amie proche, mais une chose était bien certaine, il était fou d’elle. Et ils se retrouvaient là, à écouter les idées irraisonnées qui guidaient leurs pas, à s’enfuir de la grande salle au sein de laquelle ils avaient été réunis pour dîner… Si s’en extirper s’était révélé être un véritable parcours du combattant, ils avaient finalement gagné le hall d’entrée. Il eut la surprise de découvrir qu’un projectile, sous la forme d’un morceau de pain, venait de lui effleurer la tête pour échouer quelques mètres plus loin, et se retourna, étonné, s’attendant à ce que la lanceuse ne soit autre que la Serdaigle qui les avait importunés plus tôt. Sage… ? Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Ils n’étaient pas en mauvais termes, pourtant ! Néanmoins, il n’eut pas le temps de s’en formaliser, et accéléra le pas, toujours aux côtés de sa belle. « Le balcon du monde ? Et on va en Islande, comme prévu… » La perspective était enthousiasmante, il devait bien le reconnaître… Ils plaisantaient peut-être, à l’époque, en évoquant le sujet dans ce café londonien, mais tout devenait brusquement plus sérieux. Pourquoi pas, après tout… ? Qu’est-ce qui les empêchait de s’évader réellement pour vivre leur idylle, au juste ? « Je suis prête… Je crois que j’espère ça depuis longtemps… Fuir… avec toi ! » Il lui sourit d’un air béat, tout en jetant des coups d’oeil inquiets vers l’entrée de la grande salle de laquelle ils s’éloignaient comme des fugitifs, tandis qu’il s’entraînait à refermer les doigts de sa prothèse mécanique comme pour s’assurer qu’il serait capable de la défendre si les choses devaient mal tourner par la suite. Mieux valait ne prendre aucun risque et n’écarter aucune possibilité…

Il obtempéra lorsqu’elle le somma d’aller plus vite, et en toute discrétion, aussi il porta sa main mécanique à la poche avant de sa robe pour sentir la présence rassurante de sa baguette. Premier étage, personne à l’horizon. A vrai dire, qu’est-ce qui les retenait au château ? Certes, c’était peut-être l’année des BUSEs pour elle, mais tout cela n’importerait plus lorsqu’ils seraient à l’autre bout du monde, en Islande, errant dans les déserts de glace et dans les décors nordiques. Le reste n’avait aucune importance lorsqu’on s’aimait d’un amour aussi pur que le leur… « Si on nous trouve, on fuira de nouveau. Hadley va se calmer, je suis sûre qu’elle va le faire. Elle n’a pas compris ce qui nous unissait … mais elle avait quand même raison sur un point : je suis envoûtée…totalement amoureuse de toi. » Il approuva d’un mouvement silencieux de la tête. Il ne la connaissait pas la Hadley en question, sauf de ce qu'il avait pu en voir dans ses réactions disproportionnées à son égard, mais si sa Victoire le lui affirmait, il était convaincu qu’il s’agissait alors de la plus stricte vérité tant la confiance qu’il plaçait en elle était inaltérable. Bien sûr, l’option selon laquelle la Serdaigle avait ensorcelé sa belle pour lui faire avaler des couleuvres n’était pas à exclure, mais après tout, il se fiait à son jugement. Sa Victoire ne ferait pas de mauvais choix, pas alors qu’ils étaient prêts à fuir le monde extérieur pour se réfugier dans une bulle de solitude, tous les deux. « Et toi tu me rends complètement accro. J’ai envie de passer chaque instant avec toi, j’ai envie qu’on vive tout ça au grand jour, sans avoir à se planquer de nos parents… Je peux pas laisser ta copine se mettre entre nous, tu comprends ? » Ils poursuivirent leur ascension, l’interrompant parfois pour laisser leurs élans romantiques s’emparer d’eux, tout en s’impatientant de la mauvaise volonté que mettaient les escaliers amovibles à leur permettre d’avancer plus vite. Ils n’avaient pas de temps à perdre !

Il s’arrêta, le temps d’un instant, resserrant l’étreinte de ses doigts lorsque le bruit de pas à l’étage supérieur lui parvint. Légèrement paniqué, il se tourna vers elle, pris de court, ne sachant quelle était la solution à adopter dans un tel cas de figure… et si c’était l’un des professeurs ? Ou l’infirmier ? Aucun ne comprendrait… ils étaient les seuls à savoir ce qui était bon pour eux à l’heure actuelle. « Ça craint, y a du monde dans les étages ! Qu’est-ce qu’on fait ? Ils vont venir nous arrêter tu crois ? J’les laisserais pas t’enlever à moi Vicky, j’te jure. » Pas moyen de gagner les tours… Ils allaient devoir s’en tenir au troisième, s’ils ne voulaient pas être contraints de retourner dans la grande salle avec le reste des élèves, ou pire, être rattrapés par cette élève de Serdaigle qui semblait bien déterminée à empêcher leur amour de s’exprimer au grand jour malgré leur droit inaliénable à le laisser s’épanouir. Sa main toujours dans la sienne, il l’attira vers la porte du balcon du monde, qu’il se hâta de refermer derrière eux. « Je crois… qu’on nous cherchera pas, ici. » Il s’interrompit, laissant son regard vagabonder le long des murs de la pièce revêtues par le paysage qu’il avait silencieusement souhaité faire apparaître, tandis qu’il l’entraînait parmi les immenses chutes et les nuées d’embruns, jetant des coups d’oeil soucieux derrière eux, comme s’il craignait qu’ils ne soient suivis. Une fois certain que ce ne fusse pas le cas, il ralentit le pas, laissant échapper un soupir de soulagement, alors qu’il plongeait ses prunelles dans les siennes, et plaçait sa main valide puis sa prothèse métallique sur sa taille. « En bas, j’ai un sac à dos. Avec toutes mes affaires prêtes dedans, on a juste à attendre que la voie soit libre prendre les tiennes, puis on court jusqu’à Pré-au-Lard, et… on transplane. Tu vas voir, ça fait bizarre au début, mais c’est rien du tout. » Un drôle de sentiment le prit à la gorge, tandis qu’il sentait ses membres fourmiller, donnant lieu à un curieux mélange d’excitation et de trac sur fond de panorama gelé. Est-ce que c’était le bon moment ? Où iraient-ils lorsqu’ils auraient quitté le château ? Le flux de ses pensées n’était pas altéré au point de ne pas lui permettre de se rendre compte que ce qu’ils faisaient n’était pas raisonnable, mais était-il nécessaire que ce le soit… ? Il lui suffisait de se perdre un instant dans la profondeur de son regard pour oublier toute certitude, toute responsabilité extérieure, jusqu’à la voix de Spencer qui résonnait en lui, insistant sur le fait que ce n’était pas réfléchi. Peu importait que ce le soit ou non, en réalité. « T’es vraiment sublime. Enfin, j’le savais déjà, mais là… tu me renverses, Miss Gardner. » ajouta-t-il avant de laisser ses lèvres se perdre à nouveau sur les siennes, s’imprégnant de leur saveur, laissant ses doigts s’égarer dans son dos tandis que le son de l’eau couvrait celui de sa respiration plus forte.

black pumpkin

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Joyeuse Saint-Valentin

Jayden & Madison

Elle était heureuse. Maddie avouait l'être juste par sa présence et ce n'était pas une mince révélation. A chacun de ses mots, Jayden se sentait rassuré et les émotions tourbillonnaient davantage en lui. Il n'avait jamais dû faire face à tant de chamboulements dans sa propre tête et si ce désordre total l'aurait rendu dingue en temps normal, aujourd'hui, il se contentait d'apprécier cette nouvelle et délicieuse saveur qu'elle lui suscitait. Rendre heureuse la personne que vous aimez est l'objectif principal d'une union et bien qu'il avait l'impression de n'avoir strictement rien fait pour qu'elle nage en plein bonheur, il se contenta de ses mots avec la promesse à venir de rattraper ses erreurs et d'élever Madison au plus haut. Il se jurait de la protéger, de mettre de côté toute la lâcheté dont il pouvait faire preuve lorsqu'un danger était imminent. Il sentait un courage jusqu'alors méconnu l'entourer et plus les secondes passaient et plus il pensait à se décider sur la manière de lui prouver son amour. Elle s'était déclarée en s'exprimant tendrement et adorablement et s'il ne pouvait en faire autant parce qu'il était un garçon avec peu de créativité pour ce genre de choses, il pensait qu'un acte suffirait à lui rendre la réciproque. Rien que le fait de lui tenir la main était presque le summum de la joie et il se laissait sans peine se faire électriser par ce contact qui les unissait et qui, en quelque sorte, lui donnait l'impression de posséder Madison. Pas comme un objet qu'il aurait volé, quoi qu'il venait de prendre son coeur, mais plutôt comme posséder une partie de lui-même. Comme s'il n'avait jamais été bien dans sa vie sans sa présence. Comme un puzzle jamais complété et dont il manquait une pièce, celle la plus au centre et dont l'absence marquait un vide profond. Désormais, il se sentait entier grâce à elle, grâce au fait qu'elle était son âme soeur et qu'ils s'étaient enfin retrouvés. L'harmonie était parfaite et pour rien au monde Jayden ne la briserait puisqu'elle le faisait rêver et l'empêchait de se concentrer sur autre chose que sur le visage éblouissant de sa belle qui ne cessait de lui rendre ses sourires et de prendre des postures timides qu'il chérissait de plus en plus.

« Vraiment? La fille qu'il te faut? Jamais des mots ne m'ont autant touché que tout ce que tu viens de me dire...Tu sais...si un jour on me demandait de ne retenir qu'un seul souvenir, un souvenir qui resterait toujours gravé dans ma tête je choisirai celui-là. Celui où je suis avec toi. Et même si on ne me demandait pas, jamais je ne l'oublierai car il restera gravé dans mon coeur. »

Il était content d'apprendre que Madison graverait cet instant à jamais dans sa tête. Pour lui aussi, c'était mémorable et il approuvait totalement ses propos. Rien ne pouvait être mieux que cette fille qui faisait battre son coeur à toute vitesse et qui était la seule à avoir autant attiré son intérêt depuis le début.

« De même pour moi. Tu es la meilleure rencontre que j'ai pu faire et je ne regrette pas que tu aies tant bouleversé ma vie monotone. J'ai trouvé la perle rare et je compte bien ne jamais lui rendre son coeur. » Lui dit-il d'un petit air malicieux qui ponctuait doucement sa béatitude.

Il ne rendait pas ce qu'il volait aux autres, de toute façon. Il rêvait de pouvoir garder Maddie auprès de lui tout en la respectant comme il se devait… Elle était son univers, un monde splendide à son image et dans lequel personne d’autre ne pouvait pénétrer. Tous les deux se complaisaient dans leur bulle qui se rétrécissait au fur et à mesure qu’ils osaient réduire l’écart entre leurs deux corps. La sensation du stress venait faire tâche mais elle semblait bien minime comparé aux sentiments d’amour qui traversaient le jeune garçon. Madison était sa nouvelle addiction, bien plus puissante que celle qu’il nourrissait envers les jeux vidéo ou les bandes dessinées ; il ne pouvait guère se passer d’elle. Il chassait du mieux qu’il le put les images où il s’imaginait en train de la perdre et préféra croire au fait qu’ils seraient ensemble pour toujours, quel que soit les épreuves de la vie. Plus rien ne pouvait l’arrêter et même la peur qui le tiraillait au niveau du ventre ne pompait pas suffisamment dans sa détermination pour qu’il ne se détourne de ses envies.

Ce premier baiser démultiplia les émotions qui le chamboulaient déjà assez depuis qu’il avait croisé son regard et il en avait même gagné en confiance, au point de laisser sa main instinctivement se poser contre la taille de sa blondine. Jayden hésitait entre une étreinte plutôt douce ou quelque chose de plus ferme comme pour appuyer sa possession ou bien la puissance de ce qu’il éprouvait à son égard. Au final, il n’exerça la pression qu’au niveau de son omoplate, n’osant pas encore aller aussi loin avec son autre main qui la tenait plus bas. Il ne souhaitait pas la brusquer d’autant plus qu’il devait s’agir de son premier baiser à elle aussi, non ? Il l’espérait. Il n’avait pas le souvenir de l’avoir vu avec un autre garçon et à douze ou treize ans, c’était difficile d’avoir de l’expérience. En tout cas, il se sentait fier d’être le seul pour qui Madison n’avait de yeux.

Bien que leurs lèvres ne soient séparées et que Jayden en redemandait, il retint ses ardeurs et se contenta de la contempler, elle qui était si proche de lui désormais. Bien trop proche. A la limite de ce qui était acceptable pour des élèves de leur âge. Mais, à la rigueur, il se fichait bien des codes comportementaux. Tant que Maddie était consentante, c’était tout ce qui l’importait. Oh, bien sûr, il avait ses propres limites et il ne pensait évidemment pas à les franchir. La plus belle des fleurs qui se tenait face à lui méritait le plus romantique des traitements.

Ses yeux pétillaient lorsqu’elle les rouvrit, lui laissant sous-entendre qu’elle avait apprécié le geste et qu’elle en était ressortie toute chamboulée également et sûrement aux anges. Il se permit donc de parfaire l’instant en lui lâchant un autre compliment qu’il pensait sincèrement, le tout agrémenté d’une expression faciale charmeuse. Il n’ignorait toujours pas l’effet que lui provoquait le fait d’avoir une main posée sur la hanche de la demoiselle et il s’avouait ne pas être capable de la retirer pour briser le contact.

« Je suis sûre qu'à chaque fois que tu fais ton petit numéro de charme aucune fille ne peut te résister, commença-t-elle en rigolant doucement et en souriant tendrement. Et moi non plus, je ne peux pas... »

Il prit ce compliment avec plaisir bien qu’au fond de lui-même, il savait que son but n’était pas de faire tomber les filles mais plutôt elle en particulier. Les autres n’étaient que des grains de sable sans importance alors que elle, elle était son joyau et le plus beau de tous. Jayden ne cacha donc pas sa satisfaction de savoir qu’elle n’avait pas pu lui résister. C’était bon à prendre et cela prouvait une fois de plus que son amour était réciproque.

« Peut-être mais je me fiche des autres, c’est avec toi que je veux être. Seulement toi. » Lui répondit-il en ayant regagné encore plus d’assurance.

Jayden admirait son sourire tout comme il l’admirait d’aussi près. Aucun autre garçon n’avait eu la chance de vivre une telle proximité avec elle et il en était bien content. Elle était son trésor et lorsqu’elle tenta à son tour une approche, le cœur du Serpentard bondit à nouveau et il se laissa envahir par une nouvelle vague de chaleur agréable et douce qui transcendait tout son être. La tête contre son épaule, leur buste l’un contre l’autre, plus rien ne comptait que le tambourinement de leurs cœurs en symbiose. Il ferma doucement les yeux encore une fois pour mieux profiter de l’instant. Il la serra davantage contre lui, sa main posée sur son omoplate remontant jusqu’au niveau de sa tête pour venir caresser ses cheveux doux et soyeux. Il ne défit pas son chignon pour autant, prenant garde à ne pas abîmer sa coiffure. Les autres élèves autour de lui ne paraissaient pas leur prêter attention et ils étaient encore plus agités qu’eux, incapables de recevoir la réciprocité de leurs sentiments. Jayden avait eu de la chance… beaucoup de chance.

« Même si je n'ai pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens pour toi, sache que ses sentiments sont bel et bien réels. Et je te l'ai sûrement déjà dit mais...je t'aime Jayden. »

Il rouvrit les yeux en souriant une fois de plus. Madison avait bien plus les mots que lui pour exprimer ce genre de choses et elle s’avérait l’ignorer. Mais l’important était là : leur amour était réel et la meilleure manière de le montrer était de le concrétiser par des gestes affectueux. Il pivota un peu plus la tête vers elle et en profita pour humer doucement son parfum exquis qui se dégageait de son cou. C’était plus enivrant que tout et cette effluve le marquerait à tout jamais. Fruitée, sucrée, elle représentait bel et bien ce que Madison lui avait toujours inspiré d’une certaine manière.

« Je sais, je l’ai ressenti quand je t’ai embrassé. Je suis vraiment content que tu aies accepté.. hum.. tout ça. Et sois certaine que jamais quelqu’un ne t’aimera autant que moi, Maddie. Je te veux pour moi tout seul. »

Il en profita pour lui déposer un baiser court mais embrasant sur ce même cou dont le parfum ne cessait de l’enchanter. Ses joues se couvrirent à nouveau de pourpre lorsqu’il la libéra de ce geste, pivotant à nouveau la tête avec un cruel embarras qui, pour autant, ne le faisait pas regretter ce qu’il venait de faire.

by FRIMELDA

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du cœur.

Saint-Valentin imprévue...

Pourquoi perdait-il son temps avec elles ? Pourquoi se justifiait-il de je-ne-sais-quel-connerie auprès de la Poufsouffle qui semblait… euh… bizarre ? Je ne sais pas mais ça se voyait quand même qu’elle ne le captait pas, qu’elle ne voulait pas lui parler et qu’elle voulait juste être avec l’autre nana. Franchement, ça m’agaçait cette situation, mais ce qui m’agaçait le plus c’était de voir qu’il ne faisait pas vraiment attention à moi. Ca devait changer !

Tous ces échanges de niaiseries entre Brooklyn, la fameuse Théa et l’autre, Félicia… Ca m’ennuyait à mourir ! Je voulais juste être avec le serpent perso et je me retenais de ne pas hurler pour qu’ils arrêtent tous de piailler. Je profitai alors d’un moment où les deux filles se mirent à parler pour tenter d’attirer de nouveau l’attention de Brooklyn. Etre ignorée, j’avais horreur de ça, alors ça m’arrangerait qu’il me considère un peu plus quand même ! A ma façon, je fis bien comprendre aux deux autres qu’il serait préférable qu’elles partent un peu plus loin… ou qu’on parte, nous, avec le Serpentard. "Ecoute Zoey, c'est vraiment sympa de vouloir m'aider, vraiment ... mais ... Si tu veux vraiment m'aider, occupe toi de Théa et je me chargerais de Felicia. Hein ?" Je le regardai pendant quelques secondes, sceptique, haussant un sourcil. Il était sérieux ? Il voulait que je le laisse seul avec la fille qu’il semblait draguer juste sous mes yeux depuis plusieurs minutes maintenant ? Alors il pouvait toujours rêver ! C’en était hors-de-question ! Vivement, je secouai la tête de gauche à droite, répondant : « Hors-de-question ! Déjà j’veux pas me farcir l’autre… » Je fis un signe de tête vers Théa. « … Et je n’veux pas te laisser seul avec elle. Oublie ça tout de suite ! » Lui lançai-je d’un air boudeur, croisant les bras sur ma poitrine en regardant d’un œil mauvais la fameuse Felicia. "Si tu fais ça ... je te promets qu'on passera la soirée ensemble ?" Là, je me tus un temps, réfléchissant à ce que je voulais vraiment. Oui, je voulais passer du temps avec lui mais… Nan, je n’étais pas dupe, je ne voulais pas qu’il reste avec elle, il devait être avec moi, point barre ! Toujours aussi bornée, et aussi vexée, je répondis : « Ah oui ? Et à partir de quand ? Quand tu te seras taillée avec l’autre et que tu m’auras laissée en plan ? Nan, je ne bougerai pas ! Crois-moi, tu ne resteras pas seul avec elle ! » Je pointai un index sur lui, lui faisant bien comprendre qu’il pouvait dire ce qu’il voulait, même m’envoyer bouler, je m’en fichais, je resterai là. Mais bon, j’étais quand même bien frustrée et agacée qu’il préfère la regarder elle que lui, alors j’ajoutai : « Brooklyn, ouvre les yeux, elle n’en a que pour l’autre… Moi j’te rejetterai pas comme ça ! » Au moins, c’était dit, alors qu’il arrête de jouer les idiots avec cette fille que je n’appréciais pas le moins du monde, même sans la connaître…

made by guerlain for bazzart

Stupid crazy loveJade à la conquête du coeur d'Eliana« Dis pas les bêtises. Elle est pas le coup. Elle est ton rien du tout. Tu connais même pas elle ! Elle a rien faire de toi et elle pourra jamais aimer toi plus beaucoup que je t’aime moi ! » Bon sang, est-ce que par hasard quelqu'un aurait la bonne idée de lui dire combien il était fatigant, à lui tourner autour pendant qu'elle était sur le point d'empocher le gros lot de la fête foraine… ? Parfaitement confiante, Jade ne doutait nullement de la réussite de son entreprise. Sa sirène était presque ferrée, et il ne restait plus qu'à la remonter pour que la pêche se révèle fructueuse. Pourtant, Skat s'obstinait sans raison à lui dire qu'elle n'avait aucune chance, sous prétexte qu'elle ne la connaissait pas, ce qui était bien sûr absurde. Pourquoi aurait-on besoin de connaître quelqu'un pour savoir qu'il s'agissait de son âme soeur ? On le savait, tout simplement, c'était l'évidence même. Décidément son frère ne comprenait rien à rien… ! Ça devait faire partie du lavage de cerveau qu'il avait reçu par leur père, et qui lui faisait tout confondre. Si bien qu'il lui affirmait que leur amour fraternel pouvait de loin dépasser l'attirance qu'elle éprouvait pour la jeune Gryffondor, ce qui en soi, n'avait aucun sens. Et ça en devenait très agaçant ! Elle lui avait déjà accordé, depuis ce début d'année, bien plus de temps qu'elle n'en avait accordé à Eliana qui était pourtant aussi rare et précieuse à ses yeux qu'une carte de chocogrenouille que personne n'avait en double. « Mais dis pas n’importe quoi, t’es mon frère, tu devrais m’soutenir, là ! Ou m'aider à avoir un premier rencard avec elle… » Elle s'interrompit, brusquement, avant de se retourner les yeux brillants vers lui, tandis qu'un large sourire lui étirait le visage. "Eeeeh, tu crois que tu pourrais faire ça pour moi ?" Voilà qui était le compromis parfait : il voulait passer du temps avec elle… ? Et bien soit, qu'il le passe à attirer dans ses filets le jeune faon après lequel elle courrait. Ce n'était pas parce que cette partie de chasse était à sa portée qu'elle devait dire non à une paire de mains supplémentaires pour l'assister… Et maintenant, c'était chose certaine, d'ici l'heure du goûter, Eliana serait complètement éprise d'elle à son tour. Bon, sa technique de bisou-escargot n'était pas franchement au point… mais ça se travaillait, non ? « Allez-y sans moi, je viens de me souvenir que j’ai un truc super important à dire à ma préfète. » La voix de sa sirène la tira cependant des songes dans lesquels elle était enfouie en les imaginant ensemble, vivant leur romance dans la cabane hurlante un soir de transformation, à la lueur de chandelier à déguster un festin de patacitrouilles.

Jade se redressa brusquement, la bouche ouverte, tandis qu'elle fixait, médusée, son amoureuse lui filer entre les doigts. Quoi ? Mais qu'est-ce qui lui prenait, à s'éloigner comme ça ? Qu'est-ce qui était important au point d'éclipser l'histoire incroyable qu'elles s'apprêtaient à vivre ? « Ta préfète ? Tu lui veux quoi, à ta préfète ? » s'exclama-t-elle alors que la Rouge & Or s'éloignait déjà, et qu'elle se levée à son tour, agacée. Malheureusement, elle ne tardait pas à disparaître dans le flot des élèves, sans qu'elle n'ait pu la convaincre astucieusement de rester à ses côtés, la laissant à la merci de Skat et de Shynnagh qui avaient manifestement décidé de ne pas la lâcher de la journée… Quelle poisse ! « Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi, ta préfète… ?! » l'interpela-t-elle à nouveau, en espérant qu'Eliana saurait l'entendre, malgré le vacarme ambiant. C'était à n'y rien comprendre, elles s'apprêtaient à vivre une expérience unique toutes les deux, et voilà que sa parfaite créature mettait les voiles ! Elle voulait bien lui accorder que Tasha était une chouette fille, et sûrement l'une des seules préfètes qui ne lui donnaient pas envie de vomir ou d'avaler en entier une boîte de calmants tant les autres étaient d'un ennui mortel, mais au point de l'abandonner elle… ! D'un air boudeur, elle se retourna vers ses deux autres soupirants, qui semblaient se prendre le bec sans qu'elle n'y comprenne mot. Que son frère soit aussi étrange, c'était une chose, mais Shynnagh… ! Elles étaient copines, bien entendu, mais de là à se devoir des comptes de la sorte, c'était complètement surréaliste. Elle appréciait leur amitié, mais voir cette dernière atteindre de telles proportions avait quelque chose de profondément agaçant… Et elle ne parlait même pas de son frère qui ne semblait pas décidé non plus à lui lâcher la grappe ! « Elle mérite pas toi. Elle t’aime même pas petit peu. Oublie et viens faire le repas avec moi… S’il te plaît…? Dis oui. » Elle dut se retenir de l'envoyer balader ou lui suggérer d'aller voir ailleurs si elle n'y était pas. Qu'est-ce qui lui permettait de prétendre qu'elle ne l'aimait pas, hein ? Son amour était partagé, c'était absolument certain, peut-être qu'Eliana ne le savait pas encore, tout simplement. Et il était dans son libre droit d'aller l'informer afin de l'aiguiller et la remettre sur le bon chemin, alors si son frère et sa copine voulaient bien daigner la laisser tranquille… « Ou alors, tu pourrais essayer de passer un petit peu de temps avec moi, pour une fois, j’ai quelque chose de très important à te dire. Et j’aimerais bien qu’on aille loin des oreilles indiscrètes. » Et voilà que même Shynnagh en rajoutait ! A les écouter, à croire qu'elle ne traînait jamais avec eux. Il fallait vraiment que quelqu'un leur explique qu'elle n'était pas non plus marraine la bonne fée du coin et qu'ils pouvaient très bien se débrouiller sans elle, voire carrément rester tous les deux s'ils n'étaient pas contents…

Néanmoins, avant qu'elle n'eut le temps de répliquer, une idée lui traversa l'esprit : ils ne la laisseraient pas rejoindre son bel écureuil tant qu'ils seraient accrochés à ses baskets. Alors le meilleur moyen était sans doute de faire diversion et de les envoyer ailleurs pour se libérer le chemin ! Elle se frappa alors le front du dos de la main, comme si elle réalisait brusquement son erreur, et ouvrit grand la bouche. "Oh je me rends compte que vous avez raison… elle a du me jeter un sort, quelque chose comme ça." s'exclama-t-elle en feignant la surprise, sachant pertinemment au fond d'elle que rien n'existait de plus vrai que le lien si fort qui l'unissait à la petite Gryffondor, qui lui avait peut-être échappé pour le moment, mais qu'elle ne comptait pas laisser filer très loin dans la nature. Maintenant, il suffisait de les appâter suffisamment pour qu'ils croient au subterfuge qu'elle comptait bien employer… "Dites ? J'ai super envie d'aller prendre le repas avec toi Sasha, et d'entendre ce que tu as à me dire Shyn'… Mais avant, j'ai une mission de la plus haute importance." déclara-t-elle d'un ton subitement très sérieux, comme si ce qu'elle avait à leur annoncer relevait du secret d'état. Maintenant, elle n'était pas sûre que les poissons mordent à l'hameçon… Elle désigna alors du doigt Tasha, qui se trouvait un peu plus loin en compagnie de Hilary, et de sa belle sirène, avant de reporter son regard sur son frère, et sur son amie. "Il faudrait que l'un de vous aille prévenir la préfète de Gryffondor que Sage Sinclair a renversé une potion étrange dans la soupe, on ne sait pas qui pourrait en prendre… vous croyez que vous pourriez faire ça pour moi ? " Sinclair n'était qu'un détail du tableau, mais on ne perdait jamais rien à l'impliquer dans une histoire ou une autre, n'est-ce pas ? De toute manière, même s'il n'avait rien fait, il l'aurait bien cherché, rien qu'en existant. Et puis au moins, cela suffirait sans doute à tenir Tasha occupée le temps qu'elle aille s'isoler quelque part avec Eliana… Elle sourit alors à ses deux interlocuteurs, avant de refermer ses doigts autour des leurs, et de les relâcher en leur adressant un signe de main. "Je vous attends, le premier qui revient aura un bisou, et on pourra aller déjeuner ensemble !" Ou alors, c'était des paroles en l'air et elle aurait le temps de filer à l'anglaise bien avant qu'ils ne reviennent, pour aller remettre le grappin sur Eliana, une fois qu'ils l'auraient enfin éloignée de la préfète qui l'accaparait et qui s'interposait entre elles, et qu'elle se serait une fois pour toutes débarrassée d'eux. Une fois ceci fait, elles pourraient passer tout leur temps ensemble, ce serait formidable…

2981 12289 0

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du cœur.

Une Saint-Valentin pas si amusante que ça...

Je faisais tout pour qu’Alaska me regarde, qu’elle ne fuie pas mon regard. Ce n’était pas évident car elle semblait gênée mais je voulais plus que tout lui faire comprendre qu’elle n’était pas comme toutes les autres filles. Elle était unique à mes yeux et il était temps de lui dire. Même si Jill ne m’aidait pas… Ma jumelle qui me mettait des bâtons dans les roues, c’était bien la dernière chose à laquelle j’aurais pensé ! Pourtant je savais qu’elle aimait bien la Serdaigle, pourquoi vouloir à ce point m’en éloigner ? C’était incompréhensible !
Je voulais mettre les choses au clair avec Jill. Je lui expliquai qu’Alaska était vraiment la fille avec qui je voulais être et qu’elle devait me soutenir plutôt que m’en empêcher. Je ne la comprenais pas. Même dans ses réactions, elle était différente. Tout ce cirque ne lui ressemblait pas, bon sang il lui arrivait quoi ? Niamh était arrivée entre temps auprès de la jolie brune non loin de moi et je craignais qu’elle ne la fasse s’éloigner… Mais Jill ne semblait pas encore en avoir fini avec moi. Je n’avais pas envie de l’envoyer bouler, jamais ! C’était ma sœur, j’étais prêt à tout pour elle, pour son bonheur. Mais là j’étais déçu de voir que l’inverse ne semblait pas (ou plus) vrai. Elle réagissait excessivement et j’étais perdu dans ce qu’elle m’affirmait.
M’assommer ? Pourquoi voulait-elle m’assommer ? Je lui disais ce que je ressentais pour une fille et elle avait l’air de s’en foutre totalement. Mes sourcils se froncèrent au fur et à mesure qu’elle parlait. « Jill arrête ! Tu dis n’importe quoi ! On est jumeaux, JUMEAUX ! Je suis heureux avec toi parce que tu es ma sœur et qu’on est toujours ensemble !!!! Mais tu dois m’aider pour que la fille que j’aime m’aime aussi… C’est ton rôle Jill ! Regarde, moi j’aime pas ton mec, l’autre là, et pourtant j’me dis que si t’es heureuse, c’est très bien. » Mais non, elle ne voulait pas s’arrêter là. Voir des larmes couler sur ses joues, à cause de moi (?) ma brisa le cœur. La voir pleurer m’était insoutenable mais alors si en plus c’était de ma faute, ce n’était pas possible ! Je me levai direct pour la prendre dans mes bras, lui disant avec douceur : « Arrête ça. Pourquoi tu pleures ? Y a pas de raison de pleurer ! » Je me reculai un peu pour la regarder dans les yeux, lui disant sérieusement, un sérieux qui m’était rare : « Je suis vraiment amoureux d’elle Jill, faut que tu me croies… Et que tu me soutiennes. » Je lui adressai un petit sourire, espérant qu’elle me comprenne, juste avant de déposer un baiser sur son front, en bon frère protecteur que j’étais, lui laissant un dernier regard entendu avant de retourner vers Alaska, histoire de la kidnapper un peu. J’en dis deux mots à Niamh, sans lui laisser le temps de réagir d’une quelconque manière, emmenant la Serdaigle un peu plus loin. « Oliver…euh je… Qu’est-ce qu’il se passe au juste ? » Me lançai-t-elle en fronçant légèrement les sourcils, bras croisés sur sa poitrine. Ok, ça serait peut-être un peu moins évident que prévu mais ça allait le faire… « Ecoute, ça fait quelques temps maintenant qu’on passe du temps ensemble, il faut que tu saches que… que… » Mon regard se tourna légèrement vers Niamh qui fonçait vers nous, tentant d’éloigner un peu plus Alaska en l’attrapant par la main. Je ne le sentais pas, le retour de la Poufsouffle… « Alaska, entre nous ça a chang… » Pas le temps de finir, Niamh avait décidé elle aussi de me mettre des bâtons dans les roues. Mais qu’est-ce qu’elles avaient toutes ce soir ?! « Toi ! » Je la regardai avec une grande interrogation dans les yeux, louchant sur son index menaçant. « J'avais pas terminé de parler avec Alaska. » Oh mais elles parlaient de bouquins ! Ca pouvait bien attendre quand même ! « Et moi non plus Niamh ! » Lui lançai-je comme si c’était évident alors qu’elle ne me calcula pas plus que ça, se tournant vers Alaska et lui sortant des choses… euh… insensées. Mais que lui arrivait-il ? Ce n’était pas le genre de la Poufsouffle ça… Et une chanson ? Pourquoi ? J’étais partagé entre rire, lancer une vanne pourrie ou tout simplement ne rien faire. Je choisis la dernière option, un peu curieux de voir ce qu’elle allait chanter.

A la fin de sa chanson, ce qu’elle lui sortit me fit écarquiller les yeux. QUOI ? Nan mais c’était du pur n’importe quoi ce soir ! Nan nan nan, elle n’avait pas le droit de lui dire ça. De façon malicieuse, je surenchéris : « Très drôle Niamh, vraiment très drôle ! Tu chantes bien hein, ok, mais jouer la comédie ça n’te va pas tellement… » Et pourtant, vu son regard, même si je disais ça dans un rire, je craignais qu’elle soit sérieuse… Les choses devenaient de plus en plus difficiles à gérer, je ne m’amusais plus du tout et je ne me sentais pas très à l’aise. Je voulais rire, dire ce que j’avais sur le cœur. Cette soirée n’était plus celle que j’espérais, et pourtant j’aurais aimé ne pas avoir à devenir sérieux comme j’allais l’être, me tournant vers Alaska. « Alaska… ne l’écouta pas… c’est moi qui peux te rendre heureuse, vraiment heureuse. » Et c’était dit d’un ton calme, droit dans les yeux, sans jouer les petits rigolos cette fois-ci. Et vous savez ce qui m’agaçait le plus ? C’était que je ne me reconnais plus dans cette façon de faire… Quelque chose clochait…

made by black arrow

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

[EVENT] Loin des yeux, près du coeur. ♥ - Page 6 Be-mine-valentine-red-hearts-whimsical-animated-gif-card.gif#.WoQ72GjnQR0

J’étais bien contente de voir que je n’étais pas la seule dans cette salle à avoir toute ma tête. Heureusement, il en était de même pour Tasha. Pour ce qui était de Perrin, je ne l’avais vu ni à notre table, ni nulle part ailleurs, mais j’espérais seulement qu’il allait bien. À la table des professeurs, je ne voyais plus la professeure Burgess et hormis « l’agression » du professeur Mandrake, elle était égale à elle-même. Le professeur d’Etude des Runes avait l’air normal aussi. Cupidon n’avait pas décoché toutes ses flèches, mais il en avait utilisé beaucoup trop aux vues du chaos qui m’entourait. Et je ne pouvais douter du fait que ce n’était pas un hasard si quelque uns d’entre nous étaient encore eux même.

Je m’étais éloignée de la table des Gryffondor à la poursuite de Tasha et Hilary, impatiente de discuter de tout ce remue-ménage avec la préfète. Je ne voulais pas laisser Jade, mais je n’avais pas le choix, il fallait que je trouve une solution pour elle et tous les autres élèves atteints de cet étrange virus. C’est avec un pincement au cœur que j’entendis sa voix se perdre dans des dizaines d’autres : « Ta préfète ? Tu lui veux quoi, à ta préfète ? ». Ce n’était pas dans mes habitudes d’agir de la sorte, mais plus le temps passait, et plus l’état des élèves devenait agité. Je parvins jusqu’à ma colocataire et ma protectrice, main dans la main. Je souris à cette vue et arrivai devant Tasha pour lui souffler deux ou trois mots. Je ne voulais pas qu’Hilary n’écoute, craignant une réaction imprévisible, mais c’était sans compter sur la gentillesse de Tasha qui ne voulait pas l’exclure :

« Hilary, Eliana est là pour qu’on parle d’un projet secret qui te concerne toi et Billie. C’est pour, euh, organiser votre future fête d’amour. Tu comprends que ça doit être une surprise, non ? Alors, s’il te plaît, bouche-toi les oreilles. »

Ça alors, Tasha m’impressionnera toujours par son inventivité ! Nous nous mîmes à l’écart de ce remue-ménage. Et lorsque Hilary s’exécuta, j’exposai de mon point de vue la situation. Ou du moins mes doutes. Doutes qui furent aussitôt confirmés par ma préfète : « Je ne sais pas comment c’est arrivé mais je crois qu’une bonne partie des élèves sont victimes d’un philtre d’amour. Peut-être qu’on a glissé ça dans certaines boissons ou repas ? Je ne peux rien t’affirmer, désolée… en tout cas, si ça vient du directeur, il risque gros ! Ma mère est avocate au Ministère et je sais que ce genre d’envoûtement non-consentis, c’est puni et surtout sur des mineurs. ». Je n’avais jamais vu Tasha avec un air aussi sérieux, ce qui aggrava mes inquiétudes. « Un philtre d’amour ? C’est donc ça ? C’est que… je n’avais jamais vu des gens sous l’emprise de cette potion. Je comprends mieux maintenant pourquoi elle est redoutée par autant de potionistes… »

Tout s’expliquait. Les regards hagards des élèves, le comportement absolument indécent du professeur de DCFM, … Néanmoins, j’étais frustrée de ne pas comprendre pourquoi certains élèves et professeurs n’avaient pas été atteints. Dont Tasha et moi. Personne n’aurait bu de cette potion de son plein gré, si ? À moins que… Et la réponse me frappa comme la foudre : la soupe ! J’avais vu un tas d’élèves en boire et puis adopter un comportement anormal. Était-ce donc bien la nouvelle farce du directeur ? Et les elfes étaient-ils donc ses complices ? Sous peine d’être… punis ? Bannis ? Si cela se révélait vrai, c’était absolument abjecte. Je fus pris d’une irrépressible envie de justice. Je pris la décision d’aller sur le champ en toucher mot au directeur. Mais Tasha me devança en me confiant une mission bien plus urgente : aider les élèves les plus atteints. Elle allait aussi essayer d’obtenir l’aide d’Hilary, qui par sa gentillesse nous aiderait sans aucun doute.

« Oh, si tu savais à quel point je n’aime pas me servir de ça pour la manipuler ! » me confia Tasha sur Hilary. J’observai ma camarade de chambre quelque instants avant de me tourner vers Tasha : « Tu sais, c’est peut-être de la manipulation, mais c’est pour son bien. Et crois-moi qu’il n’y a rien de plus manipulateur que cette potion ! ». Je balayai la Grande Salle des yeux. À l’évidence, les tables de Serdaigle et Serpentard étaient les plus atteintes. Il y avait tant à affaire, je ne savais même plus par où commencer.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Loin des yeux, près du coeur

Alaska & les autres

Cette soirée est un véritable fiasco. Peut-être que c’est un rêve après tout. Ou un cauchemar plus précisément dans ce cas présent. Oliver et Jill sont en train de se disputer pour je ne sais quelle raison. Tout ce que je sais c’est que Jill est arrivée à ma table telle une furie en pleurant et en accusant Oliver de je ne sais pas trop quoi. Niamh est arrivée pour me sauver la vie. Et je la remercie un million de fois pour ça. Parce que j’étais prête à laisser Oliver en plan avec sa sœur pour partir rejoindre ma salle commune. Toutes les deux on parle alors du livre que j’étais en train de lire. C’est elle qui me l’a recommencé et, encore une fois elle ne m’a pas déçue. Elle a vraiment d’excellents goûts littéraires. Je suis une rêveuse. Et même si je n’ai pas encore connu l’amour, je rêve qu’un jour un garçon tombe amoureux de moi, me couvre de cadeaux, qu’il me traite comme une princesse. Oui je sais, c’est peut-être un peu niais, mais laissez-moi rêver encore un petit peu s’il vous plaît. La réponse de mon amie m’étonne énormément. Elle me dit que des personnes me regardent avec des étoiles dans les yeux. Ah oui ? Qui ça ? Comment est-ce qu’elle l’a remarqué ? Oh ciel, qu’est-ce que je suis nulle. Mais c’est la suite de sa réponse qui m’interpelle le plus. Elle continue en me disant qu’elle serait prête à me traiter comme la plus grande des princesses. C’est quelque chose d’assez bizarre à dire à une amie ça, non ? Je fronce les sourcils, complètement perplexe. Je ne sais même pas quoi dire, ni quoi penser, je suis totalement dépassée. Mon dieu, je suis une vraie cruche. Mais elle n’a même pas le temps de finir sa phrase qu’Oliver me prend par la main et m’entraîne avec lui dans un coin de la grande salle. Je lâche un long soupir. J’en ai marre d’être tirée à droite et à gauche depuis tout à l’heure. Et ça se voit clairement à mon attitude. Je croise les bras sur ma poitrine tout en regardant Oliver, attendant des explications.

« Ecoute, ça fait quelques temps maintenant qu’on passe du temps ensemble, il faut que tu saches que… que… » Mon cœur loupe un battement. Que ? Que quoi ? Qu’est-ce qu’il faut que je sache ? Il m’attrape à nouveau la main puis m’éloigner une nouvelle fois. Je me laisse faire, sans décrocher un mot. « Alaska, entre nous ça a chang… » Eeeeeet encore une fois, il n’a pas le temps de finir sa phrase. Je vais devenir complètement folle. Contrairement à tout à l’heure c’est Niamh qui interrompt Oliver. Elle le pointe du doigt en lui disant qu’elle n’avait pas fini de me parler. Je lève les yeux au ciel. Puis, elle se tourne vers moi en me disant « Désolée, j'voulais t'en parler autrement mais... J'en étais pas capable. J'avais vraiment trop peur de tout ça... Peur que tu me détestes. Alors j'ai pensé à une chanson. Elle est pour toi. » Mon regard se pose sur sa guitare, puis sur Niamh alors qu’elle commence à chanter. Je ne comprends rien à ce qu’il se passe. Je suis complètement perdue. Et encore, dire que je suis perdue n’est même pas assez fort pour décrire mon ressenti actuel. Je ne sais même pas quoi en dire. Je rêve ou Niamh est en train de me chanter une chanson d’amour ? Non je suis en train de disjoncter, officiellement. Ce sont les minutes les plus longues de ma vie. Je me sens gênée, horriblement gênée. Je n’ose même pas la regarder. Et ça ne s’arrange pas quand elle dit être tombée amoureuse de moi. Je me recule de quelques pas, la bouche légèrement ouverte. « QUOI ? » répondis-je sur un ton plein de surprise et d’incompréhension. Je n’avais jamais vu Niamh dans cet état. On dirait qu’elle a des cœurs dans les yeux en me regardant. C’est carrément flippant… « Alaska… ne l’écouta pas… c’est moi qui peux te rendre heureuse, vraiment heureuse. » me répond Oliver. Je m’éloigne encore plus. C’est trop. Je ne comprends rien à ce qu’il se passe. « Si c’est une blague que vous me faites c’est vraiment pas drôle ! » rétorquais-je d’un ton très sérieux alors que mon regard alterne entre Oliver et Niamh. « Vous agissez d’une manière complètement délirante ! On dirait que vous avez bu du philtre d’amour ou quelque chose comme ça. » Oliver et Niamh sont en train de se disputer, pour moi. Mais c’est quoi ce délire ? Leur petite blague est toute sauf marrante, ça ne m’amuse pas du tout.

made by black arrow

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Elijah "et" Narcissa ✻ Je fais de toi mon essentielle

La stupidité de Zach commençait sérieusement à l'agacer. Jouer sur les mots d'une manière aussi basse était indigne de la présence de Narcissa, et il se demandait encore combien de temps il fallait se le coltiner avant d'être enfin tranquille avec l'élue de son coeur. L'air qu'il respirait devenait corrompu par sa bêtise, et il commençait à craindre que cela ne l'atteigne, ou pire que ça ait le malheur de toucher sa dulcinée. Ses répliques ne jouaient décidément pas dans la même catégorie, et seul le dégoût ainsi que l'exaspération ne persistaient quand il entendait sa voix nasillarde s'adresser à lui. Mais fort heureusement à son goût, les lèvres de Narcissa lui retirèrent toute idée désagréable. La douceur de ce baiser, exécuté parfaitement par ses soins réveilla en lui une fougue dont jamais il ne se serait cru capable. Sa bouche lui prodiguait un plaisir inextinguible, il se laissa alors voguer au gré de ces délicats et sensuels mouvements emplis d'une intimité que personne ne saurait à présent leur voler. Un baiser qui, et cela le rendit encore plus joyeux, lui semblait étrangement rendu, complètement dévoué. Seuls les quelques mots émis par la sorcière à la fin de cet instant de sérénité lui ramenèrent à cette triste réalité. Son esprit était ailleurs, capturé par ce sorcier aux intentions viciées. Mais l'espoir était encore permis car dans ses gestes comme dans son comportement le trouble était visible. En quittant ce délicieux contact qui était le leur, il lui murmura dans un souffle qu'elle seule peut entendre, accompagnant ses paroles d'un regard infiniment convaincu et convaincant.

« Je t'aime Narcissa, pour toujours, à jamais. Alors je t'en prie, ne m'en veux pas. »

Brièvement érodée, sa confiance avait repris du poil de la bête, quand Thompson eut enfin la brillante idée de calmer sa stupidité et d'accepter sa proposition d'alliance face à l'énergumène qui avait ravi le cœur de sa dulcinée.

« Bien que ton existence même m'est en ce moment précis - si ce n'est même en permanence - insupportable, il semblerait que cette alliance soit de circonstance. Et, comme tout sorcier digne de ce nom, je possède bien évidemment ma baguette sur moi. Néanmoins, qu'il l'ait enchantée ou droguée via une potion, il faut d'abord se débarrasser de lui afin de... »

Sa tirade fut soudainement interrompue par l'arrivée d'Octavia. Son visage gracieux semblait empli d'un état second alors qu'elle le fixait droit dans les yeux. Mais plus que ce visage visiblement charmé, c'est surtout ses paroles qui semblaient complètement dénuée de sens. Une déclaration d'amour ? En quel honneur pouvait-elle se permettre ce genre de propos après l'avoir trahi impunément avec Oliver ? Sa colère déjà attisée par Zach et Andrea s'intensifia à sa vue et son ressentiment se traduisit par une verve d'autant plus acérée.

« C'est sans Oliver que tu n'as pas su vivre à l'époque. Alors je te laisse retourner dans ses bras, j'ai autre chose à faire ma foi. »

En plus de sa propre réponse, ce fut celle d'Amelia qui s'ajouta, invectivant avec une violence qu'il ne lui connaissait pas la Poufsouffle. Etonné mais néanmoins heureux de cette intervention aussi imprévue que bienvenue, il lui adressa un sourire bienveillant, qu'il ponctua de quelques mots adressés sur un ton tout à fait chaleureux.

« Merci d'être intervenue en ma faveur, c'est très gentil de ta part Amelia. Néanmoins, autant occupée qu'elle soit, Narcissa est ma priorité. Elle doit complètement être désenvoûtée du charme qu'elle a subi. Toi qui connais Andrea, ne pourrais-tu pas peut-être lui parler ? »

Il s'abstint quelques instants, sa baguette dans la main, alors que ses yeux devenaient de plus en plus équivoques.

« Car sinon ça risque certainement de mal finir. Je ne supporterai pas qu'on fasse plus longtemps du mal à Narcissa. »

Ses idées étaient claires, son amour on ne peut plus sincère. Elle était si belle, on aurait dit un mot inventé pour elle. Alors que les paroles de sa belle-soeur elles n'étaient que d'étranges souffles lointains dont il ne souhaitait réellement entendre parler. Mais alors que son visage se tournait vers l'envoûtante femme de sa vie, Amelia se rapprocha dangereusement de lui. Pour quelle raison souhaitait elle raccourcir à ce point la distance qui se maintenait habituellement entre eux. La fébrilité de ses gestes, la douceur de son contact était agréable mais loin d'être suffisant, surtout lorsque le souvenir du baiser qu'il avait partagé avec sa dulcinée était encore si vif dans son esprit, et qu'il ne souhaitait qu'une seule chose, le reproduire.

Il n'osait cependant pas rejeter avec la même violence la jeune sorcière avec qui il avait renoué récemment contact. Bien qu'il n'ait jamais été proche de sa famille, il avait apprécié leur rencontre, et souhaitait ainsi lui montrer qu'il ne comptait pas recommencer le même schéma qu'il avait jusque là suivi.

« Tu as raison, il est temps de tout reprendre à zéro entre nous. Nous l'avons mérité. Juste après que nous nous soyons ensemble débarrassé de ce problème. »

Dit-il alors de cette même voix douce qu'elle avait utilisé, tout en s'éloignant doucement de son étreinte et indiquant d'un mouvement de la tête le Serdaigle de septième année qui les toisait encore et toujours de son regard hautain. Mais alors qu'il s'éloignait de la présence peut-être un poil oppressante de sa charmante soeur, un jeune élève, visiblement de quatrième ou de cinquième année, lui adressa la parole, visiblement plein de ressentiment et de colère. Avait-il le moindre problème ? Encore un gamin un peu stupide qui ne savait pas aligner trois mots sans même savoir de quoi il parlait. Elijah était bien évidemment au courant de toutes ces réactions et ce depuis des années maintenant. Mais où était la beauté dans l'évidence ? Son exaspération s'exprima dans une phrase, simple, méprisante et condescendante.

« Excuse-moi gamin, on se connaît ? »

**Contenu sponsorisé** À SAVOIR DETAILS EN PLUS