tick. tick. BOOM!?

Aux retours de Noel, Ezekiel n’était nulle part dans l’école; comme si le présage du sort tiré par cette pièce de monnaie étrange avait exaucé son souhait. S’il n’y avait pas songé pendant la première semaine de cours, il était néanmoins retombé sur la pièce de monnaie moldu à l’apparence anodine en déplaçant des cartons dans son bureau qui avait accroché la petite boite brune jusqu’à ce qu’il doive se pencher pour la ramasser au sol. Et c’était à cet instant qu’il avait plus ou moins pris conscience de la succession des évènements. S’il n’y avait rien de maléfique à une pièce de cinquante pence dans une capsule de plastique en théorie, peut-être n’avait-il pas justement les talents requis pour en établir les risques avec une certitude. Après, peut-être n’avait-il été qu’une suite de coïncidence tracé dans l’air du temps et rien d’autre. Mais peut-être en était-il tout autre. Il savait qu’il la trouverait à bosser; la jeune femme n’arrêtait tout bonnement jamais. Mais quand il arriva encore avec son colis idiot dans les mains dans le cadre de porte du bureau de la professeure d’Histoire, Jaimie eut vraiment l’impression qu’il s’inventait soudainement une excuse pour venir la visiter et la déranger de son quotidien à analyser des pièces rapportées qui donnait l’impression de visiter un musée de gauche à droite de ces angles de vision. Alors, il ne commença absolument pas par ce qui l’amenait.

Tu bosses sur quoi aujourd’hui ?, au moins avait-il haussé la voix en poussant cette porte qui avait été laissé entrebâillé avec raison ou par erreur.

L’enseignant, la boite dans sa poche, s’approcha intéresser, avant de s’arrêter à la demande de l’enseignante. Avait-il marché ou accroché quelque chose dans son déplacement ? Était-elle en train de faire une manœuvre risquée ? Putain qu’il détestait qu’on lui donne des ordres, mais en sachant qu’elle avait un talent fou à se retrouver avec des babioles pas croyables, autant en prendre compte. C’était aussi son problème, car, n’avait-il pas non plus attendu qu’elle lui dise d’entrer; son bureau à l’allure de site de fouille d’archémagie était-t-il aussi criblés de pièces que l’était les temples des pharaons ?

Je risque quoi ? - Mais était-ce pour lui jouer un tour ou le risque était-il bel et bien présent. Il jouait les statues, la porte refermée derrière lui. Déjà, l’envisagé une contre mesure lui semblait logique; mais pour cela, il faudrait qu’il sache d’où venait le sacro-saint problème dans l’histoire. Il y avait des trucs que même un Protego basique ne pouvait rien et, dans ses rêves les plus fou, il espérait ne pas s’être transformé en Indianna Jones en entrant dans le bureau de la burundaise – voyons, il lui manquerait au minimum le chapeau pour lui donnait une classe d’enfer et au moins un fouet pour faire je-ne-sais-quoi avec! – Une malédiction ?

C’était peut-être aussi pour cela qu’il n’avait pas l’habitude de venir dans son bureau, préférant largement attendre de la croiser à la table dans la Grande Salle ou dans la salle des professeurs; ou il ne risquait théoriquement rien. Mais il y avait une sorte de plaisir aussi attribuable au risque, quel qu’il soit, et cela grisait en même temps l’homme en lui. Celui qui avait soif d’aventure et de découverte et qui finissait finalement à donner des cours à des élèves plus ou moins motivés d’être même à présent. Quand il avait appris que l’enseignant avait aussi montré des objet moldus, comme l’aurait été de basique portoloin, lors d’un de ces précédents cours, il en avait mis ris de savoir qu’elle avait mystifié quelques élèves avec ces bouteilles de détergent ménagés.

Ou un Maléfice, pour changer ? On devrait mettre un panneau Warning sur ta porte. Mais son silence d'apparence et le délais commençait à lui faire supposer qu'elle le faisait marcher...Ça donnerait la chance à tous de réviser les options avant de la franchir. Ou se jeter par la porte à la toute dernière seconde. Mais au moins, le prenait il bien, en riant même. Bien qu'il se sentait bien idiot à maintenant sa position comme si on l'avait pétrifier.

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À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 206 Points : 9

Myrthilde était occupée à étudier différents matériaux, totalement absorbée dans sa tâche. Ijoro, perché sur une branche d’arbre en pot, regardait la scène d’un air indifférent. Sa maîtresse était souvent affairée, mais son agitation manifeste l’agaçait, aussi avait-il préféré prendre de la hauteur. De son perchoir, la masse de tresses de Myrthilde ressemblait à une forêt au milieu d’une montagne de papier. Des manuels, surtout des atlas, en différentes langues, de la colombie, du Portugal. Elle tenait quelque chose, elle en était certaine. Son collègue le professeur Tirogo dont les recherches actuelles portaient sur… quelle était la formule déjà ? Son hypothèse de travail était que certains textes précolombiens n’étaient pas d’anciens rituels mais plutôt des fictions, rapportées fautivement lors de voyage successif. Il lui avait envoyé un vieux morceau d’étoffe couvert de d’incantations en plusieurs langues– pour ce qu’elle en comprenait, elle n’était pas linguiste – mais si l’on s’éloignait suffisamment du texte et après avoir lancé le sortilège adéquat, on pouvait constater que les lettres s’espaçaient légèrement pour former un motif qui ressemblaient à ceux qu’on trouvait dans la civilisation Toluma. Pour Tirogo, il s’agissait d’une sorte de pierre de rosette qui lui permettrait de décoder les documents.

Mais la jeune femme ne souscrivait pas vraiment à cette hypothèse. On ne cachait pas un dictionnaire, à quoi bon ? En revanche… cela titillait sa curiosité. Le motif ne lui était pas inconnu. Et lorsqu’elle l’observait avec l’elixir de triple vue, elle lui semblait voir d’autres interstices dans le motif. Elle les avait reproduits précisément avant de rendre l’objet à son collègue. Et elle avait entrepris des recherches de son côté. Et effectivement, elle avait retrouvé ce genre de procédé. Dans des contextes artistiques ou architecturaux retrouvés plutôt dans des quartiers populaires. Elle venait de se souvenir d’un artefact étrange, trouvé il y a des années de cela par son père en Colombie. Elle l’avait reçu ce matin. C’était un motif composé de grain de riz reliés entre eux par un fin fil. Elle était occupée à les observer avec une loupe, cherchant ce qui avait bien pu attirer son attention et faire le lien avec son questionnement lorsqu’une voix s’éleva dans le bureau.

Tu bosses sur quoi aujourd’hui ?
« Je ne sais pas encore »répondit-elle malicieuse « Mais j’espère le découvrir. » Peut-être travaillait-elle pour rien et que tout ça n’était qu’un hasard, un motif populaire dans l’artisanat. Mais l’instinct de la chercheuse lui susurrait que la magie n’était pas loin.
Les craintes de son collègue étaient amusantes, quoi que légitimes. Fouiller le passé impliquait parfois de recevoir une vengeance à quelques siècles de distances. Mais disons qu’elle évitait de se lancer dans ce genre d’exercice en plein milieu du château, encore moins sans verrouiller la porte Elle mit un doigt sur ses lèvres, lui fit signe de ne pas bouger, avant de déoiser délicatement l’objet sur une plaque. Faisant mine de reprendre son souffle, elle répondit.

« Je crois que pour l’instant, tu ne risques rien, je ne fais qu’observer. Mais si tu as besoin d’un peu de frissons. » Elle poussa son barda, déverrouilla un tiroir : « Il parait que ce coffret contient un livre très ancien. » Le coffret était orné de serpents et à l’instant où il fut libéré du morceau de cuir où il était rangé, les serpents sifflèrent tout crocs dehors. « Je n’ai pas encore trouvé comment les contenter. Mais je suis à 80% sûr qu’ils sont réellement venimeux. Les 20% restants que ce sera une malédiction comme une autre. Il y a des avertissements de toutes sortes à décoder. Pour l’instant, j’ai déduis que l’eau et les sortilèges offensifs étaient à proscrire. »

En prenant garde à ne pas laisser ses doigts trop proche des gueules énervées, elle remballa le coffret résistant encore à son emprise et fit un peu de rangement de quelques coups de baguette. « Viens, installe-toi ! Tu voulais me voir pour quelque chose, ou tu voulais juste boire un verre dans l’endroit le plus miné du château ? » demanda-t-elle avec un sourire. Les deux professeurs s’appréciaient suffisamment pour que l’une ou l’autre des propositions soit vraie.

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Pire, elle avait absolument aucune idée du risque que lui prenait en entrant dans son bureau. Le temps en suspens, stoppé, se termina alors qu’il se décrispait de la tête aux orteils. Encore à une bonne distance du meuble devant lequel Mi se tenait, Jaimie avait finalement considéré que s’il n’était pas à se prendre une malédiction, alors ça pouvait aller comme sur des roulettes. Trop confiant ? Toujours. Mais c’est ce qui avait toujours fait son charme. Des frissons ?

Si c’est toi qui offre. Dit-il de tac o tac avant de la rejoindre alors qu’elle déballait d’un morceau de cuir usé ce qui semblait être une petite boite ornée de serpent on ne peut plus agité. Elle sembla prendre bien son temps, comme si le risque n’était pas négligeable, et il haussa le sourcil sur son pronostic.

Ta collection d’antidote est toujours à jour, dis-moi ? – Les étudiants en concoctant régulièrement, avec les plus chanceux, de bons résultats, il y avait toujours des extras que l’un ou l’autre des professeurs auraient pu songer à récupérer en demandant au nouvel enseignant qui remplaçait l’ancêtre van Aken tout dernièrement décédé. –Juste par, précaution. – Après, lui n’avait jamais besoin de ce genre de trucs avec ces objets d’études. Tout au plus, le nouveau manuel de télévision pliable et enroulable; un miracle de technologie qu’il ne pouvait pas traîner dans les murs de l’école – ou encore – des articles sur les Intelligences artificielles – dont le concept le laissant particulièrement songeur. Y’avait pas assez de moldu pour gérer tous les axes de leur vie, fallait construire des moldus de métal maintenant. À peine, avait-il vu la boite, qu’elle la rangeait. C’était de la triche, elle cachait avec le truc le plus délire depuis ses trois derniers mois. - Mais et! – Ce fût une affirmation plutôt grotesque qui sortit d’entre ces lèvres, tout ou moins, ça signifiait qu’il n’aurait pas été contre l’aider dans sa recherche. Il n’était pas très doué en rune, mais il était un assez bon chercheur considérant l’étendue vaste des recherches qu’il effectuait continuellement pour se garder à jour sur la matière qu’il donnait en extra aux élèves.

Rajoute sur la liste : avoir un gros rush d’adrénaline – et tu y es. – Et c’était bien quelque chose qui lui manquait dans son quotidien à corriger des copies : l’adrénaline et l’excitation. N’aurait été qu’elle aurait gardé la boite encore quelques instants sortis et qu’elle avait ce qu’il faudrait pour les morsures des serpents, il n’aurait eu aucune arrière-pensée à se faire croquer par l’un d’entre eux. Mais les serpents se décomptaient en très grand nombre dans à même la pièce, alors il avait peut-être encore ces chances avec quelques choses de ljoro. Il se tenait toujours debout, constatant à regret que cette boite ne ressortait pas instantanément de son enveloppe tannée.

Venir dans ton bureau, c’est comme partir à l’aventure, Mi. Ça change une vie! Et c’est largement l’activité la plus excitante qui soit dans ce château. – Si la majorité du personnel de l’école semblait être des types casaniers et qui bossait dans leur petite bulle personnelle; lui n’était vraiment pas du type. Il aimait exploser sa bulle et prendre le risque par la main, tout en gardant sa baguette dans l’autre. – Tout comme l’âme qui l’habite.

Il n’était pas à son premier passage; mais peut-être avait-elle déplacé des trucs pour en planquer d’autre; c’était un risque évident quand notre bureau ressemblait à la fois à une vente trottoir d’objet en tout genre, de musée antique et de laboratoire de recherche.

Dé - Petite recherche de Jaimie
1-2 Faut croire que Jaimie a trouvé, parce qu'il en rapporte pour les deux.
3 - Faut croire que non, c'est plutôt les verres qu'il a trouvé.
4-5 La cache a été déplacé; y'a un drôle d'objet, qui ne lui fait rien en le découvrant, ou il y avait antérieurement l'alcool de Mi.
6 Il ouvre à un endroit qu'il fallait pas. On disait qu'il manquait d'adrénaline, c'est bien cela.

T'a changé ta planque ? C'est quoi ce bidule ?

Mais il avait refait le chemin en sens inverse, après avoir regarder l'objet intensément et refermé les portes battantes sur lui. À n'importe quel moment, un objet ici pouvait être un risque, lequel, la propriétaire des lieux étaient bien plus en connaissance que lui. Par contre, il n'avait aucune doute sur le fait qu'elle n'aurait pas laissé quelque chose de potentiellement dangereux à la vue, au sue et pouvant potentiellement être accessible aux mains curieuses des mignons petits élèves de Poudlard. Mais direct comme il l'était, il finit par posé la toute petite boite de carton brun contenant la pièce au centre du bureau de l'enseignante d'Histoire.

J'ai jamais cru au coïncidences, mais pour ce qui est de la chance...

Sa phrase se laissa en suspens alors qu'il observait sa collègue lui démontrer par son regard ce qu'elle même en pensant avant même qu'elle n'ouvre la bouche.

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'Le Hasard' : 5

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 206 Points : 9

La jeune femme acquiesça : elle pouvait bien lui offrir un verre. Même si son travail en cours était passionnant, elle n’avait pas beaucoup d’occasions de discuter avec des adultes. Enseigner était intéressant jusqu’à un certain point. Grant fit mariner un peu son collègue en dévoilant un coffret mystérieux. Elle comptait bien en arriver à bout avant le mois de juin, par défi personnel plus que par réel intérêt. Une chercheuse digne de ce nom ne résistait pas à une énigme. Est-ce que Jaimie s’imaginait sa vie plus dangereuse qu’elle ne l’était réellement, ou Myrthilde était-elle finalement habituée à cette prise de risque au point de ne pas vraiment s’en soucier à moins de rencontrer quelque chose d’hors du commun ? C’était sûrement un peu des deux. Toujours était-il qu’avec cette boîte sous bonne garde, elle ne laissait pas traîner ses doigts mais ne s’inquiétait pas vraiment. Elle fit rouler machinalement un talisman dans sa main et sourit :

« Il y a bien un de ces talismans qui m’évitera une mort certaine. Sinon…J’ai effectivement un antidote bon à tout faire : ou en tout cas, qui est censé me permettre de me traîner jusqu’à l’infirmerie. »
Jusque-là, il ne lui était jamais rien arrivé de très fâcheux. Elle avait souvent suivi Malcolm et Hawthorn sur leur chantier d’exploration, alors évidemment, elle avait eu son comptant de bosses, contusions, piqûres, allergies et frayeurs diverses. Mais elle toucha du bois, rien qui n’ait manqué de lui faire perdre la vie. Tout au plus un doigt.
Elle replia l’étui avant que le professeur d’études des moldus y pose les siens : précaution d’usage. « Pas touche, c’est mon petit défi du semestre, ne va pas me le faire exploser avant que j’ai une chance de savoir ce qui a bien pu être protégé ainsi ! » Myrthilde rangea jalousement son précieux, s’amusant de voir Jaimie farfouiller dans ses affaires.

On ne pouvait pas reprocher au directeur des Gryffondors de manquer de sens de l’observation. Néanmoins, Myrthilde manquait de constance, ou plutôt, elle devait bouger ses affaires au gré des réceptions, un objet en chassant un autre, à moins que ce ne soit une pile de livre ou de copie. C’était rangé chaque chose à sa place, mais à la manière des escaliers tournants de Poudlard, seule la propriétaire des lieux connaissait réellement leur emplacement.
« Si tu mets tes mains partout comme ça dans mes affaires, c’est que tu n’as pas assez la trouille. » menaça-t-elle l’air mystérieux. Il ignorait ce sur quoi il pouvait tomber après tout, c’était bien de là que venait l’adrénaline ? M ais elle le laissa se diriger vers l’endroit où elle rangeait parfois une bouteille de rhum ou de bière. « Mon pauvre Jaimie, si l’aventure te manque au point que mon bureau te paraît excitant… Il est grand temps qu’on fasse quelque chose pour toi ! Commençons donc par cette chasse au trésor. Est-ce que je dois te dire si tu brûles ?»

Ce qu’elle ne fit bien entendu pas, puisqu’il se rendit assez rapidement compte que la bouteille tant recherchée n’était pas là où il l’attendait. Elle se leva obligeamment, déplaça des livres sur une étagère derrière Ijoro, et sortit une grande guiness. « Eh oui. Je ne voudrais pas être décevante : je tiens à ménager mon effet de surprise. » ronronna-t-elle aux oreilles de son invité.
« Ce bidule* n’a rien de dangereux. Tu sais quoi, je te laisse en pension jusqu’à la fin de la semaine, et c’est toi qui me diras ce dont il s’agit ! »

Alors qu’elle servait deux verres, une autre boîte apparue sur la table, en provenance de la poche de Jaimie. Elle le scruta avec curiosité. Il ne s’agissait alors pas seulement de l’adrénaline et de sa douche compagnie. Sans rien toucher, elle regarda la pièce qui trônait dans l’étuis. Cela pouvait être bien des choses, un porte-bonheur, une pièce de protection, un jeton d’appel. Ou une simple pièce très jolie.
« Oh, serait-ce à moi de jouer ? Comment l’as-tu obtenu ? » dit-elle en s’armant de sa fidèle loupe.

*Il s’agit d’un casse-tête pour enfant. Une sphère composée de petits cylindres colorés. Il faut parvenir à les aligner à la manière d’un jeu de Tetris pour que la Sphère se disloque et devienne un petit escargot capable de se déplacer. Il est a noté qu’à mesure que le joueur complète les rangs de couleur, les cylindres émettent un cliquetis de plus en plus mélodieux. Quand l’escargot se déplace, on dirait qu’il reproduit le son du vent et des oiseaux. Si on triche en lançant un colovaria, la sphère grince de manière très désagréable.

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Avant que quelqu’un te trouve dans ton bureau, y’aura plus grand-chose à faire pour toi, ma belle. Marie est doué mais ces talents de nécromancie n’ont pas été validé à sa prise en poste. Je pense que Fergal cherchait une personne qualifiée et avec une patience titanesque pour régler les bobos; pas qui pourrait te ressusciter. Fallait le demander sinon, il l’aurait mis sur la demande d’emploi.

La médicomage avait quand même un art limite, et personne ne se risquerait au-delà des limites permises par les lois magiques en vigueur de la Grande-Bretagne, même pas lui. Mort. Mort. Y’avait quand même plus rien à faire. Il la charriait amicalement, en sachant qu’elle lui retournerait assurément bien pire sur le plateau à la suite. Il avait envie de râler; maintenant qu’elle lui avait montré, il le voulait aussi, comme un gamin dans un magasin de jouet. Ici, c’était l’antre du mystère, alors que le bureau de leur collègue de Défense celui de l’antre des bêtes à moins que ça soit celui du sixième professeur de soins des créatures magiques qui avaient pris le poste depuis son grand retour à Poudlard. Il était à trainer ces mains partout pour trouver l’alcool qu’elle avait l’habitude de cacher et le manège sembla l’amuser.

J’me dis que tu ne laisserais pas sans verrou magique quelque chose qui soit potentiellement mortel. Après, si ma langue rallonge jusqu’en liché le sol pour la prochaine heure ou que pendant trois jours je vois qu’en jaune, j’crois que ça me marrerait bien. – Suggérant de lui indiquer s’il se rapprochait, il répondit de tac-o-tac. – Fais toi plaisir.

Mais bien vite, Jaimie se rendit compte en découvrant quelques choses dans le cabinet et ça ne ressemblait absolument pas à une bouteille. Il prit la sphère dans sa main avant de prendre deux verres de sa seconde mains, coincé entre deux doigts.

Ce mot n’existe pas pour toi. Il a littéralement été raturé du dictionnaire, Mi.

Elle décevante ? C’était comme confirmer que le soleil était vert fluo. S’il gardait un vague souvenir d’un rêve sur la plage pendant les vacances duquel il ne parlerait jamais; comme échappé d’un monde imaginaire éthérique et dont même la mention lui semblait une idiotie, il n’était pas prêt à témoigner sous serment devant un juge que le soleil avait soudainement perdu son aura jaunâtre. Non. Impossible. Il vint rajouter une petite boite en papier brune. Quitte à s’échanger des jouets, autant le faire dans la bonne et due forme.

Et oui! – Affirmatif alors qu’il s’asseyait avant de passer la sphère d’une main à l’autre. – Alors ça c’est une drôle d’histoire! Un hibou au bout de sa vie me l’a livré. Aucune indication sur l’expéditeur. J’ai envoyé un élève porté la pauvre bête à Vic. Mon premier réflexe a été de valider que la boite n’était pas piégée, mais comme tu vois. Ça va, à ce niveau. C’est un cinquante pence moldu, pour l’avoir sorti de la boite et avoir reconnu la pièce de leur économie locale; mais il y a quelques choses d’étrange que je m’explique pas. - ll avait callé la sphère sur ces cuisses, avant de prendre le verre rempli qu’elle lui avait préparé. – J’me suis dit que s’il y avait quelque chose à apprendre dessus, ça serait toi la plus doué. D'autant que je connais largement beaucoup moins de sort pour l'analyser que toi.

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Myrthilde haussa un sourcil amusé. « Je ne compte pas mourir prématurément mais si ça arrive par pitié, laissez-moi là où je suis. » La nécromancie n’était pas vraiment une discipline qu’elle appréciait. Les mages noirs et leurs inferis lui filaient la chair de poule. « Sinon, un bonne flambée et on en parle plus. » Les marabouts et sorciers vaudous eux, étaient plutôt férus de zombification. Préférait-elle être enterrée vivante pour parfaire un envoûtement d’esclavage ? Non, elle préférait surtout faire en sorte que ça n’arrive pas, et fit tourner trois fois son bracelet autour de son poignet.
La jeune femme le laissa farfouiller à la recherche de la bouteille qu’elle laissait là pour les visites surprises de ses collègues, mais se garda bien de lui indiquer l’emplacement. C’était beaucoup plus amusant de le laisser à sa quête. Et puis, il ne risquait pas de tomber sur quoi que ce soit de compromettant, elle gardait son elixir de triple vue sur elle, et elle doutait que Jaimie se lance dans une fouille au corps, à moins de la soupçonner alcoolique peut-être. Ce qui serait un peu vexant.
« T’es froid, fait gaffe, la langue collée à la glace, ça fait mal ! »

L’objet qu’il trouva n’avait rien avoir avec un alcool quelconque, c’était un simple jouet pour enfant, qui datait probablement du XVIIIe siècle. Mais résoudre le casse-tête était une aventure en soi, aussi, le laissa-t-elle avec plaisir au bon soin de son collègue. Il n’avait rien de particulièrement remarquable, une fois révélé : mais il était amusant, ce qui était le principal pour un jouet.
Ses joues rosirent légèrement sous le compliment. Ce n’était pas désagréable à entendre. Un peu déstabilisée par l’enthousiasme de son collègue, elle se concentra sur l’enveloppe qu’il fit apparaître. Ça c’était le genre de surprise qu’elle aimait. On pouvait lui offrir des fleurs ou une boîte de chocolats sans qu’elle s’en plaigne, mais un mystère sur son bureau…comment résister.
Elle saisit l’objet avec délicatesse et l’observa sous toutes les coutures avec sa loupe :« Bon ça me rassure que le Gryffondor en chef ait tout de même résisté au rush d’adrénaline et vérifié que le cadeau n’était pas piégé. » Elle-même ce serait méfier avant même de se montrer intéressée. Le cinquante pence n’avait rien de notable à première vue : il n’était pas neuf, ni excessivement usé. Son motif n’était pas rare, du moins pas à sa connaissance mais elle n’était pas une grande numismate. La pièce heptagonale était récente, au plus tôt de 1969. En regardant attentivement elle repéra la gravure de la date « 2021 » .

« Pourquoi t’enverrait-on cinquante pence pour commencer ? On peut acheter quelque chose avec ça ? Un bonbon peut-être ? » Elle n’était pas très au fait de l’économie moldue, mais ça ne valait pas grand-chose dans ses souvenirs. Il n’y avait pas trente-six solutions pour avoir un début de piste, et la plus simple, surtout sur un objet apparemment moldu était devoir s’il n’avait pas été touché par un sorcier. Aussi posa-t-elle la pièce sur la table avant de lancer un : « APPARE VESTIGIUM ».

3-5 : C’est magique
1-2 : C’est moldu
4-6 : C’est… pas très efficace

La jeune femme ne cacha pas sa déception : « Je ne crois pas que cette pièce soit ensorcelée ». La mine boudeuse, elle retourna la pièce à la recherche d'un indice qu'elle aurait manqué. « Peut-être en cherchant du côté de la symbolique». s'interrogea-t-elle à haute voix.

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'Le Hasard' : 1

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@Professeur M. Grant

La sphère allait d’une main à l’autre, alors qu’il prenait de relater les quelques faits qui a sa connaissance ne faisait guère de sens. Si c’était une sorte de blague, elle ne tenais rien du délire et avait raté sa cible pour faire effet bœuf, et si c’était piéger alors globalement quelque chose aurait dû se passer depuis longtemps. Mi était plutôt mignonne avec ces airs savants et sa grosse loupe à la main. Si quelque chose avait à être découvert à son propos, il lui sembla plutôt logique que l’œil géant couleur chocolat bordé de longs et voluptueux cils dans la loupe aurait tôt fait d’en tirer quelques choses. Il aimait la regarder, ne serait-ce parce que sa curiosité le menait aussi à se questionner sur tout ce qui pouvait se passer dans son esprit à cet instant.

Il m’arrive rarement d’ouvrir un colis inconnu sans valider, surtout quand le quotidien est peuplé d’adolescent qui ont un peu trop de temps à chercher à se venger incognito pour une offense débile ou pour une note pourrie au dernier examen.

Peut-être ne vivait-elle pas la même chose, ou peut-être était-ce bien pire; mais chose était certaine beaucoup d’étudiant oubliait que bien qu’il donnât un cours qui n’impliquait aucune magique, il détenait une baguette et comme tout sorcier adulte - ou presque – il savait quoi en faire. Qu’ils rigolent sur le modèle à coller en cours qu’il devait monter du bolide auto pour en connaître les pièces maîtresses étaient quelques choses, mais de le prendre pour un con en était une autre.

J’crois qu’on peut même pas s’en payer un demi-bonbon maintenant. – Faisant écho au ton de la femme devant lui, d’un ton tout aussi étonné. – Tu vois quelques choses ? - Autant intéressé à en savoir plus qu’elle. Au fond, c’était le Momentum qui le mettait dans un état de doute, ça et parce que cette histoire ne faisait aucun sens. Elle retourna la pièce pour y voir une femme à l’allure grecque, vêtue d’une toge, d’un casque d’allure corinthienne tenant un bouclier et un trident. Ce n’était pas peu commun, mais en même temps Britania semblaient sortir d’un autre temps et même d’une autre ère. Il soupira, peut-être un peu soulagé mais en même temps toujours aussi confus.

Tu crois qu’il s’agit d’un message, en quelque sorte ? Ou juste que quelqu’un veut me payer de 50 pence pour ma peine ? – Il sourit, amené à reconnaître que ça aurait été tout le type d’un élève moldu fâché que de vouloir le supposer et en même temps… Et en même temps, avait parlé de son départ avant de la balancer dans les airs comme s’il faisait un pari. – J’savais pas qu’on avait le droit à des pourboires! Mais en vrai, si tu vois rien… hum. J’ai songé à lancer un sortilège de traçage, mais je me voyais mal disparaitre sans aviser personne. Tout comme j’avais des doutes sur l’efficacité. Une pièce de monnaie, ça appartient à la trésorerie de l’Angleterre. J’vais finir, quoi, dans une banque ? – Il faudrait probablement que la personne l’ait possédé assez longtemps pour que le sortilège prenne sur son expéditeur; et suivre une pièce qui pouvait avoir traversé de grande distance lui semblaient à la fois facile et compliqué. – En général, les pièces de monnaie symbolise quoi de ton prisme de connaissance ? – Le prisme moldu était peut-être différent; mais l’envoi provenait d’un sorcier.

Recto de la pièce:

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Myrthilde s’asborba dansl’observation plutôt décevante de la pièce de monnaie. Elle n’avait pas grand-chose à lui révéler pour l’instant. Néanmoins, elle se réjouit d’entendre le bon sens de son collègue, il était plus prudent avec son courrier qu’avec ses placards. Elle ne savait pas trop ce qu’elle devait en déduire ceci dit, était-il trop confiant par ici ? « Me voilà rassuré sur tes facultés de réflexion. Tu as déjà reçu un colis piégé d’élèves ? » Elle aimait autant être prévenue si ça risquait de lui arriver. Elle ne pouvait pas vraiment gérer les surprises des sorciers du passé mais elle ne serait pas en reste avec ceux du présent.

Elle poursuivit l’étude de l’objet : « Non je ne vois rien de particulier. Peut-être la figure dessus ? SI je ne me trompe pas c’est Britannia. » Un éclair de compréhension s’afficha sur son visage. Ça n’aidait pas beaucoup, mais au moins n’était-ce pas n’importe quelle pièce non plus : « Ce ne serait pas un bullion-coin ? » Elle attrapa une balance dans un de ses placards et pesa la pièce. « ça pourrait oui, ça pourrait. » murmura-t-elle. « Il faudrait vérifier que ce soit bien un alliage précieux, de l’or pour ¼ oz. » Elle aimanta le bout de sa baguette, et la pointa sur la pièce. La monnaie resta à sa place. Avec la satisfaction du devoir accompli la jeune femme sourit : « Je dirais que c’est une pièce d’investissement en or. »

Maintenant ce que ça pouvait vouloir dire c’était une autre affaire. Mais l’envoi étant arrivé par hibou… Ce n’était probablement pas pour offrir un mini-lingot à Jaimie. « Tu ne connais personne qui voudrait t’offrir de l’argent je suppose ? » dit-elle amusée. « Parce que ça vaut bien plus que 50 pence. » Quelque part c’était rassurant. « Je pense que le sortilège de traçage pourrait te faire remonter toutes les personnes qui ont touché la pièce jusqu’à la banque s’il est assez puissant. Pour vérifier cette théorie, tu devrais donc tomber sur le hibou en premier ? » suggéra-t-elle sans certitudes. Ce serait un peu fastidieux. Surtout en étant coincé à Poudlard.
Peut-être fallait-il y voir un message mais lequel. « C’est très vaste. La première qui me vient en tête, c’est l’obole pour le passage du Styx. Mais tu es en bonne santé, et à moins d’avoir quelqu’un qui est prêt à te tuer prochainement, ça ne te sera pas très utile. » Du moins l’espérait-elle. Jaimie était une personne plutôt sympathique, elle doutait qu’il ait ce genre d’ennemi : « Offrir une pièce, dans la plupart des cultures, c’est un peu comme transmettre un talisman qui donnerait littéralement bonne fortune. » Myrthilde n’était pas diseuse de bonne aventure, en l’état actuel de ce qu’elle avait sous les yeux, aucune trace claire n’était définie. Mais peut être que cela éveillerait quelque chose chez son camarade.

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Jaimie roula des yeux quand elle énonça les colis piégés, en balançant la tête sur le côté. Toi, non ? Cela étant, il était directeur de la maison des moins assidues et des plus turbulents. En général, la majorité des élèves avaient plus d’aspiration à trouver de nouveau moyen créatif de tourner en bourrique un comparse que de prendre dix minutes dans toutes une soirée pour étudier; à très peu d’exception près. Peut-être n’avait-elle pas assez brassé la cage au lion pour se mériter ce plaisir ? Ou peut-être était-elle plus attentive en ouvrant tous ces paquets qui d’entrée de jeu pouvait se relever dangereux pour l’ensemble des sorciers inexpérimentés. Compte toi chanceuse qu’il t’aie oublié. S’il y avait un avantage notable du fait de n’être à la tête d’aucune maison, c’était surement celle de disparaitre une fois que le cours était fini et celui de réapparaitre de justesse dans l’agenda des petiots pour qu’il n’en oublie pas vos devoirs.

Pendant qu’elle vérifiait la pièce, il en agitant les doigts sur le casse-tête sphérique, un peu ici et là, sans trop bien comprendre exactement le motif qu’il était sensé reproduire. D’investissement ? Arrêtant ces doigts sur la boule avant de regarder Myrthilde d’un air à se questionner lui-même pourquoi quelqu’un voudrait lui envoyer cela. Pas que je sache. À moins que Fergal ait décidé de payer en monnaie moldu, ma paye tombe en pièce bien sonnantes chez Gringottz. Non, je vois pas. Après, peut-être que le message n’allait pas vraiment avec le cout de la pièce pour autant. S’il est encore ici… j’ignore si Victoire ne l’a pas relâché après l’avoir nourri. J’ai quelques doutes, après tout, il avait l’air en mauvais état. Mais il peut avoir quitter pour retrouver son maître, s’il en a un. C'est kif-kif. Ce qui n’était pas forcément rassurant dès qu’il verrait le sort lancé pour lui indiquer la première étape.

Très rassurant, Mi. J’t’avoue que ma mort prochaine sonne pas tout à fait comment j’envisageais le restant de mon année. – Pince sans rire. Il l’a laissa continuer. – Si on en croit que j’ai laissé la pièce quelques jours à Ezekiel avant les fêtes, je dirais que si c’est pas un talisman, c’est au moins une somme assez importante d’argent facilement duplicable pour quelqu’un qui voudrait refaire sa vie chez les moldus. – Était-ce là qu’était parti leur collègue ? Après bêtement dupliquer la pièce autant de fois qu’il le voulait ? C’est vrai qu’il avait toujours eu cette humeur triste mais avec un si grand self control. Avait-il finalement décidé qu’il en avait des gamins dépressifs ? Des jeunes filles aux cœurs brisés, alors que le sien était en miette ? Et préféré s’acheter une villa quelques part sur le bord de la côte pour vaquer tranquille à une vie solitaire ? Impossible à dire, maintenant qu’il était parti. – Si on veut lui donner une propriété. – Il posa ma balle sur le bureau, avant de poser ces coudes de part de d’autre de son visage en se frottant le front. – Non, ça me dit absolument rien. – Il secoua la tête de gauche à droite alors qu’elle quittait ces mains. – Pile, l’oiseau est encore ici. Face, ciao bye. – Avant de prendre la pièce poser sur le bureau et de la balancer dans les airs avant de la rattraper dans sa main et la retourner pour la dévoiler. Après, il reste qu'à enchanter la pièce et la suivre, si on veut bien évidement.

Prophétique ?
Pair - Pile, l’oiseau est encore ici.
Impair - Face, ciao bye

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'Le Hasard' : 2

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 206 Points : 9

Myrthilde n’avait effectivement jamais reçu de colis… Du moins pas à ce jour, des complaintes elle en avait reçu à la pelle, y compris de parents outrés qu’elle ait osé faire étudier des sous-vêtements. Mais à ce jour, elle n’avait, Merlin en soit remercié, par reçu de caleçon sale par hibou. « Pourvu que ça dure alors ! » La matière qu’elle enseignait était vue comme suffisamment ennuyeuse pour que les élèves ne pensent pas à elle pour leurs farces, ça lui convenait parfaitement.

La sorcière était toujours un peu surprise que ses collègues appellent le directeur par son prénom, car elle ne l’avait jamais connu simple concierge. Cette familiarité spontanée la changeait beaucoup de l’école de Uagadou où le Directeur était une sortie d’entité avec laquelle les professeurs ne se mélangeaient pas. Grand Sage, personnage influent, on le voyait rarement dans les couloirs. En tout cas, elle n’avait jamais entendu quiconque l’appeler autrement que Monsieur le Directeur en public. Quant à être payé en monnaie moldue… peut-être pour un né-moldu qui vivrait chez les moldus à l’année ? Un choix ennuyeux au possible mais qui était-elle pour juger.
« A moins que tu ne souhaites aller vivre du mauv…de l’autre côté de Londres, je ne vois pas bien l’intérêt. » dit-elle avec un sourire coupable d’avoir eu la langue qui fourche. Jaimie n’ignorait pas sa crainte du monde moldu, bien qu’elle ne lui ait jamais révélé les raisons de cette méfiance ancrée profondément.

Victoire avait l’air particulièrement aux petits soins avec ses hiboux, et ceux des autres d’ailleurs. Peut-être le volatile avait-il élu domicile dans la volière par confort. Tout était possible après tout. On pourrait toujours se renseigner auprès de la fauconnière.

La jeune femme se rengorgea de l’air passablement irrité de sa déclaration de mort à Jaimie, elle avait parfois une allure de sorcière de contes de fée moldu avec ses tenues excentriques et ses grigris… Faire des promesses de damnation semblait tout à fait appropriée. Elle s’amusa de la réponse de son camarade : « Ah oui ? Et quels sont tes plans pour l’année alors ? » .

Elle écarquilla les yeux en écoutant la théorie de Jaimie, selon laquelle Ezekiel aurait copié la pièce pour refaire sa vie chez les moldus. « Ezekiel ? Mais…pourquoi aurait-il fait cela ? Il t’a donné une raison pour son départ ? » Myrthilde ne connaissait pas bien le psy, il avait l’air passablement… terne sous un masque sympathique. Mais de là à truander ? « C’est lui qui a voulu que tu lui prêtes ? » La jeune femme ne voyait aucun sens à cette déclaration.

Alors, contre toute attente, Jaimie se lança dans une méthode qui hérissa le poil de la scientifique, mais satisfit tout à fait sa superstition : il joua à pile ou face ses chances de retrouver l’oiseau. « Tu m’as confondu avec le professeur de divination ? » Demanda-t-elle avec un sourire. « Mais soit, voyons si magie et hasard se combinent : » dit-elle en posant la pièce sur le bureau et en sortant sa baguette. « Appare Vestigum »

1-2 : Il y a uniquement des traces de magies liées aux activités de Myrthilde
3-4 : Il y a des traces de magies absolument partout : on est à Poudlard.
5-6 : Le sortilège n’est pas parasité par la magie environnante et laisse des particules claires dans les airs en direction de la volière

Si échec :

AVENSEGIUM

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'Le Hasard' : 5

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Quelque chose de beaucoup plus fun! – Répondit-il de tac-o-tac avec un sourire amusé. Après tout personne n’avait vraiment envie de mourir, si ? En tout cas, pas lui. Il n’avait pas vraiment de plan en général, se pliant à une nature impulsive et au gré de ses plaisirs. N’avait-elle pas souligné l’Australie un fois par le passé ? Peut-être y irait-il lors des vacances pour taquiner les vagues et voir de ces yeux les blondes bronzés aux yeux bleus pour lequel on vantait les qualités. – Peut-être un roadtrip vers l’Est de l’Europe jusqu’en Égypte ? Monter l’Everest ou le Kili! Mais mourir, n’en fait pas partie. – Il était bien conscient qu’elle ne serait pas de la partie, du moins, tant qu’il s’agissait de mettre les pieds parmi les moldus.

Il supposa que peut-être que cette pièce avait un rapport avec le départ du psychologue de l’école. Certes, il était plutôt morne mais quelques choses avaient plus ou moins changés à partir du moment ou il lui avait remise la pièce, quelques choses d’assez troublant pour qu’il décide de la regarder de plus près avec l’experte des colis piégés de l’école. Grant était en quelques sortes comme une démineuse professionnel qui avait acquis des talents aigus avec toutes sortes d’objets touchés par diverses sortes de magique plus ou moins ancienne : bouteille de détergent inclus, avait-il compris lors d’un échange avec un élève qui avait eu l’impression qu’on l’avait pris pour un gros idiot dans sa classe l’an passé. – Non, il n’a pas donné plus de raison que je sache, du moins, pas à moi. Tu lui avais parlé avant son départ, toi ? – Après tout, ils ne partageaient pas les mêmes expériences, la perception du professeur d’histoire sur ce fait divers était peut-être bien différente du sien. – Oui. Je suis passé à son bureau après des qualifications très brutal pour l’équipe de Quidditch. Je voulais m’assurer de voir l’élève qui était tombé de son balais, mais Marie n’était toujours pas revenu du terrain. On a discuté un peu avant et je lui ait laissé pour aller les rejoindre à leur arrivée. Il me l’a demandé quelques semaines plus tard. Je me suis dit qu’il devait avoir une piste ou une idée. J’ai pas posé de question. Après tout, j’avais pas de raison spécifique de lui dire non. – C’était toute banale comme histoire. Mais quelques fois ça n’avait besoin d’être bien plus pour s’avéré être tout à fait réel. Aussi banale pour un sorcier que suspendre une plume dans les airs avec la seule force de leur pensée.

La pièce vola dans les airs un bref instant. Assez pour tirer un sourire à Jaimie qui reconnaissait que sa méthode était particulièrement étrange. Au fond, pour lui, une pièce c’était aussi quelque chose qu’on lançait pour gagner contre le hasard. Combien de fois avait-il pris des décisions en fonction d’une pièce lancé dans les airs ou encore pour définir qui devrait ou non perdre son pari. Impossible. T’es beaucoup plus mignonne qu’elle. Fit-il en réceptionnant la pièce alors qu’elle lançait à nouveau un sortilège vers l’écu qui tournait sur lui-même dans un éclat d’or et d’argent. Hop! Là. Et quand il la retourna pour la découvrir enfin, son regard se posa sur l’image de la guerrière aux allures antiques. Pile Il soulève son regard vers elle, conscient qu’il ne peut rien voir sans lancer lui-même le sort. L’oiseau serait encore ici? À ta tête, on dirait que tu vois un truc. Il n’était pas certain, mais elle n’avait pas non plus l’air de vouloir se cacher les yeux dans ces mains, éblouie par tous les objets magiques de son bureau. Il coinça la pièce entre son index et son pouce pour la mener à ces yeux, comme si la curiosité de cet objet persistait malgré sa nette et franche banalité.

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Myrthilde écouta avec un intérêt certain la réponse de son collègue. Il était évident que Jaimie était un homme intéressant qui ne restait pas en place, et elle était curieuse de savoir ce qu’il allait inventer. « J’ai la nausée rien que d’imaginer le nombre d’heures de trip dans un quelconque véhicule à moteur. Et ça me paraît tout aussi mortel qu’une malédiction, tu m’excuseras. » dit-elle avec un air réprobateur. Les avions tombaient dans la mer ou explosait au décollage et les voitures et autres véhicules plus petits passaient leur temps à avoir des accidents et rouler sur les piétons. Très peu pour elle, elle détestait l’expérience. D’ailleurs elle n’avait jamais pris l’avion. « Je ne savais pas que tu aimais les sommets. Je dois avouer que je connais mieux les Andes. » C’était un peu cliché mais on trouvait plus de choses à étudier sous ses latitudes que dans les frimas de l’Himalaya. Et le Kilimandjaro était plutôt un territoire de botaniste. La jeune femme grimaça : « et c’est ainsi que je me rends compte que…enfin je travaille plus que je ne voyage pour le plaisir. » Coupable de trop de sérieux. « En tout cas, je te souhaite de mener l’un ou l’autre de tes projets sans finir écrabouillé d’une manière ou d’une autre. »

La conversation dévia sur la pièce mystérieuse, et son éventuel rapport avec le départ du psychologue. Cela paraissait un peu tiré par les cheveux à l’historienne mais après tout, elle n’avait pas d’explication autre qu’une envie de s’éloigner du château. « Non pas vraiment, on discutait un peu aux repas mais c’était assez superficiel. » Elle ne connaissait pas vraiment Ezekiel, il fallait le reconnaître. Elle hocha la tête…Peut-être que le psy avait fait ses recherches et déduit qu’il n’y avait pas grand-chose à tirer de la pièce. Ou au contraire suffisant pour faire des plans sur la comète.
Il leur fallait trouver une autre stratégie, le lancer de pièce n’était pas dans le top des idées de Myrthilde mais elle se prêta volontiers au jeu, faisant une petite révérence alors qu’il la complimenta. A moins qu’il flirte ? Il était difficile pour la jeune femme de saisir la limite entre la blague et un comportement plus ambigu de son collègue, mais à vrai dire, elle s’en accommodait fort bien. Et à l’heure actuelle son attention devait être toute tournée vers l’enquête. Elle acquiesça : « d’après les traces, nous n’avons plus qu’à lancer notre ascension jusqu’à la volière. » Sans plus de formalité, elle attrapa sa cape et sa baguette, attendant que Jaimie fasse de même « on finira nos verres quand on aura trouvé le volatile ! » La jeune femme était parfois un peu directive, déformation professionnelle. Elle verrouilla la porte derrière eux, et gravit les marches jusqu’à la tour. Elle désigna un volatile somnolent.

« Ce serait celui-ci. Tu crois qu’en jetant un AVENSEGIUM on pourrait retrouver son propriétaire ? » Myrthilde n’était pas sûre de la manœuvre. C’était un oiseau pas un objet, et il n’avait peut être pas de maître officiel. Par ailleurs, il faudrait que Jaimie emprunte un balai pour le suivre jusque Merlin seul savait où… A moins d’écrire un mot demandant des explications ?

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Par principe, si on s’étale pas sur la chaussé de béton, nos chances de pas finir écrabouiller diminue considérablement. – Dit-il en riant avant de répondre d’un ton un peu moins blagueur. – Mais merci. Rapidement, il n’apprit pas vraiment plus sur Ezekiel, qui semble-t-il était égale à sa profession : muet comme une tombe. S’il avait toujours eu cet air de Beagle triste, il ne s’était pas vraiment très confié à aucuns de ces collègues. Il hocha la tête lui aussi, avant de se laisser guider par la pièce en la balançant dans les airs. – Allons-y. – Mais déjà, il était à la porte, à la tenir par le cadre métallique de la porte de bois alors qu’elle enfilait sa cape sur ces épaules. Il sortit le premier, la laissant fermé la porte et la verrouiller. Il ne pouvait qu’apprécier le spectacle de la détermination de l’ancienne Serpentard qui donnait l’impression qu’elle pourrait passer au travers des murs si ça lui permettait de trouver plus vite le fameux oiseau.
T'a fait quoi aux Andes ? Le pas rapide, la suivant dû au fait qu’il ne voyait pas les vestiges de la magie vu qu’il n’était pas celui qui avait lancé le sort, ils finirent par parcourir une partie de l’école en évitant les élèves sur leur passage, puis de gravir les marches de la tour menant à la volière avec une vitesse plutôt étonnante.

La bouille de plume grise semblait un peu mieux sur ces pattes, peut-être un peu moins nerveux que la journée ou il lui avait envoyé le paquet. Mais comme il était encore à la volière et que cela datait d’un moment, le risque qu’il eut vraiment un maître diminuait de plus en plus selon toute logique. À moins qu’il se soit pris d’une franche affection pour leur Owlmaster qui l’avait probablement mieux traité que beaucoup de maître négligeant et ingrats. Il tendit sa main vers l'oiseau pour le faire grimper sur son bras. S’il se montra craintif un instant, il finit par sautiller avec une difficulté évidente avec sa patte de gauche enveloppé dans un bandage blanc et gommé d’une sorte de pommade verdâtre. - J’peux pas juste le lancer ici et le regarde s’en aller. - Il gratouilla la tête de l’animal, contrit de reconnaître qu’il n’avait pas tous les outils à sa disposition. – Tu viens avec moi. Allez! – Sortant son sourire colgate, avant de sortit sa baguette de sa poche et visé vers l’extérieur par une des fenêtres de la volière.

Accio Balai Jaimie!

Dé 1.
Accio
1.Échec
Reste – Réussite.

Mais déjà, il était à sortir un bout de parchemin de sa poche de son veste de gauche, d'écrire une note rapide du bout d'un stylo bleu bic moldu, dans l'intention de refiler le papier à l'un des autres hiboux présents dans la volière. Une simple notice pour dire qu'il serait sortie pour la journée avec Grant. Il ne lui restait qu'à attendre son balai probablement en train de se débattre dans un placard dans son bureau; pour autant il avait l'infime conviction qu'il arriverait très bientôt jusqu'à lui.

Au moins, on partira pas sans aviser.

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'Le Hasard' : 3

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 206 Points : 9

« Je ne crois pas à la chance. » dit-elle en agitant un maximum de ses breloques et amulettes, pour se moquer d’elle-même. Peut-être ne croyait-elle pas à la chance, mais suffisamment à toutes sortes de protections magiques décriées par certains sorciers pour s’afficher avec. Mais si Myrthilde avouait volontiers ce petit aspect légèrement parano de sa vie, elle ne comptait tout de même pas tenter sa chance sur quoi que ce soit de moldus. Une protection ne pouvait pas grand-chose si on décidait de sauter dans le vide non ?
Sans plus papoter, elle prit les choses en main et se décida à débusquer le volatile sur le territoire de Victoire : « Des trucs de profs d’Histoire » dit-elle avec un sourire amusé. « J’ai accompagné mon père qui est gemmologue et mon grand-oncle archéomages à la recherche de trésors et de sujet d’études. » Bien sûr, tout le monde voyait sa matière comme la plus ennuyeuse de toute. Mais elle avait un avis bien différent sur la question. « D’ailleurs, cet été, je pense partir en expédition en Colombie. » C’est en tout cas ce que semblait indiquer les recherches qui occupaient son bureau actuellement. Mais pour l’heure, il fallait arriver à la volière et au hibou gris qui étaient toujours là.

Et visiblement encore convalescent. Myrthilde attacha un de ses porte-bonheurs autour de la patte valide du volatile : « Il ne faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose pendant le vol, Victoire nous truciderait. » Jaimie ne s’étonnerait probablement pas de ses petites manies, ou s’il n’en avait pas encore l’habitude : il s’y ferait. Elle le regarda appeler son balai. Contrairement aux motos et autres voitures, ce moyen transport là avait sa confiance et pendant sa scolarité à Poudlard, faute d’alternative, elle s’était dépensée au quidditch comme bien d’autres avant elle.

« En fait, si je réussis le sortilège, c’est toi qui monte derrière moi, je ne tiens pas à devoir te donner les directions pendant des heures. » Elle n’était pas une carte ensorcelée. « AVENSEGIUM »

1-2-3 : l’animal n’est pas un bien meuble, il va falloir le convaincre autrement.
4-5-6 : Appelez la SPA, mais ça marche.

« Allez, accroches-toi, je t'emmène en balade ! »

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'Le Hasard' : 4

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

En vrai, Jaimie n’avait aucune idée des raisons de l’utilisation de tous ces colifichets dans ces cheveux; soit c’était pour faire un style, soit découvrait-il à l’instant, ils avaient un réel but bien défini. Il laissa vaquer son regard sur ceux-ci, intriguée maintenant et les regarder lui démangeait de les toucher pour en comprendre la réelle nature. Il se voyait sans mal y passer les doigts si ce n’avait pas été qu’il était dans une marche rapide et non en face à face à discuter. Il apprit alors ces plans pour cet été qui incluait la Colombie, peut-être était-ce un rappel à sa visite passé aux Andes, à moins qu’il ne s’agisse finalement simplement du fait qu’elle aurait un moment père-oncle encore une fois ? Elle n’en élabora pas tant plus, filant avec détermination.

L’oiseau chétif était là, peinant à mettre une de ces pattes au sol. Si ça avait été une aile de blessé, jamais il n’aurait décidé de se lancer à la poursuite de son objectif premier, mais comme il ne s’en s’agirait pas, Jaimie avait un peu moins de remord. Appelant son balai, l’enseignant d’EDM avait la main dans les airs pendant qu’il observait celle d’Histoire détaché l’un de ces porte-bonheurs à au petit volatile. – Grave. Elle nous anéantirait et ferait des lanières pour le prochain de repas pour les hiboux. – Avant de poursuivre, le rire aux lèvres. – Tu lui a mis quoi, au juste ? – Dénotant les billes et les formes qu’il pouvait voir sur la patte. Il donna la note au premier oiseau à sa gauche, puis l’observa quitter la volière le bras toujours suspendu dans les airs.

Mais la conversation coupa un peu court, alors que son bolide modeste fût réceptionné dans sa main. Le balai n’était pas un de compétition, un modèle mi de gamme. Il ne l’utilisait que rarement, et cela convenait au sport entre ami comme au transport. Il fit soulever son balai, avant de passer une jambe par-dessus, n’attendant que la confirmation du sort lancé par Mi pour s’élancer. Il accepta néanmoins la proposition logique, avant de l’aider à grimper devant lui, la laissant par la suite prendre les commandes. – Avoue que t’aime être aux commandes, tu kiff grave. - Si habituellement, il était habitué à poser ces mains sur le manche, il fût néanmoins pas moins content de passer un bras autour de la taille de la belle Grant et ces courbes voluptueuses. – Oh, mais je m’accroche! Il manquerait plus que tu me fasses tomber de mon propre balais, la honte, toi. – Néanmoins le premier réflexe de Jaimie fût de baiser sa tête pour éviter de manger le plafond en pierre sur la tête, sa taille largement plus grande alors qu’elle n’avait pas le réflexe de s’en apercevoir en allant tout droit. Le vaste ciel s’offrant à eux, il n’aurait pu à se questionner si les aptitudes de vol, tant et pour autant qu’il n’y aurait pas quelque chose à éviter : branche ou autre. Il était à espéré que le petit volatile aimait plus voler en hauteur que virevolter d’arbre en arbre comme un parcours d’obstacle.

On va dans quelle direction ?

Parce qu’il allait falloir se fier au sens d’orientation de la belle, et qu’il n’était qu’un colis trimballé qui se tenait à elle tout en essayant d’aider au mieux à maintenir leur équilibre partagé sur un bout de bois volant.

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Jaimie l’observa avec une certaine curiosité alors qu’elle attachait un porte-bonheur à la patte de l’oiseau. « C’est une amulette de protection, pour une bonne santé. » dit-elle avec sérieux. « Je ne voudrais pas abuser de ses forces, ni finir en viande séchée. Quoi qu’avec un peu de chance une fois que Victoire en aura fini avec moi, il ne restera plus de place pour te caser dans le garde-manger ! » plaisanta-t-elle. Myrthilde était aussi petite et voluptueuse que Jaimie était mince et grand. Aussi, le sentait-elle à peine à l’arrière du balai, alors qu’il l’enlaça pour ne pas tomber. Au moins était-elle confortable et pouvait-elle également fournir un agréable repose menton.

« Evidemment, est-ce que j’ai l’air d’aimer suivre quiconque ? C’est moi qui trace le chemin ! » dit-elle avec un grand sourire pendant qu’il s’installe et fonce vers la fenêtre de la volière. « Un petit looping alors ? » dit-elle en retournant lentement leur monture sans perdre de vue l’oiseau qui semblait bien avoir compris sa mission. Il survola la forêt, bien tenté par quelques mulots qui couraient ça et là mais ne se laissa pas distraire, ni Myrthilde distancée.

Bientôt, il décida de prendre de la hauteur, perçant les nuages. C’était agréable de voler entre le sol de coton et les rayons de la lune. Une vraie image de sorcière. « Quel dommage qu’on n’ait pas un photographe sous la main, une vraie gravure historique de sorciers prêts à accomplir quelques méfaits. J’aurais pu illustrer mes cours. » dit-elle en admirant le paysage. Quant à la direction qu’ils prenaient, c’était un peu difficile à déterminer précisément. « Je crois que c’est nord-est si je ne me trompe pas de constellation. C’est difficile avec tous ses éclairages publics qui polluent le ciel. » On n’était pas si mal avec des torches plutôt qu’avec des enseignes lumineuses qui ne servaient à personne la nuit.

Visiblement, le hibou ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Myrthilde avait le postérieur bien rembourré, mais tout de même, elle n’avait plus quinze et un entraînement de quidditch hebdomadaire, elle espérait que le trajet ne serait pas trop long. « J’espère juste qu’il ne vient pas du Groenland, je ne sentirais plus mes fesses d’ici là. » plaisanta-t-elle. Et accessoirement, ils avaient des cours à donner, pas vraiment le temps de se faire un week-end au pôle nord. « Fais-moi penser : si je dois aller en Colombie cet été, poudre de cheminette longue distance, pas le balai, j’y survivrai pas ! »

Heureusement au bout d’une heure trente, le hibou se décida à ralentir et à baisser son altitude. « Ça ressemble à Edimbourg non ? » Il y avait encore de nombreux moldus dans les rues, et il fallait suivre le volatile à distance, en restant plongé dans les nuages. Le volatile finit par se poser sur un rebord de fenêtre d’un petit immeuble crasseux. La jeune femme fit la moue. Super destination. Elle se tendit avec nervosité. Elle avisa une ruelle encore moins accueillante « Amahoro ava dukorane », que la chance soit avec nous en Kirundi. Une fois les alentours vide, elle se posa en silence entre deux bennes à ordure et adossa leur monture au mur comme un vulgaire balai.
« Vraiment, une destination romantique à souhait. Ça te dit quelque chose cet endroit ? » La jeune femme n’était pas spécialement pressée de sortir du couvert de la poubelle. Elle était affublée d’une tenue bien trop voyante pour un lieu si moldu, elle n’était absolument pas prête psychologiquement à traverser. Les gens qui allaient et venaient étaient soit trop pressés, soit pas assez. Elle n’avait même pas une livre pour faire illusion si on venait à l’approcher. Bon sang, un petit sortilège de confusion ou de répulsif à moldu, voilà ce qui leur fallait. Mais ils n’avaient aucune bonne raison de sortir leurs baguettes.

« Je te suis. Moi ma spécialité, ce sont les courses poursuites avec les momies, pas avec les moldus des bas-fonds. » ronchonna-t-elle pour masquer sa peur bien réelle. Quelle personne saine d'esprit filerait une pièce d'une telle valeur sans aucun message plutôt que de l'utiliser pour aller dans un quartier moins coupe gorge?

tick. tick. BOOM!?
@Professeur M. Grant

Elle lui lancera un sort d’extension juste pour toi, s’il le faut. – Compléta-t-il en vanne. Après toute la grandeur des objets étaient largement peu objectif dans le monde des sorciers. Quelque chose pouvait être petit a vu d’œil et être immense une fois la porte traversée. – C’est garanti. – Installé sur le balai, il n’a plus qu’à attendre qu’elle en prenne le contrôle en évitant de se prendre le plafond en sortant. – J’crois pas qu’on puisse dire que je te suis actuellement. – Mettant bien en lumière leur position l’un et l’autre, en raillant un peu. – Vas-y. J’ai l’estomac solide. – Et pourtant, il la serra largement plus pour ne pas être gauchement désarçonner pendant la manœuvre avant de circonscrire sa taille. Voler à deux étaient quand même plus étriqué que d’avoir chacun leur balai, il en vint rapidement en tête qu’elle n’avait peut-être pas elle-même un bolide personnel, avant de déterminer qu’ainsi impossible de la perdre de vue. Il arriverait tout les deux premier à la course, enfin second, vu que le rapace serait largement premier à trouver son propriétaire avant nous.

Je saurai quoi balancer dans mon sac à dos pour une prochaine excursion. – Dit-il tout bas, l’oreille de Myrthilde très peu loin de ces lèvres. – Tout ce qui pourrait s’avérer utile. – Mais il était parti si vite, qu’il n’en avait que pris son balai et, bien évidemment, les baguettes. Les yeux tournés vers le ciel, lui essayait d’y voir quelques chose, embêté avant de retorquer. - Dans tous les cas, tant qu’on arrive à le suivre, on pourra tout aussi bien revenir en transplanant à Pré-au-Lard. – Plus le temps avançait, plus la conversation ne se ponctuait qu’à quelque échange au point ou son attention lui fit réaliser qu’il aurait dû faire une coloration fluo au petit hibou pour mieux le discerner, un peu comme ces bandes réfléchissantes ô commune en ville du côté moldu. – Et c’est lorsqu’on reviendra à Poudlard que Wen se fera une joie de nous informer qu’on est tout les deux trop cons pour juste… lié une carte avec un sort de traçage sur le hibou et de le suivre avec une coupe de vin les deux pieds sur le coussin devant un feu de cheminé. Ou quelques choses du genre! – Parce que logiquement, il devait avoir une manière plus… pratique de suivre quelqu’un quand même. Après tout les magizoologistes suivaient des groupes d’éruptifs pendant leur migration d’un bout à l’autre d’un territoire circonscrit sans pour autant les suivre à la trace continuellement. – Parle moi pas du Groenland, j’arrête pas de penser que la pièce peut avoir traverser l’océan et je me vois mal au-dessus en mode transatlantique ce soir. Depuis tout à l’heure. Fais faire un Portoloin, c’est moins risqué surtout si tu sais pas si l’endroit longue distance ou tu vas atterrir à un nom imprononçable. – Ria-t-il en s’imaginant la tête de Grant sortant dans un coin obscur de quelques part perdu au Canada – la Colombie Britanique. Elle trouverait vite qu’il y fait pas mal plus froid que prévu et qu’on avait bêtement transformé les temples indiens et maya en des tours bureau et les plus gros arbres au monde – pas tout à fait le même charme.

J’t’avoue l’avoir jamais vu dans cet angle, avant. – Finit-il les deux pieds poser entre la dépouille de sacs poubelles éventrés et deux gros conteneur d’un couleur et d’une odeur brune entêtante et particulièrement horrible de macération. Il souleva les pieds, ces chaussures avec une substances collés sous sa semelle qu’il tenta d’étirer au sol pour s’en débarrasser. Absolument pas. Si ce n’est qu’on est pas du mauvais côté et dans un mauvais quartier. Et pour mauvais, je parle que de l’odeur! Il n’avait pas vraiment à regarder bien loin pour s’apercevoir qu’ici y’avait pas masse de sorcier. Tout le monde avait l’air d’avoir des trous dans leurs vêtements usées de ce qu’il voyait passé devant l’allée même un peu plus loin alors qu’il avançait vers la gauche pendant qu’elle terminait à poser son balai contre le mur l’air de rien. Nous verrons bien. La voyant hésitez, il décida de reculer et de passer son bras autour de ces épaules de manière à lui apporter un minimum de réconfort mais aussi d’éviter qu’elle ne reste derrière seule. Première règle quand on connait pas l’endroit. Une meuf ne se promène jamais seule et on marche aussi vite que les autres pour pas attirer le regard. Des personnes habillées de toutes sortes de manière étrange, les moldus sont habitués. Essayons de tenir le pas jusqu’à destination sans échanger de regard avec quiconque. Ça ira ? Il étira un sourire, avant de l’agiter un peu en la callant contre lui, de deux petits coups, avant d’attendre qu’elle se décoince un peu et de hocher la tête pour diriger le pas de marche. Hey! Dis-toi que y’a pire on aurait pu perdre un gamin comme l’an passé en plein milieu de Londres. Y’a que toi et moi, ma belle. Et comme tu dis, une destination romantique à souhait! Mais on est là pour le mystère, pas pour les fleurs et le jacuzzi. Ça sera sur le plan retour. Il rit et tournèrent derrière les débris les bennes avant de faire une vingtaine de pas et sortir de l’allée à l’air peu lugubre. Jaimie stoppa net un instant avant de se glisser entre un groupe de jeunes à l’allure un peu punk, trois pour être plus exacte, qui jouait du couteau et un couple, derrière, qui avait l’air perdu quelques parts entre ici et Pluton vu leur propos très space et leur rire aigu. Le duo s’arrêtèrent un peu passer le coin en train de quémander pour une dose de cam dans pendant qu’une voix grasse annonçaient les nouveaux tarifs. Au-devant, la foule avait ralenti d’allure assez pour que ça s’agglutine sur les trottoirs dans une masse un peu trop dense pour eux deux. Manœuvrant vers la gauche, il jeta un coup d’œil vers la rue, avant de décider de traverser pour éviter le rassemblement devant l’immeuble de droite.

Dé 1
1- Collision.
2-3 Évite de peu
4-5-6 Tranverse sans heurt

Dé 2
1-2 Auto
3-4 Vélo - T'es malade, mec! Jaimie lève son bras opposé pour hélé, le dingue qui fait la course avec son BMX avec son copain pour traverser et rejoindre la fanfarre de l'autre côté; avant de continuer son chemin et ramener Mi sur la chaussé de l'autre coté de la rue. Ils sont débiles ceux-là. Sont pire que les caisses.
5-6 Moto

Dé3
1-2-3 – Arrive à Destination au Post de Mi.
4-5-6 – Arrive à Destination au Prochain Post de Jaimie

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i'll be right there when your world starts to fall

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'Le Hasard' : 3, 4, 6

À SAVOIR Arrivé(e) le : 19/06/2022 Parchemins rédigés : 206 Points : 9

Myrthilde était amatrice d’aventure, mais plutôt prévoyante, partir la nuit à l’aveuglette avec un collègue à la poursuite d’un oiseau de ne lui ressemblait pas vraiment… Mais elle s’était laisser prendre au jeu et elle le regretterait sûrement plus tard. Si le volatile décidait d’entreprendre sa migration vers le sud, il serait toujours temps de faire demi-tour. « Je suis persuadée qu’il y a effectivement des solutions plus intelligentes que celle-ci. » dit-elle à l’attention de son passager. « Mais j’ai cru comprendre que tu voulais une réponse tout de suite. » Et pas forcément en avisant tout le château. Après tout, cette histoire était bien mystérieuse et déboucherait peut être sur une réponse bien ridicule et ils seraient tous les deux contents de ne pas en avoir fait tout un plat. « Je ferais demi tour avant le Groendland. Il sera temps de demander à Wenceslas sa solution magique. » sourit-elle. La jeune femme n’était pas aussi fofolle que son camarade, et elle comptait bien revenir à l’heure et en forme pour donner cours.

Mais le volatile avait heureusement jeté son dévolu son dévolu sur Edimbourg, dans un quartier puant et mal famé. Evidemment, cela ne pouvait pas être d’un quartier sorcier bien propret. Elle regarda le sol et les environs d’un air désespéré. On ne pouvait pas rêver mieux comme soirée. Un frisson parcouru l’échine de la jeune femme et elle serra bien la baguette dans sa poche. « Hmm-hmm je vais finir par me dire que tu as de mauvaises fréquentations. » répondit-elle sarcastique, dans la mesure où elle était en sa compagnie. Jaimie passa son bras autour de ses épaules et elle ne s’en défit pas. Après tout, en toute honnêteté, elle aurait préféré un tête à tête avec une momie avec cette instant que de traverser cette horde de punk à chien accoutrée comme elle l’était.

Mais si Merlin le permettait, ils seraient tous bien trop défoncé pour lui prêter attention. Quand à éviter le regard des gens, ce ne serait pas un problème elle ne comptait pas faire la conversation. « Oh ne t’inquiètes pas, le premier qui me regarde de travers sera transformé en statut de pierre ou maudit sur 5 générations. Ils sont tous suffisamment à point pour y croire. » Et de toute façon, en cas d’urgence, il n’était pas interdit de faire de la magie. Les oubliators n’auraient pas grand-chose à faire oublier à ces gens déjà bien occuper à faire fondre les neurones dans leur caboche. Perdre un gamin à Londres… C’était différent, ils étaient arrivés dans un lieu relativement sécure, avec des adolescents qui savaient pour la plupart se débrouiller et étaient déjà venus. Et comptaient être retrouvés. Jaimie et Myrthilde n’avaient pas vraiment donné leur plan de vol.

Un vélo manqua de peu de les renverser, enchaînant les figures sur le trottoir. « Voyons très cher, il n’y a aucun danger avec les véhicules, c’est toi-même qui l’a dit. » La jeune femme regretta néanmoins de ne pas être une de ses sorcières africaines capables de faire de la magie sans baguette, il aurait été appréciable de crever des pneus. Mais elle se concentra sur le trajet, l’entrée du bâtiment devait être de l’autre côté. Alors qu'elle prit son virage, elle tomba nez a nez avec le receleur du coin qui afficha un paquet de pilules variées sous ses yeux.
« Je peux t’offrir tout ce que tu veux ma belle ! »
La jeune femme lutta contre son envie de faire un mouvement recul, et lâcha le plus naturellement du monde : « Ton âme et un rein cru.» Ses yeux s'allumèrent d'une lueur menaçante, un peu folle. Avoir l'air plus cinglée que son interlocuteur, cela marchait souvent. Mais probablement le dealer avait-il l'habitude des élucubrations des camées. Il rangea son sac, joua avec le canif et l'approcha bien trop prêt de la joue de Myrthilde pour qu'elle reste à attendre qu'il est fini de jouer. D'un geste discret dans sa poche, elle lança un cofundo au malotru et lui répondit avec une voix douce et maternelle : « Je crois que vous avez besoin de faire une sieste monsieur.»

Et sans plus lui donner d'attention, elle entraîna Jaimie un peu plus loin, laissant l'abruti dans son hébétude sans plus s'en soucier.

Dé 1

Pair : rencontre
Impair : tranquille

Dé 2 : si rencontre
1-2-3-4 : tactique approuvée
5-6 : échec

Dé 3 : si échec : cofundo informulé
1-2-3: échec
4-5-6 : réussite

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