❝ Chasse aux oeufs de PAques ~ Jours 22❞ - -

En allant du côté de l'arbre cogneur, j'ai trouvé sur mon chemin un oeuf en chocolat. J'étais contente même si ce n'était pas un oeuf d'or, car je savais que j'avais beaucoup d'Oeufs dorés. Évidemment, je préférais et de loin, avoir les oeufs d'or, mais tant que je trouvais des oeufs avec ce que j'aimais à l'intérieur, cela ne me dérangeait pas d'avoir un oeuf surprise ou un oeuf en chocolat, etc. Quoiqu'il en soit, ayant trouvé un oeuf sur mon chemin, j'étais encouragée à continuer dans la direction du saule cogneur. La blessure que je m'étais fais à la jambe dans les débris des activités d'hiver ne me faisait presque pas mal. J'espérais que l'alcool et le diachylon empêcherait la plaie de s'infecter même si je passais le reste de la journée dans le parc à jouer dans la saleté. Autrement, je serais encore prise pour aller faire un petit tour à l'infirmerie. J'y étais toujours bien traitée, mais ce n'était pas une raison pour continuer d'y aller sans arrêt. J'étais vraiment d'une maladresse hors du commun, c'était maintenant une vérité bien établie. Je savais que peu importe le résultat de la chasse aux œufs de Pâques, j’allais passé ma fin de soirée de la même façon. J’avais bien l’intention de finir ma soirée couchée bien au chaud dans mes couvertures, un bon livre à la main. Oh que ca allait faire du bien après avoir passé cette journée à courir et a marcher pour chercher des œufs. Avoir été chez moi, j’aurais pris un bon et long bain chaud, histoire de se relaxer. Mais comme j’étais à Poudlard et pas une préfète, je me contenterais d’une douche chaude. Quoiqu’il en soit, je devais vraiment continuer ma recherche d’œufs tandis qu j’en avais la chance. Elle serait bientôt terminée et je voulais vraiment trouver autant d’œuf doré que possible. Donc, je continua de regarder autour de moi pour en trouver. Lancé du dé:

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'Le Hasard' : 6

Après l’épisode des araignées, nous avions pris la sage décision de quitter cet endroit qui ne regorgeait visiblement pas d’œufs de pâques. Je m’étais sentie coupable d’avoir fait tomber Keagan dans le buisson et de l’avoir amoché. Heureusement qu’il ne s’était pas fâché et qu’il relativisa en déclarant qu’il utiliserait ce vêtement lorsqu’il serait avec Louna. Je ne pus m’empêcher de me détendre. Il était vrai que notre amie était familière avec les aventures peu tolérées par le règlement. Elle était la première à être partante lorsqu’il s’agissait de commettre une bêtise et elle pouvait se montrer très persuasive. Il m’arrivait donc souvent de l’accompagner dans ses délires et à vrai dire, je ne m’étais jamais ennuyée avec cette fille.
De nouveau de bonne humeur, nous concentrâmes nos recherches vers notre nouveau lieu d’exploration. Avec enthousiasme, on s’encourageait mutuellement, plaisantant sur le fait que nous finirions gagnants de cette chasse ! C’était beau de rêver de quelque chose de quasiment impossible, mais cela m’amusait. Je me doutais qu’avec deux œufs dorés, je n’irai certainement pas loin, mais je gardais tout de même l’espoir que le destin renverse les choses. La chance allait peut-être tourner.
Tandis que Keagan grimpait parmi les branches, je lui avais suggéré de faire attention pour ne pas qu’il se blesse davantage. Hélas, il n’en fit qu’à sa tête et je grimaçai un petit peu en apercevant les branches agrandir la déchirure de son pantalon. Quel têtu ! Mais je l’étais tout autant, alors je ne pouvais pas m’en plaindre. Dans le fond, c’était bien ce défaut qui faisait partie de son charme.
« Je serai sage comme une image, promis ! » dis-je avec sourire, en reprenant mes recherches.
Sans trop de prétention, je fouillais l’endroit. Je prenais garde à ce qu’il n’y ait rien de suspect dans les endroits que je découvrais. Cela me dérangeait de me l’avouer, mais j’étais devenue un tout petit peu plus paranoïaque depuis l’attaque des arachnides. Je savais que je ne devais pas m’en faire, mais je restais sur mes gardes contre une éventuelle sournoiserie de la Nature. Quant à mon ami, il finit par trouver ‒ une fois de plus ‒ un œuf en chocolat. Décidément, il était abonné à la même chose et je pouvais comprendre qu’il puisse en être lassé. Je rattrapai l’œuf qu’il venait de me lancer et le plaçai dans mon panier.
« Je crois qu’on va avoir du mal à manger tous ces œufs… » dis-je en soupirant.
Moi aussi, cela commençait à m’ennuyer de trouver toujours la même chose. A la fin de la journée, je lui donnerai sûrement la moitié des gains, puisque j’étais sûre de ne pas pouvoir les finir à moi toute seule. A la rigueur, je préférais même tomber que sur des œufs surprises. Poursuivant mes recherches, je me rendis compte que quelque chose me tracassait. Oui, c’était cette fameuse histoire de jalousie. J’avais finalement pris mon courage à deux mains pour lui révéler le fond de ma pensée. Je ne l’avais pas fait sans être maladroite comme toujours et en m’embrouillant comme pas possible. Il fallait croire que c’était ma spécialité que de ne pas savoir dire les choses de manière propre, face à Keagan. En tout cas, mon annonce l’avait totalement immobilisé et pendant un bref instant, je me suis demandée si je n’avais pas fait une erreur en lui disant tout cela. J’en rougissais encore plus. Et s’il trouvait que j’allais trop loin avec ces paroles ? Et s’il me disait que ce n’était pas réciproque et que je n’étais pas intéressante à ses yeux ? Il était sans doute trop tard pour se poser des questions, maintenant que je m’étais lancée, mais je ne parvenais pas à vaincre le doute qui venait de s’installer en moi. Je n’osais toujours pas le regarder, faisant mine de fouiller dans le feuillage sans vraiment chercher quelque chose. Tu es vraiment stupide… mais bon, le seul point positif, c’est que sa réponse me permettra d’être fixée… Enfin… ai-je vraiment envie de l’être ? J’avais peur d’un refus. J’appréhendais la destruction de mes espoirs et de mes rêves, dans lesquels je pouvais m’imaginer avec lui. C’était pour cette raison que je lui avais caché mes sentiments. Néanmoins, force est de constater que plus les mois avançaient et plus je commençais à penser qu’il était dans mon intérêt d’agir. Jusque maintenant, je n’avais jamais eu l’audace d’avancer autant. C’était la première fois que je me risquais sur ce terrain d’incertitude. Je risquais d’en être fort déçue et je n’étais pas préparée à la chute. Bon sang, ce que je pouvais m’énerver, parfois !

Entendant Keagan descendre sur le sol, je n’osai même plus bouger le restant de mon corps. Mes bras s’activaient tout seuls, nerveusement, dans le buisson. Sans m’en rendre compte, j’arrachais furtivement des feuilles, ne sachant même plus ce que je faisais. Ce ne fut que lorsque je l’entendis se racler la gorge que je pus doucement fermer les yeux durant deux petites secondes, avant de les rouvrir, tentant de me résigner à mon futur échec. Cependant, il n’en fut rien. En fait, il n’avait pas saisi l’interprétation de mon sous-entendu. C’était tout de même prévisible de sa part, mais j’avais pensé que mes propos étaient assez explicites, même si cela ne prouvait rien. La seule chose qui put me réchauffer un peu le cœur, fut son mince remerciement. Il n’était pas très à l’aise et je pouvais le comprendre. Mais désormais, je voyais mal comment je pouvais mener ce sujet de conversation. Je ne vais tout de même pas lui faire un dessin… quoi que, ce serait sûrement plus simple de m’exprimer comme ça. Et lorsque je pris enfin la décision de répondre, Keagan reprit la parole, me prévenant qu’il y avait quelque chose à côté de moi. Je jetai un bref coup d’œil à mes alentours, avant qu’il ne parvienne jusqu’à ma hauteur pour saisir un œuf en chocolat.
« Encore un œuf en chocolat… » dis-je à voix basse sans trop d’entrain.
Lorsque je relevai enfin la tête vers lui, il était tout proche de moi. Cette distance soudainement brisée me troublait. Je n’avais pas fini de douter de moi, à mon avis. J’étais tentée de fuir de nouveau son regard, mais au bout d’un moment, agir ainsi ne pouvait que me rendre ridicule. Je devais affronter mon appréhension. J’avais pourtant bien commencé, non ? Alors, il fallait sans doute que je continue sur cette lancée. Pour une fois, j’osai affronter ses prunelles mais je craignais qu’il ne parvienne à lire en moi de cette façon.
« Euh… Je voulais dire que.. ben… tu es sympa, drôle.. euh… attachant et charmant. Du coup, ça ne m’étonnerait pas que les filles...disent ce genre de sous-entendus… Enfin, pour ma part, c’est ce que je pense de toi. »
Maintenant que j’avais dit cela, je ne pouvais plus reculer. S’il ne comprenait pas ce que je venais de balancer, alors cela relèverait du miracle. Mais rien n’était impossible… C’était peut-être un langage de filles trop technique pour lui ? Pffiou, je ne savais plus trop quoi en penser… Je n’avais même pas remarqué que je venais de refermer mes mains sur quelque chose qui venait de tomber du buisson.

Chasse !:

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'Le Hasard' : 5

❝ Chasse aux oeufs de PAques ~ Jours 23❞ - -

Près du saule cogneur, mais tout de même pas trop prêt pour ne pas me faire frapper par ses branches, j’ai réussi à trouver un œuf en chocolat. Je m’attendais a un œuf doré, puisque le saule cogneur était dangereux, mais bon. Un œuf en chocolat m’allait bien aussi, c’était bon à manger et celui-ci était assez gros. Préférant ne pas m’attarder près de l’arbre malfaisant, je me suis dirigée vers l’entrée du parc. En arrivant, j’étais tellement énervée par l’idée de la chasse que je m’étais lancée directement en plein milieu du parc. Je n’avais donc pas pris la peine de regarder à l’entrée. J’avais bien l’intention de corriger mon erreur, commencant à longer le château. Cela faisait quand même partie du parc, je pouvais donc chercher des œufs et risquer d’en trouver. Surtout que probablement personne n’y avait pensé. Du moins je l’espérais, car la chasse finirait bientôt et je ne voulais pas perdre mon temps à chercher à des endroits où il n’y avait rien. J’avais déjà un bon nombre d’œuf dorés, mais il me fallait continuer d’en trouver pour augmenter mes chances de gagner le grand prix. La derniere chose à faire était d’abandonner si près du but. J’allais gagner le droit de magasiner gratuitement chez Honeydukes! En marchant près du château, je remarqua au loin une crevasse dans le mur. Immédiatement, je souris, c’était l’endroit parfait pour cacher un œuf. Je me suis donc mise à courir dans cette direction. J’étais perduadée que j’y trouverais un œuf d’or. Je le sentais, c’était une excellente cachette, personne n’aurait pensé à chercher si près du château. Une fois rendue, je mis la main dans la crevasse et je me suis mise à tater le sol, espérant que ma main toucherait un œuf et qu’en le sortant, il serait couleur soleil… Lancé du dé:

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'Le Hasard' : 6

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'Le Hasard' : 4

Chasse aux œufs de Pâques !

Les chasseurs

Après mon ascension dans l’arbre afin d’y dénicher un trésor – ce qui était loin d’être le cas –, je redescendis sur Terre, bien intrigué et surpris par les révélations de Phoebe. Je ne savais pas tellement quoi en penser car je ne savais tout simplement pas comment interpréter ce qu’elle venait de dire. J’avais peur de me faire des films et de passer, du coup, pour un idiot, encore une fois. Intéressant dans quel sens ? Ok, je n’étais pas le moins intelligent de Poudlard et je savais me débrouiller avec mes mains mais je n’étais pas vraiment certain que cela me qualifiait d’intéressant. Je n’étais surtout pas certain que c’était ce qu’elle insinuait. Malaise : 1, perspicacité : 0 ! J’étais vraiment une quiche en interprétation ! C’était peut-être l’une des raisons pour laquelle j’étais nul en Divination… Enfin bref ! Je devais savoir ce qu’elle voulait dire par « intéressant », ça me tracassait bien trop pour ne pas le souligner. Fini d’être toujours à côté de la plaque, surtout aujourd’hui, je voulais comprendre et arrêter d’être ridicule et de manquer cruellement de lucidité. Au moins, pour les minutes, les heures à venir, je devais faire des efforts et faire marcher mon cerveau. Ça devait être chiant pour la griffonne, je le concevais bien, mais j’avais besoin de plus d’infos pour analyser la situation – ce que je faisais très rarement, j’étais plutôt du genre à foncer dans le tas – et pour savoir sur quel chemin je me dirigeais.

Dans l’attente d’une réponse plus constructive, j’eus le « plaisir » de découvrir un œuf en chocolat près de la jeune fille. Clairement, j’en avais marre de ne trouver que ça. C’était d’un ennui monstre ! J’en avais bien trop comparé à mon envie de chocolat. Mais quand trouverai-je quelque chose d’intéressant ? Je le pisai alors dans le panier de Phoebe, me rendant compte à ce moment précis d’une certaine proximité. Elle était mal à l’aise, je le sentais bien. Elle n’osait même pas me regarder. Mais pourquoi ? Qu’avais-je fait ? Je la fixai, attentif et attendant surtout une réponse à ma précédente question. Si elle ne disait rien, ce n’était pas forcément bon signe et cela pouvait dire que je faisais fausse route, nan ?! Lorsqu’elle releva les yeux vers moi, je me sentis perdre tous mes moyens. C’était super bizarre et perdre le contrôle de mon esprit me déstabilisa. Elle avait dans le regard un petit quelque chose que je ne pouvais pas expliquer, mais ce qui était certain était que ça me perturbait. Je me sentais con, très con même, ne pouvant détacher mon regard du sien. C’était quoi ça ?! Ses paroles qui suivirent me déstabilisèrent d’autant plus. Non, je ne me faisais pas de films. Ca me soulageait mais en même temps ça me stressait à mort ! Je n’arrivais ni à sourire, ni à parler, et encore moins à décrocher mes yeux d’elle. Je ne savais pas tellement ce qu’il m’arrivait mais je me sentais vraiment chambouler. Bizarre, non ?! Les mots de Max, contenus dans ses lettres, me revenaient en mémoire et je me rendis compte que je faisais clairement attention aux filles. Enfin, à certaines plus que d’autres. Je pris conscience que je n’étais pas indifférent à leur charme et que ça rendait sûrement mon quotidien plus compliqué. La confession de Phoebe venait de m’ouvrir les yeux malgré moi. Oui, il était évident que j’étais sensible au charme de quelques filles… je réalisai qu’en réalité j’étais intéressé par deux d’entre elles et que ça m’embrouillait vachement l’esprit. Put***, c’était ça l’adolescence ? Être toujours perdu ? J’avais le défaut d’être peu démonstratif et ça m’empêchait sûrement de mettre certaines choses au clair. Phoebe, Daniela… Ouais, je venais de prendre conscience que ces deux filles éveillaient des choses assez bizarres et difficiles à comprendre en moi.

Je commençai à reprendre le contrôle de moi lorsque ses mains se refermèrent sur un œuf doré. Cela me détendit un peu et un fin sourire se dessina sur mes lèvres alors que je regardai sa trouvaille : « La chance commence à nous sourire… ». Je reposai alors mes yeux sur elle, agitant nerveusement mes doigts les uns contre les autres. Je devais dire quelque chose. Pour elle, pour moi, je ne devais pas faire comme si de rien était. J’avais bon nombre de défauts, mais la lâcheté n’en faisait pas partie, alors autant ouvrir sa bouche ! Dire ce que j’avais sur le cœur ? Ce que je pensais réellement ? Non, ça je ne le pouvais pas, c’était bien trop difficile pour moi, une carapace que je n’étais pas encore prêt à laisser tomber. Mais je pouvais tout de même être un minimum sincère avec elle, je lui devais bien ça. Enfin, si seulement j’y arrivais…
Il y avait un banc près de nous et histoire de ne pas perdre encore tous mes moyens, de m’assis dessus, trouvant une petite solution pour me canaliser un peu. J’agitais nerveusement ma jambe droite alors que mon regard se posait sur mes mains entrelacées tout contre mon genou. « C’est… c’est vraiment sympa tout ce que tu dis sur moi… » J’inspirai et expirai fortement comme pour me donner du courage et levai de nouveau un regard sincère vers elle. « Merci. Ça me fait plaisir tu sais. Je… euh… j’suis content de passer du temps avec toi… J’ai de la chance. » Dis-je maladroitement tout en esquissant un petit sourire. Clairement, on voyait très bien dans mon regard que ses mots m’avaient perturbé et que j’avais pris conscience de pas mal de choses. Je ne la regardais plus de la même façon, encore une fois cette année, les choses venaient de changer dans mon esprit. Mon cerveau s’embuait et fonctionnait à vitesse rapide, tentant de mettre tout en ordre, surtout mes pensées. Je me croyais à des années lumières de tout ça, mais en fait je me voilais la face. J’étais perdu mais en même temps bien, même si j’étais incroyablement gêné.

Je posai mes mains sur le rebord du banc, sentant quelque chose de plus volumineux accroché à celui-ci. Je quittai alors le regard de la jolie griffonne pour me pencher sous le banc, observant ce que je venais de toucher. Voyons voir si la chance venait de tourner pour moi aussi…

Trouvailles:

© EKKINOX

 
 

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'Le Hasard' : 6

Je m’étais mise toute seule dans cette situation et je devais à présent l’assumer. Je n’aurais jamais pensé que cette journée prendrait cette tournure et si je devais en venir aux déclarations, j’aurais sans doute préféré que cela se passe mieux que cela. Très franchement, j’avais du mal à me faire à l’idée que la Phoebe pétillante qui était en moi pouvait se montrer si fragile, hésitante et timide à cause de tels sentiments. Cela nous changeait sans que nous ne le désirions. Est-ce que je venais de commettre une erreur en lui déballant le fond de ma pensée ? Louna serait la première à trouver cela amusant mais, moi, je prenais cela comme un risque. Juste après lui avoir débité une petite série de compliments, j’avais senti mes mains trembler légèrement. Ignorant quelle maladie me prenait, j’avais continué de fouiller les feuillages sans vraiment chercher un œuf de Pâques. Je détestais cette sensation d’être nerveuse, tendue et qui m’empêchait de garder mon self-control.
Du côté de Keagan, il me semblait qu’il était sujet aux mêmes symptômes que moi. Je le voyais dans ses yeux qu’il n’était plus pareil. Il avait perdu toute trace de son humour et de son sourire, comme si mes paroles avaient tranché son bonheur. Je l’avais sûrement troublé tout autant que moi. Je savais que mon approche aurait pu conduire à un blocage, mais j’avais tout de même eu l’espoir que tout se passe bien. C’était peut-être trop demandé. Pour autant, je ne le quittai pas du regard. J’en ignorais la raison, mais je me sentais comme hypnotisée. Et j’eus l’impression que lui non plus, ne pouvait mettre fin à cet échange. C'était sans doute plus par nervosité qu'autre chose, selon moi. Ses mouvements de mains n'étaient pas naturels, et je ne parvenais pas à nommer son expression faciale. Tout ce que je pouvais dire, c'était qu'il avait perdu son sourire. Comment le prendre ? Je l'avais surpris, déçu, ou autre ? Bon sang, je ne cessais de penser au pire, n'étant pas du tout rassurée.

Durant quelques secondes qui me parurent être une éternité, le silence régna. J'avais peut-être repris un teint rosé, d'ailleurs. J'en savais rien et je n'avais même pas remarqué, dans l'immédiat que l'unique chose que j'entendais était les battements de mon coeur qui tambourrinait fortement. On m'avait toujours dit que notre corps agissait bizarrement en présence d'une personne que l'on aimait. Mais là, contrairement aux autres fois, la sensation était plus forte. J'avais sûrement dit une énorme bêtise et en plus de cela, je lui faisais face sans fuir. En tout cas, je devinais petit à petit qu'il avait enfin interprété mes propos comme il le fallait. Dans le cas contraire, un malaise ne se serait pas autant installé. Quand il prit enfin la parole, je sentis mes muscles se crisper davantage, avant qu'ils ne se relâchent doucement. Ah, un oeuf doré ? Je baissai lentement le regard sur l'objet que je tenais entre les mains. En temps normal, j'aurais sûrement explosé ma joie d'en avoir trouvé un, mais sur ce coup-là, cela me faisait presque ni chaud, ni froid. Je me contentai de sourire faiblement, me reportant rapidement sur mon vrai problème.
Je posai l'oeuf dans mon panier, avant d'observer Keagan de nouveau, qui s'était assis sur un banc juste à côté. Dis quelque chose. N'importe quoi, mais réponds… c'est trop gênant…
J'avais le sentiment d'avoir l'estomac vide, maintenant. Je me sentais bizarre et pourtant, je n'étais pas malade. Je ne le rejoignis pas pour autant, restant plantée là à attendre une réponse. J'avalai difficilement ma salive, m'attendant au moment propice où il me mettrait en friendzone - comme James le disait quand ses amis se prenaient un rateau.
Toutefois, il n'en fut rien de cela. S'agitant un peu nerveusement, il finit par me répondre, me remerciant de lui avoir dit ces bonnes choses. La manière dont il disait cela me laissait penser qu'il avait rarement eu l'occasion d'être confronté à ce type de conversation. Je m'étais toujours posée la question de savoir s'il avait déjà eu une relation - même secrète - avec une autre fille, mais en y repensant, je ne l'avais jamais entendu parler de filles de lui-même lorsque je le croisais au loin avec ses amis proches. En tout cas, ma perspicacité me permit de confirmer qu'il n'était pas à l'aise avec ce genre de sujets. Ce n'était pas comme avec Hunter ou James, où les allusions diverses aux filles prouvaient leur expérience dans le domaine. Enfin, c'était comme cela que je percevais le truc, mais je n'étais, aujourd'hui, pas forcément en bonne position cérébrale pour penser correctement.
Décidée à bouger un peu pour évacuer un peu mon stress, je finis par le rejoindre sur le banc. Je tendis un peu mes jambes pour m'étirer, avant de les replier doucement. Fichus tremblements !
Ce fut à ce moment là que Keagan reprit la parole et changea plus ou moins la donne. Nos regards se croisèrent de nouveau, tandis qu'Il balaya une grande partie de mes mauvaises émotions pessimistes en quelques phrases maladroites. Je rêvais où il n’avait pas mis de distance entre nous en me repoussant ? J’eus du mal à y croire et mon visage changea d’expression, devenant plus rayonnant. Cette fois-ci, j’étais sûre d’avoir le teint rosé. Cela n’était peut-être pas une preuve de réciprocité, mais le simple fait de savoir qu’il aimait passer du temps en ma compagnie me rendait plus joyeuse, et je commençais à m’emballer un peu. C’était mal de se faire des films pour si peu, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était tellement bon comme sentiment ! Après, j’avais peut-être regagné un peu de confiance, mais au fond, la gêne n’avait pas entièrement disparu. En tout cas, mon sourire en fut radieux. Si j’étais assez folle, je me serai réfugiée dans ses bras. Mais j’étais loin d’être suicidaire. Je préférais l’imaginer et garder la scène secrète dans un coin de mon cerveau.
« C’est vrai ? Je… je suis heureuse de l’apprendre. Je pensais presque le contraire, mais ça me rassure. Ca valait le coup de... te le dire. »
J’inspirai et expirai profondément, recherchant le réconfort de moi-même et un peu de zen attitude. C’était tellement génial de me libérer progressivement de cette boule de nerfs qui s’était créé en moi ! Et comme si la chance nous souriait enfin, Keagan trouva enfin son premier œuf doré, qui était accroché au rebord de notre banc. Tiens, je n’avais pas fait gaffe.
« Bien joué. Il faut croire que je te porte pas tant que ça la poisse, finalement. » dis-je calmement, conservant mon sourire.
Je l’observai remettre l’œuf dans le panier, tandis que je me relevai doucement du banc, sans quitter Keagan des yeux. Est-ce que je continuais de lui parler, ou bien, allais-je prendre l'initiative de reprendre le jeu ?
« Euh… on continue ? Je veux dire, la chasse. A moins que tu veuilles discuter ? »
Vous pouvez tout aussi bien faire les deux, Phoebe. Tu es idiote… Malgré le fait que j’étais moins mal à l’aise que toute à l’heure, je restais un petit peu maladroite. D’ici quelques minutes, ce serait bon.
Alors que j’attendis sa réponse, quelque chose brilla juste derrière Keagan, quasiment noyé entre les feuilles d’un arbuste que l’on n’avait pas encore fouillé. Je plissais les yeux en espérant y voir plus clair…

Chasse !:

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'Le Hasard' : 6

Chasse aux œufs de Pâques !

Les chasseurs

Le stress, le manque de contrôle et la gêne étaient carrément ce qui m’habitait à ce moment précis. J’avais une sorte de boule au ventre, ne sachant pas tellement comment l’interpréter. Je n’arrivais à avoir aucune expression faciale tant j’étais bloqué, la honte ! Je n’arrivais pas à décrocher mon regard de celui de Phoebe, ce qui me perturbait pas mal, n’ayant jamais eu un tel malaise. Bon sang mais qu’est-ce qu’il m’arrivait juste ?! Je ne m’étais jamais soucié de ce lien avec les filles, alors pourquoi ça changerait aujourd’hui ? Même si j’avais du mal à l’admettre, je me doutais bien que j’étais sensible à certains charmes plus qu’à d’autres, voilà tout.

Finalement, j’en venais à comprendre tous les sous-entendus que j’avais entendus depuis tout à l’heure. Je ne me sentais plus à côté de la plaque mais j’étais incroyablement mal, ne sachant pas comment réagir. C’était tout nouveau pour moi, je n’avais jamais pensé un seul instant intéressé les filles, ou encore être un garçon que l’on pouvait regarder… ça me perturbait pas mal et j’en étais d’autant plus perdu.
Phoebe avait trouvé un œuf doré et je le fis remarquer d’une façon totalement déplacée. Put***, ce n’était pas demain la veille que j’aurai une quelconque confiance en moi ! Histoire de pouvoir prendre sur moi, je m’étais assis sur le banc à quelques pas de nous, me disant que je devais dire quelque chose suite à ces paroles. Je ne pouvais pas jouer à l’autruche, pas maintenant que j’avais ouvert les yeux !
Ma jambe s’agitait sans que je ne la contrôle et mes doigts se serraient sur le rebord de mon assise. Ca ne m’aidait pas tellement à être plus à l’aise mais je ne maîtrisais rien, surtout quand je croisais le regard de la griffonne qui me perturbait vraiment. C’était étrange, son regard était tellement différent de d’habitude, et je ne comprenais rien à ce qu’il se passait.
Je lui répondis alors, tentant de ne pas m’embrouiller, même si c’était pour quelques mots. J’en venais à me demander si la jeune fille avait déjà vécu une situation similaire, ce dont je n’avais aucune réponse valable. De mon côté, il était clair que non, je prenais tout juste conscience des choses, donc…
Phoebe vint alors s’assoir à côté de moi après quelques secondes qui me parurent assez longues. Je la suivis du regard, serrant et relâchant mes doigts, comme si ça me permettait de remettre de l’ordre dans mon esprit. Ce qui était loin d’être le cas. Mes paroles parurent confuses et assez maladroites mais il me semblait assez important de le lui dire. Il était vrai que j’aimais passer du temps avec elle, alors pourquoi dire le contraire ? J’appréciais sa présence et elle ne me laissait pas indifférent, je m’en rendais bien compte aujourd’hui, mais avouer cette dernière chose m’était plus qu’impossible, surtout que je ne pouvais m’empêcher d’avoir une pensée pour Daniela. Quel crétin j’étais ! Je relevai les yeux vers elle afin de voir sa réaction et je fus ravi de voir son visage se détendre et le sourire revenir sur ses lèvres. Sans le contrôler, il revint aussi sur les miennes, les étirant doucement, restant silencieux.
Elle était soulagée, et quelque part moi aussi, bien que ce que j’avais dans le ventre me stressait énormément. Oui, ça valait le coup qu’elle me le dise, même si j’avais mis trois plombes à le comprendre. Enfin, je n’étais pas non plus certain de tout saisir, il était clair qu’il fallait du temps à mon cerveau, mais quelque part je me disais qu’elle m’avait ouvert les yeux, et j’en avais sûrement besoin. Surtout en ce moment… Une sorte de rayon de soleil au milieu des nuages, si on pouvait dire ça. Ca ne se refusait pas, même si je ne savais pas gérer ces nouvelles émotions !

Je fixai toujours la griffonne avec un petit sourire sincère, l’observant inconsciemment, regardant la moindre de ses réactions, ayant peur qu’elle regrette tout ce qu’elle venait de dire.
Ce fut à cet instant précis que je découvris un œuf doré sous le banc. Mon premier ! Hourra ! Ce qu’elle me dit me fit sourire largement, lui disant juste, la regardant dans ses yeux qui me perturbaient tant : « En fait on commence à se porter chance… » Mes lèvres se pincèrent alors que je posai mes yeux sur notre panier qui se remplissait pas mal en fait. Je déposai mon superbe œuf doré à côté de celui de Phoebe, bien content d’en avoir trouvé au moins un. Je ne serai pas totalement ridicule ! Avec ma collection d’œufs en chocolat, j’avais peur d’être la risée de Poudlard…
Je la sentis se lever, reprenant la parole, ce qui me fit la regarder de nouveau. Continuer la chasse ? Bien sûr ! Par contre, proposer de discuter de… euh, ça, ce qu’il venait de se produire, me provoqua un stresse inexplicable. Je forçai mon sourire pour éviter que mon malaise soit perceptible, disant juste comme un parfait crétin : « Retournons à la chasse, on a encore du boulot ! » Clairement, je n’étais pas encore prêt à avoir ce genre de discussion, bien que j’aimais beaucoup parlé avec elle. Mais pas de ça, pas là, pas maintenant. Pas assez courageux diront certains. Ce n’était pas totalement faux, mais je préférais réfléchir à tout ça avant de dire des tonnes de conneries ou agir de façon impulsive, comme je le faisais si bien !

Alors que je me levai à mon tour, Phoebe trouva un nouvel œuf, et je lui montrai un pouce encourageant. « On va finir par plus pouvoir le porter ce panier ! » Oui, changer de sujet et en revenir uniquement à la chasse, c’était une belle échappatoire non ?! Je pris alors le panier où elle mit son œuf, regardant tout autour de nous afin de trouver un endroit inexploré. Je vis alors les marches descendant jusqu’à la forêt interdite et, non loin d’elles, plusieurs barrières qui pourraient nous donner quelques petites surprises. Enthousiaste, je lançai : « Repartons à l’aventure, il faut qu’on surpasse les autres ! » Se donner un objectif faisait oublier le malaise, et je me mis en route, aux côtés de la griffonne, vers cet endroit. Quelques secondes plus tard, j’étais en train de bouger plusieurs pierre afin d’y dénicher, si possible, un nouvel œuf en or… Si seulement. Je me demandai aussi par la même occasion, s’il y avait d’autres lieux qui n’avaient pas encore été fouillés, et mon regard sur Phoebe montra mon interrogation, observant, en même temps que je cherchais, les zones du parc qui pouvaient être encore riches en trouvailles.

Trouvailles:

© EKKINOX

 
  

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'Le Hasard' : 3

Ma confusion se dissipa peu à peu. Malgré le sentiment inconfortable dans lequel me plongeait cette situation, je me sentais tout de même heureuse après ce petit échange hésitant. Pour moi, ces quelques mots que nous venions de nous dire avaient de la valeur et même si cela ne signifiait pas forcément qu’il y aurait quelque chose entre nous un jour, ils me permettaient de continuer à me bercer dans mes douces chimères. Je devais être bien niaise avec mon sourire béat, mais au moins, cela avait l’air de lui faire plaisir. Nous continuâmes de croiser notre regard jusqu’à ce que la vue de son premier œuf doré ne brise l’hypnose dans laquelle il me plongeait.
Je ne pus m’empêcher de lui faire remarquer que je ne lui portais pas tant que cela la malchance. Il me répondit sur le même de la plaisanterie, tout en me jetant de nouveau un regard. Maintenant que je lui avais dit une partie de ce que je pensais, le voir m’observer me mettait un peu mal à l’aise, puisque j’avais l’intuition que certaines choses ne seraient plus exactement comme avant. C’était étrange et pourtant, j’en avais le pressentiment. J’ignorais si c’était réellement une bonne chose, mais je préférais penser au jour le jour et être fière d’être parvenue à aller jusque-là. Si j’avais eu le culot de le faire quelques mois auparavant, peut-être que j’aurais obtenu, aujourd’hui, la réponse finale à toutes mes interrogations.
Quoi qu’il en soit, nous finîmes par reprendre la chasse. C’était sans doute le choix le plus judicieux. Discuter n’aurait fait que creuser davantage notre gêne, et je préférais cent fois mieux rire en sa compagnie.
« D’accord, c’est parti, alors. » fis-je avec enthousiasme.
J’attendis qu’il se relève du banc à son tour avant qu’il ne fasse remarquer que le poids du panier commençait sérieusement à prendre de l’importance. Il n’avait pas tort et ce n’était certainement pas les œufs dorés qui allaient l’alléger.
« T’en fais pas, au pire, on le fera flotter au-dessus avec un Wingardium Leviosa ! »
Cela ne me déplut pas que de changer de sujet, et puis, le but de cet après-midi était bien de s’éclater, non ? Après avoir capturé un nouvel œuf dans mes mains, je pus découvrir qu’il contenait une peluche en forme de magyar à pointes. Plutôt original. Je le donnerai à ma petite sœur, en troisième année, qui était passionnée par ces créatures épiques.
Suivant avec gaieté les traces de Keagan qui se dirigeait vers des barrières, à proximité des marches menaient à la forêt interdite. Je me demandais si s’éloigner du parc nous permettrait vraiment de trouver des choses intéressantes. Il y avait, ici, peu d’élèves qui fouillaient. J’observai mon ami retourner des pierres dans l’espoir de trouver quelque chose. Lui aussi se demandait s’il restait des lieux peu visités qui pouvaient potentiellement nous porter chance. En y réfléchissant, il y avait sûrement un endroit propice de regorger des trésors. Mais avant cela, il fallait que je le prévienne qu’un petit objet venait d’émerger des pierres qu’il venait de retourner.
« Oh, regarde, tu viens de trouver un nouvel œuf en chocolat. On ne peut pas plusieurs œufs dorés d’affilée, il faut croire ! lâchai-je avec un rire discret. Sinon, je pense avoir une idée de là où nous pourrions aller. Pas loin du Parc, il y a les serres de Poudlard. Peut-être qu’en cherchant autour de celles-ci, on pourrait trouver des bonnes choses ? »
Pendant que je lui proposais cela, je m’étais mise à inspecter les barrières en question. Mais il n’y avait rien de bien pertinent. C’était peut-être une cachette trop évidente. J’avais donc reporté mon regard vers un grand chêne qui trônait au milieu de la zone. En parlant de grand, j’étais curieuse de savoir si Honeydukes avait osé cacher des œufs sur le Saule Cogneur. Cette idée était effrayante, mais d’un autre côté, elle aurait été amusante. J’étais certaine que cela aurait plu à Nora ou à James. Quoi qu’il en soit, je savais que traîner Keagan jusque là-bas n’aurait pas été évident. Louna devait déjà user de son talent de persuasion pour l’emmener dans toutes ses galères.
« Mmh, allez, je vais essayer de grimper sur celui-là avant qu’on s’en aille d’ici. On va bien voir si la chance est revenue. » dis-je avec détermination.
J’inspirai profondément, détaillant avec minutie l’aspect du chêne. Il faisait un peu flipper avec ses énormes branches et tous ces corbeaux qui venaient se poser sur celles-ci. Ils nous scrutaient bizarrement, comme si nous étions pas les bienvenus sur leur territoire. Ceci dit, ce n’était que des volatiles à mes yeux. Ils ne pouvaient pas être dangereux, tout de même ? Au pire, je n’aurais qu’à sortir ma baguette. Prenant de l’élan, je me propulsai de manière à m’accrocher à l’une des branches les plus basses. Bon sang que je le sentais pas trop. Une part de moi me disait que c’était une grossière erreur que de faire ça.
« Si je tombe, tu me rattrapes, hein ? » demandai-je à Keagan, étant peu rassurée par mes actes.
Je ne comptais pas me faire avoir par ce chêne, mais je souhaitais au moins avoir la garantie que je n’allais pas me casser une jambe. Me déplaçant du mieux que je le pouvais parmi le feuillage, je me hissai un chemin vers les zones les plus en hauteur de l’arbre. Ne surtout pas regarder en bas… et éviter les corbeaux.

Chasse !:

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'Le Hasard' : 2