« Ben quoi ? » Ben quoi ?! Elle était sérieuse ?! Si elle n'avait pas été une môme, il se serait fait un devoir de la secouer pour lui remettre les idées en place ! On n'annonçait pas tout sourire à quelqu'un que quelqu'un d'autre pouvait pas l'encadrer en s'étonnant par la suite que toute vérité ne soit pas bonne à dire. Sans trop savoir pourquoi, elle lui faisait penser à Knoxslay et sa faculté à avoir l'air surprise qu'on puisse lui en vouloir seulement parce qu'elle mettait en avant des choses vraies. Un frisson désagréable lui courut dans le dos. Oui, ça lui rappelait sa dernière lettre, sa volonté de faire savoir au monde entier qu'elle était la meilleure, la plus intelligente, la plus brillante tout en prétextant que ceux qui vivaient mal cet étalage de prétention incroyable étaient simplement jaloux. Elle avait beau être adorable, parfois, il avait envie de la baffer... Et pourtant, Merlin savait à quel point il n'était pas jaloux de sa réussite scolaire, une réussite qu'il trouvait d'ailleurs parfaitement méritée ! Mais tout de même, il y avait des limites... « C'est Chris qui me l'a dit. J'ai demandé si vous faisiez des réunions entre préfets alors il 'ma répondu que oui mais qu'il n'aimait pas trop les autres à part toi. Alors je veux comprendre pourquoi, c'est tout. Parce que Chris il a l'air gentil mais les deux autres filles là, elles ont l'air gentilles aussi donc je comprends pas pourquoi ils s'aiment pas, c'est pas logique ! » Pendant la nouvelle tirade de la première année, les deux préfètes avaient répondu à sa question quant à leur récolte. Dans le fond, Noel s'en fichait pas mal, c'était juste pour éviter de rester coincé sur la bombe lancée juste avant. Relancer la conversation, dire quelque chose, n'importe quoi. Et autant dire qu'il n'avait jamais été très doué lorsqu'il fallait composer dans l'urgence... La preuve d'ailleurs...
Le regard qu'il posa sur Joanne se voulait dubitatif. Il n'était pas convaincu par son raisonnement mais le fait qu'elle n'y voyait aucun mal la rendait malgré tout attendrissante. D'accord, elle venait de foutre les pieds dans le plat avec toute l'indélicatesse du monde mais c'était, à ses yeux, pour le plus grand bien. « C'est pas parce que quelqu'un est gentil qu'on l'aime forcément... » tenta le blond à voix basse alors qu'il faisait semblant de fouiller le pied de l'arbre où il venait de trouver un nouvel œuf. « Y'a pas de logique, les gens sont juste trop différents pour bien s'entendre même s'ils sont gentils. Tu vois le genre... ? » Non, il n'avait pas prévu de s'atteler à l'éducation d'un enfant si tôt dans sa vie et on voyait clairement les lacunes qu'il pouvait bien traîner... La clarté des explications, c'était pas trop ça mais bon, il faudrait qu'elle fasse avec pour cette fois... « Et puis peut-être qu'on peut les réconcilier ? » C'était vraiment un cas, cette gamine. Le Gryffondor se releva, un sourire discret et amusé sur les lèvres. « T'y crois vraiment ? » Lui avait plutôt l'impression qu'elle avait assassiné ses chances d'y arriver avant même d'avoir l'idée de réconcilier qui que ce soit, mais bon... Finalement, Arabella revint à leur hauteur, passant un bras autour des épaules de Joanne et faisant de même avec Lalie. Le jeune homme les laissa partir devant, restant auprès de Chris, non sans soupirer avec exagération en posant son regard sur le trio féminin... « Elle va finir par me tuer, cette môme. » Un rire et il s'étira paresseusement. « Enfin... J'imagine que ça aurait pu être pire... C'est toute une aventure cet après-midi ! Pfiou... » Il lui adressa un sourire vaguement fatigué et s'éloigna de quelques pas pour fouiller au pied d'un buisson...
1, 2 & 3 – Un œuf semble l'attendre bien sagement ! 4 – Un œuf surprise contenant une petite poupée de ballerine qui danse quand on la pose dans sa main. 5 – Un œuf doré. Deux ça commence à faire beaucoup ! 6 – Rien du tout, tant pis...
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À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
Lalie, la préfète de Serdaigle, n'avait répondu strictement à aucune de ses questions concernant les friandises et ses projets éventuels de partage avec les autres camarades de sa Maison. Joanne ne s'en formalisait pas, elle était habituée à ce qu'on ne réponde pas à toutes ses questions, voire à aucune. Mais peut-être que c'était pour ça que Chris ne l'aimait pas ? Chris était peut-être plus susceptible qu'elle...
Alors qu'elle avait essayé d'en savoir plus à ce sujet concernant les relations entre préfets qui, selon Chris, n'étaient pas forcément aussi bonnes que ce qu'elles devraient être, Joanne avait aperçu le comportement bizarre de Noel et la première année s'était défendue auprès de lui en lui expliquant pourquoi elle avait posé cette question. C'était pour le bien de tout le monde ! Il fallait que les préfets s'entendent bien pour faire du bon travail, non ?
C’est pas parce que quelqu'un est gentil qu'on l'aime forcément... Cette phrase de Noel lui donna à réfléchir et Joanne sembla réfléchir un instant.
"C'est bizarre... moi si quelqu'un est gentil, je l'aime bien. Ça me semble logique..." répondit-elle dubitative. "Et c'est bien que tout le monde soit différent non ? Si on était tous pareil, ça serait drôlement ennuyeux." conclut-elle d'un ton convaincu.
Puis alors qu'elle proposait de les réconcilier, Noel sembla ne pas trop y croire. Mais elle, elle y croyait, et quel meilleur moyen que de faire la chasse aux œufs tous ensemble ? Pendant qu'elle parlait de tout ça avec Noel, Joanne avait trouvé un autre œuf doré qu'elle mit de nouveau dans son sac après avoir effectué un petit pas de danse un peu tordu.
C'est à ce moment-là qu'Arabella, la préfète de Poufsouffle, revint vers elle pour passer un bras autour de ses épaules ainsi que celle de Lalie. Elle s'écria que tout le monde s'aimait et qu'il suffisait de chasse le chocolat pour tous se réconcilier. Ah ben voilà, elle savait bien que c'était possible ! Jo tourna la tête vers Noel.
"Tu vois, qu'est-ce que je disais !" lui dit-elle avec un sourire plein de dents.
"On a la meilleure équipe de tout le parc de l'école ! On n'a pas encore vérifié ce coin là !" répondit-elle en pointant du doigt la petite descente rocheuse qui menait à la cabane du garde chasse.
Aussitôt, Joanne partit en courant et dévala les rochers pour fouiller tous les recoins.
2-4-6 : Un œuf en chocolat 3 : Un œuf surprise contenant des patacitrouilles 5 : Un œuf doré ! 1 : Rien du tout !
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5,5,5,5,5, elle avait désormais cinq œufs dorés, c'étais pas mal mais Kaya en voulait plus il fallait qu'elle en trouve d'autre afin d'être certaine de pouvoir dévaliser Honeyduke, elle en garderai pas tout pour elle bien sur, elle ferai une grande fête, elle ne voulait pas devenir énorme, sa ligne était avec son visage enfantin son principal atout charme et même si elle tombait amoureuse facilement et qu'elle l'avait plusieurs fois payé, elle savait aussi qu'elle plaisait vraiment à certain garçons et à certaine filles lesbiennes ou bi comme elle. Certaine lui plaisait à elle aussi comme sa meilleure amie Kath, mais de un elle ignorait si c'était réciproque et de deux elle refusait depuis quelques temps de s'engager.
Elle repartit à la recherche du prof et des œufs, si elle visait les 10 il fallait vraiment se dépêcher, elle commençait vraiment à fatiguer, voila plusieurs heures qu'elle arpentait le parc dans tout les sens. Même si elle faisait du quidditch et qu'elle se débouille plutôt bien en course et autre, elle était plus une artiste qu'une sportive.
Elle tendit la main vers son panier et sorti sa flute sa guitare et son violon n'était pas assez léger et petit pour les transporter, elle avait donc choisi sa flute, jouer de la musique lui donnait toujours du courage, même si elle allait perdre du temps, c'était soit ca soit elle s'asseyait et ne se relevait plus, et la elle pouvait certainement dire adieu à la récompense et adieu surtout au bonbons de Honeydukes. Portant la flute à sa bouche, elle commença un air qu'elle avait elle même composé, celui-ci était plutôt entrainant, et elle accéléra le pas. Arrivant à la fin elle tint la dernière note un peu plus que nécessaire.
Elle rangea sa flute quand son pied se posa sur un faux-plat elle tomba et en plus de se tordre la cheville sa tête cogna contre
1 2 6 un œuf en chocolat 4 un œuf surprise avec une tomate verte dedans 5un œuf doré 3 Un caillou
Dernière édition par Kaya Taylor le Ven 22 Avr - 2:16, édité 2 fois
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C’était assez cool de se poser quelques minutes, même si rien de particulier ne se passait sous nos yeux. Enfin, ce n’était pas totalement vrai, un rat nous avait fait une sorte d’animation, un vrai cas celui-là ! Bref, après des moments où je me sentais plus que perdu, nous avions repris une discussion normale, se charriant et échangeant sur nos trouvailles respectives. En réalité, nous n’avions pas eu le temps de nous détendre longtemps que Kaya vint perturber un peu tout ça. Encore une fois, je me sentais à côté de la plaque, mais ce qui était certain c’était que cette interruption avait bien énervé Phoebe. C’est vrai que ça me saoulait tous ces sous-entendus qui étaient un peu incompréhensibles, mais même moi je ne m’étais pas senti aussi agacé qu’elle. Est-ce que c’était d’être associé à moi qui l’embêtait ?! Encore une fois, je me remettais en question, peu sûr de moi. Je n’y réfléchis pas trop, n’y pigeant rien et me disant que j’y perdrais peut-être encore un peu plus de confiance en moi, autant passer à autre chose et tenter de faire revenir le sourire à Phoebe. Bon, ok, j’aimerais bien en savoir plus sur tout ça, et pourquoi ça énervait à ce point la griffonne, mais au fond j’avais peur de me retrouver comme un con, peut-être parce que ma présence n’était pas si agréable que ça. Oh, et puis je ne savais pas, arrêtons d’y réfléchir ! Ce qui était certain, c’était que les filles étaient vraiment bizarres… Il était évident qu’elle n’avait pas à s’excuser des mots de ses amies, je ne voyais absolument pas pourquoi. Sans trop s’attarder, elle me dit juste que la raison pour laquelle les filles lançaient ce genre de piques était peut-être parce qu’elles étaient jalouses. Jalouses ? De quoi ? Ou de qui ? De nous ? Mon regard était très interrogateur lorsque je lui demandai : « Jalouses de nous ? Pourquoi ? ». J’aimais beaucoup passer du temps avec Phoebe, c’était une fille super sympa, cool, et mignonne en plus. Je comprenais que certains mecs puissent être jaloux, mais là, tout de suite maintenant, je ne comprenais pas tellement. Dans un soupire, je me dis un peu pour moi-même que je n’arriverai jamais à décrypter le langage des filles, ce à quoi Phoebe répondit et ce qui me rendit un peu mal à l’aise, pensant avoir été plus discret que ça. Je souris alors légèrement, haussant les épaules en même temps que les sourcils : « J’crois que j’suis pire que les mecs en général… Mais t’as raison, nous aussi on a notre langage ! » Finis-je, malicieusement, voulant contrer ma gêne en faisant jouer l’humour, comme d’habitude. La meilleure technique pour masquer un malaise, ce qui était malheureusement assez fréquent chez moi.
De nouveau assis sur le sol, Phoebe eut la bonne surprise de faire tomber un œuf doré. La classe ! Je n’en avais pas eu un seul de mon côté… La chance n’était pas avec moi aujourd’hui. Histoire de la charrier un peu, je l’avais saisi au vol, la remerciant pour ce joli cadeau. ‘Fallait dire qu’ils étaient sacrément beau ! Son exclamation surprise m’amusa d’autant plus, faisant exprès de l’exhiber sous ses yeux, le regardant avec grand intérêt. Quelques secondes plus tard, je lui redonnai l’œuf accompagné du coquillage, un petit cadeau bien mérité et qui, je pensais, lui ferait plaisir. Son sourire me fit sourire d’autant plus et j’approuvai d’un signe de tête le fait de lui avoir donné ce fameux coquillage. « Sûr de chez sûr ! Il sera beaucoup mieux avec toi qu’avec moi… et puis il te plaisait, alors je préfère te le donner. Tiens-moi au courant s’il te fait un truc sensationnel ! » Dis-je d’un ton amusé, n’y croyant pas tellement, mais après, pourquoi pas.
Un buisson m’appela non loin de nous. Enfin, m’appela… disons que le vent a eu pitié de moi et que du coup il m’a montré où trouver quelques récompenses. Je voyais plus ça. Ni une ni deux, je bondis vers ce coin, y entraînant mon amie plus motivé que jamais. Je ris en la voyant m’imiter dans ma mission, approuvant d’un signe de tête, d’un air presque sérieux. Rapidement, je trouvai – encore ! – un œuf en chocolat. Pffff, je commençai à en avoir marre de ne trouver que des merdouilles, c’était quand l’œuf doré ?! Ou un petit cadeau intéressant ?! Parce que pour le moment, j’avais plutôt intérêt d’aimer le chocolat… et ‘fallait dire que ce n’était pas la meilleure chose pour moi ! J’entendis une exclamation du côté de Phoebe, semblant avoir trouvé quelque chose de bien. Je l’encourageai : « Alors, elle garde quoi cette araignée ?! » Je tentai de voir par-dessus elle mais rien à faire, je ne distinguai absolument rien. Bon, à part l’araignée, juste parce qu’elle était énorme. Elle devait cacher quelque chose de super, nan ?! J’imaginai bien le truc… Ouais, d’un coup mon imagination se mit en route, me faisant un film de dingue concernant cet insecte était le gardien d’un trésor inestimé. Ce fut un petit cri de terreur venant de la griffonne qui me fit redescendre sur terre. Elle se recula brutalement, me bousculant au passage, ce qui me fit tomber à mon tour dans le buisson, déchirant au passage mon pantalon. A cet instant, plusieurs petites araignées s’échappèrent, montrant leur mécontentement. Bon, eh bien c’était une mauvaise pioche ! Tentant de me remettre sur pied, je déchirai d’autant plus mon pantalon. « Et m**** ! » Dis-je, légèrement agacé alors que je retournais la tête vers la jeune fille. Je cachai un petit sourire amusé, me disant qu’on faisait quand même la paire. « Tu crois qu’on est le duo des galères ?! Regarde-moi ça ! » Dis-je en montrant ses blessures de guerre de tout à l’heure ainsi que ma déchirure. Je laissai alors échapper un rire, bien que j’en avais marre de ne pas réussir à avoir quelque chose de bien. « Faut qu’on trouve une meilleure technique Pho’, on attire les emmerdes ! » Et même si c’était agaçant de se retrouver dans des situations embarrassantes, ça m’amusait et je ne le cachais désormais plus, lui souriant. Je repris un air assuré, lui montrant un autre coin un peu plus en arrière. « Ecoutez-moi bien matelot, nous allons gérer, et ce à partir de maintenant ! On est des winner ou pas ?! » Dis-je avec un large sourire déterminé. « Suis-moi ! Même si la nature nous met des bâtons dans les pattes, on va lui montrer qu’on est les plus forts ! » Ou pas ! Mais l’important c’était d’y croire. Un buisson un peu plus feuillu se dessinait près de nous. Bien qu’il soit plus grand, j’étais certain qu’il renfermait de bonnes choses pour nous. Je me mis donc à grimper à ses fines branches, inspectant le feuillage, plissant les yeux et sentant les branches s’agripper un peu plus à mes vêtements, me griffant au passage le visage et les mains. Vive les blessures de guerre, tout ça pour une chasse aux œufs en chocolat…
4, 5 & 6 – Evidemment, la seule chose que je peux trouver c’est ENCORE un œuf en chocolat ! 3 – Le retour de l’œuf surprise ! Et pas des moindres, une carte d’un jeu de sorcier très connu, et celle-là je ne l’avais pas ! 2 – J’ai ENFIN un œuf doré !!! Ca se fête !!!! 1 – Rien de rien, il faut monter plus haut !
Dernière édition par Keagan A. Fassbach le Mer 20 Avr - 23:33, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
En me rendant vers la vieille barque, j’avais cherché dans chacun des arbres sur mon chemin, me disant qu’un œuf pourrait très bien se cacher dans l’un d’eux. Encore une fois, mon instinct eu raison, car dans un gros arbre, j’ai trouvé un œuf contenant une chocogrenouille. L’œuf avait été caché dans la terre, près des racines, pas trop difficile à trouver, mais pas facile non plus. J’étais encore à quelques mètres de la barque et plusieurs arbres étaient encore sur mon chemin. Je les regarda tous, mais ne trouva plus rien.
Une fois arrivée près de la barque, j’alla m’asseoir sur un banc pas très loin. J’aimais garder le suspense de la découverte ou pas d’un œuf d’or dans la barque. Mon estomac grognait un peu, signe que j’avais faim. Il était donc temps de prendre une petite collation. Une fois assise, j’ai ouvert ma jolie besace, celle que je trainais toujours avec moi. Je pris un petit sac contenant des biscuits que je m’étais justement amené au cas où j’aurais un petit creux. Je les grignotta avec satisfaction et jeta ensuite le sac dans une poubelle.
Maintenant que j’avais mangé ma collation, je pouvais retourner à la chasse. Toutefois, avant que j’ai eu le temps de me rendre à la barque, un élève de l’école passa près de moi et engagea la conversation. Polie, je discuta un moment avec lui, mais je n’Avais qu’une hâte, qu’il parte et que je puisse continuer ma chasse. Certes jusqu’à maintenant j’avais discuté avec plusieurs personnes, mais ce n’était pas pareil. Cette fois, discuter m’empêchais littéralement d’Aller vérifier s’il y avait bel et bien un œuf dans la vieille barque.
Heureusement, il ne s’éternisa pas et finit par s’en aller, à ma plus grande joie. Premièrement, je le connaissais à peine et deuxièmement, du peu que je connaissais de lui, je ne l’appréciais pas vraiment. Il ne prenait pas ses études au sérieux, passait son temps à demander aux autres de l’aider dans ses devoirs, bref une vraie plaie. Quoiqu’il en soit, puisqu’il était désormais parti, je m’empressa d’aller fouiller la vieille barque abandonnée…
Lancé du dé:
3-4-6 – Elle trouve un oeuf en chocolat 1 – Elle trouve un œuf surprise avec une licorne en verre qui s'anime 2 – Elle trouve un œuf doré, youppi 5 – Elle ne trouve rien du tout, elle continue de chercher
Essayez d'expliquer quelque chose à une gamine, sérieusement... Il n'avait jamais signé pour ça, lui... Il n'avait signé du tout, d'ailleurs ! S'il ne niait pas que cette chasse était agréable et qu'il appréciait [b}Joanne[/b], il n'avait aucune envie de la voir ruiner la possible bonne entente de cette fin d'après-midi ni d'avoir à lui ouvrir les yeux sur la bêtise humaine... Et pourtant, il fallait croire qu'il était destiné à subir les deux. Parce que le hasard ne pouvait pas être qu'agréable tout le temps, ça se saurait et ce serait bien trop beau. « C'est bizarre... moi si quelqu'un est gentil, je l'aime bien. Ça me semble logique... » Le Gryffondor haussa simplement les épaules. Oui, c'était logique, il avait jamais dit le contraire... Logique mais pas crédible. C'était pas possible d'apprécier quelqu'un seulement parce qu'il était gentil. Ca allait plus loin que ça. Parfois, le courant passait juste pas, quand bien même la personne était la plus adorable du monde. Surtout si elle était la plus adorable du monde d'ailleurs... C'est vrai que c'était stupide, quand on y pensait. Enfin, qu'est-ce qu'il était censé répondre à ça ? « Tu verras en grandissant ? » ? Plutôt mourir ! Il était un peu plus âgé qu'elle, évidemment, mais pas au point de sortir des débilités du genre. Un peu plus et il aurait entendu la voix de son père résonner à ses oreilles. Oh oui ! C'était le genre de phrases qu'il avait entendu un nombre incalculable de fois lorsque ses questions se faisaient gênantes ou trop pressantes. Ou lorsqu'il n'y avait pas de réponse à y apporter. Comme là, en fait. Est-ce que c'était ainsi qu'on devenait adulte ? En se rendant compte par quoi on était passé et quel avait été le rôle délicat et peu enviable des aînés ? Il n'espérait pas ! Il avait tout le temps de grandir, il n'était pas pressé et n'avait pas du tout envie de ressortir de cette chasse à l'oeuf en ayant l'impression d'avoir pris dix ans d'un coup...
« Et c'est bien que tout le monde soit différent non ? Si on était tous pareil, ça serait drôlement ennuyeux. » Le pauvre Noel hocha machinalement la tête. Oui, c'était mieux que tout le monde soit différent mais il y avait des limites que les différences ne devraient pas franchir. Être différent comme Clewstone Senior, par exemple, ça ne devrait pas être légal. Son frère, pourquoi pas, et encore en faisant des efforts... Là encore, elle s'en rendrait sûrement compte plus tard. Lui n'avait jamais eu cette capacité à apprécier tout le monde comme elle semblait le faire. Quiconque approchait January ou Snow était un ennemi potentiel et peinait à trouver grâce à ses yeux. Ils peinaient encore, d'ailleurs ! Il n'y avait qu'à voir Mulligan ou Frowein... Enfin... Arabella assassina sûrement sans en avoir conscience les doutes qu'il avait émis juste avant, laissant à la première année tout le loisir de lui faire remarquer qu'il s'était planté. « Tu vois, qu'est-ce que je disais ! » Il leva les yeux au ciel. Est-ce que la Poufsouffle avait été sérieuse ? Genre, elles allaient vraiment faire comme si de rien n'était ? Il n'était pas particulièrement convaincu de la réussite de cette entreprise mais juste la tentative paraissait impressionnante. S'écraser ainsi pour qu'un groupe qu'on avait pas demandé puisse continuer d'exister dans une harmonie branlante et hypocrite, c'était beau. Le blond ne rajouta rien et suivit le mouvement jusqu'aux rochers, rangeant un nouvel œuf doré dans son sac. Voilà qu'ils allaient rendre visite au garde chasse maintenant ! Son allure ralentit malgré lui, tout comme son enthousiasme peut-être aussi. Ca devenait glissant et moins sans risque que ramper sous une haie... Néanmoins, ça ne l'empêcha pas de se stopper net, manquant de perdre l'équilibre au passage, quand un truc brillant se dessina près de sa chaussure droite...
1, 2 & 3 – Et un œuf de plus ! 4 – Un œuf surprise contenant une petite poupée de ballerine qui danse quand on la pose dans sa main. 5 – Un œuf doré. Trois, c'est pas rien ! 6 – C'est juste un caillou, on continue !
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À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
La petite descente rocheuse qui menait à la cabane du garde-chasse n'était pas l'endroit le plus praticable du parc. Il y a avait bien une sorte d'escalier au centre de la pente mais Joanne crapahutait déjà au beau milieu des rochers. Parce qu'il était évident que les œufs ne se trouveraient pas au milieu des marches de l’escalier mais bien entre les gros blocs de rocs. C'était logique !
L'instinct de survie de Joanne survolant le zéro absolu, la première année sautait de rochers en rochers, ignorant les pointes et arrêtes tout comme les endroits glissants afin d'examiner les recoins. D'ailleurs, il lui sembla voir quelque chose là, juste entre deux rochers. Sautant à pieds joints en contrebas, elle décoinça un œuf doré qu'elle brandit tout haut en criant à ses coéquipiers qui étaient encore un peu plus hauts qu'elle.
"NOEEEEL, LALIIIIE, ARABELLAAAA, CHRIIIIS ! Venez voir, j'en ai trouvé un autre d’œuf doré ! C'est une bonne cachette ici, il doit y en avoir d'autres ! Faut tout fouiller !" cria-t-elle avant de ranger son œuf doré dans son sac à dos. Bon sang c'est qu'il commençait à être lourd ce sac, elle avait bien fait de ne pas s'encombrer d'un panier qui l'aurait limitée ans ses mouvements.
Une fois de nouveau opérationnelle, Joanne retourna le moindre petit caillou, contourna chaque angle rocheux et fouilla chaque recoins avec la même énergie qu'au début de la chasse. Elle jeta un rapide coup d’œil vers les préfets pour voir s'ils suivaient mais elle les trouvait toujours un peu à la traîne. A moins que ça soit elle qui aille trop vite ? Dans tous les cas l'histoire précédent était pour sa part déjà oubliée... et même mieux, pour elle, il n'y avait jamais eu de problème. Chris n'était pas forcément copain avec tous les préfets mais Arabella avait assuré que tout le monde s'aimait bien même s'ils ne se connaissaient pas encore. Fin de l'histoire, la petite galloise était rassurée et était repartie à la chasse.
Alors qu'elle continuait de fouiller la pente rocheuse, son pied dérapa soudain et Joanne glissa dans une cavité entre les rochers.
"Hiiiiiiiiiiii" cria-t-elle surprise avant d’atterrir dans une mini cave d'à peine trois mètres carrés.
"Ça va je vais bien !" dit-elle aussitôt à l'attention de ses camarades au cas où ils se seraient inquiétés de l'entendre crier. Joanne se releva et regarda autour d'elle mais il faisait sombre.
"Ça existe pas un sort pour allumer la lumière ? J'ai pas appris ça encore avec le professeur Winslow !" dit-elle en tâtonnant autour d'elle. Cependant, ses doigts touchèrent quelque chose.
1-3-5 : Un œuf en chocolat 2 : Un œuf surprise contenant des patacitrouilles 4 : Un œuf doré ! 6 : Rien du tout
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À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
Ma cachette dans la vieille barque avait porté fruit. J’avais eu raison, car dès que je l’ai fouillée, j’ai trouvé un œuf surprise. En l’ouvrant, j’ai découvert une superbe licorne en verre qui s’animait. Elle s’ébrouait et levait les deux pattes d’en avant en secouant sa crinière. C’était une vrai beautée et je savais déjà que j’allais la mettre sur ma table de chevet, dans mon dortoir. J’adorais les licornes, je trouvais que c’était des créatures fabuleuses, surtout maintenant que je savais qu’elles existaient vraiment. Quand j’étais petite, je n’arrêtais pas de lire des livres à leurs sujets.
Je continua a faire le tour du lac, mais je ne trouvais plus rien. Je devais donc me trouver un autre endroit où chercher. Je me demandais si la direction pouvait avoir caché des œufs là où ils avaient fait la patinoire et tout le tra lala cet hiver. Après réflexion, ca ne coutait rien d’essayer donc je me suis dirigée dans cette direction. Comme je l’avais fais pour le lac, je chercha tout autour en me dirigeant là-bas. Il n’y avait pas beaucoup d’arbres et peu de roches, si bien que je ne trouvais rien. Que des mottes de terre, etc. Je continuais de chercher malgré tout.
Une fois rendue là ou c’était déroulé les activités d’hiver, je constata qu’il y avait encore quelques planches et autres outils qui avaient servis aux activités. Bref, c’était une cachette parfaite pour des œufs de Pâques. Avec tout ce qui trainait, il y avait forcément des œufs de cachés, ne serait-ce qu’un seul. Je m’empressa donc de chercher partout dans ces débris. J’espérais, bien évidemment, trouver un œuf d’or, mais un œuf en chocolat ou un œuf surprise m’intéresseraient aussi. En fait, même l’œuf de chocogrenouille serait intéressant. Tant que je ne trouvais pas de dragées surprises dans mon œuf, tout serait parfait.
Lancé du dé:
3-4-6 – Elle trouve un oeuf en chocolat 2 – Elle trouve un œuf surprise contenant des dragées surprise 1 – Elle trouve un œuf doré, youppi 5 – Elle ne trouve rien du tout, elle continue de chercher
Parmi tous les débrits et autre détritus qui jonchaient le sol du parc où avait eu lieu les activités d’hiver, j’eu une belle surprise. J’avais en effet réussi à trouver un œuf doré dans les décombres. J’étais hyper contente puisque ca m’en faisait un de plus, pour un total de sept. J’approchais lentement de mon objectif et cela me réjouissait. Je me voyais déjà en train de magasiner gratuitement chez Honeydukes et ramener toutes ces friandises chez mon père pour les vacances.
Malheureusement, puisque j’étais en train de rêvasser et vu mon étonnante maladresse, je ne vis pas un clou pointu qui dépassait d’une planche debout. Je me blessa donc à la jambre, le clou ayant fait une large entaille sur mon mollet. Je poussa un petit cri de douleur, similaire à un couinement de souris. Je pris place sur un banc un peu plus loin et observa ma blessure. Cela saignait abondamment, mais ce n’était ni très large, ni très profond. Autrement dit, je survivrais.
Comme j’étais habituée à tomber et à me blesser à cause de ma maladresse, je trainais toujours avec moi un ensemble de premier secours. Diachylon, alcool à friction, etc., juste au cas où j’étais trop loin de l’infirmerie pour aller me faire soigner là-bas. Dans ce cas-ci, je n’étais pas trop loin, mais je ne souhaitais pas du tout y aller. Je préférais me soigner moi-même et continuer la chasse plutôt que de me rendre à l’infirmerie et perdre du temps de chasse.
Je désinfecta donc ma blessure, non sans faire une grimace au contact de l’Alcool à friction sur ma blessure. J’apposa ensuite un diachylon et me revoila prête pour retourner à la chasse. Je m’éloigna toutefois des débris afin de ne pas me blesser de nouveau. J’allais plutôt du côté de l’arbre cogneur et continua ma recherche.
Lancé du dé:
3-4-6 – Elle trouve un oeuf en chocolat 2 – Elle trouve un œuf surprise contenant des dragées surprise 5 – Elle trouve un œuf doré, youppi 1 – Elle ne trouve rien du tout, elle continue de chercher
Je devais avoir un don pour intriguer Keagan, puisque bien souvent, il m’observait avec cet air interrogateur. Bon, il était vrai que la manière dont je brouillais les pistes était assez maladroite, mais je ne m’étais pas vraiment attendue à ce qu’il me demande la raison pour laquelle les filles seraient jalouses. Je pensais qu’il allait confirmer, ce qui m’obligeait à lui fournir une réponse. Réponse à laquelle se précéderait une réflexion intense sur les mots que j’allais choisir. Cela ne rendait pas ma tâche facile. Mais au final, après les trois sous-entendus faits par les filles, je ne pouvais pas faire pire. La mine toujours un peu blasée par ce qu’il s’était passé, je parvins néanmoins à lui répondre avec une pointe d’enthousiasme : « Je dirais qu’elles sont jalouses de ne pas être en binôme pour faire cette chasse. » Bon, c’était valable pour Alycia et Kaya, mais pas pour Joanne. Quoi qu’il en soit, j’espérai que cette explication lui convienne. Au final, peut-être qu’il ne répondrait rien à cela car cette réponse lui paraîtrait cohérente ? Dans le doute, je m’étais donc vite empressée de me changer les idées en souriant quant au fait qu’il affirmait être pire que les autres garçons en général. J’aimerais beaucoup voir ça. S’il pouvait m’en apprendre plus sur leur langage, cela m’avancerait bien aussi pour ne pas paraître idiote. « Je demande à voir ! » fis-je tout simplement en mimant un scepticisme visant à l’embêter un peu. Changer de sujet m’aidait à oublier mon propre malaise et peu à peu, j’oubliais l’arrivée de Kaya. Keagan me divertit un peu l’esprit en me faisant don de son joli coquillage et je ne manquai pas de le remercier encore une fois. Je lui promis également de le tenir au courant de ses facultés magiques. Pendant ce temps, mon corps fut rapidement pris par un peu plus entrain que toute à l’heure. Un peu trop même. Pour lui témoigner ma reconnaissance, j’étais presque tentée de lui faire une sorte d’accolade et je m’étais rapprochée de lui en ayant l’intention de le faire, avant que ma raison ne prenne rapidement le dessus, ce qui me fit reprendre ma position initiale. Heureusement que l’esprit de Keagan fut rapidement détourné par des buissons au loin. J’étais certaine qu’il n’avait rien remarqué et c’était tant mieux. Je m’étais alors lancée sur ses traces avec enthousiasme et sourire, retrouvant progressivement ma jovialité. En fouillant les épaisses haies qui longeaient un muret, je tombai sur une grande toile d’araignée qui était le terrain de chasse de sa créatrice. La grosse bête attendait son plat et après avoir hésité pendant quelques secondes, je décidai enfin de plonger ma main à côté. L’arachnide sentit le mouvement et elle bougea un peu ses pattes, ce qui m’immobilisa durant un temps. Ne me pique pas, petite bestiole… Je n’ai pas envie de te faire du mal. Evidemment, la créature aux huit pâtes velues ne pouvait guère lire dans ma tête, mais elle me laissa tout de même tranquille durant ma recherche. Je bougeai ma main droite aléatoirement, la refermant sur des feuilles. Quelques fois, il me semblait que quelque chose me chatouillait la peau mais je continuais tout de même à fouiller. Il n’y avait hélas nulle trace d’un objet dur comme un œuf en chocolat. Déçue, j’extirpai ma main de cette haie. C’est là qu’une vision d’horreur s’offrit à moi. A peine Keagan me posa la question de savoir ce que gardait l’araignée que je poussai un cri strident de frayeur, reculant brusquement en arrière tout en agitant ma main pleine de ces bestioles. « Il y en a partout ! C’est immonde ! » m’exclamai-je. Je n’avais même pas remarqué, sur le coup, que j’avais bousculé le Poufsouffle. Ce n’est que lorsque je perçus sa plainte que j’osai enfin tourner les yeux vers lui. Il était en sale posture après avoir chuté contre le buisson. Sans le vouloir, j’avais abimé son pantalon. Je m’en voulais et je regardais frénétiquement son vêtement, ainsi que ma main sur laquelle quelques survivantes se baladaient toujours. Je l’agitai avec force, en ne m’arrêtant que lorsqu’elle était hors d’atteinte de ces choses. « Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris de paniquer comme ça… j’espère que tu pourras réparer ton pantalon avec la magie. Sinon je peux te le repayer, il n’y a aucun problème pour ça. » J’avais prix une voix qui traduisait ma culpabilité. Je n’étais pas froussarde de nature, mais cette scène-là, je ne m’y étais pas attendue ! Prise d’un frisson d’effroi, j’époussetai ma tenue pour être certaine d’être débarrassée de tout cela. Pendant ce temps, Keagan finit par prendre la situation avec plus d’optimisme, avouant que nous formions une bonne équipe de galériens. Je ne pouvais que sourire, même si des émotions fortes me faisaient toujours tourner la tête dans un certain sens. Il me montra ses blessures et sa déchirure plus en détails, avant d’en rire. Tu m’étonnes… quelle journée sympathique et poisseuse, aujourd’hui ! Il va falloir trouver une autre méthode, en effet. Tentant de ne plus faire paraître ma stupeur sur mon visage, je pris un air que je voulais serein. « Je crois qu’on est voués à ça, au moins pour aujourd’hui ! Enfin, c’est plutôt de ma faute. Je crois que je ne t’ai pas porté chance. On récapitule ? Une branche d’arbre me tombe dessus, un rat me casse le dos, un œuf en or me brise le crâne et maintenant, des araignées veulent me monter dessus. Génial ! Heureusement que tu es là, parce que toute seule, j’aurais fini par péter un plomb. Tu proposes de faire quoi, sinon ? » répondis-je avant de rire nerveusement. En y repensant, c’était drôle même si c’était chiant. Je ne pouvais pas m’empêcher d’en rire un peu, parce que la coïncidence de tous ces événements était incroyablement cocasse. Suite à ma question, Keagan me proposa donc de le suivre et de rester persévérants. Allait-on aller à l’encontre de la Nature en affrontant ses obstacles ? Dit comme cela, j’avais l’impression de partir accomplir une mission importante. C’était amusant ! « Oui ! La team des bras cassés va finir par remporter le gros lot ! » affirmai-je en employant le même ton déterminé que lui. Me précipitant, en la compagnie de mon ami, vers un autre buisson plus feuillu, je restai dorénavant sur mes gardes. J’avais trop foncé en avant sans prendre de précautions. Il était temps de faire un peu plus attention. Après ce qu’il venait de passer, on ne pouvait pas faire pire. J’ai l’impression de beaucoup répéter cette phrase depuis quelques minutes… Et à chaque fois… Mmh, bref. J’observai Keagan grimper sur les fines branches de sa cible, les yeux en alerte pour trouver quelque chose qui l’intéresserait. « Ne te précipite pas trop, tu vas encore plus t’écorcher ! Je t’aurais bien rejoint, mais la malchance me poursuivrait si je rentrais dans le feuillage. » lui dis-je avec amusement. Je préférais rester à l’écart du danger, pour le moment. Je bougeais doucement les feuilles en poursuivant ma quête, mais sans y être trop attentive. Mes mouvements se faisaient de manière machinale, au fur et à mesure. Quelque chose me trottait à la tête depuis quelques secondes. Si désormais, rien ne pouvait être pire que toute à l’heure… Alors peut-être que… je pouvais tenter quelque chose ? Que pourrait-t-il m’arriver ? Je voulais juste dire une petite vérité qui ne ferait pas de mal. Je lui avais assez menti comme ça et notamment lors de sa fameuse question sur la « jalousie » de Kaya et compagnie. Je devais être pathétique à me prendre la tête avec de tels détails, mais j’avais envie de libérer un peu ma réelle pensée. J’en avais besoin. Je savais que sa réponse pouvait ne pas me plaire, mais il fallait que je tente. J’avais pris un peu plus de confiance depuis toute à l’heure, alors, pourquoi pas ? « Au fait. Toute à l’heure, quand je t’ai dit que les filles nous jalousaient de participer à ce jeu en équipe. Eh bien, ce n’était pas vraiment ce que je voulais dire. J’ai… mal formulé ma phrase et je viens de me rendre compte que tu l’as peut-être pas compris comme je voulais que tu le comprennes. » Ouh la… mauvaise foi quand tu nous tiens. Je démarre très mal en m’inventant des excuses pour rectifier mon erreur. J’inspirai profondément en m’efforçant de ne pas le regarder dans les yeux. Je faisais semblant d’être concentrée dans ma fouille. « En fait… euh… Je voulais dire qu’elles étaient jalouses que je passe la journée avec quelqu’un d’aussi intéressant que toi. On n’en rencontre pas souvent. Enfin, il y en a qui sont très cool, hein, je ne dis pas le contraire mais… euh, ce n’est sûrement pas pareil. » Laborieux comme discours, mais maintenant, c’était dit. Je n’avais plus qu’à retenir ma respiration avant l’entente de sa réponse et ne pas l’observer de nouveau avant que mes rougissements disparaissent. Je ne savais pas si je faisais bien de faire cela, mais il fallait bien que je lui dise quelque chose de crédible et qui se rapprochait de la vérité. Enfin… de ce que je pensais de lui, plutôt. J’espérais que ces compliments n’étaient pas de trop et qu’ils pourraient tout autant s’appliquer à un ami qu’à une personne pour qui on ressentait bien plus que cela. J’étais tout de même assez gênée de lui dire cela, mais après ce qu’avait dit Kaya, je n’étais plus à quelques sous-entendus près. Grâce à ma colère contre elle et ma stupeur des araignées ‒ sans compter ce qui précédait tout cela ‒ j’avais pris un peu d’assurance. C’était dingue comment des émotions aussi fortes pouvaient vous transformer ! Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, hein ? Même si je craignais sa réponse, je me sentais mystérieusement soulagée d’avoir enfin pu dire sérieusement quelque chose qui me portait à cœur, et pas dans le but de lui faire croire que je le taquinais ou autre. Ce n’était pas grand-chose, cela ne prouvait rien du tout, mais pour moi, c’était déjà un grand pas. Fouille… Trouve un œuf. Allez, trouve un œuf… Pense aux œufs…
Chasse !:
2,4,6 : Un oeuf en chocolat avec un emballage qui plairait beaucoup à Phoebe. 1 : Un oeuf surprise contenant une figurine représentant un vif d'or ! 3 : Un oeuf doré ! 5 : Quedal, juste des feuilles.
Dernière édition par Phoebe S. Llewellyn le Dim 24 Avr - 15:04, édité 2 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
Chris avait laissé les trois filles passer devant et était resté un peu en retrait avec Noel. Ce dernier posa un regard sur le trio de jeunes sorcières avant de dire au préfet des Serdaigle:
« Elle va finir par me tuer, cette môme. »
Il avait ri puis ajouté:
« Enfin... J'imagine que ça aurait pu être pire... C'est toute une aventure cet après-midi ! Pfiou... »
Oui, ça, c'était sûr. Noel lui adressa un drôle de sourire et fila fouiller au pied d'un buisson. Chris, au même moment, avait trouvé un oeuf surprise avec des dragées surprise de Bertie Crochue dedans. Il l'avait ouvert avant de le mettre dans son panier. Puis Noel se mit à parler avec Joanne et ils continuèrent, tous ensemble, leur chasse. A un moment, Joanne dit:
"On a la meilleure équipe de tout le parc de l'école ! On n'a pas encore vérifié ce coin là !"
Elle avait pointé du doigt la pente rocheuse qui allait à la cabane du garde chasse. Elle partit en courant dans cette direction et fouilla partout. Quelle énergie elle avait cette petite,c'était pire que lui à son âge... En tout cas, tout le petit groupe la suivit. Noel ralentit un peu et faillit même glisser. Mais, vu la nature du terrain, c'était prévisible en même temps... Tandis que chacun cherchait de son côté, il entendit Joanne dire:
"NOEEEEL, LALIIIIE, ARABELLAAAA, CHRIIIIS ! Venez voir, j'en ai trouvé un autre d’œuf doré ! C'est une bonne cachette ici, il doit y en avoir d'autres ! Faut tout fouiller !"
Chris se dirigea vers elle, sans même chercher à savoir si les autres le suivaient. Elle fouilla partout, entre chaque caillou et rocher quoi, et Chris se mit à faire de même. Cependant, la petite dérapa et tomba dans une espèce de cavité. Ils l'entendirent crier puis elle dit:
"Ça va je vais bien !"
avant d'ajouter:
"Ça existe pas un sort pour allumer la lumière ? J'ai pas appris ça encore avec le professeur Winslow !"
Chris lui cria, espérant qu'elle l'entende:
-Essaye "Lumos".
avant de rester près de la cavité où elle était tombé. Tandis qu'il attendait qu'elle sorte, en regardant quand même où en était les autres (maintenant qu'ils étaient censé former un "groupe"), il vit quelque chose briller assez près de cette cavité...Il s'approcha et regarda. C'était:
3,5,6-Un oeuf en chocolat 4-Un oeuf surprise avec un chat en peluche 2- Enfin son quatrième oeuf doré 1-Juste un reflet sur un rocher...
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13131 Points : 73 Crédit : (c) Septimus Veturia
Etait-ce normal que je ne comprenne rien à ce point ?! Ok, j’étais toujours ailleurs, mais là tout commençait à m’intriguer. J’en venais à me poser des tonnes de questions tout en sachant que je devais être à des milliers de kilomètres de la vérité. Juste parce que je ne faisais pas toujours attention à ce qui était dit ou fait et que, de ce fait, je ne percutais pas sur certains points. Beaucoup de sous-entendus avaient été faits depuis que j’avais rejoint Phoebe, et je n’en avais même pas compris la moitié. La honte ! Ses amies avaient l’air de savoir de quoi elles parlaient et la griffonne, quant à elle, semblait bien comprendre ce qu’elles sous-entendaient. Pour ma part, j’écoutais, quand je le pouvais, et je tentais de mettre les choses en ordre dans mon esprit. Sans grand résultat, à mon plus grand malheur. Alors la meilleure des solutions pour comprendre et paraître moins bête était de poser des questions. Ce que je fis auprès de Phoebe, observant sa réaction pour piger au mieux tout ce qu’il se passait. La réponse de la rouge et or concernant la jalousie de ses amies m’intrigua mais je la pris pour comptant. Je ne savais pas si elle dissimulait la vérité ou si c’était vraiment ça, mais je n’allais pas remettre sa parole en doute, acquiesçant d’un signe de tête sa réponse. « Ok… bizarre… Surtout que certaines de tes amies ne sont pas seules… » Dis-je en lançant un regard vers la petite griffonne qui se trouvait avec elle au début. Enfin, je me disais que vraiment je ne comprenais rien aux filles et que je devais me satisfaire de ce qu’on me disait, ne cherchant pas plus loin, ça me perdait encore plus sinon !
Je n’eus pas le temps de parler plus de toute cette interrogation que Phoebe rebondit sur le fait que j’avais avoué être pire que les gars en général. Ce qui était on-ne-peut-plus vrai. Elle demandait à voir ?! Elle ne serait pas déçue ! Je fis mine de rouler des yeux avant de lui répondre : « C’est d’un ennui monstrueux, tu risquerais de prendre la fuite de tenter de me comprendre. » Dis-je avec un petit sourire avant de changer de sujet, repartant à la recherche d’œufs pour accompagner les autres. Phoebe avait pensé remarquer un trésor derrière une araignée. Mauvaise idée, c’était comme dans les films, ne jamais se rendre où il y a du « danger ». Mais ça m’amusait, surtout que je me divertissais à penser que cet insecte était le gardien d’une petite merveille. Oui, imagination débordante… bien trop d’ailleurs ! Le cri de terreur de la jeune fille m’extirpa avec brusquerie de ma rêverie, me bousculant au passage. Comme je savais si bien le faire, je râlai, remarquant que mon pantalon était déchiré. Mon regard se posa tout de même sur ma camarade qui tentait de se débarrasser totalement de ces arachnides. Je ne pus m’empêcher de me dire qu’elle avait vraiment la poisse aujourd’hui, et que du coup elle amenait le nuage noir aussi sur moi. Mais bien que l’état de mon pantalon puisse m’agacer, la situation globale m’amusait pas mal. Comme à son habitude à elle, elle s’excusa, une fois de plus, tentant de trouver des solutions pour mon pantalon. Je haussai les épaules, posant mes yeux sur ma déchirure. « T’inquiète, je verrai ce que j’peux faire, sinon ça sera mon pantalon pour les aventures avec Louna. » Dis-je tout en me pinçant les lèvres. En soit, ça pourrait être plus que possible vu que la vipère m’entraînait bien – trop – souvent malgré moi dans ses galères. Je tentai de dédramatiser la situation, voyant l’air coupable de Phoebe, insistant : « T’en fais pas, c’est pas grave hein ! » Je lui souris sincèrement, ajoutant que nous formions une bonne équipe dans les conneries en tout genre. Pas de quoi s’alarmer pour quelques araignées et un pantalon déchiré. J’avais vu pire ! Et je savais que j’en verrai beaucoup d’autres. Cela détendit un peu l’atmosphère étant donné que la jeune fille confirma mes propos, ce qui me fit sourire en y repensant. Je n’ajoutai rien à tout ce qu’elle venait de dire, acquiesçant juste d’un signe de tête alors qu’elle m’énonçait toutes les galères. Je n’étais pas certain qu’elle ne me portait pas chance, c’était surtout que la nature était contre elle aujourd’hui. Enfin, si seulement je croyais à toutes ces conneries, j’aurais pu dire ça, mais en réalité je pensais juste que c’était tombé sur elle comme ça aurait pu tomber sur n’importe qui d’autre. Demain ça sera un autre et elle aura peut-être toute la chance du monde avec elle. Qui sait ?!
Rapidement, j’étais reparti en quête d’œufs, la chasse était loin d’être finie ! Sa remarque m’amusa et j’en profitai pour lui dire : « On va tout gérer, tu vas voir qu’on va leur mettre la misère ! » En réalité, je n’y croyais pas du tout, mais l’espoir faisait vivre non ?! J’avais donc entrepris une ascension sur un nouvel arbre au branchage assez fin. Encore une chance que je n’étais pas gros, mais étant donné mon habileté, la réussite n’était pas encore gagné ! Il fallait dire que le snowboard, le skate ou la boxe, ça n’aidait pas à être souple ou peu empoté. Phoebe me mit en garde mais j’étais bien trop déterminé à atteindre mon objectif que je ne fis pas attention, me prenant par-ci par-là dans les branches, agrandissant ma déchirure. Pas grave, foutu pour foutu ! Je lui dis juste : « T’as raison, reste en bas, évitons que tu te fasses mal ! » Certes, c’était dit sur le ton de l’amusement, mais j’étais on-ne-peut-plus sérieux, ça serait con qu’il lui arrive quelque chose et qu’elle se blesse. Je m’en voudrais vraiment ! Au bout de quelques secondes, je trouvai enfin un œuf. Oh, quelle surprise, un œuf en chocolat ! Encore et encore ! Je commençais à en avoir bien trop, à quand l’œuf doré ?! Catastrophe ! Je criai alors à Phoebe : « Bon ben, pour changer, un œuf en chocolat ! Je te l’envoie. » Je lui lançai alors, commençant à redescendre doucement. Oui, la descente était bien moins évidente que la montée, autant prendre son temps et ne pas risquer une nouvelle péripétie.
Alors que je tentai de trouver de bons appuis pour ne pas tomber, et étant à une ou deux branches de pouvoir sauter de l’arbre, j’entendis Phoebe reprendre la parole. Elle revint sur ce que j’avais essayé de comprendre concernant la jalousie des autres filles par rapport à nous. Je n’avais toujours rien pigé mais il semblait qu’elle veuille éclaircir les choses. Posant mon pied sur une branche assez solide, tendant l’oreille, elle ne parla plus du fait d’être en binôme mais uniquement de moi. Je me stoppai net, sentant mes mains se crisper sur le tronc, n’étant pas certain d’avoir bien compris ses mots. Mon regard était fixé sur le feuillage et je m’immobilisai jusqu’à ce qu’elle ait fini, attentif à ses propos. Aussi intéressant que moi ? Vraiment ?! J’étais un peu perdu et je ne savais pas tellement dans quel sens elle disait ça. Comme un idiot, je restais là, accroché aux branches, immobile. Pourquoi disait-elle ça ? Ca voulait dire quoi exactement ? Que j’étais intéressant pour elle ? Nan Keagan, encore une fois tu dois te faire des films. Une fille comme Phoebe ne pourrait pas s’intéresser à toi, elle méritait beaucoup mieux. Et puis, elle ne pensait sûrement pas à toi comme ça… Mais voilà, à cause de plusieurs discussions avec Max, j’en venais à me poser de plus en plus de questions sur la gente féminine, sans vraiment avoir de réponse. Et là, je n’étais pas certain, mais alors pas certain du tout, d’être sur la bonne voie. Est-ce que ça voulait dire qu’elle pensait que ses amies étaient jalouses qu’on passe du temps ensemble ? Pfff pourquoi j’étais si nul dans les confrontations humaines ?! Un vrai crétin !
Je redescendis alors doucement de l’arbre. Je posai mes pieds au sol et mis quelques secondes à me retourner, réfléchissant à ce que je pouvais dire. Lorsque je fis face à Phoebe, je la vis en train de farfouiller le sol. Ressentait-elle de la gêne de m’avoir dit ça ?! Car je voyais bien qu’elle fuyait mon regard. Perso, j’étais assez mal à l’aise aussi mais pour dire vrai, je ne savais pas vraiment pourquoi. Je me raclai alors la gorge, agitant mes doigts avec une certaine nervosité, avant de lui dire : « Je… euh, tu trouves que je suis intéressant ? En… je veux dire, en quoi ?! Je… merci, c’est… euh, c’est sympa ! » Ok, si c’était pour dire ça, autant ne rien dire hein ! Je me sentais tellement idiot ! D’un coup, la confiance en moi m’avait quitté et je ne savais plus quoi faire de mon corps. Phoebe n’avait pas relevé la tête vers moi et ça me mettait encore plus mal à l’aise. Pourquoi avais-je autant de mal à dire ce que je pensais réellement ?! Une sorte de protection je suppose. Quoiqu’il en soit, mon regard se trimballait tout autour de nous, craignant d’affronter celui de la griffonne qui me ferait redescendre sur terre, me disant que j’étais carrément à côté de la plaque, comme toujours. Je vis alors quelque chose de briller à côté de l’œuf que Phoebe venait de découvrir et je me dirigeai vers elle, enlevant les feuilles au-dessus pour voir si c’était bien quelque chose d’intéressant là-dessous. « Je… euh j’crois qu’il y a quelque chose d’autre près de toi… » Ou comment se retrouver gêné en moins de 10 secondes.
Trouvailles:
1, 3 & 5 : Ben oui, évidemment, un œuf en chocolat ! 2 : Un œuf surprise avec un mini chaudron bouillonnant. Mouais… 4 : Yeaaaah, c’est bien un œuf doré ! La chance nous sourit enfin !!!! 6 : Rien du tout. Maintenant je suis près de Phoebe et je me sens encore plus mal à l’aise. Comme si je l’avais fait exprès… la honte !
